Union Trans Transports

Cité des ouvriers n°02 lot n°02 Dar El Beida, Alger

Tel. : +213 23-74-74-80 / 82 / 83 / 84 / 85

Revue de Presse 14 janvier 2018 Publié le 14/01/2018 à 10:42

Revue de presse
Mobile: 0770 88 90 80
Lotissement Sylvain Fourastier N°08 El Mouradia, Alger
Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56
communication@fce.dz
www.fce.dz.
Dimanche 14 janvier 2018
2
SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Transition énergétique à l’horizon 2030 : Au coeur des débats (El Moudjahid) ......... 3
ï‚· Le recours aux énergies renouvelables est irréversible (APS) .................................... 4
ï‚· Développement des énergies renouvelables : L'Algérie veut "dompter" le soleil (L’Expression) ............................................................................................................ 6
ï‚· L'ÉCONOMIE ALGÉRIENNE CONNAÎT UN REGAIN DE CROISSANCE : ...... 8
ï‚· Les indices d'une relance (L’Expression) ................................................................... 8
ï‚· Baromètre des chefs d’entreprise : L’indice de confiance toujours dans la zone négative (Liberté) ........................................................................................................ 9
ï‚· Pourquoi le FCE se transforme-t-il en syndicat patronal? (Algérie Eco) ................. 10
ï‚· Près de 12 milliards de da de subventions des prix de l'huile et du sucre depuis 2011 : La politique sociale de l'Etat maintenue (L’Expression) ............................... 12
ï‚· Abderrahmane Mebtoul, économiste, expert international : Les contours d’une économie de marché concurrentielle (El Moudjahid) ............................................... 13
ï‚· Travaux publics et Transports: mettre en oeuvre tous les projets programmés (APS) ................................................................................................................................... 15
ï‚· Travaux publics et Transports : Lancer les projets gelés (Liberté) ........................... 16
ï‚· Personnes aux besoins spécifiques : Recrutement dans les entreprises (El Moudjahid) ................................................................................................................ 18
ï‚· Deux millions d’hectares de terres agricoles non exploitées, recensées (Algérie Eco) ................................................................................................................................... 18
ï‚· Recyclage de toutes les formes de déchets : Un marché de 38 milliards de dinars inexploité (L’Expression) ......................................................................................... 19
ï‚· Demande de pétrole en 2018 : L’Opep prévoit une nette hausse (El Moudjahid) .... 21
ï‚· Achat de produits pétroliers par Sonatrach en 2017 : Hausse d’un demi-milliard de dollars de la facture des importations (Liberté) ........................................................ 21
ï‚· L'Algérie dans le Top 10 des destinations à découvrir d'un Tour opérateur français (APS) ......................................................................................................................... 22
ï‚· Il participe à la foire de Bamako : Condor confirme sa vocation d'acteur international (L’Expression) ..................................................................................... 22
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 23
ï‚· AXA Assurances Algérie après 6 ans d’activité : Augmentation de capital de 1.250 millions de DA (El Moudjahid) ................................................................................ 23
Commerce ............................................................................................................................................................ 24
ï‚· Chute importante du dinar par rapport à l’euro : Vers la hausse des prix des produits de large consommation (Liberté) .............................................................................. 24
ï‚· Prix mondiaux des produits alimentaires en 2017 : Plus élevés (El Moudjahid) ..... 26
Coopération ......................................................................................................................................................... 26
ï‚· Coopération algero-malienne : Consolidation et élargissement (El Moudjahid) ...... 26
ï‚· Porteur d’un message du président bouteflika au président malien : M. Benmeradi au Mali (El Moudjahid) ................................................................................................. 29
ï‚· Commission mixte algéro-jordanienne : Définir les domaines de partenariat et d’investissement (El Moudjahid) .............................................................................. 29
Veille ..................................................................................................................................................................... 31
ï‚· Salons emplois-formation : Le carrefour de la relance économique (L’Expression) 31
ï‚· Salon International de l’agriculture : 160 exposants attendus (El Moudjahid)......... 32
3
A la une
Transition énergétique à l’horizon 2030 : Au coeur des débats (El Moudjahid)
Le Forum des chefs d’entreprise et Sonatrach organiseront une conférence-exposition, à partir de mercredi prochain, sur le thème «Réussir la stratégie nationale de transition énergétique à l’horizon 2030». Sur sa page officielle Facebook, Ali Haddad annonce la réunion, hier, du Conseil exécutif du FCE, précisant que cet évènement, qui sera inauguré par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, «réunira près de 1.000 participants, et sera incontestablement un grand moment de débat et d’échanges sur un secteur stratégique». Pour le FCE, la recherche d’alternatives aux énergies fossiles doit être considérée comme «la priorité nationale», car c’est de la sécurité énergétique de notre pays dont il s’agit. «Le programme national des énergies nouvelles et renouvelables et d’efficacité énergétique sera lancé dans toutes ses composantes, pour contribuer, d’une part, à accroître la part des énergies renouvelables dans le développement des capacités technologiques, et la fabrication des équipements requis par ce programme», consommation d’énergie, et, d’autre part, à l’industrialisation du pays, indique le FCE. En 2016, le Chef de l’État rappelait que le développement des énergies renouvelables «est à même de prolonger durablement l’indépendance énergétique de notre pays, et de générer aussi une dynamique de développement économique dans son sillage». Le programme national actualisé de développement des énergies renouvelables, adopté lors du Conseil des ministres du 24 mai 2015, prévoit une production, d’ici à 2030, de 22.000 MW d’électricité de source renouvelable, notamment solaire et éolienne, destinée au marché intérieur, en plus de 10.000 MW supplémentaires à exporter. Cela correspond à 27% de la production globale d’électricité d’ici 2030 et le double de la capacité actuelle du parc national de production d’électricité. Grâce à ce programme, il est prévu de réaliser une économie de près de 300 milliards de m3 de gaz sur la période allant de 2021 à 2030, qui seront orientés vers l’exportation et rapporteront à l’État d’importants revenus supplémentaires. Des investissements de l’ordre de 120 milliards de dollars sont nécessaires pour atteindre cet objectif. En outre, jusqu’à 300.000 postes d’emploi directs et indirects devraient être générés, à la faveur de la mise en oeuvre de ce programme. En effet, le défi est à double plan : réussir la transition énergétique, et développer les énergies renouvelables. La demande énergétique devrait doubler d’ici à 2030 et tripler d’ici à 2040. Au regard de ces chiffres, une question se pose : quelles sont les conditions de réussite de la transition énergétique ? À ce sujet, Mohamed Beghoul, expert en énergie, explique, d’abord, que durant la dernière décennie, la consommation énergétique interne est passée d’environ 20 millions de Tep/an (tonnes équivalent-pétrole), à plus de 50 millions
4
Tep/an, soit 1,25 Tep/an/habitant. Il est entre autres question, selon l’universitaire, de la réhabilitation de l’effort de recherches de nouveaux gisements de type conventionnel, plus rentables et mobilisables, l’augmentation des taux de récupération des gisements anciens et la réduction de la demande d’énergie primaire (économie d’énergie). S’y ajoute «l’investissement, en parallèle et avec beaucoup plus d’engagement, dans le renouvelable (solaire en particulier), dont la contribution est encore quasi insignifiante».
D’autre part, l’expert Saïd Beghoul revient sur l’impératif développement des énergies renouvelables, déplorant le fait que notre «mix électrique est encore à 100% gazier».
Le recours aux énergies renouvelables est irréversible (APS)
Le recours aux énergies renouvelables pour diversifier l’économie nationale algérienne et protéger l’environnement "est irréversible", a souligné samedi la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Mme Fatma Zohra Zerouati lors de sa visite de travail dans la wilaya de Bouira.
"Le recours de l’Algérie aux énergies renouvelables est devenu irréversible car elles constituent un facteur de diversification pour l’économie nationale qui est basée uniquement sur la rente pétrolière", a déclaré Mme Zerouati dans un point de presse tenu en marge de sa visite à Bouira, où elle a inspecté quelques projets relevant de son secteur.
Dans ce cadre, Mme Zerouati a indiqué qu’il y'avait une forte volonté politique du président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, de promouvoir et de développer davantage le secteur des énergies renouvelables, dont l’objectif est d’arriver à exploiter 27 % de ces énergies avec toute leur variété d’ici à 2060".
La ministre a fait savoir en outre qu’un salon international des énergies renouvelables aura lieu le 28 mars prochain sous le haut patronage du président de la République et avec la participation de l’Allemagne comme invité d’honneur et de plusieurs pays ainsi que de plusieurs investisseurs algériens dans le domaine.
5
"Cela va nous permettre de créer un espace d’échange d’idées entre les experts étrangers et les investisseurs algériens avec l’objectif de donner une nouvelle impulsion au secteur", a-t-elle dit.
A propos de la gestion des décharges publiques, la ministre a indiqué que "cette question relevant des prérogatives des collectivités locales, à savoir les communes", tout en notant qu’il " n y’a pas une gestion efficace dans ce domaine de la part des Assemblées populaire communales (APC)".
"Les APC doivent oeuvrer d’abord à recouvrer les taxes liées à la collectes des déchets afin d’avoir l’argent nécessaire pour la gestion des décharges au niveau local ainsi que pour lutter contre les décharges sauvages de façon à tirer profit pour financer l’économie locale et créer de l’emploi pour les jeunes" , a expliqué Mme Fatma Zohra Zerouati.
Elle a par ailleurs assuré que ce travail serait effectué avec le soutien et l’accompagnement de l’Agence nationale des déchets (AND) sous les instructions du ministère de tutelle, qui accompagnera lui aussi les APC dans ces opérations de prise en charge et de récupération des différents types de déchets.
"La collecte des déchets et la lutte contre les décharges sauvages doivent nous permettre de penser au recyclage de ces matières utilisées à des fins économiques. Cela doit se faire dans un cadre purement économique complémentaire, et chacun doit assumer ses responsabilités", a-t-elle insisté.
La ministre a saisi l’occasion pour appeler à l’implication et à la sensibilisation des citoyens sur l’importance de préservation de l’environnement et de la nature, car, a-t-elle expliqué "le citoyen constitue le premier élément de ce processus" .
Au cours de sa visite à Bouira, Mme Zerouati a inspecté le centre d’enfouissement technique (CET) d’Ahnif (est), où les travaux se poursuivent toujours pour le livrer dans un délai de près de trois mois.
Sur place, la ministre a fait part de son mécontentement face au retard que connaît ce projet lancé en 2014.
"Faites en sorte de livrer la totalité de ce projet le plus rapidement possible", a insisté Mme Zerouati, qui visitait le projet. Elle s’est rendue par la suite dans la commune d’El-Hachimia (Sud-Ouest de Bouira), où elle a inspecté un complexe de recyclage de pneus.
"Il s’agit d’un projet important visant à récupérer les produits pneumatiques et les recycler. Ce qui crée de l’emploi et de la richesse", a déclaré la ministre.
Par ailleurs, Mme Zerouati a procédé à la remise des clés de logements sociaux au profit de trente familles bénéficiaires dans une cérémonie grandiose coïncidant avec les festivités célébrant le nouvel an amazigh.
D’ailleurs, l’hôte de Bouira a visité sur place une exposition dédiée aux produits artisanaux berbères locaux organisée par les élèves de l’école Yeskar Ahmed de la ville d’El-Hachimia.
Toujours dans le cadre de ces festivités célébrant Yennayer, la ministre s’est rendue au siège de l’office des établissements de jeunes (ODEJ) de la ville de Bouira, où elle a visité des expositions similaires et rencontré les travailleurs de la société NADHIF de Bouira.
6
Elle a aussi animé une rencontre avec la société civile pour la sensibiliser sur l’importance de protéger et de préserver la nature et l’environnement, et elle a instruit les différentes parties concernées à travailler davantage dans ce sens.
Développement des énergies renouvelables : L'Algérie veut "dompter" le soleil (L’Expression)
L'enjeu est hautement stratégique au vu des exigences qui s'imposeront à l'Algérie à très court terme, en matière de consommation énergétique.
Sonatrach, Sonelgaz et le Forum des chefs d'entreprise, organisent, les 17, 18 et 19 janvier prochains une conférence sur le thème des énergies renouvelables. Les trois acteurs économiques calquent leur thématique sur la politique du gouvernement en matière de transition énergétique. Il est question dans cette conférence de la stratégie nationale des énergies renouvelables à l'horizon 2030. A cette échéance l'Algérie ambitionne de réserver plus de 20% de son mix énergétique aux énergies renouvelables. Le dossier est déjà ficelé et même présenté à la COP 21, à Paris. Le premier pas dans cette nouvelle aventure énergétique, qui n'est pas tellement nouvelle en fait, a été fait dans le milieu des années 70 où l'Algérie s'est offerte un Centre national de développement des énergies renouvelables. Le second pas, plus proche de nous, a été concrétisé à travers le lancement d'une vingtaine de petites centrales solaires totalisant un peu moins de 400 MGW. Mais devant l'ambition affichée par le gouvernement, ces réalisations relèvent de l'échauffement avant d'entamer les véritables chantiers. Le premier sur la liste du gouvernement consiste en la réalisation d'une dizaine de grandes centrales solaires, totalisant une production de 4000 MGW. Un projet à la hauteur du gros potentiel de l'Algérie en matière de taux d'ensoleillement. Seulement, plus de deux ans après la confection du cahier des charges censé encadrer un appel d'offres international pour aboutir à des contrats selon la règle des 49/51% avec des opérateurs étrangers, il ne s'est rien passé. Le dossier piloté à l'époque par les ministères de l'Energie et de l'Industrie et des Mines ambitionnait de créer une industrie algérienne des énergies renouvelables. Les observateurs de la scène énergétique nationale font donc le constat d'échec d'un processus qui a tenu en
7
haleine beaucoup de spécialistes et intéressé pas mal de pays, à l'image des Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou encore la Chine.
Pour les défenseurs du programme gouvernemental, on ne peut pas parler d'échec, mais d'étape nécessaire pour mieux mûrir le projet. On en veut pour preuve que les organisateurs de la conférence, pour le compte de l'Etat, sont les deux principales entreprises du secteur de l'énergie. Ensuite, il y a le fait que ladite conférence se tient sous le haut patronage du président de la République. Ce sont autant de signes qui marquent une continuité dans la démarche et suggèrent un aboutissement d'une réflexion engagée au plus haut niveau de l'Etat. L'association du Forum des chefs d'entreprise relève sans doute de cette même logique, qui consiste à associer toutes les compétences financières et managériales du pays dans la mise en oeuvre du projet. On aura donc compris qu'avant d'aller vers les partenaires étrangers, les opérateurs publics et privés algériens veulent s'entendre sur la démarche à suivre pour parler d'une seule voix.
Les deux ans de retard dans la relance d'un chantier aussi stratégique que celui des énergies renouvelable pourraient être un mal pour un bien, pourrait-on dire, en ce sens que dans l'intervalle, l'évolution des technologies ont permis une sensible baisse des coûts dans la production d'électricité d'origine renouvelable.
Ainsi, l'Agence internationale des énergies renouvelables (Irena) a révélé dans un rapport publié, hier que «toutes les technologies renouvelables seront compétitives par rapport aux énergies fossiles en 2020». Déjà, les prix de revient moyens des énergies renouvelables devraient atteindre entre 3 et 10 dollars le mégawattheure (MWh) en fonction des technologies. Au même moment, les énergies fossiles reviennent entre 5 et 17 dollars le MWh.
La même étude note que les prix varient en fonction des pays, selon les gisements en énergie. Lorsqu'on sait que le Sahara algérien offre le meilleur rapport investissement rentabilité au monde, on mesure la chance qu'a l'Algérie d'attirer des investisseurs dans le secteur de l'énergie solaire. Le même constat vaut pour l'énergie éolienne où le gisement est permanent et très intéressant. Cela pour l'opportunité de mettre en branle le plan énergétique national. Pour le reste, il y a lieu de s'interroger sur le succès de cette conférence, même si l'on admet aisément l'existence d'une réelle volonté politique à développer l'industrie du renouvelable en Algérie. L'enjeu n'est pas seulement économique, il est hautement stratégique au vu des exigences qui s'imposeront à l'Algérie à très court terme, en matière de consommation énergétique. Dans quelques années, la production de gaz suffira à peine à la consommation locale, si rien n'est entrepris.
Le développement de l'énergie solaire permettra d'orienter vers l'export le gaz économisé. Mais plus important encore, la maîtrise des énergies renouvelables donnera à l'Algérie une posture de leader africain et lui ouvrira les portes d'un marché continental appelé à se développer forcément.
8
L'ÉCONOMIE ALGÉRIENNE CONNAÎT UN REGAIN DE CROISSANCE :
Les indices d'une relance (L’Expression)
L'amélioration de l'activité économique est soutenue par plusieurs officines et organisations que ce soit au niveau local ou au niveau international.
Le baromètre de l'activité économique, étayé par le Forum des chefs d'entreprise (FCE), ou celui de groupe britannique d'experts en économie (OGB) l'a été aussi par la Banque mondiale qui conforte à travers ses prévisions l'économie algérienne dans sa marche vers une croissance qui avoisinerait les 3,6% d'ici la fin de l'année en cours. Bref, l'économie algérienne se démarquera durant l'année 2018 par une évolution perceptible dans son exercice lié à sa performance dans le domaine industriel sans recourir à la manne pétrolière et ses fluctuations sur le marché international.
Le rapport que viennnent de ficeler les experts de l'économie nationale et qui a atterri au niveau du FCE précise que «l'indice de confiance global (tous secteurs d'activité économique confondus) termine l'année 2017 avec une valeur de -21 qui se rapproche de celle du mois de mars 2017, soit une amélioration de deux points par rapport au mois de novembre 2017 (-23) sans toutefois quitter la zone négative», atteste le rapport. La lecture est surtout optimiste et fait de l'année en cours un élément d'ébauche pour une croissance économique plaidant pour un rééquilibrage de la balance commerciale qui en pâtit à cause de l'inflation drastique qui n'a pas quitté l'économie depuis deux années de façon successive. Ce constat est étayé par une approche comparative faisant de l'indice de croissance intersectorielle dans la chaîne industrielle son critère de choix. L'indice est mesuré de façon qu'il montre que le secteur de l'agroalimentaire est en tête de cette croissance telle que le rapport le présente et le dissèque. Dans ce sens, le baromètre de l'activité économique est surtout optimiste quant au secteur de l'agroalimentaire en soulignant qu'«une amélioration dans trois secteurs d'activités, a été enregistrée, notamment, celui des industries agroalimentaires (IAA), affichant une valeur négative de -8 en décembre contre -13 en novembre, soit une hausse de 5 points. Le secteur des services, qui a enregistré une valeur négative de -27 en décembre contre -31 en novembre, soit une hausse de 4 points. Enfin, le Btph, affichant une valeur négative de -9 en décembre contre -20 en novembre, soit une forte augmentation de 11 points», explique le rapport du baromètre de l'amélioration économique du FCE.
Dans un autre registre qui n'est pas loin de celui qui a été exprimé par les experts économiques chargés de faire les pronostics et les analyses économiques pour situer le baromètre de l'activité de cette dernière par secteur pour le compte du FCE, le groupe britannique d'experts en économie (OGB), avec un esprit d'analyse et d'évaluation qui rompt avec les constats péremptoires dépourvus d'objectivité et de discernement, souligne que «la reprise du secteur de l'énergie a continué à porter la croissance cette année. Les exportations d'énergie ont enregistré une
9
hausse de 18% par rapport à l'année précédente durant les 10 premiers mois de 2017 pour atteindre 27,2 milliards de dollars selon les données officielles. Malgré la baisse de la production de pétrole et de gaz estimée à 2,7% pour 20», souligne l'étude sur la conjoncture de l'économie algérienne initiée par OGB.
Dans le même sillage qui plaide pour une relance économique sur fond de reprise de la croissance de l'activité industrielle en particulier et de l'économie nationale en général, l'institution de Bretton Woods, la Banque mondiale en l'occurrence, a annoncé ses prévisions quant aux perspectives économiques mondiales dans son rapport prévisionnel de l'année 2018, que «la croissance du PIB de l'Algérie devrait s'établir à 3,6% en 2018», contre 1% prévu dans sa dernière édition de juin 2017, soit une hausse de 2,6 points», indique le rapport de Bretton Woods. Cette lecture prévisionnelle est faite sur la base d'une conjoncture qui se fait exprimer à travers les changements que vient de connaître le secteur industriel et aussi la hausse relative du prix du baril du pétrole qui avoisine les 70 dollars.
Toutes ces grilles qui vont dans le sens d'une lecture optimiste en termes de prévisions et de l'analyse de la conjoncture économique du pays, devrait faire réfléchir les pouvoirs publics à investir le volet qui constitue la pierre d'achoppement de la solidité économique d'un pays, qui est le volet social comme critère de développement humain et de sa consécration comme une vraie solidité qui donne à l'économie toute sa plénitude et sa force.
L'économie et ses soubassements ne peuvent être l'apanage de la seule croissance foncièrement indiciaire sans que cela ne soit corroboré par une démarche globale, à savoir l'équilibre social comme indice de toute croissance économique.
Baromètre des chefs d’entreprise : L’indice de confiance toujours dans la zone négative (Liberté)
“L’indice de confiance global (tous secteurs d’activité économique confondus) termine l’année 2017 avec une valeur de -21, qui se rapproche de celle du mois de mars 2017, soit une amélioration de deux points par rapport au mois de novembre 2017 (-23) sans toutefois quitter la zone négative.” C’est ce que relève l’enquête des chefs d'entreprise du mois de décembre 2017, publiée par le Forum des chefs d’entreprise (FCE). L’enquête mensuelle Baromètre des chefs d’entreprise est un sondage réalisé par Internet. L’indice de confiance des chefs d’entreprise est le résultat le plus connu de l’enquête. Il est calculé à partir de trois questions : perspectives de production, volume des commandes et niveau des stocks. En clôture de l’année dernière, “l’ensemble des secteurs d’activité économique (à l’exception de celui des autres industries, hors IAA) a enregistré une amélioration de l’indice de confiance par rapport au mois de novembre 2017”, souligne l’organisation patronale. L’enquête
10
mensuelle Baromètre des chefs d’entreprise relève “une amélioration dans 3 secteurs d’activité”. L’indice de confiance des industries agroalimentaires (IAA) affiche une valeur négative de -8 en décembre contre -13 en novembre, soit une hausse de 5 points. L’indice de confiance des chefs d’entreprise, exerçant dans le secteur des services, enregistre une valeur négative de -27 en décembre contre -31 en novembre, soit une amélioration de 4 points. L’indice de confiance du BTPH a progressé de 11 points, passant d’une valeur négative de -20 en novembre 2017 à -9 en décembre de la même année.
Par contre, l’indice de confiance des industries a connu une chute de 17 points, affichant une valeur de -31 en décembre contre -14 en novembre. Le FCE explique l’amélioration de l’indice de confiance global par la hausse des perspectives de production de 32 points, qui passe de -33 en novembre à -1 en décembre. L’enquête évoque, également, l’augmentation de l’indice concernant l’évolution des prix de vente de la production pour les trois prochains mois de 7 points, qui passe de 17 en novembre à 24 en décembre de l’année dernière. Le document cite, aussi, l’augmentation des perspectives de l'emploi de 12 points (de -19 en novembre à -7 en décembre). Par régions géographiques, l’enquête relève une amélioration pour l’indice de confiance de la région ouest et celui de la région Est.
Le premier affiche une valeur de -3 en décembre contre -31 en novembre, soit une forte augmentation de 28 points. Le second affiche une valeur de -19 en décembre contre -25 en novembre, soit une hausse de 6 points. Celui de la région centre, lui, a dégringolé de 6 points, passant de -22 en novembre à -28 en décembre 2017.
Pourquoi le FCE se transforme-t-il en syndicat patronal? (Algérie Eco)
Le Forum des chefs d’entreprises, FCE, se prépare à passer à un autre statut, en l’occurrence celui d’un syndicat patronal, selon le document dont Algérie Eco, détient une copie, et qui annonce la tenue d’une Assemblée extraordinaire, dans le but de constituer une mutuelle.
«Conformément aux dispositions de l’article 19 des statuts du Forum des Chefs d’Entreprise, j’ai l’honneur de vous informer qu’une session extraordinaire de l’Assemblée Générale se tiendra le samedi 20 Janvier à la SAFEX où se tiendra la conférence sur les énergies renouvelables en partenariat avec la Sonatrach et la Sonelgaz. L’ordre du jour de cette session portera sur les deux points suivants : Proposition de modification du statut du FCE, et l’Assemblée Générale constitutive de la Mutuelle du FCE ». C’est en substance, ce qui revient dans la lettre du président du FCE M. Ali Haddad, adressée, aux membres exécutifs.
A cet effet, les propositions de modification ont été exprimées, comme suit :
11
Article 1er : La présente association est conforme dans ses statuts à la loi 12-06 du 12 janvier 2012 relative aux associations. Cet article a été supprimé et la proposition tourne autour de l’article 2 qui concerne la Dénomination et devient article 1 qui stipule « Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi 90-14 modifiée, regroupant les chefs d’entreprises de l’ensemble des secteurs d’activités de biens et services, ayant pour dénomination, le Forum des Chefs d’Entreprises, par abréviation le FCE.
L’article 2 dans les statuts en vigueur qui concerne l’objet, précise que « le FCE a pour but principal l’instauration d’un cadre permanent de dialogue, de concertation, de réflexion et de proposition au service de l’Entreprise Algérienne. Il a également pour but de promouvoir et de développer l’entreprise algérienne ».
L’Article 2, modifié stipule que « le FCE a pour but principal d’assurer la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres en instaurant dans le même temps, un cadre permanent de dialogue, de concertation, de réflexion et de proposition au service de l’économie nationale et de l’entreprise algérienne ».
On y ajoutant la défense des intérêts de ses membres, le FCE se place ainsi comme un syndicat des patrons et y ajoute un aspect revendicatif. Quant aux objectifs, ces derniers demeurent inchangés.
Quant à l’Article 6 s’agissant du Champ de compétence territoriale, il stipule que « le FCE exerce ses activités sur l’ensemble du territoire national. Il peut y implanter des représentations sur décision du Conseil Exécutif qui informera l’Assemblée Générale. Il devient Article 5 dans les propositions de modifications et souligne que « le FCE exerce ses activités sur l’ensemble du territoire national. Les implantations de ses représentations sont effectuées sur décision du Conseil Exécutif qui en informe l’Assemblée Générale ».
S’agissant du TITRE III inhérent à l’ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT, le texte en vigueur indique que « Le FCE comprend un organe délibérant l’Assemblée Générale, un organe d’administration le Conseil exécutif et des organes de consultation et d’assistance ».
Dans la nouvelle mouture, le FCE se compose des organes suivants :
L’assemblée Générale,
Le Conseil exécutif,
Le bureau exécutif
Les Délégations de wilayas
Le Conseil d’Orientation stratégique,
Le Chapitre 4 évoque le Bureau du Conseil Exécutif
Article : Composition
Le Bureau du Conseil Exécutif est composé du Président et des Vice-présidents.
Article : Missions
Le Bureau exécutif assiste le Président, notamment dans la préparation des délibérations à soumettre au Conseil exécutif et veille à l’exécution du Programme d’actions arrêté par le Conseil Exécutif en application des décisions de l’Assemblée Générale.
12
Il tient des réunions hebdomadaires.
Après le chapitre 4 – Le Président
Chapitre 5 – Les Délégations de wilayas
Article : Composition
La Délégation de Wilaya se compose d’un président élu par les Membres pour un mandat de deux ans renouvelable une seule fois et d’un bureau dont les modalités de composition et de fonctionnement sont précisées dans le Règlement Intérieur.
Article : Missions
Les délégations de wilayas ont pour mission, notamment de :
Etudier les possibilités de développement, d’investissement et de relever toutes les difficultés ou obstacles qui entravent le développement des entreprises.
Etudier les avis et requêtes des membres de la wilaya, et les transmettre au Bureau du Conseil Exécutif, si la solution dépasse le cadre local ;
Réaliser les séminaires, colloques, formations, ainsi que les missions au niveau de la Wilaya.
Près de 12 milliards de da de subventions des prix de l'huile et du sucre depuis 2011 : La politique sociale de l'Etat maintenue (L’Expression)
La compensation sur le budget de l'Etat pour la prise en charge de la hausse des prix du sucre et de l'huile en vue de garantir le maintien des prix plafonds, est appliquée depuis plus de cinq ans.
