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Revue de Presse 03 décembre 2018 Publié le 03/12/2018 à 10:30

Revue de presse
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Lundi 03 décembre 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· FCE: le climat des affaires et le développement de l’entrepreneuriat, des priorités (APS) ........................................................................................................................... 3
ï‚· Annaba : Rencontre régionale du FCE (El Moudjahid) .............................................. 3
ï‚· Investissement : le groupe ETRHB va créer une méga exploitation agro-zootechnique (Algérie Eco) ........................................................................................ 4
ï‚· Biens alimentaires et médicaments : Une facture de plus de 9 milliards de dollars à l’importation (El Watan) ............................................................................................. 5
ï‚· Caisse nationale des retraites : Un déficit de 600 milliards de DA en 2019 (El Moudjahid) .................................................................................................................. 6
ï‚· Industrie automobile : Kia Al Djazaïr annonce la production d’un nouveau modèle (El Moudjahid) ............................................................................................................ 7
ï‚· UN LOT D'ESSAI DE 40 TONNES DE BLÉ RUSSE SERA ENVOYÉ EN ALGÉRIE DÉBUT 2019 : Le monopole français bousculé (L’Expression) .............. 8
ï‚· Entretien: Total lance un centre dédié spécialement aux poids lourds (Le Quotidien d’Oran) ........................................................................................................................ 9
ï‚· Distribution de carburants et de produits pétroliers : Contrat de partenariat algéro-canadien (Reporters) ................................................................................................. 10
ï‚· TOTAL ALGÉRIE SE PLACE EN DEUXIÈME POSITION APRÈS NAFTAL DANS LE DOMAINE DES LUBRIFIANTS (Maghreb Emergent) ........................ 12
ï‚· Plusieurs réunions de l'Opep du 5 au 7 décembre à Vienne ( ................................. APS) 12
ï‚· EMS ALGÉRIE CLASSÉE À LA 70ÈME POSITION AU NIVEAU MONDIAL (Maghreb Emergent) ................................................................................................. 13
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 14
ï‚· Le directeur général d’Axa : «Il y a un environnement concurrentiel très fort en Algérie» (Algérie Patriotique) .................................................................................. 14
Coopération ......................................................................................................................................................... 18
ï‚· Algérie-Gabon: signature de plusieurs accords économiques (APS) ....................... 18
ï‚· Coopération économique et commerciale / Consolider les liens et regarder vers l’avenir (Reporters) ................................................................................................... 19
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A la une
FCE: le climat des affaires et le développement de l’entrepreneuriat, des priorités (APS)
Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, a affirmé samedi à Annaba que l’amélioration du climat des affaires et le développement d’une véritable dynamique de l’entrepreneuriat constituent "des priorités stratégiques dans le programme du FCE pour les quatre prochaines années".
Dans son intervention aux travaux de la rencontre régionale pour l’Est du pays de préparation des élections du président du FCE, Ali Haddad a souligné que le forum porte "une conception scientifique" qui vise à dynamiser le développement sur les échelles locale et nationale.
"Pour le proche avenir, le FCE a défini une feuille de route qui place la dynamique économique au centre de ses intérêts", a-t-il déclaré, faisant état de la création d’un fonds spécial de l’investissement destiné à soutenir les PME et les start-ups outre l’encouragement des femmes et des jeunes à se lancer dans l’entrepreneuriat à travers la création de couveuses d’entreprises dans les wilayas et l’accompagnement des porteurs de projets.
Outre le tourisme, le développement des filières agricoles et la diversification économique, le FCE, a ajouté l’intervenant, s’oriente vers le soutien des investissements "pour relever les défis de la sécurité alimentaire".
Il a salué à l’occasion les acquis économiques obtenus et les recommandations de la dernière rencontre gouvernement/walis relatives à l’encouragement des initiatives de création de richesses et d’amélioration du climat des affaires à l’échelle locale.
Cette rencontre a donné lieu à des débats sur diverses questions liées à la formation, l’accompagnement des jeunes entrepreneurs et le soutien des délégations de wilaya du FCE.
Annaba : Rencontre régionale du FCE (El Moudjahid)
L’hôtel Sheraton a abrité hier les travaux d’une rencontre régionale du Forum des Chefs d’Entreprise de l’est du pays. Devant plus de 200 participants, le président du FCE, Ali Haddad, a évoqué l’évolution du FCE
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depuis sa création, passant de 200 adhérents à 5.000 à l’échelle nationale avec des délégations à l’étranger. Il a annoncé à cette occasion l’organisation d’une assemblée générale élective le 15 du mois de décembre à Alger. Placée sur le thème de la dynamique économique et les perspectives de développement régional, cette rencontre a été consacrée au recensement des contraintes auxquelles se heurtent les opérateurs économiques et permis d’échanger des informations sur la situation économique régionale et sur les opportunités à mettre en place pour impulser un nouvel élan au développement. En marge de la rencontre, M. Haddad a fait savoir ‘‘qu’on est en train de négocier avec un partenaire étranger pour racheter ses parts dans une entreprise algérienne’’, précisant : ‘‘Nous n’allons pas uniquement acheter des actions, mais nous allons développer dans les trois années à venir Fertial qui va créer 2.000 emplois directs’’.
Il a également révélé qu’un partenaire international compte mettre en place un méga-complexe pétrochimique. A propos du complexe sidérurgique en cours de réalisation à Berrahal, celui-ci va produire 2.500 tonnes par an. Avec Sider El Hadjar, on passera à 4 millions de tonnes d’acier par an à l’horizon 2022, a estimé Ali Haddad.
Au cours de cette rencontre le Président Abdelaziz Bouteflika a été honoré par le bureau FCE de Annaba pour les acquis et la stabilité réalisés.
Investissement : le groupe ETRHB va créer une méga exploitation agro-zootechnique (Algérie Eco)
Le siège du bureau national d’études pour le développement rural (BNEDER), à Bouchaoui, a abrité, une première réunion de restitution des travaux de l’étude de faisabilité technico-économique pour la création d’une méga exploitation agro-zootechnique pour le groupe ETRHB Haddad dans la commune de Brézina, wilaya d’El-Bayadh.
« Le groupe ETRHB était représenté par M.M. Fassouli H. (Secrétaire Général du groupe) et Chercham S.A (Directeur de projet), alors que côté BNEDER, l’équipe composée de M.M. Hellal F. (Directeur du BL Centre), Abbas S. (S/Directeur EDA) et Hamma H.E (Chef de projet) était emmenée par M. Salah-Bey A. (Directeur Général) », indique le BNEDER.
Au cours de cette réunion, l’équipe du projet a présenté les deux premières missions qui ont fait l’objet de longs et riches débats avant de convenir d’une nouvelle rencontre, au niveau cette fois du siège de l’ETRHB pour examiner d’autres points importants inhérents à la faisabilité réelle de ce projet d’intérêt stratégique.
Créé en 1976, le BNEDER est un bureau d’études national spécialisé dans l’élaboration et la réalisation des études et enquêtes, visant la promotion et le développement du monde agricole et rural. Placé sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, le BNEDER est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC).
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Fort de son expérience et grâce à son équipe pluridisciplinaire et professionnelle, composée d’ingénieurs, de techniciens et d’experts consultants, le BNEDER a réalisé depuis sa création, plus d’un millier de projet d’études dans le domaine du développement du milieu agricole et rural tels QUE La mise en place de projets d’aménagements hydro-agricoles et la mise en valeur agricoles des terres par la concession.
D’autres projets de nature pédologique, agronomique et d’élevage font également partie des réalisations du BNEDER.
Son expertise et son savoir-faire, ont fait de lui un partenaire privilégié pour tout décideur, opérateur ou investisseur, intéressé par ses secteurs d’activités et domaines de compétences.
Biens alimentaires et médicaments : Une facture de plus de 9 milliards de dollars à l’importation (El Watan)
La facture des importations alimentaires de l’Algérie a atteint 7,25 milliards de dollars durant les dix premiers mois de l’année en cours, tandis que celle des médicaments s’est établie à 1,796 milliard de dollars, indiquent les derniers chiffres du commerce extérieur, diffusés hier par les services des Douanes.
Ainsi, selon les données du Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (CNTSID), cité par l’APS, la facture alimentaire de l’Algérie a grimpé de 130 millions de dollars durant la période allant de janvier à octobre derniers, soit de 1,83%, comparativement aux dix premiers mois de l’année précédente, où elle était évaluée à 7,12 milliards de dollars.
Pesant pour près de 19% de la structure globale des importations, la facture alimentaire de l’Algérie marque ainsi une légère aggravation sur les dix premiers mois de 2018, sous l’effet notamment de la hausse des importations des groupes céréales, semoules et farines, ainsi que des tourteaux et résidus de l’extraction de soja, précisent les services douaniers.
Dans le détail, la même source avance que la facture des importations de céréales, semoules et farines, qui a représenté plus de 36% des importations alimentaires durant les dix premiers mois de 2018, a grimpé à 2,61 milliards de dollars, contre 2,27 milliards à la même période de
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l’année écoulée, soit un accroissement de 340 millions de dollars (+15%) entre les deux périodes de comparaison.
De même, les importations des tourteaux et résidus de l’extraction de soja ont également évolué en hausse pour s’établir à 583,84 millions de dollars de janvier à octobre écoulés, soit un accroissement de près de 62% par rapport aux dix premiers mois de 2017.
Concernant les huiles destinées à l’industrie alimentaire (classées dans le groupe des biens destinés au fonctionnement de l’outil de production), leur facture à l’importation a en revanche baissé à 698,89 millions de dollars, contre 702,05 millions de dollars une année plus tôt, selon les services des Douanes, qui font par ailleurs état de baisses relatives sur les importations de cinq autres principaux produits alimentaires, à savoir les laits et produits laitiers, le sucre et sucreries, le café et le thé, ainsi que les viandes et les légumes secs.
S’agissant par ailleurs de la facture d’importations des médicaments, le bilan du CNTSID indique qu’elle a atteint 1,796 milliard de dollars durant les dix premiers mois de l’année en cours, contre 1,593 milliard à la même période de 2017, soit une hausse de 203 millions de dollars (+12,76%) entre les deux périodes considérées.
A souligner en définitive que malgré les différents mécanismes de restrictions mis en place par le gouvernement pour encadrer le commerce extérieur, la facture globale du pays à l’importation, dont notamment celle alimentaire, continue toujours à évoluer à des rythmes inquiétants.
Caisse nationale des retraites : Un déficit de 600 milliards de DA en 2019 (El Moudjahid)
La Caisse nationale des retraites (CNR) peine à sortir la tête de l’eau. Les difficultés financières s’amplifient. Jusqu’à l’étouffement ? Son directeur général prévoit un déficit de 600 milliards de DA pour 2019. Hallucinant ! Intervenant hier dans une émission télévisée, Slimane Melouka indique que ce déficit est passé de 150 à 580 milliards de DA entre 2014 et 2018. Des solutions en vue ? Le même responsable s’appuie sur la prévision, dans le projet de loi de finances 2019, d’une dotation qui sera accordée à la demande de la Caisse. En présentant le budget de son secteur devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a indiqué que le PLF 2019 autorise le Fonds national d’investissement à octroyer des crédits au profit de la CNR pour soutenir ses capacités de couverture des pensions de retraite et lui permettre de préserver ses équilibres financiers, à des taux d’intérêt pris en charge par le Trésor public à long terme, allant jusqu’à 40 ans. Sans cette assistance des pouvoirs publics et une solidarité des autres caisses, la CNR aura du mal à poursuivre son chemin. Rien que pour l’année 2018, l’Etat a injecté dans la Caisse de retraite 500 milliards de DA, outre l’apport annuel régulier qui tourne autour de 15% des dépenses. A ce sujet, il y a lieu de
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relever également que le corollaire de ce déficit ne se fait pas attendre. Les augmentations annuelles des retraites risquent d’être réduites comme une peau de chagrin. Oscillant entre 12 et 15% en 2010-2011, elles se sont écroulées à «2,5% ces dernières années». Soulignons que le DG de la CNR avait récemment passé au peigne fin la dégradation continue de la situation financière de la Caisse : «En 2010, la dépense en matière de retraite tournait autour de 350 milliards DA pour une recette de l’ordre de 370 milliards DA. Nous sommes passés en 2012, grâce aux augmentations salariales de l’époque, à une recette de 650 milliards DA pour une dépense d’à peine 600 milliards DA. Par contre, aujourd’hui, on se retrouve avec une situation où les recettes tournent autour de 700 milliards DA, en droits contributifs et en aide de l’Etat, et une dépense qui va dépasser 1.200 milliards DA à la fin 2018, c’est vous dire, fait-il remarquer, que le déficit s’est nettement accru». D’où l’engagement à tous les niveaux, et sur tous les paramètres, de réflexions pour une réforme du système de retraite en concertation avec les employeurs, les représentants des travailleurs et les gestionnaires. Le constat est là, implacable : «Un système mis en place il y a 35 ans a forcément ses limites», avouait, sentencieux, le premier responsable de la CNR. Aujourd’hui, les cotisations des travailleurs ne suffisent plus à payer les pensions de retraite. Le même responsable est à son énième mise en garde : «Il faudrait 5 cotisants pour un retraité. Aujourd’hui, on est dans une situation où seulement 2 travailleurs cotisent pour un retraité, ça reste nettement insuffisant».
Industrie automobile : Kia Al Djazaïr annonce la production d’un nouveau modèle (El Moudjahid)
«Kia Al Djazair» annonce la production d’un nouveau modèle dans son usine de montage «Gloviz» de Batna. Il s’agit du «SUV Kia Sorento» de 3e génération dont l’ouverture des commandes est prévue au Salon de l’automobile d’Oran (Autowest).
Le constructeur affiche clairement ses ambitions avec ce grand SUV. Son objectif est de conquérir le segment haut de gamme. À première vue, le Sorento 3 en impose. Son gros gabarit, son allure musclée, sa légendaire calandre « nez de tigre » (Tiger Nose) et ses courbes épurées séduisent, c'est un fait. À l'intérieur, l'habitacle bénéficie d'un traitement luxueux, avec l'apparition de matériaux nobles et plus agréables au toucher. L’habitabilité est très généreuse. De plus, les contours fluides de la planche de bord donnent une impression chaleureuse à ses occupants, qui se sentiront comme dans un cocon. Le Kia Sorento 3 prétend proposer une expérience de conduite inédite. Selon le directeur général de Kia Al Djazair, Toufik Arab, le nouveau modèle, déjà sorti de l’usine, sera doté de la motorisation diesel de 2.2 TCI développant 193 chevaux, accouplée à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports à deux roues motrices et automatique à 8 rapports à quatre roues motrices. Le bloc moteur sera
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proposé en normes de dépollution Euro II et Euro III. Le client algérien aura la possibilité de choisir entre trois finitions et plusieurs équipements embarqués. Le nouveau KIA Sorento arrive doté pour les versions Sensation et GT Line d’options telles que la camera panoramique et différents modes de conduite (Eco, Confort, Sport et Smart), permettant à la motorisation de s’adapter aux envies du conducteur. Dès son lancement, le SUV Sorento sera proposé avec les finitions Cityline, Sensation et GT Line mais aussi en 5 places pour les familles nombreuses. Pour la livraison du véhicule, le patron de la marque sud-coréenne en Algérie a indiqué, en marge de l’inauguration de sa nouvelle Succursale de Blida de 3S dont l’atelier du service après-vente sera opérationnel en janvier prochain, que le délai est de 4 mois et demi. La finition Gt Line fait le plein de technologie : feux intelligents, système Audio Harman Kardon à 06 HP, hayon main libre, sièges chauffants, système toit ouvrant panoramique, palette de changement de vitesse au volant, détection d'angles morts ou encore une caméra 360° viennent compléter un tableau déjà bien rempli.
Par ailleurs, Kia Al Djazair prévoit la commercialisation de 1.000 unités durant l’année 2019 et procédera au lancement de plusieurs modèles l’année prochaine. Tous les modèles de Kia sont éligibles pour le crédit à la consommation puisque l’entreprise filiale de Global Group a paraphé des conventions avec 8 banques publiques et privées pour accorder des crédits aux personnes désireuses d’acquérir un véhicule.
De son côté, Farid Benattou, directeur marketing a révélé que Kia Al Djazair proposera à partir de janvier prochain toutes sa gamme avec des réservoirs GPL et affirme que son entreprise compte arriver dès l’année prochaine à 30 points de vente en 3 S.
UN LOT D'ESSAI DE 40 TONNES DE BLÉ RUSSE SERA ENVOYÉ EN ALGÉRIE DÉBUT 2019 : Le monopole français bousculé (L’Expression)
La Russie promet une économie qui oscille entre 5 et 20 dollars par tonne de blé, importante au vu de la quantité qu'importe l'Algérie annuellement.
La France a du souci à se faire. Elle risque de perdre son premier client en blé. Deux containers devraient accoster à Alger au premier semestre de 2019, contenant au total 40 tonnes de céréales russes, dans le but d'être testées. Le processus a l'air de s'accélérer. L'Algérie, parmi les plus grands importateurs de blé dans le monde, réfléchit à la possibilité de changer de fournisseur, alors qu'elle se fournissait à hauteur de 98%, en France. Pour se faire une idée, la facture d'importation des céréales a atteint 2,71 milliards de dollars en 2016. Presque autant à perdre pour la France. «Une délégation composée de représentants du ministère de l'Agriculture et de l'Office algérien interprofessionnel des céréales et d'experts agronomes s'est déplacée au début du mois en cours en Russie pour amener des
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échantillons de blé russe», déclarait Kamel Fernah en octobre. Le but du déplacement était l'analyse des taux d'ivraie, de poussière et de résistance à l'humidité, avait-il précisé. Il semble que les choses n'en soient pas restées là, puisqu'un échantillon plus important arrivera en Algérie dans les mois qui viennent.
La France devrait également envoyer une délégation au début de l'année prochaine afin de discuter des livraisons de blé. L'Algérie s'est approvisionnée en blé essentiellement en France, et ce depuis belle lurette. Elle y achetait l'essentiel des 7 millions de tonnes de blé qu'elle importe annuellement. Mais Arkadi Zlotchevski, président de l'Union céréalière russe, déclarait à Sputnik que «le blé russe est moins cher et de meilleure qualité». Le seul frein à la clôture de la transaction est la teneur en grains punaisés. En effet, le cahier des charges algérien est exigeant dans ce domaine et ne tolère qu'un taux de 0,1% de grains punaisés. C'est ce qui donne l'avantage au blé français. Le taux russe est lui de l'ordre de 0,5%. Selon Zlotchevski, le seul avantage du blé français est constitué par les instruments financiers que la France offre dans ses transactions avec l'Algérie, notamment un délai de paiement allant jusqu'à un an. La Russie serait incapable d'offrir de telles conditions de paiement, mais elle promet une économie qui oscille entre 5 et 20 dollars par tonne de blé, qui représenterait une importante économie, au vu de la quantité qu'importe l'Algérie annuellement, particulièrement dans le contexte actuel, où les autorités algériennes cherchent à tout prix à faire baisser la facture des importations.
Si les tests sanitaires du lot s'avèrent concluants, l'Algérie pourrait songer à se fournir entièrement auprès de la Russie. Elle serait même intéressée par le lait et la viande bovine russes. «L'Algérie a le droit de chercher un marché plus compétitif», avait déclaré Kamel Fernah.
Entretien: Total lance un centre dédié spécialement aux poids lourds (Le Quotidien d’Oran)
Total Lubrifiants Algérie a inauguré hier à Blida un centre d'entretien dédié aux poids lourds, en partenariat avec le groupe Aïssaoui center services. Il s'agit du premier centre du genre érigé par Total dans le Maghreb et en Afrique, selon le directeur général de Total Lubrifiants Algérie, Stéphane Talleneau. Le responsable de Total Lubrifiants Algérie a affirmé, en outre, que deux autres centres de «Total Rubia Truck Center (TRTC) sont prévus, l'un à Oum El Bouaghi qui ouvrira ses portes dans dix jours, et un autre prévu prochainement à Oran. Une façon d'assurer un maillage du territoire national en matière de services d'entretien dédiés principalement aux poids lourds, en couvrant ainsi le centre, l'est et l'ouest du pays. Et en contribuant ainsi à la structuration du marché des services d'entretien automobile en Algérie, qui s'est développé dans le désordre et qui amorce
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aujourd'hui sa structuration. Le directeur commercial de Total Lubrifiants, Redouane Kerrar, a affirmé que 75% des lubrifiants utilisés en Algérie sont des lubrifiants moteur destinés au segment des transports (véhicules légers, poids lourds, motocyclistes). Et d'affirmer que 50% du marché terrestre en Algérie sont réservés aux poids lourds, d'où l'intérêt de développer des services d'entretien du parc auto homologués, pour assurer la durée et la sécurité des véhicules et contribuer à la diminution un tant soit peu de la pollution de l'air. Mais, dit-il, les usagers de ces moyens de transport choisissent parfois des services d'entretien à proximité. Le plus souvent, des garages indépendants manquent de professionnels formés dans l'entretien vidange, changement des filtres et le reste. Sans parler autant des garagistes indépendants qui n'acceptent pas ou ne veulent pas investir dans les aspects sécuritaires, en dépit des risques d'accidents sur ces lieux. Et d'évoquer notamment les huiles usées ou des garagistes peu scrupuleux qui utilisent soit des lubrifiants de contrefaçon ou des lubrifiants non garantis, notamment des lubrifiants usés et récupérés d'un véhicule et qui vont être réutilisés. M. Kerrar relativise en affirmant que cette «anarchie» n'est pas propre à l'Algérie, mais elle existe dans pas mal de pays, d'où la nécessité de structurer la démarche d'entretien qui permet en fait de garantir la qualité de la prestation de service. Selon une étude de la structure du marché d'entretien automobile en Algérie, effectuée par Total Lubrifiants Algérie, 52% sont des garagistes indépendants et 36% de garages avec enseigne. Sans parler du réseau de stations-service dont le nombre avoisine les 3.000 en Algérie. «C'est d'ailleurs le capteur numéro un des entretiens», affirme-t-il. Stéphane Talleneau a affirmé, en réponse aux questions des journalistes, que l'entrée en production de l'usine de Total Lubrifiants d'Oran est prévue au premier trimestre 2019. Et d'ajouter que les travaux avancent, précisant que son groupe donne beaucoup d'importance au volet relatif à la sécurité industrielle. Il a précisé que l'usine produira localement toutes les huiles de Total ainsi que les produits spécifiques. Cette unité de production est en mesure de produire 40.000 tonnes par an. Une capacité de production qui, à ses yeux, est capable de répondre à la demande nationale, sachant, dit-il, que les besoins du marché sont estimés entre 40.000 à 50.000 tonnes par an.
Distribution de carburants et de produits pétroliers : Contrat de partenariat algéro-canadien (Reporters)
La compagnie algérienne Petrogel, opérant dans la distribution des carburants et des produits pétroliers, et l’entreprise canadienne KAM Biotechnology, spécialisée dans les bioproduits, ont signé hier un contrat de partenariat.
En effet, au bout de neuf mois de discussions menées sous la houlette du Conseil de développement Canada-Algérie (CDCA) et des délégués
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commerciaux de l’ambassade du Canada en Algérie, la compagnie algérienne Petrogel, opérant dans la distribution des carburants et des produits pétroliers, et l’entreprise canadienne KAM Biotechnology, spécialisée dans les bioproduits, sont arrivés à conclure un contrat de partenariat. C’est ce que rapporte un communiqué de Petrogel parvenu à notre rédaction hier. Selon cette source, ce contrat fait de Petrogel un partenaire exclusif pour la production et la commercialisation des produits de KAM Biotechnology en Algérie. Il est expliqué que l’entreprise se chargera notamment de la livraison vers les sites industriels des clients locaux et de maintenir en Algérie des stocks suffisants permettant de répondre aux besoins croissants de la clientèle. Petrogel sera également responsable de l’acheminement des produits depuis le Canada, est-il indiqué dans le communiqué. Le président du CDCA a déclaré en marge de l’initiative : «Nous sommes fiers de voir ce premier débouché très concret à notre mission de février dernier. Le rôle du CDCA est de rapprocher les deux communautés d’affaires, canadienne et algérienne, et de les aider à identifier les opportunités conjointes. Je peux dire que c’est réussi pour KAM Biotechnology et Petrogel, et je remercie pour cela les autorités diplomatiques et les gouvernements algérien et canadien, pour leur soutien continu et efficace.» Cette même source fait également savoir que, dans le cadre de cette entente, les deux entreprises vont également investir localement dans des capacités de production pour certains produits de KAM Biotechnology. Cela permettra notamment d’en optimiser la disponibilité et les coûts, mais aussi de faire de l’Algérie une plateforme de distribution des produits de KAM Biotechnology en Afrique et ailleurs.
Le directeur général de Petrogel, Hamza Guettai, s’est dit, pour sa part, «très heureux du partenariat, qui permet à Petrogel d’élargir la gamme des solutions qu’elle déploie en Algérie. Nous allons capitaliser sur nos infrastructures et notre expertise reconnue et appréciée dans la distribution des carburants, pour offrir à notre clientèle la disponibilité et le soutien à l’utilisation efficace des produits de KAM Biotechnology». Il est souligné dans le communiqué que les deux compagnies ont réalisé au début d’octobre dernier un essai à grande échelle d’un des produits phares de KAM Biotechnology, à savoir l’Adherex 120. Il s’agit d’un produit biologique d’abattement de poussières servant notamment dans les sites miniers, les carrières et les grands chantiers, afin d’éliminer les impacts environnementaux et économiques liés aux poussières soulevées par les déplacements des camions et des engins sur les pistes. Toujours à propos de l’Adherex 120, il est indiqué que ce produit a été testé sur un site minier de production de phosphate en Algérie, avec des résultats très positifs. «Ce test a pu être réalisé grâce notamment au soutien et à l’implication du groupe Manal et de sa filiale Somiphos, ainsi que du ministère de l’Industrie et des Mines», est-il précisé dans le communiqué.
Cette même source cite le professeur Mongi Ferchichi, président-directeur général de KAM Biotechnology. Ce dernier a assuré que «l’efficacité de notre produit biologique Adherex 120, permettra dorénavant de réduire en
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Algérie les impacts environnementaux et financiers, liés aux émanations de poussières, comme dans certaines industries et chantiers de construction. Notre partenariat stratégique avec Petrogel va également permettre de faire bénéficier les entreprises et organisations en Algérie, des avantages de nos autres produits biologiques, à la pointe de la technologie, pour régler de façon efficace et économique leurs autres défis environnementaux et opérationnels».
TOTAL ALGÉRIE SE PLACE EN DEUXIÈME POSITION APRÈS NAFTAL DANS LE DOMAINE DES LUBRIFIANTS (Maghreb Emergent)
Total approvisionnera le méga complexe de textile Tayal à Relizane en huile spéciale pour les machines de tissage.
Le marché algérien des huiles moteurs qui enregistre entre 140 000 tonnes et 160 000 tonnes/ an, est le quatrième en Afrique. Ce fort potentiel intéresse au plus haut point Total Algérie, soit le deuxième acteur dans ce domaine après la filiale de Sonatrach, Naftal, et qui compte, à la faveur de l’ouverture annoncée de son usine, exploiter ce potentiel énorme. « Le Groupe a l’ambition de se développer dans le pays dont il accompagnera le développement économique et industriel », a déclaré le directeur général de Total lubrifiants Algérie, M Stéphane Talleneau à l’occasion de l’inauguration du premier centre de maintenance dédié aux camions et véhicules utilitaires de toutes marques (Total Rubia Truck Center TRTC) à Blida.
Ce TRTC est lancé en partenariat avec l’entreprise ACS (Aissaoui Center Services), spécialisé dans l’activité d’entretien et de maintenance de véhicules lourds.
M Talleneau qui annoncé l’ouverture de l’usine Total pour la fin du 1er semestre 2019 a expliqué que la marque répondra à tous les besoins exprimés par le marché et notamment par l’industrie nationale, puisque Total approvisionnera alors le méga complexe de textile Tayal à Relizane en huile spéciale pour les machines de tissage.
Les huiles moteurs sont autrement plus consommées par le transport terrestre (75%) que par l’industrie (23%) d’où l’importance qu’accorde Total Algérie au développement de son réseau, dédié aux poids lourds, à l’échelle du territoire national, avec l’ouverture prochaine de deux autres centres similaires à celui de Blida, à Oran et à Oum El Bouaghi. Tous requièrent un investissement conséquent.
Plusieurs réunions de l'Opep du 5 au 7 décembre à Vienne ( APS)
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Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, va participer à plusieurs réunions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui se tiendront du 5 au 7 décembre en cours à Vienne (Autriche), a indiqué dimanche le ministère dans un communiqué.
Il prendra ainsi part à la 12ème réunion du Comité de suivi ministériel conjoint Opep et non Opep (JMMC) qui aura lieu le 5 décembre, précise la même source.
M. Guitouni participera également à la 175ème Conférence ministérielle des pays membres de l’Opep qui se tiendra le 6 décembre.
Cette Conférence ministérielle de l’Opep examinera notamment le rapport et les recommandations du JMMC chargé du contrôle de la conformité aux ajustements volontaires de la production tels que décidés dans la Déclaration de Coopération signée en novembre 2017, note le communiqué.
En outre, la Conférence de l’Opep analysera l'évolution des marchés pétroliers depuis sa dernière réunion à Vienne tenue en juin 2018, et examinera les perspectives du marché pétrolier pour 2019.
Le ministre prendra aussi part le 7 décembre à la 5ème réunion ministérielle des pays Opep et des pays non Opep participants à la Déclaration de Coopération.
