Union Trans Transports

Cité des ouvriers n°02 lot n°02 Dar El Beida, Alger

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Revue de Presse 23 aout 2016 Publié le 23/08/2016 à 12:37


SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Déficit commercial de près de 12 milliards de dollars en sept mois (APS)................ 3
ï‚· Commerce : Les exportations à seulement 15 milliards de dollars (Le Quotidien d’Oran) ........................................................................................................................ 4
ï‚· Investissement en Afrique : L’Algérie absente du top 5 des pays les plus attractifs (El Watan) ................................................................................................................... 5
ï‚· Conformité fiscale volontaire : Le délai prorogé à fin 2017 (El Moudjahid) ............. 6
ï‚· Complexe sidérurgique de Bellara : Un investissement stratégique (APS) ................ 8
ï‚· Le développement du tourisme, c’est aussi cela (Algérie Eco) ................................ 10
ï‚· Le chômage en baisse en Algérie : Les Fruits d’une stratégie efficiente (Horizons) 13
ï‚· Projets d’investissement à Sétif : Le privé mise sur l’exportation vers l’Afrique (El Watan) ....................................................................................................................... 15
ï‚· Amar Seklouli. Président de la CCI Sétif : «L’administration centrale n’arrête pas de nous contrarier» (El Watan) ...................................................................................... 16
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 18
ï‚· LE TROC À TAMANRASSET VICTIME DE LA FERMETURE DES FRONTIÈRES (Le Jeune Indépendant) .................................................................... 18
Coopération ......................................................................................................................................................... 20
ï‚· ELLE A ÉTÉ INAUGURÉE HIER À ALGER : L'école internationale américaine ouvre ses portes (L’Expression) ................................................................................ 21
ï‚· La BADEA à l’assaut des investisseurs arabes (L’Eco News) ................................. 22
Veille ..................................................................................................................................................................... 24
ï‚· Salon International de l’Industrie Oran 2016 : Un rendez-vous très attendu (Algérie Eco) ........................................................................................................................... 24
ï‚· Ooredoo Algérie : Joseph Ged cède le poste de DG (Algérie News) ....................... 25
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A la une
Déficit commercial de près de 12 milliards de dollars en sept mois (APS)
Le déficit commercial de l'Algérie a atteint 11,93 milliards de dollars (mds usd) durant les sept premiers mois de 2016 contre un déficit de 9,43 mds usd à la même période de 2015, soit une hausse du déficit de 26,5%, a appris l'APS auprès des Douanes algériennes.
Les exportations ont nettement reculé à 15,14 mds usd durant les sept premiers mois 2016 contre 22,1 mds usd sur la même période de 2015 (-31,48%), soit un recul de près de 7 mds usd, selon les données du Centre national de l'Informatique et des Statistiques des Douanes (Cnis).
Les importations se sont également réduites mais à un moindre rythme par rapport aux exportations, en s'établissant à 27,07 mds usd contre 31,53 mds usd (-14,14%), en baisse de 4,46 mds usd, précise la même source.
Le taux de couverture des importations par les exportations est ainsi passé à 56% contre 70% entre les deux périodes de comparaison.
Les hydrocarbures continuent à représenter l'essentiel des ventes algériennes à l'étranger pour une part de 93,73% du volume global des exportations, avec un montant de 14,19 mds usd durant les sept premiers mois, contre 20,9 mds usd à la même période de 2015 (-32,09%), soit une baisse de 6,71 mds usd.
Les exportations hors hydrocarbures, qui ont représenté 6,27% du montant global des exportations, ont diminué à 949 millions usd, en baisse de 20,72% par rapport aux sept premiers mois de 2015.
Les exportations hors hydrocarbures sont composées des demi-produits avec 710 millions usd (contre 955 millions usd), des biens alimentaires avec 159 millions usd (contre 166 millions usd), des produits bruts avec 45 millions usd (contre 59 millions usd), des biens d'équipements industriels avec 25 millions usd (contre 10 millions usd) et des biens de consommation non alimentaires avec 10 millions usd (contre 7 millions usd).
Pour ce qui est des importations, tous les groupes de produits ont connu une baisse entre début janvier et fin juillet de l'année en cours.
Les produits alimentaires ont ainsi reculé à 4,69 mds usd (contre 5,75 mds usd), les biens d'équipement industriels à 8,83 mds usd (10,45 mds usd), les biens d'équipement agricoles à 278 millions usd (416 millions usd), les demi-produits à 6,82 mds usd (7,15 mds usd), les produits bruts à 929 millions usd (970 millions usd) et les biens de consommation non alimentaires à 4,71 mds usd (5,29 mds usd).
Sur les 27,07 mds usd d'importations enregistrées, un montant de 15,73 mds usd a été payé par cash (58,11% des importations), soit un recul de près de 16% des règlements par cash par rapport à la même période de 2015.
Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 37,87% pour un montant de 10,25 mds usd, en baisse de 14,21%, tandis que les comptes
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en devises propres ont financé à hauteur de 2 millions usd, en baisse de 88,24%.
Le reste des importations a été financé par le recours à d'autres moyens de paiements à hauteur de 1,087 md usd, en hausse de 28,49%.
L'Italie et la Chine préservent leur statut de premiers partenaires
Les cinq premiers clients de l'Algérie, au cours des sept premiers mois 2016, sont l'Italie avec 2,999 mds usd (19,8% des exportations globales algériennes durant cette période), suivie de l'Espagne avec 2,088 mds usd (13,79%), de la France avec 1,739 md usd (11,48%), des Etats-Unis avec 1,095 md usd (7,23%) et du Canada avec 994 millions usd (6,56%).
Quant aux principaux fournisseurs de l'Algérie, la Chine est restée en tête avec 4,808 mds usd (17,76% des importations globales algériennes entre janvier et juillet), suivie de la France avec 3,049 mds usd (11,26%), de l'Italie avec 2,854 mds usd (10,45%), de l'Espagne avec 2,159 md usd (7,97%) et de l'Allemagne avec 1,538 md usd (5,68%).
Commerce : Les exportations à seulement 15 milliards de dollars (Le Quotidien d’Oran)
Les exportations algériennes ont reculé de 31,48%, à fin juillet 2016, soit des recettes de seulement 15,14 milliards (mds) de dollars contre 22,1 mds de dollars, à la même période, en 2015. Un seuil très critique, qui n'est pas pour rassurer les grands équilibres financiers, à fin 2016. Les importations ont également baissé durant cette période à 27,07 mds de dollars comparativement aux 31,53 mds de dollars, à fin juillet 2015, soit un recul de 14,14% ou moins de 4,46 mds de dollars, selon un bilan du Centre national de l'Informatique et des Statistiques des Douanes (Cnis). Dès lors, le déficit s'aggrave encore et le taux de couverture se réduit davantage, passant de 70% en juillet 2015 à 56%, à fin juillet dernier. Quant au déficit commercial, il se creuse davantage, s'établissant à 11,93 mds de dollars, contre 9,43 mds de dollars, à fin juillet 2015, en hausse de 26,5%. Une des raisons qui explique l'aggravation du déficit commercial est que les hydrocarbures représentent l'essentiel des expéditions algériennes à l'international avec un taux de 93,73% du volume global des exportations. Les expéditions d'hydrocarbures ont représenté une valeur de 14,19 mds de dollars, à fin juillet 2016, contre 20,9 mds de dollars à la même période de 2015, en baisse de 32,09% ou 6,71 mds de dollars. Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles restent toujours très modestes, et n'ont représenté que 6,27% du montant global des exportations. Elles ont même baissé de 20,72%, durant la même période à 949 millions de dollars, toujours selon le bilan des Douanes. Les demi-produits avec 710 millions de dollars (contre 955 millions usd), les biens alimentaires avec 159 millions de dollars (contre 166 millions usd), les produits bruts avec 45 millions de dollars (contre 59 millions usd), les biens d'équipements industriels avec 25
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millions de dollars (contre 10 millions usd) et les biens de consommation non alimentaires avec 10 millions de dollars (contre 7 millions usd) représentent les exportations hors hydrocarbures. Quant aux importations, tous les groupes de produits ont enregistré une baisse, entre début janvier et fin juillet dernier. Les importations de produits alimentaires ont ainsi reculé à 4,69 mds de dollars (contre 5,75 mds usd), les biens d'équipement industriels à 8,83 mds de dollars (contre 10,45 mds usd), les biens d'équipement agricoles à 278 millions de dollars (416 millions usd), les demi-produits à 6,82 mds de dollars (7,15 mds usd), les produits bruts à 929 millions de dollars (970 millions usd) et les biens de consommation non alimentaires à 4,71 mds de dollars (5,29 mds usd). D'autre part, 15,73 mds de dollars sur les 27,07 mds de dollars représentant les importations, à fin juillet dernier, ont été payées en «cash'' (58,11%), soit un recul de près de 16% des règlements par cash, par rapport à la même période en 2015. Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 37,87% pour un montant de 10,25 mds dollars, en baisse de 14,21%, tandis que les comptes en devises propres ont financé les importations à hauteur de 2 millions de dollars, là également en baisse de 88,24%. Le reste des importations a été financé par le recours à d'autres moyens de règlement à hauteur de 1,087 md de dollars, en hausse de 28,49%. Pour les partenaires commerciaux de l'Algérie, la Chine garde sa première place de principal fournisseur avec 4,808 mds de dollars (17,76% des importations), devant la France (3,049 mds usd, 11,26%), l'Italie avec 2,854 mds usd (10,45%), l'Espagne avec 2,159 mds usd (7,97%) de l'Allemagne avec 1,538 md usd (5,68%). Quant aux 5 premiers clients de l'Algérie, il y a en première position l'Italie avec 2,999 mds de dollars (19,8% des exportations globales algériennes à fin juillet 20116), l'Espagne avec 2,088 mds de dollars (13,79%), la France avec 1,739 mds de dollars (11,48%), les Etats-Unis avec 1,095 mds de dollars (7,23%) et le Canada avec 994 millions de dollars (6,56%). Les Etats-Unis, selon les chiffres du CNIS, n'achètent plus en grande quantités le pétrole et le gaz algériens, tout comme le Canada et la France, contrairement à l'Italie et l'Espagne.
Investissement en Afrique : L’Algérie absente du top 5 des pays les plus attractifs (El Watan)
Dans sa deuxième édition de l’étude consacrée au financement de la croissance africaine, rendue publique récemment, le bureau d’études français Havas Horizons, issu du groupe mondial de conseil en communication Havas, s’est intéressé aux pays africains les plus courtisés par les investisseurs mondiaux, leurs perspectives économiques et les secteurs les plus prometteurs en termes d’investissement.
D’emblée, l’étude cite cinq pays qui affichent des perspectives économiques intéressantes pour les investisseurs, à savoir l’Ethiopie, le Nigeria, le Maroc,
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le Ghana et le Sénégal. Elle n’explique pas, pour autant, les raisons pour lesquelles l’Algérie, dont les potentiels et le niveau de développement sont pourtant similaires voire supérieurs à certains pays, ne figure pas dans le classement. Citée par 52% des investisseurs interrogés, l’Ethiopie arrive donc en tête du classement et gagne deux places par rapport à l’étude de 2015.
Première économie du continent en 2016, le Nigeria continue d’attirer les investisseurs avec 44% des suffrages. Le Maroc, cité par 23% du panel, gagne 2 rangs par rapport à l’étude de 2015. Le Ghana, plébiscité par 21%, fait son entrée dans le Top 5, tout comme le Sénégal, qui devient un pays jugé comme parmi les plus attractifs avec 19% des suffrages. L’étude rappelle qu’en 2015, les pays cités étaient, dans l’ordre, le Nigeria, le Kenya, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie et le Mozambique. Bien que la Côte d’Ivoire ait disparu du classement, elle reste malgré tout séduisante pour les investisseurs francophones.
«Concernant le Kenya et le Mozambique, l’instabilité politique du premier et l’accroissement rapide de la dette du second ont probablement découragé les investisseurs, ce qui expliquerait leur sortie du top 5», explique le bureau d’étude. Concernant les secteurs les plus porteurs sur la période 2016-2020, les investisseurs qui avaient choisi les secteurs des services financiers et des BTP et infrastructures comme les plus prometteurs en 2015, optent aujourd’hui pour le secteur de l’énergie dans lequel l’investissement «semble représenter aujourd’hui un potentiel de retour sur investissement très significatif», souligne l’étude de Havas Horizons.
Et de préciser que «65% des investisseurs sondés considèrent que le secteur de l’énergie, notamment celui de l’énergie renouvelable, est un moteur de développement économique pour l’Afrique, alors que 47% d’entre eux, ayant investi ou accompagné un investissement dans ce secteur en 2015, souhaitent le maintenir pour 2016, voire le renforcer en 2016 et dans les années à venir». Le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Maroc et l’Afrique du Sud sont perçus comme «des acteurs à fort potentiel dans le secteur des énergies sur la période 2016-2020». L’étude affirme que le continent africain «s’inscrit dans une tendance globale de développement des énergies renouvelables, au détriment des énergies fossiles et les investisseurs semblent résolus à accompagner ce mouvement». L’énergie solaire est ainsi privilégiée par 51% des investisseurs, alors qu’ils ne sont que 23% à opter pour le gaz et le pétrole. L’hydraulique arrive en 3e position avec 16% des investisseurs sondés.
Conformité fiscale volontaire : Le délai prorogé à fin 2017 (El Moudjahid)
La date de mise en oeuvre du dispositif de mise en conformité fiscale volontaire, initialement fixée au 31 décembre 2016, sera prolongée jusqu’à fin 2017. En effet, le gouvernement s’apprête à prolonger le délai imparti,
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a déclaré dimanche le directeur général de l’administration fiscale sur les ondes de la Radio nationale. Cette prorogation s’inscrit, a précisé, M. Abderrahmane Raouya, dans le sillage des mesures que le gouvernement compte prendre dans le cadre de la Loi de finances 2017, en matière de lutte contre l’évasion fiscale. Le premier responsable de la DGI a indiqué au passage que 250 dossiers de mise en conformité fiscale ont été traités par ses services depuis août 2015. Aussi, les lenteurs dans le déroulement de l’opération s’expliquent par les craintes des acteurs de l’informel de régulariser leur situation fiscale et ce, en dépit des garanties offertes par le gouvernement, a-t-il expliqué. A ce propos, M. Raouya a tenu à rassurer les acteurs de l’informel que l’État a décidé de mettre en place les garanties nécessaires pour encourager la mise en conformité fiscale. Le gouvernement qui se retrouve confronté à des contraintes majeures liées à la baisse drastique des recettes pétrolières, a opté pour des mesures destinées à capter et à mobiliser l’argent circulant dans l’informel pour les réorienter vers les banques, notamment, l’emprunt obligataire national lancé en avril dernier. Dans ce contexte, il y a lieu de souligner que le Premier ministre, dans son allocution d’ouverture des travaux de la 18ème réunion de la tripartite, avait exhorté les acteurs du secteur informel à déposer leur argent dans les banques ''en toute confiance". "Je les encourage vivement à déposer en toute confiance leur avoirs dans les banques et à déclarer leurs salariés non pas parce qu'ils sont obligés de le faire, mais parce qu'ils y trouveront des avantages et pourront investir leurs moyens financiers dans le secteur productif", avait affirmé M. Abdelmalek Sellal. Le Premier ministre avait fait état d’"une approche franche, sincère et honnête, développée en direction des acteurs de la sphère informelle pour les mettre en confiance et leur permettre de régulariser leurs situation à travers des dispositifs de mise en conformité simples, transparents et sans implication autre qu'un droit minime dont il doivent s'acquitter". Dans le même ordre d’idées, il avait rassuré les concernés qu’"il n’y aura aucune poursuite judiciaire, ni fiscale, contre ces acteurs". L’opération de la conformité fiscale volontaire ainsi élargie à 2017 vise à mobiliser des ressources financières afin de financer les investissements productifs et encourager les opérateurs économiques et les citoyens à intégrer graduellement la sphère formelle. Tel est l’objectif assigné au programme de conformité fiscale volontaire lancé le 2 août 2015. Une opération qui comporte des garanties techniques et juridiques, entrainant la libre disposition des fonds déposés au niveau des banques ainsi que, la régularisation de la position fiscale, devait préciser M. Abderrahmane Raouya. Pour rappel, la direction générale des impôts (DGI) a initié l'opération de mise en conformité fiscale volontaire, conformément aux dispositions de la loi de finances complémentaire 2015, l'article 43, en l’occurrence, portant intégration des fonds informels dans le circuit bancaire sur la base d'une taxation forfaitaire libératoire au taux de 7%". L’article en question stipule que "Les sources de ces fonds ou les transactions qui en sont l’origine doivent être légitimes et ne correspondre
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à aucun acte incriminé par le code pénal et la législation régissant la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme". En fait, l’assainissement de l’économie informelle est l’un des axes fondamentaux de l’action du gouvernement. La loi de finances complémentaire pour l’exercice 2015 confirme cette orientation qui s’inscrit, en définitive, dans le sillage de la politique de lute contre toutes formes de fraudes, notamment fiscales. Il s’agit d’inciter les acteurs de la sphère économique dont le volume des capitaux en circulation est estimé à 1 300 milliards de dinars, selon les chiffres officiels, à adhérer au dispositif, d’autant plus que l’Etat a fortement besoin de nouveaux gisements financiers pour soutenir la dynamique de croissance.
Complexe sidérurgique de Bellara : Un investissement stratégique (APS)
Sur un total de 1.581, 1.336 pieux ont été placés sur le site devant recevoir le futur complexe sidérurgique de Bellara (Jijel), soit un taux de 84 %, a-t-on appris lundi auprès des services de la wilaya. Les travaux d’amélioration du sol devant permettre la réalisation du 1er laminoir de cet ensemble sidérurgique, ont atteint 78 %, a-t-on précisé au cours d’une réunion d’évaluation et de suivi présidée par le chef de l’exécutif local. Ces chantiers ont été renforcés par une main d’oeuvre totalisant actuellement 1.400 travailleurs, a-t-on encore ajouté, soulignant que le chantier de réalisation de l’unité de réduction directe confié à une entreprise américaine et inscrit dans le cadre du mégachantier du complexe, sera lancé en ‘‘octobre prochain’’. Le complexe de Bellara qui générera 2.000 emplois directs produira dans une première phase quelques deux millions de tonnes d’aciers plats et aciers spéciaux destinés à développer essentiellement l’industrie du rail en Algérie, avant de passer à une seconde étape de production devant atteindre plus de quatre millions de tonnes/an. Construit en partenariat entre le groupe algérien Sider (51 %) et l’entreprise Qatar-Steel (49 %), le coup d’envoi des travaux de réalisation du complexe industriel situé dans la daïra d’El Milia (sud-est de Jijel) avait été donné en mars 2015 par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en compagnie de son homologue qatari. Durant cette réunion, il a été également signalé l’entame des travaux d’ouverture d’un tunnel de 1.800 mètres linéaires dans la localité de Texenna par une entreprise turque ainsi que douze ponts sur un ensemble de dix-sept ouvrages programmés, dans le projet de la pénétrante autoroutière Djendjen û El Eulma (Sétif), prévue sur 100 km. Des opérations de démolition de soixante deux (62) constructions parmi 156 recensées ont été lancées, a-t-on souligné précisant que la réalisation, dans le cadre du même projet, d’un ouvrage d’art, long de un (1) km, dans la commune de Beni Yadjis, permettra d’éviter la démolition de 48 habitations. Par ailleurs, pour donner une meilleure dynamique à ce projet autoroutier, le nombre de travailleurs déployés sur les chantiers est passé de 944 en juin 2016 à 1.258 au mois d’août courant. Celui des matériels d’intervention a été également nettement renforcé en engins de travaux publics. Une fois mis en service, le projet autoroutier Djendjen à El Eulma
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(Sétif) permettra de désenclaver une bonne partie de la région pour faire jonction avec l’autoroute Est-Ouest.
Distribution de terrains aux investisseurs : Bureaux… d’études au ralenti (El Moudjahid)
La distribution des terrains destinés aux projets d’investissement dans les 17 nouvelles zones créées par la tutelle est ajournée jusqu’à la livraison des études techniques des permis de lotir, confiée à 5 bureaux d’études, a-t-on appris, hier, du directeur de l’industrie, des mines, des PMI et PME de la wilaya d’Oran, Salah Eddine Benyaâkoub. Selon des sources concordantes, ces bureaux d’études n’ont pas livré le travail dans les délais prévus initialement ce qui a eu une incidence directe sur l’opération de distribution des terrains et l’implantation des opérateurs dans les nouvelles zones d’activité. A savoir que cette mesure ne peut avoir lieu qu’une fois le permis de lotir est approuvé par le guichet unique au niveau de la wilaya. A noter par ailleurs, que depuis l’annonce de la création de ces nouvelles zones d’activité, les services compétents au niveau de la direction de l’industrie et des mines ont réceptionné prés de 650 dossiers de demandes de terrains. La demande d’un permis de lotir est déposée au niveau des services des domaines, une fois signée, elle sera transférée au guichet unique de la wilaya qui regroupe les représentants de l’ensemble des administrations et organismes intervenant dans cette opération. Il convient de souligner que près de 400 hectares ont été dégagés localement pour accueillir 17 nouvelles zones d’activités. A ce propos, le directeur de l’industrie et des mine et PMI et PME de la wilaya d’Oran, M. Salah Eddine Benyakoub avait précisé à notre journal, qu’une superficie de plus de 40 hectares dans la commune de Hassi Mefssoukh a été sélectionnée pour abriter une zone d’activité, idem pour la commune de Tafraoui, qui verra, prochainement, la création d’une autre ZA s’étendant sur plus de plus de 85 hectares, et ce, en attendant la création de deux autres, dans les deux localités Hassi Benokba et Hassi Bounif à l’est de la wilaya, totalisant plus de 100 hectares. L’on saura par ailleurs, que les deux zones d’activités de Gdyel et Sidi Benyebka sont en cours de réaction. A cela s’ajoute la réhabilitation de l’ancienne ZA de Boutlélis qui devra accueillir une catégorie d’activités spécialisées «Nous prévoyons l’élaboration d’un cahier de charges orienté, sur la base duquel, une catégorie d’activité y sera implantée» dira Salah Benyakoub. Les terrains sus-indiqués et dont le choix a été confirmé pour accueillir les futures nouvelles zones, sont une propriété domaniale, indique le même responsable. Par ailleurs, ajoute-il, d’autres opérations sur le terrain de prospection de nouvelles assiettes ont été menées, mais n’ont
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pas encore abouti, car cela concerne des terrains à vocation agricole «à Oran, la demande d’octroi du foncier est en hausse et les zones existantes sont insuffisantes. Il faut savoir aussi, que les procédures de restitution des terrains dont les attributaires possèdent des actes de propriété sont compliquée, tandis que les terrains qui ont été octroyés sur la base d’un simple acte de concession, les services de domaines publics peuvent enclencher la procédure de leur récupération en cas de non respect de cahier de charges» a-t-il souligné. Selon le même responsable, une opération de recensement des terrains susceptibles d’être récupérés, sera bientôt lancée. M. Abdeslam Bouchouareb lors de sa dernière visite effectuée dans la wilaya d’Oran, a évoqué un plan de développement et modernisation de zones industrielles, pour lequel, le gouvernement a dégagé d’importants fonds «les zones industrielles sont un élément essentiel dans la relance de l’investissement et le gouvernement attache une importance capitale à leur développement». La nouvelle stratégie de gestion du foncier industriel se fixe comme objectif, la préservation des terrains à haute valeur industrielle au profit des projets s’inscrivant dans la nouvelle vision économique du gouvernement.
