Revue de Presse 13 décembre 2016 Publié le 13/12/2016 à 12:04
SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· L’indice de confiance des chefs d’entreprise poursuit sa chute : Le moral des patrons fortement dégradé (Liberté) ........................................................................................ 4
ï‚· Recul de l'activité commerciale au 2ème trimestre 2016 (ONS) (APS) ..................... 5
ï‚· La semaine éco d’El Kadi Ihsane : Gouvernement-FCE : l’isolationnisme économique algérien s’est acheté un Tchernobyl à Club des Pins (El Watan) ........... 6
ï‚· Céréales: baisse de la facture d'importation mais hausse des quantités (APS) ........... 8
ï‚· Dépendance de l’Algérie en matière agricole : «On craint pour l’avenir de notre agriculture» (Le Soir d’Algérie) ................................................................................. 9
ï‚· Cellule de traitement du renseignement financier : 142 dossiers transmis à la justice depuis son entrée en activité (Liberté) ...................................................................... 10
ï‚· Le diplomate Lakhdar Brahimi affirme : «L'Algérie, un pôle de coopération interafricaine» (APS) ................................................................................................ 12
ï‚· Accord Opep - non-Opep, M. Boutarfa : « Un effort extraordinaire de notre diplomatie » (El Moudjahid) ..................................................................................... 12
ï‚· Pétrole: ALNAFT chargée de mettre en oeuvre la réduction de la production (APS) ................................................................................................................................... 14
ï‚· Son prix a atteint 56 dollars : Le baril décolle (L’Expression) ................................. 14
ï‚· M. Mustapha Guitouni, PDG de Sonelgaz : Rationnaliser la consommation (El Moudjahid) ................................................................................................................ 16
ï‚· Les projets ferroviaires de l’Algérie tiennent toujours la route : 1700 km en 99, 4000 km aujourd’hui (Maghreb Emergent) ....................................................................... 18
ï‚· Le Groupe Saidal enregistre une hausse de 12% de son chiffre d’affaires (Algérie Eco) ........................................................................................................................... 19
ï‚· Communication et publicité en temps de crise : Un marché de 200 millions de dollars en Algérie (Liberté) ....................................................................................... 20
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 21
ï‚· L’application sera échelonnée sur les quatre prochains semestres : Hausse de 20% de l’assurance automobile (Liberté) .......................................................................... 21
Commerce ............................................................................................................................................................ 22
ï‚· Marché de gros des Eucalyptus: un bénéfice de 25 millions de DA réalisé à décembre 2016 (APS) ............................................................................................... 22
Coopération ......................................................................................................................................................... 23
ï‚· Abdessalem Bouchouareb en visite à berne : L'Algérie à l'heure de l'industrie suisse (L’Expression) .......................................................................................................... 23
Veille ..................................................................................................................................................................... 24
ï‚· L'Algérie en passe de retrouver son destin de "grande puissance" en Méditerranée et en Afrique (APS) ...................................................................................................... 24
ï‚· L’Algérie et le Nigéria, coprésidents du Bureau régional de l’Ompi (Algérie Eco) 25
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Synthèse
L'activité commerciale a enregistré une baisse au deuxième trimestre 2016, dans plusieurs secteurs d’activités, indique la presse, reprenant les statistiques de l'Office national des statistiques. Une autre régression est enregistrée par le Forum des Chefs d’Entreprise qui souligne dans son baromètre du mois de novembre de l’année en cours un net recul de l’indice de confiance. Celui-ci poursuit sa tendance baissière observée depuis le mois de juin 2016, affichant -25 en novembre contre -18 en octobre, soit une perte de 7 points. Dans le domaine des importations, la facture des céréales (blé, maïs et orge) a reculé de plus de 18% durant les dix premiers mois de 2016, en dépit d'une hausse des quantités importées, annonce les Douanes. La facture d'importation des céréales est de 2,31 milliards de dollars entre janvier et octobre 2016, contre 2,85 milliards de dollars sur la même période de 2015, soit un recul de 18,62%.
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A la une
L’indice de confiance des chefs d’entreprise poursuit sa chute : Le moral des patrons fortement dégradé (Liberté)
L’indice de confiance global, tous secteurs d’activité économique confondus, des chefs d’entreprise poursuit sa tendance baissière observée depuis le mois de juin 2016. Selon le baromètre des chefs d’entreprise du mois de novembre de l’année en cours publié par le Forum des chefs d’entreprise (FCE), l’indice de confiance (toutes activités confondues) affiche -25 en novembre contre -18 en octobre, perdant ainsi 7 points. “À l’exception des industries agroalimentaires (IAA), tous les indicateurs des autres secteurs ont affiché des résultats négatifs depuis le mois juin”, relève le Forum des chefs d’entreprise, expliquant la baisse de l’indice de confiance global par “la dégradation qui a affecté l’ensemble des secteurs d’activité économique”. À leur tour l’indice de confiance des industries agroalimentaires (IAA) et celui “autres industries” viennent de diminuer respectivement de 5 points en passant de -12 en octobre à -17 en novembre pour le premier et de -11 en octobre à -16 en novembre pour le second relève le document du FCE. Pour les autres secteurs, la régression de leurs indices respectifs est de 8 points ; celui des services passe de -24 en octobre à -32 en novembre, le BTPH voit son indice passer de -15 à -22 soit un recul de 7 points indiquant que la situation de ce secteur continue de se dégrader. L’organisation patronale indique que le ralentissement de l’activité en novembre a eu pour effets une forte chute de 22 pts (-15 en octobre contre -37 en novembre) pour les perspectives de production tous secteurs confondus, de 26 pts pour les IAA et les autres industries, correspondant à une liquidation des stocks qui baissent globalement de 13 points. Les carnets de commandes ont accusé un recul de 11 points (-32 en octobre à -43 en novembre) ceci résulte de l’augmentation des prix des matières premières. Les perspectives de l’emploi ne sont pas non plus favorables.
L’enquête du mois de novembre 2016 relève une diminution de 5 points (-6 en octobre à -11 en novembre). Au niveau des régions géographiques, l’enquête fait ressortir une baisse régulière depuis le mois de juin 2016. L’indice de confiance a enregistré un repli de 17 points pour la région ouest, de 11 points pour l’Est. “Il y aurait apparemment moins d’inquiétude pour la région centre qui recule d’un point seulement par rapport au mois d’octobre”, note le document. L’enquête mensuelle baromètre des chefs d’entreprise est un sondage réalisé par Internet. L'indice de confiance des chefs d'entreprise est le résultat le plus connu de l’enquête. Il est calculé à partir de trois questions concernant les perspectives de production, le volume des commandes et le niveau des stocks.
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Recul de l'activité commerciale au 2ème trimestre 2016 (ONS) (APS)
L'activité commerciale a enregistré une baisse au deuxième trimestre 2016, notamment dans le commerce de l'agro-alimentaire, des combustibles ainsi que des machines et du matériel d'équipement, indique l'Office national des statistiques (ONS).
Selon une enquête-sondage d'opinion menée par l'ONS auprès de 533 entreprises commerciales (tous secteurs juridiques confondus), la plupart de ces commerçants enquêtés se plaignent de l'indisponibilité des produits, des délais d'approvisionnements qui sont longs ainsi que de la lenteur des formalités d'acquisition de marchandises.
Près de 68% des grossistes et plus de 93% des détaillants interrogés relèvent avoir enregistré des ruptures de stocks de produits, notamment pour le commerce des machines et matériels d'équipements.
En outre, près de 32% des grossistes et 73% des détaillants touchés par cette enquête se sont approvisionnés auprès du secteur privé uniquement, principalement ceux de l'agro-alimentaire, des textiles, habillement et cuirs, des machines et matériel d'équipement.
Par ailleurs, plus de 45% des grossistes et plus de 23% des détaillants se sont approvisionnés auprès des secteurs public et privé à la fois, notamment ceux de la droguerie, quincaillerie, appareil électroménager et parfumerie (DQAEMP).
Quant aux prix d'acquisition des produits, ils ont été jugés plus élevés, selon 57% des grossistes et près de 92% des détaillants, notamment ceux des combustibles et lubrifiants, des matières premières et demi produits, des textiles et des machines et matériels d'équipements, tandis que les prix des produits DQAEMP ont été considérés moins élevés.
Près de 81% des grossistes et 95% des détaillants enquêtés ont acheté leurs marchandises en première main, alors que près de 19% des grossistes, notamment ceux des textiles et des matières premières et demi produits, les achètent en deuxième ou troisième main.
Concernant le taux de satisfaction des commandes en produits, il est jugé supérieur à 50% par rapport aux besoins exprimés, selon près de 55% des grossistes et 80% des détaillants, notamment ceux de l'agro-alimentaire et des textiles.
Pour les prix de vente, ils ont été jugés élevés par rapport à ceux du 1er trimestre 2016, selon 91% des détaillants et 31% des grossistes, notamment pour les matières premières et demi produits, les textiles, les machines et matériels d'équipements.
En ce qui concerne la distribution, plus de 96% des détaillants interrogés et 85% des grossistes disposent de leurs propres moyens de transport, alors que plus de 21% de ces grossistes déclarent avoir rencontré des difficultés de transport, notamment ceux des machines et matériel d'équipement et des matières premières et demi produits.
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Quant à l'état de la trésorerie, il est jugé "moyen" par plus de 77% des grossistes et plus de 88% des détaillants, note l'enquête qui relève que près de 84% des grossistes et près de 89% des détaillants ont recouru à des crédits bancaires, notamment les commerçants des combustibles et lubrifiants, des machines et matériel d'équipement.
La majorité des grossistes et près de 80% de détaillants concernés n'ont pas eu des difficultés à contracter ces crédits.
La semaine éco d’El Kadi Ihsane : Gouvernement-FCE : l’isolationnisme économique algérien s’est acheté un Tchernobyl à Club des Pins (El Watan)
Le rendez-vous africain d’Alger de la semaine dernière a tout dit en une seule session, la session inaugurale.
Elle a révélé trois constats. L’Algérie de l’entrepreneuriat a bien compris qu’il fallait se lier à l’Afrique. L’Algérie officielle n’est pas prête à laisser les entreprises redessiner le lien au continent. Les élites africaines de l’investissement et du business se désolent de l’isolationnisme algérien. D’abord l’entrepreneuriat. Le forum des chefs d’entreprise a fait les choses en grand. Dans l’esprit Panaf. C’est le style algérien. Rester le dernier, puis tout exploser de sa «générosité» pour se faire pardonner.
Près de 850 millions de dinars pour amener autant d’acteurs économiques africains à Alger. Il s’est beaucoup fait aider par le ministère des Affaires étrangères et par le Premier ministère. Mais le constat est ailleurs. Les chefs d’entreprise algériens se tournent sérieusement vers l’Afrique. Pour y exporter, y investir, y chercher des partenaires pour les deux. Le problème est le suivant : le FCE a tenté d’entraîner dans son, tardif mais bienvenu, virage africain un partenaire politique, le bouteflékisme et son appareil d’Etat, qu’il croit pouvoir utiliser opportunément pour la logistique et rudoyer, en même temps, sur le plan symbolique. Choc culturel. Erreur létale. D’où survient le deuxième constat.
Le politique dans l’Algérie officielle n’est pas prêt pour ce virage. Le geste abasourdissant de Abdelmalek Sellal, quittant la salle en réaction à un impair protocolaire, ne dit rien d’autre que cela. Le débat de savoir s’il l’a fait sur sa propre décision ou sur une injonction-recommandation du président Bouteflika ne change rien au fonds. L’Etat algérien n’est pas prêt à l’ouverture au monde. Car l’ouverture économique dans le capitalisme du 21e siècle a pour champion les entreprises. Et plus les conventions de coopération entre gouvernements. Sinon Taïwan ne serait pas le géant économique qu’il est.
Le geste du gouvernement algérien dès le premier jour a envoyé un dévastateur message de dédain à la communauté des affaires africaines présente. Il dit que les affaires trivialement domestiques (qui est plus important le gouvernement ou le FCE ?), sont d’un intérêt supérieur au
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projet de construire des ponts d’opportunités d’intégration avec l’Afrique. Le troisième constat s’enchaîne naturellement. La session inaugurale a exprimé combien les acteurs économiques africains avaient une demande d’Algérie. Et donc combien cette demande, sur les entre-faits du jour, risquait d’attendre.
Encore. «Pourquoi l’Algérie n’a-t-elle pas créé un fonds souverain ?» Pourquoi ne prend-t-elle pas des parts, comme le Qatar ou l’Afrique du Sud, dans Ecobank, pour être tout de suite présente dans plusieurs pays africains ?» «Pourquoi les exportateurs algériens sont encore bloqués par les restrictions de la Banque d’Algérie ?». Les interpellations du panel de haut niveau de la session qui a suivi le départ de Sellal et de ses ministres s’adressaient presque toutes spontanément à Sellal et ses ministres. C’est dire que sur les trois constats de la séance inaugurale, le second constat détermine le reste. Le Bouteflikisme est coincé dans l’avant chute du mur de Berlin. Ali Haddad l’a vendu aux Algériens par milliards de dinars de financement de campagnes électorales (2004, 2009,2014). S’il devait seul en pâtir, ce ne serait que justice. Les dégâts collatéraux emportent les grands desseins de l’Algérie.
Tout a donc été dit ou fait le premier jour. Le rendez-vous africain d’Alger a pourtant échappé à une tentative de suicide du pays hôte. Parce qu’il a été utile au-delà des attentes. Et malgré la pollution politique. Les Algériens ont pu constater, un peu effarés, que le standard des élites africaines mondialisées est supérieur au leur. Et sur un éventail de compétences étonnamment large : la gouvernance multilatérale, la négociation de libre-échange régional, l’ingénierie financière, la sélection des projets, les transformations digitales, la remontée technologique des filières. Il n’y a pas beaucoup de secteurs où les Algériens peuvent donner la leçon. Même si les invités du rendez-vous d’Alger perçoivent bien que le modèle d’intégration sociale algérien reste vivant.
Ce n’est pas rien. Comment en faire un atout d’exportation? «Même l’effacement de la dette des pays africains les plus pauvres, les Algériens l’ont fait sans demander de contrepartie. Sans même trop le faire savoir. Ils auraient pu la transformer en titres de capital pour prendre des parts dans les entreprises publiques de ces pays», déplore Mohamed Ould Noueigued, le président de la Banque nationale de Mauritanie, qui a signé un protocole d’accord avec un partenaire algérien ( ) pour investir en Algérie dans l’agriculture saharienne, le dragage des plans d’eau et la pêche. Reste l’invariant : le leadership énergétique algérien de ce côté-ci de l’Equateur.
Ce n’est pas un hasard finalement si Nourredine Boutarfa est le seul ministre (en dehors de Ramtane Lamamra, pour la clôture protocolaire séparée de la clôture initiale) à ne pas avoir boycotté les travaux du rendez-vous d’Alger après l’incident du premier jour. Le ministre de l’Energie y a exposé l’ambition de la transition énergétique algérienne avec dès début 2017, le lancement d’un appel d’offres pour 4 Gigawatts d’électricité solaire. Mais là aussi, le lent sommeil économique algérien sur le continent l’expose à la concurrence, y compris sur ses atouts. Le projet d’un gazoduc Nigeria-Maroc est venu challenger celui, vieux de 15 ans, du
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Nigal, un gazoduc Nigeria-Algérie. Bien sûr, le rêve de Mohammed VI de supplanter sur son territoire le hub de Hassi R’mel pour l’approvionnement en gaz de l’Europe du Sud va buter, en pire, sur les mêmes raisons qui ont maintenu le Nigal au stade de projet, sa faisabilité économique. La grande leçon de ces trois jours de rencontre entre acteurs de l’économie africaine est là. Les lignes de la géographie économique bougent plus vite que ne bougent les Etats. L’Afrique est plus adaptée au futur que l’Algérie. A 850 millions de dinars, ce n’est pas cher payé si la leçon est définitivement apprise.
Dans la semaine économique écrasée par le pugilat gouvernement–FCE, un brin de soleil. Le communiqué final de la réunion de l’OPEP de Vienne a consacré une mention au rôle de l’Algérie dans la construction de l’accord qui va permettre la réduction de la production de l’organisation de 1,2 million de barils par jour.
«La diplomatie énergétique algérienne existe bien», nous a confirmé Ali Aïssaoui, l’un des experts algériens les plus écoutés à l’étranger –il a été économiste en chef de Apicorp, la banque d’investissement arabe dans le pétrole, et continue d’exercer une mission de recherche auprès de Oxford Institute of Energy Studies, dont il a été membre durant plus d’une décennie.
«C’est un alignement de compétences au ministère de l’Energie qui a permis à l’Algérie de jouer un rôle incontestable dans l’obtention de cet accord». Ali Aïssaoui a cité sur RadioM le travail d’équipe du ministre Nourredine Boutarfa, du gouverneur de l’Algérie à l’OPEP, Mohamed Hamel, et du membre de la commission économique de l’OPEP, Achraf Benhassine. Réconfortant. Il faut écouter cependant Ali Aïssaoui jusqu’au bout. Il propose d’aller vers plus de transparence concernant la gestion du secteur de l’énergie. A commencer par la vérité sur l’état des réserves en hydrocarbures. Nourredine Boutarfa a publié, au creux de l’été, un état des réserves de gaz prouvées très inférieur à celui publié tous les ans par BP. Déjà entendu ? On y reviendra.
Céréales: baisse de la facture d'importation mais hausse des quantités (APS)
La facture d'importation des céréales (blé, maïs et orge) a baissé de plus de 18% durant les dix premiers mois de 2016, en dépit d'une hausse des quantités importées, a appris l'APS auprès des Douanes.
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La facture d'importation des céréales a reculé à 2,31 milliards de dollars (mds usd) entre janvier et octobre 2016, contre 2,85 mds usd sur la même période de 2015, soit un recul de 18,62%.
Mais les quantités importées ont connu une légère augmentation en s'établissant à 11,28 millions de tonnes (Mt) contre 11,20 Mt (+0,7%), précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (CNIS).
Les céréales qui ont vu leurs quantités importées augmenter sont le blé dur et l'orge contrairement au blé tendre et au maïs.
Par catégorie de céréales, la facture d'importation du blé (tendre et dur) a reculé à 1,51 milliard usd contre 1,97 milliard usd (-23,2%), pour des quantités de 6,93 Mt contre 6,92 mt (+0,11%).
Pour le blé tendre, la facture d'importation s'est amenuisée à 1,03 milliard usd contre 1,38 milliard usd (-25,8%), alors que les quantités importées ont baissé à 5,34 Mt contre 5,65 Mt (-5,53%).
Concernant le blé dur, la facture a baissé à 489,23 millions usd contre 590,32 millions usd (-17,12%), avec une hausse des quantités importées qui se sont établies à 1,6 Mt contre 1,27 Mt (+25,2%).
Quant au maïs, les importations se sont chiffrées à 665,08 millions usd contre 722,27 millions usd (-7,92%) avec un volume importé de 3,57 Mt contre 3,60 Mt (-0,8%).
Pour l'orge, l'Algérie en a importé pour 135,54 millions usd contre 150,26 millions usd (-9,8%) avec une quantité de 767.734 t contre 667.819 t (+14,96%).
La baisse de la facture d'importations des céréales malgré la hausse globale des quantités importées s'explique par le recul des cours sur les marchés mondiaux des céréales.
Il est constaté que durant les huit premiers mois de 2016, le prix moyen à l'importation par l'Algérie du blé dur est passé à 311 dollars/tonne (usd/t) contre 461 usd/t sur la même période de 2015, en baisse de plus de 32%.
Pour le blé tendre, le prix moyen à l'importation s'est établi à 192 usd/t contre 251 usd/t, en recul de plus de 23% entre les deux périodes comparaison.
Même tendance pour le maïs dont le prix moyen à l'importation par le pays a été de 185 usd/t contre 202 usd/t, en repli de 8%.
Dans son dernier rapport, la FAO a mis à jour ses prévisions lesquelles prévoient que les réserves céréalières mondiales atteindront un niveau record d'ici la fin des campagnes agricoles de 2017.
Cette agence de l'ONU s'attend à ce que les stocks de céréales augmentent pour atteindre les 670 millions de tonnes, soit une hausse de 1,4% par rapport à la saison précédente.
Dépendance de l’Algérie en matière agricole : «On craint pour l’avenir de notre agriculture» (Le Soir d’Algérie)
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La menace représentée par la persistance de la dépendance de l’Algérie en matière agricole vis-à-vis des marchés étrangers, à partir desquels elle continue d’importer «d’énormes quantités de céréales», inquiète le professeur Fouad Chahat, professeur à l’Institut national de recherche agronomique (INRA). A ces importations constituées notamment de blé tendre, celui-ci ajoute celles de l’orge, du maïs, des tourteaux de soja et du lait.
L’invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, M. Chahat, constate que la recherche agricole dans le pays reste insuffisamment dotée par rapport à des pays voisins. Même si pour les productions maraîchères, l’intervenant considère qu’il existe une «autonomie totale», il relève, toutefois, un point faible constitué par les semences vis-à-vis desquelles, note-t-il, l’Algérie n’est pas encore autonome, à l’exception de celle de la pomme de terre.
Il relève que «toutes les semences maraîchères» sont produites à l’étranger, entraînant «une situation de faiblesse» au pays, les actions entreprises s’étant révélées insuffisantes «ou n’ayant pas été menées jusqu’au bout».
La question, constate le professeur Chahat, est de savoir si l’on va développer une production de semences à partir des variétés locales, «qui ont pratiquement disparu», ou bien le faire à partir de semences importées, au risque de se heurter aux sociétés étrangères qui en détiennent les brevets d’exploitation exclusive. Pour lui, si l’agriculture algérienne s’est retrouvée dans cette situation, c’est en raison du faible nombre de spécialistes dans le domaine mais également en raison de la solution de «facilité» retenue, consistant à donner la primeur aux importations, plutôt qu’à exploiter les semences locales et améliorer leur potentiel génétique.
Il regrette que des pays voisins, à l’exemple de la Tunisie et du Maroc, investissent successivement 0,35% et 0,60% de leur PIB, «ce qui, dit-il, nous fait craindre pour l’avenir de notre agriculture, compte tenu de la crise économique affectant le pays.
Cellule de traitement du renseignement financier : 142 dossiers transmis à la justice depuis son entrée en activité (Liberté)
La Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF) a reçu 1 290 déclarations de soupçon des banques en 2015 et 714 au 30 juin 2016, selon les statistiques publiées sur le site Web de cet organe spécialisé dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. La CTRF a également reçu 159 rapports confidentiels de certaines administrations en 2015 et 95 au 30 juin 2016. Depuis le démarrage des activités opérationnelles de la CTRF en 2005, celles-ci ont connu une montée en cadence régulière, conséquence, à la fois, des évolutions successives du dispositif juridique anti-blanchiment et des
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actions de sensibilisation menées pour une meilleure efficience dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. La CTRF indique avoir signalé, dans le cadre du partage d’informations et de la coordination nationale, certaines affaires aux institutions nationales concernées. Le nombre de transmission de la CTRF à ses partenaires nationaux est de 1882 à ce jour (communication spontanée d’informations et demandes de renseignements).
La CTRF affirme avoir donné suite à toutes les demandes d’assistance émanant des autorités sécuritaires et judiciaires concernées (80 demandes reçues à ce jour). Le nombre de compléments d’informations demandés aux banques est de 582 à ce jour. La CTRF a également donné suite à toutes les demandes d’assistance émanant des autorités sécuritaires et judiciaires concernées. Au plan judiciaire, la Cellule de traitement du renseignement financier a transmis 142 affaires à la justice depuis son entrée en activité en 2005 jusqu'à ce jour. Il s’agit des affaires traitées par la CTRF sur la base des déclarations de soupçons des banques et autres rapports émanant des institutions nationales concernées. La CTRF indique que d’autres affaires de blanchiment d’argent et autres infractions sous-jacentes (non comptabilisées) ont été également traitées par d’autres institutions nationales compétentes en la matière, notamment, les juridictions compétentes (pôles pénaux spécialisés), les autorités d’enquêtes (Police judiciaire) sur réquisition du parquet, l’administration fiscale (infractions fiscales), l’administration des douanes (infractions douanières), la Banque d’Algérie (infractions à la législation des changes) et les services du commerce (infractions commerciales). “Au plan statistique, le nombre d’affaires transmises à la justice par la CTRF ainsi que celles traitées par les juridictions algériennes, les services de sécurité, les services des douanes, des impôts, de la Banque d’Algérie et du commerce, démontrent l’efficacité du dispositif national de prévention et de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme”, relève la CTRF. Évoquant ses activités au plan international, la CTRF évoque des informations partagées avec des cellules de renseignement financier homologues dans le cadre des demandes d’assistance internationale. Les échanges d’information s’effectuent par le biais d’un réseau informatique sécurisé, Egmont Secure Web. Le groupe Egmont est actuellement composé de 151 cellules de renseignement financier (CRF) membres. La CTRF indique avoir reçu, à ce jour, 69 demandes d’assistance internationale et émis 108 demandes à ses partenaires étrangers. La CTRF rappelle que l’Algérie a été retirée par le Gafi, en février 2016, de la liste “des pays et territoires non coopératifs” suite aux différentes mesures prises, au plan législatif et réglementaire, pour l’adaptation de notre dispositif par rapport aux normes internationales. De même, le groupe d'action financière pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient (Menafatf), dont l'Algérie est membre fondateur depuis 2004, a adopté, lors de sa dernière réunion plénière qui s'est tenue du 23 au 28 avril 2016 à Doha (Qatar), le rapport de suivi de l'Algérie. L'Algérie n'est ainsi plus soumise au processus de suivi ordinaire du Menafatf. “La dernière mission d’évaluation de notre dispositif par les
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évaluateurs du Menafatf a été effectuée en 2009. La prochaine mission d’évaluation mutuelle de notre pays se déroulera en 2022”, indique la CTRF.
Le diplomate Lakhdar Brahimi affirme : «L'Algérie, un pôle de coopération interafricaine» (APS)
Le diplomate algérien Lakhdar Brahimi a affirmé que l'Algérie est devenue ces dernières années une véritable plaque tournante pour la coopération interafricaine. «L'Algérie est devenue ces dernières années un véritable pôle de coopération interafricaine notamment dans le cadre de l'Union africaine», a soutenu le diplomate dans une conférence sur le thème «Relations internationales et situation dans le monde : réalité et perspectives», animée dimanche dernier à l'Ecole supérieure de police. «L'action commune africaine a fait ses preuves par rapport à l'action arabe commune», a soutenu M. Brahimi qui a rappelé la situation désastreuse qui prévaut dans le monde arabe en dépit du potentiel que les pays arabes recèlent en termes de ressources humaines et énergétiques. Selon M. Brahimi, l'Algérie et les pays du Maghreb arabe sont en mesure d'opérer un bond de qualité en dix ans, pour peu, a-t-il dit, qu'il y ait une coordination entre les pays de cette région de manière à optimiser leur coopération. Entre autres atouts dont dispose l'Algérie, le conférencier citera son expérience dans le domaine sécuritaire et en matière de lutte antiterroriste qui est devenue un exemple pour plusieurs pays.
Aussi, regrettera-t-il le niveau actuel des relations entre l'Algérie et le Maroc que rien, selon lui, ne justifiait. Cette «relation tendue a retardé la construction de l’Union du Maghreb arabe, qui au demeurant n'a pas d'existence réelle», déplore M. Brahimi. Pour contourner ce verrou, en attendant de le faire sauter, le diplomate propose que le problème du Sahara occidental soit laissé de côté et que l'Algérie et le Maroc engagent des discussions autour de questions intéressant les deux parties et qui favoriseront une dynamique de coopération et de développement. La proposition est soutenue par l'exemple de la Chine et de l'Inde qui, rappellera M. Brahimi, ont transcendé leur différend en signant un communiqué conjoint en 1962 dans lequel ils reconnaissaient l'existence d'un conflit frontalier, mais affirmaient leur volonté d'oeuvrer à promouvoir leurs relations économiques, qui ont permis aux échanges commerciaux entre les deux pays d’atteindre par la suite des milliards de dollars.
Accord Opep - non-Opep, M. Boutarfa : « Un effort extraordinaire de notre diplomatie » (El Moudjahid)
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Le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, a souligné, à Vienne, le rôle de l’Algérie dans le processus lancé au sein de l’Opep et rejoint par onze producteurs non-membres, dans le cadre d’un accord historique, afin d’arriver à rétablir l’équilibre du marché pétrolier.
L’accord obtenu avec onze pays hors-Opep, pour diminuer l’offre de 558.000 barils/jour, «marque l’effort extraordinaire de la diplomatie algérienne, et cela est reconnu par tous les responsables. Les ministres reconnaissent le rôle de l’Algérie et la disponibilité du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à soutenir cet accord», a déclaré le ministre. Selon M. Boutarfa, avec la réunion de ce samedi, c’est un long processus qui vient de terminer sa première phase, puisque la deuxième phase sera la responsabilité de chaque pays d’honorer ses engagements. Au terme de la réunion, 11 pays se sont engagés à réduire leur production d’environ 558.000 barils par jour, à compter du 1er janvier 2017. Il s’agit de l’Azerbaïdjan, Brunei, Bahreïn, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Russie, Soudan et du Soudan du Sud. Le ministre a souligné le rôle de l’Algérie dans le lancement du processus visant à enrayer la chute des cours du brut, avec l’initiative du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui avait dépêché des émissaires aux pays producteurs membres et non-membres de l’Opep, pour engager une action commune.