Malgré la crise financière par laquelle passe l'Algérie, l'Etat a décidé de maintenir sa politique sociale en allouant dans la loi de finances 2018, une enveloppe budgétaire de 1760 milliards de dinars (plus de 17 milliards de dollars) aux transferts sociaux. Ce montant est en augmentation de près de 8% par rapport à l'enveloppe attribuée en 2017 pour cette catégorie de dépenses qui est destinée, rappelons-le, au soutien aux familles, à l'habitat, à la santé, ainsi qu'aux subventions des prix des produits de première nécessité, à savoir les céréales, le lait, le sucre et les huiles alimentaires. Concernant justement le sucre et les huiles alimentaires, il y a lieu de préciser que l'Etat a déboursé près de 12 milliards de dinars entre 2011 et 2017 au titre des subventions de ces deux produits. Faut-il rappeler également que la décision de compenser les prix de l'huile alimentaire raffinée ordinaire et du sucre blanc, décidée par l`Etat au début de l`année 2011 à travers le décret exécutif du 6 mars 2011, a fait suite aux émeutes qui avaient ébranlé le pays en janvier de la même année à la suite de l'augmentation des prix de ces deux produits. Afin de faire retomber la colère citoyenne, le gouvernement avait décidé de prendre des mesures urgentes en plafonnant les prix du sucre et de l'huile tout en allouant une compensation sur le budget de l'Etat aux opérateurs pour la prise en charge de la hausse des prix du sucre roux et de l'huile
13
brute de soja en vue de garantir le maintien des prix plafonds. Un décret fixant ce prix plafond au consommateur ainsi que les marges plafonds à la production, à l`importation et à la distribution, aux stades de gros et de détail, de l`huile alimentaire raffinée ordinaire et du sucre blanc, a été alors publié. Ce texte a ainsi fixé les prix plafonds des bidons d`huile ordinaire raffinée de cinq litres, de deux litres et d'un litre respectivement à 600 DA, 250 DA et 125 DA, alors que les prix du kilogramme de sucre blanc vendu en vrac et préemballé ont été fixés respectivement à 90 DA et 95 DA. Cette décision de soutenir les prix du sucre et de l'huile est maintenue depuis plus de cinq ans. Selon des responsables de la direction générale de la régulation et de l'organisation des activités auprès du ministère du Commerce, l'évolution du montant de la compensation des prix de l'huile alimentaire raffinée ordinaire et du sucre blanc décaissé fait ressortir que la subvention la plus importante de ces deux produits alimentaires avait été enregistrée en 2012 avec près de 3,2 mds DA. Par année, cette compensation s'était chiffrée à 2,1 mds DA en 2011, à 3,2 mds DA en 2012, à 2,61 mds DA en 2013, à 998,87 millions de DA en 2014, à 451,56 millions de DA en 2015, à 982,2 millions de DA en 2016 et à 1,47 md DA en 2017. A préciser qu'en 2017, l'Etat a alloué une enveloppe financière de 5,27 mds DA au fonds de compensation des frais de transport dans le sud du pays. Actuellement, 10 wilayas sont concernées par ce dispositif, à savoir Adrar, Tamanrasset, Béchar, Illizi, Ouargla, El Oued, Ghardaïa, Naâma, El Bayadh et Tindouf. En versant des compensations aux opérateurs activant dans l'approvisionnement de ces wilayas, le fonds de compensation des frais de transport dans le sud du pays vise à préserver le pouvoir d'achat des citoyens résidant dans les régions du sud du pays pour les produits de première nécessité et de certains matériaux de construction de base, et à développer l'activité commerciale au niveau de ces régions. Malgré quelques dysfonctionnements que connaît le fonds en matière d'approvisionnement comme l'a déclaré le directeur général de la régulation et de l'organisation des activités au ministère du Commerce, Abdelaziz Aït Abderrahmane, cité par l'APS, ce dernier verse des compensations aux opérateurs activant dans l'approvisionnement de 10 wilayas, à savoir Adrar, Tamanrasset, Béchar, Illizi, Ouargla, El Oued, Ghardaïa, Nâama, El Bayadh et Tindouf. Des compensations qui visent à préserver le pouvoir d'achat des citoyens résidant dans les régions du sud du pays pour les produits de première nécessité et de certains matériaux de construction de base, et à développer l'activité commerciale au niveau de ces régions. À travers ce dispositif ainsi que la subvention des produits de base, il s'agit pour le gouvernement de continuer à soutenir la politique sociale, notamment par l'accompagnement des faibles revenus et des démunis.
Abderrahmane Mebtoul, économiste, expert international : Les contours d’une économie de marché concurrentielle (El Moudjahid)
14
Un «contrat social» qui ne saurait se limiter à certains segments de la rente, un «dialogue productif permanent», une économie de marché à «finalité sociale». C’est autour de ce triptyque que se dessinent, selon l’expert international Mebtoul, les contours d’une économie de marché concurrentielle. Des éléments inséparables et complémentaires. Mais ce n’est pas tout. Le gouvernement qui a lancé le double défi de s’appuyer, d’abord, sur la production nationale, et de mener une nouvelle stratégie de l’export, compte «envahir» d’autres marchés, dont celui de l’Afrique où d’importants projets sont en négociation.
La réalisation de ce défi de la reprise de croissance, estime Pr. Mebtoul, est tributaire de la stabilisation du cadre macro-économique et financier, ayant une influence sur les segments à promouvoir devant entrer dans le cadre des nouvelles mutations technologiques mondiales, d’un nouveau modèle de consommation énergétique, et sur le cadre macro-social». L’objectif est d’«atténuer le processus inflationniste» en réduisant le déficit budgétaire et le ratio de la dette publique brute par une nouvelle politique des subventions qui doivent être ciblées. Il est également question, aux yeux de l’universitaire, d’une nouvelle politique économique devant être caractérisée par «l’adaptation à l’universalisation de l’économie de marché», laquelle doit aussi s’inscrire dans le cadre de l’espace Europe-Maghreb et plus globalement de l’espace économique Méditerranée/Afrique impliquant une coordination des politiques économiques basée sur l’encouragement de l’investissement direct, du partenariat (encore qu’il faille préciser cette notion vague) et de la libération de toute les énergies créatrices dans le cadre des investissements basés sur les avantages comparatifs.
Enchaînant, Pr. Mebtoul recommande d’«éviter les politiques industrielles globales, dépassées et d’imaginer une nouvelle politique non de l’industrie globale, mais de l’entreprise basée sur la décentralisation des décisions économiques, la gestion prévisionnelle des compétences, le travail en groupes tenant compte des nouvelles technologies». Les autres propositions formulées par l’expert, trouvent leur réponse dans la nécessité de revoir le système fiscal par la combinaison de l’équité verticale (augmenter le taux d’imposition en fonction de l’accroissement du revenu) et l’équité horizontale (impôt égal - revenu égal), d’une mutation progressive des services collectifs, appelés à créer une meilleure valeur ajoutée. S’ajoutent l’impératif d’asseoir la bonne gouvernance, dont «le pilier devra reposer sur une nouvelle gestion des ressources humaines», et d’une nouvelle politique de l’emploi renvoyant à une nouvelle politique de formation adaptée aux nouvelles technologies et des salaires. Cette nouvelle politique doit «être caractérisée non pas par des distributions de revenus sans contreparties productives mais devant accroître la flexibilité du marché du travail par une formation permanente. Cela doit toucher également l’administration et les services collectifs».
15
Travaux publics et Transports: mettre en oeuvre tous les projets programmés (APS)
Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane a affirmé, jeudi à Alger, que son secteur oeuvrait activement à la mise en oeuvre de tous les projets programmés et contribuer à la réunion des conditions favorables à la relance économique.
Lors d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, le ministre a mis en avant l'attachement de son secteur à poursuivre la mise en oeuvre de tous les projets programmés pour leur réception dans les délais et contribuer ainsi au soutien des efforts de développement et à la relance économique escomptée.
Répondant à la question du député Hakim Berri (RND), sur les démarches et les mesures prises pour la restauration et le dédoublement des deux routes nationales n 28 et n 78 reliant Barika (Batna) aux wilayas de M'sila et de Biskra, M. Zaalane a fait savoir que les deux projets ont été inscrits et proposés au ministère des Finances.
Concernant la route nationale n 28 reliant Barika aux frontières de la wilaya de Msila, le ministre a indiqué que le projet a été inscrit en tant que priorité dans le programme de maintenance au titre du projet budgétaire en 2018 pour un montant global de 400 millions de dinars.
"Un projet a été proposé au ministère des Finances pour le dédoublement de cette route", a précisé le ministre, soulignant "sa priorité dans le cadre d'un plan d'orientation du réseau routier dans la wilaya de Batna".
S'agissant de la route nationale n 78 reliant Barika à Biskra, le premier responsable du secteur a déclaré que cette voie ne nécessitait pas des travaux de maintenance urgents.
Par ailleurs, le ministre a évoqué quelques projets réalisés récemment dans le wilaya de Batna, notamment la pénétrante vers l'autoroute en direction de la wilaya d'Oum El Bouaghi via la commune de Bir Chouhada, le dédoublement des deux routes nationales n 3 et n 75, la réalisation d'un échangeur au niveau des deux routes nationales n3 et n77 outre 10 ouvrages d'art", précisant que ces projets ont été récemment réceptionnés.
En réponse à la question du député Naoum Ben Lakhder (FLN) relative au taux d'avancement des travaux de réalisation de la ligne ferroviaire reliant Laghouat et Boughezoul en passant par Djelfa ainsi que la non programmation d'une ligne ferroviaire reliant Boughezoul et Blida, le ministre a affirmé que ligne en question s'inscrit dans le programme du
16
développement économique, soulignant son importance au regard de l'impact positif sur les volets social et économique.
La réalisation de ce projet reliant le nord au sud du pays facilitera les déplacements des citoyens dans de bonnes conditions, permettra le désenclavement des régions isolées et allégera la pression sur le réseau autoroutier au Sud et Hauts plateaux.
Soulignant la réalisation en cours de 2300 km de voies ferrées, le ministre a rappelé que le défi à relever pour son secteur est l'extension du réseau ferroviaire à 6300 km.
Concernant la tranche reliant Laghouat à Djelfa sur une distance de 120 km, le ministre a fait savoir que le taux d'avancement des travaux est de 60%, évoquant l'éventualité de sa réception fin 2019.
Pour la tranche reliant Djelfa et Boughezoul sur une distance de 140 km, il a indiqué que le taux est de 61% et que le projet pourrait être livré fin 2019.
"Des mesures ont été prises pour booster ces chantiers confiés à des entreprises nationales", a affirmé M. Zaalane.
Concernant les raisons de la non programmation d'une ligne ferroviaire reliant Boughezoul à Blida ou Alger, le ministre a indiqué qu'un projet reliant Boughezoul à Cheffa est prévu, rappelant le lancement en 2013 d'une ligne reliant Boughezoua à Alger sur une distance de 40 km, dont les travaux sont à l'arrêt en raison du gel imposé par le conjoncture financière.
S'agissant de la tranche reliant Ksar El Boukhari à Cheffa sur une distance de 110 km, le ministre a indiqué que l'étude est en phase de finalisation, affirmant que les travaux de ces deux tranches seront lancés dès la levée du gel pour relier Djelfa à Alger.
Par ailleurs, M. Zaalane a souligné que la wilaya de Djelfa bénéficiera de plusieurs projets en cours de réalisation à l'instar de la ligne ferroviaire reliant Tissemsilt à Boughezoul sur une distance de 42 km, et dont le taux d'avancement est de 80%.
Une ligne ferroviaire reliant M'sila à Boughezoul transitant par Djelfa sur une distance de 45 km est en cours de réalisation avec un taux d'avancement de 83%, a ajouté le ministre qui a fait état en outre d'une étude portant réalisation d'une ligne ferroviaire reliant El Bayadh et Djelfa en passant par Aflou et par la même Djelfa à Boussaâda sur une distance de 105 km.
Travaux publics et Transports : Lancer les projets gelés (Liberté)
Le ministre des Transports, Abdelghani Zaâlane, a affirmé, jeudi, à Alger, que son secteur s’attelle, activement, à la mise en oeuvre de tous les projets programmés et contribue à la réunion des conditions favorables à la relance économique. Lors d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, le ministre a
17
mis en avant l'engagement de son département à poursuivre la mise en oeuvre de tous les projets programmés pour leur réception dans les délais et contribuer ainsi au soutien des efforts de développement et à la relance économique escomptée. Répondant à la question du député Hakim Berri (RND), sur les démarches et les mesures prises pour la restauration et le dédoublement des deux routes nationales n°S28 et 78 reliant Barika (Batna) aux wilayas de M'sila et de Biskra, M. Zaâlane a fait savoir que les deux projets ont été inscrits et proposés au ministère des Finances. Concernant la RN28 reliant Barika aux frontières de la wilaya de M’sila, le ministre a indiqué que le projet a été inscrit en tant que priorité dans le programme de maintenance au titre du projet budgétaire en 2018 pour un montant global de 400 millions de dinars. “Un projet a été proposé au ministère des Finances pour le dédoublement de cette route”, a précisé le ministre, soulignant “sa priorité dans le cadre d'un plan d'orientation du réseau routier dans la wilaya de Batna”. S'agissant de la RN78 reliant Barika à Biskra, le premier responsable du secteur a déclaré que cette voie ne nécessitait pas de travaux de maintenance urgents. Par ailleurs, le ministre a évoqué quelques projets réalisés récemment dans la wilaya de Batna, notamment “la pénétrante vers l'autoroute en direction de la wilaya d'Oum El-Bouaghi, via la commune de Bir Chouhada, le dédoublement des deux routes nationales n°s 3 et 75, la réalisation d'un échangeur au niveau des deux RN3 et 77 ainsi que 10 ouvrages d'art”, précisant que ces projets ont été récemment réceptionnés. En réponse à la question du député Naoum Ben Lakhder (FLN) relative au taux d'avancement des travaux de réalisation de la ligne ferroviaire reliant Laghouat à Boughezoul en passant par Djelfa, ainsi que la non-programmation d'une ligne ferroviaire reliant Boughezoul à Blida, le ministre a affirmé que la ligne en question s'inscrit dans le programme du développement économique, soulignant son importance au regard de l'impact positif sur les volets social et économique. La réalisation de ce projet reliant le nord au sud du pays facilitera les déplacements des citoyens dans de bonnes conditions, permettra le désenclavement des régions isolées et allégera la pression sur le réseau autoroutier au Sud et dans les Hauts-Plateaux. Soulignant la réalisation en cours de 2 300 km de voie ferrée, le ministre a rappelé que le défi à relever pour son secteur est l'extension du réseau ferroviaire à 6 300 km. Concernant la tranche reliant Laghouat à Djelfa sur une distance de 120 km, le ministre a fait savoir que le taux d'avancement des travaux est de 60%, évoquant l'éventualité de sa réception à la fin 2019. Pour la tranche reliant Djelfa à Boughezoul sur une distance de 140 km, il a indiqué que le taux est de 61% et que le projet pourrait être livré à la fin 2019. “Des mesures ont été prises pour booster ces chantiers confiés à des entreprises nationales”, a affirmé M. Zaâlane.
Concernant les raisons de la non-programmation d'une ligne ferroviaire reliant Boughezoul à Blida ou Alger, le ministre a indiqué qu'un projet reliant Boughezoul à La Chiffa est prévu, rappelant le lancement en 2013 d'une ligne reliant Boughezoul à Alger sur une distance de 40 km et dont
18
les travaux sont à l'arrêt en raison du gel imposé par la conjoncture financière.
Personnes aux besoins spécifiques : Recrutement dans les entreprises (El Moudjahid)
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia, a affirmé jeudi dernier à Oum El Bouaghi, que «les efforts de l’Etat se poursuivent pour accroître l’insertion et le recrutement du plus grand nombre de personnes aux besoins spécifiques dans les entreprises publiques et privées». Lors de l’inspection de plusieurs établissements, relevant de son département, la ministre a souligné que la loi 02/09 stipule que 1 % des postes d’emploi au sein d’une entreprise doit être réservé à cette catégorie sociale, estimant que depuis la promulgation de cette loi, ce taux n’a pas été atteint, y compris au niveau de son secteur. «Nous oeuvrons pour qu’il y ait une prise en charge pour cette catégorie conforme aux dispositions de la loi», a ajouté Mme Eddalia, dans ce contexte, affirmant qu’une action est en cours pour l’élaboration de conventions incitatives à l’insertion des personnes aux besoins spécifiques, et ce en application des dispositions de la loi.
La ministre a entamé sa visite par l’inspection du centre psychopédagogique pour enfants déficients mentaux et les deux écoles pour jeunes malentendants et malvoyants du chef-lieu de wilaya, en sus de l’attribution d’un autocar pour l’école des enfants malvoyants. Lors de son inspection, la ministre a également insisté sur la mise à la disposition de ces enfants de l’ensemble des moyens pédagogiques nécessaires.
Deux millions d’hectares de terres agricoles non exploitées, recensées (Algérie Eco)
«A ce jour, 2 millions d’hectares de terres agricoles non exploitées recensées, soit 33% de la superficie totale des terres agricoles estimées à 8 millions d’hectares», a indiqué mercredi, le Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, devant les
19
membres de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) dans le cadre de l’examen du projet de la loi sur le règlement budgétaire 2015, à Alger.
En outre, Bouazghi a fait état, de l’attribution depuis 2011 de plus «de 20.000 actes de concessions des terres agricoles relevant du domaine privé de l’Etat», précisant que «la cellule mise en place au niveau du ministère pour la récupération des terres non exploitées poursuit son travail manières régulière».
Le ministre a fait savoir que son département s’attèle actuellement à «la régularisation des terres «arches»», soulignant que «les services du ministère oeuvrent à convaincre les propriétaires à régulariser leurs dossiers auprès des services compétents pour leur permettre d’acquérir les documents de propriété, et partant les inclure dans le foncier de l’exploitation agricole».
Recyclage de toutes les formes de déchets : Un marché de 38 milliards de dinars inexploité (L’Expression)
«Tant qu'il y a des déchets, il y a du boulot», dira un participant au salon d'Oran ajoutant que «ce domaine est insuffisamment exploité actuellement».
Rien n'est impossible. Pour peu que la volonté existe. C'est une telle réponse qui a été apportée par 40 entreprises qui ont démontré leur talent en investissant dans un créneau aussi bien rapporteur, qu'embaucheur, sans aucune condition ni bureaucratie, le recyclage et le traitement de toutes les formes de déchets et autres rejets. La majeure partie de ces entreprises, contribuant amplement à la préservation du cadre environnemental, a été créée dans le cadre du dispositif de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes, Ansej. Le pari est réussi du fait que ces jeunes entreprises fonctionnent au quart de tour, alors que leurs patrons envisagent d'ores et déjà d'élargir leurs activités en exportant leur savoir-faire vers d'autres wilayas. Un tel secteur souffre d'un seul pépin, la médiatisation et la valorisation d'un tel créneau. C'est ce qu'ont expliqué plusieurs investisseurs ayant pris part au Salon du recyclage dont le baisser du rideau a eu lieu en fin de journée de vendredi. «On aurait aimé que tous les médias, notamment les médias lourds, puissent prendre l'initiative en valorisant, à travers des petits spots publicitaires, le recyclage»

Revue de Presse 10 janvier 2018 Publié le 10/01/2018 à 10:46

Revue de presse
Mobile: 0770 88 90 80
Lotissement Sylvain Fourastier N°08 El Mouradia, Alger
Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56
communication@fce.dz
www.fce.dz.
Mercredi 10 janvier 2018
2
SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Le FCE et Sonatrach organisent une grande conférence sur la transition énergétique : De la nécessaire sortie de la dépendance aux hydrocarbures (Reporters) ................ 3
ï‚· Conférence sur les énergies renouvelables : Ce que préparent le FCE et Sonatrach (L’Expression) ............................................................................................................ 4
ï‚· Algérie : la BM prévoit un fort rebond de la croissance en 2018 (Algérie patriotique) ..................................................................................................................................... 5
ï‚· La CACI compte promouvoir davantage la production nationale à l'étranger (Maghreb Emergent) ................................................................................................... 6
ï‚· Recouvrement fiscal : 3.300 milliards DA recouvrés à fin novembre 2017 (Algérie Eco) ............................................................................................................................. 7
ï‚· La déclaration mensuelle des impôts « G50 » payable par voie électronique (TSA) . 8
ï‚· Les importations soumises à un certificat attestant la libre commercialisation des produits dans le pays d’origine (Algérie Eco) ............................................................ 8
ï‚· Attestation de libre commercialisation dans le pays d’origine : ................................. 9
ï‚· Une obligation qui soulève maintes interrogations (Liberté)...................................... 9
ï‚· Menuiserie Aluminium : La matière première taxée plus cher que le produit fini importé ! (Algérie Eco) ............................................................................................. 11
ï‚· Temmar : révision de la loi sur l'urbanisme avec inclusion de la loi relative aux règles de conformité des constructions (APS) .......................................................... 12
ï‚· Mesures de facilitation et d'incitation des jeunes de la communauté algérienne à l'étranger pour investir en Algérie (ministère) (APS) ............................................... 12
ï‚· Bechar : Plus de 5 tonnes de poissons d'eau douce exportées vers la Tunisie (APS)14
ï‚· Le prix du panier Opep à 65,85 dollars (APS) .......................................................... 15
ï‚· Mourad Preure, expert, à propos du marché pétrolier international : « Cette crise est passagère » (El Moudjahid) ...................................................................................... 17
ï‚· Groupe Saidal : Un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards de DA en 2016 (Algérie Eco) ............................................................................................................. 18
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 19
ï‚· Change et pétrole : les cotations du mardi 9 janvier (TSA) ...................................... 19
Commerce ............................................................................................................................................................ 19
ï‚· Commerce électronique: la sécurisation des opérations au coeur des priorités du ministère des finances (APS) .................................................................................... 19
ï‚· A quelques jours du début des soldes d’hiver : Les commerçants appelés à s’impliquer davantage (Liberté) ................................................................................ 21
Coopération ......................................................................................................................................................... 22
ï‚· Coopération algéro-indienne : Passer à l’étape supérieure (El Moudjahid) ............. 22
ï‚· Coopération algéro-irakienne dans les domaines de l’énergie et des hydrocarbures : Signature prochaine de contrats (El Moudjahid) ...................................................... 24
3
A la une
Le FCE et Sonatrach organisent une grande conférence sur la transition énergétique : De la nécessaire sortie de la dépendance aux hydrocarbures (Reporters)
Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) et Sonatrach organisent, les 17, 18 et 19 janvier prochain, la première édition de « l’exposition/conférence » sur la transition énergétique sous le thème «Réussir la stratégie nationale des énergies renouvelables à l’horizon 2030 ».
Au cours de cette rencontre, des panélistes tenteront de répondre à des questions d’ordre général au sujet du renouvelable et du fossile. Comment concilier, dans un premier temps, les besoins croissants du marché interne en produits énergétiques, avec les engagements de l’Algérie en matière de production commerciale destinée à l’exportation ? Faut-il continuer à exporter les hydrocarbures à l’état brut ou doit-on encourager le développement d’une industrie de la transformation ? Comment doter le pays d’une industrie nationale de production de biens et de services dans le secteur de l’énergie et comment encourager l’innovation et la formation dans ce domaine ? Et comment sortir de la dépendance aux hydrocarbures qui hypothèque sérieusement, il faut le reconnaître, la souveraineté et l’avenir du pays? La réflexion sur la transition énergétique porte, entre autres, sur la nécessité d’avoir une industrie non polluante qui respecte l’environnement et qui n’aggrave pas les facteurs qui contribuent au changement climatique. Le FCE estime, dans une note explicative, que nous devons trouver des solutions pour réduire la consommation des secteurs énergivores et en améliorer l’efficacité énergétique et les performances tout en réduisant l’impact sur l’environnement. Cela s’inscrit évidemment dans le programme du chef de l’Etat. Ce dernier a souligné que « le programme national des énergies nouvelles et renouvelables et d’efficacité énergétique sera lancé dans toutes ses composantes pour contribuer, d’une part, à accroître la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie et, d’autre part, à l’industrialisation du pays à travers le développement des capacités technologiques et la fabrication des équipements requis par ce programme». Les énergies renouvelables s’imposent, a fortiori dans le contexte d’aujourd’hui, comme l’alternative « la plus sérieuse, la plus propre et commercialement la plus rentable », notent les experts du FCE, une organisation patronale qui soutiendra toute politique publique qui encouragera les projets relatifs aux énergies renouvelables impliquant des technologies nouvelles et innovantes.
9,8 millions d’emplois dans le monde
Pour elle, la recherche d’alternatives aux énergies fossiles doit être considérée comme « une priorité nationale, car c’est de la sécurité énergétique de notre pays dont il s’agit ». Mais sous quelles conditions le programme des énergies renouvelables produira-t-il l’impact socio-économique le plus important sur l’économie algérienne ? Quels sont les
4
segments de la chaîne de valeur du secteur du solaire photovoltaïque qui sont rapidement accessibles aux entreprises algériennes ? Comment les entreprises algériennes peuvent-elles se positionner activement dans la réalisation de projets solaires photovoltaïques en tant que fournisseurs d’équipements, de services et éventuellement comme investisseurs ? D’ailleurs, souligne le FCE, nous avons tenu à organiser cet évènement pour donner un « signal fort » aux investisseurs nationaux et étrangers et surtout aux bailleurs de fonds. L’organisation estime, par ailleurs, que le secteur privé algérien doit pouvoir entreprendre et investir dans ce secteur névralgique. Il faudra, ajoute-t-elle, dans ce cas concevoir un cadre juridique et réglementaire de qualité pour encourager l’investissement tout en préservant les intérêts suprêmes de l’Algérie. Et de faire observer : « S’il y a bien un secteur où il serait judicieux de faire valoir la préférence nationale, c’est bien celui de l’énergie ». A l’échelle mondiale, le secteur des énergies renouvelables a employé 9,8 millions environ de personnes en 2016, en nette hausse par rapport à 2012. C’est dans le photovoltaïque et l’éolien où le nombre d’embauches a le plus augmenté. La Chine, le Brésil, les Etats-Unis, l’Inde, le Japon et l’Allemagne sont les pays qui comptent le plus grand nombre d’emplois dans le secteur, selon les chiffres de l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena). Elle espère que le nombre de personnes travaillant dans le secteur des énergies renouvelables atteindra les 24 millions d’ici à 2030.
Conférence sur les énergies renouvelables : Ce que préparent le FCE et Sonatrach (L’Expression)
Le Premier ministre inaugurera la conférence-exposition qu'organiseront le FCE et Sonatrach, les 17, 18 et 19 janvier au Palais des expositions des Pins maritimes(Alger).
Cet événement sera tenu sous le thème: «Réussir la Stratégie nationale de transition énergétique à l'horizon 2030.» Cette rencontre est censée apporter des éclairages sur les problématiques entravant le développement de ce secteur et esquisser l'ébauche d'une feuille de route pour réussir la transition énergétique. Cet événement va donner un signal fort aux investisseurs nationaux et étrangers et surtout aux bailleurs de fonds. Le secteur de l'énergie a toujours été la locomotive de l'Economie nationale. Le gouvernement, d'après le document du FCE, a décidé le lancement d'un plan de développement des énergies renouvelables de 22 Gigawatts, dédié à la seule consommation locale, et à réaliser sur la période 2017-2030/40. A court terme, un appel d'offres sera lancé prochainement pour le développement de 4 Gigawatts de solaire photovoltaïque sur une période de quatre à six ans. Cette première étape, selon la même source, représente un total d'investissement de quatre à cinq milliards de dollars.
5
D'autre part, indique-t-on, le processus de sélection des entreprises qui participeront à ce projet sera basé sur le principe du moins-disant du prix du kWH. Selon ses organisateurs, cette conférence tentera de répondre à plusieurs questions, dont la plus fondamentale: «Comment sortir de la dépendance aux hydrocarbures qui hypothèque sérieusement notre souveraineté et l'avenir du pays?». Il est question aussi d'autres questions pertinentes: faut-il continuer à exporter les hydrocarbures à l'état brut ou doit-on encourager le développement d'une industrie de transformation? Comment concilier les besoins croissants du marché interne avec les engagements de l' Algérie en matière de productions destinées à l'exportation? Et comment doter l'Algérie d'une Industrie nationale de production de biens et de service dans le secteur de l'énergie et comment encourager l'innovation et la formation dans ce domaine? Le FCE prône l'ouverture de ce secteur névralgique au privé algérien. Dans ce cas, il faudra concevoir un cadre juridique et réglementaire pour encourager l'investissement tout en préservant les intérêts suprêmes de l' Algérie. «S'il y a bien un secteur où il serait judicieux de faire valoir la préférence nationale, c'est bien celui de l'énergie»,est-il soutenu. Les énergies renouvelables (hydraulique, solaire, éolienne, géothermique et biomasse) se développent intensément partout dans le monde, portées par la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. La baisse continue des cours du baril depuis 2014, conjuguée à la baisse drastique des exportations d'hydrocarbures et des recettes fiscales pétrolières et l'augmentation de la consommation interne à laquelle il faudra faire face progressivement, militent pour la transition énergétique. Les énergies renouvelables s'imposent dans ce contexte comme l'alternative la plus sérieuse, la plus propre et commercialement la plus rentable. Pour le FCE, la recherche d'alternatives aux énergies fossiles doit être considérée comme la priorité nationale. Une transition énergétique couplée à la diversification économique doit favoriser l'émergence de nouvelles filières industrielles. Il est ainsi indispensable de revoir les offres de formation au niveau des universités et de créer des centres d'excellence dédiés aux métiers pour répondre aux besoins de ces filières novatrices, peut-on lire sur le document du FCE. Les énergies renouvelables patinent en Algérie. Le 7ème Salon des énergies renouvelables (ERA 2017), s'est tenu à Oran du 23 au 25 octobre dernier au Palais des Conventions à Oran. Le programme des énergies renouvelables, élaboré en 2011, a été érigé en priorité nationale lors d'un Conseil des ministres de mai 2015.
Algérie : la BM prévoit un fort rebond de la croissance en 2018 (Algérie patriotique)
La Banque mondiale (BM) a relevé mardi ses prévisions de croissance en Algérie pour 2018 et 2019, un rebond qui sera notamment soutenu par les
6
nouvelles mesures budgétaires du gouvernement concernant le financement de l’investissement. Résolument plus optimiste, l’institution de Bretton Woods relève dans son rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, publié à Washington, que la croissance du PIB de l’Algérie devrait s’établir à 3,6% en 2018, contre 1% prévu dans sa dernière édition de juin 2017, soit une hausse de 2,6 points.
La BM a également ajusté à la hausse ses prévisions de croissance pour 2017 à 2,2%, contre 1,8% prévu initialement, ce qui représente un écart de 0,4 point. Si la croissance devrait se tasser légèrement en 2019 à 2,5%, elle restera cependant en hausse d’un point par rapport à la prévision de 1,5% anticipée en juin dernier, selon les mêmes pronostics. Les nouvelles dépenses d’investissement et les mesures budgétaires prévues dans la nouvelle loi de finances de 2018 devraient porter à la hausse la croissance de l’Algérie à court terme, commente la BM. «En Algérie, les nouvelles dépenses publiques d’investissement liées au budget 2018 et l’orientation budgétaire plus expansionniste que prévu devraient doper la croissance à court terme», relève la BM dans le chapitre consacré aux perspectives de croissance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena).
Pour cette année, l’Algérie tiendra une cadence élevée et fera mieux que la majorité des pays de la région Mena, y compris les exportateurs de pétrole, où la croissance va marquer le pas, selon la BM. La Banque mondiale a, en effet, abaissé ses prévisions de juin dernier pour trois pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie Saoudite, Koweït et Oman), ainsi que pour le Maroc (-0,6 point) et la Tunisie (-0,3 point) en 2018.