Pour rappel, les pays Opep et non Opep se sont engagés en faveur de la stabilité des marchés pétroliers, de l'intérêt mutuel des pays producteurs et consommateurs, de l'approvisionnement efficace, économique et sûr des pays consommateurs, d’un rendement équitable du capital investi ainsi que du retour de la confiance des investisseurs dans l'industrie pétrolière.
EMS ALGÉRIE CLASSÉE À LA 70ÈME POSITION AU NIVEAU MONDIAL (Maghreb Emergent)
Sur le plan régional, EMS Algérie est classée à la première 1ère position au niveau du Maghreb et à la 5ème position parmi les pays arabes. Elle est également 8ème en Afrique.
Selon le dernier rapport de l’Union postale universelle (UPU), EMS Algérie, entreprise spécialisée dans la distribution du courrier express, est classé à la 70ème place sur les 198 membres de la coopérative EMS, a indiqué
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dimanche le ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique.
Une position considérée comme « très confortable pour l’Algérie » par les services du ministère qui précisent que les performances de ce classement se traduisent par un taux dépassant les 98 % en matière de respect des délais à la livraison. Le taux est valable sur l’ensemble du territoire national, un indicateur en forte progression, sachant qu’il a été de 36% en 2015 ».
Selon le même ministère, « EMS Algérie s’est fixé l’objectif d’être dans le Top 50 des Etats les mieux classés dans le monde, un nouveau challenge pour l’entreprise ».
Banque/bourse/Assurance
Le directeur général d’Axa : «Il y a un environnement concurrentiel très fort en Algérie» (Algérie Patriotique)
Algeriepatriotique : Quelle est votre estimation des résultats financiers d’Axa Assurance Algérie pour l’année 2018 ?
Pierre Vasserot : Les résultats seront en forte amélioration et nous estimons que nous serons positifs. De quel ordre ? Je ne peux le dire parce que l’année n’est pas complètement terminée. Il reste un mois, mais la tendance est plutôt bonne avec un très fort redressement par rapport à l’année passée.
Est-ce difficile de maintenir votre rentabilité dans une conjoncture économique assez rude ?
Quelle que soit la conjoncture, il faut faire attention à la rentabilité. Cette dernière est la clé car c’est ce qui permet d’investir. Quand la conjoncture est porteuse, il peut y avoir une compétition très forte sur le marché, avec du dumping tarifaire, donc certains qui préfèrent casser les prix pour récupérer des parts de marché. Quand la conjoncture est tendue, il peut y avoir une hausse de la sinistralité, dans ce cas, il faut renforcer ses fondamentaux techniques et améliorer encore plus la gestion interne, la qualité de service pour être à côté de nos clients. C’est vrai que nous faisons moins d’affaires parce que nous sommes plus sélectifs que par le passé ; c’est ce qui s’est passé pour nous en 2018, année durant laquelle
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nous avons été obligés de nous séparer de 30% de notre portefeuille en santé collective.
Pourquoi ?
Parce que certaines affaires n’étaient pas suffisamment bien tarifées par rapport à l’évolution de la sinistralité. En santé collective, nous étions les premiers à Axa à lancer ce produit sur le marché algérien. Durant les deux dernières années, nous avons observé une très forte augmentation de la consommation, notamment pour certaines garanties qui n’étaient pas forcément de l’assurance, c’est-à-dire des garanties optionnelles couvrant pour un heureux événement de la vie, mais qui n’étaient pas de l’assurance santé. Nous nous substituons, parfois et pour certaines compagnies, au rôle des oeuvres sociales. Nous avons remis à plat notre offre pour nous concentrer sur la partie assurance santé pure et accompagner nos clients dans des cas d’accidents de la vie. Mais cela nous a conduits également à nous séparer de 30% de notre portefeuille. Pour nous, c’était la condition pour redresser le portefeuille santé, ce que nous avons réussi cette année.
Peut-on parler de l’existence d’un environnement concurrentiel en Algérie dans le domaine des assurances ?
Oui, bien sûr. Il existe un environnement concurrentiel en Algérie, même s’il y a peu d’entreprises d’assurances comparé aux autres pays. Il y a un environnement concurrentiel très fort.
Le climat des affaires y est-il favorable ?
Oui, sinon nous ne serions pas ici. Le groupe Axa a choisi d’être présent en Algérie. Nous avons obtenu l’agrément fin 2011 et opérons depuis 2012 parce qu’il y a du potentiel pour faire des affaires. Si ce n’était pas le cas, cela n’aurait pas été prioritaire à ce moment-là. Il y a un potentiel de développement très fort ; il y a des opportunités à saisir maintenant. On ne parle pas d’un potentiel dans 5 à 10 ans ; les opportunités, c’est pour maintenant. Le taux de pénétration de l’assurance est faible en Algérie. Rapporté au produit intérieur brut, aujourd’hui, il est de 0,7%. D’autres pays limitrophes sont à 2,6%. Il y a de nouveaux marchés à conquérir en Algérie. La moitié du marché des assurances est dominée par l’assurance automobile de particulier. Seulement 400 000 Algériens environ sont couverts en complémentaire santé. Il y a des marchés énormes à conquérir, mais c’est à nous, les assureurs, de présenter des offres innovantes et de faire en sorte de développer le marché.
Parmi les innovations en termes d’offres de service, vous avez parlé d’une cible nouvelle : les petites et moyennes entreprises. Où en est cette offre pour les opérateurs économiques ?
Elle a été lancée début octobre. Nous avons entièrement revu l’offre. Nous nous appuyons sur un panel. Nous avons effectué une enquête auprès de 600 petites entreprises algériennes, fin 2017, pour connaître leurs besoins. A partir de cela, nous avons simplifié notre offre en automatisant une grande partie des process de souscription. Nous pouvons tarifer un risque pour les petites entreprises en cinq questions et une minute vingt. Les agences commencent à s’approprier cette offre et nous avons pu, de cette manière, doubler notre chiffre d’affaires sur la partie PME, et ce, rien
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qu’en octobre. Les choses sont en train d’avancer et c’est à nous d’accompagner cela petit à petit.
Bien que critiquée par certains investisseurs étrangers, la règle 51/49 a réussi, semble-t-il, à être un atout de succès pour Axa Assurance Algérie. Pouvez-vous nous expliquer comment ?
Chez le groupe Axa, nous avons l’habitude de travailler en partenariat avec des règles 51/49, c’est le cas d’une grande partie des pays asiatiques. Nous sommes habitués à travailler dans un tel environnement. Ce qui est important pour nous, c’est d’avoir des partenaires forts, publics ou privés. Pour Axa Algérie, il se trouve qu’ils sont publics, FNI et BEA. C’est important d’avoir des partenaires forts et qu’ils puissent nous faire gagner du temps dans la compréhension du marché, d’où l’intérêt du partenariat. Si une compagnie arrive sur un marché, comme le marché algérien, et ignore tout de ce dernier, elle aura un temps d’adaptation qui sera très long. Le fait d’avoir des partenaires qui nous aident à comprendre le marché et à nous orienter dans notre stratégie nous fera gagner énormément de temps.
Pour nous, la règle 51/49 nous a été bénéfique, notamment pour la définition, la mise en place et le suivi de la stratégie. C’est un pilotage à travers des conseils d’administration et des échanges que nous avons de façon régulière, tout au long de l’année.
L’assurance islamique n’est pas un marché développé en Algérie bien que son investissement soit très important comme l’atteste le cas de la Malaisie. Ce produit est-il inscrit dans la stratégie d’Axa Algérie ?
Nous surveillons ce marché. Ce n’est pas à court terme dans la stratégie d’Axa Algérie. Nous regardons comment ce marché est en train d’évoluer en Algérie. Cela commence mais c’est tout petit. Nous avons aujourd’hui à Axa Algérie 4% de parts de marché. Nous pensons qu’avant d’aller vers la partie islamique, takafoul, il y a, peut-être, d’autres choses à faire qui pourraient nous offrir une croissance plus forte. Nous avons, bien sûr, un oeil très attentif sur l’évolution takafoul et nous verrons par la suite.
Vous avez déclaré qu’il y a d’énormes marchés à conquérir en Algérie. Peut-on les connaître ?
Non (rires). Nous avons plusieurs offres que nous aimerions lancer en 2019 mais, pour l’instant, nous les gardons pour nous.
Axa Algérie prévoit-elle de nouer des partenariats avec les entreprises algériennes qui exercent dans les assurances également ?
Intéressant comme question. Oui, nous l’avons fait avec la SAA. Nous avons signé un partenariat de coassurance. La coassurance, c’est quand deux compagnies se mettent ensemble pour augmenter leurs capacités. La signature de cet accord s’est effectuée il y a une dizaine de jours. Nous allons rendre cet accord public bientôt. Vous avez donc la primeur de l’information (rires). Nous travaillons ensemble pour pouvoir accéder à de grands risques industriels notamment, et voir aussi comment travailler sur des partenariats un peu plus poussés en termes de formation croisée. Cela peut donc aller au-delà de l’assurance. Quand il y a des partenaires sérieux, comme la SAA, nous sommes ravis de le faire.
Vous envisagez des partenariats avec des entreprises privées ?
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Pour l’instant, non. C’est au cas par cas.
Quelles sont les ambitions d’Axa Assurance Algérie à moyen terme pour consolider son positionnement sur le marché algérien ?
Sur la partie stratégie et développement, et en termes de santé collective, nous sommes aujourd’hui le premier assureur vie et nous voulons continuer à nous développer sur la partie santé. Nous avons la partie commercial lines, c’est-à-dire les risques d’entreprise, où il y a matière à faire dans tout le tissu industriel algérien. Nous avons un autre gros avantage aussi : nous sommes appuyés par le groupe dans tout ce qui a trait à la prévention, l’évaluation des risques et le conseil aux entreprises. Ensuite, nous avons tout ce qui est réseau d’agence. Nous sommes encore petits puisque nous avons à peu près 80 agences sur tout le territoire national, quand nos concurrents ont entre 230 et 500. Nous avons une opportunité pour développer notre maillage du territoire et augmenter notre force de frappe sur le terrain en développant notre réseau d’agences.
Implantée depuis 2011 en Algérie avec la conviction de parvenir à passer d’un «rôle de prestataire d’assurance à celui de partenaire des clients», cet objectif a-t-il été atteint ?
L’assureur est souvent vu comme un payeur de sinistre et c’est un rôle très réducteur. En Algérie, l’assurance automobile, par exemple, est souvent perçue comme une taxe. Nous voyons le rôle de l’assureur différemment : accompagner nos clients, particuliers et entreprises, tout au long de leur vie, de leurs projets ou leurs plans de développement pour l’entreprise. Si je prends la partie entreprise, il y a le rôle d’évaluation de celle-ci, un rôle de prévention et de conseil que nous pouvons offrir pour que l’entreprise puisse investir sereinement et se développer. C’est un rôle de conseil et d’accompagnement tout au long de la vie. Pour un particulier, c’est pareil. C’est ce rôle de conseil d’offre adaptée, bien sûr, mais de services annexes que nous pouvons offrir à un particulier. Quels sont ces services ? Tout l’enjeu est là. Quels sont ces services que nous pouvons développer pour faciliter la vie au client, en tant qu’assuré, et pour qu’il ait l’esprit tranquille pour lui et pour sa famille ?
Est-ce que l’objectif est atteint ? Non. Nous n’en sommes qu’au début. C’est ce que nous voulons faire. Et Axa oeuvre à se différencier avec cette approche pour changer fortement l’expérience client en passant d’un rôle de payeur à celui de partenaire.
D’après vos déclarations, le marché algérien est donc un marché prometteur pour le groupe Axa…
Oui, très favorable. Il y a eu la présence du président du Conseil du Groupe Axa lors de l’inauguration de notre nouveau siège et c’est bien ce qu’il a réaffirmé aussi.
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Coopération
Algérie-Gabon: signature de plusieurs accords économiques (APS)
L’exposition des produits algériens à Libreville (Gabon), organisée depuis le 27 novembre, a pris fin dimanche avec la signature de plusieurs accords et mémorandums d’entente entre les opérateurs algériens et gabonais.
Cette exposition algérienne, première du genre au Gabon, a réuni 70 opérateurs économiques sous la conduite du secrétaire général du ministère du Commerce, Chérif Omari.
Evoquant les premiers résultats de cette manifestation économique, le directeur des échanges commerciaux au ministère du Commerce, Messaoud Beggah, a affirmé à l’APS que cette foire a enregistré un "succès" notamment en matière de partenariat et d’échanges de contacts entre les opérateurs économique des deux pays.
Dans ce sens, il a relevé que les responsables gabonais ont accueilli avec satisfaction l’organisation de cette exposition tout en exprimant leur détermination à booster les échanges commerciaux entre l’Algérie et le Gabon.
D'autre part, il a fait référence à l'accord signé entre les deux Chambres de commerce et d'industrie algérienne et gabonaise, ainsi qu'aux accords et mémorandums d’entente conclus entre plusieurs entreprises algériennes et gabonaises.
Les entreprises algériennes signataires de ces accords sont essentiellement le groupe Condor, les groupes agroalimentaires Labidi et Agro consulting international (ACI), Tonic industrie, le laboratoire Venus et le groupe Géant Electronics.
Le groupe Condor, qui propose des solutions en panneaux solaires fabriqués par sa filière Condor Photovoltaïque ainsi que des produits électroniques, a conclu un accord avec deux entreprises gabonaises qui sont Permalen, spécialisée dans la distribution et la vente des solutions solaires, et la société MSD informatique qui active dans la distribution et la vente des produits électroniques et multimédias.
Pour sa part, Tonic Industrie, entreprise publique de l’industrie de papier et de l’emballage et des arts graphiques, a signé un protocole d’accord avec l'entreprise gabonaise "Green Net Service" pour la mise en place d’un réseau de distribution de ses produits au Gabon.
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Par ailleurs, les opérateurs algériens ayant participé à cette exposition ont affirmé à l’APS que cette foire avait constitué pour eux "un véritable espace de rencontres et d’échange" avec les opérateurs gabonais dans plusieurs domaines d’activités.
Ils ont salué l’organisation de cette manifestation économique, tout en exprimant leur volonté de prendre part à d’autres expositions à l’étranger pour renforcer le partenariat économique.
Selon eux, cette exposition, qui a vu la participation d'entreprises algériennes activant essentiellement dans le secteur agricole et agroalimentaire ainsi que dans les industries mécanique, électronique et électroménager, chimique et pétrochimique et dans la branche des travaux publics, a constitué une opportunité pour les entreprises algériennes, hors secteurs des hydrocarbures, d’explorer le marché gabonais à même de permettre de développer davantage les relations commerciales entre les entreprises des deux pays, de prospecter les opportunités d’affaires et de recherche des réseaux d’implantation durables.
Elle intervient dans le cadre des recommandations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a appelé à s’orienter vers les marchés africains et à asseoir des ponts logistiques contribuant dans la dynamique du commerce et de la coopération économique algéro-africaine qui demeure en deçà des potentialités excitantes.
Actuellement, les échanges commerciaux de l’Algérie avec l’Afrique demeurent faibles en ne dépassant pas les 3 milliards de dollars par an et s’effectuent quasiment avec seulement cinq (5) pays du continent.
Ces 3 milliards de dollars d'échanges se répartissent entre 1,6 milliard de dollars d'exportations algériennes et de 1,4 milliard de dollars d'importations auprès des pays africains.
Les exportations algériennes hors-hydrocarbures vers l’Afrique s’élèvent à 206 millions de dollars seulement, soit 13% du montant global des exportations vers le continent dans lequel l'Algérie ne possède que trois comptoirs commerciaux (Côte d’Ivoire, Sénégal et Cameroun).
Dans le cadre du déploiement d'une nouvelle dynamique à travers diverses manifestations économiques algériennes à l'étranger, celle de Libreville a été précédée, cette année, par celles organisées à Washington, Bruxelles, Nouakchott et Doha et est suivie par une autre à Dakar (Sénégal) qui a débuté jeudi passé.
Pour rappel, un comité interministériel de programmation des manifestations économiques algériennes sur les plans africain et international avait été installé en octobre dernier pour le suivi des expositions algériennes et le soutien des opérateurs économiques pour promouvoir leurs produits à l'étranger.
Coopération économique et commerciale / Consolider les liens et regarder vers l’avenir (Reporters)
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Les entreprises saoudiennes sont certes présentes en Algérie. Mais pas en nombre. La commission mixte algéro-saoudienne se réunit de manière régulière. Toutefois, les résultats qu’elle engrange ne sont pas encore à la hauteur du potentiel et des avantages que recèlent les deux pays.
Les sociétés saoudiennes opèrent en Algérie dans les domaines de la médecine, du tourisme, de l’exportation, entre autres. Comme on peut le constater, elles ne s’impliquent pas assez dans l’énergie.
Mais, cela va certainement changer, à l’occasion de la visite du Prince héritier saoudien, l’Emir Mohammed Ben Salmane à Alger. D’ailleurs, un calendrier de réunions, très chargé, a été établi pour des discussions entre de hauts responsables de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco et la direction de Sonatrach à la faveur de cette visite, apprend-on de sources sûres.
Au programme également, un forum d’affaires entre opérateurs algériens et saoudiens, une rencontre qui constitue une occasion de nouer des relations et de s’engager dans des activités économiques ou commerciales, dans une logique constante de gagnant-gagnant. Les discussions économiques et commerciales vont peut-être permettre de relancer les différents ateliers bilatéraux issus de la 13e session de la réunion de la commission mixte algéro-saoudienne, tenue à Riyad en avril dernier et qui a été sanctionnée par la signature de plusieurs accords de coopération dans les domaines de l’investissement, de la normalisation et des relations internationales.
Les deux pays se sont engagés à bâtir quelque chose de solide, en regardant vers l’avenir plutôt que vers le présent ou le passé. L’Arabie saoudite et l’Algérie privilégient le développement d’une économie solidement structurée en dehors des hydrocarbures. Les dirigeants saou

Revue de Presse 02 décembre 2018 Publié le 02/12/2018 à 12:09

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Dimanche 02 décembre 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· IL RÉPOND AU PRÉSIDENT D'INTERNATIONAL CRISIS GROUP : Haddad dégaine encore! (L’Expression) .................................................................................. 3
ï‚· Développer l’attractivité des territoires et contribuer à la diversification de l’économie (APS) ........................................................................................................ 4
ï‚· Impératif de rationnaliser la consommation d'énergie au niveau des collectivités locales (APS) .............................................................................................................. 7
ï‚· Les concessionnaires et leurs partenaires privés appelés à adapter leurs investissements à la règle 34%/66% (APS) ................................................................ 8
ï‚· Malgré les interdictions, la facture d’importation des produits alimentaires en hausse (TSA) ........................................................................................................................ 10
ï‚· Une convention pour le paiement électronique des droits du registre de commerce (APS) ......................................................................................................................... 11
ï‚· Registre de commerce électronique : Seulement 42% des opérateurs sont enregistrés (Reporters) ................................................................................................................ 13
ï‚· Réalisation d’un complexe pétrochimique en Turquie : Sonatrach et Rönesans signent un pacte d’actionnaires (El Watan) .............................................................. 14
ï‚· Raffinerie d’Augusta: clôture de la transaction Sonatrach-ESSO Italiana (APS) .... 15
ï‚· Industrie des boissons : vers des discussions avec l’UE pour la révision des taxes d’entrée des boissons algériennes (Algérie Eco) ...................................................... 16
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 18
ï‚· Entrée en bourse de la PME AOM Invest : La première séance de cotation en décembre (El Watan) ................................................................................................ 18
ï‚· Cash Assurance: un chiffre d’affaires prévisionnel de 9,6 milliards de dinars pour 2018 (APS) ................................................................................................................ 19
Commerce ............................................................................................................................................................ 21
Coopération ......................................................................................................................................................... 21
ï‚· Algérie-Gabon: accord entre les deux Chambres de commerce (APS) .................... 21
Veille ..................................................................................................................................................................... 23
ï‚· Salon de l’agriculture saharienne : la 11ème édition prévue du 13 au 15 février 2019 (Algérie Eco) ............................................................................................................. 23
ï‚· BM: l’année 2017 a battu de "funestes" records sur le front du changement climatique (APS) ....................................................................................................... 24
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A la une
IL RÉPOND AU PRÉSIDENT D'INTERNATIONAL CRISIS GROUP : Haddad dégaine encore! (L’Expression)
Le patron des patrons est une nouvelle fois monté au créneau pour défendre le secteur privé, mais aussi les autorités qui selon lui, ont contribué à la réussite de tous les grands groupes nationaux.
Haddad tire à vue! Après sa réplique sanglante contre Issad Rebrab, le voilà qu'il lance ses flèches empoissonnés contre le président d'International Crisis Group. C'est à partir de Annaba où il était en meeting de campagne pour sa réélection à la tête du Forum des chefs d'entreprise qu'il a choisi de «dégainer» une nouvelle fois contre le président d'International Crisis Group. Cela après lui avoir froidement répondu la semaine dernière dans un «terrible» entretien accordé au quotidien économique français La Tribune. «Le FCE et ses entreprises ne souhaitent nullement, comme le suggèrent certains analystes, le maintien d'un quelconque statu quo, qui leur serait favorable et dont ils tireraient bénéfice au détriment des règles économiques et de l'intérêt national», a t-il lancé sous un tonnerre d'applaudissements. «Nous récusons ses allégations se réclamant de la neutralité de l'observation experte alors qu'elles émanent réellement de postures qui ne sont nullement désintéressées», a t-il ajouté très en colère. Et pour cause, l'International Crisis Group, qui a trouvé comme nouvelle activité «l'anti -Algérie» avait accusé le FCE d'être le mal de l'économie national. «En Algérie, il y a une nouvelle élite économique qui résiste fermement à tout changement qui risquerait de lui nuire. Elle comprend certains membres du secteur privé, en particulier le Forum des chefs d'entreprise (FCE), dont le pouvoir s'est accru depuis 2014», avait soutenu le chef de cette «ONG». «Soyons clairs: il n'y a rien de mal à l'essor du secteur privé qui est générateur d'emplois, et qui rend possible la diversification économique. Cela ne devient un problème que lorsque ce secteur se mue en oligarchie privée capable d'influencer la politique de l'État en fonction de ses propres intérêts plutôt que de ceux de la nation dans son ensemble», a clairement accusé celui qui fut l'un des conseillers de Barack Obama. Ali Haddad réfute donc clairement ces accusations en affirmant que bien au contraire, «le FCE et ses membres tiennent à accélérer et à approfondir les réformes qui visent à construire une économie productive». Le patron des patrons qui a tenu à rappeler les réalisations du FCE durant les quatre dernières années, a précisé que cela se faisait en totale alchimie avec les autorités politiques. Il salue dans ce sens les «facilités» accordées par l'Etat depuis l'arrivée du président Bouteflika au pouvoir en 1999 à toutes les entreprises algériennes afin de booster le développement économique du pays. «Nous ne sommes pas partisans du nihilisme de certains opérateurs économiques attribuant les réussites et les succès systématiquement à leur seul sens aiguisé de l'entrepreneuriat et les échecs aux seuls blocages
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qui proviendraient des pouvoirs publics ou même d'une main invisible», a-t-il pesté avec ce qui est une nouvelle attaque contre l'homme d'affaires Issad Rebrab. «Comment, faire preuve d'un tel déni de la réalité quand les personnes concernées ont constitué leurs richesses en Algérie grâce à des dispositifs de promotion de l'investissement et d'accompagnement permettant à leurs entreprises de réaliser des niveaux de croissance, à deux chiffres, sans pareil dans le monde», a-t-il poursuivi pour argumenter son plaidoyer.Une nouvelle charge violente d'un Haddad très offensif lors de cette campagne qui prend l'allure d'une bataille contre les détracteurs des réformes économiques du pays. Il n'est pas près de s'arrêter en si bon chemin...
Annaba, Khenchela, Tarf, Souk Ahras, Tébessa, Guelma, Constantine et Béjaïa
Tous pour un second mandat
Après les wilayas de Tlemcen et Laghouat, Ali Haddad est allé faire campagne à Annaba où il a rencontré les opérateurs économiques de cette importante région du pays. Le patron des patrons est revenu sur les réalisations du FCE au courant des quatre dernières années et a partagé avec eux les grands axes de son programme d'action visant à hisser encore plus haut le FCE. A cette occasion, les délégations de Annaba, Khenchela, Tarf, Souk Ahras, Tébessa, Guelma, Constantine, et Béjaïa ont annoncé leur soutien pour un 2e mandat de Ali Haddad à la tête du FCE.
Développer l’attractivité des territoires et contribuer à la diversification de l’économie (APS)
La réunion gouvernement-walis a été sanctionnée par un ensemble de recommandations relatives au développement socioéconomique des territoires à même de satisfaire les besoins du citoyen, de garantir son bien-être et de créer des territoires à attractivité économique et sociale et créateurs de la richesse, ce qui contribuera au développement et à la diversification de l’économie nationale.
Parmi ces recommandations formulées par les 5 ateliers organisés dans le cadre de la réunion tenue les 28 et 29 novembre, il y lieu de citer celles relatives aux systèmes d’incitation à l’amélioration de l’attractivité des territoires au niveau national, notamment l’amélioration des mesures incitatives d’encouragement de l’investissement et de son attractivité.
Ces recommandations portent, entre autres, sur la nécessité du soutien au développement des petites entreprises et des entreprises innovantes au niveau des zones d’activités, et ce à travers la mise en place des
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mécanismes nécessaires en vue d’inciter à l’innovation en déployant des incubateurs de projets innovants.
Les recommandations ont incité à l'encouragement de la création de filières nécessaires à même de contribuer à la relance du mouvement économique local et la mise en place de nouvelles activités intégrées avec les spécificités de chaque territoire.
En matière de formation et renforcement des potentialités, les ateliers ont recommandé la nécessité de doter les Collectivités locales de cadres spécialisés dans le marketing territorial à travers l'introduction de cette approche dans le programme de formation de base continue des cadres et la mise en place d'une stratégie sectorielle pour l'accompagnement des Collectivités locales en vue de mettre en place des plans de communication.
En matière de modernisation des structures de base des travaux publics, des transports, de la logistique et de la communication, il a été préconisé la nécessité de poursuivre les efforts visant le développement et le renforcement des structures de bases des routes, des autoroutes, des lignes ferroviaires, des ports et des aéroports dans le cadre des capacités financières disponibles.
Nécessité de contenir les marchés parallèles
En matière de l'initiative et de partenariat pour l'émergence de l'économie locale, ils ont souligné la nécessité de permettre aux Collectivités locales de régulariser ses biens dépourvus de titres juridique de propriété ainsi que la promotion des compétences entrepreneuriales des Collectivités locales à travers un programme spécial et global de formation sur les techniques de gestion.
Les recommandations ont préconisé également la nécessité de contenir le marché parallèle.
Ils ont proposé la prolongation des échéanciers de règlement de crédits octroyés aux jeunes porteurs de projets octroyés dans le cadre des mécanismes de soutien ainsi que l'exonération fiscale des produits récupérés dans le cadre des activités de recyclage des déchets.
Les recommandations ont porté, en outre, sur la nécessité d'alléger les procédures du guichet unique de délivrance de permis de construire au niveau des zones d'activités et des zones industrielles et l'accélération de délivrance des permis au niveau local, conformément à des dispositions simples ainsi que l'élaboration de lois relatives à l'exploitation économique des terres vacantes.
Ils ont préconisé également l'élaboration et l'adoption d'un texte juridique conférant aux walis l'autorité de recouvrer le foncier industriel octroyé et non exploité par les investisseurs.
Les participants ont également recommandé d'asseoir des ponts solides entre l'université, les centres de formation et les instituts d'une part, et le monde de l'entreprenariat d'une autre, tout en adaptant le travail des organismes de recherche conformément aux besoins et aux spécificités des territoires locaux.
Concernant les recommandations au profit des zones frontalières, il a été suggéré la création de bases logistiques d'exportation au niveau des zones
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frontalières du grand sud et la prise en charge de l'aménagement du foncier industriel dans le grand sud.
Il a été question, en outre, de généraliser l'opération d'octroi de subventions relatives à la promotion des exportations du nord vers le sud du pays, lesquelles seront financées par le Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE) englobant celle en provenance du sud allant vers le nord tout en l'augmentant à un taux de 80%.
Les participants ont recommandé, en outre, l'exonération fiscale et parafiscale, sur une durée de 15 ans prolongeable, pour chaque investissement générateur d`emplois dans les wilayas du sud.
Accélération du développement des systèmes du e-paiement et de la modernisation des établissements financiers
S'agissant du domaine du numérique et de la modernisation des services publics, les recommandations de l'atelier consacré à ce domaine ont porté sur la nécessité d'accélérer le développement des systèmes du e-paiement permettant d'effectuer les transactions financières, fiscales et commerciales via des supports numériques, et d'accélérer la modernisation des établissements financiers, outre d'encourager les établissements financiers à accélérer la diversification de leur services électroniques en direction des habitants à travers un calendrier et de mettre en place un mécanisme gouvernemental chargé du suivie de l'application de ce calendrier.
Il s'agit également de faire du numérique le catalyseur principal du service public en l'accompagnant à un système efficace pour réduire et simplifier les mesures et mettre en place un mécanisme qui valorise les idées et les projets innovants en vue de les généraliser aux collectivités locales et partant, assurer des services publics de qualité.
Les participants ont mis l'accent sur l'impératif d'accélérer la généralisation de l'utilisation du numéro d'identification national, l'adoption d'un numéro d'identification national unique pour les personnes physiques et la mise en place d'un mécanisme de coordination entre les secteurs concernés pour la généralisation de son utilisation dans le secteur économique et d'accélérer le lien entre les bases de données et les systèmes d'information au sein d'une stratégie coordonnée.