«Avec l’organisation de la réunion extraordinaire de l’Opep à Alger, il y a eu tout un mouvement de la diplomatie algérienne, du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères, et les déplacements que j’ai eu à mener pour construire cet accord» Opep-non-Opep, a-t-il relevé. M. Boutarfa a expliqué que l’accord Opep-non-Opep est ouvert à d’autres pays non-membres, tout en soulignant la contribution de pays africains à réduire l’offre. Il a affirmé que la baisse totale des pays membres et hors Opep, qui est de 1.750.000 barils/jour, «est un très bon signal pour le marché». «L’objectif est d’atteindre une moyenne sur six mois de 1.750.000 baril/j, il est clair que le premier trimestre 2017 sera assez difficile. Au cours du premier trimestre, on pense au moins atteindre les 90% de ce qui est convenu, et les pays participants se sont engagés à notifier les baisses aux compagnies», a-t-il ajouté. Pour le Mexique, la réunion n’a pas pris en compte les 200.000 barils/j de baisse naturelle de sa production, a fait remarquer le ministre, ajoutant que la réunion est arrivée à 100.000 barils/j comme participation du Mexique à cet accord. Interrogé sur l’impact attendu du nouvel accord sur les cours, M. Boutarfa
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a indiqué que «notre objectif était d’arriver à un baril à 50/55 dollars, je crois qu’il sera atteint, peut-être un peu plus. Le premier semestre sera assez difficile, vers le deuxième semestre on sentira nettement l’apport en matière de prix».
Pétrole: ALNAFT chargée de mettre en oeuvre la réduction de la production (APS)
L'Agence de régulation des hydrocarbures (ALNAFT) a été chargée par le ministère de l'Energie d'appliquer la décision de réduction de la production pétrolière du pays dans le cadre de la mise en oeuvre de l'accord d'Alger de limitation de la production OPEP, apprend-on auprès de ce ministère.
"Par instruction du 11 décembre 2016, le ministre de l'Energie a instruit l'Agence de régulation des hydrocarbures (ALNAFT) de faire procéder par les contractants de gisements d'hydrocarbures liquides à une réduction totale de leur production d'hydrocarbures liquides de 50.000 barils par jour à répartir équitablement entre tous les contractants, et ce, à compter du 1er janvier 2017 pour une première période de 6 mois. Cette période pourrait être reconductible", indique lundi le ministère de l'Energie.
Pour rappel, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait décidé, le 30 novembre dernier à Vienne, de réduire sa production de pétrole d'environ 1,2 million de barils par jour (mbj) à 32,5 mbj à partir du 1er janvier 2017, en approbation de la proposition algérienne pour mettre en oeuvre l'accord d'Alger.
Samedi dernier à Vienne, onze pays producteurs non-membres de l'OPEP se sont également engagés, lors d'une réunion avec les membres de cette organisation, à réduire leur production d'environ 558.000 barils/jour à compter du 1er janvier 2017.
L'OPEP et les onze producteurs non membres ont ainsi conclu un accord, le premier du genre depuis une quinzaine d'années, pour agir ensemble en réduisant leur production d'un total avoisinant 1,8 mbj à partir de janvier 2017.
Les onze pays hors-OPEP qui se sont engagés à cette décision sont l'Azerbaïdjan, Brunei, Bahreïn, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Russie, Soudan et Sud Soudan.
Un Comité ministériel de suivi de l'accord du 30 novembre se dotera bientôt d'un mode de fonctionnement et de mécanismes pour suivre la mise en oeuvre de l'accord.
Composé de représentants de l'Algérie, du Koweït et du Venezuela et de deux représentants de pays non-OPEP (Russie et Oman), ce Comité se réunira dans les jours à venir pour finaliser les modalités de son fonctionnement.
Son prix a atteint 56 dollars : Le baril décolle (L’Expression)
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Après que les «13» et leurs 11 alliés non- membres du cartel ont décidé de réduire leur production de plus de 1,7 million de barils par jour, les cours de l'or noir se sont envolés vers de nouveaux sommets.
L'accord historique scellé à Alger le 28 septembre 2016 en marge du 15ème Forum international de l'énergie s'est avéré être, une solide rampe de lancement pour le baril. Après que les «13» et leurs 11 alliés non membres du cartel ont décidé, le 10 décembre à Vienne, de réduire leur production de plus de 1,7 million de barils par jour, les cours de l'or noir se sont envolés. Hier vers 11h00, heure algérienne, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février s'échangeait à 56,54 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, enregistrant une hausse de 2,21 dollars par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour le contrat de janvier prenait 2,25 dollars pour se négocier à 53,75 dollars. Dimanche, sur les marchés asiatiques, aux environs de minuit à Alger, les cours de l'or noir se sont hissés à leur plus haut niveau en 18 mois. Le baril de Brent était coté à 57,89 dollars et celui de WTI 54,51 dollars. Ce n'est certes pas le Vésuve. Il faut reconnaître cependant que les premières laves «crachées» par le marché ressemblent à celle d'un volcan en éruption après un long sommeil qui a duré 30 mois. Les retombées attendues suite à l'accord conclu dans la capitale autrichienne il y a à peine 72 heures, entre les pays producteurs (Opep et hors Opep) semblent vouloir dépasser toutes les espérances. «Notre objectif était d'arriver à un baril à 50-55 dollars, je crois qu'il sera atteint, peut-être un peu plus. Le premier semestre sera assez difficile, vers le deuxième semestre on sentira nettement l'apport en matière de prix» avait répondu le ministre algérien de l'Energie Nourredine Bouterfa, interrogé sur l'impact espéré du nouvel accord sur les cours. La cible est en effet largement atteinte en ce premier jour de cotation des cours de l'or noir. Reste à savoir si la trajectoire et la dynamique qui ont été impulsées au prix du Brent seront maintenues? En principe il n'y a aucune raison pour que le baril fasse machine arrière. Le terrain a été déblayé, déminé par une diplomatie algérienne qui a réalisé des prouesses. Elle a réussi le tour de force de rallier, à sa position, une Arabie saoudite qui était sourde et revêche à toute idée de réduction de la production, à ranger au placard le différend qui l'opposait à l'Iran, à convaincre la Russie et d'autres pays non membres de l'organisation des pays exportateurs de pétrole à contribuer à travers la baisse de l'offre à rééquilibrer le marché pour faire rebondir les prix. Une Union sacrée longue à construire.
L'Algérie en est incontestablement l'architecte. «Avec l'organisation de la réunion extraordinaire de l'Opep à Alger, il y a eu tout un mouvement de la diplomatie algérienne, du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères et les déplacements que j'ai eus à mener pour construire cet accord», a rappelé Nourredine Bouterfa. Son bien-fondé est reconnu. «C'est un accord historique», a affirmé le ministre qatari de l'Energie,
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Mohamed Saleh Al-Sada, président de l'Opep jusqu'à la fin de l'année. Son homologue russe, Alexander Novak, est convaincu qu'il contribuera à «stabiliser le marché pétrolier, à en réduire la volatilité et à attirer de nouveaux investissements». Qu'en pense le chef de file de l'Opep? «Il va cimenter notre coopération à long terme», a souligné le ministre saoudien de l'Energie, Khaled Al-Faleh.
Les experts ne doutent plus de la matérialisation de ce «bloc». Il semble que les producteurs membres et non-membres de l'Opep sont prêts à travailler ensemble pour empêcher les prix du pétrole de tomber sous un certain niveau», a reconnu Naeem Aslam, analyste chez Think Markets. La route est toute tracée pour que le baril franchisse la barre des 60 dollars.
M. Mustapha Guitouni, PDG de Sonelgaz : Rationnaliser la consommation (El Moudjahid)
«Les fraudes et les branchements illicites sont les principales causes des pertes en énergie éclectique. Sonelgaz enregistre, annuellement, un taux de perte de 22%.» Tels sont les propos tenus par le président-directeur général de Sonelgaz.
Mustapha Guitouni, qui s’est exprimé récemment au Forum de la radio Chaîne I, a fait savoir que le branchement illégal à cette source d’énergie domestique coûte un déficit en milliards de dinars à l’entreprise ainsi qu’a l’économie nationale. «Il faut préciser que la fraude est pratiquée non seulement dans les quartiers populaires, mais aussi dans les lotissements où les citoyens ont recourt au branchement illicite», a-t-il tenu a précisé. Le PDG de l’entreprise nationale de distribution d’électricité explique que les coupures volontaires de l’électricité sont la cause de la consommation irrationnelle de cette énergie par les raccordements illégaux, ce qui est pénalisant pour des milliers d’habitants innocents. «Afin d’y remédier, on a mobilisé le maximum de moyens matériels et humains en vue de localiser les abonnés qui ont procédé à des auto-rétablissements ou à des rétrocessions sur le réseau d’électricité», a indiqué le directeur, tout en affirmant que dans le cas d’une confirmation de la fraude, les contrevenants sont directement signalés aux services de police et une procédure judiciaire est engagée à leur encontre.
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Par ailleurs, le directeur met en garde contre les risques du branchement illicite et des «apprentis électriciens» qui optent pour le bricolage dans l’installation du réseau électrique. Selon lui, des campagnes de sensibilisation sont menées par des associations et les médias pour prévenir des dangers du raccordement illicite.
Par la même occasion, M. Guitouni a annoncé une vaste campagne de sensibilisation pour rationaliser la consommation d’électricité, affichant l’engagement imminent par son groupe d’une vigoureuse opération de lutte contre le gaspillage d’électricité. «Ce phénomène avait atteint des niveaux insupportables» a-t-il estimé.
«Il est temps de rationaliser et d’économiser cette énergie», a-t-il affirmé, soulignant que cette opération qui s’annonce «n’est pas un slogan, mais une démarche à caractère pérenne. Nous sommes devant le fait accompli», a-t-il ajouté.
Aucune augmentation des tarifs de l’électricité actuellement Détaillant le situation, le responsable explique que le prix réel du KWH est de 10,54 dinars, alors que son prix de vente moyen est de l’ordre de 4 dinars. «L’État en supporte 7», a-t-il noté, justifiant la nécessité «d’agir vite», notamment en instaurant une vraie culture de rationalisation et de non gaspillage de cette énergie, puisée à la base des énergies fossiles. Il a également exclu toute augmentation des tarifs d’électricité actuellement. M. Guitouni n’exclut pas, à l’occasion de cette opération, d’aller même vers les écoles pour sensibiliser «tout le monde», estimant qu’au-delà des économies à faire, l’objectif étant d’atteindre 415 KW par foyer. L’hôte de la radio a, en outre, affirmé que la société Sonelgaz, à travers ses différents démembrements régionaux, entend accroître ses efforts pour concrétiser ses programmes d’investissements et améliorer ses prestations. «Nous sommes l’un des rares pays au monde à afficher un taux de pénétration électrique dans les foyers de 96%», s’est-il félicité, en rappelant les efforts déployés à ce titre, notamment par la création de 107 centrales électriques, travaillant 24/24. Par ailleurs, le PDG de la Sonelgaz a reconnu l’existence de quelques problèmes dans la gestion et l’exploitation des réseaux, affirmant qu’ils seront bientôt résolus. Dans ce sens, il a évoqué les doléances des clients vis-à-vis des facturations et des chutes de tension qui seront résolues avec l’introduction de nouvelles technologies de relève des compteurs ou de renforcement des équipements de distribution.
Projet de production de 4.000 mégawatts d’électricité à partir des énergies renouvelables
Mustapha Guitouni a également fait part d’un programme en cours d’élaboration à l’échelle nationale visant la production de 4.000 mégawatts d’électricité à partir des énergies renouvelables (solaire et éolienne). «Le ministère de l’Énergie élabore actuellement le cahier de charges de ce projet. Ce document sera finalisé à la fin du mois de décembre ou au début de l’année 2017», a-t-il dit.
Il a rappelé que 400 mégawatts d’électricité ont été produits au niveau national par l’utilisation des énergies renouvelables. «L’Algérie s’est lancée dans le créneau des énergies renouvelables dès les années 1980», a-t-il
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précisé. Par ailleurs, le PDG de Sonelgaz a indiqué que les créances du groupe Sonelgaz auprès de ses clients (personnes physiques, entreprises et collectivités locales) s’élèvent à 60 milliards DA et leur recouvrement se fera par rééchelonnement.
Les projets ferroviaires de l’Algérie tiennent toujours la route : 1700 km en 99, 4000 km aujourd’hui (Maghreb Emergent)
1700 km en 99, 4000 km aujourd’hui, 6000 prochainement… les grands projets ferroviaires de l’Algérie ne sont pas affectés par la chute des revenus pétroliers. L’âge d’or du rail ne ferait que commencer...
L’inauguration de la nouvelle ligne ferroviaire Birtouta-Zeralda, dans la wilaya d'Alger intervenue dimanche n’est qu’un jalon dans la longue épopée du chemin de fer en Algérie qui ne cesse de s’étendre. En 1999, le linéaire en voies ferrées disponible était de 1700 km, il a atteint un niveau de 4000 km après l’achèvement de certains projets, dont la pénétrante de l’ouest allant de Sidi Bel Abbés à Béchar, aux confins du désert.
Il est même prévu qu’il atteigne à la réception de nombreux autres projets en cours environ 6.000 km puis 12.500 km, selon les déclarations de Fridi Azzedine, le directeur général de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF), lors d'une visite au siège de l'agence de Boudjemaa Talai, ministre des Transports en février dernier.
Le ministre avait eu droit à une présentation retraçant les différentes phases de réalisation des nouvelles lignes ferroviaires et le ministre a repris les points forts du programme gouvernemental de maillages ferroviaire du territoire national.
Dès l’achèvement de tout le programme ferroviaire national, avec notamment le maillage de tout le Nord, le linéaire total atteindra les 12.500 km, les voies de service non comprises, ce qui constitue le sextuple du linéaire de 2008, selon Anesrif. Cette agence opère un descriptif de ses nombreux projets comme la rocade nord et ses dessertes qui irriguent les principales villes du nord de l’Algérie allant des frontières Est vers les frontières Ouest sur 1200 Km.
Il y a aussi la rocade des Hauts Plateaux pour désenclaver les villes et aboutir à l’exploitation économique de cette région avec une rocade parallèle à celle du Nord. Longue de 1160 km, elle s’étend elle aussi de l’Est du pays (Tébessa) vers l’Ouest (Moulay Slissen).
Les projets maintenus malgré la crise
Boudjemaa Talai a évoqué, à plusieurs reprises, le chantier de la grande boucle ferroviaire des Hauts-Plateaux qui connaît, malgré tout, des difficultés sur le terrain. Le ministre a expliqué ces retards par l’éternel problème des expropriations, tout en rassurant sur la poursuite du
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chantier jusqu’à sa réception. La ligne minière est également au programme pour constituer le lien avec les mines du Sud Est algérien d’Annaba (port commercial, métallurgie) vers les mines de Djebel Onk, à 388 km.
Quant à la pénétrante Ouest (Tabia-Béchar) longue de 574 km, elle longe la frontière Ouest de l’Algérie tandis que la pénétrante El Gourzi-Touggourt de 417 km permet de désenclaver les villes des Oasis et de servir le pôle pétrolier de la ville nouvelle de Hassi Messaoud.
En ce qui concerne la boucle du Sud Est, Anesrif souligne, sur son site, que le premier tronçon relie El Khemis (au Nord) et Djelfa sur 275 km et le second tronçon de 110 km relie les villes de Djelfa et Laghouat. Enfin un 3ème tronçon (425 km) va de Laghouat à Hassi Messaoud en passant par Ouargla. Anesrif évoque également la boucle du Sud-Ouest de 1500 km de voies ferrées en allant de Ghardaïa jusqu’à la jonction avec la ville de Béchar.
En 2015, le ministre des Transports, Boudjemaa Talai a donné le coup d’envoi des travaux d’autres lignes comme le raccordement de la zone de Bellara au port de DjenDjen sur une distance de 48,59 km et le dédoublement du tronçon de la ligne Jijel/El Milia. Il y a aussi le projet sur la ligne ferroviaire en cours d’études Sétif-Jijel sur 130km.
Dans le wilaya de Ain Defla, le projet El Affroune/Khemis Mliana présente un linéaire de 56 km et le projet Khemis/Oued Foda d’un linéaire de 67 km, dans lequel deux nouvelles gares ferroviaires ont été inaugurées à savoir la gare de Rouina et la gare d’Arib.
Le ministre des transports a régulièrement souligné que les grands projets du secteur seront maintenus malgré la crise financière. Au début de l’année, il a affirmé que tous les projets en cours de réalisation seront livrés dans les délais impartis en fonction de la disponibilité du financement et des moyens. C’est le cas notamment pour le projet de ligne ferroviaire reliant la zone industrielle d’Arzew et la ville.
Le Groupe Saidal enregistre une hausse de 12% de son chiffre d’affaires (Algérie Eco)
Le groupe Saidal vient de rendre public son bilan du premier semestre de 2016 à travers la COSOB. Ce dernier révèle que le chiffre d’affaires cumulé réalisé par l’entreprise à fin Juin 2016 s’élève à 5.791.339 KDA contre 5.189.053 KDA à fin Juin 2015, soit un accroissement de 12%.
Dans un communiqué, le groupe précise que «cette variation du volume du chiffre d’affaires est du principalement à la mise en place d’équipe de travail en continu, notamment au niveau des sites d’El Harrach et de Gué de Constantine; la formalisation en début d’année, de nouvelles conventions clients L’octroi de mesures commerciales en la forme de ristournes aux clients, l’engagement par le groupe Saidal, d’actions de promotion et de distribution des produits de la filiale SOMEDIAL.
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Quant à la production, durant le premier semestre 2016, elle est de 5.345.113 KDA contre 4.322.830 KDA, comparativement à fin Juin 2015, soit un accroissement de 24%, selon la même source.
Cette performance est due à une grande disponibilité des matières premières, une sensibilisation de l’ensemble du collectif des travailleurs.
Aussi, le bilan fait état d’un résultat brut bénéficiaire enregistré au titre du premier semestre 2016, qui s’élève à 1.539,4 Millions de DA, contre 485,7 Millions de DA à fin Juin 2015, soit une amélioration des résultats de 46,1%. S’agissant de l’activité boursière, elle a été marquée, selon le communiqué, « par une amélioration du cours du titre SPA SAIDAL, de 9,4 %. Le cours du titre est passé de 585,00 DA à 640,00 DA l’action. Le volume transigé est de 6.781 actions correspondant à une masse monétaire de 4,3 Millions de DA, avec un cours moyen de 639,00 DA ».
Sur le plan de la dématérialisation du titre SAIDAL, cette opération a atteint un volume de 748.850 actions correspondant à 37.44 % du volume des actions admis à la cotation.
Communication et publicité en temps de crise : Un marché de 200 millions de dollars en Algérie (Liber
Revue Presse 11 Décembre 2016 Publié le 11/12/2016 à 11:58
SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 4
A la une .................................................................................................................................................................. 5
ï‚· Créances du Trésor: vers l'assainissement des dettes non recouvrables (APS) .......... 5
ï‚· Algérie - Mohammed Laksaci défend son bilan et prévient contre une dérive inflationniste dès 2017 (Maghreb Emergent).............................................................. 7
ï‚· Le climat des affaires en Algérie fait fuir les investisseurs : Les IDE en chute libre depuis 2013(Liberté) ................................................................................................... 9
ï‚· Agriculture: restructuration des SGP en quatre groupes (APS) ................................ 10
ï‚· Produits alimentaires: des mesures pour réduire le taux de sucre, de sel et des matières grasses (APS) ............................................................................................. 12
ï‚· Forum national sur l’entreprenariat féminin : 10% des projets de l’Ansej réalisés par des femmes (Horizons) ............................................................................................. 13
ï‚· Mounia Meslem : « Le projet de la femme productrice sera généralisé à partir de 2017 » (Horizons) ..................................................................................................... 14
ï‚· Pétrochimie et énergies renouvelables : Les deux chantiers vitaux de Sonatrach (L’Expression) .......................................................................................................... 15
ï‚· Pétrole: 11 pays hors-Opep décident de réduire leur production de 558.000 barils/jour (APS) ....................................................................................................... 17
ï‚· La décision a été annoncée hier après leur réunion avec l'Opep : Les non-Opep vont réduire leur production de 562 000 barils/jour (Liberté) .......................................... 17
ï‚· Opep-non Opep: confiance pour aller au-delà de l’objectif convenu de baisse de production (APS) ...................................................................................................... 18
ï‚· Le pétrole termine la semaine à plus de 54 dollars à Londres (APS) ....................... 20
ï‚· Les importations du produit maintenues alors que la production nationale couvre 4 fois la demande : Sucre : une facture trop… salée ! (Liberté) .................................. 21
ï‚· Développement du secteur industriel et agricole : L'Algérie veut combler ses lacunes (L’Expression) .......................................................................................................... 22
ï‚· Le premier autobus 4x4 de la SNVI sera présenté le 21 décembre courant (PDG) (APS) ......................................................................................................................... 23
ï‚· Dispositif ANGEM: plus de 760.000 projets financés depuis 2004 à l’échelle nationale (APS) ......................................................................................................... 24
ï‚· Lancement des travaux du port minéralier d’Arzew et d’un convoyeur : Un projet de 24 milliards de dinars (APS) ..................................................................................... 24
ï‚· Il a révélé son plan pour le futur : Djezzy, leader du numérique en Algérie (L’Expression) .......................................................................................................... 25
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 27
ï‚· Actualités : Algérie Poste a lancé son service d’e-paiement .................................... 27
ï‚· Le m-paiement pour bientôt ? (Le Soir d’Algérie) ................................................... 27
Coopération ......................................................................................................................................................... 28
ï‚· Accord d’association Algérie-UE : Deux documents complémentaires finalisés et adoptés (Horizons) .................................................................................................... 28
ï‚· Un forum algéro-américain sur l'énergie mardi à Houston (APS) ............................ 29
ï‚· Rabehi s'entretient avec le vice-ministre sud-coréen des AE de la consolidation du partenariat (APS) ...................................................................................................... 30
ï‚· Algérie - Portugal : Application des mémorandums d’entente sur l’eau et l’environnement (El Moudjahid) .............................................................................. 31
Veille ..................................................................................................................................................................... 32
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ï‚· La composition et le fonctionnement du CNES fixés par la loi (JO) (APS) ............ 32
ï‚· Baisse légère des prix des produits alimentaires en novembre (APS) ...................... 34
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Synthèse
L'assainissement des dettes accumulées des entreprises et non recouvrables par le Trésor public fait l’objet d’une réflexion au niveau du ministère des Finances, rapporte la presse. Cet éventuel effacement de la dette non recouvrable est une opération en vigueur de par le monde, a-t-on ajouté. Dans un autre chapitre, on annonce la restructuration des Sociétés de gestion de participations de l'Etat (SGP) du secteur de l'agriculture. Elles ont été restructurées en quatre groupes dans le cadre de la réorganisation du secteur public marchand décidée par les pouvoirs publics, a expliqué la presse. A propos de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), il a été annoncé la réduction de 558.000 barils/jour, effective à partir du 1er janvier 2017.
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A la une
Créances du Trésor: vers l'assainissement des dettes non recouvrables (APS)
Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a affirmé mercredi à Alger, qu'une réflexion était lancée sur l'assainissement des dettes accumulées des entreprises et non recouvrables par le Trésor public.
"Tous les pays du monde ont des lois qui permettent d'assainir les dettes non recouvrables des entreprises à travers un effacement du bilan financier.
Il s'agit d'une opération en vigueur de par le monde", a déclaré à la presse M. Baba Ammi en marge du vote de la loi de Finances 2017.
Il a précisé qu'en Algérie, "il n'y a pas de loi qui permet l'assainissement des dettes non recouvrables par le Trésor même si certaines remontent aux années soixante et ne cessent de s'accumuler".
Il a souligné à ce propos, que la nécessité d'assainir la situation des créances du Trésor, estimant "inconcevable de laisser ces fonds dans le bilan financier".
Les redevances des impôts non recouvrés sont estimés à 7.000 milliards de DA dont 5.000 milliards de DA à la charge de deux banques en faillite et en voie de liquidation, selon les chiffres avancés par le ministre.
Répondant à une question sur l'ouverture du capital des banques, M.Baba Ammi a indiqué que cette mesure ne figurait actuellement pas à l'ordre du jour car les conditions ne sont pas réunies pour cela.
Il a relevé que le crédit octroyé par l'Algérie au Fonds monétaire international (FMI) d'un montant de 5 milliards de dollars, sera remboursé en 2020.
La loi de Finances 2017 prévoit des dispositions pour faire face à la situation économique
Concernant la loi de Finances 2017 adoptée à l'unanimité par le Conseil de la nation, le ministre des Finances a réitéré que ce texte comportait des dispositions pour faire face aux retombées de la situation économique actuelle et celle du pays.
Il a ajouté à cet effet, que les autorités publiques poursuivaient l'adoption de mesures et dispositions préventives en vue de faire face au recul des
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ressources financières et la rationalisation des dépenses publiques à la lumière du nouveau modèle économique en veillant à la viabilité et l'amélioration des services publics et le maintien tant que possible, de l'aide sociale directe et indirecte au profit des catégories à faible revenu.
Il a fait remarquer en outre, que l'augmentation des taxes notamment la taxe sur la valeur ajoutée (TVA +2%) n'aura pas un grand impact sur les prix des produits en 2017 qui eux, connaitront une légère hausse.
Il a dénoncé cependant, la hausse des prix opérée par certains commerçants sur différents produits de 15 à 20% et ce avant même l'entrée en vigueur du texte de loi.
Pour ce qui est des opposants qui qualifient cette loi de solution facile pour renflouer le Trésor de l'Etat, M. Baba Ammi a noté que "celui qui a une autre alternative, qu'il nous la donne et nous sommes ouverts à toute proposition".
Evoquant la revendication de certains membres du Conseil de la nation pour inscrire l'impôt sur la fortune, il a ajouté qu'"il existait des mesures difficiles à appliquer sur le terrain et avant d'appliquer cet impôt, a-t-il dit, il serait judicieux de mettre au point les moyens de la recouvrer".
Lors de la séance de vote, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah a souligné l'importance et la spécificité de la loi de finances 2017 notamment "en cette conjoncture particulière que connaît le pays".
Cette loi intervient dans un contexte marquée par l'entame de la mise en oeuvre du nouveau modèle économique qui vise à renforcer l'économie nationale, les opportunités d'investissement et la production dans les secteurs stratégiques importants comme l'industrie, l'agriculture et le tourisme. M. Bensalah a estimé que l'Etat a opté -en cette conjoncture difficile et eu égard à la rareté des ressources- pour des choix difficiles dictés par l'étape actuelle mais elle a consenti en contrepartie des efforts considérables pour préserver le niveau des transferts sociaux et des budgets consacrés aux secteurs importants tels l'éducation, la santé et l'habitat.
Le président du Conseil de la nation a qualifié cette loi "de jalon important dans la politique financière et économique de l'Algérie qui lui permettra de faire face aux difficultés financières conjoncturelles et aux véritables défis".
La commission des affaires économiques et financières du Conseil de la nation a quant à elle recommandé dans son rapport complémentaire sur la loi d'éviter de prendre certaines décisions notamment celles touchant au pouvoir d'achat du citoyen avant d'épuiser toutes les alternatives offertes.
Elle s'est également félicité du niveau des crédits alloués à l'aide sociale en dépit de la conjoncture économique et financière difficile appelant à accélérer la révision du système d'aide afin qu'il touche les faibles revenus.
La commission a insisté dans son rapport sur la nécessité de recouvrer les créances du Trésor public et d'activer tous les mécanismes juridiques disponibles.
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Algérie - Mohammed Laksaci défend son bilan et prévient contre une dérive inflationniste dès 2017 (Maghreb Emergent)
Mohammed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie (2001-2016) invité de d’Aix-Marseille Université, est intervenu sur son thème de prédilection : «Algérie, politique monétaire dans une économie dépendante des ressources naturelles ».
L’ancien gouverneur de la banque d’Algérie a traité, selon le papier diffusé par l’université https://www.amse-aixmarseille.fr/evenement/algerie-politique-monetaire-et-dependance-des-ressources-naturelles, du rôle joué par la politique monétaire dans la mise en oeuvre des programmes de stabilisation et d’ajustement structurel au cours des années 1990. Il s’agissait pour lui de savoir si cette orientation a permis d’absorber l’excès structurel de liquidité sur le marché monétaire durant la période 2002 à 2014 afin de maintenir l’inflation sous contrôle, et d’évaluer sa pertinence aujourd’hui que la conjoncture financière a changé en Algérie pour cause de contre choc pétrolier de près de 30 mois consécutifs.
La banque d’Algérie injecte à nouveau des liquidités
Parmi les constats évoqués dans son intervention, l’invité de l’université Aix-Marseille a insisté sur le risque inflationniste dans le contexte du contre choc pétrolier actuel. Il indique qu’en injectant des liquidités dans le système bancaire après plus de quinze années au cours desquelles elle n’avait pas eu à jouer son rôle de prêteur en dernier ressort, la Banque d’Algérie devra continuer à veiller à la concrétisation de l’objectif d’inflation en situation de risques à la hausse liés à la persistance du choc externe. Dans une telle situation de baisse des termes de l’échange, la politique monétaire devra mettre davantage l’accent, à partir de 2017, sur la nécessité de limiter l’inflation. Ce qui dénote comme un conseil à l’actuel gouvernement au moment où la loi de finances promet d’alimenter de nouvelles pressions inflationnistes.
L’accent est également mis sur « le nécessaire ajustement budgétaire graduel à partir de 2017 accompagné par un effort de recouvrement des revenus d’impôts hors hydrocarbures qui devra être appuyé par la mise en oeuvre de réformes structurelles à même de stimuler l’investissement du secteur privé et l’offre de biens et services productifs ». Cela aiderait, selon la contribution, à préserver une marge de manoeuvre relative pour la politique monétaire, « pour ce qui est du rôle crucial
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qu’elle doit continuer de jouer en matière de stabilisation macroéconomique ».
