Union Trans Transports

Cité des ouvriers n°02 lot n°02 Dar El Beida, Alger

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Revue Presse 20 décembre 2016 Publié le 20/12/2016 à 12:07


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Reprise des travaux en plénière au Sénat : Projets de loi sur la retraite et PME (El Moudjahid) .................................................................................................................. 4
ï‚· Le délai de dédouanement passe de 5 jours à quelques heures : Fin d'un long calvaire (L’Expression) ............................................................................................... 5
ï‚· Projet du port centre d’El Hamdania: les études achevées la semaine prochaine (APS) ........................................................................................................................... 6
ï‚· Nouveau visage du port d’Alger : Guichet unique et scanners mobiles (Horizons) ... 7
ï‚· Le Pdg l’Entreprise Portuaire de Djendjen : «L’exportation des produits périssables se fera en 24 heures » (Horizons) ............................................................................... 8
ï‚· Mourad El Besseghi, expert financier: « L’emprunt obligataire a servi, avec 317,62 milliards de DA à résorber le déficit du Trésor » (Algérie Eco) ................................ 9
ï‚· Une moyenne de 50.000 accidents de travail déclarés annuellement à la CNAS (APS) ......................................................................................................................... 11
ï‚· CNAS «objectif zéro accident du travail» : La prévention axe prioritaire (El Moudjahid) ................................................................................................................ 12
ï‚· Angem: 775 734 bénéficiaires de microcrédits au 30 septembre (Algérie Eco) ...... 14
ï‚· L’Algérie va exporter Halal (L’Econews) ................................................................ 15
ï‚· Lait: baisse de plus de 25% de la facture d'importation sur 10 mois (APS) ............. 15
ï‚· Produits alimentaires: tendance mitigée des prix à l'importation sur les 8 premiers mois (APS) ................................................................................................................ 16
ï‚· La promotion de la filière phoenicicole et l’intensification des exportations, priorité des opérateurs économiques (APS)........................................................................... 18
ï‚· Djezzy récompense les lauréats d’Algeria Web Awards (Algériepatriotique) ......... 19
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 19
ï‚· Responsabilité civile dans l’assurance automobile : Hausse progressive dès 2017 (APS) ......................................................................................................................... 19
ï‚· Le retour de l’OPEP à une gestion active du marché pèse positivement mais les traders surveillent les "exemptés" (Maghreb Emergent) .......................................... 20
Commerce ............................................................................................................................................................ 21
ï‚· Crédit à la consommation-véhicules: convention entre Al Salam Bank et CIMA (APS) ......................................................................................................................... 21
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Synthèse
Les ports seront dotés de guichets uniques et dans une première étape se sont les ports d’Alger, de Skikda et d’Oran qui seront concernés, annonce la presse. Ces guichets, explique-t-on, permettront de réduire sensiblement les délais de dédouanements des marchandises, les coûts logistiques et le traitement de l’information au niveau portuaire. De nouvelles instructions sont également émises par le ministre des travaux Publics et des Transports pour que le système des Douanes et celui des ports soient interconnectés afin que l’information soit disponible en même temps. L’autre sujet d’actualité économique qui a été rapporté par la presse concerne la sécurité sociale. En effet, on relève que la CNAS a enregistré une moyenne de 50 000 accidents de travail dont plus de 600 accidents mortels. Des quotidiens précisent que le plus grand nombre de ces accidents déclarés survient dans le secteur du BTP, avec un taux de 27%. Par ailleurs, la Caisse met en garde les employeurs qui n’ont pas encore déclaré leurs salariés et leur rappelle que le 31 décembre est le dernier délai pour effectuer ces déclarations. Dans le domaine commercial, le ministère de Commerce a introduit la certification «Halal» pour certains produits alimentaires. Un arrêté interministériel a été publié sur le journal officiel, fixant les conditions et modalités devant figurer sur l’étiquetage du produit avec la mention «Halal». Il est question en particulier de produits destinés à l’exportation dotés dorénavant de certificat officiel reconnu à l’international.
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A la une
Reprise des travaux en plénière au Sénat : Projets de loi sur la retraite et PME (El Moudjahid)
Sous l’égide de son président Abdelkader Bensalah, le Conseil de la Nation (Sénat) reprendra ce matin ses travaux en session ordinaire qui seront consacrés à la présentation de deux projets de loi déjà adoptés par les parlementaires de l’APN. Il s’agit du projet de loi relatif à la retraite et celui relatif à l’orientation et le développement des PME, précise t-on, dans un communiqué rendu public par le Sénat. Pour le premier projet de loi, celui évoquant dans son contenu les nouvelles dispositions liées à la retraite, son adoption, fin novembre dernier, par la majorité des députés de l’APN, a été marqué par l’introduction d’un amendement décidé sur orientation du président de la République Abdelaziz Bouteflika, très vite approuvé par l’APN. L’amendement en question qui a été communiqué par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, stipule que « sans préjudice des dispositions de la loi, il est possible d'attribuer pendant deux années la pension de retraite, avec jouissance immédiate au profit des travailleurs salariés, âgés de 58 ans en 2017 et de 59 ans en 2018 et qui ont totalisé 32 années au moins de service effectif ayant donné lieu au versement de cotisations ». Le droit à la pension de la retraite est concédé, dans ces cas précis «à la demande exclusive du travailleur salarié», est-il également précisé dans l’amendement introduit sur orientation du chef de l’Etat. Rappelons que les plus en vue des dispositions contenues dans le nouveau projet de loi relatif à la retraite portent substantiellement sur le maintien de l'âge minimum de la retraite à 60 ans et le maintien de la possibilité de départ à la retraite pour la femme travailleuse, à sa demande, dès l'âge de 55 ans. A l’origine, cette décision a fait l’objet de concertation, puis d’approbation par le gouvernement, le patronat et le partenaire social qu’est l’UGTA, lors d’une réunion de la tripartite. La même décision comprend de surcroit la suppression du départ à la retraite anticipée ayant constitué, pour un temps, une mesure exceptionnelle, qui n’a pas lieu d’être aujourd’hui, eu égard à la conjoncture actuelle du pays marquée par l’amenuisement de ses recettes financières.
Cette orientation est accompagnée d’un argumentaire prôné par les autorités publiques et dont le contenu est difficile à contredire, compte tenu de sa pertinence tirée de la réalité du terrain en rapport notamment avec les difficultés financières de la Caisse nationale des retraites (CNR). En effet, les arguments, tous indéniables, ayant justifié le retour à la retraite à 60 ans, étaient surtout de nature à susciter un élan de solidarité de la base citoyenne en général et de la communauté active et ses différentes représentations syndicales en particulier. Gageons en
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outre qu’une retraite à 60 ans est une mesure conforme aux standards internationaux appliqués dans plusieurs pays. Dans certains pays, notamment européens, le départ à la retraite est même fixé à 65 ans.
D’autre part, et pour revenir à la reprise des travaux aujourd’hui en session ordinaire au Sénat, il est prévu au menu la présentation du nouveau projet de loi d’orientation et de développement de la PME ayant pour principal objectif de mieux inscrire l’entreprise dans la nouvelle dynamique portant diversification de l’économie nationale déjà mis en application par les pouvoirs publics. Le texte a été adopté lors d'une séance plénière tenue sous la présidence de Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, et en présence du ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, et de la ministre des Relations avec le Parlement, Ghania Eddalia.
L'APN a approuvé 5 articles tels que prévus dans le texte de loi et 22 articles amendés par la Commission des affaires économiques, de l'industrie, du commerce et de la planification de l'APN.
Le texte prévoit plusieurs mesures de soutien à la PME notamment en matière de création, de recherche et développement, d'innovation, de développement de la sous-traitance, de financement d'actions de sauvetage et de reprise des activités des PME en difficulté mais viables.
Pour M. Bouchouareb, cette loi permettra de réunir les conditions favorisant une véritable relance et de relever les défis posés pour asseoir les bases d'une gestion transparente des PME.
Le délai de dédouanement passe de 5 jours à quelques heures : Fin d'un long calvaire (L’Expression)
La réduction du délai de dédouanement permettra, outre la délivrance des importateurs, la fin de la rareté des marchandises sur le marché et du coup la fin de la spéculation.
L'opération de dédouanement des marchandises au niveau du port d'Alger est désormais une mince affaire. Dans le pire des cas ne dépassera pas une journée. Ladite déclaration a été faite hier par le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjema Talai, en inspectant le port d'Alger. Cet exploit sera possible a indiqué le ministre lors du point de presse qu'il a animé, «grâce à la mise en service de deux scanners mobiles, récemment acquis, à la mise en service d'un guichet unique et à la réception de la nouvelle interface d'entreposage». Le souci d'en finir avec les lenteurs dans le dédouanement des marchandises, répond aux «doléances des importateurs qui ne cessent de dénoncer les pertes qu'ils subissent, à cause de cette situation», souligne Talai. «La location de l'espace au niveau du port qui dure maintenant entre quatre et cinq jours, est trop cher». Le retard dans le dédouanement cause la rareté des marchandises sur le marché. «Chose qui se répercute sur leurs prix». La mise en place d'un guichet unique au niveau du port permettra «au
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transitaire de suivre le processus de la marchandise de son client en temps réel et sans difficultés». «Il suffit au transitaire de se déplacer au port d'Alger pour effectuer toutes les opérations relatives à l'importation.» La facilitation des procédures et du délai de dédouanement des marchandises, aura un impact positif sur le développement de l'activité économique du port. «Dans la mesure où beaucoup de bateaux pourront stationner au niveau du port en un temps court», indiquera de son côté le P-DG de l'Entreprise du port d'Alger, Guerrah Abdelaziz. Le port d'Alger qui reçoit en temps normal 1000 conteneurs/jour, «pourra doubler ou tripler facilement ce chiffre avec la mise en place de cette nouvelle stratégie», ajoute le premier responsable du port. L'idée du guichet unique «sera bientôt généralisée, au niveau des ports d'Oran et de Skikda», fera savoir par ailleurs le ministre des Transports. Interrogé par ailleurs sur l'avancement du projet du port de Cherchell, Talai dira que les études vont bientôt être terminées. «Principalement, les études prendront fin le 25 de ce mois.» «Les essais qui ont été faits en collaboration avec les Coréens, ont été une réussite. Quant au démarrage des travaux, «il est prévu au plus tard à la fin du premier trimestre de l'année 2017». «Le port de Cherchell sera destiné à l'activité vers les pays africains.» Quatre zones libres seront réalisées le long de la route reliant El Affroun, wilaya de Blida, au port de Cherchell. «Ces zones auront un impact plus que positif sur l'activité économique et la circulation des marchandises». Sur une question en rapport avec l'encouragement des exportations, Boudjema Talai dira que les «exportateurs bénéficient d'ores et déjà de toutes les facilités possibles». «Outre les facilités dont ils bénéficient de la part de plusieurs secteurs, ils bénéficient du couloir vert».
Projet du port centre d’El Hamdania: les études achevées la semaine prochaine (APS)
Le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjeemaa Talai s’est enquis dimanche, au Laboratoire des études maritimes (LEM) à Alger, de l’avancement des études détaillées du projet du port commercial centre d’El Hamdania (Tipasa) et qui s’achèveront le 25 décembre, indique un communiqué du ministère.
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"Dans le cadre des études d'avant-projet détaillé (APD) confiés au groupement Algéro-Coréen (LEM et le Consortium Yuhill-Yooshin), une visite de travail a été effectuée par le ministre des Travaux Publics et des Transports au niveau du Laboratoire des études maritimes (LEM), où il a constaté l'avancement de ces études qui s'achèveront le 25 décembre 2016", précise le ministère.
Le ministre a suivi une présentation des études se focalisant sur les méthodes d'optimisation des travaux, tout en maintenant les objectifs arrêtées par le président de la République Abdelaziz Bouteflika à savoir des capacités de traitement de 6,5 millions de conteneurs équivalent vingt pieds (EVP)/an et 28 millions de tonnes de marchandises générales, selon le ministère.
M. Talai a assisté à cette occasion aux essais sur modèle réduit en trois dimensions (bassin à houle 3D), et en deux dimensions (canal à houle 2D), précise-t-on.
En janvier 2016, un protocole d’accord portant réalisation du nouveau port avait été signé entre le Groupe public national des services portuaires et deux (2) compagnies chinoises.
L’accord stipule la création d’une société de droit algérien composée du Groupe public des services portuaires et des deux (2) compagnies chinoises, CSCEC (China state construction corporation) et CHEC (China harbour engineering company). Ce projet, dont le coût est estimé à 3,3 milliards de dollars et qui doit être lancé en travaux début 2017, sera financé dans le cadre d’un crédit chinois à long terme. L'infrastructure portuaire sera mise en service progressivement, rappelle-t-on.
Nouveau visage du port d’Alger : Guichet unique et scanners mobiles (Horizons)
Le port d’Alger, qui s’est doté récemment de deux scanners mobiles pour conteneurs, se mettra bientôt au guichet unique. Le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaâ Talaï, qui y a effectué hier une visite, a indiqué que ce guichet permettra un traitement rapide de l’information. Selon lui, « il réduira le temps et les coûts ». « C’est une interface informatique de lecture qui permet aux différents intervenants de lire l’information », a-t-il précisé. Le service consiste à regrouper en un seul point tous les services de l’Entreprise portuaire d’Alger (Epal), chargés du traitement des conteneurs depuis le déchargement des marchandises jusqu’à la facturation et la livraison. Totalement informatisé, ce service permettra de situer la position des conteneurs en temps réel. «Pour commencer, le guichet unique sera mis en place aux ports d’Alger, de Skikda et d’Oran. Il sera, par la suite, généralisé progressivement au niveau des autres ports d’Algérie », a annoncé Talaï. « Nous avons donné des instructions pour que le système des Douanes et celui des ports soient
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interconnectés afin que l’information soit disponible en même temps », a-t-il expliqué. Grâce à ce service et aux scanners mobiles, les coûts logistiques et finaux des produits seront réduits.
Le traitement des conteneurs qui prend cinq jours ne prendra désormais que quelques heures, une journée tout au plus. « Le coût sera réduit cinq fois », s’est réjoui le ministre. Pour revenir aux scanners, montés sur camions, ils fonctionnent en mode mobile et fixe. Ils permettent le traitement de 25 conteneurs/heure en mode fixe et 80 en mode mobile. Le chef divisionnaire de l’Epal a indiqué que ces scanners facilitent la prise de décision relative à la visite ou non des conteneurs. La décision pourra être prise en 15 minutes, d’après lui, au lieu de quatre heures. « Ces scanners mobiles facilitent et allègent les mouvements de chargement et déchargements des conteneurs. Les visites des conteneurs ne sont effectuées que si les scanners détectent la présence d’objets douteux », a expliqué, pour sa part, le ministre. Ce dernier a inauguré un nouveau parc de visite de conteneurs d’une capacité de traitement de 250 conteneurs/jour. Talaï a également inspecté le nouveau circuit de circulation du grand môle qui isole les zones d’activité et interdit la circulation des véhicules dans les périmètres d’exploitation des navires. Par ailleurs, le ministre a annoncé, en marge de sa visite, le début des travaux du port de Cherchell pour la fin du premier trimestre 2017. « L’avant-projet détaillé sera livré le 25 décembre prochain. Un modèle réduit du port a été réalisé et soumis aux épreuves des conditions météorologiques », a-t-il fait savoir. Cette dernière infrastructure est destinée au transbordement au profit des pays étrangers, notamment africains. 2.000 ha y seront aménagés, selon lui, pour accueillir quatre zones de libre-échange connectées à une autoroute de 39 km qui va jusqu’à El Affroun.
Le Pdg l’Entreprise Portuaire de Djendjen : «L’exportation des produits périssables se fera en 24 heures » (Horizons)
Le port de Djendjen, près de Jijel, s’engage à réduire les délais de transport des marchandises destinées à l’exportation. « Nous nous engageons à ce qu’un produit périssable soit exporté en 24 heures et les autres en 48 », a indiqué Abderrazak Sellami, président-directeur général de l’Entreprise portuaire de Djendjen. Dans le cadre de sa mission « d’accompagnement » des exportateurs, le port a mis en place une série de mesures visant la facilitation de cette opération. Ainsi, en termes de mesures organisationnelles, le port a mis en place « un couloir vert » en collaboration avec les autorités douanières, une « brigade mixte » regroupant l’autorité portuaire, la DCP et l’autorité douanière, pour « le contrôle » et surtout « en vue d’écourter les délais de traitement de la marchandise au niveau du port ».
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En termes de mesures financières, une réduction de 50% est accordée pour « tous les frais de manutention et de 75% aux armateurs dans toute l’approche service au navire », a expliqué le PDG. « Avec ces mesures, qui s’ajoutent aux mesures institutionnelles mises en place par l’Etat, le produit pourrait être très compétitif à l’export », a-t-il indiqué.
Selon lui, l’exportation de grandes quantités de produits est possible grâce aux partenariats entre les Algériens et les étrangers à travers « l’ouverture de terminaux fruitiers au port de Djendjen ». Outre la datte, les sous-produits dérivés tels les farines, les confitures, le miel, le vinaigre, le café de bonne qualité peuvent également constituer un bon potentiel. « Nous allons contribuer et aider à transporter ces matières vers les pays européens et asiatiques », a-t-il indiqué, en se basant sur le fait que ce sont des produits « uniques et innovants ». Selon lui, « ils constituent une nouvelle conception de l’agroalimentaire qu’il faut exploiter à travers une bonne stratégie de marketing ». Le développement de l’activité de l’exportation dépend de plusieurs facteurs, dont « un bon partenariat » pour le placement des produits et la mise en place de comptoirs à l’étranger de manière à permettre aux banques de s’installer pour la facilitation de toutes les démarches.
Mourad El Besseghi, expert financier: « L’emprunt obligataire a servi, avec 317,62 milliards de DA à résorber le déficit du Trésor » (Algérie Eco)
Dans cet entretien, l’expert financier Mourad El Besseghi nous livre; ses évaluations sur les résultats de l’emprunt obligataire national depuis son lancement en avril 2016. Selon lui, à un niveau macro-économique, un emprunt obligataire lancé par l’Etat est apprécié sous le triple plan du montant levé, de la qualité des souscripteurs et de l’utilisation qui en est faite.
Algérie-Eco : Le ministère des finances a mobilisé 568 milliards de dinars algériens (5,86 milliards de dollars USD) du 17 avril au 16 octobre 2016 pour ce qui est de l'emprunt obligataire national pour la croissance économique. Comment évaluez-vous ce résultat?
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Mourad El Besseghi : Si l’on tient compte des déclarations officielles et notamment celle du Ministre des finances M. Hadji Baba ammi, en marge de la dernière rencontre Gouvernement-walis, cet emprunt a atteint ses objectifs et il y a une satisfaction pour le résultat obtenu.
Assorti de garanties de premier rang, de taux de rémunération incitatifs, de conditions de remboursement par anticipation à la demande, d’avantages fiscaux, de choix de la souscription sous forme nominative ou anonyme, l’emprunt obligataire pour la croissance économique avait toutes les chances de succès.
A rappeler que les titres matérialisant l'emprunt ont été émises sous deux formes de maturité de 3 ans et 5 ans, et en coupures de 50 000 DA, 10 000 DA et 1 million de DA chacune.
L’objectif étant de mobiliser dans un élan de solidarité populaire des ressources internes par des temps de vaches maigres avant d’envisager un quelconque recours à l’endettement externe, dont les algériens gardent à l’esprit de mauvais souvenirs. A un niveau macro-économique, un emprunt obligataire lancé par l’Etat est apprécié sous le triple plan du montant levé, de la qualité des souscripteurs et de l’utilisation qui en est faite.
L’emprunt obligataire, lancé pour une période de 6 mois a permis de collecter 568 milliards de dinars. Lors du lancement de cet emprunt national, il n’a pas été annoncé de plafond de collecte, par contre le minimum fixé était de 400 milliards de DA, seuil qui avait été considéré en juillet dernier par le chef de l’exécutif comme objectif atteint. Evidemment, ce niveau n’était qu’un plancher puisqu’au regard de l’objectif qui était de capter la liquidité en circulation dans l’informel estimée à 40 millions de dollars, il était attendu de lever le 1/3 seulement.
Collecter les liquidités de l’épargne publique et drainer les fonds qui circulent dans le marché informel afin de les bancariser, était un programme complémentaire à la « mise en conformité fiscale volontaire ».
On ne connait pas la configuration des souscripteurs, puisque les obligations pouvaient être anonymes, mais tout porte à croire que ce sont les banques commerciales publiques ainsi que les assurances du secteur marchand de l’Etat qui ont fait l’essentiel. Les banques publiques croulant sous le poids des surliquidités financières depuis le début des années 2000 connaissent actuellement une inversion de la tendance suite aux incertitudes du marché des hydrocarbures et sa conséquence sur la fiscalité pétrolière.
Ces surliquidités auraient dues servir à soutenir la croissance, or l’assèchement des liquidités bancaires engendrant inévitablement un resserrement du crédit d’investissements aux petites et moyennes entreprises n’est pas de nature à contribuer à la relance.
Mais en dehors de quelques entreprises qui ont annoncé leur niveau de souscription, la majorité écrasante des entreprises s’est limitée à de bonnes intentions. Et combien même il y a des entrepreneurs souscripteurs, pourvu que leurs fonds placés ne proviennent de découverts ou d’emprunts bancaires puisque dans ce cas, l’intérêt est quasi-nul et le gain est simplement déplacé d’un lieu vers un autre.
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Qu'en est-il de l’utilisation qui en est faite?
Lors du lancement de l’opération, il était déclaré que les ressources procurées par l’emprunt seraient affectées au financement de projets structurants en mesure d’impacter positivement de nombreux autres de façon simultanée. Cet argument de promotion était avancé pour susciter de l’engouement chez les souscripteurs potentiels et indécis les invitant à contribuer au développement de leur pays. Il était soutenu mordicus que l’emprunt considéré ne serait jamais destiné à financer les dépenses de fonctionnement, lesquelles seraient honorées par des ressources définitives.
En effet, il existe une règle d’or dans la finance reposant sur le postulat que les emplois durables sont toujours financés par des ressources stables. Cette cohérence a pour finalité de se prémunir contre le double risque de la déstructuration des grands équilibres financiers du budget et de la compromission de l’avenir.
Dans les faits, l'emprunt national pour la croissance économique a servi avec 317,62 milliards de DA, donc en grande partie, à résorber le déficit du Trésor et faire face aux dépenses de fonctionnement.
Peut-on parler d’échec ou de réussite de cette opération ?
Certains qualifient cette opération d’emprunt obligataire de la décroissance, ce qui me parait exagéré. Mais force est de reconnaitre, que les objectifs affichés initialement n’ont pas été atteints, tant par le volume collecté que par l’utilisation qui en est faite. Les raisons sont à rechercher dans une communication inappropriée, un manque de confiance et/ou l’insuffisance des incitations proposées.
Une moyenne de 50.000 accidents de travail déclarés annuellement à la CNAS (APS)
Une moyenne de 50.000 accidents de travail sont déclarés annuellement à la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), dont plus de 600 accidents mortels, a annoncé lundi à Alger, le directeur général de la Caisse, Hassen Tidjani Haddam.
"Une moyenne de 50.000 accidents de travail dont plus de 600 accidents mortels, sont déclarés annuellement à la CNAS (moyenne enregistrée les cinq dernières années), a précisé M. Haddam, lors d’une journée de
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formation et d’information au profit des membres des commissions paritaires d’hygiène et de sécurité (CPHS) de la CNAS.
Le même responsable a ajouté que sur le total des accidents de travail déclarés, plus de 4000 sont des accidents liés aux trajets (de la maison au lieu du travail) qui affectent les travailleurs.
M. Haddam a également fait remarquer que le plus grand nombre de ces accidents déclarés survient dans le secteur du BTP avec un taux de 27%.
Ce même secteur (le BTP) enregistre aussi, un taux de 45% du nombre global des accidents de travail mortels déclarés à la CNAS, a-t-il ajouté précisant, dans un même contexte, que les hommes sont les plus touchés par les accidents du travail déclarés (89%) que les femmes (11%).
M. Haddam a souligné que les accidents du travail sont principalement concentrés dans les wilayas d’Alger (17%), Bejaia(7,7), Boumerdes (6,5%) et Sétif (6%) et ont lieu principalement dans le secteur privé qui enregistre le plus grand nombre.
"La CNAS donne l’exemple aux autres entreprises par le lancement prochain d’un programme au profit de ses travailleurs, qui s’appuie sur des actions de prévention et qui a pour objectif de maîtriser les risques et de réduire les accidents a "zéro"dans le futur, selon M. Haddam.
CNAS «objectif zéro accident du travail» : La prévention axe prioritaire (El Moudjahid)
Le Directeur Général de la Caisse Nationale des Assurances Sociales des travailleurs salariés (CNAS), Tidjani Hassan Haddam a mis en garde les employés qui n’ont pas encore déclaré leurs salariés, tout en les appelant à les assurer avant le 31 décembre prochain : « 31 décembre étant une échéance, non renouvelable, j’appelle les employeurs à déclarer leurs employés ».
Le DG de la CNAS a indiqué que des décisions fermes seront prises à partir du 02 janvier prochain : « Nous allons renforcer le contrôle à partir du 2 janvier prochain…, des contrôles de la CNAS ou des contrôles mixtes avec l’inspection du travail ». Dans cette optique, il a averti les employeurs dont le personnel n’est pas encore déclaré qu’ils «encourent des amandes et même un emprisonnement », tout en estimant qu’« il n’est pas concevable qu’un employé travaille sans protection sociale et sans conditions de travail acceptables».
C’est dans cette optique et dans la perspective de sensibiliser contre les risques des accidents de travail, visant la promotion de la sécurité et de la santé au travail, la protection des travailleurs et des usagers, que la Caisse Nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) a organisé, hier, une journée de formation et d’information sous le slogan « Objectif zéro accident du travail ». Présidée par M. Tidjani Hassan Haddam, DG de la CNAS, cette manifestation d’envergure socio-économique s’inscrit dans le cadre de la politique de la caisse,
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« axée sur l’accompagnement des responsables de structures à travers le territoire national et une démarche visant à garantir une meilleure connaissance dans le domaine, ainsi que la mise en oeuvre des mécanismes nécessaires », a affirmé M. Tidjani.