Le rapport de la BM note que de nombreux pays exportateurs de pétrole, à l’instar de l’Algérie, l’Arabie Saoudite ou la Russie, ont entrepris des mesures pour «consolider leur budget et rééquilibrer les recettes et les dépenses» suite à la chute des prix de pétrole. La BM souligne que ces pays ont poursuivi leurs efforts de diversification économique, citant en cela l’Algérie, les Emirats arabes unis et le Nigeria qui ont réussi à «améliorer sensiblement» leur climat des affaires dans une démarche visant à doper l’investissement.
Dans le même sillage, la BM note que la réforme des subventions de l’énergie, menée par ces pays pétroliers, a été accompagnée en Algérie et en Arabie Saoudite de mesures pour atténuer l’effet de la hausse des prix sur les plus démunis, tout en renforçant les filets de protection sociale.
La CACI compte promouvoir davantage la production nationale à l'étranger (Maghreb Emergent)
La Chambre algérienne du commerce et de l’industrie (CACI) compte intensifier son activité dans le domaine de la promotion de la production nationale. C’est ce qu’a confié Ouahiba Behloul, sa directrice générale dans un entretien paru dans Tabadoulat, revue éditée par la Safex.
7
Selon la directrice générale, la production nationale est mise en avant dans toutes les actions menées par la CACI comme lors des événements à caractère économique et commercial.
Les Salons et foires d’exposition sont organisés pour permettre aux acteurs de promouvoir leurs produits et de se positionner par rapport aux innovations technologiques, dit-elle.
La CACI accompagne les opérateurs dans de nombreux événements à caractère économique et commercial à l’étranger. A travers les conseils d’affaires constitués avec les Chambres de commerce de dizaines de pays, « nous entretenons des relations de coopération et de développement des affaires et la production nationale est toujours placée comme la préoccupation majeure en vue de lui frayer une place sur les marchés étrangers », ajoute la DG. Elle considère que les foires et expositions sont des rendez-vous incontournables pour les rencontres entre professionnels et ce sont les meilleures opportunités de connaissance des besoins et des nouvelles offres sur le marché.
Elle estime que l’afflux est en nette évolution lors des derniers Salons professionnels, « ce qui augure de l’amorce d’une dynamique positive et motivante qui constitue en soi un levier de reprise des activités économiques ».
Elle ajoute que la Chambre de commerce contribue aussi à la formation et la mise à niveau des entreprises dans les 48 wilayas du pays.
« Nous programmons et organisons de manière régulière des cycles de formation, de recyclage et de perfectionnement dans les divers domaines de l’activité entrepreneuriale », a expliqué la DG.
Les centres de formation reçoivent des centaines de participants pour l’amélioration des pratiques managériales et des connaissances dans les domaines de la stratégie, l’organisation, la gestion, la communication, la comptabilité et la finance, mais aussi le marketing, les TIC, les techniques de négociation.
Recouvrement fiscal : 3.300 milliards DA recouvrés à fin novembre 2017 (Algérie Eco)
« Le taux de recouvrement fiscal a atteint au 30 novembre 2017 au niveau national 91 % des objectifs tracés, à savoir 3.300 milliards DA recouvrés », a annoncé hier à Oran le directeur général des impôts, M. Mustapha Zikara, lors d’une journée d’information organisée par la
8
chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO) et consacrée aux nouvelles dispositions économiques et sociales contenues dans la Loi de Finances 2018.
Zikara a indiqué que « l’opération de recouvrement des impôts est très importante eu égard aux recettes apportées au trésor public », ajoutant « les objectifs élaborés soit par le Gouvernement ou la Direction générale des impôts sont concrétisés et parfois dépassés ».
Zikara a souligné que « le problème aujourd’hui concerne le manque à recouvrer des années 60 estimé à 12.000 milliards DA, dont plus de 8.000 milliards DA de pénalités fixés par la justice. La difficulté de recouvrement d’une grande partie de ce manque réside dans le décès de personnes endettés ou la dissolution d’entreprises ».
Il a précisé que « son administration tente de rembourser les dus à l’amiable surtout avec les personnes qui le désirent et recourt à la justice quand il s’agit de tentatives d’évasion fiscale ».
Évoquant la loi de Finances 2018, M. Zikara a rappelé que la loi « vise principalement à encourager et à soutenir l’économie nationale de même que le citoyen algérien », ajoutant « elle comporte plusieurs points positifs et que la hausse des prix du carburant n’aura pas d’effet sur le pouvoir d’achat du citoyen ».
S’agissant des prix du transport, M. Zikara a soutenu que « vu le nombre important de véhicules en Algérie utilisant le gaz, la Loi de Finances n’a apporté aucune hausse », ajoutant « plusieurs secteurs dont l’agriculture et la pêche bénéficieront de soutien au coût du carburant et du transport ».
La déclaration mensuelle des impôts « G50 » payable par voie électronique (TSA)
L’administration fiscale se modernise. Les entreprises qui dépendent de la DGE (Direction des grandes entreprises) de la Direction générale des impôts (DGI) peuvent désormais procéder à la déclaration et au paiement de la déclaration mensuelle dite « G50 » par voie électronique.
Selon nos informations, les premiers codes d’accès à la plateforme en ligne de déclaration et de paiement ont commencé à être attribués cette semaine aux contribuables.
En janvier 2017, la DGE avait invité les opérateurs économiques « à prendre les mesures nécessaires » pour l’adhésion à cette plateforme, d’après un document dont TSA détient une copie.
Les importations soumises à un certificat attestant la libre commercialisation des produits dans le pays d’origine (Algérie Eco)
9
Dans une nouvelle tentative de réduire la facture des importations, l’Association professionnelles des banques et des établissements financiers (ABEF), dans une nouvelle note datant du 26 décembre dernier adressée aux banques, oblige les importateurs à délivrer un certificat attestant la libre commercialisation du produit dans le pays d’origine.
En effet, Dans ce nouveau tour de vis sur les importations entré en vigueur le mardi 1 janvier 2018, est indiqué que «les demandes de domiciliation doivent être obligatoirement accompagnées par un certificat de libre circulation du produit dans le pays d’origine ou de provenance, établi par une autorité dûment habilitée dans le pays exportateur et/ou d’origine attestant que les marchandises à importer sont effectivement et librement commercialisées sur leur territoire».
Toutefois, cette obligation s’avère un énième casse-tête pour les opérateurs concernés, sachant que, aucune précision n’a été donnée par l’ABEF ou les autres autorités, concernant les organismes habilités à fournir ce document de libre circulation, attestant que le produit est conformes au règlement en vigueur et aux normes internationales en matière de protection du consommateur.
A cela s’ajoute, la note de l’ABEF accompagnée du prototype de l’attestation sur laquelle les importateurs devront mentionner l’organisme compétent pour la certification du produit importé, et l’exemplaire du document en question, n’est établi qu’en langue française, ce qui met les autres importateurs à l’écart, à l’exemple de ceux qui importent de Chine, qui est l’un des plus gros fournisseurs de l’Algérie en 2017 avec plus de 8 milliards de Dollars d’importations.
En plus, après la suppression des licences d’importations, la liste des produits interdits à l’importation ne concerne que 851 produits supposés fabriqués localement. La note de l’ABEF, qui intervient juste après la volte-face du gouvernement, concerne seulement les produits destinés à la revente en l’état qui ne sont pas concernés par la suspension des importations.
Enfin, notons que, malgré toutes ces mesures appliquées sur les importations. Le gouvernement n’a été en mesure de réduire leur facture de seulement un milliard de dollars en 2017.
Attestation de libre commercialisation dans le pays d’origine :
Une obligation qui soulève maintes interrogations (Liberté)
10
Le ministre du Commerce a annoncé, au début de ce mois de janvier, l’introduction des mesures d’encadrement spécifiques aux importations de certaines marchandises. Dans son communiqué le ministère a évoqué certains documents exigés au moment de la domiciliation bancaire. Il cite le certificat phytosanitaire ou certificat vétérinaire, délivré par les services compétents du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, en ce qui concerne l'importation de bananes, du blé, des viandes bovines, du poisson (à l’exception de la sardine), de l’orge et de l’ail. Le communiqué mentionne, également, l’autorisation technique préalable délivrée par les services du ministère du Commerce, relative à l'importation des cosmétiques, des produits d'hygiène corporelle et des produits toxiques ou présentant un risque particulier. “Les importateurs ainsi que les producteurs des produits visés au présent paragraphe et disposant déjà d’une autorisation préalable, devront prendre attache avec la direction du commerce de la wilaya territorialement compétente à l’effet de se conformer à la nouvelle procédure d’octroi de l’autorisation préalable en question”, précise le communiqué. Parmi les pièces exigées, aussi, au moment de la domiciliation bancaire d’une opération d’importation, de produits autres que ceux cités plus haut, figure “un document officiel établi par une autorité dûment habilitée dans le pays de provenance et/ou d’origine, attestant que les marchandises à importer sont effectivement et librement commercialisées sur leur territoire, conformément aux dispositions de l’article 12 du décret exécutif n°12-203 du 6 mai 2012 relatif aux règles applicables en matière de sécurité des produits est exigé au moment de la domiciliation bancaire d’une opération d’importation de produits et marchandises”. Selon TSA, qui publie le prototype d’“attestation de libre commercialisation dans le pays d’origine et/ou de provenance des produits exportés vers l’Algérie”, cette mesure soulève “plusieurs interrogations et casse-têtes pour les acteurs économiques concernés”. Ni le ministre du Commerce ni l’Abef ne précisent l’identité de cette “autorité dûment habilitée” à établir cette attestation de libre commercialisation dans le pays d'origine et/ou de provenance des produits exportés vers l'Algérie. Et si cette autorité n’existait pas dans ces pays ? Cette mesure rappelle une note de la Banque d’Algérie, en 2009, faisant obligation aux importateurs, lors de la domiciliation bancaire de tout produit importé, de fournir un certificat de qualité délivré par un organisme agréé par les autorités du pays exportateur, autre que le fournisseur. La disposition, dénoncée à l’époque par les opérateurs, avait créé un véritable commerce à l’étranger autour de cette activité. La banque d’Algérie a, par la suite, annulé la note. Obnubilés par la nécessité de réduire les importations et donc le déficit de la balance de payement, les pouvoirs publics semblent faire dans la précipitation. Le gouvernement se focalise sur les importations en ayant le regard rivé sur le prix du baril de pétrole, au lieu de stimuler les performances des entreprises et les aider à s’insérer dans des chaînes de valeurs mondiales. C’est sans doute là le plus gros chantier de réformes qui attend l’Algérie.
11
Menuiserie Aluminium : La matière première taxée plus cher que le produit fini importé ! (Algérie Eco)
Après la suppression des licences d’importation par le gouvernement au mois de novembre dernier, instaurées depuis 2016. Une liste de 851 produits interdits à l’importation a été dressée par le Ministère du Commerce. Mais, certains produits figurant sur cette même liste ont été retirés à la dernière minute, tels que, le produit fini en menuiserie aluminium.
En effet, selon certains opérateurs activant dans la menuiserie Aluminium ayant requis l’anonymat, «le produit fini en menuiserie aluminium devait figurer sur la liste des produits suspendus à l’importation, mais, a été retiré à la dernière minute». Et de s’interroger sur «pourquoi avoir gardé sur la liste le produit fini (menuiserie en PVC), et supprimer la menuiserie aluminium ?».
Nos sources expliquent, que «les entreprises de transformation en Algérie qui importent de l’Europe le profilé traité comme principal intrant pour leur activité , ne bénéficient plus de franchise de droits de douanes dans le cadre de l’Accord d’association avec l’Union Européenne, ce qui veut dire que le produit est taxé à 30%». En revanche, précisent nos interlocuteurs, «le produit fini comme la fenêtre ou la porte par exemple, bénéficie du démantèlement tarifaire dans le cadre de l’Accord d’association, et les droits de douanes pour ce produit fini est seulement de 14,40% ». A ce propos, il est utile de rappeler que, le Ministère du Commerce a appliqué la taxe de 30% sur tous les produits finis importés destinés à la revente en l’état.
Toutefois, ce que relèvent, comme «anomalie», ces opérateurs économiques, est que, certains produits finis bénéficient d’un démantèlement tarifaire, alors que, la matière première importée par des entreprises nationales utilisée dans la fabrication de leurs produits, ne l’est pas. Faisant que, la matière première importée coûte plus cher que le produit fini importé.
Un dysfonctionnement qui reflète bien le cafouillage au sommet de l’Etat, et le trafic d’influences et la mainmise des lobbies et leur interférence dans les prises de décisions.
Selon les mêmes sources, «ce dysfonctionnement n’encourage pas l’investissement et pénalise l’entreprise algérienne», car au demeurant, selon eux «certains promoteurs immobiliers préfèrent importer des produits finis de moindre qualité de pays comme l’Espagne, la Pologne, la Turquie, et même la chine, avec même leurs vitrages, ce qui ne crée aucune valeur ajoutée au pays, mais des transferts de devises», ont-il déploré.
Et ce, au moment où le discours politique …d’encourager la production nationale, diversifier l’économie nationale et favoriser les entreprises locales est devenu récurrent.
12
A ce propos, rappelons-le, lors de la dernière exposition des biens et services dans le secteur du bâtiment, organisée par le FCE du 18 au 20 novembre 2017, le Ministre de l’Habitat Abdelwahid Temmar, a insisté sur la nécessité de favoriser les matériaux de construction produits localement par les entreprises nationales dans les projets, mais, à condition qu’ils soient de bonne qualité et en quantité suffisante, il a annoncé même des logements réalisés à 100% par des matériaux de construction algériens pour l’année en cours.
Cependant, ce qui se passe sur le terrain, est tout à fait contradictoire avec les discours des officiels, notamment, avec la suppression des licences d’importation, l’interdiction de certains produits à l’importation et l’autorisation de certains d’autres, et parfois de la même famille.
Temmar : révision de la loi sur l'urbanisme avec inclusion de la loi relative aux règles de conformité des constructions (APS)
Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar a annoncé mardi à Alger la révision en 2018 de loi sur l'urbanisme avec inclusion de la loi n 08-15 fixant les règles de conformité des constructions et à la finalisation de la réalisation.
La révision de la loi sur l'urbanisme permettra d'en finir avec la prolongation des délais dans le cadre de la loi 08/15 pour l'amélioration urbanistique, a précisé M. Temmar lors de la réunion avec la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée à l'examen du projet de loi portant règlement budgétaire de 2015.
Le ministre se réunira mercredi (demain) avec des experts du secteur afin de mettre en place les points essentiels à introduire dans la révision de la loi sur l'urbanisme.
L'aspect écologique de chaque région sera pris en considération au cours de cette révision en plus de la détermination des procédures de son application.
La loi 08-15 du 20 juillet 2008 fixant les règles de conformité des constructions et à la finalisation de la réalisation a été prolongée à deux reprises mais l'année 2018 verra la décision de son inclusion en tant que règle fixe dans la loi sur l'urbanisme.
Mesures de facilitation et d'incitation des jeunes de la communauté algérienne à l'étranger pour investir en Algérie (ministère) (APS)
Des mesures de facilitation et d'incitation ont été prises par le gouvernement à l'effet d'encourager les membres de la communauté algérienne établie à l'étranger à venir investir et apporter leur contribution
13
au développement économique et social en Algérie, a indiqué mardi le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale.
"Il est important de souligner que le potentiel de croissance de notre pays est loin d'avoir été pleinement exploité", a précisé le ministère dans un communiqué destiné aux jeunes de la communauté nationale à l'étranger, dont l'APS a obtenu une copie, précisant que de gisements d'investissements "extrêmement importants" ne sont pas encore exploités.
Ces mesures avaient été décidées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et annoncées le 7 décembre dernier à Paris par le Premier ministre Ahmed Ouyahia devant des membres de la communauté résidant en France.
Le ministère cite entre autres, les secteurs de l'agriculture, l'agro-industrie, le tourisme, l'économie numérique, l'industrie de transformation, les énergies renouvelables ou l'économie verte, toute en incitant les algériens vivant à l'étranger de mettre au service de leur pays leur savoir-faire et leurs compétences acquises dans les pays d'accueil.
Il leur demande de se rapprocher des représentations diplomatiques ou postes consulaires ou des organismes nationaux de promotion de la micro-entreprise, lors de leur séjour en Algérie, afin de "prendre connaissance et de saisir toutes les opportunités qui (leur) sont offertes en vue d'apporter (leur) pierre à l'édification du pays et à son épanouissement".
Dans ce cadre, le ministère a expliqué les différents dispositifs publics d'appui à la création d'activité dans le cadre de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ) pour les jeunes porteurs de projets (19-35 ans) et la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC) pour les chômeurs promoteurs (30-50 ans).
Il a également publié la fiche technique relative aux modalités de création de micro-entreprises par les jeunes de la communauté nationale à l'étranger qui sont identiques à celles pour les nationaux établis en Algérie, sauf pour l'apport personnel qui est en devises dans la structure du financement du projet.
Pour cet apport, sous forme de fonds propres, il est de 1 % du montant global de l'investissement, si ce dernier est inférieur ou égal à 5 millions de dinars. Il est de 2 % si l'investissement est supérieur à 5 millions de dinars et inférieur ou égal à 10 millions de dinars.
Le prêt non rémunéré ANSEJ-CNAC à hauteur de 29 % du montant global de l'investissement est octroyé lorsque ce dernier est inférieur ou égal à 5 millions de dinars et lorsqu'il est supérieur à 5 millions et inférieur ou égal à 10 millions de dinars, le prêt sera de l'ordre de 28 % du montant de l'investissement global.
Le crédit bancaire est bonifié à 100 % avec 70 % du montant global de l'investissement.
Dans ces mesures de facilitation, le ministère a indiqué que des formules de créations de "cabinets groupés" et de "véhicules ateliers", pour des activités définies, font également partie de ce programme orienté vers la création de la micro-entreprise.
14
Le prêt non rémunéré supplémentaire "cabinet groupé" accordé aux diplômés de l'enseignement supérieur est d'un montant qui ne saurait dépasser 1 million de dinars remboursable pour la prise en charge du loyer des locaux destinés à la création des cabinets groupés.
Les cabinets groupés sont l'association de deux projets minimums présentés par des jeunes promoteurs, occupant le même local, exerçant dans le même domaine d'activité (médical, auxiliaires de justice, expertise comptable, etc.)
En ce qui concerne le prêt rémunéré supplémentaire "véhicule atelier", de l'ordre de 500.000 dinars remboursable, est accordé aux jeunes promoteurs diplômés de la formation professionnelle.
Ce prêt est destiné à l'acquisition d'un véhicule atelier pour l'exercice des activités non sédentaires de plomberie, électricité, chauffage, climatisation, mécanique, etc.
Un autre prêt non rémunéré supplémentaire qui ne saurait dépasser 500.000 dinars est accordé pour la prise en charge du loyer du local ou du poste à quai au niveau des ports, destiné à la création d'activités de biens et de services.
Bechar : Plus de 5 tonnes de poissons d'eau douce exportées vers la Tunisie (APS)
Une quantité de 5,5 tonnes de poissons d'eau douce de plusieurs espèces a été exportée vers la Tunisie début de 2018, a-t-on appris mardi auprès de la direction du secteur de la pêche et des ressources halieutiques de Bechar.
"D'autres quantités seront exportées vers ce pays au cours de cette année à la faveur des pêches continentales réalisées au niveau des plans d'eau des barrages de Djorf-Ettorba à Bechar et de Brezina dans la wilaya d'El-Bayadh, où trois pêcheurs professionnels s'adonnent à cette activité", a précisé à l'APS Ahmed Tetbirt, responsable de cette direction.
"En 2017, les mêmes pêcheurs continentaux ont exporté vers ce pays maghrébin un total de 30 tonnes de poissons de même type, ce qui augure de perspectives favorables au développement des exportations vers l'étranger de la production locale du secteur de la pêche et des ressources halieutiques", a-t-il signalé.
Le secteur, actuellement en plein essor, a enregistré en 2017 une production totale de l'ordre de 340,15 tonnes de poissons d'eau douce dont de 264,08 tonnes au niveau des concessions de pêche continentale accordées à trois pêcheurs professionnels au niveau des plans d'eau précités et de 76,07 tonnes à travers les 288 bassins d'élevage recensés à travers les wilayas dans le Sud-ouest du pays, à savoir Bechar, Adrar, Tindouf et El-Bayadh, a expliqué M. Tetbirt.
Ces bassins, en voie de développement pour 2018, sont inscrits dans le cadre du programme d'intégration de la pisciculture dans l'agriculture,
15
tant pour le développement de la pisciculture et de l'agriculture et surtout des capacités économiques des agriculteurs de la région qui s'adonnent à ce type d'activités, a-t-il ajouté.
En matière d'investissement dans le secteur, sept (7) projets sont en réalisation avec des prévisions de production annuelle de 1.800 tonnes, dont quatre (4) entreront en exploitation dès cette année, parmi eux deux (2) financés par l'Agence nationale du microcrédit (ANGEM).
L'un de ces projets est initié par une femme à Bechar et l'autre par un jeune à Adrar, selon le même responsable.
Parmi ces projets, l'on enregistre un (1) à Adrar en réalisation au titre du partenariat entre la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM) et l'Organisation onusienne pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), prévoyant la mise en place de deux bassins géants en géo-membranes, a-t-il indiqué.
Deux autres projets sont en cours de concrétisation à Reggane (Adrar) et Brezina (El-Bayadh), où il est prévu la réalisation respectivement d'une écloserie et d'un centre touristique de pêche continentale, a fait savoir le même responsable.
Le secteur de la pêche et des ressources halieutiques a aussi procédé en 2017 à la formation aux techniques de la pisciculture de 373 agriculteurs, grâce à la contribution des cadres spécialisés de l'école de pêche de Ghazaouet (Tlemcen) qui ont aussi pris part ces trois dernières années à la formation d'un effectif total de 476 agriculteurs.
Outre les sessions de formation, une vingtaine de rencontres de sensibilisation et de vulgarisation sur la pisciculture a été organisée durant la même année au profit des agriculteurs dans le Sud-ouest du pays, a indiqué le responsable local de la direction de la pêche et des ressources halieutiques.
Le prix du panier Opep à 65,85 dollars (APS)
Le prix du panier de référence du brut de l`Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s`est établi lundi à 65,85 dollars le baril, contre 65.86 dollars la veille, a indiqué mardi l'Organisation sur son site web.
Introduit en 2005, le panier de référence de l'OPEP comprend quatorze (14) types de pétrole, dont le Sahara Blend (Algérie), l'Iran Heavy (Iran), Es-Sider (Libye), Basra Light (Irak), Bonny Light (Nigeria), Arab Light (Arabie Saoudite), Girassol (Angola) et le Mery (Venezuela).
Mardi, les prix du pétrole se stabilisaient en cours d'échanges européens, après avoir atteint de nouveaux sommets en plus de deux ans et demi, portés par des achats spéculatifs sur fond de tensions géopolitiques persistantes et d'espoirs de resserrement de l'offre.
16
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 67,75 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de février prenait 11 cents, à 61,84 dollars.
Jeudi, les cours du brut sont montés en début d'échanges asiatiques à de nouveaux sommets depuis début mai 2015, à 68,29 dollars pour le Brent et 62,56 dollars pour le WTI.
Selon certains analystes, les positions spéculatives se sont accrues et les investisseurs pariant sur une baisse de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires mais aussi sur un ralentissement de la hausse de la production des Etats-Unis.
L'Opep et ses partenaires, dont la Russie, ont renouvelé, fin novembre, jusqu'à fin 2018 un accord de baisse de la production, qui vise à rééquilibrer le marché mondial et à redonner des couleurs aux prix du baril.
Dans son dernier rapport, l'Organisation a indiqué qu'en 2018, la production de brut de l'Opep devrait atteindre 33,2 mb/j, un chiffre supérieur aux niveaux de production de cette année (32,8 mb/j), mais moins qu'anticipé jusqu'alors.
Pour rappel, la production de brut de l'organisation a baissé en novembre dernier, selon le rapport qui précise que, les quatorze pays du cartel ont pompé un total de 32,45 mbj en novembre, soit 133.000 barils par jour de moins qu'en octobre.
Le déclin a surtout été marqué en Angola, en Arabie saoudite, au Venezuela et aux Emirats arabes unis.
La croissance de la demande mondiale de pétrole devrait pour sa part atteindre 1,51 mb/j en 2018 (contre une précédente prévision de 1,26 mb/j), pour atteindre 98,45 mb/j, estime par ailleurs l'Opep selon qui la demande a aussi été plus forte que prévu cette année.
Pour les pays non-Opep, l'offre devrait progresser de 0,99 mb/j pour atteindre un total moyen de 58,81 mb/j sur l'année 2018. La croissance devrait encore être forte aux Etats-Unis avec l'essor des pétroles non-conventionnels.
Toutefois, l'Opep table dans l'ensemble sur "une nouvelle réduction des stocks mondiaux excédentaires, conduisant à un marché équilibré d'ici la fin 2018".
Le rapport a noté par ailleurs des "indications grandissantes sur le fait que le marché s'achemine tranquillement vers un rééquilibrage" sur fond de stocks en diminution, de demande saine et de tensions géopolitiques.
Dans ce cadre, le secrétaire de l'organisation Mohammed Barkindo avait estimé , il y a quelques mois que "Le processus de rééquilibrage du marché est en bonne voie, soutenu par des niveaux de conformité historiquement élevés de la part des pays participant" aux accords de limitation de la production".
17
Mourad Preure, expert, à propos du marché pétrolier international : « Cette crise est passagère » (El Moudjahid)
Le rééquilibre du marché pétrolier est-il pour demain ? Les prévisions le voient intervenir plus tard que prévu. Comment l’Algérie doit-elle procéder ? À cette question, Mourad Preure, expert pétrolier et président du cabinet Emergy, souligne que notre pays doit «considérer la satisfaction des besoins énergétiques nationaux de long terme».
L’équilibre énergétique devra impérativement «venir d’acteurs énergétiques, et non de ressources». Citant l’exemple de Sonatrach, M. Preure, intervenant lors de son passage lundi soir à l’émission «Questions d’Actu», diffusée sur Canal Algérie, relève la nécessité de sa figuration dans le top 10 des compagnies pétrolières mondiales. Mais il est aussi question d’exploiter tout le potentiel en énergie solaire. Enchaînant, il souligne que la puissance pétrolière d’un pays producteur n’est plus dans le niveau de ses réserves ou de production, mais dans la compétitivité et la puissance de sa compagnie pétrolière nationale. Et d’ajouter : «Certains pays producteurs insèrent leurs compagnies dans leur chaîne diplomatique, avec à la clé un soutien considérable sur le plan technologique et managérial.»
Baril à 30 dollars : « Une aberration dans la courbe historique des prix » S’ajoute, selon l’expert, le développement des énergies renouvelables qui ne représentent aujourd’hui que 0.2% du bilan énergétique national. À propos du prix du pétrole à 30 dollars, atteint en début 2016, M. Preure le qualifie d’une «aberration dans la courbe historique des prix». Un baril à 100 dollars en 2018 ? «C’est un niveau structurel», répond-il. Et l’expert de faire savoir qu’aujourd’hui «l’industrie pétrolière est en grande souffrance», avec des pertes de 1.000 milliards USD de l’investissement dans l’exploration et production depuis 2014. Des données qui font dire à l’expert que le monde «s’oriente vers une correction brutale, un choc haussier entre 2020 et 2025». Et l’Algérie ? «On doit garder notre sang-froid, cette crise est passagère, et nous avons les moyens financiers et humains, ainsi que l’intelligence, pour passer le cap de cette crise», argumente l’expert. À propos de la transition énergétique, M. Preure avait indiqué que l’Algérie doit changer absolument de paradigme énergétique. Car, a-t-il argumenté, «il est impensable qu’un pays doté d’un ensoleillement exceptionnel tel que le nôtre soit totalement absent de la transition énergétique, ne l’intègre pas dans sa stratégie comme fondement des équilibres énergétiques de demain, et surtout de sa stratégie industrielle et technologique». Cette transition énergétique et le développement des énergies renouvelables doivent, aux yeux de l’expert, « être perçus comme un axe fondamental de notre stratégie industrielle scientifique et technologique». Autre solution ? Conjuguer ensoleillement et gaz, permettra à l’Algérie de devenir un leader dans les centrales hybrides solaire-gaz, où le coût du kilowattheure est optimum. «Nous avons des ressources en silice et pouvons développer une filière
18
silicium pour produire des cellules photovoltaïques, mais aussi entrer dans les semi-conducteurs avec leurs innombrables applications. Nous avons des ressources en lithium», explique-t-il. Ce n’est pas tout. L’Algérie, ajoute M. Preure, doit enclencher un cercle vertueux entraînant universités, PME privées et groupes publics et partenariat international. Car, dans le contexte de crise des renouvelables dans le monde, du fait de la guerre des prix engagée par la Chine, notamment, soulignait l’expert, «nous avons un pouvoir de négociation réel pour construire des partenariats stratégiques internationaux, avec des liens de capital comme il s’entend, bien naturellement».
Groupe Saidal : Un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards de DA en 2016 (Algérie Eco)
Le chiffre d’affaire du groupe Saidal a atteint 10 223 411 484, 28 DA en 2016, contre 9 984 043 757,74 Da en 2015 selon le dernier bilan du groupe. Notons que l’approbation des comptes sociaux de l’exercice clos au 31 décembre 2016 a été faite le 25 décembre 2017, lors de l’assemblée générale du groupe Saidal.
En attendant les résultats de l’année 2017, le groupe a enregistré au cours du premier semestre de 2017 une production de 55 409 243 UV, soit 97% de l’objectif arrêté, et un chiffre d’affaires de 5 365 950 383 DA soit 113% de l’objectif tracé.
Il est précisé que « l’usine de Médéa a réalisé le meilleur chiffre de production avec 20 831 447 UV, suivie de Dar El Beida avec 16 399 427 UV, ensuite Gué de Constantine avec 13 088 435UV et enfin les usines de Annaba, Constantine et El Harrach avec respectivement 3 100 049 UV, 1 400 154 UV et 589 731 UV ».