Le développement du tourisme, c’est aussi cela (Algérie Eco)
Ces derniers temps, le secteur du tourisme est sous les feux de la rampe. Non pas uniquement du fait du déroulement de la saison estivale mais, beaucoup plus, de certaines annonces le concernant. En l’espace de quelques jours, il a été en effet annoncé, par le ministre du Tourisme lui-même, d’où l’importance de cette annonce, le lancement d’une enquête approfondie sur les zones d’expansion touristique ; les fameuses ZET dont on parle beaucoup depuis des années mais presque jamais en termes de concrétisation des objectifs pour lesquelles elles ont été créées. Il faut dire que, exceptés certains cas fort rares, ces zones, d’une superficie individuelle moyenne d’une centaine d’hectares, n’ont pas reçu les projets pour lesquels elles ont été dégagées ; facteur qui conforte l’annonce précitée du ministre, depuis, pour un grand nombre d’entre elles, presque trente années. Une annonce qui a coïncidé avec celle faite par Mohamed Chérif Slatnia, directeur général de l’ONAT (Office national algérien du tourisme), sur la réalisation prochaine, à travers le pays, d’un certain nombre de villages touristiques. L’une et l’autre visent, à l’évidence, à booster le développement du secteur du tourisme dans l’objectif déclaré d’en faire un des vecteurs essentiels du nouveau modèle économique national que se
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propose de lancer sous peu les pouvoirs publics. Et dont la finalité, répétée à l’envi par les responsables du pays, est la sortie définitive de la dépendance stérilisante des hydrocarbures qui a toujours caractérisé l’économie nationale.
Une volonté réaffirmée
Une finalité que Abdelwahab Nouri a clairement réaffirmée dans le sillage de son annonce précitée : « Le développement du secteur touristique qui est notre leitmotiv demeure l’un des axes prioritaires des actions du gouvernement », a-t-il, en effet, déclaré. C’est, au demeurant, à l’aune de cette réaffirmation que nombre d’observateurs ont jaugé sa décision de mettre sur pied une commission d’enquête dont la mission est d’examiner la situation des ZET dans les quatorze wilayas du littoral. Surtout que le ministre a, là aussi, clairement reconnu que la plupart d’entre elles ont été détournées à d’autres fins que celles touristiques pour lesquelles elles ont été créées. En dénonçant les préjudices ainsi causés au secteur dont il a la charge depuis quelques mois seulement, Abdelwahab Nouri a, à l’évidence, tenu à signifier à leurs auteurs et, partant, à tous ceux qui seraient tenter de les imiter, que les pouvoirs publics, par leur décision de mettre sur pied une telle commission, sont décidés à aller au bout de leur volonté affichée de faire du secteur du tourisme un des vecteurs privilégiés et essentiels de la sortie tant souhaitée de l’économie nationale de sa dépendance actuelle, et qui a trop duré, des hydrocarbures. Une volonté qui ne peut, toutefois, faire l’impasse sur le nécessaire assainissement de tous les problèmes pendants qui entravent son développement. C’est, à l’évidence, dans cette catégorie que les pouvoirs publics placent la question des ZET. Et ce, d’autant plus que l’ampleur des préjudices causés au secteur du tourisme par le détournement du foncier qui lui était initialement destiné dans leur cadre, transparaît nettement dans leur nombre et leur superficie: 205 totalisant une superficie de plus de 53 000 ha, parmi lesquelles 160 (ZET), d’une superficie totale de 37 000 ha, sont situées dans les quatorze wilayas côtières du pays. Et, de ce fait, directement concernées par l’enquête annoncée par le ministre de tutelle. Le reste (des 205 ZET existantes) se répartissant entre les Hauts-plateaux (22 ZET d’une superficie de presque 6465 ha) et le Sud (23 ZET d’une superficie d’un peu plus de 9700 ha). La volonté des pouvoirs publics de faire du tourisme un secteur-clé de l’économie nationale, transparaît également dans les propos susmentionnés du directeur général de l’ONAT. Qui, ce faisant, a dévoilé la philosophie qui la sous-tend. A savoir que dans leur vision du développement du secteur, les pouvoirs publics ne dédaignent pas le tourisme interne : les villages touristiques projetés étant, comme l’a explicitement déclaré Mohamed Chérif Slatnia, destinés à la promotion de ce type de tourisme. Toutes choses, volonté affichée et philosophie qui la sous-tend, que tout un chacun ne peut que saluer. Et que tout Algérien soucieux de voir son pays rapidement doté d’une économie forte et diversifiée, doit appuyer.
L’environnement, un facteur important dans le développement du tourisme
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Sauf que les deux annonces précitées, comme d’ailleurs toutes celles faites par le prédécesseur d’Abdelwahab Nouri dans le poste, sur l’augmentation, à terme, des capacités d’accueil du secteur : Amar Ghoul avait, en effet annoncé peu de temps avant son départ du ministère du Tourisme que celles-ci allaient être portées, « à moyen terme, à 500 000 lits », pèchent par un certain penchant à n’estimer le développement du secteur que par le petit bout de la lorgnette des chiffres. Tout porte à croire, en effet, que pour les responsables, passés et actuels, du secteur du tourisme, son développement est uniquement affaire de construction de nouvelles infrastructures. Et, pour les plus éclairés d’entre eux, de formation des personnels devant y exercer. Une conception, juste en partie, qui a, néanmoins, pour grand travers d’occulter certains problèmes des plus nocifs au développement de l’activité touristique. Elle fait, en effet, l’impasse sur tous ceux qui tiennent à l’environnement dans lequel se déroule cette activité. Nul ne peut nier que, présentement, dans notre pays cet environnement n’est nullement propice au bon déroulement de cette dernière. Particulièrement, dans les villes. Y compris, dans la Capitale. Et là, nous ne parlons ni de la qualité de l’accueil, ni des prestations qui sont fournies dans les sites hôteliers et touristiques du pays. Qui comme tout un chacun le sait, laissent tous deux à désirer. Mais de ce que le touriste, surtout étranger, trouve – ou, plutôt, ne trouve pas - en dehors de ces sites. Ni les infrastructures culturelles ni celles de loisirs, là où elles existent, ne répondent, en effet, à ses besoins. Et ce, que ce soit en termes de qualité ou de régularité de la programmation. Cela sans parler de la lamentable situation, rebutante à plus d’un titre, sur le sensible plan de l’hygiène qui caractérise quasiment toutes les agglomérations, grandes et petites, du pays. Ni d’un autre problème qui peut paraître trivial pour certains mais qui a son importance dans l’appréciation finale que se fait le touriste de notre pays: être humain avant tout, qui, de ce fait, a besoin, de temps à autre, de se soulager, celui-ci a toutes les peines du monde à trouver où le faire quand il est en dehors des sites hôteliers ou touristiques où il est descendu. Si dans l’espace public, il est confronté à la rareté des toilettes publiques, dans nombre de restaurants et cafés où il s’aventure, à leur fermeture chronique. Et quand il en trouve d’ouvertes, à leur déplorable état sur le plan de l’hygiène ; un état qui, faut-il le dire, est également celui des rares toilettes publiques existantes dans nos agglomérations. Pour rester avec les problèmes « triviaux » susceptibles d’entraver le développement du tourisme en Algérie, il nous est difficile de ne pas parler du sucrier qui continue de trôner sur les tables de la grande majorité de nos cafés. Non pas que ce récipient est en lui-même un problème mais du fait du caractère rebutant, pas uniquement pour les touristes étrangers, que sa « présence » (sur les tables) pose. Il ne faut pas être expert « es-tourisme » pour comprendre qu’il est difficilement supportable, pour ne pas dire quasiment insupportable, à des gens habitués à utiliser du sucre présentés, à chaque consommateur, dans des petits sachets, par conséquent, dans des conditions d’hygiène quasiment irréprochables, d’accepter d’utiliser un sucrier dans lequel tout le monde plonge sa cuillère. « Triviaux » ou de fond, tous ces problèmes liés à l’environnement dans lequel se déroule l’activité
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touristique, méritent une meilleure attention des responsables en charge du secteur du tourisme dans notre pays : leur non résolution pouvant, selon tous les experts avisés des problèmes du secteur, entraver, et sérieusement, tout effort, aussi conséquent, soit-il, des pouvoirs publics visant à en faire une des locomotives d’un développement économique diversifié et non plus basé sur les seuls hydrocarbures.
Le chômage en baisse en Algérie : Les Fruits d’une stratégie efficiente (Horizons)
Avant d’aspirer au plein emploi, il faut d’abord reconnaître que l’Algérie a réussi à faire fléchir la courbe du chômage jusqu’à atteindre un taux à un seul chiffre, celui de 9,9%, alors qu’il se situait à 30% en 2000. Cette baisse considérable de ce phénomène complexe est le fruit d’une politique nationale de promotion de l’emploi que la plus haute autorité du pays avait initiée.
Le chômage s’avère aujourd’hui une réalité dans la plupart des pays développés. Probablement simple à définir, mais il est en réalité mouvant et ses frontières sont de plus en plus difficiles à cerner. Pour y faire face, l’Algérie n’a ménagé aucun effort en vue d’y remédier diligemment et surtout efficacement. Sa vision globale s’est fixé comme objectifs essentiels, le soutien à l’investissement productif générateur d’emploi, la valorisation de la ressource humaine par la mise en oeuvre d’une politique de formation répondant aux besoins du marché du travail, le développement de l’esprit d’entrepreneuriat, notamment chez les jeunes, et l’amélioration et la consolidation de l’intermédiation sur le marché du travail. L’Office national des statistiques a annoncé, le 30 juillet dernier, concernant son enquête effectuée en avril dernier, que le taux de chômage est en baisse à 9,9%, soit une baisse de 1,3% par rapport à septembre 2015. La population active a atteint 12,092 millions de personnes en avril 2016, contre 11,932 millions en septembre 2015. Cette baisse concerne essentiellement les hommes dont le taux de chômage est passé de 9,9% à 8,2% durant cette période, alors que le taux de chômage féminin a connu une légère stagnation au cours de cette même période. Dans ce cadre, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale soutient, pour sa part, que l’évolution du taux de chômage constitue un indicateur pertinent des efforts des pouvoirs publics en matière de création d’emploi et de lutte contre le chômage. Il tient à mettre en avant la tendance baissière du taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur qui est passé de 21,4% en 2010 à 14,3% en 2013, pour atteindre
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13,0% en avril 2014. Toutefois, le niveau du taux de chômage des jeunes (16-24 ans) a connu une relative stagnation entre septembre 2013 et avril 2014, avec un taux de 24,8%. La bataille du chômage fut « rude et laborieuse ». L’utilisation de moyens d’intermédiation sur le marché de l’emploi s’est avéré une nécessité absolue. D’où l’instauration du programme de réhabilitation et de mise à niveau de l’Agence nationale de l’emploi, ayant permis à cette dernière d’améliorer très sensiblement ses performances et son taux de pénétration du marché de l’emploi tant du point de vue du captage de l’offre d’emploi que de la demande et du nombre de placements effectués. Ainsi, les offres d’emploi ont connu un accroissement remarquable qui s’est traduit par la collecte de 327.739 offres d’emploi à fin octobre 2014, soit un accroissement de 14% par rapport à la même période de 2013, et de 14,1% par rapport à toute l’année 2012. Pour ce qui est du placement classique, les performances de l’Anem et des organismes privés de placement en la matière constituent un parfait indicateur du dynamisme du marché de l’emploi. En effet, les placements effectués dans ce cadre sont passés de 198.776 en 2010 à 318.500 en 2013. Pour ce qui est de la période de janvier à octobre 2014, l’Anem a placé 233.088 demandeurs d’emploi dans le secteur économique, soit 13% de plus par rapport à la même période de l’année 2013. Dans ce cadre, il faut noter que plus de 72% des placements ont été opérés dans le secteur privé dont 63,5% dans le secteur privé national. Au total et en incluant les recrutements dans le cadre des contrats de travail aidés, les recrutements directs opérés par les entreprises ainsi que les placements opérés par les organismes privés de placement, ce sont près de 282.000 demandeurs d’emploi qui ont pu être recrutés de janvier à octobre 2014. Cette amélioration des performances de l’Anem est la conséquence du rapprochement de ses structures, des demandeurs d’emploi à travers la densification du réseau d’agences locales à l’échelle nationale. A ces placements, il convient d’ajouter le potentiel d’emploi généré par les microentreprises créées dans le cadre des dispositifs d’appui à la création d’activités gérés par l’Ansej et la Cnac. En effet, le nombre de microentreprises financées est passé de 30.106 en 2010 à 64.451 en 2013 après un pic de 100.613 en 2012. Le potentiel d’emploi au démarrage que génèrent ces microentreprises est passé de 76.000 en 2010 à 188.328 en 2012, et 138.000 en 2013. Pour la période de janvier à octobre 2014, l’Ansej et la Cnac ont financé 46.544 microentreprises pouvant générer 105.600 postes d’emploi au démarrage. Pour maintenir le cap de cette politique d’insertion, le plan de développement 2015-2019 s’est fixé comme objectif la redynamisation des activités productives dans les principaux secteurs recelant de réelles potentialités d’emploi tels que l’industrie, les mines, l’agriculture, l’énergie, la pêche, le tourisme et l’artisanat ainsi que les services. Le gouvernement envisage de renforcer l’investissement dans ces secteurs et de favoriser le développement de la petite et moyenne entreprise en vue d’améliorer le taux de croissance annuel pour maximiser la création d’emploi et maintenir la tendance à la baisse du taux de chômage. Eliminer le chômage ou en d’autres termes la consécration du
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plein emploi constitue un idéal réalisable à condition d’y mettre la volonté nécessaire.
Projets d’investissement à Sétif : Le privé mise sur l’exportation vers l’Afrique (El Watan)
Avec plus de 77 000 inscrits au registre du commerce (toutes activités confondues), dont plus de 12 000 petites et moyennes entreprises (PME), la wilaya de Sétif dispose d’incommensurables atouts, la situant comme un pôle économique et industriel régional de premier rang.
Paradoxalement, la difficile conjoncture économique que traverse actuellement le pays n’a pas altéré l’ardeur des opérateurs des Hauts-Plateaux sétifiens, où le secteur privé demeure le premier créateur d’emplois et de richesses.
Le Park Mall, qui a drainé plus de 5 millions de visiteurs depuis son ouverture en février, est un bel exemple, tout comme le complexe de compacto Safcer, l’usine de câbles électriques Kplast, l’usine de pneumatiques d’Iris, ainsi que le mégaprojet du groupe Cevital qui entrera en service début 2017, avec une capacité de production de 8 millions d’appareils/an, dont 90% de la production seront destinés à l’exportation. Ceci n’est qu’un échantillon des gros investissements d’une région se trouvant, avec l’avènement de l’autoroute Est-Ouest, désormais à 2 heures seulement d’Alger.
Pour nombre d’hommes d’affaires, qui ont choisi d’y investir, Sétif est la nouvelle périphérie de la capitale. S’étendant sur plus de 700 hectares, la future mégazone industrielle de Ouled Saber et le futur pôle commercial d’El Eulma, appelés tous deux à créer pas moins de 100 000 nouvelles opportunités de travail, consolideront non seulement l’outil productif, mais donneront un coup de fouet au développement de la région où les volumes d’investissement se chiffrent en milliards d’euros.
A noter que le secteur des services, qui devrait impérativement se hisser à la hauteur de cette dynamique, ne cesse de marquer des points. Ainsi, le parc hôtelier s’est renforcé par de nouveaux hôtels d’affaires, en attendant l’exploitation prochaine à Sétif-ville de l’ensemble hôtelier Ibis/Novotel d’une capacité de 502 lits. Partie intégrante du Park Mall, l’hôtel Marriott est un 4 étoiles de 360 lits. Avec ces deux infrastructures, les capacités d’accueil des hautes plaines sétifiennes vont bénéficier de 1000 lits supplémentaires. Ce qui portera l’offre de la région à plus de 3200 lits. Cet important paramètre s’ajoutant à l’atout de l’aéroport, qui a réduit les distances, est d’un grand appui pour les opérateurs faisant le forcing pour avoir des parts de marché en Afrique.
Pour illustration, la société Iris, spécialisée dans l’électroménager, aurait expédié un container de toute sa gamme au Sénégal. Spécialisé dans la production de papier domestique, Faderco en a fait de même. Le groupe Kplast, qui vient de mettre en exploitation son nouveau complexe de câbles et fils électriques, exportera dans un premier temps une catégorie de câbles homologués.
Fabricant de portes en bois de haute qualité, la Sarl Door Errihane Industry a envoyé une première cargaison. Pour un début, Safcer, qui multiplie les
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contacts, exportera vers Dakar 60 000 m2 de céramique et de compacto de différentes dimensions. Spécialisée dans la fabrication de volucompteurs, de compteurs d’eau et d’électricité, AMC (l’une des plus importantes filiales du groupe Sonelgaz) glane des marchés. Après l’exportation de 60 000 compteurs d’eau au Kenya, l’entreprise en question prépare, nous dit-on, un grand coup.
Amar Seklouli. Président de la CCI Sétif : «L’administration centrale n’arrête pas de nous contrarier» (El Watan)
Patron d’un grand groupe spécialisé dans la céramique et les produits rouges, Amar Seklouli, qui est à la fois président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) El Hidab et représentant du Forum des chefs d’entreprise (FCE), évoque dans cet entretien les entraves auxquelles font face les investisseurs locaux. Il explique également que l’exportation est devenue le cheval de bataille des opérateurs économiques de la région.
Pour quelles raisons les CCI ne jouent pas leur rôle d’animateur de la vie économique ?
Le rôle de la CCI est nettement en deçà de ce qu’elle devrait faire, tant les missions et attributions des organes élus demeurent confuses et souvent subordonnées à l’administration de la Chambre de commerce. Il faut savoir que dans tous les pays du monde, ce sont les industriels, créateurs de richesses et d’emplois, qui dirigent les CCI. Chez nous, ce n’est pas encore le cas. A la CCI de Sétif, après deux années d’exercice, le bureau élu ne joue toujours pas pleinement son rôle. L’administration de la CCI n’arrête pas de nous contrarier. Le programme d’action annuel, arrêté et voté en assemblée générale, n’est pas exécuté. Pis encore, l’administration prend unilatéralement des initiatives. La marginalisation des organes élus trouve son essence dans le fait que la direction de la CCI considère le bureau élu comme un simple organe consultatif.
Que suggérez-vous pour que la CCI puisse jouer pleinement son rôle ?
Lors de la rencontre des CCI, tenue en mars 2015 à Tamanrasset, j’ai participé avec un groupe de travail désigné par le président de la CACI à la révision des textes. Un projet de statut des CCI a été présenté à la tutelle fin avril 2015. Une autre copie a été remise en janvier 2016 au ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, qui a donné son accord. L’application des
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nouveaux textes permettra, sans aucun doute, à la CCI de retrouver ses véritables fonctions pour le bon accomplissement de ses missions.
Concrètement, que préconisez-vous ?
La CCI doit être dotée d’un conseil d’administration impliquant davantage les élus. Il est souhaitable de regrouper des CCI pour une complémentarité régionale. L’organisation d’un forum annuel autour d’une exposition, destinée à faire connaître et à promouvoir les potentialités de chaque région, s’impose.
Afin de pouvoir disposer d’informations statistiques utiles et fiables pour la CCI, il y a lieu d’ouvrir des annexes de la CCI au niveau de chaque daïra et d’exiger de tout nouvel inscrit au registre du commerce une adhésion à la Chambre préalablement à son inscription au CNRC.
Pour lutter contre la spéculation frappant le foncier industriel, il y a lieu d’impliquer prioritairement la CCI. Pour que nous puissions aller de l’avant, la destination du foncier ainsi que l’évolution des travaux de réalisation des projets d’investissement adaptés aux spécificités de chaque région doivent faire l’objet d’un suivi à la fois permanent et rigoureux.
Quels sont vos objectifs à la CCI de Sétif ?
L’exportation est notre principal credo. Nous estimons que l’Afrique est le marché naturel des produits algériens qui n’ont rien à envier aux produits «made in». En plus des échanges et rencontres avec de nombreux ambassadeurs accrédités à Alger, des opérateurs économiques de la wilaya de Sétif sont sur le point de réaliser des opérations d’exportation vers nombre de pays africains tels le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Congo-Brazzaville, le Kenya, le Mali, le Niger, l’Ouganda pour ne citer que ces contrées. Nos produits exposés ont marqué beaucoup de points à la dernière Foire internationale de Dakar. Laissez-moi vous dire que la CCI de Sétif prendra activement part au Forum africain d’investissements et d’affaires prévu à Alger du 3 au 5 décembre 2016. Cette participation n’est pas fortuite.
En parlant d’exportation, êtes-vous compétitifs ?
Sans exagération aucune, nous sommes plus compétitifs que nos voisins bien installés dans de nombreux pays africains. Une énergie bon marché et une main d’oeuvre qualifiée et moins coûteuse sont deux atouts de taille. Avec un excellent rapport qualité-prix, nos produits sont en outre fabriqués selon les standards internationaux.
Pour illustrer mes propos, des entreprises étrangères (chinoises, turques, égyptiennes et autres), qui avaient l’habitude d’importer divers matériaux pour la réalisation de nombreux projets de construction, ont été agréablement surprises par le produit algérien proposé à des prix compétitifs.
Selon vous, que faut-il faire pour non seulement rivaliser avec les voisins, mais s’installer durablement dans ce vaste marché africain ?
La promotion et le placement du produit «made in Algeria» doivent être du ressort exclusif des sociétés d’export-export, dont la création est devenue une nécessité impérieuse. Tout comme l’établissement d’accords de libre-
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échange, d’autant plus que nos voisins nous devancent dans ce domaine. Il est impératif d’institutionnaliser la promotion, par le biais d’envoi d’échantillons gratuits. C’est de cette manière que nos voisins ont placé leurs produits dans de nombreux pays. Le système bancaire et douanier doit changer. L’aide et l’allégement des procédures du ministère du Commerce et l’ouverture de lignes directes de transports aérien et maritime insuffleront une autre dynamique à nos exportations. Pour pérenniser la présence du produit algérien, l’installation de comptoirs doit être l’une de nos priorités.
Banque/bourse/Assurance
Commerce
LE TROC À TAMANRASSET VICTIME DE LA FERMETURE DES FRONTIÈRES (Le Jeune Indépendant)
C’est un mode de commerce ancestrale qui consiste à échanger des marchandises entre les groupes et les individus sans avoir recours à l’argent comme monnaie d’achat. Il s’agit en réalité d’échanger des produits en nature, en remplacement d’autres produits.
C’est ce qu’on appelle en économie le troc. Et malgré l’évolution que connaissent les modes d’échanges commerciaux dans le monde et bien qu’un gigantesque progrès technologique ait touché tous les domaines de la vie au point que les pays développés sont parvenus à une nouvelle ère de commerce qu’on appelle le commerce électronique, ce mode d’échange ancestral existe toujours et se pratique encore jusqu’à nos jours dans les milieux commerçants frontaliers, aussi bien à Tamanrasset qu’ailleurs, en Algérie et au Niger.
Les choses allaient très bien et les trocs commerciaux se déroulaient normalement entre les commerçants de Tamanrasset et leurs homologues du Niger jusqu’à la décision de fermeture des frontières entre l’Algérie et ses voisins, décision qui a eu un effet dévastateurs sur les commerçants du troc de la capitale du Hoggar.
En raison de la prolifération du trafic d’armes, de la situation au Mali et au Libye, suivie de l’attaque de Tiguentourine, les autorités algériennes ont décidé de fermer les frontières pour contenir la menace terroriste. L’un des commerçants de Tamanrasset qui n’a jamais exercé d’autre métier de sa vie que le troc affirme : « Nous sommes déçus et très inquiets. Comment pourrait-on vivre désormais ?
Et comment régler nos échanges restés en suspens avec les commerçants des pays voisins ? Comment payer nos dettes envers les fournisseurs locaux ? Toutes ces questions et bien d’autres encore nous tourmentent l’esprit… « . « Nous étions nombreux à exercer ce commerce que nous nous transmettions de père en fils depuis nos aïeux. Nous n’en avons d’ailleurs
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jamais connu d’autre avant que nous ne soyons plus que quelques-uns à le pratiquer…
Nous ne sommes aujourd’hui que 28 troqueurs « , conclut-il. Haj Touji Mohamed affirme pour sa part : « Avant de fermer les frontières, nous avions une contribution importante à l’économie nationale et nous étions des citoyens actifs dans la société. Nous exportions les dattes de gamme moyenne, celles de qualité supérieure étant interdites de troc.
