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Revue de Presse 04 octobre 2016 Publié le 04/10/2016 à 12:57


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· L'Algérie a redonné des "couleurs" à l'Opep (Afrique Asie) (APS) ........................... 4
ï‚· Avec la réduction du quota pétrolier suite à la décision de l’Opep : L’Algérie plus que jamais condamnée à diversifier son économie (Reporters) .................................. 5
ï‚· Avec l’entrée en service de nouveaux champs : Sonatrach augmentera sa production en 2017 (Le Jeune Indépendant) ................................................................................. 7
ï‚· Les prix du pétrole repartent à la hausse : L’effet revigorant de la réunion d’Alger de l’Opep (Reporters) ...................................................................................................... 8
ï‚· Hausse de 1,4% de la production industrielle du secteur public au 2ème trimestre (APS) ........................................................................................................................... 9
ï‚· Dans une chorégraphie "spontanée" : Les patrons du FCE chargent Sellal, adoubent Bouchouareb (Maghreb Emergent) ........................................................................... 10
ï‚· Le gouvernement prend son temps : Le nouveau Code du travail tarde à voir le jour (L’Expression) .......................................................................................................... 12
ï‚· Baisse de la production céréalière à 34 millions de quintaux pour la saison 2015-2016 (APS) ................................................................................................................ 13
ï‚· Le salon international "Alger Industries" ouvre ses portes au Palais des expositions (APS) ......................................................................................................................... 15
ï‚· Les 8e Journées Marketing touristique mercredi à Alger (APS) .............................. 16
ï‚· Entreprises/Investissement : Groupe Bali, du bâtiment à l'avicole (Reporters) ........ 17
ï‚· L'évènement est sponsorisé par ooredoo : Injaz El Djazair attire des centaines de jeunes (L’Expression) ............................................................................................... 18
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 19
ï‚· Lancement officiel mardi du e-paiement en Algérie (APS) ..................................... 19
ï‚· Onze banques algériennes concernées par le e-paiement (APS) .............................. 20
ï‚· Younès Grar, expert en télécommunications : « L’e-paiement, un gain de 10 milliards de dollars » (El Moudjahid) ....................................................................... 21
Coopération ......................................................................................................................................................... 22
ï‚· Mémorandum de coopération entre les Cours des comptes algérienne et roumaine (APS) ......................................................................................................................... 22
ï‚· Projet algéro-américain d’élevage et de céréaliculture : Le premier du genre (El Moudjahid) ................................................................................................................ 24
ï‚· Grâce à l’entrée du yuan dans le club des monnaies de référence du FMI : L’Algérie pourra payer en dinar ses échanges avec la Chine (Reporters) ................................. 25
ï‚· Journée Africaine d’Affaires, à Kuala Lumpur (Malaisie) : Relancer la dynamique de coopération (El Moudjahid) ................................................................................. 26
ï‚· Alexey Shatilov, représentant commercial de la fédération de Russie en Algérie : "Améliorons le climat des affaires" (L’Expression) ................................................. 27
Veille ..................................................................................................................................................................... 29
ï‚· Rapprochement des européens avec les pays arabes : L'exemple algérien cité en modèle (L’Expression) .............................................................................................. 29
ï‚· SIPSA-SIMA Algérie 2016 pointe aux portes de l’Afrique (L’Econews) ............... 30
ï‚· Enquêtes statistiques et développement économique et social : «Notre approche doit évoluer pour garantir un progrès socioéconomique pérenne» (Horizons) ................ 31
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Synthèse
La production industrielle du secteur public a progressé de 1,4% au deuxième trimestre 2016 par rapport à la même période de 2015, avec des résultats disparates entre les secteurs d'activité, indique l'Office national des statistiques (ONS). Hors hydrocarbures, le taux de croissance du secteur public industriel a atteint 2,9% entre les deux périodes de comparaison, rapportent des quotidiens. Dans ce même secteur, la presse évoque le 10ème Salon professionnel international de l’industrie "Alger Industries 2016" qui a ouvert ses portes, lundi, au Palais des Expositions (Pins Maritimes), avec la participation d'une centaine d'entreprises algériennes et étrangères. Concernant le service du paiement électronique (e-paiement), il sera officiellement lancé ce mardi, a annoncé l'Association des banques et établissements financiers (ABEF). Onze banques vont assurer à leur clientèle le service du paiement électronique. Ceci dit, la réunion informelle de l’OPEP, tenue à Alger mercredi dernier, a eu des conséquences sur les prix du pétrole, notent des quotidiens. Ces prix sont, en effet, repartis à la hausse en cours d'échanges européens, lundi, alors que les marchés continuent d'analyser les conséquences de l'accord de l’Opep sur une limitation de leur production.
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A la une
L'Algérie a redonné des "couleurs" à l'Opep (Afrique Asie) (APS)
L'Algérie a redonné à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) des "couleurs" et un "éclat", a estimé le mensuel Afrique Asie dans son numéro d'octobre.
Pour le mensuel, qui revient sur les conséquences de la dernière décision des pays membres de l'Opep de réduire de leur production, prise lors de la rencontre d'Alger, l'Algérie a joué un rôle "prépondérant" dans le rapprochement des points de vue entre les pays de l'Opep mais aussi les producteurs non-Opep.
"Quoique petite par la taille de sa production face aux +monstres+ pétroliers que sont l'Arabie Saoudite, la Russie ou l'Iran, l'Algérie aura joué un grand rôle pour le rapprochement des points de vue entre producteurs Opep et producteurs non-Opep", a indiqué Afrique Asie, soulignant qu'elle "a ainsi redonné des couleurs et un éclat qui avaient tendance à se ternir ces deux dernières décennies".
La revue a expliqué que ce rôle "facilitateur" de l'Algérie, au-delà de son poids pétrolier sur les marchés, "elle le doit d'abord à ses bonnes relations avec les uns et les autres, par-dessus les péripéties d'une mercuriale pétrolière secouée des vents contraires".
"Elle le doit aussi à ses expériences passées d'un marché pétrolier qui n'en est pas à sa première tempête, et aux analyses pertinentes de ses experts et de ses diplomates dévoués à la recherche de compromis dynamique au lieu de vaines gesticulations", a-t-elle soutenu.
Pour Afrique Asie, la rencontre d'Alger, préparée "sans fébrilité" mais avec "sérieux et détermination", aura joué un rôle "capital" dans le rétablissement des termes du débat entre producteurs et consommateurs, soulignant que ses résultats ne pouvaient être que "positifs".
Le mensuel a rappelé que chacun avait compris qu'après l'entente russo-saoudienne, un accord irano-saoudien est "la clé" d'une amélioration des conditions du marché.
"Ce à quoi les Algériens se sont attelés pour amener les deux protagonistes (Arabie Saoudite et Iran) à une meilleure appréciation de leurs propres intérêts, ainsi que l'intérêt général des producteurs et
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exportateurs", pour rétablir la stabilité du marché et redonné de la visibilité aux programmes de développement des pays membres de l'Opep, a expliqué Afrique Asie.
Avec la réduction du quota pétrolier suite à la décision de l’Opep : L’Algérie plus que jamais condamnée à diversifier son économie (Reporters)
Même si le prix du baril de pétrole atteignait les 50 dollars minimum, avec l’entrée en vigueur du plafonnement de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), la diversification de l’économie nationale reste une nécessité pour l’Algérie.
L’Algérie devra réduire son quota de production - 1 million de barils par jour (mbj) - au moment où elle a projeté d’augmenter ses volumes d’exportations en hydrocarbures. Selon les chiffres de Sonatrach, publiés en septembre dernier et repris par Francis Perrin, expert international dans l’éditorial du dernier numéro d’Oil & Gaz Africa (OAG Africa), cité par l’APS, les huit premiers mois de 2016, ses exportations ont augmenté à 71,5 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), contre 65,4 Mtep à la même période de 2015, indiquant qu’entre janvier et août, la production primaire d’hydrocarbures était de 127,4 Mtep, ce qui représentait 99% de l’objectif du Groupe public algérien. Avec la décision de l’Opep de plafonner la production, donc fixer de nouveaux quotas pour atteindre l’objectif commun de 32,5 à 33 millions de barils par jour (mbj), les pays membres, à l’exception de l’Iran, l’Irak et le Nigeria, devront réduire leurs productions respectives. La réduction se situe entre 240 000 et 740 000 barils/jour. Quel sera le niveau de réduction de l’Algérie pour atteindre ce seuil de l’Opep pour les 11 pays ? Donc, Sonatrach devra composer avec le gaz, une hausse de 43% (par rapport à 2015) est attendue pour 2017 avec l’entrée en exploitation de nouveaux champs, et la pétrochimie pour permettre aux réserves de change d’augmenter. Le pays est tenu par des engagements dans des contrats à longs termes qui devraient arriver à échéance en 2019. Pour le pétrole, les exportations ont baissé de 8% sur les 8 premiers mois de 2016 du fait de la hausse des volumes traités dans les raffineries du nord du pays, relevant que les exportations de produits raffinés sont supérieures de 2 % à leur volume sur janvier août 2015, indique l’APS. Avec le plafonnement de la production de l’Opep, en tant que «petit» producteur, l’Algérie n’a plus le choix que de diversifier son économie et ses sources de profits.
Une batterie de textes pour la diversification de l’économie nationale
Le gouvernement a mis les bases pour aller vers cette option «indiscutable», selon le discours officiel. Une armada de textes de lois, dont le code de l’investissement, la loi d’orientation et de promotion de la PME, celle portant sur la métrologie et les différentes lois de finances (LF). En effet, cela a commencé avec la loi de finances complémentaire (LFC) de 2015, puis la LF 2016 et enfin l’avant-projet de LF 2017 avec les
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perspectives pour 2018 et 2019. Dans ces lois, des dispositions portent sur les soutiens à l’investissement avec comme leitmotiv la diversification de l’économie nationale. A échéance 2019, le gouvernement devra gagner son pari en intensifiant les projets productifs dans les secteurs hors hydrocarbures, tels que l’industrie, le tourisme et l’artisanat et les services exportables. Toutefois, l’aval des secteurs hydrocarbures et miniers sont aussi, selon le gouvernement Sellal, des sources d’exportations hors hydrocarbures. D’ailleurs plusieurs contrats ont été signés avec des partenaires étrangers dans ce sens.
Quelles sont les niches permettant à l’Algérie de diversifier son économie ?
L’Agriculture présente une niche agricole bio pour l’export, selon des experts et des professionnels étrangers de la fi lière. Or, pour exporter, il faudra produire assez et trouver des marchés. De plus, le bio a ses exigences et ses normes. L’agroalimentaire est un créneau en relation avec le précédent. Aujourd’hui, ils sont nombreux à affi rmer que « les produits algériens agroalimentaires n’ont rien à envier aux produits étrangers ». Et pour cause, certains produits sont, en eff et, exportés vers des marchés européens et américains, en dépit de nombreuses difficultés pour accéder à ces marchés.
Des secteurs en mal de relance
Les produits manufacturés ont plus de mal à s’imposer vers l’export. A ce niveau, les entreprises ont été dissoutes et celles qui ont été repêchées, grâce à des programmes de restructuration ou de redéploiement du secteur public marchand, ont du mal à décoller. Dans le privé, plusieurs entreprises asphyxiées par les importations ont mis la clé sous le paillasson. Depuis peu, avec la chute des prix du pétrole, le gouvernement parle de redonner un coup de pouce aux PME-PMI dans ces activités. Le tourisme est un autre secteur sur lequel misent les pouvoirs publics, cependant, sa réalité est très loin des ambitions affi chées. De plus, le tourisme dépend de tous les autres, dont l’Intérieur et les Collectivités locales (sécurité), les Transports (aérien, maritime, routier et rail), les infrastructures, donc les Travaux publics, la restauration et l’hébergement, l’artisanat et autres.
De l’énergie pour diversifier l’économie
L’Algérie restera à jamais dépendante du secteur énergétique même pour diversifier l’économie hors hydrocarbures. Dans cette logique, le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, a bien dit, en le paraphrasant, lors de la clôture du 15e Forum international de l’énergie tenu les 27 et 28 septembre dernier à Alger, que les énergies fossiles restent une source indiscutable et en parallèle, les énergies renouvelables (ENR) et l’efficacité énergétique sont nécessaires. La pétrochimie et les activités liées au secteur minier font partie de la « stratégie » du gouvernement. Toutes les activités aval dans ces domaines nécessitent de l’énergie, notamment du gaz, mais aussi du pétrole. D’ailleurs, l’Etat a investi dans les raffineries afin de réduire les importations de carburants. Ces dernières ont baissé de 43 %. Ainsi, une économie de 710 millions de dollars a été réalisée. Sur l’autre volet la « transition énergétique », selon les propos des offi ciels,
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l’Algérie a lancé deux programmes, l’un sur le développement des ENR et le second porte sur la promotion de l’efficacité énergétique. Les ambitions du pays portent sur 22 000 mégawatts (MW) d’électricité produite à partir des ENR et 10 000 MW à exporter, à horizons 2030. Actuellement, seulement 300 MW sont produits, selon le dernier chiffre révélé par le ministre de l’Energie. En effet, le gouvernement a lancé une étude prospective à l’horizon 2030 mais, à ce jour, aucune information n’est rendue publique sur l’objectif de celle-ci. Deux questions s’imposent : dans ses prévisions, est-ce que le gouvernement a prévu l’éventualité de la coupe de l’Opep dans sa production pour équilibrer le marché pétrolier ? Et est-ce qu’il a une alternative pour atteindre son objectif de diversifi - cation de l’économie nationale ?
Avec l’entrée en service de nouveaux champs : Sonatrach augmentera sa production en 2017 (Le Jeune Indépendant)
L’Algérie a retrouvé sa croissance dans le secteur énergétique avec l’augmentation de sa production et de ses exportations en hydrocarbures, selon le constat du président de Stratégies et Politiques Energétiques, Francis Perrin.
Se référant aux statistiques publiées par le groupe public Sonatrach en septembre dernier, Francis Perrin a écrit dans l’éditorial du dernier numéro d’Oil & Gaz Africa (OAG Africa) que l’année 2017 devrait marquer le début d’un accroissement supplémentaire des hydrocarbures grâce à des mises en production de nouveaux champs, notamment pour le gaz naturel, soutenant que l’exportation de gaz par gazoduc a connu une hausse de 43% par rapport à la période correspondante de 2015.
Se basant toujours sur les chiffres de Sonatrach, il a rappelé que pour les huit premiers mois de 2016, ces exportations ont augmenté à 71,5 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), contre 65,4 Mtep à la même période de 2015, indiquant qu’entre janvier et août, la production primaire d’hydrocarbures était de 127,4 M Tep, ce qui représentait 99% de l’objectif de la Sonatrach. Les exportations de pétrole brut ont pourtant baissé de 8% sur les huit premiers mois de 2016 du fait de la hausse des volumes traités dans les raffineries du nord du pays, relevant que les exportations de produits raffinés sont supérieures de 2% à leur volume sur janvier-août 2015.
Se référant toujours aux statistiques fournies par Sonatrach, il note que les volumes de brut et de condensats traités par les raffineries du pays ont augmenté de 7% environ à 19,9 millions de tonnes (Mt), soit une hausse de 1,26 Mt, soulignant que « cela a contribué à réduire les importations de carburants automobiles et à accroître les exportations d’autres produits pétroliers tels que le naphte et les fiouls ». La production de gazole a cru de 8% (+415 000 tonnes) et celle d’essence de 6% (+114 000 tonnes) et les importations de ces produits ont fortement baissé, de 25% (-350 000 tonnes) pour le gazole et de 10% pour l’essence (-110 000 tonnes), a-t-il ajouté, précisant que par rapport aux huit premiers
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mois de 2015, le coût de l’importation des carburants a baissé de 43%, soit une économie de 710 millions de dollars. L’Algérie est en train de retrouver une dynamique de croissance pour sa production et ses exportations d’hydrocarbures liquides et gazeux », a-t-il expliqué.
Les prix du pétrole repartent à la hausse : L’effet revigorant de la réunion d’Alger de l’Opep (Reporters)
Les effets de la réunion de l’Opep à Alger, le 28 septembre dernier, ne se sont pas estompés malgré les incertitudes qui subsistent encore sur le respect des engagements pris par les pays producteurs et le niveau de production de chaque pays. Au bout d’intenses tractations et de jeux de coulisses, les pays membres de l’Opep sont parvenus à un accord à Alger, dans la soirée du 28 septembre, pour réduire le niveau de production et le maintenir entre 32,5 millions et 33 millions de barils/jour. L’objectif recherché est de soutenir des prix durablement affaiblis par une offre excédentaire. Cette annonce, faite à la surprise générale et qui tranche avec le pessimisme de bon nombre d’analystes pris de court, a fait bondir les prix du pétrole qui avoisinent actuellement les 50 dollars. Hier encore, les prix du pétrole repartaient en hausse en cours d'échanges européens alors que les marchés continuent d'analyser les conséquences de l'accord de l’Opep sur une limitation de leur production. Vers 10H15 GMT (12H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 50,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 53 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude (WTI) pour le contrat de novembre gagnait 48 cents à 48,72 dollars. En séance, le Brent a atteint 50,71 dollars, son plus haut niveau depuis cinq semaines, et le WTI 48,82 dollars, au plus haut depuis près de cinq mois. Les marchés ont, cependant, hésité en fi n de semaine dernière avant de franchir le cap symbolique des 50 dollars pour le baril de Brent, de nombreux détails restant à clarifi er avant que l'accord ne soit acté. La réaction en demi-teinte des marchés montre bien la prudence des investisseurs en ce qui concerne le pétrole, notait Tamas Varga, analyste chez PVM. Il reste que les conclusions de la rencontre d’Alger ont été positivement accueillies par les marchés. Cependant, une des questions principales que beaucoup d’experts se posent est de savoir si la Russie - qui n’est pas membre de l’Opep - acceptera de se joindre à l'accord. Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, était resté ambigu sur sa volonté de prendre part au gel de la production. « Nous parlons de maintenir les niveaux (de production) qui ont été atteints. Mais savoir à quel niveau, c'est encore en discussion », avait-il déclaré vendredi dernier. Dans ces mêmes colonnes, l’expert pétrolier, Francis Perrin, estimait au lendemain de la réunion d’Alger que celle-ci restera importante dans l'histoire récente de l'Opep. Mais il juge que l’important,
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désormais, est de concrétiser ce projet d'accord en fi xant les futurs niveaux de production pour chacun des 14 États membres, poursuivre les discussions avec les pays non-Opep afi n que certains d'entre eux fassent aussi des efforts, adopter l'accord le 30 novembre à Vienne et appliquer sérieusement cet accord après cette date. De son côté, Saïd Beghoul, analyste pétrolier, pense qu'à Vienne les débats seront « très chauds » et chaque pays défendra durement son quota de base ainsi que celui prétendu de réduction. Notre interlocuteur avait prévenu que si la rencontre de Vienne échouait, les prix rechuteraient très sévèrement.
Hausse de 1,4% de la production industrielle du secteur public au 2ème trimestre (APS)
La production industrielle du secteur public a progressé de 1,4% au deuxième trimestre 2016 par rapport à la même période de 2015, avec des résultats disparates entre les secteurs d'activité, a appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS).
Hors hydrocarbures, le taux de croissance du secteur public industriel a atteint 2,9% entre les deux périodes de comparaison.
Cette légère croissance de la production industrielle a été réalisée grâce à une amélioration de la production dans certain nombre d'activités, principalement les branches "Bois, liège, papier et imprimerie" (+40,2%), "industrie des cuirs et chaussures (+11,7%), "chimie, caoutchouc, plastique" (+11,4%), "matériaux de construction, céramique et verre" (+6,8%) et "énergie" (+4,9%).
Dans la branche "chimie, caoutchouc, plastique", les plus fortes hausses ont été enregistrées pour le plastique (102%), la chimie organique de base (27,1%), la fabrication des engrais et des pesticides (24,6%) et la fabrication des produits pharmaceutiques (22,9%).
Pour les matériaux de construction, céramique et verre et l'industrie de verre, ils ont enregistré une hausse de 33,6% suivie par la fabrication des matériaux de construction et produits rouges (+31,3%) et la fabrication des produits en ciment et matériaux de construction divers (+9%).
Quant à l'industrie textile, elle a connu une hausse de 2,5% au deuxième trimestre 2016 par rapport à la même période de 2015 grâce aux performances de la fabrication des biens intermédiaires de textile (+11,8%).
--Hydrocarbures, électronique, mécanique et agroalimentair en recul--
En revanche, des baisses ont été enregistrées pour les filières "industrie agroalimentaires, tabacs allumettes" (-5,7%), "mines et carrières" (-
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4,1%), "industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques et électriques et électroniques" ISMMEE (-3,5%) et "hydrocarbures" (-2,3%).
Ainsi, la production des industries agroalimentaires a poursuivi la tendance baissière du premier trimestre à cause d'une contraction des industries des tabacs manufacturés et allumettes (-17,1%), et le travail de grains (-6,7%).
L'industrie du lait a connu, quant à elle, un recul de 2,1%. Les mines et carrières ont enregistré une baisse de 4,1% après deux hausses consécutives au 4ème trimestre 2015 et au 1er trimestre 2016.
Cette situation est due au recul de l'extraction de la pierre argile et sable (-8,4%).
Dans cette même branche, l'extraction de minerai de phosphate a marqué une bonne performance avec une progression de 22,6%.
L'extraction du minerai des matières minérales a enregistré un taux remarquable de 22,5%.
Après une bonne relance affichée au 1er trimestre 2016 (+4,2%), la production des ISMMEE a enregistré une variation de -3,5% au 2ème trimestre.
Cette tendance est induite par la baisse de certaines activités du secteur comme la fabrication des biens de consommation mécaniques (-98,1%), la production et la transformation des métaux non ferreux (-97%), la fabrication des biens d'équipement mécaniques (-32,7%), des biens de consommation métalliques (-29,7%) et des biens d'équipements électriques (-6,7%).
La branche sidérurgie et transformation de la fonte et acier a connu, quant à elle, la même tendance baissière avec un recul de 4,4%.
Des hausses ont été enregistrées pour les branches construction des véhicules industriels (+39,2%), biens de consommation électriques (+48,7%), mobilier métallique et fabrication des biens d'équipement métalliques (+15%).
Dans une chorégraphie "spontanée" : Les patrons du FCE chargent Sellal, adoubent Bouchouareb (Maghreb Emergent)
Il s’est passé quelque chose à Constantine à l’université d’été du Forum des chefs d’entreprise ce week-end. Retour ici sur ce qui a ressemblé à un lâchage d’Abdemalek Sellal par le patronat. La solution de rechange était dans la salle.
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L’université d’été du FCE, du week-end dernier, avait un sens politique et il n’était pas tout à fait implicite. En effet, distillant leur discours à petite doses, les dirigeants du FCE ont donné de Bouchouareb l’image de l’homme de la situation… De successeur potentiel de Sellal.
Sans tergiverser, Ali Haddad a jeté ses gants par terre et a pris le Gouvernement par la gorge en lui reprochant de tourner le dos à la crise et de ne pas prendre des mesures à la hauteur des problèmes qui se posent. Mieux, il l’a accusé de manquer de courage et d’audace en évoquant le e rythme trop lent de l’action gouvernementale.
«Il est temps de mettre en oeuvre des réformes profondes et courageuses qui changeraient notre économie […] Pour transcender cette situation et engager l’Algérie dans un processus de redressement économique pérenne, nous devons, avant toute chose, admettre et considérer que la baisse des prix des hydrocarbures n’est pas un phénomène conjoncturel mais qu’elle constitue une tendance lourde devant laquelle nous avons accepté de faire preuve de résilience … » a indiqué M.Haddad.
«Pour transformer en profondeur les conditions pratiques dans lesquelles s’accomplissent l’acte d’investir et l’acte de produire dans notre pays, nous devons impérativement accélérer la cadence et le rythme des réformes », a-t-il ajouté.
Toujours aussi critique de l’action gouvernementale, Ali Haddad a souligné que « la réussite d’une politique économique ne se mesure ni aux intentions, ni aux déclarations, ni au nombre de textes réglementaires adopté » mais qu’elle «est fondamentalement tributaire de la praxis et de ses effets sur l’emploi, le pouvoir d’achat et le bien-être des citoyens ».
Tir groupé sur la gestion gouvernementale
Les autres membres du FCE qui ont pris la parole, que ce soit dans la plénière ou au cours des débats, ont tous abondé dans le même sens. C’est le cas de Brahim Benabdesselam, Nacéra Haddad, Laid Benamor, Mohamed Bairi et de plusieurs membres du FCE. Tous ont tiré la sonnette d’alarme et appelé le Gouvernement à engager des réformes structurelles profondes, courageuses et urgentes.
Il ne s’agit plus de prendre des mesures conjoncturelles pour parer aux effets néfastes de la crise mais de réformer structurellement, ici et maintenant, notre économie dans le sens de la libération totale de l’acte d’investir, conformément à la Constitution, estiment-ils en gros.
Mohamed Bairi, visiblement contrarié par les blocages multiples de ses projets, s’est livré à une diatribe frisant la rébellion. «Le Gouvernement dit que les choses avancent. Moi, en tant que chef d’entreprises, je n’ai rien vu. J’en ai marre des discours. Il faut du concret et le concret peut faire l’économie des discours qu’on nous livre à tout bout de champ », a-t-il fulminé.
Bouchouareb aussi a marqué sa dissonance vis à vis de Sellal
Si les patrons du FCE étaient sévères à l’encontre du Gouvernement Sellal, ils ont été par contre très attentifs au propos du ministre de l’industrie, Abdeslam Bouchouareb accueilli en guet-star. Le ministre de l’industrie donnait d’ailleurs l’impression d’avoir compris le rôle que les
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patrons voulaient lui faire jouer. Et il a semblé bien en phase avec les patrons.
Après un discours officiel mi-figue, mi-raisin prononcé à l’ouverture de la plénière, ses interventions sur la situation de l’économie algérienne ont paru marquées d’amertume. Ses constats, rejoignant les charges du patronat, étaient en tout cas en déphasage avec le discours officiel du gouvernement.
«Il n’est plus possible de continuer dans le même sens», a-t-il lancé à plusieurs reprises en faisant allusion aux politiques régissant la sphère économique.
«Quand j’ai élaboré le Code d’Investissement, j’ai introduit un article permettant aux privés d’êtres des aménageurs de zones industrielles et d’exploiter à cet effet le foncier alloué à l’industrie. Et alors que j’étais en déplacement à l’étranger, on a jouté la phrase suivante : le foncier dont ils sont propriétaires », a-t-il révélé pour illustrer la singularité de sa position au sein du Gouvernement.
De quoi plaire aux patrons du FCE qui ont semblé clairement adouber M. Bouchouareb pour la succession éventuelle de Sellal devenu leur tête de turc…
Le gouvernement prend son temps : Le nouveau Code du travail tarde à voir le jour (L’Expression)
Le nouveau projet de Code du travail remis, depuis des mois, au gouvernement, mais ce dernier n'a toujours pas tranché le cas des nouvelles dispositions introduites.
La réforme de la législation du travail a toujours préoccupé le gouvernement et les syndicats autonomes, en particulier, en raison des évolutions accélérées du monde du travail et la nécessité d'une réforme imposée par le contexte actuel du pays. Elaboré depuis deux ans, le projet du nouveau Code du travail tarde à voir le jour. Le dossier a été remis entre les mains du gouvernement, mais ce dernier n'a toujours pas tranché le cas des nouvelles dispositions introduites dans le document avant de le soumettre à l'Assemblée populaire nationale pour son adoption. Pour le moment aucune information n'a filtré sur la date de sa présentation à l'APN et le dossier ne figure même pas dans l'agenda de la session ordinaire de 2016-2017 de la chambre basse du Parlement, ce qui laisse dire que le gouvernement préfère encore temporiser, notamment avec la grogne syndicale qui avait suivi l'annonce de la sortie de la première mouture du Code du travail du ministère du Travail. Cependant, une question se pose: qu'attendait le gouvernement pour remettre le dossier à l'APN? En effet, les dispositions contenues dans le nouveau projet de Code du travail fait tant peur aux syndicats autonomes qui dénoncent avec vigueur
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le verrou qui serait imposé par la nouvelle loi sur le champ des libertés syndicales, une fois adoptée. En résumé, c'est le document le plus controversé et qui a suscité un débat houleux au milieu des syndicats autonomes en gardant des réserves sur les intentions du ministère du Travail, des réserves qui, semble-t-il, ont poussé le gouvernement à surseoir à la promulgation de cette loi. Pour les observateurs, la clause qui fait tant peur aux syndicats autonomes et celle en relation avec la gestion des conflits de travail, les parties concernées sont dans l'obligation de s'assoir autour d'une table de réconciliation et ce, 48h avant le dépôt de préavis de grève. «Ce qui est considéré comme étant une entrave à l'exercice du droit à la grève garanti par la Loi fondamentale», selon les syndicats. Les syndicats autonomes de différents secteurs dénoncent le contenu du nouveau projet de loi, d'ailleurs, ils appellent le gouvernement à réviser de nombreux points dans le nouveau projet, notamment celui de la généralisation du système de contractualisation et la préservation des libertés syndicales. Pour faire valoir leur revendication, ces derniers ont annoncé deux mouvement de grève pour ce mois d'octobre, le premier les 17 et 18 du mois courant et le second les 24 et 25 du même mois, pour mettre la pression sur le gouvernement. Le ministre du Travail quant à lui, défend le projet de loi élaboré par son département et estime que le nouveau Code du travail apportera d'importantes nouveautés qui vont toucher d'une manière globale aux relations individuelles du travail, la préservation des droits fondamentaux des travailleurs et garantira les meilleures conditions de travail aux fonctionnaires. Si les syndicats dénoncent ce qu'ils appelaient une entrave à la liberté syndicale, le ministère du Travail évoque la place du dialogue et la concertation dans la gestion des conflits du travail. La tutelle défend son projet de loi, les syndicats autonomes dénoncent leur marginalisation dans la conception et la préparation de cette nouvelle mouture. En attendant la décision du gouvernement, ils temporisent.