Lors de son allocution prononcée à l’occasion de l’ouverture des travaux de cette journée de formation et d’information, qui a réuni les commissions paritaires d’hygiène (CPHS) et celles de sécurité des agences CNAS et établissements,
M. Tidjani a mis l’accent sur la prévention : « cette noble mission que notre Caisse est fière d’assumer », estime-t-il. Relevant une augmentation des maladies non transmissibles en Algérie, auxquelles s’ajoutent les accidents de travail et les maladies professionnelles, M. Tidjani a rappelé que la Caisse a adopté une stratégie pour le triennal (2016-2017-2018) où la promotion de la prévention sera un axe prioritaire. «Des actions proactives pour la prévention des risques», souligne-t-il, seront réalisées dans le cadre de ce programme. Cette approche stratégique s’inscrit dans le cadre des orientations du gouvernement, des conseils des organisations internationales et spécialistes en la matière. Préconisant le « mieux vaut prévenir que réadapter, mieux vaut réadapter qu’indemniser », le DG de la CNAS souligne que « cette rencontre constitue l’aboutissement d’une de nos premières actions dans le cadre du plan stratégique». Et d’ajouter, en termes de chiffres, que les contrôleurs de la CNAS ont effectué un travail au niveau de plus de 8.836 entreprises dont, précise-t-il «un grand nombre ne déclare pas aux institutions concernées les procédés utilisés».
Face aux risques professionnels
Les principaux objectifs de l’intervention de la Cnas, affirme
M. Tidjani, est de « tendre vers la réduction d’une manière significative des accidents et des maladies professionnelles ». Il est également question de préserver la santé des travailleurs pour la diminution progressive des taux de fréquence et de gravité des risques et atteindre, éventuellement, le risque zéro. Pour ce faire, le premier responsable de la CNAS souligne la nécessité de conjuguer les efforts et renforcer la prévention « non seulement au niveau de l’entreprise, mais particulièrement au niveau de chaque poste , et ce, dans tous les secteurs d’activité ». Il y a lieu de relever en outre, que l’organisation mondiale de la santé estime —à travers des chiffres rendus publics— que « les travailleurs exposés aux nuisances physiques sont entre 10 et 30% dans les pays industrialisés et jusqu’à 80% dans les pays en voie de développement ». De toutes les maladies professionnelles, la surdité est l’affection des travailleurs la plus fréquemment observée en Algérie. Par ailleurs, selon les chiffres avancés lors de cette rencontre organisée au centre familial de Ben-Aknoun, sur les 13.000 visites d’entreprises effectuées entre 2014-2015, la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) a relevé 22.000 infractions liées à la déclaration des procédés de travail susceptibles de provoquer des maladies professionnelles. Suite à ce constat, des recommandations ont été envoyées aux responsables d’entreprises pour se mettre en conformité avec la réglementation. Concernant les visites effectuées, elles
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interviennent dans le cadre de l’assistance et l’examen des entreprises en matière de conformité à la réglementation. Réalisé par deux experts, dont un épidémiologiste, ce travail d’investigation a confirmé le constat de la Cnas inhérent au non déclaration des procédés de travail susceptibles de provoquer des maladies professionnelles. On notera dans ce contexte que 30 à 40% des déclarations de maladies professionnelles parviennent aux agences de la CNAS. Toutefois, la surdité s’est avérée comme la partie visible de toute une série de pathologies. Les enquêtes menées ont montré l’existence de troubles associés, tels que le stress, l’hypertension artérielle, les problèmes cardio-vasculaires ou gastriques.
Angem: 775 734 bénéficiaires de microcrédits au 30 septembre (Algérie Eco)
L’Agence nationale de gestion de microcrédits (Angem) vient de rendre public son bilan des 9 mois de 2016. Ce dernier révèle qu’au total "775734 personnes ont bénéficié de microcrédits pour la réalisation de leurs projets d'activités et ce depuis sa création en 2005 jusqu’au 30 septembre 2016".
Près de 481874 ont été crédits octroyés aux Femmes et 293563 crédits octroyés aux Hommes. Le nombre d’emploi créés durant cette période a atteint quant à lui 1163158 postes alors que 242639 personnes ont bénéficié des services non financiers.
Pour rappel, la ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, avait déclaré à Alger que «l'Agence nationale de gestion du microcrédits (Angem) a permis la création de plus d'un million d'emplois à l'échelle nationale en l'espace de dix ans".
Selon les responsables, l'activité de l'agence "s'intensifiera durant les années à venir par le renforcement des capacités humaines et administratives et grâce à la dynamique des jeunes cadres et aux divers moyens technologiques". Un programme ambitieux a été arrêté par l'agence outre les programmes des entreprises spécialisées dans la création d'activités économiques susceptibles de contribuer efficacement à la relance de la dynamique à travers le pays".
Selon les professionnels, la création de l'Angem tendait à réaliser le «progrès social» à travers une activité économique et grâce à la formule d'aide et d'accompagnement qui repose essentiellement sur le «compter sur soi» et l'esprit d'entreprenariat et l'initiative individuelle.
En effet, le rôle de l'agence consiste à fournir des prestations financières et non financières en adéquation avec les besoins des différentes catégories de la société dont celles sans revenus ou à faibles revenus ou les sans emploi et ceux activant dans le secteur parallèle.
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L’Algérie va exporter Halal (L’Econews)
Le ministère de Commerce a introduit, la certification « Halal » pour certains produits alimentaires. Il est question en particuliers de produits destinés à l’exportation dotés dorénavant de certificat officiel reconnu à l’international.
L’arrêté interministériel publié sur le journal officiel, fixe, les conditions et modalités devant figurer sur l’étiquetage du produit avec la mention Halal. Ainsi, l’apposition de la dite mention doit être justifiée par un certificat de conformité « Halal » délivré par l’organisme national chargé de la normalisation. Cet organisme a, pour mission de certifier le produit Halal après examen par le comité national pour le suivi du processus de certification et de l’apposition de la marque sur des produits concernés. L’apposition de la mention Halal, n’est autorisée que pour les denrées alimentaires, répondant aux exigences fixées par les dispositions du présent arrêté ainsi que la réglementation en vigueur. L’arrêté a été élaboré par cinq départements ministériels. Il s’agit du ministère de Commerce, de l’Agriculture, de l’Industrie, des Affaires religieuses et de la Santé.
Il est à noter que la liste des denrées alimentaires concernées est diffusée sur les sites web officiels des organismes chargés de la protection du consommateur et ceux de la répression des fraudes ainsi que ceux des ministères des affaires religieuses, de l’industrie, de l’agriculture, de la santé et, par tout autre support à même de contribuer à diffuser l’information large sur cette pratique.
L’Algérie se dote, à travers cette mesure d’un certificat officiel reconnu à l’international ce qui devrait contribuer au placement du produit algérien sur les marchés étrangers.
Lait: baisse de plus de 25% de la facture d'importation sur 10 mois (APS)
La facture d'importation de lait a reculé à 798,6 millions de dollars (usd) sur les dix premiers mois de 2016, contre 1,07 milliard usd à la même période de 2015, soit une baisse de 25,45%, a appris l'APS auprès des Douanes.
De janvier à octobre, les quantités importées de ce produit (lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières utilisées comme intrants) ont également reculé pour s'établir à 324.206 tonnes contre 364.531 tonnes, soit une réduction de près de 11,06% entre les deux périodes de comparaison, indique le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (CNIS).
Cette réduction de la facture d'importation s'explique non seulement par le recul des quantités importées mais aussi par la chute des prix à l'importation par l'Algérie de cette denrée alimentaire.
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Durant les huit premiers mois 2016, le prix moyen à l'importation par l'Algérie des poudres de lait s'est établi 2.302 usd/t contre 2.921 usd/t sur la même période de 2015, en baisse de plus de 21%.
Même tendance baissière pour les matières grasses de lait dont le prix moyen à l'importation s'est réduit à 3.786 usd/t contre 4.011 usd/t (-5,6%).
En 2015, la facture d'importation du lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières, avait déjà reculé à 1,04 milliard de dollars (372.252 tonnes) contre 1,91 milliard usd en 2014 (395.898 tonnes).
Afin de réduire les importations de ce produit subventionné et de promouvoir la filière lait, des mesures avaient été décidées par le gouvernement en faveur des éleveurs et des opérateurs de ce secteur en augmentant la subvention du lait cru et en encourageant l'investissement, avec l'objectif de baisser les importations de la poudre de lait de 50% à l'horizon 2019.
Le gouvernement a ainsi décidé que le prix de référence du litre de lait cru de vache soit fixé à 50 DA (contre 46 DA auparavant), se répartissant entre 36 DA le prix de cession du lait cru aux laiteries et 14 DA de subvention de l'Etat, contre, respectivement, 34 DA et 12 DA auparavant.
En réponse à la préoccupation des éleveurs relative à l'accès à l'aliment de bétail et à la régulation du marché de ce produit, il a été décidé d'approvisionner directement les éleveurs en matière de son (résidu de mouture de blé).
D'autres mesures de facilitation à moyen terme ont été prises par le gouvernement afin d'asseoir une stratégie de relance de la filière lait.
Il s'agit notamment de l'accès des professionnels de la filière lait au foncier agricole pour leur permettre d'investir en amont de cette filière et concourir au développement des grandes cultures (céréales et fourrages).
Les pouvoirs publics ambitionnent, dans ce cadre, de promouvoir la création de fermes modernes intégrées pour l'élevage bovin laitier et la production de céréales et de fourrages dans le cadre de contrats-programmes.
Il s'agit aussi d'encourager l'utilisation du crédit de campagne "R'fig" pour investir dans la production des fourrages, tandis que les coopératives des éleveurs seront incitées à recourir à l'exploitation des périmètres irrigués, notamment dans les Hauts-Plateaux et le Sud.
Produits alimentaires: tendance mitigée des prix à l'importation sur les 8 premiers mois (APS)
Les prix à l'importation par l'Algérie des produits alimentaires et agroalimentaires ont connu des tendances disparates durant les huit premiers mois de 2016 par rapport à la même période de 2015, apprend l'APS auprès du ministère du Commerce.
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Dans la catégorie des céréales, les prix à l'importation ont reculé à 311 dollars/tonne (usd/t) pour le blé dur (-32,5% par rapport à la même période de 2015), à 192 usd/t pour le blé tendre (-23,5%) et à 185 usd/t pour le maïs (-8,4%).
De son côté, le prix d'achat des poudres de lait s'est établi à 2.302 usd/t (-21,2%).
Une baisse a touché également les huiles brutes (baisses allant de 1,7% à 9,31%) sauf pour l'huile brute de coco qui a enregistré une hausse (+9,6%) et d'autres huiles alimentaires brutes (+44,4%).
Une hausse des prix à l'importation a touché aussi le sucre roux qui a été de 380 usd/t (+2,43%).
Pour la catégorie des produits d'épicerie, une augmentation des prix moyens à l'importation a été observée pour les cafés torréfiés(+52%), le thé (+6%,) les pâtes alimentaires (+5,2%), le lait infantile (+2,8%) et le sucre blanc (+0,8%).
Par contre, les prix à l'importation du triple concentré de tomate ont reculé à 864 usd/t (-26,5%), le concentré de tomate à 1.157 usd/t (-19,5%), les cafés non torréfiés à 2.105 usd/t (-9,8%), le double concentré de tomate à 1.329 usd/t (-8,6%) et le riz à 529 usd/t (-6,4%).
Pour les légumes secs, des baisses ont été observées pour les haricots secs à 949 usd/t (-27,7%) et les pois secs à 585 usd/t (-19,7%).
En revanche, les prix à l'importation ont haussé pour les lentilles à 1.083 usd/t (+16%) et les pois chiches à 1.239 usd/t (+14,7%).
Quant à l'ail, il a été importé à 1.689 usd/t, soit une hausse de 58%.
Pour les viandes et poissons, les prix ont reculé pour les viandes bovines congelées à 3.029 usd/t (-10,6%), pour celles réfrigérées à 3.608 usd/t (-9,7%) et pour les poissons congelés à 1.517 usd/t (-4,8%).
En dehors des produits alimentaires, le prix moyen à l'importation du ciment a baissé à 64 usd/t contre 65 usd/t, soit une baisse de 1,5%.
Les principaux pays fournisseurs de l'Algérie en poudre de lait sont au nombre de 9 dont les 5 premiers sont la Nouvelle-Zélande (40,04% des importations globales), la France (16,5%), l'Argentine (12,5%), la Pologne (9,3%) et l'Uruguay (8,1%).
Pour les huiles alimentaires brutes, la quasi-totalité des quantités importées a été réalisée par six (6) principaux opérateurs dont une société privée qui demeure en première position avec 56,25% de la quantité totale importée.
En matière d'importation de sucre roux, cette même société privée est demeurée dominante en assurant 83,69% du total importé.
Quant au sucre blanc, il est à noter qu'une proportion de 66,6% de la totalité des quantités importées a été réalisée par 10 entreprises privées.
Concernant le café non torréfié, les principaux importateurs sont au nombre de sept (7) avec 36,67% du total des importations.
Bananes et pommes: 167 millions de dollars d'importations
Sur les huit premiers mois 2016, il a été importé pour 116,7 millions usd de bananes (contre 120 millions usd sur la même période de 2015), et pour 50,2 millions usd de pommes (contre 80 millions usd).
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La facture a été de 31,6 millions usd pour les amandes (contre 27,3 millions usd), de 16,9 millions usd de raisins secs (contre 20,8 millions usd) et de 4,7 millions usd d'abricots secs (contre 6,1 millions usd), alors que les importations des pruneaux secs se sont chiffrées à 9,9 millions usd (contre 10,40 millions usd).
Il est, par ailleurs, constaté que la facture de l'ail importé est passée à 14,4 millions usd (contre 9,4 millions usd).
La promotion de la filière phoenicicole et l’intensification des exportations, priorité des opérateurs économiques (APS)
Le développement de la filière phoenicicole et l’intensification des exportations sont la priorité des opérateurs économiques nationaux, ont soutenu les participants au salon international de la datte de Biskra (SIDAB) qui se tient du 17 au 20 décembre courant.
Pour le président de la Chambre du commerce et de l’industrie, CCI-Ziban, Abdelmadjid Khobzi, la qualité du produit, la sélection des matériaux d’emballage, les prix concurrentiels et la maîtrise des métiers liés à l’exportation sont la condition sine qua non pour positionner la datte algérienne sur le marché international.
Des efforts doivent être consentis pour multiplier les quantités à exporter de dattes limitées actuellement à 30.000 tonnes l'an, a souligné le même cadre, estimant qu’un quintal de ce produit "coûte sur le marché international 500 dollars, soit l’équivalent de 10 barils de pétrole."
Le délégué régional de l’association national des exportateurs de dattes, Salim Hedoud, a indiqué, pour sa part, que l’Etat algérien n’a ménagé aucun effort pour accompagner les exportateurs en mettant en place tous les mécanismes nécessaires à même de permettre d'accéder au marché international. "La balle est maintenant dans le camp des opérateurs de la filière", a-t-il dit.
Lui-même exportateur de dattes vers 26 pays dont les Etats-Unis, le Canada, les Emirats Arabes Unis et la France, M. Hedoud a souligné que la datte algérienne "est certes présente sur l’ensemble des continents, mais le challenge est d’intensifier les opérations d’exportation."
Pour le directeur de la chambre d’artisanat et des métiers (CAM), Youcef Si El Abdi, les actions d’exportation peuvent aussi inclure, outre la datte, les dérivés de la datte dont le miel, la confiture et l’alcool alimentaire.
La mise en place, courant 2016, du label d’identification géographique (IG) de la variété "Deglet nour" est une "bonne nouvelle pour la filière et un pas vers la protection de ce produit national de contrebande", a considéré, de son côté, le secrétaire général de la chambre de wilaya de l’agriculture, Attallah Bouzidi.
Avec ce label IG, tous les opérateurs du marché international sauront que cette variété est typiquement algérienne et se dirigeront vers le marché
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algérien pour s’en approvisionner, a relevé en outre M. Khobzi, notant que la contrebande sur cette variété de datte avait eu, au cours des dernières années, un impact négatif sur le plan socioéconomique.
Cette 2ème édition du Salon international de la datte de Biskra est organisée, pour quatre jours, à l’école régionale des sports olympiques. Elle a été ouverte samedi par le ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum, en présence de délégations diplomatiques, de 30 pays.
Djezzy récompense les lauréats d’Algeria Web Awards (Algériepatriotique)
L’édition Algeria Web Awards 2016 s’est clôturée dimanche soir lors d’une cérémonie organisée à l’hôtel El-Aurassi, à Alger, en présence du directeur général de Djezzy, Tom Gutjahr, ainsi que de nombreux invités dont les participants à la compétition. Algeria Web Awards est la compétition nationale annuelle qui récompense le meilleur du web algérien dans tous les domaines. L’édition de cette année a vu la participation de 1 085 projets recensés à travers la plateforme dédiée à l’évènement, dont 600 sites, 300 médias sociaux et 100 applications mobiles. «Ces statistiques révèlent le potentiel existant dans le pays en terme de capacités et compétences dans le digital», relève l’opérateur. Dans son intervention, le directeur général de Djezzy a salué la grande participation des jeunes à ce concours, «ce qui est illustratif de la parfaite volonté de la jeunesse algérienne d’être à la page et d’appréhender l’avenir avec optimisme», a-t-il souligné. Il a également rappelé «l’engagement continu de Djezzy en faveur de l’émergence d’un écosystème digital en Algérie». Les 32 lauréats des différentes catégories ont été récompensés à l’issue de cette soirée.
Banque/bourse/Assurance
Responsabilité civile dans l’assurance automobile : Hausse progressive dès 2017 (APS)
Le tarif relatif à la garantie "responsabilité civile" (RC) dans la branche assurance automobile connaîtra, à compter du 1er janvier 2017, une
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augmentation progressive de 5% jusqu'à atteindre 20% au début du second semestre 2018, a appris dimanche l'APS auprès de l'UAR.
Cette augmentation continue de 5% sera opérée chaque semestre. Ainsi, le tarif de la RC va augmenter de 5% au 1er janvier 2017, puis d'un autre taux de 5% le 1er juillet 2017, de 5% le 1er janvier 2018 et aussi de 5% le 1er juillet 2018, précise un responsable de l’Union algérienne des assureurs et des réassureurs (UAR).
Cette augmentation ne concerne donc pas toute la composante de l'assurance automobile mais exclusivement la garantie obligatoire couvrant les dommages causés aux tiers, c'est-à-dire la RC, affirme-t-il.
A titre d’exemple, un véhicule de tourisme de 7 à 10 CV soumis actuellement à une prime de RC de 2.000 DA verra sa police d'assurance augmenter de 100 DA par semestre pour payer au total 2.400 DA au 1er juillet 2018.
"Ce réajustement intervient consécutivement à la forte progression des accidents de la circulation et ses répercussions sur l’équilibre de la branche automobile", explique la même source.
Le retour de l’OPEP à une gestion active du marché pèse positivement mais les traders surveillent les "exemptés" (Maghreb Emergent)
Les prix du pétrole montaient légèrement lundi en cours d'échanges européens après une semaine très volatile, les marchés peinant à se positionner entre une offre trop abondante et les promesses de limitation des productions des pays producteurs.
Vers 11H35 GMT (12H35 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 55,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 20 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de janvier gagnait 19 cents à 52,09 dollars.
"Malgré une performance plutôt décevante la semaine passée, les prix du brut sont à nouveau en hausse. L'accord des pays producteurs est étonnamment complet, ce qui devrait limiter les risques de baisse, mais reste à savoir dans quelle mesure il sera appliqué", a commenté Joshua Mahony, de IG.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé fin novembre que ses membres réduiraient leur production quotidienne de 1,2 million de barils, une décision à laquelle plusieurs autres pays producteurs se sont joints après une réunion début décembre.
Le poids des exemptés
"A première vue, les conséquences d'un retour à la gestion active du marché pour l'Opep sont évidentes. Avec moins de pétrole sur les marchés, les prix remonteront, et le rééquilibrage du marché sera
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accéléré", a noté David Hufton, de PVM Reports. Mais l'analyste rappelle que la Libye et le Nigeria ont tous deux été exemptés d'un gel de leur production, ce qui devrait limiter l'effet du gel.
Les difficultés de faire repartir la production dans le principal champ pétrolifère libyen - un accord conclu ne s'est pas traduit dans les faits au cours du week-end a soutenu le marché.
La Libye, en plein chaos sur le plan politique et de la sécurité, est incapable d'exploiter ou de profiter pleinement de ses énormes ressources pétrolières et produit autour de 600.000 barils par jour contre 1,6 million de ba

Revue de Presse 19 décembre 2016 Publié le 20/12/2016 à 12:06


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 4
A la une .................................................................................................................................................................. 5
ï‚· Fiscalité: lancement de la télédéclaration et du télépaiement pour les grandes entreprises (APS) ........................................................................................................ 5
ï‚· Vers un deuxième emprunt obligataire sans intérêt (L’éconews) ............................... 6
ï‚· CNAS: plus de 189.700 employeurs ont bénéficié des mesures du LFC 2015 (APS) 7
ï‚· Médicaments: Légère baisse de la facture d'importation sur 10 mois (APS) ............. 7
ï‚· Sonatrach signe des contrats avec des sociétés espagnole et française dans le raffinage (APS) ........................................................................................................... 8
ï‚· Sonatrach baisse ses prix pour faire face à la concurrence : Le gaz algérien sous pression (Liberté) ...................................................................................................... 10
ï‚· Les prix du pétrole ont terminé la semaine à plus de 55 dollars : Le baril double la mise (L’Expression) .................................................................................................. 12
ï‚· Hausse de la demande aux devises : L’informel enfonce le dinar (Reporters) ......... 13
ï‚· Le wali de Boumerdès : «Le foncier industriel a été distribué de manière irraisonnable» (Horizons) ......................................................................................... 14
ï‚· Concession des terres agricoles : Levée des contraintes (El Moudjahid) ................. 16
ï‚· L'Etat continuera à accompagner les jeunes pour leur insertion professionnelle (APS) ......................................................................................................................... 17
ï‚· 136 projets d’investissement recensés à Alger (Algérie Eco)................................... 18
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 19
ï‚· Baba Ammi met en garde les assureurs, évoque le lancement de produits de finance islamique (TSA) ........................................................................................................ 19
ï‚· Remboursement des frais de santé : Les assureurs algériens vont se lancer dans le tiers payant (Maghreb Emergent) ............................................................................. 20
ï‚· Le marché des assurances de personnes devrait croître plus vite durant les prochaines années (APS) .......................................................................................... 21
ï‚· Forum d’El Moudjahid, M. Abdennasser Sayah, DG d’Algérie Poste : « Développer le paiement par carte » (El Moudjahid) .................................................................... 23
ï‚· Economie numérique: La loi sur le e-commerce présentée bientôt au gouvernement (Le Quotidien d’Oran) .............................................................................................. 25
Coopération ......................................................................................................................................................... 26
ï‚· Réunion préparatoire de la 18e session de la commission mixte algéro-mauritanienne (APS) ................................................................................................. 26
ï‚· 12e session du comité de suivi algéro-mauritanien : Promouvoir la coopération (El Moudjahid) ................................................................................................................ 28
ï‚· 14 accords seront signés (Horizons) ......................................................................... 28
ï‚· Coopération algéro-tunisien : Signature à Constantine d’une convention de partenariat pour le développement de l’investissement (Transaction d’Algérie) ..... 30
Veille ..................................................................................................................................................................... 31
ï‚· Un modèle de management typiquement algérien est-il possible ? (El Watan) ....... 31
ï‚· Aline Delatte, chercheuse au MENA CTE : « Le développement des villes dépend de l’intégration des politiques urbaine et des transports » (Algérie Eco) ................. 32
Suppélement économique d’El Watan .............................................................................................................. 37
ï‚· Les tarifs des prestations médicales loin du réel ....................................................... 37
ï‚· Le financement au coeur de la nouvelle loi sanitaire : Vers une plus grande implication du privé .................................................................................................. 42
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ï‚· «Inquiétante hausse des débours des ménages pour les soins et les médicaments» . 44
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Synthèse
Dans le sillage de la modernisation de l'administration fiscale et le développement des systèmes de paiement électroniques, le nouveau système de télédéclaration et de télépaiement des impôts et des taxes "Jibayatic.dz" a été lancé dimanche. La presse indique que ce système concerne, dans une première étape, 2700 grandes entreprises, avant son élargissement à d'autres contribuables. S’agissant de la sécurité sociale, des quotidiens avancent que plus de 189 700 employeurs affiliés à la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés ont bénéficié des mesures exceptionnelles introduites par la loi de finances complémentaire 2015. Par ailleurs, on avance que la facture d'importation des produits pharmaceutiques a baissé de plus de 2% au cours des dix premiers mois de 2016 par rapport à la même période de l'année 2015. Citant les chiffres du CNIS, la presse précise que la valeur des importations de ces produits a reculée à 1,51 milliard de dollars entre début janvier et fin octobre 2016, contre 1,55 milliards de dollars à la même période de 2015.
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A la une
Fiscalité: lancement de la télédéclaration et du télépaiement pour les grandes entreprises (APS)
Le nouveau système de télédéclaration et de télépaiement des impôts et des taxes "Jibayatic.dz" a été lancé officiellement dimanche à Alger, et concerne, dans une première étape 2.700 grandes entreprises, en attendant son élargissement à d'autres contribuables.
Le lancement de cette nouvelle procédure entre dans le cadre de la modernisation de l'administration fiscale et le développement des systèmes de paiement électroniques, a-t-on souligné lors de la cérémonie de lancement organisée en présence notamment du ministre des Finances, Hadji Babaammi, le ministre délégué chargé de l'Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, Mouatassim Boudiaf, la ministre des Technologies de l'information et de la communication (TIC), Imane-Houda Feraoun.
Deux portails sont mis à la disposition des grandes entreprises, un portail unique consacré à la télédeclaration des contribuables, et l'autre est variable destiné aux banques pour le télépaiement.
Treize banques dont sept privées sont actuellement prêtes pour l'utilisation de ce nouveau système, en attendant l'adhésion d'autres banques, a souligné M. Boudiaf ajoutant que cette procédure est totalement sécurisée.