Nous exportions également les couvertures, les produits de l’artisanat local, le bois, le cuir traité, le plastic, la ferraille, les matériaux de construction, les gâteaux, le prêt à porter en tous genres et beaucoup d’autres choses. Nous importions aussi le bétail vivant, le thé vert, les épices… etc. »
Perte d’un milliard de dinars pour le trésor public
En effet, selon les statistiques qui nous ont été fournies par la Douane, pour l’année 2011, c’est-à-dire avant la fermeture des frontières, la facture d’exportation se chiffrait à plus d’un milliard de dinars que le troc apportait au trésor public.
Cette somme considérable qui était censée se multiplier davantage encore, a connu une forte baisse qui a eu de lourds effets secondaires…
En effet, les vendeurs de dattes n’ont pas trouvé de marché pour écouler leur production qui, étant de qualité moyenne, ne se vend pas sur le marché local.
De même, les prix du bétail ont augmenté sensiblement, tout comme ceux des épices, des cacahuètes et plusieurs autres produits. Hadj Touji explique encore que « ce qui a ajouté à la souffrance des commerçants, c’est le fait que les autorités de tutelle et la Douane ont interdit l’exportation de certains p

Revue de Presse du 18 Aout 2016 Publié le 21/08/2016 à 13:13

Forum des Chefs d’entreprise
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Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56
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Jeudi 18 Aout 2016
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SOMMAIRE
A la une ................................................................................. 3
ï‚· Hausse de 5,4% des créations d'entreprises durant le 1er semestre (Cnrc) (APS) ..... 3
ï‚· Chômage en baisse (ELMOUDJAHID) .................................................................... 5
ï‚· Un cinquième des entreprises étrangères implantées en Algérie sont françaises(APS) ..................................................................................................................................... 5
ï‚· Hydrocarbures : achèvement du forage dans le périmètre de Hassi Bir Rekaiz (Sonatrach) (APS) ....................................................................................................... 6
ï‚· Marché de l’or en Algérie : Le circuit informel, une véritable entrave (le Chiffre d’Affaires) ................................................................................................................... 6
CRUCIALE RENCONTRE WALIS-GOUVERNEMENT DÉBUT SEPTEMBRE ...... 8
ï‚· Le chaudron de la rentrée (L’Expression)................................................................... 8
ï‚· La modernisation des systèmes de gestion du foncier industriel et agricole recommandée (Le Chiffre d’Affaires) ...................................................................... 10
ï‚· Quelle ressource humaine pour la nouvelle entreprise algérienne ? (Impact 24 info) ................................................................................................................................... 11
Modernisation des hôtels publics ....................................................... 13
ï‚· L’Etat exige un rythme plus dynamique(ELWATAN)............................................. 13
Banque/bourse/Assurance.............................. 14
ï‚· L’E-paiement opérationnel en septembre 2016(Le Chiffre d’Affaires) ................... 14
Commerce ......................................................................... 15
Coopération /Partenariat .................................. 15
ï‚· L’Afrique exhortée à se préparer à faire face aux effets de la sécheresse(Le Jeune Indépendant) ............................................................................................................. 15
Veille ...................................................................................... 16
ï‚· Fournitures scolaires ; La rentrée, c’est maintenant ! (Horizons) ............................. 16
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A la une
Hausse de 5,4% des créations d'entreprises durant le 1er semestre (Cnrc) (APS)
Le nombre de créations d'entreprises a augmenté de 5,4% durant le 1er semestre 2016 par rapport à la même période de 2015 avec 9.166 entreprises créées, indique un bilan du Centre national du registre du commerce (Cnrc), dont l'APS a obtenu une copie.
"Globalement et par rapport à la fin 2015, il y a eu une augmentation du nombre de commerçants inscrits au registre du commerce (..) avec un taux appréciable en termes de créations d'entreprises", commente le Cnrc.
La production de biens (2.766 entreprises créées), les services (2.846), l'importation (1.534), la distribution de détail (1.071) et la distribution de gros (1.027) sont les secteurs contribuant le plus à cette hausse, précise le centre.
D'un mois à un autre, les immatriculations (créations) évoluaient entre hausse et baisse durant le premier semestre. C'est le mois de février qui a enregistré les plus importantes immatriculations avec la création de 1.689 entreprises suivi du mois de mars (1.674), de janvier (1.594), de mai (1.530), d'avril (1.408) et de juin (1.271).
Ainsi, ces nouvelles créations ont porté le nombre global d'entreprises (personnes morales) activant en Algérie à 169.292 entreprises soit 9% du nombre total des opérateurs inscrits au registre du commerce qui s'élève à 1.869.435 opérateurs.
32,8% (du nombre global) d'entreprises est implanté à Alger avec 55.624 entreprises actives suivies d'Oran et de Sétif en deuxième et troisième positions avec respectivement 7,94% (13.435) et 4,98% (8.430) du nombre total d'entreprises.
S'agissant de la nature des activités, 32% (du total) sont inscrites dans les services, 29% dans la production de biens et 20 dans le secteur de l'importation pour la revente en l'état.
Concernant le taux de mortalité des entreprises (radiations), il a baissé de 6,4% avec la disparition de 4.231 entreprises à fin juin dernier contre 4.522 durant la même période de 2015.
Les radiations ont concerné davantage les entreprises de distribution de détail (20%), suivies de celles des services (17,58%), de distribution de gros (17,2%), de production de bien (15,7%) et les entreprises opérant dans l'importation (14,6%).
Pour ce qui concerne les entreprises étrangères, 349 entités ont été créées durant les six premiers mois de l'année, portant leur nombre global à 10.064 entreprises à fin juin 2016.
Les nationalités les plus présentes sont les entreprises françaises (1.993 sociétés), syriennes (1.188), turques (869), chinoises (850) et tunisiennes (690).
=Les inscriptions des personnes physiques quasi stables=
Les nouvelles inscriptions pour les personnes physiques, représentant 91% du total d'opérateurs inscrits au registre du commerce, sont restées quasi stables avec l'inscription de 86.332 nouveaux opérateurs (+0,41%).
Ainsi le nombre global de cette catégorie d'inscrits (personnes physiques) s'élève à 1.700.143 opérateurs.
La wilaya d'Alger demeure la plus importante en matière d'implantation des personnes physiques avec 181.371 opérateurs (10,7% du total) suivie de la wilaya d'Oran avec
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76.729 opérateurs, de Sétif avec 70.902 opérateurs et de Tizi-Ouzou avec 73.086 opérateurs.
S'agissant de la nature des activités, 42,95% du total des commerçants (personnes physiques) sont inscrits dans le secteur de la distribution au détail, 39,37% dans les services et 13,78% dans la production de biens.
Le nombre d'étrangers inscrits au registre du commerce s'élève quant à lui à 2.342 personnes physiques.
Ces commerçants, précise le Cnrc, proviennent de Syrie (27,97%), de la Tunisie (26,56%), du Maroc (15,58%) et d'Egypte (8,03%).
Ils exercent notamment dans la distribution de détail (77,5%), dans les services (11,4%) et dans la production de biens (8,2%).
Opérateurs économiques inscrits au registre du commerce en chiffre (ENCADRE)
ALGER- Voici le nombre d'opérateurs économiques (personnes morales et physiques) inscrits au registre du commerce à fin juin 2016:
Nombre global d'opérateurs inscrits au registre du commerce à fin juin 2016:
-1.869.435 opérateurs dont 1.700.143 personnes physiques et 169.292 personnes morales.
Durant le premier semestre 2016, les services du centre national du registre du commerce ont traité 204.996 inscriptions (immatriculations, réimmatriculations, radiations et modifications) au registre du commerce reparties comme suit:
-Personnes physiques: 178.295 inscription soit:
*86.332 immatriculations (nouvelles créations)
*55.994 radiations (cessations d'activité)
*35.969 modifications.
-Personnes morales: 26.701 inscriptions soit:
*9.166 immatriculations
*3 réimmatriculations
*4.231 radiations
*13.301 modifications.
Les commerçants étrangers inscrits au registre du commerce 2007-2016 (ENCADRE)
ALGER - Voici l'évolution du nombre de commerçants étrangers (personnes morales et personnes physiques) inscrits au registre du commerce depuis fin 2007 à fin juin 2016, selon les derniers chiffres du Centre national du registre de commerce (CNRC):
Période Personnes morales Evolution (%)
A fin 2007 4.041 -
A fin 2008 4.986 23,4%
A fin 2009 5.848 17,3%
A fin 2010 6.459 10,4%
A fin 2011 6.641 2,8%
A fin 2012 7.649 15,2%
A fin 2013 8.459 10,6%
A fin 2014 9.224 9%
A fin 2015 9.715 5,3%
A fin juin 2016 10.064 3,6%
Période Personnes physiques Evolution (%)
A fin 2007 1.345 -
A fin 2008 1.468 9,1%
5
A fin 2009 1.720 17,2%
A fin 2010 1.850 7,6%
A fin 2011 1.964 6,2%
A fin 2012 2.109 7,4%
A fin 2013 2.207 4,6%
A fin 2014 2.275 3,1%
A fin 2015 2.324 2,2%
A fin juin 2016 2.342 0,8%.
Chômage en baisse (ELMOUDJAHID)
Selon les chiffres de l’Office national des statistiques, le taux de chômage est passé de 11,2% en septembre 2015 à 9,9% en avril 2016. Cette tendance baissière du chômage a affecté les différentes catégories de la population. C’est ainsi que le chômage des jeunes âgés de 15 à 24 ans a considérablement baissé, passant de 29,9% en septembre 2015 à 24,7% en avril 2016. Celui des diplômés de la formation professionnelle s’est établi à 12,1% contre 13.4% en septembre 2015, tandis que le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur a enregistré un recul passant de 14,1% à 13.2%.
Un cinquième des entreprises étrangères implantées en Algérie sont françaises(APS)
Plus de 20% des entreprises étrangères implantées en Algérie sont françaises, selon un bilan du Centre national du registre du commerce (CNRC), publié ce mercredi 17 août, via l’agence officielle APS. Durant le 1er semestre 2016, 349 sociétés étrangères ont été créées en Algérie, portant leur nombre global à 10 064 entreprises à fin juin 2016. Les nationalités les plus présentes sont les entreprises françaises (1 993 sociétés), syriennes (1 188), turques (869), chinoises (850) et tunisiennes (690), selon la même source. En 2007, l’Algérie comptait 4 041 entreprises étrangères.
Globalement, le nombre de créations d’entreprises a augmenté de 5,4% durant le 1er semestre 2016 par rapport à la même période de 2015 avec 9 166 entreprises créées, selon la même source.
La production de biens (2 766 entreprises créées), les services (2 846), l’importation (1 534), la distribution de détail (1 071) et la distribution de gros (1 027) sont les secteurs contribuant le plus à cette hausse, précise le centre.
Avec ces nouvelles créations, l’Algérie comptait 169 292 entreprises à fin juin dernier, soit 9% du nombre total des opérateurs inscrits au registre du commerce qui s’élève à 1 869 435 opérateurs.
La répartition géographique des entreprises montre une forte concentration à Alger avec 55 624 entreprises actives (32,8%), suivie d’Oran et de Sétif en deuxième et troisième positions avec respectivement 7,94% (13 435) et 4,98% (8 430) du nombre total d’entreprises.
Les services arrivent en tête des activités avec 32% (du total), suivis de la production de biens (29%) et l’importation pour la revente en l’état (20%).
Concernant le taux de mortalité des entreprises (radiations), il a baissé de 6,4% avec la disparition de 4 231 entreprises à fin juin dernier contre 4 522 durant la même période de 2015.
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Les radiations ont concerné davantage les entreprises de distribution de détail (20%), suivies de celles des services (17,58%), de distribution de gros (17,2%), de production de bien (15,7%) et les entreprises opérant dans l’importation (14,6%).
Les inscriptions des personnes physiques quasi stables
Les nouvelles inscriptions pour les personnes physiques, représentant 91% du total d’opérateurs inscrits au registre du commerce, sont restées quasi stables avec l’inscription de 86 332 nouveaux opérateurs (+0,41%). Ainsi le nombre global de cette catégorie d’inscrits (personnes physiques) s’élève à 1 700 143 opérateurs.
La wilaya d’Alger demeure la plus importante en matière d’implantation des personnes physiques avec 181 371 opérateurs (10,7% du total) suivie de la wilaya d’Oran avec 76 729 opérateurs, de Sétif avec 70 902 opérateurs et de Tizi-Ouzou avec 73 086 opérateurs.
S’agissant de la nature des activités, 42,95% du total des commerçants (personnes physiques) sont inscrits dans le secteur de la distribution au détail, 39,37% dans les services et 13,78% dans la production de biens.
Le nombre d’étrangers inscrits au registre du commerce s’élève quant à lui à 2 342 personnes physiques. Ces commerçants, précise le Cnrc, proviennent de Syrie (27,97%), de la Tunisie (26,56%), du Maroc (15,58%) et d’Égypte (8,03%). Ils exercent notamment dans la distribution de détail (77,5%), dans les services (11,4%) et dans la production de biens (8,2%). Fin 2007, l’Algérie comptait 1345 commerçants étrangers.
Hydrocarbures : achèvement du forage dans le périmètre de Hassi Bir Rekaiz (Sonatrach) (APS)
La compagnie nationale Sonatrach et ses partenaires PTTEP (Thaïlande) et CNOOC (Chine) ont annoncé mardi avoir réalisé avec succès, depuis 2011, la campagne de forage du contrat de Hassi Bir Rekaiz (Bassin de Berkine).
Le dernier puits de délinéation Bou Goufa-2 (BOG-2), foré dans la structure BOG-REZ, a atteint fin avril 2016 la profondeur de 4064 mètres (et) le test de formation effectué au niveau du réservoir Trias Argifeux Greseux Inférieur (TAGI), a donné lieu à une production de 15,9 M3/h (environ 2406 bbl/jour) d'huile, précise un communiqué de Sonatrach, soulignant que le débit de pétrole brut enregistré est "très satisfaisant".
Les résultats de ce puits, ajoutés à ceux déjà enregistrés, viennent confirmer le potentiel du périmètre de Hassi Bir Rekaiz, note le groupe pétrolier.
Dans le cadre de ce contrat, Sonatrach est partenaire à hauteur de 51% avec PTTEP, en charge de l'operating, à 24,5% et CNOOC, également à 24,5% en qualité d'investisseur, rappelle le communiqué.
Marché de l’or en Algérie : Le circuit informel, une véritable entrave (le Chiffre d’Affaires)
Le marché de l’or en Algérie connait une hausse vertigineuse. Tel est le constat fait au niveau des différentes bijouteries de la capitale. Considéré comme une valeur refuge par les ménagères par ces temps d’incertitude, le métal jaune est devenu inaccessible. Son prix ne cesse de grimper, atteignant un record jamais égalé depuis 2008, suivant ainsi la tendance mondiale.
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«Le marché de l’or a explosé», précise le propriétaire de la chaine des bijouteries Allouche, et dont l’une est implantée à la rue Didouche Mourad. Chez lui, le prix de l’or varie selon l’origine. Le prix du gramme importé d’Italie, est proposé entre 6.800 DA le gramme jusqu’à 8000, selon la qualité et le modèle tendance. Pour le bijou de fabrication locale, le gramme d’or oscille entre 5.200 et 5.800 DA le gramme. «De quoi faire fuir», ironise une cliente. Contrairement aux autres bijoutiers artisans de la Basse-Casbah, où le prix du précieux métal est nettement inférieur à celui proposé dans les boutiques «chics» d’Alger. Mohammed, ancien artisan, confectionne des bijoux en filigrane. «Mon objectif est d’écouler ma marchandise et enregistrer une petite marge bénéficiaire, qui me suffit à investir dans d’autres modèles», se contente-t-il de dire. Ce n’est pas le cas du célèbre Saïd, implanté depuis des lustres, à la Place Maurice Audin. Malgré le renchérissement de l’or, il refuse pertinemment d’échanger sa marchandise. «Mes produits sont importés d’Italie, et je considère que l’or italien est de qualité supérieur», se vante-t-il. D’ailleurs, à l’entrée de son magasin, une affiche sur laquelle il a noté «pas de crédit et pas d’échange», est accrochée au mur, mettant ainsi en garde les clients. Chez lui, le prix de l’or ouvragé (poinçonné) est de 8.800 DA.
Agenor obéit au cours de la Bourse
Du côté de l’Agence nationale de l’or (Agenor), M. Abdessamed Ali Akram, bijoutier et formateur affilié à l’Association des commerçants et artisans (ACA), confirme que le prix de vente varie entre 3.800 et 4.200 DA le gramme. Selon lui, le prix sera revu à la hausse pour l’achat de bijoux anciens dont le gramme est fixé à 5200 DA contre 5800 DA le gramme pour le dernier cri. «Les prix sont appliqués depuis quelques mois, et peuvent être revus à la hausse ou à la baisse, suivant le cours de la Bourse mondiale», explique le spécialiste.
Les bijoutiers sont contraints de payer plus de taxes. Cela étant dit, il s’avère que depuis quelques temps, les bijoutiers de la capitale n’enregistrent pas des ventes exceptionnelles. Raison pour laquelle, la majorité d’entre eles tirent la sonnette d’alarme. Ces dernières sont contraints à payer plus de taxes, que les importateurs de bijoux finis. En effet, l’importation de matière première, destinée à la transformation, est soumise à une taxation de 15%, qui s’ajoute au paiement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 17%, au moment où les bijoux importés d’Italie, de Singapour ou de Turquie, sont soumis à une taxe douanière de 12% seulement. Ces taxes sont jugées exagérées et favorisent et de ce fait, le développement du marché informel de l’or. Selon les bijoutiers rencontrés, près de 50% des bijoux en or circulent dans le marché informel. Le circuit englobe au fait, toutes les catégories d’intervenants (détaillants ou fournisseurs et même distributeurs). L’informel compte même des ateliers, qui écoulent leur production sans honorer leurs redevances fiscales. Et pour faire éviter les difficultés financières, ils destinent la moitié de leur confection vers le circuit informel.
Le circuit informel prend le dessus
En effet, plus la Bourse de l’or ne cesse de grimper, plus le marché informel continue à poser un réel problème. Les vendeurs au noir ont bel et bien déstructuré le marché. Installés en haut de la rue Rovigo, hommes et femmes proposent toutes sortes de 4.000 à 4.500 DA le gramme contre 3.800 DA pour celui en casse. Pour écouler la marchandise, ils harcèlent les passants en leur demandant s’ils ont quelques objets à vendre ou à échanger. Ces jeunes squattent les trottoirs et investissent les cages d’escalier, pour leurs transactions. Selon Mustapha Zebdi, président de l’Association
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de la protection et de l’orientation des consommateurs et de leur environnement (APOCE), le marché national est inondé par des importations frauduleuses de l’or jaune. «De faux poinçons sont sur le marché et de ce fait, l’or est truqué et fait l’objet d’une récupération issue de la casse», a-t-il dévoilé. «Tel est le risque de l’achat dans le marché informel, qui ne présente aucune garantie, ni sur la qualité de l’or, l’origine du bijou ou sur les arrhes versés», ajoute-t-il. Et de poursuivre «certains bijoutiers travaillent en collaboration avec des dellalats, et mélangent la matière jaune à celle des pièces de monnaies de 20 et 50 DA, pour gagner en poids». Outré, M. Zebdi met en garde contre l’achat de ces produits frauduleux. «Il faut acheter directement chez les bijoutiers connus, qui fournissent un bon et un certificat de qualité à chaque achat, y compris pour le paiement par tranches», préconise le même responsable.
Vivement le toc
Pour éviter de se ruiner, et faute de moyens surtout, les femmes, mariées ou célibataires, ont trouvé une nouvelle astuce. Elles se rabattent de plus en plus sur les bijoux en argent rhodié. En parure ou par article, ces bijoux sont également importés d’Italie et de Dubaï et leurs prix d’achat défi toute concurrence. Ils sont cédés entre 1.200 à 5.000 DA, selon le modèle et le poids. L’avantage, ils ne virent pas et sont garantis 10 ans. L’art du plaqué or s’est ancré dans les moeurs algériennes.
Le carat, seul garant de la pureté du bijou En termes de règlementation, la loi algérienne stipule, qu’un bijou en or doit avoir entre 18 et 20 carats. Cette unité de mesure est utilisée en joaillerie, et désigne le degré de la pureté de l’or. Une norme contraire à celle qui sévit dans le marché parallèle, dont la valeur de l’or écoulé n’atteint pas les 16 carats, au prix d’un bijou pur et conforme. Et bien sûr, les clients ne peuvent deviner la fraude, puisque ces bijoux sont des imitations parfaites aux modèles exposés dans les grandes vitrines des bijouteries de renom. Pour rappel, l’Algérie compte 30.000 bijoutiers et artisans. Les ateliers emploient quatre artisans en moyenne. Quant aux prix de l’or, il dépend des cours mondiaux de la matière première.
CRUCIALE RENCONTRE WALIS-GOUVERNEMENT DÉBUT SEPTEMBRE
Le chaudron de la rentrée (L’Expression)
Les walis aborderont la rentrée sur les chapeaux de roue
Selon des sources proches, un mouvement sera opéré prochainement pour donner un nouveau souffle et motiver les walis de la République à rompre avec les anciennes méthodes de gestion.
L'automne s'annonce chaud pour les walis qui seront aux premières lignes pour affronter le chaudron de la rentrée. Le mouvement, annoncé puis reporté depuis juin dernier, sera opéré prochainement. Selon une source proche, la liste des walis retenus est presque achevée. Notre source explique que le tri a été fait sur la base des rapports d'évaluation de chacun. C'est l'un des objectifs du périple effectué par le ministre de
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l'Intérieur et des Collectivités locales. Nouredine Bedoui qui a rencontré les walis des 48 wilayas du pays avait pour mission de constater de visu ceux qui ont fourni des efforts sur le terrain et ceux qui ont brillé par leur échec. Le patron de l'Intérieur détient toutes les informations sur la gestion des walis. Lors d'une rencontre avec ceux de l'Est, Nouredine Bedoui n'a pas dissimulé sa colère sur la gestion peu reluisante des walis. «Les résultats ne sont pas encourageants», avait-il lâché devant une armada de préfets de la République en guise de critique. Au lieu d'insuffler une dynamique aux wilayas qu'ils dirigent, ils ont au contraire brillé par l'hibernation. Le patron de l'Intérieur leur reproche le fait de compter trop sur les aides financières de l'Etat. Or, la conjoncture n'est plus la même. La chute des prix du pétrole et le recul des réserves de changes obligent l'Etat à changer ses habitudes dans la gestion de ses affaires. Les financements et les rallonges budgétaires Devant ces temps de crise, l'Etat ne peut pas tolérer les paresseux. Fini le travail de bureau et le laisser-aller. C'est la raison pour laquelle le mouvement sera opéré prochainement pour donner un nouveau souffle et motiver les walis de la République à rompre avec les anciennes méthodes de gestion. La nouvelle politique de gestion sera connue lors de la grande rencontre annuelle gouvernement-walis qui se tiendra probablement au courant du mois de septembre. Le Premier ministre va convoquer les 48 walis pour faire le point sur les différents secteurs d'activités et les problèmes qui bloquent l'investissement. Le Premier ministre aura certainement beaucoup de choses à dire aux commis de l'Etat sur la gestion et l'état d'avancement des projets. Se basant sur les rapports d'évaluation établis par le département de l'intérieur, M.Sellal va aller droit au but. Les commis de l'Etat seront appelés à jouer un grand rôle dans la relance du développement économique. Dans leur mission, ils ne se contenteront plus de superviser les chantiers et distribuer les enveloppes budgétaires.. Ils seront plutôt chargés de veiller à l'application des programmes et à chercher des ressources pour financer justement les projets. Lors d'une réunion avec les walis de l'Est, Nouredine Bedoui a menacé les responsables locaux de passer à l'acte, si ses projets de créer une économie locale n'aboutissaient pas. «Le wali est le premier responsable de l'exécution de la nouvelle stratégie», a insisté le ministre lors d'une rencontre avec les 14 walis de l'Est. Le ministre de l'Intérieur a déploré l'existence de centaines de marchés réalisés sur fonds de l'Etat et non exploités et il a donné des instructions fermes pour oeuvrer «pragmatiquement» afin de rentabiliser ces biens en mettant en avant le procédé de partenariat public-privé. Le ministre a affirmé qu'il était temps pour les communes du pays de se mettre à niveau avec les mécanismes de gestion appliqués dans le monde. Il a mis en exergue le rôle de la commission de diagnostic regroupant les services des impôts, des Domaines, des finances et de l'administration concernée par cette mise à niveau, soulignant que la commission est en mesure de diagnostiquer et de proposer un procédé de gestion financière pour ces communes. Les walis auront également la mission de booster l'investissement local et de sauter les verrous de la bureaucratie afin de faciliter l'accès à l'investissement. Sachant qu'ils ont été toujours pointés du doigt par les élus ou les investisseurs, les walis doivent changer complètement d'attitude. Surtout lorsqu'on sait que le gouvernement a pris les décisions nécessaires ayant permis la levée des contraintes qui freinaient la relance de l'investissement productif pour encourager les investisseurs. Le ministre de l'Intérieur a même fait savoir que son département a engagé une révision de certains textes et lois organiques inhérentes à la finance locale. Cette révision a pour objectif d'offrir aux collectivités locales de meilleures capacités locales et fiscales.