Les recommandations prévoient également l'exploitation des opportunités offertes par la numérisation pour renforcer la mise en oeuvre de la politique sociale en mettant un portail numérique au sein de cet espace pour prendre en charge les besoins des différentes catégories de la société notamment celles vulnérables ainsi que de développer les services publics via internet en prêtant de simples services instantanés et optimaux pouvant être accédés via les supports intelligents.
Les intervenant ont appelé à la nécessité de moderniser la gestion des services sectoriels qui continuent à attirer nombre d'usagers à l'image du système des impôts, du cadastre, de la conservation foncière et ce pour réduire la pression et mieux maitriser et développer les applications relatives à la gestions des biens publics (domaines de l'Etat, de wilaya et de la commune).
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Il a été question également de la mise en place d'une plateforme gouvernementale numérique intégrée pour la gestion des marchés des opérateurs publics et des délégations du service public et d'un schéma directeur global gouvernemental global pour la numérisation en faisant appel à des spécialistes dans ce domaine, l'incitation à la similitude des moyens mobilisés pour la réception les bases de données numériques du gouvernement conformément aux normes internationales en vigueur et l'accélération de la relance de la signature et la certification électroniques tout en ouvrant la voie aux services à distance dans les plus brefs délais.
Impératif de rationnaliser la consommation d'énergie au niveau des collectivités locales (APS)
Les recommandations issues des travaux de la rencontre Gouvernement-walis qui a pris fin jeudi ont porté sur la nécessité de mettre en place des mesures institutionnelles et réglementaires permettant de généraliser l'utilisation des énergies renouvelables et de rationnaliser la consommation d'énergie au niveau des collectivités locales et de l'ensemble des secteurs.
Concernant l'atelier sur le thème "Service public de proximité", les participants ont mis l'accent sur la nécessité de créer une commission intersectorielle ayant pour objectif la mise en place d'une stratégie visant l'intégration des mesures de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables au niveau des équipements publics relevant des collectivités locales avec "l'obligation d'introduire dans les cahiers de charges les mesures de l'efficacité énergétique et le recours à l'énergie solaire afin d'alimenter les bâtiments en électricité au niveau de l'ensemble des structures publiques".
Ils ont recommandé, en outre, la nécessité d'"élaborer un programme d'investissement pluriannuel au profit des collectivités locales dans le domaine des énergies renouvelables" et "la création, conformément à la décision du wali, d'une commission locale mixte composée de cadres relevant des secteurs concernées, d'experts et d'universitaires, laquelle sera chargée de définir les priorités".
Il a été préconisé également "le choix d'instances de contrôle de la qualité des infrastructures et des équipements et l'établissement d'une liste d'opérateurs qualifiés qui remplissent les conditions de qualité outre un
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mécanisme de vigilance pour vérifier la qualité des équipements montés au niveau des instances publiques".
Ils ont également mis l'accent sur l'importance de "la codification des activités des petites et moyennes entreprises (PME) à travers l'élaboration de cahiers de charges inédites et exactes répondant aux applications qui utilisent l'énergie solaire tout en mettant en place un système à points spécial permettant l'émergence d'entreprises pionnières dans le domaine".
Par ailleurs, les participants ont insisté sur la nécessité "d'actualiser les plans d'aménagements des plages en fonction des spécificités de chaque région out en les accompagnants par un plan de cadastre pour déterminer les frontières de chaque plage, en sus de la mise e place d'un plan annuel de nettoyage de l'environnement au niveau des plages et le nettoyage des vallées des déchets".
Ils ont également recommandé la nécessité "d'encourager l'investissement dans le domaine de traitement des déchets ménagers, la réalisation de centres d'enfouissement technique" et de '"faire obliger tous les établissements scolaires à mettre en place de mécanisme et équipements de tri sélectif des déchets au niveau de ses structures pour ancrer une culture environnementale chez les élèves".
Les concessionnaires et leurs partenaires privés appelés à adapter leurs investissements à la règle 34%/66% (APS)
Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a appelé jeudi les agriculteurs titulaires des contrats de concession et leurs partenaires privés, à adapter leurs contrats de partenariat conclus en matière d'exploitation de terres agricoles avant 2019, à la règle 34%/66% régissant l'investissement dans le secteur.
Lors d'une séance plénière du Conseil de la nation, consacrée aux questions orales, présidée par Saadani Mohamed Saïd, vice-président du conseil, en présence de membres du Gouvernement, le ministre a affirmé que les agriculteurs concessionnaires et leurs partenaires privés ayant conclu des contrats de partenariat avant la promulgation de l'ordonnance N 01/9 du 22 janvier 2009 relative à la loi de finances complémentaire 2009, étaient tenus de respecter les dispositions de l'article 62 qui fixe un taux de 34% pour le concessionnaire et 66% pour l'investisseur privé.
"Le président Bouteflika a tranché de manière définitive la question de l'exploitation des terres agricoles, la limitant exclusivement à la concession qui doit se faire conformément aux lois et réglementations en vigueur".
Par conséquent, les signataires des contrats conclus avant l'adoption de la règle 34%/66%, ont le choix de se conformer à la nouvelle règle ou de maintenir la règle, objet du partenariat d'avant 2009".
Le concept de partenariat n'est pas défini dans cette loi comme "un loyer" ou "une concession", mais en tant que contrat auquel le partenaire
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contribue avec une partie des moyens de production pour améliorer, voire optimiser les capacités productives d'une exploitation.
Le concessionnaire est tenu de participer effectivement à hauteur de 34%, à travers l'action qu'il entreprend au sein de l'exploitation, au titre du partenariat qui doit être conclu en vertu d'un acte officiel dressé auprès d'un notaire et publié avec le respect du taux de participation fixés en vertu de l'article 62.
Concernant les partenariats conclus en dehors du cadre de cette loi, tels certains partenariats 1%/99% entre le concessionnaire et l'investisseur, le ministre a affirmé que l'Etat n'en assumait pas les conséquences, d'autant que le concessionnaire gardait tout ses droit.
Cette procédure s'oppose au texte de loi de 2009, a précisé M. Bouazgui, ajoutant que le partenaire ne jouissait pas de protection juridique dans ce cas vu que le concessionnaire maintient tous ses droits notamment l'indemnisation en cas d'exploitation du terrain par l'Etat pour la réalisation de projets publics, outre le maintien de ces droits par les héritiers en cas du décès du bénéficiaire du concessionnaire".
Afin de garantir une protection juridique aux personnes désirant conclure un partenariat avec les concessionnaires, le secteur avait élaboré la circulaire interministérielle n 1809 du 5 décembre 2017, portant mise en oeuvre du droit de concession pour l'exploitation des terres agricoles relevant des domaines de l'Etat, visant à expliquer certaines dispositions de la loi n 10/03 fixant les modalités et conditions d'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'Etat.
Parmi ces dispositions, le respect du principe de partenariat et du taux de participation fixé à 34%/66% en vertu de l'article 21 de la loi 10/03, garantissant la participation du concessionnaire dans l'activité agricole de l'investisseur.
Le propriétaire de l'exploitation agricole a le droit, selon cet article, "d'établir un contrat de partenariat en vertu d'un contrat authentique et publié avec des personnes physiques de nationalité algérienne ou des personnes morales soumises au droit algérien, l'ensemble des actionnaires doivent être de nationalité algérienne".
Répondant à une question sur la concrétisation des objectifs des assises nationales de l'agriculture et la stratégie adoptée par le secteur, le ministre a affirmé que 86 recommandations avaient été soumises durant les ateliers organisés dans le cadre de ces assises, dont la mise en oeuvre était confiée à 5 groupes de travail sous la supervision des ministres.
Par ailleurs, M. Bouazghi est revenu sur l’augmentation qu’ont connue les viandes blanches durant la saison estivale de 2018, mettant en exergue que cette situation était due à l’augmentation de la demande de ces produits en cette période de l’année.
De plus, un nombre important d’éleveurs cessent cette activité notamment en cette période caractérisée par la hausse des températures, a affirmé M. Bouazghi indiquant que les autorités avaient pris une série de mesures, en tête desquelles l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les opérations de vente de l’orge et du maïs aux éleveurs.
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S’agissant de l’irrigation des terres agricoles en utilisant des eaux usées, le premier responsable du secteur de l’Agriculture a rassuré que son département avait adressé des instructions rigoureuses pour effectuer des visites d’inspection et de contrôle inopinées au niveau des exploitations agricoles.
Plus précis, il a expliqué que "ce sont les autorités locales qui chapeautent actuellement les commissions de wilayas et les instances concernées, en collaboration avec les directions de l’Agriculture, des Ressources en eau, de l’Environnement et de la Sécurité au niveau local".
En réponse à une question sur la production locale des semences, le ministre a fait savoir que le taux de semence produit en Algérie était disponible et satisfaisait les besoins nationaux. A ce propos, il a fait état d’un programme national mis en vigueur pour renforcer la production des semences et des plantes afin d’atteindre l’autosuffisance nationale.
Sur un autre registre, le ministre a précisé que le secteur de l’Agriculture en Algérie utilisait très peu de pesticides, par rapport à d’autres pays.
Malgré les interdictions, la facture d’importation des produits alimentaires en hausse (TSA)
La facture globale des importations des produits alimentaires a enregistré une légère hausse durant les dix premiers mois de 2018, tirée par les importations des groupes céréales, semoules et farines ainsi que des tourteaux et résidus de l’extraction de soja, ont indiqué ce samedi les Douanes algériennes, via l’agence officielle.
La facture globale du Groupe des produits alimentaires, qui a représenté près de 19% de la structure des importations algériennes, a atteint 7,25 milliards de dollars entre janvier et fin octobre 2018 contre 7,12 milliards durant la même période de 2017, en hausse de 130 millions de dollars (+1,83%), précise le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (Cntsid).
Par catégories de produits, la facture des importations des céréales, semoules et farines, qui a représenté plus de 36% des importations alimentaires durant les dix premiers mois 2018, a grimpé à 2,61 milliards usd contre 2,27 milliards usd, soit une augmentation de 340 millions de dollars (+15%) entre les deux périodes de comparaison.
Quant aux importations des tourteaux et résidus de l’extraction de soja, elles se sont chiffrées à 583,84 millions usd contre 361 millions usd, en hausse de 222,84 millions usd (+61,73%).
En revanche, cinq principaux produits alimentaires (laits et produits laitiers, sucre et sucreries, café et thé, légumes secs et viandes) ont connu des baisses.
Ainsi, le lait et produits laitiers ont été importés pour 1,203 milliard usd contre 1,226 milliard usd, en baisse de 23 millions usd (-1,86%).
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Concernant les sucres et sucreries, ils ont été importés pour 717,85 millions usd contre 913,38 millions usd, soit une diminution de 195,5 millions usd (-21,41%).
Les légumes secs ont également reculé à 247,71 millions usd contre 314,62 millions usd, en baisse de 67 millions usd (-21,3%).
De même, les importations du café et thé ont baissé à 303,33 millions usd contre 367,5 millions, en baisse de de 64 millions usd (-17,4%).
Les importations des viandes ont également reculé à 154,75 millions usd contre 174 millions usd, en baisse de 19 millions usd (-11,04%).
En dehors de ces sept principaux produits, le reste du Groupe des produits alimentaires a été importé pour 1,42 milliard usd de janvier à fin octobre 2018 contre 1,49 milliard usd à la même période de 2017.
Concernant les huiles destinées à l’industrie alimentaire (classées dans le Groupe des biens destinés au fonctionnement de l’outil de production), leurs importations ont baissé à 698,89 millions usd contre 702,05 millions usd (-0,45%).
Ainsi, la facture globale du Groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l’industrie alimentaire s’est chiffrée à 7,95 milliards usd entre janvier et fin octobre 2018 contre 7,82 milliards usd sur la même période de 2017.
Hausse de la facture des médicaments
Pour ce qui concerne la facture d’importation des médicaments durant les dix premiers mois de 2018, elle s’est établie à 1,796 milliard usd contre 1,593 milliard usd à la même période de 2017, en hausse de 203 millions usd (+12,76%).
Pour rappel, de nouveaux mécanismes d’encadrement des importations de marchandises, dont des produits alimentaires, avaient été mis en place dès le début de l’année dans le but de réduire le déficit commercial et de promouvoir la production nationale.
Il avait ainsi été décidé de la suspension provisoire d’importation de plus de 800 produits et l’instauration de mesures à caractère tarifaire prévues par les dispositions de la loi de finances pour 2018, et ce, à travers l’élargissement de la liste des marchandises soumises à la Taxe intérieure de consommation (TIC) au taux de 30% et le relèvement des droits de douane pour des produits alimentaires.
En outre, la Loi de finances complémentaire 2018 a institué un Droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS), non encore appliqué, pour les opérations d’importation de marchandises, qui est fixé entre 30% et 200%, qui sera perçu en sus des droits de douane.
Une convention pour le paiement électronique des droits du registre de commerce (APS)
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Une convention a été signée, samedi à Alger, entre le Centre national du registre de commerce (CNRC) et Algérie Poste portant sur le paiement des droits du registre de commerce par voie électronique.
Les Directeurs généraux du CNRC et d'Algérie Poste, respectivement MM. Mohamed Slimani et Abdelkrim Dahmani, ont signé cette convention, en présence du ministre du Commerce, Said Djellab et de la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Iman Houda Feraoun, en marge d'une journée d'information placée sous le thème "le registre de commerce électronique (RCE), un instrument efficace pour la modernisation du contrôle économique".
Lors d'une conférence de presse au terme de cette rencontre, Mme Feraoun a indiqué que "le CNRC, en tant que client d'Algérie Poste en vertu de cette convention, bénéficiera des services du paiement électronique".
Rappelant que "la loi régissant le commerce électronique en Algérie impose à tous les commerçants de signer avec Algérie Poste, ou toute autre établissement bancaire, une convention permettant le paiement par voie électronique", elle a précisé que "la convention signée aujourd'hui entre les deux parties s'inscrit dans le cadre de cette nouvelle réglementation".
De son côté, le ministre du Commerce a mis l'accent sur la nécessité pour les commerçants de passer du registre de commerce classique au RCE, et ce, avant la date du 11 avril prochain, soulignant que plus de 50% des affiliés au Registre de commerce national n'ont pas encore entrepris d'être immatriculés au RCE.
Les procédures de contrôle, classiques et manuelles, seront effectuées désormais par voie électronique puisque les agents de contrôle se déplaceront chez les commerçants équipés de tablettes donnant accès à une base de données permettant de détecter rapidement les falsifications touchant les registres de commerce, a fait savoir M. Djellab.
Le ministre a indiqué qu'après la généralisation du contrôle électronique à l'ensemble du territoire national, les services spécialisés se pencheront sur la numérisation de l'opération de communication du procès verbal aux juridictions, en cas de falsification.
Dans un bilan, le CNRC a fait état de l'enregistrement de 282.654 nouveaux inscrits, dont 235.919 personnes physiques et 46.735 personnes morales (entreprises).
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Registre de commerce électronique : Seulement 42% des opérateurs sont enregistrés (Reporters)
Le ministre du Commerce, M. Saïd Djellab, a lancé un ultimatum aux opérateurs économiques et aux commerçants qui ne sont pas encore enregistrés au registre de commerce électronique (RCE) pour le faire au plus tard le 11 avril 2019.
Le ministre, qui intervenait, en compagnie de Imene Houda Fereoun, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication (MPTIC), à l’occasion d’une journée d’information sur le RCE, organisée hier au Palais des expositions des Pins-Maritimes (Safex/Alger), a déploré que 42% seulement des opérateurs sont inscrits au RCE. «Nous espérons que d’ici là, le taux va augmenter. C’est d’autant plus nécessaire que le RCE est un outil efficace de modernisation du contrôle économique», soulignant que sa mise en oeuvre a été rendue possible grâce au concours du MPTIC.
Notons qu’à l’issue de cette journée d’information, le directeur général du Centre national du registre du commerce (CNRC) et le directeur général d’Algérie Poste (AP) ont procédé à la signature d’une convention qui va permettre aux agents de contrôle de vérifier sur le lieu de l’opérateur la véracité de son registre de commerce par le biais l’authenticité d’une application mobile. Auparavant, le directeur général de la régulation et de l’organisation des activités auprès du ministère du Commerce, Aïssa Bekia, a fait un exposé sur le thème de «la modernisation des procédures du contrôle économique et de répression de la fraude». Il a expliqué que le RCE est une solution qui a été développée autour de deux axes majeurs, le renforcement de «la sécurité des extraits du registre de commerce pour lutter contre les manipulations frauduleuses et mettre fin aux actes de falsification des extraits du registre du commerce», et «facilité le développement et la modernisation de l’opération de contrôle de l’activité commerciale, en utilisant des moyens technologiques mobiles pour accéder à une information fiable qui permet d’identifier en temps réel les entreprises et les lieux de commerce». Soulignons que le ministre a indiqué, lors d’un point de presse qu’il animé conjointement avec Imene Houda Feraoun, organisé en marge de cette journée, que le RCE va permettre d’annihiler toute tentative de falsification du registre du commerce. «J’interpelle donc les associations et le patronat pour inciter les opérateurs à se soumettre à l’obligation de s’inscrire au RCE». La ministre de la Poste a, pour sa part, indiqué que son département a travaillé «de concert avec le CNRC pour qu’il dispose de lignes fiables et aussi mettre à la disposition des opérateurs la carte magnétique qui leur est nécessaire». Interpellé sur la question du manque de cartes magnétiques spécifiques aux terminaux de paiement électronique (TPE), la ministre a informé qu’il a été procédé à un avis d’appel d’offres international, «car jusqu’ici nous n’avions à faire qu’à un seul fournisseur. Aujourd’hui, je tiens à rassurer que l’offre de cartes sera de plus en plus importante puisque nous allons nous mêmes procéder à la conception de
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la carte. Restera la fourniture de la puce électronique ». Concernant le nombre d’entreprises en activité détentrices d’un extrait de registre du commerce électronique, le ministre du Commerce a rapporté qu’il l’a estimé, à fin novembre 2018, à 864 062 dont 751 746 personnes physiques et 112 316 personnes morales (sociétés), sachant «que le nombre global d’opérateurs est de 2 011 742, la proportion d’inscrits au RCE est équivalente à 42,7%, toutes natures confondues. Un taux tout à fait dérisoire». Rappelons que le modèle d’extrait du registre du commerce délivré sous format électronique a été fixé par un décret exécutif n 18-112 publié au Journal Officiel n° 21 (mars 2017). Ce texte précise que les extraits du registre du commerce non revêtus du code électronique demeurent valides durant une période d’une année, à compter de la publication de ce décret exécutif au Journal Officiel. Il ne reste, donc, plus que quatre mois aux opérateurs retardataires pour se soumettre à cette obligation.
Réalisation d’un complexe pétrochimique en Turquie : Sonatrach et Rönesans signent un pacte d’actionnaires (El Watan)
Le groupe public Sonatrach et le conglomérat turc Rönesans Holding ont signé, mercredi dernier à Istanbul, un pacte d’actionnaires relatif à la réalisation d’un complexe pétrochimique pour la transformation du propane en polypropylène en Turquie, a annoncé jeudi Sonatrach dans un communiqué de presse.
«Ce projet d’une capacité de 450 000 tonnes par an de polypropylène sera réalisé dans la région de Cayhan, dans la province d’Adana en Turquie, afin de satisfaire les besoins du marché turc en cette matière plastique.
Sonatrach fournira annuellement, à partir des installations de gaz de pétrole liquéfié (GPL) en Algérie 550 000 tonnes de propane nécessaires au projet», a ajouté la même source.
Ce projet – un investissement de 1,2 milliard de dollars – permettra à Sonatrach «de placer son propane sur le marché turc à travers un contrat de long terme.
Il permettra également de renforcer les relations économiques existantes entre l’Algérie et la Turquie», lit-on dans le communiqué. «Ce projet de production de polypropylène avec un partenaire industriel turc reconnu s’inscrit dans notre stratégie d’internationalisation et de diversification des activités de Sonatrach, qui permettra de mieux valoriser nos ressources, sécuriser nos marchés traditionnels et être présents dans un pays dont son secteur de pétrochimie représente le 14ème secteur chimique mondial», a souligné le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, lors de la cérémonie de signature.
Pour sa part, le ministre turc de l’Industrie et de la Technologie, Mustafa Varank, a indiqué que son pays avait importé pour 38 milliards de dollars de produits pétrochimiques l’année dernière, le déficit du commerce
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extérieur s’élevant à 13 milliards de dollars, soit 17% du déficit commercial total du pays. «Nous sommes fortement dépendants des importations pour une série de produits pétrochimiques, y compris les plastiques.
Dans cette optique, ces investissements sont d’une grande importance pour nous afin de réduire le déficit de la balance courante de la Turquie et de lui permettre de mettre en place un modèle de croissance fondé sur la production», a déclaré Mustafa Varank, cité par la presse turque.
Raffinerie d’Augusta: clôture de la transaction Sonatrach-ESSO Italiana (APS)
Le groupe national des hydrocarbures Sonatrachet ESSO Italiana (filiale du groupe américain ExxonMobil) ont clôturé samedi à Milan (Italie) la transaction portant sur la raffinerie d’Augusta, a indiqué Sonatrach dans un communiqué.
Le périmètre de cette transaction inclut la raffinerie d’Augusta (Sicile), les trois terminaux pétroliers de Palerme, Naples et Augusta, ainsi que des participations dans des pipelines reliant la raffinerie aux différents terminaux, précise la même source.
En conséquence, la filiale raffinage italienne de Sonatrach, dénommée Sonatrach Raffineria Italiana Srl, est devenue propriétaire de ces actifs à partir du samedi 1er décembre 2018.
La clôture de cette transaction fait suite à un processus de transition de 6 mois qui a permis à Sonatrach ‘’de lever toutes les conditions suspensives, notamment celles liées aux accords anti-trust’’, explique Sonatrach.
A travers cette acquisition, le système de raffinage de Sonatrach sera renforcé d’une capacité de raffinage supplémentaire de 10 millions de tonnes de traitement par an et d’une capacité de stockage équivalent à une autonomie supplémentaire de 3 jours de consommation en gas oil, et de 3 jours de consommation en essence.
Cette capacité de raffinage place cette raffinerie deuxième parmi les positions de Sonatrach en matière de capacités après la raffinerie de Skikda (16 millions de tonnes/an).
Cette même acquisition permettra à Sonatrach de combler son déficit local en gas oil et en essence et de vendre sur les marchés internationaux les produits excédentaires.
Pour rappel, lorsque Sonatrach avait signé en mai 2018 à Rome l’accord avec Esso Italiana pour cette acquisition, elle avait alors fait savoir que le transfert de la propriété de la raffinerie et de ses actifs interviendrait à la fin de l’année 2018, sous réserve du respect de certaines conditions, notamment l’approbation de cette vente par les autorités en charge de la concurrence.
Sonatrach, après avoir obtenu l’accord des autorités algériennes, avait répondu favorablement à la consultation lancée par ExxonMobil à la fin
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août 2017 pour la vente de cette raffinerie dont la part de marché en Méditerranée est de 25%.
Capable de traiter à la fois du Sahara Blend ainsi que du fuel résiduel issu de la raffinerie de Skikda, la raffinerie d’Augusta s’intègre directement dans le système de raffinage de Sonatrach. Elle peut également traiter directement des produits qui sont excédentaires en Algérie en vue de réimporter des produits aujourd’hui en déficit comme le gas oil et l’essence.
La raffinerie d’Augusta est une raffinerie qui traite des bruts légers à l’instar du Sahara Blend algérien, de l’Arabian Light (Arabie Saoudite) ou de l’Azeri (Azerbaïdjan).
Sur le bassin méditerranéen, Augusta est surtout connue pour être le premier producteur d’huiles de base de cette région.
Durant les années 90, cette raffinerie s’approvisionnait régulièrement auprès de Sonatrach à Zarzaitine (Illizi) qui offre un bon rendement en huile de base.
Jusqu’en 2009, cette raffinerie s’approvisionnait également en fuel à basse teneur en soufre issu de la raffinerie de Skikda.
La raffinerie d’Augusta permettra de couvrir les déficits algériens en essences et en gas oil, et ce, même dans l’hypothèse d’un décalage de 2 années dans la mise en service des nouveaux projets de reforming de naphta, du projet d’hydrocrackage de fuel à Skikda et de la nouvelle raffinerie de Hassi Messaoud.
Les terminaux de carburants de Naples, Palerme et Augusta (inclus dans la transaction) offrent une capacité de stockage supplémentaire de 565 kb (565.000 barils) de gas oil et 309 kb (309.000 barils) d’essence.
Ce qui permettra, vu leur proximité de l’Algérie, d'assurer 3 jours supplémentaires d’autonomie de stockage par rapport à l’autonomie qui existe en Algérie à travers les capacités de Naftal et de Sonatrach.
De surcroît, l’un des éléments importants du cahier des charges d’ExxonMobil réside dans l’exigence de reprendre la production d’huile de base à travers un contrat d’offtake (accord d'enlèvement) de 10 ans.
Cette condition permet non seulement d’avoir une source de revenus garantie pour les huiles de base, mais surtout d’avoir ExxonMobil comme partenaire de fait pendant au moins dix (10) ans.
Industrie des boissons : vers des discussions avec l’UE pour la révision des taxes d’entrée des boissons algériennes (Algérie Eco)
Des négociations sont envisagées prochainement avec l’Union Européenne (UE) pour la révision des taxes et des conditions imposées sur l’entrée des boissons algériennes sur les marchés de l’UE, a fait savoir vendredi, le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), Ali Hamani.
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Selon le même responsable, ces taxes et les lourdes conditions imposées par l’UE sur les boissons algériennes, rendent ces dernières plus chères et moins compétitives.
A ce propos, Hamani a fait savoir que, les services du Ministère du commerce soulèveront cette question avec leurs homologues de l’UE lors d’une réunion qui se tiendra au moment opportun et très prochainement.
La rééxamination de ces taxes et conditions d’entrée des boissons algériennes sur le marché européen, devrait enlever plusieurs obstacles et boosterait les exportations hors-hydrocarbures, a estimé le président de l’APAB, dans une déclaration faite au journal Echourouk.
Hamani, a rappelé dans ce sens, que, il y a deux ans, les taxes de 25% imposées sur les boissons algériennes par certains pays, comme la Tunisie et supprimées par la suite, ont rendu les produits algériens à l’étranger plus chers et moins compétitifs, a-t-il insisté.
Dans le sillage des exportations, Hamani a critiqué la restriction des importations par le Gouvernement, en instaurant une lise de 851 marchandises interdites d’entrée sur le marché algérien, ce qui a conduit, d’après lui, certains pays à adopter «le principe de réciprocité».
Il a signalé, à ce propos, que «si nous sommes traités de la même manière (principe de réciprocité) et que nous voyons nos produits interdits d’importation par d’autres pays, nous ne pouvons pas protester, puisque l’Algérie est la première à adopter de tels systèmes», ce qui devrait obliger, selon lui, «ceux qui prennent de telles décisions à réfléchir avant de les imposer, et à prendre des choix plus flexibles».
Pour rappel, depuis la chute drastique des prix du pétrole à partir du 2ème semestre de l’année de 2014, impactant directement les revenus de l’Algérie, dépendant à plus de 95% des exportations des hydrocarbures. Le Gouvernement, à depuis, pris plusieurs mesures pour réduire la facture des importations et booster la production locale pour satisfaire les besoins du marché local. Parmi ces mesures, la liste des 851 produits interdits à l’importation imposée depuis le début de l’année 2018.
Cette liste a été interprétée par l’UE comme une infraction directe aux clauses de l’accord d’association signé à Valence (Espagne) en 2002 et entré en vigueur en 2005 entre l’Algérie et l’Union Européenne, qui stipulait la libre entrée des marchandises européennes sur le marché algérien.
Pour rappel, l’accord est intervenu au vu de l’importance du volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’UE. En effet, c’est avec l’UE que l’Algérie effectue près de 60 % de son commerce extérieur.
Mais, sur la base des échanges commerciaux de l’Algérie avec l’UE, il ressort que la balance commerciale hors hydrocarbures reste déséquilibrée. Ainsi la mise en oeuvre de l’Accord d’Association n’a pas eu d’impact sur le niveau et la diversification des exportations hors hydrocarbures vers les pays de l’UE.
Sur ce plan, il est à rappeler que, l’Algérie voulait à travers la mise en oeuvre de l’Accord d’association, parvenir à une diversification de l’économie nationale pour permettre le développement des exportations
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hors hydrocarbures. Mais, les résultats étant mitigés et très éloignés des attentes de l’Algérie.
C’est alors que, des consultations informelles pour la révision du démantèlement tarifaire ont été lancées à Luxembourg le 15 juin 2010. De ces discussions il en est ressorti le report de la mise en oeuvre de la zone de libre échange à 2020 au lieu de 2017, en prévoyant un délmantèlement tarifiaire ou le rétablissement des droits douaniers selon les dispositions prévues dans les termes de cet accord d’association pour une liste de produits sensibles.
Cependant, l’instauration par l’Algérie d’une liste de marchandises interdites d’entrée sur le marché algérien, a fait grincer des dents les européens. Ce qui les a poussé à adopter le principe de réciprocité, notamment, dans leur politique migratoire, avec le durcissement des procédures de visa d’entrée dans le espace Schengen.
Banque/bourse/Assurance
Entrée en bourse de la PME AOM Invest : La première séance de cotation en décembre (El Watan)
La première séance de cotation boursière de la société par actions AOM Invest, dont l’introduction en Bourse a été approuvée fin octobre 2018 par la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob), aura lieu durant la première quinzaine du mois de décembre, selon le directeur général de la Bourse d’Alger.