Baisse de la production céréalière à 34 millions de quintaux pour la saison 2015-2016 (APS)
Le directeur de la régulation et du développement de la production céréalière au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la
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Pêche, Oumari Chérif a indiqué lundi que la production céréalière de l'Algérie pour la saison 2015-2016 avait baissé à 34 millions de quintaux contre 37 millions de quintaux lors de la saison 2014-2015.
Les quantités de céréales récoltées jusqu'au 27 septembre écoulé ont atteint 34,110 millions de quintaux, une moisson en recul de 9% par rapport à celle de l'année précédente, a fait savoir M. Oumari pour qui ce taux constitue une avancée par rapport à la baisse de 11 % annoncé par le ministre de l'agriculture en août.
Cette différence est appelée, selon le même responsable, à se réduire sensiblement après la collecte finale des récoltes fin octobre courant.
Les quantités de céréales collectées sont réparties entre plus de 20 millions de quintaux de blé dur, 5 millions de quintaux de blé tendre, plus de 9 millions de quintaux d'orge et 750.000 quintaux d'avoine, a-t-il expliqué. La moyenne de rentabilité pour la saison 2015-2016 est estimée à 16 quintaux par hectare a encore fait savoir M. Oumari le responsable rappelant que la présente saison agricole a été affectée par les intempéries qui ont frappé la wilaya de Tiaret, pole d'excellence de la céréaliculture.
Outre la sècheresse, la saison a été marquée par des chutes de grêle sur les superficies agricoles notamment elles destinées à la céréaliculture. le gel également a sérieusement affecté les cultures.
Une seule nuit de gel, celle enregistrée le 3 mai, a été à l'origine d'une baisse sensible de la production dans les wilayas de l'ouest notamment à Tiaret, a-t-il étayé ajoutant que les incendies étaient aussi responsable, dans une mesure moindre, du recul du rendement.
Les services du ministère s'emploient selon M. Oumari a constituer une stock important de superficie consacrées à la céréaliculture dans le cadre d'un programme de résorption de la jachère.
Le programme porte sur l'extension des périmètres irrigués estimés actuellement à 200.000 ha pour atteindre, à l'horizon 2019, l'objectif des 600.000 ha de superficies irriguées dans le cadre du programme du président de la République.
L'intensification de la production céréalière par le biais de l'office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) qui s'attelle actuellement a assurer la consolidation de la mécanisation de l'agriculture, l'amélioration des semences et la disponibilité des engrais.
Les coopératives agricoles contribuent à travers le guiche unique à faciliter l'accès aux crédits et aux assurances.
Les wilayas de l'est ont enregistré cette année les meilleurs taux de production de céréales contribuant à l'amélioration du rendement nonobstant les pertes accusées dans les wilaya du sud. Les principales sont Sétif (3,2 millions de quintaux), Mila (2,7 millions de quintaux), Guelma (2, 18 millions de quintaux), Souk Ahras (2,115 millions quintaux) et Constantine (2 millions de quintaux).
Nous avons une marge de manoeuvre pour améliorer le rendement à l'hectare grâce au stock de productivité que nous nous employons à mettre en place en vue d'un exploitation optimale des ressources naturelles et humaines, a soutenu M.Oumari selon lequel le ministère
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entend consacrer 3,5 millions d'hectares à la céréaliculture lors de la campagne de labours-semailles 2016-2017 qui sera officiellement lancée samedi prochain.
Dans cette perspective, 3,5 millions de quintaux de semences agréées et 2,5 millions de quintaux d'engrais phosphatés et azotés ont été mis à la disposition des coopératives de céréaliculteurs au niveau national. Des guichets uniques sont mis au service des agriculteurs depuis le 17 juillet dernier, a-t-il poursuivi.
Le salon international "Alger Industries" ouvre ses portes au Palais des expositions (APS)
Le 10ème Salon professionnel international de l’industrie "Alger Industries 2016" a ouvert ses portes, lundi, au Palais des Expositions (Pins Maritimes), avec la participation d'une centaine d'entreprises algériennes et étrangères.
Réservé aux professionnels, le salon regroupe plusieurs grands groupes industriels publics ainsi que de nombreuses PME publiques et privées, outre les prestataires de services à l’industrie, ainsi que des banques et bureaux d’études, mais aussi des sociétés venant de France, de Chine, de Turquie et de Tunisie.
Le salon est organisé par Batimatec en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (CCI-PACA) (France) et le Club d’affaires pour le développement des entreprises françaises en Algérie (CADEFA).
La cérémonie inaugurale du salon (3-6 octobre) s'est déroulée en présence du directeur de la promotion industrielle au ministère de l'Industrie et des mines Amar Aghadir et du PDG de Batimatec Raouf Stiti.
M. Stiti a indiqué que la participation algérienne évolue crescendo et dénote de l'intérêt que suscite le secteur depuis quelques années.
"Notre principal objectif en tant qu'organisateurs est de développer les PME, car leur nombre reste toujours insuffisant", a-t-il souligné.
La sous-traitance, la maintenance, les services, la robotique, l’électronique industrielle, les machines-outils, la sécurité, l'automatisme, les équipements et accessoires, les matériaux, conditionnement, les systèmes
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informatiques industriels, sont les principales branches présentes à ce salon.
De son côté, la représente de CCI PACA, Marie-Hélène Rèche indique que pour cette nouvelle édition du salon, la Chambre accompagne 16 entreprises françaises évoluant, entre autres, dans les domaines de la fourniture industrielle et du service.
Elle ajoute que la Chambre de commerce aide également les entreprises françaises qui veulent ouvrir des bureaux de liaison ou s'implanter en Algérie.
Alger Industries met à la disposition des exposants et autres opérateurs économiques et visiteurs un espace de rencontres offrant diverses perspectives de développement des affaires en favorisant l’émergence des facteurs indispensables aux réelles stratégies d’investissement, selon les organisateurs.
Il s'agit d'une opportunité pour les professionnels du secteur pour prendre connaissance des offres d’investissements, de partenariats, de coopération et de découvrir les dernières nouveautés technologiques, échanger sur leurs expériences.
Une journée d’étude sur la "Sécurité industrielle, maîtrise et analyse" est programmée ce mercredi en marge de l’événement. Le but est de montrer le rôle de la sécurité industrielle dans l’analyse de ces risques et de leur maîtrise.
Les 8e Journées Marketing touristique mercredi à Alger (APS)
Les 8e Journées du Marketing touristique se tiendront mercredi et jeudi à Alger en présence d'experts nationaux et étrangers pour découvrir les possibilités technologiques, s'inspirer des nouvelles tendances en marketing et connaître les outils susceptibles d'améliorer leur positionnement, a-t-on appris dimanche auprès des organisateurs.
Plusieurs thèmes seront abordés lors de cet événement, organisé par l'agence RH International Communication, à l'initiative du ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, en collaboration avec le ministère de la Culture.
Il s'agira ainsi pour les experts présents de soulever nombre de questions, notamment, celles relatives à la manière avec laquelle les entreprises touristiques doivent allier innovation, écologie, intégration paysagère et ouverture culturelle et étudier les tendances qui auraient le plus d'impact sur l'industrie touristique.
La place des banques dans l'investissement touristique sera également examinée lors de ces journées, ainsi que d'autres thèmes, à l'instar du tourisme culturel où les Potentialités culturelles et touristiques et la promotion de la destination Algérie seront particulièrement examinées.
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Entreprises/Investissement : Groupe Bali, du bâtiment à l'avicole (Reporters)
L'opérateur du bâtiment et promoteur immobilier Bali diversifi e ses activités en se lançant dans la production avicole concrétisant plusieurs projets dans la région d'El Hachimia, dans la wilaya de Bouira. Le coût d’investissement consenti est de 4,5 milliards de dinars.
Bali Holding, appartenant à la famille Bali, élargit ses activités à un nouveau secteur totalement différent de son ancien coeur de mé- tier. Après le bâtiment et l'immobilier, la fi rme vient de s’orienter vers la production avicole pour un montant d'investissement de plus de 4,5 milliards de dinars répartis sur quatre projets industriels à El Hachimia, dans un périmètre qui connaît un essor d'entreprise certain et confi rme la vocation industrielle nouvelle de la wilaya de Bouira. La première unité concerne un complexe avicole de poules pondeuses consacré à la production et au conditionnement d'oeufs qui sera mis en service dans deux mois. Avec un investissement de 1,5 milliard de dinars, ce projet débutera avec une capacité de 455 000 oeufs/jour et passera à 1,5 million d'oeufs en 2019. Il expliquera que ce projet est « unique » en son genre en Algérie. Il est doté de technologies très avancées utilisées dans la production avicole. S’étalant sur sa fi che technique, il dira que « ce complexe ultramoderne est érigé sur 3 hectares et doté d’infrastructures, d’une technologie très moderne de ventilation dynamique de type tunnel qui permet de garder une température constante ressentie de 25°C en moyenne dans des bâtiments de batterie à tapis ». Il ajoutera qu’« ici, tous les systèmes d’alimentation en provende et en eau ainsi que la collecte de fi entes et le ramassage des oeufs sont automatisés». Techniquement, cette unité aura, dans un premier temps, une capacité de production de presque un demi-million de poules pondeuses.
Cap sur l'avenir
Le groupe prévoit aussi la réalisation d'une unité d'élevage de poules pondeuses d'une capacité de 250 000 poussins. Toutefois, expliquera M. Bali, l'innovation de tous ces investissements vient de la ligne de production d'ovo d'une capacité de 320 000 oeufs par jour et qui se chargera de la transformation de l'oeuf à l'état liquide et cela, soit en un oeuf entier ou en jaune et blanc d'oeuf. Cette unité, qui démarrera la production en juin 2017, vise, selon le directeur du groupe, à fournir de la matière première à d'autres industries, à l'instar de celles de la mayonnaise, la pâtisserie et autres. Un autre complexe est prévu aussi par le groupe pour la production de viande blanche. D'un d'investissement de 2,4 milliards de dinars, ce complexe d'une capacité de 500 000 poulets sera équipé d'une unité d'abattage de 60 000 unités/jour, il sera prêt dès le mois de juin 2018. Le groupe Bali, qui veut investir au maximum en aval de cette fi lière, compte aussi lancer, dès la fi n 2017, une unité de transformation de dé- chets organiques en engrais biologiques d'une
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capacité de 400 tonnes par jour à Bouira et dans trois autres wilayas, Batna, Djelfa, et Mostaganem. Les déchets en question sont les coquilles d'oeuf qui seront ramassées un peu partout dans les ré- gions concernées. Par ailleurs, le groupe met le cap sur 10% de la production nationale. A ce sujet, on a appris que Bouira est classée parmi les premières wilayas dans la production avicole avec une production estimée à 500 000 oeufs par jour, ce qui représente 10 % de la production nationale. Cependant, il suffi t qu’il y ait une petite perturbation dans la production pour que les prix montent en fl èche, ouvrant ainsi le champ à la spéculation. Il a affi rmé ainsi que sa première « entité avicole » produira plus de 10% de la production nationale. Ces 10% de plus que « nous fournirons stabiliseront les prix sur le marché et affaibliront les spéculateurs ».
Etiqueter la coquille d’oeuf… un guide pour le consommateur
Il faut dire que les oeufs qu’on achète chez l’épicier ou dans les grandes surfaces ne portent aucun code. Mais le premier responsable du groupe Bali veut innover et faire de son oeuf un label à part pour sa qualité. En effet, il affirmé que son produit portera des renseignements sur la coquille, notamment la date de production. Les oeufs qui sortiront de l’unité d’El Hachimia seront marqués d’une estampille avec un code qui, selon lui, est nécessaire pour sa traçabilité. Relevant que les oeufs commercialisés actuellement ne sont pas étiquetés, Bali a fait part de son intention de donner aux consommateurs toutes les informations nécessaires relatives à ses produits. « Le consommateur sera informé sur les dates de production et de péremption de l’oeuf. Chose qui ne se fait pas actuellement. La traçabilité risque de déplaire aux commerçants, mais nous tenterons le coup et avec le soutien des consommateurs, nous pourrons pousser les autres producteurs à en faire de même. »
L'évènement est sponsorisé par ooredoo : Injaz El Djazair attire des centaines de jeunes (L’Expression)
Quatre entreprises se verront décerner des prix lors de la cinquième compétition des jeunes entrepreneurs qui aura lieu jeudi prochain à Alger grâce à Injaz El Djazair.
Selon les organisateurs, ce sera Ooredoo qui est désigné comme sponsor exclusif de cet évènement organisé sous le haut patronage du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. A sa cinquième édition, la compétition engage de jeunes entrepreneurs qui tenteront de décrocher le Prix de la meilleure entreprise, laquelle représentera l'Algérie à une compétition régionale les 21 et 22 novembre 2016 à Bahrein où les 15 pays du Mena seront en compétition. Cette année, encadrés par 50 cadres bénévoles du secteur privé, près de 3 866 étudiants ont bénéficié de la formation Company Program, un programme de 6 mois à raison d'une heure et 30 minutes par semaine, qui a permis aux étudiants de découvrir l'esprit d'entreprise en créant
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leurs propres juniors entreprises et de renforcer leurs compétences relatives à l'employabilité en utilisant des pensées novatrices, des attitudes positives ainsi que le travail en équipe. Durant cette compétition, les étudiants présenteront leurs projets devant un jury de professionnels issus du monde de l'entreprise et de l'éducation. Ce jury examinera les rapports de gestion préparés par les jeunes étudiants qui seront interrogés aussi sur les différents aspects en rapport avec leurs projets et produits tout en visitant leurs stands d'exposition. A l'issue de la compétition, quatre entreprises se verront décerner chacune, un prix récompensant le travail fourni et la pertinence du projet. En l'occurrence, le 1er Prix sera décerné à la meilleure entreprise, le 2ème Prix récompensera le meilleur impact sociétal et le 3ème Prix concerne le meilleur produit de l'année. Il y a même un quatrième Prix pour une autre entreprise. A souligner qu'il y aussi l'Ansej qui s'occupe de l'entrepreneuriat jeune car l'Algérie compte des dizaines de pôles universitaires repartis sur l'ensemble du territoire national, au sein desquels sont dispensés des enseignements dans diverses spécialités à 1 300 000 étudiants. Ce riche potentiel mérite d'être mobilisé pour une participation active au développement économique et social du pays, selon l'Ansej, estimant que dans cette perspective, la voie qui s'impose de plus en plus, s'avère être la création d'entreprises. Le dispositif de l'Ansej se positionne comme le mécanisme idoine à même d'assurer l'articulation entre le monde du savoir et de la connaissance et le monde de l'économie et de la création de richesse même si l'Ansej admet qu'il n'échappe à personne que l'entrepreneuriat est un champ particulier qui n'est pas comparable avec l'enseignement académique traditionnel. La promotion de l'esprit d'entreprendre apparait comme une nécessité pour susciter l'intérêt des étudiants à la création d'entreprise, notamment dans le secteur des technologies de l'information et de la communication. La maison de l'entrepreneuriat est l'outil fondamental sur lequel s'appuie l'Ansej pour sensibiliser les étudiants et les initier à l'acte d'entreprendre en partenariat avec les universités et les grandes écoles.
Banque/bourse/Assurance
Lancement officiel mardi du e-paiement en Algérie (APS)
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Le service du paiement électronique (e-paiement) sera officiellement lancé mardi 4 octobre, a annoncé lundi l'Association des banques et établissements financiers (ABEF) dans un communiqué.
La cérémonie de lancement officiel sera organisée par l'ABEF en présence du ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, du ministre délégué chargé de l'économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf, et du gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Loukal.
Plusieurs entreprises ouvriront mardi ce service à leurs clients tels Algérie Télécom, Mobilis, Air Algérie, Société des eaux et d'assainissement d'Alger (SEAAL), Djezzy, Oeredoo et Amana Assurances.
Ces web marchands, qui seront suivis incessamment par un deuxième lot d'entreprises, permettront dorénavant à leurs clients ou abonnés de procéder au règlement de leurs factures, à l'achat d'unités téléphoniques ou de billets d'avion et à la souscription d'une assurance voyage par carte interbancaire (CIB) à travers leur site web 24h/24 et 7j/7, fait savoir la même source.
Onze banques algériennes concernées par le e-paiement (APS)
Onze (11) banques vont assurer à leur clientèle le service de paiement électronique (e-paiement) qui sera officiellement lancé mardi 4 octobre, a indiqué lundi à l'APS le ministre délégué chargé de l'économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf.
"Il s'agit des six (6) banques publiques ainsi que cinq (5) banques privées", a précisé M. Boudiaf dont le département a assuré la mise en oeuvre et le lancement du service e-paiement en coordination avec la Banque d'Algérie.
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Le ministre délégué a également précisé que les services de son département avaient mis en place "des canaux d'interaction en vue d'instaurer la confiance dans l'usage de la carte de paiement électronique".
Ces canaux portent sur la mise en service d'un portail web devant permettre aux clients de commander leurs cartes et mots de passe, de situer les terminaux de paiement, les DAB (distributeurs automatiques de billets) et les cybers marchands concernés et d'expliquer les règles d'un bon usage sécurisé des cartes de paiement électronique.
De même, des numéros d'appel verts gratuits (quatre chiffres) seront mis en place au service de la clientèle.
Ces canaux comptent aussi une campagne publicitaire de sensibilisation sur les chaînes de télévision et aussi les chaînes radio (arabe, amazigh, français).
M. Boudiaf avait annoncé fin juin dernier que le service e-paiement pour les grandes entreprises serait lancé avant fin 2016, rappelle-t-on.
La cérémonie de lancement officiel de ce service sera organisée par l'Association des banques et établissements financiers (Abef) en présence du M. Boudiaf, et du gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Loukal.
Younès Grar, expert en télécommunications : « L’e-paiement, un gain de 10 milliards de dollars » (El Moudjahid)
Le lancement du service de paiement en ligne, prévu aujourd’hui 4 octobre, permettra à l’Algérie d’engranger plus de 10 milliards de dollars par an, à travers l’absorption du marché parallèle estimé à plus de 50 milliards de dollars, selon les chiffres du ministère des Finances publiés l’année dernière.

Revue Presse 29 septembre 2016 Publié le 29/09/2016 à 11:41


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Une réunion extraordinaire de l'Opep tenue à Alger décide de réduire la production (APS) ........................................................................................................................... 4
ï‚· Réunion extraordinaire de l’Opep à Alger : Accord pour la réduction du volume de production (Horizons) ................................................................................................. 4
ï‚· Pétrole: Coup de théâtre à Alger, l'OPEP réduit sa production de 750.000 bj (Maghreb Emergent) ................................................................................................... 5
ï‚· Clôture hier du 15e Forum international de l’énergie : Convergence sur la nécessité de réguler le marché (APS) ......................................................................................... 6
ï‚· Déclaration finale du FIE : Le gaz naturel et les défis de l’industrie pétrolière mis en exergue (Horizons) ...................................................................................................... 7
ï‚· L'Opep est parvenue à un accord "très positif"(APS) ................................................. 8
ï‚· Pétrole: Vers une réunion des pays Opep et non-Opep avant fin novembre (APS) ... 8
ï‚· Reprise des travaux de l’IEF15 à huis clos (APS) ...................................................... 9
ï‚· L’Algérie poursuivra son processus de transition énergétique (APS) ...................... 11
ï‚· Selon le P-DG de Sonelgaz: La hausse des tarifs pas à l'ordre du jour (Le Quotidien d’Oran) ...................................................................................................................... 12
ï‚· Réformes économiques : Ali Haddad hausse le ton (TSA) ...................................... 13
ï‚· Le rythme d'inflation annuel à 5,8% en août (ONS) (APS) ...................................... 14
ï‚· Le DG des Douanes, Kaddour Bentahar, en visite à Béjaïa : ................................... 15
ï‚· «Nous enregistrons entre 15 et 20 milliards de DA entre fraude fiscale et transfert illicite de devises» (Le Soir d’Algérie) ..................................................................... 15
ï‚· L'ARPT notifie aux trois opérateurs de téléphonie l'octroi des licences 4G (APS).. 15
ï‚· Le satellite Alcomsat1, dédié aux télécommunications, sera lancé avant juin 2017(APS) ................................................................................................................. 16
ï‚· Selon le classement du Forum Davos: L'Algérie championne africaine des taxes (Le Temps d’Algérie) ...................................................................................................... 17
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 18
ï‚· La réunion de l'Opep à Alger anime les Bourses européennes (APS) ...................... 18
ï‚· Alliance assurances se plaint d’une conjoncture économique très difficile (TSA) .. 19
Coopération ......................................................................................................................................................... 20
ï‚· Sonatrach et l’indonésien Pertamina signent un mémorandum d’entente de coopération (APS) ..................................................................................................... 20
ï‚· 2e rencontre algéro-française de l'innovation, exportation des produits agricoles : Nécessité d’une chaîne du froid (liberté) .................................................................. 20
Veille ..................................................................................................................................................................... 22
ï‚· Actualités : Abdellatif Benachenhou est affirmatif : «On a surestimé les hydrocarbures» (Le Soir d’Algérie) .......................................................................... 22
ï‚· Algérie : incertitudes pétrolières et politiques ! (Le Quotidien d’Oran) ................... 23
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Synthèse
Après des négociations très serrées entre les pays producteurs de pétrole, la réunion extraordinaire de l’OPEP, qui s’est tenue, mercredi soir à Alger, a tenu toutes ses promesses. Les membres de l’organisation sont, en effet, parvenus à un accord sur la limitation du seuil de production oscillant entre 32,5 et 33 millions de barils/jour (mbj), sachant que le volume actuel est de 33,24 mbj, ont indiqué les quotidiens et sites d’information. Quant à la 15e édition du Forum international de l’énergie, il s’est clôturé, mercredi à Alger, sur fond de convergences. Un accent a été mis sur la nécessité de poursuivre le dialogue et d’opérer la transition énergétique, laquelle garantira l’avenir des générations futures. Ce forum, note-t-on, a été marqué par un rapprochement des points de vue concernant, notamment, la nécessité de réguler le marché. Dans un autre chapitre, la presse a avancé que la hausse des tarifs de l'électricité «n'est pas à l'ordre du jour», citant le PDG de Sonelgaz, Mustapha Guitouni. En revanche, ce responsable a souligné la nécessité de diversifier les sources de production d'énergie électrique, et plus particulièrement l'énergie durable, dont le photovoltaïque. Un programme de 4.000 MW d’électricité d’origine photovoltaïque sera lancé avant fin 2016. A propos du Groupe Sonelgaz, l’endettement extérieur se précise pour faire face aux difficultés financières, ajoute-t-on. Concernant l’Université d’été du FCE, son président Ali HADDAD a procédé mercredi soir à son lancement. Il a plaidé, à cette occasion, pour des réformes économiques profondes et a exprimé le soutien du forum le gouvernement dans la mise en oeuvre de son «plan d’urgence» pour faire face au déficit budgétaire du pays. Par ailleurs, relèvent des quotidiens, le rythme d'inflation annuel s'est établi à 5,8% en août 2016, citant l'Office national des statistiques (ONS).
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A la une
Une réunion extraordinaire de l'Opep tenue à Alger décide de réduire la production (APS)
La réunion informelle de l'Opep d'Alger a débouché à la tenue d'une réunion extraordinaire tenue mercredi soir à Alger et qui a décidé de réduire la production à un niveau oscillant entre 32,5 mbj et 33 mbj,
a déclaré à l'APS une source proche de la délégation algérienne.
Réunion extraordinaire de l’Opep à Alger : Accord pour la réduction du volume de production (Horizons)
La réunion extraordinaire de l’OPEP, qui s’est tenue, hier, à Alger, a tenu toutes ses promesses.
Les membres de l’organisation sont parvenus à un accord sur la limitation du seuil de production oscillant entre 32,5 et 33 millions de barils/jour (mbj). Le volume actuel est de 33,24 mbj. C’est ce qu’a déclaré, hier, le président de l’Opep, le Qatari Mohammed Bin Salem Al Sada, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse sanctionnant les travaux de la réunion.
«Nous sommes arrivés à des résultats historiques qui serviront les intérêts de l’économie mondiale », a-t-il dit. Il a fait savoir également que des mesures exceptionnelles ont été prises avec l’accord de tous les participants concernant trois pays, à savoir la Libye, l’Iran et le Nigeria vu leur situation actuelle. Le président de l’Opep a tenu à démentir les allégations de presse affirmant que la Russie et l’Iran ont tenu une réunion bilatérale lors de cette conférence d’Alger. Il a indiqué que ce résultat est le fruit d’un effort commun. Il a fait savoir qu’un haut comité technique allait être mis en place afin de définir les mécanismes de réduction de la production pour chaque pays, et dont les décisions seront entérinées lors de la prochaine rencontre à Vienne. « Nous avons demandé au comité technique d’assurer la coordination avec les principaux pays de l’organisation pour avoir une rencontre et un accord global pour accélérer le processus de rééquilibrage du marché », a-t-il ajouté. Mohammed Bin Salem Al Sada n’a pas omis de qualifier
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d’historique cette réunion, remerciant « le président de la République Abdelaziz Bouteflika pour nous avoir donné cette opportunité », a-t-il indiqué. Pour sa part, le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, a qualifié la décision d’historique. « Cette décision a pu être concrétisée car il y a eu un grand travail accompli. C’est une décision unanime et à l’unanimité », a-t-il dit. Les négociations ont été très serrées entre les producteurs. Chacun a exposé son point de vue et défendu sa vision du marché avant qu’un accord sur le plafonnement de la production ne soit trouvé.
Pétrole: Coup de théâtre à Alger, l'OPEP réduit sa production de 750.000 bj (Maghreb Emergent)
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Tour de force ce mercredi soir à Alger de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui a décidé de ramener le plafond de production de l'Organisation de 33,5millions de barils/jour à 32,5 mbj. Entre temps, la réunion informelle tenue après le 15eme Forum international de l'Energie, s'est transformée en réunion extraordinaire.
Grande surprise des journalistes qui ont fait le pied de grue pendant plus de quatre heures à la salle ''Les Zibans'' du nouveau Centre international de Conférences Abdelatif Rahal de Club des Pins, dans la banlieue ouest d'Alger. La réunion ''informelle'' des pays membres de l'OPEP s'est transformée en réunion extraordinaire, ce qui a ouvert la voie à l'examen de la question principale à l'ordre du jour de cette rencontre: un gel ou une réduction de la production de pétrole pour stabiliser les marchés. S'il ne s'agit pas d'un résultat ''miracle'', il n'en reste pas moins que la politique et les ''coulisses'' diplomatiques ont joué en faveur de cet accord de réduction de 750.000 barils/jour de l'OPEP. Au cours de la conférence de presse qui a suivi le ''conclave'' des 14 de l'OPEP plus le Gabon, le président de l'Organisation, le ministre Qatari de l'Energie Mohamed Al Sada a indiqué que l'accord auquel sont parvenus les ministres de l'OPEP porte sur une baisse de la production de pétrole, la première depuis 2008. Ce ‘’gentelmen agreement’’ a été possible après que l'Iran, sans doute sous la pression d'Alger, ait accepté de revoir à la baisse ses prétentions et ne produire que 3,7 mbj, alors qu'elle revendiquait de revenir à son quota (4,1mbj) d'avant l'embargo international. Le président de l'OPEP a précisé que le comité de surveillance de l'Organisation a été chargé
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d'examiner les aspects techniques de cet accord, dont la (re)définition des quotas de chaque pays, et de présenter à la prochaine réunion ministérielle de novembre prochain à Vienne les scénarios ainsi dégagés. Car ''il faut donner des signes positifs'' aux marchés, avait affirmé au début de la conférence de presse M. Al Sada.
Les cours repartent à la hausse
''Nous avons examiné plusieurs scénarios pendant des heures, avec comme objectif d'agir sur les niveaux de production'', a-t-il indiqué. A Vienne, à la fin du mois de novembre prochain, l'Organisation devra au cours de la réunion ministérielle ordinaire déterminer les quotas de production pour chacun de ses membres, a souligné le président de l'Organisation. Les pays producteurs comme la Russie, qui a dépêché à Alger son ministre de l'Energie Alexandre Novak, pourraient être invités à Vienne pour une action concertée entre producteurs de pétrole membres et non membres de l'OPEP, indique t-on de sources proches de l'Organisation à Alger. Cité par l'agence iranienne Shana, le ministre iranien du pétrole Bijan Zanganeh a estimé que ''l'OPEP a pris une décision exceptionnelle aujourd'hui. Après deux ans et demi, l'OPEP a atteint un consensus pour piloter le marché.'' Immédiatement après l'annonce de cet accord, les cours de l'or noir ont repris de la hauteur, le Brent terminant la séance en forte hausse a gagné 2,72 dollars à 48,69 dollars/baril, alors que le léger américain a clôturé en hausse de 2,38 dollars à 47,05 dollars sur le marché new yorkais.