Laksaci rappelle ses succès sur le front de l’inflation…
La fiche de présentation de l’évènement, attribuée à l’ex-gouverneur, met en exergue le fait que les ressources naturelles, essentiellement les hydrocarbures dont les prix sont volatils, ont joué et continuent de jouer un rôle primordial dans l’économie algérienne, dans la mesure où les revenus générés par l’exploitation de ces ressources constituent l’essentiel des recettes d’exportation du pays et une part substantielle des revenus budgétaires. La note de synthèse de Mohamed Laksaci indique qu’au cours des années 1970 et 1980, le financement des investissements planifiés a reposé dans une large mesure sur les ressources de la sphère budgétaire liées aux hydrocarbures. La même source considère que « les résultats appréciables au terme de la période d’ajustement (1994 – 1998) au cours de laquelle les politiques monétaire et de change ont joué un rôle majeur, ont permis de faire face aux effets de la chute du prix du pétrole intervenue en 1998-1999 ». Autre point évoqué : le fameux le fonds de régulation des recettes. C’est ainsi qu’étant « soutenue par la stérilisation d’une partie du surcroît de ressources budgétaires issu des hydrocarbures à travers l’accumulation d’épargnes budgétaires dans le fonds de régulation des recettes (fonds de stabilisation), la politique monétaire prudente a permis de gérer l’excès structurel de liquidité sur le marché monétaire durant la période 2002 à 2014’, est-il souligné.
D’ailleurs, au cours de cette période, « la conduite active de la politique monétaire au moyen d’instruments pertinents de résorption de l’excès de liquidité a largement contribué à contenir les effets inflationnistes du surcroît de ressources issues des hydrocarbures ».C’est de cette façon que les performances en matière de stabilité monétaire ont conduit à la réforme du cadre de politique monétaire en 2010 qui institue l’objectif explicite d’inflation, concomitamment à celui de stabilité financière. Ces phrases ressemblent fort à une défense du bilan du gouverneur car il est explicité que « tout en poursuivant l’objectif de stabilité des prix, la Banque d’Algérie veille à la stabilité financière et à la sécurité des systèmes des paiements ».
…Et regrette l’année budgétaire perdue en 2015
Il est considéré que si les coussins de sécurité (accumulation des réserves de change et d’épargnes budgétaires dans le fonds de stabilisation) constitués entre 2000 et 2008 ont largement permis de faire face au choc externe de 2009, intervenu en pleine crise financière et économique mondiale, la chute des prix du pétrole à partir de mi-2014 révèle l’acuité de la vulnérabilité de l’économie algérienne à toute contraction des ressources d’hydrocarbures.
Il est néanmoins admis qu’en dépit de l’ajustement du taux de change pour faire face à ce choc externe, l’érosion rapide des ressources du fonds de stabilisation et des réserves de change traduit notamment le fait que la consolidation budgétaire n’a été que faiblement engagé en 2015. D’ou
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cette conclusion selon laquelle la contraction de la liquidité bancaire à partir de 2015, qui est plus soutenue en 2016, justifie la réactivation au cours du second semestre 2016 du rôle de la Banque d’Algérie en tant que prêteur en dernier ressort. En tenant compte de la dépendance de l’économie algérienne à l’égard des ressources du secteur des hydrocarbures et du risque d’épuisement des ressources du fonds de stabilisation, la poursuite de la politique de flexibilité du taux de change contribuera à étayer la conduite de la politique monétaire, en situation de faible endettement en devises, est-il estimé.
Le climat des affaires en Algérie fait fuir les investisseurs : Les IDE en chute libre depuis 2013(Liberté)
Selon les données de la Banque de France, les flux d’investissements directs français en Algérie se sont établis à -172 millions d’euros en 2015.
La France désinvestit en moyenne 105 millions d’euros par an depuis 2013, confirmant la rupture de tendance avec les flux observés les cinq années précédentes (2008-2012), période au cours de laquelle l’investissement direct français moyen en Algérie s’est établit à 250 millions d’euros, relève un document du service économique régional d’Alger sur “les investissement directs étrangers en Algérie (IDE) en 2015”. Le rapport, s’appuyant sur les données de la Banque de France, constate que les flux d’investissements directs français en Algérie se sont établis à -172 millions d’euros en 2015. “C’est la 3e année consécutive que la France effectue un désinvestissement net : -32,8 millions d’euros en 2014 et -109,7 millions d’euros en 2013”, précise le document. Au cours de l’exercice 2015, indique le rapport, “cinq secteurs ont capté la majorité des IDE français à destination de l’Algérie”. Il s’agit du poste “Métallurgie, produits métalliques, informatiques, électroniques et optiques” (52% du total des flux entrants à 27,4 millions d’euros), des industries extractives (9% à 4,8 millions d’euros), des industries de gestion des eaux et des déchets (9% à 4,7 millions d’euros), des activités immobilières (7% à 3,6 millions d’euros) et des activités de cokéfaction et de raffinage (6% à 3,3 millions d’euros).
À la fin de l’année dernière, le stock d’IDE français était estimé à 1,8 milliards d’euros, en baisse de 13,3% par rapport à 2014, alors à 2 milliards d’euros. Il était principalement composé d’investissements dans
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les activités financières (hors assurance et caisse de retraites) (41% à 745 millions d’euros), le secteur automobile (22% à 384 millions d’euros), l’industrie pharmaceutique (6% à 103 millions d’euros) et l’industrie chimique (5% à 98 millions d’euros). Le rapport note que les industries extractives ne représentent plus que 3% du stock d’IDE, contre 9% en 2013, suite au retrait massif d’investissements en 2014 dans le secteur (-147,4 millions d’euros).
L’intérêt de la France pour l’Afrique du Nord varie. Si la France s’est désinvestie en Égypte (-62 millions d’euros), elle a investi en Libye (88 millions d’euros), en Tunisie (137 millions d’euros) et au Maroc (235 millions d’euros).
Plus globalement, note le document du Service économique régional d’Alger, les investissements directs étrangers en Algérie se sont effondrés en 2015, passant d’un investissement étranger net de 1,5 milliard de dollars en 2014 à un désinvestissement de 587 millions de dollars en 2015. “Les flux d’IDE marquent pour la première fois depuis 32 ans, un désinvestissement net des acteurs étrangers en Algérie”, relève le rapport, indiquant que “l’Algérie est le seul pays d’Afrique du Nord à subir un désinvestissement, car même si le Maroc et la Tunisie voient le montant des flux d’IDE décroitre (respectivement -11% et -6%), ces derniers restent très substantiels (respectivement 3,2 milliards de dollars et 1 milliard de dollars). À l’échelle de la région, les flux d’IDE ont progressé de 3,7% en Afrique du Nord en 2015”.
Le document explique la diminution des flux d’IDE en Algérie en 2015 par la prise de participation majoritaire par l’État algérien des actions de Djezzy détenues par VimpelCom en janvier 2015. “Sans cette opération exceptionnelle, les flux entrant d’IDE en Algérie auraient suivi une tendance légèrement haussière par rapport aux deux années précédentes”, estime le document, relevant que le stock d’IDE en Algérie s’élevait à 26,2 milliards de dollars l’année dernière, en régression de 2,2% par rapport à 2014.
Le poids du stock des IDE en Algérie ramené au PIB en 2015 est de 14% (contre 32% pour l’Égypte, 44% pour la Libye, 49% pour le Maroc et 76% pour la Tunisie). “La part de l’Algérie dans le total des IDE en Afrique du Nord s’élève à 11,9% en 2015 contre 12,5% en 2014. L’Algérie demeure encore largement en deçà de ceux de l’Égypte et du Maroc, qui représentaient respectivement 42,9% et 22,1% du stock régional à fin 2015”, constate le document.
Agriculture: restructuration des SGP en quatre groupes (APS)
Les Sociétés de gestion de participations de l'Etat (SGP) du secteur de l'agriculture ont été restructurées en quatre groupes dans le cadre de la réorganisation du secteur public marchand décidée par les pouvoirs publics, a indiqué à l'APS le ministre de l'Agriculture, de Développement rural et de la Pêche, Abdesslam Chelghoum.
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Ainsi, la SGP des Productions animales (PRODA) a été transformée en groupe "Agro-logistique" avec trois filières: filière avicole à travers l'Office national des aliments du bétail (ONAB), filière viandes rouges à travers l'Algérienne des viandes rouges (ALVIAR) et l'activité de la chaîne de froid à travers l'entreprise "Frigomedit".
Le groupe GIPLAIT, spécialisé jusque-là dans la transformation et la commercialisation du lait, va intervenir dans la production du lait en exerçant l'activité de l'élevage des vaches laitières à travers un nouveau groupe "Lait et GIPLAIT".
Le nouveau groupe se compose des dix unités de production de l'ex-Giplait en plus de 19 fermes pilotes pour l'élevage des vaches laitières.
Quant à la SGP développement agricole (SGDA), elle a été scindée pour créer deux groupes: "Valorisation des produits agricoles" et "Genie rural".
Le groupe "Valorisation des produits agricoles", spécialisé notamment dans les arbres fruitiers, regroupera l'Office national de commercialisation des produits vitivinicoles (ONVC), la Sud dattes compagnie (SUDACO), la Société oléicole d'Algérie (SOA), la Société Agro-développement (SAGRODEV) spécialisée dans la production de semences de pomme de terre, la société "SARBO" spécialisée dans la production des fruits et la société "AGRAL" spécialisée dans la mise en valeur des terres.
Trois des quatre groupes créés ont été installés jeudi par le ministre de l'Agriculture. Il s'agit des groupes Lait et GIPLAIT, Agro-logistique et Valorisation des produits agricoles. Quant au groupe "Genie rural", qui sera spécialisé dans le reboisement et les travaux forestiers, il n'a pas été installé car il n'est pas encore prêt, explique M. Chelghoum.
Ainsi, Djahid Abdelwahab Zefzaf a été désigné président du groupe "Agro-logistique", Mouloud Harim, ex-Pdg du GIPLAIT, a été nommé président du groupe "Lait et Giplait" alors que Mustapha Belhanini, ex-Pdg de la SGP SGDA, a été installé à la tête du groupe "Valorisation des produits agricoles".
"On n'a pas fait de grands changements dans la désignation des présidents des nouveaux groupes pour assurer la stabilité de l'encadrement et profiter de l'expérience de ces responsables dans ces domaines", a dit M. Chelghoum.
Pour le ministre, la nouveauté de la nouvelle réorganisation consiste à accorder à chaque groupe créé, en fonction de sa mission, un certain nombre de fermes pilotes afin d'étendre leur champ d'exercice.
Le plus important groupe "Agro-logistique" bénéficiera, à cet effet, de 43 fermes pilotes distribuées à ses différentes filiales pour mieux gérer l'amont agricole.
De même, 19 fermes pilotes seront accordées au groupe "Lait et GIPLAIT" qui peut exploiter (ces fermes) seul ou en partenariat avec des entreprises nationales ou étrangères pour produire du lait cru.
Le groupe "Valorisation des produits agricoles" bénéficiera, lui aussi, de 50 fermes pilotes. La restructuration des SGP du secteur de l'agriculture rentre dans le cadre de la réorganisation du secteur public marchand décidé par les pouvoirs publics en 2016.
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Produits alimentaires: des mesures pour réduire le taux de sucre, de sel et des matières grasses (APS)
Le ministère du Commerce a pris des mesures pour réduire "la consommation excessive" de sucre, de sel et des matières grasses dans l'alimentation à travers la promulgation prochaine d'un décret exécutif portant limitation du taux de sucre dans le café et d'une décision interministérielle qui permet au citoyen d'avoir les informations nécessaires sur le produit alimentaire, a indiqué jeudi le ministre du secteur Bakhti Belaib.
Répondant à la question d'un député du Conseil de la nation lors de la séance plénière présidée par Abdelkader Bensalah, président du Conseil, M.Belaib a précisé qu'un groupe de travail mixte a été mis en place au niveau du ministère du Commerce regroupant des représentants des ministères de la Santé, de l'Agriculture et de l'Industrie ainsi que des représentants d'associations de protection du consommateur et des professionnels du secteur qui conviendront des mesures nécessaires à prendre à cet effet.
Selon le ministre, les partenaires comptent conjuguer les efforts pour prendre en charge ce dossier en tenant compte notamment de la diversité des produits alimentaires, de leurs composants et de l'adaptabilité des industries agroalimentaires aux nouvelles mesures.
Un décret exécutif (adopté par le gouvernement) a été élaboré, fixant les types de café et les conditions de sa mise en vente et qui prévoit essentiellement la réduction du taux de sucre dans la composition de ce produit de 5 à 3 %.
Le ministre a ajouté que son département a élaboré avec les ministères de la Santé, de l'Agriculture et de l'Industrie une décision fixant les modalités applicables sur l'étiquette du produit pour orienter le consommateur sur les valeurs nutritionnelles de l'aliment, notamment le taux de sucre, de sel et des matières grasses.
Le but est également d'encourager, a soutenu le ministre, le respect des règles d'une alimentation saine et de s'assurer que l'étiquette alimentaire ne présente pas de fausses informations concernant le produit.
La décision qui sera adoptée dans un bref délai, interdit par ailleurs, tout ce qui est à même de jeter la confusion dans l'esprit du consommateur tout en lui permettant de choisir les produits alimentaires adaptés à son état de santé grâce à l'étiquette alimentaire qui contraint l'opérateur économique de citer les valeurs caloriques et nutritionnelles (sucre, sel et matières grasses) ce qui réduira les maladies chroniques comme l'hypertension artérielle, les troubles cardiovasculaires et le diabète.
Le ministre a déploré la diffusion par les chaînes de télévision de spots publicitaires pour faire la promotion de ces substances dangereuses (sel, sucre et matières grasses) pour la santé, tout en dénonçant l'utilisation de jeunes enfants dans cette démarche.
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M. Belaib a indiqué que son département compte en collaboration avec le ministère de la Communication- une fois la décision relative à l'étiquette promulguée- interdire la promotion des produits nocifs à la santé du citoyen.
A une autre question sur l'amende imposée aux commerçants qui ne facturent pas leurs transactions commerciales, le représentant du gouvernement a répondu que l'amende sera appliquée sans distinction dans le cadre du principe d'équité et d'égalité entre tous les citoyens.
Il a précisé que l'application de l'amende en cas d'infraction dans la pratique commerciale a pour objectif de réprimer la fraude comme c'est le cas pour la non facturation.
Il a précisé que l'amende à payer par les contrevenants dépend de la nature de la fraude commise et de son impact sur l'économie nationale et non du statut du commerçant et de son capital.
Forum national sur l’entreprenariat féminin : 10% des projets de l’Ansej réalisés par des femmes (Horizons)
La femme algérienne s’est relativement imposée sur le plan politique, mais demeure peu représentée dans la sphère économique. 130.416 femmes recensées représentent 7,6% des entrepreneurs. Dans le monde de l’entreprenariat, elle ne menace nullement le monopole des hommes. Cette situation ne s’explique nullement par le manque de compétences ou de courage. Elle trouve son origine dans les mentalités. Les efforts et les dispositifs mis en place par le gouvernement pour booster l’entreprenariat ne semblent pas suffire. Sur le nombre global des projets inscrits dans le cadre de l’Ansej, 10% seulement ont été réalisés par des femmes. C’est ce qui ressort du premier Forum national sur l’entreprenariat féminin organisé, hier, par le Réseau algérien des femmes d’affaires (Rafa) au niveau de l’Ecole de la sécurité sociale. Placée sous le thème « L’entreprenariat féminin, une force incontournable pour construire une économie nationale forte », la rencontre s’est voulue un espace d’échange de points de vue et d’expériences présentés par des femmes chefes d’entreprises spécialisées dans divers domaines. L’occasion fut également saisie pour soulever les contraintes et les blocus auxquels font face celles-ci au quotidien. « A l’issue des travaux, nous établirons une plateforme où serons mentionnées toutes les préoccupations soulevées, les problèmes et
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même les solutions. Elle sera par la suite transmise à la Présidence, au Premier ministère et à tous les ministères concernés », a fait savoir la présidente du Rafa, Samira Hadj Djilani. Elle a affirmé, par ailleurs, que « la femme algérienne est très compétente et peut contribuer efficacement au nouveau modèle économique ». « Le cadre législatif n’est nullement défaillant. Il suffit seulement de bien appliquer les lois et de faire confiance aux femmes », a-t-elle ajouté. Parmi les difficultés rencontrées, elle a évoqué l’accès aux crédits et au foncier, et les blocages administratifs. Selon la présidente du Rafa, « il est impératif de renforcer la formation pour mieux encadrer les porteuses de projets ». Dans cette optique, un contrat de coaching et de formation a été signé, hier, entre des représentantes du Rafa et des femmes cheffes d’entreprises. « Il y a des managers qui méconnaissent les lois pour décrocher un marché, le sens des négociations », a-t-elle soutenu. Elle a enfin annoncé qu’un groupe de femmes veut investir le monde agricole dans trois wilayas avec des projets générateurs de richesse. « La formation est nécessaire pour la durabilité des projets », a-t-elle soutenu. Le représentant de l’Académie de la société civile a mis l’accent, pour sa part, sur le développement local et le rôle de la femme rurale.
Mounia Meslem : « Le projet de la femme productrice sera généralisé à partir de 2017 » (Horizons)
Le projet de la femme productrice sera généralisé à partir de 2017 à l’ensemble des wilayas du pays, a indiqué jeudi dernier à Chlef la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem Si Amer. « Ce projet, lancé en 2014, a eu du succès dans 12 wilayas, c’est pourquoi nous comptons le généraliser au reste du pays à partir de 2017 », a précisé Mme Meslem dans une déclaration à l’APS, en marge d’une journée d’étude sur le « rôle de la famille productrice dans la dynamique de développement ». Selon la ministre, le projet de la femme productrice « offre aux familles une opportunité de s’impliquer dans l’acte de développement ». Ainsi, a-t-elle relevé, une famille a revenu modeste issue de zones rurales, du Sud ou des Hauts-Plateaux « peut, grâce à ce projet, évoluer et se transformer d’une famille assistée à une famille participant à la création de la richesse et à l’amélioration de ses conditions de vie, à travers la création de petites unités productrices ». Les familles, inscrites au titre de ce projet, bénéficient, à travers le Fonds national de solidarité, de subventions financières (non remboursables) allant de 10.000 à 50.000 DA. Les premiers chiffres relatifs à cette opération font état, à ce jour, de 695 familles bénéficiaires, activant dans divers domaines, agricole et artisanal (aviculture, apiculture, élevage bovin, cuniculture, couture et poterie), a indiqué Mme Meslem. En dépit du succès rencontré par ce projet, la ministre a relevé certains problèmes rencontrés sur le terrain, liés aux spécificités de certaines régions rurales du pays qui, a-t-elle dit, « n’admettent pas encore l’idée
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du travail de la femme », outre l’absence d’espaces pour la commercialisation des produits générés par les femmes productrices. Elle a fait part, à ce propos, d’un programme, en préparation, au niveau de son ministère, qui propose la création de marchés hebdomadaires au niveau des différentes régions du pays, en vue de permettre aux familles, inscrites au titre du projet en question, de faire la promotion de leurs produits. A noter que le projet est destiné à des familles sans revenus ou à revenu modeste, au même titre qu’il profite à des familles dotées de qualification et de compétences avérées. Les wilayas bénéficiaires, à ce jour, de cette opération sont Adrar, Chlef, Laghouat, Tiaret, Saïda, Skikda, Constantine, Médéa, Mostaganem, Bordj Bou Arréridj et Mila. Par ailleurs, Mme Mounia Meslem a réitéré la détermination du gouvernement à préserver les acquis socioéconomiques des catégories vulnérables de la société en dépit de la crise économique actuelle, signalant que des instructions, dans ce sens, ont été données par le président de la République. Outre la présentation des expériences réalisées à Saïda et Chlef, au titre de ce projet de femme productrice, la manifestation a donné lieu à la distribution de chèques bancaires à des femmes bénéficiaires de crédits Angem. Une exposition de produits artisanaux réalisés par des familles bénéficiaires du projet, a été également visitée par la ministre à la maison de la culture de Chlef.
Pétrochimie et énergies renouvelables : Les deux chantiers vitaux de Sonatrach (L’Expression)
La Compagnie nationale des hydrocarbures s'est engagée dans la bataille de la pétrochimie et de l'énergie renouvelable.
La Compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach entame des discussions avec des partenaires internationaux pour la réalisation de cinq nouveaux projets pétrochimiques, a annoncé la compagnie. Il s'agit du projet de complexe de craqueur éthane et GPL avec une capacité de production d'un million de tonnes d'éthylène, le projet de complexe de PDH PP d'une capacité de 600.000 tonnes, un projet de complexe de méthanol et dérivés d'une capacité d'un million de tonnes et deux autres projets concernant le complexe de caoutchouc synthétique ainsi que le projet de complexe de pneus de cinq millions d'unités.
Une fois réalisés, ces projets participeront à la croissance du PIB résultant de la diminution des importations en la matière et contribuer également à garantir l'équilibre financier de Sonatrach, très affectée par la chute brutale des cours du pétrole sur le marché international. La Compagnie nationale des hydrocarbures a donc adopté une nouvelle stratégie portant sur l'investissement dans de nouvelles filières d'activités, en particulier la pétrochimie et l'énergie renouvelable, pour augmenter et diversifier sa production énergétique comme seule alternative pour échapper à cette situation difficile.
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Depuis le début de l'année 2016, de nombreux projets d'investissement ont été lancés par Sonatrach dans la perspective de maintenir son équilibre. Amine Mazouzi président-directeur général de Sonatrach a souligné que le groupe a lancé, dans le même domaine, trois projets en effort propre dont le premier concerne le projet de réhabilitation de l'unité Ethylène du complexe pétrochimique de Skikda pour produire 120.000 tonnes par an d'éthylène.
Les deux autres contrats de réalisation d'un complexe de production de méthyl tert-butyl éther (Mtbe) d'une capacité de 200.000 tonnes/an et du projet de complexe de alkyl linéaire de benzène (LAB) d'une capacité de 100.000 tonnes/an seront signés en décembre en cours et janvier prochain respectivement. Ces projets structurants pour la compagnie sont le Revamping des satellites sud de Hassi Messaoud qui devrait apporter jusqu'à deux millions de tonnes de pétrole par an en plus à partir de 2019. Il s'agit également de la reprise du Revamping de la raffinerie d'Alger et du Boosting 3 de Hassi R'mel, dont le contrat a été signé mercredi, et qui apportera plus de 400 milliards de m3 de gaz. En matière de raffinage, Sonatrach a lancé un programme de réalisation de quatre raffineries d'une capacité de cinq millions de tonnes chacune et situées à Hassi Messaoud, Tiaret, Skikda et Arzew. Pour l'optimisation et la valorisation des produits issus de la raffinerie de Skikda, deux autres projets sont lancés, à savoir le complexe de cracking du fuel d'une capacité de 4,5 millions de tonnes pour la maximisation de la production du gasoil et deux complexes de reforming de Naphtal d'une capacité globale de 3,4 millions de tonnes pour la maximisation de la production des essences. Aussi, la mise en service des projets de réhabilitation des raffineries de Skikda et d'Arzew a permis la réduction des importations de gasoil et d'essence de l'ordre d'un milliard de dollars.
En effet, la réalisation de l'ensemble des projets faits par Sonatrach au cours de l'année 2016, portera la capacité de raffinage du groupe à 50 millions de tonnes et permettra de couvrir les besoins du marché national en produits pétroliers à l'horizon 2040, selon le président-directeur général du groupe. Par ailleurs, la Compagnie nationale des hydrocarbures a également exprimé ses ambitions d'aller vers la diversification des sources d'énergie pour l'exploitation interne et de dégager des quantités supplémentaires à la vente.
Dans le cadre de la mise en place de son programme énergétique, la Compagnie nationale des hydrocarbures a dévoilé sa nouvelle feuille de route pour le développement des énergies renouvelables. Un programme en phase d'élaboration par un groupe de travail composé d'une équipe pluridisciplinaire de Sonatrach. Elle s'est engagée également dans la bataille de l'énergie renouvelable, avec la réalisation d'un projet d'une centrale électrique photovoltaïque de 10 MW qui est en cours de développement en partenariat avec ENI avec comme objectif de tirer profit du potentiel solaire important de la région pour alimenter les installations du champ de BRN en générant 20 GWH/an d'énergie électrique.
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Pétrole: 11 pays hors-Opep décident de réduire leur production de 558.000 barils/jour (APS)
Les pays hors-Opep ont convenu, lors de leur réunion avec les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) samedi à Vienne, de réduire leur production de 558.000 barils/jour, effective à partir du 1er janvier 2017, apprend-on auprès de la délégation algérienne.
Les onze (11) pays hors-Opep, dont la Russie, rejoignent ainsi les treize (13) pays de l'Organisation pétrolière qui ont décidé fin novembre de retirer 1,2 mbj du marché, conformément à l'accord obtenu à Alger en septembre.
La décision a été annoncée hier après leur réunion avec l'Opep : Les non-Opep vont réduire leur production de 562 000 barils/jour (Liberté)
Les prix du pétrole, à la suite de cet accord, vont, sans doute, connaître une hausse à l'ouverture des marchés pétroliers de Londres, de New York et de Singapour demain lundi. Mais dans la durée, tout dépendra du respect par ces pays des accords conclus à Vienne.
Les pays non-Opep ont décidé, hier, lors d'une réunion à Vienne avec les pays Opep, de réduire leur production de 562 000 barils/jour dans le cadre d'un accord avec les membres de l'Opep pour soutenir les cours du pétrole. Un fait sans précédent depuis 2001. En joignant leurs efforts à ceux de l'Opep, ils entendent participer à la stabilisation des marchés pétroliers en 2017. Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh cité par Reuters, a indiqué que cette réduction sera appliquée à partir de janvier prochain. Les cours du pétrole étaient hier en hausse, soutenus par la perspective d'un accord non-Opep de limitation de la production. Le baril de Brent, mer du Nord était coté hier à 54,31 dollars. L'optimisme régnait à l'ouverture de la réunion des pays Opep avec les pays extérieurs à l'organisation hier à Vienne. Ces pays devaient consentir une réduction de leur production de 600 000 barils, consolidant ainsi les efforts de l'Opep visant à faire remonter les cours du pétrole. Le nouvel accord est en deçà de cet objectif. Mais le niveau de réduction Opep - non-Opep de près de 1,8 million de barils/jour est tellement large qu'il va sans doute permettre des prix du pétrole entre 55 et 60 dollars en 2017. L'objectif de l'Opep est d'atteindre des prix entre 50 et 55 dollars. Une conséquence de l'accord de Vienne et de l'entente avec les non-Opep, on assistera à une accélération du rééquilibrage du marché. L'excédent de pétrole évalué à 1,5 million de barils/jour sera, sans doute, absorbé en mars prochain, voire durant le premier semestre 2017. En application de l'accord
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historique d'Alger, les pays de l'Opep, rappelons-le, avaient décidé à Vienne le 30 novembre dernier de réduire leur produire de 1,2 million de barils/jour et de demander aux non-Opep de réduire leur production de 600 000 barils/jour. Peu de temps après, la Russie, un pays non-Opep, annonçait qu'elle allait réduire sa production de 300 000 barils/jour. En début d'après-midi, les pays Opep et non-Opep étaient proches d'un accord. Le Kazakhstan a fait savoir qu'il acceptait de plafonner sa production, a rapporté un délégué cité par Reuters. Onze pays extérieurs à l'Opep ont assisté à la réunion ou ont transmis leurs engagements, rapporte le SG de l'Opep, Mohamed Bakindo. Il s’agit de l’Azerbaïdjan, de Bahreïn, de Brunei, de Bolivie, du Kazakhstan, de la Malaisie, du Mexique, d’Oman, de la Russie, du Soudan et du Soudan-Sud. En particulier, Brunei qui n'a pas participé à la rencontre a transmis à l'Opep son engagement de réduire sa production. Les prix du pétrole, à la suite de cet accord, vont sans doute connaître une hausse à l'ouverture des marchés pétroliers de Londres, de New York et de Singapour demain lundi. Mais dans la durée, tout dépendra du respect par ces pays des accords conclus à Vienne.
Opep-non Opep: confiance pour aller au-delà de l’objectif convenu de baisse de production (APS)
L’optimisme était de mise samedi à Vienne lors de la réunion de l’Opep avec des pays producteurs hors Opep pour aller même au-delà de l’objectif déjà convenu de baisse de production par les non-Opep pour un retrait de 600.000 barils/jour à partir de janvier 2017.
Les ministres chargés de pétrole des pays membres et non membres de l'Opep ont unanimement affirmé s’attendre, à l’issue de cette réunion "historique", à un accord d’une baisse encore plus importante que prévu initialement par les non-Opep, alors que la Russie a réitéré son engagement de retirer 300.000 barils/jour, soit la moitié du volume à réduire par les hors-Opep.
En marge de la réunion, le ministre saoudien de l’Energie, de l’industrie et des ressources minérales Khaled El Falih a assuré que "pour les pays non Opep, on espère obtenir d’eux un engagement de quelque 600.000 barils/j.
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La Russie s’est engagée de baisser sa production de 300.000 barils/jour tandis que d’autres pays comme le Mexique, Oman et l’Azerbaidjan vont baisser selon leur niveau de production".
Il s’est dit "très optimiste" à propos de cette réunion, tout en relevant que l’accord Opep-non Opep attendu sera "le fruit de la réunion de l’Opep tenue à Alger en septembre".
Le ministre saoudien a affirmé que la baisse totale à opérer par les producteurs Opep et non-Opep, environ 1,8 mbj, est convaincante et permettra de rétablir l’équilibre du marché.