"Nous n'avons pas de problème en ce qui concerne la sécurisation des données" a-t-il rassuré en se félicitant du fait que ce projet ait été réalisé par des compétences algériennes.
M. Boudiaf a insisté aussi sur "l'importance de l'information et la vulgarisation de ce système moderne et efficace en direction de tous les intervenants dans le domaine de la fiscalité".
S'exprimant à cette occasion, le ministre des Finances a indiqué qu'il s'agissait d'une première expérience qui devrait être généralisée à terme à d'autres catégories d'entreprises.
Il a ajouté que la création récente d'un comité had-hoc chargé de conduire la mise en place d'un système d'information intégré au profit du ministère des Finances, ainsi que le lancement du e-paiement témoignaient de la
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volonté de l'Etat d'aller de l'avant pour l'appropriation des technologies numériques.
Pour sa part, le directeur général des impôts (DGI), Abderrahmane Raouia, a souligné que l'objectif à travers ce système était de "moderniser les structures de la DGI basée sur la mise en place d'une nouvelle organisation et la réforme du système fiscal afin de l'adapter au nouveau contexte économique".
Vers un deuxième emprunt obligataire sans intérêt (L’éconews)
Le recouvrement de la fiscalité ordinaire a connu une amélioration de près de 6% fin de mois de novembre par rapport à la même période de l'année dernière a indiqué aujourd'hui le ministre des finances Hadj Baba Ammi.
Mieux encore, le ministre a révélé que qu'il est attendu de recouvrir un montant supérieur à celui prévu dans la loi de finances de 2017, soit une augmentation dépassant les 10% par rapport à l'année dernière. Animant un point de presse en marge de la cérémonie de lancement de l'opération de télé déclaration et télé-paiement fiscale, le ministre a indiqué que son département est en phase de préparation de plusieurs mécanismes afin de recouvrer l'argent de l'informel à l'instar d'un probable lancement d'un emprunt obligataire sans intérêt, mais se basant sur un gain qui sera indexé sur le taux de la croissance. Baba Ammi a aussi évoqué la possibilité de convaincre la banque de la place d'innover en termes de produits adéquats avec les exigences de la société.
La cérémonie de lancement de cette nouvelle procédure de paiement s’est déroulée ce matin au siège du ministère des Finances permet dans un premier temps aux contribuables émargeant à Direction des grandes entreprises de déclarer et payer leurs impôts en quelques minutes et cela à travers un portail électronique « Jibaya Tic ».
Pour le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, « cette procédure intervient dans une conjoncture financière spéciale qui nécessite la mise en place de dispositif facilitant les opérations financières ». Selon le ministre, ce dispositif n'est qu'une opération pilote qui sera généralisée en cas de réussite avec les grandes entreprises vers d'autres contribuables.
Pour sa part Mouatassam Boudiaf, ministre délégué, chargé de l'économie numérique, le télépaiement fiscal, concerne aussi 13 banques par lesquelles la transaction sera effectuée. Mouataa fait savoir qu'il existe 2700 entreprises concernées par ce dispositif. Le choix des grandes entreprises pour le lancement de cette opérations n’est pas venu au hasard, mais il est dû au fait que celle-ci constituent 50% de volume des recettes fiscales de l’Etat.
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CNAS: plus de 189.700 employeurs ont bénéficié des mesures du LFC 2015 (APS)
Plus de 189.700 employeurs affiliés à la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) ont bénéficié des mesures exceptionnelles introduites par la loi de finances complémentaire (LFC) 2015, a indiqué dimanche le directeur général de la caisse, Hassen Tidjani Haddam.
"Au total 189.732 employeurs affiliés à la Cnas ont bénéficié des mesures exceptionnelles de la LFC 2015", a précisé M. Haddam lors de la cérémonie de signature d'une convention pour la réduction des tarifs de transport vers l'étranger des malades assurés sociaux.
Parmi le nombre total des employeurs ayant bénéficié de ces mesures, "153.867 employeurs se sont acquittés de la totalité des cotisations principales et ont bénéficié de l'annulation des majorations et pénalités de retard", a-t-il dit.
S'agissant des nouveaux affiliés volontaires au système de la sécurité sociale, le nombre avoisine les 18.000 adhérents, composés de personnes qui activaient dans l'informel, selon M. Haddam.
Cette catégorie de nouveaux adhérents à la sécurité sociale bénéficie des prestations d'assurances maladie pour une période transitoire de 3 ans, outre le versement d'une cotisation mensuelle de 2.160 DA, pour accéder par la suite aux droits de retraite, une fois intégrés au secteur formel, selon l'article 60 de la LFC.
A cette occasion, M. Haddam a lancé un appel aux employeurs redevables à se rapprocher des services de la CNAS, afin de bénéficier des mesures exceptionnelles de la LFC 2015, dont l'échéance arrive à terme le 31 décembre 2016.
Médicaments: Légère baisse de la facture d'importation sur 10 mois (APS)
La facture d'importation des produits pharmaceutiques a baissé de plus de 2% au cours des dix premiers mois de 2016 par rapport à la même période de l'année 2015, a appris l'APS auprès des Douanes.
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Ainsi, la valeur des importations de ces produits s'est réduite à 1,51 milliard de dollars (md usd) entre début janvier et fin octobre 2016, contre 1,55 md usd à la même période de 2015, soit une baisse de 2,12 %, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
Quant aux quantités importées, elles ont reculé de 7,7% en s'établissant à 19.389 tonnes (t) contre 21.004 t.
Par catégorie de produits, la facture des médicaments à usage humain s'est chiffrée à 1,42 md usd contre 1,47 md usd (-2,94 %), avec des quantités qui ont aussi baissé à 17.294 t contre 19.083 t (-9,4%).
Pour les médicaments à usage vétérinaire, la facture a par contre légèrement augmenté à 25,1 millions usd contre 24,7 millions usd pour la même période de 2015, soit une hausse de 1,55%, alors que les quantités importées ont baissé à 541 t contre 578,5 t (-6,46%).
Pour les importations des produits parapharmaceutiques (pansements adhésifs, gazes, réactifs...), elles ont augmenté à 64,5 millions usd (1,5 million t) contre 54,6 millions usd (1,3 million t), soit une hausse de 18,2% en valeur et de 15,21 % en volume.
Dans le cadre de la rationalisation des importations des médicaments, un arrêté ministériel publié en décembre 2015 avait fixé la liste des produits pharmaceutiques à usage humain et des matériels médicaux fabriqués en Algérie qui sont interdits à l'importation.
Il s'agit de 357 médicaments composés de comprimés, crèmes et pommades dermiques, solutions injectables, suppositoires, pommades ophtalmiques et de sirop.
S'y ajoute également une liste de onze (11) matériels médicaux fabriqués localement et qui sont aussi interdits à l'importation telles les seringues, compresses et bandes de gaze et la bicarbonate de soude pour dialyse.
En 2015, les importations des produits pharmaceutiques avaient atteint 1,96 milliard de dollars (-22% par rapport à 2014) pour un volume global de près de 27.000 tonnes (-15,32%).
Sonatrach signe des contrats avec des sociétés espagnole et française dans le raffinage (APS)
La compagnie nationale Sonatrach a signé, dimanche à Alger, deux contrats avec une société espagnole et une autre française dans le domaine de raffinage des hydrocarbures.
Le premier contrat a été signé avec la société espagnole Engineering Tecnicas Reunidas Internacional pour la réalisation d'études d'ingénierie de base du projet d'hydrocraquage du fuel et de traitement des excédents de naphta, issus de la raffinerie de Skikda.
Ce contrat a été signé par le vice-président de Sonatrach chargé de la liquéfaction, de raffinage et de pétrochimie, Akli Remini, et le vice-
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président d'Engineering Tecnicas Reunidas Internacional, Manuel Alabart Fernandez-Cavda
D'un montant de 5,59 millions d'euros en forfait pour l'ingénierie de base, et de 9,91 millions d'euros et de 88,32 millions de DA provisionnés pour les activités Project Management Consultancy (PMC), ce projet situé dans la zone industrielle de Skikda devra permettra de renforcer les capacités de production de Sonatrach en produits pétroliers raffinés afin de satisfaire les besoins actuels et futurs du marché national.
Avec une durée de réalisation de 34 mois, les unités d'hydrocraquage du fuel-oil et de reformage catalytique des excédents de naphta de la raffinerie de Skikda seront conçues pour une capacité de traitement annuelle en fuel-oil de 4,6 millions de tonnes et en excédents de naphta de 4 millions de tonnes, engendrant ainsi une production annuelle de 3,2 millions de tonnes de gasoil et de 3,5 millions de tonnes d'essences.
Le second contrat, d'une durée de 18 mois et d'un montant de 5,17 millions d'euros, a été attribué à la société française Amec Foster Wheeler.
Il porte sur l'élaboration d'études de base de type feed pour le projet Méthyl Tert Butyl Ether (MTBE) et l'assistance de Sonatrach dans l'analyse des offres techniques des soumissionnaires, dans le cadre de la sélection d'un contrat pour la réalisation du complexe MTBE.
Situé dans la zone industrielle d'Arzew, ce projet permettra le traitement annuel de 75.000 tonnes de méthanol et de 150.000 tonnes de butane, permettant une production annuelle de 200.000 tonnes de MTBE destinées à augmenter de 80 à 95% l'indice d'octane des essences produites par les raffineries de Sonatrach.
Ce second contrat a été paraphé par M. Remini et le P-dg d'Amec Foster Wheeler, Giussepe Zuccaro.
La cérémonie de signature s'est déroulée en présence notamment du P-dg de Sonatrach, Amine Mazouzi, ainsi que de l'ambassadeur d'Espagne à Alger, Alejandro Polanco.
Carburants: Les exportations prévues à partir de 2020
Selon M. Mazouzi, la signature de ces deux contrats marque le lancement intégral du programme de raffinage de la Sonatrach, précisant que la concrétisation de ce programme permettra, à partir de 2020, non seulement de couvrir les besoins du marché national en carburants mais aussi de dégager des excédents à l'exportation.
Il a également souligné que ces projets exprimaient la volonté de Sonatrach de valoriser davantage les ressources en gaz naturel, en GPL et en produits raffinés pour renforcer le tissu industriel national par l'émergence d'industries de transformation, de PME-PMI ainsi que le dégagement d'une plus-value par l'exportation des excédents de production.
Pour sa part, l'ambassadeur d'Espagne à Alger s'est félicité de la concrétisation de ces deux projets "importants" pour les deux partenaires, estimant que cet accord consolidera les relations bilatérales entre l'Algérie et l'Espagne, déjà "excellentes" dans tous les domaines, notamment à l'approche de la tenue de la 7ème réunion de haut niveau entre les deux pays prévue en 2017 à Alger.
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Par ailleurs, M. Polanco a tenu à féliciter le gouvernement "pour ses excellentes directives et démarches diplomatiques que l'Algérie a menées ces derniers mois pour renforcer une nouvelle politique de production au sein de l'OPEP afin d'arriver à des résultats qui renforcent la prévisibilité et la stabilité du marché pétrolier".
En marge de la cérémonie de signature, M. Remini a indiqué à la presse que la signature de ces deux contrats venait confirmer la qualité "appréciable" des relations entre Sonatrach et ses partenaires étrangers dont "l'objectif commun est de fonder des partenariats économiques gagnant-gagnant".
Selon lui, ces projets visent la création d'un maximum d'emplois et l'exploitation maximale des matières première nationales pour les besoins du marché local et pour l'exportation.
A ce propos, il a expliqué que le naphta et le fuel étant de moins en moins demandés sur les marchés internationaux, le mieux serait donc de les transformer en gasoil et en essence, à travers ces projets, pour les besoins du marché national et les valoriser.
L'année 2016 a été consacrée au lancement des études tandis que celle de 2017 sera dédiée à leur concrétisation, a-t-il avancé.
Sur ce point, il a fait savoir que depuis fin 2007, soit depuis que la consommation nationale a dépassé la capacité de production des raffineries du pays, l'Algérie a importé jusqu'à 2015 pour près de 20 milliards de dollars de carburants globalement. D'où l'intérêt de lancer ces projets, a-t-il soutenu.
"Nous avons un large programme de lancement de projets de raffinage. D'ailleurs, la facture d'importation des carburants ne dépassera pas un (1) milliard de dollars en 2016, contrairement aux années passées durant lesquelles nous en importions entre 2 à 3 milliards de dollars par an", a-t-il rappelé.
"Notre objectif est de convertir nos matières premières localement et d'autosatisfaire nos besoins en carburants à partir de 2018 et en devenir exportateur à partir de 2020", a-t-il avancé.
Il a aussi annoncé qu'un autre "grand projet" dans le raffinage sera annoncé au cours du premier trimestre 2017.
Il s'agit d'un projet d'extraction de kérosène (utilisé notamment pour l'alimentation des réacteurs d'avions), un produit largement demandé tant sur le marché national qu'international, et qui sera réalisé à Skikda début 2017, tandis que le partenaire étranger de ce projet sera désigné incessamment.
Sonatrach baisse ses prix pour faire face à la concurrence : Le gaz algérien sous pression (Liberté)
L’évolution du marché gazier européen fait que le gaz algérien, sous contrat long terme, entre en concurrence avec d’autres gaz sous contrats spots beaucoup moins chers.
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L’accord signé à Milan fin novembre dernier entre Sonatrach et l’ENI portant notamment sur les prix du gaz livré à la compagnie italienne a suscité des interrogations de la presse nationale et internationale. Révision des prix ? Révision de la clause take or pay ? Révision de l’indexation sur les prix du pétrole ? Faute d’éclairages de Sonatrach, le flou a entouré l’annonce de l’accord. Contacté, une source sûre à Sonatrach affirme qu’il n’y a eu ni révision de l’indexation sur les prix du pétrole ni révision de la clause take or pay. L’accord signé à Milan porte sur la révision des prix du gaz livré à l’ENI. Il faut savoir que le P-DG de l’ENI, Claudio Descalzi, avait déclaré à New York que le nouveau contrat long terme Sonatrach-Eni a été aligné en référence à la plateforme hub italienne PSV, rapporte Natural Gas World. En clair, des prix en baisse par rapport à ce qui se pratiquait auparavant. “Ce serait la première fois en 33 ans que le contrat d’importation de gaz algérien de la compagnie ENI est découplé des prix du pétrole”, ajoute la publication spécialisée. En fait, la révision périodique des prix du gaz fait partie des termes du contrat long terme. Habituellement, en cas de baisse de la demande, Sonatrach, en accord avec la compagnie cliente, peut réviser à la baisse ses prix du gaz et inversement en cas de hausse de la demande. Mais aujourd’hui la donne a changé. Les compagnies clientes, ENI et Gaz de France exercent des pressions sur Sonatrach pour réviser les prix à la baisse. Sonatrach est contrainte de faire des concessions. Si elle ne cède pas, son contrat risque de faire l’objet d’un arbitrage international. Elle a déjà perdu une partie avec la compagnie italienne Edison. L’équation est simple : cette dernière a montré devant le tribunal arbitral qu’en achetant le gaz à la Sonatrach, elle perd de l’argent, le gaz algérien n’étant plus compétitif avec d’autres gaz importés en Italie. Tout cela est une conséquence de l’évolution du marché gazier européen : le gaz algérien sous contrat long terme entre en concurrence avec d’autres gaz sous contrats spots beaucoup moins chers. Dans le cas de l’ENI, si Sonatrach a dû faire des concessions sur le prix, elle a obtenu un accord global qui porte en contrepartie sur une augmentation des investissements de l’ENI en Algérie et un partenariat dans les énergies renouvelables, selon notre interlocuteur. En 2019, l’essentiel des contrats long termeauront expiré, aussi il y a un risque de leur non-renouvellement.
Mais d’autres importants clients exercent toujours des pressions à l’instar de Gaz de France. Ce qui est sûr, c’est que Sonatrach sera dans une situation compliquée en 2017 et 2018. La situation deviendra beaucoup plus compliquée en 2019 lorsque l’essentiel des contrats long terme de Sonatrach, dont celui de l’ENI auront expiré. À moins de la création d’une Opep du gaz, Sonatrach devra adapter ses contrats long terme à l’évolution des marchés internationaux. Sinon, le gaz algérien ne sera plus compétitif, avertit notre interlocuteur. En un mot, il ne pourra plus se vendre au profit de concurrents qataris, égyptiens… Une véritable menace à nos recettes gazières qui représentaient 40% de la valeur de nos exportations d’hydrocarbures. La parade, selon plusieurs spécialistes du secteur, est la prise de participations de Sonatrach dans la génération
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d’électricité en Europe, des partenariats dans la distribution du gaz dans le Vieux Continent avec les compagnies clientes en contrepartie de la cession d’actifs pétroliers ou gaziers en Algérie. En un mot, l’accès de Sonatrach au marché du gaz européen est l’une des solutions. Une alternative aujourd’hui difficile parce qu’il faudrait à Sonatrach des interlocuteurs solides qui savent convaincre ces compagnies à entrer dans ce genre de partenariats stratégiques. À noter que le contrat long terme avec l’ENI porte sur 19 milliards de m3/an, soit le plus important de Sonatrach. Les enlèvements de l’ENI représentent 20% des besoins en gaz de l’Italie. L’ENI est le premier investisseur étranger dans l’amont pétrolier avec 6 milliards de dollars d’engagements. Sonatrach a signé récemment des accords avec la compagnie italienne pour allonger la durée des contrats sur des gisements de pétrole au Sud-Est.
Les prix du pétrole ont terminé la semaine à plus de 55 dollars : Le baril double la mise (L’Expression)
Alors qu'ils évoluaient autour des 27 dollars vers la mi-janvier 2016, ils ont fini par afficher une hausse de quelque 100% en moins d'une année.
De bon augure pour l'Algérie si cette courbe ascendante venait à se confirmer et se consolider. L'économie nationale pourrait desserrer l'étau sachant que de surcroît la devise américaine, le dollar, à travers laquelle sont effectuées ses ventes d'or noir a repris du poil de la bête vis-à-vis de sa rivale européenne. Ce qui est aussi une bonne nouvelle pour sa facture d'importation qui est quant à elle libellée en euros. Les prochains jours nous confirmeront probablement cette tendance. Les vents semblent en tout cas favorables pour que le baril quitte le quai. Des prévisions parmi les plus audacieuses voient le jour. Elles ne sont pas l'oeuvre de farfelus. Elles émanent de la plus grande banque de Russie. Que dit-elle? Les analystes de Sberbank ont estimé, lors d'une conférence sur les attentes de leur banque en 2017, que le baril pourrait atteindre les 138 dollars d'ici moins de 10 ans. Entre 59 et 65 dollars en 2018-2021. La banque estime qu'en 2023, le prix du pétrole dépassera la barre des 100 dollars et atteindra 109 dollars par baril en 2024. «Le prix du pétrole ne baissera pas, le président américain élu Donald Trump refusera de durcir les sanctions antirusses et en outre, l'élection présidentielle russe de 2018 aura une incidence positive sur l'économie du pays», affirment les experts russes cités par une dépêche du site d'information Sputnik datée du 16 décembre. Restons toutefois dans l'actualité même si ces informations apportent du baume au coeur, à défaut de beurre dans les épinards. Dans moins de 15 jours on saura si les cours de l'or noir auront atteint les 60 dollars avant le début de l'année 2017. Une cible fixée par les pays producteurs Opep et hors Opep après qu'ils ont décidé de baisser leur production de près de 1,8 million de barils le 30 novembre à Vienne. Alors
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qu'ils évoluaient autour des 27 dollars vers la mi-janvier 2016 ils ont fini par afficher une hausse de quelque 100% en moins d'une année. Les prix du pétrole ont terminé la semaine écoulée à plus de 55 dollars. Vendredi dernier le baril achevait la semaine, à Londres à 55, 32 dollars tandis que le prix du baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, gagnait un dollar pour afficher 51,90 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex). Cela a été rendu possible grâce, notamment, à l'accord historique d'Alger qui s'est conclu le 28 septembre 2016 en marge du 15ème Forum international de l'énergie. Il a constitué une véritable plate-forme pour les négociations qui ont suivi et qui ont débouché sur une baisse de la production, conséquente, de l'Organisation des pays producteurs de pétrole et de leurs «11 alliés» non-membres du cartel. Comme il s'est avéré être une solide rampe de lancement pour le baril. Les spécialistes ne doutent plus des capacités des pays producteurs (Opep et non-Opep) de mettre en oeuvre la réduction de leur offre.
«Un premier signal concret que les baisses de production de l'Opep allaient se faire sentir sur le marché physique est venu de la Compagnie nationale d'Abu Dhabi (l'Adnoc, principale entreprise d'Etat du secteur des Emirats arabes unis), qui a annoncé qu'elle réduirait le volume de pétrole disponible à l'exportation en janvier de 5%», ont souligné les experts de JBC Energy. Dans son rapport mensuel l'Agence internationale de l'énergie estime que désormais rien ne s'oppose pour un rééquilibrage du marché en 2017. Les prix peuvent aller de l'avant. On saura aujourd'hui si le baril maintient la cadence.
Hausse de la demande aux devises : L’informel enfonce le dinar (Reporters)
Nous assistons depuis quelques jours à une hausse sans précédent des monnaies étrangères sur le marché informel.
Non loin du Square Port Said, sur les tableaux de la Banque d’Algérie, se lit la valeur officielle du dinar, plombée depuis plusieurs mois par la baisse des fondamentaux de l’économie, qui requiert, de coutume, un minimum de flexibilité nécessaire à l’amortissement de l’impact du choc externe sur les indicateurs macroéconomiques du pays. Paradoxalement, à un moment où la valeur officielle du dinar connaît un réajustement pour refléter l’évolution du cours du brut, quand bien même le dollar est en pleine forme dans le sillage de la FED, sur le marché informel, la monnaie nationale pâtit, souffre et accuse le coup d’une pratique spéculative préjudiciable, de surcroît, illégale. Le léger réajustement opéré par la Banque d’Algérie sur le marché interbancaire de change a été illico presto sanctionné par les cambistes du Square Port Said qui, se saisissant du paramètre de l’offre et de la demande, ont contribué à une forte dépréciation du dinar contre l’euro et le dollar essentiellement. Pour sa première cotation hebdomadaire, le dinar débute la semaine en
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hausse contre le dollar et l’euro. La valeur du dollar est fixée à 109,77 DA à l’achat et à 116,47 DA à la vente, tandis que la valeur de l’euro est de 114,52 DA à l’achat et de 121,56 DA à la vente, lit-on sur le tableau du marché interbancaire de change, dont les cotations sont valables à compter d’hier 18 décembre 2016. Durant la semaine allant du 11 au 17 décembre en cours, la valeur du dollar était fixée 109,12 DA à l’achat et à 115,78 DA à la vente, alors que la valeur de l’euro était de 115,84 DA à l’achat et de 122,93 DA à la vente. Cette parité dinar-dollar qui vire à la stabilité, à un moment où le billet vert vit ses moments de gloire au lendemain de la hausse des taux de la Réserve fédérale, est loin de connaître la même tendance sur le marché parallèle de change. En effet, au Square Port Said, la valeur de la monnaie américaine évolue nettement en hausse, s’établissant à 177 DA pour un dollar. La valeur du dinar, qui semble s’apprécier cette semaine contre la monnaie unique sur le marché officiel, s’est fortement dépréciée sur le marché illégal, s’échangeant à près de 190 dinars pour un euro, un plus bas historique jusqu’ici inégalé. Le marché informel procède donc lui-même à la dévaluation et/ou la réévaluation du dinar en fonction de l’évolution de l’offre et la demande. Même si pour eux la baisse de la valeur du dinar est un bonus de fin d’année, elle accélère néanmoins l’érosion du pouvoir d’achat de la monnaie nationale et, par ricochet, des consommateurs, souvent pris en tenaille entre une offre officielle insuffisante et un marché informel exigeant, mais qui s’érige de plus en plus en offre complémentaire et indispensable.
Outre la thésaurisation en monnaies étrangères et le rétrécissement de l’offre en devises, la hausse fulgurante de la demande de ces dernières semaines a contribué fortement à la flambée des devises sur le marché informel. La période de fin d’année, traditionnellement propice aux voyages, ainsi que le calendrier religieux fixant les périodes de pèlerinage, ont été les deux facteurs ayant fait monter d’un cran la tension au Square Port Said.
Au rythme où vont les choses, il n’est pas exclu que le dinar connaisse de nouveaux plus bas d’ici à la fin de l’exercice en cours, étant donné que les projections d’une hausse de la demande ne font que se confirmer. Sur le marché officiel, la Banque d’Algérie doit batailler dur pour acquiescer aux desideratas du gouvernement qui, dans sa codification budgétaire de la période 2017-2019, s’est fixé comme objectif monétaire une stabilisation de la parité à 108 dinars pour un dollar. Cela tient néanmoins à la maîtrise de plusieurs paramétrages, mais surtout à l’évolution des fondamentaux de l’économie nationale sur la même période.