Selon Yazid Benmouhoub, rencontré mercredi dernier en marge du Salon Sibal expo, organisé au Centre international des conventions (CIC), la date officielle sera annoncée dans les tout prochains jours, ce qui officialisera l’introduction en bourse – première du genre – de cette société à capital mixte public-privé, activant dans le domaine du tourisme thermal.
Une première opération qui ouvre d’ores et déjà de nouvelles perspectives dans le domaine de la capitalisation boursière des petites et moyennes entreprises, note le directeur général de la Bourse. Celui-ci souligne que cette opération «compte énormément pour nous parce que nous espérons que cela va être l’exemple à suivre pour les autres sociétés dans le même secteur ou d’autres secteurs d’activités.
Le marché de la Bourse peut aider véritablement ces PME à lever des fonds, à avoir une meilleure capitalisation et une meilleure visibilité, surtout pour les entreprises qui se destinent à l’export sur le marché international.» Le directeur général de la Bourse affirme que beaucoup d’entreprises se rapprochent de ses services pour s’enquérir des procédures à suivre et des avantages de l’introduction en Bourse.
«Ce que nous remarquons, notamment depuis environ un semestre, c’est que nous recevons beaucoup de PME qui viennent s’informer. Elles sont
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plus à l’affût de financements. Je pense que les missions de vulgarisation que nous avons entamées depuis 2013 à travers le territoire national commencent à donner leurs fruits.
Il faut dire aussi que beaucoup de PME sont devant un véritable problème depuis la baisse des recettes de l’Etat, la liquidité ayant reculé sensiblement entre 2014 et 2016, soit de près de 74%, et comme ces entreprises ne sont pas suffisamment capitalisées, elles ne trouvent pas d’accès au crédit auprès des banques.
Nous, nous les invitons donc à se rapprocher de la Bourse et à augmenter leur capital afin d’avoir une bonne capitalisation, ce qui leur ouvrira les portes des banques.» Sur un autre plan, Yazid Benmouhoub insiste sur la modernisation de la Bourse. «Nous continuons notre développement en interne et la Bourse sera, en 2019, la première société entièrement digitalisée.
Nous allons mettre en service le système de cotation en ligne et le système d’information, ainsi les intermédiaires pourront donc se connecter et trader directement sur une plateforme via internet», note le directeur général de la Bourse.
Concernant AOM Invest Spa, la Cosob avait souligné récemment que «les titres qui seront introduits selon la procédure ordinaire, Spa, représentant plus de 10% des actions de son capital social, suite à un placement préalable auprès de trois investisseurs institutionnels».
Le montant du capital social d’AOM Invest s’élève à 115,9 millions de DA, constitué de 1 159 300 actions, dont la valeur nominale est de 100 DA/action. Le nombre d’actions détenues par les investisseurs institutionnels est de 520 000 actions.
Quant au prix fixé à l’introduction en bourse, il est de 297 DA/action. La Cosob indique par ailleurs que le type d’action de cette opération est ordinaire, alors que les titres sont inscrits en compte au porteur identifiable ou au nominatif.
La Cosob avait informé que les titres de la société seront admis à la cotation sur le marché PME de la Bourse d’Alger après accomplissement des formalités auprès de la Société de gestion de la bourse des valeurs (SGBV) et d’Algérie Clearing, dépositaire central des titres.
Cash Assurance: un chiffre d’affaires prévisionnel de 9,6 milliards de dinars pour 2018 (APS)
La Compagnie d’assurances des hydrocarbures (Cash Assurance), pourrait réaliser un chiffres d’affaires de l’ordre de 9,6 milliards de dinars à fin 2018, un montant en baisse en comparaison à celui réalisé en 2017, a indiqué jeudi à Alger, la P-dg de cette filiale de Sonatrach, Widad Belhouchet.
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"Nous prévoyons de réaliser un chiffre d’affaires avoisinant les 9,6 milliards de dinars en 2018, un montant qui dénote une régression par rapport à celui enregistré durant l’année écoulée qui avoisine les 10,7 milliards de dinars", a indiqué la responsable à l’APS en marge d’un séminaire consacré aux "Risques d’entreprises, couvertures et tendances".
Selon Mme. Belhouichet, cette tendance à la baisse des ventes de la compagnie en produits d’assurances est une résultante du ralentissement des projets et des investissements dans le domaine de la construction en rapport à la situation économique du pays, ce domaine étant le secteur cible dans la stratégie de marché adoptée par Cash assurance.
A ce propos, a-t-elle mentionné, la Compagnie est classée "premi&egr

Revue de Presse 31 octobre 2018 Publié le 31/10/2018 à 09:52

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Mercredi 31 octobre 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Trésor public: possibilité de non recours au financement non conventionnel à partir de 2019 (APS) ............................................................................................................. 3
ï‚· 2019, une année sans planche à billets ? (TSA) .......................................................... 5
ï‚· Projet de loi sur les hydrocarbures: la mouture définitive prête fin juillet 2019 (APS) ..................................................................................................................................... 6
ï‚· Algeria Future Energy: Cap sur l'offshore et le gaz de schiste (Le Quotidien d’Oran) ..................................................................................................................................... 7
ï‚· Diplomatie d’affaires : L’Algérie passe à l’offensive en Afrique de l’Ouest (El Watan) ......................................................................................................................... 9
ï‚· IDE : l’Algérie parmi les 15 pays les plus attractifs d’Afrique (Algérie Patriotique) ................................................................................................................................... 11
ï‚· Hassi-Messaoud-Expo: plusieurs partenariats entre entreprises nationales (APS) ... 11
ï‚· Désenclavement du Grand Sud : Levée du gel de plusieurs projets de routes (El Moudjahid) ................................................................................................................ 13
ï‚· Journées de l’investissement à Constantine : Des opérateurs entre espoir et marasme (Reporters) ................................................................................................................ 14
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 15
ï‚· La BNA inaugure sa première agence digitale (APS) .............................................. 15
Commerce ............................................................................................................................................................ 16
Coopération ......................................................................................................................................................... 16
ï‚· Un fonds d'investissements bilatéral pour donner une "nouvelle impulsion" au partenariat algéro-français (APS).............................................................................. 16
ï‚· Algérie-France: Messahel met en exergue la centralité de la mobilité et de la circulation des personnes (APS) ............................................................................... 17
ï‚· Yousfi aux chefs d'entreprises françaises: "Nous sommes à la recherche d'un partenariat durable" (APS) ........................................................................................ 18
ï‚· Algérie - Royaume-Uni : Renforcement de la coopération (El Moudjahid)............. 19
ï‚· Coopération énergétique: Guitouni s'entretient avec plusieurs homologues (APS) . 19
Veille ..................................................................................................................................................................... 22
ï‚· Algérie-Italie: un forum sur les opportunités d’investissement en Algérie le 29 novembre à Milan (APS) .......................................................................................... 23
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A la une
Trésor public: possibilité de non recours au financement non conventionnel à partir de 2019 (APS)
Le Directeur général du Trésor, Fayçal Tadinit, a annoncé lundi à Alger la possibilité de renoncer au recours au financement non conventionnel à partir de janvier 2019 et ce en raison de l'amélioration de plusieurs indicateurs économiques.
"Vu les nouvelles données économiques et l'amélioration de plusieurs indicateurs économiques à savoir la hausse des recettes fiscales pétrolières, des cours du pétrole et des recettes fiscales ordinaires, il est possible de renoncer au recours au financement non conventionnel à partir de janvier 2019 ou d'y recourir dans une moindre mesure par rapport à 2018", a précisé M. Tadinit devant la Commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), lors d'une réunion présidée par Toufik Torche, président de la commission, dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances (PLF) 2019.
"Le Trésor public attend pour l'instant les chiffres et les indicateurs économiques pour les mois de novembre et décembre 2018 avant de prendre, début 2019, les décisions concernant le financement non conventionnel", a fait savoir le responsable.
Pour rappel, la loi complétant et modifiant l'ordonnance relative à la monnaie et au crédit, adoptée en 2017, permet à la Banque d'Algérie de procéder, à titre exceptionnel et durant une période de cinq années, à l'achat directement auprès du Trésor, de titres émis par celui-ci, à l'effet de participer à la couverture des besoins de financement du Trésor et du Fonds National d'Investissement (FNI), au financement de la dette publique interne et au rachat de la dette bancaire de Sonelgaz et Sonatrach.
Lors de l'examen des données présentées par M. Tadinit et les propositions concernant le Trésor public, contenues dans le PLF 2019, les membres de la commission ont demandé un rapport détaillé sur la situation du financement non conventionnel, exprimant leurs appréhensions quant au taux d'inflation qui peut y découler durant les années à venir. Ils ont plaidé dans ce sens pour l'amorce de réformes économiques en parallèle avec le recours au financement non
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conventionnel ainsi que la "transparence" dans la gestion des comptes d'affectation spéciale.
En réponse aux préoccupations des membres de la commission, le premier responsable a fait savoir que toutes les opérations prévues dans le cadre du financement non conventionnel étaient en cours d’examen et de suivi par un comité composé de cadres du ministère des Finances et d’autres instances.
Installé au niveau de la Banque d’Algérie, ce comité est également chargé d’entamer les réformes économiques et structurelles pour accompagner ce financement et retrouver l’équilibre du budget, a-t-il soutenu.
S’agissant des réformes économiques qui vont de pairs avec le recours au financement non conventionnel, M. Tadinit a précisé que le projet de ces réformes serait appliqué "progressivement" pour éviter toute fissure dans la politique économique et sociale actuelle, indiquant à ce titre que "le plus important est d'engager ces réformes sur plusieurs niveaux en attendant d’en tirer parti".
Evoquant la gestion des comptes d'affectation spéciale, M. Tadinit a expliqué que "les fonds de ces comptes sont considérés comme argent public codifié et contrôlé "au même titre que la dépense du reste des fonds publics". "Il ne faut pas confondre le contrôle de la gestion et l'évaluation de l'efficacité des projets entamés dans le cadre des fonds de ces caisses", a-t-il souligné.
Concernant l'autorisation accordée au Fonds national de l'investissement (FNI) pour l'octroi de crédits à long terme à la Caisse nationale de retraite (CNR), le DG du Trésor a fait savoir que "cette mesure vise à soutenir la CNR dans ses missions à travers l'octroi de crédits à long terme (40 ans, différés 20 ans), dont le Trésor réduira le taux d'intérêt", mettant en avant que "cette mesure permettra le renforcement des capacités de la CNR dans le paiement des pensions de retraite".
Concernant les financements octroyés au secteur de l'Habitat, ayant fait l'objet également de questions de quelques membres de la commission, M. Tadinit a fait savoir que la Caisse nationale du logement (CNL) avait connu quelques difficultés de financement durant l'année 2015 et 2016 dus à la crise financière, faisant état, en outre, de la nécessité de le financer avec l'amélioration de l'ensemble des indicateurs économiques dans l'objectif de parachever les projets de logements au profit des citoyens.
Pour rappel, la commission des finances et du budget à l'APN poursuit l'examen du PLF 2019 avec les responsables avant d'élaborer son rapport et de soumettre le projet à l'examen et au vote des membres de l'APN.
Les travaux de la réunion de la commission se sont déroulés lundi en présence de la majorité de ses membres à savoir: le Front de libération nationale (FLN, 23 membres), le Rassemblement national démocratique (RND, 12 membres), le Mouvement de la société pour la paix (MSP, 2), Tajamoua Amel El-Djazair (TAJ, 2), l'Union Nahda-Adala-Bina (2), Parti des travailleurs (PT, 1), le Rassemblement patriotique républicain (RPR,1), tandis que les représentants du parti Front des forces socialistes (FFS) ont manqué à l'appel.
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2019, une année sans planche à billets ? (TSA)
Mise en place fin 2017 pour financer le déficit budgétaire et faire face à la dégradation de la situation des finances publiques, la planche à billets pourrait ne pas être sollicitée dès l’année prochaine. Lundi, devant la Commission des finances et du budget de l’APN, Fayçal Tadinit, Directeur général du Trésor, a pour la première fois évoqué cette éventualité : renoncer au recours du financement conventionnel, à partir de 2019, « ou d’y recourir dans une moindre mesure par rapport à 2018 ».
Selon l’agence officielle, Fayçal Tadinit a mis en avant « les nouvelles données économiques et l’amélioration de plusieurs indicateurs économiques, parmi lesquelles il fait état de la hausse des recettes fiscales pétrolières et ordinaires ». Le Trésor public est dans l’attente des chiffres et les indicateurs économiques, pour les mois de novembre et décembre 2018, avant de prendre ses décisions vis à vis du financement non conventionnel, a précisé M. Tadinit.
Cet objectif est-il réaliste ? La réponse est oui, mais les raisons avancées par le Directeur général du Trésor pour expliquer cette éventualité ne sont pas exactes. Si l’Algérie peut espérer pouvoir se passer de la planche à billets en 2019, c’est essentiellement grâce à deux facteurs indépendants de la politique économique du gouvernement.
Le premier concerne les prix du pétrole. Le projet de Loi de finances 2019 a été élaboré sur la base d’un baril à 50 dollars et un déficit budgétaire de 2000 milliards de dinars. Or, actuellement le prix moyen du baril algérien se situe à 75 dollars. Avec le même prix en 2019, l’Etat va engranger des recettes fiscales supplémentaires de 1000 milliards de dinars, ce qui ramènera le déficit à 1000 milliards.
Le gouvernement devra alors trouver les 1000 milliards de dinars manquants pour combler le déficit. En réalité, cette somme est déjà disponible dans les comptes du Trésor qui affiche à la fin juillet un solde positif de 1 246 milliards de dinars, selon la situation de la Banque d’Algérie publiée cette semaine au Journal officiel. Sauf en cas d’imprévu en novembre ou décembre, cette somme sera toujours disponible sur le compte du Trésor public au 1er janvier 2019. Elle pourra alors servir à éponger le déficit de 2019.
Ces 1 200 milliards de dinars proviennent de la planche à billets. Depuis la mise en place du financement non-conventionnel en octobre 2017 et jusqu’à mars 2018, la Banque d’Algérie a imprimé au total 3 585 dinars. « Ils ont effectué un gros tirage en un temps très court », explique un économiste. Dans le même temps, la hausse des prix du baril depuis le début de l’année en cours a permis d’engranger des recettes fiscales supplémentaires, ce qui a réduit mécaniquement le déficit de 2018. D’où la situation excédentaire du Trésor public.
Il reste toutefois deux inconnues pour 2019. La première est le prix du baril. Les analystes anticipent un maintien à un niveau supérieur à 75 dollars, voire une forte hausse dans le sillage des sanctions contre l’Iran. Mais la mort du journaliste Jamal Khashoggi a créé une nouvelle
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donne. Soumise à de fortes pressions, l’Arabie saoudite pourrait être amenée à accepter d’inonder le marché de sa production pour réduire l’impact des sanctions contre l’Iran. Un tel scénario pourrait ramener le baril à des niveaux inférieurs à 70 dollars.
L’autre inconnue concerne le rôle du Fonds national d’investissements (FNI) en 2019. Si comme le souhaite le gouvernement, le FNI est appelé à financer les programmes de logements et le déficit de la Caisse des retraites, le recours à la planche à billets pourrait s’avérer indispensable, quel que soit le prix du baril.
Projet de loi sur les hydrocarbures: la mouture définitive prête fin juillet 2019 (APS)
Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni a révélé, mardi à Alger, que la mouture définitive du projet de la nouvelle loi sur les hydrocarbures sera prête vers la fin du mois de juillet 2019.
Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de travaux du Sommet "Algeria Future Energy", qui s’est tenu les 29 et 30 octobre à Alger, M. Guitouni a souligné que cette loi s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de climat des affaires en Algérie.
"Nous escomptons prendre en considération et lever toutes les barrières à l’investissement étranger dans le secteur. Pour ce faire, les avis de nos partenaires sont pris en considération dans notre réflexion", a-t-il soutenu.
Il faut signaler, à ce titre, que le Premier ministre Ahmed Ouyahia a affirmé lundi à Alger que le gouvernement s'attelle à la mise à jour de la Loi sur les hydrocarbures en vigueur "qui aboutira dans quelques mois" pour rendre plus attractif l'investissement dans le domaine minier du pays.
L’amélioration de l’environnement global des affaires en Algérie fait l’objet d’un programme de travail auquel le gouvernement est attelé dans plusieurs directions", avait soutenu le Premier ministre dans son allocution d'ouverture des travaux du Sommet.
Il faut rappeler également que M. Guitouni, avait expliqué, il y a quelques mois, qu'une réflexion était engagée pour réviser la loi sur les hydrocarbures à l'effet d'améliorer l'attractivité de notre pays en direction des partenaires étrangers, notamment dans la prospection et l'exploitation des hydrocarbures.
Il avait, d'ailleurs, relevé que la plupart des appels d'offres lancés par l'Algérie pour la recherche et l'exploration pétrolières s'étaient avérés infructueux.
La loi actuelle sur les hydrocarbures, qui date de 2013 et qui a modifié et complété celle du 28 avril 2005, a introduit un système d’écrémage des superprofits applicable aux bénéficiaires du taux réduit de l’Impôt complémentaire sur le résultat (ICR).
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Elle a aussi élargi le contrôle fiscal aux compagnies pétrolières étrangères opérant en Algérie, alors qu'auparavant, seul le groupe Sonatrach était considéré comme sujet fiscal, soumis aux obligations de contrôle de sociétés, prévu par le code des impôts algérien.
La loi actuelle a également révisé la méthodologie de détermination du taux de la Taxe sur le revenu pétrolier (TRP) qui est, depuis 2013, basée sur la rentabilité du projet au lieu du chiffre d’affaires.
Elle a maintenu l’exercice exclusif par Sonatrach de l’activité transport par canalisations des hydrocarbures et des produits pétroliers, comme elle accorde la priorité à la satisfaction des besoins en hydrocarbures liquides et gazeux du marché national, notamment à travers un dispositif obligeant les contractants à céder au prix international une partie de leur production.
La loi en vigueur donne la possibilité d’acquittement en nature de la redevance, et a clarifié et précisé certaines missions de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH) et de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft).
Algeria Future Energy: Cap sur l'offshore et le gaz de schiste (Le Quotidien d’Oran)
Les deux jours de la conférence internationale, organisée au CIC d'Alger, ont été marqués par la décision de Sonatrach d'explorer et d'exploiter les hydrocarbures en mer et de faire part de son intention d'exploiter le gaz de schiste.
Longtemps prouvées par des études approfondies, les hydrocarbures dans le maritime n'ont pas été jusqu'à ces jours-ci, la priorité de l'Algérie. En signant lundi dernier au CIC, un grand accord avec ses partenaires stratégiques, Total et ENI, Sonatrach vient de sauter le pas en décidant d'aller dans les fonds marins pour puiser les hydrocarbures. L'exploitation dans l'offshore est sans conteste, la décision phare de l'événement. Bien que signataire de l'accord, le P-DG de la compagnie pétrolière française a exprimé des doutes quant à «l'exploration dans l'offshore algérien,» parce qu'a-t-il dit «ça ne se fera pas sans difficultés.» Patrick Pouyanné a, en effet, affirmé lundi dernier, que «l'offshore en Algérie est compliqué parce qu' il est très profond.» Des propos qui ne semblent pas déranger le P-DG de Sonatrach qui y a répondu, simplement, que «c'est son avis, ce n'est pas le nôtre.» Ce qui a été dit, exposé et débattu durant les deux jours de la conférence, avec les leaders mondiaux de l'industrie des Hydrocarbures, est venu confirmer la volonté de la compagnie nationale de «révolutionner son mode de fonctionnement», en mettant en place de «nouveaux processus de management» pour l'ensemble de ses activités. Ses cadres ont été mis en avant pour le mettre en exergue et pour faire connaître les objectifs qu'elle s'est fixée, à travers sa mise en oeuvre de sa stratégie 2030. «Avec trois projets majeurs, la Pétrochimie est l'un des objectifs
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prioritaires de Sonatrach,», a déclaré, hier, Abdelhamid Ali Raïs, son vice-président ‘Activité Raffinage et Pétrochimie'. Il a fait savoir que «d'ici à 2022-2023, on pourra produire 550.000 tonnes, par an, de polypropylène.» Sonatrach a, ainsi, fait connaître à ses invités sa stratégie d'améliorer «la performance opérationnelle dans le secteur en aval.» C'est l'une des problématiques exposées dans la matinée d'hier, suivie dans l'après-midi par d'autres «la transition énergétique, une priorité à l'échelle mondiale» dont le panel a été présidé par Mohamed Nassim Hallal, son directeur ‘Stratégie et Intelligence Economique'.
Le choix de l'offshore et du non-conventionnel
Présente à la tribune, Rime Bouaroudj, directrice générale ‘de la Stratégie et de la Prospective' à Sonelgaz a expliqué comment l'entreprise s'est engagée «depuis longtemps tout autant que toute l'Algérie, dans cette transition énergétique (…), il s'agit de la prendre en charge avec un mix énergétique le plus équilibré.» Elle fera savoir que 62% du pays bénéficient du gaz par canalisation et possède de l'électricité à hauteur de 99%. «Nous avons plus de 9 millions de clients en électricité et plus de 5 millions en gaz.» L'oratrice affirme que «durant la prochaine décennie, l'évolution de la demande augmentera de 7%.» Elle rappelle que «l'Algérie s'est engagée, au titre de son adoption de la COP 21, de réduire les émissions de 7%, un taux qui pourrait atteindre 22%, si on a les appuis financiers, les nouvelles technologies.» Elle pense qu' «on doit agir sur l'offre et la demande par, entre autres, l'introduction de centrales à cycle combiné et de faire du gaz un moyen de chauffage, en plus de l'électricité (...).» Le directeur exécutif du Centre régional des Energies renouvelables et des performances énergétiques (RCREEE) a recommandé aux compagnies, Sonatrach en premier, «d'avoir des relations très compétitives avec les investisseurs» - des sociétés privées de préférence-, pour pouvoir avancer, dans ce domaine. «Les pays arabes ont déboursé plus de 45 milliards de dollars pour l'innovation et la transformation pour réduire les prix et rendre l'énergie accessible.» Il estime que «c'est une nouvelle époque de bénéfices, il faut opter pour de nouveaux modèles d'investissements dans l'Energie, il y a des risques à prendre dans les nouvelles technologies, il faut mettre en place des mécanismes rapides (…).» Dernier thème débattu, dans l'après-midi d'hier, dernier jour de la conférence, «le gaz non conventionnel, la solution à la sécurité d'approvisionnement énergétique.»
Présidé Tom Pepper, correspondant Nord-Afrique et Méditerranée de l'Est, pour le compte de ‘Energy Intelligence', le panel s'est penché sur le gaz de schiste, ses avantages, ses risques, la complexité des technologies, les défis réglementaires et budgétaires, les contraintes environnementales, les nouvelles méthodes proposées et enfin les meilleures pratiques internationales dont l'Algérie peut bénéficier. L'on rappelle que le premier responsable à avoir déclaré être contre, le P-DG de Total qui avait dit, lundi dernier, que «pour exploiter le non-conventionnel, il faut creuser plusieurs puits, il est donc capitalistique.» Pouyanné qui avait tenu à noter que «nous sommes présents en Algérie depuis 1952…», avait déclaré pour nuancer «son refus» de l'exploitation du gaz non-conventionnel, en
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Algérie, que «nous avons encore beaucoup à découvrir dans le conventionnel (…)». Le P-DG de Sonatrach s'est prononcé sur le sujet depuis longtemps en soutenant que «le gaz de schiste est une ressource abondante que Dieu nous a donnée, nous devons y aller et nous allons y aller, on n'a pas le choix.» le ministre de l'Energie dira, à cet effet, que «l'exploitation de cette ressource va nécessiter la mobilisation des moyens technologiques les plus avancés, dans le domaine, afin de garantir une exploitation optimisée et sans impacts sur l'environnement et les populations».
Diplomatie d’affaires : L’Algérie passe à l’offensive en Afrique de l’Ouest (El Watan)
Les hommes d’affaires algériens auront finalement tenu leur promesse, faite en 2016 à Alger, lors du Forum africain d’investissement et d’affaires, de permettre à l’Algérie d’exporter autre chose que du pétrole. Depuis cette date, de nombreux grands opérateurs nationaux, évoluant dans divers secteurs d’activités, ont en effet réussi à conquérir des parts de marché non négligeables au Mali, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en Guinée et dernièrement en Mauritanie.
Les tout premiers capitaines d’industrie à avoir ouvert la voie du marché africain aux entreprises algériennes sont Condor et Iris, les leaders algériens de la téléphonie mobile et de l’électroménager. Ensuite une multitude de grands groupes spécialisés dans l’agroalimentaire, les télécommunications, la construction, l’industrie, l’énergie et les services leur ont emboîté le pas. Le mouvement a été facilité grâce à la bonne réputation de leurs produits en Afrique qui les a précédés et les missions de prospection effectuées sur le continent par le FCE ces deux dernières années. Cette percée dans ces pays connus traditionnellement pour être la chasse gardée des Occidentaux et de puissances économiques africaines émergentes, comme le Nigeria et le Maroc, n’a été toutefois rendue possible que grâce à l’important travail de «déblayage» accompli par l’ancien ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et son successeur Abdelkader Messahel. Ces deux responsables ont toujours perçu le Sahel et l’Afrique de l’Ouest comme l’un des principaux débouchés pour les produits des entreprises algériennes.
Avant d’être nommé ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel – qui a passé une partie de sa carrière diplomatique à plancher sur grands les dossiers africains – a beaucoup plaidé auprès du président Bouteflika la nécessité pour l’Algérie de se tourner davantage vers l’Afrique, arguant que l’avenir des entreprises algériennes était sur le continent et nulle part ailleurs. Aussi, une fois le feu vert présidentiel obtenu, a-t-il commencé à renforcer les liens entre l’Algérie et ses partenaires africains dans le but d’ouvrir la voie aux entreprises algériennes sur le continent.
Enjeux économiques
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Le Forum africain d’investissement et d’affaires coorganisé par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) et le ministère des Affaires étrangères en décembre 2016 à Alger, en dépit des cafouillages enregistrés, traduit en réalité une prise de conscience des autorités algériennes des enjeux économiques africains et de l’importance de la diplomatie économique. Il confirme aussi leur souci de (re)prendre pied dans ce qui constitue pour elles la profondeur stratégique de l’Algérie et de chercher de nouveaux relais de croissance. Les Algériens ont également compris, sur le tard mais ils l’ont compris quand même, que les attributs de puissance ne se limitent pas uniquement à la diplomatie et à l’armée.
C’est partant de ce constat que le gouvernement algérien s’est lancé dans une course pour rattraper le temps perdu. Une course qui est toutefois contrariée par la situation sécuritaire au Mali et au Niger qui empêche, pour le moment, d’exploiter toutes les possibilités économiques et commerciales que peuvent receler ces deux pays voisins. Pour contourner cet important écueil, les autorités algériennes semblent avoir décidé de miser sur la Mauritanie, un pays qu’elles connaissent bien et qui offre l’avantage de faire la jonction entre le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest. Aussi, de nombreux départements ministériels, à l’instar du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, se sont activés ces derniers mois à faciliter au maximum les échanges commerciaux entre Alger et Nouakchott. Ce travail se traduira par l’ouverture récente d’un nouveau poste frontalier algéro-mauritanien à Tindouf, auquel a été affectée une unité polyvalente des Douanes algériennes.
Contrats juteux
Ce poste frontalier algéro-mauritanien inauguré en août dernier est présenté par les autorités algériennes comme «un apport très important aux relations de coopération bilatérale multiforme». Mieux, il est pour le moment la principale, sinon la seule porte d’entrée vers l’Afrique de l’Ouest pour les opérateurs algériens. Et ces derniers n’ont pas attendu longtemps pour en profiter, puisque que de nombreuses entreprises viennent de participer à la 4e édition de la Foire des produits algériens organisée du 23 au 29 octobre à Nouakchott.
Au cours de cet événement, de nombreux chefs d’entreprise ont conclu des contrats juteux. Les affaires ont tellement été bonnes qu’ils pensent déjà faire de la Mauritanie leur principal relais pour aller à la conquête des autres marchés du continent. Et pour les aider dans leur démarche, le président-directeur général (PDG) du groupe Logitrans, Boualem Kini, a affirmé, lundi, qu’il était parvenu à un accord de principe avec le ministère du Commerce et les différentes instances intervenant dans le secteur du commerce extérieur, pour la prise en charge des opérations de transport de marchandises algériennes vers la Mauritanie et les pays d’Afrique de l’Ouest. Il est certain que cette nouvelle ne manquera pas de convaincre d’autres hommes d’affaires de voir le Sahel et l’Afrique subsaharienne différemment.
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IDE : l’Algérie parmi les 15 pays les plus attractifs d’Afrique (Algérie Patriotique)
L’Algérie figure parmi les 15 pays africains qui attirent le plus d’investissements étrangers. Selon un classement établi par le cabinet international d’audit, de conseil et de transactions économiques Ernst & Young (EY), l’Algérie est à la neuvième position, suivie de la Côte d’Ivoire, de l’Ouganda, du Zimbabwe, du Rwanda, du Mozambique et de la Zambie. En tête, on trouve l’Afrique du Sud, qui capte le gros des IDE sur le continent africain. Les IDE captés par l’Algérie en 2017 ont augmenté de 2% par rapport à 2016. L’augmentation de ces IDE est essentiellement due à la politique encourageant la production en Algérie dans le but de réduire considérablement la facture des importations qui a atteint des seuils astronomiques. Produire localement pour substituer aux importations a accéléré le rythme d’implantation d’usine de production dans divers secteurs d’activités, allant de l’agroalimentaire à la sidérurgie en passant par l’automobile. Entre 2016 et 2017, plusieurs nouveaux projets d’investissements notamment dans l’automobile ont été lancés. Il y a lieu de citer par exemple celui de Volkswagen, réalisé en partenariat avec le groupe algérien Sovac. Tout récemment, c’est Sonatrach qui a conclu un accord − un milliard d’euros − pour la réalisation d’un important projet d’investissement dans la pétrochimie avec le groupe français Total. D’autres projets ont été lancés notamment dans le secteur minier, avec des groupes étrangers.