L’Unité Commerciale Centre se retrouve en tête avec un taux de réalisation de 46% des ventes globales, suivie de l’Unité Commerciale Est avec 29% et enfin l’Unité Commerciale Ouest avec 25%. Notons que dernièrement, le ministère de l’Industrie et des mines a nommé Mohamed Nouas au poste de P-dg de Saidal en remplacement de Yacine Tounsi.
Une nomination qui intervient au moment où le Groupe pharmaceutique s’engage dans un programme de développement vaste qui consiste en la réalisation de six nouvelles unités de productions. Aussi, Saidal a signé dernièrement un protocole d’accord pour la création d’une société mixte
19
pour la production de vaccins en Algérie avec l’Institut Pasteur d’Algérie et Sanofi Pasteur.
Cette société mixte, prévoit la fabrication de trois vaccins de Sanofi Pasteur de dernière génération, à savoir : l’Hexavalent et le Tetravalent, deux vaccins pédiatriques permettant une protection contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la poliomyélite et les infections invasives, ainsi que le vaccin anti grippal Tétravalent.
La capacité de production de la nouvelle unité se situe entre 10 et 20 millions de doses par an et permettra la création de 150 emplois, dont 100 hautement qualifiés dans le domaine de la biotechnologie et contribuera à la réduction de la facture d’importation des vaccins.
Banque/bourse/Assurance
Change et pétrole : les cotations du mardi 9 janvier (TSA)
L’euro recule de 0,13% à 137,51 dinars, ce mardi 9 janvier, dans les cotations officielles de la Banque d’Algérie valables pour les opérations de commerce extérieur. Le dollar gagne 0,24% à 115,08 dinars. La livre sterling est à son plus haut niveau en glissement annuel, à 156,15 dinars (+0,45%).
Sur le marché parallèle, l’euro est à 205 dinars alors que le dollar est négocié autour de 175 dinars.
Le Brent est stable, à 67,90 dollars vers 11 heures à Londres.
Commerce
Commerce électronique: la sécurisation des opérations au coeur des priorités du ministère des finances (APS)
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya a affirmé mardi à Alger que son département oeuvrait à la sécurisation des transactions et renforcement de la fiabilité des moyens de paiement électronique en vue d'encourager le commerce électronique en Algérie.
Lors d'une réunion avec les membres de la commission des affaires économiques, du développement, de l'industrie, du commerce et de la planification de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à l'examen du projet de loi sur le commerce électronique, M. Raouya a indiqué que "le ministère des finances oeuvre à la sécurisation des transactions et au renforcement de la fiabilité des moyens de paiement électronique, en s'assurant de la confidentialité, de la véracité et de la
20
sécurité de l'échange des données via des système de codage sophistiqués".
Sur le plan juridique, le paiement électronique a été limité à de plateformes de paiement, mises en place et exploitées exclusivement par des banques agréées par la Banque d'Algérie et Algérie Poste, a-t-il précisé.
Les efforts déployés par le secteur des finances permettront de réunir les conditions nécessaires au lancement du commerce électronique, notamment "l'adoption et la mise en oeuvre d'une stratégie globale par les banques et les institutions spécialisées dans la carte interbancaire en vue d'élargir l'usage de la carte de paiement", a-t-il dit.
Parmi les mesures prises, M. Raouya a cité le lancement de l'opération de mobilisation des ressources de l'Etat via le paiement électronique avec l'adoption de la déclaration et du paiement à distance pour les contribuables dans un premier temps puis pour la Direction générale des Entreprises (DGE), ajoutant que la loi des finances 2018 prévoit l'obligation de garantir des terminaux de paiement électronique au niveau des commerces à travers le pays.
Dans ce contexte, le ministre a mis l'accent sur le progrès enregistré par les banques publiques dans différents projets liés au système d'informati

Loi de Finances 2018 - Synthèse Publié le 09/01/2018 à 14:25

© 2018 Grant Thornton. 9 All rights reserved.
1.1. Impôts directs
Actualisation du barème d'évaluation forfaitaire
d'après certains éléments de train de vie
L'article 98 du CID a été modifié par la LF 2018 en actualisant le
barème de l’évaluation forfaitaire d’après les signes extérieurs de
richesse.
Réajustement du délai de paiement du solde de
liquidation (IBS et IRG)
Les articles 13 et 14 de la LF 2018 modifient les articles 355-1 et 356-6
du CID. Le délai de paiement du solde de liquidation est prévu au
plus tard, le 20 du mois qui suit le jour de la remise de la déclaration
annuelle (soit le 20 mai N+1). Pour rappel, ce délai était le jour du
dépôt de la déclaration (soit le 30 avril N+1).
Délai de paiement du solde de liquidation de la TAP
(Régime des acomptes)
L’article 15 de la LF 2018 modifie l’article 364-1 du CID : le délai du
versement du solde de liquidation de la TAP est décalé au 20 février
de l’année N+1 au lieu du 31 janvier de l’année N+1.
Cependant, pour les activités de transport, des banques et des
assurances, la TAP est liquidée dans les vingt (20) premiers jours qui
suivent le délai de souscription de la déclaration annuelle (30 avril).

JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
CONVENTIONS ET ACCORDS INTERNATIONAUX - LOIS ET DECRETS
ARRETES, DECISIONS, AVIS, COMMUNICATIONS ET ANNONCES
(TRADUCTION FRANÇAISE)
Edition originale, le numéro : 13,50 dinars. Edition originale et sa traduction, le numéro : 27,00 dinars.
Numéros des années antérieures : suivant barème. Les tables sont fournies gratuitement aux abonnés.
Prière de joindre la dernière bande pour renouvellement, réclamation, et changement d'adresse.
Tarif des insertions : 60,00 dinars la ligne
ABONNEMENT
ANNUEL
Edition originale….........…........……
Edition originale et sa traduction.....
DIRECTION ET REDACTION
SECRETARIAT GENERAL
DU GOUVERNEMENT
WWW. JORADP. DZ
Abonnement et publicité:
IMPRIMERIE OFFICIELLE
Les Vergers, Bir-Mourad Raïs, BP 376
ALGER-GARE
Tél : 021.54.35..06 à 09
021.65.64.63
Fax : 021.54.35.12
C.C.P. 3200-50 ALGER
TELEX : 65 180 IMPOF DZ
BADR: 060.300.0007 68/KG
ETRANGER: (Compte devises)
BADR: 060.320.0600 12
Algérie
Tunisie
Maroc
Libye
Mauritanie
ETRANGER
(Pays autres
que le Maghreb)
1 An 1 An
1090,00 D.A
2180,00 D.A
2675,00 D.A
5350,00 D.A
(Frais d'expédition en sus)
Jeudi 9 Rabie Ethani 1439
Correspondant au 28 décembre 2017
N° 76
56ème ANNEE
2 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
S O M M A I R E
LOI N° 17-11 DU 8 RABIE ETHANI 1439 CORRESPONDANT
AU 27 DECEMBRE 2017 PORTANT LOI DE FINANCES POUR 2018
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76 3
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
Loi n° 17-11 du 8 Rabie Ethani 1439 correspondant au 27 décembre 2017 portant loi de
finances pour 2018.
————
Le Président de la République,
Vu la Constitution, notamment ses articles 136, 140, 143 et 144 ;
Vu la loi n° 84-17 du 7 juillet 1984, modifiée et complétée, relative aux lois de finances ;
Après avis du Conseil d’Etat ;
Après adoption par le Parlement ;
Promulgue la loi dont la teneur suit :
DISPOSITIONS PRELIMINAIRES
Article 1er. — Sous réserve des dispositions de la présente loi, la perception des impôts directs et taxes
assimilées, des impôts indirects, des contributions diverses, ainsi que tous autres revenus et produits au
profit de l’Etat, continuera à être opérée pendant l’année 2018, conformément aux lois et textes d’application
en vigueur à la date de publication de la présente loi au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Continueront à être perçus en 2018, conformément aux lois, ordonnances, décrets législatifs et textes
d’application en vigueur à la date de publication de la présente loi au Journal officiel de la République
algérienne démocratique et populaire, les divers droits, produits et revenus affectés aux comptes spéciaux du
Trésor, aux collectivités territoriales, aux établissements publics et organismes dûment habilités.
PREMIERE PARTIE
VOIES ET MOYENS DE L'EQUILIBRE FINANCIER
Chapitre 1er
Dispositions relatives à l'exécution du budget et aux opérations financières du Trésor
(Pour mémoire)
Chapitre 2
Dispositions fiscales
Section 1
Impôts directs et taxes assimilées
Art. 2. — Les dispositions de l’article 33 du code des impôts directs et taxes assimilées sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 33. — Donnent lieu à une retenue à la source ........... (sans changement jusqu’à)
1) Les sommes versées en rémunération d’une activité déployée en Algérie dans l’exercice des
professions libérales, des charges et offices dont les titulaires n’ont pas la qualité de commerçant et de toutes
occupations, exploitations lucratives et sources de profits ne se rattachant pas à une catégorie de bénéfices
ou de revenus ;
2) Les produits de droits d’auteur perçus par les écrivains ou compositeurs et par leurs héritiers ou
légataires, ainsi que les produits perçus par les inventeurs au titre soit de la concession de licences
d’exploitation de leurs brevets, soit de la cession ou concession de marques de fabrique, procédés ou
formules de fabrication, et perçus par des inventeurs ou au titre de droits d’auteur ainsi que tous les
produits tirés de la propriété industrielle ou commerciale et de droits assimilés ;
....................................(le reste sans changement)...................... ».
L O I S
4 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
Art. 3. — Les dispositions de l’article 79 du code des impôts directs et taxes assimilées sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 79. — Ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu global, les plus-values de cessions
portant sur les logements collectifs constituant l’unique propriété et l’habitation principale détenus plus de
dix (10) ans ».
Art. 4. — Les dispositions de l’article 98 du code des impôts directs et taxes assimilées sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
« Art. 98. — En cas de disproportion marquée entre le train de vie d’un contribuable et ses revenus, la
base d’imposition à l’impôt sur le revenu global est déterminée en appliquant à certains éléments de train de
vie le barème ci-après, compte tenu, le cas échéant, de la majoration prévue au 2, lorsque cette somme est,
au moins, égale au seuil d’imposition du barème de l’impôt sur le revenu :
ELEMENTS DU TRAIN DE VIE REVENU FORFAITAIRE
CORRESPONDANT
5 fois la valeur locative
actuelle courante.
6 fois la valeur locative
actuelle courante.
70.000 DA
Les trois quarts de la valeur
de la voiture neuve après
abattement de 20% après un
an d’usage et de 10%
supplémentaire par année
pendant les quatre années
suivantes.
La valeur de la motocyclette
neuve avec abattement de
50 % après trois ans d'usage.
100.000 DA
8.000 DA
150.000 DA
35.000 DA
50.000 DA
100.000 DA
12.000 DA
400.000 DA
200.000 DA
1. Résidence principale, à l’exclusion des locaux à caractère professionnel
2. Résidences secondaires
3. Employés de maison : pour chaque personne âgée de moins de 60 ans au
service exclusif et permanent de l’employeur ou de sa famille
4. Voitures automobiles destinées au transport des personnes. La base ainsi
déterminée, est réduite de moitié pour les voitures qui sont affectées
principalement à un usage professionnel, les voitures des grands
invalides de guerre, des aveugles et grands infirmes civils titulaires de la
carte d’invalidité, ainsi qu'aux voitures datant de plus de dix (10) ans ou
définitivement hors d’état de rouler. Cette réduction n’est applicable que
pour un seul véhicule
5. Motocyclettes de plus de 450 cm3
6. Bateaux de plaisance à moteur fixe amovible ou hors-bord, d’une
puissance réelle d’au moins, 20 chevaux-vapeur :
– pour les vingt premiers chevaux
– par cheval-vapeur supplémentaire
Toutefois, la puissance n’est comptée que pour 75 %, 50 % ou 25 % en ce
qui concerne les bateaux construits respectivement depuis plus de 5 ans,
15 ans et 25 ans. La puissance obtenue est arrondie, s’il y a lieu, à l’unité
immédiatement inférieure
7. Yachts ou bateaux de plaisance à voiles avec ou sans moteur auxiliaire
jaugeant, au moins, 3 tonneaux de jauge internationale :
– pour les trois premiers tonneaux
– pour chaque tonneau supplémentaire :
• de 4 à 10 tonneaux
• de 10 à 25 tonneaux
• au-dessus de 25 tonneaux
Toutefois, le tonnage n’est compté que pour 75 %, 50 % ou 25 % en ce qui
concerne les yachts ou bateaux de plaisance construits respectivement
depuis plus de 5 ans, 15 ans et 25 ans. Le tonnage ainsi obtenu est
arrondi, s’il y a lieu, à l’unité immédiatement inférieure
8. Avions de tourisme : par cheval-vapeur de la puissance réelle de chaque
avion
9. Chevaux de course
10. Chevaux de selle
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76 5
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
Les éléments dont il est fait état pour la détermination de la base d’imposition, sont ceux dont ont
disposé, pendant l’année d’imposition, les membres du foyer fiscal désignés à l’article 6.
Pour les éléments dont disposent conjointement plusieurs personnes, la base est fixée
proportionnellement aux droits de chacune d’entre elles.
La somme forfaitaire, déterminée en application du barème, est majorée de 50 % lorsqu’elle est
supérieure ou égale à la dernière fraction supérieure du barème progressif, visé à l’article 104, et lorsque le
contribuable a disposé, de plus de six éléments du train de vie figurant au barème.
La disproportion marquée entre le train de vie d’un contribuable et ses revenus, est établie lorsque la
somme forfaitaire qui résulte de l’application du barème et de la majoration, prévue aux 1 et 2 excède,
d’au moins, un tiers, le montant du revenu net imposable déclaré, y compris, les revenus exonérés ou taxés
selon un taux proportionnel ou libérés de l’impôt en application d’un prélèvement.
Le contribuable peut apporter la preuve que ses revenus ou l’utilisation de son capital ou les emprunts
qu’il a contractés lui ont permis d’assurer son train de vie.
Sont déduits de la somme forfaitaire déterminée .................. (sans changement jusqu’à) qui sont
affranchis, à un titre quelconque, de l’impôt sur le revenu global ».
Art. 5. — Les dispositions de l’article 104 du code des impôts directs et taxes assimilées, sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
« Art. 104. — L’impôt sur le revenu global est calculé suivant le barème progressif ci-après :
............. (sans changement jusqu’à) les articles 108 à 110 et 121 à 130 du code des impôts directs et taxes
assimilées.
Le taux de la retenue à la source applicable aux produits visés aux articles 46 à 48, est fixé à 15 %
libératoire d’impôt.
Ce taux s’applique également aux produits perçus par les personnes autres que celles visées à l’alinéa 2
de l’article 54 du code des impôts directs et taxes assimilées et les produits visés à l’article 45 du même code.
Le taux de la retenue à la source prévue à l’article 33-3 ............. (le reste sans changement)............... ».
Art. 6. — Les dispositions de l’article 138 du code des impôts directs et taxes assimilées, sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
« Art. 138. — 1) à 4) .......................... (sans changement) ......................
5) Bénéficient d’une exonération permanente, les opérations d’exportation de biens et celles portant sur
les services, génératrices de devises.
L’exonération prévue aux ........................ (sans changement jusqu’à ) réalisé en devises.
Le bénéfice des dispositions .....................(sans changement jusqu’à) domiciliée en Algérie.
Ne peuvent bénéficier des dispositions du paragraphe 5) du présent article, les transports terrestres,
maritimes, aériens, les réassurances, les banques, ainsi que les opérateurs de téléphonie mobile, les titulaires
d’autorisation d’établissement et d’exploitation de service de transfert de la voix sur IP (internet) et les
entreprises intervenant en amont ou en aval dans le domaine minier par rapport aux opérations d’exportation
des produits miniers en l’état brut ou après transformation ».
6 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
Art. 7. — Les dispositions de l’article 139 du code des impôts directs et taxes assimilées, sont modifiées
et rédigées comme suit :
« Art. 139. — L’impôt est dû chaque année sur les bénéfices obtenus pendant l’année
précédente............... (sans changement jusqu’à)
La faculté laissée aux entreprises de clore leur exercice à une date autre que le 31 décembre est régie par
les dispositions de la loi n° 07-11 du 25 novembre 2007 portant système comptable financier ».
Art. 8. — Les dispositions de l’article 141 du code des impôts directs et taxes assimilées, sont
complétées et rédigées comme suit :
« Art. 141. — Le bénéfice net est établi sous déduction de toutes charges, celles-ci comprenant
notamment :
1) à 6) ..................... (sans changement) ..........................
7) Ne sont pas admis en déduction des bénéfices soumis à l’impôt, les loyers et les dépenses d’entretien
et de réparation des véhicules de tourisme ne constituant pas l’outil principal de l’activité ».
Art. 9. — Les dispositions de l’article 163 du code des impôts directs et taxes assimilées, sont modifiées
et rédigées comme suit :
« Art. 163. — 1) Le défaut de production de la déclaration, prévue à l’article 162-1er alinéa, dans le délai
prescrit audit article, donne lieu à l’application d’une amende de un (1) million de dinars.
2) Cette amende est portée à 10 millions de dinars, si l’état détaillé des sommes versées à des
tiers ................... (le reste sans changement) ................. ».
Art. 10. — Les dispositions de l’article 169 du code des impôts directs et taxes assimilées, sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 169. — 1) Ne sont pas déductibles pour la détermination du bénéfice net fiscal :
— les dépenses, charges de loyers ................. (sans changement) ................. ;
— les cadeaux de toute autre nature ................ (sans changement) ................. ;
— les frais de réception, .................................. (sans changement) ................. ;
— les charges, remplissant les conditions de déductibilité, dont le paiement est effectué en espèces
lorsque le montant de la facture excède trois cent mille dinars (300.000 DA) en TTC ;
2) ............... (sans changement) ............. ;
3) .............. (sans changement) .............. ».
Art. 11. — Les dispositions de l'article 222 du code des impôts directs et taxes assimilées, sont modifiées
et rédigées comme suit :
« Art. 222. — Le taux de la taxe sur l'activité professionnelle est fixé à 2 %.
Le taux de la taxe est ramené à 1 %, sans bénéfice des réfactions pour les activités de production de
biens.
Pour les activités du bâtiment et des travaux publics et hydrauliques, le taux de la taxe est fixé à 2 %,
avec une réfaction de 25 %.
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76 7
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
Toutefois, le taux de la TAP est porté à 3 % en ce qui concerne le chiffre d'affaires issu de l'activité de
transport par canalisation des hydrocarbures.
Le produit de la taxe sur l'activité professionnelle est réparti comme suit :
— part de la commune : ................ 66 % ;
— part de la wilaya : ..................... 29 % ;
— part de la caisse de garantie de solidarité des collectivités locales : .......... 5 % ».
Art. 12. — Les dispositions de l’article 224 du code des impôts directs et taxes assimilées, sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 224. — 1) ............... (sans changement) ......................
2) ...................................... (sans changement) ......................
3) Les contribuables ......... (sans changement jusqu’à) leurs déclarations.
Aussi, les contribuables, soumis à la taxe sur l’activité professionnelle, sont tenus, sous peine de
l’application de l’amende prévue à l’article 194 du présent code, de présenter, à toutes réquisitions de
l’administration fiscale, l’ensemble des pièces et documents devant être versés aux dossiers de leurs clients,
conformément aux dispositions du décret exécutif n° 05-468 du 10 décembre 2005 fixant les conditions et les
modalités d’établissement de la facture, du bon de transfert, du bon de livraison et de la facture
récapitulative.
En outre, doivent y être également présentées, les justifications se rapportant aux modalités de paiement
y utilisées ainsi que les pages de tous registres comptables sur lesquelles ont été enregistrées ces
opérations ».
Art. 13. — Les dispositions de l’article 355 du code des impôts directs et taxes assimilées, sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 355. — 1) En ce qui concerne les contribuables ............... (sans changement jusqu’à) la dernière
année au titre de laquelle il a été imposé.
Par dérogation aux dispositions du paragraphe 3 ci-dessous, la liquidation du solde de l’impôt est opérée
par les contribuables et le montant y afférent est versé par eux-mêmes, sans avertissement préalable,
également par bordereau avis de versement sous déduction des acomptes déjà versés, au plus tard, le 20 du
mois qui suit le jour de la remise des déclarations prévues à l’article 18 du présent code.
2) à 5) .......................... (sans changement) ................... ».
Art. 14. — Les dispositions de l’article 356 du code des impôts directs et taxes assimilées, sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 356. — 1) à 5) ..................... (sans changement) ..................
6) La liquidation du solde de liquidation est opérée par ces contribuables et le montant, arrondi au dinar
inférieur, est versé par eux-mêmes sans avertissement préalable également sous déduction des acomptes déjà
versés par bordereau avis de versement, au plus tard, le 20 du mois suivant la remise de la déclaration prévue
à l’article 151 du code des impôts directs et taxes assimilées.
Si les acomptes payés ............... (le reste sans changement) ................. ».
Art. 15. — Les dispositions de l’article 364 du code des impôts directs et taxes assimilées, sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 364. — 1) La taxe est liquidée par le contribuable et les droits correspondants sont, sous déduction
des acomptes déjà réglés, versés sans avertissement, au plus tard, le 20 du mois de février.
Pour les activités de transports ............... (le reste sans changement) ................... ».
8 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
Art. 16. — Les dispositions de l’article 402-1 du code des impôts directs et taxes assimilées, sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 402. — 1) Le retard dans le paiement des impôts et taxes perçus par voie de rôles, en vertu des
dispositions prévues par les différents codes fiscaux, entraîne, de plein droit, l'application d'une pénalité de
10%, lorsque le paiement intervient après la date d'exigibilité.
En cas de non-paiement .................... (le reste sans changement) ..................... ».
Section 2
Enregistrement
Art. 17. — Les dispositions de l’article 36 du code de l’enregistrement, sont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :
« Art. 36. — Pour la liquidation et le paiement des droits de mutation par décès ...................................
(sans changement jusqu’à) le défunt.
S’il s’agit de dettes commerciales, la preuve de leur existence est apportée conformément aux règles du
droit commercial.
Elle peut résulter des livres de commerce ou de la correspondance commerciale.
S’il s’agit d’une dette grevant une succession .......... (le reste sans changement) ............. ».
Art. 18. — Les dispositions de l’article 40 du code de l’enregistrement, sont modifiées et rédigées
comme suit :
« Art. 40. — Toute dette au sujet de laquelle ................. (sans changement jusqu'à) l’article 126 du code
des procédures fiscales, la déduction des dettes ..................... (le reste sans changement)................. ».
Art. 19. — Les dispositions de l’article 42 du code de l’enregistrement, sont modifiées et rédigées
comme suit :
« Art. 42. — Toutefois, ne sont pas déduites :
1°) Les dettes échues .................... (sans changement jusqu'à) l’article 38 ter C du code des procédures
fiscales.
……… (le reste sans changement)..................... ».
Art. 20. — Les dispositions de l’article 49 du code de l’enregistrement, sont modifiées et rédigées
comme suit :
« Art. 49. — Toute personne qui, ayant connaissance du décès,...................... (sans changement jusqu’à)
le coffre-fort, sauf son recours contre le redevable de ces droits et pénalités, s'il y a lieu, et est, en outre,
passible d'une amende de 25.000 à 250.000 DA.
L'héritier, légataire ou donataire, … … … (le reste sans changement) … … … ».
Art. 21. — Les dispositions de l’article 154 du code de l’enregistrement, sont modifiées et rédigées
comme suit :
« Art. 154. — Les notaires, huissiers, commissaires-priseurs, greffiers, agents d'exécution des greffes et
les secrétaires des administrations tiennent des répertoires ................................... (sans changement jusqu’à)
par ordre de numéros :
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76 9
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
1) pour les notaires, tous les actes et contrats qu'ils reçoivent même ceux qui sont passés en brevet ou en
minutes à peine de 25.000 DA d'amende pour chaque omission ;
2) pour les greffiers ........................... (sans changement) ...................
3) pour les agents d'exécution ............(sans changement) ...................
4) pour les secrétaires .........................(sans changement) ...................
5) pour les huissiers, tous les actes et exploits qu'ils reçoivent ou signifient à peine de 25.000 DA
d'amende pour chaque omission ;
6) pour les commissaires-priseurs tous les procès-verbaux qu’ils délivrent ainsi que tous les actes faits en
conséquence des ventes, à peine de 25.000 DA d'amende pour chaque omission.
Toute contravention ................. (le reste sans changement) ................. ».
Art. 22. — Les dispositions de l’article 164 du code de l’enregistrement, sont modifiées et rédigées
comme suit :
« Art. 164. — La déclaration est rédigée en double exemplaire, datée et signée par le fonctionnaire
public. Elle contient les noms, ............... (sans changement jusqu’à) de la vente. L'autre exemplaire, établi
sur papier non timbré, est conservé au bureau de l'enregistrement dans un délai de dix (10) jours
avant la date de la séance de vente, sous peine d'une amende de 50.000 DA ».
Art. 23. — Les dispositions de l’article 256 du code de l’enregistrement, sont modifiées et rédigées
comme suit :
« Art. 256. — 1) Dans les actes notariés portant mutation à titre ................... (sans changement jusqu’à)
la moitié (1/2) du prix de la mutation doit être libérée obligatoirement.
2) Si le prix ou une portion du prix est payable à terme, .................. (sans changement jusqu’à) de la
moitié (1/2) du prix de la mutation qui doit être libérée obligatoirement.
3) Les notaires, les fonctionnaires publics et autres dépositaires....................... (sans changement jusqu’à)
la moitié (1/2) du prix de la mutation en dépôt ................ (le reste sans changement) ..................... ».
Art. 24. — Les dispositions de l’article 258 du code de l’enregistrement, sont modifiées et rédigées
comme suit :
« Art. 258. — I- ................. (sans changement)..........................
II- Sont exemptés du droit de mutation prévu aux articles 252 et 253 du présent code ..............
(le reste sans changement) .................
III- Sont exemptés du droit de mutation prévu aux articles 252 et 253 du présent code .............................
(le reste sans changement) .............. ».
Art. 25. — Les dispositions des articles 353-1 à 353-13 du code de l’enregistrement, sont modifiées et
rédigées comme suit :
10 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
TITRE XIII bis
TAXE DE PUBLICITE FONCIERE
Section 1
Formalités imposables
« Art. 353. — 1. Il est perçu, à l’occasion de l’exécution de la formalité de publicité foncière dans les
conservations foncières, une taxe dite de publicité foncière, pour :
1°) les actes et décisions judiciaires portant mutation, constitution ou déclaration de droit de propriété
immobilier ou tout document soumis à publicité foncière, en vertu de la législation en vigueur, à l’exception
de ceux visés aux articles 353-5 et 353-6 ci-dessous ;
2°) les inscriptions d’hypothèques légales, conventionnelles ou de droit d’affectation hypothécaire, à
l’exception de celles visées aux articles 353-5 et 353-6 ci-dessous ;
3°) les actes de subrogation, réduction et radiation, totale ou partielle, à l’exception de celles visées aux
articles 353-5 et 353-6 ci-dessous ».
« Art. 353. — 2. La taxe prévue à l’article 353-1 ci-dessus, est appliquée comme suit :
1) 1%, calculée sur la valeur de l’immeuble ou des immeubles, déclarée dans le document à publier, pour
les actes, même assortis d’une condition suspensive et les décisions judiciaires portant ou constatant, entre
vifs, une mutation ou constitution de droits réels immobiliers, divis ou indivis, ainsi que les actes de
promesse de vente, dans lesquels doivent être mentionnés, à peine de refus, le prix de vente convenu et le
délai fixé par les parties pour la réalisation de ladite vente ;
2) 0,50 %, calculée sur la valeur de l’immeuble ou des immeubles, déclarée dans le document à publier,
pour les actes et décisions judiciaires déclaratifs, les partages, les baux et les quittances ou cessions de loyers
ou fermages non échus ;
3) Un droit fixe de 6.000 DA pour les inscriptions d’hypothèque légale, conventionnelle ou de droit
d’affectation hypothécaire, et leur renouvellement, ainsi que les actes de subrogation, réduction et radiation
totale ou partielle ;
4) Un droit fixe de 2.000 DA pour les attestations de transmission par décès, ainsi que les déclarations ou
élections de commande ou d’ami, les adjudications à la folle enchère et sur surenchère, les actes de partage
constatant l’attribution de biens adjugés avec promesse d’attribution, les permis de lotir, les certificats de
morcellement, les états descriptifs de division, les règlements de copropriété et les certificats de possession,
établis en application des dispositions de l’article 39 de la loi n° 90-25 du 18 novembre 1990 portant
orientation foncière ;
5) Des droits fixes tels que déterminés ci-après pour la première formalité, au livre foncier, relative aux
immeubles cadastrés, constituant, soit une immatriculation provisoire, soit une immatriculation définitive,
lorsque celle-ci est opérée au profit des ayants droit ainsi que les titres de propriété établis en application de
la loi n° 07-02 du 27 février 2007 portant institution d’une procédure de constatation du droit de propriété
immobilière et de délivrance de titres de propriété par voie d'enquête foncière :
a) Lots bâtis compris dans un immeuble en copropriété :
SUPERFICIE TAXE APPLICABLE
Inférieure à 100 m2
De 100 m2 à 200 m2
Supérieure à 200 m2
3.000 DA
4.500 DA
6.000 DA
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76 11
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
b) Terrains nus ou construits :
SUPERFICIE TAXE APPLICABLE
Inférieure à 1000 m2
De 1000 m2 à 3000 m2
Supérieure à 3000 m2
nus
3.000 DA
4.500 DA
6.000 DA
construits
6.000 DA
9.000 DA
12.000 DA
c) Terres agricoles :
SUPERFICIE TAXE APPLICABLE
Inférieure à 5 hectares
De 5 hectares à 10 hectares
Supérieure à 10 hectares
3.000 DA
6.000 DA
9.000 DA
6) Des droits fixes, tels que déterminés ci-après pour la première formalité, au livre foncier, relative aux
immeubles cadastrés, constituant une immatriculation définitive, opérée directement au bénéfice du titulaire
du titre de propriété pré-existant, dûment publié.
a) Lots bâtis compris dans un immeuble en copropriété :
SUPERFICIE TAXE APPLICABLE
Inférieure à 100 m2
De 100 m2 à 200 m2
Supérieure à 200 m2
750 DA
1.500 DA
2.250 DA
b) Terrains nus ou construits :
SUPERFICIE TAXE APPLICABLE
Inférieure à 1000 m2
De 1000 m2 à 3000 m2
Supérieure à 3000 m2
nus
750 DA
1.500 DA
2.250 DA
construits
1.500 DA
2.250 DA
3.000 DA
c) Terres agricoles :
SUPERFICIE TAXE APPLICABLE
Inférieure à 5 hectares
De 5 hectares à 10 hectares
Supérieure à 10 hectares
750 DA
1.500 DA
2.250 DA
12 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
7) Un droit fixe de 1.500 DA pour la délivrance du certificat d’immatriculation foncière provisoire requis
à la demande des intéressés, lors de la période d’immatriculation foncière provisoire, consécutivement à la
première formalité au livre foncier ».