Le Secrétaire général de l'Opep Mohammed Barkindo (Nigeria) a affiché lui aussi son optimisme de voir les pays non membres de l'Opep de décider d'une réduction de plus de 600.000 barils/jour, dans le sillage de la démarche de l'Opep de retirer le surplus d'offre.
"Pour les pays non membres de l'Opep, la baisse sera de 600.000 barils par jour, voire plus", a-t-il dit.
Selon lui, la présence de douze (12) pays hors Opep à cette réunion est "historique".
Boutarfa: Faire aboutir l’accord d’Alger
Le ministre de l’Energie Noureddine Boutarfa s’est également montré confiant quant à la réussite de la réunion-Opep non Opep.
A la veille de la réunion, M. Boutarfa a exprimé son optimisme de voir la réunion consolider l'accord d'Alger de baisse de la production, soulignant la nécessité d’une coopération Opep-non Opep pour stabiliser le marché.
"Il est nécessaire pour les pays Opep et non-Opep de coopérer et de joindre leurs efforts pour stabiliser le marché pétrolier dans l'intérêt des producteurs et des consommateurs", a-t-il déclaré à l’issue de ses entretiens avec ses homologues de pays membres et non membres de l’Opep.
Le président de l’Opep Mohamed Salah Al Sada a souhaité pour sa part que les pays participants à la réunion Opep-non Opep "annoncent au monde une action conjointe responsable et opportune pour aider à rééquilibrer le marché".
"Je ne peux que souligner l'importance de cette situation pour nos pays, pour l'industrie pétrolière et pour l'économie mondiale dans son ensemble", a-t-il soutenu, relevant la nécessité d'institutionnaliser les bases de la coopération entre l'Opep et les producteurs non-Opep afin de faciliter le processus décisionnel.
Evoquant la décision de réduire la production de l’Opep dans le cadre de l’accord d’Alger, M. Al Sada a indiqué qu’il s’agissait d’un "engagement vers la communauté mondiale pour aider à restaurer et à maintenir la stabilité du marché avec des implications positives et larges sur l'économie mondiale, l'industrie pétrolière et les pays producteurs et exportateurs de pétrole".
De son côté, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zangeneh, a déclaré que la majorité des pays non Opep ont envoyé des signaux positifs, "mais à la fin de la réunion, on annoncera les détails d’un accord".
Pour lui, l’essentiel est le niveau de baisse de la production des producteurs non Opep qui s’ajoutera à l’effort déjà consenti par l’Opep.
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Le ministre russe de l'Energie Alexander Novak a indiqué pour sa part que les pays non-Opep allaient signer à l'issue de leur réunion avec l'Opep un accord sur la limitation de la production en soulignant que cette réunion sera couronnée de succès.
"Il n'y a pas de risque que cette réunion ne réussisse pas. Nous sommes déjà parvenus à un accord sur le principe de réduire 600.000 barils/jour par les non-Opep. La Russie va réduire 300.000 barils/jour, donc la moitié de l'effort de réduction. Maintenant, suite aux discussions, on verra si on pourra aller au-delà des 600.000 baril prévus" par les non Opep, a-t-il soutenu.
L’objectif de la réunion Opep-non Opep, la première depuis 2002, est d’élargir le consensus autour de la démarche de l’Opep pour soutenir un marché pétrolier affaibli par le surplus d’offre.
Il s’agit d’impliquer les producteurs hors-Opep dans l’effort de l’Opep dans le cadre de la mise en £uvre de l’accord d’Alger qui avait abouti le 30 novembre dernier à une décision de baisse historique de la production Opep de 1,2 million de barils/jour (mbj) avec un plafond à 32,5 mbj conclu par l’Opep et applicable dès le 1er janvier 2017.
Le pétrole termine la semaine à plus de 54 dollars à Londres (APS)
Les prix du pétrole ont progressé vendredi en fin d'échanges européens finissant la semaine à l'équilibre à la veille d'une nouvelle réunion des pays producteurs de pétrole.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a gagné 27 cents à 54,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de janvier a pris 66 cents à 51,50 dollars.
Les cours de brut ont oscillé au fil de la semaine pour finir en très léger retrait par rapport à la clôture de vendredi dernier, quand le Brent était à 54,46 dollars et le WTI à 51,68 dollars le baril.
Après la hausse des cours liée à l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) annoncé la semaine dernière par l'organisation qui devrait limiter sa production quotidienne de pétrole de 1,2 million de barils, les marchés cherchaient désormais à évaluer les chances d'application de cet accord.
L'Opep a notamment annoncé que d'autres producteurs se joindraient à l'effort de ses membres, en réduisant leur production de 600.000 barils par jour.
"Si la réunion entre les pays producteurs qui doit se tenir samedi à Vienne n'aboutit pas, cela pourrait peser sur les cours de l'or noir", ont prévenu des analystes.
"La position officielle de la Russie devrait être connue ce week-end, et cela devrait accroître la volatilité lundi", ont-ils ajouté.
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La Russie, un des plus importants producteurs de pétrole du monde, a affirmé qu'elle se joindrait à l'Opep et abaisserait sa production de 300.000 barils par jour, mais la question de savoir sur quels niveaux cette baisse serait calculée restait ouverte.
Les importations du produit maintenues alors que la production nationale couvre 4 fois la demande : Sucre : une facture trop… salée ! (Liberté)
L’ouverture à l’importation dès le 1er janvier 2017 de contingents de plusieurs produits alimentaires et manufacturés, prévue par l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne, ne sera pas sans conséquences sur l’économie nationale. Des aliments fabriqués localement avec, en sus, une couverture totale de la demande nationale continuent à être introduits sur le marché algérien conformément à cet accord. Le fromage, l’huile, le sucre…, pour ne citer que ces exemples, sont importés, alors que des entreprises locales en ont non seulement inondé le marché national mais même exporté vers des pays européens et africains. Pourtant, l’Algérie a toute la latitude de faire valoir sa clause suspensive, prévue par l’accord d’association avec l’UE, pour suspendre ces importations jugées superflues. Pis encore, ces produits sont fabriqués avec des volumes excédentaires en Algérie ! Pour le sucre blanc, la production locale est 4 fois supérieure à la demande nationale. Les capacités de production de cette substance alimentaire sont évaluées à environ 12 000 tonnes/jour alors que la demande locale avoisine les 3 000t/j. C’est dire le surplus enregistré. Pour ce produit, les quotas du contingent tarifaire originaire de l’UE ont été fixés à 150 000 tonnes mais les importations auprès de cette zone avaient atteint prè
Revue de Presse 08 décembre 2016 Publié le 08/12/2016 à 12:05
SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Le projet de LF 2017 adopté par le Conseil de la nation : «Les augmentations des prix seront minimes », rassure Hadji Baba Ammi (Horizons) .................................... 3
ï‚· Conseil de la nation : Vote du projet de loi de finances 2017 (El Moudjahid) ........... 4
ï‚· Baba Ammi l'a affirmé hier : "La taxe sur la fortune, inapplicable en pratique" (L’Expression) ............................................................................................................ 7
ï‚· Le DG de la CASNOS menace les contrevenants : .................................................... 8
ï‚· «Tolérance zéro d’ici le mois de janvier» (Le Soir d’Algérie) ................................... 8
ï‚· Zone arabe de libre-échange : L’Algérie révisera les accords commerciaux (Le Soir d’Algérie) .................................................................................................................... 9
ï‚· Énergie : Un contrat de 140 mds DA signé par Sonatrach et JGC (El Moudjahid).. 10
ï‚· Pétrole : Le Venezuela va proposer à l’Opep de stabiliser les prix (El Moudjahid) 12
ï‚· Conjoncture : Parachever le processus d’Alger (El Moudjahid) .............................. 12
ï‚· Les pays Opep et hors Opep se réunissent le 10 décembre à vienne : Pour graver dans le marbre l'accord d'Alger (L’Expression)........................................................ 13
ï‚· Marché pétrolier : Les prix se maintiendront à 50 dollars en 2017 (Horizons) ........ 15
ï‚· Industrie pharmaceutique : GSK renforce sa présence en Algérie (El Moudjahid) .. 17
ï‚· Sommet international des Think Tanks économiques : L’Algérie au rendez-vous (El Moudjahid) ................................................................................................................ 18
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 18
ï‚· Algérie Poste : Lancement de la carte de paiement électronique (El Moudjahid) .... 18
Coopération ......................................................................................................................................................... 19
ï‚· Association Algérie/UE: définir les objectifs communs à atteindre dans les trois années à venir (APS) ................................................................................................. 19
ï‚· L'Algérie participe à Addis-Abeba au 4ème Forum Afrique-Corée du Sud (APS) .. 20
ï‚· Développement des TIC : Encourager l’innovation (El Moudjahid) ........................ 21
ï‚· Visite du PM belge en Algérie: une nouvelle phase dans le renforcement de la coopération bilatérale (APS) ..................................................................................... 22
ï‚· Algérie-Belgique: des échanges "denses et intenses sur des sujets importants" (APS) ................................................................................................................................... 23
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A la une
Le projet de LF 2017 adopté par le Conseil de la nation : «Les augmentations des prix seront minimes », rassure Hadji Baba Ammi (Horizons)
La loi de finances pour 2017 sera misE en APPLICATION à partir du 1er janvier prochain. C’est ce qu’a déclaré, hier, Hadji Baba Ammi, ministre des Finances, après son adoption à la majorité écrasante par les membres du Conseil de la nation. Le ministre a salué, en marge de la séance de vote, le fait qu’aucun sénateur n’ait exprimé d’opposition concernant ce texte. En réponse aux questions des journalistes, il a déclaré que la hausse des prix de certains produits de consommation n’a été aucunement engendrée par les nouvelles dispositions contenues dans ledit projet de loi. « Les commerçants ont augmenté les prix de 10% à 20% bien avant la mise en vigueur de cette loi de finances. Telle est la réalité. Une fois que ce texte sera appliqué à la lettre, les prix ne connaîtront pas une importante hausse », rassure-t-il. Concernant l’emprunt accordé par l’Algérie au Fonds monétaire international (FMI), il a assuré que ce crédit, de l’ordre de 5 milliards de dollars, sera remboursé en 2020. Le grand argentier du pays a expliqué, par ailleurs, que le gouvernement n’a jamais parlé d’effacement des dettes des entreprises. « A l’instar de ce qui est appliqué dans différents pays, quand la dette est ancienne et irrécouvrable, on recourt à l’assainissement du bilan de l’entreprise. C’est une pratique internationale. En l’absence d’une loi qui nous permet de récupérer ces créances au profit du Trésor public, on procède à un assainissement et non pas à un effacement de la situation », explique-t-il pour lever toute ambiguïté sur cette question, tout en précisant qu’aucun sénateur n’a trouvé matière à redire concernant ce point. En réponse à certains membres du Conseil de la nation ayant affirmé, lors des débats autour de la LF 2017, que le gouvernement a recouru à des solutions de « facilité » pour faire face à la crise budgétaire qui secoue le pays, Baba Ammi s’est contenté de dire qu’« ils n’ont pas présenté de propositions ». « Nous sommes prêts à examiner leurs propositions, à condition qu’elles soient constructives », souligne-t-il en précisant, encore
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une fois, que les augmentations contenues dans ce projet sont vraiment « minimes », étant donné que deux points supplémentaires pour la TVA ne sont pas de nature à engendrer des hausses considérables. Dans un autre registre, le ministre a fait savoir que pour le moment, il n’est pas prévu de procéder à l’ouverture du capital des banques publiques, car cela nécessite des conditions à réunir. « Le jour où la situation sera propice, on entamera ce processus. Il n’y a pas de tabous sur cette question-là », affirme-t-il. Au sujet de l’impôt sur la fortune proposée par certains sénateurs, il dira que son instauration n’est pas si simple. « Avant d’imposer un nouvel impôt, il faudrait d’abord étudier les moyens de son application et son rendement », a déclaré Baba Ammi.
Bensalah tire sur les obscurantistes
Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, a salué, lors de sa courte intervention au terme des travaux de cette séance, les sénateurs pour avoir approuvé le texte qui est, selon lui, « un pas important devant permettre au pays de surmonter les difficultés financières auxquelles il fait face ». « Cette adoption intervient après un débat réaliste et objectif. Les sénateurs ont exprimé des idées constructives dont le contenu est applicable sur le terrain. Ce texte constitue donc un tournant que le pays devra négocier dans le cadre de sa politique financière et économique », déclare-t-il. De son point de vue, « la LF 2017 intervient dans le cadre de la mise en oeuvre du nouveau modèle économique qui a pour but de consolider l’économie nationale, de renforcer les opportunités d’investissement et de promouvoir la productivité dans divers secteurs d’activité ». En somme, Bensalah considère que ce projet devra inscrire le pays dans la phase d’après-pétrole. Il a fait remarquer que certaines dispositions de ce projet de loi ont été décriées par quelques parties, partisanes des visions « obscurantistes ». Mais cela ne l’a pas empêché de « saluer les efforts consentis par le chef de l’Etat ainsi que son gouvernement ayant opté pour des choix certes difficiles, mais qui ont préservé les acquis sociaux ». « Ces allégations illusoires n’ont aucun intérêt. Le pays en a assez subi. Il a d’autres préoccupations à gérer », tonne-t-il.
Conseil de la nation : Vote du projet de loi de finances 2017 (El Moudjahid)
Les membres du conseil de la nation ont adopté hier, à l’unanimité, le projet de loi de fiances 2017, lors d’une séance plénière présidée par Abdelkader Bensalah, en présence du ministre des finances Hadji Baba Ammi et d’autres membres du gouvernement. A l’issue de l’adoption, Dans son allocution à l'issue de l'adoption du texte de loi, le ministre des finances, M. Hadji Baba Ammi, a mis l'accent sur la nécessité de poursuivre le travail de manière progressive en vue d'améliorer la productivité de l'économie nationale dans le cadre d'une vision prospective à long terme. Le président du conseil de la nation M.
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Abdelkader Bensalah qui a également prononcé une allocution à l’issue de l’adoption, a souligné la particularité du ce texte de loi qui intervient selon lui, dans un contexte particulier. « avec l’adoption de ce projet, notre pays franchira un pas important pour faire face aux difficultés financière que connait le pays, d’autant plus que le texte prévoit des mesures et des dispositions à même de tracer les repère de notre politique économique et financière de l’année prochaine à la lumière des difficultés et des défis prévus ». Il a rappelé à ce propos que le projet de loi de finances 2017, intervient dans le sillage du lancement de la réactivité et de la mise en oeuvre du nouveau model économique qui a pour objectif le soutien de l’économie nationale et le renforcement des potentialités de l’investissement et de la production dans les secteurs stratégiques à savoir l’industrie, l’agriculture et le tourisme, qui peuvent être les secteurs porteurs de la phase après pétrole.
« La loi de finances 2017 prévoit un ensemble de mesures relatives à la rationalisation des dépenses et de l’argent public afin de permettre au pays de faire face à la crise économique à laquelle il est confronté », a ajouté M. Bensalah. « Ces dispositions, poursuit M. Bensalah, ne satisfont pas certain, certes, mais l’Etat a été dans l’obligation d’adopter des choix difficiles dictées par la conjoncture, tout en préservant les niveaux des transferts sociaux et des budgets consacrés aux secteurs de l’Education de la santé et de l’habitat ».
Ce que prévoit la loi de finances 2017
La loi de finances 2017 (LF 2017) adoptée hier, le conseil de la nation, prévoit une hausse de plusieurs taxes, impôts et droits de timbre pour compenser partiellement la chute des recettes fiscales pétrolières budgétisées, attendues en baisse de 30% par rapport à 2016. La loi prévoit pour l'année prochaine une augmentation de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui passera de 17% à 19% pour le taux normal et de 7% à 9% pour le taux réduit. Cette hausse de la TVA, dont le produit alimente le Budget de l’Etat à hauteur de 80% et les communes à hauteur de 20 %, permettra au Trésor public d’engranger une plus-value fiscale de 110 milliards de dinars (mds DA). Afin de se mettre en conformité avec l’introduction par les Douanes du nouveau tarif à 10 chiffres, la LF fixe la liste des biens et services soumis à la TVA à taux réduit (9%), qui contient 80 positions tarifaires.
Mais dans la perspective de faire basculer certains produits et opérations soumis du taux réduit de la TVA vers le taux normal, un groupe de travail intersectoriel a été mis en place pour décider des produits concernés. Les conclusions de ce groupe seront finalisées en 2017. Dans le domaine immobilier, les revenus issus de la cession, par les particuliers, d’un immeuble bâti ou non bâti, sont soumis à l’impôt sur le revenu global (IRG) d’un taux fixé à 5%. Les plus values issues de la cession d’un immeuble détenu pour plus de 10 ans sont toutefois exclues de cette imposition. La location des habitations à usage individuel est soumise à un nouveau taux d’IRG à 10% alors que le taux de 7% demeure applicable aux revenus provenant de la location des habitations à usage collectif.
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Le taux de 15% demeure quant à lui applicable aux revenus provenant de la location de locaux à usage commercial ou professionnel ainsi que pour la location à usage d’habitation conclue avec des sociétés. Il est précisé que le locataire et le bailleur sont solidaires pour le paiement de cet impôt.
La loi supprime l'exonération en matière d'IRG/locatif pour les locations aux étudiants et décide une augmentation de la taxe sur les permis immobiliers relatifs aux permis de construire et certificats de conformité. Ainsi, le tarif du permis de construire passe d’une fourchette actuelle de 1.875 DA-50.000 DA à une fourchette de 3.000 DA-75.000 DA pour les constructions à usage d’habitation et passe de 50.000 DA-150.000 DA à 75.000 DA-225.000 DA pour les constructions à usage commercial ou industriel. Les tarifs des certificats de conformité passent à leur tour d’une fourchette de 1.000 DA-12.000 DA à une fourchette de 1.500 DA-18.000 DA pour les constructions à usage d’habitation et de 6.000 DA-20.000 DA à 9.000 DA-30.000 DA pour celles à usage commercial ou industriel. Pour permettre au Trésor d’encaisser 20 mds DA supplémentaires, la taxe intérieure de consommation (TIC), composée d’une partie fixe et d’un taux proportionnel, est à son tour augmentée pour certains produits dits "de luxe". La TIC passe ainsi pour la partie fixe de 1.260 DA/kg à 1.760 DA/kg pour le tabac blond et à 2.470 DA/kg pour les cigares alors que le taux proportionnel de cette taxe reste inchangé à 10% pour chaque paquet de cigarettes. La TIC augmente par ailleurs à 30% pour d’autres produits de luxe comme les véhicules tout-terrain et les cylindrés supérieurs à 2.000 cm3 et inférieurs à 3.000 cm3.
Nouvelle hausse des taxes des prix des carburants
La loi de finances 2017 prévoit l'augmentation des tarifs actuels de la Taxe sur les produits pétroliers (TPP) de 1 à 3 DA/litre respectivement pour le gasoil et les trois types d’essence. La TPP de l’essence super et sans plomb sera de 9 DA/l au lieu de 6 DA actuellement (soit une hausse de 50%), et celle de l’essence normal passera à 8 DA/l au lieu de 5 DA actuellement (+60%) alors que la TPP sur le gasoil passera à 2 DA/l au lieu de 1 DA actuellement (+50%). Ainsi, le prix de vente en détail de l'essence normale sera de 32,47 DA/litre (+14,11% par rapport au prix actuel), celui du super à 35,49 DA/litre (+12,94%), celui de l’essence sans plomb à 35,08 DA/litre (+13,08%) et du gasoil à 20,23 DA/litre (+7,85%), selon le PLF. Le relèvement de la TPP, dont le produit est affecté au budget de l’Etat, permettra au Trésor d’encaisser une plus-value de 42,49 mds DA dont 30,36 mds DA pour la seule TPP et 12,13 mds DA pour la TVA, car toute hausse des prix engendre automatiquement une hausse des produits de la TVA. La loi institue également une Taxe d’efficacité énergétique (TEE), applicable aux produits importés ou fabriqués localement fonctionnant à l’électricité, aux gaz et aux produits pétroliers, ce qui permettra au Trésor public d’encaisser pas moins de 10,7 mds DA (9,2 mds DA en TEE et 1,5 mds DA en TVA). Pour ce qui est des droits de timbre, il s'agit de l'introduction d'une ''procédure accélérée" qui permet de délivrer le passeport biométrique dans un délai maximum de huit jours de la date de dépôt de
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la demande, contre le paiement d’un timbre de 25.000 DA pour le livret de 28 pages et de 60.000 DA (45.000 Da dans le projet de loi) pour celui de 48 pages, dans le cadre d'un amendement adopté par les députés. En cas de perte du passeport, qu’il soit ordinaire ou biométrique, la délivrance d’un nouveau passeport donne lieu au paiement, en plus du droit de timbre, d’une taxe de 10.000 DA sous forme de timbre fiscal et de 3.000 DA pour ce qui est du passeport collectif. De même, la LF 2017 institue un paiement de 1.000 DA pour le renouvellement de la carte nationale biométrique, en cas de vol ou de détérioration. Une nouvelle taxe est instituée sur les pneus neufs importés ou fabriqués localement, fixée à 10 DA par pneu destiné aux véhicules lourds et à 5 DA par pneu destiné aux véhicules légers. Ces recettes sont destinées à financer les communes et la Caisse de garantie et de solidarité des collectivités locales à hauteur de 40%, le Fonds national de l’environnement à hauteur de 35%, le centre national de la sécurité routière à 15% et le Fonds national du patrimoine culturel à 10%. La LF relève aussi les montants de la taxe sur les demandes d’enregistrement des produits pharmaceutiques importés où fabriqués localement, instituée en 2003. Cette taxe passera à 12.000 DA (contre 4.000 DA depuis 2003) pour ce qui est du contrôle des lots, à 30.000 DA (contre 10.000 DA actuellement) pour le contrôle et expertise des produits soumis à l’enregistrement et à 15.000 DA (contre 5.000 DA) pour ce qui est des analyses et contrôle des matières premières de ces produits. Parmi les nouveaux articles introduits par les membres de l'APN, un article stipulant une hausse les financements destinés à réduire la facture d'électricité de 65% pour les ménages des wilayas du sud du pays et qui utilisent la basse tension dans la limite de 12.000 Kw/an, de même que pour les agriculteurs de ces mêmes wilayas pour la basse et moyenne tension dans la limite de 12.000 kw/an. A rappeler que la LF prévoit une hausse de 3,5% de la fiscalité ordinaire en 2017, qui passe à 2.845,4 mds DA contre 2.722,68 mds de DA en 2016.
Baba Ammi l'a affirmé hier : "La taxe sur la fortune, inapplicable en pratique" (L’Expression)
«Les conditions requises pour l'ouverture du capital des banques publiques ne sont pas encore réunies.»
La loi de finances 2017 a été adoptée hier à l'unanimité par les membres du Conseil de la nation. Cette loi qui sera signée à la fin de l'année par le président de la République entrera en vigueur en janvier 2017. Interrogé à l'issue de la séance du vote sur la LF2017, sur l'éventualité de voir le gouvernement instaurer une taxe sur la fortune, comme préconisé par certains sénateurs, le ministre des Finances a affirmé que «ce genre de mesures sera beaucoup plus difficile à appliquer dans la pratique même si
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en théorie voire sur le bilan peut sembler facile»: «Il y a certaines mesures en apparence faciles, mais qui s'avèrent très difficiles à imposer», a-t-il fait savoir, en soulignant que «l'étude sur la faisabilité de cette mesure en termes de moyens à mettre en oeuvre pour son recouvrement ainsi que sa rentabilité, a permis au gouvernement de ne pas envisager d'introduire cette taxe dans la loi de finances 2017». «Le FMI remboursera le prêt de 5 milliards de dollars que lui a accordé l' Algérie en 2012 à partir de 2020 », a réitéré le ministre. Concernant les redevances du Trésor public, estimées à 7000 milliards de dinars, dont 5000 milliards sont des dettes de banques privées en faillite, 1000 milliards des chèques sans provision et 1000 milliards de dinars d'impôts non recouvrés, Baba Ammi défend «son mécanisme»: «Ce n'est pas un effacement de dettes, mais un assainissement de la situation des créances du Trésor public ou de l'Etat dont certaines sont cumulées depuis 1962. Ces dettes son irrécouvrables, dont une partie est détenue sur des gens qui ont quitté le pays, d'autres sont en prison et des entreprises privées se trouvent en faillite», en affirmant que ce genre de pratiques est «universel». Le passif fiscal accumulé et non recouvré par les services des impôts, culmine à plus de 11.000 milliards de dinars, selon les dernières évaluations de la Cour des comptes. Pour Baba Ammi, «il n'est pas tout à fait raisonnable de laisser apparaître ces créances cumulées sur des bilans comptables». Le ministre a minimisé l'impact de l'augmentation de la TVA sur le pouvoir d'achat en soutenant que «la hausse de la TVA de 17 à 19% n'aura qu'un impact léger sur les prix des produits et des services», en ajoutant que «ceux qui soutiennent que le gouvernement a opté pour la facilité à travers un matraquage fiscal ciblant la large majorité des Algériens n'ont en réalité aucune proposition à faire».
Concernant le recul du gouvernement par rapport à l'ouverture du capital des banques publiques, il s'est contenté d'indiquer que «pour le moment ce projet n'est pas prévu car les conditions requises ne sont pas encore réunies. Quand la situation sera propice, on procédera à l'ouverture du capital des banques publiques car cette question n'a jamais constitué un tabou pour le gouvernement».
Par ailleurs, une multitude de taxes sont prévues par le texte de loi concomitamment avec l'arrêt de plusieurs projets, le gel du recrutement et des augmentations de salaires.
Pour certains parlementaires, le PLF 2017 est venu avec une politique d'austérité brutale.
Le DG de la CASNOS menace les contrevenants :
«Tolérance zéro d’ici le mois de janvier» (Le Soir d’Algérie)
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Les travailleurs non salariés ont jusqu’au 31 décembre prochain pour régulariser leur situation auprès de la Casnos. Au-delà de ce délai, la Caisse d’assurance sociale des travailleurs non salariés a décidé de passer à la répression.
Après une période de sensibilisation à large échelle, la Caisse sociale des travailleurs non salariés passe à l’action. Le directeur général de la Casnos est formel : «Au-delà du 2 janvier, nous sommes tenus de passer à la phase de coercition et nous contrôleurs serons sur le terrain et ferons les redressements nécessaires.»
Selon Chawki Acheuk Youcef, «toutes personnes ayant un revenu sont tenues de cotiser et il est inadmissible qu’elles ne viennent pas déclarer leur revenu auprès de la Casnos».
Le DG de la Casnos, qui intervenait hier sur les ondes de la radio nationale Chaîne 3 a indiqué que la coercition peut aller jusqu’à la saisie et la conservation des biens pour récupérer les cotisations. Les agents de la Casnos peuvent aussi faire des affiliations d’office et les travailleurs non salariés seront tenus de payer leurs cotisations. Contrairement à ce qui a été prévu dans le cadre de la nouvelle loi de finances complémentaire en accordant des exonérations totales des pénalités de retard, les contrevenants devront payer des pénalités de retard. L’invité de la radio a cependant indiqué que l’adhésion au système de la Sécurité sociale des travailleurs non salariés a connu une augmentation. Ainsi, les non-salariés qui ont totalement régularisé leur situation sont au nombre de 950 000. «Un chiffre jamais atteint», reconnaît le DG de la Casnos qui a indiqué qu’il y a deux années de cela, ils étaient 550 000. L’adhésion à la Caisse a donc connu une augmentation de près de 400 000 adhérents suite aux nouvelles mesures introduites dans le cadre de la loi de finances complémentaire avec l’ouverture notamment de 137 nouvelles agences à travers le pays pour faciliter les déclarations des non-salariés. Cette démarche a permis à la Caisse de générer plus de 90% de recettes, soit l’équivalent de 76 milliards de dinars contre 43 milliards de dinars par rapport à la même période d’avant la loi de finances. Au total, selon le DG de la Casnos, les travailleurs non-salariés sont au nombre de trois millions. 1,8 million d’affiliés ne cotisent pas ou pas souvent et les 950 000 sont à jour.
Zone arabe de libre-échange : L’Algérie révisera les accords commerciaux (Le Soir d’Algérie)
«Tout d’abord, il ne faut pas être négationniste en matière d’échanges économiques. Mais, nous projetons de revoir les accords commerciaux de la ZALE (zone arabe de libre-échange) et ce, compte tenu des clauses qui se trouvent même dans lesdits accords et qui stipulent que lorsqu’un pays s’estime lésé dans les échanges commerciaux, ce dernier peut demander une révision des accords et de ses modalités d’application», a indiqué le
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directeur des Douanes algériennes, M. Kaddour Bentahar, à une question exclusive du Soir d’Algérie sur le déséquilibre flagrant de la balance commerciale algérienne avec l’ensemble des autres pays arabes, et ce, lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya, effectuée, dans la journée de mardi dernier.
Auparavant, le DG des douanes a entamé sa visite dans la wilaya, au niveau de la ville d’El Tarf, par l’inauguration, respectivement, du nouveau siège de l’Inspection de wilaya des douanes et d’un Célibatorium de 25 chambres disposant de toutes les commodités nécessaires.
Ensuite, la délégation a inspecté les postes frontaliers d’El Ayoun et Oum T’boul où le DG s’est enquis des conditions de travail et de vie des douaniers ainsi que des policiers des frontières (PAF).
Lors de sa rencontre avec les opérateurs économiques au niveau de l’amphi du siège de la wilaya, le DG, M. Bentahar a révélé que «son corps connaitra des mutations profondes au cours des prochains mois avec la promotion, déjà, dans une première phase à des postes supérieurs de 720 fonctionnaires et qui sera suivie incessamment par la promotion de 1 200 autres agents dans une deuxième étape».