Le wali de Boumerdès : «Le foncier industriel a été distribué de manière irraisonnable» (Horizons)
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Le wali de Boumerdès, Abderrahmane Madani Fouatif, a affirmé, hier, que la problématique du foncier dans la région est prise en charge. Selon lui, « une opération d’assainissement est en cours ». Lors d’une sortie sur le terrain, il a déploré que « le foncier industriel ait été distribué de manière irraisonnable et en dehors des cadres réglementaires ». « Nous avons achevé une opération d’évaluation. La prochaine phase sera celle de l’assainissement qui précédera une redistribution plus équitable », a-t-il souligné lors de l’inauguration d’une nouvelle unité de production de la Sarl Briqueterie de Tidjelabine. Selon le premier responsable de la wilaya, « tous les terrains industriels qui n’ont pas été exploités ont été récupérés et redistribués à des nouveaux investisseurs ». Il s’agit, a-t-il tenu à préciser, d’un « foncier d’investissement ». D’après lui, « une des solutions de sortie de la crise économique que vit le pays réside dans la valorisation des biens publics, dont le foncier industriel ». Pour appuyer ses dires, le wali a fait savoir que dans le domaine de l’agriculture, la wilaya de Boumerdès couvre 60% de la demande nationale en certains produits. Il a, sur la lancée, assuré que des avantages seront octroyés dans le cadre de l’accompagnement de l’Etat des projets d’investissement. « L’objectif à terme est de booster l’investissement national », a-t-il indiqué. Abderrahmane Madani Fouatif a visité une briqueterie située à quelques encablures du marché des véhicules d’occasion. Selon son gérant, Hamid Yacef, l’unité dispose d’une capacité de production de 280.000 t de briques par an et ambitionne d’atteindre un niveau de production de 560.000 d’ici à l’horizon 2019. 1.070 emplois directs et indirects seront créés. Le montant d’investissement est de 3 milliards de dinars et l’opération a été réalisée grâce au concours bancaire de la Gulf Arab Bank. L’unité de production s’étend sur plus de 30.000 m2 dont un hectare est destiné au stockage de la matière première et un autre aux produits finis. « Ce projet contribuera à atténuer la pression sur la demande en produits plats qui demeure loin d’être satisfaite », a indiqué Yacef. Le propriétaire prévoit de se lancer dans la production d’autres produits plats comme les tuiles, les marches et contre-marches et les pavés. Il envisage également d’investir dans le domaine de la production de la peinture de bâtiment et de carrosserie. Selon lui, 30% des peintures utilisées dans le pays sont importées. A noter enfin que la Sarl dispose d’une unité de production d’acier. D’une capacité de production de 30.000 t/an, elle pourrait atteindre 50.000 dans un proche avenir.
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Concession des terres agricoles : Levée des contraintes (El Moudjahid)
La ruée vers les terres agricoles et leur détournement de leur vocation première par un «bétonnage» tous azimuts donnant naissance à des constructions anarchiques, parfois autorisées par un simple acte administratif des défuntes DEC, a provoqué une saignée sans précédent aux cultures maraichères, notamment.
Devant un tel état de fait, une batterie de lois, de décrets, de circulaires ministérielles ont permis de freiner l’ardeur d’un tel charivari. On y note la définition de l’accession à la propriété foncière agricole, l’orientation foncière, et l’orientation agricole de même que la concession des terres agricoles. Ainsi, et à l’effet de lever tout point d’ombre, objet de discorde et de mauvaise interprétation par les agriculteurs bénéficiaires de terrains publics, nous nous sommes rapprochés de l’Office national des terres agricoles (ONTA). Mme Amrani, Directrice de la gestion du foncier agricole (DGFA) nous dira que la loi 87-19 du 18 décembre 1987, a été abrogée et que la loi 10-03 du 15 août 2010, est venue fixer les conditions et les modalités d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat et par là même, les modalités de mise en oeuvre du droit de concession pour l’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat. La nouveauté réside ainsi dans le fait que la résiliation de l’acte administratif suite à un manquement des exploitants agricoles qui s’opérait par voie judiciaire (cession de part du bénéficiaire à une tierce personne, abandon de l’exploitation, sur une superficie dépassant les normes fixées et autres…), la loi 10/03 permet désormais de procéder à la résiliation de l’acte administratif par voie administrative suite à une saisine de l’office national des terres agricoles et des services des domaines. Par ailleurs, la loi 99/19 portant sur les Exploitations agricoles collectives (EAC) et les Exploitations agricoles individuelles (EAI) et qui permettait un droit de jouissance perpétuelle (99 ans), est remplacée par la loi 10-03 du 15 août 2010, qui attribue le droit de concession pour une durée de 40 années renouvelables. Il est cessible, transmissible, saisissable. Il y a cependant, note notre interlocutrice, le droit de préemption de l’Etat au niveau de l’ONTA qui statue sur le bien fondé de cette mesure, afin d’éviter toute « déperdition » vers une autre destination.
Sur un autre volet, Mme Amrani évoquera le droit de préemption qui s’applique aux individus composant les EAC. Elle signale que la loi et les textes d’application sont en voie d’être définis.
Ainsi, les EAC pourront se scinder en EAI et ce, dans le respect du décret 97-490 portant sur le morcellement des terres.
Par ailleurs, il y a lieu de signaler que la loi 10-03, permet les accords de partenariat, privé/ privé. 406 accords ont été signés à travers 25 wilayas. S’agissant de la création de nouvelles exploitations dans le cadre de la mise en valeur des terres agricoles, celles-ci concernent les jeunes
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investisseurs des régions des hauts plateaux et des wilayas du sud. En outre, s’agissant de la concession du droit de jouissance en droit de concession, le taux d’exécution de l’opération de conversion est de 96%, soit un traitement de 175.895 dossiers sur 176.099. En ce qui concerne la création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage, 1.188 périmètres ont été validés sur une superficie de près de 920.000 hectares. A la lumière de ce qui précède plus jamais un terrain à vocation agricole ne sera cédé qu’à cette activité.
L'Etat continuera à accompagner les jeunes pour leur insertion professionnelle (APS)
L'Etat continuera à "accompagner" et à "encourager" la formation des jeunes chômeurs en vue de leur insertion professionnelle, a affirmé dimanche à Alger, le secrétaire général du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Khiat.
M. Khiat s'exprimait à l'ouverture de l'atelier d'évaluation du projet "Autonomisation et emploi des jeunes à Adrar et Médéa", lancé en 2014 par le gouvernement algérien en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Bureau international du Travail (BIT) et l'ambassade du Japon en Algérie.
Le représentant du ministère du Travail a soutenu que l'insertion professionnelle des jeunes demeure une "préoccupation" et une "priorité" des plus hautes autorités du pays, rappelant les différents mécanismes mis en place depuis quelques années pour assurer une "première" employabilité à cette frange de la société.
"Ces dispositifs contribuent à la mise en oeuvre effective de la politique nationale du travail" prônée par le gouvernement, a-t-il poursuivi, plaidant pour une "coordination" entre les différents acteurs intervenant dans ce domaine, afin de garantir l'efficacité des actions.
Commentant le projet objet de la rencontre, M. Khiat a estimé que celui-ci est basé sur des "actions concrètes et des thèmes variés" et de nature à "améliorer les compétences" des bénéficiaires, tout en constituant une "base technique importante" en matière de formation en entrepreneuriat.
Pour sa part, l'ambassadeur du Japon en Algérie, Masaya Fujiwara, dont le pays a contribué financièrement au projet, a considéré l’autonomisation des jeunes comme étant "indispensable à la stabilité sociale du pays et un facteur de lutte contre l’extrémisme religieux".
Rappelant le "défi" pour l'Algérie consistant à diversifier son économie, il a souligné la "disponibilité" de son pays à mettre au service des autorités algériennes le modèle suivi par celui-ci au lendemain de la seconde guerre mondiale et ayant fait de lui une puissance économique. Lequel modèle a-t-il détaillé, s'est appuyé sur les éléments fondamentaux que sont l'éducation et la formation professionnelle.
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Exprimant la même "volonté" d'accompagnement du gouvernement algérien pour l'insertion professionnelle des jeunes, la représentante du PNUD, Randa Abou-Hosn a considéré que le projet mis en £uvre dans les deux wilayas ciblées contribue à "améliorer une approche participative et inclusive" en direction des jeunes.
De même, a ajouté Randa Abou-Hosn, qu'il s’inscrit dans l'esprit de "l'engagement" de l'agence onusienne auprès du gouvernement algérien pour les années 2016-2018 de réaliser des actions "sur la base de résultats".
Il s'agit également d'un projet qui vient en "complément des moyens importants" dégagés par l’Etat algérien pour la résorption du chômage parmi la jeune population, a-t-elle poursuivi, conviant les autorités du pays à "une utilisation plus efficace des ressources", compte tenu de l’actuelle conjoncture économique.
De son côté, le représentant du BIT en Algérie, Halim Hamzaoui, a considéré que le projet d'autonomisation permet "d'ancrer l'esprit d’entreprenariat" chez les jeunes, plutôt que de perpétuer le réflexe consistant à associer le diplôme à la fonction publique. De même qu'il a un impact "certain" sur le développement local des deux wilayas concernées, a-t-il également noté.
Depuis sa mise en oeuvre, le projet, financé à hauteur de 800.000 dollars, a permis à une centaine de jeunes d'Adrar et de Médéa d'être formés pour l'encadrement et à 1610 autres de s'initier aux rudiments et aux règles de l'entreprenariat et ce, "en cohérence avec les potentialités et les réalités locales", précisent ses promoteurs.
Les bénéficiaires du projet ont été récipiendaires des diplômes attestant leur formation et des exemples de ces expériences ont été présentées lors de cet atelier d'évaluation et de remise des résultats.
136 projets d’investissement recensés à Alger (Algérie Eco)
Plusieurs entreprises industrielles et économiques spécialisées dans la production de matériaux de construction, de médicaments et de lait et dérivés sont opérationnelles dans les communes de Reghaia, El Harrach et Birtouta.
Mme Fatiha Slimani, chargée d'études et de synthèses à la wilaya d'Alger, a fait savoir que "136 projets d'investissement sont recensés au niveau de la wilaya d'Alger dont 36 dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah", précisant que "l'enveloppe financière globale allouée à ces projets est de 650 milliards de DA".
Ces projets, selon la responsable, qui consistent en la réalisation de parkings, polycliniques, hôtels et autres contribueront à la création de 22.000 postes d'emploi.
Ces annonces ont été faites lors d'une visite de travail et d'inspection de plusieurs projets privés dans les communes de Rouiba, Reghaia, El Harrach, Birtouta et Sid M'hamed par le wali d'Alger Abdelkader Zoukh.
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Il est question des unités industrielles de production du carrelage à Reghaia, du lait et dérivés à El Harrach et de médicaments dans la commune de Birtouta outre l'Institut de soutien aux universitaires porteurs de projets innovants (Sidi M'hamed).
Zoukh a fait savoir que "des mises en demeure ont été adressées aux investisseurs bénéficiaires d'assiettes foncières n'ayant pas encore entamé la réalisation de leurs projets".
En plus du lancement de plusieurs projets d'investissement dans la wilaya d'Alger, dont des unités d'agroalimentaire, de fabrication de bacs à ordure et d'équipements de protection de l'environnement à Rouiba et d'une salle omnisports, le wali d'Alger a procédé à la remise de plus de 120 actes de propriété aux bénéficiaires de logements dans les lotissements du "Lycée" et d'"El Merdja", dans la commune de Rouiba.
Selon le président de l'APC de Rouiba, Zouhir Ouezane, 590 bénéficiaires dans la commune de Rouiba seront concernés par cette opération, dans une première étape.
Banque/bourse/Assurance
Baba Ammi met en garde les assureurs, évoque le lancement de produits de finance islamique (TSA)
Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi a mis en garde ce dimanche 18 décembre contre le « dumping» de certaines compagnies d’assurances.
Baba Ammi pointe un sous-approvisionnement dans le secteur des assurances : « Certaines compagnies n’ont pas constitué les provisions selon le coût moyen réel. Ce sont ces compagnies qui auront des problèmes », a-t-il prévenu. Ces compagnies sont surveillées par la Commission de supervision des assurances, indique le grand argentier du pays, qui promet de « régler cela progressivement ».
Nouveaux produits bancaires « hallal »
Par ailleurs, Baba Ammi a évoqué la possibilité de créer de nouveau produits au niveau des banques de la place, afin de répondre à une demande de financements compatibles avec les préceptes islamiques. « Nous étudions avec les banques la possibilité de mettre en place de nouveau produits qui n’auront pas de taux d’intérêt », indique Baba Ammi. Ces produits pourront néanmoins produire « des marges » et ces « emprunts pourront être indexés sur le taux de croissance économique », poursuit la même source.
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Remboursement des frais de santé : Les assureurs algériens vont se lancer dans le tiers payant (Maghreb Emergent)
A l’instar de ce qui est pratiqué par la CNAS (Caisse nationale des assurances sociales), les compagnies d’assurance économiques publiques et privées vont bientôt proposer la formule du tiers payants dans le domaine du remboursement des frais de santé. Les assureurs voudraient d’ailleurs porter le remboursement au-delà des 20% pratiqués actuellement par la CNAS et elles pourraient même aller jusqu’à 50% à terme.
«Il y a un projet de création d’une société pour gérer la formule de tiers payant, et ce en collaboration avec la Compagnie centrale de réassurance (CCR) », a indiqué le PDG de CAARAMA Assurance, Ammar Meslouh, qui a organisé ce dimanche une rencontre avec la presse au siège de la compagnie pour donner les résultats de l’année 2015 et 2016.
Le processus consiste, selon ses explications, à donner une carte pour les assurés qui contractent une police d’assurance spécifique à ce produit, afin de se faire soigner dans n’importe quelle clinique privée qui est conventionnée.
CAARAMA, filiale à 100% de la Compagnie d’assurance CAAR, et d’autres compagnies publiques d’assurances des personnes sont sur ce projet « qui avance bien », a indiqué le PDG. Ce dernier n’a pas donné d’autres précisions sur le sujet. Néanmoins, on a appris que Macif, compagnie française est partenaire du projet à travers la compagnie Amana qui est une filiale commune avec la société algérienne d’assurance (SAA). Il y a aussi la filiale de la Compagnie d’assurance des transports CAAT, qui est partenaire à travers sa filiale d’assurance des personnes, TALA assurance.
Des cadres de ces compagnies publiques se sont déplacés le mois dernier en France pour avoir plus de précisions sur la formule tiers payant et connaître la formule pratiquée en France dans ce domaine. L’objectif étant de parvenir à adopter le même système que celui pratiqué par la CNAS actuellement. A terme, cette dernière aura de moins en moins de frais à rembourser car ils seront pris en charge en partie par l’assurance économique qui intéresse aussi les compagnies d’assurance privées algérienne à l’instar de Macir vie, filiale de la CIAR.
Actuellement l’assurance des personnes représente à peine 10% du marché des assurances mais dans les pays développés, elle constitue plus de 50% du marché. Les assureurs pensent que le potentiel en Algérie varie entre 2 milliards et 4 milliards de dollars soit plus que le volume global du secteur des assurances qui dépasse à peine 1 milliards de dollars par an. Les assureurs ajoutent qu’une offre variée de produits apportera les réponses aux nouveaux besoins du marché des assurances de personnes notamment en matière de santé.
Ouverture du capital de CAARAMA
A une question sur l’équilibre des contrats des assurances des personnes, le PDG de CAARAMA souligne que certains contrats sont plus équilibrés
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que d’autres à l’instar de ce qui se passe dans l’assurance dommage. L’assurance groupe est autour de 40% du chiffre d’affaires de CAARAMA qui assure notamment le personnel de Sonatrach.
Lors de la rencontre avec la presse, le PDG de CAARAMA a fait une autre annonce importante. C’est ainsi que le capital de CAARAMA qui est détenu actuellement par la CAAR à 100% sera partagé avec d’autres partenaires l’année prochaine. Une banque publique va entrer dans son capital à hauteur de 15% comme autorisé par la loi.
Le marché des assurances de personnes devrait croître plus vite durant les prochaines années (APS)
Le marché des assurances de personnes en Algérie devrait croître plus vite durant les prochaines années pour arriver à un équilibre par rapport aux autres branches, a indiqué dimanche Ammar Meslouh, PDG de la compagnie d'assurance de personnes Caarama, filiale de la CAAR.
La croissance du secteur des assurances en Algérie est tirée par les assurances de personnes ces dernières années, bien que cette branche ne représente que 8% du marché global, constate M. Meslouh lors d'un point de presse consacré à la présentation du bilan de Caarama assurance pour 2015.
En 2015, l'assurance de personnes a évolué de 18% contre 1% seulement pour les assurances dommages, alors que la tendance mondiale se situe au niveau de 50% voire 60%. "C'est dire la marge de progression que nous avons devant nous", a-t-il souligné.
La tendance vers la hausse des assurances personnes en Algérie devrait se poursuivre pour arriver, à long terme, à un équilibre par rapport aux autres type d'assurance, prévoit ce responsable qui estime que les assurances de personnes allaient croître plus vite que les assurances dommages.
La progression des assurances de personnes est due principalement à la décision des pouvoirs publics en 2011 de séparer les assurances de personnes des assurances dommages afin de donner une impulsion pour le développement de cette branche.
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"C'est une décision salutaire et réussie et la progression de cette branche devrait se poursuivre vu le potentiel dont elle dispose", note M. Meslouh.
L'autre facteur ayant encouragé l'évolution de c

Revue de Presse 15 décembre 2016 Publié le 18/12/2016 à 12:19


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 4
A la une .................................................................................................................................................................. 5
ï‚· Le Conseil exécutif a salué la “réussite” du forum africain d’investissements et d’affaires, FCE : Ali Haddad reste (Liberté) .............................................................. 5
ï‚· Ali Haddad, président du FCE, l'a affirmé hier à Alger : ........................................... 6
ï‚· "J'y suis, j'y reste" (L’Expression) .............................................................................. 6
ï‚· FCE : Soutien réaffirmé au programme économique du président Bouteflika (Horizons) ................................................................................................................... 8
ï‚· «Tout rentre dans l’ordre» après une rencontre Haddad – Sellal (TSA) .................... 9
ï‚· Patronat : Le FCE réaffirme son soutien au programme économique du Président Bouteflika (DK News) .............................................................................................. 10
ï‚· Comme annoncé par Algeriepatriotique : Ali Haddad maintenu à la tête du FCE (Algérie Patriotique) ................................................................................................. 11
ï‚· Ali Haddad toujours à la tête du FCE (La Nouvelle République) ............................ 13
ï‚· Haddad reste à la tête du FCE jusqu’à la fin de son mandat (L’Econews) ............... 14
ï‚· Ali Haddad n'a pas souffert de la "crise" avec Sellal, il reste à la tête du FCE (Maghreb Emergent) ................................................................................................. 15
ï‚· Forum des chefs d’entreprises (FCE) : Ali Haddad restera jusqu’à la fin de son mandat (Le Soir d’Algérie) ....................................................................................... 16
ï‚· Sous la présidence de Ali Haddad : Le FCE dresse les perspectives de 2017 (El Watan) ....................................................................................................................... 17
ï‚· Matériaux de construction: baisse de plus de 18% des importations sur 10 mois (APS) ......................................................................................................................... 19
ï‚· Ali Bey Nasri, président de l’Anexal, à l’université Mouloud-Mammeri : “Il faut libérer l’exportateur et lui restituer son capital-confiance” (Liberté) ....................... 20
ï‚· Ahmed Ali Abdelmalek. Consultant, spécialiste en droit foncier : «De 1962 à 2015, 282 700 hectares ont été distraits du patrimoine foncier agricole» (El Watan) ........ 21
ï‚· Hydrocarbures : Alnaft compte lancer un 5ème appel d’offres en 2017 axé sur le développement des découvertes (APS) ..................................................................... 26
ï‚· Le ministre de l'Energie visite des sites pétroliers au Texas (APS) .......................... 27
ï‚· L'Algérie prévoit une réduction plus importante de l’offre Opep à partir de janvier (APS) ......................................................................................................................... 28
ï‚· Pétrole de schiste : Pas de menace pour l’accord de l’Opep (El Moudjahid) ........... 29
ï‚· Forum algéro-américain sur l’énergie : Plaidoyer pour la relance de l’investissement (El Moudjahid) .......................................................................................................... 30
ï‚· Salon AutoWest-2016 : Une vitrine de la production nationale (El Moudjahid) ..... 31
ï‚· Micro-entreprises: 60% des porteurs de projets issus de la formation professionnelle (APS) ......................................................................................................................... 32
ï‚· Dispositifs de lutte contre le chômage des jeunes : Une voie royale pour la promotion (Horizons) ................................................................................................ 33
ï‚· Entrepreneuriat féminin : Ce que les porteuses de projets doivent savoir (Horizons) ................................................................................................................................... 35
ï‚· Naissance de la fédération nationale des jeunes entrepreneurs : Les jeunes s'organisent (L’Expression) ...................................................................................... 36
ï‚· Abdelouahab Nouri l’a assuré avant-hier à Annaba : ............................................... 37
ï‚· Près d’un milliard de dollars injectés par l’Etat pour développer le tourisme (liberté) ................................................................................................................................... 37
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Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 39
ï‚· Secteur des assurances : La CNMA courtise les commerçants et les opérateurs des secteurs agro-industriels (Le Soir d’Algérie) ............................................................ 39
ï‚· Marché du leasing en Algérie : Quid du positionnement du mla leasing en dix ans ? (Liberté) .................................................................................................................... 40
ï‚· Paiement par téléphone mobile : le lancement prévu en 2018(liberté) .................... 41
Commerce ............................................................................................................................................................ 42
ï‚· Activité commerciale : Les raisons d’une baisse, selon les experts (Horizons) ....... 42
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Synthèse
Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a dressé samedi le bilan de ses activités de l’année 2016, à l’occasion d’une réunion ordinaire de son conseil exécutif (CE), rapporte largement la presse. Outre l’activité du FCE, des quotidiens se sont intéressés à la facture d'importation des matériaux de construction qui a enregistré une baisse. Celle-ci s'est chiffrée à 1,74 milliard de dollars sur les 10 premiers mois 2016, contre 2,14 milliards de dollars sur la même période de 2015 (-18,6%), précise le CNIS. Dans le domaine des hydrocarbures, on annonce que l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) compte lancer un cinquième appel d’offres pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures, axée sur le développement des gisements déjà découverts.
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A la une
Le Conseil exécutif a salué la “réussite” du forum africain d’investissements et d’affaires, FCE : Ali Haddad reste (Liberté)
Au-delà de la “réussite” de ce Forum, c’est tout le bilan du FCE sous la présidence d’Ali Haddad qui se trouve plébiscité.
Ali Haddad reste à la tête du Forum des chefs d’entreprise (FCE). “Je dis à vous et à tous ceux qui aiment l’Algérie que moi, je suis avec l’entreprise algérienne. Je suis pour le développement de notre pays. Je suis là. Si Dieu le veut, nous ferons du très bon travail dans les années à venir, 2017, 2018 et jusqu’à la fin de mon mandat”, a indiqué, hier, le président du FCE, Ali Haddad, à la presse, à l’issue de la réunion ordinaire du Conseil exécutif organisée au siège de l’organisation patronale, à Alger. Ce sont là les seuls mots du président du FCE à sa sortie de la réunion du Conseil exécutif qui s’est tenue à huis clos, avant de s’éclipser. “Le départ ou la démission de Haddad n’a jamais été évoqué lors de la réunion”, a affirmé, quelques minutes auparavant, Mohamed Baïri, vice-président du FCE. Pourtant jusqu’à la dernière minute, beaucoup ne donnaient pas cher de sa peau. Le départ précipité du Premier ministre et des autres membres du gouvernement au moment où le président du FCE prenait la parole à l’ouverture du Forum africain d’investissements et d’affaires, qui s’est tenu à Alger du 3 au 5 décembre, laissait entendre l’existence d’un véritable malaise créé au sommet en raison, disait-on, de certaines libertés que se donnait le patron du FCE dans ses rapports avec le gouvernement. Sauf qu’entre-temps, selon certaines sources, le “couac” a été aplani lors d’une réunion avec le Premier ministre. Selon les mêmes sources, Ali Haddad est revenu longuement, lors de la réunion d’hier, sur ce qu’il appelle “des dysfonctionnements dont il faut tirer les leçons”. Le Conseil exécutif a d’ailleurs tenu à saluer, à l’unanimité, la réussite du Forum africain d’investissements. “En contribuant à l’organisation du plus grand événement économique africain, avec 3 750 participants, cette action a permis à notre pays d’enclencher une véritable dynamique de coopération intra-africaine, bénéfique aux pays africains et à l’Algérie”, souligne le Conseil dans son communiqué. Ce Forum, ajoute le FCE, “a permis aux entreprises d’identifier plusieurs opportunités de coopération qui, pour la
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plupart, se sont soldées par la concrétisation de partenariats”. L’organisation patronale évoque, entre autres, 28 accords commerciaux avec des perspectives d’export dès le début de l’année 2017 dans les secteurs de l’agroalimentaire, de l’électronique, de l’industrie pharmaceutique, des services et de l’industrie mécanique. 1 500 contacts ont été noués entre des entreprises algériennes et africaines pour explorer les opportunités d’exportation. Le FCE affirme que la rencontre a réussi à mobiliser les plus importantes institutions financières internationales, citant notamment la Banque africaine de développement (BAD), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), la Banque islamique de développement (BID) et la Banque mondiale (BM). Le “rendez-vous africain d’Alger” a, également, attiré plusieurs fonds d’investissement qui opèrent dans le continent africain (Proparco, Adrian, Nextstage…), ajoute-t-on. Enfin, 15 Chambres de commerce ont signé des accords de coopération dans le but de promouvoir la coopération économique entre les entreprises africaines.
Pour le FCE, “la dynamique nouvelle donnée par le Forum africain d’investissements et d’affaires a permis d’explorer les voies et moyens permettant de mobiliser les entreprises africaines pour intensifier leurs mouvements d’affaires et créer, ainsi, les bases d’un partenariat durable (…)”. Au-delà de “la réussite” ainsi saluée de ce Forum, c’est tout le bilan d’Ali Haddad qui se trouve plébiscité par le Conseil exécutif. “Les membres du Conseil exécutif ont salué, à ce propos, le dynamisme du FCE qui n’a ménagé aucun effort pour porter la voix des entreprises et faire part de leurs préoccupations aux autorités de notre pays” dans “le seul et unique objectif de bâtir une économie forte”, souligne le communiqué de l’instance exécutive, citant les actions menées par l’organisation patronale, entre autres, la rencontre de mobilisation et de promotion de l’emprunt obligataire.
Le FCE a, par ailleurs, réaffirmé son soutien au programme du président de la République qui “oeuvre à insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale” et s’engage à assumer sa part de responsabilité dans la mise en oeuvre d’une telle politique économique.
Ali Haddad, président du FCE, l'a affirmé hier à Alger :
"J'y suis, j'y reste" (L’Expression)
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Le conseil exécutif du FCE juge le bilan de l'organisation patronale positif, atteste de la réussite du «rendez-vous d'Alger» et se dit prêt à partager la responsabilité du redressement économique du pays avec le gouvernement.