Clôture hier du 15e Forum international de l’énergie : Convergence sur la nécessité de réguler le marché (APS)
La 15e édition du Forum international de l’énergie s’est clôturée, hier, au Centre international des conférences d’Alger sur fond de convergences. Les 28 ministres présents ont mis l’accent sur la nécessité de poursuivre le dialogue et d’opérer la transition énergétique, laquelle garantira l’avenir des générations futures. Les points de vue se sont rapprochés en ce qui concerne notamment la nécessité de réguler le marché. C’est ce qu’a fait savoir le ministre algérien de l’Energie, Noureddine Boutarfa, lors d’une conférence de presse organisée à l’issue des travaux, co-animée avec le secrétaire général du Forum international de l’énergie. Boutarfa a indiqué que l’ensemble des participants représentant 52 pays partagent la même préoccupation, soulignant que la situation actuelle du marché ne devra pas porter atteinte à la transition énergétique. En ce qui concerne l’Algérie, il a souligné que le processus est déjà enclenché à travers des programmes de renforcement des énergies renouvelables. Il a informé qu’un programme de 300 mW est déjà lancé avec la mise en service de centrales photovoltaïques, indiquant au passage qu’un programme de 4.000 mW devra être lancé avant la fin de l’année en cours. Sur une question sur les nouveaux projets, le ministre a déclaré que la situation
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actuelle ne permet pas de lancer des appels d’offres pour de nouvelles explorations. « Pour gagner du temps, nous optons actuellement pour le partenariat plus que l’avis d’appel d’offres », a-t-il dit. Pour ce qui est du déroulement du Forum, le ministre a indiqué que les participants ont mené un sérieux dialogue et ont abouti à des recommandations à l’issue des discussions, dont celle de tenir la prochaine réunion du Forum international énergétique en Inde, en 2018. L’honneur sera donné par la suite à la Chine et la Corée du Sud qui devront co-organiser ce rendez-vous énergétique. Tout en la qualifiant de réussite, la conférence d’Alger revêt, a-t-il fait remarquer, une importance capitale.
Le Forum, a-t-il dit, avait pour objectif principal de poser les questions et de trouver les solutions idoines. La situation actuelle du marché, marqué par le déséquilibre entre l’offre et la demande, constitue la principale préoccupation. «Il est clair aujourd’hui qu’il faut agir sur l’offre pour pouvoir restabiliser ce marché qui a besoin d’être régulé.» «Nous ne pouvons pas évoluer de manière erratique, car il s’agit de préparer l’avenir et d’éviter des situations complexes, comme c’est le cas actuellement », a-t-il ajouté. Le ministre a fait observer que les prix actuels ne sont favorables ni aux pays producteurs ni aux pays consommateurs. La barre des 50 $ le baril freine, selon lui, les investissements dans les pays concernés qui sont, de fait, « dans l’obligation de développer les énergies renouvelables». C’est pourquoi il est nécessaire, à ses yeux, de trouver des compromis. Pour ce faire, le dialogue doit avancer pour pouvoir « ouvrir de nouvelles pistes de développement. A une question relative à l’absence du ministre russe à la séance de clôture, Boutarfa a indiqué qu’il était prévu ainsi dans son agenda. Il a cependant fait observer qu’il faudrait mesurer l’importance de cette rencontre qui « va apporter beaucoup à l’Algérie », mettant en relief « les efforts consentis par les ministres pour venir en Algérie durant cette période ». Il a expliqué que « la plupart des pays sont en train de finaliser leur loi des finances. Ils ont eu d’énormes difficultés à consacrer ces 48 heures au forum et certains ministres étaient en dialogue avec leurs gouvernements respectifs à partir d’Alger. Il faut mesurer cet effort », avant de conclure que « l’Algérie a une crédibilité qui lui est reconnue aujourd’hui ».
Pour sa part, le secrétaire général du Forum international de l’énergie, le Dr Sun Xiansheng, a passé en revue les différents panels des discussions, mettant en exergue la dimension importante de la coopération avec l’Algérie.
Déclaration finale du FIE : Le gaz naturel et les défis de l’industrie pétrolière mis en exergue (Horizons)
La déclaration finale du 15e Forum international de l’énergie d’Alger (IEF15) a relevé l’importance du gaz naturel, tout en observant que l’industrie pétrolière était devant des « défis structurels » en raison de la baisse des prix. Dans cette déclaration finale distribuée à la presse à
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l’issue des travaux de ce Forum, tenu à huis clos, les participants ont mis en exergue le rôle important que joue le gaz naturel dans l’approvisionnement en énergie face à une demande croissante et l’importance de se tourner vers cette énergie qui est « disponible » et « propre ». Par ailleurs, ils ont soutenu la poursuite du dialogue entre les producteurs et les consommateurs afin de renforcer la sécurité énergétique globale et faciliter la transition énergétique. Les participants ont aussi relevé les conséquences du déséquilibre des fondamentaux du marché sur l’investissement énergétique, et ce, depuis le dernier forum tenu en 2014 à Moscou. Néanmoins, ce déséquilibre a créé de nouvelles opportunités importantes pour la réforme du secteur énergétique, note la déclaration. Concernant le thème de la première session plénière portant sur « les marchés pétroliers, perspectives et défis », les participants ont noté dans leur déclaration que le défi de la stabilité persistait, bien que la volatilité des prix devrait s’atténuer, et ont souligné la persistance de l’incertitude sur l’offre et la demande. Cette déclaration note aussi que la baisse significative des revenus des pays exportateurs de pétrole avait induit des «contractions aiguës» des investissements, mettant ainsi l’industrie pétrolière devant des « défis structurels ». Pour cela, il a été préconisé « une meilleure compréhension, le dialogue et la transparence dans les échanges des données».
L'Opep est parvenue à un accord "très positif"(APS)
Le ministre nigérian du pétrole Emmanuel Ibe Kachikwu a salué mercredi soir un accord "très positif" annoncé à l'issue de la réunion extraordinaire de l'Opep à Alger qui a réduit sa production à un niveau oscillant entre 32,5 millions barils jour (mbj) et 33 mbj.
"Nous sommes arrivés à un accord très positif. Nous avons décidé de réduire la production globale de l'Opep à 32,5 mbj-33 mbj", a-t-il déclaré à la presse à l'issue de cette réunion tenue au Centre internationale des conférences Abdellatif Rahal (CIC).
Le ministre nigérian a indiqué, par ailleurs, que les quotas pour chaque pays n'ont pas été définis lors de cette réunion d'Alger et que l'Opep a laissé cette mission à sa réunion formelle prévue en novembre à Vienne.
"Tous les pays vont réduire mais nous n'avons pas prévu de quotas aujourd'hui", a-t-il prévu.
Pétrole: Vers une réunion des pays Opep et non-Opep avant fin novembre (APS)
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Le ministre vénézuélien du Pétrole Eulogio Del Pino a indiqué mercredi soir à Alger que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tiendra une réunion avec des pays producteurs hors-Opep avant la réunion ordinaire prévue le 30 novembre prochain à Vienne.
S'exprimant devant la presse à l'issue de la réunion de l'Opep tenue au Centre international des conférences Abdellatif Rahal, M. Del Pino a ajouté que les quotas de production pour chaque pays membre de l'Opep seront fixés lors de la réunion de Vienne suite à la décision de cette réunion d'Alger qui a décidé de réduire la production à un niveau oscillant entre 32,5 millions barils jour (mbj) et 33 mbj.
"On a trouvé un consensus pour réguler le marché pétrolier à travers la réduction de la production de l'Opep. Nous espérons que cette décision va stabiliser les prix", a-t-il avancé.
Reprise des travaux de l’IEF15 à huis clos (APS)
La 15ème réunion ministérielle du Forum international de l’énergie (IEF15) a repris ses travaux mercredi au Centre international des conférences Abdelatif Rahal (Alger), tenus encore à huis clos à travers une session et deux tables rondes.
La thématique de la session de ce second jour du forum porte sur "la gouvernance énergétique: un dialogue énergétique global revisité", tandis que les deux tables rondes sont consacrées respectivement à "l’accès durable à l’énergie: un facteur critique de développement humain" et "la sécurité énergétique: le rôle de la technologie".
Le programme de cette conférence, qui marque le 25ème anniversaire de l’IEF, prévoit aussi la tenue d’une session finale dédiée à la lecture d’une déclaration qui résume les travaux des sessions et les conclusions des tables rondes.
Au premier jour de ce forum, les travaux se sont déroulés en trois sessions à huis clos portant sur les marchés pétrolier et gazier, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Approchés par l'APS à la fin des travaux de la première journée, des délégués ont convergé sur le fait de l'existence d'un grand nombre de "facteurs d'incertitude" qui pèsent sur le marché pétrolier.
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"Il y a encore de facteurs d'incertitude qui pèsent sur le marché à moyen et court termes dont notamment les questions de croissance mondiale et de la capacité des producteurs à rationaliser leur offre de façon à éponger les surplus" pétroliers, indiquent des délégués participants.
Pour autant, "la transparence qui a caractérisé les débats pourrait jouer dans le sens de l’équilibre du marché", avancent-ils.
Selon eux, les débats ont reflété une prise de conscience des enjeux appelant davantage à des passerelles de dialogue.
A ce propos, le cas de l'Iran est cité et dont le ministre de l'Energie a relevé, lors de cette session, la nécessité d'arriver à un prix de pétrole raisonnable mais tout en insistant sur l'importance du retour de la production de son pays à la situation d'avant l'embargo, soit 4 millions de barils par jour (mbj) contre de 3,6 mbj actuellement.
"Je pense que l'Iran n'a pas intérêt à continuer avec des prix de pétrole inférieurs à 50 dollars. Probablement, ce pays va devoir passer un compromis au sein de l’Opep mais pas de façon immédiate", explique un délégué.
=La transition énergétique face aux changements climatiques=
Au cours de la session portant sur "les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique: perspectives et défis après la COP21", il a été question de l’urgence d’une transition énergétique vers les énergies renouvelables face aux dangers des changements climatiques.
Des délégués ont incité les gouvernements de leur pays à ratifier rapidement l’accord de Paris sur les changements climatiques pour son entrée en vigueur fin 2016, explique à l’APS le directeur du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), Noureddine Yassaa, présent à cette session.
Actuellement, 61 pays représentant 48% des émissions globales des gaz à effet de serre ont ratifié cet accord qui vise à maintenir le réchauffement climatique à 2 degrés d’ici 2100.
La mise en oeuvre de l’accord de Paris et la réduction des gaz à effet de serre ne peuvent s’opérer sans une transition énergétique vers les énergies propres et l’efficacité énergétique, selon les participants qui étaient unanimes quant à la nécessité de généraliser l’utilisation des technologies propres, résume M. Yassa.
Pour lui, l'enjeu de la rencontre était de "savoir comment arriver à généraliser l’utilisation des équipements des énergies renouvelables et les rendre fiables, disponibles et à des prix abordables".
Dans ce cadre, les représentants des différents pays ont partagé leurs expériences en la matière comme les Etats-Unis et les Emirats arabes unis qui ont réalisé des avancées ces dernières années.
Ces pays estiment que les prix des énergies renouvelables pourraient connaître une baisse dans les années à venir pour concurrencer les énergies fossiles grâce à l’économie d’échelle et aux progrès technologiques.
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Les participants à cette session ont également focalisé leurs interventions sur la COP 22, prévue prochainement à Marrakech (Maroc), et qui devrait trouver les moyens de mise en oeuvre de l’accord de la COP 21.
Il s’agit aussi de trouver les financements indispensables et de mobiliser les aides au profit des pays en développement pour mener cette transition énergétique.
Selon M. Yassaa, 10 milliards de dollars sont prévus pour financer 200 projets de renouvelable en Afrique dans le cadre de la COP 21.
L’IEF15 sera suivi, mercredi après-midi, d’une réunion informelle de l’Opep pour se concerter sur les moyens d'éponger l'excédent de l'offre pétrolière afin de soutenir les prix.
L’Algérie poursuivra son processus de transition énergétique (APS)
L’Algérie continuera son processus de transition énergétique, a affirmé mercredi le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, ajoutant qu’un programme de 4.000 MW d’électricité d’origine photovoltaïque sera lancé avant fin 2016.
Intervenant lors du point de presse tenu à l’issue des travaux de la 15ème réunion du Forum international de l’énergie (IEF15), M. Boutarfa a indiqué que l’Algérie était à pied d'oeuvre quant au processus de transition énergétique, précisant que des projets de centrales photovoltaïques totalisant une capacité de 300 mégawatts ont été mis en service en 2016.
"Nous y travaillons. Il y a déjà des projets qui sont en service pour quelques 300 MW en centrales photovoltaïques. Il y a un autre programme de 4.000 MW qui va être lancé avant la fin de l’année", a avancé le ministre.
Dans la même optique, M. Boutarfa a relevé que la question de la transition énergétique avait constitué un axe important lors des travaux de l’IEF15: "Il y a une convergence (au niveau du Forum) sur la nécessité que la transition énergétique doive s’opérer".
Tout en mettant en avant l'unanimité des participants sur le fait que les hydrocarbures vont "demeurer une énergie nécessaire", il a fait valoir que toutes les parties admettent, en même temps, que "la situation actuelle du marché ne devrait pas porter atteinte à la transition énergétique".
Evoquant la situation actuelle du marché des hydrocarbures, M. Boutarfa, qui a animé la conférence de presse en présence du secrétaire général de l’IEF, M. Xiansheng Sun, a expliqué que les prix actuels de pétrole n’arrangeaient ni les producteurs ni les consommateurs.
Les investissements, a-t-il soutenu, ne peuvent se poursuivre avec des prix à moins de 50 dollars le baril.
D'ailleurs, a observé le ministre, les investissements pétroliers mondiaux ont chuté de 50% depuis 2015 en raison de la baisse des cours.
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En conséquence, les producteurs et consommateurs sont d’accord sur la nécessité de trouver des solutions alternatives pour réguler le marché et aussi d’agir sur l’offre pour assurer la stabilité des prix, selon lui.
Pour rappel, l’IEF15, tenu mardi et mercredi au Centre international des conférences Abdellatif Rahal, a regroupé les représentants de 52 pays dont 28 ont été représentés par des ministres, ainsi que des responsables de 18 compagnies pétrolières et gazières avec lesquelles la partie algérienne a eu des discussions pour d’éventuels partenariats.
La prochaine réunion de l’IEF se tiendra en 2018 en Inde et sera co-organisée avec la Chine et la Corée de Sud.
Selon le P-DG de Sonelgaz: La hausse des tarifs pas à l'ordre du jour (Le Quotidien d’Oran)
La hausse des tarifs de l'électricité «n'est pas à l'ordre du jour», et l'Algérie n'a pas d'autre choix que de diversifier ses sources de production d'énergie électrique, et plus particulièrement l'énergie durable, dont le photovoltaïque. C'est ce qu'a confirmé, hier, le P-DG de Sonelgaz, Mustapha Guitouni à la radio nationale, rappelant que l'Algérie a déjà lancé il y a ‘bien longtemps le photovoltaïque dans le Sud.' «Actuellement, nous sommes à 340 MW d'énergie photovoltaïque, le stade expérimental est dépassé, et on est en train de gérer cette énergie», explique M. Guitouni, qui a estimé que «nous ne sommes pas en retard sur le plan technologique». Il a précisé qu'il n'y a pas de problème particulier, et on est en train de cadrer cette activité sur le plan légal et technologique. Pour le programme du renouvelable, il a souligné qu'à Sonelgaz, «nous sommes, actuellement en train de préparer le côté légal de ces objectifs, et d'ici à la fin de l'année, il y aura un appel d'offres pour les énergies renouvelables et un cahier de charge pour régler cette activité.» Selon M. Guitouni, l'objectif est de produire 4.000 MW en photovoltaïque et 500 MW en éolien, c'est un objectif réaliste étalé sur 10 ans, avec 400 mw par an.» Pour lui, «l'énergie classique est là pour régler les problèmes des industriels, et le renouvelable va suppléer cette énergie classique, qui va nous permettre de sortir des énergies fossiles, et on aura la nouvelle réglementation d'ici à la fin de l'année avec l'objectif d'arriver à 4,000 mw, au rythme de 400 mw par an.» Sans trop s'étaler sur les niveaux de financements de ce programme, il n'a pas écarté la possibilité de recourir à des financements externes pour le programme du renouvelable, précisant que «quand je parle de financements extérieurs, je parle de (secteur) public». Son prédécesseur, M. Nouredine Bouterfa, avait, en expliquant le programme à moyen terme de Sonelgaz, expliqué que «'nous sommes toujours en train de courir derrière les moyens pour répondre à la demande d'électricité. Et, à l'orée 2026, on devra investir près de 41 milliards de dollars. Mais d'ici-là, on espère qu'on sera dans une meilleure situation financière.» «Ce qui nous importe, c'est de boucler le programme que nous avons engagé et le terminer en 2019-2020, et
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donc on doit mobiliser 1,300 mds de dinars», qu'il faudrait récupérer, a-t-il affirmé. «Actuellement, nous ne pouvons faire autrement que d'aller chercher des financements extérieurs. Nous sommes en train de discuter avec certains partenaires pour re-financer une partie de ce que nous avions engagé. On n'a pas d'autres choix que de continuer.» Face au rétrécissement des financements propres ou de l'Etat, «on sera obligés d'aller de manière directe ou directe, au financement externe, comme un appel à la Banque Africaine de Développement ou à la Banque Mondiale, ou bien à travers le panel bancaire, nos banques vont chercher des crédits externes et nous les rétrocéder'', avait détaillé M. Bouterfa, dans une précédente intervention à la Radio nationale. M. Mustapha Guitouni a, par ailleurs, souligné que «pour le renouvelable, le ministère va faire des appels d'offres, avec des financements extérieurs, on ne peut faire autrement.» Et, les «400 mw que nous avons en plus des 400 mw, qui vont arriver chaque année, vont nous permettre de faire des économies dans l'exploitation du gaz naturel», indique, d'autre part, le P-DG de Sonelgaz, qui a appelé les clients du groupe à rationnaliser la consommation électrique, et ne pas utiliser des appareils «énergivores». M. Guitouni, qui a réaffirmé que les hausses des tarifs de l'électricité ne «sont pas à l'ordre du jour», a indiqué que le montant des factures impayées dues à Sonelgaz est de 64 milliards de dinars avec une proportion de 60% pour les administrations et entreprises publiques et 40% pour le «domestique». Mais, «nous sommes en train de récupérer nos créances», a-t-il ajouté.
Réformes économiques : Ali Haddad hausse le ton (TSA)
Ali Haddad a appelé, ce mercredi 28 septembre, à des réformes économiques profondes. Le président du FCE, qui s’exprimait à l’occasion de la soirée inaugurale de l’université d’été de l’organisation patronale, a dit soutenir le gouvernement dans la mise en oeuvre de son « plan d’urgence » pour faire face au déficit budgétaire du pays.
Seulement, Ali Haddad adresse une mise en garde : ce plan ne doit pas se faire « au détriment » des entreprises, des investissements et des emplois.
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Selon M. Haddad, la situation n’en sera que «pire, si on maintient le statu quo». Le patron des partons a appelé à mener des « réformes profondes ». Ali Haddad n’a, pour autant, pas donné de détails sur la teneur de ces réformes pour l’instant. Le FCE devrait donner plus d’éléments à partir de demain, jeudi 29 septembre, date du coup d’envoi officiel de cette deuxième
Le rythme d'inflation annuel à 5,8% en août (ONS) (APS)
Le rythme d'inflation annuel s'est établi à 5,8% en août 2016, a appris mercredi l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS).
Le rythme d'inflation en glissement annuel du mois d'août 2016 représente l'évolution de l'indice des prix à la consommation sur la période allant de septembre 2015 à août 2016 par rapport à celle allant entre septembre 2014 et août 2015.
Quant à la variation annuelle des prix à la consommation, c'est-à-dire la croissance des prix en août 2016 par rapport à août 2015, elle a enregistré une hausse de 7,4%.
S'agissant de l'évolution mensuelle, qui est l'indice brut des prix à la consommation en août 2016 par rapport à juillet 2016, elle a été de 0,4%.
Selon l'ONS, la tendance positive de cette évolution mensuelle, qui intervient après une baisse de près de 0,5% observée le mois écoulé, traduit des évolutions de prix selon les catégories de produits.
Ainsi, les biens alimentaires se sont caractérisés en août 2016 par une stagnation par rapport à juillet 2016 (+0,02%) induite par une légère baisse des prix des produits agricoles frais (-0,3%) et une légère hausse des prix des produits agroalimentaires (+0,3%).
Pour la catégorie des produits frais, la baisse a concerné les prix des légumes frais (-7,9%) et de la pomme de terre (-17,5%).
Le reste a affiché des hausses dont notamment la viande de poulet (+12,5%), les oeufs (+21,5%), les poissons frais (+4,8%) et les fruits frais (+1,5%).
Par ailleurs, les prix des biens manufacturés ont affiché une croissance de près de 1% entre les deux périodes de comparaison, tandis que ceux des services ont haussé de 0,4%.
Concernant la variation annuelle, il est constaté une hausse générale des prix entre août 2016 et août 2015 sauf pour la pomme de terre (-14,2%).
La plus forte hausse enregistrée en variation annuelle a été particulièrement constatée pour les oeufs (+46,44%), les fruits frais (+34%), les poissons frais (+33,2%), les boissons non alcoolisées (+8,5%), le sucre et produits sucrés (+4,9%), les légumes (+4,5%) ainsi que les céréales et pains (+4,2%).
Pour rappel, le taux d'inflation s'était établi à 4,8% 2015. Pour 2016, la loi de finances prévoit une inflation de 4%.
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Le DG des Douanes, Kaddour Bentahar, en visite à Béjaïa :
«Nous enregistrons entre 15 et 20 milliards de DA entre fraude fiscale et transfert illicite de devises» (Le Soir d’Algérie)
Le directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar, a visité hier à Béjaïa le nouveau siège de l’inspection divisionnaire des Douanes de Béjaïa, avant de passer en revue l’ensemble de l’infrastructure portuaire de la région, considérée comme l’une des plus performantes du pays en termes de volume du trafic global de marchandises.
S’exprimant lors d’un point de presse improvisé en marge de sa visite dans la wilaya de Béjaïa, Kaddour Bentahar a reconnu que le système d’information de l’institution est «dépassé». «Ce que nous avons aujourd’hui est obsolète» a-t-il estimé tout en soulignant qu’un travail de refonte est actuellement en cours pour le mettre à jour.
«Nous travaillons sur la mise à jour du système d’information des douanes. Nous avons mis à contribution tous les douaniers en recourant à du marketing participatif. De même que le code des Douanes qui a tendance à évoluer», a-t-il indiqué. Le DG des Douanes explique qu’un data center, soit une banque de données inhérentes aux opérations douanières, sera installé incessamment dans l’objectif d’accorder de nouvelles facilitations aux opérateurs économiques.
Pour Kaddour Bentahar, la modernisation du système informatique des douanes est une démarche qui s'inscrit dans le cadre de son programme stratégique 2016-2019. Et de préciser que ce nouvel outil permettra aux agents des douanes de «traquer la délinquance fiscale et de gérer les risques dans la mesure où des connexions entre les douanes et d’autres institutions dont les impôts, le CNRC et les banques sont désormais établies». Dans son intervention, le directeur général des Douanes reconnaîtra toutefois que la délinquance fiscale, même si elle se trouve en net recul, demeure un fléau à combattre. «La tendance est en baisse mais, néanmoins, nous enregistrons entre 15 et 20 milliards de dinars entre fraude fiscale et transfert illicite de devises», a-t-il fait savoir.
L'ARPT notifie aux trois opérateurs de téléphonie l'octroi des licences 4G (APS)
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L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) a notifié aux trois opérateurs de téléphonie mobile en Algérie, les décrets exécutifs d’octroi des licences 4G publiés au Journal officiel, indique mercredi à Alger un communiqué de l'ARPT.
"L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications informe les usagers des services de la téléphonie mobile et l’ensemble du public algérien de la publication des décrets exécutifs d’octroi des licences 4G dans le Journal officiel n°52, du dimanche 2 Dhou El Hidja 1437, correspondant au 4 septembre 2016", précise la même source.
"A ce titre, conformément à la réglementation en vigueur, l’Autorité de régulation a procédé, le 27 septembre 2016 à la notification de ces décrets relatifs à l’établissement et l’exploitation d’un réseau public de télécommunications de quatrième génération (4G) et de la fourniture de services au public aux trois opérateurs, à savoir, Algérie Télécom Mobile (Mobilis), Optimum Télécom Algérie (Djezzy) et Wataniya Télécom Algérie (Ooredoo)", ajoute le communiqué de l'ARPT.
L’Autorité de régulation se "félicite" aussi de l’avènement de la téléphonie mobile de quatrième génération (4G) qui constitue "une nouvelle étape dans le développement des technologies de l'information et de la communication dans notre pays".
Le satellite Alcomsat1, dédié aux télécommunications, sera lancé avant juin 2017(APS)
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Le satellite Alcomsat1, dédié aux télécommunications, sera lancé avant juin 2017, a annoncé mercredi à Alger le directeur général de l'Agence spatiale algérienne (ASAL), Azzedine Oussedik soulignant qu'il permettra de renforcer la souveraineté nationale dans les domaines des télécommunications et la télédiffusion.
"Le satellite Alcomsat1 sera lancé avant la fin juin 2017 avec pour objectif de renforcer la souveraineté nationale dans les domaines des télécommunications et la télédiffusion, de la téléphonie et d'Internet", a assuré M. Oussedik lors d'une conférence de presse, au terme du lancement réussi lundi de trois satellites d'observation algériens.
Il a précisé que c'était un grand programme qui est mis en place, dans le cadre de ce projet, avec la dotation d'une station terrestre au niveau de Bouchaoui, avec des redondances à hauteur des Hauts plateaux, ajoutant que son exploitation est confiée à des compétences algériennes, qui sont en formation.
M. Oussedik a révélé que ce projet se faisait en partenariat avec les Chinois, avec lesquels l'Algérie avait un programme de formation "très vaste", relevant que 150 Phd et master sont en formation.
"En plus de cet effectif, 170 autres sont en train d'apprendre et de participer à la réalisation des satellites", a-t-il dit.
Trois (3) satellites algériens (Alsat-1B, Alsat-2B et Alsat-1N), ont été lancés avec succès lundi par le lanceur indien PSLV C-35 depuis le site de Sriharikota du Centre spatial de Satich Dhawan (sud-est de l'Inde).
Ce programme spatial vise, à travers ces instruments stratégiques, "à renforcer les capacités de l'Algérie en matière d'observation de la terre au service du développement durable et du renforcement de la souveraineté nationale".
Selon le classement du Forum Davos: L'Algérie championne africaine des taxes (Le Temps d’Algérie)
Voilà un classement qui ne va pas faire plaisir au gouvernement et qui incitera les potentiels investisseurs à fuir la destination Algérie. C'est celui que vient de réaliser le prestigieux Forum économique mondial (World Economic Forum) sur le système de taxation.
Les taxes introduites dans les lois de finances par les autorités pour limiter, entre autres, les importations, ont renvoyé une très mauvaise image du pays. L'Algérie est classée comme le premier pays africain avec un taux d'imposition le plus élevé. A l'échelle internationale, l'Algérie arrive à la 5e place mondiale des pays où les taxes sont les plus élevées, avec un taux d'imposition estimé à 72,7%.
En matière de taxes, l'Argentine reste indétrônable avec un taux d'imposition dépassant les... 100%, estimé par le WEF à 137,2%. L'Argentine est suivie de la Bolivie (83,7%), le Tadjikistan (80,9%) et la Colombie (75,4%).
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En matière d'éthique et de corruption, l'Algérie peine toujours à convaincre en se classant à la 105e place sur 140. Elle occupe également la même place en matière d'infrastructures. Idem pour l'innovation, où notre pays a été classé à la 119e place.
En matière de compétitivité économique, l'Algérie arrive tout de même à la 87e place mondial,faisant mieux que la Tunisie (92e), mais restant toujours loin du Maroc qui occupe la 72e place.
Le classement du Forum économique mondial est basé sur plusieurs critères, dont la transparence des institutions, les capacités d'innovation et de recherche, la coopération entre privé et public et le système éducatif. Ces nouvelles données confirment à plus d'un titre que les mesures prises pour faire face à la baisse des recettes pétrolières ne sont pas de nature à attirer les investisseurs étrangers. Ces derniers préfèrent les Etats où la taxation est faible, voire inexistante pour réaliser des projets compétitifs.
Banque/bourse/Assurance
La réunion de l'Opep à Alger anime les Bourses européennes (APS)
Les principales Bourses européennes gagnaient environ 1% mercredi en début de séance, rassurée par une légère reprise des cours du pétrole avant une réunion informelle des pays membres de l'Opep à Alger.D'après les analystes, les marchés européens sont bien orientés grâce aux prix du pétrole, les investisseurs espérant que la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Alger permettrait d'aboutir à un compromis.
Les représentants de l'Organisation vont se réunir de façon informelle cet après-midi à l'issue de la 15 édition du Forum international de l'énergie, pour tenter de trouver un moyen pour faire remonter le prix du baril, qui a chuté depuis la mi-2014.
Aucun accord de gel de la production n'est attendu dans l'immédiat, mais des opérateurs espèrent des avancées en vue d'un accord ultérieur, soulignent les analystes.
Au delà de la réunion d'Alger, l'attention du marché est focalisée sur les intervention du président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi lors d'un débat sur "la situation actuelle de la zone euro" et sur l'audition de la présidente de la Réserve fédérale américaine Janet Yellen par la commission des services financiers de la Chambre des représentants, cet après midi.
A Londres, l'indice FTSE-100 des principales valeurs grimpait de 52,63 points à 6.860,29 points, soit une hausse de 0,77%.
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A Francfort, l'indice vedette Dax gagnait 1,31% à 10.497,11 points et le MDax des valeurs moyennes prenait 1,43% à 21.626,18 points.
A Paris, le CAC 40 prenait 46,72 points à 4.445,40 points (+1,06%). La veille, il avait fini en baisse de 0,21% à 4.398,68 points.