Aussi, a-t-il martelé, «la Douane algérienne connaîtra une mise à niveau de tout son arsenal juridique afin d’être en adéquation avec toutes les mutations économiques que connait le pays. De fait, prochainement, soit dans quelques jours, le nouveau code des douanes sera soumis au débat à l’APN».
Le DG a, cependant, demandé, à l’ensemble des responsables de son corps de consolider les liens d’entente et de partenariat avec les partenaires économiques des deux secteurs à savoir étatique et privé et ce par la confection de la cartographie de tout le tissu industriel existant et en fonctionnement.
Dans le même sillage, il répondra aux préoccupations des industriels présents des wilayas d’Annaba, El Tarf et Souk Ahras sur entre autres «le règlement des achats effectués par le biais des entreprises de logistique DHL et EPS avec la mise en place de sous-traitants locaux dans les grandes villes algériennes pour faciliter la tâche aux opérateurs économiques pour l’acheminement des pièces de rechange pour leur matériel, la révision de la liste de la nomenclature des produits soumis à l’autorisation de circuler, laquelle liste sera allégée selon les spécificités de chaque wilaya frontalière et ce, par l’amendement de l’arrêté du ministère des Finances et ce, durant le mois de janvier prochain et enfin, l’octroi d’autres avantages à l’opérateur économique agréé (OEA)versé dans l’exportation de ses produits».
Énergie : Un contrat de 140 mds DA signé par Sonatrach et JGC (El Moudjahid)
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Le groupe Sonatrach et la société japonaise JGC Corporation et JGC Algeria SPA ont signé, hier à Alger, un contrat de réalisation d'installations de séparation et de compression à Hassi R'mel, pour un montant équivalant à 140 milliards de dinars sur une durée de 38 mois.
«La réalisation de cet ouvrage de grande envergure a été attribué au consortium JGC Corporation Japan-JGC Algeria pour un montant qui dépasse l'équivalent de 140 milliards de dinars dont 595 millions de dollars, 275 millions d'euros et plus de 35 milliards de dinars», a indiqué le PDG. de Sonatrach, Amine Mazouzi, peu avant la signature de ce contrat. Ainsi, JGC Corporation s'engage à la réalisation pour le compte de Sonatrach des installations de compression de gaz pour maintenir le plateau de production de la région de Hassi R'mel. A l'issue du délai de 38 mois fixé pour la réalisation de ce projet, les nouvelles installations devront permettre de maintenir un plateau de production de gaz de 190 millions m3/j (plus de 60 milliards de m3 de gaz par année), a-t-il précisé.
Pour rappel, Sonatrach et la société japonaise ont signé en avril dernier un contrat portant sur le revamping et la réalisation d'un nouveau système de production au niveau des unités satellites sud à Hassi Messaoud. Sonatrach table sur une hausse de 11% de ses exportations en 2016
Les exportations d’hydrocarbures de Sonatrach devraient atteindre 109 millions de Tep en 2016 contre 98 millions de Tep en 2015, soit une augmentation «appréciable» de 11%, a annoncé hier à Alger le Pdg de cette compagnie nationale, Amine Mazouzi. «Cet accroissement reflète d’abord une augmentation de notre production primaire d’hydrocarbures à partir du deuxième semestre 2016», a fait savoir M. Mazouzi lors de la cérémonie de signature d’un contrat entre Sonatrach et le groupe japonais JGC. En effet, la production de pétrole brut est passée à 1,135 million de barils par jour à partir de novembre 2016 contre une production moyenne de 1,051 million de barils par jour sur l’année 2015 et 1,056 million de barils par jour au 1er semestre 2016.
Par ailleurs, depuis octobre 2016, Sonatrach a réussi à recouvrer sa capacité de production annuelle historique de 200 millions de Tep et table sur plus de 207 millions de Tep en décembre en cours. «Cet accroissement qui acte la volonté de Sonatrach de renforcer sa position sur ses marchés historiques devrait être particulièrement marqué pour le gaz naturel», a-t-il dit. Pour les exportations de gaz naturel (gaz naturel et gaz naturel liquéfié), elles ont augmenté de 25% au cours des
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dix premiers mois de l’année 2016 par rapport à la même période de l’année 2015, a-t-il encore souligné.
Pétrole : Le Venezuela va proposer à l’Opep de stabiliser les prix (El Moudjahid)
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé qu'il allait proposer aux membres de l'Opep et autres producteurs liés au cartel de fixer les prix du brut pour dix ans, après l'accord historique de réduction de la production annoncé il y a une semaine.
«Je propose qu'au cours du premier trimestre 2017 nous ayons une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'Opep avec ceux des pays n'appartenant pas à l'Opep pour étudier une proposition de stabilisation pour dix ans du marché pétrolier et de défense de ses prix justes», a déclaré M. Maduro lors d'un discours à Carabobo (centre) retransmis à la télévision mardi soir. «C'est très important», a affirmé le président dont le pays traverse une crise économique depuis la chute en 2014 des cours du brut qui lui fournit 96% de ses devises. M. Maduro a lancé cette proposition après avoir eu mardi dernier, une conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, qui lui a confirmé que la Russie allait réduire sa production.
Après avoir inondé le marché d'or noir et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont parvenus le 30 novembre à surmonter leurs dissensions pour se mettre d'accord et réduire leur production de 1,2 million de barils par jour.
Ils ont aussi convaincu d'importants pays producteurs non-membres du cartel, comme la Russie (mais pas les Etats-Unis), de participer à cet effort, un élément essentiel pour rééquilibrer le marché et mettre fin à une période de prix bas aux conséquences économiques dramatiques pour nombre d'entre eux.
La Russie s'est dite prête à réduire son offre de 300.000 barils par jour, soit la moitié de l'effort demandé par l'Opep aux pays non-membres.
Conjoncture : Parachever le processus d’Alger (El Moudjahid)
Une rencontre devant réunir les principaux producteurs Opep et non-Opep devrait avoir lieu, samedi prochain, soit le 10 décembre, à Vienne, a annoncé le ministère russe de l'Energie, Alexandre Novak. Le secrétaire général de l’Opep, Mohammed Sanusi Barkindo, avait déclaré, dans ce sens, que l'Organisation avait invité les pays producteurs, n'appartenant pas au cartel, notamment la Russie, la Colombie, le Congo, l'Egypte, le Bahreïn et Brunei, à se joindre à cette réunion en vue de discuter de leur
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contribution à l’initiative sur la limitation de la production. Un conclave prévu dans le sillage de l’action de l’Organisation des pays producteurs de pétrole visant à redresser les prix de l’or noir, et par conséquent, à finaliser l’accord sur une réduction de l’offre, paraphé, le 30 novembre dernier par les quatorze membres du cartel. A la faveur de cet accord, le premier depuis 2008, l’Opep s’engage à diminuer sa production de 1,2 million de barils par jour à partir de janvier 2017, ce qui équivaut à un plafond de 32,5 mb/j par jour. C’est l'Arabie saoudite qui est censée prendre en charge la plus importante part de la diminution avec près de 500.000 barils par jour. L'Irak réduira sa production de 200.000 barils/jour, les Emirats arabes unis de 139.000 bj, le Koweït (131.000) et le Venezuela (95.000) et enfin, l’Algérie devrait baisser sa production de 50.000 barils/jour. Conformément à l’accord de principe arraché à Alger, le 28 septembre dernier, l'Iran a été exempté et pourra continuer à augmenter sa production. En contrepartie, il a été convenu, que les membres non-Opep réduisent leur offre de 600.000 barils/jour, la Russie s’étant déclarée disposée à baisser sa quote-part de 300.000 barils/jour. Des engagements qui contribueront à stabiliser le marché de l’offre et à faire rebondir les prix à des niveaux adéquats qui arrangeraient les intérêts de tous les acteurs du marché pétrolier. Les prévisions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole prévoient, à ce titre, que la demande de pétrole soit conséquente, en 2017. Le secrétaire général de l’Opep, Mohammed Sanusi Barkindo, avait indiqué, à l’issue des travaux de la rencontre du 30 novembre, que l'Asie aurait un grand rôle à jouer dans la croissance de la demande mondiale, ce qui stimulerait davantage les prix.
Les pays Opep et hors Opep se réunissent le 10 décembre à vienne : Pour graver dans le marbre l'accord d'Alger (L’Expression)
Il s'agira de sceller la baisse de l'offre de 1,2 million de barils par jour décidée le 30 novembre à laquelle s'ajouteront les 300.000 b/j annoncés par la Russie, fruit du sommet du 28 septembre qui s'est tenu dans la capitale algérienne.
10 décembre 2016. Les pays Opep et hors Opep se retrouveront à Vienne avant qu'ils ne serrent leurs vannes. «Les principaux pays producteurs de
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pétrole prévoient une nouvelle réunion samedi à Vienne, cette fois au-delà de la seule Opep, pour sceller la baisse de l'offre décidée la semaine dernière pour faire remonter les prix», ont annoncé hier les Russes. «Cette rencontre, à laquelle doit participer le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak, aura lieu le 10 décembre à Vienne», a indiqué un porte-parole de son département. Il est très probable que les «14» et leurs alliés réussiront, ce jour-là, à nouveau à surprendre le marché. Il n'est en effet pas exclu qu'ils annoncent une baisse de leur production supérieure à celle décidée à la fin du mois dernier. Il s'agira de sceller la baisse de l'offre de 1,2 million de barils par jour décidée le 30 novembre à laquelle s'ajouteront les 300.000 b/j annoncés par la Russie, fruit du sommet du 28 septembre qui s'est tenu dans la capitale algérienne. Il restera aux autres producteurs non membres du cartel de participer à cet effort à leur tour en décidant de retrancher en principe quelque 300.000 barils par jour du marché. La rencontre est certes importante. Sauf que cette fois-ci elle devrait se tenir avec moins de pression. Le terrain a été déminé. De façon magistrale. Avec à la manoeuvre l'Algérie qui tenait à l'accord historique arraché le 28 septembre à Alger en marge du 15ème Forum international de l'énergie. L'Opep avait annoncé ce jour-là qu'elle retrancherait 1,1 million de barils par jour pour éponger le surplus d'offre qui noie le marché et qui par ricochet a provoqué la dégringolade des cours de l'or noir. Sa concrétisation le 30 novembre dernier a dépassé toutes les espérances. Un électrochoc. Les prix du pétrole ont bondi de pratiquement 10 dollars depuis. Même s'ils donnent l'impression de demander à souffler après avoir atteint, lundi dernier, leur plus haut niveau depuis 17 mois. Hier, les prix du pétrole augmentaient légèrement à près de 54 dollars/baril en cours d'échanges européens, la tendance des marchés se stabilise après de fortes hausses. A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 53,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de janvier gagnait 4 cents à 50,96 dollars. Le baril doit en principe terminer la séance autour de ces niveaux. Même si les analystes comme à l'accoutumée se complaisent à entretenir des doutes autour de la matérialisation de la baisse de l'offre annoncée par les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ceux qui n'en font pas partie à l'instar de leur chef de file, la Russie, qui s'affirme désormais comme un partenaire fiable.
Le ministre russe de l'Energie a appelé l'ensemble des compagnies pétrolières russes à participer à égalité à la baisse de production qu'entend appliquer son pays. «La Russie va réduire étape par étape sa production de pétrole de 300.000 barils par jour dans le premier semestre 2017», avait indiqué, le 1er décembre, Alexandre Novak, cité par l'agence de presse publique russe Ria Novosti. Une position qui est dictée par la détérioration de l'économie russe malmenée par la chute des prix du pétrole. Le Kremlin sait tout ce qu'il a à gagner en participant à faire baisser l'offre
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qui provoquerait sans coup férir un rebond des cours de l'or noir. «Si la hausse des prix du baril enregistrée après l'accord de l'Opep se confirme et que le baril se maintient à 55 dollars en 2017, cela représentera un gain de près de 20 milliards d'euros pour le budget», estiment des économistes de la banque VTB Capital.
«Une telle manne permettrait au gouvernement d'augmenter ses dépenses pour atteindre l'objectif de déficit de 3% du PIB tout en pouvant abandonner le gel des dépenses mis en oeuvre dans le budget 2017», ont-ils ajouté. Un scénario qui doit, aussi, permettre à l'Algérie de respirer...
Marché pétrolier : Les prix se maintiendront à 50 dollars en 2017 (Horizons)
« Le marché pétrolier connaîtra un équilibre en 2017. Le premier semestre sera difficile, car il s’agira d’observer les réactions des pays et le degré d’application de leur engagement de réduire la production. Globalement, si les pays respectent leur engagement à hauteur de 60 à 70%, le marché connaîtra un équilibre à partir du deuxième semestre », a indiqué, hier, Chakib Khelil, expert international et ancien ministre de l’Energie, lors de son passage au forum d’El Wassat. Après une baisse au début de l’année, les prix du pétrole se maintiendront à un niveau de 50 dollars, a-t-il ajouté. C’est dans ce contexte que la réunion des pays de l’Opep de mai prochain est « très importante » car elle permettra d’évaluer « l’application des décisions prises notamment lors du dernier sommet de Vienne », a-t-il noté. « Deux facteurs importants sont nécessaires pour faire cette évaluation : le niveau de la demande mondiale, pour voir si l’on peut procéder à une hausse de la production, et la réaction du marché à l’offre du pétrole de schiste mis sur le marché par les Etats-Unis. » Les pays de l’Opep attendent aussi avec beaucoup d’intérêt les résultats de la réunion du 10 décembre prochain des pays non membres de l’Organisation qui se sont engagés à procéder à une baisse de leur production. « Nous espérons que ces pays arriveront à un consensus pour faire baisser leur production de 600.000 barils dont 100.000 par Oman et 300.000 par la Russie afin d’atteindre le niveau d’équilibre attendu », a-t-il soutenu. Lors de la réunion d’Alger, les pays de l’Opep avaient décidé d’une baisse de 1,2 million de barils pour atteindre 32,5 millions de barils. Actuellement, la production est de l’ordre de 34,1 millions après que la Libye, le Nigeria et l’Angola eurent décidé d’augmenter leur production de 400.000 barils. Avec la baisse de la production attendue des pays non Opep (600.000 barils), le niveau global de la réduction atteindra 1,8 million de barils à partir de 2017, « d’où l’équilibre attendu en 2017 ». Chakib Khelil n’a pas manqué de saluer « les efforts colossaux » fournis par l’Algérie notamment au niveau des négociations avec des pays comme
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l’Arabie saoudite et l’Iran. « L’Algérie a une force politique et diplomatique au sein de l’Opep qu’elle exploite bien, mais elle ne peut pas faire grand-chose sans le respect des engagements pris », a-t-il précisé, assurant que « la décision de Vienne a été difficile, mais ses membres ont adopté l’accord d’Alger et décidé des quotas, ce qui est remarquable ». Outre l’observation de la réaction du marché, la réunion des pays de l’Opep, en mai prochain, aura pour objectif de déterminer le niveau de production. « La hausse des prix du pétrole favorisera l’entrée sur le marché du pétrole de schiste avec toutes les importantes réserves existantes. L’accord de Paris sur l’environnement favorise l’utilisation des énergies renouvelables, ce qui créé des pressions sur les énergies classiques. Les pays de l’Opep sont donc contraints de définir, de nouveau, le niveau de production et travailler sur l’équation prix-objectif en rapprochant les quotas de chaque pays de l’Organisation afin de maintenir un certain équilibre », a-t-il estimé. Face à cette situation, l’Algérie n’a pas d’autre choix que de procéder à la diversification de son économie. « Il ne faut plus dépendre du pétrole et de la fluctuation des prix, mais plutôt miser sur les autres produits et les services à exporter notamment vers le marché africain qui est prometteur », a-t-il déclaré. Selon lui, les pouvoirs publics doivent faire leurs prévisions sur une moyenne de 50 dollars le baril durant les cinq années à venir. « En attendant, outre la diversification de notre économie, le pays peut aussi s’endetter pour régler les problèmes posés. Néanmoins, en ce qui me concerne, je préfère miser sur l’investissement. » Il a estimé que « le changement est certes difficile. Il nécessite un consensus et des décisions courageuses et dures que tout le monde doit assumer. »
Le projet de gaz transafricain a été étudié en Algérie Interrogé sur le projet de raccordement au réseau de gaz entre le Maroc et le Nigeria, l’ancien ministre a affirmé que ce même projet a fait « l’objet d’étude de faisabilité en Algérie ». Il a fait savoir que « les négociations entre les ministres de l’Energie des deux pays se sont déroulées à Alger pour sa concrétisation » et que « les choses ont changé après ». Ce projet devait être lancé en même temps que Galsi, mais le retard accusé par ce dernier a freiné son évolution. S’ajoute à cela l’apparition de Boko Haram dans la région. Il estime, toutefois, que ce projet est « d’une grande importance » vu son impact économique à travers la création d’emplois, l’approvisionnement par l’Algérie en gaz sur le long terme, l’exportation vers l’Europe et la traversée d’une dizaine de pays africains. Par ailleurs, Khelil a affirmé que l’Algérie doit développer et exploiter son gaz de schiste « sans affecter l’environnement ». « Nous avons un problème de communication. Il faut travailler davantage avec les protestataires et leur expliquer l’enjeu relatif au développement de notre économie. » Khelil estime que Sonatrach doit aller vers l’endettement extérieur pour le financement de ses investissements dans la mesure où elle peut rembourser les prêts contractés. « Les investissements de Sonatrach ne doivent pas être tributaires des prix du pétrole. Le défi de l’entreprise est justement de procéder à l’augmentation de la production et des niveaux de réserves face à un marché fluctuant et concurrentiel ».
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Il a estimé que l’image de la compagnie « n’a pas été affecté » à l’étranger en raison des procès qu’elle a perdus contre des sociétés étrangères. « La preuve est dans la continuité des projets lancés notamment au Pérou depuis 2004 et qui rapportent à l’Algérie 50 millions de dollars annuellement. »
Industrie pharmaceutique : GSK renforce sa présence en Algérie (El Moudjahid)
Le laboratoire pharmaceutique GSK, a annoncé hier, l’ouverture officielle de son nouveau site administratif à Alger. La cérémonie d’inauguration s’est tenue récemment et en présence des représentants du ministère de la Santé, du ministère de l’Industrie et des Mines, de l’Ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie et de nombreux professionnels de la santé. La cérémonie a été présidée par M. Rogiero Ribeiro, vice-président senior et directeur chargé de la région des Pays émergents et de l’Asie du Sud, aux côtés de Mme Radia Chmanti Houari, présidente du Conseil d’Administration de GSK Algérie.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction le GSK a souligné qu’’il a renforcé sa présence en localisant son site administratif au sein de la capitale algérienne dont le siège social demeurant à la wilaya de Boumerdes. À l’occasion de l’ouverture du site algérois, M. Rogiero Ribeiro, a déclaré : «GSK est l’un des acteurs de pointe de l’investissement industriel en Algérie. C’est dans cette continuité, et reflétant la confiance que nous portons au système de santé et l’économie algériens, que nous inaugurons ce site administratif, qui vient compléter nos installations de production sises à Boudouaou. Nous sommes heureux et fiers de renforcer notre présence en Algérie, et de continuer à contribuer à la croissance d’une économie forte et basée sur le développement des compétences algériennes». De son côté, Mme Radia Chmanti Houari, a ajouté : «cette extension renforce une présence locale déjà forte de 35 ans, basée sur un investissement continu et des compétences humaines algériennes. Notre objectif est de continuer à investir dans nos activités de fabrication et de commerce local, et de participer à assurer un accès durable aux médicaments innovants, incluant les traitements contre le VIH, et aux vaccins pour les patients algériens. Nous sommes fiers d’oeuvrer localement pour notre mission, qui est d’améliorer la qualité de vie pour que chaque être humain soit plus actif, se sente mieux et vive plus longtemps ». Les perspectives de GSK en Algérie s’inscrivent dans la stratégie nationale mise en avant par le gouvernement algérien, dont la présence industrielle à travers le transfert en production locale de produits importés, a contribué à l’acquisition de connaissance et du savoir faire ainsi qu’au développement de compétences. A l’horizon 2020 et en application de son plan de
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développement de produits essentiels fabriqués localement, GSK a inscrit la fabrication locale de huit nouveaux médicaments couvrant la dermatologie, l’antibiothérapie et l’allergologie. «GSK» ; souligne le communiqué est parmi les plus importants investisseurs dans l’industrie pharmaceutique locale à travers ses sites de production et de distribution à Boudouaou. Un laboratoire porté par l’innovation dans la recherche depuis 300 ans, avec des perspectives importantes de développement local. La même source à précisé que «le GSK en Algérie est la deuxième plus importante filiale du Groupe à la région Moyen Orient-Afrique du nord et la quatrième compagnie pharmaceutique étrangère de droit algérien, détenant 5,4% de parts de marché». Totalement intégrée au marché algérien, GSK figure parmi les laboratoires ayant consenti le plus d’investissements industriels directs localement. Le laboratoire dispose aujourd’hui de deux unités de production en Algérie, permettant la fabrication de médicaments antibiotiques et non antibiotiques d’une capacité respective de 28 millions et 41 millions d’unités vente annuellement, ainsi que d’un centre de distribution national.
Sommet international des Think Tanks économiques : L’Algérie au rendez-vous (El Moudjahid)
Le 4e Sommet international des Think Tanks économiques se tiendra du jeudi à samedi à Sousse (Tunisie) avec la participation du ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé de l'Economie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf. Ce Sommet aura pour thème «la transformation digitale sectorielle et le modèle économique», a indiqué hier un communiqué du ministère des Finances. Lors de cet événement, se tiendra simultanément la 31e édition des journées de l'entreprise, qui abordera la même thématique sous l'angle de «la transformation digitale: mutation et opportunités». Lors de son séjour en Tunisie, M. Boudiaf rencontrera ses homologues tunisiens en charge particulièrement des questions relatives à l'économie numérique et aux systèmes financiers, précise la même source.
Banque/bourse/Assurance
Algérie Poste : Lancement de la carte de paiement électronique (El Moudjahid)
C’est sous le nom prestigieux d’ « Edahabia», que la première carte dédiée au paiement électronique a été officiellement lancée hier, à partir
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du siège d’Algérie Poste à Bab Ezzouar. Cette cérémonie s'est déroulée en présence de la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Iman Houda Feraoun, du ministre délégué auprès du ministre des Finances chargé de l'Economie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouâtassem Boudiaf, et du secrétaire général de l'Union postale africaine, Younes Djibril. Le lancement de cette carte qui permet d'effectuer tous types de transactions financières et commerciales via internet, fait office de petite révolution dans le secteur des télécoms algérien, et le paysage commercial en général. Chose qui a fait dire à la ministre des TIC, Mme Feraoun, qu'un premier quota de 5 millions de cartes de paiement électronique sera produit avant la fin du mois de décembre en cours pour atteindre les 20 millions progressivement.
Cette nouvelle carte sera délivrée aux détenteurs de comptes CCP (compte courant postal), a-t-elle précisé, ajoutant que cette opération entre dans le cadre de stratégie du secteur tendant à la modernisation des services postaux.
Dans cette optique, il est prévu que la carte va permettre d’effectuer tous types de transactions financières sur Internet, notamment en ce qui concerne le règlement des factures d’eau et d'électricité. Ceci, dans un premier temps. Par la suite, il est prévu le règlement des achats chez les commerces disposant de TPE (terminaux de paiement électronique), ainsi que l'acquisition de divers produits à partir du site d'Algérie Poste. "BaridiNet" permettant l'achat et le paiement via le web, a-t-on expliqué. Selon Algérie Poste, les détenteurs de cette nouvelle carte pourront effectuer des opérations de retrait et de paiement sur compte CCP "en toute sécurité". Son mode d’utilisation "hautement sécurisé" garantit la "fiabilité" des transactions par une "vérification" de l'identité des clients par des moyens de dernières technologies. Il y a lieu de signaler à la fin que le service intégrera prochainement le paiement du carburant pour véhicules à travers l’application de Naftal, tout comme le retrait d'argent dans les distributeurs automatiques GAB et les guichets à l'intérieur des bureaux de poste.
Coopération
Association Algérie/UE: définir les objectifs communs à atteindre dans les trois années à venir (APS)
Le directeur général de la région MENA, service européen de l'Action extérieure, Nick Westcott, a souhaité mercredi que l'Algérie et l'Union européenne (UE) se mettent d'accord sur un document comportant "les objectifs communs à atteindre lors des trois années à venir".
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"Nous avons poursuivi les discussions autour des priorités communes définies dans le cadre de l'Accord d'association entre l'Algérie et l'UE, et j'espère terminer le travail et se mettre d'accord sur un document proposant des objectifs communs à atteindre et les questions les plus importantes
à mettre en oeuvre, lors des trois prochaines années", a déclaré à Alger M. Westcott au terme de l'audience que lui a accordée le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.
"Nous avons évoqué des questions régionales et d'autres qui concernent l'Algérie. Aussi, nous nous sommes mis d'accord sur l'importance de renforcer notre partenariat (Algérie/UE)", a ajouté M. Westcott.
Le diplomate européen se trouve en Algérie dans le cadre de la 6e session de la réunion du Comité d'association Algérie/UE, dont les travaux se sont ouverts mercredi matin à Alger.
La réunion est consacrée à l'évaluation de la coopération entre l'Algérie et l'Union europ&
Revue de Presse 01 décembre 2016 Publié le 01/12/2016 à 11:05
SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Forum africain d'investissement d'Alger: 800 hommes d'affaires africains attendus (APS) ........................................................................................................................... 4
ï‚· L’ambassadeur Benamara invité de la Tribune Algérie-éco : 40 pays africains seront représentés au Forum africain d’Alger (Algérie Eco) ...................................... 5
ï‚· Exporter vers l’Afrique : Possible à condition de développer la logistique, selon des opérateurs (Horizons) .................................................................................................. 6
ï‚· 40 pays au Forum africain d’Investissement et d’Affaires (L’Econews) ................... 8
ï‚· Forum africain d'investissement d'Alger : 800 hommes d'affaires attendus (L’Expression) ............................................................................................................ 9
ï‚· Volonté politique réelle pour réussir l’intégration économique continentale (La Tribune) ..................................................................................................................... 11
ï‚· L’EPAL veut Faciliter les échanges interafricains (Algérie Eco)............................ 13
ï‚· Mesures prévues par le texte de loi d'orientation sur le développement des PME (APS) ......................................................................................................................... 14
ï‚· Le projet de loi relatif à la retraite adopté à l'APN (APS) ........................................ 15
ï‚· Projet de loi sur la retraite: un amendement portant sur une période transitoire de deux années adopté (APS) ........................................................................................ 16
ï‚· L’Opep annonce une baisse de sa production à 32,5 mbj (APS) .............................. 17
ï‚· OPEP: La proposition algérienne adoptée à Vienne (APS) ...................................... 18
ï‚· Accord Opep: L’Algérie devrait baisser sa production de 50.000 barils/jour (APS) 18
ï‚· M. Chems Eddine Chitour, professeur émérite à Polytechnique d’Alger, à propos des ressources énergétiques : «Un état des lieux s’impose» (El Moudjahid) ........... 19
ï‚· Industrie automobile: L'Algérie future plateforme africaine ? (Le Quotidien d’Oran) ................................................................................................................................... 20
ï‚· Deux ports algériens participent au forum méditerranéen (Algérie Patriotique) ...... 21
ï‚· Orientation des entreprises vers les TIC : One-Tic 2016 : première initiative nationale (Le Midi Libre) .......................................................................................... 22
ï‚· Village mondial de l’artisanat de Dubaï du 1er au 31 décembre : Participation de plus de 100 artisans algériens (Horizons) ................................................................. 23
ï‚· Nouvelle zone d'activités de Tafraoui: 21 actes de concession accordés à des investisseurs (Le Quotidien d’Oran) ......................................................................... 24
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 25
ï‚· Cotation boursière : Les PME à la traîne (El Moudjahid) ........................................ 25
ï‚· Exportations: la Banque d'Algérie introduit de nouvelles mesures de facilitation (APS) ......................................................................................................................... 26
ï‚· Rencontre CNMA - Opérateurs économiques à Sétif : L’assurance, un acte économique (El Moudjahid) ..................................................................................... 28
Coopération ......................................................................................................................................................... 29
ï‚· L’appui politique et économique algérien est "le plus grand cadeau" de l’Algérie (APS) ......................................................................................................................... 29
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Synthèse
Le Forum africain d'investissement et d'affaires, prévu du 3 au 5 décembre à Alger, verra la participation de pas moins de 1000 représentants de plus de 40 pays africains dont près de 800 hommes d'affaires, indique la presse. L’autre événement qui a constitué l’essentiel de l’actualité économique est l’adoption par l’APN de la loi d'orientation sur le développement de la Petite et Moyenne entreprises (PME), qui prévoit plusieurs mesures de soutien aux entreprises. Parmi ces mesures, des quotidiens citent la création de PME, la recherche, le développement, l'innovation, le développement de la sous-traitance et le financement d'actions de sauvetage et de reprise d'activités des entreprises en difficulté mais viable. A propos de la très attendue réunion de l’Opep qui s’est tenue à Vienne, il est indiqué que ce rendez vous s’est soldé par la décision de réduire la production de pétrole à 32,5 millions de barils/jour à partir du 1er janvier 2017.
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A la une
Forum africain d'investissement d'Alger: 800 hommes d'affaires africains attendus (APS)
Pas moins de 1.000 participants représentant plus de 40 pays africains dont près de 800 hommes d'affaires sont attendus au Forum africain d'investissement et d'affaires prévu du 3 au 5 décembre à Alger, a indiqué mercredi l'ambassadeur conseiller au ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Smail Benamara.