Finalement, contre toute attente, le quiproquo qui a accompagné le Forum africain d'Investissement et d'affaires et le cortège de prises de bec qu'il a généré entre le gouvernement et le FCE n'est qu'un nuage d'été. En effet, bien des sources de l'intérieur de l'organisation ne cessent d'affirmer, depuis le 5 décembre, que Ali Haddad était partant et qu'il avait été lâché par «ses parrains», à savoir la Présidence et le gouvernement. Il n'en est rien et, visiblement, tout semble rentrer dans l'ordre puisque, le conseil exécutif du FCE a renouvelé sans condition sa confiance au président du FCE et que ce dernier ne semble nullement déstabilisé et compte mener son mandat à terme. «J'y suis, je reste», a-t-il déclaré au sortir d'une réunion du conseil exécutif, mettant fin ainsi solennellement aux rumeurs sur son départ. «Je resterai à mon poste de président du FCE jusqu' à la fin de mon mandat, et je suis convaincu qu'on fera du bon travail pour les prochaines années», a-t-il ajouté avant que Mohamed Baïri, patron d'Ival, ne lui emboîte le pas en déclarant qu'«il n'a jamais été question du départ de Ali Haddad de son poste de président du FCE». De ce fait, ceux qui doutaient encore de ses propos selon lesquels «le FCE était bien» et que la réunion qu'il allait tenir était une réunion normale, n'auront désormais plus l'ombre d'un soupçon quant à la «bonne santé» de cette organisation et à l'unité de ses rangs même si, ce qui est au demeurant naturel dans toute organisation, quelques différends existent entre certains de ses membres dirigeants.
Soutien indéfectible à Bouteflika
Par ailleurs, dans un communiqué qui a sanctionné cette réunion à laquelle, il faut le préciser, nulle absence n'a été signalée, le conseil exécutif a établi un bilan très positif de l'action du FCE, notamment depuis l'arrivée de Ali Haddad à sa tête en rappelant que le principal but du FCE est de «porter la voix des entreprises et faire part de leurs préoccupations aux autorités de notre pays dont le seul et unique objectif demeure celui de bâtir une économie forte».
Le FCE a également renouvelé son soutien indéfectible au chef de l'Etat pour dissiper les doutes que font circuler certaines parties sur le divorce qui aurait eu lieu en coulisses entre le FCE, Bouteflika et son gouvernement. «Le FCE réaffirme son soutien au programme de Son Excellence, le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika qui oeuvre à insuffler une nouvelle dynamique à l'économie nationale à travers une stratégie orientée vers le renforcement du secteur productif, le développement de l'investissement, l'émergence de nouvelles entreprises et la valorisation de notre potentiel économique pour donner une vigueur à notre processus de développement économique et social», écrit-on en soulignant que «le FCE demeure mobilisé aux côtés des pouvoirs publics, comme il l'a toujours été jusqu'ici, pour contribuer positivement aux efforts d'édification d'une économie performante, prospère et solidaire».
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L'autre point qui a été soulevé par le conseil exécutif du FCE, c'est le partage de la responsabilité de tout ce qui se fait dans le domaine de l'économie avec le gouvernement. En effet, le FCE ne veut pas être un partenaire fictif du gouvernement. Il se dit prêt à participer à la prise de décision, mais aussi à partager la responsabilité des politiques économiques du pays, qu'elles réussissent ou qu'elles échouent. «Fort de l'engagement et de la mobilisation sans relâche de ses membres, le FCE s'engage à assumer sa part de responsabilité dans la mise en oeuvre d'une politique économique orientée vers le renforcement du secteur productif, le développement de l'investissement, l'émergence de nouvelles entreprises et la valorisation de notre potentiel économique pour donner une vigueur à notre processus de développement économique et social. Le Forum africain est une réussite
Animé par cette détermination à préparer l'avenir et conscient que cela implique beaucoup d'efforts, une force, une énergie qu'il ne peut tirer que de l'implication pleine et entière de tous, le Forum des chefs d'entreprise poursuivra ses activités durant l'année 2017 à travers un important plan d'action aux niveaux national et international», écrit-on, dans ce sens, dans le communiqué sanctionnant la réunion du conseil exécutif. S'agissant du bilan du Forum africain d'investissements et d'affaires, le conseil exécutif a tenu à saluer à l'unanimité sa réussite. «En contribuant à l'organisation du plus grand événement économique africain, avec 3750 participants, le Forum africain d'investissements et d'affaires, cette action a permis à notre pays d'enclencher une véritable dynamique de coopération intra-africaine, bénéfique aux pays africains et à l'Algérie» De plus, ajoute la même source, «ce Forum a permis aux entreprises d'identifier plusieurs opportunités de coopération qui, pour la plupart, se sont soldées par la concrétisation de partenariats», citant, dans ce sillage, 28 accords commerciaux avec des perspectives d'export dès le début de l'année 2017 dans les secteurs de l'agroalimentaire, de l'électronique, de l'industrie pharmaceutique, des services et de l'industrie mécanique, plus de 1500 contacts entre entreprises algériennes et africaines pour explorer les opportunités d'exportation ainsi qu'un accord de coopération institutionnelle entre le FCE et le G20 des entrepreneurs, l'Union nationale du patronat mauritanien et le patronat libyen. Le FCE cite aussi, comme indice de la réussite du «rendez-vous d'Alger» le fait qu'il ait réussi à mobiliser les plus importantes institutions financières internationales: BAD, Badea, BID, BM, ainsi que des Fonds d'investissement qui opèrent sur le continent africain, notamment Proparco, Adrian et Nextstage, sans oublier les 15 Chambres de commerce qui se sont réunies à cette occasion et ont signé des accords de coopération dans le but de promouvoir les échanges entre les entreprises africaines.
FCE : Soutien réaffirmé au programme économique du président Bouteflika (Horizons)
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Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a réaffirmé, hier, son soutien au programme économique du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en affichant sa disponibilité à contribuer positivement aux efforts d’édification d’une économie performante. Dans un communiqué sanctionnant une réunion ordinaire de son conseil exécutif consacrée au bilan de 2016, le FCE a assuré de son soutien au programme du président Bouteflika qui « oeuvre à insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale, à travers une stratégie orientée vers le renforcement du secteur productif, le développement de l’investissement, l’émergence de nouvelles entreprises et la valorisation de notre potentiel économique pour donner une vigueur à notre processus de développement économique et social ». Le FCE a renouvelé, à cette occasion, sa volonté à « demeurer mobilisé aux côtés des pouvoirs publics, comme il l’a toujours été jusqu’ici, pour contribuer positivement aux efforts d’édification d’une économie performante, prospère et solidaire », en s’engagent à « assumer sa part de responsabilité dans la mise en oeuvre d’une telle politique économique ». Par ailleurs, le FCE a tenu à réaffirmer la réussite du Forum africain d’investissements et d’affaires, organisé du 3 au 5 décembre derniers à Alger. Cette rencontre avait permis « à notre pays d’enclencher une véritable dynamique de coopération inter-africaine, bénéfique aux pays africains et à l’Algérie », estime l’organisation patronale. Ce forum a vu la signature de 28 accords commerciaux avec des perspectives d’export dès le début de l’année 2017 dans l’agroalimentaire, l’électronique, l’industrie pharmaceutique, les services et l’industrie mécanique, détaille le communiqué. Selon le FCE, ce forum a également réussi à attirer plusieurs fonds d’investissement qui opèrent sur le continent africain.
«Tout rentre dans l’ordre» après une rencontre Haddad – Sellal (TSA)
Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprises, reste à son poste. À l’occasion d’une réunion du Comité exécutif de l’organisation patronale tenue ce samedi 17 décembre, les membres du FCE ont réitéré leur soutien à leur chef.
Contacté par TSA, une source proche du dossier confirme : « Tout rentre dans l’ordre, Haddad est maintenu ». En effet, le dirigeant du FCE a rencontré le premier ministre, Abdelmalek Sellal. Les deux hommes ont « aplani le différend, que l’on réduit désormais à une simple erreur dans le protocole », précise la même source.
Bilan positif du « Forum africain d’investissements et d’affaires »
Lors de la rencontre, le FCE « a tenu à saluer la réussite du Forum africain », indique un communiqué de l’organisation patronale. Qualifié de
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« plus grand événement économique africain, avec 3750 participants, cette action a permis (…) d’enclencher une véritable dynamique de coopération interafricaine », précise le document.
| LIRE AUSSI : Incident du Forum africain de l’investissement : Ouyahia réaffirme son soutien à « son ami » Ali Haddad
À titre d’exemple, le communiqué fait état de la signature de « 28 accords commerciaux avec des perspectives d’export dès le début de l’année 2017 », « 1500 contacts entre entreprises », de la présence d’institutions financières internationales et fonds d’investissements continentaux notamment, détaille le FCE.
Bilan de 2016
Lors de la réunion au siège de l’organisation, « les membres du Conseil exécutif ont salué, à ce propos, le dynamisme du FCE qui n’a ménagé aucun effort pour porter la voix des entreprises et faire part de leurs préoccupations aux autorités de notre pays dont le seul et unique objectif demeure celui de bâtir une économie forte », ajoute le communiqué.
La rencontre a permis de faire un bilan des différentes actions entreprises en 2016, notamment sur la mobilisation autour de l’emprunt obligataire ou le lancement du label Bassma Djazairia pour la promotion du produit national, détaille le communiqué.
Par ailleurs, le FCE a renouvelé « son soutien au programme » du président de la République, Abdelaziz Bouteflika « qui oeuvre à insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale », toujours selon la même source.
Patronat : Le FCE réaffirme son soutien au programme économique du Président Bouteflika (DK News)
Le Forum des Chefs d’Entreprise (FCE) a réaffirmé samedi son soutien au programme économique du président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, en affichant sa disponibilité à contribuer positivement aux efforts d’édification d’une économie performante.
Dans un communiqué sanctionnant une réunion ordinaire de son Conseil exécutif, consacrée au bilan de 2016, le FCE a assuré de son soutien au programme du Président Bouteflika qui «oeuvre à insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale à travers une stratégie orientée vers le
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renforcement du secteur productif, le développement de l’investissement, l’émergence de nouvelles entreprises et la valorisation de notre potentiel économique pour donner une vigueur à notre processus de développement économique et social».
Le FCE a renouvelé, à cette occasion, sa volonté à «demeurer mobilisé aux côtés des pouvoirs publics, comme il l’a toujours été jusqu’ici, pour contribuer positivement aux efforts d’édification d’une économie performante, prospère et solidaire», en s'engagent à «assumer sa part de responsabilité dans la mise en oeuvre d’une telle politique économique».
Par ailleurs, le FCE a tenu a réaffirmer la réussite du Forum africain d’investissements et d’affaires, organisé du 3 au 5 décembre à Alger. Cette rencontre avait permis «à notre pays d’enclencher une véritable dynamique de coopération inter-africaine, bénéfique aux pays africains et à l’Algérie», estime l'organisation patronale.
Ce Forum a vu la signature de 28 accords commerciaux avec des perspectives d’export dès le début de l’année 2017 dans l’agroalimentaire, l’électronique, l’industrie pharmaceutique, les services et l’industrie mécanique, détaille le communiqué. Selon le FCE, ce forum a également réussi à attirer plusieurs fonds d’investissement qui opèrent sur le Continent africain.
Comme annoncé par Algeriepatriotique : Ali Haddad maintenu à la tête du FCE (Algérie Patriotique)
Contrairement à ce qui a été annoncé ici et là, le président en exercice du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Ali Haddad, a été maintenu dans son poste et continuera donc à présider aux destinées de la plus grande organisation patronale, malgré la polémique soulevée lors de la tenue du Forum africain d’investissements et d'affaires qui s'est tenu à Alger les 3, 4 et 5 décembre 2016.
Selon un communiqué de cette organisation patronale, le conseil exécutif du FCE s’est réuni aujourd’hui, samedi, sous la présidence d’Ali Haddad, qui continue donc sa mission puisque le bilan des activités du FCE durant l’année 2016, objet de la réunion du conseil exécutif, a été positif vu l’importance de l’apport de cette organisation à l’émergence d’une économie forte et diversifiée. Lors de cette réunion, les membres du conseil «ont salué le dynamisme du FCE qui n’a ménagé aucun effort pour porter la voix des entreprises et faire part de leurs préoccupations aux autorités de notre pays». Le FCE a, par ailleurs, réaffirmé son soutien au programme du président de la République, qui oeuvre, selon les membres du forum, à «insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale à travers une stratégie orientée vers le renforcement du secteur productif, le développement de l’investissement, l’émergence de nouvelles entreprises et la valorisation de notre potentiel économique pour donner une vigueur à notre processus de développement économique et social».
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Par conséquent, le FCE a exprimé sa volonté à «demeurer mobilisé» aux côtés des pouvoirs publics pour contribuer positivement aux efforts d’édification d’une économie performante, prospère et solidaire.
Lors de cette réunion, le conseil exécutif a tenu à saluer à l’unanimité la réussite du Forum africain d’investissements et d’affaires. «En contribuant à l’organisation du plus grand événement économique africain, avec 3 750 participants, cette action a permis à notre pays d’enclencher une véritable dynamique de coopération intra-africaine, bénéfique aux pays africains et à l’Algérie», note-t-on dans le communiqué, qui a indiqué que ce forum a permis aux entreprises d’identifier plusieurs opportunités de coopération, qui, pour la plupart, se sont soldées par la concrétisation de partenariats. On citera les 28 accords commerciaux avec des perspectives d’export dès le début de l’année 2017 dans les secteurs de l’agroalimentaire, de l’électronique, de l’industrie pharmaceutique, des services et de l’industrie mécanique ; les 1 500 contacts entre entreprises algériennes et africaines pour explorer les opportunités d’exportation ; la coopération institutionnelle entre le FCE et le G20 des entrepreneurs, l’Union nationale du patronat mauritanien et le patronat libyen ; le forum a réussi à mobiliser les plus importantes institutions financières internationales : BAD, BADEA, BID, BM, etc. ; le forum a réussi à attirer plusieurs fonds d’investissement qui opèrent sur le continent africain (Proparco, Adrian, Nextstage…) ; 15 chambres de commerce qui se sont réunies à l’occasion du forum africain d’investissements et d’affaires ont signé des accords de coopération dans le but de promouvoir la coopération économique entre les entreprises africaines.
Le Forum des chefs d’entreprises poursuivra ses activités durant l’année 2017 à travers un important plan d’action aux niveaux national et international. algeriepatriotique a appris de sources sûres qu’une deuxième édition du forum est en préparation et qu’un G20 des entreprises sera organisé à Alger l’année prochaine, le tout appuyé et soutenu par le gouvernement.
Comme annoncé par algeriepatriotique dans un précédent article, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE) devrait être reconduit dans ses fonctions lors de la réunion du conseil exécutif de cette organisation patronale qui a eu lieu aujourd’hui. Une «très probable» démission, voire une «éjection» d’Ali Haddad de la présidence du FCE était dans l’air et d’aucuns ne donnaient pas cher de sa peau au lendemain du Forum africain d’investissements et d’affaires qui a fait couler beaucoup d’encre, suite aux graves maladresses qui l’ont émaillé. D’autres, a contrario, estiment que le forum a été «positif» et que, dès lors, «on ne peut pas se permettre de gâcher les efforts déployés par le ministère des Affaires étrangères avec le concours du FCE».
Dans une conférence de presse animée à l’issue de ce rendez-vous africain, le patron de l’ETRHB avait admis que des «erreurs» avaient été commises. «Nous avons commis des erreurs, mais nous les assumons et les corrigerons», avait-il déclaré. Le patron du FCE avait toutefois estimé que le défi était «gagné», en soulignant que toute manifestation de cette ampleur «ne peut passer sans certains dysfonctionnements». «L’important
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est que nous avons réussi, pour la première fois, un forum de cette dimension qui a eu un très grand retentissement», avait-il plaidé.
Ali Haddad toujours à la tête du FCE (La Nouvelle République)
Des rumeurs qui circulaient sur la prochaine démission du président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad suite au scandale du forum africain de l’investissement, où Haddad avait pris la parole avant le chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra. Finalement, le patron du patron est toujours à la tête du FCE.
En marge du Conseil exécutif de cette institution patronale lors duquel devrait, selon les rumeurs, démissionner Haddad, hier à Alger, le FCE a réaffirmé son soutien au programme du président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika qui «oeuvre à insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale à travers une stratégie orientée vers le renforcement du secteur productif, le développement de l’investissement, l’émergence de nouvelles entreprises et la valorisation de notre potentiel économique pour donner une vigueur à notre processus de développement économique et social», a-t-on précisé dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Le FCE a d’ailleurs exprimé, «sa volonté à demeurer mobilisé aux côtés des pouvoirs publics, comme il l’a toujours été jusqu’ici, pour contribuer positivement aux efforts d’édification d’une économie performante, prospère et solidaire. Fort de l’engagement et de la mobilisation sans relâche de ses membres, le FCE s’engage à assumer sa part de responsabilité dans la mise en oeuvre d’une telle politique économique», a-t-on indiqué dans la même source. «Animé par cette détermination à préparer l’avenir et conscient que cela implique beaucoup d’efforts, une force, une énergie qu’il ne peut tirer que de l’implication pleine et entière de tous, le Forum des chefs d’entreprise poursuivra ses activités durant l’année 2017 à travers un important plan d’action aux niveaux national et international», a-t-on expliqué. Par ailleurs, à l’occasion de cette réunion, le Conseil Exécutif a tenu à saluer à l’unanimité la réussite du «Forum Africain d’Investissements et d’Affaires : le Rendez-vous d’Alger», organisé sous le Haut Patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, les 3,4 et 5 décembre 2016. «En contribuant à l’organisation du plus grand événement économique africain, avec 3 750 participants, cette action a permis à notre pays
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d’enclencher une véritable dynamique de coopération intra-africaine, bénéfique aux pays africains et à l’Algérie», a-t-on expliqué. En effet, «ce Forum a permis aux entreprises d’identifier plusieurs opportunités de coopération qui, pour la plupart, se sont soldées par la concrétisation de partenariats», selon le communiqué. «La dynamique nouvelle donnée par le Forum Africain d’Investissements et d’Affaires a permis d’explorer les voies et moyens permettant de mobiliser les entreprises africaines pour intensifier leurs mouvements d’affaires et créer, ainsi, les bases d’un partenariat durable», a-t-on soulignant dans le communiqué, ajoutant que cela consacrera «le rendez-vous d’Alger» comme le carrefour des échanges et des investissements inter-africains.
Haddad reste à la tête du FCE jusqu’à la fin de son mandat (L’Econews)
La spéculation médiatique concernant le départ de Ali Haddad à la tête du Forum des chefs d’entreprises n'a pas eu d’effet, puisque ce dernier a déclaré qu'il restera à son poste jusqu'à la fin de son mandat prévue fin 2018.
« Je suis sûr que nous ferons un excellent travail 2018 et 2019 et cela jusqu’à la fin de mon mandat», a déclaré le prédisent du FCE à la presse à la fin de la réunion du conseil exécutif de l’organisation qui s’est tenu aujourd'hui en son siège à Alger.
La question de départ de Ali Haddad n'a pas été évoquée lors de la réunion a révélé pour sa part mohamed Bairi, vice-président du FCE, a l'issue de conseil exécutif. « Nous avons abordé la situation financière de l'organisation pour l'année prochaine et nous avons fait le bilan de l’année en cours».
Dans un communiqué rendu public, l’organisation patronale a renouvelé sont soutien au programme du Président de la République, « qui oeuvre à insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale à travers une stratégie orientée vers le renforcement du secteur productif, le développement de l’investissement, l’émergence de nouvelles entreprises et la valorisation de notre potentiel économique pour donner une vigueur à notre processus de développement économique et social».
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Le FCE s’est engagé ainsi à assumer sa responsabilité dans la réalisation du programme tracé par la politique économique des pouvoir publics. « Le FCE exprime sa volonté à demeurer mobilisé aux côtés des pouvoirs publics, comme il l’a toujours été jusqu’ici, pour contribuer positivement aux efforts d’édification d’une économie performante, prospère et solidaire».
Par ailleurs, le FCE a tenu a réaffirmé la réussite du dernier Forum africain de l’investissement en présentant un bilan des résultats du Forum, qui a vu la signature de « 28 accords commerciaux avec des perspectives d’export dès le début de l’année 2017 dans plusieurs secteurs». Le FCE à travers ce Forum a réussi à attirer plusieurs fonds d’investissement qui opèrent sur le Continent africain (Proparco, Adrian, Nextstage, …).
Ainsi, Ali Haddad a mis fin à la grande rumeur de son départ comme supposée conséquence du Forum africain d’investissement suite à l’incident protocolaire qu’il a eu avec les membres du gouvernement.
Ali Haddad n'a pas souffert de la "crise" avec Sellal, il reste à la tête du FCE (Maghreb Emergent)
La question de départ de Ali Haddad de la tête du Forum des chefs d’entreprises (FCE) n'a pas été abordée lors de la réunion du Conseil exécutif de l’Organisation patronale qui s’est tenu ce samedi à Alger.
La réunion a été consacrée à la situation financière du FCE et son bilan 2016. Ali Haddad est revenu longuement sur l’incident qui a marqué le Forum algéro-africain d’investissement et d’affaires qui s’est tenu à Alger début décembre, selon un chef d’entreprise présent à la réunion. Les membres du FCE ont réaffirmé leur soutien à Ali Haddad, ajoute-t-il.
Ali Haddad donné pour partant à la clôture du Forum algéro-africain d’investissement et d’affaires restera visiblement jusqu’à la fin de son mandat de président du FCE. « Je suis sûr que nous ferons un excellent travail en 2018 et 2019 et cela jusqu’à la fin de mon mandat», a déclaré le prédisent du FCE à la presse à la fin de la réunion du conseil exécutif, rapporte Leconews.
Le FCE a fait bilan positif de l’organisation du Forum algéro-africain d’investissement et d’affaires qui a été sanctionné, selon un communiqué de l’organisation patronale, par la signature de 28 accords commerciaux
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« avec des perspectives d’export dès le début de l’année 2017 dans plusieurs secteurs» et 1500 contacts b2b.
L’organisation patronale a en outre réitéré son soutien au « programme du Président de la République qui oeuvre à insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale à travers une stratégie orientée vers le renforcement du secteur productif, le développement de l’investissement, l’émergence de nouvelles entreprises et la valorisation de notre potentiel économique pour donner une vigueur à notre processus de développement économique et social».
«Le FCE exprime sa volonté à demeurer mobilisé aux côtés des pouvoirs publics, comme il l’a toujours été jusqu’ici, pour contribuer positivement aux efforts d’édification d’une économie performante, prospère et solidaire», ajoute le communiqué.
Forum des chefs d’entreprises (FCE) : Ali Haddad restera jusqu’à la fin de son mandat (Le Soir d’Algérie)
Le président du FCE a présidé hier une réunion ordinaire du conseil exécutif de l’organisation patronale mise en cause dans ce qui est communément appelé l’échec du Forum d’affaires Algérie-Afrique. Le président de cette organisation déjoue les pronostics et annonce qu’il reste à la tête du FCE, au moins jusqu’en 2019.
«Je suis avec l’entreprise algérienne, je suis pour le développement de notre pays et nous ferons, si Dieu le veut, un très bon travail dans les années à venir, en 2017, 2018 et même en 2019, c'est-à-dire jusqu’à la fin de mon mandat.» C’est ainsi qu’a répondu, hier, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, à ceux qui prédisaient son départ de l’organisation patronale. Notamment suite au fiasco enregistré lors de la tenue du Forum Algérie-Afrique (du 3 au 5 décembre 2016).
Ce faisant, Ali Haddad a reçu presque en même temps la caution de la présidence de la République à travers son chef de cabinet, Ahmed Ouyahia, qui s’est exprimé hier à Alger. Tout est donc rentré dans l’ordre, semble-t-il, entre le gouvernement et les pouvoirs publics. L’on croyait l’ère Haddad révolue après le coup de froid entre lui et le Premier ministre Sellal, suite à l’indélicatesse protocolaire dont s’est rendu coupable le patron des patrons lors de la plus importante manifestation économique que le pays ait jamais eu à abriter. Aujourd’hui, la tension semble être retombée. Et Ali Haddad déjoue tous les pronostics et affirme qu’il restera à la tête du FCE jusqu’à la fin de son mandat… en 2019. Cette annonce a été faite à l’issue de la réunion ordinaire du conseil exécutif de l’organisation.
Inscrite dans le cadre du programme annuel des réunions du CE et intervenant à quelques jours avant la fin de l’année en cours, elle a été, avant tout, une occasion pour faire le bilan des activités du FCE durant l’année 2016. Un bilan jugé positif, à commencer par le dernier
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événement d’importance en date pourtant contredit par la réalité des faits, du Forum d’affaires et d’investissement Algérie-Afrique qui restera marqué par l’incident protocolaire dont s’est rendu responsable le patron des patrons. Le conseil exécutif a tenu à saluer à l’unanimité la réussite du «Forum africain d’investissements et d’Affaires : le rendez-vous d’Alger».
«En contribuant à l’organisation du plus grand événement économique africain, avec 3 750 participants, cette action a permis à notre pays d’enclencher une véritable dynamique de coopération intra-africaine, bénéfique aux pays africains et à l’Algérie», affirment les membres du CE dans une déclaration.
Ce Forum a permis aux entreprises d’identifier plusieurs opportunités de coopération qui, pour la plupart, se sont soldées par la concrétisation de partenariats. Parmi lesquels, il y a lieu de citer les 28 accords commerciaux avec des perspectives d’export dès le début de l’année 2017 dans les secteurs de l’agroalimentaire, de l’électronique, de l’industrie pharmaceutique, des services et de l’industrie mécanique ; 1 500 contacts entre entreprises algériennes et africaines pour explorer les opportunités d’exportation ; coopération institutionnelle entre le FCE et le G20 des entrepreneurs, l’Union nationale du patronat mauritanien et le patronat libyen ; la dynamique nouvelle donnée par le Forum africain d’investissements et d’affaires a en outre «permis d’explorer les voies et moyens permettant de mobiliser les entreprises africaines pour intensifier leurs mouvements d’affaires et créer, ainsi, les bases d’un partenariat durable qui consacrera «le rendez-vous d’Alger» comme le carrefour des échanges et des investissements inter-africains».