Il faut souligner que le gouvernement a été contraint de revoir sa politique d’investissement, suite à la chute durable des prix de l’or noir qui a sérieusement affecté la trésorerie de l’Etat. Dans un premier temps, l’Algérie vise donc à diminuer les importations à travers l’augmentation de la production locale dans divers domaines. Comme deuxième objectif, l’Algérie vise à exporter sa surproduction afin de diversifier ses rentrées en devises. D’ailleurs, plusieurs groupes et entreprises nationales commencent à exporter. Certes, pour le moment, elles exportent de petites quantités. Mais selon les spécialistes, les exportations hors d’hydrocarbures vont considérablement augmenter durant les prochaines années. Aussi, l’Algérie cherche actuellement à valoriser ses ressources minières, en intensifiant avec des partenaires étrangers l’exploration des mines de l’extrême sud du pays qui regorgeraient d’or et de diamants rares.
Hassi-Messaoud-Expo: plusieurs partenariats entre entreprises nationales (APS)
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Plusieurs accords et engagements de partenariats entre entreprises nationales ont couronné la 7ème édition du salon international "Hassi-Messaoud Expo" des fournisseurs de produits et services pétroliers et gaziers, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs.
Ces accords ont été conclus entre des entreprises nationales opérant dans divers domaines, à l’instar des hydrocarbures, des énergies renouvelables, de l’industrie électronique et de la préservation de l’Environnement, a affirmé le Directeur général de Petroleum Industry Communications (partie organisatrice du salon).
Des engagements ont été également pris entre entreprises participants à ce salon international pour poursuivre les contacts et les discussions en prévision de la conclusion dans un avenir "proche" d’accords de partenariat permettant d’écouler leurs produits et d’assurer leurs prestations, a ajouté jaâfar Yacini.
Cette édition du salon "Hassi-Messaoud Expo" a été une "réussite totale", au regard du nombre d’entreprises participantes qui ont pu avoir des contacts directs avec les grandes entreprises et pu faire la promotion de leurs produits et prestations destinées aux industries pétrolières et gazières, a-t-il ajouté.
Le Salon a enregistré un grand nombre de visiteurs parmi les professionnels des industries pétrolières et gazières, ayant avoisiné les 6.000 à la journée de lundi, a fait savoir M.Yacini.
Approchés par l’APS, des responsables de petites et moyennes entreprises présentes au Salon ont exprimé leur "satisfaction" des conditions d’organisation et de déroulement de cette manifestation économique qui ont offert un espace de rencontre avec des cadres de grandes entreprises, nationales et étrangères, spécialisées dans les hydrocarbures.
Le directeur général de la société de maintenance de l’Est, relevant du groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica) a affirmé, dans ce cadre, que son entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces de rechange a saisi l’opportunité du Salon pour tisser des contacts avec des responsables de plusieurs entreprises participantes.
Des contacts susceptibles d’aboutir à des accords de partenariat et de coopération dans les prochains jours avec plusieurs entreprises nationales spécialisées dans l’industrie pétrolière et gazière, a précisé Guitouni Rezgui Farid-Eddine.
La 7ème édition du salon international "Hassi-Messaoud Expo" des fournisseurs de produits et services pétroliers et gaziers (28-30 octobre) a rassemblé depuis dimanche prés de 200 exposants, venus présenter leurs
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produits et explorer des pistes d’affaires et de partenariat dans divers segments économiques.
Désenclavement du Grand Sud : Levée du gel de plusieurs projets de routes (El Moudjahid)
Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, a fait état, hier à Alger, de la levée du gel de plusieurs projets pour la réalisation de routes au Grand Sud, dans le cadre du désenclavement des régions isolées. «Le gel de plusieurs projets pour la réalisation de routes au Grand Sud a été levé, à l’instar du projet de la route nationale RN 1, afin de désenclaver les régions de Tamanrasset, In Guezzam, Timyawin et Tin Zaouatine», a indiqué le ministre, dans une déclaration à la presse, en marge du lancement officiel de la campagne nationale de sensibilisation aux risques liés à la traversée des passages à niveau (lignes des chemins de fer). «Les autres projets dont le gel a été levé concernent la réhabilitation de certaines routes, à savoir : la route Reggane-Bordj Badji Mokhtar, les routes nationales N° 48 (W. El Oued) et N° 16 reliant Drean à Guelma jusqu’aux frontières de Souk-Ahras, outre d’autres routes nationales (sans les mentionner)», a-t-il ajouté. En réponse à une question sur l’extension du métro d’Alger jusqu’à Chevalley et Ouled Fayet, le ministre a fait savoir que «les études relatives au projet ont été finalisées, en attendant l’amélioration de la situation financière du pays pour le dégel de ce projet». Dans ce sillage, M. Zaâlane a annoncé que l’inauguration de la nouvelle aérogare de l’aéroport international Houari-Boumediene est prévue «début 2019», précisant que ce projet se trouve actuellement «à la phase des essais des systèmes techniques et informatiques dont les systèmes de contrôle des bagages, d’enregistrement des voyageurs et des ascenseurs et escalators, pour parer à tout imprévu lors de l’exploitation de cette structure».
81 passerelles au niveau des lignes ferroviaires
Le ministre a annoncé l’entame de la réalisation de 81 passerelles au niveau des points noirs des lignes ferroviaires enregistrant le plus grand nombre d’accidents, et ce, en application du programme du Président de la République visant à supprimer définitivement les passages à niveau et les remplacer par des passerelles, dont le nombre global s’élève à 650 passerelles à l’échelle nationale. L’objectif de la campagne de sensibilisation sur les risques liés aux passages à niveau, menée sous le slogan «Stop: priorité au train» est la prise de conscience des citoyens quant au danger d’un tel acte, d’autant que les accidents ferroviaires ont fait 3.000 morts ces sept dernières années (2013-2018), pour un total de 1.000 accidents. Au sujet de cette campagne de sensibilisation, initiée par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), le ministre a souligné qu’elle a été organisée dans un espace ouvert pour permettre aux citoyens de se rapprocher des organisateurs et de s’enquérir de près
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de ces dangers et des moyens de les éviter. Il a ajouté que la majorité des associations qui s’intéressent à la sécurité routière et ferroviaire ont contribué à cette manifestation, en sus de la SNTF, qualifiant l’initiative de «pas positif vers la réduction de ces accidents» qui occasionnent d’importantes pertes humaines et matérielles. Après avoir adressé ses remerciements à tous les participants à cette manifestation, notamment le Centre national de prévention et de sécurité routières (CNPSR), l’Association nationale ‘‘Tariq Essalama’’, l’Association nationale de soutien aux personnes handicapées ‘‘El Baraka’’, les associations Ness El Khir et Kafil el Yatim et la Fédération nationale des auto-écoles, ainsi que la direction de l’Education de la wilaya d’Alger et tous les représentants de la société civile, il a appelé la SNTF à consentir davantage d’efforts pour atteindre l’objectif escompté à l’horizon 2021, à savoir le transport de 17 millions de tonnes de marchandises et 60 millions de voyageurs. M. Zaâlane a annoncé que la clôture de cette manifestation sera marquée par l’organisation, le 7 novembre, d’un colloque national sur les «passages à niveau: risques et enjeux».
Journées de l’investissement à Constantine : Des opérateurs entre espoir et marasme (Reporters)
Les journées de l’investissement, 2es du nom, se sont ouvertes hier au Palais de la culture Malek-Haddad de Constantine. Comme d’habitude, une centaine d’exposants se sont déplacés pour la circonstance, répondant à l’invitation de la Confédération algérienne du patronat de Constantine.
Cette manifestation, si elle permet de faire connaître ou reconnaître plusieurs firmes locales ou nationales, a aussi le mérite de «permettre de voir si les problèmes soulevés par les différents opérateurs ont été pris en compte et si des solutions vont nous être proposées. Et ce n’est sûrement pas le wali qui va passer en coup de vent qui pourra aplanir les écueils que l’on rencontre dans le métier à risque d’investisseur». Effectivement, le wali de Constantine passera vers 10h30 pour «s’enquérir des préoccupations des investisseurs» de sa wilaya. Passant d’un stand à un autre, il sera longtemps retenu par une firme spécialisée dans le domaine de la fabrication de filtres. «Une entreprise comme la nôtre ne trouve aucun problème pour commercialiser ses produits, aussi bien localement qu’à un niveau international. Le seul problème a trait aux promesses des autorités locales de nous attribuer un lot de terrain à la mesure de notre firme. Cela a tellement tardé que l’on se retrouve aujourd’hui à la rue, une entreprise SDF. Ce qui met en danger aussi bien notre investissement que la survie des centaines de salariés que nous employons», des propos du patron de la boîte révélateurs, qui illustrent le marasme de tout investisseur pour qui le terrain devient un cauchemar. A propos du foncier pour l’investissement, le Calpiref, une entité étatique locale, qui offre des terrains gratuitement pour les investisseurs, ne trouve plus preneur. «Un
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terrain m’a été attribué par le Calpiref, il y a des années. Il y avait avec moi 299 autres prétendants à l’investissement. Nous avons le numéro d’attribution du terrain, avec la signature du wali comme caution de la validité du document. Malheureusement, les terrains sont une montagne de pierres et, selon ce que l’on nous a expliqué, on attend que les patrons de carrière abattent toute cette masse de pierraille pour que l’on puisse disposer des terrains. Et les exemples sont légion pour ceux qui se sont adressés au Calpiref et qui ont eu le malheur de bénéficier d’un terrain», selon les propos désabusés d’un candidat investisseur qui a déjà consommé son capital social avant que sa société ne voit le jour.
En tout cas, les stands qui exposeront durant deux jours au Palais de la culture Malek-Haddad illustrent la diversité des investissements à Constantine, de l’agroalimentaire, à l’informatique, en passant par la promotion immobilière et la branche des services, sans oublier, bien sûr, le médicament, le must de l’investissement sur le Vieux-Rocher.
Banque/bourse/Assurance
La BNA inaugure sa première agence digitale (APS)
La Banque nationale d'Algérie (BNA) a lancé mardi à Alger sa première agence digitale en présence du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya.
Cet espace digital offre, en libre-service, l'ensemble des fonctionnalités d'une agence classique, a souligné le directeur de la monétique et des moyens de paiement de cette banque publique, Brahim Boudjlida.
Ainsi, il permet d'établir des liens de proximité à travers un système de visio-conférence mis à la disposition des clients pour interagir directement avec des chargés de clientèle de la banque pendant des horaires élargis, à savoir, du dimanche à jeudi de 7h à 19h.
A travers des écrans digitaux placés au sein de l'agence, les clients de la banque publique peuvent aussi soumettre des réclamations ou des demandes d'assistance par visio-conférence, effectuer des simulations de crédit ou de produits d'assurance et accéder au service de paiement des factures d'électricité, de gaz, d'eau et de téléphonie.
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Un second espace, accessible 7j/7 et 24h/24, comprend un distributeur permettant aux clients d'autres établissements financiers d'effectuer desopérations de retrait et de consultation de soldes.
Pour les clients de la BNA, ils disposent au sein de ce second espace de plusieurs services tels que des retraits allant jusqu'à 100.000 DA/jour à raison de 3 millions DA/mois, des virements de compte à compte, des remises de chèques et des versements d'espèces.
A noter que le GAB permet l'utilisation de cartes bancaires mais aussi des livrets d'épargne électroniques, a indiqué M. Boudjlida.
Il a en outre précisé que la BNA compte 97 agences en espace libre-service (munies de GAB) sur 212 agences au niveau national.
En marge de l'inauguration de cette agence digitale, M. Raouya s'est réjoui de cette opération tout en appelant à inciter l'ensemble des banques à élargir la présence de ce type d'agences offrant une large gamme de services aux clients.
Il a également rappelé que ce type d'initiative vient soutenir les efforts de bancarisation des acteurs nationaux de la finance et contribue à renforcer l'inclusion financière conformément aux orientations des pouvoirs publics.
Pour rappel, ce nouveau service vient s'ajouter à la possibilité des clients de la BNA d'effectuer leurs paiements en ligne sur les plateformes web des grands facturiers tels que Algérie Télécom, Air Algérie, Mobilis, Sonelgaz, la Société des eaux et d`assainissement d`Alger (SEAAL) et l`Algérienne des eaux (ADE).
Commerce
Coopération
Un fonds d'investissements bilatéral pour donner une "nouvelle impulsion" au partenariat algéro-français (APS)
La création d'un fonds d'investissements algéro-français, dont la déclaration d'intention a été signée lundi soir à Paris, vise à donner une "nouvelle impulsion" au partenariat économique entre les deux pays.
La déclaration d'intention a été signée, rappelle-t-on, par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Lemaire, à l'issue des travaux de la cinquième session du Comité mixte économique franco-algérien (COMEFA).
Le fonds, dont l'idée de création a été proposée à l’occasion de la visite effectuée, le 6 décembre 2017, à Alger, par le président français Emmanuel Macron, soutient particulièrement la coopération entre les
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petites et moyennes entreprises algériennes et françaises et permettrait d’accompagner les entrepreneurs algériens investissant en France et les entrepreneurs français en Algérie.
Le fonds aura vocation à financer essentiellement des partenariats entre entreprises privées dont l’activité est liée à un partenariat algéro-français et visera, en priorité, les PME dans les secteurs porteurs de croissance tels que l’automobile, l’agroalimentaire, la transition énergétique, la mobilité urbaine et le numérique.
Pour ce qui est du capital, il sera abondé à parité par les deux parties en euro et devra être progressif en fonction de l’importance et du nombre de projets à financer.
Le capital privé, provenant notamment des institutions bancaires, pourront, le cas échéant, abonder ce fonds dans une seconde phase, a-t-on précisé, soulignant que le fonds, ainsi que les choix des investissements, sont gérés et réalisés de façon à être rentables, selon les conditions du marché.
La gouvernance du fonds sera distincte de sa gestion (revenant aux deux Etats actionnaires, dans le cadre d’un Conseil d’administration). Cette dernière, a-t-on expliqué, est déléguée à un gestionnaire de fonds indépendant reconnu et sélectionné à l’issue d’un processus d’appel d’offres.
Au sujet du transfert des capitaux, le rapatriement des fonds investis pourra se faire si l’une des parties en exprimait le souhait, a-t-on indiqué, précisant que l’allocation des dividendes et plus-values de cessions résultant des investissements, réalisés par le gestionnaire de fonds, pourront être réinvestis dans le fonds ou transférés aux institutions ayant abondé le fonds à hauteur de leur participation.
Algérie-France: Messahel met en exergue la centralité de la mobilité et de la circulation des personnes (APS)
Dans le cadre de la cinquième session du Comité mixte économique algéro-français (COMEFA), tenue lundi à Paris, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a mis en exergue, la centralité de la mobilité et de la circulation des personnes dans le cadre du partenariat stratégique algéro-français.
Il a, à cet égard, souligné que la circulation des personnes constitue un vecteur essentiel pour la promotion des échanges économiques et humains entre les deux pays, ainsi que pour le renforcement du partenariat stratégique algéro-français, que les deux pays s’attellent à en faire un cadre d’échanges privilégié et d’exception.
Il a relevé, à cet effet, le nombre important de liaisons aériennes de et en provenance d’Algérie vers la France, ce qui constitue un moyen à même de répondre à cet objectif de densification des liens humains entre les deux pays.
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Le Comité mixte économique algéro-français a été mis en place en 2013 en vue d’encadrer, de promouvoir et de renforcer la coopération économique et les échanges commerciaux entre les deux pays.
Il est chargé de préparer également la tenue, dans les prochaines semaines à Alger, de la quatrième session du Comité Intergouvernementale de Haut Niveau (CIHN), coprésidé par les Premier ministres des deux pays.
Yousfi aux chefs d'entreprises françaises: "Nous sommes à la recherche d'un partenariat durable" (APS)
Le ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a affirmé mardi à Paris aux chefs d'entreprises françaises que l'Algérie est à la recherche d'un partenariat "durable" dans le cadre de la diversification de son économie.
"Nous sommes à la recherche d'un partenariat durable dans le cadre de la diversification de notre économie", a-t-il déclaré dans une rencontre avec près d'une quarantaine de chefs d'entreprises françaises organisée par le Medef International.
Outre la délégation algérienne, la rencontre a regroupé entre autres les responsables d'Airbus Helicopters, Alstom, Decathlon, Engie, Geos, Lafarge, Total, Ratp, Suez et des cabinet de consulting.
Dans son allocution introductive, le président du conseil de chef d'entreprises France-Algérie et DG du groupe Suez, Jean-Louis Chaussade, a expliqué que cette rencontre a été initié compte tenue des évolutions économiques, du marché pétrolier et des évolutions de l'Algérie, soulignant qu'elle s'inscrit dans le cadre de la volonté des deux pays à "accélérer" les relations bilatérales.
Il a mis en exergue la question de la formation, pour laquelle la France, a-t-il indiqué, a une "véritable expertise" et celle de la logistique dans le domaine de la sous-traitance industrielle.
Le ministre de l'Industrie et des Mines a dressé un tableau sur la situation économique de l'Algérie, avec ses énormes potentialités et ses perspectives à court et moyen termes.
C'est dans cette optique qu'il a présenté, secteur par secteur, des chiffres pour montrer la dynamique particulière qui a touché l'économie algérienne, dont l'objectif principal est sa diversification.
Il a expliqué que depuis une quinzaine d'années, une enveloppe de 60 milliards d'euros a été investie, dont 40 milliards d'euros pour le secteur de l'industrie, soulignant que l'Algérie "veut rattraper" le retard dans le secteur industriel.
Il a ajouté qu'au cours de cette période, le montant des investissements de l'Algérie avec des entreprises étrangères s'élève à 14 milliards d'euros, relevant que 50.000 projets ont été réalisés.
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M.Yousfi a précisé que 20 milliards d'euros ont été investis en 2017, dont 10 milliards d'euros pour le secteur industriel, signalant que la France reste le premier investisseur en Algérie en matière de nombre de projets.
Le ministre a expliqué que l'agriculture, le tourisme et l'industrie sont les trois piliers de la politique de diversification de l'économie algérienne, montrant, chiffres à l'appui, la cadence de la production algérienne, tous secteurs économiques confondus, et les perspectives d'une productivité qui encouragera l'exportation des produits algériens.
Cependant, il a mis en exergue le retard pris par l'Algérie dans les secteurs de la chimie et des mines, soulignant aux chefs d'entreprises françaises que la "porte du partenariat est ouverte".
Pour le secteur minier, le ministre a indiqué que le gouvernement algérien a mis 15 à 16 milliards d'euros d'investissements pour l'exploitation du phosphate.
"L'agriculture, le tourisme et l'industrie sont les trois piliers de notre volonté de diversifier notre économie", a-t-il dit, affirmant que la France est "bien placée" pou un partenariat durable avec l'Algérie.
Auparavant, le ministre a eu des entretiens B to B avec des responsables de PME qui souhaitent s'installer en Algérie avec des projets structurants.
Algérie - Royaume-Uni : Renforcement de la coopération (El Moudjahid)
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, et le représentant personnel du Premier Ministre britannique pour le Partenariat économique avec l’Algérie, Lord Richard Risby, ont examiné, hier à Alger, l’état de la coopération entre les deux pays, et les perspectives de son renforcement. En présence de l’ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie, M. Barry Robert Lowen, M. Raouya a donné un aperçu général sur «l’évolution positive» des principaux indicateurs macro-économiques de l’Algérie. Lors de cette rencontre, M. Raouya a présenté également les différentes «réformes» en cours dans le domaine financier. Pour sa part, Lord Risby a salué les efforts entrepris par l’Algérie pour mener ses réformes, en réitérant, à cette occasion, la disponibilité de son pays à identifier les actions de coopération devant contribuer à la réussite de ces réformes, notamment dans les domaines de la Bourse, de modernisation bancaire et des financements alternatifs. Le responsable britannique a aussi exprimé la volonté de son pays à renforcer les relations de coopération bilatérales avec l’Algérie dans les différents domaines.
Coopération énergétique: Guitouni s'entretient avec plusieurs homologues (APS)
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Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, a reçu en marge de la tenue du Sommet "Algeria Future Energy", qui se tient le 29 et 30 octobre, ses homologues tunisien, mauritanien et nigérien, les vices ministres de l'Energie de l'Espagne et de la Bolivie ainsi que le représentant personnel de la Première ministre britannique pour le partenariat économique avec l'Algérie, a indiqué mardi le ministère dans un communiqué.
Ainsi, M. Guitouni et le ministre tunisien de l'Industrie, des Petites et Moyennes entreprises, Chargé de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Salim Al Feriani, ont passé en revue les avancées enregistrées dans la conduite des projets liés à l'exploration et la production des hydrocarbures, tout en soulignant la nécessité de développer d'autres périmètres de recherche notamment dans l'Offshore, selon la même source.
Les deux parties se sont entendues également pour accélérer les travaux sur les blocs du portefeuille d'exploration de Numhyd, une société mixte algéro-tunisienne détenue à parts égales par Sonatrach et Etap, et d'entamer une évaluation plus approfondie des données techniques du domaine minier tunisien de façon à explorer de nouvelles opportun

Revue de Presse 30 octobre 2018 Publié le 30/10/2018 à 09:46

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Mardi 30 octobre 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Selon Ali Haddad : 300 millions d’emplois devraient être créés d’ici à 2050 dans le MENA (Ouest Tribune) .............................................................................................. 3
ï‚· Ali Haddad au 3e sommet UE-Monde Arabe: Promouvoir l’Entreprenariat des jeunes et des femmes (Le Temps d’Algérie) .............................................................. 4
ï‚· À Athènes, Ali Haddad vante la stabilité de l’Algérie (TSA) .................................... 6
ï‚· Ouyahia: développer les capacités énergétiques pour les besoins nationaux et internationaux (APS) .................................................................................................. 7
ï‚· PLF 2019: plus de 2.837 milliards de dinars pour la masse salariale (APS) .............. 9
ï‚· Ouyahia : le projet de loi sur les hydrocarbures "aboutira dans quelques mois" (APS) ................................................................................................................................... 11
ï‚· L'inflation moyenne annuelle à 4,7% jusqu'à septembre 2018 (APS) ...................... 12
ï‚· Gaz non conventionnel: Sonatrach signe un accord avec BP et Equinor (APS) ...... 13
ï‚· Gaz industriels: Sonatrach signe deux contrats d’investissement avec la compagnie "Air Products" (APS) ................................................................................................ 14
ï‚· CNAS: 12.900 affaires traitées en justice en 2018 et plus de 700 millions DA recouvrés (APS) ........................................................................................................ 14
ï‚· Lancement du programme « PADSEL-NOA » : Un appui au développement inclusif (El Moudjahid) .......................................................................................................... 15
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 17
ï‚· Avec un rebond de la branche automobile : Léger mieux dans le secteur des assurances (Reporters) .............................................................................................. 17
ï‚· Union algérienne de l’Assurance et de la Réassurance (UAR) : Hassen Khelifati réélu 1er vice-président (El Watan) .......................................................................... 18
Commerce ............................................................................................................................................................ 19
Coopération ......................................................................................................................................................... 19
ï‚· Algérie-France : Signature d'une déclaration d'intention portant création d'un Fonds d'investissement bilatéral (Algérie 1) ........................................................................ 19
ï‚· Algérie-UE: lancement d'un programme d'appui au développement local (APS) .... 20
ï‚· Exportation : le Vietnam compte importer des produits algériens (Algérie Eco) ..... 21
Veille ..................................................................................................................................................................... 22
ï‚· Le tourisme en Afrique : 7 millions d’emplois à créer en 10 ans (Algérie Eco) ...... 22
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A la une
Selon Ali Haddad : 300 millions d’emplois devraient être créés d’ici à 2050 dans le MENA (Ouest Tribune)
Le Forum des chefs d’entreprises a pris part hier à Athènes en Grèce, aux travaux du 3ème Sommet UE-Monde Arab. Ainsi, Ali Haddad, président du FCE, a appelé la communauté d’affaires de cette grande région «de réfléchir ensemble à la mise en place de cadres d’échange et de rapprochement plus adaptés entre les hommes d’affaires et opérateurs économiques de nos pays respectifs.»
Selon Ali Haddad qui intervenait lors des travaux de cet événement important, il faudra inno-ver en matière de création de nouveaux espaces d’action et de concertation. Ceci, estime-t-il, «parce que nous sommes convaincus que le monde de l’Entreprise et les intérêts économiques mutuels bien compris, sont un élément de renforcement et de garantie de la stabilité de la sécurité et de l’esprit de bon voisinage». Pour lui, les potentiels et les opportunités de coopération mutuellement bénéfiques, sont nombreux et importants. «La pluralité et la diversité des richesses dont dispose chacun de nos pays, nous permettent l’ambition de concrétiser et d’accumuler des acquis substantiels dans des délais raisonnables», souligne le patron de patrons.
Il nous faut, indique M. Haddad, cibler des domaines de coopération porteurs de grande valeur ajoutée et d’intérêts partagés. «A ce titre, nous pensons, pour notre part, que les économies de demain et de l’après-pétrole sont un sujet qui peut révéler et fédérer des synergies réelles et porteuses de perspectives communes», précise Ali Haddad qui dira encore que pour rendre pérenne et durable la sécurité et la stabilité, «les pays de notre grande région et à des degrés divers, se doivent de relever plusieurs défis communs: Parmi eux et en premier lieu, celui de donner des perspectives de progrès et de développement à leurs populations notamment la jeunesse, ensuite ceux liés à la sécurité alimentaire, énergétique et numérique».
Pour la région MENA, estime M. Haddad, les projections établies par les institutions financières internationales, estiment à 300 millions le nombre d’emplois qui devraient être créés d’ici à 2050. Il dira aussi que le développement durable, les transitions énergétique et écologique sont des domaines où il est possible d’envisager et d’entreprendre une coopération porteuse et équilibrée. «La coopération dans l’exploitation des ressources primaires devra cibler en même temps leur transformation permettant à leurs détenteurs d’en tirer le maximum de valeur ajoutée et à rémunérer équitablement le capital et le savoir-faire technologique investis», précise l’interlocuteur.
Nécessité de refondation de la coopération
Pour le patron des patrons, il est temps que nous envisagions une refondation profonde de notre coopération en axant nos efforts sur la
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construction d’écosystèmes communs d’innovation, de créativité, de formation, d’apprentissage, de promotion de l’entrepreneuriat notamment des jeunes et des femmes et de préservation de l’environnement et de notre planète. Pour ce faire, nous sommes appelés, souligne Ali Haddad, à forger des partenariats, dans la confiance, l’égalité et le respect mutuel, comme nous devons également densifier nos échanges et nos contacts et mettre en place des mécanismes permanents de consultations et d’échanges d’informations sur nos réalisations, nos expériences, nos attentes et nos ambitions. «Les cadres existants tels que les accords multilatéraux et bilatéraux signés par certains pays avec l’Union Européenne, les accords régionaux de coopération, les institutions des ensembles régionaux déjà constitués en Europe, en Afrique, au Maghreb, au Moyen Orient et autour de la méditerranée, sont autant d’espaces qui nous offrent la Plateforme d’instruments pour la mise en oeuvre d’une coopération plus large et plus équitable», dira M. Haddad.
Par ailleurs, il dira que la conjoncture est également marquée par la réémergence, un peu partout dans le monde, des égoïsmes nationaux et des tentations de replis communautaires que nous devons considérer avec la plus grande lucidité. Les pays de la méditerranée, de l’Afrique et du Moyen Orient doivent refuser de se soumettre à cette fatalité. Ils doivent renforcer les mécanismes de dialogue et de concertation pour explorer les meilleures voies de coopération dans le respect mutuel et au bénéfice de tous les peuples de la région.
Pour Ali Haddad, la lutte contre le terrorisme et l’émigration clandestine, nécessitent certes, la mobilisation de moyens humains et matériels et des ressources financières conséquentes, mais les solutions aux problèmes de terrorisme, de radicalisme religieux et de l’immigration incontrôlée, sont aussi économiques et sociales. «L’expérience Algérienne dans ce domaine est, à ce titre, édifiante. Les autorités de mon pays ont exprimé à diverses occasions leur disponibilité à la partager avec d’autres pays pour en tirer les leçons significatives», lance le patron du FCE qui dira encore que dans les années 90’s, l’Algérie a vécu une tragédie des plus sombre et destructrice. Un terrorisme d’une furie meurtrière inobservée jusque-là s’est acharné sur le pays massacrant sans distinction aucune des dizaines de milliers de citoyens Algériens et étrangers, semant la désolation et détruisant avec une application inouïe les bases industrielles et les infrastructures socio-économiques du pays. «L’approche algérienne en matière de lutte contre le terrorisme avec ses trois dimensions complémentaires (politique, sécuritaire et sociale) et la démarche de réconciliation nationale», rassure M. Haddad qui estime qu’aujourd’hui, l’Algérie est perçue comme l’un des pays les plus stables de la région. Cette stabilité, cette paix chèrement acquise qui lui permet de faire sa transformation économique en toute sérénité, n’a été recouvrée qu’au prix d’efforts colossaux menés sur tous les fronts.
Ali Haddad au 3e sommet UE-Monde Arabe: Promouvoir l’Entreprenariat des jeunes et des femmes (Le Temps d’Algérie)
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Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, a plaidé pour une refondation profonde de la coopération entre l’Union Européenne et les pays Arabes, afin de hausser le niveau de partenariat.