« Art. 353. — 3. - Il n’est du qu’une seule taxe proportionnelle sur l’acte principal et ses annexes
éventuelles qui ne donnent pas ouverture à une taxe proportionnelle d’un montant supérieur.
Il ne peut être perçu moins de 2.000 DA pour les formalités qui ne produisent pas 2.000 DA de taxe
proportionnelle.
Les actes non assujettis au paiement de la taxe proportionnelle, supportent une taxe de 2.000 DA, si la
publicité n’est pas requise, en même temps que celle de l’acte passible de la taxe proportionnelle, à moins
qu’ils ne contiennent augmentation des prix, valeurs, sommes ou créances exprimées, énoncées, évaluées ou
garanties, auquel cas, la taxe proportionnelle est perçue seulement sur le montant de cette augmentation.
Lorsqu’il ne contient pas une disposition soumise à la taxe proportionnelle, l’acte portant complément,
interprétation, rectification d’erreurs matérielles, acceptation, renonciation pure et simple, confirmation,
approbation, homologation, rectification, résiliation des conditions suspensives ou réalisation d’une
promesse de vente, est soumis au droit fixe de 2.000 DA ».
« Art. 353. — 4. - Nonobstant la responsabilité qu’ils encourent au plan juridique, les rédacteurs qui n’ont
pas fait publier, dans les délais prescrits, les actes dressés par eux ou avec leur concours et assujettis au
paiement de la taxe visée à l’article 353 -2 ci-dessus, payent personnellement une amende dont le montant est
fixé à mille dinars (1.000 DA).
Les délais d’accomplissement de la formalité sont fixés comme suit :
1) pour les attestations de transmission par décès, trois (3) mois, à compter du jour ou le rédacteur a été
requis. Ce délai est porté à cinq (5) mois si l’un des intéressés est domicilié à l’étranger.
La responsabilité civile des nouveaux titulaires de droits réels peut être engagée si le rédacteur d’acte est
requis plus de six (6) mois après le décès.
2) Pour les décisions judiciaires, trois (3) mois à compter du jour où elles sont devenues exécutoires ;
3) Pour les autres actes et documents, trois (3) mois à compter de leur date.
Au cas où la publicité doit être opérée dans deux (2) ou plusieurs conservations foncières, les délais
ci-dessus prévus, sont prorogés de quinze (15) jours francs pour chaque conservation foncière, en sus de la
première. ».
Section 2
Exemptions
« Art. 353. — 5. - Sont dispensés de la taxe de publicité foncière :
1) Toutes les formalités de publication et d’inscription dont les frais incombent à l’Etat, à la
wilaya, à la commune et aux établissements publics à caractère administratif placés sous leur tutelle ;
2) Les actes établis et les formalités effectuées en application de la législation relative aux biens wakfs ;
3) Les actes dressés et les formalités effectuées dans le cadre de la législation relative à l’expropriation
pour cause d’utilité publique ;
4) Les formalités d’inscription, de subrogation, de réduction et de radiation des privilèges légaux ;
5) Toutes les formalités requises par un assisté judiciaire ;
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76 13
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
6) Les actes relatifs aux acquisitions immobilières faites par les banques et les établissements financiers,
régis par l’ordonnance n° 03-11 du 26 août 2003, modifiée et complétée, relative à la monnaie et au crédit,
dans le cadre d’un leasing immobilier ou tout autre crédit immobilier, destiné au financement
d’investissements effectués par des opérateurs économiques pour usage commercial, industriel, agricole ou
pour l’exercice de professions libérales ;
7) Les actes et documents passés par des associations mutualistes ;
8) La publicité des actes relatifs à l’établissement des servitudes prévues par la législation en vigueur sur
l’électricité et le gaz ;
9) Les actes portant acquisition, par des promoteurs immobiliers publics ou privés, de terrains d’assiette
devant servir à la réalisation de programmes de logements bénéficiant de l’aide de l’Etat ;
10) Les actes portant vente de locaux à usage d’habitation neufs réalisés par des promoteurs immobiliers
publics ou privés dans le cadre des programmes de logements bénéficiant de l’aide de l’Etat ;
11) Les actes de subrogations conventionnelles au droit d’hypothèque au profit des banques et des
établissements financiers dans le cadre des opérations de refinancement hypothécaire ».
« Art. 353. — 6.- Sont également dispensés de la taxe prévue à l’article 353-2 ci- dessus :
1) Les inscriptions et radiations des hypothèques opérées au profit des banques et des institutions
financières en garantie des prêts consentis aux exploitants agricoles pour le financement de leurs activités
agricoles ;
2) Les inscriptions et radiations des hypothèques opérées au profit des banques et des institutions
financières en garantie des prêts à la construction de logements consentis à des particuliers, individuellement
ou organisés en coopératives immobilières. Toutefois, la taxe est recouvrée, d’office, en cas de rétrocession
de l’immeuble en l’état, sans la réalisation de ladite construction ;
3) Les actes portant vente aux épargnants par les organismes publics compétents de logements construits
dans le cadre de l’épargne - logement ;
4) Les actes d’échange portant sur les terres agricoles ou à vocation agricole ;
5) Les actes de cession entre co-indivisaires portant sur les terres agricoles ou à vocation agricole ;
6) Les actes portant transfert de propriété établis à titre de régularisation dans le cadre de
l’assainissement du patrimoine immobilier, détenus par les entreprises et établissements publics ;
7) Les actes établis, à titre de régularisation, en application de l’article 86 de la loi n° 90-25
du 18 novembre 1990, modifiée et complétée, portant orientation foncière, des opérations initiées dans le
cadre de l’ordonnance n° 74-26 du 20 février 1974 portant constitution de réserve foncière au profit des
communes ;
8) Les cessions de biens immobiliers à usage d’habitation, effectuées, dans le cadre du décret
exécutif n° 03-269 du 7 août 2003 fixant les conditions et modalités de cession des biens immobiliers
appartenant à l’Etat et aux offices de promotion et de gestion immobilière (O.P.G.I), mis en exploitation
avant le 1er janvier 2004 ;
9) Les cessions des actifs des entreprises publiques et des EPIC dissous, au profit des travailleurs, ainsi
que celles effectuées dans le cadre des opérations de privatisation ;
10) Les titres de propriétés établis, en cas d’opération collective d’enquête foncière, dans le cadre de la
loi n° 07-02 du 27 février 2007 instituant une procédure de constatation du droit de propriété immobilière et
de délivrance de titres de propriété par voie d’enquête foncière ;
11) La première formalité, au livre foncier, relative aux locaux à usage d’habitation cadastrés,
appartenant aux offices de promotion et de gestion immobilière, cessibles dans le cadre du décret exécutif
n° 03-269 du 7 août 2003 fixant les conditions et modalités de cession des biens immobiliers appartenant à
l’Etat et aux offices de promotion et de gestion immobilière mis en exploitation avant le 1er janvier 2004 ».
14 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
Section 3
Liquidation et paiement de la taxe
« Art. 353. — 7. - Lorsqu’il ya lieu d’appliquer un taux proportionnel, tel que prévu à l’article
353-2 ci-dessus, et que la valeur n’est pas déterminée dans l’acte ou la décision judiciaire, une déclaration
estimative est souscrite, certifiée et signée par le requérant, dans le document à publier, sous peine de refus.
Les baux donnent ouverture à la taxe sur le montant cumulé des loyers de toutes les années à courir.
Pour la nue-propriété et l’usufruit, constitués à vie, les règles suivantes sont appliquées :
— si l’usufruitier a moins de vingt (20) ans révolus, l’usufruit est estimé aux sept- dixièmes (7/10) et la
nue -propriété aux trois - dixièmes (3/10) de la valeur de l’immeuble ;
— au-delà de vingt (20) ans, cette proportion est diminuée pour l’usufruit et augmentée pour la
nue-propriété d’un dixième (1/10) pour chaque période de dix (10) ans, sans fraction ;
— à partir de soixante-dix (70) ans révolus de l’âge de l’usufruitier, l’usufruit est estimé à un dixième
(1/10) et la nue - propriété au neuf dixièmes (9/10).
L’usufruit constitué pour une durée fixe est estimé aux deux-dixièmes (2/10) de la valeur de l’immeuble
pour chaque période de dix (10) ans de la durée de l’usufruit, sans fraction et sans égard à l’âge de
l’usufruitier.
Le droit de concession, prévu par la loi n° 10-03 du 15 août 2010 fixant les conditions et les modalités
d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat, est estimé à six-dixièmes (6/10) de la valeur de
l’immeuble, abstraction faite de l’âge.
Pour les échanges, la taxe est assise sur la valeur de l’ensemble des immeubles ou des droits immobiliers
échangés.
Lorsque l’une des parties à l’acte d’échange est exonérée, la taxe due est assise sur la valeur de
l’immeuble revenant à l’autre partie.
En cas d’échange d’un immeuble contre un bien mobilier, la taxe est liquidée sur la valeur déclarée de
l’immeuble.
Pour les actes de partage, lorsqu’une partie est exonérée, la taxe due est liquidée sur la valeur de
l’immeuble revenant aux copartageants.
En cas de partage judiciaire, le copartageant qui demande la publicité de sa part uniquement n’est
redevable que de la taxe relative à cette part.
Pour la perception de la taxe de publicité foncière, il est fait abstraction des fractions de sommes aux
valeurs inférieures à 10 DA ».
« Art. 353. — 8. - A défaut de présentation de l’attestation prévue par l’article 8 de la loi n° 16-09 du
3 août 2016 relative à la promotion de l’investissement, les actes d’acquisition ou de concession établis dans
ce cadre sont soumis au paiement de la taxe de publicité foncière dont le montant est fixé, selon le cas,
conformément à l’alinéa 1er et l’alinéa 2 de l’article 353-2 cité ci-dessus ».
« Art. 353. — 9. - S’il y a lieu à publicité d’un même acte ou décision judiciaire, à inscription d’une
même créance, d’une subrogation ou de radiation, totale ou partielle, ou formalité de même nature, dans
plusieurs conservations foncières, la taxe peut être acquittée en totalité dans la conservation foncière où la
publicité est requise en premier lieu ; dans ce cas, il n’est du qu’un droit fixe de deux mille dinars
(2.000 DA) dans chacune des autres conservations foncières, à condition que, celle où la publicité a été
requise en premier lieu, soit expressément désignée dans la réquisition déposée aux autres conservations
foncières et que la quittance constatant le paiement entier de la taxe soit présentée.
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76 15
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
Le conservateur foncier, qui a perçu la taxe, est tenu de délivrer au requérant, indépendamment de la
quittance visée à l’article 353-10 ci-dessous, autant de duplicata de ladite quittance qu’il lui en est
demandé ».
« Art. 353. — 10. - La taxe de publicité foncière est à la charge de l’acquéreur ou du bénéficiaire du droit
à publier. Elle est payée par le requérant et est perçue d’avance par le conservateur foncier, contre remise
d’une quittance.
En matière d’inscription d’hypothèque légale, conventionnelle ou de droit d’affectation hypothécaire, et
leur renouvellement, ainsi que les actes de subrogation, de réduction et de radiation, totale ou partielle, des
inscriptions existantes, la taxe est à la charge du bénéficiaire du prêt garanti.
La taxe applicable à la première formalité au livre foncier relative aux immeubles cadastrés, est payable
lors de la demande d’obtention du livret foncier par le titulaire ou son représentant.
La taxe et les pénalités payées ne sont pas restituables, sauf en cas d’erreur du conservateur foncier ».
« Art. 353. — 11. - Pour chaque décision de refus de dépôt ou de rejet de formalité, le conservateur
foncier perçoit un montant de 1.000 DA, payable par le rédacteur.
Le montant ainsi perçu, est restitué, en cas de refus ou de rejet non fondé ».
« Art. 353. — 12. - La valeur à retenir pour l’assiette de la taxe ne peut être inférieure, le cas échéant, à
celle qui sert de base à la liquidation des droits d’enregistrement.
Si dans un délai de quatre (4) ans, à partir de la date d’exécution de la formalité, l’insuffisance des
sommes ou valeurs ayant servi de base à la perception de la taxe de publicité foncière est établie,
conformément aux modes de preuves admis en matière d’enregistrement, il est perçu, d’office, au bureau de
l’enregistrement relevant de l’administration fiscale, en sus du taux simple complémentaire, une taxe dont le
montant est fixé à 2.000 DA.
Les montants recouvrés par les services de l’enregistrement, au titre de la taxe de publicité foncière, en
application de l’alinéa précédent, sont versés, mensuellement, au compte du conservateur foncier ».
Section 4
Dispositions diverses
« Art. 353. — 13. - Les dispositions de l’article 159 du code des procédures fiscales concernant la
prescription des droits d’enregistrement, sont applicables aux perceptions de la taxe de publicité foncière ».
Art. 26. — Les dispositions de l’article 354 du code de l’enregistrement, sont modifiées et rédigées
comme suit :
« Art. 354. — Sous réserve des dispositions des articles 38 ter D, 38 quater à 38 quater F du code des
procédures fiscales, et des articles 113, 115, 119 et 168 (4°alinéa) du présent code .........................................
(le reste sans changement) .................. ».
Section 3
Timbre
Art. 27. — Les dispositions de l’article 137 du code du timbre, sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 137. — Sans préjudice de l’application de mesure de réciprocité ............ (sans changement
jusqu’à)
16 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
Le visa est délivré gratuitement, par mesure de réciprocité, aux ressortissants des pays dont la liste est
établie par arrêté du ministre chargé des affaires étrangères.
............. (le reste sans changement).............. ».
Art. 28. — Les dispositions de l’article 142 quater du code du timbre, sont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :
« Art. 142 quater. — Les actes délivrés par les missions diplomatiques et consulaires ...........................
(sans changement jusqu’à)
NATURE DE L’ACTE DROIT DE TIMBRE (DA)
Certificat de vie-protection
Certificat de non-mariage, non-divorce et de non-remariage
Certificat de changement de résidence (CCR)
• ce droit est augmenté de 400 DA par 10.000 DA de la valeur déclarée
• ce droit est réduit de 50 % pour les seuls étudiants et stagiaires
Attestation d’accueil ou certificat d’hébergement
Autorisation paternelle
Légalisation /unité
Certification conforme à l’original/ unité
Copie certifiée conforme /unité
Procuration
Déclaration sur l’honneur
Visa pour acte d’algérianisation des navires
Visa de certificat de sécurité ou de navigabilité des navires
Délivrance de la traduction d’un livret de famille
Délivrance d’un duplicata de livret de famille
Attestation de représentant légal
Déclaration de perte
Attestation d’immatriculation consulaire
Attestation de radiation des registres d’immatriculation
200,00
200,00
4000,00
500,00
200,00
200,00
200,00
200,00
500,00
200,00
25.000,00
30.000,00
2.000,00
2.000,00
500,00
200,00
200,00
200,00
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76 17
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
Art. 29. — Il est créé un article 142 sexies du code du timbre, rédigé comme suit :
« Art. 142 sexies. — Le ministre chargé des affaires étrangères détermine, par voie réglementaire,
tenant compte notamment de la réciprocité, le montant à acquitter pour la légalisation des documents
commerciaux ».
Section 4
Taxes sur le chiffre d'affaires
Art. 30. — Les dispositions de l’article 9 du code des taxes sur le chiffre d’affaires, sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 9. — Sont exemptés de la taxe sur la valeur ajoutée :
1) à 5) ............. (sans changement) ............ ;
6) ..................... (sans changement jusqu’à) titulaires d’une pension.
Toutefois, ces dispositions ne s’appliquent pas pour les voitures excédant les cylindrées citées aux
paragraphes ci-dessus ;
Les véhicules susvisés .................. (sans changement jusqu’à)
14) Les livraisons de biens destinés à l’avitaillement des navires nationaux et étrangers armés en
cabotage international et des aéronefs des compagnies de navigation aérienne assurant des parcours
internationaux.
15) à 27) .............. (sans changement) ........................
28) Les opérations de vente de l’orge et du maïs, relevant respectivement des positions tarifaires 10-03 et
10-05, ainsi que des matières et produits relevant des positions tarifaires 23-02, 23-03 et 23-09, destinés à
l’alimentation de bétails.
Les modalités d’application de ce paragraphe, sont fixées, en tant que de besoin, par voie
réglementaire ».
Art. 31. — Les dispositions de l’article 23 du code des taxes sur le chiffre d’affaires, sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 23. — Le taux réduit de la taxe sur la valeur ajoutée est fixé à 9 %.
Il s’applique aux produits, biens, travaux, opérations et services ci-après :
1) Les opérations de vente portant sur les produits ou leurs dérivés, désignés ci-après :
N° DU TARIF DOUANIER DESIGNATION DES PRODUITS
01-01
08-04-10-50-00
10-04
10-06
22-01-90-90-00
28-27-39-10-00
Chevaux, ânes, mulets ............. (sans changement jusqu’à)
- - - Dattes fraîches, autres
Avoine
Riz ................................ (sans changement jusqu’à)
- - - Autres
- - - Chlorure de chaux .........(le reste changement) .....................................
18 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 76
9 Rabie Ethani 1439
28 décembre 2017
2) Les opérations de vente ............... (le reste sans changement) .................. ».
Art. 32. — Les dispositions de l’article 25 du code des taxes sur le chiffre d’affaires, sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 25. — Il est institué une taxe intérieure de consommation composée d’une part fixe et d’un taux
proportionnel applicable aux produits suivants, et selon les tarifs ci-après :
PRODUITS TARIFS
I- Bières
II- Produits tabagiques et allumettes
1- Cigarettes :
a) de tabacs bruns.
b) de tabacs blonds.
2- Cigares.
3- Tabacs à fumer (y compris à narguilé).
4- Tabacs à priser et à mâcher.
5- Allum

Revue de Presse 09 janvier 2018 Publié le 09/01/2018 à 14:22

الثلاثاء 09 جانفي 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلفان فوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
2
الفهرس
 الافتتاحية .......................................................................................................... 3
شراكة المؤسسات: الحفاظ على مناصب الشغل أولوية الدولة )واج( ................................................. 3
ألكوم سات- 1 : اتصالات الجزائ ر ساتل تعتزم تسويق حزمة من القنوات التلفزيونية المفضلة للجزائريين وا لانترنت
والهاتف )واج( ............................................................................................................. 4
الجزائ ر استثمرت أكث ر من 2 مليا ر دولا ر في قطاع البيئة في ظرف 15 سنة )واج( ....................................... 5
اسمنت: المجمع العمومي "جيكا" يحقق إنتاجا قياسيا قارب 14 مليون طن خلال 2017 )واج( ...................... 5
الساتل "ألكوم سات 1 : الرئيس بوتفليقة يجدد التزام الدولة بالتحكم في التكنولوجيات الحديثة و جعلها في صلب
التنمية الاقتصادية )واج( ................................................................................................ 6
الرئيس بوتفليقة يؤكد أن القم ر ألكوم سات- 1 سيكون "أداة لترقية النشاط الفضائي الوطني للأغراض
السلمية")واج( ............................................................................................................. 7
إطلاق القم ر الصناعي ألكوم سات- 1 : "عهد جديد بالنسبة للجزائ ر في مجال التنمية الوطنية " )واج( ................ 8
أطلس الصناعة التقليدية: إصدا ر جديد يبرز تنوع الموروث الثقافي والحضاري للجزائر)واج( ........................ 9
صناعة الهواتف النقالة: دفت ر الشروط قيد التحضي ر )واج( .......................................................... 10
الموافقة على المشروع التمهيدي المفصل لإنجا ز ميناء الوسط )واج( ................................................. 11
وهران : افتتاح الطبعة الثانية للصالون الدولي للرسكلة ومعالجة النفاياتبمشاركة زهاء 40 عارضا )واج( ...... 12
قسنطينة: تأجيل استلام المصفاة الجديدة للملح الصخري بلوطاية إلى "منتصف مارس 2018" )واج( ............ 13
إيران مهتمة بشراء مادة الفوسفات من الجزائ ر لتلبية حاجياتها الصناعية )واج( ................................... 14
"الترقوي المدعم" ينطلق الأسبوع القادم.. و"الشروق" تنش ر تفاصيله .................................14
من 50 إلى 300 مسكن لك ل بلدية.. و"كوطة" للبطالين)الشروق أونلاين( ............................................ 14
فيدراليتهم ترفض تسييس المطالب وتحذر .........................................................................15
10 أيام مهلة لحل أزمة الخبازين ورفع هامش الربح)الشروق أونلاين( ............................................... 15
يُعقد في مارس لخلق شراكات ورفع نسبة الإدماج ...............................................................16
يوسفي: لقاء بين المصنعين وشركات المناولة لخفض أسعا ر السيارات)الشروق اونلاين( ............................ 16
بوتفليقة يأم ر المؤسسات العمومية والخاصة باستغلال "ألكوم سات 1" .............................17
مفاوضات لتحديد 80 قناة عربية وأجنبية للبث عب ر القم ر الصناعي الجزائري ! )الشروق اونلاين( .................. 17
 بنوك /مالية وتأمينات ...................................................................................18
وزارة العمل تطالب مديري صناديق الضمان الإجتماعي بحماية توازناتها المالية ...................18
123 ألف مليا ر دينا ر من أموال "السوسيال" لدعم معاشات المتقاعدين)الشروق اونلاين( ......................... 18
 تجارة .................................................................................................................19
 تعاون وشراكة .................................................................................................19
قيطوني يستقبل من طرف الرئيس العراقي )واج( ...................................................................... 19
العراق مهتم بتواجد مجمع سوناطراك على أراضيه )واج( ........................................................... 20
 يقظة إعلامية ..................................................................................................21
3
الافتتاحية
شراكة المؤسسات: الحفاظ على مناصب الشغل أولوية الدولة )واج(
أكد وزير المالية عبد الرحمان راوية يوم الثلاثاء أن الحفاظ على مناصب الشغل يعد اولوية الدولة, رغم منح الشركات
الخاصة مساهمات في الشركات العمومية في القطاعات غير الاستراتيجية في اطار ميثاق الشراكة ما بين المؤسسات
العمومية و الخاصة .
و قال السيد راوية "الشراكة بين القطاعين العمومي و الخاص المتضمنة في ميثاق شراكة المؤسسات لا يعتبر خوصصة
, و لكن يعتبر حصول المؤسسات الخاصة على مساهمات في الشركات العمومية و هذا في القطاعات غير الاستراتيجية و
في الحدود العروفة, و في هذه الحالة فان الحفاظ على مناصب الشغل يعد اولوية الدولة " .
و تابع الوزير يقول على امواج الإذاعة الوطنية " القطاع الخاص لا يمكن ان يتصرف خارج القواعد المحددة وفقا
القانون " .
و أوضح السيد راوية ان حصول المؤسسات الخاصة على مساهمات في الشركات العمومية لا يمكن ان يتجاوز 34
بالمائة من رأسمال الشركات العمومية في بعض القطاعات, رغم ذلك قال الوزير أن الدولة ليست
مستعدة للتنازل حتى على اقل نسبة من رأسمال الشركات العمومية في القطاعات الاستراتيجية كقطاع الطاقة
( المحروقات( و قطاع النقل .
و حسب السيد راوية فان القطاع الخاص يمكن ان يساهم في مجال البنى التحتية .
و في تطرقه لمسالة تعديل سياسة الدعم اعتبر الوزير ان نفقات التحويلات الاجتماعية ) 1.760 مليار دينار 2018 " )
تضل عبئ ثقيل" حيث قال " هذا كثير ".
في هذا السياق قال الوزير ان الدولة ستواصل خلال سنة 2018 في العمل من اجل مراجعة هذه السياسة من أجل
توجيه دقيق للدعم .
و فيما يخص التجارة الخارجية و الاجراءات المتخذة لتعليق استيراد بعض المواد و المنتجات اوضح السيد راوية ان
هذا الاجراء "ظرفي" يهدف الى وضع حد للاستيراد العشوائي و تحقيق توازن الميزان التجاري و كذا جعل الاقتصاد
الوطني اكثر صلابة خلال السنتين او الثلاث سنوات القادمة .
و فيما يتعلق بتداعيات تضخمية محتملة من جراء تطبيق التمويل غير التقليدي, أكد الوزير أن الدولة رافقت هذا
الاجراء بآليات رقابية للتحكم في المبالغ التي يتم ضخها في الاقتصاد الوطني و بالتالي التحكم في التضخم حيث يتوقع
أن تصل نسبته في 2018 في حدود 5 ر 5 بالمائة .
على صعيد اخر استبعد الوزير احتمال تغيير العملة الوطنية لاستقطاب الاموال الموجودة في القطاع غير الرسمي, "على
اعتبار ان حجم الاموال المتداولة خارج القنوات الرسمية غير معروف " .
و لكن حسب الوزير فان الدولة تواصل جهودها لتحفيز أصحاب هذه الاموال للاندماج في القنوات البنكية و
المالية الرسمية .
و في سؤال عن ارتفاع اسعار البترول في الاسواق العالمية و تأثيره على الاقتصاد الوطني , قال الوزير ان ارتفاع اسعار
النفط و ان كانت سيساهم في تخفيض العجز الميزانياتي و التجاري لكن على الدولة أيضا ان تتصرف بحكمة و
حذر بالنظر الى عدم استقرار الاسواق و احتمال انخفاض الاسعار مجددا .
4
و فيما يخص الضريبة على الثروة التي تضمنها مشروع قانون المالية 2018 قبل أن يتم الغاءها بالمجلس الشعبي الوطني
بسبب -حسب لجنة المالية - "الصعوبات التقنية" لتطبيقها , قال السيد راوية أن "البرلمان سيد في قراره " " مشيرا الى
ان هذه الضريبة يمكن ادراجها في القوانين المالية القادمة بعد ان يكون بإمكان تطبيقها فعليا .
ألكوم سات- 1 : اتصالات الجزائر ساتل تعتزم تسويق حزمة من القنوات التلفزيونية المفضلة
للجزائريين والانترنت والهاتف )واج(
يعتزم المتعامل اتصالات الجزائر ساتل تسويق حزمة تضم جهاز استقبال رقمي يتضمن القنوات التلفزيونية المفضلة
للجزائريين و الانترنت الفائق السرعة و الهاتف والفيديو وفق الطلب لتحفيز المشاهدين على توجيه هوائياتهم المقعرة
نحو الساتل الجزائري الجديد ألكوم سات- 1 ، حسبما أكده اليوم الاثنين بالجزائر العاصمة المدير العام لاتصالات
الجزائر ساتل, محمد علوان عبد الوهاب.
وصرح ذات المسؤول خلال حفل تقديم ألكوم سات- 1 بحضور الوزير الأول أحمد أويحيى وأعضاء عن الحكومة أنه
"لتحفيز المستهلك الجزائري على توجيه هوائياته المقعرة نحو أول ساتل جزائري للاتصالات السلكية و اللاسلكية ألك وم
سات- 1 الذي أطلق مؤخرا وضمان استغلاله الأمثلي وضعنا تجهيزا للجمهور العريض يعرض حزمة تتضمن القنوات
المفضلة للجزائريين وانترنت فائق السرعة والهاتف انترنت بروتوكول والفيديو وفق الطلب".
واستنادا إلى دراسة لاتصالات الجزائر ساتل حول القنوات التلفزيونية الاكثر مشاهدة لدى الجزائريين، أوضح أن باقات
القنوات التلفزيونية المفضلة للجزائريين تتواجد حاليا على الساتلين نايل سات وأسترا و هو ما يفسر وج ود هوائيتين
اثنتين لدى كل مستهلك.
وأوضح أن اقتناء حزمة لاتصالات الجزائر ساتل تسمح للمستهلك الجزائري بوضع هوائية واحدة بقيمة مضافة.
ومن جهته، أوضح المدير العام للمؤسسة العمومية للبث الإذاعي والتلفزي الجزائري، شوقي سحنين أن الساتل ألكوم
سات- 1 يتوفر على 9 أجهزة ارسال موجهة للبث التلفزيوني والإذاعي عبر الساتل )أي 9 باقات من القنوات(.
وأضاف أن القنوات الخمسة للتلفزيون العمومي )البرنامج الوطني وكانال ألجيري والجزائرية الثالثة والقناتين الرابعة
والخامسة( والقنوات الإذاعية العمومية ال 55 ستوجه نحو الساتل الجديد.
و قال أنه في إطار هذا المشروع, يرتقب وضع تجهيزات لبث 8 قنوات ذات الدقة العالية و 16 قناة ذات البث المعياري
و 100 قناة إذاعية, مضيفا أن المؤسسة العمومية للبث الإذاعي و التلفزي الجزائري ستستعمل قدرات هذا الساتل
لمتطلبات التبادلات التلفزيونية والإذاعية لضمان تغطية الأحداث السياسية و الثقافية والرياضية.
وأشار أنه "لاقتحام سوق مغلقة للبث عبر الساتلي يجب عرض أسعار مغرية مع تخصيص فترة مجانية ومضامين
متنوعة".
أطلق القمر الاصطناعي الجزائري للاتصالات ألكوم سات- 1 بنجاح من المنصة الصينية لإطلاق السواتل لونغ ما رش 3B
من محطة سيشانغ ساتليت لونتش سنتر الواقعة بمقاطعة سيشوان ) 2.200 كم جنوب غرب بكين(.