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La modernisation des systèmes de gestion du foncier industriel et agricole recommandée (Le Chiffre d’Affaires)
La modernisation des systèmes de gestion, du foncier industriel et agricole, à travers l’accélération de l’informatisation des fichiers et l’interconnexion des bases de données, figurent parmi les principales recommandations retenues samedi à Constantine, à l’issue de la rencontre régionale des walis de l’Est du pays, présidée par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui. L’assainissement du foncier industriel pour faciliter la récupération des assiettes non exploitées par voie administrative, la décentralisation des avis relatifs à la délivrance des actes d’urbanisme, actuellement exigés par certains ministères, et la nécessité de mettre en place une procédure unifiée et décentralisée inhérente à la promotion de l’ investissement, ont été également appuyés, à l’issue de ce regroupement régional abordant le développement économique, et l’amélioration des services publics.
Les recommandations ont axé également sur la surtaxe des réalisations faites à l’intérieur de zones industrielles et des zones d’activité, sans respect des procédures légales applicables en la matière, aux côtés de la facilitation de la prise de possession des terrains excédentaires des entreprises publiques et des différents secteurs, en tolérant les transferts à titre gracieux de terrains en question, par le biais d’un texte réglementaire. Toujours en matière d’investissement et foncier économique, il a été recommandé l’étude de la situation juridique des investissements réalisés, en dehors du cadre réglementaire et n’ayant pu être mis en exploitation, dans la perspective d’une éventuelle régulation. Le wali de Sétif était chargé de coordonner les travaux d’un groupe de réflexion regroupant les chefs de l’Exécutif des wilayas environnantes, pour l’élaboration d’une stratégie d’intensification des investissements productifs, et la relance économique des wilayas concernées.
L’engagement des réflexions pour la décentralisation de travaux de viabilisation des parcs industriels, et le recours, autant que possible, à des groupements d’entreprises nationaux et l’étude de la possibilité de contourner les difficultés de financement des viabilisation des zones d’activités, par le biais de montages financiers en impliquant les investisseurs bénéficiaires, ont été également préconisés. La mise en place des outils réglementaires explicitant les procédures d’adjudication des biens et droits locaux, ainsi que les modalités de fixation des mises à prix, pour donner plus de visibilité à l’autorité locale concernant les contrats de performance fiscales, a été également recommandée. En matière de service public, il a été préconisé l’accélération du transfert de la gestion du réseau d’Alimentation en eau potable (AEP), et d’assainissement des communes vers les établissements publics concernés. Ces recommandations ont été lues par M. Bedoui, qui a instruit les walis à l’effet de formuler des propositions concernant le développement local de leurs wilayas, à moyen et long terme, lesquelles propositions seront présentées à la prochaine rencontre gouvernement-walis, qui sera marquée par la signature des engagements que les chefs de l’Exécutif devront honorer.
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Quelle ressource humaine pour la nouvelle entreprise algérienne ? (Impact 24 info)
Le taux de chômage, 9,9%, révélé le 30 juillet dernier par l'Office national des statistiques (ONS) a intrigué plus d'un analyste, du fait que cette « prouesse » est réalisée en pleine crise économique induite par la contraction des revenus pétroliers. Les entreprises et les administrations ne recrutent plus au même rythme qu'avant 2015 ; certaines entreprises ont même licencié des centaines d'ouvriers lorsque les chantiers pris sur les marchés publics ont pis fin. Le gel de centaines de projets publics n'a pas permis de remettre les travailleurs sur d'autres chantiers.
L’on sait que, sur le plan officiel, une grande partie de ces travailleurs ont été recrutés de façon informelle (sans déclarations sociales) ; donc, leur départ des chantiers n’est signalé par aucune statistique. Le taux de chômage serait réduit de 1,3% de septembre 2015 à avril 2016 suite à l’établissement de nouveaux registres de commerce par le Centre national du registre de commerce (CNRC) ; ce qui équivaut à la création d’entreprises physiques ou de commerce qui ne garantissent nullement l’emploi au début de leur création. Une fois stabilisées et ayant lancé leurs activités de façon continue, on peut espérer une création de postes de travail directs et indirects.
En outre, le taux de chômage des jeunes âgés entre 16 et 24 ans demeure toujours important, soit 24,7%, d’après les chiffres officiels de l’ONS. Chez les diplômés de la formation professionnelle, le taux de chômage est évalué à 12,1%. Quant aux diplômés de l’enseignement supérieur, le taux de chômage dans leurs rangs est estimé à 13,2%.
Le provisoire comme « modèle » de gestion
Dans l’interminable attente qu’une politique de l’entreprise soit mise en place pour créer des richesses et des emplois en dehors de l’industrie extractive des hydrocarbures, les pouvoirs publics ont mis, depuis presque vingt ans, plusieurs dispositifs sociaux destinés à atténuer le phénomène du chômage, ou, à tout le moins, à lui conférer un caractère temporaire. Cette politique volontariste a montré ses limites à partir de la fin 2014, lorsque les premiers signes de la crise des recettes extérieures sont apparus. Aujourd’hui, près d’un million de fonctionnaires sont payés par le dispositif du contrat pré-emploi. Une rumeur insistante parle de la non-reconduction des contrats de quelque 500.000 travailleurs d’ici la fin décembre 2016. S’il arrivait, ce mouvement équivaudrait au plus grand licenciement depuis le milieu des années 1990.
Le complexe thème de la gestion du dossier de l’emploi dans notre pays ne constitue que la partie visible de l’iceberg. Ce dernier comporte la politique d’investissement, la création d’entreprises -particulièrement un tissu de PME/PMI- et le besoin pressant de
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diversification des activités de l’économie en dehors de la sphère des hydrocarbures. En outre, les passerelles devant être établies entre la formation, sous toutes ses déclinaisons (enseignement général, université, formation professionnelle), d’une part, et les nouvelles exigences de l’économie sur le plan de l’emploi, d’autre part, tardent à s’établir de façon optimale. Les structures de l’éducation et de la formation continuent à porter le lourd héritage de l’économie rentière, où l’impératif de la compétence était le dernier des soucis de ces structures et de la société en général.
Le déclic est-il possible ?
L’Algérie peut-elle réfléchir à la construction d’une nouvelle économie, basée sur la diversification des activités, la performance et la compétitivité, sans prendre en compte le facteur de la ressource humaine ? Chez beaucoup d’analystes de la scène économique nationale, la crise actuelle peut constituer pour l’Algérie un déclic, voir un espace d’immersion dans les nouvelles valeurs du travail et de la performance. Cela peut constituer une occasion en or pour jeter un regard critique sur les structures de formation, à commencer par l’enseignement général (de l’école primaire jusqu’au lycée). Les réformes que compte mener le ministère de l’Education à partir de cette année -refonte des programmes, de la pédagogie et du système d’évaluation-, si elles arrivent à surmonter les résistances développées par les archaïsmes idéologiques d’une partie de la fausse élite du pays, peuvent s’ériger en un gage pour la formation du cadre et du citoyen de demain.
De toute évidence, le grand challenge de l’entreprise algérienne, afin d’affronter la nouvelle situation qui fait d’elle le barycentre de l’économie, est moins celui des ressources financières que de la ressource humaine et des compétences. En effet, la mise à niveau technique et managériale des entreprises algériennes est directement tributaire de la qualité et du niveau de compétence de leurs personnels.
La forte conviction qui s’installe actuellement dans les sphères de la décision économique est que l’engagement de l’Algérie dans une économie forte et diversifiée -supposant compétitivité, performance et management moderne- ne peut plus s’autoriser de nouveaux retards dans le relèvement du niveau de formation, pour le mettre aux standards internationaux.
Le transfert de technologie : une illusion d’optique
C’est que, tout ce qui a été dit à propos du transfert technologique, s’est souvent révélé -à quelques rares exceptions- une simple fumisterie. Les entreprises étrangères ayant bénéficié des marchés publics des plans quinquennaux, dont les montants se comptaient en plusieurs milliards de dollars, ont développé une cupidité et une voracité au-delà de tout entendement, au point de « bâcler » un certain nombre d’ouvrages. De là à attendre d’elles un transfert de technologie, cela relève d’une ingénuité qui n’a pas pourtant pas sa place dans le domaine de l’économie et de la politique.
Le mouvement inexorable de la mondialisation et les regroupements régionaux (Union européenne, Union du Maghreb arabe, Union africaine, Conseil de coopération du Golfe) ou multilatéraux (Organisation mondiale du commerce) commandent à l’Algérie de réviser ses normes de travail et ses standards de qualité des produits, de s’inscrire dans les nouveaux schémas de management et de gouvernance de l’entreprise et, enfin, de travailler pour sortir de l’étouffante logique de la précaire situation de mono-exportation dans laquelle elle s’est engluée depuis des décennies. Ces différents défis ne peuvent être relevés sans la première ressource, à savoir la ressource humaine, pour laquelle l’intérêt le plus important devrait être accordé.
Une relève problématique
L’une des erreurs fatales commises au milieu des années 1990 dans la gestion des ressources humaines des entreprises publiques -le gouvernement reconnaît d’une
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façon à peine voilée aujourd’hui le phénomène-, c’est le départ en retraite anticipée des meilleurs cadres que l’Algérie ait formés depuis l’indépendance du pays. Cette mesure, tombée en plaine application du Plan d’ajustement structurel dicté à l’époque par le FMI, reçut tout de suite la faveur des cadres blasés, sous-payés et éreintés par une gestion par injonctions.
Il n’est pas rare de rencontrer, depuis au moins une dizaine d’années, des cadres de cinquante ans déclarés en retraite. Certains ont offert leurs services à des entreprises privées, d’autres se sont installés à leur compte (bureaux d’études, entreprises de travaux,…) et d’autres encore, la mort dans l’âme, se sont exilés sous des cieux plus cléments, à un âge où seule une incompressible motivation peut justifier une telle aventure. Sous d’autres latitudes, c’est là l’âge de la maturité professionnelle, technique et managériale qui permet, non seulement de faire obtenir les meilleurs résultats pour l’entreprise, mais surtout de transmettre graduellement l’expérience acquise aux jeunes cadres, afin de leur assurer la meilleure insertion dans leurs postes de travail respectifs.
Modernisation des hôtels publics
L’Etat exige un rythme plus dynamique(ELWATAN)
Une vaste opération de modernisation du parc hôtelier public a été lancée il y a quelques années.
Elle vise non seulement la réhabilitation et la modernisation des infrastructures hôtelières publiques dans l’objectif de les aligner sur les normes internationales en matière de prestations à la clientèle, mais aussi l’extension de leurs capacités d’accueil et la création de nouvelles prestations. Abdelwahab Nouri, ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, a souligné, lors de la rencontre nationale des cadres du secteur, que «le rythme de modernisation doit s’accentuer» et qu’«aucun retard ne sera toléré sous aucun prétexte», précisant qu’il va «suivre de plus près ce processus». Si le ministre parle ainsi, c’est pour donner du crédit au discours politique qui souligne que le secteur est désormais classé au premier rang des priorités stratégiques, «au moment où l’Algérie traverse une situation économique difficile, en raison de la chute des cours du pétrole sur le marché mondial, qui a induit une baisse de plus de 60% des revenus en devise, par rapport à l’année dernière».
Arezki Touati a été nommé récemment directeur général de l’EGT Zéralda, avec comme mission principale de donner un second souffle au plan de modernisation et de mise à niveau. Contacté hier par El Watan, il a confirmé que «les hôtels Sables d’or, Mazafran et le Centre de vacances sont concernés. Aux Sables d’Or, les travaux de démolition ont été faits par une société espagnole et le suivi des études a été confié à un groupe algéro-portugais». Le budget dégagé pour la modernisation s’élève à 3,8 milliards de dinars, y compris pour la partie destinée aux études et au suivi des travaux, enveloppe remboursable sur une période de 15 ans dont 7 ans de différé et à un taux bonifié de 3,5%. «Nous avons eu un très bon taux d’occupation à Mazafran en juillet et août, cela est très acceptable au regard de l’état actuel de l’hôtel, mais il est nécessaire de passer à la phase de modernisation pour mieux répondre aux besoins de la clientèle et se mettre aux normes internationales».
Par ailleurs, le complexe balnéaire de Sidi Fredj subira, à partir de septembre, un relooking complet qui durera jusqu’en 2018. L’EGT Sidi Fredj est en passe de mettre en place les mesures nécessaires pour la fermeture progressive de tous les espaces relevant du complexe, qui s’étend sur 20 hectares, en vue du lancement du programme de réhabilitation. Depuis août 2011, le gouvernement a affecté des enveloppes financières pour la réhabilitation de ses unités en termes d’aménagement, d’équipement et de formation.
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L’opération touchera les quatre unités : les deux hôtels El Marsa et El Manar, le port de plaisance et les appartements avoisinants ainsi que le centre Azur-Plage et le parking. Les structures du complexe ont été sérieusement endommagées, d’où l’impératif d’une prise en charge urgente. Le programme de modernisation du complexe de Sidi Fredj ne se limite pas seulement à l’embellissement de l’aspect extérieur des bâtisses, il s’étend également à des travaux de fond, dans l’objectif de faire de cet espace un véritable pôle touristique à la hauteur de la capitale. Il n’est pas non plus question de toucher à l’architecture authentique du site, mais de promouvoir cet espace au rang des complexes balnéaires répondant aux standards internationaux en vigueur. Le centre touristique verra le lancement des travaux en 2017.
Outre la transformation des appartements donnant sur le port en hôtel 3 étoiles, le projet de modernisation concernera l’exploitation de la partie des arcades pour l’animation du site ainsi que la récupération des quatre restaurants qui recouvreront leur vocation première. Le projet de modernisation du parking prévoit sa transformation conformément à un schéma sous forme d’oasis, pour favoriser une gestion optimale du circuit des véhicules et leur stationnement sur une superficie de 5 hectares. Le programme de modernisation, confié à une entreprise algéro-turque, concernera en premier lieu l’hôtel El Marsa, qui sera fermé pendant 24 mois. Pour l’hôtel El Manar, le projet de rénovation devrait lui apporter un nouveau cachet esthétique. 92% des chambres de l’établissement étaient utilisées depuis 23 ans comme résidences sécuritaires.
Banque/bourse/Assurance
L’E-paiement opérationnel en septembre 2016(Le Chiffre d’Affaires)
Les opérateurs économiques pourront désormais, payer leurs factures via Internet. Et pour cause ! L’E-paiement sera opérationnel pour les grandes entreprises, en septembre prochain. C’est ce qu’indique, Mouatassam Boudiaf, ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé de l’Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers. Il assure, par ailleurs, que la future loi sur le e-commerce va permettre de généraliser le commerce électronique en Algérie,, en encadrant de manière très précise le cyberespace. M. Mouatassam souligne, dans ce sens, que le paiement de proximité fait également l’objet d’une extension du réseau d’acceptation TPE (Terminaux de paiement électronique). Ce dernier, précise-t-il, sera adossé à la mise en place des canaux d’interactions au profit des porteurs et des commerçants, ainsi qu’à une campagne de sensibilisation à l’usage de la carte de paiement électronique. Selon Mouatassam, «le système de paiement électronique efficient et usité, un cyberespace accessible et sécurisé et une industrie du numérique forte, constituent le noyau de l’économie numérique et concernent, d’une manière centrale, les secteurs financier et bancaire, des TIC et de l’Industrie». Et d’ajouter : «les secteurs de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et de l’Enseignement supérieur, préconise le ministre, seront également concernés par l’appui qu’elles auront à donner à l’économie numérique, par la formation des générations et la mise à disposition de compétences qualifiées, et d’expertise nécessaires au développement de cette nouvelle économie».
Le nouveau ministère délégué, chargé de l’Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, s’est fixé comme priorité de mettre en place
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l’écosystème de l’économie numérique, et d’assurer sa profitabilité à l’économie nationale. «Les priorités sont d’asseoir les fondements, et de mettre en place l’écosystème de l’économie numérique dans notre pays, de façon à permettre son essor, sa pérennité et à assurer sa profitabilité à l’économie nationale. A ce propos, il avance que ce projet de société s’érige par strates : technologique, technique et régalien, autour d’un capital humain émérite. «La modernisation des systèmes financiers est au centre de l’économie numérique, c’est même une partie de cette économie», relève-t-il, en soulignant que cette modernisation concernera toutes les entités relevant du secteur des Finances, mais touchera en premier lieu les banques, les domaines, les impôts, le budget, et les douanes. Elle passera par la construction de systèmes d’information, permettant une gestion en temps quasi-réel d’une information fiable et corrélée, et conduira ainsi à parfaire les prises de décision, conclut-t-il.
Commerce
Coopération /Partenariat
L’Afrique exhortée à se préparer à faire face aux effets de la sécheresse(Le Jeune Indépendant)
Les officiels et les experts participant à la première conférence sur la sécheresse à Windhoek, capitale namibienne, ont exhorté l’Afrique à se préparer à faire face aux effets de la sécheresse. Dans son discours, la coordinatrice résidente de l’ONU en Namibie, Kiki Gbeho, a exhorté l’Afrique à « intégrer le changement climatique dans les politiques nationales de planification ».
Elle a indiqué qu’ »à cause du manque d’aide, une approche sur le long terme est nécessaire afin de construire une résistance chez les plus vulnérables ». Daniel Tsegai, qui est agent de programme au sein de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, a indiqué que si l’Afrique ne fait rien, le continent devra faire face à de lourdes conséquences.
« Il est maintenant l’heure d’agir et de passer d’une approche fragmentée à une approche coordonnée », a ajouté M. Tsegai. La conférence, qui a débuté lundi et qui durera une semaine, devrait se conclure avec un livre blanc baptisé « Cadre stratégique pour la sécheresse et l’amélioration de la résistance à la sécheresse en Afrique ».
Le projet de cadre stratégique sera alors présenté aux ministres africains pour l’étudier et y contribuer lors d’une session de haut niveau. Une fois qu’un consensus aura été atteint, le cadre sera présenté au prochain sommet de l’Union africaine aux chefs d’Etat pour être adopté.
Pour sa part, la ministre namibienne des Affaires internationales, Netumbo Nandi-Ndaitwah, a déclaré hier que l’Afrique a besoin d’une bonne politique de gestion de sécheresse, ajoutant que le développement de systèmes d’alerte précoce dans les pays africains est une préoccupation majeure. La ministre a indiqué que l’ »Afrique devait mettre au point un mécanisme pour faire face à la sécheresse afin de résoudre ce problème et de mettre en oeuvre l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) ».
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« Nous devons aller au-delà du modèle actuel favorisant des approches de lutte contre la sécheresse qui consistent à réagir à des crises, qui sont indispensables pour réduire les risques et atténuer les effets de la sécheresse, des inondations et d’autres catastrophes », a-t-elle déclaré.
Plus de 600 délégués participent à la conférence convoquée au titre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification en collaboration avec l’UA, la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement et l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement.
Le thème de la conférence est « Vers un cadre stratégique pour renforcer la résilience à la sécheresse au niveau des pays africains afin de contribuer à la réduction de la pauvreté, au développement économique et au bien-être écologique et humain ». Mme Nandi-Ndaitwah a ajouté que la plupart des pays africains étaient incapables de tenir l’engagement pris à Maputo en 2003, selon lequel les gouvernements devraient allouer au moins 10% de leur budget national à l’agriculture.
Elle a ajouté qu’en 2015, seulement onze pays africains avaient réussi à allouer au moins 10% de leur budget à l’agriculture, ce qui montre que la lutte contre la sécheresse continue de se heurter à des difficultés.
Veille
Fournitures scolaires ; La rentrée, c’est maintenant ! (Horizons)
Si l’enseignement est gratuit en Algérie, la rentrée scolaire, elle, est loin de l’être. Les dépenses engagées par les familles sont faramineuses. Ce sont au fait les petites bourses qui anticipent. Elles achètent quelques fournitures scolaires, soit l’essentiel, bien avant la rentrée scolaire.
Depuis le mois de juillet dernier, les commerçants spécialisés dans la vente d’articles pour enfants sont très sollicités pour les tabliers. Investir dans ce créneau semble être rentable en ce moment. A la rue de la Lyre, les ménagères prennent d’assaut le marché parallèle. Sur les étals de fortune installés à même le trottoir, des tabliers pour tous les âges et de toutes les couleurs (roses et blancs pour les filles, bleus pour les garçons) sont proposés à la vente. « Ils sont de fabrication locale », se vante un vendeur à la sauvette. Les prix oscillent entre 750 et 900 DA. A la rentrée 2015/2016, les tabliers vendus dans les marchés informels étaient proposés à 500 DA au maximum, contre 750 dans les magasins spécialisés. Même constat au niveau des boutiques pour enfants. À la rue Larbi-Ben-M’hidi, les magasins proposent des blouses sans manches à 1.000 DA l’unité et celles à manches longues à 1.300. Les chefs de famille restent perplexes devant une telle flambée. La marchandise proposée dans ces magasins est principalement importée de Chine. « Nos fournisseurs disent que c’est une marchandise de qualité, de premier choix », a déclaré une vendeuse chez Espereno. Les magasins de cartables et les quelques kiosques et libraires proposant des affaires scolaires grouillent de monde. Chez Techno, parents et enfants se bousculent devant les étals des cahiers, calepins, registres, règles, crayons de couleur, protège-cahiers, taille-crayons, gommes, peinture, rames de papier et autres articles scolaires. Une maman s’attardera au rayon des cahiers. Pour elle, acheter maintenant revient moins cher. « Les prix flamberont à la rentrée », dit-elle. « La liste des achats est interminable, mais j’essaie ainsi de ne pas épuiser tout le budget », confie cette dame. Elle tentait de conseiller sa fille qui est passée en quatrième année primaire, au hasard, sans aucune liste. « La liste de l’année précédente est une
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référence, il y a pas eu beaucoup de changements », fait-elle remarquer. Même s’ils proviennent majoritairement de Chine, les articles sont diversifiés, les prix également, tout est question de qualité. Les trousses sont à partir de 150 DA jusqu’à 1.000 DA l’unité, les cahiers à partir de 45 jusqu’à 120 DA, ceux des travaux pratiques dépassent les 200 DA, les stylos coûtent entre 15 DA et 80 DA, tout dépend de la marque. Comme la rentrée scolaire coïncide avec la fête de l’Aïd El Adha, une occasion pour les parents de mieux maîtriser leurs dépenses. « Les vêtements de l’Aïd seront ceux de la rentrée », indique Latifa, fonctionnaire. Cette mère de deux enfants ne peut se permettre d’acheter deux tenues à la fois pour chacun de ses enfants. Les dépenses seront ainsi multipliées par quatre. Selon elle, pour un seul enfant, il faut débourser entre 10.000 et 15.000 DA pour l’habillement seulement. C’est ce qui pousse d’ailleurs les familles à se préparer avant l’échéance. Dans les grandes surfaces, les librairies, les magasins spécialisés ou carrément dans la rue, tout le monde est à la recherche de la bonne affaire. Cette année, les prix des fournitures scolaires ont augmenté. Les cartables qui étaient vendus entre 1.800 et 2.200 DA l’unité ont vu leurs prix grimper. Un simple sac à dos de fabrication chinoise est entre 3.800 et 4.500 DA. Ceux importés de Turquie atteignent les 5.000 à 6.800 DA, voire plus. Et ils sont de qualité moyenne. L’ensemble des fournitures scolaires par enfant revient à 12.000 DA, selon les calculs d’un père de famille. A cela s’ajoutent les dépenses dues aux vêtements. Le trousseau complet par enfant coûterait au minimum 20.000 DA. « Les fabricants et les fournisseurs chinois n’ont pas changé leurs prix, mais la dévaluation du dinar a provoqué la hausse des prix des produits importés », explique un vendeur.