Le FCE réitère son soutien au Président Bouteflika
Le FCE a, par ailleurs, réaffirmé son soutien au programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui «oeuvre à insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale à travers une stratégie orientée vers le renforcement du secteur productif, le développement de l’investissement, l’émergence de nouvelles entreprises et la valorisation de notre potentiel économique pour donner une vigueur à notre processus de développement économique et social». Le FCE exprime également sa volonté à «demeurer mobilisé aux côtés des pouvoirs publics, comme il l’a toujours été jusqu’ici, pour contribuer positivement aux efforts d’édification d’une économie performante, prospère et solidaire».
Sous la présidence de Ali Haddad : Le FCE dresse les perspectives de 2017 (El Watan)
Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a dressé, hier à Alger, le bilan de ses activités de l’année 2016, à l’occasion d’une réunion ordinaire de son conseil exécutif (CE) présidée par Ali Haddad.
Cette réunion, qui intervient deux semaines après l’incident protocolaire survenu lors du Forum africain d’investissement et des affaires, a été une
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occasion pour les membres du CE de saluer «le dynamisme du FCE qui n’a ménagé aucun effort pour porter la voix des entrepreneurs et faire part de leurs préoccupations aux autorités de notre pays, dont le seul et unique objectif demeure celui de bâtir une économie forte», selon un communiqué qui a sanctionné les travaux du conseil exécutif de ladite organisation patronale.
Le FCE, qui a renouvelé sa confiance à son président Ali Haddad, a évoqué l’organisation d’une rencontre de mobilisation et de promotion de l’emprunt obligataire, le lancement du Club Energia pour promouvoir la transition énergétique et les énergies renouvelables, la conduite d’une étude sur la sécurité alimentaire et la présentation de ses résultats ainsi que lancement du label Bassma Djazairia pour la promotion du produit national. Autres actions mises en avant : la tenue d’activités multiples de Jil’FCE pour la promotion de l’esprit d’entreprendre auprès des jeunes, l’organisation de l’université d’été du FCE, le lancement des «Débats du FCE», la création d’un Prix de la presse et du Club de presse pour la promotion de l’information économique, la promotion des entreprises et de l’attractivité de l’économie algérienne à travers différents forums à l’international.
Le FCE a réitéré à cette occasion son soutien au programme du président de la République, «qui oeuvre à insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale à travers une stratégie orientée vers le renforcement du secteur productif, le développement de l’investissement, l’émergence de nouvelles entreprises et la valorisation de notre potentiel économique pour donner une vigueur à notre processus de développement économique et social», tout comme il a réaffirmé sa volonté «à demeurer mobilisé aux côtés des pouvoirs publics, comme il l’a toujours été jusqu’ici, pour contribuer positivement aux efforts d’édification d’une économie performante, prospère et solidaire». «Fort de l’engagement et de la mobilisation sans relâche de ses membres, le FCE s’engage à assumer sa part de responsabilité dans la mise en oeuvre d’une telle politique économique», lit-ton dans le même communiqué. Pour l’année 2017, le FCE compte poursuivre ses activités à travers un important plan d’action au niveau national et international.
Par ailleurs, le conseil exécutif a salué à l’unanimité la «réussite» du Forum africain d’investissements et des affaires, tenu au début du mois de décembre à Alger, en présence de 3750 participants. Pour l’organisation patronale, le Forum d’Alger a permis aux entreprises de conclure une multitude de partenariats.
Il s’agit de 28 accords commerciaux avec des perspectives d’export dès le début de l’année 2017 dans les secteurs de l’agroalimentaire, de l’électronique, de l’industrie pharmaceutique, des services et de l’industrie mécanique. Le Forum a aussi permis 1500 contacts entre entreprises algériennes et africaines pour explorer les opportunités d’exportation.
Outre la coopération institutionnelle avec le G20 des entrepreneurs et l’Union nationale du patronat mauritanien et le patronat libyen, le FCE a affirmé avoir réussi à mobiliser les plus importantes institutions financières internationales (BAD, Badea, BID, BM) ainsi que plusieurs
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fonds d’investissement qui opèrent en Afrique (Proparco, Adrian, Nextstage…). A cette occasion, l’organisation patronale a rappelé qu’elle a été invitée à une rencontre fin mars 2017 au siège de la BAD pour discuter des financements.
Le FCE a noté également que 15 Chambres de commerce qui se sont réunies à l’occasion du Forum d’Alger ont signé des accords de coopération dans le but de promouvoir la coopération économique entre les entreprises africaines. «La dynamique nouvelle donnée par le Forum africain d’investissement et des affaires a permis d’explorer les voies et moyens permettant de mobiliser les entreprises africaines pour intensifier leurs mouvements d’affaires et créer, ainsi, les bases d’un partenariat durable qui consacrera ‘le rendez-vous d’Alger’ comme le carrefour des échanges et des investissements interafricains», a conclu le FCE.
Matériaux de construction: baisse de plus de 18% des importations sur 10 mois (APS)
La facture d'importation des matériaux de construction (ciment, fer et acier, bois et produits en céramique) s'est chiffrée à 1,74 milliard de dollars (md usd) sur les 10 premiers mois 2016, contre 2,14 mds usd sur la même période de 2015 (-18,6%), a appris l'APS auprès des Douanes.
Les quantités importées ont également baissé en s'établissant à 8,45 millions de tonnes (Mt) contre 8,84 Mt (-4,5%) à l'exception du bois et les produits en céramiques dont les volumes importés ont connu une hausse, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (CNIS).
Par catégorie de produits, les ciments (non pulvérisé, portland, alumineux, hydraulique...) ont été importés pour un montant de 271,7 millions usd contre 378,9 millions usd (-28,3%).
Les quantités importées ont baissé en passant à 4,2 Mt contre 5,2 Mt (-18,76%). Quant à la facture d'importation de fer et d'acier (rond à béton), elle a diminué à 961,6 millions usd contre 1,2 md usd (-19,3%).
Les quantités importées ont également baissé pour atteindre 2,19 Mt contre 2,46 Mt (-11,14%).
Concernant le bois destiné à la construction et ses dérivés, sa facture d'importation a baissé à 464,2 millions usd contre 528,7 millions usd (-
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12,2%). Par contre, les quantités importées ont progressé à 2 Mt contre 1,15 Mt (+73,8%). La facture d'importation des produits en céramique (briques, dalles, carreaux et autres articles similaires) a augmenté à 43,4 millions usd contre 39,2 millions usd (+10,7%).
Les quantités importées ont aussi augmenté à 41.233 t contre 40.561 t (+1,65%).
Par ailleurs, la facture d'importation de l'aluminium (aluminium non allié et alliages d'aluminium) a régressé à 26,2 million usd contre 33,2 millions usd (-21%). Par contre, les quantités importées ont augmenté à 13.506 t contre 13.091 t (+3,17%). Pour ce qui est des articles de robinetterie (clapets, soupapes de retenue, articles de robinetterie sanitaire...), la facture d'importation a baissé à 232,3 millions usd contre 263,6 millions usd (-11,85%). Les quantités importées ont par contre augmenté passant à 19.848 t contre 17.714 t (+12,04%).
La baisse de la facture d'importation des matériaux de construction s'explique par le recul des quantités importées pour certains produits ainsi que par la baisse des cours mondiaux de certains d'entre eux et par l'instauration du régime des licences d'importation appliqué au ciment à portland gris et au rond à béton. Ainsi, le prix moyen à l'importation du ciment a été de 65 usd/t sur les 8 premiers mois 2016 contre 73 usd/t à la même période de 2015 (-11%). Celui du bois a été de 187 usd/t contre 434 usd/t (-57%), alors que prix du rond à béton a été de 435 usd/t contre 489 usd/t (-11%).
L'importation du ciment à portland gris est soumise au régime des licences depuis le 1er janvier 2016: son contingent a été fixé à 2,75 millions de tonnes sur l'année 2016. Quant au contingent quantitatif du rond à béton, il a été fixé à 2,6 millions de tonnes. En 2015, la facture d'importation des matériaux de construction avait été de 2,54 milliards usd (contre 3,35 milliards usd en 2014).
Ali Bey Nasri, président de l’Anexal, à l’université Mouloud-Mammeri : “Il faut libérer l’exportateur et lui restituer son capital-confiance” (Liberté)
Si tout le monde s’accorde sur la nécessité de diversifier l’économie nationale et de l’exportation pour ne plus dépendre des recettes des hydrocarbures, plus concrètement, l’acte d’exporter reste problématique et relève du parcours du combattant devant des pratiques, une législation et une vision en contradiction avec l’ambition du pays et du discours officiel.
Le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), Ali Bey Nasri, était, jeudi matin, l’invité du forum “Think tank Ifaw” de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. L’hôte du forum a traité de l’export qu’il maîtrise parfaitement sous l’intitulé : “L’Algérie : état des lieux, contraintes structurelles et éléments-clés d’une stratégie nationale à l’export.”
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Intervenant devant une assistance composée essentiellement d’étudiants et d’enseignants universitaires, Ali Bey Nasri dressera un tableau peu rassurant de l’avenir économique du pays tout en insistant sur l’urgence d’agir et aller vite pour tenter de rattraper le temps perdu en matière de politique d’exportation et de commerce extérieur. “Nous avons besoin d’une vision et d’une stratégie d’envergure pour favoriser l’insertion de l’Algérie dans l’espace économique mondial et nous sommes tenus de connaître nos capacités et nos faiblesses pour aller de l’avant, car l’Algérie a besoin de s’insérer dans la redistribution de la chaîne de valeur mondiale”, a souligné le conférencier, tout en ajoutant qu’“on doit attirer un investissement étranger qui doit s’inscrire dans le sens des exportations”. Pour le président de l’Association nationale des exportateurs algériens, &ld

Revue de Presse 15 décembre 2016 Publié le 15/12/2016 à 16:56


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Parlement: le projet de loi sur les douanes, une base solide pour le modèle économique de croissance (APS) ................................................................................ 4
ï‚· Le projet de loi sur les douanes vise à adapter la législation algérienne aux critères internationaux (APS) .................................................................................................. 5
ï‚· Impôts: lancement de la télédéclaration et de télépaiement pour les grandes entreprises (APS) ........................................................................................................ 7
ï‚· Le financement des projets de transports en ces temps de crise : La nouvelle formule de l'Etat (L’Expression) .............................................................................................. 8
ï‚· Bedoui:"Récupérez les terrains non exploités" (L’Econews) ..................................... 9
ï‚· Complexe sidérurgique d’El Hadjar (Annaba) : lancement bientôt des essais techniques à chaud du haut fourneau n°2 (APS) ...................................................... 10
ï‚· Trois constructeurs automobiles japonais veulent s'implanter en Algérie (APS) ..... 10
ï‚· Industrie automobile: Des camions Toyota bientôt construits en Algérie (Le Quotidien d’Oran) ..................................................................................................... 12
ï‚· Algérie-Industrie automobile : M. Chahboub : A ce stade du SKD, pas encore d’économie de devises (Maghreb Emergent)............................................................ 14
ï‚· Le projet du gazoduc Alger-Lagos maintenu : Le Maroc perd sa grande bataille (L’Expression) .......................................................................................................... 15
ï‚· Association SIDRA : L’entrepreneuriat conjugué au féminin (El Moudjahid) ........ 17
ï‚· Gaz : Sonatrach et Eni signent un nouveau contrat avec une nouvelle règle de fixation du prix (TSA) .............................................................................................. 18
ï‚· Pétrole: la hausse attendue des prix poussera des pays non-Opep à augmenter leur production (Opep) (APS) .......................................................................................... 19
ï‚· Le baril de pétrole a atteint 56 dollars : « Une hausse plus importante attendue », selon l’expert Farid Aït Ali (Horizons) ..................................................................... 20
ï‚· Le vice-président du Nigeria visite la ferme des frères Bellat de Boufarik (APS) ... 21
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 22
ï‚· Bourse d’Alger : Le montant de la capitalisation est de 52,71 Mds au 30 juin 2016 (Algérie Eco) ............................................................................................................. 22
Coopération ......................................................................................................................................................... 23
ï‚· Dimension économique de la diplomatie algérienne : Une présence constante (Horizons) ................................................................................................................. 23
ï‚· Dr Mustapha Boutourah, conseiller au ministère des Affaires étrangères : «Notre diplomatie économique se tourne vers l’Afrique» (El Moudjahid) .......................... 25
ï‚· Coopération algéro-nigériane: La prochaine Haute commission mixte ouvrira des perspectives prometteuses (APS) .............................................................................. 26
ï‚· Algérie - Soudan : Renforcer les liens de coopération (El Moudjahid) .................... 27
Veille ..................................................................................................................................................................... 28
ï‚· M. Abdelkrim Bennour (P/APW d’Alger) : 42 milliards de DA pour parachever la réhabilitation de la capitale (El Moudjahid) ............................................................. 28
ï‚· Depuis plus de 20 ans, l’Afrique distribue 78 milliards $ par année au reste du monde (Algérie Eco) ................................................................................................. 29
ï‚· De nouvelles pistes pour aider les PME et créer des emplois (Algérie Eco) ............ 30
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Synthèse
Un nouveau système de télédéclaration et de télépaiement des impôts et taxes pour les opérateurs économiques relevant de la Direction des grandes entreprises (DGE) sera lancé la semaine prochaine par la Direction générale des impôts (DGI), annonce la presse. Certains quotidiens se sont, par ailleurs, intéressés au domaine automobile. En effet, trois constructeurs japonais envisagent d'implanter ders usines de fabrication de véhicules et camions en Algérie, et deux d'entre eux ont déjà entrepris les démarches pour la concrétisation de leurs projets. Le Japon est intéressé par l'investissement en Algérie dans différents domaines d'activités, ajoute-t-on. En dépit de la branche automobile, on annonce de grands projets qui seront financés à travers des crédits extérieurs. L'endettement extérieur n'est, en effet, pas exclu pour les projets à forte rentabilité économique, indique la presse. De nouveaux mécanismes de financement, dans le cadre du Partenariat public privé (PPP), sont en réflexion au niveau du gouvernement, a-t-on détaillé.
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A la une
Parlement: le projet de loi sur les douanes, une base solide pour le modèle économique de croissance (APS)
Les membres de la commission des finances et du budget de l'APN ont émis mercredi une série d'observations et de propositions relatives au nouveau projet de loi sur les douanes présenté par le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, portant en majorité sur l'importance de combler les lacunes que renferme la loi actuelle qui date de 1998.
Lors de la séance consacrée au débat de ce projet de loi, le président de la commission, Mahdjoub Bedda, a affirmé que ledit projet de loi intervenait dans une conjoncture spéciale, marquée par les mutations profondes qui caractérisent l'économie nationale, et qui ont dicté l'impératif d'actualiser les lois et de les adapter.
Il a ajouté que la présente loi constituait également un mécanisme efficace pour accompagner le nouveau modèle économique de croissance et un outil juridique efficace pour réguler le commerce extérieur.
Les membres de la commission des finances et du budget ont convenu de la nécessité pour l'administration des douanes algériennes d'effectuer une évaluation globale, de faire le bilan des activités réalisées dans le cadre de la loi sur les douanes en vigueur depuis 18 ans, et de détecter les dysfonctionnements et les lacunes qu'elle renferme. Cette évaluation servira de base pour enrichir la nouvelle loi par des propositions plus efficaces et des observations plus pertinentes sur sa teneur, ont-ils estimé.
Le membre de la commission, Djelloul Djoudi s'est interrogé sur les dispositions prévues par la nouvelle loi vis à vis des conventions liant l'Algérie à l'Union européenne (UE) et à la zone arabe de libre échange qui n'étaient pas à l'avantage de l'Algérie.
Il a demandé, en outre, davantage de précisions sur les mécanismes adoptés par la nouvelle loi pour faire face au phénomène de surfacturation et de transfert de la devise vers l'étranger.
Selon le membre Brahim Reggani, la nouvelle loi doit prévoir de nouvelles mesures réglementaires pour la profession d'agent de transit qui joue un rôle clé dans le commerce externe.
Ahmed Khelifa, membre de ladite commission a valorisé le projet de loi sur les douanes qui constitue à son sens un premier pas vers la réforme globale du système de douanes.
Il a souligné l'impératif de hâter l'élaboration de cadres juridiques connexes sur la protection de la production nationale et faciliter les exportations qui demeurent, a-t-il dit, tributaires de mesures bureaucratiques complexes.
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Ahmed Khelifa a cité, en outre, la protection des cadres douaniers qui, selon lui, ne travaillent pas dans le confort, préconisant, à cet effet, de revoir leurs salaires qu'ils a qualifiés "dérisoires" et exposent les agents douaniers au risque de corruption.
Il a déploré que la loi n'ait pas prévu de mesures pour protéger le marché des produits importés non conformes aux normes ou ceux constituant un danger pour la santé publique.
Plusieurs membres de la commission ont convenu de la nécessité d'accorder l'intérêt aux informations dans le domaine du commerce extérieur et de coordonner l'action entre tous les intervenants en la matière.
Répondant aux préoccupations des membres de la commission des finances et du budget, M. Hadji Baba Ami a fait savoir que la nouvelle loi sur les douanes était un mécanisme juridique adapté au nouveau modèle économique.
C'est le fruit de trois années de travail mené par des experts algériens et étrangers pour adapter la loi aux derniers développements sur le double plan local et international, a-t-il précisé.
S'agissant des questions des membres de la commission sur la conformité des produits et la possibilité de mettre en place de laboratoires des douanes pour contrôler les produits et les marchandises importés, le ministre a indiqué que cette question relevait du ressort du ministère du commerce et non pas de celui de son département.
Pour sa part, le directeur général des Douanes algériennes, Kaddour Bentahar, a fait savoir qu'un nouveau système informatique sera mis au place par les douanes algériennes à partir de janvier 2017, un premier pas, a-t-il dit, vers la création d'une base de donnée qui permettra l'élaboration d'études et d'analyses et la prise de décisions à temps.
La Direction des douanes avait signé un accord avec une instance internationale spécialisée dans l'évaluation en vue de recevoir de manière régulière les listes des noms des marchandises avec leurs valeurs réelles sur le marché. Des inspecteurs de contrôle ont été mobilisés au niveau des ports, des aéroports et des points de transit terrestres pour vérifier la conformité des déclarations des importateurs aux prix des produits appliqués à l'échelle internationale et contenir, par conséquent, le phénomène de surfacturation.
Le projet de loi sur les douanes vise à adapter la législation algérienne aux critères internationaux (APS)
Le ministre des Finances, Hadji Babaammi, a présenté mercredi le projet de loi sur les douanes devant la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), affirmant que le texte tendait à adapter la législation algérienne aux critères internationaux pour assurer
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l'accompagnement des entreprises économiques et renforcer la lutte contre la contrebande et le blanchiment d'argent.
Le projet de loi amendant et complétant la loi sur les douanes en date de 1979, amendée en 1998, visait "la réforme de l'administration douanière dans les différents domaines d'intervention en adéquation avec les exigences du nouveau modèle économique qui confère à l'entreprise un rôle essentiel dans l'économie", a indiqué M. Babaammi lors d'une réunion présidée par Mahdjoub Bedda, président de la commission spécialisée, en présence du directeur général des douanes, Kaddour Bentahar.
Il a précisé à ce propos, que l'amendement du texte de loi visait à promouvoir la mission économique des douanes afin de garantir un accompagnement optimal des entreprises à travers la mise en place de mécanismes susceptibles de renforcer leur compétitivité dans un environnement économique exigeant neutralité et transparence.
Il a souligné également que la mission sécuritaire des douanes sera renforcée, quant à elle, par le renforcement des textes liés à "la lutte contre la contrebande sous toutes ses formes qu'il s'agisse d'armes, de devises fortes, de produits dangereux, de blanchiment d'argent ou d'import-export illicites ou tout autre commerce portant atteinte à la sécurité publique comme les produits nucléaires, radioactifs ou explosifs".
En vue d'accomplir sa mission dans les meilleures conditions, l'administration des douanes se voit, en vertu de ce texte, conférer le droit de prendre connaissance de tous les documents liés à son activité sans opposition aucune à condition que celle-ci garantisse une réciprocité quant à l'échange d'informations avec les autres administrations, a-t-il encore poursuivi.
Selon le ministre des Finances, le texte de loi permet aussi à l'administration des douanes de conclure des accords de coopération avec les intervenants dans la chaîne du commerce mondial dans le but d'améliorer le contrôle du commerce extérieur et adopte clairement tous les concepts consacrés dans les accords douaniers internationaux auxquels a adhéré l'Algérie notamment ceux conclus avec l'Organisation internationale des douanes et l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Dans le cadre d'une restructuration des mécanismes de contrôle, le texte propose le durcissement des dispositions de contrôle et de lutte contre la fraude et la mise en place de nouveaux mécanismes pour le suivi du transport maritime des voyageurs.
Il prévoit en outre, l'accélération de la généralisation électronique des déclarations douanières et la création d'un guichet électronique unique outre la relance des systèmes économiques douaniers pour promouvoir l'exportation hors hydrocarbures.
D'autre part, le texte introduit le concept de contrôle après dédouanement pour vérifier l'authenticité des déclarations douanières en recourant aux registres et celui de "la livraison sous contrôle" qui permet, sur la base d'une autorisation du procureur de la république, de libérer la marchandise saisie ou suspecte en vue d'un suivi.
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Concernant la déontologie de la profession qui reste un sujet important et sensible du point de vue de la crédibilité du travail douanier, le projet de loi énonce des obligations et sanctions qui consacrent dans leur ensemble, le devoir de réserve et l'obligation du secret professionnel.
Par ailleurs, M. Baba Ammi a estimé que le projet de loi garantissait l'ouverture des douanes sur leur environnement à travers l'obligation de publier les législations et règlementations douanières justifiant la prise de nouvelles décisions et l'obligation d'informer les opérateurs des raisons ayant mené à la prise de nouvelles mesures avant l'entame d'une poursuite judiciaire.
L'autre réforme non moins importante en matière de recours introduite par le projet de loi. Les décisions de la Commission nationale des recours peuvent désormais faire l'objet de recours outre la création de commissions locales des recours.
Dans le même contexte, le texte introduit une restructuration approfondie du contentieux douanier à travers la clarification de la définition du contentieux douanier et la simplification des mesures en sus de l'introduction du principe de réduction des sanctions en cas de maintien de la sanction tout faisant prévaloir la réconciliation en tant que moyen de règlement du contentieux.
A la fin de la présentation du projet de loi par le ministre des Finances, la commission spécialisée a fait part de ses préoccupations liées au texte.
Impôts: lancement de la télédéclaration et de télépaiement pour les grandes entreprises (APS)
La Direction générale des impôts (DGI) lancera la semaine prochaine le système de télédéclaration et de télépaiement des impôts et taxes pour les opérateurs économiques relevant de la Direction des grandes entreprises (DGE), apprend-on mercredi auprès de la DGI.
Un portail de téléprocédures, appelé "Jibayatic" (ta fiscalité), sera ainsi mis à la disposition de cette catégorie d'opérateurs, et ce, dans le cadre du programme de modernisation, élaboré par le ministère des Finances, visant l'amélioration de la relation numérique avec les contribuables.
Le portail Jibayatic (www.jibayatic.dz) est un espace privé et sécurisé où plusieurs services seront offerts, indique la DGI.
Il s'agit essentiellement de l'accès aux données d'identification, de la saisie assistée d'une déclaration d'impôts avec calcul automatique et choix d'options sous forme de listes déroulantes et d'une meilleure traçabilité et maîtrise des échanges avec l'administration fiscale grâce à un suivi précis des déclarations envoyées.
En vue de vulgariser ce mode de déclaration et de paiement, une cérémonie de lancement officiel du portail Jibayatic aura lieu dimanche prochain au siège du ministère des Finances en présence des opérateurs économiques relevant de la DGE.
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Le financement des projets de transports en ces temps de crise : La nouvelle formule de l'Etat (L’Expression)
L'endettement extérieur n'est pas exclu pour les projets à forte rentabilité économique, a soutenu le ministre Talai.
De nouveaux mécanismes de financement des projets économiques, dans le cadre du Partenariat public privé (PPP), sont envisagés par le gouvernement, a indiqué hier le ministre des Transports et des Travaux publics, Boudjemaa Talai. S'exprimant lors d'une émission de la Radio nationale, le ministre a déclaré que le gouvernement envisageait un «cadre réglementaire pour trouver d'autres mécanismes de financement en ces temps de crise».
«Nous sommes en train d'adapter notre réglementation au mode du financement public privé et d'ajouter que d'autres formes de financement seront mises en place prochainement», a-t-il avancé. Rappelant que le recours de l'Algérie à l'endettement extérieur «est envisageable pour les projets à forte rentabilité économique», le ministre a soutenu qu'il fallait d'abord commencer par préparer la réglementation sur le Partenariat public privé (PPP) avant d'établir des contrats. «Cette formule, souligne-t-il, prévoit la possibilité pour les partenaires algériens ou étrangers privés probablement, avec des partenaires publics, de financer, réaliser, maintenir et exploiter des projets sous la concession de l'Etat», a-t-il expliqué. Talai ajoutera que beaucoup de projets seront réalisés en dehors du financement public, à l'exemple de l'autoroute des Hauts-Plateaux s'il y a preneurs. Le ministre citera le grand projet du Port-Centre d'El Hamdania (Cherchell), dont la mise en exploitation est prévue en 2021, qui est un projet qui sera réalisé avec un financement extérieur à travers comme partenaire, un opérateur chinois.
Concernant le péage pour l'usage de l'autoroute Est-Ouest, Talai a indiqué que cette question n'était pas encore envisageable puisque ce projet autoroutier n'est pas encore totalement achevé. «Il faut d'abord achever le projet et les infrastructures d'accompagnement en cours de réalisation pour lancer cette option de financement de l'entretien de l'autoroute», a-t-il précisé. Il rappellera à ce sujet que les 84 km restants non-achevés, se feront sans recours au financement étranger et livrables dans un délai de 18 mois. Il a par ailleurs exclu l'option de l'ouverture du transport maritime au secteur privé. Le ministre a, en effet, estimé que la solution pour renforcer la capacité de l'Algérie dans ce type de transport résidait, en plus du programme du renforcement de la flotte nationale, dans la consolidation du partenariat étranger. «Je ne dirai pas que pour renforcer notre pavillon national, la solution réside dans l'ouverture au privé, mais j'ai opté pour la voie du partenariat avec plusieurs sociétaires. Nous avons reçu plusieurs demandes et nous sommes en train de signer des contrats de partenariat», a-t-il révélé. Concernant le segment de la plaisance maritime, le ministre a indiqué que son département allait attribuer des agréments pour tout ce qui est marina, bateaux-restaurants et plaisance maritime. «Le texte existe et les procédures sont en cours pour le
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traitement des dossiers d'agréments dont deux ont déjà été accordés», a-t-il fait savoir. Sur un autre plan, M.Talai a assuré que l'Etat continuerait à subventionner le transport urbain, mais doit penser, à son avis, à des sources de financement pour compenser toute baisse de subvention à l'exemple de la publicité dans les stations de métro.