و يتوفر القمر الاصطناعي الذي يعد ثمرة شراكة مع الصين والمخصص بشكل اساس ي للاتصالات السلكية و اللاسلكية
و البث التلفزي والاذاعي و الانترنت على 33 جهاز ارسال من بينها 9 موجهة لبث القنوات التلفزيونية والاذاعية الرقمية.
5
الجزائر استثمرت أكثر من 2 مليار دولار في قطاع البيئة في ظرف 15 سنة )واج(
أكدت وزيرة البيئة و الطاقات المتجددة, فاطمة الزهراء زرواطي, اليوم الاثنين بباتنة أن "الجزائر استثمرت أكثر من 2
مليار دولار في قطاع البيئة خلال ال 15 سنة الأخيرة ".
وأوضحت الوزيرة خلال إشرافها على لقاء ضم ممثلي المجتمع المدني و إطارات القطاع بدار الدنيا للبيئة بمدينة باتنة
في إطار زيارة تفقد قامت بها إلى الولاية "أن هذه الاستثمارات تحققت بفضل ترسانة القوانين التي ساهمت في
ترقية قطاع البيئة".
وصرحت : "لا بد علينا أن نمر إلى مرحلة أخرى تتضمن كيفية استغلال هذه الاستثمارات من أجل الدفع بالتنمية
الاقتصادية و حتى يكون قطاع البيئة بديلا بامتياز يعمل على خلق الثروة و مناصب الشغل". و أضافت أن السلطات
العمومية قد وفرت التسهيلات و الإجراءات اللازمة و فتحت الأبواب للاستثمار في هذا المجال وفق الرؤية الاقتصادية
الجديدة للبلاد ليصبح انخراط المواطن في هذا المسعى -كما قالت- ضروريا لأنه يعد "حلقة هامة و أساسية في سلسلة
التنمية المستدامة".
وشددت السيدة زرواطي كذلك على الدور الذي يلعبه المجتمع المدني في ترقية الحس البيئي لدى المواطن باعتباره
"شريكا فعالا للقطاع" , معتبرة أن الاستثمار في قطاع البيئة "يعد مهمة الجميع و نحن لدينا كل المؤشرات التي تجعلنا
نرفع من أدائنا و نحقق النتائج المرجوة في هذا المجال" .
وكانت وزيرة البيئة و الطاقات المتجددة قد تفقدت عدة مؤسسات و مشاريع تابعة لقطاعها ببلديات بريكة و عين
التوتة و وادي الشعبة و باتنة و عين ياقوت.
اسمنت: المجمع العمومي "جيكا" يحقق إنتاجا قياسيا قارب 14 مليون طن خلال 2017 )واج(
سجل المجمع الصناعي لإسمنت الجزائر)جيكا( إنتاجا قياسيا يقارب 14 مليون طن من الإسمنت خلال 2017 , بزيادة
تقدر ب 11 بالمائة مقارنة مع 2016 ، حسب ما علم لدى هذا المجمع .
وارتفع إنتاج جيكا ليبلغ 13.950.660 طن خلال 2017 مقابل 12.604.045 في 2016 أي بزيادة تقدر ب 1,34 مليون
طن.
وحقق مجمع جيكا عبر مصانعه الاثني عشر ) 12 ( إنتاجا قياسيا للعام الثالث على التوالي, متجاوزا توقعات الإنتاج
لسنة 2017 و التي كانت في حدود 13,17 مليون طن.
وسجل هذا الارتفاع الملحوظ في الإنتاج بفضل دخول حيز الخدمة خلال الثلاثي الأول ل 2017 خط ا لإنتاج الثاني لمصنع
الإسمنت لعين الكبيرة بولاية سطيف.
وقد تم إنتاج من خلال هذا الخط الجديد أكثر من 1,5 مليون طن إضافية من الاسمنت خلال العام الماض ي مما سمح
برفع طاقة إنتاج مركب عين الكبيرة إلى 2,9 مليون طن خلال ذات السنة على أن يصل إنتاج هذا الخط إلى 3 مليون
طن سنويا.
و يطمح مجمع جيكا لإنتاج 20 مليون طن سنويا في آفاق 2020 بعد استلام مشروعي مصنعي الإسمنت الجديدين في
كل من بشار و أم البواقي إلى جانب استكمال أشغال توسعة القدرات الإنتاجية لمصنعي الشلف و زهانة.
ومن جانب آخر, وتنفيذا لتوجيهات السلطات العم ومية، يعمل المجمع على البحث عن أسواق خارجية لتصدير الإسمنتي
بعدما ساهم بشكل كبير في تلبية احتياجات السوق الوطنية من هذه المادة الاستراتيجية, حسب ما أضاف ذات المصدر.
للتذكير, يصل حاليا عدد مصانع الاسمنت في الجزائر, العامة منها و الخاصة, إلى سبعة عشر ) 17 ( مصنع بقدرة إنتاجية
إجمالية تبلغ 25 مليون طن, مع العلم أن الطلب الوطني على هذه المادة وصل 26 مليون طن في 2016 .
6
وحسب التوقعات, يرتقب ارتفاع قدرات إنتاج الوطن للإسمنت في أفاق 2020 إلى 40,6 مليون طن حيث سينتج مجمع
"جيكا" 20 مليون طن فيما ستنتج شركة لافارج هولسيم الجزائر 11,1 مليون طن و 9,5 مليون طن من طرف العاملين
الخواص.
الساتل "ألكوم سات 1 : الرئيس بوتفليقة يجدد التزام الدولة بالتحكم في التكنولوجيات الحديثة
و جعلها في صلب التنمية الاقتصادية )واج(
جدد رئيس الجمهورية السيد عبد العزيز بوتفليقة " التزام الدولة من اجل التحكم في التكنولوجيا الحديثة وجعلها في
صلب صيرورة التنمية الاقتصادية بل ومحركها الاساس" و ذلك بمناسبة الاحتفاء بطاقم الوكالة الفضائية الجزائرية
بعد توصله الى صنع القمر الاصطناعي الجزائري للاتصالات " ألكوم سات - 1 و نجاح عملية تنصيبه في مداره في العاشر
من ديسمبر الماض ي.
و قال السيد بوتفليقة في رسالة له بهذه المناسبة " أجدد التزام الدولة من اجل التحكم في التكنولوجيا الحديثة و
جعلها في صلب صيرورة التنمية الاقتصادية بل و محركها الاساس", داعيا الشباب الجزائري "الذي هو محط آمالنا أن
يحذو حذو اعضاء الطاقم العلمي لوكالتنا الفضائية ".
وحث رئيس الجمهورية الشباب أن " يتأس ى بأعضاء الوكالة الفضائية الجزائرية فيما تحلو به من إرادة و أن يترجمها
الى انجازات يرصع بها جبين الجزائر في شتى المجالات كل حسب موقعه و مسؤولياته ", مؤكدا أن " تظافر العزائم و
الطاقات الحية في بلادنا وحده كفيل بتحقيق تطلعات شعبنا".
و أضاف السيد بوتفليقة يقول " أدعو مختلف مؤسسات الدولة و هيئاتها و كذا مؤسسات القطاع الخاص الى
الاستغلال الأمثل لما يوفره هذا القمر الاصطناعي من خدمات و تطبيقات في مجالات نشاطاتها المتعددة ".
في هذا الصدد أوضح الرئيس أن " تطور الاقتصاد اليوم أصبح مرادف التحكم في التكنولوجيات الحديثة", مؤكد أن"
اتساع الفجوة بين الدول المتطورة و الدول غير المتطورة انما هو راجع الى اختلافها من حيث سرعة تملك التكنولوجيا".
و أبرز السيد بوتفليقة في رسالته أن "علماء وكالتنا الفضائية اثبتوا بما وفقوا فيه من انجازات, أن اكتساب التكنولوجيا
و تملكها ليسا علينا صعبا المنال و أنه ليس محكوما علينا أن نحصر مبتغانا في اقتناء أدوات انتجها سوانا ".
وتابع يقول "لا مناص إذا لباحثينا و خبراءنا في جامعاتنا و معاهدنا و في مخابرهم و ورشاتهم من أن يفعلوا تجاربهم و
ابتكاراتهم و يقيموا جسورا بينهم و بين المؤسسات الانتاجية سدا للهوة الموجودة بين عالم الابتكار و مجال
التطبيق الانتاجي و التسويق و الاستهلاك و من ثمة الانتقال باقتصادنا الى التصدير خارج مجال المحروقات ".
للتذكير تم أطلاق الساتل الجزائري ألكوم سات 1 في 10 من ديسمبر الماض ي بنجاح من المنصة الصينية لإطلاق السواتل
لونغ مارش 3B من محطة سيشانغ ساتليت لونتش سنتر الواقعة بمقاطعة سيشوان ) 2.200 كم جنوب غرب بكين(.
و يعد " ألكوم سات 1 " ثمرة شراكة مع الصين وهو مخصص بشكل اساس ي للاتصالات السلكية و اللاسلكية و البث
التلفزي والاذاعي و الانترنت يتوفر على 33 جهاز ارسال من بينها 9 موجهة لبث القنوات التلفزيونية و الاذاعية الرقمية".
7
الرئيس بوتفليقة يؤكد أن القمر ألكوم سات- 1 سيكون "أداة لترقية النشاط الفضائي الوطني
للأغراض السلمية")واج(
أكد رئيس الجمهورية, السيد عبد العزيز بوتفليقة, يوم الاثنين, أن القمر ألكوم سات- 1 سيكون "أداة لترقية
النشاط الفضائي الوطني للأغراض السلمية وأداة نافعة وفعالة لخدمة تنمية الاقتصاد الوطني", فضلا عن كونه
سيمكن الجزائر من الاستفادة من خدمات "كانت حكرا على المؤسسات الأجنبية".
وفي رسالة له بمناسبة الاحتفاء بطاقم الوكالة إثر توصله إلى صنع القمر الاصطناعي الجزائري للاتصالات ألكوم سات
1 ونجاح تنصيبه على مداره, قرأها نيابة عنه الأمين العام لرئاسة الجمهورية, حبة العقبي, قال الرئيس بوتفليقة
أن هذا القمر الصناعي الجديد"سيمكن مختلف المؤسسات الوطنية, عمومية وخاصة, من الاستفادة من خدمات
كانت حكرا على المؤسسات الأجنبية وكان الحصول عليها يتطلبدفع مبالغ باهظة بالعملة الصعبة, وبذلك سيتاح
لبلادنا تحقيق استقلالها في هذا المجال الحساس, فضلا عن كون الخدمات والتطبيقات التي سيوفرها هذا
القمر الاصطناعي نافعة غاية النفع للتنمية الوطنية بمختلف أبعادها الاجتماعية والاقتصادية والثقافية وغيرها".
واعتبر أن "تطور الاقتصاد اليوم أصبح رديف التحكم في التكنولوجيات الحديثة", مشيرا إلى أن "اتساع الفجوة بين
الدول المتطورة والدول غير المتطورة إنما هو راجع إلى اختلافها من حيث سرعة تملك التكنولوجيا".
وفي هذا الإطار, أشاد رئيس الجمهورية بدور علماء الوكالة "الذين أثبتوا, بما وفقوا فيه من إنجازات, أن اكتساب
التكنولوجيا وتملكها ليسا علينا صَعْبَيْ المنال, وأنه ليس محكوما علينا أن نحصر مبتغانا في اقتناء أدوات
أنتجها سوانا", مضيفا أنه "لا مناص لباحثينا وخبرائنا, في جامعاتنا ومعاهدنا وفي
ُ
لِّ
مخابرهم وورشاتهم, من أن يُفَ ع وا
تجاربهم وابتكاراتهم ويقيموا جسورا بينهم وبين المؤسسات الانتاجية س دا للهوة الموجودة بين عالم الابتكار
ومجال التطبيق الإنتاجي والتسويق والاستهلاك ومن ثمة الانتقال باقتصادنا إلى التصدير من خارج مجال المحروقات".
وفي هذا الصدد, جدد الرئيس بوتفليقة "التزام الدولة من أجل التحكم في التكنولوجيا الحديثة وجعلها في صلب
صيرورة التنمية الاقتصادية, بل ومحركها الأساس", داعيا الشباب الجزائري "أن يحذو حذو أعضاء الطاقم العلمي
لوكالتنا الفضائية وأن يتأس ى بهم فيما تحلوا به من إرادة, وأن يترجمها إلى إنجازات عُِّ بها جبين الجزائر في ش
يُرَ ص تى
المجالات, كل حسب موقعه ومسؤولياته".
وبخصوص إنجاز قمر ألكوم سات - 1 , أكد رئيس الدولة أن ذلك "كان أمرا لا بد منه لسد حاجة بلادنا في مجال
الاتصالات بالأقمار الاصطناعية والبث التلفزي وخدمات الإرسال السمعي والانترنيت ذات التدفق العالي والتعليم عن
بعد وممارسة الطب عن بعد وغيرها من التطبيقات", معتبرا هذا الانجاز "عملا ملموسا وموفقا تم من خلاله تجسيد
اتفاقية الشراكة الاستراتيجية الشاملة الموقعة مع الصين في 25 مايو 2014 ."
كما أشاد رئيس الجمهورية بالشراكة الجزائرية الصينية في هذا المجال, لافتا إلى أنها "مكنت من تكوين و تأهيل كفاءات
بشرية جزائرية, عالية المهارة العلمية والتكنولوجية, ضمت دكاترة وحملة شهادات عليا ومهندسين في مجالات دقيقة
ذات الصلة بتصميم الأقمار الصناعية وإنجازها وإطلاقها واستغلالها, وكذا في تخصصات في مجال تكنولوجيات
الاتصالات الفضائية".
وتابع في نفس السياق قائلا أن الجزائر "باتت تتوفر على مورد بشري ذي كفاءة عالية, والذي نعده أهم نتاج لهذه
الشراكة الجزائرية الصينية, حيث إنه أصبح الضامن لمواصلة التنفيذ الأمثل للبرنامج الفضائي الجزائري مستقبلا".
ودعا الرئيس بوتفليقة الجهات المعنية إلى "الحرص على التثمير الأمثل لهذه المعارف المكتسبة حتى يتأتى به التحكم
الأمثل في ألكوم سات - 1 من حيث تشغيله ورصد ومراقبة مختلف أنظمته الفرعية وملحقاته", داعيا أيضا إلى "تطوير
8
المكاسب المحصلة ونقلها إلى المنتسبين الجدد إلى الوكالة الفضائية الجزائرية وإلى إطارات هيئات الدولة ذات الصلة
بمجال الاتصالات الفضائية وكذا الأقسام الجامعية المختصة فيه".
كما هنأ رئيس الجمهورية من خلال رسالته الوكالة الفضائية الجزائرية وطاقمها "نظير هذا الإنجاز التاريخي المشهود",
مجددا التأكيد على "إمدادها بالدعم المطلوب الذي يجعلها تمض ي قدما في رفع كفاءاتها العلمية لتطوير مشاريعها
الآتية", مؤكدا "التزام الدولة بتوفير كل الشروط الضرورية لنجاحها, وذلك على الخصوص من خلال التحسين المتواصل
لظروفها المهنية والاجتماعية".
كما نوه بالهياكل المتخصصة التابعة لقيادة أركان الجيش الوطني الشعبي, مضيفا أنه "ينبغي لها الحفاظ على الخبرة
التي اكتسبتها إبان عمليات إنجاز القمر الاصطناعي ألكوم سات - 1 ومختلف أشكال الدعم الذي قدمته لها ومواصلة
تطويرها".
في الأخير, جدد الرئيس بوتفليقة عزم الدولة على جعل القطاع الفضائي "القاطرة التي تقود غيرها من القطاعات,
فذلكم هو المكسب ال وحيد الذي يرض ي الجزائر و يكون مقابلا لما تغدقه بسخاء من إمكانيات في سبيل ذلك", مشيرا
إلى أن "الرهان اليوم, كل الرهان, يكمن في تحكمنا في التكنولوجيات, وعدم الاقتصار على استغلال ما حبانا الله به
من خيرات, هي زائلة لا محالة, والاجتهاد من أجل ولوج العالم الرقمي الذي أضحى سبيل كل تطور ونجاح أي سياسة".
وفي هذا السياق, دعا رئيس الجمهورية مختلف مؤسسات الدولة وهيئاتها وكذا مؤسسات القطاع الخاص إلى
"الاستغلال الأمثل لما يوفره هذا القمر الاصطناعي من خدمات وتطبيقات في مجالات نشاطها المتعددة".
إطلاق القمر الصناعي ألكوم سات- 1 : "عهد جديد بالنسبة للجزائر في مجال التنمية الوطنية "
)واج(
أكد الوزير الأول، أحمد أويحيى، اليوم الاثنين، أن الجزائر تكون قد باشرت، بإطلاقها للساتل ألكوم سات- 1, "عهدا
جديدا بالنسبة للتنمية الوطنية في ظل توفير شبكة وطنية للإرسال والاتصال تكون أكثر قوة ونجاعة وتأمينا".
وفي حفل خصص لعرض عملية إطلاق القمر الصناعي ألكوم سات- 1 , أوضح السيد أويحيى، أن "الجزائر, وبإطلاقها
لهذا الساتل, تكون قد باشرت عهدا جديدا مع انعكاسات أخرى إيجابية منتظرة بالنسبة للتنمية الوطنية".
ومن شأن هذه الخطوة أن "تمكن البلاد من التوفر على شبكة وطنية للإرسال والاتصال أكثر قوة وأكثر نجاعة وأكثر
تأمينا، بما في ذلك ما يتعلق بمخاطر الكوارث الطبيعية'', يقول الوزير الأول الذي شدد على أنه "ما من شك أن الجميع
يقر بمدى أهمية إرساء منظومة إعلامية واتصالية فعالة ومتواصلة بالنسبة لكل جوانب الحياة الاقتصادية والاجتماعية
للأمة وذلك في عهد الشبكات والمبادلات الالكترونية''.
وبعد أن ذكر أن الجزائر "لم تلج إلى هذا المجال العلمي والتكنولوجي الجديد إلا منذ 15 سنة بدفع حكيم من رئيس
الجمهورية السيد عبد العزيز بوتفليقة", أكد السيد أويحيى أن "السنوات الخمسة عشر ثرية بالتقدم منذ إطلاق أول
ساتل استطلاعي سنة 2002 وإطلاق ساتل المواصلات السلكية واللاسلكية في شهر ديسمبر 2017 ."
وعلاوة على استحداث وكالة فضائية يضيف الوزير الأول، فقد صودق على برنامج فضائي وطني سنة 2006 بمشاركة
كل القطاعات الوطنية، كما تم وضع ثلاثة أقمار اصطناعية أخرى في المدار، مشيرا إلى أن "أشواط التقدم التكنولوجي
التي حققتها الجزائر في مجال الاستطلاع الفضائي قد كانت مساهمتها كبيرة في عدة ميادين من الحياة الوطنية".
وذك ر أن من بين هذه الميادين، الوقاية من الأخطار الطبيعية وتسييرها، الحفاظعلى الأملاك الغابية، التحكم في الموارد
المائية ومتابعتها وكذا الرسم الخرائطي ومسح الأراض ي والتخطيط في الوسط الحضري والريفي.
9
وأكد السيد أويحيى في هذا الإطا ر أن "النجاحات التي سجلتها الجزائر في المجال الفضائي يعود الفضل فيها كثيرا إلى
الكفاءات الوطنية التي تزخر بها الوكالة الفضائية الجزائرية، والتي انتقل عددها في ظرف عشرية من الزمن من 100 إلى
600 إطار ومهندس رفيعي المستوى الذين يسيرون مركز وهران لتطوير الأقمار الصناعية وكذا مركزي الاستغلال لكل
من بوشاوي وبوغزول".
وبعد أن قدم "تهاني الحكومة الى مسؤولي وإطارات الوكالة الفضائية الجزائرية وإلى كل شركائهم الوطنيين على كل ما
أنجزوه والتزام الحكومة المتواصل لدعم طاقمها", قال السيد أويحيى أنه "بفضلهم, ستتمكن الجزائر من تحقيق تقدم
في اكتساب معارف وتكنولوجيات الأقمار الصناعية", مشيرا الى أنه "سيتم التوصل معهم إلى المزيد من تطوير قدرات
جديدة وتطبيقات أخرى في هذا المجال العلمي المتقدم".
وأضاف في نفس الاطار أن "خطوات التقدم التي تحققها كبريات الأمم كانت دوما مشروطة أولا وقبل كل ش يء بإرادة
سياسية كفيلة بحشد الوسائل المطلوبة وبضمان الاستمرارية الضرورية لكل مشروع كبير", مذكرا أن "مسيرة الجزائر
نحو الأفق الفضائي والفتوحات الوطنية الأولى في مجال الأقمار الصناعية هي ثمرة التزام وإرادة الرئيس بوتفليقة الذي
عكف, في ظل السلم المدني والاستقرار المستعاد, على مسعى إعادة البناء الوطني بنجاحات متواصلة".
واعتبر الوزير الاول أن التحكم في المعرفة والعلوم والتكنولوجيات "لم يكن بمعزل عن هذا المسعى التنموي الكبير",
مذكرا في هذا الصدد ب"الجهود الكبيرة التي بذلتها البلاد في المجال الشامل للتربية والجامعة والتكوين وكذا
بالجهود المالية التي يخصصها رئيس الدولة سنويا منذ أزيد من عشرية كاملة لفائدة البحث العلمي".
ولكل هذا --يستطرد السيد أويحيى-- فإن الرئيس عبد العزيز بوتفليقة "يستحق تحية وتقديرا حارا ليس منا نحن جميعا
الحاضرين هنا فقط, بل أيضا من جميع شعبنا".
وبعد تذكيره أن إطلاق القمر الاصطناعي "ألكومسات 1" هو "ثمرة التعاون الجزائري الصيني في إطار اتفاق الشراكة
الاستراتيجية التي وقعها رئيسا دولتي البلدين عبر الوزير الاول باسم الحكومة عن تشكراتها للصين الصديقة على
هذا المثال من التعاون المثمر والناجح".
للتذكير، كانت الجزائر قد أطلقت مؤخرا وبنجاح قمرها الصناعي ألكوم سات 1 , السادس من نوعه, والذي يحمل 33
جهاز إرسال واستقبال, حيث سيوفر الخدمات التلفزيونية والبث الإذاعي والتعليم عن بعد والطب الالكتروني ونظام
المؤتمرات عبر الفيديو وغيرها, كما سيضمن استمرارية سير الاتصالات السلكية واللاسلكية في حالة كوارث طبيعية
كبرى ورفع طاقة الشبكة الوطنية للاتصالات السلكية و اللاسلكية.
ومن بين الأهداف المنوطة بهذا القمر الصناعي الجديد، حراسة الحدود وتحويل النشاطات والخدمات المركزة بشمال
الوطن بفضل شبكة اتصالات سلكية ولاسلكية فعالة مع تقليص تكاليف الاستغلال الحالي المرتبط باستخدام القدرة
الفضائية التي توفرها انظمة الاتصالات السلكية واللاسلكية الدولية.
أطلس الصناعة التقليدية: إصدار جديد يبرز تنوع الموروث الثقافي والحضاري للجزائر)واج(
صدر مؤخرا "أطلس الصناعة التقليدية الجزائرية" تم من خلاله إبراز مختلف منتوجات هذا القطاع التي تعكس
تنوع الموروث الثقافي والحضاري للجزائر في هذا المجال.
وينقسم هذا الإصدار الذي ورد في 342 صفحة أغلبها صورا تثري محتوى هذا الكتاب, الى محورين يضم الاول حرف
الصناعة التقليدية, فيما يحتوي الثاني على مناطق الجزائر, الى جانب جزء يتضمن تعريفا بالجائزة الوطنية للإنشاء
والحفاظ على التراث الحرفي والفائزين بها.
10
ففي المحور الاول, تضمن هذا الأطلس الذي أصدرته وزارة السياحة والصناعة التقليدية, مجموعة من الحرف, على
غرار النسيج , الفخار والخزف, الحلي والزي التقليدي, التطريز, صناعة الجلود, النحاسيات, صناعة الخشب وغيرها
من المنتوجات التي تناقلها الجزائريون جيلا بعد جيل مستعملين فيها مختلف الادوات والمواد المحلية.
وتأتي صناعة الزرابي والنسيج من بين أهم هذه الحرف التي لازالت تحتفظ ببريقها وقيمتها المادية والمعنوية حتى يومنا
هذا, حيث تضمن هذا الاطلس معلومات هامة تتعلق بأصل الزربية والمواد التي تدخل في صناعتها ومختلف المراحل التي
تتطلبها حتى تخرج في شكلها النهائي الرائع مثلما تظهره الصور التي صاحبت هذه المعلومات.
وأبرز هذا المحور أيضا حرفة الفخار والخزف التي لا تقل أهمية عن النسيج والزرابي, حيث شمل الأطلس تاريخ الصناعة
التقليدية التي عرفها الجزائريون منذ أقدم العصور بالنظر الى ارتباطها الوثيق بنمط معيشة السكان.
كما تضمن الإصدار فضل المرأة الجزائرية في المحافظة على هذه الحرفة وتطويرها مستعملة الموروث الثقافي والاجتماعي
لكل منطقة من مناطق الجزائر, الى جانب مراحل صنع هذه الادوات كتهيئة الطين والتشكيل والتلوين وغيرها.
ومن بين الحرف التي زينت هذا الاصدار صناعة الحلي التي تعد الاكثر ترحالا في تاريخ الجزائر, حيث عرض الأطلس,
علاوة على الجانب النظري والتاريخي, صور ا ومعلومات متنوعة لهذه الصناعة التي تختلف من منطقة الى أخرى مثلما
هو الشأن بالنسبة لحلي منطقة القبائل والاوراس والصحراء ووادي ميزاب وغيرها.
أما المحور الثاني من هذا الاصدار والخاص بمناطق الجزائر, فيتضمن توزيعا للصناعة التقليدية حسب كل منطقة.
ويتعلق ا لامر بالوسط, الغرب, الشرق, الجنوب الغربي والجنوب الشرقي.
وتسهيلا للقارئ, شمل الإصدار صورا عن مختلف المنتوجات الحرفية التي تبرز خصوصيات منطقة عن أخرى وكذا
معلومات عن تاريخ بعض معالمها المرتبطة ارتباطا وثيقا بمجال الصناعة التقليدية وحتى السياحة, مثلما هو الشأن
بالنسبة لوادي ميزاب )غرداية( ومنطقة الهقار )تنمراست( والألف قبة )الوادي( وغيرها.
وخصص هذا الاصدار جزءا احتوى تذكيرا بنتائج الجائزة الوطنية للإنشاء والحفاظ على التراث الحرفي بداية من
طبعتها الاولى سنة 2002 الى غاية طبعة 2014 , حيث تم ادراج اسماء الفائزين وصورا لإبداعاتهم المتوجة.
صناعة الهواتف النقالة: دفتر الشروط قيد التحضير )واج(
يتم حاليا دراسة دفتر الشروط ينظم قطاع صناعة وتركيب الهواتف النقالة بالجزائر, حسبما صرح به, اليوم الاثنين,
وزير الصناعة والمناجم, يوسف يوسفي.
وسيحدد دفتر الشروط , القواعد التي ستسمح بتطوير هذا النشاط بالجزائر و كذا حماية المستهلك, حسب شروحات
السيد يوسفي خلال ندوة صحفية, نظمت عقب اختتام تدشين عدد من المشاريع الصناعية في الجزائر العاصمة و ذلك
في العديد من الشعب الصناعية خصوصا تصنيع قطع غيار السيارات والهواتف النقالة والمنتجات الغذائية و الزراعية
ومواد البناء.
وفي مجال صناعة الهواتف النقالة, دشن الوزير وحدة تركيب الهواتف الذكية "سامسونج" الواقعة في المنطقة
الصناعية للرويبة.
وتم إنجاز هذا المشروع في إطار شراكة بين المصنع الكوري الجنوبي سامسونج الكترونيكس من خلال فرعها الجزائ ري
سامسونج الجزائر وشريكه الموزع "تايم كوم".
و تصل القدرة الإنتاجية لهذه الوحدة إلى 5 ر 1 مليون هاتف في عام 2018 و 5 ر 2 مليون وحدة في 2019 .
11
الموافقة على المشروع التمهيدي المفصل لإنجاز ميناء الوسط )واج(
تمت الموافقة على المشروع التمهيدي المفصل لميناء الوسط للحمدانية بشرشال )ولاية تيبازة( بعد تعميق دراساته
حسبما أكده يوم الأحد بالبويرة وزير الأشغال العمومية و النقل عبد الغني زعلان الذي أضاف أنه تم أيضا تنصيب
مجموعة المؤسسات المشرفة على الإنجاز بالحمدانية.
و أوضح الوزير خلال لقاء صحفي على هامش زيارته للبويرة حيث تفقد و دشن بعض المشاريع التابعة لقطاعه أن
الميناء الذي تبلغ طاقته 25 مليون طن في السنة سيشكل نقطة عبور بين ولايات الوسط بحيث سيتم "ربطه بعد
الانتهاء من أشغاله بمشاريع الطرقات الكبرى لبعث النشاطات الاقتصادية".
و أضاف أنه تم تنصيب مجموعة المؤسسات المنجزة بالحمدانية حيث يقوم المسؤولون المعنيون بتحرير الأوعية
العقارية الضرورية لإقامة المشروع و مسالك الطرقات التي ستربط هذه المنشأة المرفئية بالطريق السيار شرق -غرب
على مسافة 35 كلم و بخطوط السكك الحديدية على مسافة 24 كلم.
و أكد السيد زعلان أن عمليات تعويض المواطنين الذين نزعت منهم الملكية متواصلة مشيرا إلى أنه يتم حاليا تحديد
موقع المشروع و أن الدراسات المتعلقة به قد تم تعميقها "لتفادي الوقوع في تقديرات خاطئة".
و أوضح ال وزير الذي تفقد مشروع إنجاز الطريق النافذ الذي سيربط البويرة بتيزي وزو على مسافة 42 كلم أن "الأمر
يتعلق بالمشروع الأول الذي ينبغي أن نوفر له كل الظروف الضرورية لإطلاقه بشكل رسمي و دون انقطاع".