Alliance assurances se plaint d’une conjoncture économique très difficile (TSA)
Alliance assurances a annoncé ce mercredi 28 septembre dans un communiqué avoir réalisé un chiffre d’affaires de 25,5 milliards de dinars durant le 1er semestre 2016, en légère hausse de 2,39% par rapport à la même période de 2015. Résultat brut de 191,44 millions de dinars. L’assureur privé, coté à la Bourse d’Alger, a réalisé un bénéfice net de 157,10 millions de dinars et un résultat de 191,44 millions de dinars, durant les six premiers mois de l’année en cours. Au premier semestre 2015, le résultat net d’Alliance assurances était de 227,12 millions de dinars. La compagnie privée, qui veut devenir « l’assureur préféré des Algériens », se plaint d’une conjoncture économique très difficile. « Alliance assurances résiste et essaye de s’adapter à la conjoncture économique actuelle très difficile et un environnement des assurances pas encore assaini et continue à renforcer sa solidité financière, à développer et lancer de nouveaux produits et à diversifier son portefeuille clients », affirme l’assureur privé, qui précise avoir lancé cette année huit nouveaux produits.
Alliance assurances assure aussi qu’elle « ne cesse d’améliorer la cadence de règlement des sinistres grâce à la refonte totale des process depuis 24 mois et la modernisation de l’outil informatique ». « Cela nous a permis d’afficher des performances exceptionnelles en matière de règlement de sinistres, c’est ainsi qu’au premier semestre 2016, la cadence de règlement de l’exercice affiche 76,49%, plus de 3/4 de nos clients ayant déclaré des sinistres au cours de l’exercice 2016 ont été indemnisés», indique la compagnie privée.
La publication des résultats financiers d’Alliance assurances au 1er semestre 2016 n’a pas influé sur le cours du titre de la compagnie à la Bourse d’Alger, qui est resté fixe à 465 dinars l’action.
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Coopération
Sonatrach et l’indonésien Pertamina signent un mémorandum d’entente de coopération (APS)
Le groupe Sonatrach et la société pétrolière indonésienne Pertamina ont signé mardi à Alger un mémorandum d’entente de coopération pour approfondir leur coopération dans le domaine des hydrocarbures.
Ce mémorandum d’entente a été signé, en marge du 15ème Forum international de l’énergie (IEF 15), par le Président directeur général de Sonatrach, Amine Mazouzi et le président directeur général de Pertamina, Dwi Soet Jipto, en présence du ministre de l’Energie Noureddine Boutarfa.
La signature de cet accord intervient après les discussions initiées par Sonatrach avec l’ensemble de ses partenaires pour le développement de la coopération et du partenariat, a-t-on précisé lors de la cérémonie de signature.
"L’accord témoigne des relations privilégiées entre Sonatrach et Pertamina et confirme la volonté des deux partenaires de consolider le partenariat existant", a-t-on ajouté.
Il vise aussi à "asseoir un cadre propice pour la recherche et la réalisation de nouvelles opportunités entre les deux compagnies dans de nouveaux projets d’hydrocarbures dans l’amont et l’aval pétrolier et gazier en Algérie, en Indonésie et à l’international".
Lors de la cérémonie de signature, le Pdg de la compagnie publique indonésienne s’est félicité de la conclusion de cet accord qui reflète, selon lui, l’excellence des relations avec Sonatrach et qui seront renforcées davantage dans le futur.
Ce mémorandum constitue une réactivation de l’ancien cadre de coopération entre les deux compagnies de 2012 à 2014 englobant toutes les activités pétrolières et gazières.
La société pertamina est présente en Algérie depuis 2010 et a participé dans plusieurs opérations pétrolières depuis 2014 notamment au niveau du gisement gazier de Menzel Ledjmet nord (Illizi).
2e rencontre algéro-française de l'innovation, exportation des produits agricoles : Nécessité d’une chaîne du froid (liberté)
Moins d’un mois après la tenue de la première rencontre algéro-française de l’innovation, qui a été dédiée au rôle des modules Janny MT dans la conservation optimale des fruits et légumes et la rentabilité des chambres froides classiques, Mme Aurélie Puech et M. Ahmed Segaoui, représentant respectivement l'entreprise française Janny et l'Afaci (Association franco-algérienne pour le commerce et l'industrie d’Aix-en-Provence, France), étaient de nouveau à l’est du pays, cette semaine.
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Une deuxième tournée qui a mené ces deux responsables à travers les wilayas de Mila, de Skikda, de Constantine, d’Annaba et d’El-Tarf. Cela dans le cadre d’une opération de démarchage et de sensibilisation de la profession et des institutions chargées de la promotion des filières agricoles et de l'export au niveau des wilayas les plus reculées de la région, explique M. Segaoui. Une manière pour l’association d’apporter le soutien à une économie alternative qui va libérer les énergies, susciter de l’espoir aux générations futures et redonner à l’Algérie la puissance exportatrice qu’elle avait jusqu’aux années 70, devait-il souligner. Il annoncera qu’une rencontre a été organisée avec les représentants de Dubaï Port World pour la création d’un terminal maritime au port de Djen-Djen dans la perspective de gérer les produits agricoles vivants avec une qualité de service aux normes européennes. Le représentant de l’Afaci, qui se présente comme un spécialiste du sourcing et qui se prévaut d’une longue expérience dans le domaine, a déclaré, à Annaba, où il a animé une conférence sur le thème évoqué, qu’il est pleinement satisfait de la disponibilité des professionnels présents à la rencontre. Lors de son intervention, il a affirmé être porteur d’un message d’espoir constructif pour l’avenir de l’agriculture algérienne. “Je suis missionné pour trouver des producteurs ou exportateurs capables d’offrir leurs produits à l’export que je me propose d’encadrer et d’accompagner. Mon objectif est d’arriver à monter avec les gens de la profession, un réseau intelligent capable de maintenir un développement durable gagnant-gagnant”, assurera-t-il. Et d’évoquer la facilité à l’accès au crédit et à l’exportation tout en favorisant l’investissement dans la chaîne du froid et en promouvant la logistique lourde : terminal fruitier maritime et aérien (avion-cargo et navire NGV : froid et ventilés). Rappelant les différentes étapes de sa mission en Algérie, M. Segaoui explique comment l’Afaci en est venue à s’intéresser à ce pays, en particulier. “Dès 2003, et après avoir misé sur la provenance Algérie, nous avons constaté que, hormis les dattes, il n’y avait plus de culture d’export de produits frais et l’environnement n’y était pas favorable. Ainsi, il

Revue Presse 26 Septembre 2016 Publié le 26/09/2016 à 12:38


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 4
A la une .................................................................................................................................................................. 5
ï‚· M. Bouterfa ministre de l’énergie : L’ambition d’aller vers un gel de la production (El Moudjahid) ............................................................................................................ 5
ï‚· Elle organise deux événements énergétiques déterminants ........................................ 8
ï‚· Le monde braqué sur l'Algérie (L’Expression) ........................................................... 8
ï‚· Hamidouche M’hamed, expert : « Il faut prendre en considération la tendance du marché » (Horizons) ................................................................................................. 10
ï‚· Algérie-Iran-Arabie saoudite: Tractations et médiations en prévision ? (Le Quotidien d’Oran) ...................................................................................................................... 11
ï‚· Forum International de l’Energie/ Ségolène Royal de retour à Alger (Algérie Focus) ................................................................................................................................... 12
ï‚· Algérie : Une centaine d’organismes d’évaluation accrédités à fin 2016 (Maghreb Emergent) .................................................................................................................. 12
ï‚· Rentrée de la formation et de l’enseignement professionnels................................... 14
ï‚· Inauguration d’un pôle d’excellence dédié au BTP (Horizons) ................................ 14
ï‚· Conseil de l’Organisation internationale de l’aviation civile : L’Algérie candidate (Horizons) ................................................................................................................. 15
ï‚· 4G : la commercialisation (L’Eco NEWS) ............................................................... 16
ï‚· 16 millions d’abonnés à la téléphonie mobile 3G en 2015 (Reporters) .................... 17
ï‚· Air France: Un vol quotidien Oran/Paris dès mars 2017 (Le Quotidien d’Oran) ..... 17
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 18
ï‚· Face à l’amenuisement de l’excès de liquidités bancaires : La Banque d’Algérie réduit ses seuils d’absorption(Liberté) ...................................................................... 18
ï‚· L'Algérie envisage de permettre la privatisation des banques (Maghreb Emergent) 20
Commerce ............................................................................................................................................................ 21
ï‚· Exportation: Le poids de la bureaucratie (Le Quotidien d’Oran) ............................. 21
ï‚· Produits agricoles : l’exportation peine à décoller (L’Eco News) ............................ 23
ï‚· A la veille du lancement de la 4G Mobile en Algérie : Quel avenir pour le e-commerce en Algérie ? (Reporters) .......................................................................... 24
ï‚· Métiers de l’exportation: La CACI lance une nouvelle promotion de la formation (Algérie Eco) ............................................................................................................. 26
ï‚· Affaire de l’importateur qui a menacé le ministère du Commerce : Belaïb répond à Louh (TSA) ............................................................................................................... 27
ï‚· Précision du ministère du Commerce : La justice est saisie à chaque cas de fraude avéré (Horizons) ........................................................................................................ 28
Coopération ......................................................................................................................................................... 28
ï‚· Le forum d'affaires algéro-allemand se tiendra lundi et mardi à Berlin (APS) ........ 28
ï‚· Partenariat Algéro-Italien : Une centrale photovoltaïque à Ouargla (El Moudjahid)29
ï‚· L’Anexal appelle au gel de l’accord avec l’UE (Algérie Patriotique) ...................... 31
Veille ..................................................................................................................................................................... 32
ï‚· Accident ferroviaire de Boudouaou : Un mort et 196 blessés selon un bilan définitif (APS) ......................................................................................................................... 32
ï‚· Viande ovine putréfiée : Les résultats de l’enquête connus d’ici à la fin de la semaine(Horizons) .................................................................................................... 33
ï‚· Le triste destin du FRR comme paravent de politiques budgétaires erratiques (TSA) ................................................................................................................................... 33
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Plan de relance économique : pourquoi ça bloque ? (TSA) ................................................................. 37
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Synthèse
L’Algérie et d’autres pays producteurs de pétrole espèrent le succès du Forum international de l’énergie, rendez-vous mondial, qui se tiendra mardi et mercredi à Alger. Toutes les éventualités sont possibles quant au gel ou une réduction de la production, a déclaré le ministre de l’Energie Noureddine Boutarfa, lors d’une conférence de presse. Pour le ministre, «il est clair que la meilleure solution serait un gel à un niveau qui se traduit par une réduction des volumes mis sur les marchés». Les tractations se poursuivent pour rapprocher les points de vue au sein de l’organisation, indiquent des quotidiens, qui mettent en avant l’objectif des pays producteurs de parvenir à la stabilisation des cours autour de 50 à 60 dollars le baril. Dans le domaine de la téléphonie mobile, les opérateurs de ce secteur sont désormais autorisés officiellement à commercialiser le réseau 4G. Le cahier des charges relatif à l’établissement et l’exploitation d’un réseau public de télécommunication de quatrième génération (4G) et de la fourniture de services au public, a été publié dans le dernier journal officiel, n°52, précise-t-on. Selon les chiffres de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), plus de 16 millions d’abonnés à la téléphonie mobile de troisième génération (3G) ont été enregistrés à fin décembre 2015, en hausse de 92% par rapport à 2014. Ainsi, le parc des abonnés de la 3G a augmenté de 92%, en passant de 8,509 millions en 2014 à 16,319 millions en 2015. Par ailleurs, plusieurs quotidiens et sites d’informations ont souligné la nécessité d’éliminer les entraves bloquant les exportations. Un effort plus soutenu doit être effectué par l’Etat pour encourager le secteur privé à exporter, notent-ils.
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A la une
M. Bouterfa ministre de l’énergie : L’ambition d’aller vers un gel de la production (El Moudjahid)
Les pays membre de l’OPEP et hors OPEP, qui se réuniront demain à Alger, espèrent parvenir à une décision qui porte sur le gel de la production mondiale du pétrole, à savoir la stabilisation du marché pétrolier mondial. Il faut dire que selon les experts, seul un consensus entre OPEP et hors OPEP pourrait stabiliser les prix.
Il est clair qu’il existe un déséquilibre très net entre l’offre et la demande en faveur de l’offre, (surabondance), et cela impacte directement sur les prix. «Derrière cette problématique, il faut savoir que ce n’est pas seulement les revenus qui sont affectés, mais aussi les revenus à court terme», dit le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa. Le ministre, qui a animé hier une conférence de presse à la veille de la tenue de la 15e réunion ministérielle du Forum international de l’énergie, au siège du ministère, a précisé que «toutes les éventualités sont possibles quant au gel ou une réduction de la production. Il est clair que la meilleure solution serait un gel à un niveau qui se traduit par une réduction des volumes mis sur les marchés». Aussi, le ministre ne cache pas son optimisme quant à l’aboutissement de cette réunion sur un compromis concernant le gel de la production du volume de la production des pays membres de l’OPEP et de la Russie. Une décision qui devrait être respectée et suivie par les autres pays producteurs de pétrole pour assurer l’unanimité et corriger le déséquilibre entre l’offre et la demande, et, par conséquent, enrayer la chute erratique des cours de l’or noir qui dure depuis 2014. «La discussion tournera autour de la situation actuelle du marché pétrolier. Les membres vont devoir donner leurs appréciations sur cette situation», a fait savoir le ministre en soulignant qu’«il ne faut pas exclure telles ou telle situation, en raison du fait que les membres peuvent aboutir à deux décisions : s’il y a un consensus qui se dégage en séance tenante, rien n’interdit que cette réunion informelle se transforme en une réunion extraordinaire, les
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ministres peuvent le décider à n’importe quel moment de la rencontre». M. Boutarfa ajoute que ces ministres peuvent également prendre la deuxième décision on se disant que finalement, «voilà les déterminants d’un accord, il faut le formaliser et renvoyer la décision à la réunion finale qui est programmée le mois de novembre prochain». Une rencontre attendue et appréhendée en même temps M. Boutarfa est revenu sur les tenants de ses discussions qui ont eu lieu lors des dernières visites dans plusieurs pays producteurs de pétrole, à l’instar du Qatar, de l’Arabie saoudite, de la Russie, dont l’objectif était de donner plus de visibilité et de crédibilité à cette rencontre tant attendue et appréhendée en même temps, à cause de la conjoncture économique actuelle, en tenant à préciser que «cette situation n’est pas soutenable et que tous ces pays se rejoignent et sont d’accord pour la stabilisation», a-t-il indiqué, en relevant toutefois qu’il faut juste «trouver la formule qui puisse agréer tout le monde». Une formule qui doit agir rapidement et être appliquée consciencieusement pour pouvoir sortir de la crise et éviter un nouveau choc pétrolier, selon notre ministre de l’Énergie. Pour ce faire, tous les pays producteurs de pétrole de l’OPEP ou non-OPEP devraient suivre pour réduire leur offre et par conséquent baisser la production. Ce qui se répercutera forcément sur les prix qui pourraient rebondir d’ici 6 à 7 mois, la durée qu’il faut pour absorber les surplus de production sur le marché mondial. Partant de là, il est devenu nécessaire, voire inévitable que tous les pays producteurs de l’or noir doivent se concerter et s’entendre sur un niveau équilibré et supportable par tout le monde, faisant allusion ainsi aux États-Unis qui ont atteint un niveau record de réserves, en plus de celles du gaz de schiste. «Avant la réunion, tout le monde peut être d’accord sur les suggestions, mais la véritable et définitive décision ne peut être prise qu’au moment de la rencontre», dit-il, en souhaitant que «peut-être, l’intérêt général pourra l’emporter sur des décisions qui ne favorisent pas une stabilisation du marché». Par ailleurs, la vraie question qui se pose, selon le ministre, est relative au calendrier de ce gel : est-ce qu’il faut aller vite ou moins vite, et comment accélérer ce processus et réduire les pertes qui sont énormes pour tous les pays de l’OPEP, mais aussi ceux qui prévoient d’en tirer profit à moyen terme de ces bas prix ? Une perte de 300 à 500 millions de dollars/jour pour les pays de l’OPEP Noureddine Boutarfa a illustré ses dires par le fait que la production de l’OPEP, qui représente 33,4 millions de baril/jour, fait qu’il y a une perte de 300 à 500 millions de dollars/jour qui est enregistrée par les pays de l’OPEP. «C’est tout de même de grands montants qui sont perdus chaque jour. Sachant que la plus grande partie de ces sommes devrait aller dans la recherche, les nouveaux investissements… c'est-à-dire assurer l’offre à
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moyen terme», a indiqué le premier responsable du secteur, en insistant sur le fait que «la problématique aujourd’hui n’est pas seulement une affaire circonstancielle, mais c’est une affaire qui est posée à moyen terme». Avec la franchise qui lui est coutumière, le ministre clarifie la situation en exposant «le risque d’être face à une pénurie pendant un certain temps», chose qui induira «fatalement» une augmentation des prix. «On va être dans une situation, peut-être, encore plus inconfortable que celle d’aujourd’hui», a-t-il tenu à prévenir, en ajoutant que cette situation déboucherait sur une impasse. «Il y aurait des prix tellement élevés que les économies mondiales vont en prendre un coup, notamment pour ce qui concerne la relance économique mondiale qui pourrait être vraiment pénalisée», a précisé M. Boutarfa, en soulignant que la responsabilité commune est «d’éviter ces choses, et c’est pourquoi l’OPEP doit prendre en considération ces éléments, lors de cette réunion», a-t-il insisté «Aujourd’hui, l’Algérie est déterminée, selon Noureddine Boutarfa, à obtenir un résultat positif de cette rencontre qui pourrait se transformer en réunion extraordinaire d’ici à la fin des travaux du forum, car des tractations sont déjà entamées entre pays membres de l’OPEP. Une chose est sûre, le futur quota ne peut pas être fixé sur la base de la moyenne de la production de l’Iran ou de l’Irak qui ont dépassé les 3 millions de barils par jour de production. L’OPEP produit plus de 33 millions de barils par jour», souligne le ministre, qui appréhende l’échec de la rencontre sous ce prétexte. Cette réunion est une occasion pour les pays participants d’oublier leurs différends et se concentrer sur la crise pétrolière et ses solutions. «L’OPEP est une organisation apolitique, et toutes les puissances rivales, à savoir l’Iran et l’Arabie saoudite, ont surpassé leur crise, et sont prêtes, aujourd’hui, à collaborer ensemble», estime Boutarfa, qui appelle ces pays à réorienter les projets et à dépenser leur énergie dans l’exploitation du gaz, expliquant ainsi que le projet de la création d’une «OPEP du gaz» est envisageable dans l’avenir. L’idée est déjà en cours d’étude. Il est important de souligner qu’après l’ouverture officielle de la rencontre, les discussions entre les pays membres de l’OPEP et la Russie se dérouleront à huis clos. Stabiliser les cours entre 50 et 60 dollars le baril Le ministre a en outre souligné que les tractations sont en cours pour rapprocher les points de vue au sein de l’organisation, mais aussi trouver un terrain d’entente avec les pays non OPEP, en vue de contribuer à un équilibre du marché et permettre une stabilisation des cours autour de 50 à 60 dollars le baril. «Ces prix nous permettront de développer les industries pétrolières, d’une part, notamment avoir plus de découvertes en hydrocarbures», précise-t-il, en relevant que «le programme de la découverte de nouveaux gisements n’est pas affecté par la conjoncture actuelle, et que la compagnie Sonatrach ne rencontre aucun problème dans ce sens».
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M. Boutarfa a insisté sur le fait que la rencontre d’Alger doive être un succès, en éloignant toute possibilité d’échec. «Si l’on arrive à un accord, c’est très bien, et si on arrive à des éléments d’accord, c’est aussi bien, parce que, jusqu’aujourd’hui, nous n’avons rien entre les mains pour influer sur les cours». Pour ce qui est de la position d’Algérie, il a fait savoir que notre pays est surtout flexible sur le gel de la production, de la stabilité du marché pétrolier, mais aussi sur le calendrier du gel pour décider si cette opération durera 6 mois ou un an, «mais le plus important est d’amener les différentes parties à faire un premier pas».
Elle organise deux événements énergétiques déterminants
Le monde braqué sur l'Algérie (L’Expression)
Elle s'est échinée depuis six mois à réunir un maximum de conditions pour arriver à un consensus au sujet des prix du baril.
En l'espace de trois jours, l'Algérie deviendra La Mecque de l'énergie. demain mardi et mercredi prochain elle abritera la XVe édition du Forum international de l'énergie (IEF15), le plus grand rassemblement mondial des ministres de l'Energie, avec la participation de 72 pays producteurs et consommateurs de pétrole et de gaz. Ce rassemblement sera suivi de la réunion informelle de l'Opep. Deux événements suffisants pour braquer l'attention de la planète entière qui scrutera avec intérêt ce qui jaillira des rendez-vous d'Alger. Le fait d'avoir réuni les producteurs du pétrole et non-membres de l'Opep est un acquis à l'actif de l'Algérie qui peut se targuer d'un autre succès plus retentissant au plan diplomatique, celui d'avoir ramené l'Iran à la table des discussions, alors qu'il était le grand absent à la réunion de Doha. C'est donc la voix de l'Algérie qui est la plus audible d'autant qu'elle engrange une autre victoire politique en signifiant au monde, à travers ces rendez-vous, qu'elle maîtrise son avenir politique et économique. En aucune façon donc, la réunion d'Alger ne risque d'être un échec. L'Algérie a fait le nécessaire pour sensibiliser et les consommateurs et les producteurs. Elle s'échinait depuis six mois à réunir un maximum de conditions pour arriver à un consensus au sujet des prix du baril. Le ministre de l'Energie, Nourredine Bouterfa, a effectué un périple mondial qui l'a mené en Russie où il a rencontré son homologue russe Alexandre Novak. Il s'est rendu en Iran, au début du mois puis au Qatar, et il a rencontré son homologue saoudien à Paris, avant de multiplier les invitations et les assurances envers les pays membres et non membres de l'Opep. A ces déplacements de Bouterfa à l'étranger, s'ajoutent les visites organisées à Alger, en mars, avec Fausto Herera, le ministre vénézuélien des Finances, en février avec Yukiya Amano, directeur général de l'Aiea, et en janvier avec le président vénézuélien Nicolas Maduro. C'est dire que l'Algérie ne s'est pas prise à la va-vite dans cette rencontre. Parce que le rendez-vous est crucial. La plupart des pays producteurs de pétrole connaissent des soubresauts économiques à cause de la chute des cours du baril de pétrole. Pour y remédier, l'Algérie a jugé
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nécessaire d'appeler les producteurs membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole-Opep- à la table des discussions. Evidemment, ce n'est pas la première fois que l'Opep organise des rencontres pour aborder la question des prix. Ce n'est pas la première fois non plus que l'Opep procède à des réunions d'urgence pour examiner le moyen de relever les prix du baril, mais souvent, ces rencontres butent sur l'intransigeance de l'Arabie saoudite en sa qualité de plus gros producteur. Or, cette fois-ci, la donne a totalement changé. La réunion d'Alger, même informelle, intervient dans un contexte mondial et régional particuliers. Il s'agit d'une rencontre d'après-gaz de schiste qui a basculé la donne mondiale de l'énergie, d'une rencontre et d'après-embargo imposé par les Occidentaux contre l'Iran. Ensuite, c'est une réunion qui coïncide avec des guerres engageant des pays producteurs de pétrole. Aussi, les prix du baril de pétrole sont devenus aujourd'hui un enjeu géostratégique majeur. Le pétrole est un levier de pressions pour les nations et un facteur de crises internes chez les pays producteurs, le Venezuela est à ce titre un exemple éloquent. L'un des premiers producteurs de pétrole au monde est asphyxié... Ce n'est pas l'unique exemple. Des pays réputés comme étant aisés et sur des matelas financiers inépuisables, comme le Qatar et l'Arabie saoudite, ont été contraints par le fait de cette crise pétrolière de réduire drastiquement leurs dépenses. En Afrique, la situation est plus difficile, comme au Nigeria, en Angola et au Gabon. L'Arabie saoudite gagnerait à se départir de sa stratégie du statu quo et de prendre option pour le gel de la production en vue d'espérer un relèvement des prix durant l'année 2017. Le Royaume wahhabite doit assumer sa coûteuse guerre au Yémen qui traîne avec son lot de dépenses onéreuses, son engagement en Syrie et en Irak. Avec un baril à 50 dollars, Riyadh, qui a accusé un déficit budgétaire historique de 98 milliards de dollars en 2015, risque de graves perturbations sociales. Pour toutes ces raisons, il serait suicidaire pour le royaume de refuser l'accord d'Alger et de laisser glisser davantage les prix du pétrole. La Russie est aussi en proie à une crise économique depuis l'embargo que lui a imposé l'Union européenne. Elle ressent donc les difficultés de cette crise pétrolière. Mais, si ces deux grands acteurs sont au creux de la vague, est-ce suffisant pour arriver à un accord à Alger? Est-il possible qu'il y ait une entente entre les deux protagonistes, à savoir l'Arabie saoudite et l'Iran qui sont en pleine crise? Les deux pays sont engagés dans la guerre en Syrie et au Yémen. Cela d'une part, de l'autre, les conflits confessionnels entre Téhéran et Riyadh sont aussi vieux que l'islam. C'est dire que l'antagonisme entre les deux pays risque d'être un sérieux facteur de blocage dans un contexte énergétique extrêmement compliqué. Autant dire que le pari est très difficile et la réussite de la rencontre de demain (27 septembre) n'est pas liée au génie et aux compétences du ministre de l'Energie et aux conditions réunies par le pays d'accueil.Il appartient aux principaux acteurs de surmonter leurs divergences et d'arriver à un compromis à même de préserver les intérêts de leurs peuples. Au-delà des divergences politiques, il y a la stabilité interne des pays et l'avenir des populations. A Alger, toutes les conditions sont réunies pour que cette rencontre soit un
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succès. Il appartient aux principaux acteurs de surmonter leurs divergences et d'arriver à un compromis à même de préserver les intérêts de leurs peuples.
Hamidouche M’hamed, expert : « Il faut prendre en considération la tendance du marché » (Horizons)
Si pour certains la réunion informelle des pays de l’Opep est décisive, d’autres tablent sur un espace de concertation en vue de nouvelles décisions en novembre. C’est le cas de M’hamed Hamidouche, expert économique. Il nous livre sa vision du rendez-vous et de l’évolution du marché pétrolier.
Dans quel contexte la rencontre informelle des pays de l’Opep s’ouvre à Alger ?
Il y a beaucoup d’incompréhension concernant la stratégie de l’Opep qui veut procéder à l’élimination de certains acteurs de la sphère du pétrole et augmenter la production afin de sortir certains pays de leur crise économique. Cette stratégie ne concerne pas les pays membres de cette organisation. Par ailleurs, le contexte actuel est marqué par des tractations qui ont commencé en juillet entre les pays concernés. Le timing choisi fait que cette rencontre se tient avant d’importantes décisions attendues lors de la réunion des pays de l’Opep en novembre. Ainsi, les positions se clarifient avec l’Iran qui s’est montré favorable au suivi de la stratégie de l’Opep. La participation de la Russie a permis de placer la réunion d’Alger dans le calendrier des importants rendez-vous mondiaux de ce mois de septembre. La réunion informelle d’Alger est une opportunité de concertation et d’échange entre les pays de l’Opep qui doivent s’expliquer sur un certain nombre de questions et de positions entre eux mais aussi à l’égard du marché. Elle va permettre de mener une réflexion sur une stratégie commune de l’Opep et de la Russie qui représentent, à elles seules, la moitié de la production mondiale du pétrole, en prévision de la réunion de novembre.
L’Algérie peut-elle transformer ce conclave informel en une réunion extraordinaire de l’Opep ?
Quelle que soit la forme de la réunion, la décision finale émanera du marché pétrolier mondial et de ses tendances. L’Algérie est pressée pour une prise de décision, alors qu’il faut aussi regarder de plus près l’évolution de ce marché, car nous ne pouvons pas aller à son encontre. Pour 2017, je suis très optimiste dans la mesure où les pays de l’Opep suivent la bonne direction, qui est gagnante au final. Les prix du pétrole dépasseront la barre des 70 dollars au début de l’année et atteindront 80 dollars en août.
Si la décision de gel de la production est approuvée, quelle tournure prendra le marché pétrolier ?
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Qu’il y ait gel de la production ou non, le marché aura toujours raison et ne reconnaîtra pas cette décision compte tenu de sa tendance. Avec ou sans la réunion d’Alger, les prix du pétrole, ayant enregistré une légère baisse ce week-end, vont rebondir pour atteindre 50 dollars dans quelques jours. Il va y avoir une spéculation dès la première semaine d’octobre, avant que les prix n’augmentent et ne baisseront plus. La situation du marché est favorable aux pays de l’Opep et à l’Algérie qui vont retrouver un équilibre.