Pour le transport aérien, il a soutenu que l'acquisition de nouveaux aéronefs par Air Algérie avait été bénéfique. Il a précisé que la moyenne d'âge actuelle de la flotte est de quatre ans tandis que la compagnie aérienne nationale a augmenté considérablement sa capacité de transport en attendant l'ouverture prochaine de sept nouvelles lignes vers l'Afrique. Cette dernière option reflète si besoin est, la volonté de l'Algérie de renforcer les liens économiques avec l'Afrique exprimée lors du dernier Forum africain d'investissements et d'affaires qui s'est déroulé en début du mois à Alger.
Bedoui:"Récupérez les terrains non exploités" (L’Econews)
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Bedoui, qui a entamé une visite de travail dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj l’a écourtée à la grande surprise de ses hôtes qui lui ont concocté un large programme comprenant des mises en service, des inspections de chantiers et des contacts de proximité.
Il devait inaugurer aujourd’hui deux unités de fabrication de produits agro-alimentaires, visiter de nouvelles zones industrielles, à l’instar de celle Ras El Oued et Mechta Fatima à Bordj Bou Arreridj et écouter un exposé sur l’investissement agricole. Mais il a eu le temps la veille de se rendre dans la commune d’El Hamadia où il a inauguré une unité de préfabriqué et de structures métalliques qui appartient au groupe Benhamadi.
Sur place le membre du gouvernement qui n’a cessé depuis son installation à la tête du département de l’intérieur d’expliquer le rôle des collectivités locales dans la promotion de l’investissement, a insisté sur la nécessité de l’assainissement du foncier industriel. Il a donné des instructions fermes aux responsables locaux pour «récupérer les assiettes qui ne sont pas exploitées et qui devraient être accordées aux investisseurs sont capables de créer des richesses.»
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a déclaré que la priorité est donnée aux opérateurs connus qui peuvent démarrer rapidement leurs projets et entrer en production.
Rappelons que M. Bedoui a notamment présidé la cérémonie de mise en service partielle d’un grand projet de transfert hydrique qui a couté plus de 1000 milliards de centimes pour les communes de la daïra de Mansourah.
Au nord et plus exactement à El Maien, il a inauguré un autre projet volumineux à savoir le gaz naturel. la commune d’El Maien qui est située à
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la frontière de Béjaia, est la dernière de la wilaya à être alimentée de cette matière précieuse.
Complexe sidérurgique d’El Hadjar (Annaba) : lancement bientôt des essais techniques à chaud du haut fourneau n°2 (APS)
Les essais techniques à chaud du haut fourneau n°2 du complexe sidérurgique Sider El Hadjar (Annaba) dont les travaux de réhabilitation et de modernisation affichent 90 % du taux d’avancement seront effectués "dans les prochains jours", apprend-on de responsables du complexe.
Du résultat de ces essais à chaud sur ce fourneau, qui représente le coeur battant de la chaîne de la production du complexe, dépendra la fixation de la date de reprise de la production, à l’arrêt depuis plus de 12 mois, selon les mêmes responsables.
Le complexe avait été mis à l’arrêt en juin 2015 pour permettre l’engagement des travaux de réhabilitation et de modernisation dans le cadre du plan d’investissement engagé au profit du complexe pour un montant financier de près d’un milliard dollars dont 900 millions dollars pour la réhabilitation, l’équipement et la modernisation du haut fourneau n°2 et des unités de production.
Ce plan a été décidé après la chute du niveau de production du complexe sidérurgique à moins 300.000 tonnes/an d’acier liquide ayant conduit à la résiliation de l’accord de partenariat et la reprise par l’Etat de la totalité du capital du complexe devenu filiale du groupe public Imetal sous l’appellation de complexe Sider El Hadjar.
Cette opération de réhabilitation permettra au complexe de produire vers 2017-2018 environ 1,6 million tonnes d’acier liquide. Elle a été parallèlement accompagnée d’un plan de formation ayant notamment ciblé les travailleurs du haut fourneau et les cadres gérants en vue de développer les modes de gestion et s’adapter aux nouveaux équipements.
Le complexe Sider El Hadjar qui s’étend sur 800 hectares emploie actuellement 4.900 travailleurs. L’installation de son haut fourneau date de 1969.
Trois constructeurs automobiles japonais veulent s'implanter en Algérie (APS)
Trois constructeurs japonais sont intéressés par l'implantation d'usines de fabrication de véhicules et camions en Algérie, et deux d'entre eux ont déjà entrepris les démarches pour la concrétisation de leurs projets, a
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indiqué mardi à Alger, l'ambassadeur du Japon en Algérie Masaya Fujiwara.
"Le Japon est beaucoup intéressé par l'investissement en Algérie dans différents domaines d'activités. On y travaille, et il y a de bons signes d'ailleurs, car nous avons déjà des constructeurs automobiles comme Nissan et Suzuki qui ont des projets d’usines de montage de véhicules en Algérie et n'attendent que le feu vert des autorités algériennes pour les concrétiser", a souligné M. Fujiwara.
Il s'exprimait lors d'une conférence de presse conjointe avec le président du Club d'affaires algéro-japonais, Mustapha Mekideche à l'issue de la deuxième réunion de ce club à laquelle une trentaine d'hommes d'affaires et représentants d'institutions économiques algériennes ont pris part en compagnie d'une dizaine de leurs homologues japonais.
Espérant la concrétisation de ces projets "très prochainement", l'ambassadeur a également révélé que le constructeur nippon Toyota est également intéressé par la réalisation d'une usine de montage en Algérie à travers sa filiale Hino Motors, spécialisée dans la construction des camions et des bus.
En plus de contribuer à la création de richesses et d'emplois, ces projets permettraient, selon lui, de saisir ensemble "beaucoup d'opportunités existantes dans différents domaines pour développer nos relations économiques".
Estimant que les relations économiques entre l'Algérie et son pays "ne sont pas à la hauteur" des potentialités existantes, M. Fujiwara a indiqué qu’un nouvel accord entre le ministère algérien des Affaires étrangères et son homologue japonais "est en phase de finalisation", pour la création d'une commission mixte entre les deux pays avec l'objectif de hisser le partenariat économique bilatéral. Selon lui, la commission devrait tenir sa première réunion au courant du premier trimestre 2017.
Pour l'ambassadeur, l'Algérie est le troisième partenaire commercial du Japon en Afrique, alors que le Japon est le 15eme client de l'Algérie dans le monde.
M. Fujiwara, dont le pays prévoit des investissements à hauteur de 30 milliards de dollars en Afrique sur les trois prochaines années, notamment dans les infrastructures et la formation, a souhaité que "ces engagements soient bien appliqués en Algérie", notant que l'environnement est "très favorable" pour lancer une coopération économique forte.
Aller au-delà du partenariat commercial
Il a relevé dans ce sens l'idée de créer le Club d'affaires algéro-japonais, dont la première réunion de création s'est déroulée en juillet dernier.
Dans ce sillage, l'ambassadeur a ajouté que l'agence de coopération internationale du Japon (JICA) prépare plusieurs projets en Algérie, dont un plan stratégique de développement des infrastructures, avec une coopération technique et financière, comme dans le cas du projet d'extension du port de Béjaïa.
Il a également souligné que dans le cadre des réformes économiques adoptées par le Gouvernement algérien, plusieurs entreprises nippones s'intéressent à l'Algérie, notamment à travers le partenariat public-privé,
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ajoutant qu’il faut "aller au-delà du commerce et arriver à l'investissement et le partenariat".
Pour sa part, M. Mekideche a relevé l’importance de la tenue de cette réunion entre les hommes d'affaires algériens et japonais, permettant d'échanger sur les perspectives et les possibilités de partenariat entre les entreprises des deux pays.
"Nous allons essayer, à travers ce club, de construire un chemin entre les milieux d'affaires algériens et japonais pour le développement des relations économiques, et qui ne soient pas uniquement commerciales, mais qui intègrent des éléments technologiques, d'industrialisation et des investissements notamment dans les énergies renouvelables", a-t-il précisé.
Pour M. Mekideche, l'Algérie veut consolider ses relations économiques avec le Japon avec un soutien financier prévu par les engagements de la sixième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD-VI), tenue en août dernier, à Nairobi (Kenya), dont l'objectif était d'accompagner les économies africaines dans leur développement.
Parmi les secteurs identifiés pour lancer ce partenariat, l'expert en économie a cité les énergies renouvelables, la mécanique et l'industrie agroalimentaire, mais avec une nouvelle démarche basée sur l’investissement, le développement des PME et l'industrialisation.
Interrogé sur l'avis des entreprises japonaises de la règle 51/49% régissant les investissements étrangers en Algérie, M. Mekideche a estimé qu'elle ne devrait pas constituer "une contrainte majeure, car ça reste discutable, d'autant qu'il y a un retour d'investissement au profit des entreprises étrangères".
Industrie automobile: Des camions Toyota bientôt construits en Algérie (Le Quotidien d’Oran)
La grande marque japonaise Toyota prévoit de construire des camions en Algérie. L'Algérie et le Japon comptent créer leur commission mixte dans les premiers mois de 2017.
La fabrication de camions Hino est le premier pas que prévoit de faire le Japon dans l'industrie algérienne en attendant de saisir d'autres opportunités d'investissement dans divers domaines. Réunis mardi à la résidence de l'ambassadeur du Japon à Alger, 32 hommes d'affaires algériens et une dizaine d'autres japonais ont marqué la constitution du club d'affaires mixte dont la création est intervenue en juillet dernier. «Algérie-Japon Business Club» que préside du côté algérien, Mustapha Mekidèche, a permis à ses membres «d'exposer des avis sur le renforcement des relations économiques entre les deux pays, dans le cadre du processus de diversification économique que le gouvernement algérien a entamé». L'ambassadeur du Japon en Algérie a présenté les
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résultats de la TICAD VI qui s'est tenue au Kenya en août dernier. Ce qui a permis à des hommes d'affaires algériens d' «exposer leurs attentes concernant les engagements japonais dans ce cadre, surtout s'agissant de l'investissement de 30 milliards de dollars dont 10 réservés pour la modernisation des infrastructures et la formation au profit de 10 millions d'Africains». L'ambassadeur précise que «la JICA (Agence de coopération internationale du Japon) élabore actuellement le master plan stratégique d'infrastructure de l'Algérie et examine les possibilités d'une coopération technique et financière pour le projet d'extension du port de Bejaia». Les Japonais ont en outre initié un programme de formation pour les ressources humaines industrielles et dont bénéficient déjà des Algériens dans le cadre de l'ABE (African Business Education.)
Mekidèche explique que le TICAD VI repose sur trois principes : «la diversification des économies africaines pour une croissance saine et durable, le développement des systèmes de santé et la préservation de la cohésion sociale». Ce sont, note-t-il, «des orientations inscrites dans le MAEP (mécanisme africain d'évaluation par les pairs» dont il est président. Il rappelle que les échanges entre hommes d'affaires algériens et japonais ont été gelés en 2008. «Les discussions étaient entre la JICA et le FCE, deux patronats privés», a relevé l'ambassadeur japonais. Masaya Fujiwara affirme alors qu' «aujourd'hui, le Japon veut travailler avec le gouvernement algérien ; nous voulons un partenariat public-privé». Il annonce à cet effet la mise en place «dans les premiers mois de 2017» d'une commission mixte «pour relancer de nouveaux projets et accords». L'ambassadeur fait savoir que «les entreprises japonaises s'intéressent grandement à l'Algérie en tant que troisième pays africain partenaire commercial du Japon».
Le nouveau modèle économique et de croissance lancé par le gouvernement Sellal, ajoute-t-il, permet «à des sociétés japonaises comme Nissan et Suzuki d'étudier les possibilités de construire des usines de montage en Algérie». Des hommes d'affaires nationaux et japonais ont appelé «à l'amélioration du climat des affaires, à la conclusion d'accords d'investissement entre les deux pays». Le gouvernement algérien pourrait en cas de nécessité déroger à la règle 51/49. «Ça peut bouger, ça peut se discuter», a lâché Mekidèche.
Le Japon a déjà endetté l'Algérie en lui accordant d'importants crédits lorsqu'elle était tombée dans les griffes du FMI après la grave crise financière de la fin des années 80. Aujourd'hui, les hommes d'affaires cherchent des moyens de financement moins contraignants. «La TICAD est pour changer la mentalité des Japonais à l'égard de l'Afrique et de l'Algérie», dit l'ambassadeur. Déjà présent depuis les années 70 dans le secteur des énergies, le Japon est d'ores et déjà sollicité par l'Algérie pour investir dans les énergies renouvelables. «Nous voulons négocier des projets d'investissement entre les deux gouvernements», précise encore l'ambassadeur. Mekidèche annonce la tenue prochaine d'un séminaire pour faire connaître le climat des affaires et les entreprises.
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L'ambassadeur estime les ressortissants algériens vivant au Japon à près de 200. Les échanges entre les deux pays s'élèvent à peine à 2 milliards de dollars. Le vice-ministre japonais des affaires étrangères programme une visite officielle en Algérie «avant la fin de l'année en cours». Ramtane Lamamra prévoit lui, d'aller au Japon courant 2017.
Masaya Fujiwara pense qu' «il y a véritablement de bonnes perspectives de coopération avec l'Algérie ; c'est un tournant important». Il n'a pas manqué cependant de souligner que dans le cadre de programmes de formation entrepreneuriale, «les entreprises japonaises peuvent transmettre la joie du travail, espérons qu'elles s'installeront en Algérie pour transmettre leur éthique du travail».
Algérie-Industrie automobile : M. Chahboub : A ce stade du SKD, pas encore d’économie de devises (Maghreb Emergent)
La phase SKD est une étape incontournable dans création d’une industrie automobile en Algérie, mais il faut aller rapidement vers les autres phases que sont le CKD notamment pour ne pas se retrouver avec un produit en dessous du taux d’intégration locale recommandé. C’est ce que recommande Mokhtar Chahboub expert industriel et ex-PDG de la SNVI (Société nationale des véhicules industrielle.
Lors de son passage ce mercredi sur le plateau de la webradio RadioM, l'ex-PDG de la SNVI, Mokhtar Chahboub explique que le véhicule monté en régime SKD (Semi Knocked Down) revient plus cher que le CBU (Complete Built-up Unit), c'est-à-dire un produit importé totalement monté. Selon lui toutes les études montrent que le SKD revient plus cher que l’importation, mais cette phase est importante dans la phase de démarrage. « En général, la phase SKD a une durée de vie limitée », a-t-il toutefois ajouté.
Pour illustrer son propos, il a précisé que cette phase « primaire » profite d’un certain nombre d’avantages que le code de l’investissement consent au projet -et qui restent limités dans le temps- pour mettre le produit à un prix compétitif. « Donc si on ne monte pas vite en intégration, on risque d’aller au-delà du délai consenti pour bénéficier de ces avantages », a-t-il noté. Cela a pour conséquences, selon lui, de se retrouver avec un produit avec peu d’intégration locale. « Il faut limiter la phase SKD et aller vers les autres phases », a-t-il recommandé, citant notamment la phase CKD (Completly Knocked Down) puis aller vers plus d’intégration.
Selon lui, l’Algérie dispose d’industriels qui peuvent participer à ce processus d’intégration dans l’industrie automobile « pour peu que les partenaires étrangers les assistent ». Il en recense au moins une soixantaine notamment ceux figurant sur la liste de Renault Algérie Production qui n’avaient tous participé au processus d’intégration dans l’usine de Oued Tlélat.
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« La mise en norme et au standard d’un cahier des charges très contraignant a freiné le processus d’intégration », a-t-il expliqué ajoutant que le taux d’intégration de l’usine Renault en Algérie ne dépasse pas actuellement les 12%.
C’est Renault qui a voulu s'implanter en Algérie, pas le gouvernement
Par ailleurs, M. Chahboub est revenu sur la genèse du projet Renault en Algérie, en relevant que c’est le constructeur français qui a voulu une implantation en Algérie conformément à sa stratégie de production de véhicules destinés aux marchés émergent. Selon lui, l’installation de Renault en Algérie n’a jamais été l’émanation d’une volonté du gouvernement de lancer une industrie automobile avec comme locomotive Renault. Il s’agissait d’une volonté de Renault de compléter sa stratégie de production de véhicules low-cost entamée en Roumanie, en Amérique du Sud et puis en Afrique du Sud et au Maroc.
Le premier contact pour ce projet a été fait en 2009, suite à une lettre d’intention adressée à la SNVI. Le projet orienté vers le marché local devrait avoir une capacité de production de 150 000 véhicules. La partie algérienne avait négocié 15 à 25% de la production pour l’exportation. Prévu au départ dans la ZI de Rouiba, il a été ensuite transféré à Oued Tlélat « par souci d’équilibre régional ».
Le projet du gazoduc Alger-Lagos maintenu : Le Maroc perd sa grande bataille (L’Expression)
Le jour-même de la déclaration du vice-président du Nigeria sur le gazoduc Alger-Lagos, une réunion présidée par Mohammed VI planchait, à Casablanca, sur la faisabilité du projet.
Le gazoduc Alger-Lagos n'est pas enterré, contrairement à ce que le Maroc voulait faire admettre, il y a quelques jours. Ce megaprojet panafricain destiné à donner une ouverture sur la Méditerranée au gaz nigérian a été abordé avant-hier à Alger. Le vice-président du Nigeria en visite en Algérie a évoqué ce grand chantier à l'issue de l'entretien que lui a accordé le président de la République. Yemi Osinbajo a également rappelé la route de l'Unité africaine, la dorsale économique du continent et
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la liaison par fibre optique entre les capitales des deux pays Alger et Abudja, un projet qui a vu le jour dans le cadre du Nepad. Le séjour algérois du vice-président du Nigeria intervient quelques jours après la visite du roi Mohammed VI à Abudja où il a été question du lancement d'un gazoduc maroco-nigérian. Le projet que le gouvernement marocain n'a pas manqué de qualifier d'«historique» semble donc compromis avant même la première rencontre entre experts des deux pays. Il faut savoir que la coïncidence faisant bien les choses, le jour-même de la déclaration du vice-président du Nigeria sur le gazoduc Alger-Lagos, une réunion présidée par Mohammed VI planchait, à Casablanca, sur la faisabilité du projet, rapporte l'hebdomadaire marocain Tel Quel. De fait, dans la guerre de position que se livrent les deux pays, pensant jouer le rôle d'un «géant africain», le Maroc a placé la barre trop haut, en voulant concurrencer l'Algérie sur un projet structurant pour l'Afrique. Or, dans ce domaine précisément, l'Algérie a plusieurs longueurs d'avance sur son voisin de l'Ouest, au regard des investissements déjà réalisés et ceux encore en chantier, en sus d'une vision stratégique établie de longue date, aux origines de l'Organisation de l'Unité africaine, jusqu'à l'UA qui a vu l'Algérie mettre en oeuvre l'axe Alger-Abuja- Johannesburg.
Le Royaume marocain a tenté de briser ledit axe en proposant au Nigeria un projet titanesque, avec l'espoir d'entrer dans la cour des grands africains et compter ainsi parmi les pays-leaders dans la perspective du développement futur du continent noir.
Quelques jours après l'essai du roi Mohammed VI, le Nigeria revient à sa position initiale et annonce son intérêt pour le projet dans sa première formule. Il y a lieu de rappeler à ce propos que le gazoduc algéro-nigérian a fait l'objet d'une étude de faisabilité technique et financière complète. Son coût tourne autour de 20 milliards de dollars. Le projet a buté sur le refus du Nigeria de préciser à la partie algérienne sa capacité de production réelle aux fins d'évaluer la rentabilité effective d'une telle installation. L'allusion directe à ce projet à partir d'Alger est un message à l'endroit du Maroc quant à l'échec de sa tentative de détourner un vieux projet panafricain à des fins, jusque-là, inavouables. Peut-on voir dans ce revirement une intervention algérienne? Il serait naïf de ne pas envisager cette option, sachant la célérité avec laquelle cette «affaire» a été traitée et les coïncidences qui en disent long sur la déculottée du Royaume alaouite sur un sujet majeur.
Ainsi, cette défaite cuisante remet le Maroc à sa place et apporte une preuve supplémentaire de l'efficience de la démarche de l'Algérie qui, malgré un retard accusé dans son implication directe en Afrique, garde sa puissance politico-économique intacte.
Il faut dire que la marque de confiance exprimée par le géant nigérian à l'endroit de l'Algérie et la volonté mise en avant pour trouver de réelles opportunités de partenariat entre les deux pays, renforcent l'axe Alger-Abuja et donnent à l'Algérie la possibilité de constituer l'une des locomotives de la croissance économique du continent, appelée à devenir, dans une échéance plus ou moins proche, la nouvelle usine du monde.
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Association SIDRA : L’entrepreneuriat conjugué au féminin (El Moudjahid)
S’inscrivant dans le cadre de ses activités pour la promotion de l’entreprenariat des jeunes, l’association SIDRA a organisé, hier au niveau de l’espace Coworking Sylabs d’Alger-Centre, une journée d’information dédiée à l’entreprenariat des jeunes femmes. «C’est une excellente opportunité pour ouvrir un espace d’échanges et de rencontres entre acteurs économiques actuels et futures. C’est l’occasion également de promouvoir le rôle de la femme dans la dynamisation de l’économie nationale», ont relevé les organisateurs. Des thématiques aussi intéressantes les unes que les autres ont été développées lors de cette rencontre dont on peut citer le rôle de l'entrepreneuriat des femmes dans le développement économique et social, les dispositifs de financement et d’accompagnement des projets d'entreprise, la création et la protection de la propriété industrielle, le développement économique local durable, la propulsion de l’entreprise de la femme grâce aux réseaux professionnels ou encore l'innovation ordinaire. Des responsables institutionnels, des experts et des entrepreneurs reconnus se sont succédé sur scène pour informer, conseiller et échanger avec de nombreuses jeunes femmes porteuses de projets dans un format participatif et des temps de questions réponses. Il a été question également, lors de cette journée d’information, d’aborder les enjeux de l’entreprenariat des femmes dans le développement du pays, les dispositifs de financement et d’accompagnement des jeunes porteurs de projets et la création et la protection de la propriété industrielle. La rencontre a été aussi une occasion pour partager les expériences via des témoignages sur l’innovation, la force des réseaux professionnels et du développement durable local pour enfin cerner et identifier les difficultés que pourraient rencontrer les jeunes femmes dans le milieu professionnel et les mécanismes pour y remédier. Il faut souligner également que cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du projet «Algerian Women Entrepreneurship Program», une initiative qui a pour objet de contribuer à «l'intégration» professionnelle des jeunes femmes issues de l'Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle à travers l'entrepreneuriat. Issue du projet «Young Algerian Leaders Academy», initié en 2015 par l’association SIDRA, cette démarche citoyenne vise à «favoriser» l’émergence des leaders de demain en «renforçant» les capacités des jeunes femmes et hommes à devenir des citoyens «actifs» et «influents» auprès de leur communauté et de leur permettre de devenir de «véritables acteurs» du changement «positif» et de «participer» au développement de la future génération d’une manière «efficiente» et «durable». «Le projet vise spécifiquement à développer les compétences professionnelles des jeunes femmes pour qu’elles puissent, à travers leurs entreprises, contribuer au développement économique de l’Algérie. Il a pour ambition d’être un programme phare et innovant qui pourra servir de modèle à la formation entrepreneuriale en Algérie. Sur le terrain, il s'agit
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de mettre en place des ateliers de formation, des journées d'information sur les dispositifs d'aide et d'accompagnement à l'entrepreneuriat et de rencontres de mise en réseau avec les acteurs clés de l’entrepreneuriat en Algérie», ont affirmé les responsables de l’association SIDRA. Il est bon de rappeler que les dernières statistiques du CNRC, le Centre national du registre du commerce, font état d’une hausse, lors des cinq dernières années, de 18% du nombre de femmes entrepreneurs. D’aucuns ne manquent pas de relever l’influence des différents dispositifs d'aide à l'emploi et à l'investissement, tels l’Ansej, l’Angem, la Cnac et l’Andi, lesquels ont sans doute incité les femmes à se jeter dans le monde de l’entrepreneuriat et des affaires. À la fin de 2015, on comptait près de 200.000 femmes entrepreneurs. Concernant les activités économiques convoitées par les femmes en Algérie, le monde des affaires, selon toujours les statistiques du CNRC, arrive en pôle position avec 48,4%, talonné par le secteur des prestations et des services (38%), la production de biens (9,6%), la distribution en gros (3,4%), la production artisanale (0,28%) et l’exportation (0,01%).
Gaz : Sonatrach et Eni signent un nouveau contrat avec une nouvelle règle de fixation du prix (TSA)
Le nouveau contrat à long terme d’approvisionnement en gaz entre Sonatrach et la compagnie italienne Eni a été « aligné » avec les prix de la plateforme du géant gazier italien, a déclaré le PDG d’Eni, Claudio Descalzi à New York le 13 décembre, rapporte Natural Gas World. Cet alignement a pris effet le 1er octobre 2016 et serait établit en référence à la plateforme (« hub ») italienne PSV (Punto di Scambio Virtuale), selon le même média.
Ce serait la première fois en 33 ans que le contrat d’importation de gaz algérien de la compagnie Eni est découplé du prix du pétrole, commente le journal. Jusque-là, les cours du gaz étaient indexés sur ceux du pétrole. « Ce matin, nous avons annoncé un résultat qui est très important, car nous avons finalisé une renégociation du contrat avec Sonatrach, en alignant ce contrat à notre hub italien », a déclaré Claudio Descalzi.