و من المنتظر أن يسلم المشروع في مارس 2019 استنادا إلى توقعات المؤسسات المكلفة بالأشغال.
و أشار السيد زعلان إلى أنه "بالرغم من الاختلالات المسجلة في نسبة التقدم المادي فإن الأشغال بصفة عامة لن تشهد
تأخرا مضيفا أنه توجد مشاكل كبيرة على غرار الطبيعة الجغرافية الصعبة للأراض ي مما يعرقل تقدم الأشغال".
و بعد أن أعرب عن ا رتياحه لنوعية و تجانس الأشغال المنجزة لاسيما على مستوى النفق الكبير الذي يبلغ طوله 921
مترا الرابط بين جزء من ولاية البويرة على مسافة 12 كلم و جزء من تيزي وزو أوضح المسؤول الأول عن القطاع أنه
أعطى تعليمات لإعداد مخطط خلال الأسبوع الجاري و لتجنيد كافة ال وسائل الضرورية لدفع وتيرة الأشغال.
و فيما يخص المشكل المتعلق بدفع مستحقات المؤسسات المنجزة طمأن الوزير مسؤولي هذه المؤسسات فيما يخص
هذه المسألة مجددا التزام الدولة بالتكفل بالمستحقات غير المدفوعة لتمكين المؤسسات من القيام بعمليات التموين و
دفع أجور عمالها.
و أوضح في هذا السياق أن "الوضع قد تحسن بشكل ملحوظ منذ قرار رئيس الجمهورية عبد العزيز بوتفليقة بالتكفل
بالوضعيات المالية غير المدفوعة للمؤسسات المنجزة" مشيرا إلى تخصيص غلاف مالي بقيمة 120 مليار دج في قطاع
الأشغال العمومية لدفع مستحقات مؤسسات القطاع.
و بعد تدشينه للطريق الوطني المزدوج رقم 33 الرابط بين البويرة و حيزر على مسافة 10 كلم و الذي بلغت تكلفته
أكثر من 40 مليون دج تطرق الوزير إلى المسألة المتعلقة بمراكز الدفع للطريق السيار.
و أوضح السيد زعلان أن نسبة إنجاز هذه المراكز والهياكل الأمنية و الإسعاف بلغت 65 % مطمئنا أنه من المنتظر
تسليم المشروع في نهاية السنة الجارية. و فيما يتعلق بالأسعار المطبقة على مستوى مراكز الدفع أكد الوزير أن هذه
الأخيرة ستكون مدروسة و محددة بشكل يسمح بضمان صيانة الطريق السيار شرق -غرب.
و خلال زيارته لولاية البويرة تفقد الوزير أشغال إنجاز الطريق المزدوج على مستوى الطريق الولائي رقم 127 الرابط
بين البويرة و سور الغزلان على مسافة 32 كلم و بقيمة إجمالية تبلغ أكثر من 500 مليون دج حسب البطاقة التقنية
المقدمة بعين المكان.
12
كما تفقد ورشة إنجاز مقر المديرية الجهوية لمخبر الوسط ل لأشغال العمومية علما أن المديرية العامة يقع مقرها
بالعاصمة.
و أوضح مسؤولو المشروع أن المركز الذي هو على وشك الانتهاء تتمثل مهامه في تغطية الولايات المجاورة بالمواد لإجراء
التجارب و المراقبة.
و فيما يخص ربط المدن بالطريق السيار شرق -غرب و الطريق الجانبي للهضاب العليا و الطرق الوطنية رقم 1 و 6 و 3
أوضح الوزير أن هذا سيرتكز على المخطط الوطني لتهيئة الإقليم.
كما سيتم يضيف السيد زعلان إنجاز طرق نافذة أخرى لربط المدن لاسيما المرفئية منها على غرار بجاية و مستغانم و
جيجل و وهران قصد بعث النشاطات الاقتصادية و التجارية موضحا أن 13 طريقا نافذا يجري إنجازه حاليا.
و على المدى الطويل أعلن الوزير عن مشاريع مماثلة لربط مدن أخرى بالطريق السيار في إطار برنامج 2025 - 2030 .
وهران : افتتاح الطبعة الثانية للصالون الدولي للرسكلة ومعالجة النفاياتبمشاركة زهاء 40
عارضا )واج(
افتتحت يوم الاثنين بمركز الاتفاقيات "محمد بن أحمد" بوهران فعاليات الطبعة الثانية للصالون الدولي للرسكلة
ومعالجة النفايات بمشاركة زهاء 40 عارضا .
وتسجل هذه التظاهرة التي أصبحت تقليدا سنويا بولاية وهران مشاركة عارضين من كوريا الجنوبية وتونس وكندا مع
احتمال حضور شركات أجنبية أخرى لم تأكد بعد حضورها.
وذكر الامين العام لولاية وهران س ي علي مداح لدى اشرافه على افتتاح التظاهرة ان "السلطات العمومية تولي اهتماما
كبيرا للبيئة باعتبارها عنصر مهم في حياة الفرد والمجتمع" مشيرا الى أهمية ترسخ ثقافة بيئية لدى المواطن.
ودعا نفس المسئول المواطنين الى المشاركة في عملية الفرز الانتقائي للنفايات قبل تحويها الى مراكز الردم التقني.
كما أبرز السيد مداح أن ولاية وهران استفادت من عدة مشاريع في مجال البيئة تحضيرا لألعاب البحر الابيض
المتوسط التي ستحتضنها في سنة 2021 .
ويحضر هذه الطبعة التي تتواصل الى غاية 11 يناير الجاري مهنيون في مجالات الفرز والرسكلة ومسيرو مراكز الردم
التقني للنفايات ومختصون في معالجة النفايات الاستشفائية وجمع ونقل النفايات ومتعاملون في مجالات
الصيانة وتجهيزات الجمع وتحويل النفايات ورسكلتها .
ويكمن الهدف من هذا الصالون في التعريف بالتجارب المحلية والأجنبية في مجالات الفرز ورسكلة النفايات قصد
تثمينها وكذا تحسيس المواطن بمسألة البيئة والمحافظة عليها من أجل توفير محيط أحسن وفق المنظمين.
وسيتم خلال هذه التظاهرة البيئية بالدرجة الأولى تنظيم زيارات لفائدة تلاميذ المؤسسات التربوية في الأطوار التعليمية
الثلاثة عبر مختلف أجنحة الصالون للتحسيس بأهمية الفرز الانتقائي للمحافظة على البيئة وصحة المواطنين.
كما برمج المنظمون في اليوم الثاني من هذه الفعاليات يوما دراسيا حول "الشراكة المستدامة من أجل تسيير مدمج
للنفايات" حيث ستقدم سلسلة من المحاضرات على غرار "التجربة الكورية في مجال تسيير النفايات" و"النفايات
الالكترونية" و"دراسة وطنية لرسكلة البلاستيك " وكذا عرض بعض مشاريع الوكالة الوطنية للنفايات في هذا المجال.
وينظم الصالون الدولي للرسكلة ومعالجة النفايات في طبعته الثانية بمبادرة من مؤسسة "أس أو أس ايفنت" بالتنسيق
مع الوكالة الوطنية للنفايات.
13
قسنطينة: تأجيل استلام المصفاة الجديدة للملح الصخري بلوطاية إلى "منتصف مارس 2018"
)واج(
تم تأجيل استلام المصفاة الجديدة للملح الصخري الجاري إنجازها بلوطاية )ولاية بسكرة( إلى "منتصف شهر ما رس
2018 " حسب ما أفاد به يوم السبت بقسنطينة المدير العام للمؤسسة الوطنية للأملاح نبيل مغلاوي.
و أوضح السيد مغلاوي بأنه تم تأجيل تاريخ الاستلام بقليل في أعقاب توقف الأشغال منذ نهاية شهر أكتوبر المنصرم
لأسباب إدارية مشيرا إلى أنه "سيتم استئناف ا لأشغال خلال هذه الأيام."
و بغض النظر عن بعض الأشغال التي يتعين استكمالها و التجهيزات التي سيتم وضعها تم الانتهاء بنسبة 95 بالمائة من
عملية تركيب هذه المصفاة التي كان من المزمع استلامها في شهر سبتمبر من سنة 2017 حسب ما أشار إليه ذات
المتحدث.
و تأتي هذه المصفاة الجديدة التي شرع في أشغال إنجازها في فبراير 2016 لتحل محل المصفاة القديمة التي دخلت حيز
الاستغلال في 1982 و توقفت عن العمل في 2006 بالنظر ل"قدم" تجهيزاتها التي لم تعد تستجيب لمتطلبات السوق
حسب ما أوضحه ذات المسؤول.
و ستنتج هذه المصفاة ذات القدرة ا لإنتاجية 80 ألف طن ما لا يقل عن 25 ألف طن من الملح الصيدلاني و 25 ألف
طن من ملح الكريات و 30 ألف طن من الملح الموجه للاستهلاك المنزلي و الصناعي علاوة على الملح الكيميائي "عالي
الصفاء" المتكون من 99,9 بالمائة من كلوريد الصوديوم حسب ما أوضحه نفس المصدر.
و أضاف بأن هذا الإنتاج "سيسمح هذا الإنتاج للجزائر من تحقيق اكتفاء ذاتي في مجال إنتاج الملح الكيميائي المستخدم
في الصناعة الصيدلانية" و "تغطية الاحتياجات الوطنية و وضع حد لعمليات الاستيراد".
و علاوة على الاكتفاء الذاتي من الملح الصيدلاني الذي يدخل في تكوين المحاليل الفسيولوجية إضافة إلى مواد صيدلانية
أخرى ستسمح هذه المصفاة أيضا بوضع حد لعملية "استيراد ملح الكريات" المستعمل في تجديد راتنجات تجهيزات
معالجة المياه.
و تعد المؤسسة الوطنية للأملاح التي يتواجد مقرها بقسنطينة أكبر منتج و موزع جزائري للملح و تشمل جميع مجالات
الأنشطة مثل تلك الغذائية و الصناعية و معالجة المياه و تذويب الثلوج و الفلاحة و الصيدلة و مستحضرات التجميل.
و تطمح المؤسسة الوطنية للأملاح التي تتوفر على 6 وحدات إنتاج و 3 مراكز توزيع لتنويع تشكيلتها من المنتجات و
زيادة عدد عروضها في السوق الوطنية و الدولية.
قسنطينة: إنشاء قائمة محدودة للمؤسسات من أجل إعادة تأهيل المناطق الصناعية
وتجري حاليا بقسنطينة مساعي تتعلق بإعداد قائمة محدودة للمؤسسات ومكاتب الدراسات والمساعدة على مراقبة
الأشغال وذلك من أجل تهيئة المناطق الصناعية للسماح لانطلاقتها في آجال قريبة حسب ما علم يوم السبت لدى
مصالح الولاية.
وقد أعطت وزارة الداخلية والجماعات المحلية وتهيئة الإقليم تعليمات في هذا السياق قصد وضع "قائمة مختصرة"
للمؤسسات من أجل إعادة تأهيل المناطق الصناعية الجديدة بالولاية.
وأكد ذات المصدر بأن جميع الترتيبات الإدارية والفنية اللازمة تم اتخاذها للسماح بإنجاز وتجسيد هذه العملية.
ويندرج هذا الإجراء "الاستعجالي" في إطار توجيهات الحكومة الرامية إلى ترقية الاستثمار من خلال إنشاء المزيد من
العقار الصناعي حسب ما صرح به ذات المصدر موضحا بأن اعتماد هذا المسعى يرمي إلى هدف أساس ي يتمثل في
"تجنب الإجراءات الإدارية التي عادة ما تكون جد بطيئة وتسريع وتيرة الإنجاز" .
14
وستسمح "القائمة الصغيرة" التي سيتم إعدادها "قريبا" بتعيين مكاتب دراسات أو مجموعات مكلفة بإنجاز دراسات
التحكم في المناطق الصناعية على مساحة إجمالية Ø

Revue de Presse du 28 septembre 2017 Publié le 28/09/2017 à 16:04

1
Lotissement Sylvain Fourastier N°08 El Mouradia, Alger
Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56
communication@fce.dz
www.fce.dz.
Jeudi 28 septembre 2017
2
SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Plan d’action du gouvernement : feu vert (El Moudjahid) ......................................... 3
ï‚· Éducation, santé : l’État lève le gel sur la majorité des projets (Algérie Eco)............ 6
ï‚· ENGAGEMENTS DU GOUVERNEMENT APRÈS L'ADOPTION DE SON PLAN D'ACTION : Ouyahia brandit ses atouts (L’Expression) ................................ 7
ï‚· Réformes structurelles: une feuille de route consignée dans un Décret présidentiel (APS) ........................................................................................................................... 9
ï‚· Le financement non conventionnel permettra de relancer les investissements de Sonatrach (Algérie Patriotique) ................................................................................ 10
ï‚· L'avant-projet de Loi de finances 2018 prévoit un impôt sur la fortune (APS) ........ 11
ï‚· Le gouvernement n'envisage pas de taxe pour les Algériens qui se rendent à l’étranger (APS) ........................................................................................................ 12
ï‚· L'abaissement des réserves obligatoires des banques a permis de dégager 707 milliards de DA (APS) .............................................................................................. 13
ï‚· Carburants: grâce aux nouvelles raffineries, aucune importation dans quelques années (APS) ............................................................................................................. 14
ï‚· RAPPORT MONDIAL SUR LA COMPÉTITIVITÉ : L'Algérie à la 86e place (L’Expression) .......................................................................................................... 15
Banque/Bourses/Assurance ................................................................................................................................ 16
ï‚· Le CNRC adhère au système d'acceptation de e-paiement de la BNA (APS) .......... 16
ï‚· Une nouvelle garantie financière dédiée aux petites entreprises (El Watan) ............ 16
Commerce ............................................................................................................................................................ 17
Coopération ......................................................................................................................................................... 18
ï‚· Coopération arabo-africaine: L'Algérie dispose de moyens d'investissements "importants" (APS) ................................................................................................... 18
ï‚· FORMATION DES CADRES DE SONELGAZ : Le coup de main américain (L’Expression) .......................................................................................................... 20
ï‚· Algérie-Turquie: M. Yousfi appelle au renforcement des partenariats industriels (APS) ......................................................................................................................... 21
ï‚· La coopération dans la gestion portuaire au centre des entretiens entre Zaalane et le président du groupe émirati Dubaï Port World (APS) .............................................. 21
ï‚· Automobile: Des constructeurs américains en course pour s'installer en Algérie (Le Quotidien d’Oran) ..................................................................................................... 22
Veille ..................................................................................................................................................................... 23
ï‚· DANS LA PROPOSITION DE LA LOI DE FINANCES 2018 : Le passeport et le permis coûteront plus cher (L’Expression) ............................................................... 23
3
A la une
Plan d’action du gouvernement : feu vert (El Moudjahid)
Optimisme. Voilà le terme qui décrit le mieux l’esprit des propos contenus dans l’allocution du Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, qui est intervenu hier au Conseil de la Nation pour répondre aux préoccupations soulevées par les sénateurs, dans le cadre de l’examen du Plan d’action du gouvernement.
Une intervention ponctuée par une série d’annonces, autant sur le plan politique qu’économique, financier que social. Le message du Premier ministre veut surtout dire qu’en dépit de la délicate conjoncture marquée par la baisse des finances publiques, l’Etat poursuivra ses actions de développement multisectoriel, en veillant à la consolidation des acquis sociaux et en restant résolument souverain dans sa prise de décision. « Je le dis et je le redis, et j’insiste une fois de plus sur la légitimité de l’espoir et de l’espérance. Certains espéraient que cet automne allait être celui de la faillite de l’Algérie, de la colère de son peuple et de l’arrêt de son avancée. Grâce à Dieu, l’illusion de ceux-là s’est évaporée», a clamé le Premier ministre. «Sous la direction éclairée du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l’Algérie a de nouveau puisé dans sa volonté souveraine et dans les expériences d’autres pays, pour prendre en charge la crise financière», a-t-il ajouté au cours de son intervention en séance plénière, présidée par M. Abdelkader Bensalah. A cette occasion, le Premier ministre a eu également à s’exprimer sur l’évolution du pays qui, en l’espace de deux décennies, est non seulement parvenu à triompher du terrorisme mais aussi à consolider l’action de construction nationale et de progrès économique et social dans un esprit d’unité, d’attachement aux valeurs de la paix et de la stabilité inscrites en première ligne dans le projet de réconciliation nationale approuvé par l’écrasante majorité du peuple. « Il y a 20 ans, soit en 1997, le pays pleurait ses martyrs, victimes du terrorisme le plus aveugle, notamment à Bentalha et Rais (Alger) et Ramka (Relizane) où des milliers d’enfants, de femmes, d’hommes et de vieillards ont été assassinés par le terrorisme le plus aveugle que l’humanité ait connu», a indiqué M. Ouyahia. «Aujourd’hui, ces localités, comme toute l'Algérie, ont pansé leurs blessures et le pays commémorera dans deux jours le 12e anniversaire de la réconciliation nationale, qui a de nouveau réuni notre peuple», a-t-il noté.
4
L’Algérie d’hier et d’aujourd’hui: les fruits des programmes du chef de l’Etat «L’Algérie demeurera à jamais reconnaissante au Président Bouteflika de l’avoir ramenée à la paix, à la sécurité, à l’unité et à la fraternité», a soutenu le Premier ministre. Il a également rappelé qu'en 1997, la communauté internationale affichait un «aveuglement coupable face au drame de notre pays confronté seul au terrorisme», déplorant que «des voix s’élevaient alors à l’étranger pour revendiquer une intervention extérieure en vue de protéger le peuple algérien». «En 2017, l’Assemblée générale des Nations unies rend hommage à l’expérience algérienne dans sa lutte contre le terrorisme et notamment à la réconciliation nationale aujourd’hui prise comme modèle», a-t-il fait observer. Durant la même année de 1997, ajoute encore le Premier ministre, l’Algérie «vivait le drame de l'ajustement structurel contracté avec le FMI, alors qu'en 2017, l’Algérie prend en charge la crise financière par ses propres moyens et par ses décisions souveraines». «Les exemples sont encore nombreux sur cette Algérie qui avance depuis 1999. Le peuple en vit les résultats partout à travers le pays et connaît la destination des 1.000 milliards de dollars dépensés pour son bien-être en écoles, hôpitaux, logements et autres réalisations», souligne en outre M. Ouyahia. «C’est là le fruit de quatre programmes massifs de développement mis en place par le Président de la République », a-t-il tenu à préciser. Le Premier ministre a indiqué que le débat parlementaire sur le Plan d'action du gouvernement «a démontré toute la vitalité de la vie démocratique dans notre pays», ajoutant que «notre démocratie est à parfaire encore pour atteindre le niveau de celles des Nations qui nous ont précédées de près de deux siècles sur cette voie». Le Premier ministre a affirmé que le gouvernement «tendra toujours la main» aux partis de l'opposition, soulignant que les portes du Premier ministère demeurent ouvertes devant ces partis qui souhaitent un dialogue et un échange. M. Ouyahia à l’opposition : les portes du dialogue sont ouvertes
«Je voudrai dire aux partis de l’opposition que le gouvernement leur tendra toujours la main», a indiqué M. Ouyahia. «Bien sûr, nous avons et nous aurons une relation privilégiée avec la majorité présidentielle qui est notre base politique, comme cela se passe dans tous les pays démocratiques», a-t-il spécifié, ajoutant que « ceci n’empêche pas la porte du Premier ministère de demeurer ouverte devant tous les partis de l’opposition qui souhaitent un dialogue et un échange, pour peu que cela se fasse dans le cadre d’un respect mutuel et dans le respect des positions des uns et des autres ». Par ailleurs, M. Ouyahia a assuré que «le gouvernement veillera à renforcer sa relation de complémentarité » avec les membres du Parlement. Il a souligné, dans le même contexte, que la révision constitutionnelle de 2016 « ouvre la voie pour de nouvelles avancées » de la démocratie
5
algérienne dans tous les domaines, notamment parlementaire. « En tout état de cause, notre peuple peut légitimement s’enorgueillir déjà de s’être attribué les libertés politiques et de presse les plus avancées dans le monde arabe et en Afrique » s'est-il félicité. « Ce sont là des exemples d’une démarche résolue qui invitent à l’optimisme de chaque Algérien et de chaque Algérienne que l'Algérie traversera la crise financière sans dommage, que l’Algérie continuera d’avancer encore davantage, et que l’Algérie appelle aussi ses enfants à plus d’efforts dans la construction nationale », a-t-il affirmé, appelant les Algériens «à garder confiance car notre pays est dirigé avec sagesse par un grand dirigeant du monde, le Président de la République. » Financement non conventionnel : mise en place d’un mécanisme indépendant de surveillance
Au sujet du financement non conventionnel, objet de l’amendement de la loi sur la monnaie et le crédit, le Premier ministre a affirmé qu’il n’est pas en mesure d’affirmer le montant des emprunts que le Trésor contractera auprès de la Banque d’Algérie. Il a toutefois assuré que ces emprunts serviront à rembourser les dettes du Trésor et à financer les dépenses d’équipements. Il a également tenu à préciser qu’aucun dinar ne sera emprunté pour financer le budget de fonctionnement ». Mettant l’accent sur la transparence absolue dans le cadre de l’application de ce mode de financement, le Premier ministre tiendra en outre à préciser que les emprunts du Trésor à la Banque d'Algérie seront accompagnés de réformes structurelles économiques et financières pour lesquelles une «feuille de route» sera consignée dans un décret présidentiel, et un mécanisme indépendant de surveillance sera mis en place. M. Ouyahia a affirmé par ailleurs que les réserves de l'Algérie en or représentent actuellement l’équivalent de plus de six (6) milliards de dollars. Ce montant vient en plus des réserves de change qui sont de l'ordre de 102 milliards de dollars en septembre en cours, a-t-il ajouté. Il rappellera au passage que les réserves algériennes en or sont « le résultat de la sagesse de Kaid Ahmed qui, en tant que ministre des Finances pendant les années 60, avait acquis ces quantités qui ont pris de la valeur avec le temps. Taxe sur la fortune, retraite et logements : les précisions du Premier ministre Le Premier ministre a fait savoir qu’un impôt sur la fortune sera proposé dans l'avant-projet de loi de finances 2018. Il s’agit d’une introduction d’une taxe sur la fortune « d’une manière plus directe » dira-t-il, rappelant au passage l’existence d’un impôt sur le patrimoine. Il précise aussi à ce propos que « 90 % des Algériens ne seront pas concernés par cet impôt sur la fortune ». Le gouvernement n'envisage pas d'imposer une taxe pour les Algériens qui se rendent à l’étranger, a fait savoir par ailleurs le Premier ministre. D’autres mesures prévues dans l’avant projet de loi de finances 2018 visent « à rassurer les retraités que leurs pensions seront toujours
6
payées ». A cet effet « le gouvernement inscrira 500 milliards de DA à verser à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS) pour lui rembourser une partie des montants qu’elle a prêtés à la Caisse nationale de retraite (CNR). Sur un autre volet, le Premier ministre à tenu à rappeler que l'Etat avait accordé d'"importants avantages" au secteur du tourisme depuis 2009, citant, entre autres, l'exonération sur une durée de 10 ans de l'IBS (impôt sur le bénéfice des sociétés) ou sur la TAP (taxe sur l'activité professionnelle). Il précisera en outre à ce propos qu'entre 2011 à juin de l'année en cours, 374 nouveaux hôtels ont été inaugurés avec plus de 32.000 chambres, ajoutant que 582 nouveaux hôtels avec 75.000 lits sont en chantier. Dans le domaine du logement, le Premier ministre a fait part du nombre de logements devant être livrés à la fin de l’année 2017 qui devra atteindre les 302.000 unités. Il assure également que le nombre de logements qui seront livrés sur les deux prochaines années sera de 341.000 unités en 2018 et de 353.000 en 2019. Ainsi, entre 2017 et 2019, plus d'un million de logements auront été livrés, s'ajoutant aux 3,7 millions déjà distribués, a-t-il précisé. Concernant l'habitat rural, 100.000 logements sont livrés en 2017 dont 92.000 unités jusqu’à fin août 2017. Quant aux prochaines années, il est prévu la livraison de 114.000 logements ruraux en 2018 et de 120.000 autres en 2019.
Éducation, santé : l’État lève le gel sur la majorité des projets (Algérie Eco)
Le gouvernement a décidé de lever le gel sur plusieurs projets dans la santé et l’éducation a indiqué le Premier ministre Ahmed Ouyahia lors de sa réponse aux questions des sénateurs portant sur le plan d’action du gouvernement.
Après plus remarques liées au gel de plusieurs projets dans différentes régions de pays, le Premier ministre a indiqué que sous la volonté du Président de la République, le gouvernement « lèvera très prochainement le gel sur tous les projets de l’éducation à savoir les lycées, primaire, collège et cantines ».
S’agissant de la santé, l’orateur a souligné que malheureusement la levée du gel touchera uniquement les centres hospitaliers de proximité à savoir les policliniques et les hôpitaux spécialisé. Par contre les grands hôpitaux à l’instar des CHU il demeure pour l’instant impossible de les réaliser sachant que le coût d’un seul CHU est d’environ 15 milliards de dinars.
Toutefois, la décision de la relance de ces projets est « liée à votre vote pour la modification de la loi sur la monnaie et le crédit a signifié Ahmed
7
ouyahia pour les sénateurs. Toujours dans ses réponses pour les questions des sénateurs portant sur le volet économique, le Premier ministre a expliqué que le prochaine loi sur la monnaie et le crédit permettra en outre, de régler le problème de dettes de l’État vis à vis des entrepreneurs et des grandes sociétés réalisatrice des projets en Algérie. À ce propos il a avancé le chiffre de 400 milliards de dinars qui seront consacrés pour le remboursement de ces dettes.
Par ailleurs, Ouyahia a fait savoir que l’État poursuivra sa politique de développement local puisque près de 400 milliards de dinars seront consacrés à ce volet, à titre d’exemple, il a indiqué que 60 milliards de dinars seront octroyé pour l région de Sud, 80 milliards pour la région des hauts plateaux.
Pour le logement, l’État continuera toujours son rythme de croissance, puisque elle compte dépasser les 1 millions de logement d’ici 2019, a annoncé encore Ouyahia. Revenant sur les rumeurs qui collent actuellement le projet la loi sur la monnaie et le crédit, Ouyahia a rassuré « qu’aucune taxe sur le voyage n’est prévue pour cette année, ni l’année prochaine ».
Cependant il a affirmé les informations portant sur la situation financière difficile que connait la caisse nationale de la retraite (CNR), tout en rassurant que « l’État paiera dans tous les cas ses retraité ». Dans ce sens, il a expliqué que la loi de finance de 2018 prévoit de rembourser les 500 milliards de dinars pour la CNAS, une somme qui est octroyé par cette dernière pour la CNR.
S’agissant de la prochaine loi de finances, le ministre a confirmé la taxation de la fortune, longtemps réclamé par les députés, tout de même, il a rassuré que cette taxe « ne touchera pas 90% des Algériens ».
ENGAGEMENTS DU GOUVERNEMENT APRÈS L'ADOPTION DE SON PLAN D'ACTION : Ouyahia brandit ses atouts (L’Expression)
Après son adoption par l'APN jeudi dernier, le plan d'action du gouvernement a été adopté hier par le Conseil de la nation par la majorité écrasante des sénateurs. Institution de l'impôt sur la fortune
Lors de sa réponse aux préoccupations des membres du Conseil de la nation, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé qu'un impôt sur la fortune sera institué dans l'avant-projet de loi de finances 2018. Il a fait savoir que 90% des Algériens ne seront pas concernés par cet impôt. En outre, le gouvernement n'envisage pas d'imposer une taxe pour les Algériens qui se rendent à l'étranger, a-t-il affirmé. Dans ce sillage, il a rappelé que l'Etat avait accordé d' «importants avantages» au secteur du tourisme depuis 2009, citant, entre autres, l'exonération sur une durée de 10 ans de l'IBS ou sur la TAP. Concernant les réalisations enregistrées dans le secteur, il a précisé qu'entre 2011 à juin de l'année en cours, 374 nouveaux hôtels ont été inaugurés avec plus de 32.000 chambres, ajoutant que 582 nouveaux hôtels avec 75.000 lits sont en chantier. Citant d'autres
8
réalisations, il a rappelé l'ouverture d'une Grande école internationale d'hôtellerie et la remise à niveau des hôtels publics. Remboursements des dettes de la CNR
Il a précisé que «face aux graves difficultés financières du système de retraite, le gouvernement a arrêté des mesures qui seront introduites dans la loi de finances 2018». Parmi ces mesures, il a expliqué qu'après l'adoption de la nouvelle loi sur la monnaie et le crédit, une ligne spéciale de crédit sera ouverte en faveur de la Caisse nationale des retraites (CNR), autrement dit, «le gouvernement inscrira 500 milliards DA à verser à la Cnas pour lui rembourser une partie des montants qu'elle a prêtés à la CNR». L'Algérie exportera du carburant très bientôt
L'Algérie importe chaque année pour un milliard de dinars de carburants chaque année, soit un volume de 3,5 millions de tonnes de carburants, d'après Ouyahia. A ce propos, il a fait savoir que 11,5 millions tonnes de carburants sont raffinés en Algérie. Mais avec l'importation de plus de 500.000 véhicules, la consommation a explosé ces dernières années, en atteignant 15.000 de tonnes de carburants annuellement. Mais cela cessera dans quelques années grâce à l'entrée en activité prochaine de plusieurs raffineries, a-t-il avancé. La raffinerie d'Alger sera livrée en décembre 2018 tandis que les travaux de réalisation de la raffinerie de Hassi Messaoud seront entamés en janvier 2018. En outre, l'appel d'offres pour la raffinerie de Tiaret sera lancé «très bientôt». Il a aussi indiqué que le projet de loi de finances 2018 prévoira 400 milliards de dinars pour le paiement des créances impayées des entreprises. Les réserves d'or de 6 milliards de dollars
Les réserves de l'Algérie en or représentent actuellement l'équivalent de plus de 6 milliards de dollars, a -t-il indiqué. Ce montant vient en plus des réserves de changes qui sont de l'ordre de 102 milliards de dollars en septembre en cours, a-t-il ajouté. Evoquant le financement non conventionnel, il a soutenu qu'il n'avait pas de montant à indiquer à ce stade quant au niveau du montant des emprunts que le Trésor contractera auprès de la Banque d'Algérie. Mais ces emprunts, a-t-il avancé, serviront à rembourser les dettes du Trésor et à financer les dépenses d'équipements. 302.000 logements livrés en 2017
La livraison de logements pour toute l'année 2017 doit être de 302.000 unités dont 169.000 jusqu'à fin août 2017, a-t-il indiqué. Selon ses prévisions, le nombre de logements qui seront livrés sur les deux prochaines années sera de 341.000 unités en 2018 et de 353.000 en 2019. Concernant
9
l'habitat rural, 100.000 logements sont livrés en 2017 dont 2000 unités jusqu'à fin août 2017. Quant aux prochaines années, il est prévu la livraison de 114.000 logements ruraux en 2018 et de 120.000 autres en 2019. Il a également indiqué que l'exploitation du gisement de fer de Ghar Djebilat a besoin d'importantes quantités d'eau qu'il faudrait trouver. Levée du gel sur les projets bloqués
Il a annoncé la levée du gel sur tous les projets de l'Éducation nationale et de la santé, à l'exception des grands CHU. Les polycliniques, les hôpitaux spécialisés, les équipements médicaux seront relancés, a affirmé Ouyahia en indiquant que l'État avait gelé pour plus de 2000 milliards de dinars de projets, y compris dans les secteurs de l'Éducation nationale, la santé et l'eau. S'agissant du début de péage sur l'autoroute Est-Ouest, il a fait savoir qu' «il viendra un temps où les usagers de l'autoroute Est-Ouest devront payer», a-t-il affirmé. Main tendue aux partis de l'opposition
Sur le plan politique il a affirmé que le gouvernement «tendra toujours la main» aux partis de l'opposition, soulignant que les portes du Premier ministère «demeurent ouvertes» devant ces partis qui souhaitent un dialogue et un échange. En faisant la comparaison de la situation triste sur le plan économique, sécuritaire de l' Algérie en 1997, marquée notamment pas de nombreux massacres terroristes et le plan de restructuration industriel imposés par le FMI, et l'Algérie de 2017, il a indiqué que le peuple algérien est redevable au président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Réformes structurelles: une feuille de route consignée dans un Décret présidentiel (APS)
Les réformes structurelles économiques et financières, qui accompagneront le financement non conventionnel, seront adossées à une "feuille de route consignée dans un Décret présidentiel", a indiqué mercredi le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en réponse aux préoccupations des membres du Conseil de la Nation soulevées lors des débats sur le programme d'action du gouvernement.