Algérie-Iran-Arabie saoudite: Tractations et médiations en prévision ? (Le Quotidien d’Oran)
Le ministre de l'Energie a demandé hier lors de la conférence de presse qu'il a animée en présence de ses conseillers et d'un nombre important de journalistes nationaux et internationaux, à ce qu' «on ne doit pas mettre des pays en opposition alors qu'ils ne le sont pas». L'Arabie saoudite et l'Iran sont considérés comme les clous de cette réunion informelle d'Alger. L'Algérie compte cependant saisir cette opportunité pour tenter une médiation entre les deux antagonistes pour une éventuelle réconciliation. Celle-ci avait pourtant pointé en 2014, année où le ministre iranien des Affaires étrangères avait effectué une visite officielle en Arabie saoudite. Mais d'importants événements ont émaillé ces relations bilatérales qui ont toujours souffert d'une fragilité confrontant le lourd poids de l'histoire, de la religion, de la politique précisément des intérêts géostratégiques de l'un et de l'autre pays. Les affrontements au Yémen, la crise syrienne entre autres n'ont pas été pour les réunir. Les tragiques événements du hadj de 2015 où plus de 400 Iraniens ont péri ont ouvert des plaies jamais cicatrisées. «De nombreux pays attendent beaucoup de l'Algérie qui, elle, a de très bonnes relations avec tous les membres de l'OPEP», a lancé Bouterfa. Il a surtout affirmé que «l'Algérie a d'abord une responsabilité de pays hôte, c'est important, ce n'est pas facile de mettre autour d'une même table des pays qui ont des problèmes politiques entre eux». La tenue du 15ème forum sur l'énergie et de la réunion informelle de l'OPEP à Alger, l'un dans l'autre événement, laisse Bouterfa estimer qu' «on est très flexible que ce soit à propos d'un gel, d'une réduction ou d'un calendrier à fixer. L'essentiel c'est d'amener les parties à faire le premier pas. L'OPEP est condamnée à prendre une décision». La question essentielle pour lui est de «vouloir gagner ou perdre ? Elle n'est pas simple, ce n'est ni noir ni blanc, le mécanisme de l'OPEP étant extrêmement compliqué», précise-t-il. Lors de l'ouverture de la réunion, le SG de l'OPEP peut donc décider sur demande des pays membres de transformer la réunion en formelle puisque le règlement intérieur de l'Organisation le permet. «On fera en sorte pour que ça soit ainsi», dit le ministre de l'Energie.
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Forum International de l’Energie/ Ségolène Royal de retour à Alger (Algérie Focus)
Ségolène Royal, présidente de la COP21, ministre de de l’environnement, de l’énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat, effectuera une visite en Algérie le mardi 27 septembre 2016 à l’occasion du 15ème Forum International de l’Energie.
Outre la participation à cet événement international, ce déplacement a pour objectif de resserrer encore les liens entre la France et l’Algérie, liens que la très récente visite à Paris du Président du Conseil de la Nation, Monsieur Bensalah, a encore mis à l’honneur. Il s’inscrit aussi dans la continuité du Comité Intergouvernemental de Haut Niveau – qui s’est tenu à Alger en avril dernier – et des nombreuses rencontres ministérielles, organisées en France comme en Algérie au cours des derniers mois, en particulier le déplacement de Madame Royal en octobre 2015.
Cette visite marque en outre la volonté de la France et de l’Algérie d’approfondir leur concertation en matière d’environnement à l’approche de la Conférence sur le Climat ou COP 22 de novembre prochain. Elle vise aussi à repenser les partenariats productifs franco-algériens à l’aune des nouvelles exigences environnementales.
A cours de son séjour en Algérie, Mme Royal présidera la session plénière sur le thème « Energies renouvelables et efficacité énergétique : perspectives et défis après la COP 21 ». En marge du Forum, elle s’entretiendra avec de nombreuses autorités algériennes, et notamment avec son homologue M. Noureddine Boutarfa, ministre de l’énergie. Elle sera en outre reçue en audience par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal.
Algérie : Une centaine d’organismes d’évaluation accrédités à fin 2016 (Maghreb Emergent)
Jusqu’au mois de septembre, l'Algérie a réalisé un exploit car 86 organismes d’évaluation de la conformité (OEC) ont obtenu leurs accréditations auprès de l'Organisme algérien d'accréditation (ALGERAC), selon son directeur général, Noureddine Boudissa, qui aspire à atteindre une centaine à la fin de l’année.
Le DG d’ALGERAC se dit satisfait de l’évolution de la demande d’accréditation déposée auprès de l’organisme et la création du fonds d’aide à l’accréditation auprès du ministère de l’Industrie qui vient consacrer cette adhésion. Ce fonds a déjà validé et signé 25 conventions d’accord pour l’accompagnement et l’accréditation OEC. ALGERAC considère que l’année 2017 sera une année charnière car le nombre
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d’accréditations va augmenter sensiblement pour diverses raisons. Le DG cite notamment l’action du fonds d’aide qui donnera ses premiers résultats ainsi que la signature et la publication de la loi sur la normalisation et prochainement la loi sur la normalisation auront un apport positif sur le développement de l’accréditation en Algérie.
Il y a aussi le décret sur l’évaluation de la conformité qui va être signé et publié en 2017 à côté de l’arrêté interministériel portant sur le produit halal qui sera publié incessamment ainsi que les décrets et les arrêtés techniques du ministère du commerce déjà publiés pour faire de l’accréditation un référent de compétence.
Selon le DG, « il y a aussi la politique volontariste des pouvoirs publics de favoriser et d’encourager l’exportation des produits hors hydrocarbures qui va créer inévitablement une demande d’accréditation importante ».
Ce nouvel environnement est considéré comme favorable au développement de l’accréditation au plan national.
En outre, ALGERAC est engagé par un processus de reconnaissance par ses pairs auprès de deux organisations régionales que sont European Accréditation (EA) et l’organisation arabe chargée de l’accréditation (ARAC).
L’arrivée des experts de cette dernière organisation est prévue pour janvier de l’année prochaine alors que celle de l’UE est programmée pour la deuxième semaine de février 2017. « Ces deux actions, une fois réalisées vont donner une assurance et une crédibilité au système national algérien d’accréditation et permettre aux opérateurs économiques algériens de valoriser le produit national et de protéger le consommateur algérien », selon le DG.
Les dernières accréditations ont été octroyées en juin dernier à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale d’accréditation.
Dans le détail, entre 2009, année de remise des premiers certificats et 2012,17 accréditations ont été délivrées. 12 sont accordées en 2013 et 30 autres accréditations ont été attribuées en 2014 alors que les 20 autres le sont depuis l'année dernière pour parvenir à septembre à 86. Plus de 10 autres organismes sont en voie d'être accrédités alors que d'autres vont déposer incessamment leurs demandes.
2000 demandes d'accréditation potentielles
Ces chiffres ne sont qu'un début en attendant de traiter les quelque 2000 demandes d'accréditation potentielles qui devraient parvenir à ALGERAC, ce qui correspond au nombre de laboratoires et organismes d’évaluation de la conformité en Algérie (laboratoires, inspections et certification système, personnes et produits).
D’ores et déjà, de nombreux laboratoires du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des Ressources en eau et des Travaux publics sont dans les rangs à côté de l’énergie et de l’industrie.
Cette démarche d'accréditation touche de nombreux autres secteurs comme l'agriculture et la santé. D'ailleurs, au début de l'année, c'était l’Institut Pasteur qui a été accrédité et après le Centre national de toxicologie.
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Ces accréditations ont une période de validité de trois ans renouvelables car les OEC doivent maintenir leur savoir-faire et leurs compétences sans quoi l’accréditation leur serait retirée ce qui est déjà arrivé par le passé même s’il peut réintroduire une demande.
Par le biais de ces accréditations, les différents OEC sont promus au niveau des organismes internationaux (reconnaissance mutuelle) afin d'améliorer la qualité des prestations prodiguées aux citoyens algériens.
ALGERAC souhaite d'ailleurs que l'accréditation soit rendue obligatoire pour les organismes de santé, d’environnement et de sécurité pour renforcer la sécurité des citoyens à travers les analyses effectuées sur certains produits de large consommation dont les médicaments et les produits alimentaires qui pourraient causer de graves intoxications aux consommateurs.
Ces risques sont prévenus à travers l'examen des capacités techniques et humaines des organismes d'évaluation de la conformité d'analyse effectué par l'organisme algérien d'accréditation qui est un établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle du ministère de l'Industrie et des Mines et qui a pour fonction l'accréditation des organismes d'évaluation de la conformité.
Rentrée de la formation et de l’enseignement professionnels
Inauguration d’un pôle d’excellence dédié au BTP (Horizons)
Un pôle d’excellence vient de renforcer le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels.
Dédié aux secteurs du bâtiment et des travaux publics, ce centre, baptisé Belkacem-Hassaïn, situé à El Harrach, est le fruit d’un partenariat avec l’entreprise Cosider. Ce centre, inauguré hier par le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, accompagné du wali d’Alger et du président de l’APW et du PDG de Cosider, permettra d’aller vers des formations de qualité, slogan de la rentrée 2016-2017 du secteur. Ce pôle, expliquera Mebarki, inscrit dans la stratégie de développement du secteur, permettra de répondre à des besoins spécifiques et d’éviter le décalage entre la formation et les besoins réels du monde économique.
Un tel centre assurera, souligne-t-on, une formation de qualité car « le partenariat se fait avec des entreprises leaders dans leur domaine ». Dans ce sens, le ministre a convié « les entreprises algériennes ou étrangères privées ou publiques à se lancer dans de tels partenariats avec le
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secteur comme ceux déjà lancés ». Il s’agit de « six centres d’excellence dans six wilayas à vocation agricole, d’un centre d’électricité avec Schneider à Rouiba, un autre d’automobile à Constantine et celui dédié à la photo et la numérisation à Bou Ismaïl ». Selon Mohamed Mebarki, le ministère est en train de former dans plus de 440 spécialités de plus en plus en harmonie et en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi. Se basant sur les résultats d’une étude effectuée par l’Anem en 2015, le ministre a précisé que « sur les 100 demandes reçues provenant des diplômés de la formation professionnelle, 80% décrochent un emploi dans les six mois qui suivent ». L’idée d’instaurer le bac professionnel fait suite au souci de permettre au secteur de l’enseignement professionnel d’aller de l’avant. Selon le ministre, son département « tend à trouver des moyens pour établir des passerelles et assurer la poursuite de l’enseignement professionnel au niveau supérieur ». Auparavant, le ministre et la délégation qui l’accompagnait ont procédé au lancement de l’année de la formation professionnelle 2016-2017 à l’Institut national spécialisé de la formation professionnelle d’Oued-Smar (ex-Iteem). Une présentation détaillée sur le secteur dans la wilaya d’Alger leur a été donnée. Comme ils ont visité les différents ateliers de formation dans le domaine de l’entretien mécanique. Dans son allocution prononcée en présence des stagiaires, le ministre a indiqué que « cette rentrée se déroule dans une conjoncture spéciale marquée par la chute des prix du pétrole qui exige de nous de se tourner vers des secteurs devenus prioritaires, comme l’agriculture et le tourisme ». Comme il a mis en exergue le nombre sans cesse croissant de stagiaires, qui atteint pour cette rentrée 424.000, dont 17.600 dans des établissements privés de formation professionnelle. L’offre est de 296.000 postes de formation diplômante et 128.000 postes de formation qualifiante. Mebarki s’est également rendu au CFPA Benmahidi-Lounès de Bab Ezzouar pour s’enquérir des conditions de la reprise de la formation par les stagiaires.
Conseil de l’Organisation internationale de l’aviation civile : L’Algérie candidate (Horizons)
L’Algérie s’est portée candidate au Conseil de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI) pour représenter la région Afrique du Nord durant les trois prochaines années, a indiqué, hier, un communiqué du ministère des Travaux publics et des Transports. Les travaux de la 39e session de l’assemblée générale de l’Organisation se dérouleront du 27 septembre au 7 octobre à Montréal (Canada), à l’issue desquels l’AG élira également les 36 Etats contractants qui seront représentés au Conseil, a précisé la même source. Le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaâ Talaï, participera aux travaux de cette session à la tête d’une importante délégation du secteur, a précisé le communiqué.
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L’ordre du jour de cette session comprend notamment les questions relatives à la sécurité, à la sûreté et à la protection de l’environnement. Lors des travaux de l’AG, les 191 Etats contractants passeront en revue les activités de l’OACI durant les trois dernières années et adopteront le programme de travail et le budget de l’Organisation pour la période 2016-2019.
4G : la commercialisation (L’Eco NEWS)
Les opérateurs de la téléphonie mobile sont autorisés officiellement à commercialiser le réseau 4G. Le Cahier des charges relatif à l’établissement et l’exploitation d’un réseau public de télécommunication de quatrième génération (4G) et de la fourniture de services au public, a été publié dans le dernier journal officiel, n°52.
Désormais, les opérateurs de la téléphonie mobile peuvent formuler leur demande d’autorisation pour obtenir la licence de commercialiser le réseau 4G, sur le marché, et ce, dans le respect des dispositions de la loi et des textes d'application. Le titulaire se doit de respecter toutes les règles et normes applicables en Algérie et se soumettre à une panoplie de conditions afin d’accéder à ce nouveau service.
Il doit au préalable déposer sa demande au niveau de l’autorité de régulation qui l’autorisera à établir ses propres infrastructures et capacités de transmission pour les besoins du réseau 4G et doit être établi au moyen d’équipements neufs intégrant les toutes nouvelles technologies. Concernant la zone de couverture et le planning d’établissement du réseau. L’opérateur doit assurer la disponibilité des services dans les zones de couverture indiquées dans ce cahier des charges.
Quant à la contrepartie financière de la licence 4G, elle est répartie en deux parties. Un montant fixe de 5 milliards de dinars qui doit être versé dans un délai précis de 20 jours suite à l’acquisition de la licence tandis que la deuxième est variable équivalent de 1% du chiffre d’affaires annuel cumulé par chaque opérateur grâce à la commercialisation du réseau 4G. Cette contrepartie financière est exonérée de la TVA. Quant à la tarification de cette prestation au client, le titulaire de la licence élabore et détermine les conditions techniques et tarifaires des offres d’interconnexion et qui entre en vigueur le 31 octobre de l’année en cours et sera valable jusqu’à l’année suivante.
D’autre part, l’Autorité de régulation se réserve le droit de retirer pour les liaisons fixes les fréquences non utilisées dans un délai d’un an. Et en cas de litige sur le partage d’infrastructures entre un opérateur et un ou plusieurs, il sera soumis à l’arbitrage de l’autorité de régulation. L’exploitation de cette licence est valable quinze (15) ans, à compter de la date d’entrée en vigueur telle que définie à l’alinéa 39 de ce texte. Elle est renouvelable sur demande « de l’autorité de régulation douze (12) mois, au moins avant la fin de la période de validité de la Licence, celle-ci peut
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être renouvelée, une ou plusieurs fois, pour des périodes n’excédant pas cinq (5) ans chacune », indique le cahier des charges.
Ce dernier a précisé pour les opérateurs, les wilayas et les zones géographiques concernée par les premiers essais dont les taux de couverture est minima. Les opérateurs retrouveront ces classements dans le cahier des charges.
16 millions d’abonnés à la téléphonie mobile 3G en 2015 (Reporters)
Selon les chiffres de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), plus de 16 millions d’abonnés à la téléphonie mobile de troisième génération (3G) ont été enregistrés à fin décembre 2015, en hausse de 92% par rapport à 2014. Le parc des abonnés de la 3G a augmenté de 92%, en passant de 8,509 millions en 2014 à 16,319 millions en 2015. Le segment GSM a connu une baisse de 23% en 2015 par rapport à 2014, une baisse qui s’explique principalement par la migration des abonnés GSM vers la 3G. En termes de parts de marché de la 3G, l’opérateur ATM (Mobilis) arrive en tête avec 40,09%, suivi par WTA (Ooredoo) avec 34,52%, alors que le dernier entrant sur le marché de la 3G, à savoir OTA (Djezzy), détient 25,39% des parts. Par ailleurs, sur le marché de la téléphonie mobile (GSM+3G), l’opérateur OTA détient la plus grande part de marché avec 38,43%, suivi d’ATM (33,12%) et WTA (28,45%), alors que le nombre d'abonnés global (GSM et 3G) a atteint en 2015 pas moins de 43,227 millions.
Air France: Un vol quotidien Oran/Paris dès mars 2017 (Le Quotidien d’Oran)
Le staff dirigeant d'Air France était hier au grand complet à Oran pour l'inauguration officielle de la nouvelle ligne aérienne Paris-Charles de Gaulle/Oran qui est en fait opérationnelle depuis le 27 juillet dernier. Le PDG de la compagnie aérienne française, Fréderic Gagey, était accompagné d'une importante délégation composée, entre autres, de Frank Legré, DG Afrique Air France-KLM, Denis Hasdenteufel, DG Air France-KLM Afrique du Nord (Algérie, Maroc et Tunisie) et le tout nouveau directeur de la compagnie en Algérie Jean-Louis Prades. La plus importante annonce de cette visite est la programmation d'un vol quotidien entre Oran et l'aéroport CDG à Paris à partir de mars 2017. La compagnie, qui assure actuellement trois vols par semaine, compte renforcer progressivement ses vols à destination d'Oran en passant dès fin octobre à quatre vols par semaine. Le PDG d'Air France s'est montré très satisfait du rendement de la nouvelle ligne aérienne tout en confiant que
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le taux de remplissage a presque dépassé les espérances pour atteindre les 92%. «Notre groupe propose aujourd'hui jusqu'à 32 vols hebdomadaires sur l'Algérie avec trois liaisons et deux destinations desservies par les deux compagnies Air France et Transavia (compagnie low-cost du groupe Air France-KLM). Pour Oran notre compagnie propose trois vols hebdomadaires les mercredis, vendredis et dimanches sur des A320. Oran est une ville importante dans la stratégie de notre groupe. Nous allons passer à quatre vols hebdomadaires dès la fin octobre 2016 puis à un vol quotidien à partir de mars 2017», a annoncé le PDG d'Air France lors d'un point de presse tout en révélant que la compagnie française compte valoriser son offre long-courrier pour répondre aux besoins des ressortissants algériens résidants notamment au Canada. «La force d'Air France c'est son réseau mondial. Nous avons aménagé les horaires des vols Oran/Paris en particulier pour les clients long-courrier qui font des correspondances à l'aéroport Charles-De-Gaulle. Nous avons 25% de clientèle long-courrier sur la ligne Oran /Paris et surtout pour le Canada. Nous proposons aussi des correspondances vers de nombreux pays à l'exemple de la Chine où nous assurons aujourd'hui 90 vols hebdomadaires. Notre compagnie est aussi leader en Afrique avec 20% des parts du marché», a précise Frédéric Gagey. Les clients de l'Oranie de cette compagnie peuvent ainsi bénéficier de correspondances optimisées vers l'ensemble du réseau moyen- et long-courrier vers de nombreuses destinations à travers le monde (Asie, Amérique latine, Canada, USA et Afrique). Le P DG d'Air France a aussi annoncé une nouvelle promotion sur les lignes de la compagnie à partir de fin septembre en cours avec un prix imbattable de 20.000 dinars aller/retour pour un vol Oran/Paris. La délégation de la compagnie française se déplacera aujourd'hui à Alger pour l'inauguration officielle de la nouvelle agence Air France qui se trouve à l'intérieur de l'hôtel El Aurassi. Selon le nouveau directeur d'Air France en Algérie, Jean-Louis Prades, la compagnie française emploie 32 cadres et collabore avec 130 agences de voyages.
Banque/bourse/Assurance
Face à l’amenuisement de l’excès de liquidités bancaires : La Banque d’Algérie réduit ses seuils d’absorption(Liberté)
La Banque d’Algérie a réduit ses seuils d’absorption au titre des reprises de liquidités sur le marché monétaire. Le montant absorbé de la reprise de liquidités par appels d’offres affiche un encours de 39 milliards de dinars, indique la Banque d’Algérie qui a publié la situation du marché monétaire du mois d’août dernier. Face à l’amenuisement de l’excès de liquidités et
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dans le but de dynamiser davantage le marché monétaire interbancaire, la Banque d’Algérie a réduit graduellement les reprises de liquidités. La liquidité des banques a baissé progressivement tout au long de l’année 2015 (-32,9%) pour atteindre 1 833 milliards de dinars à fin 2015, après une relative stabilité en 2014 (2 731 milliards de dinars à fin 2014). Elle s’est davantage détériorée au cours de l’année 2015, impactée par la forte baisse des dépôts du secteur des hydrocarbures en contexte de ralentissement des dépôts en dinars collectés auprès des secteurs hors hydrocarbures. Il faut savoir que la Banque d’Algérie, dans le cadre de la préservation de la stabilité monétaire, résorbe de manière effective l’excès de liquidités sur le marché monétaire et contribue ainsi au contrôle de l’inflation, au moyen d’instruments de politique monétaire appropriés (reprises de liquidités, facilités de dépôts à 24 heures et réserves obligatoires). Au mois de juillet 2016 et par rapport au même mois de l’année 2015, la croissance des prix à la consommation (à Alger) est de 8,14%. Pour les 7 mois de l'année 2016, par rapport à la même période de l’année dernière, le taux d’inflation est de 6,33%. “Avec la même tendance, on terminera l'année 2016 avec une inflation à 10,8%”, estiment certains experts. Par ailleurs, selon la Banque d’Algérie, la facilité de dépôt souscrite par les banques a enregistré une baisse de près de 106 milliards de dinars, passant de 397 milliards de dinars à fin juillet à 291 milliards de dinars à fin août 2016. Durant cette période, le marché monétaire interbancaire a été marqué par des demandes exprimées sur les deux segments de placement au jour le jour et à terme. L’encours sur ce marché a atteint 97,70 milliards de dinars à fin août 2016 contre 79 milliards de dinars à fin juillet 2016, soit une hausse de près de 19 milliards de dinars. L’activité du marché des valeurs d’État a enregistré une tendance baissière de 12 milliards de dinars. L’encours des valeurs d’État émis par voie d’adjudication sur le marché monétaire a atteint 1 015 milliards de dinars à fin août 2016 contre 1 027 milliards de dinars à fin juillet 2016. Les taux d’intérêt et les taux de rendement annuels moyens pour les différentes catégories des titres de l’État ont varié de 1,45% à 1,49% pour les bons du Trésor à court terme (BTC) 13 et 26 semaines, de 2,26% à 2,37% pour les s bons du Trésor assimilables (BTA) 1 à 5 ans et de 2,78% à 3,89% pour les obligations assimilables du Trésor (OAT) 7 ans à 15 ans en fin de période. La Banque d’Algérie annonce qu’elle a maintenu son rythme et ses conditions d’intervention sur le marché monétaire. Les taux appliqués aux opérations de reprise de liquidités à 7 jours, 3 mois et 6 mois et de la facilité de dépôt à 24 heures rémunéré par la Banque d’Algérie restent fixés respectivement à 0,75%, 1,25%, 1,50% et 0,30%. Après une longue période d’excès de liquidités sur le marché monétaire, la Banque d'Algérie a décidé de reprendre le refinancement des banques. En conséquence, elle injectera des liquidités dans l'économie nationale. Dans ce cadre, le Conseil de la monnaie et du crédit a décidé de réviser à
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la baisse le taux de réescompte en le portant à 3,5% au lieu de 4% en vigueur depuis 2004.
L'Algérie envisage de permettre la privatisation des banques (Maghreb Emergent)
Le gouvernement algérien envisage de permettre aux principales banques publiques du pays de s'introduire en Bourse afin de développer leurs activités de marchés et de diversifier leurs sources de financement pour compenser l'impact de la chute des recettes pétrolières, a-t-on appris d'une source haut placée au sein de l'administration.
Le projet donnerait à des investisseurs étrangers la possibilité de devenir majoritaires au capital de certaines banques algériennes, ce qui leur est pour l'instant impossible, a précisé cette source à Reuters.
Les six banques publiques algériennes représentent la majeure partie du secteur tandis que les banques françaises, comme Société générale et BNP Paribas, figurent parmi les institutions étrangères les mieux placées dans le pays.
L'économie algérienne, très centralisée et dans laquelle l'Etat joue encore un rôle de tout premier plan, reste dépendante du secteur de l'énergie, qui assure à lui seul 60% des recettes budgétaires. Mais la chute du prix du pétrole depuis 2014 a conduit les autorités à rechercher de nouvelles sources de financement.
"L'ère du baril à 100 dollars est révolue. Nous n'avons pas d'autre choix que de changer de politique", a dit la source, qui a requis l'anonymat. "Les réformes se feront lentement mais on ne repartira pas en arrière."
Avec plus de 130 milliards de dollars (116 milliards d'euros) de réserves de change et une dette extérieure faible (moins de 3% du PIB en 2014 selon les données de la Banque mondiale), l'Algérie est en meilleure santé financière qu

Revue de Presse 25 Septembre 2016 Publié le 25/09/2016 à 12:46


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Investissements, partenariat et relations économiques algéro- françaises : Vérités de patrons (L’Expression) ................................................................................................ 4
ï‚· Ali Haddad : «On plaide pour une subvention ciblée» (Le Temps d’Algérie) ........... 6
ï‚· Participation du FCE aux Rencontres Africa de Paris: Le Forum d'Alger présenté aux entrepreneurs africains(Le Temps d’Algérie) ...................................................... 7
ï‚· Un forum pour relancer l’influence économique de la France en Afrique (Algérie Eco) ............................................................................................................................. 8
ï‚· IL S'EST ADRESSÉ, À PARTIR DE NEW YORK, AUX PATRONS AMÉRICAINS : La plaidoirie de Bouchouareb (L’Expression) .............................. 10
ï‚· Le 15e Forum international de l'énergie mardi et mercredi à Alger (APS) .............. 11
ï‚· L'Algérie face aux défis de la sécurité énergétique (APS) ....................................... 13
ï‚· 15e Forum international de l'énergie: Alger, Mecque du pétrole (Le Temps d’Algérie) .................................................................................................................. 15
ï‚· Chakib Khelil à Bloomberg : «Les producteurs de pétrole vont convenir de geler l’offre à son niveau actuel» (Le Soir d’Algérie) ....................................................... 18
ï‚· Gel de la production pétrolière: Les experts divergent (Le Temps) ......................... 19
ï‚· PME/PMI : Locomotive de la croissance (El Moudjahid) ........................................ 21
ï‚· Protection des terres agricoles : Des mesures juridiques répressives à l’encontre des contrevenants (Horizons) .......................................................................................... 22
ï‚· Inauguration d’un complexe de serres et laboratoire d’analyses : ............................ 24
ï‚· Un complexe pour booster la production agricole (Le Soir d’Algérie) .................... 24
ï‚· Elle chapeautera toute la région Afrique : Lancement de l’Agence nationale du médicament (Le Soir d’Algérie) ............................................................................... 24
ï‚· Tassili Airlines lance deux nouvelles lignes charter pétrolier vers le sud (APS) ..... 25
ï‚· Avec une croissance de 30%, Condor affiche ses ambitions à l’international (TSA) ........................................................................................................................ 27
ï‚· Abderrahmane Benhamadi. Président du conseil d’administration de Condor Electronics : «Le cap est résolument mis sur l’exportation» (El Watan) ................. 29
ï‚· Benhamadi critique la règle 51/49 (L’Econews) ...................................................... 30
ï‚· Export : L’activité souffre d’une absence de stratégie globale (Algérie Eco) .......... 31
ï‚· Commercialisation de produits d'engraissement interdits: Deux vétérinaires arrêtés à M'sila (Le Quotidien d’Oran) .................................................................................... 33
Coopération ......................................................................................................................................................... 33
ï‚· Bouchouareb à New York : Les entreprises américaines invitées à investir en Algérie (Horizons) .................................................................................................... 33
ï‚· Lamamra à New York : Les questions relatives à la coopération bilatérale évoquées (Le Maghreb) ............................................................................................................ 35
Veille ..................................................................................................................................................................... 37
ï‚· Un mort et 77 blessés dans l'accident de train à Boudouaou (bilan provisoire) (APS) ................................................................................................................................... 37
ï‚· La fuite des cerveaux a coûté 105 milliards de dollars à l’Algérie (TSA)................ 37
ï‚· Oran Expo BTPH : Promotion du savoir-faire local (El Moudjahid) ....................... 38
ï‚· L’économie algérienne diagnostiquée par le Trésor français (L’Econews) ............. 40
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Synthèse
Lors des Rencontres Africa2016 organisés la semaine dernière à Paris, le président du Forum des chefs d’entreprise Ali HADDAD a mis en avant le déséquilibre des relations économiques algéro-françaises. Il a ainsi regretté «le manque d'engagement entre les entreprises françaises et entreprises algériennes», notant que l’Algérie favorise le partenariat entre les deux parties. Il a souligné, dans ce sens, que la coproduction est effectivement la meilleure formule et que l'Algérie la développe avec ses partenaires stratégiques, indiquent des quotidiens. M. HADDAD a souligné l'importance de la participation de l'Algérie à cet événement, qui a enregistré près 2000 entreprises françaises et africaines, ajoutant que l'importance de la manifestation se trouve dans l'opportunité offerte aux pays africains de développer les expériences et les pistes de partenariats afin d'augmenter le volume des échanges entre les Etats du continent. Concernant le Forum international de l'énergie, qui se tiendra à Alger, la presse nationale indique qu’il s'articulera principalement autour des marchés de pétrole et de gaz dans lesquels l'Algérie fournit de gros efforts pour assurer sa sécurité énergétique interne et continuer à jouer le rôle de fournisseur fiable. Certains experts insistent, selon certains quotidiens et sites d’informations, sur l'urgence pour les producteurs de pétrole, membres de l'Opep et non-Opep, d'arriver, au plus tôt, à un accord sur le gel de la production. Par ailleurs, le ministre de l’Agriculture du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum, a annoncé que son département examinera prochainement la concrétisation de l’article 19 de la Constitution qui prévoit essentiellement la protection par l’Etat des terres agricoles à travers des textes de lois coercitifs.
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A la une
Investissements, partenariat et relations économiques algéro- françaises : Vérités de patrons (L’Expression)
Cette sortie foudroyante du patron du FCE annonce-t-elle un réajustement dans les rapports économiques entre les deux pays jusque-là au beau fixe?