Dans son allocution, à l’occasion du 3e sommet UE-Monde Arabe, tenue hier à Athènes, en Grèce, le président du FCE a estimé qu’il est temps d’axer les efforts de coopération sur la construction d’écosystèmes communs d’innovation, de créativité, (…), de promotion de l’entrepreneuriat, notamment des jeunes et des femmes, et de préservation de l’environnement. Et ce, en «forgeant des partenariats, dans la confiance, l’égalité et le respect mutuel», a-t-il expliqué. L’intervenant a notamment préconisé «de densifier nos échanges et nos contacts, et mettre en place des mécanismes permanents de consultations et d’échanges d’informations sur nos réalisations, nos expériences, nos attentes et nos ambitions».
Estimant que les cadres de travail communs déjà existants, sont des instruments pour la mise en oeuvre d’une coopération plus large, il a souligné la nécessité d’innover en matière de création de nouveaux espaces d’action. «Les cadres existants, tels que les accords multilatéraux et bilatéraux signés par certains pays avec l’Union Européenne, les accords régionaux de coopération, les institutions des ensembles régionaux déjà constitués en Europe, en Afrique, au Maghreb, au moyen orient et autour de la méditerranée, sont autant d’espaces qui nous offrent la Plateforme d’instruments, pour la mise en oeuvre d’une coopération plus large et plus équitable», a-t-il argué. «C’est pourquoi il faudra», selon lui, «innover en matière de création de nouveaux espaces d’action et de concertation». A cet effet, Haddad a fait appel à la communauté d’affaires de cette grande région, pour réfléchir à la mise en place de cadres d’échange et de rapprochement plus adaptés entre les hommes d’affaires et les opérateurs économiques.
Le président du FCE s’est dit convaincu que le monde de l’Entreprise et les intérêts économiques mutuels bien compris, sont un élément de renforcement et de garantie de la stabilité de la sécurité, et de l’esprit de bon voisinage. Pour lui, les potentiels et les opportunités de coopération mutuellement bénéfiques sont nombreux et importants. «La pluralité et la diversité des richesses dont dispose chacun de nos pays nous permettent l’ambition de concrétiser et d’accumuler des acquis substantiels dans des délais raisonnables», a-t-il indiqué. Cibler les domaines de coopération porteurs de grande valeur ajoutée et d’intérêts partagés s’impose, puisque, a-t-il souligné, «les économies de demain et de l’après-pétrole sont un sujet qui peut révéler et fédérer des synergies réelles et porteuses de perspectives communes». Concernant les défis économiques de la région, Haddad évoque entre autres, les perspectives de progrès et de développement aux populations, notamment la jeunesse, ensuite ceux liés à la sécurité alimentaire, énergétique et numérique. Le développement durable, les transitions énergétique et écologique sont des domaines où il est possible d’envisager et d’entreprendre une coopération porteuse et équilibrée. A plusieurs titres, nous devons assumer le challenge de la diversification de nos économies, par la création massive d’entreprises et
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de développement, et d’intensification des échanges et des partenariats entre les entreprises de nos pays respectifs. Haddad a également incité la diaspora, notamment algérienne, à jouer un rôle déterminant dans la coopération économique, scientifique et culturelle, mais également à constituer le lien humain irremplaçable entre les nations. Le dialogue permanent et l’échange d’expériences permettra, selon lui, de révéler de nouveaux potentiels de partenariat, et de partager les bonnes pratiques à mettre en oeuvre dans nos pays, et créer un cercle vertueux de croissance durable et de prospérité de nos Nations.
À Athènes, Ali Haddad vante la stabilité de l’Algérie (TSA)
Ali Haddad, qui participe à Athènes au sommet UE-Monde arabe (29-30 octobre), a vanté la “stabilité” de l’Algérie et plaidé pour des “solutions économiques et sociales” aux problèmes liés au terrorisme et à l’immigration.
“Aujourd’hui, l’Algérie est perçue comme l’un des pays les plus stables de la région. Cette stabilité, cette paix chèrement acquise qui lui permet de faire sa transformation économique en toute sérénité n’a été recouvrée qu’au prix d’efforts colossaux menés sur tous les fronts”, a souligné le président du FCE, en rappelant que l’Algérie a vécu une “tragédie des plus sombres et destructrices” durant les années 1990.
Pour Ali Haddad, la lutte contre le terrorisme et l’émigration clandestine “nécessite certes la mobilisation de moyens humains et matériels et des ressources financières conséquentes”, mais les solutions aux problèmes de terrorisme, de radicalisme religieux et de l’immigration incontrôlée “sont aussi économiques et sociales”.
Le président du FCE a estimé que la conjoncture était marquée par “la réémergence, un peu partout dans le monde, des égoïsmes nationaux et des tentations de replis communautaires que nous devons considérer avec la plus grande lucidité.” “Les pays de la méditerranée, de l’Afrique et du Moyen-Orient doivent refuser de se soumettre à cette fatalité”, a-t-il soutenu.
À l’adresse des Européens, il a jugé qu’il était “temps” d’envisager une “refondation profonde” de la coopération, “en axant nos efforts sur la construction d’écosystèmes communs d’innovation, de créativité, de formation, d’apprentissage, de promotion de l’entrepreneuriat notamment des jeunes et des femmes et de préservation de l’environnement et de notre planète”.
Sans faire de propositions concrètes, Ali Haddad a appelé pour innover “en matière de création de nouveaux espaces d’action et de concertation. “Nous sommes convaincus que le monde de l’Entreprise et les intérêts économiques mutuels bien compris sont un élément de renforcement et de garantie de la stabilité de la sécurité, et de l’esprit de bon voisinage”, a-t-il dit.
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Ouyahia: développer les capacités énergétiques pour les besoins nationaux et internationaux (APS)
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a expliqué lundi à Alger la politique énergétique de l’Algérie visant à développer ses capacités de production énergétique pour non seulement répondre aux besoins nationaux mais aussi pour contribuer à répondre à la demande mondiale en énergie.
"L’Algérie entend développer ses capacités de production énergétique pour satisfaire les besoins de son développement national mais aussi pour contribuer davantage à l'approvisionnement du marché mondial", a-t-il indiqué lors de l’ouverture des travaux du Sommet "Algeria Future Energy" qui regroupe les leaders mondiaux de l’industrie des hydrocarbures et des énergies renouvelables, ainsi que les ministres de l’Energie de plusieurs pays et les secrétaires généraux, respectivement, de l’OPEP et du Forum des Pays Exportateurs de Gaz (GECF).
Le Premier ministre a, à ce titre, relevé qu’au niveau mondial, la demande en énergie, qui a déjà doublé ces vingt dernières années, doublera encore à l’horizon 2040, alors qu'il est enregistré "une réduction accélérée des réserves d’énergies fossiles (mondiales) qui, au rythme de consommation actuelle, s’épuiseront à la fin de ce siècle".
Qui plus est, a-t-il poursuivi, toute la planète est confrontée à une "sérieuse menace" sur le climat : "un défi qui valorise davantage les énergies propres dont le gaz naturel et les énergies renouvelables".
Citant l’Algérie, M. Ouyahia a avancé qu’elle verrait sa demande interne en énergie croître de 20% à l’horizon 2040, alors que ses besoins en revenus attendus des hydrocarbures "demeureront importants" pour la poursuite du développement du pays.
Pour le Premier ministre, tels sont les défis que l’Algérie entend relever avec le concours de ses partenaires extérieurs à travers une démarche articulée autour de quatre grands axes.
Le premier axe est le renouvellement et la diversification des ressources énergétiques de l'Algérie: "Il s’agira d’abord d’augmenter nos capacités de production d’énergie conventionnelle grâce à une plus large prospection du domaine minier qui s’étendra au nord du pays y compris à notre espace maritime", a-t-il détaillé.
Il s’agira également de valoriser les ressources énergétiques non conventionnelles du pays, dont la prospection et l’exploitation seront, a-t-il assuré, "entourées du plus grand soin pour préserver l’environnement".
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La mise en valeur des ressources énergétiques non conventionnelles nationales s’accompagnera également du développement d’un environnement local industriel et de services, générateur de dizaine de milliers d'emplois pour les jeunes.
Aussi, il s'agira de promouvoir l’exploitation des énergies renouvelables, un domaine où l’Algérie a déjà adopté un ambitieux programme auquel le groupe Sonatrach sera associé pour mobiliser des partenaires extérieurs dans la production et la construction d’une industrie locale des intrants nécessaires, a insisté le Premier ministre.
Selon lui, le gouvernement entend aller de l'avant dans cette bataille de l’énergie solaire renouvelable "comme il est allé de l’avant, avec succès, dans la bataille du dessalement de l’eau de mer", en mobilisant, à cette fin, les soutiens, les incitations et les subventions nécessaires.Explicitant le deuxième axe, M. Ouyahia a précisé qu’il porte sur le développement de nouveaux débouchés pour la production d’énergie.
A ce titre, des efforts sont en cours et seront soutenus pour "augmenter les capacités de transport des gazoducs de l’Algérie vers l’Europe", a-t-il avancé.
De surcroît, à moyen et long termes, l’Algérie travaillera également à promouvoir l’exportation de l'énergie solaire vers ses voisins y compris européen, a ajouté M. Ouyahia.
Quant au troisième axe, il concerne le développement de l’industrie pétrochimique, et ce, en aval de la production d’hydrocarbures: "C’est là un objectif stratégique pour l’Algérie qui entend contribuer ainsi à la promotion de nombreuses autres industries déjà naissantes dans le pays".
A ce propos, il a salué le récent partenariat conclu entre Sonatrach et le groupe français Total pour la construction d’un complexe de production de polypropylène.
Abordant le quatrième axe, le Premier ministre dira qu’il porte sur l’amélioration de l’efficacité et de la productivité de l’outil national dans le domaine des industries des hydrocarbures: "Il s’agira de recourir aux technologies les plus avancées et d’améliorer la performance des entreprises. A ce titre, le gouvernement soutient le plan de modernisation du groupe Sonatrach".
Sur le plan législatif, il a indiqué que le gouvernement se penche actuellement sur la mise à jour de la Loi sur les hydrocarbures," qui aboutira dans quelques mois", avec comme objectif l’amélioration de l’attractivité de l’exploration et de l’exploitation du domaine minier.
Face aux dirigeants des plus importantes compagnies énergétiques mondiales présentes à ce sommet de l'énergie (Eni, Total, Repsol, Cepsa, Saipem, ...), M. Ouyahia a affirmé que "c’est un message de sérénité envers le reste du monde de la part d’un pays qui construit son propre avenir dans un esprit de partenariat, de respect des engagements et de contribution à la construction d’un monde de paix, d’harmonie et de coopération".
Les importants atouts dont dispose l'Algérie
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Lors de son intervention, M. Ouyahia a tenu à mettre en exergue, devant le gotha du monde de l'énergie, les atouts importants de l'Algérie dont son potentiel énergétique.
A ce propos, le Premier ministre a notamment cité les infrastructures de base, un développement humain qui a déjà concrétisé les Objectifs du développement du millénaire de l'ONU (ODM) avec, à titre d'exemple, près de deux millions d’étudiants et 50 universités, un développement industriel en cours dans plusieurs secteurs, dont celui des hydrocarbures qui est le plus avancé, un marché de 40 millions d’habitants, un taux proche de 100% en matière de raccordement des foyers à l’électricité et un taux de près de 60% des foyers raccordés au gaz naturel avec une dynamique de croissance soutenue en la matière, une solvabilité financière extérieure importante avec une dette extérieure équivalente à moins de 3% du PIB, alors que les réserves de change représentent près de 20 mois de couverture des importations.
Faisant le point sur l'important potentiel énergétique national, il a cité les réserves prouvées d’hydrocarbures conventionnelles de 4.000 milliards de tonnes équivalent pétrole (Tep) dont 2/3 de gaz et un domaine minier de 1,5 million km2 dont près de 2/3 ne sont pas encore explorés.
Il s’agit également des grandes réserves de ressources énergétiques non conventionnelles pour lesquelles les agences spécialisées classent l'Algérie au 3ème rang mondial, ainsi que d'un gigantesque potentiel d’énergies renouvelables, notamment solaire, et la proximité des marchés européens auxquels l’Algérie est déjà reliée par des gazoducs.
Plus encore, l’Algérie dispose de capacités appréciables pour la liquéfaction du gaz naturel et son expédition vers des contrées lointaines, a-t-il rappelé, en précisant que le pays se distingue aussi par une politique énergétique "soucieuse de la protection de l’environnement".
Pour M. Ouyahia, "parler de l’avenir énergétique de l’Algérie, c’est parler des moyens pour mon pays de poursuivre son processus de développement et de diversification économiques et d’avancées sociales, car les hydrocarbures contribuent encore à hauteur de 40% aux recettes du budget de l’Etat et représentent toujours plus de 90% des revenus extérieurs du pays".
PLF 2019: plus de 2.837 milliards de dinars pour la masse salariale (APS)
La masse salariale représentera l'année prochaine plus de 2.837 milliards de dinars couvrant plus de 2,24 millions de postes budgétaires, selon le projet de loi de finances (PLF) 2019 examiné lundi par la Commission des Finances et du Budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) avec le Directeur général du Budget au ministère des Finances, Farid Bekka.
"En 2019, la masse salariale s'élèvera à 2.837,23 milliards de dinars, dont 2.215,78 milliards de dinars de dépenses de salaires (+3,86% par rapport
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à 2018) et le reste des rémunérations en vertu des subventions octroyées aux entreprises publiques à caractère administratif, hôpitaux et autres, a précisé M. Bekka lors d'une réunion présidée par M. Toufik Torche, président de la Commission.
Par ailleurs, il a indiqué que l'année 2019 verra l'ouverture de 18.653 nouveaux postes budgétaires, dont 7.531 dans l'Education nationale, 7.200 dans la Santé et 3.917 dans le corps de la Sûreté nationale.
En comptabilisant ces postes, le nombre global s'élèvera à 2.240.078 postes contre 2.221.425 en 2018.
A rappeler que le PLF 2019 prévoit un budget de fonctionnement de 4.954,48 milliards de dinars, soit une hausse de 370 milliards par rapport à l'exercice 2018.
Evoquant l'intervention économique de l'Etat, M. Bekka a fait savoir que le montant consacré à cet effet est passé de 360,96 milliards de dinars en 2018 à 388,19 milliards de dinars en 2019 (+7,55%).
Cette intervention couvre, notamment, pour un montant de 253,16 milliards de dinars, la subvention des produits de large consommation, pour 164,26 milliards de dinars, l'aide à l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) et pour 41,65 à l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), pour 44 milliards de dinars au titre de soutien à la consommation d'eau locale, 2,5 milliards de dinars à la stabilisation des prix du sucre et 750 millions de dinars au soutien à l'énergie.
Le budget de fonctionnement prévoit également 201,97 milliards de dinars pour la Caisse nationale de retraite (CNR), 31,25 milliards de dinars pour l'Agence de développement social (ADS) et 51,6 milliards de dinars pour les différents dispositifs d'emploi.
L'enveloppe de la bourse scolaire au profit de 3 millions d'élèves à travers le pays s'élève à 9 milliards de dinars en 2019, a-t-il relevé, ajoutant que la couverture financière des manuels scolaires, à titre gracieux, au profit de cette catégorie est estimée à 6,5 milliards de dinars, alors que 26,63 milliards de dinars sont destinés aux cantines scolaires.
120 milliards de DA pour les dépenses imprévues en 2019
Entre autres dépenses propres à l'exercice 2019, le représentant du ministère des Finances a fait état de l'affectation de 500 millions de DA au financement des opérations de rapatriement des migrants clandestins, 50 milliards de dinars à la prochaine échéance présidentielle (avril 2019) et 120 milliards de dinars à des dépenses imprévues, le montant cumulé s'élève à 300,25 milliards de dinars.
Concernant le budget d'équipement qui se chiffre à 3.602,7 milliards de dinars (-11%), presque la moitié (48,4 %) est affectée au financement des nouveaux programmes, soit 1.180,5 milliards de dinars, et les 56,6 % restant au financement des programmes en cours de réalisation, soit 1.257,75 milliards de dinars.
Durant le débat qui a porté sur cinq articles du PLF 2019 s'inscrivant dans le cadre des prérogatives de la Direction générale du budget, des députés ont posé des questions sur les raisons de la baisse du budget d'équipement alors que le Gouvernement oeuvre à la hausse du taux de croissance, ainsi que sur la pertinence de l'augmentation du budget de
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fonctionnement à la lumière de la crise financière. Ils se sont également informés sur les moyens d'augmenter la fiscalité ordinaire sans nouvelles taxes.
Outre le dégel des projets en suspens en raison de la crise financière, les intervenants ont proposé une plus grande maitrise des dépenses imprévues et de la réévaluation des programmes ainsi que l'augmentation du prix référentiel du baril adopté si les cours continuent leur hausse.
Répondant à ces préoccupations, le représentant du ministère des Finances a expliqué que les opérations de réévaluation ont largement reculées, précisant que le montant annuel consacré à cet effet est passé de 1.200 milliards de dinars les années précédentes à 400 ou 500 milliards actuellement.
A ce propos, il a indiqué qu'un décret visant à maitriser de plus en plus ces opérations est sur la table du Gouvernement.
S'agissant du dégel des projets vitaux, M. Bekka a fait savoir que plusieurs projets, gelés en 2014, ont été relancés pour un montant de 633 milliards dinars.
Ainsi, le dégel a touché 1.731 projets, soit la totalité, du secteur de l'Education (153,5 milliards DA), 160 projets de l'Enseignement supérieur (44,4 milliards DA), 237 projet de la Santé (59 milliards DA) et 377 projets concernant d'autres secteurs.
Evoquant la baisse du budget d'équipement de 440 milliards DA par rapport à l'année 2018, le représentant du ministère des Finances a expliqué qu'il ne s'agit pas en fait d'une baisse mais d'un recul dû a des dépenses exceptionnelles intégrées en 2018.
Ouyahia : le projet de loi sur les hydrocarbures "aboutira dans quelques mois" (APS)
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a affirmé lundi à Alger que le gouvernement s'attelle à la mise à jour de la Loi sur les hydrocarbures en vigueur "qui aboutira dans quelques mois" pour rendre plus attractif l'investissement dans le domaine minier du pays.
"Le gouvernement travaille à une mise à jour de la Loi sur les hydrocarbures qui aboutira dans quelques mois avec comme objectif l’amélioration de l’attractivité, de l’exploration et de l’exploitation du domaine minier.
Bien entendu, l’amélioration de l’environnement global des affaires en Algérie fait l’objet d’un programme de travail auquel le gouvernement est attelé dans plusieurs directions", a soutenu le Premier ministre dans son allocution d'ouverture des travaux du Sommet "Algeria Future Energy", qui se tient les 29 et 30 octobre à Alger.
Pour rappel, le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, avait expliqué, il y a quelques mois, qu'une réflexion était engagée pour réviser la loi sur
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les hydrocarbures à l'effet d'améliorer l'attractivité de notre pays en direction des partenaires étrangers, notamment dans la prospection et l'exploitation des hydrocarbures.
Il avait, d'ailleurs, relevé que la plupart des appels d'offres lancés par l'Algérie pour la recherche et l'exploration pétrolières s'étaient avérés infructueux.
La loi actuelle sur les hydrocarbures, qui date de 2013 et qui a modifié et complété celle du 28 avril 2005, a introduit un système d’écrémage des superprofits applicable aux bénéficiaires du taux réduit de l’Impôt complémentaire sur le résultat (ICR).
Elle a aussi élargi le contrôle fiscal aux compagnies pétrolières étrangères opérant en Algérie, alors qu'auparavant, seul le groupe Sonatrach était considéré comme sujet fiscal, soumis aux obligations de contrôle de sociétés, prévu par le code des impôts algérien.
La loi actuelle a également révisé la méthodologie de détermination du taux de la Taxe sur le revenu pétrolier (TRP) qui est, depuis 2013, basée sur la rentabilité du projet au lieu du chiffre d’affaires.
Elle a maintenu l’exercice exclusif par Sonatrach de l’activité transport par canalisations des hydrocarbures et des produits pétroliers, comme elle accorde la priorité à la satisfaction des besoins en hydrocarbures liquides et gazeux du marché national, notamment à travers un dispositif obligeant les contractants à céder au prix international une partie de leur production.
La loi en vigueur donne la possibilité d’acquittement en nature de la redevance, et a clarifié et précisé certaines missions de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH) et de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft).
L'inflation moyenne annuelle à 4,7% jusqu'à septembre 2018 (APS)
L'évolution des prix à la consommation en rythme annuel a été de 4,7% jusqu'à septembre 2018, a appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS).
L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel à septembre 2018 est le taux d’inflation moyen annuel calculé en tenant compte des 12
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mois allant d'octobre 2017 à septembre 2018 par rapport à la période allant d'octobre 2016 à septembre 2017.
Quant à la variation mensuelle des prix à la consommation, c'est-à-dire l’évolution de l’indice du mois de septembre 2018 par rapport à celui du mois d'août 2018, elle a été de 0,3%. En termes de variation mensuelle et par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont inscrit une hausse de 0,2% en septembre par rapport à août 2018. Ainsi, les prix des produits agricoles frais ont grimpé de 0,3%.
En dehors des fruits et des oeufs qui ont marqué des hausses respectives de 38,9% et de 4,2%, le reste s'est caractérisé par des baisses, notamment la viande de poulet (-11,1%) et les légumes (-5,8%) en septembre dernier par rapport à août 2018.
Pour les prix des produits alimentaires industriels (agroalimentaires), ils ont connu une hausse relativement modérée de 0,1%, due, essentiellement, à l'augmentation des prix des laits-fromages et dérivés (+0,6%) et des huiles et graisses (+0,56%).
Cette tendance haussière des prix a également été enregistrée par les produits manufacturés (+0,6%), alors que ceux des services se sont caractérisées par une relative stagnation (+0,03%), précise l'Office.
Par groupe de biens et services, une hausse a été connue dans les prix de l'habillement-chaussures (+1,5%) et de l'éducation-loisirs (+1,5%), tandis que le reste s'est caractérisé soit par des variations modérées soit par des stagnations.
Gaz non conventionnel: Sonatrach signe un accord avec BP et Equinor (APS)
Le groupe Sonatrach a signé lundi à Alger un accord avec les compagnies pétrolières BP (Royaume-Uni) et Equinor (Norvège), pour l'exploration et le développement des ressources non conventionnelles dans les bassins du Sud-Ouest algérien, a indiqué le groupe dans un communiqué.
Cet accord "important", signé en marge des travaux du Sommet Algeria Future Energy, "vient concrétiser la volonté des parties à explorer et développer les ressources en gaz associées que recèle la zone d’intérêt sur la base des résultats de l’étude réalisée en 2013 par Sonatrach et BP", selon la même source.
Le programme de travaux de recherche proposé par BP et Equinor, jugé "prometteur" par Sonatrach, prévoit une nouvelle acquisition sismique 3D et le forage de plusieurs puits d’exploration et d'appréciation.
A moyen terme, le développement de ce projet permettra de suppléer la production en gaz des gisements actuels et prolonger la durée d'exploitation des installations de surface, souligne le communiqué.
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Gaz industriels: Sonatrach signe deux contrats d’investissement avec la compagnie "Air Products" (APS)
Deux contrats d’investissement d’une valeur totale de 100 millions de dollars ont été signé lundi à Alger entre la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et Air Products (Etats-Unis), leader mondial dans les gaz industriels, a annoncé le groupe Sonatrach dans un communiqué.
Ces deux projets seront réalisés par la société Helios, l’entreprise en partenariat mixte entre Sonatrach et Air Products, et porteront sur la connexion de l’unité de production de l’hélium aux complexes de GNL1Z et GNL3Z à Arzew, et sur la réalisation de deux unités de séparation d’air pour la production de l’azote, de l’oxygène et de l’argon à Haoud Berkaoui et Arzew, a précisé la même source.
L’ensemble de cette production en Azote, Oxygène et Argon sera mise à disposition de COGIZ, filiale à 100% de Sonatrach pour sa commercialisation et distribution sur le marché local ou maghrébin, a noté le communiqué.
Ces projets permettront de renforcer la position de l’Algérie comme un producteur de référence à un niveau international de l’hélium, et d’offrir sur le marché algérien de l’azote à des prix compétitifs tout en réduisant les importations de l’argon.
Ils contribuent également à créer des nouveaux postes d’emploi dans le sud du pays comme dans le nord.
"Ces projets de production des gaz industriels avec un partenaire de renommé international s’inscrivent dans notre stratégie de diversification des activités de Sonatrach et qui permettront de mieux valoriser nos ressources et sécuriser nos besoins en gaz industriels à des coûts compétitifs", a déclaré le P-dg de Sonatrach M. Abdelmoumen Ould Kaddour à l’issue de la cérémonie de signature de ces nouveaux contrats.
Pour sa part, le vice-président, Air Products chargé des marchés d’Europe du Sud et Maghreb, M. Ahmed Hababou a exprimé sa grande satisfaction quant à la réalisation de ces deux projets d’investissement avec Sonatrach.
"Nous sommes très heureux de réaliser ses investissements conjointement avec Sonatrach et bâtir sur le succès de notre partenariat mixte via la compagnie Helios", a-t-il enchainé.
Ces deux projets, a-t-il poursuivi, montrent l'engagement de Air Products dans l’accompagnement de Sonatrach dans la réalisation de son plan stratégique SH2030 et également la volonté de continuer à investir en l’Algérie pour rendre le marché des gaz industriels plus compétitif et améliorer le service aux clients , a conclu le communiqué.
CNAS: 12.900 affaires traitées en justice en 2018 et plus de 700 millions DA recouvrés (APS)
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Quelque 12.900 affaires ont été traitées par les tribunaux du pays au 30 septembre 2018 ce qui a permis à la Caisse nationale d'assurance sociale de recouvrer plus de 700 millions DA, a-t-on appris lundi à Tlemcen du Directeur général de la CNAS, Tidjani Hassan Heddam.
Lors d’une journée d’étude sur le recouvrement des cotisations sociales auprès des employeurs par voie de justice, organisée par la CNAS et la Cour de justice de Tlemcen, le Directeur général de la CNAS a souligné que le recours à la justice pour le recouvrement des cotisations s’impose afin d'assurer la pérennité du système de sécurité sociale et l’équilibre financier de la CNAS, d'une part, et rétablir les travailleurs dans leurs droits, d'autre part.
Le recouvrement des cotisations sociales, qui représente la colonne vertébrale de la stratégie de la CNAS 2017/2019, vise à sauvegarder les équilibres financiers et la continuité du système de la sécurité sociale en Algérie, a-t-il ajouté.
Pour sa part, le président de la Cour de Tlemcen, Lakhdar Benahmed, a assuré que les lois seront appliquées pour permettre à la CNAS de recouvrer les montants des cotisations sociales devant lui permettre de préserver ses équilibres financiers.
Le même responsable a énuméré, à ce propos, une série de textes de lois en vigueur donnant toutes les prérogatives aux tribunaux pour le règlement des contentieux ayant trait au recouvrement des cotisations auprès des employeurs.
Cette rencontre a permis à des cadres de la CNAS et de la justice d’aborder une série de questions relatives à la mise en place des mécanismes devant permettre le recouvrement des cotisations sociales auprès des employeurs et la déclaration des travailleurs en vertu des lois en vigueur, ainsi que des modalités de gestion des contentieux depuis le début jusqu’à leurs règlements à partir du cadre juridique en vigueur.
Les participants à la journée d'étude ont mis l’accent également sur la nécessité de préserver le système de la sécurité sociale en Algérie pour le bien de tous les travailleurs et leurs ayants droits.
D'autres rencontres similaires seront organisées à travers le territoire national, a indiqué le DG de la CNAS pour débattre de toutes les questions juridiques qui peuvent surgir lors d’un contentieux.
Lancement du programme « PADSEL-NOA » : Un appui au développement inclusif (El Moudjahid)
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mme Ghania Eddalia, a procédé, hier à Alger, au lancement officiel du programme «PADSEL-NOA». Un programme qui vise, selon la ministre, la réduction des disparités sociales et économiques, grâce au développement intégré et durable des communes dans les wilayas d’Aïn Defla, Chlef, Médéa, Saïda, Tiaret et de Tissemsilt.
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«Nous avons l’ambition de faire des 24 communes retenues dans les six wilayas du nord- ouest de l’Algérie des modèles de réponse aboutie à la problématique du développement local durable et intégré. Ils serviront à rendre plus efficientes les politiques publiques en relation avec les populations vulnérables», a indiqué Mme Ghania Eddalia, dans une allocution prononcée à cette occasion. Fruit d’un partenariat avec l’Union européenne, ce programme est doté d’une enveloppe financière de 43,4 millions d’euros, dont la contribution algérienne est estimée à 23,4 millions d’euros, et celle de l’UE à 20 millions d’euros. Il va accompagner la création de 60 coopératives pour 3.000 femmes dans la filière de l’«alfa», ainsi qu’a la création 150 micro-entreprises dans l’artisanat, avec 500 à 700 emplois. «Cela est inestimable, car nous serons, en réalisant ne serait-ce que 70% de ces objectifs, en train de dessiner une réponse durable au sous-développement, à l’isolement et à la précarité des territoires et des populations qui y vivent», a-t-elle fait remarquer. Aussi, près de 50 associations locales verront leur capacités renforcées, et 120 consultants dans l’accompagnement du développement seront formés dans le cadre de ce programme. «Les acteurs locaux, que ce programme aura contribué à faire émerger, devront gagner leur autonomie et assurer leur devenir, une continuité institutionnelle agira en faveur de la pérennité des activités nées durant le programme», a-t-elle précisé. La ministre de la Solidarité a, dans ce sens, mis en exergue l’implication effective de l’Union européenne dans le programme «PADSEL-NOA», à travers «sa contribution, sa conception, sa planification et sa mise en oeuvre», ce qui constitue, selon elle, «un atout à la bonne marche et à la réussie du programme».