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Revue de Presse du 18 Aout 2016 Publié le 18/08/2016 à 12:25


SOMMAIRE
A la une ................................................................................. 3
ï‚· Hausse de 5,4% des créations d'entreprises durant le 1er semestre (Cnrc) (APS) ..... 3
ï‚· Chômage en baisse (ELMOUDJAHID) .................................................................... 5
ï‚· Un cinquième des entreprises étrangères implantées en Algérie sont françaises(APS) ..................................................................................................................................... 5
ï‚· Hydrocarbures : achèvement du forage dans le périmètre de Hassi Bir Rekaiz (Sonatrach) (APS) ....................................................................................................... 6
ï‚· Marché de l’or en Algérie : Le circuit informel, une véritable entrave (le Chiffre d’Affaires) ................................................................................................................... 6
CRUCIALE RENCONTRE WALIS-GOUVERNEMENT DÉBUT SEPTEMBRE ...... 8
ï‚· Le chaudron de la rentrée (L’Expression)................................................................... 8
ï‚· La modernisation des systèmes de gestion du foncier industriel et agricole recommandée (Le Chiffre d’Affaires) ...................................................................... 10
ï‚· Quelle ressource humaine pour la nouvelle entreprise algérienne ? (Impact 24 info) ................................................................................................................................... 11
Modernisation des hôtels publics ....................................................... 13
ï‚· L’Etat exige un rythme plus dynamique(ELWATAN)............................................. 13
Banque/bourse/Assurance.............................. 14
ï‚· L’E-paiement opérationnel en septembre 2016(Le Chiffre d’Affaires) ................... 14
Commerce ......................................................................... 15
Coopération /Partenariat .................................. 15
ï‚· L’Afrique exhortée à se préparer à faire face aux effets de la sécheresse(Le Jeune Indépendant) ............................................................................................................. 15
Veille ...................................................................................... 16
ï‚· Fournitures scolaires ; La rentrée, c’est maintenant ! (Horizons) ............................. 16
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A la une
Hausse de 5,4% des créations d'entreprises durant le 1er semestre (Cnrc) (APS)
Le nombre de créations d'entreprises a augmenté de 5,4% durant le 1er semestre 2016 par rapport à la même période de 2015 avec 9.166 entreprises créées, indique un bilan du Centre national du registre du commerce (Cnrc), dont l'APS a obtenu une copie.
"Globalement et par rapport à la fin 2015, il y a eu une augmentation du nombre de commerçants inscrits au registre du commerce (..) avec un taux appréciable en termes de créations d'entreprises", commente le Cnrc.
La production de biens (2.766 entreprises créées), les services (2.846), l'importation (1.534), la distribution de détail (1.071) et la distribution de gros (1.027) sont les secteurs contribuant le plus à cette hausse, précise le centre.
D'un mois à un autre, les immatriculations (créations) évoluaient entre hausse et baisse durant le premier semestre. C'est le mois de février qui a enregistré les plus importantes immatriculations avec la création de 1.689 entreprises suivi du mois de mars (1.674), de janvier (1.594), de mai (1.530), d'avril (1.408) et de juin (1.271).
Ainsi, ces nouvelles créations ont porté le nombre global d'entreprises (personnes morales) activant en Algérie à 169.292 entreprises soit 9% du nombre total des opérateurs inscrits au registre du commerce qui s'élève à 1.869.435 opérateurs.
32,8% (du nombre global) d'entreprises est implanté à Alger avec 55.624 entreprises actives suivies d'Oran et de Sétif en deuxième et troisième positions avec respectivement 7,94% (13.435) et 4,98% (8.430) du nombre total d'entreprises.
S'agissant de la nature des activités, 32% (du total) sont inscrites dans les services, 29% dans la production de biens et 20 dans le secteur de l'importation pour la revente en l'état.
Concernant le taux de mortalité des entreprises (radiations), il a baissé de 6,4% avec la disparition de 4.231 entreprises à fin juin dernier contre 4.522 durant la même période de 2015.
Les radiations ont concerné davantage les entreprises de distribution de détail (20%), suivies de celles des services (17,58%), de distribution de gros (17,2%), de production de bien (15,7%) et les entreprises opérant dans l'importation (14,6%).
Pour ce qui concerne les entreprises étrangères, 349 entités ont été créées durant les six premiers mois de l'année, portant leur nombre global à 10.064 entreprises à fin juin 2016.
Les nationalités les plus présentes sont les entreprises françaises (1.993 sociétés), syriennes (1.188), turques (869), chinoises (850) et tunisiennes (690).
=Les inscriptions des personnes physiques quasi stables=
Les nouvelles inscriptions pour les personnes physiques, représentant 91% du total d'opérateurs inscrits au registre du commerce, sont restées quasi stables avec l'inscription de 86.332 nouveaux opérateurs (+0,41%).
Ainsi le nombre global de cette catégorie d'inscrits (personnes physiques) s'élève à 1.700.143 opérateurs.
La wilaya d'Alger demeure la plus importante en matière d'implantation des personnes physiques avec 181.371 opérateurs (10,7% du total) suivie de la wilaya d'Oran avec
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76.729 opérateurs, de Sétif avec 70.902 opérateurs et de Tizi-Ouzou avec 73.086 opérateurs.
S'agissant de la nature des activités, 42,95% du total des commerçants (personnes physiques) sont inscrits dans le secteur de la distribution au détail, 39,37% dans les services et 13,78% dans la production de biens.
Le nombre d'étrangers inscrits au registre du commerce s'élève quant à lui à 2.342 personnes physiques.
Ces commerçants, précise le Cnrc, proviennent de Syrie (27,97%), de la Tunisie (26,56%), du Maroc (15,58%) et d'Egypte (8,03%).
Ils exercent notamment dans la distribution de détail (77,5%), dans les services (11,4%) et dans la production de biens (8,2%).
Opérateurs économiques inscrits au registre du commerce en chiffre (ENCADRE)
ALGER- Voici le nombre d'opérateurs économiques (personnes morales et physiques) inscrits au registre du commerce à fin juin 2016:
Nombre global d'opérateurs inscrits au registre du commerce à fin juin 2016:
-1.869.435 opérateurs dont 1.700.143 personnes physiques et 169.292 personnes morales.
Durant le premier semestre 2016, les services du centre national du registre du commerce ont traité 204.996 inscriptions (immatriculations, réimmatriculations, radiations et modifications) au registre du commerce reparties comme suit:
-Personnes physiques: 178.295 inscription soit:
*86.332 immatriculations (nouvelles créations)
*55.994 radiations (cessations d'activité)
*35.969 modifications.
-Personnes morales: 26.701 inscriptions soit:
*9.166 immatriculations
*3 réimmatriculations
*4.231 radiations
*13.301 modifications.
Les commerçants étrangers inscrits au registre du commerce 2007-2016 (ENCADRE)
ALGER - Voici l'évolution du nombre de commerçants étrangers (personnes morales et personnes physiques) inscrits au registre du commerce depuis fin 2007 à fin juin 2016, selon les derniers chiffres du Centre national du registre de commerce (CNRC):
Période Personnes morales Evolution (%)
A fin 2007 4.041 -
A fin 2008 4.986 23,4%
A fin 2009 5.848 17,3%
A fin 2010 6.459 10,4%
A fin 2011 6.641 2,8%
A fin 2012 7.649 15,2%
A fin 2013 8.459 10,6%
A fin 2014 9.224 9%
A fin 2015 9.715 5,3%
A fin juin 2016 10.064 3,6%
Période Personnes physiques Evolution (%)
A fin 2007 1.345 -
A fin 2008 1.468 9,1%
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A fin 2009 1.720 17,2%
A fin 2010 1.850 7,6%
A fin 2011 1.964 6,2%
A fin 2012 2.109 7,4%
A fin 2013 2.207 4,6%
A fin 2014 2.275 3,1%
A fin 2015 2.324 2,2%
A fin juin 2016 2.342 0,8%.
Chômage en baisse (ELMOUDJAHID)
Selon les chiffres de l’Office national des statistiques, le taux de chômage est passé de 11,2% en septembre 2015 à 9,9% en avril 2016. Cette tendance baissière du chômage a affecté les différentes catégories de la population. C’est ainsi que le chômage des jeunes âgés de 15 à 24 ans a considérablement baissé, passant de 29,9% en septembre 2015 à 24,7% en avril 2016. Celui des diplômés de la formation professionnelle s’est établi à 12,1% contre 13.4% en septembre 2015, tandis que le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur a enregistré un recul passant de 14,1% à 13.2%.
Un cinquième des entreprises étrangères implantées en Algérie sont françaises(APS)
Plus de 20% des entreprises étrangères implantées en Algérie sont françaises, selon un bilan du Centre national du registre du commerce (CNRC), publié ce mercredi 17 août, via l’agence officielle APS. Durant le 1er semestre 2016, 349 sociétés étrangères ont été créées en Algérie, portant leur nombre global à 10 064 entreprises à fin juin 2016. Les nationalités les plus présentes sont les entreprises françaises (1 993 sociétés), syriennes (1 188), turques (869), chinoises (850) et tunisiennes (690), selon la même source. En 2007, l’Algérie comptait 4 041 entreprises étrangères.
Globalement, le nombre de créations d’entreprises a augmenté de 5,4% durant le 1er semestre 2016 par rapport à la même période de 2015 avec 9 166 entreprises créées, selon la même source.
La production de biens (2 766 entreprises créées), les services (2 846), l’importation (1 534), la distribution de détail (1 071) et la distribution de gros (1 027) sont les secteurs contribuant le plus à cette hausse, précise le centre.
Avec ces nouvelles créations, l’Algérie comptait 169 292 entreprises à fin juin dernier, soit 9% du nombre total des opérateurs inscrits au registre du commerce qui s’élève à 1 869 435 opérateurs.
La répartition géographique des entreprises montre une forte concentration à Alger avec 55 624 entreprises actives (32,8%), suivie d’Oran et de Sétif en deuxième et troisième positions avec respectivement 7,94% (13 435) et 4,98% (8 430) du nombre total d’entreprises.
Les services arrivent en tête des activités avec 32% (du total), suivis de la production de biens (29%) et l’importation pour la revente en l’état (20%).
Concernant le taux de mortalité des entreprises (radiations), il a baissé de 6,4% avec la disparition de 4 231 entreprises à fin juin dernier contre 4 522 durant la même période de 2015.
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Les radiations ont concerné davantage les entreprises de distribution de détail (20%), suivies de celles des services (17,58%), de distribution de gros (17,2%), de production de bien (15,7%) et les entreprises opérant dans l’importation (14,6%).
Les inscriptions des personnes physiques quasi stables
Les nouvelles inscriptions pour les personnes physiques, représentant 91% du total d’opérateurs inscrits au registre du commerce, sont restées quasi stables avec l’inscription de 86 332 nouveaux opérateurs (+0,41%). Ainsi le nombre global de cette catégorie d’inscrits (personnes physiques) s’élève à 1 700 143 opérateurs.
La wilaya d’Alger demeure la plus importante en matière d’implantation des personnes physiques avec 181 371 opérateurs (10,7% du total) suivie de la wilaya d’Oran avec 76 729 opérateurs, de Sétif avec 70 902 opérateurs et de Tizi-Ouzou avec 73 086 opérateurs.
S’agissant de la nature des activités, 42,95% du total des commerçants (personnes physiques) sont inscrits dans le secteur de la distribution au détail, 39,37% dans les services et 13,78% dans la production de biens.
Le nombre d’étrangers inscrits au registre du commerce s’élève quant à lui à 2 342 personnes physiques. Ces commerçants, précise le Cnrc, proviennent de Syrie (27,97%), de la Tunisie (26,56%), du Maroc (15,58%) et d’Égypte (8,03%). Ils exercent notamment dans la distribution de détail (77,5%), dans les services (11,4%) et dans la production de biens (8,2%). Fin 2007, l’Algérie comptait 1345 commerçants étrangers.
Hydrocarbures : achèvement du forage dans le périmètre de Hassi Bir Rekaiz (Sonatrach) (APS)
La compagnie nationale Sonatrach et ses partenaires PTTEP (Thaïlande) et CNOOC (Chine) ont annoncé mardi avoir réalisé avec succès, depuis 2011, la campagne de forage du contrat de Hassi Bir Rekaiz (Bassin de Berkine).
Le dernier puits de délinéation Bou Goufa-2 (BOG-2), foré dans la structure BOG-REZ, a atteint fin avril 2016 la profondeur de 4064 mètres (et) le test de formation effectué au niveau du réservoir Trias Argifeux Greseux Inférieur (TAGI), a donné lieu à une production de 15,9 M3/h (environ 2406 bbl/jour) d'huile, précise un communiqué de Sonatrach, soulignant que le débit de pétrole brut enregistré est "très satisfaisant".
Les résultats de ce puits, ajoutés à ceux déjà enregistrés, viennent confirmer le potentiel du périmètre de Hassi Bir Rekaiz, note le groupe pétrolier.
Dans le cadre de ce contrat, Sonatrach est partenaire à hauteur de 51% avec PTTEP, en charge de l'operating, à 24,5% et CNOOC, également à 24,5% en qualité d'investisseur, rappelle le communiqué.
Marché de l’or en Algérie : Le circuit informel, une véritable entrave (le Chiffre d’Affaires)
Le marché de l’or en Algérie connait une hausse vertigineuse. Tel est le constat fait au niveau des différentes bijouteries de la capitale. Considéré comme une valeur refuge par les ménagères par ces temps d’incertitude, le métal jaune est devenu inaccessible. Son prix ne cesse de grimper, atteignant un record jamais égalé depuis 2008, suivant ainsi la tendance mondiale.
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«Le marché de l’or a explosé», précise le propriétaire de la chaine des bijouteries Allouche, et dont l’une est implantée à la rue Didouche Mourad. Chez lui, le prix de l’or varie selon l’origine. Le prix du gramme importé d’Italie, est proposé entre 6.800 DA le gramme jusqu’à 8000, selon la qualité et le modèle tendance. Pour le bijou de fabrication locale, le gramme d’or oscille entre 5.200 et 5.800 DA le gramme. «De quoi faire fuir», ironise une cliente. Contrairement aux autres bijoutiers artisans de la Basse-Casbah, où le prix du précieux métal est nettement inférieur à celui proposé dans les boutiques «chics» d’Alger. Mohammed, ancien artisan, confectionne des bijoux en filigrane. «Mon objectif est d’écouler ma marchandise et enregistrer une petite marge bénéficiaire, qui me suffit à investir dans d’autres modèles», se contente-t-il de dire. Ce n’est pas le cas du célèbre Saïd, implanté depuis des lustres, à la Place Maurice Audin. Malgré le renchérissement de l’or, il refuse pertinemment d’échanger sa marchandise. «Mes produits sont importés d’Italie, et je considère que l’or italien est de qualité supérieur», se vante-t-il. D’ailleurs, à l’entrée de son magasin, une affiche sur laquelle il a noté «pas de crédit et pas d’échange», est accrochée au mur, mettant ainsi en garde les clients. Chez lui, le prix de l’or ouvragé (poinçonné) est de 8.800 DA.
Agenor obéit au cours de la Bourse
Du côté de l’Agence nationale de l’or (Agenor), M. Abdessamed Ali Akram, bijoutier et formateur affilié à l’Association des commerçants et artisans (ACA), confirme que le prix de vente varie entre 3.800 et 4.200 DA le gramme. Selon lui, le prix sera revu à la hausse pour l’achat de bijoux anciens dont le gramme est fixé à 5200 DA contre 5800 DA le gramme pour le dernier cri. «Les prix sont appliqués depuis quelques mois, et peuvent être revus à la hausse ou à la baisse, suivant le cours de la Bourse mondiale», explique le spécialiste.
Les bijoutiers sont contraints de payer plus de taxes. Cela étant dit, il s’avère que depuis quelques temps, les bijoutiers de la capitale n’enregistrent pas des ventes exceptionnelles. Raison pour laquelle, la majorité d’entre eles tirent la sonnette d’alarme. Ces dernières sont contraints à payer plus de taxes, que les importateurs de bijoux finis. En effet, l’importation de matière première, destinée à la transformation, est soumise à une taxation de 15%, qui s’ajoute au paiement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 17%, au moment où les bijoux importés d’Italie, de Singapour ou de Turquie, sont soumis à une taxe douanière de 12% seulement. Ces taxes sont jugées exagérées et favorisent et de ce fait, le développement du marché informel de l’or. Selon les bijoutiers rencontrés, près de 50% des bijoux en or circulent dans le marché informel. Le circuit englobe au fait, toutes les catégories d’intervenants (détaillants ou fournisseurs et même distributeurs). L’informel compte même des ateliers, qui écoulent leur production sans honorer leurs redevances fiscales. Et pour faire éviter les difficultés financières, ils destinent la moitié de leur confection vers le circuit informel.
Le circuit informel prend le dessus
En effet, plus la Bourse de l’or ne cesse de grimper, plus le marché informel continue à poser un réel problème. Les vendeurs au noir ont bel et bien déstructuré le marché. Installés en haut de la rue Rovigo, hommes et femmes proposent toutes sortes de 4.000 à 4.500 DA le gramme contre 3.800 DA pour celui en casse. Pour écouler la marchandise, ils harcèlent les passants en leur demandant s’ils ont quelques objets à vendre ou à échanger. Ces jeunes squattent les trottoirs et investissent les cages d’escalier, pour leurs transactions. Selon Mustapha Zebdi, président de l’Association
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de la protection et de l’orientation des consommateurs et de leur environnement (APOCE), le marché national est inondé par des importations frauduleuses de l’or jaune. «De faux poinçons sont sur le marché et de ce fait, l’or est truqué et fait l’objet d’une récupération issue de la casse», a-t-il dévoilé. «Tel est le risque de l’achat dans le marché informel, qui ne présente aucune garantie, ni sur la qualité de l’or, l’origine du bijou ou sur les arrhes versés», ajoute-t-il. Et de poursuivre «certains bijoutiers travaillent en collaboration avec des dellalats, et mélangent la matière jaune à celle des pièces de monnaies de 20 et 50 DA, pour gagner en poids». Outré, M. Zebdi met en garde contre l’achat de ces produits frauduleux. «Il faut acheter directement chez les bijoutiers connus, qui fournissent un bon et un certificat de qualité à chaque achat, y compris pour le paiement par tranches», préconise le même responsable.
Vivement le toc
Pour éviter de se ruiner, et faute de moyens surtout, les femmes, mariées ou célibataires, ont trouvé une nouvelle astuce. Elles se rabattent de plus en plus sur les bijoux en argent rhodié. En parure ou par article, ces bijoux sont également importés d’Italie et de Dubaï et leurs prix d’achat défi toute concurrence. Ils sont cédés entre 1.200 à 5.000 DA, selon le modèle et le poids. L’avantage, ils ne virent pas et sont garantis 10 ans. L’art du plaqué or s’est ancré dans les moeurs algériennes.
Le carat, seul garant de la pureté du bijou En termes de règlementation, la loi algérienne stipule, qu’un bijou en or doit avoir entre 18 et 20 carats. Cette unité de mesure est utilisée en joaillerie, et désigne le degré de la pureté de l’or. Une norme contraire à celle qui sévit dans le marché parallèle, dont la valeur de l’or écoulé n’atteint pas les 16 carats, au prix d’un bijou pur et conforme. Et bien sûr, les clients ne peuvent deviner la fraude, puisque ces bijoux sont des imitations parfaites aux modèles exposés dans les grandes vitrines des bijouteries de renom. Pour rappel, l’Algérie compte 30.000 bijoutiers et artisans. Les ateliers emploient quatre artisans en moyenne. Quant aux prix de l’or, il dépend des cours mondiaux de la matière première.
CRUCIALE RENCONTRE WALIS-GOUVERNEMENT DÉBUT SEPTEMBRE
Le chaudron de la rentrée (L’Expression)
Les walis aborderont la rentrée sur les chapeaux de roue
Selon des sources proches, un mouvement sera opéré prochainement pour donner un nouveau souffle et motiver les walis de la République à rompre avec les anciennes méthodes de gestion.
L'automne s'annonce chaud pour les walis qui seront aux premières lignes pour affronter le chaudron de la rentrée. Le mouvement, annoncé puis reporté depuis juin dernier, sera opéré prochainement. Selon une source proche, la liste des walis retenus est presque achevée. Notre source explique que le tri a été fait sur la base des rapports d'évaluation de chacun. C'est l'un des objectifs du périple effectué par le ministre de
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l'Intérieur et des Collectivités locales. Nouredine Bedoui qui a rencontré les walis des 48 wilayas du pays avait pour mission de constater de visu ceux qui ont fourni des efforts sur le terrain et ceux qui ont brillé par leur échec. Le patron de l'Intérieur détient toutes les informations sur la gestion des walis. Lors d'une rencontre avec ceux de l'Est, Nouredine Bedoui n'a pas dissimulé sa colère sur la gestion peu reluisante des walis. «Les résultats ne sont pas encourageants», avait-il lâché devant une armada de préfets de la République en guise de critique. Au lieu d'insuffler une dynamique aux wilayas qu'ils dirigent, ils ont au contraire brillé par l'hibernation. Le patron de l'Intérieur leur reproche le fait de compter trop sur les aides financières de l'Etat. Or, la conjoncture n'est plus la même. La chute des prix du pétrole et le recul des réserves de changes obligent l'Etat à changer ses habitudes dans la gestion de ses affaires. Les financements et les rallonges budgétaires Devant ces temps de crise, l'Etat ne peut pas tolérer les paresseux. Fini le travail de bureau et le laisser-aller. C'est la raison pour laquelle le mouvement sera opéré prochainement pour donner un nouveau souffle et motiver les walis de la République à rompre avec les anciennes méthodes de gestion. La nouvelle politique de gestion sera connue lors de la grande rencontre annuelle gouvernement-walis qui se tiendra probablement au courant du mois de septembre. Le Premier ministre va convoquer les 48 walis pour faire le point sur les différents secteurs d'activités et les problèmes qui bloquent l'investissement. Le Premier ministre aura certainement beaucoup de choses à dire aux commis de l'Etat sur la gestion et l'état d'avancement des projets. Se basant sur les rapports d'évaluation établis par le département de l'intérieur, M.Sellal va aller droit au but. Les commis de l'Etat seront appelés à jouer un grand rôle dans la relance du développement économique. Dans leur mission, ils ne se contenteront plus de superviser les chantiers et distribuer les enveloppes budgétaires.. Ils seront plutôt chargés de veiller à l'application des programmes et à chercher des ressources pour financer justement les projets. Lors d'une réunion avec les walis de l'Est, Nouredine Bedoui a menacé les responsables locaux de passer à l'acte, si ses projets de créer une économie locale n'aboutissaient pas. «Le wali est le premier responsable de l'exécution de la nouvelle stratégie», a insisté le ministre lors d'une rencontre avec les 14 walis de l'Est. Le ministre de l'Intérieur a déploré l'existence de centaines de marchés réalisés sur fonds de l'Etat et non exploités et il a donné des instructions fermes pour oeuvrer «pragmatiquement» afin de rentabiliser ces biens en mettant en avant le procédé de partenariat public-privé. Le ministre a affirmé qu'il était temps pour les communes du pays de se mettre à niveau avec les mécanismes de gestion appliqués dans le monde. Il a mis en exergue le rôle de la commission de diagnostic regroupant les services des impôts, des Domaines, des finances et de l'administration concernée par cette mise à niveau, soulignant que la commission est en mesure de diagnostiquer et de proposer un procédé de gestion financière pour ces communes. Les walis auront également la mission de booster l'investissement local et de sauter les verrous de la bureaucratie afin de faciliter l'accès à l'investissement. Sachant qu'ils ont été toujours pointés du doigt par les élus ou les investisseurs, les walis doivent changer complètement d'attitude. Surtout lorsqu'on sait que le gouvernement a pris les décisions nécessaires ayant permis la levée des contraintes qui freinaient la relance de l'investissement productif pour encourager les investisseurs. Le ministre de l'Intérieur a même fait savoir que son département a engagé une révision de certains textes et lois organiques inhérentes à la finance locale. Cette révision a pour objectif d'offrir aux collectivités locales de meilleures capacités locales et fiscales.