«Les Etats n'ont pas d'amis. Ils n'ont que des intérêts.» Cette phrase culte qui a survécu à son auteur, le général De Gaulle, prend toute son épaisseur quand elle est déclinée par un homme d'affaires. Le président du Forum des Chefs d'Entreprise, Ali Haddad n'a pas été économe de sa passion lors d'un atelier sur la coproduction organisé dans le cadre des Rencontres Africa2016 à Paris. «Vous occupez toujours la première position dans nos échanges, avec un volume de 13 à 14 milliards de dollars», a-t-il lancé à ses homologues français, avant de regretter le manque «d'engagement entre entreprises françaises et entreprises algériennes. Il y a un déséquilibre». En soulignant cette asymétrie, Ali Haddad note qu'il ne s'agit pas de l'éluder mais de la transformer. Au cours de son intervention, d'ailleurs, M.Haddad a reconnu que la coproduction est effectivement la meilleure formule et que l'Algérie la développe avec ses partenaires stratégiques, dont la France. «Vous venez souvent en chef, mais les Algériens veulent être des partenaires», a-t-il insisté Décidément courroucé, le patron du FCE, a reproché aux entreprises françaises de ne pas faire cas de leur partenaire du sud de la Méditerranée. «Vous ne parlez que de l'axe franco-allemand, jamais du Sud. Si vous voulez exploiter le «réservoir Algérie», vous devez le faire avec des Algériens. Pas tout seuls. On veut développer notre pays, on veut voir de votre part un engagement sincère, qui nous mette en confiance. C'est la base de tout. Pour construire, pour coproduire, il faut de la confiance», a ajouté M.Haddad avant d'enfoncer le clou: «Vous
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n'avez pas su soutenir l'Algérie pendant les moments difficiles. Nous avons alors choisi d'autres partenaires, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique.» Il ne s'agit pas d'un procès d'intention mais les Français eux-mêmes ont abouti au même constat. La dernière édition de la publication «Questions internationales» dans son numéro de septembre-octobre a relevé cette «frilosité» des entreprises françaises laissant ainsi le terrain libre aux autres concurrents, notamment les Chinois et les Russes. Le document note que les relations de l'Algérie avec l'Europe sont «plus sociétaux qu'inter-étatiques, même si les échanges économiques sont importants». Ce dossier de la Documentation française, qui dépend des structures du Premier ministre français note également que «la susceptibilité à l'égard de la France continue à orienter l'Algérie vers la recherche des partenariats alternatifs, que ce soit auprès de la Chine, des Etats-Unis, de la Russie, voire d'autres pays européens». Exactement la même problématique soulevée par le patron de chefs d'entreprises. Habituellement mesuré, n'étant pas adepte des discours enflammés, Ali Haddad n'a pas mâché ses mots pour cette fois-ci car, dit-il, «pour être partenaire, pour produire ensemble, il faut de la confiance. Malheureusement, cette confiance n'existe pas». Le mot est lâché! Entre les hommes d'affaires français et leurs homologues algériens, la confiance fait défaut. Cette sortie foudroyante du patron du FCE annonce-t-elle un réajustement dans les rapports économiques entre les deux pays jusque-là au beau fixe? Car, s'agissant des relations politiques, entre pays, rien n'est jamais figé dans le marbre.
Haddad mécontent du rôle de la France en Algérie : Le Patron des patrons très remonté contre la France (L’Econews)
Le Président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Ali Haddad sort de son silence et s'attaque à la France, qui selon lui, a abandonné l'Algérie dans les moments difficiles.
«Vous nous avez abandonnés! Vous ne nous avez pas aidé dans les moments difficiles», a lancé Ali Haddad qui justifie le recours de l'Algérie à tisser des coopérations avec de nouveaux partenaires notamment asiatiques et américains.
Le patron du FCE dira qu'en dépit des échanges commerciaux très élevés entre les pays, les entreprises françaises ne se sont pas engagées dans un partenariat sérieux avec leurs homologues algériennes. «Halte à la politique économique dans un seul sens de la France envers l'Algérie», lance Haddad qui rappelle que l'Afrique est le réservoir de l'Europe en matière de ressources.
Ainsi, Haddad dira qu'il n’y aura plus de partenariat entre la France et l'Algérie avec cette politique française envers l'Algérie. «L’exploitation du réservoir algérien ne se fera pas par la France seule, et il ne serait réalisable qu'à travers l'implication et l'association réelle des Algériens», a-t-il lancé avant d'insister : « Vous ne pouvez pas le faire seul». Nous
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avons un savoir-faire dans tous le secteurs à savoir le secteur sécuritaire, formation et autres.», a-t-il conclu.
Par ailleurs, le Président du FCE a organisé, jeudi soir à Paris, une soirée au profit des patrons des entreprises africaines, et ce, dans l'objectif de les convaincre d'assister au Forum africain qu'organisera l'Algérie en mois de novembre prochain.
En présence de Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, de l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, des représentants des différentes patronats africains et des membres du FCE et de la CACI France, le vice président du FCE, Brahim Ben Abdesselam a tenu à présenté le Forum africain d’investissements et d’affaires qui se tiendra du 03 au 05 décembre 2016 à Alger.
Pour M. Benabesselam, intervenant au nom de Haddad, le Forum d'Alger premier du genre dans le continent africain, vise notamment, l'intégration africaine. Le rendez-vous d’Alger, précise le président de Haddad, se veut une opportunité de travailler ensemble pour réussir collectivement afin d’atteindre une avancée par le compter-sur-soi en vue de solutions africaines aux problèmes du continent, rassurant ainsi les présents en disant «le Forum sera une rencontre entre hommes d'affaires». «Le gouvernement algérien soutien cette initiative du FCE», a-t-il lancé.
Mais lance-t-il, de grands défis existent aujourd'hui dans ce continent. Il s'agit, selon lui, de la sécurité alimentaire, dont il faut nouer des partenariats entre les Africains et les Français pour l'autosuffisance en matière d'alimentation. L'intervenant cite également la question du numérique, qui demeure l'un des axes du développement des économies et des pays.
Le vice-président du FCE a cité aussi les problématiques majeures du continent noir à savoir l'éducation et la formation, ou, selon lui, 156 millions d'enfants africains vont à l'école, mais seulement 10% finissent leurs études supérieures. «Ainsi, il y a peu de la main d'oeuvre qualifiée qui arrive sur le marché du travail», a-t-il enchaîné avant d'appeler à se focaliser sur la formation de la ressource humaine africaine. Il est à rappeler que cet évènement, prévu initialement du 19 au 21 novembre, puis avancé à octobre, et qui regroupe tous les acteurs de l’économie africaine, est une opportunité pour tous les entrepreneurs, hommes d’affaires et opérateurs africains qui souhaiteraient être partie prenante dans la revitalisation de l’économie africaine et en définitive, de la renaissance de notre continent.
Ali Haddad : «On plaide pour une subvention ciblée» (Le Temps d’Algérie)
En marge des travaux des Rencontres Africa, organisées à Paris, jeudi et hier, le président du Forum des chefs d'entreprise, Ali Haddad, a indiqué que le FCE ne revendique pas la levée du soutien de l'Etat pour les produits de base de large consommation. Il affirmera à ce propos que ce n'est pas du jour au lendemain que tout sera remis en cause pour un
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système qui a été mis en place depuis l'indépendance. Ali Haddad a plaidé pour un ciblage de la subvention visant à soutenir les couches nécessiteuses.
Pour le président du FCE, l'Etat n'a pas l'intention d'arrêter ce soutien, soulignant qu’il est question d'aller graduellement vers la libéralisation des prix et d'encouragement des producteurs des produits alimentaires pour atteindre progressivement un système viable en la matière. S'agissant de la participation du FCE aux Rencontres Africa de Paris, Ali Haddad a souligné l'importance de la participation de l'Algérie à cet événement, qui a enregistré près 2000 entreprises françaises et africaines, ajoutant que l'importance de la manifestation se trouve dans l'opportunité offerte aux pays africains de développer les expériences et les pistes de partenariats afin d'augmenter le volume des échanges entre les Etats du continent. Par ailleurs, Ali Haddad a confié que la dernière réunion tripartite tenue à huis clos avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a été consacrée au dossier du partenariat public - privé, où il a été décidé d'encourager cette option afin de hisser l'appareil de production national. Dans ce contexte, le FCE a plaidé pour l'ouverture de centres commerciaux, l'encouragement du système de collecte et de récupération des déchets, ainsi que la gestion des salles de cinéma.
Participation du FCE aux Rencontres Africa de Paris: Le Forum d'Alger présenté aux entrepreneurs africains(Le Temps d’Algérie)
La délégation du Forum des chefs d'entreprise qui a pris part jeudi et vendredi aux Rencontres Africa, organisées à Paris, a mis à profit cette tribune pour présenter l'évènement que compte organiser l'Algérie en décembre, dédié au continent noir.
La délégation, conduite par le président du FCE, a participé activement au Forum de Paris, en multipliant les rencontres et les interventions. Ali Haddad est intervenu lors de cette manifestation sur le thème «La ville durable, enjeu de l'Afrique». En marge des travaux, le président du FCE a offert un cocktail en l'honneur des présidents des organisations patronales africaines. Il a eu d'intenses échanges avec ses homologues sur la coopération entre les
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pays du continent. Une occasion également pour les inviter à prendre part au Forum d'affaires et d'investissement en Afrique : le rendez-vous d'Alger qu'organise le FCE les 3, 4 et 5 décembre 2016. Le Forum de Paris a réuni plus de 500 entreprises africaines, une aubaine pour les membres du FCE afin de les inviter à participer à la rencontre d'Alger, qui devait se tenir au mois de novembre, mais a été décalée au mois de décembre. La soirée organisée à Paris par le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a vu la présence aussi de Stéphane le Foll, ministre de l'Agriculture et porte-parole du gouvernement qui a eu à visiter, lui aussi, à plusieurs reprises l'Algérie. Ali Haddad a rencontré également, lors de cette cérémonie, le président de l'association d'amitié France-Algérie, Jean-Pierre Chevènement. Jeudi, des responsables du FCE ont été reçus au siège du Medef, le patronat français. A cette occasion, Brahim Benabdeslem, vice-président du FCE et président du comité d'organisation de l'événement au sein de l'organisation patronale, a développé les grands thèmes qui structureront le «Forum africain d'investissements et d'affaires», du 3 au 5 décembre, dénommé «Rendez-vous d'Alger», soulignant qu'il s'agira de la plus grande rencontre économique jamais organisée en Afrique. Pour lui, cet événement est à partager avec tous les pays africains. Le Forum d'Alger sera structuré sur trois thèmes essentiels, la sécurité alimentaire, énergétique et numérique. Deux autres thèmes seront abordés ; à savoir le financement et les investissements dans les infrastructures. L'Afrique, qui est au centre des intérêts des hommes d'affaires, suscite une rude concurrence entres les grandes puissances économiques, notamment la France et la Chine. L'Algérie, qui aspire à créer des relations de partenariat avec plusieurs Etats africains et diversifier ses exportations, compte sur le soutien des grandes compagnies françaises ayant déjà une longue expérience en la matière. Les responsables français qui ont eu des entretiens avec les patrons algériens ont fortement plaidé pour un travail en commun afin d'atteindre ces objectifs, d'autant plus que la France perd des parts de marché dans le continent.
Un forum pour relancer l’influence économique de la France en Afrique (Algérie Eco)
Le forum Africa2016, organisé par la France, s’est tenu les 22 et 23 septembre à Paris, en présence de quelque 1 500 entreprises, acteurs économiques et institutions, dont plus de 500 venus d’Afrique. Il a permis de préparer sur le plan économique le sommet que la France organise régulièrement avec les pays africains et qui aura lieu en janvier 2017 à Bamako. Le prochain grand rendez-vous économique concernant l’Afrique se tiendra à Alger du 3 au 5 décembre. Comme la plupart des forums économiques aujourd’hui, les Rencontres Africa2016 de Paris ont eu deux
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volets : des débats et ateliers pour identifier les grands dossiers relatifs au développement économique africain et les coopérations possibles, des espaces de contacts bilatéraux entre les entreprises. Les acteurs maghrébins étaient bien présents (120 sur 500 participants africains environ), partagées assez également entre l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, celle-ci étant venue particulièrement en force. Une délégation importante du Forum des chefs d’entreprises (FCE) était conduite par son président Ali Haddad.
Le prochain temps fort économique consacré à l’Afrique sera le Forum africain d’investissements et d’affaires, prévu à Alger du 3 au 5 décembre, au nouveau centre de conférence d'Ain-El-Benian. Le FCE a d’ailleurs saisi l’occasion d’Africa2016 pour présenter aux participants africains les grandes lignes du « Rendez-vous d’Alger ».
Parlant à Algérie-éco, M. Abderrahmane Benhamadi, président du groupe Condor (qui était un des partenaires d’Africa2016) a donné son appréciation d’entrepreneur, qui se développe aujourd’hui aussi bien en Afrique qu’en France. « L’avantage des forums, c’est qu’on a affaire à des professionnels, des entrepreneurs, des bureaux d’études, des banques, des assurances. On ne perd pas de temps, tout le monde sait ce qu’il veut. Nous avons eu beaucoup de contacts avec des sociétés françaises et africaines (du Sénégal, du Mali, du Cameroun, de Côte d’Ivoire), nous avons rencontré des personnalités comme le Premier ministre ivoirien, le ministre des télécommunications de Tunisie, le ministre de l’économie du Sénégal ».
« Il faut enclencher une dynamique. Tous les efforts d’où qu’ils viennent sont les bienvenus, a-t-il ajouté. On sent qu’il y a une volonté de faire bouger les choses, une volonté africaine et une volonté française. La France comprend que son avenir est très lié avec l’Afrique. Toutes ces économies sont complémentaires, soit à l’intérieur de l’Afrique, soit avec la France. Nous croyons beaucoup à l’avenir de l’Afrique, elle sera la locomotive du commerce mondial ». En dehors de Condor, d’autres entrepreneurs, comme Slim Othmani (NCA-Rouiba), Billal Moussaoui, du groupe de machines-outils de Blida, ont participé à l’événement.
Inverser le recul relatif de la France
Pour les organisateurs français, il s’agissait-en dehors du rôle de facilitateur entre les entreprises- de réaffirmer l’intérêt majeur de la France pour l’Afrique et d’inverser à terme le recul relatif que la France enregistre depuis quelques années sur le continent. Les investissements français en Afrique augmentent (ils ont été multipliés par 7 depuis l’an 2000) mais les échanges commerciaux ne sont plus à un niveau suffisant de croissance pour maintenir la part de marché française au sud du Sahara. Entre 2000 et 2011, celle-ci a décliné de 10 % à moins de 5 %, selon un rapport récent commandé par Paris. Les échanges augmentent certes aujourd’hui à un rythme de 4 %, mais il est inférieur à celui de la croissance des échanges de l’Afrique avec le reste du monde. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président d’AfricaFrance (la
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fondation mise en place il y a deux ans pour relancer des relations mieux partagées entre la France et l’Afrique), a lui-même insisté sur ce point lors des débats. Quelques participants africains ont reproché à la France de « se bouger » uniquement parce que l’Afrique regarde aujourd’hui du côté de la Chine, de la Turquie, des Amériques, du Moyen-Orient. M. Ali Haddad a de son côté critiqué les entreprises françaises pour leur manque d’»engagement » et l’absence de « confiance ».
Ces messages vont être relayés au 27e sommet Afrique-France (SAF) qui doit se tenir à Bamako en janvier 2017. Une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement du continent se réuniront avec le président français François Hollande.
IL S'EST ADRESSÉ, À PARTIR DE NEW YORK, AUX PATRONS AMÉRICAINS : La plaidoirie de Bouchouareb (L’Expression)
Ce n'est pas la première fois que Bouchouareb défend la cause de l'économie nationale devant des patrons américains.
La mesure des 51/49% régissant l'investissement étranger en Algérie continue à susciter des interrogations au niveau de la communauté d'affaires américaine et le gouvernement maintient sa position sur la question. C'est en gros ce qui ressort d'une rencontre qui a réuni le ministre de l'Industrie et des Mines et des patrons US. Abdessalem Bouchouareb a, à ce propos, noté que cette mesure n'a pas empêché la concrétisation d'importants investissements, d'autant que le management confié à la partie étrangère constitue en soi une garantie. Cet argument étayé par de très nombreux exemples de projets pesant plusieurs milliards de dollars pourrait convaincre les partenaires de l'Algérie, sauf que le sujet revient systématiquement dans les propos des opérateurs économiques américains qui s'inquiètent également de la législation algérienne en matière de protection de la propriété intellectuelle. L'investissement ne se limite évidemment pas à ces deux aspects. Le ministre de l'Industrie et des Mines a mis en avant, dans son intervention, les avantages qu'offre l'Algérie, en matière de stabilité politique et sécuritaire. Une donne que nul n'ignore et certainement pas les hommes d'affaires américains qui ont attesté de cette réalité palpable. Mais la
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stabilité à elle seule, même si elle constitue un facteur déterminant dans l'acte d'investir, doit être accompagnée par un certain nombre de mesures concrètes. Sur la question, le ministre a longuement évoqué les réformes initiées par le gouvernement qui ont eu pour résultat de maintenir le niveau de croissance à un niveau appréciable, compte tenu de la conjoncture économique difficile que traverse le pays. Bouchouareb a placé la barre assez haut, jusqu'à la révision de la Constitution laquelle, dit-il, a conféré une identité à l'économie nationale et apporté des assurances aux investisseurs étrangers. Cet acte constitutionnel est présenté par le ministre de l'Industrie et des Mines comme la garantie suprême de la volonté du pays de jouer franc-jeu avec ses partenaires. Une autre initiative majeure, défendue par Bouchouareb, est relative au nouveau Code de l'investissement et les différentes lois adoptées par le Parlement centrées sur l'amélioration du climat des affaires en Algérie. le ministre n'est pas allé par quatre chemins en mettant en évidence le principal objectif du gouvernement, celui de parvenir à la diversification de l'économie algérienne. Il faut dire que ce n'est pas la première fois que Bouchouareb plaide la cause de l'économie nationale devant des patrons américains. Il l'a déjà fait par le passé en promettant une évolution de la législation dans le sens d'une meilleure attractivité et lors de cette rencontre, il a tout simplement annoncé que les prévisions s'étaient réalisés et il n'y a pour ainsi dire plus d'obstacles à l'investissement en Algérie. Les patrons US, assez méticuleux sur beaucoup d'aspects, ont, pour nombre d'entre eux, reconnu le bien-fondé des propos du ministre algérien. Ils disent avoir effectivement perçu la volonté politique du gouvernement de créer les conditions nécessaires à la diversification, mais dans le même temps demandent encore plus dans le sens d'une amélioration de l'environnement des affaires. La règle des 49/51% reste pendante, mais le dynamisme du marché algérien et l'enjeu qu'il représente au plan régional pourrait peut-être peser plus lourd.Rappelons que Bouchouareb est intervenu dans le cadre d'un Forum d'affaires créée par le président Dwigt Eisenhower pour faciliter les investissements privés américains à l'étranger, qui compte près de 200 multinationales. Ce conseil d'affaires, rattaché à la Maison-Blanche, est un forum permanent qui permet aux dirigeants des compagnies américaines d'interagir avec des chefs d'Etat et de gouvernement, des ministres et des hauts fonctionnaires à l'international.
Le 15e Forum international de l'énergie mardi et mercredi à Alger (APS)
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Alger abritera mardi et mercredi la 15ème édition du Forum international de l'énergie (IEF15), le plus grand rassemblement mondial des ministres de l'énergie, avec la participation de 72 pays producteurs et consommateurs de pétrole et de gaz.
Créé en 1991, l'IEF constitue un cadre informel d'échanges, de concertation et de dialogue entre les pays producteurs et consommateurs d'énergie, qui représentent aujourd'hui plus de 90% de l'offre et de la demande mondiales.
Cette concertation vise à favoriser une meilleure entente et une prise de conscience des intérêts énergétiques communs entre les membres du Forum.
Outre les ministres de l'Energie des pays membres, des responsables, des experts, des compagnies pétrolières et gazières ainsi que des organisations internationales comme l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) prendront part à cette réunion ministérielle qu'abritera le nouveau Centre international de conférences d'Alger.
Le thème principal de cette édition portera sur la "Transition énergétique mondiale: un rôle échangé pour le dialogue énergétique".
L'IEF 15 devrait aborder les perspectives pétrolières et gazières, le rôle des énergies renouvelables, l'importance de l'accès aux services énergétiques dans le développement humain et le rôle de la technologie.
Dans ce cadre, plusieurs sessions portant sur les grandes questions énergétiques comme les marchés pétroliers, gazier et des énergies renouvelables ainsi que la gouvernance énergétique sont au programme.
Des rencontres bilatérales entre les ministres de l'Energie des pays membres et des tables rondes sont également prévues.
L'édition 2016 de l'IEF intervient dans un contexte particulier marqué notamment par une grande instabilité du marché pétrolier suite à la chute des prix du pétrole.
Depuis IEF14, tenu en 2014 à Moscou, la scène énergétique mondiale a évolué de façon spectaculaire avec des conséquences à court et long termes.
En effet, depuis juin 2014, les prix internationaux de pétrole ont été divisés par deux en raison essentiellement d'une croissance économique mondiale faible et d'une surabondance de l'offre.
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Cette situation a engendré une diminution considérable des revenus des pays exportateurs de pétrole et une réduction des investissements pétroliers à des niveaux faibles avec des risques d'une baisse d'approvisionnement à moyen et long termes.
De même, le marché du gaz naturel a connu une évolution baissière en raison de la grande capacité de production notamment pour le gaz naturel liquéfié (GNL).
Approfondir le dialogue producteurs-consommateurs
Ainsi, une grande partie des discussions vont s'articuler autour de cette situation du marché mondial des hydrocarbures, qui porte préjudice aussi bien aux pays producteurs qu'aux pays consommateurs de pétrole et freine la croissance économique.
D'aucuns estiment que lorsque les prix sont bas, il y a une croissance timide qui ne facilite pas le développement de l'industrie et de la production de pétrole. Ce qui peut, à terme, perturber le marché et impacter la sécurité de l'approvisionnement.
Le dialogue producteurs-consommateurs a été initié en 1991 par la tenue de la première réunion ministérielle de l'IEF à Paris. A cette date, une perturbation de l'approvisionnement causée par la première guerre du Golfe a été décisive pour ce dialogue et a augmenté la prise de conscience des intérêts communs entre les parties.
Mais ce dialogue n'a été structuré qu'en 2002 lors de la réunion de Kyoto sous forme de forum avec un secrétariat dont le siège est à Ryad (Arabie Saoudite).
Une charte de l'IEF a été adoptée à Cancun (Mexique) en 2010 pour définir les organes du Forum: la réunion ministérielle (organe suprême), le Conseil exécutif et le secrétariat.
L'un des produits-phares et concrets du forum est le JODI (Joint organisation data initiative) qui représente une base de données sur les marchés de pétrole et de gaz.
L'initiative recueille des données provenant de 100 pays sur les indicateurs-clés de l'offre et de la demande de pétrole et d'environ 80 pays sur les indicateurs-clés de l'offre et de la demande de gaz.
Elle repose sur les efforts conjugués des pays producteurs et consommateurs et huit organisations internationales pour fournir des statistiques complètes et durables en temps opportun.
D'après ses initiateurs, l'échange des données comme un moyen pour améliorer la transparence des marchés mondiaux de l'énergie est bénéfique pour la sécurité énergétique.
L'Algérie face aux défis de la sécurité énergétique (APS)
Le Forum international de l'énergie, qui se tiendra mardi et mercredi à Alger, va s'articuler principalement autour des marchés de pétrole et de gaz dans lesquels l'Algérie fournit de gros efforts pour assurer sa sécurité énergétique interne et continuer à jouer le rôle de fournisseur fiable.
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Malgré un contexte marqué par une chute vertigineuse des prix pétroliers depuis juin 2014 et une tendance mondiale de baisse des investissements dans ce secteur, l'Algérie est déterminée à maintenir, voire à augmenter ses investissements en amont et en aval.
Ainsi, Sonatrach compte maintenir tous ses projets stratégiques et structurants de long terme qu'elle compte développer dans les segments de l'exploration et de l'exploitation des gisements, du raffinage, de la liquéfaction et du transport par canalisation.
Pour ce groupe public, la priorité consiste non seulement à soutenir l'effort d'exploration pour assurer la sécurité énergétique du pays à très long terme mais aussi à renforcer le rôle de l'Algérie en tant qu'acteur important du commerce international de l'énergie.
A cet effet, cette compagnie nationale prévoit d'investir plus de 73 milliards de dollars sur la période 2016-2020 dont plus de 60% dans l'exploration-production des énergies conventionnelles et non conventionnelles.
L'objectif principal est d'élargir la base des réserves prouvées dans un pays qui reste encore sous-exploré notamment en matière de pétrole.
En 2014, les réserves récupérables de l'Algérie s'élevaient à 4,4 milliards de tonnes équivalent pétrole (TEP) mais les réserves en place sont beaucoup plus importantes car le taux de récupération en pétrole ne représente que 30% alors que celui du gaz avoisine les 70%, selon les données.
Il s'agit pour Sonatrach d'accélérer le renouvellement des réserves et le développement de celles déjà découvertes en mettant également l'accent sur l'optimisation de Hassi Messaoud et de Hassi R'mel, les deux plus grands gisements pétroliers et gaziers de l'Algérie.
A ce titre, le groupe a engagé un important programme pour améliorer la récupération de ces deux grands gisements afin d'augmenter la production nationale en hydrocarbures.
En 2015, la production des hydrocarbures de l'Algérie s'est élevée à 191 millions de TEP avec des prévisions d'atteindre 241 millions de TEP en 2020.La production primaire de pétrole a atteint 49 millions de tonnes alors que celle du gaz naturel s'est élevée à 128,3 milliards m3.
Les efforts d'accroissement des réserves et d'augmentation de la production de Sonatrach sont accompagnés par le développement des infrastructures de transport et des activités de transformation et de commercialisation des hydrocarbures où l'Algérie accuse un retard assez important.
Dans ce cadre, Sonatrach a inscrit un programme de réalisation de trois nouvelles raffineries (Tiaret, Hassi Messaoud et Biskra) qui vont entrer en production entre 2020 et 2024.
Ces projets devraient générer une quantité de 3,7 millions de tonnes d'essence et de 9 millions de tonnes de gasoil.
La construction de ces trois nouvelles usines représente la seconde étape d'un vaste programme d'investissements dans le raffinage, qui a concerné, dans une première phase, la réhabilitation et l'extension des raffineries de Skikda, d'Arzew et d'Alger.
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Avec une production nationale de 30 millions de tonnes/an de produits raffinés, l'Algérie n'arrive pas à répondre à la demande locale et importe annuellement pour deux (2) millions de tonnes de gasoil et un (1) million de tonnes d'essence.
En outre, Sonatrach prévoit de réaliser six (6) complexes pétrochimiques à l'horizon 2020 dans le cadre de son plan de relance de l'industrie nationale de la pétrochimie.
Il s'agit des complexes de craquage mixte d'éthane, de GPL, de naphta, de méthanol et de ses dérivés ainsi que celui de la production d'anhydrides.
Concernant le gaz de schiste, l'Algérie en possède des réserves importantes et se classe au troisième rang mondial pour cet hydrocarbure non conventionnel, sachant que les ressources techniquement récupérables sont estimées à près de 700 Tcf (1Tcf=1 trillion de pieds cubes).
15e Forum international de l'énergie: Alger, Mecque du pétrole (Le Temps d’Algérie)
C'est demain que s'ouvrira à Alger la 15e édition du Forum international de l'énergie (IFE15) avec la participation des délégations des 72 pays membres, conduites par leur ministre de l'Energie, en plus des experts, des responsables de l'industrie des hydrocarbures et des organisations internationales de l'énergie.
En réalité, ce rendez-vous international ne fera pas office d'une rencontre entre pays Opep et non-Opep, avait prévenu le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, mais «le rôle du FIE est de promouvoir un dialogue énergétique au niveau mondial», mettant en évidence que les échanges de vue entre producteurs et consommateurs «sont tout à fait utiles et nécessaires» et qu'il était «intéressant» d'avoir autour de la table l'Arabie saoudite, l'Irak, l'Iran, les Etats-Unis, la Russie, le Canada et la Chine qui sont les six premiers producteurs mondiaux de pétrole.
Pour cet événement, le site du Forum a publié le programme qui se structure autour de quatre sessions et deux tables rondes, couvrant les questions d'actualité qui concernent le dialogue énergétique mondial. La journée du lundi sera ainsi consacrée aux inscriptions et à la réception des délégations. Quant aux travaux de ces rencontres qui seront animés par des ministres et des PDG de compagnies, ils débuteront officiellement mardi pour se poursuivre le lendemain.
Il sera donc question des «Marchés pétroliers : perspectives et défi de la stabilité», du «Gaz naturel : défis pour l'industrie, la chaîne du GNL et ses implications pour la structure du marché», des «Energies renouvelables et efficacité énergétique : perspectives et défis après la COP21», ainsi que la «Gouvernance de l'énergie : le dialogue énergétique mondial revisité». Sur les tables rondes, la première traitera de l'«Accès à l'énergie durable : un facteur critique pour le développement humain» et la seconde sera autour du «Renforcement de la sécurité énergétique : le rôle de la
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technologie». A propos des invités de l'événement et les responsables qui vont animer les sessions et les tables rondes, le site du forum fait savoir que les discours de bienvenue, d'introduction et d'ouverture seront respectivement prononcés par le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, le SG de l'IEF, Xiansheng Sun, et le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Une banque de données
Pour l'historique, le dialogue producteurs-consommateurs a été initié en 1991 par la tenue de la première réunion ministérielle de l'IEF à Paris. A cette date, une perturbation de l'approvisionnement causée par la première guerre du Golfe a été décisive pour ce dialogue et a augmenté la prise de conscience des intérêts communs entre les parties.