«La dynamisation du développement local inclusif, objet central du «PADSEL-NOA», inscrit au titre de la coopération avec l’Union européenne, est également le résultat d’un processus de réflexion et d’actions publiques tendant à revitaliser les niveaux locaux, notamment en redonnant plus de force aux actions de solidarité destinées aux population les plus vulnérables et défavorisées», a-t-elle dit. Par ailleurs, Mme Eddalia a affirmé que le gouvernement oeuvre actuellement à l’amélioration de l’impact des politiques publiques et au renforcement du rôle du citoyen dans l’animation du développement local et de sa place dans la prise de décision dans tous les programmes sectoriels. Cet effort de modernisation de l’action publique dans la conduite du développement est impulsé, selon elle, par la Constitution et les textes législatifs et réglementaires qui en découlent.
Ce développement permet de s’adapter aux exigences d’un monde en profonde mutation, et de répondre aux attentes sans cesses croissantes des acteurs économiques et sociaux sans exclusion d’aucun d’entre eux, notamment la société civile, les femmes et les personnes en situation de handicap. De son côté, le chef de la Délégation de l’Union européenne en Algérie, M. John O’Rourke, a affirmé que le «PADSEL-NOA» s’inscrit dans la continuité de l’appui de l’Union européenne au développent territorial et social en Algérie. «Ce programme vise, en particulier, un aspect essentiel du
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développent inclusif territorial, et ce en mettant l’accent sur l’amélioration des conditions de vie des couches les plus démunies dans le but de lutter contre la pauvreté et l’inégalité», a-t-il expliqué. Le diplomate s’est félicité du niveau du partenariat liant l’Algérie et l’UE, traduit par bon nombre de projets dans différents domaines, entre autres les collectivités locales, la pêche, l’artisanat et plusieurs projets de jumelage avec une série d’organismes et d’institutions.
Banque/bourse/Assurance
Avec un rebond de la branche automobile : Léger mieux dans le secteur des assurances (Reporters)
Le marché des assurances, toutes branches confondues, se reprend, enregistrant, au terme du premier semestre 2018, un chiffre d’affaires de 73,3 milliards de dinars, marquant ainsi une évolution de 4,7% par rapport à la même période de l’exercice passé.
Dans le détail, le chiffre d’affaires des assurances dommages, réalisé sur les six premiers mois de l’année en cours, totalise 64,5 milliards de dinars et plus de 5 millions de contrats souscrits, peut-on lire dans la note de conjoncture que le Conseil national des assurances (CNA) vient de rendre publique. Les branches automobile, avec 4 millions de souscriptions, et IRD (incendie et risques divers), avec 585 340 contrats, dominent toujours l’activité d’assurance de dommages avec des taux respectifs de 55,5% et 37,2%. L’assurance automobile enregistre un chiffre d’affaires de 35,8 milliards de dinars au terme du premier semestre de l’année 2018, en hausse de 4,2% par rapport à la même période de l’exercice 2017 et avec une part de marché de 55,5%. On observe une tendance à la hausse de l’assurance relative aux risques obligatoires, avec un taux de 7,5% et un montant de 10,9 milliards de dinars. Cela est lié à l’augmentation du tarif de la «responsabilité civile». De même, les «risques facultatifs» ont connu une hausse de 2,8% par rapport à la même période de 2017, se chiffrant à 24,9 milliards de dinars. La branche IRD a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 24 milliards de dinars, soit une hausse de 6,8% comparativement au premier semestre de 2017. La sous-branche «incendie, explosions et éléments naturels» a enregistré un relèvement de 18,1% par rapport au premier semestre 2017 et détient 67,9% du portefeuille de la branche IRD. Les assurances contre les effets des catastrophes naturelles (Cat-Nat) ont dégagé un chiffre d’affaires de 2,9 milliards de dinars, en très forte augmentation (près de 122%). Elle accapare 12,4% de part de la branche IRD. Les assurances «responsabilités civiles» marquent une évolution de 16,4% avec un montant de 1,7 milliard de dinars et détiennent une part de 7,2% du chiffre d’affaires de la branche.
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Le privé remonte
En revanche, la sous-branche «autres dommages aux biens» fléchit de 18% par rapport à la même période de l’année 2017. La sous-branche « transport maritime», qui domine le portefeuille de la branche transport avec une part de 68,1%, a enregistré une hausse de 6,4% par rapport à la même période de 2017, suivie de la sous-branche «transport terrestre» qui a progressé de 3,8%. Par ailleurs, les sous-branches «transport aérien» et «transport ferroviaire» ont connu des baisses respectives de 58,1% et de 6,8% par rapport à la même période de 2017. La branche agricole se replie, elle, de 5,5%. Cela est dû aux baisses constatées au niveau des sous-branches «production animale» (-20,6%), «multirisques engins et matériel agricole» (-8,4%) et «responsabilité civile agriculteur» (-6,9%). Quant aux assurances de personnes, elles marquent une baisse de 7,7% par rapport à la même période de l’année précédente, soit un chiffre d’affaires de 6,5 milliards de dinars pour un total de 1 701 082 contrats souscrits au 30 juin dernier. La production de la branche «Vie-décès», dégringole, elle, passant de 2,5 milliards de dinars au terme du premier semestre 2017 à 1,9 milliard de dinars à la même période de l’année 2018, soit une régression, en valeur, de plus 546 millions de dinars, en raison de la baisse de la production du produit «temporaire au décès en couverture d’un crédit» (-23,5% en montant et -47,5% en nombre). Au 30 juin 2018, les sociétés privées accaparent 26,9% de parts du marché des assurances de personnes, augmentant ainsi d’un point par rapport au 30 juin 2017. Cependant, le chiffre d’affaires cumulé est en quasi-stagnation comparativement à l’exercice antérieur. Au terme du premier semestre 2018, la part des sociétés d’assurance de dommages à capitaux privés s’établit, elle, à 25,5%, affichant ainsi un chiffre d’affaires global de 16,4 milliards de dinars.
Union algérienne de l’Assurance et de la Réassurance (UAR) : Hassen Khelifati réélu 1er vice-président (El Watan)
C’est lors de l’assemblée générale extraordinaire de l’Union algérienne des assurances et de réassurance (UAR), tenue le 28 octobre dans son siège à Bir Mourad Raïs (Alger), que Hassen Khelifati, PDG d’Alliance Assurances, a été réélu à la vice-présidence de l’UAR.
Les membres de l’UAR ont renouvelé leur confiance, pour la deuxième fois consécutive, à Hassen Khelifati, et ce, pour briguer un deuxième mandat de quatre ans en tant que premier vice-président de l’UAR.
Lors de cette même AGEX, le président de l’UAR, Kassali Brahim-Djamel, a été réélu, lui aussi pour la deuxième fois consécutive à la tête de l’Union, quant à Saïd Haddouche, il a été nommé 2e vice-président de ladite association. Parmi les missions dont seront chargés les élus, la défense et la représentation des intérêts collectifs pour que le secteur de
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l’assurance puisse jouer un rôle clé dans la réinvention du paradigme économique et dans la relance de l’économie algérienne.
Aussi, la stimulation de la croissance sur la base d’une stratégie de développement du marché et la garantie de la stabilité aux membres vis-à-vis des tiers et des pouvoirs publics.
Il s’agira également de continuer à oeuvrer pour la modernisation et la réforme du secteur en anticipant les problématiques assurantielles de demain, tout en défendant les intérêts de la profession et combattant avec force de moyens légaux, la concurrence déloyale, le dumping, ainsi que toute forme de discrimination. A cette occasion, Alliance Assurances, à sa tête son PDG, Hassen Khelifati, félicite les élus tout en espérant poursuivre une collaboration fructueuse à leurs côtés.
Enfin, en sa qualité de PDG d’Alliance Assurances et de vice-président de l’UAR, M. Khelifati se veut être une force de propositions et un acteur dynamique dans le champ algérien des assurances. Alliance Assurances s’en réjouit et s’en félicite.
Commerce
Coopération
Algérie-France : Signature d'une déclaration d'intention portant création d'un Fonds d'investissement bilatéral (Algérie 1)
Une déclaration d'intention portant création d'un Fonds d'investissement bilatéral entre l'Algérie et la France a été signé lundi soir Paris entre le ministre algérien des affaires étrangères Abdelkader Messahel et le ministre français de l'économie et des finances, Bruno Le Maire à l'occasion de la tenue de la 5ème session du Comité mixte économique algéro- français (COMEFA).
L'objectif de ce fonds d’investissements algéro-français, une idée qui a germé depuis la dernier visite du président Emmanuel Macron en Algérie le 6 décembre 2017, est de financer les investissements des Algériens qui souhaitent investir en France et des Français qui souhaitent investir en Algérie.
Les travaux du COMEFA ont été précédés, de la réunion entre les chefs de la diplomatie des deux pays, de la quatrième session du dialogue stratégique algéro-français sur les questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme, au cours de laquelle les deux parties ont abordé les grands dossiers poli

Revue de Presse 29 octobre 2018 Publié le 29/10/2018 à 09:36

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Lundi 29 octobre 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Les secteurs de l'industrie, du bâtiment et de l'agriculture favoriseront l'accélération de la croissance en 2019 (APS)................................................................................... 3
ï‚· Le PLF devant la commission des Finances de l’APN : booster la croissance (El Moudjahid) .................................................................................................................. 4
ï‚· Le déficit commercial en recul de plus de 56% sur les 9 premiers mois 2018 (APS) 6
ï‚· Importations algériennes : la Chine continue de perdre du terrain au profit de la France (TSA) .............................................................................................................. 8
ï‚· IL A ÉTÉ RÉALISÉ PLUSIEURS OPÉRATIONS D'EXPORTATION : Le ciment algérien à l'assaut de l'Afrique (L’Expression) ........................................................... 9
ï‚· ALGERIA FUTURE ENERGY : Le gotha du gaz et du pétrole à Alger (L’Expression) .......................................................................................................... 10
ï‚· Hassi-Messaoud Expo 2018: une forte participation et des perspectives de partenariat (APS) ...................................................................................................... 11
ï‚· Fédération des textiles : Soutenir la production nationale (El Moudjahid) .............. 13
ï‚· Accord Opep-non Opep: un taux de conformité de 111% en septembre (APS) ...... 14
ï‚· ATS explore les possibilités de commercialiser ses services de télécommunications en Mauritanie (APS) ................................................................................................. 15
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 16
ï‚· Pourquoi le financement non conventionnel est peu inflationniste (El Watan) ........ 16
Commerce ............................................................................................................................................................ 18
ï‚· Les prix flambent sur le marché de gros des fruits et légumes : Le diktat des intermédiaires (El Watan) ......................................................................................... 18
ï‚· Comment les prix des produits de consommation ont flambé en Algérie depuis 2001 (TSA) ........................................................................................................................ 20
Coopération ......................................................................................................................................................... 21
ï‚· Algérie/France: tenue lundi à Paris de la 5e session du COMEFA (APS) ............... 21
Veille ..................................................................................................................................................................... 23
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A la une
Les secteurs de l'industrie, du bâtiment et de l'agriculture favoriseront l'accélération de la croissance en 2019 (APS)
Les secteurs de l'industrie, du bâtiment, des travaux publics, de l'habitat, de l'agriculture et des services (marchands et non marchands) contribueront à l'accélération de la croissance en 2019 en dépit du recul du secteur des hydrocarbures, a indiqué, dimanche, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya lors de sa présentation du Projet de loi des Finances (PLF) 2019 devant la Commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN).
Le projet de loi prévoit une croissance de 2,9% pour l'exercice 2019 contre une croissance hors hydrocarbure de 3,2%, a précisé M. Raouya lors d'une séance présidée par le président de la Commission, Toufik Torche en présence du ministre des Relations avec le parlement, Mahdjoub Bedda.
Devant des prévisions faisant état d'un recul des exportations des hydrocarbures de 1% en termes de volume pour s'établir à 33,2 milliards USD en 2019, il est prévu une croissance hors hydrocarbures en termes de volume, grâce à la contribution des secteurs du bâtiment et des travaux publics à hauteur de 4,7%, l'industrie (5%), l'agriculture (3,7%) et les services marchands et non-marchands (1,8%).
Le projet de loi a été élaboré sur la base d'un prix référentiel de 50 dollars/ baril de pétrole algérien "Sahara Blend" et sur la base du prix du marché à 60 dollars.
Pour ce qui est prix de change du dinars algérien, il devrait se situer autour de 118 dinars/dollar, prix moyen annuel pour la période 2019-2021 avec une inflation de 4,5% en 2019 et 3,9% en 2020 et 3,5% en 2021.
A moyen terme, la croissance économique augmentera à 3,4% en 2020 et 3,2% en 2021 avec une moyenne de croissance hors hydrocarbure de 3,1% en 2020-2021, selon les prévision du PLF.
Le projet de loi prévoit également une hausse du volume d'exportations des hydrocarbures de 4,2% en 2020 avec des recettes estimées à 34,5 mds dollars et de 2% en 2021 avec 35,2 mds de dollars de recettes.
Reflétant les mesures engagées par le gouvernement en vue d’encadrer les importations, le projet de loi prévoit, ajoute M. Raouia, un recul de l’importation des marchandises à 44 milliards de dollars en 2019, 42.9 milliards de dollars en 2020, et 41.8 milliards de dollars en 2021.
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De ce fait, le déficit de la balance commerciale ralentira progressivement pour passer de 10.4 milliards de dollars en 2019 à 8.2 milliards de dollars en 2020 et 6.4 milliards de dollars en 2021.
Les réserves de change à moins de 34 milliards de dollars en 2021
Pour la période 2019-2021, le PLF prévoit une baisse continue de la balance des paiements qui devrait passer de 17.2 milliards USD en 2019, à 14.2 milliards USD en 2020, puis 14 milliards de dollars en 2021.
Ce recul conduira à une contraction des réserves de change à 62 milliards USD en 2019, puis 47,8 milliards USD en 2020 puis 33.8 milliards USD en 2021.
Le ministre des Finances a rappelé, à ce titre, que le PLF 2019 s'inscrit dans la continuité des efforts consentis par l’Etat dans le but d’alléger les effets négatifs de la diminution des ressources financières sur l’économie nationale, et ce dans un contexte marqué par des tensions sur l'équilibre financier interne et externe du pays, en raison de la baisse des cours du pétrole.
Le texte consacre, à cet effet, la poursuite du contrôle de la dépense publique dans le but de limiter l'impact de ces tensions sur le trésor public.
Les membres de la commission ont entamé, au terme de cette présentation, le débat autour du projet de loi avec le ministre et les directeurs centraux du ministère.
Le PLF devant la commission des Finances de l’APN : booster la croissance (El Moudjahid)
«L’Algérie connaîtra, en 2019, une croissance économique et une dynamique importantes », a déclaré, hier, le ministre des Finances.
M. Abderrahmane Raouya, qui présentait le projet de loi de finances (PLF) pour 2019 devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), a ensuite précisé que «l’industrie, le bâtiment, les travaux publics, l’habitat, l'agriculture et les services sont autant de secteurs devant contribuer à booster la croissance économique en 2019», et ce même dans le cas d’un recul des recettes pétrolières.
S’exprimant davantage sur le PLF 2019, le ministre des Finances a souligné que ce projet de loi de finances s'inscrit, en fait, «dans la continuité des efforts consentis par l’Etat en vue d’alléger les effets négatifs de la diminution des ressources financières sur l’économie nationale, et ce, dans un contexte marqué par des tensions sur l'équilibre financier interne et externe du pays, en raison de la baisse des cours du pétrole». Poursuivant ses propos, le ministre a également signalé, lors de cette séance présidée par le président de la Commission, M. Toufik Torche, en présence du ministre des Relations avec le Parlement, M. Mehdjoub Bedda, que le texte consacre la poursuite du contrôle de la dépense publique dans le but de limiter l'impact de ces tensions sur le Trésor
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public. Il faut savoir que ce projet de loi prévoit une croissance de 2,9% pour l'exercice 2019, contre une croissance hors hydrocarbures de 3,2%. Aussi et devant des prévisions faisant état d'un recul des exportations des hydrocarbures de 1% en terme de volume pour s'établir à 33,2 milliards USD en 2019, il est prévu une croissance hors hydrocarbures en terme de volume, grâce à la contribution des secteurs du bâtiment et des travaux publics à hauteur de 4,7%, l'industrie (5%), l'agriculture (3,7%) et les services marchands et non marchands (1,8%). Note importante à retenir, « le projet de loi a été élaboré sur la base d'un prix référentiel de 50 dollars/baril de pétrole algérien «Sahara Blend» et sur la base du prix du marché à 60 dollars». Selon les prévisions du texte, le prix de change du dinar algérien devrait se situer autour de 118 dinars/dollar, prix moyen annuel pour la période 2019-2021 avec une inflation de 4,5% en 2019 et 3,9% en 2020 et 3,5% en 2021. A moyen terme, la croissance économique augmentera à 3,4% en 2020 et à 3,2% en 2021 avec une moyenne de croissance hors hydrocarbures de 3,1% en 2020-2021. Le projet de loi prévoit également une hausse du volume d'exportations des hydrocarbures de 4,2% en 2020 avec des recettes estimées à 34,5 mds dollars et de 2% en 2021 avec 35,2 mds de dollars de recettes. « Les aides sociales maintenues»
Ce projet de loi, qui reflète les mesures engagées par le gouvernement en vue d’encadrer les importations» prévoit un recul de l’importation des marchandises à 44 milliards de dollars en 2019, 42,9 milliards de dollars en 2020, et 41,8 milliards de dollars en 2021. De ce fait, le déficit de la balance commerciale ralentira progressivement pour passer de 10,4 milliards de dollars en 2019 à 8,2 milliards de dollars en 2020 et 6,4 milliards de dollars en 2021», a expliqué le ministre.
Pour la période allant de 2019 à 2021, «le PLF prévoit une baisse continue de la balance des paiements qui devrait passer de 17,2 milliards USD en 2019, à 14,2 milliards USD en 2020, puis 14 milliards de dollars en 2021. Ce recul conduira à une «contraction des réserves de change à 62 milliards USD en 2019, puis 47,8 milliards USD en 2020 puis 33,8 milliards USD en 2021», indique le ministre. M. Raouya a, par ailleurs, insisté sur toute l’importance des aides sociales qui sont maintenues et qui se poursuivront, a-t-il assuré, notant que les transferts sociaux sont chiffrés à plus de 1.700 milliards de dinars. Il convient de rappeler également dans ce même cadre que le projet de loi de finances pour 2019 ne prévoit aucune nouvelle taxe. Aussi, aucune augmentation des prestations publiques n’est proposée au titre de ce projet de texte. Baisse de 11% du budget d'équipement et hausse de 8% des dépenses de fonctionnement
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2019 prévoit également une baisse de 10,9 % des dépenses d'équipement et une hausse de 8,1 % des dépenses de fonctionnement, induisant un déficit du trésor de -10,4 % par rapport au produit intérieur brut (PIB) (contre -11 % en 2018). Sur un total de dépenses estimé à 8.557,2 milliards de DA, le projet de loi prévoit une hausse des dépenses de fonctionnement de 4.954,5 milliards
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de DA en 2019 (+8,1 %) contre des dépenses d'équipement estimées à 3.602,7 milliards de DA (-10,9%).
Les recettes budgétaires prévues pour 2019 s'élèvent à 6.507,9 milliards de DA, dont 2.714,5 milliards de DA de fiscalité pétrolière inscrite au titre du budget.
La fiscalité pétrolière effectivement recouvrée devrait atteindre 3.201,4 milliards de dinars en 2019. Le déficit du Trésor prévu par rapport au PIB devrait, néanmoins, baisser à 5,7% en 2020 et 5% en 2021, selon les prévisions du ministère des Finances. M. Raouya a également indiqué que le financement du déficit du Trésor entre 2019 et 2021 «connaîtra une sorte de pression, en dépit du recours au financement non conventionnel et au prélèvement à partir du Fonds de régulation des recettes (FRR) durant cette période».
Cependant, le besoin de financement non conventionnel «baissera», en passant à -1.874,4 milliards de dinars en 2019, -746,5 milliards de dinars en 2020 et -796,5 milliards de dinars en 2021, précise le ministre. Parmi les objectifs visés à travers les dispositions législatives prévues dans le projet de loi, l'amélioration des revenus de l'Etat, la coordination et la simplification des procédures, la lutte contre la corruption et l'évasion fiscale, outre l'encouragement et la promotion de l'investissement productif et la bonification des taux d'intérêts bancaires au profit des citoyens.
Le déficit commercial en recul de plus de 56% sur les 9 premiers mois 2018 (APS)
Le déficit commercial de l'Algérie s'est chiffré à 3,69 milliards de dollars sur les neuf (9) premiers mois de 2018, contre un déficit de 8,52 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit un diminution de 56,71%, a appris dimanche l'APS auprès des Douanes.
Entre janvier et fin septembre 2018, les exportations ont grimpé à 30,012 milliards de dollars (mds usd) contre 25,697 mds usd sur la même période de 2017, soit une hausse de +4,31 mds usd (+16,8%), précise le Centre national des transmissions et du système d'information des Douanes (Cntsid).
Pour les importations, elles ont légèrement reculé à 33,703 mds usd contre 34,224 mds usd à la même période de l'année écoulée, soit une diminution de 521 millions usd (-1,52%).
Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 89% contre 75% à la même période de l'année précédente.
Les hydrocarbures ont encore représenté l'essentiel des ventes algériennes à l'étranger (93,08% du montant global des exportations) en s'établissant à 27,93 mds usd contre 24,32 mds usd, en hausse de 3,61 mds usd (+14,86%).
Quant aux exportations hors-hydrocarbures, elles demeurent marginales en représentant 6,92% du montant global des exportations, soit une
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valeur de 2,08 mds usd, même si elles ont connu une hausse de près de 51% par rapport à la même période de 2017.
Les exportations hors-hydrocarbures étaient composées des demi-produits avec 1,637 mds usd contre 969 millions usd (+69%), des biens alimentaires avec 272 millions usd contre 279 millions usd (-2,51%), des produits bruts avec 73 millions usd contre 51 millions usd (+43,14%), des biens d'équipements industriels avec 70 millions usd contre 62 millions usd (+13%), des biens de consommation non alimentaires avec 26 millions usd contre 16 millions usd (+62,5%) et des biens d'équipements agricoles avec 0,29 million usd contre 0,16 million usd (+81%).
La facture alimentaire repart à la hausse, net recul des importations des carburants
Pour ce qui est des importations, la facture des produits énergétiques et lubrifiants (dont les carburants notamment) s'est significativement réduite en passant à 772 millions usd sur les neuf premiers mois de 2018 contre 1,4 mds usd à la même période de 2017, en baisse de 626 millions usd (-44,8%), précise les Douanes.
Les importations des biens d'équipements agricoles et industriels ont aussi connu une tendance baissière. Ainsi, la facture d'importation des biens d'équipements agricoles s'est établie à 421 millions usd contre 476 millions usd (-11,55%).
Pour les biens d'équipements industriels, ils ont été importés pour 9,64 mds usd contre 10,48 mds usd (-8%). Par contre, des hausses des importations ont été enregistrées pour les groupes des biens alimentaires, des produits bruts, des biens de consommation non alimentaires et des demi-produits.
La facture des produits alimentaires s'est alors établie à 6,578 mds usd contre 6,506 mds usd (+1,11%). Les importations des produits bruts ont atteint 1,42 mds usd contre 1,07 millions usd (+32,03%).
Concernant les biens de consommation non alimentaires, ils ont été importés pour 6,89 mds usd contre 6,32 mds usd (+9,13 %), alors que la facture des demi-produits a coûté 7,974 mds usd contre 7,971 mds usd (+0,04%).
En terme de mode de financement des importations, sur les 33,7 mds usd des biens importés, un montant de 20,2 mds usd a été payé par cash (60% de la globalité).
Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 12,3 mds usd (36,5%), tandis que le reste des importations a été financé par le recours à d'autres moyens de paiement pour un montant de 1,2 md usd, et aux comptes devises propres des importateurs pour trois (3) millions usd.
L'Italie à la tête du podium des clients, la Chine premier fournisseur
Concernant les partenaires commerciaux de l'Algérie, l'Italie s'est encore classée premier client de l'Algérie. Ainsi, les cinq premiers pays-clients de l'Algérie ont été l'Italie avec 4,43 mds usd (14,75% des exportations globales algériennes), suivie de la France avec 3,58 mds usd (11,93%), l'Espagne avec 3,56 mds usd (11,88%), les Etats-Unis avec 2,88 mds usd
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(9,61%) et la Grande-Bretagne avec 1,88 mds usd (6,3%) (Voir Les principaux clients de l'Algérie sur les neuf premiers mois de 2018).
Quant aux principaux fournisseurs du pays, la Chine maintient sa première place avec 5,52 mds usd (16,4% des importations globales algériennes), suivie de la France avec 3,45 mds usd (10,25%), de l'Italie avec 2,80 mds usd (8,32%), de l'Espagne avec 2,57 mds usd (7,64%) et de l'Allemagne avec 2,25 mds usd (6,7%) (Voir Les principaux fournisseurs de l'Algérie sur les neuf premiers mois de 2018).
Importations algériennes : la Chine continue de perdre du terrain au profit de la France (TSA)
Les dernières mesures sur les importations continuent d’impacter fortement les produits chinois. Durant les neuf premiers mois de l’année 2018, la Chine a vu sa part baisser de 16,3% par rapport à la même période de l’année. Avec 5,52 milliards de dollars, l’empire du milieu conserve toutefois la même place.
Mais pour combien de temps ? Derrière, la France continue d’accélérer son rattrapage, avec une hausse de 8,4% (3,45 milliards de dollars) de ses exportations vers l’Algérie durant les neuf premiers mois de 201, selon les derniers chiffres des douanes algériennes dévoilés, ce dimanche 28 octobre.
L’Italie arrive en troisième position (2,80 milliards, +5,8). Elle devance l’Espagne (2,57 milliards, +13%) et l’Allemagne (2,25 milliards, -1,4%).
Voici la liste des principaux pays fournisseurs de l’Algérie et le montant des importations auprès de ces derniers sur les neuf (9) premiers mois de 2018, ainsi que l’évolution des importations (hausse ou baisse) auprès de ces pays par rapport à la même période de 2017.
(Source: Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes-Cntsid).
Pays Valeur Évolution (Millions de dollars)
– Chine 5.520 -16,13%
– France 3.455 +8,4%
– Italie 2.804 +5,8%
– Espagne 2.574 +13%
– Allemagne 2.256 -1,4%
– Turquie 1.641 +8,2%
– Argentine 1.558 +42,02%
– USA 1.168 -14,8%
– Sud-Corée 942 -32,3%
– Brésil 937 -10,3%
– Inde 936 +22,03%
– Russie 731 -14,1%
– Arab. Saoudite 475 +29,8%
– Belgique 464 -2,5%
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– Egypte 406 +25,3%
IL A ÉTÉ RÉALISÉ PLUSIEURS OPÉRATIONS D'EXPORTATION : Le ciment algérien à l'assaut de l'Afrique (L’Expression)
Le succès que connaît la fabrication du ciment en Algérie ces dernières années est exceptionnel. Il a dépassé toutes les prévisions des économistes les plus avertis. D'une situation de rareté quasi absolue de ce produit sur le marché il y a quelques années on en est à présent dans la situation du surplus et de l'exportation vers l'étranger. Que s'est-il passé au juste en si peu de temps pour qu'on en soit là aujourd'hui? Le ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui, qui visitait jeudi dernier en compagnie de son collègue Abdelwahid Temmar, ministre de l'Habitat, deux cimenteries privées dans la wilaya de Biskra «Biskra pour le ciment» et Cilas du groupe français Lafarge, a indiqué que le secret de ce succès réside dans le travail et la bonne volonté. «Quand on veut on peut», a souligné Bedoui. «Ce succès doit servir désormais de modèle pour les autres investisseurs dans les autres filières», indiquera en outre le ministre, ajoutant que ce succès constitue désormais une source de fierté pour l'Etat.
Pour rappel, le propriétaire de l'usine «Biskra pour le ciment», M. Amouri a fait savoir que son usine enregistre un surplus dans la production. «Nous avons atteint l'étape de la surproduction. Nous vendons désormais à crédit», signifiera l'investisseur. «L'avenir de la production du ciment en Algérie est à l'exportation», a fait observer l'investisseur. «L'usine Biskra pour le ciment a décroché un contrat d'exportation de 5000 tonnes vers la Lybie», signifiera M. Amouri,sollicitant des facilitations concernant le dédouanement au niveau des frontières. «L'industrie du ciment est aussi très faible dans beaucoup de pays africains. Cela constitue pour nous une bouffée d'oxygène», s'est réjoui M. Amoura. Le ministre de l'Intérieur qui a suivi avec attention l'exposé présenté a déclaré que l'Etat sera là pour encourager tous les investisseurs dans leur aventure d'exportation.
De leur côté, les responsables de l'usine Cilas ont fait savoir en présentant un exposé sur la production du ciment au niveau de l'usine que la principale difficulté rencontrée désormais est constituée par les débouchés. «Il est de plus en plus difficile de placer son produit en Algérie.