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La modernisation des systèmes de gestion du foncier industriel et agricole recommandée (Le Chiffre d’Affaires)
La modernisation des systèmes de gestion, du foncier industriel et agricole, à travers l’accélération de l’informatisation des fichiers et l’interconnexion des bases de données, figurent parmi les principales recommandations retenues samedi à Constantine, à l’issue de la rencontre régionale des walis de l’Est du pays, présidée par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui. L’assainissement du foncier industriel pour faciliter la récupération des assiettes non exploitées par voie administrative, la décentralisation des avis relatifs à la délivrance des actes d’urbanisme, actuellement exigés par certains ministères, et la nécessité de mettre en place une procédure unifiée et décentralisée inhérente à la promotion de l’ investissement, ont été également appuyés, à l’issue de ce regroupement régional abordant le développement économique, et l’amélioration des services publics.
Les recommandations ont axé également sur la surtaxe des réalisations faites à l’intérieur de zones industrielles et des zones d’activité, sans respect des procédures légales applicables en la matière, aux côtés de la facilitation de la prise de possession des terrains excédentaires des entreprises publiques et des différents secteurs, en tolérant les transferts à titre gracieux de terrains en question, par le biais d’un texte réglementaire. Toujours en matière d’investissement et foncier économique, il a été recommandé l’étude de la situation juridique des investissements réalisés, en dehors du cadre réglementaire et n’ayant pu être mis en exploitation, dans la perspective d’une éventuelle régulation. Le wali de Sétif était chargé de coordonner les travaux d’un groupe de réflexion regroupant les chefs de l’Exécutif des wilayas environnantes, pour l’élaboration d’une stratégie d’intensification des investissements productifs, et la relance économique des wilayas concernées.
L’engagement des réflexions pour la décentralisation de travaux de viabilisation des parcs industriels, et le recours, autant que possible, à des groupements d’entreprises nationaux et l’étude de la possibilité de contourner les difficultés de financement des viabilisation des zones d’activités, par le biais de montages financiers en impliquant les investisseurs bénéficiaires, ont été également préconisés. La mise en place des outils réglementaires explicitant les procédures d’adjudication des biens et droits locaux, ainsi que les modalités de fixation des mises à prix, pour donner plus de visibilité à l’autorité locale concernant les contrats de performance fiscales, a été également recommandée. En matière de service public, il a été préconisé l’accélération du transfert de la gestion du réseau d’Alimentation en eau potable (AEP), et d’assainissement des communes vers les établissements publics concernés. Ces recommandations ont été lues par M. Bedoui, qui a instruit les walis à l’effet de formuler des propositions concernant le développement local de leurs wilayas, à moyen et long terme, lesquelles propositions seront présentées à la prochaine rencontre gouvernement-walis, qui sera marquée par la signature des engagements que les chefs de l’Exécutif devront honorer.
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Quelle ressource humaine pour la nouvelle entreprise algérienne ? (Impact 24 info)
Le taux de chômage, 9,9%, révélé le 30 juillet dernier par l'Office national des statistiques (ONS) a intrigué plus d'un analyste, du fait que cette « prouesse » est réalisée en pleine crise économique induite par la contraction des revenus pétroliers. Les entreprises et les administrations ne recrutent plus au même rythme qu'avant 2015 ; certaines entreprises ont même licencié des centaines d'ouvriers lorsque les chantiers pris sur les marchés publics ont pis fin. Le gel de centaines de projets publics n'a pas permis de remettre les travailleurs sur d'autres chantiers.
L’on sait que, sur le plan officiel, une grande partie de ces travailleurs ont été recrutés de façon informelle (sans déclarations sociales) ; donc, leur départ des chantiers n’est signalé par aucune statistique. Le taux de chômage serait réduit de 1,3% de septembre 2015 à avril 2016 suite à l’établissement de nouveaux registres de commerce par le Centre national du registre de commerce (CNRC) ; ce qui équivaut à la création d’entreprises physiques ou de commerce qui ne garantissent nullement l’emploi au début de leur création. Une fois stabilisées et ayant lancé leurs activités de façon continue, on peut espérer une création de postes de travail directs et indirects.
En outre, le taux de chômage des jeunes âgés entre 16 et 24 ans demeure toujours important, soit 24,7%, d’après les chiffres officiels de l’ONS. Chez les diplômés de la formation professionnelle, le taux de chômage est évalué à 12,1%. Quant aux diplômés de l’enseignement supérieur, le taux de chômage dans leurs rangs est estimé à 13,2%.
Le provisoire comme « modèle » de gestion
Dans l’interminable attente qu’une politique de l’entreprise soit mise en place pour créer des richesses et des emplois en dehors de l’industrie extractive des hydrocarbures, les pouvoirs publics ont mis, depuis presque vingt ans, plusieurs dispositifs sociaux destinés à atténuer le phénomène du chômage, ou, à tout le moins, à lui conférer un caractère temporaire. Cette politique volontariste a montré ses limites à partir de la fin 2014, lorsque les premiers signes de la crise des recettes extérieures sont apparus. Aujourd’hui, près d’un million de fonctionnaires sont payés par le dispositif du contrat pré-emploi. Une rumeur insistante parle de la non-reconduction des contrats de quelque 500.000 travailleurs d’ici la fin décembre 2016. S’il arrivait, ce mouvement équivaudrait au plus grand licenciement depuis le milieu des années 1990.
Le complexe thème de la gestion du dossier de l’emploi dans notre pays ne constitue que la partie visible de l’iceberg. Ce dernier comporte la politique d’investissement, la création d’entreprises -particulièrement un tissu de PME/PMI- et le besoin pressant de
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diversification des activités de l’économie en dehors de la sphère des hydrocarbures. En outre, les passerelles devant être établies entre la formation, sous toutes ses déclinaisons (enseignement général, université, formation professionnelle), d’une part, et les nouvelles exigences de l’économie sur le plan de l’emploi, d’autre part, tardent à s’établir de façon optimale. Les structures de l’éducation et de la formation continuent à porter le lourd héritage de l’économie rentière, où l’impératif de la compétence était le dernier des soucis de ces structures et de la société en général.
Le déclic est-il possible ?
L’Algérie peut-elle réfléchir à la construction d’une nouvelle économie, basée sur la diversification des activités, la performance et la compétitivité, sans prendre en compte le facteur de la ressource humaine ? Chez beaucoup d’analystes de la scène économique nationale, la crise actuelle peut constituer pour l’Algérie un déclic, voir un espace d’immersion dans les nouvelles valeurs du travail et de la performance. Cela peut constituer une occasion en or pour jeter un regard critique sur les structures de formation, à commencer par l’enseignement général (de l’école primaire jusqu’au lycée). Les réformes que compte mener le ministère de l’Education à partir de cette année -refonte des programmes, de la pédagogie et du système d’évaluation-, si elles arrivent à surmonter les résistances développées par les archaïsmes idéologiques d’une partie de la fausse élite du pays, peuvent s’ériger en un gage pour la formation du cadre et du citoyen de demain.
De toute évidence, le grand challenge de l’entreprise algérienne, afin d’affronter la nouvelle situation qui fait d’elle le barycentre de l’économie, est moins celui des ressources financières que de la ressource humaine et des compétences. En effet, la mise à niveau technique et managériale des entreprises algériennes est directement tributaire de la qualité et du niveau de compétence de leurs personnels.
La forte conviction qui s’installe actuellement dans les sphères de la décision économique est que l’engagement de l’Algérie dans une économie forte et diversifiée -supposant compétitivité, performance et management moderne- ne peut plus s’autoriser de nouveaux retards dans le relèvement du niveau de formation, pour le mettre aux standards internationaux.
Le transfert de technologie : une illusion d’optique
C’est que, tout ce qui a été dit à propos du transfert technologique, s’est souvent révélé -à quelques rares exceptions- une simple fumisterie. Les entreprises étrangères ayant bénéficié des marchés publics des plans quinquennaux, dont les montants se comptaient en plusieurs milliards de dollars, ont développé une cupidité et une voracité au-delà de tout entendement, au point de « bâcler » un certain nombre d’ouvrages. De là à attendre d’elles un transfert de technologie, cela relève d’une ingénuité qui n’a pas pourtant pas sa place dans le domaine de l’économie et de la politique.
Le mouvement inexorable de la mondialisation et les regroupements régionaux (Union européenne, Union du Maghreb arabe, Union africaine, Conseil de coopération du Golfe) ou multilatéraux (Organisation mondiale du commerce) commandent à l’Algérie de réviser ses normes de travail et ses standards de qualité des produits, de s’inscrire dans les nouveaux schémas de management et de gouvernance de l’entreprise et, enfin, de travailler pour sortir de l’étouffante logique de la précaire situation de mono-exportation dans laquelle elle s’est engluée depuis des décennies. Ces différents défis ne peuvent être relevés sans la première ressource, à savoir la ressource humaine, pour laquelle l’intérêt le plus important devrait être accordé.
Une relève problématique
L’une des erreurs fatales commises au milieu des années 1990 dans la gestion des ressources humaines des entreprises publiques -le gouvernement reconnaît d’une
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façon à peine voilée aujourd’hui le phénomène-, c’est le départ en retraite anticipée des meilleurs cadres que l’Algérie ait formés depuis l’indépendance du pays. Cette mesure, tombée en plaine application du Plan d’ajustement structurel dicté à l’époque par le FMI, reçut tout de suite la faveur des cadres blasés, sous-payés et éreintés par une gestion par injonctions.
Il n’est pas rare de rencontrer, depuis au moins une dizaine d’années, des cadres de cinquante ans déclarés en retraite. Certains ont offert leurs services à des entreprises privées, d’autres se sont installés à leur compte (bureaux d’études, entreprises de travaux,…) et d’autres encore, la mort dans l’âme, se sont exilés sous des cieux plus cléments, à un âge où seule une incompressible motivation peut justifier une telle aventure. Sous d’autres latitudes, c’est là l’âge de la maturité professionnelle, technique et managériale qui permet, non seulement de faire obtenir les meilleurs résultats pour l’entreprise, mais surtout de transmettre graduellement l’expérience acquise aux jeunes cadres, afin de leur assurer la meilleure insertion dans leurs postes de travail respectifs.
Modernisation des hôtels publics
L’Etat exige un rythme plus dynamique(ELWATAN)
Une vaste opération de modernisation du parc hôtelier public a été lancée il y a quelques années.
Elle vise non seulement la réhabilitation et la modernisation des infrastructures hôtelières publiques dans l’objectif de les aligner sur les normes internationales en matière de prestations à la clientèle, mais aussi l’extension de leurs capacités d’accueil et la création de nouvelles prestations. Abdelwahab Nouri, ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, a souligné, lors de la rencontre nationale des cadres du secteur, que «le rythme de modernisation doit s’accentuer» et qu’«aucun retard ne sera toléré sous aucun prétexte», précisant qu’il va «suivre de plus près ce processus». Si le ministre parle ainsi, c’est pour donner du crédit au discours politique qui souligne que le secteur est désormais classé au premier rang des priorités stratégiques, «au moment où l’Algérie traverse une situation économique difficile, en raison de la chute des cours du pétrole sur le marché mondial, qui a induit une baisse de plus de 60% des revenus en devise, par rapport à l’année dernière».
Arezki Touati a été nommé récemment directeur général de l’EGT Zéralda, avec comme mission principale de donner un second souffle au plan de modernisation et de mise à niveau. Contacté hier par El Watan, il a confirmé que «les hôtels Sables d’or, Mazafran et le Centre de vacances sont concernés. Aux Sables d’Or, les travaux de démolition ont été faits par une société espagnole et le suivi des études a été confié à un groupe algéro-portugais». Le budget dégagé pour la modernisation s’élève à 3,8 milliards de dinars, y compris pour la partie destinée aux études et au suivi des travaux, enveloppe remboursable sur une période de 15 ans dont 7 ans de différé et à un taux bonifié de 3,5%. «Nous avons eu un très bon taux d’occupation à Mazafran en juillet et août, cela est très acceptable au regard de l’état actuel de l’hôtel, mais il est nécessaire de passer à la phase de modernisation pour mieux répondre aux besoins de la clientèle et se mettre aux normes internationales».
Par ailleurs, le complexe balnéaire de Sidi Fredj subira, à partir de septembre, un relooking complet qui durera jusqu’en 2018. L’EGT Sidi Fredj est en passe de mettre en place les mesures nécessaires pour la fermeture progressive de tous les espaces relevant du complexe, qui s’étend sur 20 hectares, en vue du lancement du programme de réhabilitation. Depuis août 2011, le gouvernement a affecté des enveloppes financières pour la réhabilitation de ses unités en termes d’aménagement, d’équipement et de formation.
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L’opération touchera les quatre unités : les deux hôtels El Marsa et El Manar, le port de plaisance et les appartements avoisinants ainsi que le centre Azur-Plage et le parking. Les structures du complexe ont été sérieusement endommagées, d’où l’impératif d’une prise en charge urgente. Le programme de modernisation du complexe de Sidi Fredj ne se limite pas seulement à l’embellissement de l’aspect extérieur des bâtisses, il s’étend également à des travaux de fond, dans l’objectif de faire de cet espace un véritable pôle touristique à la hauteur de la capitale. Il n’est pas non plus question de toucher à l’architecture authentique du site, mais de promouvoir cet espace au rang des complexes balnéaires répondant aux standards internationaux en vigueur. Le centre touristique verra le lancement des travaux en 2017.
Outre la transformation des appartements donnant sur le port en hôtel 3 étoiles, le projet de modernisation concernera l’exploitation de la partie des arcades pour l’animation du site ainsi que la récupération des quatre restaurants qui recouvreront leur vocation première. Le projet de modernisation du parking prévoit sa transformation conformément à un schéma sous forme d’oasis, pour favoriser une gestion optimale du circuit des véhicules et leur stationnement sur une superficie de 5 hectares. Le programme de modernisation, confié à une entreprise algéro-turque, concernera en premier lieu l’hôtel El Marsa, qui sera fermé pendant 24 mois. Pour l’hôtel El Manar, le projet de rénovation devrait lui apporter un nouveau cachet esthétique. 92% des chambres de l’établissement étaient utilisées depuis 23 ans comme résidences sécuritaires.
Banque/bourse/Assurance
L’E-paiement opérationnel en septembre 2016(Le Chiffre d’Affaires)
Les opérateurs économiques pourront désormais, payer leurs factures via Internet. Et pour cause ! L’E-paiement sera opérationnel pour les grandes entreprises, en septembre prochain. C’est ce qu’indique, Mouatassam Boudiaf, ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé de l’Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers. Il assure, par ailleurs, que la future loi sur le e-commerce va permettre de généraliser le commerce électronique en Algérie,, en encadrant de manière très précise le cyberespace. M. Mouatassam souligne, dans ce sens, que le paiement de proximité fait également l’objet d’une extension du réseau d’acceptation TPE (Terminaux de paiement électronique). Ce dernier, précise-t-il, sera adossé à la mise en place des canaux d’interactions au profit des porteurs et des commerçants, ainsi qu’à une campagne de sensibilisation à l’usage de la carte de paiement électronique. Selon Mouatassam, «le système de paiement électronique efficient et usité, un cyberespace accessible et sécurisé et une industrie du numérique forte, constituent le noyau de l’économie numérique et concernent, d’une manière centrale, les secteurs financier et bancaire, des TIC et de l’Industrie». Et d’ajouter : «les secteurs de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et de l’Enseignement supérieur, préconise le ministre, seront également concernés par l’appui qu’elles auront à donner à l’économie numérique, par la formation des générations et la mise à disposition de compétences qualifiées, et d’expertise nécessaires au développement de cette nouvelle économie».
Le nouveau ministère délégué, chargé de l’Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, s’est fixé comme priorité de mettre en place
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l’écosystème de l’économie numérique, et d’assurer sa profitabilité à l’économie nationale. «Les priorités sont d’asseoir les fondements, et de mettre en place l’écosystème de l’économie numérique dans notre pays, de façon à permettre son essor, sa pérennité et à assurer sa profitabilité à l’économie nationale. A ce propos, il avance que ce projet de société s’érige par strates : technologique, technique et régalien, autour d’un capital humain émérite. «La modernisation des systèmes financiers est au centre de l’économie numérique, c’est même une partie de cette économie», relève-t-il, en soulignant que cette modernisation concernera toutes les entités relevant du secteur des Finances, mais touchera en premier lieu les banques, les domaines, les impôts, le budget, et les douanes. Elle passera par la construction de systèmes d’information, permettant une gestion en temps quasi-réel d’une information fiable et corrélée, et conduira ainsi à parfaire les prises de décision, conclut-t-il.
Commerce
Coopération /Partenariat
L’Afrique exhortée à se préparer à faire face aux effets de la sécheresse(Le Jeune Indépendant)
Les officiels et les experts participant à la première conférence sur la sécheresse à Windhoek, capitale namibienne, ont exhorté l’Afrique à se préparer à faire face aux effets de la sécheresse. Dans son discours, la coordinatrice résidente de l’ONU en Namibie, Kiki Gbeho, a exhorté l’Afrique à « intégrer le changement climatique dans les politiques nationales de planification ».
Elle a indiqué qu’ »à cause du manque d’aide, une approche sur le long terme est nécessaire afin de construire une résistance chez les plus vulnérables ». Daniel Tsegai, qui est agent de programme au sein de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, a indiqué que si l’Afrique ne fait rien, le continent devra faire face à de lourdes conséquences.
« Il est maintenant l’heure d’agir et de passer d’une approche fragmentée à une approche coordonnée », a ajouté M. Tsegai. La conférence, qui a débuté lundi et qui durera une semaine, devrait se conclure avec un livre blanc baptisé « Cadre stratégique pour la sécheresse et l’amélioration de la résistance à la sécheresse en Afrique ».
Le projet de cadre stratégique sera alors présenté aux ministres africains pour l’étudier et y contribuer lors d’une session de haut niveau. Une fois qu’un consensus aura été atteint, le cadre sera présenté au prochain sommet de l’Union africaine aux chefs d’Etat pour être adopté.
Pour sa part, la ministre namibienne des Affaires internationales, Netumbo Nandi-Ndaitwah, a déclaré hier que l’Afrique a besoin d’une bonne politique de gestion de sécheresse, ajoutant que le développement de systèmes d’alerte précoce dans les pays africains est une préoccupation majeure. La ministre a indiqué que l’ »Afrique devait mettre au point un mécanisme pour faire face à la sécheresse afin de résoudre ce problème et de mettre en oeuvre l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) ».
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« Nous devons aller au-delà du modèle actuel favorisant des approches de lutte contre la sécheresse qui consistent à réagir à des crises, qui sont indispensables pour réduire les risques et atténuer les effets de la sécheresse, des inondations et d’autres catastrophes », a-t-elle déclaré.
Plus de 600 délégués participent à la conférence convoquée au titre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification en collaboration avec l’UA, la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement et l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement.
Le thème de la conférence est « Vers un cadre stratégique pour renforcer la résilience à la sécheresse au niveau des pays africains afin de contribuer à la réduction de la pauvreté, au développement économique et au bien-être écologique et humain ». Mme Nandi-Ndaitwah a ajouté que la plupart des pays africains étaient incapables de tenir l’engagement pris à Maputo en 2003, selon lequel les gouvernements devraient allouer au moins 10% de leur budget national à l’agriculture.
Elle a ajouté qu’en 2015, seulement onze pays africains avaient réussi à allouer au moins 10% de leur budget à l’agriculture, ce qui montre que la lutte contre la sécheresse continue de se heurter à des difficultés.
Veille
Fournitures scolaires ; La rentrée, c’est maintenant ! (Horizons)
Si l’enseignement est gratuit en Algérie, la rentrée scolaire, elle, est loin de l’être. Les dépenses engagées par les familles sont faramineuses. Ce sont au fait les petites bourses qui anticipent. Elles achètent quelques fournitures scolaires, soit l’essentiel, bien avant la rentrée scolaire.
Depuis le mois de juillet dernier, les commerçants spécialisés dans la vente d’articles pour enfants sont très sollicités pour les tabliers. Investir dans ce créneau semble être rentable en ce moment. A la rue de la Lyre, les ménagères prennent d’assaut le marché parallèle. Sur les étals de fortune installés à même le trottoir, des tabliers pour tous les âges et de toutes les couleurs (roses et blancs pour les filles, bleus pour les garçons) sont proposés à la vente. « Ils sont de fabrication locale », se vante un vendeur à la sauvette. Les prix oscillent entre 750 et 900 DA. A la rentrée 2015/2016, les tabliers vendus dans les marchés informels étaient proposés à 500 DA au maximum, contre 750 dans les magasins spécialisés. Même constat au niveau des boutiques pour enfants. À la rue Larbi-Ben-M’hidi, les magasins proposent des blouses sans manches à 1.000 DA l’unité et celles à manches longues à 1.300. Les chefs de famille restent perplexes devant une telle flambée. La marchandise proposée dans ces magasins est principalement importée de Chine. « Nos fournisseurs disent que c’est une marchandise de qualité, de premier choix », a déclaré une vendeuse chez Espereno. Les magasins de cartables et les quelques kiosques et libraires proposant des affaires scolaires grouillent de monde. Chez Techno, parents et enfants se bousculent devant les étals des cahiers, calepins, registres, règles, crayons de couleur, protège-cahiers, taille-crayons, gommes, peinture, rames de papier et autres articles scolaires. Une maman s’attardera au rayon des cahiers. Pour elle, acheter maintenant revient moins cher. « Les prix flamberont à la rentrée », dit-elle. « La liste des achats est interminable, mais j’essaie ainsi de ne pas épuiser tout le budget », confie cette dame. Elle tentait de conseiller sa fille qui est passée en quatrième année primaire, au hasard, sans aucune liste. « La liste de l’année précédente est une
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référence, il y a pas eu beaucoup de changements », fait-elle remarquer. Même s’ils proviennent majoritairement de Chine, les articles sont diversifiés, les prix également, tout est question de qualité. Les trousses sont à partir de 150 DA jusqu’à 1.000 DA l’unité, les cahiers à partir de 45 jusqu’à 120 DA, ceux des travaux pratiques dépassent les 200 DA, les stylos coûtent entre 15 DA et 80 DA, tout dépend de la marque. Comme la rentrée scolaire coïncide avec la fête de l’Aïd El Adha, une occasion pour les parents de mieux maîtriser leurs dépenses. « Les vêtements de l’Aïd seront ceux de la rentrée », indique Latifa, fonctionnaire. Cette mère de deux enfants ne peut se permettre d’acheter deux tenues à la fois pour chacun de ses enfants. Les dépenses seront ainsi multipliées par quatre. Selon elle, pour un seul enfant, il faut débourser entre 10.000 et 15.000 DA pour l’habillement seulement. C’est ce qui pousse d’ailleurs les familles à se préparer avant l’échéance. Dans les grandes surfaces, les librairies, les magasins spécialisés ou carrément dans la rue, tout le monde est à la recherche de la bonne affaire. Cette année, les prix des fournitures scolaires ont augmenté. Les cartables qui étaient vendus entre 1.800 et 2.200 DA l’unité ont vu leurs prix grimper. Un simple sac à dos de fabrication chinoise est entre 3.800 et 4.500 DA. Ceux importés de Turquie atteignent les 5.000 à 6.800 DA, voire plus. Et ils sont de qualité moyenne. L’ensemble des fournitures scolaires par enfant revient à 12.000 DA, selon les calculs d’un père de famille. A cela s’ajoutent les dépenses dues aux vêtements. Le trousseau complet par enfant coûterait au minimum 20.000 DA. « Les fabricants et les fournisseurs chinois n’ont pas changé leurs prix, mais la dévaluation du dinar a provoqué la hausse des prix des produits importés », explique un vendeur.