Mais ce dialogue n'a été structuré qu'en 2002, lors de la réunion de Kyoto (Japon), sous forme de forum avec un secrétariat dont le siège est à Ryad (Arabie saoudite).
Une charte de l'IEF a été adoptée à Cancun (Mexique) en 2010 pour définir les organes du Forum : la réunion ministérielle (organe suprême), le Conseil exécutif et le secrétariat. L'un des produits phares et concrets du forum est le Jodi (Joint Organisation Data Initiative) qui représente une base de données sur les marchés du pétrole et du gaz.
L'initiative recueille des données provenant de 100 pays sur les indicateurs-clés de l'offre et de la demande de pétrole et d'environ 80 pays sur les indicateurs-clés de l'offre et de la demande de gaz.
Elle repose sur les efforts conjugués des pays producteurs et consommateurs et huit organisations internationales pour fournir des statistiques complètes et durables en temps opportun.
D'après ses initiateurs, l'échange des données comme un moyen pour améliorer la transparence des marchés mondiaux de l'énergie est bénéfique pour la sécurité énergétique.
Des invités de marque
En l'espace de deux jours, Alger accueillera les plus grands décideurs du monde de l'énergie.
La ministre française de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat, Ségolène Royal, prendra part à la 15e édition du Forum international de l'énergie qui aura lieu mardi et mercredi à Alger.
La ministre française présidera la troisième session des travaux du forum qui a pour thème : «Energies renouvelables et efficacité énergétique : perspectives et défis après la COP21».
Pour rappel, l'Hexagone avait abrité, entre novembre et décembre de l'année dernière, la Conférence de Paris de 2015 sur le climat. Un accord international sur le climat, applicable à tous les pays, est validé par tous les participants, fixant comme objectif une limitation du réchauffement mondial entre 1,5 C° et 2 C° d'ici 2100. Outre la ministre française, il est
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attendu la présence du ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, et de ses homologues saoudien, Khalid Al-Falih, russe, Alexander Novak, vénézuélien, Eulogio Del Pino, ainsi que les SG de l'Opep, de l'AIE et de l'IEF à la session 1 «Marchés pétroliers : perspectives et défi de la stabilité», laquelle sera présidée par le ministre algérien, Noureddine Boutarfa. A cette session, seront également présents le ministre koweïtien des Finances, Anas Khaled Al Saleh, le PDG de Total, Patrick Pouyanné, et le vice-président de Shell, Mike Muller.
La deuxième session qui aura pour thème «Gaz naturel : défis pour l'industrie, la chaîne du GNL et ses implications pour la structure du marché», elle sera présidée par le ministre qatari de l'Energie et de l'Industrie, Mohammed Bin Saleh Al Sada. Parmi les participants, il y aura le ministre irakien du Pétrole, Jabbar Ali Hussein Al-Luiebi, ainsi que d'autres ministres, secrétaires ou sous-secrétaires d'Etat de l'Energie, voire de l'Industrie, de l'Economie ou du Commerce d'Italie, du Japon, d’Allemagne et de Pologne, ainsi que le PDG de Sonatrach Amine Mazouzi.
La troisième session, présidée par Ségolène Royal, sera animée par les ministres hollandais, tunisien et émirati, ainsi que le sous-secrétaire d'Etat américain aux Affaires internationales.
La quatrième et dernière session sur la «Gouvernance de l'énergie : le dialogue énergétique mondial revisité», sera présidée par le ministre saoudien, Khalid Al-Falih, et animée par ses homologues nigérian, indien et mexicain, ainsi qu'un haut cadre du ministère japonais des Affaires étrangères.
Réunis autour de la question énergétique, les producteurs et consommateurs n'ont d'autre choix que de trouver un accord pour éviter l'effondrement de l'industrie pétrolière et gazière. Un scénario qui n'arrange les intérêts d'aucune partie.
Repère: Quel impact ?
L'organisation du 15e forum international de l'énergie a imposé à l'Algérie de disposer d'une importante infrastructure et d'une base logistique. La réception, il y a quelques jours, du centre international de conférences, inauguré par le chef de l'Etat, permet d'abriter ce genre d'évènement. Mais il n'en demeure pas moins que des efforts devraient être déployés encore plus pour donner une stature à Alger afin d'aspirer à organiser d'autres manifestations internationales.
Selon les organisateurs, les grands hôtels de la capitale et résidences d'Etat ont été réquisitionnés pour accueillir dans les meilleures conditions plus de 70 ministres, de hauts responsables du secteur de l'énergie, des patrons de compagnies internationales et des centaines de journalistes étrangers. C'est un véritable défi pour les autorités publiques qui devaient veiller au moindre détail. A l'aéroport international d'Alger, des mesures exceptionnelles de sécurité et d'organisation ont été mises en oeuvre, avec des navettes spéciales pour les représentants des médias internationaux qui seront hébergés durant les trois jours de couverture de l'évènement à l'hôtel El-Aurassi, établissement public totalement rénové. La prise en
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charge des délégations officielles n'était pas en reste. L'Algérie tient à la réussite de cette conférence. Sur le terrain, la préparation de cet évènement a bénéficié de tous les moyens. Des centaines d'agents de la wilaya ont été mobilisés durant plus d'un mois pour le nettoyage de l'autoroute reliant l'aéroport d'Alger au centre international de conférences situé sur la côte ouest de la capitale, à environ 45 kilomètres. Les opérations de désherbage et de réaménagement des espaces verts tout au long de l'autoroute ont été menées avec soin.
Chaque matin, plusieurs employés de la Direction des travaux publics de la wilaya d'Alger se sont attelés au nettoyage et au réaménagement des espaces verts situés sur les voies rapides. D'autres travailleurs ont été mobilisés pour remettre en état et repeindre les façades extérieures des bâtiments se trouvant à proximité de la rocade sud. Les drapeaux des pays qui seront représentés lors de cette conférence sont déjà érigés au niveau des grands carrefours et édifices publics, donnant une image magnifique de la ville d'Alger. Beaucoup espèrent que cet effort sera maintenu et que de vastes opérations de démolition des quartiers insalubres et bidonvilles seront entreprises afin de récupérer des espaces indispensables pour construire une ville internationale ouverte sur le monde, avec des services administratifs, économiques et culturels harmonieusement déployés. Il s'agit plus particulièrement d'une partie d'Hussein Dey, d'El Magharia, La Glacière et El Harrach, dans la partie est de la ville. Outre les travaux de réfection des immeubles et des principales routes réalisés dans le cadre de la tenue de cette conférence internationale, les services de sécurité ont été aussi renforcés pour mieux organiser la circulation routière, sachant qu'Alger souffre énormément en la matière.
Ce qui caractérise l'organisation de cette conférence, c’est surtout l'implication des parties étrangères, notamment le secrétariat du Forum. Le site d'information et d'enregistrement dédié à la manifestation est entièrement rédigé en anglais, ce qui confirme que l'Algérie, qui entre de plain-pied dans la mondialisation, devra encourager de manière urgente l'enseignement de cette langue à tous les niveaux pour combattre l'isolement et le sous-développement. L'impact de la tenue de cette conférence internationale sur l'image du pays est crucial. Cet important évènement devra constituer un point de départ pour une nouvelle politique économique, surtout en ce moment précis où le débat sur l’après-pétrole semble être sérieusement engagé.
Chakib Khelil à Bloomberg : «Les producteurs de pétrole vont convenir de geler l’offre à son niveau actuel» (Le Soir d’Algérie)
Chakib Khelil a estimé dans une déclaration relayée hier par l’agence Bloomberg que les pays exportateurs de pétrole, qui se réuniront informellement la semaine prochaine à Alger, vont parvenir à un accord sur le gel du niveau de la production.
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Dans une déclaration relayée hier, l’ancien ministre de l’Energie et des Mines Chakib Khelil, de nouveau sollicité par l’agence américaine Bloomberg pour analyser la situation du marché pétrolier, estime qu’un accord entre membres de l’Opep sur le gel du niveau de la production à l’issue de la réunion informelle prévue à Alger en marge du 15e Forum international de l’énergie, est possible. «Les capacités de production carburent désormais à plein régime dans la plupart des pays membres de l’Opep et les faibles prix vont les forcer à agir», a déclaré Chakib Khelil.
Dans ce contexte, Bloomberg a rappelé la décision de limitation de l’offre prise par l’Opep en 2008 quand Khelil officiait à sa tête en tant ministre algérien de l’Energie. Une décision qui, ajoute-t-on, a bloqué l’effondrement des prix amorcé à l’époque et renversé la tendance du marché pétrolier. «Je reste optimiste quant à un gel du niveau de la production», a déclaré Khelil à Bloomberg dans un entretien téléphonique.
L’ancien ministre a expliqué que «la plupart des membres de l’Opep souffrent à cause des faibles prix. Je ne vois pas pourquoi vont-ils accentuer leur douleur alors qu’ils peuvent l’atténuer juste en disant quelque chose ? Ils ont atteint leur niveau maximal de production et de parts de marché et ils n’ont plus rien à perdre». Et d’indiquer que «l’Iran, qui était à l’origine de l’échec de la réunion de Doha en avril dernier, ne s’opposerait pas au plafonnement de la production à son niveau actuel pour la simple raison que ses installations ont atteint leurs capacités maximales de production».
Chakib Khelil a souligné que les membres de l’Opep ont besoin de faire quelque chose : «S’ils ne le font pas, le marché va réagir négativement». En tout cas, il a écarté le recours à une réduction de l’offre Opep sur le marché : «Cette hypothèse est peu plausible à partir du moment où la stratégie de l’organisation pour éliminer l’excédent de production sur le marché, qui consiste à faire pression sur ses rivaux, peut réussir.» Et de conclure : «Les membres de l’Opep vont poursuivre cette stratégie de défendre leurs parts de marché et les prix vont se redresser d’ici l’année prochaine.»
Gel de la production pétrolière: Les experts divergent (Le Temps)
De nombreux experts ont développé des analyses contradictoires sur un éventuel accord sur le gel de la production pétrolière qui sera abordé lors du sommet d'Alger des pays producteurs, en marge des travaux du 15e Forum international de l'énergie. Parmi les experts qui ont eu à s'exprimer à ce propos, on peut citer, entre autres, Francis Perrin, Abdelmadjid Attar et Mustapha Mékidèche.
Le président de Stratégies et politiques énergétiques, Francis Perrin, a souligné l'urgence pour les producteurs de pétrole, membres de l'Opep et non-Opep, d'arriver, au plus tôt, à un accord sur le gel de la production. Pour ce spécialiste du secteur pétrolier, «l'Opep a une lourde responsabilité dans la stabilité du marché pétrolier, du fait que sa
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production a augmenté alors que celle des pays non-Opep a diminué». Tout en appelant à transcender les divergences actuelles entre l'Iran et l'Arabie saoudite qui empêchent d'aller vers une action concertée de l'Opep, cet expert a estimé qu'il est urgent qu'un accord intervienne entre les pays de l'Opep et certains pays non-Opep, dont la Russie, pour le gel de la production.
Abdelmadjid Attar est optimiste quant à la conclusion d'un tel compromis, qualifiant la réunion d'Alger «d'extrêmement importante». Ancien PDG de Sonatrach et actuel vice-président de l'Association algérienne de l'industrie du gaz, Attar a estimé que «tous les signaux sont positifs pour un éventuel accord sur le gel de la production pétrolière des pays de l'Opep». Et d'ajouter : «Les pays de l'Opep ont intérêt à geler leur production actuelle et il faudrait que tout le monde respecte ce gel sur le terrain.» L'expert admet, toutefois, qu'un tel accord se trouvera confronté aux besoins pressants de certains pays, notamment l'Irak, d'augmenter leur production.
Un consensus «fort probable»
De son côté, l'économiste et vice-président du Cnes, Mustapha Mékidèche, a souligné dans un entretien accordé à l'APS que le consensus entre l'ensemble des pays producteurs est «souhaitable et fort probable».
Pour Mékidèche, un tel compromis est probable pour deux raisons : l'une interne et l'autre externe à l'Opep.
Il y a d'abord le niveau actuel de diversification économique de tous les pays de l'Opep, qui est insuffisant pour produire et garantir une résilience à moyen et long termes, de nature à financer les besoins financiers de leur développement économique et social. En outre, poursuit-il, le niveau actuel des prix du pétrole n'arrange ni les pays producteurs non-Opep, tels que la Russie, ni les pays consommateurs qui redoutent des tendances haussières dans quelques années, comme semble le craindre l'AIE qui pointe du doigt un désinvestissement supérieur à 20% dans l'industrie mondiale des hydrocarbures.
Quant à savoir si cette réunion informelle de l'Opep pourrait déboucher sur une décision, cet expert a expliqué qu'une tell

Revue Presse 22 Septembre 2016 Publié le 22/09/2016 à 12:24


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 4
A la une .................................................................................................................................................................. 5
ï‚· Commerce extérieur : Déficit de près de 14 milliards de dollars les huit premiers mois de l’année (Horizons) ......................................................................................................... 5
ï‚· Transfert illicite de devises: Des conteneurs vides à plus de 20 milliards de DA ! (Le Quotidien d’Oran) ......................................................................................................... 6
ï‚· TRANSFERT ILLICITE DE DEVISE EN 2015 : Près de 20 milliards de DA de surfacturation (L’Expression) ............................................................................................................... 7
ï‚· La reprise des négociations pour l’adhésion à l’OMC à l’ordre du jour ? (Le Soir d’Algérie) ..................................................................................................................................... 9
ï‚· ALORS QUE LES PRIX DU PÉTROLE POLARISENT L'ATTENTION : Les vrais enjeux économiques oubliés (L’Expression) ............................................................................ 10
ï‚· Investissement dans l’industrie automobile : Plus que trois mois pour se conformer (Horizons) ................................................................................................................... 12
ï‚· Sefiane Hasnaoui, président d’AC2A : « Il appartient aux concessionnaires de se conformer au dispositif réglementaire » (Horizons) ..................................................... 13
ï‚· Président de l’Apoce : «Plus de 90% des consommateurs sont pour » (Horizons) .......... 14
ï‚· Importation de véhicules par les particuliers et les entreprises : les agences de location exclues (TSA) .............................................................................................................. 14
ï‚· Levée de l’interdiction sur l’importation de véhicules de moins de trois ans : Des économistes approuvent (Horizons) ............................................................................ 15
ï‚· Augmenter la production pétrolière de l’Algérie va détruire les gisements"-Amor Khelif (Maghreb Emergent) ................................................................................................... 16
ï‚· Après les estimations de stocks de l’API : Le pétrole augmente (El Moudjahid) ............. 18
ï‚· Export : Remise de 50 % sur les services commerciaux (L’Econews) .............................. 19
ï‚· Arrêt de la production de détergents à l’ENAD de Sour El-Ghouzlane pour manque de financement (L’Econews) ............................................................................................ 20
ï‚· CONGÉS MALADIE : L'employeur sera informé du statut du salarié (L’Expression) ......... 20
ï‚· CNAS: plus de 182.000 employeurs bénéficient des mesures exceptionnelles de LFC 2015 (Maghreb Emergent) ................................................................................................... 21
ï‚· CNAS : Bientôt des conventions avec des laboratoires d’analyses médicales (Horizons) 22
ï‚· Bejaïa : Ouverture du 9e Salon de l’emploi (Horizons) .................................................. 23
ï‚· Dévoilé hier par Bakhti Belaïb : Un importateur a menacé le ministère du Commerce (Le Midi Libre) .................................................................................................................. 25
ï‚· Importateur qui a défié le ministère du Commerce : pourquoi c’est une affaire extrêmement grave (TSA) ............................................................................................ 25
ï‚· POUR RÉDUIRE LA FACTURE D'IMPORTATION DU BLÉ .................................................. 26
ï‚· Le "clés en main" américain (L’Expression) .................................................................. 26
ï‚· Consommation de sucre, de sel et de graisses: Menace sur la santé et l'économie (Le Temps d’Algérie) ......................................................................................................... 27
Coopération ......................................................................................................................................................... 29
ï‚· Rencontre sur l’investissement en Algérie : Bouchouareb demain à New York (Horizons) ................................................................................................................................... 29
ï‚· Opportunités d'investissement en Algérie: L'intérêt croissant des USA (Le Temps d’Algérie) .................................................................................................................... 30
ï‚· Journée des patronats africains à Paris: Une délégation du FCE représente l’Algérie (Le Temps d’Algérie) ......................................................................................................... 32
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ï‚· Dessalement de l’eau de mer : Vers la mise en oeuvre d’un mémorandum algéro-qatari (Horizons) ................................................................................................................... 32
Veille ..................................................................................................................................................................... 33
ï‚· Salon international de l’alimentation à Paris : Participation de plus d’une vingtaine d’entreprises algériennes (Horizons) ............................................................................ 33
ï‚· Autour du dernier rapport de la Fraser Institute : Paroles de chefs d’entreprise algérien sur le développement, la crise et le secteur privé (Reporters) ....................................... 34
ï‚· OOREDOO ALGÉRIE : Hendrik Kasteel installé au poste de Directeur général (L’Expression) ............................................................................................................. 35
ï‚· Conjoncture : Situation peu confortable (El Moudjahid) ............................................... 37
ï‚· Economie mondiale : Sombres perspectives (El Moudjahid) ......................................... 38
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Synthèse
Durant les huit premiers mois 2016, le déficit commercial de l’Algérie a atteint 13,997 milliards de dollars, contre un déficit de 11,06 milliards de dollars à la même période de 2015, soit une hausse du déficit de 26,5%, selon les données du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (CNIS). Quant aux exportations, elles ont reculé à 17,56 milliards de dollars contre 24,71 milliards de dollars sur la même période de 2015, soit un recul de 7,15 milliards de dollars (-29%), indiquent des quotidiens, citant les chiffres du CNIS. Par ailleurs, la question de la sécurité sociale a été également évoquée par plusieurs médias. En effet, la Caisse nationale des assurances sociales a de nouveau invité les employeurs redevables à se rapprocher de ses services afin de bénéficier des mesures exceptionnelles de la LFC 2015 leur permettant de régulariser leur situation avant le 31 décembre 2016. Plus de 182 000 employeurs affiliés à la CNAS ont bénéficié des mesures exceptionnelles introduites par la loi de finances complémentaire 2015. S'agissant des nouveaux affiliés volontaires au système de la sécurité sociale, le nombre a dépassé les 17 000 adhérents, composés de personnes qui activaient dans l'informel. A propos du secteur automobile, il a été relevé que le compte à rebours a commencé concernant l’obligation faite aux concessionnaires pour lancer un projet d’investissement en vue de garantir la pérennité de leur activité. «Il ne reste aux concessionnaires automobiles que trois mois conformément aux textes introduits dans la loi de finances 2014», écrit-on. Ces professionnels sont obligés d’installer une activité industrielle ou de services qui a un lien direct ou indirect avec l’industrie automobile dans un délai de trois ans, qui expirera le 1er janvier 2017, rappelle-t-on. Quant à la levée de l’interdiction d’importation de véhicules d’occasion de moins de trois ans, à la fois saluée par des associations de protection des consommateurs et contestée par les concessionnaires automobiles, des économistes ont réagi sur les colonnes de certains quotidiens. Ainsi, cette décision du gouvernement aura pour objectif d’ouvrir le marché automobile national à la concurrence, estiment des économistes.
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A la une
Commerce extérieur : Déficit de près de 14 milliards de dollars les huit premiers mois de l’année (Horizons)
Le déficit commercial de l’Algérie a atteint 13,997 milliards de dollars (mds usd) sur les huit premiers mois de 2016, contre un déficit de 11,06 mds usd à la même période de 2015, soit une hausse du déficit de 26,5%, a appris, hier, l’APS, auprès des Douanes. Les exportations ont reculé à 17,56 mds usd durant les huit premiers mois 2016 contre 24,71 mds usd sur la même période de 2015, soit un recul de 7,15 mds usd (-29%), selon les données du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). Pour les importations, elles se sont également réduites mais à un moindre rythme par rapport aux exportations, en s’établissant à 31,56 mds usd contre 35,78 mds usd durant la même période de l’année écoulée, soit une baisse de 4,22 mds usd (-11,8%). Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 56% durant les 8 premiers mois de 2016 contre 69% à la même période de l’année écoulée. Les exportations des hydrocarbures, qui ont représenté 93,73% du total des exportations, ont été évaluées à 16,46 mds usd contre 23,4 mds usd à la même période de 2015, en baisse de près de 7 mds usd (-29,63%). Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent toujours faibles (6,3% du volume global des exportations) avec une valeur de 1,1 milliard usd contre 1,32 milliard usd (-16,4%) entre les deux périodes de comparaison. Les exportations hors hydrocarbures sont composées des demi-produits avec 836 millions usd (contre 1,04 md usd), des biens alimentaires avec 172 millions usd (contre 186 millions usd), des produits bruts avec 52 millions usd (contre 69 millions usd), des biens d’équipements industriels avec 30 millions usd (contre 14 millions usd) et des biens de consommation non alimentaires avec 11 millions usd (contre 7 millions usd). Pour ce qui est des importations, tous les groupes de produits ont connu une baisse entre début janvier et fin août de l’année en cours. Les produits alimentaires ont ainsi reculé à 5,42 mds usd (contre 6,41 mds usd), les biens d’équipement industriels à 10,53 mds usd (contre 11,88 mds usd), les biens d’équipement agricoles à 311 millions usd (contre 471 millions usd), les demi-produits à 7,8 mds usd (contre 8,21 mds usd), les produits bruts à 1,05 md usd (contre 1,09 md usd) et les biens de consommation non alimentaires à 5,58 mds usd (contre 5,97 mds usd). Sur les 31,56 mds usd d’importations enregistrées, un montant de 18,5 mds usd a été payé par cash (58,6% des importations), soit un recul de 13,01% des règlements par cash par rapport à la même période de 2015. Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 37,51% pour un montant de 11,84 mds usd (baisse de 12,41%), tandis que les comptes en devises propres ont financé à hauteur de 14 millions usd (baisse de 39,13%). Le
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reste des importations a été financé par le recours à d’autres moyens de paiement à hauteur de 1,22 md usd (en hausse de 24,1%).
Transfert illicite de devises: Des conteneurs vides à plus de 20 milliards de DA ! (Le Quotidien d’Oran)
Des conteneurs vides, pleins de pierres ou contenant des machines usagées ont été débarqués dans les ports algériens et ont servi à des opérations de transfert illicite de devises. C'est le «pavé dans la mare» jeté hier mercredi par le directeur du renseignement douanier, M. Bouanem Medjber, qui confirme les «ouï-dire» de marins et autres dockers selon lesquels des conteneurs de «pierres et de terre», vides ou pleins de déchets, ont été importés et débarqués dans les ports algériens.
M. Medjber a souligné à la radio nationale que les services des douanes, depuis 2010, enregistrent en moyenne et jusqu'à 2015 environ 500 procès-verbaux d'infractions de change. Des dossiers transmis à la justice. «C'est un courant de fraude qui a pris de l'ampleur à un certain moment, entre 2013 et 2014, mais compte tenu de la riposte des douanes et des pouvoirs publics, ces chiffres ne sont plus inquiétants», a-t-il ajouté. Il y a eu même une régression de ce type d'infractions entre 2015 et 2016, et une régression du montant des pénalités», a-t-il fait remarquer, avant de préciser que «nous sommes passés de 300 contrôles entre 2012 et 2013 à plus de 700 contrôles en 2015 et 2016, pour des montants pas aussi importants que durant les années 2013-2014''. Il y a en moyenne, rappelle-t-il, «500 délits suivis de PV, et le montant transféré est de 20 milliards (mds) de dinars par an». «Ces montants sont de 20 mds de dinars pour 2015 et de 8 mds de dinars pour le 1er semestre 2016, alors qu'ils étaient de 40 mds de dinars en 2014'', détaille M. Medjber.
Les infractions de change sont en fait, au plan douanier, des «surfacturations». «L'infraction est constatée lors du contrôle de la valeur en douanes. Et il y a une législation qui réprime ces infractions.» Il explique le phénomène de détournement ou de transfert illicite de devises par le fait que «toutes les infractions de change constatées par la douane ou les surfacturations concernent des machineries usagées, et les constats d'infractions se font après importation, lors de l'ouverture des conteneurs, et les transferts (déjà) effectués dans le cadre du crédit documentaire». En 2014, ce qu'a constaté la douane, ce sont des «marchandises sans valeur commerciale, c'est-à-dire des déchets, des conteneurs vides, de pierres, etc.». «Notre réaction a été d'alerter les pouvoirs publics qui ont pris un ensemble de mesures, et aujourd'hui on n'a plus ce genre d'importations. On a des infractions plus difficiles à déceler», relève le directeur du renseignement douanier. « Mais aujourd'hui, avec le contrôle à postériori, on remonte les opérations d'importation sur les trois dernières années pour débusquer toutes les manoeuvres frauduleuses engagées ces années-là». Il confirme en outre que «toutes ces opérations frauduleuses ont été faites dans le cadre du crédit documentaire»,
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réintroduit en 2009 par l'ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia, pour justement mieux contrôler les transferts de devises. «Il serait très intéressant de revoir ce système de financement, parce qu'à l'ombre de ce mode de paiement se sont développées des pratiques frauduleuses de transfert illicite», estime-t-il. Pour rappel, en 2014, les importations algériennes avaient culminé à 58,33 milliards de dollars, puis descendues à 51,5 mds de dollars, et 54,86 mds de dollars pour 2013. L'administration des douanes algériennes a mis en place un plan stratégique 2016-2019 pour agir en amont des opérations d'importation. M. Medjber précise que ce plan a été mis en place « pour renforcer nos instruments de contrôle» et «la mesure immédiate qui a été prise face à ces infractions, c'est la mise en oeuvre d'un système de veille et d'alerte pour identifier le mode opératoire au niveau des ports et aéroports pour connaître le profil des sociétés et importateurs qui gravitent autour de ce phénomène». «Toutes les marchandises qui bénéficient d'avantages fiscaux et tarifaires, notamment dans le cadre des accords commerciaux avec l'UE et les pays arabes (Gzale), les marchandises dont les quotités de droits et taxes sont minimes, font l'objet de fraude et sollicitées par les fraudeurs car ils ne paient pas beaucoup de droits et taxes (machines agricoles, riz, lait, médicaments,...)», explique par ailleurs M. Medjber.
«Les importations de véhicules sont entachées «d'anomalies, qui ont été portées à la connaissance des autorités pour mettre un terme à cela», a-t-il encore indiqué, avant d'annoncer qu'en 2017, «on va mettre un système d'informations pour gérer en amont tous le flux d'informations avant débarquement des marchandises et contrôler les opérations susceptibles d'être porteuses de risque de fraude. On y travaille avec l'UE, qui nous accompagne dans la mise en place de cette centrale des risques.»
TRANSFERT ILLICITE DE DEVISE EN 2015 : Près de 20 milliards de DA de surfacturation (L’Expression)
«Des mesures adoptées dans le cadre de notre programme d'action pour agir à travers le renforcement des instruments de contrôle.»
La surfacturation et l'importation de marchandises sans valeur commerciale portent préjudice à l'économie nationale. Selon les données des services des douanes, 15 à 20 milliards de dinars de transfert illicite chaque année et ce depuis 2010. Ce n'est un secret pour personne qu'en Algérie on importe tout, des conteneurs vides ou remplis de pierres par des opérateurs qui n'ont qu'un seul souci: comment transférer de l'argent à l'étranger à n'importe quel prix. Le gouvernement a pris des mesures draconiennes dans le cadre de son programme de lutte contre le transfert illicite de change et la surfacturation, mais cela n'a pas empêché les fraudeurs et les fossoyeurs d'exceller dans leur mode opératoire. Invité, hier, de la Radio nationale, le directeur des renseignements douaniers, Boualem Medjber, a pointé du doigt le phénomène de la surfacturation qui est à l'origine du transfert illicite de la devise à
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l'étranger durant la période de 2013 et 2014, les deux années où le phénomène du courant de fraude a enregistré le grand boom avant d'opérer un recul très significatif en 2015 avec seulement 20 milliards de dinars et 8 milliards de dinars au premier semestre de l'année en cours, et ce, «grâce à la mobilisation et la vigilance des services de douanes». «Ce courant de fraude a connu son ampleur durant les années 2013 et 2014, une situation qui s'est considérablement réduite, en raison de la riposte entreprise à travers l'intensification des opérations de contrôle.» Selon ce dernier, depuis l'année 2010, les services des douanes, enregistrent 500 infractions en relation avec la surfacturation et les fausses déclarations de marchandises qui ont été dressées à l'encontre des contrevenants, donnant lieu à des pénalités cinq fois supérieures à ces transferts. Selon ce dernier, les marchandises relevant d'avantages fiscaux ou tarifaires, avec l'Union européenne ou la Zone arabe de libre-échange et celles dont les droits et taxes sont minimes sont les machines agricoles et industrielles, les médicaments et le lait, en particulier. En effet, ce dernier affirme que lors du contrôle de routine, les services des douanes constatent des surfacturations, mais ne procèdent pas à l'application de la réglementation douanière du moment qu'il y a une législation de change qui réprime plus sévèrement ce type d'infractions. «Toutes les infractions de change constatées à la douane sont des surfacturations et là on ne peut pas intervenir avant car le contrôle des douanes se fait à l'ouverture des conteneurs», a-t-il souligné. Pour M. Medjber, dans le secteur de la douane, on ne peut parler de transfert illicite de change, mais de surfacturation, car les transactions se font avant, et non pas après l'arrivée de la marchandise, ce qui rend de plus en plus difficile le fait de déceler les fraudes relatives aux transferts illicites de devises qui sont, aujourd'hui, plus difficiles à repérer. «Mais ce n'est pas parce que les transactions ont été faites que ces criminels ne seront pas inquiétés, nous sommes en train de remonter jusqu'aux trois dernières années pour débusquer toutes les manoeuvres frauduleuses, après la rédaction des PV d'infraction de change». «Nous sommes tenus de déposer plainte, mais aussi de prendre une série de mesures dans le cadre de notre programme d'action où nous avons agi à travers le renforcement des instruments de contrôle.» Ce qui a amené l'administration des douanes à agir en amont des opérations d'importation, en renforçant les contrôles «et en instituant des systèmes de veille et d'alerte» au niveau des ports et aéroports. Ces contrôles qui portent sur le type de société ou «d'importateur» gravitant autour de ce «phénomène» avec, notamment le suivi des fluctuations des valeurs boursières sur les marchés étrangers concernent les marchandises susceptibles d'être ramenées en Algérie. «Nous sommes actuellement en projet avec l'Union européenne pour l'installation du programme de gestion de risques qui nous permettra de contrôler les importateurs avant les transactions qui rentrent en oeuvre à la fin de cette année. Pour ce qui est de l'implication de certains douaniers dans des affaires frauduleuses, M. Medjber a révélé qu'une quarantaine
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d'agents ont été révoqués du corps des douanes pour ces multiples raisons.