"Plus de 40 pays africains ont, à ce jour, confirmé leur participation, mais pas tous au niveau ministériel. Il y aura plus de 30 présidents de chambres de commerce. Nous aurons en tout environ 1.000 participants dont 80% d'hommes d'affaires avec une participation institutionnelle donc marginale (20%)", a souligné M. Benamara lors du forum d'Algérie Eco.
De hauts responsables d'institutions financières internationales, comme la Banque Mondiale, la BAD (Banque africaine de développement), la BADEA (Banque arabe pour le développement de l'Afrique), la BID (Banque Islamique de Développement) et de plusieurs institutions africaines sont également attendus, a-t-il ajouté en faisant savoir qu'une centaine de journalistes étrangers sont accrédités pour couvrir l'évènement.
L'objectif de ce forum est de remédier au "déphasage entre l'action politique soutenue de l'Algérie en matière de règlement des conflits (en Afrique) et les faibles relations commerciales et économiques avec les pays du continent", a-t-il souligné.
Les échanges inter-africains n'excèdent pas aujourd'hui le taux de 10% des échanges commerciaux globaux du continent contre plus de 80% pour les échanges inter-européens et 60% en Asie, a-t-il observé.
Outre l'intensification des échanges commerciaux avec les pays africains, l'Algérie veut développer un partenariat industriel avec ces pays dont beaucoup ont réalisé d'énormes progrès dans le domaine des nouvelles technologies, de l'énergie et d'industrie minière notamment, selon lui.
A travers l'organisation, en marge du forum, d'une grande exposition de la production nationale sur plus de 7.000 m2, l'opportunité sera donnée aux opérateurs algériens de faire connaître leurs produits à leurs homologues
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africains en vue de conclure d'éventuels marchés ou même des partenariats, a-t-il souhaité.
"C'est un point de départ important et je suis persuadé que ça va aider à conclure des contrats entre opérateurs algériens et africains même si l'objectif principal du forum n'est pas forcément de quantifier (rapidement) les réalisations mais de mettre en place les bases d'un partenariat", a-t-il avancé.
Six panels qui traiteront de six thématiques sont au menu de la rencontre dont le premier, qui aura lieu samedi à l'ouverture du forum, s'articulera sur les visions économiques stratégiques des pays africains.
La journée de dimanche verra l'organisation de quatre panels respectivement sur l'énergie, le financement des investissements, les infrastructures et les TIC et l'agriculture et l'agroalimentaire.
En plus, des rencontre B to B et une trentaine de workshops et d'ateliers sont programmés dimanche et lundi et se pencheront sur l'étude de plusieurs thématiques dont le projet de la zone continentale africaine de libre échange. Sur le plan financier, le forum sera financé uniquement par les sponsorings des entreprises publiques et privées algériennes ainsi que par les contributions d'institutions financières régionales comme la BAD, la BID et la BADEA. Pour rappel, ce forum est organisé par un comité composé de représentants du Premier ministère et des ministères respectivement des Affaires étrangères, de l'Industrie et du Commerce ainsi que du Forum des chefs d'entreprise (FCE).
Ce comité a défini cinq secteurs prioritaires pour une nouvelle dynamique économique entre l'Algérie et l'Afrique que sont l'agriculture, l'énergie, le numérique, les infrastructures, et le capital humain.
L’ambassadeur Benamara invité de la Tribune Algérie-éco : 40 pays africains seront représentés au Forum africain d’Alger (Algérie Eco)
1000 participants représentant 40 pays ont confirmé leur présence au Forum africain d’investissements et d’affaires qui se déroulera du 3 au 5 décembre à Alger. Cet évènement appelé « Rendez-vous d’Alger » vu l’importance qui lui est accordé et ce dans l’objectif d’insuffler une nouvelle dynamique économique basée sur partenariat interafricain entre opérateurs économiques du Continent. L’Afrique du Sud est le pays qui est
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le plus représenté avec une délégation constituée de 150 hommes d’affaires activant dans divers secteurs. Une centaine de journalistes seront également présents pour assurer la couverture médiatique de ce grand évènement. C’est ce qu’a annoncé Smail Benamara, Ambassadeur Conseiller auprès du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale qui intervenait aujourd’hui lors de la sixième édition des Débats de la Tribune d'Algérie-éco, organisée à l’hôtel Emir.
Le diplomate a déclaré que «le Forum organisé par le FCE, auquel les AE et le ministère de l’Industrie et des mines apportent leur soutien, n’a bénéficié d’aucun financement de l’Etat. Il s’est autofinancé grâce au sponsoring des entreprises publics et privés algériennes et des contributions d’institutions financières comme la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Islamique de Développement (BID) ainsi que la Banque Arabe pour le développement en Afrique (BADEA).
Mr Benamara a rappelé que « la participation ministérielle est symbolique car ce sont les opérateurs économiques qui vont être mis en contact, les institutions sont là uniquement pour apporter un appui et un soutien ».
A cet effet il a fait part de la présence « des présidents d’une trentaine de chambres de commerce ». L’invité d’Algérie-éco a également fait état de la participation de grands hommes d’affaires africains qui viennent notamment du Nigeria, Mauritanie et de Madagascar ».
Pour Mr Benamara estime que le Rendez-vous d’Alger est un point de départ qui va enclencher des partenariats et des réseaux interafricains mais aussi des comptoirs commerciaux ». Il a révélé qu’en marge du forum, « une exposition sera organisée sur 7000m2 dédiée à la production nationale de différents secteurs ».
Lors du forum six principales thématiques seront abordées. A l’ouverture, le volet stratégie politique sera abordé à travers deux sujets qui seront traités. Il s’agit du sort du continent en matière de vision et de stratégie économique et en clôture les perspectives économiques de l’Afrique. Durant la manifestation économique, des workshops seront mis en place et traiteront des problématiques de l’Energie, l’Agro-industrie, le numérique, les infrastructures et les financements. Mr Benamara a estimé que le Rendez-vous d’Alger est une grande occasion unique pour les opérateurs à saisir pour des opportunités d’affaires et d’investissements.
Exporter vers l’Afrique : Possible à condition de développer la logistique, selon des opérateurs (Horizons)
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Le Forum africain d’investissements et d’affaires, le rendez-vous que l’Algérie donne aux opérateurs économiques du 3 au 5 décembre prochains, offre des opportunités d’affaires importantes à plus d’un titre. C’est l’avis de certains opérateurs algériens intervenant dans la sphère économique. Le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), Ali Bay Nasri, a souligné que l’Algérie dispose d’un atout important favorisant le développement du commerce avec l’Afrique. Il s’agit de la Transsaharienne qui s’étale sur 2.400 km et qui va jusqu’à la frontière du Niger, a t-il précisé. Une route jugée « éminemment importante ». Pour cet expert, l’Algérie doit tracer une stratégie bien définie pour pouvoir placer ses produits sur le marché africain. De son point de vue, l’Algérie doit viser, dans le cadre de cette stratégie, le Niger eu égard à sa position géographique dans le continent noir. « Le Niger doit être un pays stratégique pour l’Algérie, car il fait frontière avec de grands pays du continent, à savoir le Tchad, le Nigeria, le Burkina Faso, le Benin, le Togo et le Mali », a-t-il dit. Le Niger peut constituer un pays de transit pour la marchandise algérienne vers d’autres pays de l’Afrique. L’Anexal préconise, dans ce cadre, l’ouverture de la frontière avec le Niger aux investisseurs et exportateurs algériens. « Elle est ouverte tous les 15 jours uniquement pour le troc. Alors pourquoi pas pour nous ? », s’est-il interrogé. Selon lui, pour gagner ce challenge, l’Algérie doit signer des accords commerciaux avec les espaces africains, notamment l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). C’est ce qui permettra, a-t-il dit, à notre pays de réaliser son intégration économique et de renforcer la compétitivité de ses produits dans un cadre réglementaire. Outre la revendication d’ouvrir une zone franche au niveau de Tamanrasset, l’Anexal souligne également la nécessité que les banques algériennes s’installent dans ces pays. Elle propose également d’accorder des lignes de crédit à des pays africains pour acheter les produits algériens. De son côté, Abdelwaheb Ziani, membre de la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa), a indiqué que l’Algérie est pratiquement absente sur le marché africain. « Nous avons une industrie forte, mais elle n’est pas connue sur le marché africain. Ce forum constitue donc une opportunité pour courtiser les opérateurs africains, mais aussi pour leur faire découvrir nos potentialités en termes de production », a-t-il dit. Il ajoutera : « Nous nous préparons aux rencontres BtoB et à l’organisation de visites au niveau de notre entreprise. » Ziani a fait remarquer que l’Algérie peut se frayer facilement un chemin et positionner ses produits sur le marché africain vu la qualité proposée. « Je viens de rentrer de Dakar où nous avons participé à un salon et je vous assure que le stand algérien était le meilleur de par son organisation et la qualité des produits exposés », a t-il dit. « Nous devons tabler sur les produits agricoles, l’agroalimentaire et les services », a ajouté notre interlocuteur. Ziani préconise de former les jeunes dans le transport du lourd. Pour lui, la route est la plus commode. « La liaison Alger-Dakar par bateau se fait en 28 jours, alors que par route, elle ne dépassera pas les 4 jours », sans compter qu’Air Algérie a mis récemment
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à la disposition des exportateurs un cargo Afrique de 13 à 20 t. Pour Ali Bay Nasri, la logistique fait défaut. Le rail est le plus approprié pour le transport de la marchandise, selon lui. Le directeur général de la SNTF, Yacine Bendjaballah, a indiqué, pour sa part : « Nous sommes en train de dimensionner le parc de la SNTF par rapport à toute demande des pouvoirs publics. Nous nous inscrivons dans la politique du gouvernement : faire de l’Algérie une force économique au niveau régional. Si le rail va jusqu’au Mali, ce sera très pratique. » Kamel Djebara, représentant d’une entreprise privée installée à Bejaïa, spécialisée dans le transport routier de marchandises, poids lourds, a soulevé, quant à lui, le problème de l’insécurité. L’assurance marchandise vers les pays africains existe, selon Ahmed Haftari, directeur central du marketing auprès de la CAAT. Cette compagnie d’assurance prendra part au rendez-vous africain dans la perspective « de développer des partenariats et de s’ouvrir à d’autres horizons ».
40 pays au Forum africain d’Investissement et d’Affaires (L’Econews)
L’Ambassadeur Conseiller au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération International, Smail Benamara a exposé quelques chiffres sur le forum africain d’investissement et d’affaires, ce matin lors du forum d’Algérie Eco à l’hôtel Emir, alors qu’il ne reste qu’à peine 48 heures de l’ouverture de ce qu’appelle le rendez-vous d’Alger qui aura lieu au Centre International des Conférences du 03 au 05 décembre prochain.
Le travail collectif du comité d’organisation de ce forum, composé des représentants des ministères des Affaires Étrangères, de l’Industrie et du Commerce ainsi que le FCE, est d’essayer au départ de mettre les objectifs de la politique économique du pays en direction de ce continent par rapport aux autres objectifs en matière de la politique relationnelles et sécuritaires, selon les dires de Smail Benamara. «Il ya un énorme déphasage entre notre présence politique pour établir des relations bilatérales et les règlements des conflits et notre échange économique ».
Les organisateurs ne comptent pas sur un objectif de résultat en terme de conclusion de contrats mais l’essentiel est d’enclencher des partenariats vu la forte participation des opérateurs économiques qui va permettre aux Algériens de saisir cette opportunité. « Sur le plan continental, nous sommes parti d’un constat réel qui est le volume des échanges intra africains très faible, ne dépassant pas les 10% , alors qu’avec l’Europe il est loin de 80%, avec l’Asie est de 60 »,a-t-il fait savoir.
L’autre point important pour l’Algérie concerne le partenariat industriel, dont beaucoup d’entreprises africaines sont à la pointe et le rendez-vous d’Alger est l’occasion à saisir pour créer des joints venture pour produire africain entre partenaires africains.
Plus de 80% des participants du forum africain d’investissement et d’affaires sont des opérateurs économiques et hommes d’affaires et pour
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les 20% restants sont consacrés à la participation marginale aux institutions financières à l’international, à savoir, banque mondiale, la banque agricole africaine, la banque islamique, etc.
« Nous avons jusqu’à ce jour la confirmation de 40 pays africains à commencer par l’Afrique du Sud, le Nigéria jusqu’au Gabon et Djibouti et avec une participation symbolique de certains ministres des pays africains » a révélé, M. Benamara. En ajoutant que « nous avons pratiquement la présence de toutes les chambres africaines de commerce, d’agriculture et d’industrie avec une trentaine de présidents.
Créer des réseaux d’affaires
Le pays qui compte une forte participation, jusqu’à ce jour est l’Afrique du Sud avec 80 opérateurs, selon l’intervenant qui confirme que l’Algérie va recevoir également des hommes d’affaires africains de renommé mondiale.
Interrogé sur le déclic attendu du rendez-vous d’Alger, l’Ambassadeur Conseiller des AE a répondu que «l’essentiel pour nous est d’organiser pour la première fois une rencontre entre tous les hommes d’affaires africains ici à Alger avec toutes les possibilités d’établir des contacts et de créer des réseaux d’affaires. En plus lors de ce forum, il y aura une grande exposition de production nationale avec des stands sur une superficie de 7000 m2 dédiés aux entreprises algériennes pour exposer leurs produits tous les secteurs confondus. Donc les hôtes africains de l’Algérie auront la possibilité de voir de visu, durant les trois jours, les produits algériens et être en contact direct avec leurs homologues algériens. il est attendu de ce rendez-vous dans sa première phase, des promesses de contrats et des possibilités de travailler ensemble. L’autre aspect qu’il faut évoquer au cours de ce forum, d’après notre source, est lié à la réglementation algérienne qui sera prise en charge par le gouverneur de la banque d’Algérie pour faciliter le travail des opérateurs algériens en Afrique et de déclencher une dynamique dans ce sens.
Enfin, il est à noter que ce forum est autofinancé grâce aux sponsors des entreprises publiques et privées ainsi que la contribution des établissements financiers comme la Banque africaine de développement et la banque islamique ainsi la banque de développement arabe.
Forum africain d'investissement d'Alger : 800 hommes d'affaires attendus (L’Expression)
Plus de 40 pays africains ont, à ce jour, confirmé leur participation, mais pas tous au niveau ministériel.
Pas moins de 1000 participants représentant plus de 40 pays africains dont près de 800 hommes d'affaires sont attendus au Forum africain d'investissement et d'affaires prévu du 3 au 5 décembre à Alger, a indiqué hier l'ambassadeur-conseiller au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Smaïl Benamara. «Plus de 40 pays africains
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ont, à ce jour, confirmé leur participation, mais pas tous au niveau ministériel. Il y aura plus de 30 présidents de chambres de commerce. Nous aurons en tout environ 1000 participants dont 80% d'hommes d'affaires avec une participation institutionnelle, donc marginale (20%)», a souligné M.Benamara lors du Forum d'Algérie Eco.
De hauts responsables d'institutions financières internationales, comme la Banque mondiale, la BAD (Banque africaine de développement), la Badea (Banque arabe pour le développement de l'Afrique), la BID (Banque islamique de développement) et de plusieurs institutions africaines sont également attendus, a-t-il ajouté en faisant savoir qu'une centaine de journalistes étrangers sont accrédités pour couvrir l'évènement. L'objectif de ce forum est de remédier au «déphasage entre l'action politique soutenue de l'Algérie en matière de règlement des conflits (en Afrique) et les faibles relations commerciales et économiques avec les pays du continent», a-t-il souligné.
Les échanges inter-africains n'excèdent pas aujourd'hui le taux de 10% des échanges commerciaux globaux du continent contre plus de 80% pour les échanges inter-européens et 60% en Asie, a-t-il observé. Outre l'intensification des échanges commerciaux avec les pays africains, l'Algérie veut développer un partenariat industriel avec ces pays dont beaucoup ont réalisé d'énormes progrès dans le domaine des nouvelles technologies, de l'énergie et de l'industrie minière notamment, selon lui. A travers l'organisation, en marge du forum, d'une grande exposition de la production nationale sur plus de 7000 m2, l'opportunité sera donnée aux opérateurs algériens de faire connaître leurs produits à leurs homologues africains en vue de conclure d'éventuels marchés ou même des partenariats, a-t-il souhaité. «C'est un point de départ important et je suis persuadé que ça va aider à conclure des contrats entre opérateurs algériens et africains même si l'objectif principal du forum n'est pas forcément de quantifier (rapidement) les réalisations mais de mettre en place les bases d'un partenariat», a-t-il avancé. Six panels qui traiteront de six thématiques sont au menu de la rencontre dont le premier, qui aura lieu samedi à l'ouverture du forum, s'articulera sur les visions économiques stratégiques des pays africains.
La journée de dimanche verra l'organisation de quatre panels respectivement sur l'énergie, le financement des investissements, les infrastructures et les TIC, l'agriculture et l'agroalimentaire.
En plus, des rencontres B to B, une trentaine de workshops et d'ateliers sont programmés dimanche et lundi et se pencheront sur l'étude de plusieurs thématiques dont le projet de la zone continentale africaine de libre-échange. Sur le plan financier, le forum sera financé uniquement par les sponsorings des entreprises publiques et privées algériennes ainsi que par les contributions d'institutions financières régionales comme la BAD, la BID et la Badea. Pour rappel, ce forum est organisé par un comité composé de représentants du Premier ministère et des ministères respectivement des Affaires étrangères, de l'Industrie et du Commerce ainsi que du Forum des chefs d'entreprise (FCE). Ce comité a défini cinq secteurs prioritaires pour une nouvelle dynamique économique entre
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l'Algérie et l'Afrique que sont l'agriculture, l'énergie, le numérique, les infrastructures, et le capital humain.
Volonté politique réelle pour réussir l’intégration économique continentale (La Tribune)
Selon le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, l'Algérie «est en mesure de jouer le rôle de locomotive dans l'intégration économique africaine». Cette intégration régionale représente pour l’Algérie un moyen de mieux maîtriser son ouverture commerciale et d’en être un acteur principal. Pour l’Afrique, la création d’un bloc économique régionale devrait lui permettre de réaliser une croissance et un développement économiques durables, réduire la pauvreté et participer pleinement à la mondialisation. Toutefois, en dépit des efforts déployés pour réaliser ce projet, et malgré la réalisation de certains objectifs, l’intégration continentale peine à voir le jour.
Près de 2 000 chefs d’entreprises d’Afrique, représentants de gouvernements et d’organismes publics, investisseurs, experts et médias prendront part à partir de samedi prochain et sur trois jours au Forum d’investissements et d’affaires qui aura lieu à Alger. Placé sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le rendez-vous d’Alger constituera une opportunité économique africaine exceptionnelle co-organisée par le gouvernement algérien et le Forum des chefs d’entreprises (FCE). Il se fixe pour mission de contribuer, entre autres, à l’intégration économique du continent.
Selon le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, l'Algérie, le plus grand pays africain et arabe, qui est une partie intégrante de l'Afrique et du destin du continent, «est en mesure de jouer le rôle de locomotive dans l'intégration économique africaine». Tout en poursuivant ses négociations pour adhérer à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’Algérie continue, en parallèle à manifester sa volonté de participer pleinement au système commercial continental.
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L’option stratégique d’un renforcement et d’un approfondissement de l’intégration régionale représente pour notre pays un moyen de mieux maîtriser son ouverture commerciale et d’en être un acteur principal.
Un autre objectif de cet approfondissement réside dans la volonté affichée de l’Algérie de diversifier son économie. Il s’agit là d’un objectif stratégique pour le pays qui lui permettrait de réduire la dépendance de son économie aux hydrocarbures notamment en cette conjoncture marquée par la baisse des cours du pétrole.
Pour l’Afrique, l’intégration régionale est une stratégie qui vise à réaliser une croissance et un développement économiques durables, réduire la pauvreté et participer pleinement à la mondialisation. Exprimé dans le Plan d’action de Lagos de 1980 et surtout dans le Traité d’Abuja de 1991 portant création de la communauté économique africaine, cette idée a été réaffirmée dans l’Acte constitutif de l’Union africaine (UA).
Dans ces deux schémas directeurs, une feuille de route a été établie pour créer une zone de libre échange (ZLE), établir une Union douanière (UD), créer un marché commun ou espace économique unique (MC) et enfin concrétiser l’Union économique et monétaire (UEM).
Aujourd’hui, il existe sur le continent africain 14 communautés économiques régionales (CER) dont 8 uniquement sont considérées comme les piliers de la future communauté économique africaine. Parmi ces communautés, l’on peut citer le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa), la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et la communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (CAE).
Il existe d’autres Regroupements économiques régionaux, couvrant des espaces géographiques plus restreints tels que l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
L’évaluation du rôle des CER africaines montre que la plupart d’entre elles ont accompli des progrès notables dans le cadre de l’intégration notamment la création de zones de libre échange. Certaines sont même plus avancées et ont atteint l’Union douanière et la libre circulation des personnes.
Les entraves à la concrétisation de cette intégration
Si certains objectifs importants ont été atteints, dans le cadre de ce projet continental, des problèmes et des lacunes demeurent et devront être pris en charge, selon de nombreux analystes.
Parmi ces insuffisances figure le volume du commerce intra-africain qui demeure très faible. Il ne représente que 10,5% du volume total du commerce en Afrique. Un taux bien faible par rapport aux échanges entre pays asiatiques qui atteignent près de 52% et ceux intra-européens qui avoisinent les 80%. En Amérique du Nord, ce taux est de 40%.
La faiblesse des échanges inter-africains est liée au manque d’infrastructures dans les pays africains, ce qui entrave l’investissement, la production et la concurrence.
Les Etats membres de l’Union panafricaine doivent ainsi augmenter le financement public des infrastructures, mettre en oeuvre de grands projets
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d’énergie tels que l’hydroélectricité, les raffineries de pétrole et les gazoducs, suggèrent les économistes.
Les pays africains sont aussi amenés à développer des ressources énergétiques nouvelles et renouvelables.
Toutefois, ces objectifs tracés ne peuvent se concrétiser sans un soutien avéré des institutions internationales comme la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale (BM). Rien que pour les 10 prochaines années, le coût des besoins en infrastructures est estimé à 60 milliards de dollars, selon certains experts.
En outre, étant donné que l’intégration privilégie les objectifs régionaux à long terme au détriment des objectifs nationaux à court terme, les autorités nationales doivent faire preuve d’une volonté politique réelle sinon, selon certains experts, elles risquent de compromettre gravement les efforts visant à approfondir l’intégration régionale.
«Nous devons reconnaître que l'environnement politique national affecte l'intégration», soulignent ces experts appelant ainsi à un engagement politique plus poussé.
Harmoniser les lois nationales et régionales pour faciliter le processus d'intégration s’avère aussi nécessaire, de l’avis de ces experts.
L’EPAL veut Faciliter les échanges interafricains (Algérie Eco)
A J-2 de la tenue du Forum Africain d’affaires et d’investissement prévu à Alger du 03 au 05 décembre, l’entreprise portuaire d’Alger(EPAL) compte séduire les opérateurs africains en renforçant sa participation à cet événement.
En effet, l’EPAL va présenter sa stratégie qui consiste à faire connaitre ces projets pour le développement des relations entre l’Algérie et les pays africains. Ainsi, avec la réalisation du nouveau port du centre, l’Algérie disposera d’un « grand hub »qui facilitera les échanges interafricains, renforcé par la création de deux zones franches, l’une à Cherchell et l’autre à Tamanrasset connectées par la route transsaharienne.
Notons que le futur port du centre qui sera réalisé à Ténès, répondra à la plus importante exigence technique: être en eaux profondes. Cette exigence est dictée par le souci des autorités portuaires d'Alger de recevoir les navires de gros et très gros tonnage et gérer avec fluidité les marchandises à destination des ports d'Algérie car ses derniers ne sont transportés que par des caboteurs, à défaut d'infrastructures portuaires d'importance pour l'accostage de navires de gros tonnage ayant un grand tirant d'eau.
Actuellement, elles sont transbordées notamment aux ports de Giatora (Italie) et celui d'Algesiras (Espagne), la profondeur des eaux dans la plupart des ports algériens ne dépassant pas 11 mètres, selon des experts maritimes.
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Rappelons que ce forum africain d’investissements et d’affaires, initié par l’Algérie, vise à établir des accords de coopération gagnant-gagnant entre les opérateurs africains et donner l'occasion à l'émergence d'un réseau de coopération à travers le continent. Il est attendu la participation de plus de 1600 acteurs venant de tout le continent et près de 500 chefs d’entreprise et opérateurs économiques algériens.
Mesures prévues par le texte de loi d'orientation sur le développement des PME (APS)
La loi d'orientation sur le développement de la Petite et Moyenne entreprises (PME), adoptée mercredi par l'Assemblée populaire nationale (APN) prévoit plusieurs réformes de soutien aux entreprises.
Le texte de loi comprend plusieurs mesures de soutien aux PME notamment en ce qui concerne la création de PME, la recherche, le développement, l'innovation, le développement de la sous-traitance et le financement d'actions de sauvetage et de reprise d'activités des entreprises en difficulté mais viable.
Il prévoit une réforme du dispositif de soutien aux PME des points de vue législatif et institutionnel ainsi qu'au niveau des instances intervenant dans la mise en oeuvre de ce dispositif.
La PME est une entreprise de production de biens et/ou de services employant une (1) à 250 personnes et dont le chiffre d'affaires annuel n'excède pas 4 milliards de dinars ou dont le total du bilan annuel n'excède pas à 1 milliard de DA.
L'article 15 prévoit des mesures d'aide et de soutien à la promotion de la PME qui ont pour objectif de promouvoir la diffusion de l'information à caractère industriel, commercial, juridique, économique, financier, professionnel, et technologique relative aux PME et encourager toute action tendant à faciliter l'accès des PME au foncier.
Pour un meilleur encadrement des PME et en vue des les encourager à créer une richesse et des postes d'emploi, la commission a introduit deux amendements au niveau des articles 16 et 19 qui ont été adoptés, a souligné le rapport complémentaire.
Les entreprises qui bénéficient des mesures de soutien aux PME prévues dans l'article 7 sont "les PME dont près de 49% de leur capital social sont détenus par une société ou un groupement de sociétés à capital d'investissement ainsi "qu'en fonction de leur tailles et des priorités définies par filières et territoires", selon l'article 16.
L'article 19 du texte prévoit également des actions d'aide et de soutien à la PME financées du compte d'affectation spécial "Fonds national de mise à niveau des PME, d'appui à l'investissement et de promotion de la compétitivité industrielle", outre les dépenses de gestion de l'Agence
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chargée de la mise en oeuvre de la stratégie de développement des PME et des opérations d'aide et de soutien aux PME.
La priorité est accordée dans la classification des PME (article 11) au chiffre d'affaire et au montant du bilan annuel, si elle est classée dans une catégorie selon son chiffre d'affaire ou le montant de son bilan annuel ou dans une autre catégorie, si on tient compte du nombre de ses employés.
Ce texte de loi permet aux Collectivités locales de prendre les mesures nécessaires pour aider, assister et promouvoir les PME, en facilitant l'obtention du foncier adéquat à leurs activités et en consacrant une partie des zones d'activités et zones industrielles.
Le texte de loi charge "une agence" de la mise en oeuvre de la stratégie de développement des PME en termes d'émergence, de croissance et de pérennisation y compris par l'amélioration de la qualité de la promotion de l'innovation et au renforcement des compétences et des capacités managériales des PME.
Le ministère chargé de la PME crée des Fonds de garantie des crédits et des fonds d'amorçage conformément à la règlementation en vigueur à l'effet de garantir des crédits aux PME et de promouvoir les start-up dans le cadre des projets innovants.
Le ministère a été chargé, en coordination avec les autres ministères et autorités concernées, de prendre toute initiative visant à définir les besoins des PME en matière de financement et d'encouragement de la création des moyens financiers nécessaires.
Le texte de loi prévoit la création du Conseil national de concertation pour le développement de la PME composé d'organisations, d'associations professionnelles spécialisées représentant les entreprises, de représentants de secteurs et d'organismes concernés par la création et le développement de la PME.
Ce texte permet aux associations professionnelles et groupements qui créent des structures d'appui aux PME de bénéficier d'un appui financier ou matériel de l'Etat conformément à la législation et au règlement en vigueur. Au terme du vote, la Commission des affaires économiques, du développement, de l'industrie, du commerce et de la planification à l'APN a souligné la nécessité d'oeuvrer à doter ce cadre juridique de toutes les mesures d'accompagnement et mécanismes organisationnels susceptibles de garantir un suivi, une évaluation périodique et un contrôle rigoureux dans la gestion notamment en matière d'obtention de financement, d'octroi de crédits et de garantie du foncier approprié à l'activité de la PME. La commission a recommandé d'assurer une formation de qualité, de moderniser les moyens de travail et de gestion et d'adopter l'information économique dans le cadre des enjeux posés pour dynamiser le rôle des PME dans le tissu économique national.
Le projet de loi relatif à la retraite adopté à l'APN (APS)
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Le projet de loi modifiant et complétant la loi 12-83 du 2 juillet 1983 relatif à la retraite a été adopté mercredi par la majorité des membres de l'assemblée populaire nationale (APN).
Le vote du texte de loi a eu lieu en séance plénière Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, en présence du ministre du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi et de la ministre des relations avec le parlement Ghania Eddalia.
A l'issue de l'adoption de la loi, M. El Ghazi a réaffirmé l'importance de ce texte législatif qui se propose de renforcer le principe de solidarité intergénérationnelle. Le régime de retraite en vigueur en Algérie compte parmi les meilleurs en ce sens qu'il garantit les droits des travailleurs et des générations montantes", a soutenu le ministre qui a salué le sens nationaliste dont les députés ont fait preuve lors du vote. IL a appelé toutes les composantes de la société à composer de manière positive avec la conjoncture actuelle.