Abordant le financement non conventionnel, qui fait l'objet de l'amendement de la loi sur la monnaie et le crédit en vigueur, M. Ouyahia a affirmé qu'il n'avait pas de montant à indiquer à ce stade quant au niveau du montant des emprunts que le Trésor contractera auprès de la Banque d'Algérie.
10
Mais ces emprunts, a-t-il avancé, serviront à rembourser les dettes du Trésor et à financer les dépenses d’équipements.Il a également tenu à préciser qu'"aucun dinar ne sera emprunté pour financer le Budget de fonctionnement".
De plus, a-t-il poursuivi, les emprunts du Trésor à la Banque d'Algérie seront accompagnés de réformes structurelles économiques et financières pour lesquelles une "feuille de route" sera consignée dans un Décret présidentiel, et un mécanisme indépendant de surveillance sera mis en place.
Selon M. Ouyahia, "tout le monde pourra savoir et suivre, et le Parlement pourra contrôler le Gouvernement sur le respect de ces réformes".
Le financement non conventionnel permettra de relancer les investissements de Sonatrach (Algérie Patriotique)
Le directeur exécutif des finances du groupe Sonatrach, M’hamed Kerroubi, a indiqué mercredi à Alger que le recours au financement non conventionnel permettra au groupe de relancer ses investissements à travers la résolution du problème de manque de liquidités qu’il rencontre en dépit de sa bonne santé financière. Répondant aux questions des membres de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), en qualité de représentant du président-directeur général du groupe Sonatrach, M. Kerroubi a indiqué que le groupe «a accueilli avec satisfaction le recours au financement non conventionnel pour régler les titres du Trésor, ce qui lui permettra de poursuivre ses investissements, notamment dans le domaine de l’exploration, l’extraction, le développement et la réalisation des raffineries».
Il a affirmé dans ce sens que Sonatrach ne connaissait pas une situation de déficit financier, mais souffrait d’un grand manque de liquidités financières qui entraîne un recul du volume de ses investissements, particulièrement dans le domaine de l’exploration qui nécessite d’importants fonds.
Le financement non conventionnel contribuera toutefois à renouer avec l’équilibre dont elle a besoin – en qualité de société pétrolière – pour investir dans l’exploration et l’extraction du pétrole en vue de renouveler ses réserves et garantir ce faisant le développement de l’entreprise sur le moyen et long terme. Il a indiqué, par ailleurs, que Sonatrach affectera une
11
partie des fonds qu’elle recevra par le biais du mécanisme de financement non conventionnel pour la réalisation de deux raffineries à Tiaret et Hassi Messaoud. Les avis d’appels d’offres pour ces deux projets seront lancés «prochainement», a ajouté le même responsable, qui prévoit le lancement des travaux début 2018.
Selon M. Kerroubi, la réalisation d’une seule raffinerie nécessite un investissement avoisinant les 3 à 4 milliards de dollars. Ces raffineries, une fois en service, permettront de réaliser l’autosuffisance en carburant à partir de 2021, ce qui mettra fin aux pertes financières enregistrées en raison du différentiel entre le prix réglementé du carburant vendu en Algérie et son prix réel sur les marchés internationaux, acquis par le groupe par l’entremise de sa filiale Naftal. Cette différence dans les prix des revenus du carburant a atteint durant la période 2010-2011 plus de 135 milliards de dinars, une différence que Sonatrach a supporté en baissant les comptes des capitaux.
Pour les années 2012, 2013 et 2014 cette différence a atteint 904 milliards, un montant transféré en titres en vertu d’une décision datée du 16 novembre 2015 après la promulgation d’une loi enjoignant le Trésor de supporter cette différence. Selon les chiffres fournis par le directeur exécutif des finances du groupe Sonatrach, le montant global du différentiel sur les prix durant la période 2015-2016 a atteint 351 milliards de dinars, ce chiffre devrait atteindre pour les années 2017, 2018 et 2019 près de 711 milliards de dinars.
Le rachat par la banque centrale des titres du Trésor émis au profit de Sonatrach en compensation du différentiel sur les prix des carburants importés et de l’eau dessalée sera parmi les plus importantes utilisations du financement conventionnel et qui devra être initiée dès l’adoption du projet de loi portant amendement de l’ordonnance de 2003 relative à la monnaie et au crédit. Dans son exposé des difficultés financières rencontrée par Sonatrach, le même responsable a indiqué que le groupe a examiné l’année dernière la possibilité de procéder à la vente de 20% de la valeur des titres – taux autorisé par la loi – pour obtenir les liquidités dont il avait besoin, mais il a fait toutefois machine arrière sur cette décision qui aurait provoqué une importante crise de liquidités bancaires.
«Nous avons pris une décision très difficile et responsable, mais grâce au financement non conventionnel, nous allons résoudre le problème des liquidités», a-t-il affirmé. Près de 70% des revenus de Sonatrach en exportations des hydrocarbures sont versés au Trésor à travers les mécanismes de fiscalité pétrolière, contre 30% affectés à l’investissement et au budget d’exploitation du groupe, a fait savoir M. Kerroubi.
L'avant-projet de Loi de finances 2018 prévoit un impôt sur la fortune (APS)
Un impôt sur la fortune sera proposé dans l'avant-projet de Loi de finances 2018, a indiqué mercredi le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en réponse aux préoccupations des membres du Conseil de la Nation soulevées lors des débats sur le programme d'action du gouvernement.
12
Le Premier ministre a précisé qu'il s'agirait d'une introduction d'un impôt sur la fortune "d’une manière plus directe", tout en ajoutant qu'il existe déjà un impôt sur le patrimoine.
M. Ouyahia a aussi tenu à souligner que par ses barèmes, cet impôt sur la fortune "ne concernera pas la 90% des Algériens".
Le gouvernement n'envisage pas de taxe pour les Algériens qui se rendent à l’étranger (APS)
Le gouvernement n'envisage pas d'imposer une taxe pour les Algériens qui se rendent à l’étranger, a affirmé mercredi à Alger le Premier ministre, Ahmed Ouyahia dans ses réponses aux interrogations soulevées par les membres du Conseil de la nation lors du débat sur le Plan d'action du gouvernement.
"Je profite de l'occasion pour préciser que le gouvernement n’envisage pas de taxe sur les Algériens qui se rendent à l’étranger", a déclaré M. Ouyahia lors d'une séance plénière présidée par M. Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation en présence des membres du gouvernement.
Dans le même sillage, le Premier ministre a rappelé que l'Etat avait accordé d'"importants avantages" au secteur du tourisme depuis 2009, citant, entre autres, l'exonération sur une durée de 10 ans de l'IBS (impôt sur le bénéfice des sociétés) ou sur la TAP (taxe sur l'activité professionnelle).
Concernant les réalisations enregistrées dans le secteur, il a précisé qu'entre 2011 à juin de l'année en cours, 374 nouveaux hôtels ont été inaugurés avec plus de 32.000 chambres, ajoutant que 582 nouveaux hôtels avec 75.000 lits sont en chantier.
Citant d'autres réalisations, il a rappelé l'ouverture d'une Grande école internationale d’hôtellerie et la remise à niveau des hôtels publics.
13
L'abaissement des réserves obligatoires des banques a permis de dégager 707 milliards de DA (APS)
L'abaissement du taux des réserves obligatoires des banques a permis de dégager à deux reprises en 2016 et 2017, un total de 707 milliards de DA, a révélé, mardi, le ministre des Finances, Abderahmane Raouia.
Lors de sa présentation du projet de loi complétant et modifiant l'Ordonnance relative à la monnaie et au crédit devant la commission des Finances et du budget de l'Assemblée populaire et nationale (APN), M. Raouia a affirmé que pour injecter plus de liquidités aux banques et permettre à ces dernières de contribuer au financement de l'économie, le taux des réserves obligatoires des banques a été abaissé à deux reprises.
L'abaissement à deux reprises du taux de ces réserves a été opéré en mai 2016 (de 12% à 8%), puis en juillet 2017 (de 8 à 4%), générant respectivement pour les deux années (2016 et 2017), 360 milliards de DA, dont 314 milliards de DA au profit des banques publiques, et 347 milliards de DA ,dont 301 milliards DA au profit des banques publiques, a précisé le ministre.
Concernant le projet de loi complétant et modifiant l'Ordonnance relative au crédit et à la monnaie, M. Raouia a indiqué qu'il a été élaboré
" dans un contexte économique et financier particulier, caractérisé, pour ce qui est de l'économie, par la détérioration de la situation financière du pays".
Dans ce contexte, le ministre a affirmé que l'Etat fait face, depuis le 2e semestre de 2014, à des contraintes financières qui constituent désormais " de fortes pressions" pour le trésor de l'Etat, et sont le résultat de " la baisse de nos ressources financières et de l'épuisement total de notre épargne nationale", a-t-il expliqué.
M.Raouia a précisé que les ressources en devises, provenant essentiellement des recettes pétrolières, baissent d'une manière progressive depuis le 1e semestre de 2014, suite au recul constant des cours du pétrole sur les marchés mondiaux.
Le ministre a, en outre, souligné que durant cette période, le déséquilibre entre les recettes et les dépenses budgétaires s'est accentué, aboutissant ainsi, à une résorption progressive, année après année, de l'épargne publique cumulée dans le Fonds de régulation des recettes (FRR) qui a été également utilisé pour ramener l'endettement externe à moins de 300 millions de dollar en 2015, a-t-il soutenu avant d'ajouter que " les disponibilités du FRR ont toutes été utilisées".
14
Depuis, les pressions sur le trésor n'ont pas cessé de s'accentuer entrainant un grand besoin en financement tandis que les cours du pétrole continuent à baisser, a ajouté M. Raouya, relevant que les prévisions internationales font ressortir que les cours du pétrole ne vont pas augmenter à court et moyen termes et prévoient r une stabilisation des prix autour de 50 dollars le baril.
Selon le ministre,
l'économie algérienne a fait preuve jusque là "d'une certaine flexibilité qui lui a permis d'éviter une crise financière aigue", relevant que cette situation tend à "faiblir en raison de contraintes ayant trait au déséquilibre entre les recettes et les dépenses de l'état et une réduction de l'épargne publique".
Pour faire face au recul important enregistré depuis fin 2014 des capacités de financement du déficit interne et externe, les réserves du Fonds de régulation des recettes ont été sollicitées pour couvrir le déficit du trésor public estimé à 8.800 milliards de dollars au cours des trois dernières années (2014-2016). Ces réserves sont épuisées depuis février 2017.
Pour faire face à ces besoins, le gouvernement a également recouru en 2016 et 2017 à une série de mesures monétiques et financières en vue de mobiliser des ressources supplémentaires.
Dans ce contexte, M. Raouya a relevé que pour couvrir les besoins du trésor public, le budget des années 2016 et 2017 a utilisé tous les moyens en sa disposition, notamment des avances de la Banque d'Algérie au profit du trésor sur les découverts sur les comptes courants représentant 10% des recettes ordinaires de l'Etat, ce qui a permis d'attribuer au trésor 276 milliards de dinar en 2016 et 280 milliards de dinars en 2017.
Les intérêts de la Banque d'Algérie ont également été versés au trésor public à hauteur de 610 milliards de dinars en 2016, et à hauteur de 919 milliards de dinars en 2017, en sus de 560 milliards de dinars représentant les revenus de l'emprunt national pour la croissance économique, et un emprunt extérieur à hauteur de 105 milliards de dinars souscrit auprès de la Banque africaine de développement (BAD).
Carburants: grâce aux nouvelles raffineries, aucune importation dans quelques années (APS)
L'entrée en activité prochaine des projets de raffineries permettra de cesser les importations des carburants dans quelques années, a affirmé mercredi le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en réponse aux préoccupations des membres du Conseil de la Nation soulevées lors des débats sur le programme d'action du gouvernement.
A ce propos, il a indiqué que 11,5 millions tonnes de carburants sont raffinés en Algérie. Mais la consommation, qui a explosé ces
15
dernières années, a atteint 15 millions de tonnes de carburants annuellement.
Pour combler ce déficit, un volume de 3,5 millions de tonnes de carburants/an est importé actuellement, selon ses chiffres.
Mais "cela cessera dans quelques années" grâce à l'entrée en activité prochaine de plusieurs raffineries, a-t-il avancé.
Ainsi, a détaillé le Premier ministre, la raffinerie d’Alger sera livrée en décembre 2018 tandis que les travaux de réalisation de la raffinerie de Hassi Messaoud seront entamés en janvier 2018.
En outre, l’appel d’offres pour la raffinerie de Tiaret sera lancé "très bientôt".
"Une fois toutes ces réalisations finies, le pays deviendra exportateur de carburants", a soutenu le Premier ministre.
Pour rappel, l'Algérie importe pour plus d'un (1) milliard de dollars de carburants.
RAPPORT MONDIAL SUR LA COMPÉTITIVITÉ : L'Algérie à la 86e place (L’Expression)
L'Algérie occupe la 86e place en matière de compétitivité pour l'année 2017-2018, selon le rapport mondial sur la compétitivité publié par le Forum économique mondial (FEM) sis à Genève. Le rapport est une évaluation annuelle des facteurs favorisant la production, la prospérité et le développement économique dans 137 pays. Le document souligne qu'après une décennie de crise financière mondiale, le secteur des finances reste toujours faible. Par ailleurs, d'autres pays ont réussi à tirer profit de l'innovation, a indiqué le rapport. L'Algérie a avancé d'une place après avoir occupé la 87e place en 2016, indique le rapport qui précise qu'en 2014, 2013 et 2012 elle était classée respectivement 79e, 100e et 110e. Les critères d'évaluation de l'éducation et de l'enseignement ont contribué à l'amélioration du classement de l'Algérie, notamment en ce qui concerne le taux de scolarisation des enfants (51e place mondiale), le taux d'élèves admis aux centres de formation et au cycle secondaire (47e place mondiale).
16
Banque/Bourses/Assurance
Le CNRC adhère au système d'acceptation de e-paiement de la BNA (APS)
La Banque nationale d'Algérie (BNA) et le Centre national de registre de commerce (CNRC) ont signé mardi un contrat portant l'adhésion de ce dernier au système d'acceptation de paiement en ligne par carte inter bancaire (CIB), ont indiqué la BNA et la CNRC dans un communiqué commun.
Ce service permettra aux assujettis porteurs de CIB de s'acquitter de leurs redevances via le site internet du CNRC en toute sécurité, a noté la même source.
Selon le communiqué, ce service vient en prolongement des actions déjà concrétisées par la BNA dans le cadre de l'accompagnement du CNRC et des grands facturiers pour introduire et généraliser le paiement électronique par l'installation d'un parc important de terminaux de paiement.
La signature de ce contrat s'inscrit dans la poursuite de la mise en oeuvre de la stratégie de la banque visant à promouvoir auprès de la clientèle, des moyens de paiement innovants, modernes et sécurisés leurs permettant l'accès à une gamme de services flexibles et de qualité, note le communiqué.
La BNA réitère à travers cette action, sa détermination à contribuer au développement du e-paiement en Algérie conformément aux orientations des pouvoirs publics visant la consolidation du processus de réforme et de modernisation du système bancaire et financier, a estimé la même source.
Une nouvelle garantie financière dédiée aux petites entreprises (El Watan)
Sont concernés par cette action d’explication les représentants des agences et des directions régionales du Crédit populaire algérien (CPA) de l’ouest du pays et la banque partenaire de la CGCI, concernée par la délégation des décisions pour faciliter l’accès aux avantages de la caisse.
Le choix du CPA n’est pas fortuit, car, déjà en ce qui concerne la PME, cette banque a enregistré 40% des engagements de crédits. Cependant, pour ce cas précis, depuis son lancement, les statistiques indiquent que seulement 2800 dossiers ont été soumis à garantie pour une croissance annuelle de 10% (environ 300 dossiers par an).
17
Ce qui est considéré comme étant très peu. Ammar Daoudi, directeur général de la caisse, qui, dans son allocution d’ouverture, a donné les grandes lignes de cette opération pilote à l’ouest du pays, a précisé en plus que seulement 1900 dossiers ont été acceptés. Les détails du projet ont été présentés par M. Rabia, à qui est revenue la tâche de développer les objectifs de ce partenariat entre la CGCI et le CPA et qui cible la TPE. Selon les statistiques émanant du ministère de l’Industrie et de l’ONS, il ressort que la TPE (moins de 10 salariés) représente près de 97% du tissu global de la PME nationale, dont le nombre est estimé à 1 million en 2016. La moyenne entreprise (ME), c’est-à-dire celle qui emploie entre 50 et 249 salariés, ne représente que 0,31%, contre 2,57% pour la petite entreprise (PE), qui emploie entre 10 et 49 salariés.
Le constat qui a motivé l’intérêt qu’on accorde aujourd’hui à la TPE, c’est que cette dernière échappe presque entièrement au circuit bancaire, autant dans son activité que dans son recours au financement. La bancarisation et l’inclusion financière ressortent donc comme les objectifs principaux de cette opération qui vise ce segment de l’activité économique du pays. «Moins de 5% ont recours au financement bancaire et ceci est un vrai problème, notamment dans la conjoncture actuelle», s’exclame-t-on à ce sujet. Les initiateurs de cette opération sont conscients des difficultés qu’il y aura à surmonter au démarrage, mais se donnent un délai de 6 mois à un an pour monter en cadence.
Hormis l’ambition de sortir graduellement de l’informel, l’intérêt qu’il y a à intégrer le circuit bancaire et à chercher des sources de financement réside aussi dans la possibilité offerte aux TPE d’évoluer progressivement vers la PE, et, à terme, vers la ME. Représentant le CPA, Mme Larbi, de la DCIS, a considéré que cette façon de faire, c’est-à-dire la délégation de la décision, permet d’éviter le cheminement fastidieux et lent pratiqué auparavant. Cette action de la garantie déléguée est considérée comme pilote, mais elle est similaire à ce qui a été entrepris dans le secteur agricole avec le fonds de gestion agricole et l’implication d’un partenaire bancaire qu’est la BADR. Celle-ci a fait ses preuves car la caisse garantit 14000 financements par an et 72000 financements ont déjà été garantis par le FGA. Sinon, si le CPA a déjà signé un contrat avec la Banque mondiale, de son côté, la CGCI a recouru à l’expertise de BpiFrance pour sa mise à niveau. En théorie, il n’y a donc aucune raison que cette opération ne réussisse pas tel que fortement suggéré par les initiateurs qui comptent également sur l’implication des autres intervenants indirects que sont les pouvoirs publics locaux.
Commerce
18
Coopération
Coopération arabo-africaine: L'Algérie dispose de moyens d'investissements "importants" (APS)
L'Algérie dispose d'importants moyens et opportunités d'investissements pouvant être concrétisés en projets dans le cadre de la coopération arabo-africaine, a indiqué mercredi à Amman la directrice générale de la Chambre algérienne du commerce et d'industrie (CACI).
Lors d'une séance sur "les opportunités d'investissements en Afrique et dans les pays arabes" dans le cadre du forum économique arabo-africain qu'abrite la Jordanie sous le thème "feuille de route et financement accordé pour des investissements réussis", la responsable a souligné que les parties concernées étaient convaincues que "l'Algérie dispose de moyens et opportunités d'investissements importants pouvant être concrétisés en projets dans le cadre de programmes ambitieux et prometteurs, notamment à la faveur des réductions fiscales et des mesures douanières préférentiels décidés par les autorités publiques".
Mme Bahlou, qui a fait observer que les opportunités d'investissement en Algérie "augmentent particulièrement en ce qui concerne l'investissement commun", mettant en exergue la composante de l'économie algérienne qui repose sur les Petites et moyennes entreprises (PME) dont le nombre dépasse un million.
Elle a également mis en relief les opportunités d'investissements "importantes" et les facilités accordées dans ce secteur.
Evoquant l'orientation stratégique que l'Etat entend concrétiser à travers l'activation des petits et moyens projets en Algérie durant la dernière décennie, la responsable a déclaré "nous devons réfléchir aux moyens et mécanismes à même d'intensifier le partenariat dans les petits et moyens projets d'investissements", ajoutant "nous pouvons également bénéficier du cadre que nous offre l'Union des chambres arabes pour un partenariat gagnant pour toutes les parties".
L'Algérie aspire à réaliser un taux de croissance autour de 4% en 2018 et dispose de réserves de change (103 milliards de dollars).
Mme Bahloul s'est félicité de la présence, en Algérie, de plusieurs entreprises arabes qui aspirent aujourd'hui à des perspectives prometteuses pour accéder aux marchés africains.
Les travaux du forum économique arabo-africain ont débuté mercredi avec la participation de l'Algérie représentée par le président de la chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), Mohamed Laïd Benamor, qui
19
participe aussi à la 125e session du Conseil de l'union des chambres arabes et le colloque algéro-jordnien des chambres du commerce des deux pays.
Le forum est organ isé par la chambre de commerce de la Jordanie en collaboration avec l'Union des chambres arabes et le groupe libanais de l'économie et des affaires dans l'objectif de "développer les relations économiqueset commerciales et les investissements arabo-africains" avec la participation de 500 spécialistes représentant 53 pays arabes, africains et étrangers.
Les participants à cette manifestation de deux jours veilleront à examiner les nouvelles opportunités de développement de la coopération dans le domaine, commerciale et d'investissement entre les pays arabes et africains à la lumière des décisions du 4e sommet arabo-africain tenu l'année dernière en Guinée équatoriale.
Prennent part à ce forum les ministres et responsables concernés par l'économie et l'investissement dans les pays arabes et en Afrique, et les responsables des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture et la chambre de commerce arabes et étrangères, ainsi que les chambres africaines.
Les entreprises de transport et de logistique, les importateurs et exportateurs des différents secteurs de production, les banques et les institutions financières, les institutions de financement arabes et africaines, ainsi que les organisations économiques et financières arabes et des économistes seront également présents à ce rendez-vous.
Intervenant à cette occasion, le président de la chambre de commerce arabe et de la chambre de commerce et d'industrie de Jordanie, Naël al Kabariti, a indiqué que cette rencontre "se veut une occasion pour faire la promotion des opportunités d'investissement et le climat des affaires dans les pays arbo-africains, en vue de développer et de consolider les relations arabo-africaines dans les domaines économique, commercial et culturel, car constituant une priorité stratégique sur le plan arabe et africain".
Une importante croissance a marqué la coopération commerciale entre l'Afrique et le monde arabe durant la dernière décennie, selon un rapport onusien qui prévoit une hausse du volume des échanges commerciaux à l'avenir.
Les exportations de l'Afrique vers le monde arabe ont atteint 6,5 %, selon le secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) relevant de l'Onu, économiste en chef , Abdallah Hamdouk, ajoutant que les exportations du monde arabe vers l'Afrique sont été estimées à près de 5,3%.
20
FORMATION DES CADRES DE SONELGAZ : Le coup de main américain (L’Expression)
Renforcer les compétences des cadres à même de contribuer à la croissance continue du secteur énergétique du pays.
Des cadres dirigeants et cadres supérieurs de la Sonelgaz vont bénéficier d'un programme de formation en matière de gestion et de leadership à la faveur d'un accord de subvention passé entre ce groupe public et l'agence américaine pour le commerce et le développement (Ustda). La convention a été signée mardi dernier à Alger par le P-DG de Sonelgaz, Mohamed Arkab, et le directeur par intérim de l'Ustda, Thomas Hardy rapporte un communiqué du groupe public. Toujours selon cette même source le programme, dont la subvention est d'une valeur de 269 000 dollars, sera dispensé par la compagnie américaine Géneral Electrice (GE), vise à renforcer les compétences des cadres à même de contribuer à la croissance continue du secteur énergétique du pays. On lit aussi que GE a été désignée comme maître d'oeuvre de la réalisation de ce programme de formation, lequel se subdivise en deux sessions organisées chaque année sur une période de quatre ans, et ce, en Algérie et aux Etats-Unis depuis 2014. Il est également mentionné dans le communiqué que lors de la cérémonie de signature de cet accord, le P-DG de Sonelgaz, qui a pris la parole a indiqué que cette formation consacrait la continuité du partenariat en termes de formation entre son groupe et GE. Et à ce titre, il a avancé: «Nous sommes dans une collaboration gagnant-gagnant soutenue par l'échange des expériences, des compétences et du savoir-faire.» De son côté, le directeur par intérim de l'Ustda a relevé qu'un tel accord mettait en relief l'intérêt continu des Etats -Unis pour le renforcement de la coopération avec l'Algérie. Thomas Hardys a indiqué, par ailleurs, que l'Ustda saluait l'opportunité de soutenir le développement professionnel des cadres supérieurs et des cadres dirigeants de Sonelgaz. Et de rappeler dans la foulée «ce n'est pas la première fois que l'Ustda travaille avec Sonelgaz. Notre partenariat remonte à 1998 lorsque nous avons appuyé une étude de faisabilité pour un projet d'électricité Greenfield de 1200 MW». La Sonelgaz rappelle enfin dans son communiqué que dans le cadre de l'accord de subvention conclu entre Sonelgaz et l'Ustda, signé en juin 2014, un montant de 500 000 dollars a été octroyé à Sonelgaz afin de mettre sur pied un programme de formation au management, au leadership et à la conduite des affaires, au profit du personnel du groupe Sonelgaz. Le P-DG de Sonelgaz en visite de travail dans la wilaya d'Adrar
21
Le premier responsable du groupe public Sonelgaz, Mohamed Arkab, sera aujourd'hui dans la wilaya d'Adrar où il va effectuer une visite de travail. Selon un communiqué du groupe public, qui rapporte l'information, cette visite d'inspection vient suite aux intempéries qu'a connues cette région dans la nuit du vendredi au samedi 23 septembre 2016 et qui ont provoqué des perturbations sur les réseaux électriques. Le P-DG va, au cours de son déplacement, visiter les différents ouvrages électriques et gaziers de la wilaya et tiendra une séance de travail avec le wali d'Adrar ainsi que les représentants des autorités locales.
Algérie-Turquie: M. Yousfi appelle au renforcement des partenariats industriels (APS)
Le ministre de l'Industrie et des mines, Yousef Yousfi, a appelé mercredi au renforcement des partenariats industriels entre les entreprises algériennes et turques, a indiqué ce ministère dans un communiqué.
Lors de son entretien avec l'ambassadeur de Turquie à Alger, M. Mehmet Poroy, les deux parties ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des relations économiques bilatérales qui connaissent une "dynamique appréciable", et ont exprimé les moyens de leur consolidation.
A ce propos, M. Poroy a mis en exergue les investissements réalisés par des entreprises turques, notamment dans les secteurs de la sidérurgie, du textile, de la pharmacie et de l'automobile, rappelant que le montant de ces investissements a atteint trois (3) milliards de dollars.
Pour sa part, M. Yousfi a mis l'accent dur la nécessité de renforcer davantage les partenariats industriels entre les entreprises des deux pays, et a souhaité les étendre à d'autres domaines d'activités tel que celui des mines, citant notamment la production et le traitement du marbre et du granit.
Il a également fait part de la disponibilité des services de son ministère à accompagner les investisseurs turcs qui souhaiteraient saisir les opportunités d'investissements en Algérie, tout en soulignant l'importance du projet de la mise en place d'une Chambre de commerce et d'industrie algéro-turque pour le rapprochement entre les investisseurs des deux pays.
La coopération dans la gestion portuaire au centre des entretiens entre Zaalane et le président du groupe émirati Dubaï Port World (APS)
Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani

32 33 34 35 36