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Revue de Presse du 16 Aout 2016 Publié le 16/08/2016 à 13:55

Forum des Chefs d’entreprise
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Mardi 16 Aout 2016
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SOMMAIRE
A la une ......................................................................................... 3
ï‚· D’importantes mesures seront annoncées lors de cette rencontre : un conclave gouvernement-walis fin août(Le courrier d’Algerie) ... 3
ï‚· PNUD : l'Algérie a un niveau de développement humain élevé (Algerie patriotique) ............................................................... 4
ï‚· Innovation : l’Algérie 113e mondiale, loin derrière le Maroc et la Tunisie(TSA) .......................................................................... 5
ï‚· Prix du pétrole : L’Algérie peut-elle jouer un rôle ?(ELMOUDJAHID) ........................................................................................... 6
ï‚· Pomme de terre algérienne bloquée aux frontières tunisiennes, ... 7
ï‚· La cacophonie(HORIZONS) ...................................................... 7
ï‚· Mila : Plus de 66.000 q de pomme de terre saisonnière stockés (HORIZONS).......................................................................... 8
ï‚· Crise économique : l’Algérie dans le rouge ?(le Courrier d’Algerie) 8
ï‚· Nouri à Ain-Temouchent : la chaîne hôtelière “Eden” orientée vers le Grand-Sud(Le Courrier d’Algerie) ........................................ 10
ï‚· Administration sans "Papier" : Des économies non négligeables(le Midi libre) ............................................................................ 11
TOUS LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT REPRENNENT DU SERVICE DÈS DIMANCHE PROCHAIN ..................................................................... 12
ï‚· Au Boulot ! (L’Expression) ..................................................... 12
GRAVES MANQUEMENTS ENVERS L'ALGÉRIE ...................................... 14
ï‚· Les faux pas de la Tunisie (L’Expression) ................................. 14
Taxe de 30 DT à la frontière algéro-tunisienne ................................... 15
ï‚· Les touristes algériens ne décolèrent pas(ELWATAN) ................ 15
Zine Zergui. Président de l’association de promotion de la campagne antitaxe ......................................................................................... 17
ï‚· «Nous allons continuer notre action à travers tous les postes-frontières»(ELWATAN) .......................................................... 17
Catastrophe écologique dans sept wilayas de l’est du pays ................... 17
ï‚· Hécatombe de poissons et de foulques macroules(ELWATAN) .... 17
Filières sidérurgie et métallurgie ....................................................... 19
ï‚· Les projections du gouvernement sont-elles réalistes ?(Le soir d’Algerie) ............................................................................ 19
Banque/bourse/Assurance .......................................................... 20
Commerce .................................................................................... 20
ï‚· Ces commerçants qui lèsent leurs clients : Des congés et des... désagréments(ELWATAN) ...................................................... 20
Dr Mustapha Zebdi. Président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce) ............. 22
ï‚· «Les professionnels doivent s’organiser»(ELWATAN) ................. 22
ï‚· Exportations hors hydrocarbures : Le port d’Annaba largue les amarres(ELMOUDJAHID) ....................................................... 23
Coopération /Partenariat ............................................................. 23
Veille ........................................................................................... 23
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A la une
D’importantes mesures seront annoncées lors de cette rencontre : un conclave gouvernement-walis fin août(Le courrier d’Algerie)
Le gouvernement réunira les walis fin du mois d’août en cours à Alger pour leur annoncer d’importantes mesures permettant de lever les contraintes qui entravent les investissements au niveau local. Selon une source généralement bien informée ces mesures seront contenues dans le nouveau modèle économique que le gouvernement avait déjà annoncé pour booster l’investissement hors hydrocarbures. La rentrée sociale 2016 s’annonce houleuse. Plusieurs syndicats représentant des travailleurs de divers secteurs montent au créneau et menacent le gouvernement de recourir à la grève dès la rentrée sociale, prévue le mois de septembre prochain. La suppression de la retraite anticipée, décidée lors de la tripartite tenue le mois de juin écoulé, est tombée tel un couperet pour beaucoup de travailleurs, dont certains ont observé des actions de protestation pour exprimer le rejet de cette mesure. Des travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba et ceux de la Compagnie pétrolière nationale (Sonatrach) activant au sud ont observé des settings sur leurs lieux de travail pour revendiquer leur droit de départ à la retraite avant l’âge de 60 ans, faisant valoir la pénibilité de leurs métiers. 17 syndicats se sont regroupés autour d’une coalition syndicale pour constituer un rapport de force pouvant peser sur la décision du gouvernement portant suppression de la retraite anticipée. Face à l’intransigeance de certaines catégories de travailleurs, le gouvernement n’a d’autres choix que de jouer la carte d’apaisement, en demandant aux fédérations des travailleurs affiliées à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) d’établir la liste des «métiers pénibles» qui peuvent faire exception à la mesure de suppression de la retraite anticipée. Aux travailleurs contestataires soumis à la mesure qui les oblige à atteindre l’âge de 60 ans pour partir en retraire, s’ajoutent les enseignants contractuels qui ont échoué au concours de recrutement organisé par le ministère de l’éducation nationale, le mois de juillet écoulé, et lesquels reprochent à leur tutelle d’avoir failli de tenir ses promesses. Ils menacent de reprendre le chemin de la contestation dès la rentrée scolaire du mois de septembre prochain. Face à la menace de grève brandie par les représentants des travailleurs, le gouvernement se doit de jouer la carte de l’apaisement pour calmer le front social, qui s’agite à l’approche de la rentrée sociale. Le bouillonnement de ce même front social n’échappera pas au viseur de la rencontre gouvernement-walis qui se tiendra la fin du mois en cours. Le gouvernement donnera des instructions à ses représentants au niveau local afin de contenir la grogne sociale. Sur le plan économique, le rencontre gouvernement-walis revêt un cachet particulier. Prise dans la tourbillon de la chute des hydrocarbures, l’Algérie tente de sauver ses
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finances publiques, qui ne cessent de s’amenuiser avec la baisse des revenus pétroliers. Pour faire face à cette situation, le gouvernement multiplie les annonces et les mesures pour amorcer le virage de la diversification économique. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal avait déjà annoncé un nouveau modèle économique, mais sans décliner ses contours. Selon des sources généralement bien informées, il est attendu de ce conclave gouvernement-walis d’importantes mesures pour booster l’investissement hors hydrocarbures. Abdelmalek Sellal saisira cette occasion pour donner les grandes lignes de ce nouveau modèle économique lequel contient d’importantes mesures de facilités émises en direction des investisseurs. La même source ajoute que le Premier ministre annoncera d’importantes décisions pour lever toutes les contraintes qui se dressent devant l’investisseur, à même d’améliorer ainsi le climat du travail. Le nouveau modèle économique comprend également les orientations du Fonds monétaire international (FMI), qui a suggéré à l’Algérie de mener de profondes réformes économiques. Les walis seront destinataires d’une feuille de route qu’ils devront appliquer à la lettre pour balayer toutes les contraintes qui entravent les investissements. Il sera question de mesures devant assainir l’administration locale à travers la mise en place d’un nouveau mécanisme de lutte contre la bureaucratie. à travers ces mesures, les walis auront les coudées franches pour mener à bien cette mission au niveau local. Pour rappel, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a appelé les walis à participer à la prise de décision et à l’élaboration de projets à haut rendement. Lors d’une réunion avec les walis du Centre, tenue le 24 juillet écoulé, Noureddine Bedoui a souligné que l’accompagnement de la stratégie politique et économique gouvernementale adoptée récemment par l’Exécutif, et laquelle intègre les collectivités locales comme variantes dans le développement national est le souci majeur du gouvernement, qui associe pour la première fois les walis dans la prise de décision et à l’élaboration de projets à haut rendement.
PNUD : l'Algérie a un niveau de développement humain élevé (Algerie patriotique)
Si elle est au bas du tableau dans plusieurs domaines, l'Algérie peut se targuer de figurer parmi 55 pays au développement humain élevé. Contrairement à plusieurs pays de l'Afrique et du Moyen-Orient, l'Algérie occupe la 83e place sur 188 pays notés par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Dans son rapport pour l’année 2015 qui vient d'être publié, le PNUD relève, en effet, les efforts consentis par l'Algérie pour améliorer la vie quotidienne de sa population. Autrement dit, l'Algérie fait partie des pays qui ne disposent pas d'une importante population qui vit dans le dénuement. Elle a ainsi conservé sa place de 2014.
Le dernier du tableau est le Niger. Le premier pays en termes de développement humain, c'est la Norvège, suivie directement de l'Australie, de la Suisse, du Danemark, des Pays-Bas, de l'Allemagne, de l'Irlande, des Etats-Unis et du Canada. Le premier pays arabe en matière de développement humain est le Qatar (32e) avec mention «très élevé». Le dernier pays arabe est Djibouti qui est à la 168e place. Les pays de l'Afrique du Nord sont tous derrière l'Algérie. La Tunisie (96e) et la Libye (94e) font partie du groupe de l'Algérie, au niveau élevé. L'Egypte (108e) et le Maroc (126e) ont un niveau de développement humain moyen. La Mauritanie (156e), quant à elle, a un niveau de développement humain faible. L'Algérie dispose, selon le PNUD, d'un
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revenu national brut par habitant de 13 000 dollars. Le pays est également au-dessus de la moyenne en matière de couverture médicale.
Le rapport est établi sur la base d'indicateurs et de données relatives aux privations qui touchent des populations dans les différents pays soumis à ce classement, qui revient chaque année depuis 1990. Pour le PNUD, le premier critère du développement humain, c'est le travail, qui est essentiel au progrès humain : sur les 7,3 milliards de personnes dans le monde, 3,2 milliards ont un emploi et beaucoup d’autres sont impliquées dans du travail de soins non rémunéré, du travail créatif ou bénévole ainsi que d’autres activités, ou se préparent à devenir de futurs travailleurs.
Le rapport a examiné les liens, positifs et négatifs, entre le travail et le développement humain dans un monde en rapide évolution. La globalisation rapide, les transitions démographiques et beaucoup d’autres facteurs créent de nouvelles opportunités, mais présentent aussi des risques. Le rapport étudie la manière dont les bénéfices de ce nouveau monde du travail sont repartis inégalement, ce qui génère des gagnants et des perdants. Le PNUD plaide pour une notion de travail élargie, qui aille au-delà du cadre de l’emploi, pour faire face à la fois à des défis persistants comme les privations humaines, les inégalités, le manque de durabilité et les inégalités entre les sexes dans le travail rémunéré et non rémunéré – ainsi qu’ à des défis émergents –, l’érosion des emplois, les écarts de compétences, le changement climatique et autres.
Il conclut avec une série de recommandations de politiques publiques sur la manière de renforcer le progrès humain à travers la promotion des droits des travailleurs et un accès élargi à une protection sociale. Il est souligné dans ce rapport que sur 4 heures de travail non rémunéré, les femmes en font 3. Plus de 200 millions de personnes, dont 74 millions de jeunes, sont sans travail. Autre chiffre à retenir : 2 milliards de personnes ont pu sortir d’un faible niveau de développement humain au cours des 25 dernières années. 7 milliards de personnes sont aujourd’hui abonnées à un service de téléphonie mobile et, enfin, 61% des personnes qui travaillent dans le monde n’ont pas de contrat et seulement 27% de la population mondiale bénéficie d’une protection sociale complète.
Innovation : l’Algérie 113e mondiale, loin derrière le Maroc et la Tunisie(TSA)
L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a publié son dernier rapport sur l’indice mondial de l’innovation. L’Algérie obtient un score de 24,5 points et se classe à la 113e place mondiale sur 128 pays étudiés, gagnant 13 places par rapport à l’année dernière (24,4 points, 126e sur 141). Mais notre pays est distancé par ses voisins marocain et tunisien.
En effet, le Maroc qui a progressé de six places par rapport à 2015, arrive en tête des pays d’Afrique du nord, suivie de la Tunisie (77e) et de L’Égypte (107e). Les Émirats Arabes unis (41e) arrivent en tête des pays arabes, suivie de l’Arabie Saoudite (49e), le Qatar (50e) et Bahreïn (57e). L’Afrique du sud (54e) arrive en tête des pays africains. À l’échelle mondiale, la Suisse, la Suède, le Royaume-Uni, les États-Unis d’Amérique, la Finlande et Singapour sont les pays les plus innovants. Dans le bas du classement, on trouve cinq pays africains (Burundi, Niger, Zambie, Togo et Guinée) alors que le Yémen est bon dernier.
Pour son classement, l’OMPI prend en compte 7 facteurs, à savoir l’environnement institutionnel, le capital humain et la recherche, les infrastructures diverses, la sophistication (développement) du marché et des entreprises, la production de savoir et de technologie, ainsi que la création (propriété intellectuelle…).
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Les scores de l’Algérie pour chaque catégorie oscillent dans une fourchette de 14,6 points (création) à 45,7 points (environnement institutionnel).
« Il est essentiel d’investir dans l’innovation pour assurer une croissance économique sur le long terme », affirme M. Francis Gurry, directeur général de l’OMPI. « Compte tenu du climat économique actuel, la priorité de toutes les parties prenantes doit être de trouver de nouvelles sources de croissance et d’exploiter les possibilités qu’offre l’innovation mondiale ».
Prix du pétrole : L’Algérie peut-elle jouer un rôle ?(ELMOUDJAHID)
Aussi, malgré le rebondissement ces dernières semaines des cours du baril de brut, les fondamentaux à court terme du marché semblent peu solides. Selon les experts du domaine, le déséquilibre entre l’offre et la demande persistera encore au cours des prochains semestres de l’année, et cela suite à une production record en Irak et en Arabie saoudite, qui vient s’ajouter à une forte augmentation du brut iranien sur le marché, suite à la levée des sanctions occidentales imposées à ce pays. Il faut dire, en fait, que tant qu’il n’y a pas d’entente entre les membres de l’OPEP et ceux qui n’en font pas partie, l’instabilité est appelée à perdurer sur les marchés. Depuis l’annonce du président de l'OPEP, Mohammed Bin Saleh Al-Sada la tenue d’une réunion informelle en marge du forum énergétique prévu fin septembre à Alger, plusieurs questions se posent sur l’avenir de ce marché . Y aura-t-il une entente sur le gel et la réduction de la production ? Cette réunion aura-t-elle un impact sur les prix ? L'OPEP peut-elle procéder au rétablissement de la stabilité et de l'ordre dans le marché pétrolier ? Cette réunion aura-t-elle les mêmes résultats que celle du 17 avril dernier, qui s'est achevée sans qu'aucun accord conclu ? Économiste et expert international, Mustapha Mekidèche, vice-président du Conseil national économique et social (Cnes), s’est montré assez pessimiste quant à l’impact de cette réunion informelle sur le marché pétrolier. Dans une déclaration à El Moudjahid, il a précisé qu’il n’y aura pas de hausse des prix de pétrole d’ici fin 2017. Et la prochaine réunion de l’OPEP prévue à Alger n’aura certainement pas un impact significatif sur la hausse des prix de l’or noir : « Je pense qu’il va falloir attendre 2019 pour avoir une augmentation des prix à environ 80 dollars le baril de brut », a-t-il estimé, ajoutant : « Pour le moment si on arrive à sauvegarder le niveau des prix à 50 dollars, ce serait un bon signe ». Et de poursuivre : « L’Algérie doit d’abord mobiliser toutes ses capacités pour pouvoir convaincre et contribuer à la stabilisation de ce marché. A travers son expérience et sa diplomatie, l’Etat algérien peut, sans aucun, doute jouer un rôle primordial pour essayer de trouver un consensus en ce qui concerne le gel et la diminution de la production ». Aussi il est à noter à cet effet, que l’Algérie a été parmi les premiers pays ayant insisté sur l’urgence de stabiliser le marché pétrolier, notamment sur le gel de la production à son niveau de janvier 2016. L’expert a estimé qu’il y a des éléments extrêmement nouveaux qui nécessitent une gestion professionnelle pour créer un équilibre au niveau de ce secteur. Il faut aussi dire que le déséquilibre entre l’offre et la demande est dû principalement à l’échec de la stratégie agressive et solitaire de l'Arabie saoudite, imposée à l’OPEP en 2014 par le royaume saoudien. Les Saoudiens ont maintenu le niveau de production pour affaiblir les pays concurrents. Cette stratégie en effet n’a pas donné les résultats escomptés.
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Donc, à la prochaine réunion les pays participants devraient se pencher sur la nécessité de s’appuyer sur la possibilité du gel de la production pétrolière à son niveau de janvier 2016 afin de soutenir les prix, dans un marché où l'offre est surabondante. Cet accord, négocié en février dernier par l'Arabie, la Russie, le Qatar et le Venezuela, avait pour objectif de geler la production de brut aux niveaux de janvier 2016 afin d'enrayer la surabondance de l'offre, jusqu'à ce que la demande reprenne aux 3e et 4e trimestres 2016.
Pomme de terre algérienne bloquée aux frontières tunisiennes,
La cacophonie(HORIZONS)
Confusion autour du sort réservé à la pomme de terre algérienne bloquée aux frontières tunisiennes depuis le 8 août dernier. Alors que la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) a annoncé que les autorités tunisiennes ont autorisé l’accès du territoire aux semi-remorques transportant le produit, l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal) a affirmé le contraire. Contacté par nos soins, le président de la Caci, Laïd Benamor, nous a déclaré, hier, que la « situation est débloquée. Le problème est réglé. Il faut désormais aller de l’avant. Ça ne sert à rien de polémiquer sur cette affaire ». Pour le patron du groupe Benamor, la Tunisie « doit accepter de jouer le jeu » en matière de coopération économique. Il a souligné que l’Algérie possède une agriculture performante et une industrie agroalimentaire très compétitive. Notre interlocuteur a précisé que les Tunisiens n’ont aucune raison de refouler les produits algériens si ces derniers sont de bonne qualité. Le directeur général tunisien de la protection et de la prévention des produits agricoles, Tarek Chiboub, a justifié, lors de son intervention sur le site d’un journal électronique, la position des services douaniers tunisiens par la « maladie qui affecte la pomme de terre algérienne ». Cet argument réfuté par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, expliquant que le « produit est d’une bonne qualité et ne présente aucune maladie », a rassuré une source du département d’Abdeslam Chelghoum. A l’opposée, le président de l’Anexal, Naceri Ali Bey, a annoncé que le blocage est toujours d’actualité. Il a confirmé que des semi-remorques algériens, qui transportaient de la marchandise destinée à être revendue en l’état, ont été refoulés par les douanes tunisiennes au poste frontalier de Bouchebka, dans la wilaya de Tébessa. Naceri a tenu à dénoncer les agissements des autorités tunisiennes dans cette affaire. Pour lui, l’argument de ces dernières ne tient pas la route. Il a expliqué que nos voisins de l’Est ne peuvent par porter un tel jugement sur la qualité de notre produit, « du moment qu’ils ne veulent pas faire des tests sur le produit ». Les Tunisiens « nourrissent des doutes » par rapport aux compétences des services phytosanitaires algériens, indique-t-il. Pourtant, les deux pays ont signé un accord commercial préférentiel (ACP) le 1er
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mars 2014. Celui-ci vise à hisser le niveau des échanges commerciaux entre les deux parties. L’ACP stipule que les deux parties doivent appliquer aux marchandises, d’origine algérienne ou tunisienne, le principe du traitement national en ce qui concerne les taxes exigées dans le pays importateur. Il prévoit des exonérations des taxes douanières qui vont de 40 à 100% pour certains produits industriels, et des exonérations des taxes douanières totales pour une liste de produits agricoles et agroalimentaires. Les marchandises échangées doivent être accompagnées d’un certificat d’origine émis par les autorités concernées dans le pays exportateur. En 2014, les échanges commerciaux entre les deux pays se sont établis à 2,1 milliards de dollars (même montant en 2013).
Mila : Plus de 66.000 q de pomme de terre saisonnière stockés (HORIZONS)
Une quantité de 66.100 q de pomme de terre saisonnière, produite par 24 agriculteurs de la wilaya de Mila, a été stockée dans 58 chambres froides, a-t-on indiqué, hier, à la Direction des services agricoles (DSA). Le stockage de ces quantités « importantes » s’inscrit dans le cadre d’un programme déjà élaboré dans ce sens, a souligné le DSA, Rabah Ferdas, à l’APS, faisant part de la mobilisation du système de régulation des produits agricoles de large consommation « Syrpalac » d’une capacité de 24.000 m3 pour permettre une meilleure conservation de ce produit. Les efforts se poursuivent pour stocker une autre quantité de pas moins de 79.100 q de pomme de terre devant être produite par 31 producteurs de la wilaya, a informé le même responsable, précisant que des mesures avaient été prises conjointement avec l’Office national interprofessionnel des légumes et viandes (Onilev) pour assurer les meilleures conditions de stockage. Plus de 254.000 q de pomme de terre saisonnière ont été jusque-là produits à Mila avec une moyenne de rendement avoisinant les 420 q à l’hectare, et ce, sur une superficie de 606 ha sur un total de 1.621 ha destinés à cet effet, au titre de l’actuelle saison, a révélé la même source. Affirmant que des efforts soutenus étaient en cours pour améliorer davantage la production locale en pomme de terre, le même responsable a indiqué que plusieurs variétés de pomme de terre saisonnière sont produites à Mila, à l’instar de l’arizona, fabula et amaroza.
Crise économique : l’Algérie dans le rouge ?(le Courrier d’Algerie)
Tout le monde s’accorde à dire que les indices économiques de l’Algérie se sont versés dans le rouge, en raison de la chute des cours du pétrole qui ont affecté la santé économique des grandes puissances du monde.
De sombres perspectives sont en effet à relever dans l’évolution des équilibres macro-financiers internes et externes du pays. Plusieurs institutions financières et énergétiques internationales ont recommandé, ces derniers jours, à l’Algérie d’accélérer ses réformes économiques, afin d’éviter le pire dans le contexte de la baisse des revenus pétroliers. Les signaux rouges annoncés par les Institutions de Bretton Woods (la Banque mondiale et le FMI), concernant la situation macroéconomique de l’Algérie et ses perspectives, à court et moyen terme, font craindre le pire. Ainsi, dans une récente tribune sur la situation économique en Algérie,
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le chef de Mission pour l’Algérie au FMI relève que «l’économie algérienne aborde un tournant décisif». Selon Jean-François Dauphin, qui a effectué un voyage en Algérie en juillet dernier, «le repli des cours du pétrole fait craindre pour les perspectives économiques de cette nation tributaire de l’or noir». «Pour mieux saisir les effets de ce choc, souligne-t-il, il faut se rappeler que le secteur des hydrocarbures a représenté plus de 95% des exportations, deux tiers des recettes budgétaires, et un tiers du PIB». Et de relativiser : «Heureusement, le pays avait des volants de sécurité en place, sous forme d’épargne budgétaire, de réserves internationales, et d’un faible niveau d’endettement, ce qui lui a permis dans un premier temps d’absorber le choc». Tout en louant les réformes mises en place par le gouvernement, «en instaurant notamment une diminution progressive des subventions énergétiques coûteuses et inéquitables, en améliorant le climat des affaires, et en adoptant un nouveau code des investissements», Jean-François Dauphin estime, néanmoins, que «le pays peut encore réduire sa dépendance à l’égard des recettes pétrolières et diversifier son économie».
Une situation financière qui ne cesse de se dégrader Le FMI qui a recommandé une série de mesures à l’Algérie ne manque pas de rappeler que le recours à l’endettement extérieur peut aider le pays. Cependant, un retour à l’endettement extérieur semble inévitable, puisque l’Institution de Bretton Woods prévoit une dette extérieure brute de 15 milliards de dollars en 2018. Du côté des spécialistes, on estime que la position financière extérieure du pays, qui ne «cesse de se dégrader», suite à la baisse des prix du pétrole, «devrait rentrer dans une phase presque déficitaire à partir de la fin de l’année 2018». Ainsi, il convient de rappeler que les réserves de change s’établiront, selon les prévisions du FMI, à quelque 60 milliards de dollars, soit un solde en devises qui ne couvrira que 13 mois d’importation (au rythme du volume des importations actuelles). Pour un économiste de l’université de Tizi Ouzou, «le FMI prévoit un niveau de réserves de change de 51 milliards de dollars pour 2020, soit seulement une capacité permettant de couvrir 10 mois d’importation». Mais le pire est à craindre. En effet, ces soldes prévisionnels sont calculés en se basant sur un éventuel redressement des prix du pétrole qui s’établiront à 65 dollars en 2017, 70 dollars en 2018 et 80 dollars en 2020. Mais d’ici là le redressement des cours du baril ne constituera plus une solution et les recettes pétrolières ne seront plus en mesure de faire face aux grands déficits budgétaires.