Il convient de signaler que les députés du groupe parlementaire du parti des travailleurs (PT) et du Front pour la justice et le développement (FJD) ont rejeté cette loi tandis que les représentants du Front des forces socialistes (FFS) ont boycotté la séance de vote.
Le président du groupe parlementaire FFS, Chafaa Bouiche, a indiqué dans une déclaration à la presse que son parti refusait ce projet de loi car, a-t-il expliqué, "son contenu n'a pas été examiné par la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle". En outre, a-t-il ajouté, "les syndicats autonomes n'ont pas été associés au débat au sein de la commission".
Le texte de loi a été adopté après l'introduction d'un amendement présenté par le ministre du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale prévoyant une période transitoire de deux années pour accorder le droit de bénéficier de la pension de retraite aux travailleurs âgés de 58 ans et plus en 2017 et de 59 ans en 2018 et ayant totalisé au moins 32 années de service effectif.
L'amendement, introduit sur orientation du président de la République, stipule que "sans préjudice des dispositions de la loi, il est possible, d'attribuer pendant deux années la pension de retraite, avec jouissance immédiate au profit des travailleurs salariés, âgés de 58 ans en 2017 et 59 ans en 2018 et qui ont totalisé 32 années au moins de service effectif ayant donné lieu au versement de cotisations".
Le droit à la pension de retraite est concédé, dans ces cas précis, à "la demande exclusive du travailleur salarié", prévoit encore l'amendement.
Projet de loi sur la retraite: un amendement portant sur une période transitoire de deux années adopté.
Projet de loi sur la retraite: un amendement portant sur une période transitoire de deux années adopté (APS)
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Les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté, mercredi à la majorité, un amendement oral présenté, "sur instruction du président de la République Abdelaziz Bouteflika" par le ministre du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale Mohamed El Ghazi, au projet de loi relatif à la retraite.
L'amendement en question introduit une période transitoire de deux années accordant le droit de bénéficier de la pension de retraite au profit des travailleurs âgés de 58 ans et plus en 2017 et de 59 ans en 2018 et ayant totalisé au moins 32 années de service effectif.
Lors d'une audience plénière présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, M. El Ghazi a présenté "un amendement oral qui prévoit notamment que "sans préjudice des dispositions de la loi, il est possible, d'attribuer pendant deux années la pension de retraite, avec jouissance immédiate au profit des travailleurs salariés, âgés de 58 ans en 2017 et 59 ans en 2018 et qui ont totalisé 32 années au moins de service effectif ayant donné lieu au versement de cotisations".
Le droit à la pension de retraite est concédé, dans ces cas précis, à "la demande exclusive du travailleur salarié".
Le ministre a ajouté que cet amendement intervenait sur instruction du président Bouteflika dans le cadre de son suivi et de l'intérêt permanent qu'il accorde aux attentes de la classe ouvrière, toutes catégories confondues, de notre pays afin de prendre en charge de ses préoccupations notamment ce qui a trait au droit de bénéficier de la pension de retraite sans préjudice des équilibres financiers de la caisse de retraite".
La majorité des membres de l'APN ont salué les orientations du président de la République et se sont dits satisfaits de cet amendement.
Le président de la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle Ali Melakhsou a estimé, de son côté, que cette initiative dénotait le souci constant du président de la République de prendre en charge les attentes de la classe ouvrière notamment.
L’Opep annonce une baisse de sa production à 32,5 mbj (APS)
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé mercredi à Vienne de réduire sa production de pétrole à 32,5 millions de barils/jour à partir du 1er janvier 2017, a annoncé son président Mohamed Saleh Al Sada.
"L’Accord est de réduire d’environ 1,2 mbj pour porter la production à 32,5 mbj à compter du 1er janvier 2017", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à l'issue de la réunion ministérielle ordinaire de l'Opep. L’Algérie avait soumis une proposition de baisse de la production au sein de l’organisation d’environ 1,1 million de barils par jour, qui a été adoptée lors de la réunion, a confié à l’APS une source
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sûre. L’Opep a tenu sa 171ème réunion ordinaire avec à l’ordre du jour l’examen de la proposition algérienne de baisse de la production de l’organisation de 1,1 mbj, en présence des 14 pays membres.
OPEP: La proposition algérienne adoptée à Vienne (APS)
La proposition algérienne de baisse de la production soumise à la réunion ministérielle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a été adoptée mercredi à Vienne, a appris mercredi l'APS auprès de sources sûres. Cette proposition retenue comme base de travail par le Haut comité d’experts de l’organisation porte sur une réduction d’environ 1,1 million de barils par jour à opérer par les pays de l’OPEP. Les membres de l’Opep se penchent en ce moment sur la rédaction du communiqué final de la réunion tenue à huis clos, précise cette source. Une conférence de presse est prévue à la fin des travaux.
Accord Opep: L’Algérie devrait baisser sa production de 50.000 barils/jour (APS)
L’Algérie devrait baisser sa production de 50.000 barils/jour dans le cadre de l’accord de réduction de la production adopté mercredi par la réunion ministérielle ordinaire de l’Opep à Vienne, apprend-on mercredi de sources sûres.
La production pétrolière algérienne avait été, en octobre dernier, de 1,1 million barils/jour.
La proposition algérienne de baisse de la production soumise à la réunion ministérielle de l'Opep a été adoptée lors de cette réunion ordinaire qui se tient au siège de l’organisation.
La réunion de l’Opep s’est basée sur la proposition algérienne de baisse de la production pour faire face à la chute des prix du brut.
Cette proposition, retenue par le Haut comité d’experts de l’organisation, porte sur une réduction d’environ 1,1 million de barils par jour à opérer par les pays de l’Opep.
Les membres de l’Opep se penchent actuellement à la rédaction du communiqué final de la réunion tenue à huis clos, précise cette source.
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M. Chems Eddine Chitour, professeur émérite à Polytechnique d’Alger, à propos des ressources énergétiques : «Un état des lieux s’impose» (El Moudjahid)
« Selon toute vraisemblance, les 14 pays membres de l’OPEP, devrait procéder à la diminution de la production pétrolière mise sur le marché énergétique, autour d’un million de barils par jour », c’est ce qu’a indiqué hier le professeur Chems Eddine Chitour, professeur de thermodynamique à l’école polytechnique d’Alger. S’exprimant lors de son passage sur les ondes de la radio nationale Chaîne III, il a souligné que ces derniers temps il y a une épreuve de force entre les grands producteurs de l’or noir, l’Arabie saoudite, l’Iran et la Russie, et la réduction de la production est fortement probable.
«Ceci dit, cette diminution nous fera gagner quelques dollars, mais jusqu’à quand ? ». « Les accords sont fragiles et dans quelques mois, prévient-il, il se peut qu’on revienne à la case départ ». Tout en insistant sur la nécessité de chercher à construire une véritable économie de développement. « Je suis de ceux qui croient que l’Algérie peut réellement se tirer de la rente ». Appuyant ses dires, l’invité de la rédaction a proposé de faire un état des lieux sur le potentiel des ressources énergétiques fossiles et des énergies alternatives du pays. « A partir de cela on peut avoir une idée sur ce qu’on peut faire et ensuite il faut tracer une perspective. C’est-à-dire savoir comment faire et agir pour réaliser, d’ici 2030, une transition énergétique et un changement de paradigme en impliquant tout le monde.
Il faut que le citoyen soit impliqué. L’Etat, appuie-t-il, ne peut plus et ne doit plus décider tout seul : « Si on veut que les décisions soient appliquées sur le terrain, il est important que les citoyens « soient partie prenante » a-t-il ensuite insisté. Quelle est la part des énergies renouvelables en Algérie? s’interroge-t-il, avant d’ajouter « si nous faisons la comparaison avec les pays voisins la part des énergies renouvelable est faible. » Il faut, estime-t-il se poser la question de savoir comment aller vers cette transition, sachant que le plus grand gisement de l’Algérie repose en premier lieu sur les économies d’énergie.
Allant plus loin dans ses déclarations, il a indiqué que « l’économie de 10% des 50 millions de tonnes consommés annuellement en Algérie, sous forme de carburant et d’électricité, permettrait, de gagner cinq fois plus « que ce que nous essayons d’obtenir à l’OPEP ». Mettant l’accent sur le
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déficit financier qu’a enregistré l’Algérie depuis la chute des prix de pétrole en 2014, il a indiqué que « ce déficit financier va atteindre 20 milliards de dollars ». Le pays, se trouve dans une « année charnière ». « Il nous faut, prendre des décisions et savoir ce que nous devons faire et par quels moyens nous pouvons y arriver, tout en protégeant les couches sociales à faible pouvoir d’achat » a-t-il précisé.
Industrie automobile: L'Algérie future plateforme africaine ? (Le Quotidien d’Oran)
Les choses semblent s'accélérer en Algérie. L'industrie automobile dans notre pays, qui était un voeu pieux il y a seulement quelques années, commence à prendre forme.
Les Français étaient les premiers à se lancer dans l'aventure, avec le lancement de la première usine de montage de la Renault Symbol, à l'ouest du pays. Renault Algérie Production a livré depuis l'inauguration de son usine en novembre 2014, 55 000 véhicules. Les objectifs tracés auraient même été dépassés. La Symbol « Made in Bladi » est devenu, en un laps de temps très court, un succès commercial depuis son lancement en novembre 2014. Avec plus de 70% des ventes de son segment, cette voiture se positionne comme le leader incontesté du marché algérien en 2016. Le succès est tel que le constructeur français a décidé de lancer un autre modèle, la « Dacia Sandero Stepway Extrême », dont la demande en Algérie est croissante. La première Dacia est sortie de l'usine le mois d'août dernier.
La signature, dimanche, du groupe Volkswagen avec Sovac d'un protocole d'accord pour le montage de plusieurs modèles (Golf 7, Skoda Octavia, Seat et Volkswagen Caddy) dans une autre usine qui sera implantée à l'ouest du pays, est un signe qui ne trompe pas sur la volonté du gouvernement à développer une véritable industrie automobile. Connus pour leur «rigueur» à travers toute la planète, les Allemands ne se seraient jamais engagés dans notre pays si le partenariat n'était pas fiable. Le groupe allemand prévoit par ailleurs la livraison de pas moins de 500 000 véhicules par an d'ici l'année 2020, avec un taux d'intégration de 40%, ce qui est très raisonnable pour un départ.
Avant les Allemands, le groupe Tahkout s'est également engagé dans un autre partenariat avec les Sud-Coréens. En effet, le premier véhicule Hyundai, monté en Algérie, est sorti de la chaîne de production de l'usine du groupe Tahkout à Tiaret, le 29 octobre dernier.
Tahkout ne compte pas s'arrêter là, puisqu'il annonce en cette fin de semaine un autre partenariat de taille avec le chinois DFS. L'accord prévoit la production de moteurs, de pièces de rechange, de câbles électriques pour les véhicules ainsi que des boîtes de vitesse. L'usine, la première du genre en Algérie, du moins en partenariat avec un groupe
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privé, commencera sa production en 2017 avec une capacité de 2 500 pièces par an. Plusieurs autres marques de voitures, en particulier chinoise et italienne sont actuellement en phase d'annoncer la réalisation de leurs usines de montage à travers le pays.
En fait, il existe une dynamique certaine depuis les nouvelles orientations contenues dans la loi de finance de 2015 qui a fait de la (re) construction d'une filière mécanique en Algérie une priorité vitale.
Mais il faut être vraiment crédule pour croire que les constructeurs automobiles se sont engagés pour les beaux yeux des Algériens. Le gouvernement, en se lançant sur cette voie a consenti des millions, voire des milliards de dollars à travers notamment la co
Revue de Presse 29 novembre 2016 Publié le 29/11/2016 à 11:00
SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Au 2e trimestre 2016 : Baisse de l’activité industrielle publique et stagnation dans le privé (Horizons) .......................................................................................................... 4
ï‚· M. Talaï, ministre des travaux publics et des transports, invité de notre forum économie : de mieux en mieux (El Moudjahid) .......................................................... 4
ï‚· Les sous-traitants exempts des droits de douane et de la TVA : Reconstruire la filière mécanique (El Moudjahid) ............................................................................... 7
ï‚· Finances publiques : La Cour des comptes charge lourdement le gouvernement (Algérie Focus) ........................................................................................................... 9
ï‚· Prêts de l’Etat : très faible remboursement (L’Econews) ......................................... 10
ï‚· L’Anem fustigée par la Cour des comptes (L’Econews) .......................................... 11
ï‚· Programme d'augmentation de la superficie des légumineuses à 210.000 has au niveau national (APS) ............................................................................................... 12
ï‚· Vers l'autosuffisance en légumes secs d'ici à 2020 (APS) ........................................ 14
ï‚· Il demande à la Russie de réduire sa production de 600 000 B/J : Bouterfa ajuste le tir (L’Expression) ...................................................................................................... 15
ï‚· Le ministre vénézuelien du pétrole "optimiste" sur la réunion de l'Opep (APS) ...... 17
ï‚· Opep : encore des divergences sur l'Iran et l'Irak (Algérie Patriotique) ................... 18
ï‚· Hausse des prix des véhicules: Le système des quotas pointé du doigt (Le Quotidien d’Oran) ...................................................................................................................... 19
ï‚· Le Parc automobile compte à 8 millions de véhicules (L’Econews) ........................ 20
ï‚· Médicament : Menace sur la production locale (L’Expression) ............................... 21
ï‚· Répondre à 70% de la demande locale en médicaments : Un objectif difficile à atteindre, selon les opérateurs de la pharmacie (Horizons) ...................................... 22
ï‚· Internet : Djezzy offre un million d'heures à ses abonnés (Algérie Patriotique) ...... 23
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 24
ï‚· Conventions entre la SNTF et la BNA pour généraliser les nouveaux modes de paiement (APS) ......................................................................................................... 24
ï‚· Lesté par un dollar en pleine forme : L'or continue sa chute (Le Maghreb) ............. 25
Coopération ......................................................................................................................................................... 27
ï‚· L’émir du Qatar en visite de fraternité en Algérie : Dynamiser la coopération (El Moudjahid) ................................................................................................................ 27
ï‚· Khaketla plaide pour des investissements communs en Algérie et au Lesotho (APS) ................................................................................................................................... 28
Veille ..................................................................................................................................................................... 29
ï‚· Conférence internationale sur l'investissement: Abdelmalek Sellal à Tunis (APS) . 29
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Synthèse
L’activité industrielle est en baisse dans le secteur public tandis qu’une stagnation est enregistrée dans le secteur privé au deuxième trimestre 2016, indique la presse, reprenant les chiffres de l’Office national des statistiques. Parmi les causes de ce déclin, il est expliqué que près de 67% du potentiel de production du secteur public et près de 56% de celui du privé ont utilisé leurs capacités de production à moins de 75%. Par ailleurs, le rapport de la Cour des comptes, repris par plusieurs quotidiens, a pointé du doigt de nombreuses défaillances dans la gestion de l’argent public en 2014. Ce rapport fait état de nombreuses anomalies dans le recouvrement des fiscalités ordinaire et douanière. Dans le secteur du transport, six nouvelles lignes aériennes vers des pays africains seront lancées en 2018, avance la presse. Dans un autre chapitre, il est souligné que les unités locales de production de médicaments risquent de disparaître en raison du surplus de production.
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A la une
Au 2e trimestre 2016 : Baisse de l’activité industrielle publique et stagnation dans le privé (Horizons)
L’activité industrielle a enregistré une baisse dans le secteur public et une stagnation dans le secteur privé au deuxième trimestre 2016, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS). Près de 67% du potentiel de production du secteur public et près de 56% de celui du privé ont utilisé leurs capacités de production à moins de 75%, indique l’ONS sur la base d’une enquête menée auprès de 514 entreprises composées de 250 sociétés publiques et 264 privées. Concernant le niveau d’approvisionnement en matières premières, il a été inférieur à la demande exprimée, selon près de 60% des entreprises publiques, alors qu’il a correspondu à la demande, selon plus de 57% des entreprises privées. Ceci a engendré des ruptures de stock à près de 43% pour les entreprises publiques, et près de 26% pour le privé, causant des arrêts de travail allant jusqu’à 29 jours pour la plupart des concernés du secteur privé et à plus de 30 jours pour près de 32% de ceux du public, selon l’ONS. En outre, près de 18% des enquêtés du secteur public et plus de 44% de ceux du privé ont connu des pannes d’électricité, causant des arrêts de travail allant jusqu’à 12 jours pour près de 32% des premiers et inférieur à 6 jours pour la plupart des seconds.
Par ailleurs, l’approvisionnement en eau a été suffisant, selon la majorité des enquêtés du secteur public, et selon 85% de ceux du privé, au deuxième trimestre 2016. D’autre part, malgré la hausse des prix de vente, la demande en produits fabriqués localement a connu une augmentation sur la même période, selon l’opinion des industriels des deux secteurs confondus.
M. Talaï, ministre des travaux publics et des transports, invité de notre forum économie : de mieux en mieux (El Moudjahid)
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Ministre des Travaux publics et des Transports, M. Boudjemaâ Talaï, a été hier l’invité de notre Forum Économie. Sur la situation de notre flotte marine ou aérienne, le réseau ferroviaire, le métro et le tramway, l’autoroute Est-Ouest et ses pénétrantes, la Transaharienne, et bien d’autres sujets, comme la sécurité routière, M. TalaÏ a répondu à toutes les questions qui lui on été posées par les journalistes, avec une grande franchise et une grande aisance. Il dit : «Les secteurs du Transport et des Travaux publics vont mieux, avec des lacunes, bien sûr.»
M. Boudjemaâ Talaï a précisé qu’il s’agit, en fait, d’un plan à même d’organiser l’ensemble des infrastructures et la logistique relevant du secteur. La logistique qui, faut-il le rappeler, a un lien direct avec le développement économique, est constituée d’un ensemble d’infrastructures organisées avec un système de transports (voie ferrée, routes et autoroutes, ports, etc.). Eu égard à l’importance de cette thématique, le ministère des Transports a pris part, la semaine dernière, à deux Salons consacrés à cette thématique. D’abord, il y a eu le Salon Logistical organisé par la CACI, au courant de la semaine précédente, et ensuite, le SITEM, le symposium de la logistique qui s’est déroulé, lors du week-end. Il faut savoir que si l’Algérie a besoin d’organiser ses infrastructures et sa logistique transport, cela est notamment destiné à un objectif essentiel : l’Afrique, en l’occurrence. «Nous sommes en train d’organiser nos infrastructures (la transsaharienne et les extensions portuaires en cours de réalisation), avec l’objectif que l’Algérie devienne le hub maritime et le hub aérien de et vers l’Afrique», a déclaré le ministre. « 6 nouvelles lignes vers l’Afrique en 2018 »
Pas moins de six nouvelles lignes aériennes vers des pays africains seront lancées en 2018, a révélé le ministre des Travaux publics et des Transports. Ces lignes s’ajouteront aux sept déjà existantes, en vue d’accompagner le déploiement économique de l’Algérie vers l’Afrique, mais aussi de répondre à une demande africaine de rejoindre l’Europe par l’Algérie. Poursuivant ses propos, le ministre a mis en exergue : «Je suis favorable à un Open Sky Afrique, pour favoriser cette relation avec Alger à partir des capitales africaines, mais aussi pour faire du transit.» À signaler que la nouvelle aérogare sera équipée de zones de transit. Aussi, un hôtel cinq étoiles est en cours de construction, en même temps que l’aéroport, qui devraient être livrés en même temps».
«Le secteur se porte mieux, mais des efforts sont à faire»
À la question «comment se porte le secteur des transports», le ministre répond que les choses vont «mieux». Cela dit, il reste encore des efforts à faire, a-t-il soutenu. Poursuivant ses propos, il note, dans ce sillage, que pas moins de 95% des marchandises transportées vers l’Algérie par voie maritime sont prises en charge par des armateurs étrangers. «C’est un problème de moyens», explique-t-il, avant de signaler que «pour renforcer la flotte maritime, un programme d’acquisition est établi». Toujours dans ce même souci de renforcement de la flotte, des accords de partenariat viennent d’être signés aux fins de créer des compagnies maritimes de droit algérien, avec la règle 51-49%. «Ces accords de partenariat devraient apporter des moyens sous forme d’investissement
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en dehors du public», souligne M. Talaï. Évoquant la situation du secteur ferroviaire, le ministre rappelle, d’abord, qu’en 1997, on avait 1.700 km en exploitation. Et d’ajouter : «Aujourd’hui, nous en sommes à 4.000 km, outre les 2.380 km en réalisation, en grande vitesse.» À terme, les projets lancés et en études devraient apporter notre réseau ferroviaire à 12.500 km. «Nous serons, ainsi, deuxièmes en Afrique, après l’Afrique du Sud», a-t-il affirmé. Il faut dire que beaucoup de questions ont été posées, à la faveur de cette rencontre avec la presse, notamment celle inhérente à l’éventuelle augmentation des prix de transport. Le ministre a considéré qu’il est prématuré d’aborder cette question. Rappelant que le texte est encore un projet de loi qui n’est pas encore passé au Conseil de la nation, il déclare : «Il faudrait d’abord attendre que la loi de finances soit signée par le Président de la République, pour pouvoir dire qu’est-ce qu’il y a comme augmentations.»
«Pas de réduction d’effectifs à Air Algérie»
En réponse à une question relative à Air Algérie, le ministre, et tout en relevant qu’il y a pléthore au niveau de la compagnie aérienne nationale, précise que «la politique sociale de l’Algérie est connue. Nous ne réduisons pas les effectifs. Pour Air Algérie, par la formation, nous ferons des redéploiements». D’autre part, et s’exprimant au sujet des perturbations enregistrées dernièrement suite au mouvement de protestation des pilotes, il note qu’«après un dialogue fructueux, il a été mis en place un nouveau système de calcul du temps de vol, car le précèdent système devait être revu et le trafic a repris, immédiatement». Amené à faire un commentaire sur Tassili Airlines, il fera remarquer que «Tassili fait bien son travail». Et d’ajouter : «Nous sommes en train d’encourager Tassili aux fins d’occuper les zones de fret, notamment d’El-Oued, de Mascara, d’Annaba et de Tébessa.»
«Le parc national de véhicules -compte plus de 8,3 millions d’unités» Autre information révélée hier au Forum d’El Moudjahid, «le parc national de véhicules compte 8,3 millions d'unités, dont 62% de véhicules touristiques, soit une moyenne d'un véhicule pour 7 citoyens». Il précise que pas moins de 53% de ce parc a une moyenne d'âge de moins de 10 ans, alors que 37% plus de 20 ans. Évoquant par ailleurs la question relative au contrôle technique des véhicules, le ministre a estimé que les tarifs actuels étaient «trop bas pour couvrir le coût d'une opération de contrôle strict et minutieux», d’où, soutient-il, «toute l’importance et la nécessité de la révision des coûts de ces prestations dans l’objectif de renforcer la sécurité des véhicules».
Par ailleurs, et en réponse à une question portant sur une éventuelle ligne maritime reliant l'Algérie à la Tunisie, pour diminuer la pression des flux des touristes sur les postes frontaliers terrestres, le ministre affirme avoir défendu cette option, soulignant qu'elle est à l'étude et qu’elle serait lancée une fois que la partie tunisienne donne son aval pour le lancement de cette desserte.
Autoroute Est-Ouest : «Réception totale en 2018»
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Très méthodique, le ministre a d’abord évoqué les questions relatives au secteur des transports, avant de passer à celles relatives aux travaux publics. On apprend d’emblée que la réception finale et totale de l'autoroute Est-Ouest est prévue pour début 2018. Cela dit, et pour ce qui est du péage, dont les prix peuvent varier entre 1 et 2 DA le kilomètre, celui-ci ne sera pas appliqué avant la fin des travaux des tronçons actuellement en chantier, ainsi que l'installation des commodités nécessaires pour ce genre d'opération. Remarque importante à retenir, dans ce contexte, le péage ne sera imposé qu'aux usagers de l'autoroute Est-Ouest, et «l'État ne pourra lancer le péage sans donner d'alternatives aux citoyens d'avoir un autre moyen de voyager, telles les routes nationales dont l'usage restera gratuit pour tout le monde». À noter, également, que les travaux de l'extension de l'aérogare d'Alger se déroulent «comme prévu». La réception est attendue pour 2018. À la question de savoir la date de livraison du projet d’extension du métro Grande-Poste — Place des Martyrs, le ministre avance la fin de 2017, mettant en avant, par la même occasion, qu’à terme, l’objectif de son département est d’éradiquer le transport urbain dans les zones desservies par les lignes de tramway et de métro.
Enfin, et à propos de l’affaissement de terrain qui s’est produit dernièrement à Ben-Aknoun, à Alger, le ministre affirme : «Il reste encore deux jours pour finaliser les travaux restants de déplacement et de raccordement des collecteurs d’eaux pluviales.»
Les sous-traitants exempts des droits de douane et de la TVA : Reconstruire la filière mécanique (El Moudjahid)
L’État algérien multiplie les mesures pour faciliter aux investisseurs, particulièrement dans le secteur industriel, de réaliser leurs projets industriels. Concernant le secteur automobile, les pouvoirs publics ont réussi à assainir et organiser le marché caractérisé par une anarchie ou n’importe quel revendeur se faisait passer pour un professionnel de l’automobile sur le marché local.
Cet assainissement était, en réalité, «un préalable pour professionnaliser l’activité et rassurer les concessionnaires sérieux qui aspiraient à investir. C’est désormais chose faite. Comme nous avons décidé d’une série de mesures incitatives dont les dernières viennent d’être votées par l’Assemblée dans la LF 2017», a déclaré le ministre de l’Industrie et des Mines, lors de la cérémonie de signature entre le concessionnaire et le Groupe allemand Volkswagen pour la réalisation d’une usine d’assemblage Volkswagen à Relizane.
Lors de son discours, le ministre annoncera que «les entreprises de production activant dans les domaines de l’assemblage et du montage bénéficieront, désormais, du régime fiscal préférentiel».
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Les producteurs de la pièce de rechange dans de nombreux domaines bénéficieront, eux aussi, des avantages fiscaux afin de booster l’économie nationale et créer de la valeur ajoutée : «Les sous-traitants qui interviennent dans la production d’ensembles et sous-ensembles destinés aux produits et équipements mécaniques, électroniques et électriques seront exempts des droits de douane et de la TVA, pour une période de cinq ans, sur les composants et matières premières importés ou acquis localement», a également précisé Abdessalem Bouchouareb.
Néanmoins, de nouveaux avantages fiscaux seront accordés aux sous-traitants agréés par les producteurs.
De ce fait, M. Bouchouareb appellera les entreprises intéressées à se lancer dans le secteur industriel et semi-industriel, «à se saisir de l’opportunité d’investir». L’opportunité est ainsi donnée aux industriels algériens d’activer dans le secteur de l’automobile et de la mécanique en général, en s’associant avec des partenaires technologiques étrangers pour réaliser leurs projets, conformément aux standards internationaux, ce qui constitue pour eux une ouverture sur les marchés à l’exportation à terme, notamment dans le domaine de la sous-traitance. Les sous-traitants locaux étant homologués par les partenaires de rang mondial en Algérie pourront l’être à l’exportation à terme.
Par ailleurs, le ministre rappellera les grands axes de la politique de la filière mécanique engagée depuis juin 2014 : «La reconstruction de la filière mécanique, plus particulièrement la branche automobile, revêt un caractère prioritaire consacré dans la loi des finances 2015.» Il soulignera que l’État a d’abord commencé par tracer le cadre pour cette filière en promulguant un décret, suivi d’un cahier des charges imposant aux concessionnaires de véhicules le respect des normes de sécurité, éliminant les intermédiaires, organisant et assainissant la profession. «Bien des résistances s’étaient manifestées. Nous nous y attendions. Mais nous avons tenu à notre plan de développement durable de la branche automobile», s’est félicité le ministre.
Toujours selon le ministre, avec les projets automobiles réalisés, lancés ou en cours de maturation avec d’autres constructeurs et le lancement des grands projets structurants, «le prochain enjeu est déjà l’accélération de la mise en place d’une filière de sous-traitance locale performante». C’est une «nécessité et un impératif» exigés dans les engagements pris par les partenaires. Les investissements engagés contribueront à l’augmentation des capacités de production et à l’élargissement de la gamme de produits avec des labels internationaux.
«Notre objectif d’ici 2019 est d’atteindre une capacité de production de 500.000 unités tous types confondus (moissonneuses-batteuses, tracteurs, camion, bus, engins tout-terrain et automobile), ce qui permettra le développement d’une base mécanique viable», a expliqué le membre du gouvernement.
Cette base visant la fabrication de produits finaux est soutenue par une plateforme de production de composants et sous-ensembles devant améliorer l’intégration locale.
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Les fabricants automobiles s’engagent à atteindre les 40% au minimum dans un délai de cinq ans ; alors que pour les autres branches, les taux d’intégration actuels varient, selon les produits, entre 50 et 80%.
Finances publiques : La Cour des comptes charge lourdement le gouvernement (Algérie Focus)
Le rapport de la Cour des comptes a pointé du doigt de nombreuses défaillances dans la gestion de l’argent public en 2014. Baisse des recettes ordinaires et douanières, faible remboursement des crédits aux entreprises et manque de suivi dans l’utilisation des subventions sont autant d’éléments qui mettent en relief la gabegie qui règne dans tous les secteurs.
La Cour des comptes fait état de nombreuses anomalies dans le recouvrement des fiscalités ordinaire et douanière. Le rapport a en effet mis en évidence une baisse des recettes ordinaires s’élevant à 7.394,519 milliards de dinars, soit plus de 65 milliards de dollars. La fiscalité douanière n’est pas en reste puisque cette dernière a été impactée de façon négative par un recul substantiel du recouvrement des amendes pour fraude et évasion douanière provoquant ainsi une fonte des recettes estimées à 8,52% en 2014.