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L'industrie du ciment se développe de façon incroyable en Algérie», a noté Serge Lebois directeur adjoint. Pour échapper à cette situation, l'usine Cilas, a engagé, notera le conférencier, des études quant à l'introduction des innovations et des améliorations sur le produit. «L'usine va investir à l'avenir dans la production du ciment blanc. Elle va investir aussi dans la production du ciment utilisé pour le bitumage des routes. D'autres innovations seront introduites quant à l'impact écologique», mentionnera-t-il. L'usine Cilas a prévu aussi, feront remarquer les responsables de Lafarge, un plan d'exportation. L'usine prévoit dans ce sens, notent les responsables, l'exportation d'ici 2020 de 2 millions de tonnes. La première opération d'exportation de 60 000 tonnes vers les pays d'Afrique a eu lieu jeudi dernier en présence des ministres.
Nouredine Bedoui qui a salué les responsables de l'usine pour tous les efforts fournis, leur a demandé de ne pas viser uniquement l'exportation vers les pays de l'Afrique, mais vers l'international. «Nous avons besoin de la devise.
Il faut la chercher partout», a signifié le ministre. Il est à noter que l'Algérie dispose de plusieurs cimenteries publiques et privées qui fonctionnent désormais à plein régime. Grâce aux investissements engagés par ces dernières, le prix du ciment a baissé sensiblement ces dernières années. Il est passé il y a trois ans de 1400 et 1500 DA le quintal à 800 DA présentement.
ALGERIA FUTURE ENERGY : Le gotha du gaz et du pétrole à Alger (L’Expression)
Ce rendez-vous qui verra la participation des dirigeants des plus grands groupes pétroliers mondiaux, à l'image de BP, ENI, Saipem, Cepsa, Repsol, Dragon Oil, DEA Deutsche Erdoel AG, Oil Serv...mettra en place les bases de la stratégie SH 2030 qui a pour ambition de faire intégrer la Sonatrach dans le Top 5 mondial.
Le gotha mondial de l'énergie s'est donné rendez-vous à Alger! La capitale algérienne sera pour les deux prochains jours celle du pétrole et du gaz! L'Algérie qui a retrouvé une place de leader dans le domaine après la réussite des réunions Opep- non Opep organisées sur son sol, tentera de profiter de ce statut en l'utilisant dans le développement de la Sonatrach! C'est ainsi que le P-DG du groupe national des hydrocarbures,
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Abdelmoumen Ould Kaddour, s'est associé avec l'une des références mondiales dans l'organisation de conférences qui traitent de l'énergie, à savoir la société britannique de conférences, d'expositions et de formation sur l'énergie et les infrastructures CWC, pour organiser le sommet «Algeria Future Energy». Ce rendez-vous mondial du pétrole et du gaz débutera donc ce matin et durera jusqu'à demain au niveau du Centre international des conférences Abdelatif Rahal, devenu depuis son inauguration et l'accord d'Alger de septembre 2016, le symbole d'une Algérie forte et respectée à l'international. Il se tiendra sous le thème de «la diversification, l'innovation et l'investissement». Il verra la participation des leaders mondiaux de l'industrie des hydrocarbures et des énergies renouvelables, à l'image de BP, ENI, Saipem, Cepsa, Repsol, Dragon Oil, DEA Deutsche Erdoel AG, Oil Serv...qui ont dépêché leur «top management» à Alger, à commencer par leurs P-DG respectifs! Il y aura également plusieurs ministres de l'Énergie et les secrétaires généraux de l'Opep et du Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf), mais aussi des experts nationaux et internationaux qui y animeront des conférences qui promettent d'être magistrales. Bref, que du beau monde qui devra mettre en place les bases de la stratégie SH 2030 qui a pour ambition de faire intégrer la Sonatrach dans le top 5 mondial. «Au cours des prochaines années, nous avons lancé un projet de transformation de Sonatrach à plusieurs niveaux. D'ici 2030, notre ambition est d'atteindre la 5e place mondiale des CNO en combinant nos réserves, notre production, notre capacité de raffinage et nos volumes commercialisés. Pour ce faire, nous voulons faire de Sonatrach une entreprise performante et rentable, positionnée sur les thèmes les plus créateurs de valeur...», a déclaré Ould Kaddour au site officiel de ce sommet. Ce sera donc une véritable plateforme de discussions, axée sur l'investissement et la politique énergétique de l'Algérie, permettra de partager les points de vue des différents acteurs mondiaux de l'industrie du pétrole et du gaz. Ce n'est pas un hasard si le chef de l'État, Abdelaziz Bouteflika, a placé ce séminaire sous son haut patronage. L'avenir de l'énergie en Algérie se dessinera aujourd'hui, car, c'est au sommet «Algeria Future Energy» que les investisseurs internationaux rencontrent les décideurs énergétiques algériens...
Hassi-Messaoud Expo 2018: une forte participation et des perspectives de partenariat (APS)
La 7ème édition du salon international "Hassi-Messaoud Expo" des fournisseurs de produits et services pétroliers et gaziers rassemble ce dimanche près de 200 exposants venus présenter leurs produits et explorer des pistes d’affaires et de partenariat dans divers segments économiques.
Ce salon de trois jours, ouvert par les autorités de la wilaya, est consacré aux professionnels exerçant notamment dans les domaines en rapport avec le secteur des hydrocarbures, tels que le forage pétrolier, les services
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approvisionnement et maintenance d'installations industrielles, l’instrumentation, le contrôle industriel et les lubrifiants industries.
"Hassi-Messaoud Expo" est une manifestation destinée aux opérateurs économiques nationaux et étrangers (11 pays présents à cette édition), non seulement pour exposer leurs produits et services, mais aussi pour tisser des liens et contacts d’affaires et d’établir un rapprochement entre eux, sachant que "le segment de la sous-traitance est mis en avant dans l’industrie pétrole et gaz, que ce soit en amont ou en aval", indiquent les organisateurs.
Cet évènement économique se veut aussi une contribution à la dynamisation du processus de développement dans le Sud du pays, en garantissant aux entreprises nationales, les jeunes promoteurs notamment, un espace approprié pour exprimer leur savoir-faire et acquérir l’expertise des grands groupes et multinationales opérant dans la région, affirme Djaâfar Yacini, responsable de Petroleum Industry Communications (partie organisatrice).
Des rencontres et des ateliers s’articulant autour de différents thèmes relatifs au monde des affaires et de l’investissement figurent également au programme de cette manifestation économique à laquelle les organisateurs s’attendent à recevoir plus de 8.000 visiteurs, notamment des professionnels de l’industrie pétrolière et gazière.
Le salon international "Hassi-Messaoud Expo" des fournisseurs de produits et services pétroliers et gaziers, se veut, depuis son lancement en 2011, une plateforme de communication, de business et d’échanges entre les pétroliers et leurs fournisseurs, selon ses responsables.
Pour Wadie Lakhdari, responsable du département maintenance à l’Entreprise nationale de travaux aux puits (ENTP), la participation à ce salon est une opportunité de faire connaître davantage l’entreprise, l’une des cinq plus grandes entreprises nationales opérant dans le secteur des hydrocarbures.
Il offre aussi un cadre de rencontre et d’échanges avec des industriels pouvant l’aider dans son domaine d’activités, notamment en équipements et fournitures de production nationale, a-t-il ajouté.
Slimane Kadi, responsable à la société de maintenance des équipements industriels (MEI, filiale du groupe Sonelgaz), estime, pour sa part, que le salon "est une occasion de présenter nos offres de services et d’explorer de nouvelles pistes de partenariat avec les autres participants".
Le wali d’Ouargla, Abdelkader Djellaoui, a assuré de la disponibilité de la wilaya à réunir aux entreprises énergétiques les conditions favorables à l’exercice de leurs activités dans la région et la possibilité de leur implantation au niveau de la ville nouvelle de Hassi-Messaoud et de la zone industrielle de Hassi-Benabdallah.
Les représentants de certaines entreprises présentes au Salon ont déjà fait part de leur intention de concrétiser des projets d’investissement dans cette wilaya, a-t-il également fait savoir.
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Fédération des textiles : Soutenir la production nationale (El Moudjahid)
Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, a appelé, hier, les travailleurs et les syndicalistes à soutenir la production nationale et «privilégier sa consommation» pour sauver l'économie du pays. « Il faut que la notion de production nationale soit intégrée dans notre quotidien. Il est nécessaire, en tant que travailleurs et syndicalistes, d'encourager la consommation et la production nationales pour sauver l'économie de notre pays», a-t-il plaidé lors de la tenue du 4e congrès de la Fédération nationale des travailleurs du textile et du cuir (FNTTC). Le SG de l'UGTA a expliqué qu'il fallait acquérir impérativement le savoir-faire et les nouvelles techniques de production pour assurer la concurrence, ajoutant que la règle d'investissement étranger de 51/49% instaurée est à même de permettre de contracter des partenariats rentables sur le plan humain et financier. Il a indiqué que la consommation du produit national permettrait de créer de l'emploi, de la richesse et de renforcer ainsi le pouvoir d'achat des Algériens. Evoquant le secteur du textile et de l'agro-alimentaire, M. Sidi Saïd a considéré que ces deux secteurs «stratégiques» peuvent révolutionner l'économie nationale, en créant l'autosuffisance, l'emploi et la richesse, des éléments à même d'épargner à l'économie nationale les contrecoups de l'importation. Selon le SG de l'UGTA, les travailleurs et les syndicalistes «doivent prévaloir la culture du dialogue constructif» pour faire aboutir leurs revendications et arracher des acquis sociaux. Mettant en valeur le potentiel inexploité, Sidi Said estime que la bataille n'est pas encore gagnée. Pour lui, les travailleurs doivent faire preuve de créativité pour reconquérir d'abord le marché national, inondé par les produits d'importation. « Nous devons placer nos produits sur le marché national. Nous devons mettre fin au marché de la fripe et réduire les importations», insiste-t-il. De son côté, Amar Takdjout, secrétaire général de la FNTTC croit en la reprise du secteur. Pour lui, il y a une demande qu'il faut satisfaire. Il faut juste que l'Etat accorde plus d'attention et plus d'intérêt à ce secteur.Pour sa part, le directeur général du groupe GETEX (textile), Mokrane Zerrouki, a relevé que son groupe ambitionne de développer et redynamiser le secteur du textile, car, a-t-il dit, il y a une volonté politique et des moyens colossaux qui sont consentis. Il a rappelé à ce titre que la filière cuir avait connu une longue période de léthargie, résultat direct de la décennie noire. Mais cette filière a pu renaître de ses cendres grâce «à la volonté politique des pouvoirs publics de redynamiser le secteur», a-t-il signalé. Ce même responsable a fait état de 21 milliards de DA alloués aux entreprises du groupe Getex dont trois milliards de DA au profit de la branche cuir, et ce, au titre du plan de relance 2011-2015. Il a annoncé, en outre, un plan complémentaire en cours de préparation à l’effet de redynamiser davantage le secteur. Pour
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lui, la filière cuir et textile se développe progressivement, ce qui augure d’un avenir «prometteur».
Par ailleurs, Benyoucef Zenati a été élu nouveau secrétaire général de la FNTTC pour un mandat de 5 ans, en remplacement de Amar Takdjout, qui occupe actuellement le poste de secrétaire général de l'Union de la wilaya d'Alger. En outre, les congressistes de la FNTTC ont adopté à l'unanimité une motion spéciale dans laquelle ils appellent «le moudjahid Abdelaziz Bouteflika à poursuivre son immense oeuvre qui a généré et générera encore des avancées majeures qu'elles soient économiques, sociales, démocratiques ou républicaines».
Accord Opep-non Opep: un taux de conformité de 111% en septembre (APS)
La production pétrolière de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires non-Opep a atteint en septembre dernier un niveau de conformité de 111%, a indiqué l'OPEP dans un communiqué publié sur son site web.
"Les pays participants à la déclaration de coopération ont atteint un niveau de conformité de 111% en septembre 2018, ce qui montre des progrès significatifs vers l'objectif fixé à la 4 ème OPEP et non OPEP, réunion ministérielle du 23 Juin 2018", a indiqué le Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord Opep-non Opep (JMMC) qui a tenu sa téléconférence ce jeudi.
Lors de cette téléconférence, le JMMC a examiné le rapport mensuel préparé par son Comité technique conjoint (JTC), y compris les niveaux de conformité généraux des pays participants à la "Déclaration de coopération", au mois de septembre 2018, ainsi que les perspectives à court terme du marché mondial du pétrole.
Le Comité a ainsi exprimé sa "satisfaction globale" à l’égard de la performance collective des pays membres au mois de septembre. Il a également examiné les fondamentaux récents du marché, qui montraient un niveau d’offre "très confortable" par rapport à la demande, a estimé l'OPEP.
Il a toutefois fait part de ses préoccupations concernant la hausse des stocks au cours des dernières semaines et a également noté les incertitudes macroéconomiques imminentes pouvant nécessiter un changement de cap.
Le JMMC a, à ce titre, chargé le JTC de continuer à surveiller les fondamentaux du marché et ses conditions ainsi que les niveaux de conformité dans le cadre de ses efforts pour maintenir l'équilibre du marché.
Il a en outre enjoint au JTC de continuer à étudier les perspectives pour 2019 et de présenter des options sur les niveaux de production pour 2019 afin d'éviter la "réémergence" d'un déséquilibre du marché.
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La prochaine réunion du JMMC devrait avoir lieu le 11 novembre 2018 à Abou Dhabi (Emirats arabes unis). En septembre dernier, l'Opep et ses partenaires, dont la Russie n'ont pas annoncé de hausse de leur production lors de la réunion à Alger, du Comité ministériel conjoint de suivi de l'accord de réduction de la production pétrolière des pays de l'Opep et non-Opep.
Pour rappel, le JMMC a été créé à la suite de la 171ème Conférence ministérielle de l'OPEP du 30 novembre 2016 et de la "Déclaration de coopération" de la réunion ministérielle mixte OPEP- pays non membres de l'OPEP tenue le 10 décembre 2016.
Le JMMC est chargé de veiller à ce que ces objectifs soient réalisés grâce à la mise en oeuvre des ajustements volontaires de la production du pétrole des pays Opep et non Opep.
L'accord Opep-non Opep, conclu à Vienne entre 14 membres de l'organisation et 10 autres producteurs de pétrole, Russie en tête, a pour objectif de baisser le niveau de production de 1,8 million de barils par jour afin de réduire l'excédent d'offre de brut sur le marché et soutenir les prix.
Cet accord qui court jusqu'à la fin 2018, a permis de réduire l'abondance de l'offre et de pousser les prix vers le haut, le baril dépassant les 75 dollars contre 30 dollars en janvier 2016.
ATS explore les possibilités de commercialiser ses services de télécommunications en Mauritanie (APS)
Algérie Télécom Satellite (ATS), filiale du Groupe Télécom Algérie (GTA), a exploré les possibilité de partenariat visant à commercialiser des services de télécommunications avec la Mauritanie dont la capitale Nouakchott abrite du 23 au 29 octobre l'Exposition Spécifique des Produits Algériens.
La participation à ce rendez-vous "nous a permis de faire des rencontres B to B avec des entreprises et des institutions mauritaniennes comme l'Autorité de régulation et la télédiffusion mauritaniennes pour voir les possibilités de commercialisation des services de télécommunications sur ce marché", a déclaré dimanche à l'APS, le PDG d'ATS, Benadelouahed Mohamed Anouar.
Indiquant que des rencontres ont eu lieu à l'occasion de cette exposition entre les représentants d'ATS et des entreprises pétrolières et minières mauritaniennes, M. Benadelouahed a fait état d'offres spécifiques pour chaque segment qui seront formulées prochainement par la partie mauritanienne, précisant que, s'agissant des autres segments (la partie terrestre et le GSM), "les études et les discussions vont continuer pour voir s'il y a intérêt à se positionner sur ce marché".
Le Groupe Télécom Algérie a marqué sa présence à l’exposition de Nouakchott par la couverture satellitaire de l’évènement, via les capacités du Satellite Algérien Alcomsat-1.
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La présence des opérateurs de télécommunications nationaux à cet événement s'est traduite par l’important dispositif mis en place pour assurer la couverture de l’évènement via les Télécommunication Spatiales.
Ainsi, ATS, en collaboration avec l’Agence Spatiale Algérienne (ASAL) a saisi cette occasion pour répondre à l’enjeu de l’événement, en garantissant durant toute la durée de la manifestation, une connexion Internet haut débit, permettant une couverture optimale et continue des services de télécommunications à un très haut débit atteignant les 100 Mbps, via l’utilisation du Satellite Alcomsat-1.
A travers cette démonstration réussie, l’opérateur national entend "faire valoir l’ampleur et l’étendue des capacités dont dispose le Satellite Algérien en termes de performances, dans la perspective de contribuer au développement de l’Afrique dans le domaine des télécommunications spatiales".
ATS confirme ainsi "sa volonté de répondre aux besoins grandissants de la Mauritanie", en matière de télécommunications, ambitionnant de surcroit à étendre sa présence sur le marché africain et réaffirmant par la même occasion "sa volonté de concrétiser de nouvelles opportunités d’affaires et de partenariat avec les différents acteurs de la sphère panafricaine".
Banque/bourse/Assurance
Pourquoi le financement non conventionnel est peu inflationniste (El Watan)
Lorsque le gouvernement a annoncé qu’il recourait à la monétisation d’une partie des déficits budgétaires, nous avons eu droit à une levée de boucliers tant au niveau national qu’international. Les pronostics sur les futurs taux d’inflation fusaient. On a eu droit à des taux de 100%, plus de 1000% et le reste.
On constate que même si le taux d’inflation réel est supérieur à celui annoncé par les statistiques officielles, la même tendance à la hausse se confirme de la même manière qu’avant le financement non conventionnel. Il n’y a pas eu d’accélération de la spirale inflationniste. Alors on a eu droit à des explications qui sont pour le moins anormales.
Les nouvelles liquidités ont été, semble-t-il, thésaurisées. Cette situation est pour le moins anormale et bizarre. Alors que les anticipations sont inflationnistes (les gens anticipent l’inflation à cause des financements des déficits), les agents économiques thésaurisent la monnaie.
La logique aurait voulu que des agents économiques rationnels se soient empressés d’acheter des biens et des services avec les nouvelles liquidités, car on craindrait alors une hausse des prix. La vitesse de circulation de la monnaie se serait accrue et on aurait alors une accélération du phénomène inflationniste. Ce sont les anticipations qui déterminent les comportements.
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A moins de postuler pour une grosse irrationalité des agents économiques, cette analyse serait loin d’expliquer pourquoi le financement non conventionnel n’a pas été aussi inflationniste que prévu. Il y a une explication rationnelle au phénomène. J’avais prévu avant le démarrage du processus que selon mes calculs le taux d’inflation pourrait grimper de 4 à 6% en plus de la situation moyenne par le passé. Nous sommes encore dans cette fourchette.
Les mécanismes inflationnistes
Nous allons donner l’explication à ce qui se passe. Les phénomènes inflationnistes ne sont pas simples à prévoir. On ne peut pas transposer également un modèle économique sans décortiquer ses hypothèses et voir dans quelle mesure elles sont validées dans un contexte précis.
On tombe alors dans l’erreur faite au début des années 2000, lorsque nos économistes ont évoqué le schéma keynésien pour conseiller à notre Etat la stratégie du «tout-infrastructures». Or, on sait que la théorie keynésienne n’est pas valable dans les pays en voie de développement.
En premier lieu, pour la question inflationniste, il y a la considération des délais. Lorsqu’on injecte de la monnaie, il se passe 18 à 36 mois avant que les tensions inflationnistes n’apparaissent sur le terrain (travaux d’Edmond Phelps, prix Nobel d’économie). En second lieu, il faudrait prendre en considération les spécificités d’une économie.
La nôtre, économie de rente, dispose de mécanismes forts différents d’une économie productive normale. Même au sein de cette dernière, les mécanismes dépendent de la situation de l’économie dans le cycle des affaires. Les milliers de milliards (plus de sept mille) injectés par l’administration américaine pour juguler la crise des Subprimes n’ont pas produit d’inflation, alors qu’en situation normale on aurait eu une inflation à deux chiffres. L’économie était en cycle de récession, donc peu compatible avec la résurgence de l’inflation.
Alors que s’est il passé ? Et jusqu’à quand l’injection de liquidités nouvelles ne produirait pas d’inflation ? Les économistes savent que l’inflation surgit lorsque les liquidités s’accroissent plus vite que la production de biens et de services. C’est tout simplement une question d’offre et de demande.
Or dans notre contexte, une grosse partie de l’offre (les biens et les services commercialisés sur les marchés) provient à plus de 70% des importations. Notre marché est alimenté surtout par la production d’autres nations. Tant que ces volumes existent sur le marché, les conséquences inflationnistes seront minimes.
Ce qui explique que le peu d’inflation subie n’est nullement dû à la thésaurisation, mais tout simplement à la diminution des réserves. D’un côté, l’Etat injecte de nouvelles liquidités, et d’un autre on prélève des liquidités sur les réserves pour alimenter le pays en biens et services. L’accélération de l’inflation serait minime.
Nous n’avons pas de solutions, pour le moment
Considérons les réserves du pays. Au début de la crise, elles avaient atteint les 189 milliards de dollars. A la fin de 2019 elles pourraient se situer aux environs de 66 milliards de dollars. C’est cette réduction des
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réserves pour alimenter l’économie qui fait barrage aux tensions inflationnistes. Cette situation peut durer jusqu’à 2022 et on peut la reculer encore de quelques années avec l’endettement.
A ce moment-là, on rentrera dans un modèle économique normal, où les liquidités qui circulent vont générer une forte hausse des prix. Pour le moment, les réserves empêchent l’inflation de se développer. Cela n’a rien à voir avec la thésaurisation.
Mais on voit bien que cette situation est intenable à moyen terme. Les réserves sont en train de fondre comme neige sous le soleil. Nous allons connaître des tensions inflationnistes graves le jour où nous ne pourrons plus importer, par la baisse des réserves ou la dette. Nous serions alors dans une situation très délicate.
Le financement non conventionnel donne un répit de moyenne durée à nos décideurs. Il était question que pendant cette période d’accalmie, l’Etat construirait alors une économie productive diversifiée et compétitive. Or, on constate que la compétitivité tarde à se matérialiser et le mode de fonctionnement économique n’incite pas à l’espoir.
Continuer à survivre grâce à l’effondrement des réserves n’est pas du tout une solution. La situation de 1986 était rapide et brutale parce que le pays fut confronté à ces problèmes brusquement et sans possibilité de répit. Nous n’avons pas retenu les leçons de cette période. Aujourd’hui, on a différé les problèmes dans tous les domaines (logement, transport, santé, etc.) en puisant dans les réserves. Mais pour le moment, aucune solution définitive ne se profile à l’horizon. Certes, il y a quelques projets agricoles, industriels et de services qui se forgent ici et là.
Mais ils sont trop peu pour absorber une démographie qui commence à galoper (plus d’un million de naissances par an) en plus des autres retards acculés dans de nombreux domaines. Le financement non conventionnel donnait une opportunité aux décideurs de réparer nos mécanismes économiques défectueux, mais pour le moment on ne voit pas ces rectifications qui inciteraient à l’optimisme.
Commerce
Les prix flambent sur le marché de gros des fruits et légumes : Le diktat des intermédiaires (El Watan)
La différence de prix entre les détaillants et les mandataires au marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus (Alger) donne l’impression que l’on évolue dans deux mondes parallèles. D’un côté, les prix flambent sans motif valable, mettant à mal les petites bourses, de l’autre, abondance de certains produits agricoles au point de les jeter.
Il est 10h. A une heure pareille, l’activité au marché de gros de fruits et légumes des Eucalyptus, à la banlieue sud d’Alger, s’est ralentie quelque peu. L’ambiance était toute autre au petit matin. Des camionnettes, des
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retardataires certainement et des vendeurs ambulants chargent leurs cargaisons pour rejoindre leur destination de vente.
En cette journée ordinaire de ce marché, considéré comme baromètre des prix, les produits agricoles débordent au point d’être jetés à défaut d’acheteur. Dans les détritus qui jonchent les allées, des quantités de fruits et légumes, notamment des raisins et des tomates, y sont constatées. «Nous sommes en fin de saison. La baisse de la demande sur les raisins au marché du détail fait que les collecteurs livreurs sont peu nombreux pour ce fruit.
Malgré des prix assez bas, entre 30 à 120 DA, il n’y a pas un rush d’acheteurs au point où certains mandataires ont jeté leur marchandise. Pour les autres produits, la période de transition entre les saisons et leur qualité influent directement sur les prix. Toutefois, ils restent stables dans tout le marché de gros», déplore Réda Medjeber, mandataire.
Les pommes vont de 80 à 300 DA. Les poires sont à 160 et 180 DA. Le kilo de grenade est entre 90 et 120 DA. La clémentine fait son apparition à 170 DA. Son prix est appelé à chuter dans la prochaine quinzaine. Le citron, quant à lui, est à 80 DA le kilo. Chez les détaillants, ce prix est triplé pour atteindre les 250 DA. Il en est de même pour les autres fruits dont la cherté des prix empêche les petits ménages de s’en approcher. Pour les légumes, les prix sont pour les mandataires assez élevés mais restent nettement plus bas que ceux pratiqués par les marchands de fruits et légumes au marché de détail.
La pomme de terre est à 50 DA/kilo, les aubergines à 120 DA, les oignons à 25 DA, la tomate à 95 DA, les poivrons à 100 DA, le piment vert à 150 DA, le fenouil à 40 DA et les haricots verts à 130 DA. Chez les détaillants, la hausse tourne autour d’une moyenne de 50 DA, voire même plus pour certains produits, notamment ceux hors saison.
Pour Mohamed, un mandataire, la raison de cette hausse des prix au marché de gros est due à l’insuffisance de la production, soutenue par cette période de transition entre deux saisons différentes. «Les agriculteurs se sont abstenus cette années de cultiver la totalité de leurs terres, de peur de retomber dans le piège de l’année passée. Ils avaient un excédent de récolte qu’ils n’ont pas pu écouler sur le marché. Résultat : de grosses pertes», explique notre interlocuteur.
Pour les mandataires, l’agriculteur est loin d’être le responsable de cette situation de cherté des produits agricoles et de la rareté et/ou abondance de certains autres. La faute n’est pas celle des mandataires dont la marge bénéficiaire (8%) est stable depuis plusieurs années. Pour eux, la politique permettant la liberté des prix en dehors des marchés de gros et le manque de prévision sur les besoins du marché sont les causes principales des différents déséquilibres sur le marché du détail. L’absence d’une politique effective encourageant l’exportation des fruits et légumes et d’une industrie agroalimentaire locale représente également un immense frein au développement de l’agriculture. Ils rassurent toutefois quant à la flambée des prix qui connaîtra une nette baisse dans les deux semaines à venir.
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Comment les prix des produits de consommation ont flambé en Algérie depuis 2001 (TSA)
Les chiffres publiés ce samedi par l’Office national des statistiques (ONS) montrent une hausse très importante et généralisée des prix à la consommation depuis 2001.
Légumes, fruits, viandes, services : les prix de tous les produits et services ont augmenté de façon très importante entre 2001 et 2018, avec des hausses à trois chiffres. La pomme rouge a connu la plus forte augmentation à plus de 1000%.
Les viandes sont parmi les produits qui ont connu les plus fortes hausses, selon l’enquête de l’ONS sur les prix à Alger entre 2001 et 2018. Ces chiffres, même s’ils sont le produit d’une enquête limitée à la capitale, sont représentatifs des hausses des prix au niveau national au vu des faibles différences entre Alger et les autres villes.
Le kilogramme de viande de mouton est passé de 501,33 dinars (en moyenne annuelle) en 2001 à 1513,41 dinars en 2018, soit une hausse de 201,88 % en 17 ans. Le beefsteak est passé de 651,78 dinars en 2001 à 1638,41 dinars en août 2018, soit une hausse de 151,37%. Le foie de mouton est passée de 905,74 dinars en moyenne en 2001 à 3760,98 dinars en juillet 2018, soit une hausse de 315,24 %. Le foie de boeuf a quant à lui connu une augmentation de 244,95% à 2892,68 dinars le kilo en août dernier.
Le kilogramme de poulet entier évidé était vendu à un prix moyen de 190,37 dinars en 2001. Il est passé à 372,87 dinars en 2018, soit une hausse de 95,87%. Les oeufs qui étaient vendus à un prix moyen de 6,30 dinars sont passés à 9,95 dinars, enregistrant ainsi une hausse de 58%.
Les sardines, vendues à 88,16 dinars le kilogramme en moyenne il y a 17 ans, ont connu une hausse de 368,56% pour atteindre la moyenne de 413,08 dinars en 2018.
Les prix des fruits et légumes ont suivi, pour la plupart, la même courbe de hausse. Depuis 2001, le prix de la tomate a connu une hausse de 261,05%, passant de 23,39 dinars à 84,45 dinars, l’oignon sec est passé de 14,72 dinars à 46,36 dinars, soit une augmentation de 214,95 %.
La salade laitue qui ne pesait pas grand-chose sur le porte-monnaie des Algériens en 2001 lorsqu’elle était vendue à un prix moyen de 42,45 dinars le kilogramme, est passée à 126,26 dinars en 2018, enregistrant une hausse de 197,43%.
La pomme de terre blanche, est passée de 27,36 dinars en moyenne en 2001 à 76,46 dinars en 2018 alors que le piment fin long, autre légume très largement consommé par les Algériens est passé de 54,86 dinars à 116,44 dinars.
Les fruits ont connu les hausses plus vertigineuses. La pomme rouge a augmenté de 1066,50% (la plus forte hausse, tous produits confondus), passant de 85,60 dinars le kilogramme en 2001 à 998,52 dinars en 2018. Un prix multiplié par dix !
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Les dattes en grappe Deglet Nour, qui sont produites en Algérie et exportées vers de nombreux pays sont pass&eacu

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