Les perspectives de la BM sont réalistes Pour sa part, le professeur Abderrahmane Mebtoul, économiste et expert, est revenu sur les chiffres fournis avant-hier par la Banque d’Algérie, relatifs aux réserves de change et qui contredisent les prévisions de la Banque mondiale. Alors que la Banque d’Algérie a assuré que le niveau des réserves de change à fin 2018 sera «nettement supérieur» à celui des «60 milliards de dollars» avancé par la BM, en raison des effets de la consolidation budgétaire sur ces réserves, Mebtoul a regretté que la Banque centrale n’a pas expliqué comment celle-ci compte réaliser ces objectifs. En effet, rappelant que les données de la BM reposent essentiellement sur les chiffres de la Banque d’Algérie, l’expert s’est interrogé “quelles sont les mesures préconisées pour maintenir les réserves de change à plus de 122 milliards de dollars, à la fin 2016. Ainsi, il n’a pas manqué à appeler à plus de précisions quant aux mesures engagées par la BA. Côté solutions, l’expert a affirmé que trois mesures doivent être prises en urgence. Tout d’abord, il soulignera l’impératif d’aller vers des réformes profondes. Pour lui, dans la mesure où les réserves de changes vont s’établir à 122 milliards de dollar, l’exécutif est appelé à investir dans de vraies réformes qui assurent un développement durable.
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En deuxième lieu, Mebtoul a signalé l’importance d’aller vers des subventions ciblées. Et enfin, l’économiste préconise de recourir à un endettement ciblé. Néanmoins, l’effondrement de la monnaie algérienne face à l’euro risque de s’aggraver encore davantage d’ici 2018 ou 2019, prévient le professeur Mebtoul. Il fait remarquer que «dans la mesure où les réserves de change tendaient vers zéro à l’horizon 2018-2019, en cas de non relèvement de la production et de la productivité, et si les cours du pétrole se maintiennent à moins de 40/50 dollars, l’euro sur le marché officiel sera côté à 200 dinars sur le marché parallèle», ce qui se répercutera davantage sur les ménages et les importations en général. Le risque de se retrouver dans une situation économique très précaire, en raison d’une monnaie très faible va procurer aux Algériens d’atroces misères. Estimant que le rapport de la BM est bon, l’économiste a appelé à plus de réalisme. Comme l’a très bien dit le FMI : «C’est la dernière chance pour l’Algérie».
Nouri à Ain-Temouchent : la chaîne hôtelière “Eden” orientée vers le Grand-Sud(Le Courrier d’Algerie)
Conduisant une importante délégation issue des principaux départements centraux de son ministère, Abdelouahab Nouri, le représentant du gouvernement chargé du Tourisme et de l’Artisanat, a effectué une visite d’inspection et de travail dans la wilaya d’Aïn-Témouchent, ce lundi 15 août 2016.
Le complexe thermal de Hammam Bou-Hadjar, d’une capacité de 30 chambres et 54 bungalows, a été le premier point de Nouri. Accompagné de Hamou-Ahmed Touhami, wali d’Aïn-Témouchent et des principaux responsables locaux du secteur du tourisme, Nouri a pris connaissance de l’ensemble des opportunités offertes par le complexe aux touristes et aux curistes. En aparté, on a discuté avec le directeur par intérim lequel était disposé à nous donner une situation générale sur les projets à venir qu’il entend entreprendre dans le cadre de la mise à niveau des établissements thermaux de cure à l’échelle nationale. Selon lui, une enveloppe de 87 milliards de centimes a été allouée à l’établissement pour une rénovation quasi-totale du complexe. Les aménagements projetés devraient être lancés en septembre prochain pour une durée de 24 mois. Selon Moualid Mohamed, le directeur du complexe, les travaux se feront par partie à tel point qu’il ne va pas y avoir paralysie des activités de cure et d’hébergement, un préalable qui vise à maintenir le complexe en fonction pour faire des recettes à même de pouvoir payer les ouvriers et les charges diverses. Cependant, on apprend d’un autre canal, que l’appel d’offre lancé a été infructueux donc il est évident qu’un second concours devait être lancé en vue de trouver un mieux disant en fonction de l’enveloppe allouée. Dans les coulisses beaucoup de sons de cloches résonnaient différemment à tel point qu’on n’arrive pas à situer les vrais problèmes auxquels se débat le complexe. Selon une indiscrétion qui a préféré taire son identité, des pourparlers ont contribué favorablement pour ramener le prix de la concession du foncier sur lequel est bâti le complexe et tout le reste non encore construit de deux milliard à un milliards de centime par an. Le directeur a préféré ne pas aborder ce sujet, qui semble –t-il, se traite à haut niveau (lequel ?). Le second point de la visite du ministre était le nouvel hôtel de la chaine Eden Ain Témouchent, lancé au début de 2016 et confié à une entreprise chinoise. Selon le porte-parole du projet, le projet s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de développement national, une politique quelque peu mise en cause par le ministre qui a suggéré aux responsables de la chaine Eden de développer la chaine au niveau du grand sud algérien connu par le tourisme international. Cette observation n’a pas été du goût des responsables et autorités locales ainsi que des élus des deux chambres hautes qui voient en cet
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investissement un projet structurant d’envergure inscrit dans le cadre des 10000 lits à projeter à l’horizon 2019. Cependant là où le ministre avait raison quand il a constaté que l’aménagement touristique de l’hôtel Eden ne prévoyait pas de structures sportives (aire de jeux, piscine, stade…) En principe cette question ne devait pas avoir lieu car l’assiette est très limitée et n’arrive qu’à projeter un hôtel de 80 chambres avec quelques équipements annexes. Le ministre n’avait pas caché son intention quand il a dit au représentant de la chaine Eden « j’aurais dû refuser la construction de l’hôtel si les travaux n’étaient pas lancés » Est-ce pour plaisanter ou bien il était sérieux. Le ministre a estimé que le choix du site est mal fait car il est entouré de bâtiments. Cette observation est-elle fondée ? On aurait aimé voir un élu d’une chambre haute ou une autorité faire une réponse à ce propos. Comment peut-on accepter de tels propos alors qu’on est en train de prier des investisseurs pour venir occuper les lieux et investir dans les zones d’expansion et sites touristiques ? Quel aurait été la position de Nouri s’il était encore wali et qu’un ministre de tourisme parlait dans cette direction ? Avant de se prendre en photo avec le staff directionnel chargé de la construction de l’hôtel, Nouri a réitéré son souhait de voir la chaine Eden consacrer les grands efforts au Sud. Il dira en substance « Je suis prêt à vous accompagner au Sud et vous faciliter les choses pour vous implanter ». Il dira à l’endroit du responsable de la chaine Eden, « je vous attends mercredi prochain à l’aéroport pour vous ramener avec nous au Sud et arrêter ce qu’il y a lieu de faire pour développer la destinée touristique internationale. » Le troisième point de sa visite était la chambre de l’artisanat et des petits métiers qui a été visitée depuis peu par la ministre déléguée à l’Artisanat. Ici Nouri a pris connaissance de l’ensemble des activités exercées par les petits métiers qui selon certains d’entre eux estiment que le loyer de 5000DA mois est assez cher et ne peut correspondre à leur activité encore à ses débuts. En somme il existe 12 stands cédés en location pour une longue durée. Ce qui est un peu handicapant pour l’heure est que les petits métiers se limitent uniquement à exposer leurs produits. Certains songent à contracter des contrats avec des jeunes en cours de monter leur entreprise dans le domaine des circuits de commercialisation. Il faut toujours innover et sortir de la routine. L’après-midi le ministre devait consacrer le reste de sa tournée à la visite du village touristique Doriane Beach Club, la plage de Rechgoun et des projets en construction de complexes et résidences touristiques à Sassel, S’biât et Bouzedjar plages.
Administration sans "Papier" : Des économies non négligeables(le Midi libre)
Des experts ont appelé à moderniser davantage l’administration algérienne. La numérisation peut faire économiser des sommes faramineuses consacrées actuellement au papier.
L’Observatoire national du service public est l’un des organismes qui veut promouvoir la "numérisation de l’administration publique au détriment de la bureaucratie" qui a longtemps paralysé son développement.
Son président, Fouad Makhlouf, a déclaré dernièrement à un média que "ne pas consommer du papier épargnerait à l’État des dépenses inutiles". Pour l’observatoire "le fait que le certificat de nationalité, le casier judiciaire et les inscriptions à l’université se font par internet, c’est déjà une avancée en attendant que ce processus, entamé en 2015 visant l’amélioration et l’allègement des procédures administratives, soit généralisé".
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L’objectif "zéro papier" jusqu’à fin 2016 est perçu par certains spécialistes comme un mode de gestion qui épargnera à l’État les procédés lourds et la confusion dans la gestion des données des documents. Younes Grar, expert et consultant en TIC considère que "l’Algérie dispose de moyens pour l’administration électronique" mais s’interroge sur "l’existence de certaines paperasses avec la même bureaucratie qui règnent depuis des années". Selon lui, il faut passer à la vitesse supérieure.
"Développer les services techniques, c’est techniquement faisable" appuie-t-il en citant les exemples de l’AADL et des documents biométriques. Dans cette perspective, début 2017 est la date retenue pour la généralisation des documents biométriques quelle que soit leur taille et nombre. C’est en tout cas ce que promet le ministère de l’Intérieur.
D’ores et déjà, une dizaine de ministères "sert" de plateforme actuellement pour le développement de services en ligne. Toutefois, il reste le constat de la 3G qui "a dépassé l’ADSL en termes d’efficacité". Les applications mobiles peuvent désormais apporter une nouvelle dynamique à cette généralisation de l’administration électronique.
Pour sa part, Khaled Kaid, expert en enseignement considère que "la Net-économie, le Web social et le e-commerce décollent en bouleversant les relations sociales". Il souligne que le "domaine de formation va par excellence bénéficier de cette transformation en profondeur en citant l’exemple du « partenariat entre l’UFC et la fonction publique qui permet désormais en ligne tous les fonctionnaires".
Pour d’autres experts, la mise en valeur des TIC dans l’administration ne sera pas sans incidence sur les postes d’emploi qui peuvent être créés. Jamel Zerouk, autre spécialiste du domaine appuie fortement cette thèse. "Il s’agit d’un programme qui est un creuset d’opportunités pour les jeunes.
L’administration électronique, les services en ligne, ce sont les jeunes qui sont les plus aptes pour en assurer le développement. Il y a des milliers d’emplois en perspective si l’on va dans cette direction, pas moins de 100.000 emplois".
TOUS LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT REPRENNENT DU SERVICE DÈS DIMANCHE PROCHAIN
Au Boulot ! (L’Expression)
Le «coup d'accélérateur» se fera sentir à tous les étages de la société et notamment au niveau politique où l'on s'attend à une session parlementaire très bruyante.
La période des congés des membres du gouvernement tire à sa fin. Les ministres rejoindront leurs bureaux à la fin de la semaine. De fait, dimanche prochain sera un «jour ouvrable» pour l'ensemble de l'Exécutif, qui devra préparer une rentrée sociale assez particulière compte tenu des nombreuses questions qui ne tarderont pas à faire l'actualité. A commencer par le dossier de la réforme du baccalauréat et celui plus général des réformes de seconde génération devant toucher l'Education nationale, jusqu'au débat sur la peine de mort pour les assassins d'enfants, en passant par les questions socioéconomiques, le gouvernement aura fort à faire pour préparer la
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rentrée, ou les rentrées puisque, cette année, chaque thématique est censée mobiliser beaucoup d'énergie. Le premier acte de la rentrée sera consacré à l'Education nationale qui sera au menu de la première réunion gouvernementale prévue le 24 août prochain. L'Exécutif devra d'abord valider la réforme du baccalauréat, ficelée en juillet dernier et mettre les dernières retouches à la rentrée scolaire, caractérisée cette année, par un nouvel épisode dans les réformes engagées en 2008. Un autre rendez-vous, tout aussi crucial et qui concerne plus d'un million d'Algériens sera également le centre d'intérêt du gouvernement. La rentrée universitaire ne s'annonce certes pas problématique, mais reste un rendez-vous important pour la nation. Ces deux événements qui ne risquent pas de poser des problèmes particuliers, en raison de l'organisation déjà bien rôdée dans les deux secteurs, donne néanmoins le ton à la rentrée. La fin des vacances, le retour des embouteillages et autres soucis du quotidien, auront leur impact sur toute la dynamique sociale. Aussi, le «coup d'accélérateur» se fera sentir à tous les étages de la société et notamment au niveau politique où l'on s'attend à une session parlementaire «désormais unique» et très bruyante. Outre, la loi sur la place des binationaux dans la pyramide de l'Etat, le débat sur la peine de mort fera son entrée en force au Parlement, sachant que des partis de l'opposition entendent la soulever dans l'hémicycle, dans le but de glaner quelques sympathies des électeurs à quelques mois d'un rendez-vous électoral majeur. En effet, les prochaines législatives et locales, dont les préparatifs reviennent au gouvernement, constituent l'un des enjeux politiques du quinquennat, appelé à en finir avec les accusations de fraude avec l'entrée en lice de la nouvelle instance constitutionnelle chargée de la surveillance des élections. Il est un fait que l'installation de cette instance sera l'une «des grandes batailles» de la rentrée politique. La personnalité qui en présidera les destinées et qui devra faire consensus entre le pouvoir et l'opposition constituera l'une des «attractions» du feuilleton politique qui promet d'être «passionnant». Il reste que la passion ne se limitera pas aux «aspects organiques» de la démocratie. Il y a également la pré-campagne. Celle-ci sera sans pitié et le gouvernement sera attendu de pied ferme sur la loi des finances 2017. La conjoncture financière est ce qu'elle est, le bouclage de ce texte essentiel de l'année économique recommande un exercice périlleux d'équilibrisme. Le péril est justement dans les transferts sociaux que le gouvernement devrait «lifter» pour limiter les dégâts. Mais les partis de l'opposition, qu'ils soient parlementaires ou pas, crieront au scandale au moindre centime de plus dans la baguette de pain ou du litre de lait. Il faut bien s'attendre à une véritable furie politico-médiatique qui durera le temps du débat sur la loi de finances 2017. L'Exécutif pourra s'en tirer, grâce à une majorité acquise, mais pas sans séquelles. Et à quelques mois des élections, cela peut peser lourd dans l'appréciation que fera le citoyen de l'action sociale du gouvernement. Des séquelles, il y en aura aussi lors de cette rentrée, lorsque le débat fera rage sur les retraites. Les syndicats, autonomes notamment, n'ont pas l'intention de se laisser faire. Toutes les professions voudront faire partie du club sélect de la pénibilité pour sauvegarder l'avantage de la retraite proportionnelle. On imagine donc aisément le bras de fer entre le gouvernement et plusieurs corps de métier. Y aura-t-il des grèves pour faire plier le gouvernement? Assisterons-nous à une sorte de chaos social où se mêleront les travailleurs, les citoyens mécontents de certaines mesures contenues dans la loi de finances et des partis de l'opposition qui poussent tout ce beau monde à la révolte? Le tableau peut paraître assez sombre pour une rentrée, mais la probabilité d'une tension n'est pas à écarter, sauf que ce scénario a certainement été prévu par le Premier ministre et des mesures pour contrer un potentiel malaise sont prêtes à l'usage, par
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une Exécutif qui joue une partie de sa crédibilité dans une conjoncture tout à fait inédite, ces dix dernières années. L'équipe de Abdelmalek Sellal aura donc à affronter une situation complexe où les défis ne manquent pas.
GRAVES MANQUEMENTS ENVERS L'ALGÉRIE
Les faux pas de la Tunisie (L’Expression)
Le petit peuple se dit exaspéré par l'impôt improvisé par les douaniers tunisiens, d'autant que nombreux sont nos ressortissants à rejoindre la Tunisie pour des raisons de santé.
Comme pressenti par de nombreux observateurs, le tout récent épisode ubuesque aux frontières algéro-tunisiennes tourne, désormais, au vinaigre. Les 30 dinars tunisiens malencontreusement requis des Algériens véhiculés qui transitent aux postes frontières, puis la fermeture, sans préavis, des barrières devant les exportateurs algériens, auront constitué les ingrédients d'un poison qui a envenimé les relations entre les deux pays et gâché l'été à de nombreux citoyens. L'on s'en doutait, cet enchaînement d'événements blessants, où l'on recense également des conditions d'accueil de nos compatriotes à la limite du désastre, a fini par boucher l'horizon à l'extrême-est du territoire national, d'El-Oued à El-Taref. Suite à ces graves manquements envers l'Algérie, la vague de mécontentement enfle le long du tracé frontalier. Mais pas seulement, face à la surenchère tunisienne, les populations de la bande frontalière sont montées au créneau et ont crié leur colère, réclamant des autorités algériennes d'intervenir sans plus tarder auprès de leurs homologues tunisiennes et ce, afin d'abolir les mesures que l'on qualifie sans plus ni moins d'absurdes. Notamment la taxe de la honte. Afin de mieux se faire entendre, des dizaines d'habitants des localités limitrophes au niveau de la wilaya de Souk Ahras en sont même venus à fermer le centre de transit d'El Hadada situé à 40 km du chef-lieu de la wilaya, lequel est mitoyen au centre de transit de Sakiet Sidi Youcef tunisien. Ce blocus a empêché tout mouvement de sortie ou d'entrée des citoyens, sans distinction, des deux pays. La vindicte populaire est appelée à aller plus loin au cas où l'on ne tiendrait pas compte des exigences formulées par la vox populi in situ. Le petit peuple se dit exaspéré par l'impôt improvisé par les douaniers tunisiens, d'autant plus que nombreux sont nos ressortissants à rejoindre la Tunisie pour des raisons de santé, en sus des liens de sang qui lient nombre d'entre eux à ce pays...frère. Le mouvement de protestation côté algérien s'étend comme une traînée de poudre à tous les postes de contrôle. Il aura souvent empêché, en guise de représailles, les Tunisiens de rejoindre par voie terrestre le sol algérien. Un geste fort symbolique qui ne vise nullement à s'attaquer aux ressortissants tunisiens, mais à faire prendre conscience aux autorités tunisiennes des aberrations commises aux postes frontières. Ce mouvement de protestation prend finalement une ampleur inédite et voit l'adhésion de quelques parlementaires, à l'instar de Samira Douaifia qui vient d'adresser une missive au ministre algérien des Affaires étrangères. Elle précise dans sa lettre qu'ils sont plus de 100.000 Algériens à rejoindre la Tunisie pour des soins, alors qu'ils sont plus de 200.000 à relever de communes frontalières et ont des alliances avec les frères tunisiens. Autant de populations qui sont contraintes d'effectuer des déplacements mensuels, hebdomadaires et même
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quotidiens en direction de Tunis et que l'on pourrait sous aucun prétexte soumettre au poids de la dîme de passage. Elle dénonce également les conditions d'accueil et d'hébergement à la limite du désastre qui sont réservées aux Algériens. Aussi, une source au fait de l'évolution de ce dossier, indique que la question des frontières terrestres avec la Tunisie sera érigée à l'Assemblée populaire nationale, dès septembre prochain. Voilà qui confirme de plus belle qu'à Alger, le précédent est sérieusement évoqué en haut lieu et ce, d'autant que l'on ajoute que la réplique sera à la hauteur de ce traitement réservé à un pays frère, voisin et surtout généreux. L'on cite ici les rallonges financières conséquentes accordées par l'Algérie à la Tunisie, lorsque celle-ci avait failli toucher les abysses. Avec cet énième dérapage, la Tunisie tend même à collectionner les bourdes, est-il en outre signalé. N'est-ce pas au palais de Carthage que l'ex-président français Nicolas Sarkozy avait fortement créé la gêne dans les sphères diplomatiques par de venimeuses déclarations envers l'Algérie. «La Tunisie est frontalière avec l'Algérie (et) avec la Libye. Ce n'est pas nouveau (...) Vous n'avez pas choisi votre emplacement», avait déclaré Sarkozy devant les caméras des télévisions tunisiennes. Et il aura fallu l'arrivée en pompier de Beiji Caïd Essebsi himself, pour atténuer de l'impact de ces propos d'une rare véhémence. Le président tunisien a dû alors faire savoir à «ceux qui s'emploient à éloigner la Tunisie de l'Algérie», en inventant une «brouille» entre Tunis et Alger: «Ni brouille ni malentendu entre nos deux pays. Jamais nos relations n'ont été aussi bonnes et notre coopération aussi intense et mutuellement bénéfique», avait-il déclaré en réaction à tout ce qui a été «rapporté» dans un contexte de menace terroriste grandissante en Libye et en Tunisie. D'aucuns diront qu'il est temps que la Tunisie retienne les leçons de ce qui s'est passé, car «quand on titille son orgueil, l'Algérie ne badine jamais».
Taxe de 30 DT à la frontière algéro-tunisienne
Les touristes algériens ne décolèrent pas(ELWATAN)
Les voyageurs algériens se rendant en Tunisie ne décolèrent pas. Ils sont déterminés à revendiquer que la taxe de 30 dinars tunisiens imposée aux touristes non résidants, appliquée depuis octobre 2014, soit supprimée ou au moins que soit mis en place le principe de la réciprocité pour les Tunisiens qui visitent l’Algérie à des fins commerciales.
Dans le cas contraire, ces protestataires iront plus loin en demandant la fermeture de la frontière terrestre entre les deux pays. Ainsi, des Algériens, pour la plupart des frontaliers, ont procédé à la fermeture des deux postes-frontières de Bétita (à 150 km de Tébessa) et de Ras El Ayoun (à 35 km seulement).
Selon une information, le plus grand poste-frontière, celui de Bouchebka, sera fermé à son tour prochainement. Le silence des deux gouvernements concernant ces actions de protestation fait que la situation a dégénéré. Pis, les dernières déclarations de l’ambassadeur d’Algérie en Tunisie, Abdelkader Hadjar, disant que l’imposition de cette taxe n’a touché que des contrebandiers, a provoqué la colère des voyageurs.
«La déclaration de Abdelkader Hadjar concernant notre mouvement de protestation disant que cette taxe ne touche que les contrebandiers est une pure provocation. Il faut qu’il sache qu’un contrebandier ne passe jamais par un poste-frontière. Par cette action organisée par les gens du Sud nous voulons rendre à l’Algérien sa dignité d’autrefois», s’est indigné Mohamed.
«En 2014, quand le Parlement tunisien a adopté cette loi, nos frères libyens ont immédiatement réagi en appliquant le principe de réciprocité en imposant 60 DL aux
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Tunisiens voulant entrer en Libye, du coup la taxe a été annulée. Pourquoi deux ans après, le gouvernement algérien n’a pas bougé le doigt pour la suppression de cette taxe qui représente une intimidation pour le pays», s’interroge Ali, habitant dans la région de Bétita, contacté hier par téléphone. Intimidation
Des Algériens qui se font agresser verbalement ou physiquement ou même voler par des Tunisiens se chiffrent par dizaines. Les protestataires de Bétita ont profité, la semaine dernière, de cette occasion pour dénoncer les intimidations à leur encontre par, notamment, la police tunisienne. C’est le cas de S. Abdelhamid, qui affirme : «J’ai reçu plusieurs coups de poing de policiers tunisiens d’Oum Laarayes, relevant du gouvernorat de Gafsa. Ils m’ont passé à tabac parce que tout simplement je voulais déposer une plainte contre deux individus qui ont tenté de nous agresser, ma famille et moi.»
Un septuagénaire algérien s’est fait malmener par un agent des Douanes tunisiennes alors qu’il complétait les formalités de passage : «Au su et au vu de tout le monde, un douanier tunisien a frappé mon oncle avec son passeport», a fait savoir la semaine dernière Abdallah, un habitant de Ras El Ayoun. Alors que Zoubir (proviseur) et son cousin ont été volés par le propriétaire d’un studio qu’ils avaient loué au quartier Erriadh à Sousse. Jusque-là, leur plainte dépos&e

OUVERTURE DU BUREAU DE MOSTAGANEM Publié le 10/07/2016 à 09:41

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