Parmi les autres anomalies relevées par la Cour des comptes, on retrouve notamment, celles relatives au taux très faible de remboursement des crédits aux entreprises. Le rapport fait état de l’octroi de prêts aux entreprises s’élevant à 1,106 milliards de dinars pour l’année 2014, sauf que le taux de remboursement des restes à recouvrer cumulés au 31 décembre 2014, est estimé à 1,4%, soit 316,6 milliards de dinars; ce qui est insignifiant, selon le rapport.
En d’autres termes, les pouvoirs publics ont très mal géré les deniers, générant des dysfonctionnements ayant créé un véritable gouffre financier. La chose est parfaitement illustrée au chapitre des dépenses budgétaires. La Cour des comptes a évoqué, entre autres, des «réajustements» de crédits «ne tenant pas compte des besoins réels». Les exemples cités par les auteurs de ce rapport traduisent une mauvaise gestion, voire un mépris total des dispositions légales en matière de transferts. À ce sujet, elle a fait état de «transferts opérés au profit des ministères sur la base de télex, tel le transfert effectué le 4 novembre 2014 d’un montant de 135.000.000 dinars au profit des services du Premier ministre », signalant par là même que la «manière de procéder n’est pas conforme aux dispositions de l’article 32 de la loi 84-17 relative aux lois de finances».
Hormis les dysfonctionnements ayant trait au manque de suivi des dossiers, le non-respect des échéances et le recul des recettes fiscales, le rapport relève également de graves dysfonctionnements relatifs à la
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collecte et l’exploitation d’informations concernant les activités sur le terrain. Prenant l’exemple du ministère de la Santé, le document a estimé que «l’absence de mécanismes de suivi a engendré d’importantes disparités dans l’utilisation des équipements médicaux par les établissements de santé », ajoutant que le «taux moyen d’occupation des lits est de 40%, ce qui correspond à 14.493 lits non exploités durant l’exercice sur 35.826 lits organisés» seulement dans les 200 établissements hospitaliers situés dans les différentes wilayas du pays.
Les mêmes dysfonctionnements sont relevés sur les rapports d’activités de l’ANEM. Il est précisé à ce sujet que les dysfonctionnements «résultent de l’absence de transmission de rapports périodiques sur l’exécution des programmes d’insertion par les directions d’emploi de wilayas aux structures centrales du ministère, notamment la sous-direction chargée du suivi des programmes d’insertion professionnelle».
Dans un autre registre, la Cour des comptes a mis en exergue des anomalies dans le suivi des subventions accordées par l’État aux différentes organisations de la société civile. Étudiant les cas de plusieurs associations et fédérations, l’organisme d’audit a souligné un désintérêt des pouvoir publics vis-à-vis «des rapports des commissaires aux comptes déposés et portant sur de nombreuses incohérences», notamment en ce qui concerne les organisations subventionnées possédant plusieurs comptes bancaires ou celle dont les activités sont non conformes au cahier des charges.
Apres avoir relevé les principaux dysfonctionnements dans la gestion de l’argent public, la Cour des comptes a formulé un certain nombre de recommandations visant à corriger ces anomalies. Ce qui est recommandé aux pouvoirs publics, c’est en gros d’«améliorer le rendement» des services fiscaux, d’asseoir une plus grande maîtrise dans l’élaboration des budgets et dans l’exécution des dépenses publiques ainsi qu’un suivi efficient des projets.
Prêts de l’Etat : très faible remboursement (L’Econews)
L’examen de la gestion des comptes spéciaux du trésor (CST) par la Cour des comptes à mis en évidence de nombreuses défaillances et insuffisances, dont certaines sont récurrentes à l’instar de l’absence de coordination en comptabilité et l’exécution ainsi que le gel des Fonds publics et des crédits mobilisés.
Cependant, ce qui attire le plus l’attention dans le rapport d’appréciation de la Cours des comptes sur l’avant projet de loi portant règlement budgétaire de 2014, ce sont les taux de remboursements qui sont très faibles et cela concerne plusieurs secteurs et domaine. Mais avant cela, parmi les six comptes de Trésor vérifié par les inspecteurs de l’institution dirigée par M. Benmaârouf, les plus touchés par les dysfonctionnements figurent, les Comptes d’affection spéciale (CAS), qui représentent la
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grande majorité des comptes spéciaux du trésor. La cour des comptes a observé plusieurs insuffisances au niveau de la gestion de ces comptes. Les insuffisances ont touché surtout l’absence d’un programme d’action définissant les objectifs des comptes, ajouter à cela l’absence de suivi et d’évaluation pour certains comptes.
L’absence manque de gestion persiste dans ces comptes puisque « des non conformités » des opérations financées sur certains comptes d’affections spéciales par rapport à la nomenclature des dépenses en vigueur. La Cour des comptes a mis en exergue aussi la lenteur des activités de certains CAS malgré leur forte dotation en raison de l’absence de texte d’applications, ce qui a engendré une sous –utilisation des dotations allouées.
S’agissant du compte de prêt, les enquêteurs de la Cour des comptes, ont constaté que le Trésor public a ouvert vingt-trois comptes de prêts en 2014, pour un montant de 121,8 milliards de dinars, soit une progression de 6,75 % par rapport à 2013. Toutefois, si les prêts ont été accordés principalement pour le financement des projets économiques, il n’en demeure pas moins que les remboursements sont très longs, puisque ils s’élèvent uniquement à 41,8 milliards de dinars, soit mois de 4%. Pis encore, l’examen fait état d’un non remboursements de plusieurs comptes qui datent depuis plusieurs années. Le rapport cite le cas d’un prêt intergouvernemental ou bien celui de la restructuration financière des entreprises publiques et autogérées.
Toujours a propos, des comptes non remboursés, le rapport a révélé que certains comptes de prêts n’ont connu aucun mouvement de remboursement depuis 1996 et cela sans que leur clôture ne soit effectuée. Il cite le cas de prêts au gouvernement du Soudan de 2,9 millions de dinars depuis 1967, un autre pour la République du Guinée pour 521 millions de dinars depuis 1965, ou encore un prêt pour la république Malgache de 153,7 millions de dinars. En totalité, le rapport note un très faible taux de remboursement des prêts accordés aux gouvernements, l’équivalent de 5,08%. Ainsi que plusieurs pays, seul le Nicaragua a remboursé 86 millions de dinars. Ainsi, le rester a recouvert des prêts est de plus de 2 milliards de dinars en fin de 2014. Un bilan qui laisse perplexe, sachant que face à la crise des financements que connait actuellement l’Etat il devient urgent de rassembler les prêts internationaux pour financer le déficit des années à venir.
L’Anem fustigée par la Cour des comptes (L’Econews)
La Cour des comptes a remis en cause, dans son rapport de 2014, les rapports d’activités transmis par l’Agence nationale de l’emploi à la direction générale de l’Emploi et de l’insertion du ministère de tutelle aux fins d’analyses et d’évaluation quantitative et qualitative des programmes d’insertion.
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«Les investigateurs de la Cour des comptes ont mis en exergue de nombreuses carences ayant trait au suivi et au contrôle des crédits destinés au dispositif d’insertion professionnelle au niveau du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale », lit-on dans le rapport, dont nous détenons une copie.
En termes d’objectif, les prévisions de placements fixées par l’Agence nationale de l’emploi chargée de la gestion du dispositif son fixées à 80 000 placements pour contrats d’insertion des diplômés (CID), à 75 000 placements pour contrats d’insertion professionnelle (CIP) et à 65 000 placements pour les Contrats de formation-insertion (CFI), soit un total de 220 000 placements prévus.
Mais le rapport de la Cour des comptes soulignera que les réalisations de l’ANEM en matière de placement, dépasse « à peine la moitié des prévisions». « Les placements effectifs ont atteint 113 417 (51,56%) répartis entre CID, CIP et CFI pour un taux respectivement de 49,69%, 50,06% et de 55,55%. Pour les contrats de travail aidé, sur 80 000 placements prévus, 47 262 placements ont été réalisés représentant un taux de 59,08% pour l’année 2014 », précisent les rédacteurs du rapport qui indiquent que le taux de placement des contrats d’insertion des diplômés est de 54%, dont 78% de placements auprès du secteur privé.
Les placements, selon le même rapport, sont beaucoup plus faibles en matière des contrats d’insertion professionnelle et des contrats de formation-insertion dont « les taux de placements sont respectivement de 38% (dont 79,31% auprès du secteur du privé) et de 8% (dont 70,71% auprès du secteur privé) ».
«L’exploitation des données du rapport d’activité de l’exercice 2014 et leur rapprochement aux états des bénéficiaires (présents et absents) des mois de juin et décembre 2014, transmis par les directions de l’emploi des wilayas, ont fait ressortir des écarts importants entre le nombre total des bénéficiaires du dispositif sur le rapport de l’ANEM et celui reconstitué sur la base des états des bénéficiaires transmis par les DEW », indique-t-on et d’ajouter : « cette situation résulte de l’absence de transmission de rapports périodiques sur l’exécution des programmes d’insertion par les directions de l’Emploi de wilaya, aux structures centrales du ministère ».
Programme d'augmentation de la superficie des légumineuses à 210.000 has au niveau national (APS)
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Chelghoum Abdeslam a indiqué, lundi, que son département ministériel a élaboré un programme s’étalant de 2016 à 2021 et visant à augmenter la superficie des légumineuses de 85.000 à 210.000 hectares au niveau national.
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Dans une lettre adressée aux participants à un colloque régional sur "le développement des légumineuses" lue lundi par sa conseillère Djehich Fatiha, M. Chelghoum souligne que ce programme vise une production couvrant les besoins nationaux à 100 pour cent à travers l'augmentenation de la superficie de cette culture, l’amélioration de la productivité dans les régions traditionnellement productives de ce produit, le renforcement du programme de production de semences et du parcours technique à travers des opérations pratiques et des campagnes de sensibilisation.
Le ministre ajoute que les légumineuses couvrent en Algérie une superficie de 79.600 ha, soit une production de 832.000 quintaux, alors que les besoins sont estimés à 2,8 millions de qx dont 30 pour cent produits localement et 1,9 million qx importés pour une valeur de 234 millions DA, tout en rappelant que les légumineuses ont un rôle important dans l’alimentation dans notre pays.
Pour concrétiser ce programme, il exhorté différentes parties dont les agriculteurs, les agronomes, les chambres agricoles, les professionnels et la société civile d'utiliser tous les potentiels existants et réduire les terres en jachère privée ou publique pour leur exploitation dans la production agricole.
M. Chelghoum a insisté également sur l’organisation de campagnes de sensibilisation et de vulgarisation agricole, la circulation de l'information et l’assistance technique, saluant le rôle des instituts technologiques et de recherche scientifique dans le développement des légumineuses.
Le département ministériel oeuvre à relancer le dynamisme économique du secteur pour relever le défi celui "d'un produit agricole algérien fort et présent", a-t-il encore souligné appelant à mobiliser les moyens offerts par l’Etat pour réaliser un bond qualitatif.
D'autre part, le ministre a estimé que cette conférence régionale constitue une bonne occasion pour discuter du rapprochement de la chaine de production, du renforcement de la production des légumineuses et débattre de la situation de la filière légumes et de la stratégie de son développement et d'amélioration de la qualité et de la quantité de ces produits dans le Maghreb arabe en général et en Algérie en particulier.
Le représentant de l’Organisation de l’alimentation et de l'agriculture des Nations unies (FAO) en Algérie, Nabil Assal a souligné que la FAO oeuvre à sensibiliser sur les légumineuses pour faire face aux changements climatiques et enjeux par une augmentation de la production afin de sécuriser l’alimentation dans le monde.
Cette rencontre met en exergue l’importance des légumineuses dans une alimentation permanente et équilibrée et sa contribution à la sécurité alimentaire, a ajouté le responsable indiquant que l’organisation des nations unies (ONU) a proclamé, lors de sa 68ème assemblée générale, "2016 année internationale des légumineuses".
Cette conférence régionale de trois jours regroupe des universitaires et spécialistes en agriculture d’Algérie, Tunisie, Libye, Mauritanie et des représntnants des centres de recherche et d'instituts agronomiques, d'unions d'agriculteurs et de chambres agricoles.
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Le programme de cette rencontre, initiée par le FAO en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, comporte une série de communications traitant, entre autres, de "la politique, stratégie et enjeux pour développer les légumineuses alimentaires au Maghreb arabe, 'la production des semences de qualité" et "les légumineuses: sécurité alimentaire et nutrition".
Vers l'autosuffisance en légumes secs d'ici à 2020 (APS)
L'Algérie ambitionne de produire la totalité de ses besoins en lentilles et pois chiches d'ici à 2020, permettant d'économiser plus de 150 millions de dollars d'importations/an, a indiqué à l'APS le directeur général de l'Institut technique des grandes cultures (ITGC), Omar Zeghouane.
Actuellement, le pays importe de grandes quantités de pois chiches et de lentilles auxquels s'ajoutent les haricots secs lesquels sont importés pour plus de 80 millions de dollars annuellement.
En terme de quantités, l'Algérie importe annuellement environ deux (2) millions de quintaux (qx) de légumes secs dont 1,4 million qx de lentilles et de pois chiches.
Pour ce faire, le secteur de l'agriculture a élaboré un programme de développement des légumineuses à travers l'augmentation des superficies réservées à la production de lentilles et de pois chiches ainsi que la production des besoins en semences.
Ce programme a été établi selon une étude qui tient compte de l'évolution de la demande à travers la croissance démographique du pays d'ici à 2020. Ainsi, pour répondre aux besoins prévisionnels, "nous devrions produire presque deux (2) millions qx de pois chiches et de lentilles", estime le même responsable.
Le secteur agricole devra alors porter les superficies consacrées aux légumineuses à 218.000 hectares (ha) contre 85.000 ha actuellement.
Sur cette superficie, celle réservée aux lentilles et aux pois chiches devra passer de 30.000 ha à 170.000 ha dans le cadre de ce nouveau programme.
La superficie actuelle (85.000 ha) affectée aux légumineuses permet de produire environ un (1) million qx toutes espèces confondues (fèves, pois, haricots, pois chiches et lentilles), soit 35% des besoins du pays.
Le plateau du Sersou, d'Aïn Temouchent, de Guelma et de Médéa sont les régions traditionnellement connues pour leur production de légumineuses.
Augmenter le soutien financier à la production de semences
Pour répondre aux besoins en semences qui sont appelés à augmenter par la mise en oeuvre du programme de développement des légumineuses, le soutien financier à la production de la semence notamment de lentilles et de pois chiches doit être revu à la hausse.
"Le programme national actuel de multiplication de semences ne suffit pas pour faire face à la demande qui sera générée par la mise en place du
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nouveau programme de production de légumineuses", fait savoir M. Zeghouane.
C'est dans ce sens que la concrétisation de ce programme nécessite une augmentation de ce soutien de l'Etat à la production de semences afin d'encourager les agriculteurs à livrer la totalité de leur production aux établissements multiplicateurs de semences.
Actuellement, l'Etat accorde une prime de collecte aux producteurs de semences de pois chiches et de lentilles, qui correspond à 35% du prix à la production.
Le prix du quintal livré aux établissements multiplicateurs est fixé à 7.000 DA pour les pois chiches et à 6.000 DA pour les lentilles.
Mais les producteurs jugent ce prix insuffisant et préfèrent, en conséquence, ne livrer qu'une partie de leur semence aux établissements multiplicateurs dont celui de l'ITGC, liés par un contrat, et en réserver une autre partie pour la vendre sur le marché libre à un prix supérieur à celui fixé par l'Etat.
"C'est pour cela que nous perdons beaucoup de quantités de la semence", explique M. Zeghouane qui soutient que des mesures attractives doivent être prises pour que la totalité de la production de la semence soit dirigée vers les établissements multiplicateurs.
L'ITGC a entamé en 2016 la multiplication de la semence de pois chiches à gros grain, très prisés par les consommateurs, et dont cinq variétés devraient être mises à la disposition des agriculteurs durant les trois prochaines années. Par ailleurs, les pouvoirs publics misent sur la culture des légumineuses pour réduire les superficies agricoles laissées en jachère lesquelles sont de l'ordre de deux (2) millions ha annuellement, soit l'équivalent de près de 60% de la superficie réservée à la culture céréalière (3,4 millions ha).
Ainsi, la mise en place de ce nouveau programme de développement des légumineuses permettra de réduire une partie de cette superficie laissée en jachère, soit 150.000 ha: "C'est un gain énorme", estime M. Zeghouane. D'autant plus que sur le plan environnemental, les légumineuses contribuent à augmenter la biomasse et l’activité microbienne des sols, améliorant ainsi leur biodiversité.
Ces plantes sont capables de convertir l'azote atmosphérique en des composés d'azote tout en améliorant la fertilité du sol.
Il demande à la Russie de réduire sa production de 600 000 B/J : Bouterfa ajuste le tir (L’Expression)
Après avoir proposé à l'Opep de baisser sa production de 1,1 million de barils par jour, le ministre de l'Energie s'est rendu hier à Moscou pour convaincre les Russes de participer à la réduction de l'offre mondiale.
Les dés sont jetés. Plus que vingt-quatre heures pour que l'accord historique d'Alger conclu le 28 septembre en marge du 15ème Forum
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international de l'Energie ne se transforme en coup de tonnerre. En secousse d'une magnitude qui provoquerait l'onde de choc dont a besoin le marché pétrolier pour à nouveau faire décoller les prix. En principe, le dispositif est déjà en place. Après avoir proposé à l'Opep de baisser sa production de 1,1 million de barils par jour, le ministre de l'Energie s'est rendu hier à Moscou pour convaincre les Russes à participer à la réduction de l'offre mondiale. Il demande à la Russie de réduire sa production de 600.000 b/j. «Le gouvernement algérien a proposé une baisse de la production totale de l'Opep de 1,1 million de barils par jour», avait déclaré le ministre algérien de l'Energie à l'issue de ses discussions, samedi à Téhéran, avec son homologue iranien, Bijan Zanganeh. «M.Bouterfa a également proposé que les pays producteurs non membres de l'Opep baissent leur production de 600.000 barils/jour», avait indiqué, le 27 novembre, l'agence Shana du ministère iranien du Pétrole. Une réduction totale qui constituerait un événement, un record qui ne s'est plus produit depuis près de huit ans. Et comme par hasard l'Algérie était encore à la manoeuvre. Le 17 décembre 2008, l'Opep qui tenait son sommet extraordinaire à Oran, capitale de l'Ouest algérien, annonçait une réduction de sa production de 2,2 millions de barils par jour, après avoir procédé à deux précédentes baisses. 500.000 b/j en septembre et 1,5 million de barils jours en octobre. Soit une baisse record de 4,2 millions de b/j en quatre mois. Un esprit qui n'habite plus le cartel qui a fait étalage de dissensions que paient cash ses membres, dont l'Algérie qui a vu ses recettes pétrolières fondre comme neige au soleil. L'Algérie ne rechigne devant rien pour ranimer cette flamme qui animait l'organisation. L'arme redoutable de la baisse de sa production était crainte. Dès qu'elle est actionnée elle provoque une hausse des prix du baril qui atteignent des sommets. Ce fut le cas en 2008 après être tombés à moins de 34 dollars en décembre de cette année, les cours de l'or noir ont rebondi pour trôner au-dessus des 100 dollars jusqu'en juin 2014 où ils ont commencé leur descente en enfer pour nicher sous la barre des 50 dollars. Hier, vers 11h00 à Alger, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 47,24 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, restant au même niveau que celui de vendredi. A New York par contre, les choses semblaient se présenter nettement mieux. Aux environs de 14h00, heure algérienne, le prix du baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, gagnait un dollar à 47,06 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex). Est-ce le signal du déclic? Les analystes ne sont pas catégoriques, mais ils y décèlent tout de même des signaux qui ne devraient pas contrarier l'accord d'Alger que porte à bout de bras Nourredine Bouterfa. Le ministre de l'Energie joue son va-tout et met toutes ses forces dans la bataille pour gagner cette guerre des prix qui ne dit pas son nom. Que disent les différents scénarios? «Les cours se maintiendraient à leur niveau si l'Opep décidait d'un gel, qu'ils bondiraient à plus de 50 dollars le baril si une baisse de production d'environ un million de barils par jour (bj) était décidée, mais qu'ils chuteraient sous les 40 dollars en cas d'absence totale d'accord», estime James Williams, de
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Wtrg Economics. «Un gel même pourrait apparaître comme une déception, puisque l'Opep produit actuellement 700.000 b/j de plus que nécessaire», préviennent les experts du second groupe bancaire allemand, Commerzbank. Le suspense est à son comble. Il durera encore aujourd'hui. Pendant ce temps-là, Nourredine Bouterfa aura eu le temps d'ajuster le tir...
Le ministre vénézuelien du pétrole "optimiste" sur la réunion de l'Opep (APS)
Le ministre vénézuelien du pétrole, Eulogio Del Pino, a exprimé, lundi à Alger, son "optimisme" quant aux résultats de la réunion de l'Opep prévue mercredi à Vienne.
"Je suis optimiste", a-t-il répondu à la presse qui l'a questionné, à son arrivée à l'aéroport d'Alger, sur ses attentes de cette réunion de l'Opep.
M. Del Pino, qui a été accueilli par le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, a qualifié la prochaine conférence de l'Opep de "très importante" en estimant que les deux jours qui la précèdent sont également "très importants non seulement pour l'avenir des cours de pétrole mais aussi pour l'économie mondiale".
"Il faut que les pays de l'Opep agissent ainsi que les pays non Opep", a-t-il aussi souligné. "J'ai proposé à mon ami Boutarfa d'aller avec lui en Russie et il a accepté. L'objectif est de se réunir avec les autorités russes et de partager avec elles notre stratégie commune au sein de l'Opep", a encore souligné le ministre vénézuelien qui a salué les efforts déployés par M. Boutarfa au sein de l'Opep.
"Ses efforts (de Boutarfa) ont permis de transformer la réunion informelle de l'Opep en septembre dernier à Alger en une réunion extraordinaire laquelle a abouti à une décision très importante qui est celle de plafonner la production au niveau de 32,5 à 33 millions barils/jours", a encore soutenu M. Del Pino.
Par ailleurs, il a relevé "les liens très étroits entre les dirigeants du Venezuela et de l'Algérie" en assurant que les deux pays partagent "la même ligne politique et la même stratégie au sein de l'Opep".
M. Boutarfa s'est ainsi rendu en compagnie de M. Del Pino à Moscou pour s'entretenir avec son homologue russe, Alexander Novak, dans le cadre des consultations avec les pays Opep et non Opep.
Après Moscou, M. Boutarfa se rendra à Vienne où il aura d'autres entretiens, en particulier avec ses homologues irakiens, saoudien et qatari avant la tenue de la conférence de l'Opep.
Samedi dernier, le ministre avait rencontré à Téhéran le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh.
A l'issue de leur rencontre, MM. Boutarfa et Zanganeh ont déclaré avoir eu des échanges "très positifs" et se sont félicités des bonnes conditions dans lesquelles la rencontre s'est déroulée.
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Les deux ministres se sont également montrés "confiants" quant à l'issue de la conférence de l'Opep.
L'Algérie a intensifié son engagement en faveur de la mise en oeuvre de l'Accord d'Alger lors de la prochaine réunion de l'Opep.
Dans ce sens, M. Boutarfa a entamé de minutieuses négociations avec les pays membres de l'Opep de façon à trouver un accord équilibré et juste qui permettra de mettre en £uvre l'accord d'Alger.
Il s'est entretenu avec ses homologues membres de l'Opep autour de la meilleure voie à privilégier pour obtenir un accord équilibré qui favoriserait l'adhésion de tous et qui ramènerait la production de l'Opep à une fourchette de 32,5 mbj-33 mbj.
Il a également appelé à obtenir des pays non Opep (dont la Russie notamment) une pleine coopération et un engagement à soutenir l'accord d'Alger en ajustant leur production en faveur d'une stabilisation durable des marchés pétroliers.
Durant la réunion consultative qui avait regroupé récemment, à Doha, des pays membres de l'Opep, en marge de la 18ème réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (Fpeg), l'Algérie a soumis une proposition pour être examinée par le Comité de Haut Niveau mis en place par l'accord d'Alger.
Ce Comité, dont la présidence a été confiée à l'Algérie, s'est réuni à Vienne les 21 et 22 novembre et a décidé à l'unanimité de recommander la proposition algérienne à la conférence ministérielle pour être considérée comme base de mise en oeuvre opérationnelle de l'Accord d'Alger.
Opep : encore des divergences sur l'Iran et l'Irak (Algérie Patriotique)
Les experts de l'Opep réunis à Vienne en vue d'un projet d'accord sur la réduction de la production pétrolière avant la réunion ministérielle de mercredi n'ont pas réussi à aplanir leurs divergences concernant les niveaux de production de l'Iran et de l'Irak, a déclaré lundi une source au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. Les ministres du cartel doivent se réunir mercredi dans la capitale autrichienne pour débattre de l'encadrement de la production afin de soutenir les cours du brut. Ceux-ci sont repartis à la hausse lundi après des déclarations de délégués faisant état de progrès dans les discussions.
L'Opep, qui représente un tiers de la production mondiale, était parvenue en septembre à un accord de principe pour ramener sa production dans une fourchette comprise entre 32,5 et 33 millions de barils par jour (bpj), contre 33,64 millions bpj actuellement. L'annonce de cet accord de principe avait donné un coup de fouet aux cours mais les investisseurs commencent à se demander s'il sera effectivement finalisé. L'Irak et l'Iran, respectivement deuxième et troisième producteurs de l'Opep, ont exprimé des réserves sur leur contribution à ces baisses et Ryad s'est dit sceptique sur la volonté de Moscou de diminuer sa production.
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L'Arabie Saoudite a contribué à semer le doute en disant dimanche que le marché se rééquilibrerait de lui-même l'an prochain même sans intervention des pays producteurs.
Hausse des prix des véhicules: Le système des quotas pointé du doigt (Le Quotidien d’Oran)
Les premières voitures de l'usine Volkswagen de Relizane sont prévues dès juin 2017, a annoncé hier lundi Mourad Eulmi, directeur général du groupe Sovac, partenaire du constructeur allemand. M. Eulmi a expliqué à la radio nationale que la future usine VW de Sidi El-Khettab, dans la wilaya de Relizane, va produire quatre types de véhicules (la Golf 7, la Seat Ibiza, la Skoda Octavia et le Caddy). L'usine va en fait rassembler autour de la maison mère les deux grandes filiales du groupe, Skoda et Seat. Les volumes de production prévus dans l'accord signé dimanche à Alger sont de 100.000 véhicules/an à partir de 2022 et de 12.000 véhicules/an à partir de juin 2017.
«Le projet de Volkswagen en Algérie, le premier dans la région MENA, est un choix réfléchi, car le potentiel qu'offre l'Algérie par rapport à d'autres pays est plus avantageux en termes de ressources», a indiqué M. Eulmi qui a précisé que «nous avons fait un travail de marketing pour faire venir le constructeur allemand en Algérie», et cela est «très important en termes d'image pour l'Algérie ». Il est clair que les retombées économiques de ce projet sont d'abord la création de «beaucoup d'emplois, ainsi qu'un tissu de sous-traitants important à Relizane». Le prix des voitures sorties de l'usine de Relizane ne sera pas plus élevé que celui des voitures d'importation, explique le DG de Sovac. Quant au choix des modèles qui vont être montés à l'usine de Relizane, à savoir la Golf série 7, la Skoda Octavia, la Seat Ibiza et le Caddy VW, M. Eulmi souligne que «ce choix a été demandé par le ministère et, lors des négociations, les pouvoirs publics ont demandé à VW d'adapter les voitures fabriquées en Algérie au marché algérien et aux attentes de la clientèle algérienne». Il ajoute que «la Golf 7 est l'ADN de la marque, l'Ibiza est très prisée par les jeunes, l'Octavia est très demandée par les PME et le Caddy pour une catégorie de la clientèle algérienne». Sur la qualité de ces produits, il a relevé que «le constructeur doit s'impliquer dans ce projet et prendre une participation dans l'entreprise, c'est un gage de transfert de savoir-faire et de qualité des produits fabriqués en Algérie». Quant au taux d'intégration, il sera de 15% dans les trois premières années et de 40% après la cinquième année, a-t-il dit. Il précisera que VW va développer un tissu de sous-traitants en Algérie. «Ce projet installé sur 100 hectares prévoit un développement de la sous-traitance sur 40 ha réservés aux sous-traitants et 60 ha pour l'usine de fabrication de voitures». Le challenge, selon M. Eulmi, «est de développer un réseau de futurs sous-traitants, un process qui va durer entre 12 et 18
20
mois», alors que 1.800 emplois directs seront créés dans un premier temps et 3.500 emplois indirects. «L'Algérie a les potentialités de devenir exportateur de voitures dans la région Mena, et le groupe VW a l'ambition d'exporter», a annoncé par ailleurs M. Eulmi, «Seat veut faire de l'Algérie un relais d'exportation et une plate-forme de distribution, et Skoda veut également faire de l'Algérie une plate-forme de distribution». Pour autant, «on ne peut faire ces projets du jour au lendemain, il faut au moins dix ans pour cela». M. Eulmi affirmera que «les voitures qui sortent de l'usine de Relizane seront homologuées par VW, elles doivent répondre aux qualités et standards de VW, et les sous-traitants seront certifiés et homologués par le constructeur». L'investissement global est, à terme et sur dix ans, de 250 millions d'euros, et de 170 millions d'euros à court et moyen terme, a indiqué le DG de SOVAC. «Mis à part la production, il y aura des investissements pour accompagner les sous-traitants et équipementiers». Par ail
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