La reprise des négociations pour l’adhésion à l’OMC à l’ordre du jour ? (Le Soir d’Algérie)
Ils ont été nombreux à se prononcer sur la question cette semaine, l’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) semble intéresser de nouveau le gouvernement algérien. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aurait lui-même instruit les ministères concernés d’accélérer le processus.
En marge de sa déclaration, lundi dernier, sur la levée d’interdiction d’importation des véhicules d’occasion, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, a précisé que l’ouverture de ce marché est notamment l’une des recommandations de l’OMC.
Connu pour ses positions favorables à l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation, le responsable avait annoncé que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, partageait la même attitude et lui avait personnellement donné instruction de «hâter ce processus d’admission».
Bien évidemment, le procédé est plus complexe et l’adhésion ne se fait pas par simple directive présidentielle. Une réalité que Bakhti Belaïb dit en être totalement conscient. Selon lui, la première étape à franchir pour faciliter davantage l’entrée de l’Algérie à l’OMC est de «construire une administration économique flexible, une économie diversifiée et de normaliser la production algérienne». Ceci, afin qu’on puisse tirer parti de cette organisation universelle contrôlant près de 99% du commerce international. Naturellement, si l’on n’a rien à exporter, l’Algérie sera plus exploitée que bénéficiaire de cette éventuelle admission.
Toutefois, le ministre dit être optimiste puisque la conjoncture actuelle contraignante a poussé certains opérateurs à se surpasser. Il a annoncé, dans ce sens, que le nombre d’exportateurs, de produits agricoles majoritairement, est passé de 1 000 à
1 700 en l’espace de six mois. Il a indiqué à ce propos que son département est en train d’oeuvrer à fluidifier l’acte d’exportation car trouvant «déraisonnable» que l’acte d’importation soit aujourd’hui plus rémunérateur que ce dernier.
D’autre part, la qualité ou le nombre des exportations ne sont pas les seuls à améliorer, il y a également le volet réglementaire à adapter et les négociateurs à former.
En effet, le responsable a avoué que la partie algérienne manque de «représentants qualifiés pour défendre ses intérêts au sein de l’Organe de règlement des différends face aux différents pays membres de l’OMC voulant chacun maximiser ses avantages». Ceci en précisant que la partie américaine est particulièrement féroce et protectionniste quand il s’agit de défendre ses intérêts commerciaux à l’international.
A ce propos, l’ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Joan A. Polaschik, a affirmé mardi, lors du séminaire algéro-américain sur le droit de la
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propriété intellectuelle et industrielle, «le soutien des Etats-Unis pour l’adhésion de l’Algérie à l’OMC».
Cependant, elle a précisé que l’amélioration de la réglementation quant à la protection de ces droits est réellement déterminante pour cet accès puisqu’il revêt le caractère de fiabilité et la crédibilité de l’Etat.
Concrètement, il y a tout un marché et une économie à normaliser ; l’éducation économique de la législation et des opérateurs ne se fait certainement pas sur le court terme, or le ticket d’entrée à l’OMC devient de plus en plus coûteux en concessions avec le retardement des réformes.
ALORS QUE LES PRIX DU PÉTROLE POLARISENT L'ATTENTION : Les vrais enjeux économiques oubliés (L’Expression)
Il faut pouvoir garantir un niveau de vie décent à la majorité du peuple, sans qu'on ait besoin d'avoir une oreille attentive à la Bourse de Londres.
Le Forum international de l'énergie qu'abritera Alger, le 26 septembre prochain, est considéré par beaucoup comme l'événement majeur de la rentrée. L'objectif assigné à la réunion informelle des pays membres de l'Opep qui devrait se tenir en marge du forum, polarise l'attention de nombreux dirigeants. L'espoir d'aboutir à un redressement des prix de l'or noir suffit, en effet, pour qu'Alger se transforme, en l'espace de quelques jours, en capitale des hydrocarbures. Cela on l'aura compris. Sauf que cet intérêt des officiels et de l'opinion publique à cet événement tranche avec la promesse que le gouvernement s'est faite de ne compter que sur les capacités économiques hors hydrocarbures. Lesquelles demeurent dérisoires, si l'on tient compte des derniers chiffres du commerce extérieur qui limitent les exportations à 1,1 milliard de dollars sur les huit premiers mois de 2016. Cette performance médiocre ne constitue pas une surprise en soi, mais elle vient rappeler la nécessaire mobilisation de tous les Algériens pour une économie diversifiée et indépendante des hydrocarbures. On se souvient à ce propos, de la déclaration du Premier ministre, en juin 2014, qui avait affirmé que la chute des prix du pétrole devait être considérée comme une aubaine pour l'Algérie afin de développer son économie loin des réflexes rentiers hérités justement du commerce des hydrocarbures.
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Il semble, malheureusement, que les propos de Abdelmalek Sellal n'aient pas été réellement suivis d'effets. En tout cas, on sent une tendance quasi généralisée à souhaiter une sortie de crise par la hausse des prix du pétrole. La position «statique» de l'Exécutif, laissant toute l'initiative au seul ministre de l'Energie qui a sillonné une partie de la planète pour préparer le Forum international de l'Energie, illustre une attitude attentiste qui amène à penser que l'on ne veut vraiment pas retenir les leçons. L'Algérie a eu sa rentrée scolaire, sa rentrée politique et il semble qu'en haut lieu, on mise sur le Forum international de l'Energie pour marquer la rentrée économique par une «victoire» sur les prix du pétrole. Même s'il ne faut pas réduire de l'importance de ce rendez-vous et de sa portée tant économique que diplomatique, il reste qu'il ne devrait pas masquer le véritable grand enjeu de l'Algérie qui est la diversification de son économie. Le travail qu'abat Nourredine Bouterfa doit certes être valorisé, mais il ne devra en aucun cas constituer la planche de salut pour l'Algérie. Celle-ci est ailleurs. Elle est dans le développement de l'industrie, de l'agriculture, du tourisme, de l'économie numérique. Or, il semble, à bien «écouter» le silence du gouvernement sur tous ces sujets, ces dernières semaines, que la mobilisation de la société n'est pas la priorité de l'heure. Sinon comment expliquer qu'en trois semaines, l'ensemble des commentateurs et des analystes s'échine à prouver qu'un pétrole à 45 dollars est la pire chose qui puisse arriver au pays, que le déficit commercial, de la balance des paiements et autre baisse des réserves de changes vont plonger la société dans le chaos. Face à ces analyses qui ne tiennent compte que des données chiffrées, le gouvernement ne lance aucune initiative, histoire d'orienter la société sur le vrai débat, celui d'une relance effective d'une économie hors hydrocarbures. Le discours devrait concerner spécifiquement cet aspect des choses. Il est urgent et important de sérier les projets en cours de réalisation pour que les Algériens sachent ce qui se fait sur le terrain dans le sens de la diversification. Il faut que la lutte contre la bureaucratie économique soit une priorité. Il faut en parler et communiquer très largement pour donner du sens à la déclaration de juin 2014. Que le pétrole atteigne 60 ou 80 dollars ne devrait pas être un objectif en soi. Ce sont les unités de production dans diverses filières qui devraient être comptabilisées. Il faut que les Algériens sachent que l'objectif véritable sera de pouvoir garantir un niveau de vie décent à la majorité du peuple, sans qu'on ait besoin d'avoir une oreille attentive à la Bourse de Londres. On parlera peut-être en décembre prochain, à l'occasion d'un forum d'affaires Algérie-Afrique de l'économie réelle, d'investissements et d'exportation. Mais d'ici-là, on aura perdu deux long mois à espérer un accord entre des nations étrangères sur les prix du pétrole. Que de temps perdu gratuitement!
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Investissement dans l’industrie automobile : Plus que trois mois pour se conformer (Horizons)
Le compte à rebours a commencé. Il ne reste aux concessionnaires automobiles que trois mois pour déposer un projet d’investissement garant de la pérennité de leur activité. Conformément aux textes introduits dans la loi de finances 2014, les concessionnaires automobiles sont obligés d’installer une activité industrielle ou de services qui a un lien direct ou indirect avec l’industrie de l’automobile dans un délai de trois ans. Ce délai expirera le 1er janvier 2017. Le ministère de l’Industrie et des Mi-nes avait mis en garde les concessionnaires sur la nécessité de se conformer à la loi via une circulaire datée du 29 juin dernier. Dans celle-ci, il a rappelé les dispositifs introduits dans l’article 52 alinéa 3 de la loi de finances 2014 qui fait obligation aux concessionnaires automobiles d’installer une activité industrielle et/ou semi-industrielle ou toute autre activité ayant un lien direct avec le secteur de l’industrie automobile, dans un délai maximum de trois ans. Le dernier avertissement en date a été lancé au début de ce mois de septembre par le ministère du Commerce, lequel a rappelé les concessionnaires de la date butoir. Le gouvernement semble plus que jamais déterminé à mettre de l’ordre dans le marché local de l’automobile mais aussi professionnaliser l’activité. L’objectif étant également de freiner la machine d’importation des véhicules. Les concessionnaires, qui ne s’intéressent qu’à l’aspect commercial, n’auront plus de place sur le marché national et seront même contraints de mettre la clé sous le paillasson. Selon les dernières informations du ministère de l’Industrie, sur les 40 concessionnaires automobiles agréés, seuls 7 ont déposé leur dossier portant sur des projets d’investissement liés à l’industrie automobile.
Il s’agit de Sovac, Peugeot, Tahkout, Iveco, Toyota, Ford et Nissan. Toyota Motors Algérie s’engage à l’installation d’usines de fabrication au centre du pays de camions et de pièces de rechange, à savoir les plaquettes de freins et les mâchoires de freins. Sovac compte, avec son partenaire Volkswagen, fabriquer 10.000 unités dès le lancement de la production en 2017, pour arriver à 100.000 à l’horizon 2022. Peugeot a mis en place un projet de construction de véhicules particuliers à Oran. Tahkout a présenté trois projets. Il se lancera dans la fabrication de véhicules iraniens dans la zone industrielle de Aïn Azel, à Sétif. Pour un investissement de 300 millions d’euros, portant sur le montage de la voiture Saipa, le projet sera constitué de 5 unités de montage et de fabrication de pièces de rechange et d’accessoires. La sortie de la première voiture des ateliers est prévue début 2017. L’usine de véhicules utilitaires de marque Iveco, installée à Bouira, sera opérationnelle avant la fin de l’année. Nissan Algérie investira, quant à lui, dans la sous-traitance.
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Sefiane Hasnaoui, président d’AC2A : « Il appartient aux concessionnaires de se conformer au dispositif réglementaire » (Horizons)
En votre qualité de président d’AC2A, comment les concessionnaires appréhendent la mise en garde, d’abord, lancée par le ministère de l’Industrie et, tout récemment, par celui du Commerce ?
L’ensemble des membres de l’AC2A est au fait de cette information qui, il est important de le rappeler, est connue depuis le 1er janvier 2014. Le courrier du ministère du Commerce est en phase avec l’application attendue de cette disposition.
Les concessionnaires sont-ils prêts à implanter une industrie au risque de perdre leur agrément ?
Le dispositif règlementaire, prévu de longue date, est connu par chacun d’entre nous. Si nous souhaitons poursuivre cette activité, il faut se conformer à ce dispositif. La loi est claire, je n’ai donc aucun doute quant au respect par l’ensemble de nos membres de ces dispositifs.
Qu’en est-il de Nissan Algérie que vous représentez ?
Nissan Algérie est une filiale du groupe Hasnaoui, qui dispose depuis plus de 50 ans d’une véritable expertise industrielle. Cette expertise sera mise au profit du secteur automobile avec plusieurs investissements structurants permettant à la fois d’être en phase avec la loi de finances 2014 mais aussi d’activer dans le développement de l’industrie automobile en Algérie. Plusieurs investissements sont aujourd’hui en phase finale et l’exploitation se fera avant la fin de l’année 2016.
Concernant les licences d’importation, des concessionnaires ont déposé des recours par rapport aux quotas qui leur sont affectés. Est-ce qu’on peut en connaître les résultats ?
Le ministère du Commerce, en charge de la délivrance des quotas, est le seul habilité à pouvoir vous répondre. L’AC2A ne peut naturellement pas s’ingérer.
Les clients se sont plaints de l’indisponibilité des véhicules sur le marché. A quoi est due cette situation ?
Dans un secteur où des quotas sont mis en place, il est naturel de voir une distorsion entre l’offre et la demande, a fortiori dans la continuité de la mise en conformité avec le cahier des charges établi par le ministère de l’Industrie. Cette distorsion devra naturellement s’apaiser par une analyse plus fine de l’offre et de la demande par le ministère du Commerce et compte tenu, bien entendu, des priorités du gouvernement. L’AC2A est à la disposition des pouvoirs publics afin d’apporter sa contribution à une appréhension positive du marché de l’automobile.
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Président de l’Apoce : «Plus de 90% des consommateurs sont pour » (Horizons)
L’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce) a vivement salué la levée de l’interdiction d’importation de véhicules d’occasion de moins de trois ans à laquelle elle avait déjà appelé. Cette mesure est prévue dans le cadre du projet de loi de finances 2017. Selon un sondage réalisé par l’association, « plus de 90% des citoyens sont pour l’importation de ces véhicules », a affirmé Mustapha Zebdi, son président. « C’est une solution qui permettra aux familles d’acquérir un véhicule à un prix raisonnable, d’autant que le manque sur la marché national a causé une augmentation des prix des véhicules neufs et d’occasion », dit-il. Le déficit pour l’année 2016, explique le président de l’association, est de 300.000 véhicules puisque le quota d’importation par les concessionnaires automobiles est limité à 90.000 véhicules. Tout en encourageant cette décision gouvernementale, l’association se dit surprise par la réaction des concessionnaires automobiles qui veulent faire barrage aux particuliers, en limitant l’importation des véhicules d’occasion aux seuls opérateurs économiques professionnels. « C’est du moins notre première impression », a indiqué Zebdi.
Le but de ces concessionnaires, selon lui, est de monopoliser le marché d’importation, ce qui risque de perturber les règles de la libre concurrence et les principes de l’économie de marché. Concernant l’implantation d’usines de montage de véhicules en Algérie, il dira que « c’est une complémentarité, en plus il y a très peu d’usines opérationnelles ». Et d’ajouter : « Le jour où ces usines donneront satisfaction à toutes la demande du marché local, on pourrait revoir la mesure d’importation. Actuellement, on ne peut pas combler le déficit. » Pour ce qui est de l’impact de ces importations sur le marché parallèle de la devise, « l’influence est minime. Cette mesure coïncidera peut-être avec l’ouverture de bureaux de change officiels », avoue Zebdi qui déclare que la communauté algérienne établie à l’étranger, évaluée à 3 millions, se frotte déjà les mains pour pourvoir le marché national. Par ailleurs, l’Apoce souhaiterait participer à l’élaboration du cahier des charges relatif à l’importation des véhicules usagés.
Importation de véhicules par les particuliers et les entreprises : les agences de location exclues (TSA)
Les agences de location de voiture « ne peuvent pas réaliser des opérations d’importation » de véhicules neufs. C’est la teneur d’une note de l’Association des banques et établissements financiers (Abef), datée de ce mercredi 21 septembre, dont TSA détient une copie. L’Abef avait saisi,
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en juin dernier, la Direction générale du Trésor (DGT) au ministère des Finances sur les demandes d’importation de ces agences. La DGT, dans sa réponse, indique qu’elles ne peuvent importer de véhicules « en attendant la mise en oeuvre de mesures appropriées », sans en préciser la teneur.
Plus tôt, le gouvernement avait ouvert une brèche dans les dispositions de contrôle des importations de véhicules : certaines entreprises et les particuliers ne sont pas astreints à la délivrance de licence d’importation, ni soumis au cahier des charges sur les normes automobiles (de sécurité, notamment).
Levée de l’interdiction sur l’importation de véhicules de moins de trois ans : Des économistes approuvent (Horizons)
La décision du gouvernement de lever l’interdiction de l’importation de véhicules d’occasion de moins de trois ans a fait réagir des économistes. Djamel Belmihoub a indiqué que cette décision aura pour objectif d’ouvrir le marché automobile national à la concurrence. Il a souligné que le temps est venu de briser le monopole des concessionnaires sur le marché automobile. Selon lui, ces derniers forment un « lobby puissant » qui dicte sa loi et qui prend en otages les consommateurs. Pourquoi une telle décision a-t-elle été prise ? « Je pense que l’Etat veut mettre les concessionnaires en concurrence avec le marché de l’occasion », a-t-il dit. Notre interlocuteur a constaté que les prix des véhicules neufs sont multipliés par deux en Algérie, dépassant même ceux qui sont pratiqués en Europe. Il a expliqué que l’Etat ne peut pas agir sur les prix qui sont libres. Mais « l’Etat doit intervenir pour corriger le marché et protéger les consommateurs qui subissent le diktat des concessionnaires », a-t-il suggéré. Concernant l’impact de cette décision sur l’industrie automobile nationale, Belmihoub a estimé que l’Etat doit mettre les mécanismes qu’il faut pour protéger la production nationale. Il a proposé l’instauration de nouvelles taxes. Pour sa part, Abderrahmane Mebtoul, expert indépendant, a estimé que le gouvernement s’est rendu compte que la réalisation des unités de production ou de montage prendra du temps et « probablement sans rentabilité ». Mebtoul a fait savoir que la levée de l’interdiction de l’importation de véhicules de moins de trois ans aura au moins trois conséquences. Elle augmentera la valeur de l’euro. Elle freinera l’investissement dans le montage automobile et elle aura un impact négatif sur les concessionnaires qui vont devoir procéder aux licenciements des travailleurs. L’avantage, selon lui, serait que cette décision « détende » la demande de plus en plus croissante. Il a souligné que, dès l’entrée en vigueur de cette mesure, la disponibilité des véhicules sur le marché ne se posera plus. Pour lui, c’est une véritable aubaine pour les particuliers qui ne peuvent pas encore s’offrir de véhicules neufs. « La baisse du pouvoir d’achat incite le consommateur à se porter davantage sur les modèles d’occasion. Avec un taux d’inflation de 8%, il serait difficile pour un ménage algérien d’acheter une voiture neuve ». Pour cet expert, l’erreur stratégique du
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ministère de l’Industrie est d’avoir autorisé les unités de montage de véhicules. Dans ce sillage, notre interlocuteur a indiqué que notre pays ne dispose toujours pas de véritables usines de production, mais de simples unités de montage avec un taux d’intégration qui ne dépasse pas les 15%. De son côté, l’économiste et non moins expert et consultant international, Abdelmalek Serraï, a qualifié de « courageuse » cette décision du gouvernement. « C’est une décision que nous avons revendiquée depuis trois ans », a-t-il rappelé. Selon lui, cette décision est venue pour faire face au déficit de véhicules constaté sur le marché et surtout « casser » les prix du neuf qui sont devenus « exagérés ». Il a soutenu que l’Etat, avec la crise financière, ne peut pas se permettre de financer ce type d’importation au moment où la demande ne cesse d’accroître. Il a souligné que les concessionnaires ne peuvent satisfaire que 20% de la demande nationale. Toutefois, Serraï a estimé que cette mesure doit être conjoncturelle, « le temps de permettre à l’industrie automobile nationale de se développer », a-t-il insisté. Afin d’éviter la formation de nouveaux monopoles privés sur le marché, l’expert a suggéré la nécessité d’accorder la liberté aux citoyens d’importer eux-mêmes leurs véhicules selon un cahier des charges rigoureux.
Augmenter la production pétrolière de l’Algérie va détruire les gisements"-Amor Khelif (Maghreb Emergent)
Dans un contexte dominé par les réunions programmées en début de semaine prochaine à Alger, l’expert pétrolier Amor Khelif était le premier «invité du direct» de la saison sur Radio M.
L’ interview d’Amor Khelif a très opportunément coïncidé avec une des premières interventions publiques du nouveau ministre de l’Energie M.Nouredine Bouterfa dont les déclarations ont largement servi de fil rouge aux questions des journalistes de Radio M. A propos des prix pétroliers et du résultat prévisible des réunions des prochains jours, l’expert algérien se montre relativement en phase avec un gouvernement algérien dont il considère qu’ « il a fait son deuil des prix pétroliers élevés » avec des prévisions d’évolution à moyen terme des prix du baril qui devraient être compris dans « une fourchette de 50 à 60 dollars ». Des
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prévisions d’ailleurs « conformes à celles de la plupart des analystes internationaux » et également en ligne avec « les déclarations récentes du ministre saoudien du pétrole qui évoquait voici quelques jours une cible de 50 à 55 dollars pour le prix du baril ».
« Inquiétudes » face à la baisse des investissements
L’hypothèse d’une décision-formelle ou non- de gel de la production lui semble également un résultat probable des consultations en cours entre les producteurs OPEP et non OPEP en raison principalement de l’ « inquiétude récente » qu’ Amor Khelif croit déceler parmi les principaux pays producteurs, Arabie séoudite et Russie en tête, face à la baisse des investissements dans le secteur. L’expert algérien mentionne notamment le chiffre considérable de « 60 % de diminution des investissements d’exploration dans l’industrie pétrolière mondiale depuis 2014 », ajoutant qu’ « en 2015 on a découvert à peine l’équivalent de 1 mois de consommation mondiale ».
Attention à la surexploitation des grands gisements
Amor Khelif se montre beaucoup plus sceptique au sujet des annonces d’augmentation de la production nationale d’hydrocarbures. Alors qu’hier encore M. Nouredine Bouterfa confirmait l’objectif officiel, déjà formulé par son prédécesseur d’une augmentation de la production nationale de « 25 à 30 % à moyen terme », l’invité de Radio M estimait que « face à l’effondrement des prix, les responsables politiques algériens ont toujours essayé de régler le problème de la même façon en cherchant à augmenter à tous prix la production ». Amor Khelif, à l’image de beaucoup de spécialistes algériens, avertit :« les géologues nous disent qu’on a déjà pompé à l’extrême au cours des dernières années. On « surexploite notamment les grands gisements comme Hassi R’mel et Hassi Messaoud » ajoute sans aucune hésitation l’expert algérien. La solution serait –elle du coté de l’entrée en exploitation des nouveaux gisements du Sud Ouest du pays notamment ? « De petits gisements aux réserves limitées » commente Amor Khelif qui complète ce sombre tableau sur les perspectives de la production pétrolière nationale en relevant en outre un « tassement des réserves » illustré par le fait qu’en 2015 « sur 149 forages d’exploration effectués en Algérie seuls 22 ont été productifs ».
Développement du renouvelable : l’importance du choix des acteurs
Amor Khelif exprime également un point de vue très tranché sur le programme national de développement des énergies renouvelables. L’expert algérien insiste sur l’importance dans ce domaine des « acteurs qui sont puissants à la fois sur le plan économique et sur le plan politique ». En Algérie comme ailleurs, il faut bien choisir les acteurs. Sonelgaz ? « On lui livre un gaz abondant et bon marché jusqu’à la porte des centrales électriques. Comment voulez vous qu’il devienne un acteur
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déterminant dans le développement de nouvelles sources d‘énergie qui demandent l’investissement de ressources humaines, technologiques et financières considérables alors qu’il ne dispose aujourd’hui d’aucun de ces atouts ». L’annonce, le matin même, par Nouredine Bouterfa de la demande adressée à Sonatrach de « s’impliquer dans le développement du renouvelable à l’image de ce que font toutes les grandes compagnies internationales » lui inspire le même scepticisme « Sonatrach a déjà beaucoup de pain sur la planche avec le développement de la production d’hydrocarbures ». La solution pour Amor Khelif est claire « il faut un nouvel acteur neutre en Algérie dans le domaine du renouvelable ».
Pour un meilleur ciblage des augmentations de prix des produits énergétiques
Face à des perspectives peu encourageantes sur le front des prix et du développement de la production, les marges de manoeuvre disponibles seraient-elles plus importantes du coté des économies d’énergie ? Peut être, souligne Amor Khelif qui considère que dans ce domaine le levier des prix et des tarifs sera un outil important à condition que les pouvoirs publics adoptent une démarche plus « ciblée » à la fois du point de vue des produits concernés et des types de clientèle. Pour l’expert algérien, un relèvement substantiel des prix des carburants est certainement une priorité. Pour les tarifs de l’électricité et du gaz Amor Khelif prône une démarche plus prudente et progressive. Les augmentations de prix devraient également distinguer les différentes catégories de clients en réservant par exemple « un traitement particulier au transport collectif ou au matériel agricole ». Plus largement cette démarche d’ensemble ne semble pas avoir selon l’expert algérien fait encore l’objet d’une maturation suffisante de la part des pouvoirs publics qui continuent de privilégier « des décisions prises de façon abruptes, appliquées de façon uniforme, et sans avoir été précédées par un effort de communication et de sensibilisation suffisant ».
Après les estimations de stocks de l’API : Le pétrole augmente (El Moudjahid)
Les prix du pétrole gagnaient du terrain, hier en cours d’échanges européens, alors que de premières estimations des stocks hebdomadaires américains pour la semaine dernière ressortaient bien en deçà du consensus, de bon augure pour les données officielles attendues dans la journée. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 46,76 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 88 cents par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance, dont c’est la première
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utilisation comme contrat de référence, gagnait 94 cents à 44,99 dollars. Après avoir atteint mardi un plus bas depuis début août (à 45,09 dollars à Londres et 42,55 dollars à New York), les cours du pétrole s’étaient stabilisés à leur niveau d’ouverture, et décollaient mercredi dans l’attente de la publication hebdomadaire du niveau des stocks américains de pétrole par le département de l’énergie (DoE). Selon les estimations de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), les réserves de brut auraient diminué de 7,5 millions de barils et celles d’essence de 1,4 million alors que celles de produits distillés auraient augmenté de 200.000 barils, relevaient des analystes. Les investisseurs se montraient par ailleurs relativement optimistes quant à la rencontre d’Alger la semaine prochaine, où les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devraient se retrouver de façon informelle, en compagnie de pays producteurs non-membres de l’organisation, comme la Russie. Le ministre de l’Energie algérien Noureddine Bouterfa, a laissé mardi la porte ouverte à la tenue d’une réunion officielle de l’organisation en marge du rendez-vous, pour discuter entre autre du problème de surproduction.
Export : Remise de 50 % sur les services commerciaux (L’Econews)
Un traitement spécial est réservé dans les ports aux opérateurs économiques exportateurs de denrées alimentaires qui bénéficient d’un couloir vert et d’une remise de 50 % sur les services commerciaux liés aux opérations d’exportation.
C’est ce qu’a indiqué le chargé du développement de l’exportation à l’entreprise portuaire d’Annaba Ali Boulaârass lors d’une journée d’information sur les facilités à l’exportation des produits agricoles organisée hier à Biskra par la chambre du commerce et de l’industrie, CCI-Ziban en collaboration avec l’entreprise portuaire d’Annaba et les services de la douane algérienne. Parmi les mesures incitatives décidées par le gouvernement en vue d’encourager les exportations algériennes et réduire les importations, plusieurs procédés ont été mis à dispositions des exportateurs comme « des moyens d’embarquement adéquat, une zone sécurisée d’entreposage des produits alimentaires et 200 containers frigorifiques déployés à la disposition de ces opérateurs au niveau du port d’Annaba » selon le même responsable. L’occasion a été propice également pour présenter et expliquer la nouvelle tarification à 10 chiffres introduite ce 18 septembre. Les cadres au niveau du port d’Annaba et ceux des Douanes se sont attelé à démonter les avantages de cette nouvelle tarification qui a facilité les procédures d’évaluation, d’imposition et de protection du produit national, a-t-on encore expliqué. A noter que cette réforme vise un meilleur encadrement du commerce extérieur sans, toutefois, augmenter les taux appliqués. Le tarif douanier, qui est une nomenclature de marchandises à laquelle correspond des
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codes chiffrés, était codifié à 8 chiffres mais couvrant plusieurs produits à la fois. C'est ainsi que pour des besoins de précision, l'administration douanière a opté pour l'identification de plus de produits avec davantage de codifications en passant de 8 à 10 chiffres. La nouvelle tarification en vigueur inclut 15.946 articles contre 6.126 articles de l’ancienne tarification.
Arrêt de la production de détergents à l’ENAD de Sour El-Ghouzlane pour manque de financement (L’Econews)
La production à l’Entreprise nationale algérienne de détergents (ENAD) de Sour el-Ghouzlane, est à l’arrêt depuis plus d’un mois en raison du manque de financement, a indiqué mercredi &agr

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