« C’est un résultat très important qui nous permettra d’atteindre un équilibre dans notre business Gaz et Energie, comme nous l’avions promis en 2017 », a ajouté le PDG, qui a annoncé que la renégociation avec la Sonatrach se faisait à partir de trois facteurs, par lesquels la modification d’un contrat de gaz avec le norvégien Statoil et celle des coûts de stockage, précise Natural Gas World.
Dans son communiqué, Eni déclare seulement avoir atteint un accord sur le gaz avec la Sonatrach pour l’année 2016-2017 et ajoute que les « termes commerciaux » de cet accord correspondent au « marché du gaz pertinent », et fait partie d’un accord-cadre signé par Eni avec la Sonatrach le 25 novembre, qui étendait aussi la coopération des deux entreprises vers les énergies renouvelables.
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L’accord couvre près de 20% des imports de gaz italien et « démontre une forte coopération entre les deux entreprises », selon le communiqué.
Le contrat de long terme entre Eni et la Sonatrach mettait en jeu environ 20 milliards de mètres cubes par an, mais les importateurs ont depuis 2012 réduits leurs importations de gaz algérien, avec l’accord de Sonatrach, explique Natural Gas World, qui indique que les volumes importés ont toutefois augmenté récemment.
Pétrole: la hausse attendue des prix poussera des pays non-Opep à augmenter leur production (Opep) (APS)
La perspective de prix du pétrole plus élevés en 2017 devrait pousser certains pays extérieurs à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à pomper plus de brut qu'anticipé l'an prochain, a avertit mercredi l'organisation dans son rapport mensuel.
La production de ces pays devrait croître de 0,30 million de barils par jour (mbj) pour atteindre 56,50 mbj l'an prochain, après un repli de 780.000 barils par jour à 56,20 mbj.
"Cela s'explique principalement par des attentes plus élevées en matière de prix pour 2017", a expliqué l'organisation basée à Vienne.
Les principaux contributeurs à cette hausse seront le Brésil, le Kazakhstan et le Canada, qui compenseront des replis aux Etats-Unis, en Chine, en Colombie ou au Mexique, même si ces prévisions restent grevées par de nombreuses incertitudes, comme le rythme de la croissance économique ou l'évolution effective des prix.
Les cours du brut ont déjà amorcé une forte remontée depuis l'annonce, le 10 décembre, d'un accord entre l'Opep et 11 pays hors Opep, dont la Russie mais pas les Etats-Unis, le Canada et le Brésil, pour limiter leur production.
L'Opep s'est fixée un objectif de production de 32,5 mbj à compter de janvier, tandis que ses pays partenaires devraient réduire leur production de 558.000 barils par jour.
Ces efforts sur la production devraient contribuer au "rééquilibrage du marché pétrolier au second semestre de 2017", selon le rapport.
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Entretemps, la production mondiale a continué d'augmenter en novembre pour s'élever à 96,84 mbj, soit 0,53 mbj de plus par rapport au mois précédent. A elle seule, l'Opep a pompé à un niveau record de 33,87 mbj.
Quant à la prévision de croissance de la demande mondiale, elle a été révisée en légère hausse pour cette année du fait d'une consommation plus robuste qu'attendu en Europe et dans certains pays d'Asie.
Elle devrait croître de 1,24 mbj à 94,41 mbj en 2016, puis de 1,15 mbj à 95,56 mbj l'an prochain, a indiqué l'Opep.
Le baril de pétrole a atteint 56 dollars : « Une hausse plus importante attendue », selon l’expert Farid Aït Ali (Horizons)
Le baril de pétrole a atteint 56,37 dollars ces derniers jours. Cette hausse est due à la dernière décision des pays non Opep ayant annoncé une réduction de leur production de 600.000 barils/jour. « Oui, cette hausse a une incidence directe sur les cours du pétrole suite à la décision des pays non Opep, mais il faut souligner aussi qu’il ne s’agit pas d’une importante augmentation des prix compte tenu de la baisse sensible de la production décidée par les pays Opep et non Opep estimée à 1,2 million de barils/jour », a indiqué Farid Aït Ali, expert économique. Précisant que cette forte baisse de la production de pétrole devrait « entraîner une hausse plus importante des prix », il a imputé cette « timidité » de la réaction à « une prudence » du marché mondial du pétrole. « La hausse des prix est prévisible étant donné que la demande en pétrole sera plus importante en 2017 et que l’écart entre la production et la consommation sera nettement réduit, grâce à la décision de baisse de la production mais nous constatons que le marché est très prudent et cela est dû au ralentissement des producteurs de schiste américains qui observent le mouvement du marché », a-t-il expliqué.
Avec 500 puits forés et non complétés, les producteurs de pétrole de schiste américains attendaient les résultats des différent

Revue de Presse 14 Décembre 2016 Publié le 14/12/2016 à 11:13


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 4
A la une .................................................................................................................................................................. 5
ï‚· Eligibilité de 4 projets au partenariat public-privé (Cned) (APS) .............................. 5
ï‚· Amendements intégrés au tarif douanier : En vigueur dès le 1er janvier 2017 (El Moudjahid) .................................................................................................................. 6
ï‚· Sucre: Hausse de la facture d'importation sur les 10 premiers mois (APS) ................ 7
ï‚· Marché informel de la devise : La flambée (El Watan) .............................................. 8
ï‚· Faiblesse du dinar sur le marché parallèle : Les raisons d’une chute (El Watan)....... 9
ï‚· Souhil Meddah. Analyste financier : «L’offre en devises est inférieure à la demande» (El Watan)................................................................................................ 10
ï‚· Selon l’UIT : L’Algérie, pays le plus dynamique dans les TIC (El Moudjahid) ...... 12
ï‚· Les tic dans la région arabe : L'Algérie est le pays "le plus dynamique" (L’Expression) .......................................................................................................... 14
ï‚· Internet: Le nom de domaine «.dz» encore à la traîne (Le Quotidien d’Oran) ......... 15
ï‚· Réhabilitation du haut-fourneau d’el Hadjar : Bouchouareb superviserait les essais techniques (Le Soir d’Algérie) .................................................................................. 16
ï‚· Sonatrach remporte une victoire dans un arbitrage international contre Medex (APS) ................................................................................................................................... 17
ï‚· L’espagnol Repsol veut céder sa part dans un champ pétrolier du Sud à un groupe indonésien (TSA) ...................................................................................................... 18
ï‚· Accord Opep: l’AIE prévoit un rééquilibrage du marché pétrolier (APS) ............... 19
ï‚· Elle a impacté les pays d'Afrique du nord : Quels sont les effets de la chute du prix du pétrole? (L’Expression)........................................................................................ 20
ï‚· Réda Amrani, expert économique: «Les deux pays doivent se tourner vers l'avenir» (Le Temps d’Algérie)................................................................................................ 21
ï‚· Entrepreneuriat : Comment sauver la PME algérienne (L’Expression) ................... 22
ï‚· Hec-Montreal Et Mdi-Alger: Pour l’émergence d’un Modèle De Management Algérien (Algérie Eco) .............................................................................................. 23
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 24
ï‚· Plus de 7 milliards de DA d’indemnisations pris en charge par la CNMA depuis 2014 (APS) ................................................................................................................ 24
ï‚· La hausse de 20% du tarif de la "garantie obligatoire" est dérisoire, le dumping menace les compagnies d’assurances (Hassan Khelifati) (Maghreb Emergent) ...... 25
ï‚· Sonatrach/Assurances de personnes : Plusieurs compagnies en lice pour un contrat d’1 milliard de dinars (Reporters) ............................................................................. 26
ï‚· L’e-paiement à Tipasa : La Cnas se débureaucratise (Horizons).............................. 27
Coopération ......................................................................................................................................................... 29
ï‚· Le partenariat entre Alger et Londres est «exemplaire» (APS) ................................ 29
ï‚· Les entreprises suisses invitées à s'impliquer dans la stratégie de relance industrielle (APS) ......................................................................................................................... 29
ï‚· L'Algérie et le Nigeria liés par des relations "historiques fortes" et des projets communs (APS) ........................................................................................................ 31
ï‚· Algérie - Roumanie : Vers la révision de l’accord bilatéral de sécurité sociale (El Moudjahid) ................................................................................................................ 32
Veille ..................................................................................................................................................................... 32
ï‚· Le rapport 2016 de la BAD sur l'Afrique du nord évoque des perspectives de croissance contrastées (Maghreb Emergent)............................................................. 32
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ï‚· Les dépenses des banques africaines dans les fintech atteindront 3 milliards $ en 2020, selon PwC ....................................................................................................... 34
ï‚· Banques-Finances (Algérie Eco) .............................................................................. 34
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Synthèse
La Caisse nationale d'équipement pour le développement (CNED) a identifié quatre projets d'investissements publics (PPP) comme "potentiellement éligibles" au partenariat public-privé, rapportent plusieurs quotidiens dans leurs éditions de ce mercredi. Le coût prévisionnel total de ces projets s'élève à 452,5 milliards de dinars, détaille-t-on. Dans le même sillage, un groupe de travail interministériel sur le PPP devrait présenter au gouvernement, en début 2017, une première mouture d'un projet de loi régissant ce mode de financement d'investissements. Dans le domaine des TIC, le dernier rapport de l'Union internationale des télécommunications indique que l'Algérie est le pays le plus dynamique dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, particulièrement dans le monde arabe. A propos des hydrocarbures, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a estimé qu’après l’accord des pays de l’Opep sur la réduction de leur production de pétrole pour redresser les prix du brut, le marché pétrolier pourrait connaître en 2017 un rééquilibrage, note la presse.
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A la une
Eligibilité de 4 projets au partenariat public-privé (Cned) (APS)
Quatre projets d'investissements publics ont été identifiés par la Caisse nationale d'équipement pour le développement (CNED) comme "potentiellement éligibles" au partenariat public-privé, a indiqué mardi à Alger le directeur général de cet organisme public, Amar Grine.
Ils s'agit de la partie centre de la quatrième rocade autoroutière d'Alger sur une longueur de 260 kms, du tramway de Bejaia qui s'étend sur 7 kms, du centre hospitalier de Constantine d'une capacité de 500 lits et de la station d'épuration des eaux usées de Boudouaou (Boumerdes) d'une capacité de traitement de 36.000 m3/jour, a indiqué M. Grine lors d'un atelier consacré au partenariat public-privé (PPP).
Le coût prévisionnel total de ces projets s'élève à 452,5 milliards de dinars (mds DA) composés de 335 mds DA pour la rocade, de 84 mds DA pour le centre hospitalier de Constantine, de 30,5 mds DA pour le tramway de Bejaia et de trois (3) mds DA pour la station d'épuration des eaux usées, ont précisé à l'APS des représentants de la CNED en marge de cette rencontre.
Ces quatre projets ont été identifiés dans le cadre d'un partenariat avec des experts de la Banque africaine de développement (BAD) suite à l'évaluation de 11 projets d'infrastructures publiques de différents secteurs et à différents stades d'avancement quant à la maturation de leurs études, a précisé M. Grine.
Au terme de cette analyse, un rapport d'évaluation préliminaire a été finalisé à l'issue duquel les quatre projets en question ont été identifiés comme disposant du meilleur potentiel d'être réalisés en PPP.
Néanmoins, les 11 projets identifiés, dont font partie les 4 projets potentiellement éligibles, ont fait l'objet d'une décision de gel par le gouvernement suite à la chute des prix du pétrole, a fait savoir le même responsable qui a avancé qu'il revenait à l'Etat de décider de la suite à donner à ces 4 projets.
Elaboration d'un projet de loi sur le PPP en 2017
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Par ailleurs, un groupe de travail interministériel sur le PPP devrait présenter, en début 2017, au gouvernement une première mouture d'un projet de loi régissant ce mode de financement d'investissements, a indiqué le même responsable en précisant que ce groupe, qui compte des représentants de différents ministères, est chapeauté par le ministère de l'Industrie et des mines.
Présent à cet atelier, le représentant résident de la BAD à Alger, Boubacar Sidiki Traore, a affiché la disponibilité de cette banque régionale à renforcer son accompagnement de la CNED dans la promotion des PPP comme outil alternatif au budget de l'Etat dans le financement des projets d'équipements publics.
De son côté, Khaled Moncef Amri, expert international, a cité dans son exposé les avantages liés au PPP comme outil de financement alternatif, tels l'accélération et la multiplication des investissements d'infrastructures, la libération d'une bonne partie des ressources financières et humaines publiques, l'amélioration de la qualité du service public, l'optimisation des coûts et délais de réalisation ainsi que le transfert du savoir faire vers le secteur public.
Ce consultant tunisien a, cependant, mis l'accent sur la nécessité de la mise en place d'un cadre juridique et institutionnel clair pour une meilleure conduite des projets, tout en optant, dans une première étape, pour les petits projets pilotes et rentables afin de pouvoir mobiliser les financements nécessaires.
M. Amri a également préconisé d'impliquer le secteur privé dans toutes les étapes de préparation et de maturation des projets publics objets de PPP.
A ce propos, M. Grine a relevé que l'absence d'une loi dédiée au PPP n'a pas empêché de développer des projets de partenariat entre le public et le privé notamment dans les secteurs de l'eau (stations de dessalement) et de l'énergie (centrales électriques).
Amendements intégrés au tarif douanier : En vigueur dès le 1er janvier 2017 (El Moudjahid)
Ce dispositif de désignation et de codification des marchandises est une nomenclature internationale élaborée et suivie par l’Organisation mondiale des Douanes (OMD).
Les amendements apportés à la structure du système harmonisé de désignation et de codification des marchandises du conseil de coopération douanière, intégrés dans le tarif douanier, entreront en vigueur le 1er janvier 2017. Une procédure qui induit l’ouverture de sous-positions tarifaires nationales pour couvrir les produits concernés inclus dans ce dispositif. Aussi, «plusieurs sous-positions tarifaires nationales ont été prévues à l’effet de couvrir spécifiquement certains produits pour la prise en charge des aspects liés à la fiscalité, à la gestion des contingents
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tarifaires et autres questions liées aux avantages fiscaux», précise l’administration des Douanes qui souligne, dans le même contexte, que les amendements en question «n’affectent pas les taux des droits et taxes figurants au tarif».
La nouvelle édition 2017 du système harmonisé comporte 5.387 groupes distincts de marchandises identifiées au moyen d’un code à 6 chiffres, soit une augmentation de 182 groupes par rapport à l’édition 2012 (5.205). La version SH 2017, qui prend en compte les questions environnementales et sociales de portée mondiale, inclut 242 séries d’amendements (y compris certains amendements complémentaires) adoptés et répartis dans les secteurs de l’agriculture, des produits chimiques, du bois, des matières textiles, des métaux communs, des machines, des transports, et d’autres secteurs. Cette même version introduit également de nouvelles sous-positions concernant les produits chimiques classés dangereux, et pour le contrôle et le suivi de certaines préparations pharmaceutiques. Pour le cas de l’Algérie qui a adhéré à la Convention internationale sur le système harmonisé, l’engagement implique que la structure du tarif douanier dans sa partie relative à la désignation des marchandises soit modifiée pour être en conformité avec ces amendements qui ont touché 46 chapitres sur les 97 qui constituent la nomenclature du SH. Aussi, «compte tenu de l’importance des amendements introduits dans ce cycle de révision, certaines sous-positions tarifaires nationales ont été reconduites ou créées afin de maintenir le niveau de la fiscalité en vigueur en 2016, la gestion des contingents tarifaires et autres questions liées aux avantages fiscaux».
Sucre: Hausse de la facture d'importation sur les 10 premiers mois (APS)
La facture d'importation de sucre s'est chiffrée à 708,3 millions de dollars (usd) durant les dix premiers mois de 2016, contre 620,88 millions usd à la même période de 2015, soit une hausse de 14,08%, a appris mardi l'APS auprès des Douanes.
Quant aux quantités importées de sucre (de betterave brute, de canne à sucre, sirop de lactose et lactose à l'état solide), elles ont également été à la hausse pour s'établir à 1,73 million de tonnes (Mt) contre 1,6 Mt (+8,1%), indique le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
Cette hausse de la facture du sucre s'explique non seulement pas l'augmentation des quantités importées mais aussi par le renchérissement des prix à l'importation par l'Algérie de cette denrée alimentaire.
En effet, durant les huit premiers mois de l'année 2016, le prix moyen à l'importation par l'Algérie du sucre roux a été de 380 usd/tonne contre 371 usd/t par rapport à la même période de 2015 (+2,4%), tandis que celui du sucre blanc a été de 519 usd/t contre 515 usd/t (+0,78%).
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Marché informel de la devise : La flambée (El Watan)
Le marché parallèle du change flambe en cette fin d’année, encouragé par une demande exceptionnellement élevée. Fêtes de fin d’année, séjours religieux aux Lieux Saints de l’islam (omra), valeur refuge…
Des facteurs qui génèrent une forte demande en devises par rapport à l’offre ont ainsi des incidences sur les cours. Distribué au compte-gouttes dans les banques, l’euro, la monnaie la plus prisée, vaut 189 DA à l’achat et 186 DA à la vente au marché noir. Un record rarement égalé auparavant. Le dollar américain coûte quant à lui 170 DA à l’achat et 169 DA à la vente.
Le marché parallèle du change flambe en cette fin d’année, encouragé par une demande exceptionnellement élevée. Fêtes de fin d’année, séjours religieux aux Lieux Saints de l’islam (omra), valeur refuge... des facteurs qui génèrent une forte demande en devises par rapport à l’offre, entraînant ainsi des incidences sur les cours.
Au square Port-Saïd d’Alger, principal marché informel du change du pays, la valeur du dinar était hier au plus bas, alors que les principales devises étrangères, notamment l’euro et le dollar, enregistraient d’importantes hausses. Distribué au compte-gouttes dans les banques, l’euro, la monnaie la plus prisée, valait 189 DA à l’achat et 186 DA à la vente dans ce marché noir.
Un record rarement égalé auparavant. Le dollar américain valait quant à lui 170 DA à l’achat et 169 DA à la vente. Sur le marché officiel interbancaire du change, le billet vert et la monnaie européenne étaient cotés respectivement à 110 DA et 117 DA, selon les chiffres publiés le même jour sur le site de la Banque d’Algérie. Entre les deux circuits, l’écart est de 72 DA pour l’euro et 60 DA pour le dollar.
Alors que le projet de revoir à la hausse l’allocation touristique, fixée actuellement à 115 euros en fonction de la cotation officielle du dinar, a été avorté, les Algériens n’ont d’autre choix que de payer les devises au prix fort. Une aubaine pour les cambistes qui dope leurs chiffres d’affaires. «Malgré la crise économique, les fêtes de fin d’année sont une période bénie pour nous !
Après une relative baisse il y a quelque temps, l’euro a commencé à se revigorer depuis plus de deux semaines en raison d’une demande croissante. Avec les fêtes de fin d’année, propices aux voyages à l’étranger, et la omra, c’est normal que la valeur des devises européenne et américaine augmente», confie un jeune cambiste, interrogé non loin du Palais de justice.
Notre interlocuteur pronostique en revanche que les prix de devises baisseront une fois passée cette période de grosse demande. «Si le dollar, par exemple, culmine à 170 DA, c’est seulement une hausse conjoncturelle. Il ne tardera pas à baisser à partir de janvier pour se maintenir à un niveau moyen», tente-t-il d’analyser.
Quelques mètres plus loin, la rue de la Liberté est pleine à craquer. L’effervescence est à son comble. Sous les arcades où à même la
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chaussée, les vendeurs informels de devises sont adossés aux voitures stationnées à défaut de bureau de change dont le projet d’ouverture a été mis au placard par les hautes autorités du pays. Dans ce marché informel où les transactions se déroulent sous les yeux de policiers conciliants, la croissance de la demande en devises étrangères, émanant de bourses moyennes, n’explique pas tout.
D’aucuns soulignent que de nombreux opérateurs économiques y recourent systématiquement et provoquent des tensions sur les taux de change. «Parmi notre clientèle, il n’y a pas que les petits demandeurs. De gros consommateurs de devises, dont des importateurs et des hommes d’affaires, sollicitent souvent le marché parallèle pour payer cash leurs achats de produits. Lorsqu’une hausse de devises spectaculaire survient, il faut se rendre à l’évidence que de gros acheteurs ont passé d’importantes commandes», explique un autre cambiste.
Selon des experts, 40% de la masse monétaire circule sur le circuit du marché informel de change du pays. Outre les raisons conjoncturelles, d’autres «cambistes» évoquent un problème de confiance, à tel point que les monnaies étrangères sont devenues pour beaucoup d’Algériens une valeur refuge en ces temps de crise financière, conséquence de la chute des recettes pétrolières.
«Si certains achètent de la devise, ce n’est pas forcément pour faire du tourisme ou pour les besoins de soins à l’étranger. Ils préfèrent faire des économies en devise, parce qu’ils ont confiance plutôt dans l’euro ou le dollar que dans la monnaie nationale, dont la valeur ne cesse de se déprécier», avance un autre cambiste.
Faiblesse du dinar sur le marché parallèle : Les raisons d’une chute (El Watan)
La dévaluation du dinar sur le marché parallèle trouve son origine dans plusieurs facteurs obéissant, selon les experts, aux seules lois économiques.
Tout en appelant à recadrer le débat sur cette problématique, en s’attaquant à l’essence et non aux apparences, le professeur Abderrahmane Mebtoul affirme que le dérapage de la monnaie nationale face à la devise sur le marché parallèle s’explique d’abord par «la diminution de l’offre du fait que la crise mondiale, combinée avec le décès de nombreux retraités algériens, a largement épongé l’épargne de l’émigration.
Cette baisse de l’offre de devises a été contrebalancée par les fortunes acquises régulièrement ou irrégulièrement par la communauté algérienne localement et à l’étranger qui font transiter des devises en Algérie, montrant clairement que le marché parallèle est bien plus important que l’épargne de l’émigration».
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En revanche, la demande sur la devise est devenue de plus en plus importante, notamment de la part «de simples citoyens qui voyagent» mais aussi de la part «des agences de voyages qui, à défaut de bénéficier du droit au change, recourent, elles aussi, aux devises du marché noir car étant importateurs de services», explique l’expert. Selon lui, la forte demande est à constater dans «la sphère informelle qui contrôle 40/50% de la masse monétaire en circulation (avec une concentration au profit d’une minorité rentière) et 65% des segments des différents marchés».
Aussi, l’écart de valeur existant entre le dinar et les autres devises s’explique par «le passage de la remdoc au crédoc qui a pénalisé les petites et moyennes entreprises et n’a pas permis de juguler, comme cela était prévu, la hausse des importations qui ont doublé depuis 2009, tout en renforçant les tendances des monopoleurs importateurs».
Nombreuses sont les PME/PMI qui, «pour éviter les ruptures d’approvisionnement, ont dû recourir au marché parallèle de devises», souligne encore Abderrahmane Mebtoul. Et de relever que le gouvernement «a certes relevé à 4 millions de dinars, au cours officiel, la possibilité du recours au paiement libre pour les importations urgentes, mais cela reste insuffisant».
Pour l’expert économiste, «l’écart s’explique aussi par la faiblesse de la production et la productivité, l’injection de monnaie sans contrepartie productive, engendrant un certain niveau d’inflation». A cela s’ajoute «la non-proportionnalité entre la dépense publique et le faible impact, le taux de croissance moyen, malgré une dépense de fonctionnement et équipement évaluée à plus de 800 milliards de dollars entre 2000/2015, n’ayant pas dépassé 3% ,alors qu il aurait dû dépasser les 10%, est source d’inflation».
Pour se prémunir contre cette inflation, et donc contre la détérioration du dinar, «l’Algérien ne place pas seulement ses actifs dans le foncier, l’immobilier ou l’or, mais une partie de l’épargne est placée dans les devises», affirme Abderrahmane Mebtoul, précisant que «beaucoup de ménages se mettent dans la perspective d’une chute des revenus pétroliers, et vu les fluctuations erratiques des cours de l’or, achètent les devises sur le marché informel».
Souhil Meddah. Analyste financier : «L’offre en devises est inférieure à la demande» (El Watan)
Les monnaies étrangères, l’euro particulièrement, connaissent une flambée de leurs valeurs respectives face au dinar sur le marché informel. Comment expliquez-vous cette nouvelle dépréciation de la monnaie nationale ?
Cette tendance haussière peut s’expliquer à travers trois causes probables. La première d’abord, qui est la plus classique et la plus régulière par rapport à ce marché, il s’agit de la demande exprimée par
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des personnes physiques (ménages et autres) s’identifiant à une conjoncture périodique précise (période de fin d’année, les départs en vacances, omra, etc.).
Face à cela, il y a une offre qui, inversement à la période d’été, reste sensiblement inférieure et ne progresse pas au même rythme. La deuxième cause probable, et qui est encore plus significative que la première, s’explique d’une part par une cadence haussière et exceptionnelle dans les importations des produits consommables, contournant un effet de hausse sur les coûts des achats de ces produits avec les prochaines augmentations des droits de douane, la TVA et les autres taxes prévues en 2017 et favorisant aussi une marge spéculative nettement confortable pour la vente des stocks de 2016 vendus en 2017.
Mais d’autre part et dans le même segment, il existe aussi un autre phénomène, celui de la sous-évaluation des importations qui pousse certains importateurs à sous-évaluer la valeur de leurs marchandises importées afin de réduire tout risque de blocage à la domiciliation bancaire, ainsi que les droits de douane connectés à ces produits importés, faisant ainsi appel au marché informel de la devise pour compenser la partie non déclarée des importations.
La troisième raison qui n’est pas ordinaire par rapport au marché de la devise, mais qui reste un sujet d’actualité depuis fin 2015, concerne le choix de certains commerçants activant dans le secteur marchand informel de s’orienter vers le marché parallèle de la devise comme une valeur refuge qui leur permet de faire des transactions d’échange par voie de vente en cas de besoin et d’achat en cas d’épargne.
- La lutte contre l’informel a été reléguée au second rang des priorités de l’Exécutif. Pourtant, ses méfaits en ce contexte de crise ne sont pas à démontrer. Comment expliquez-vous la passivité du gouvernement face à ce fléau ?
La question réside dans la politique de change, car la Banque d’Algérie est un organisme qui absorbe la devise plus qu’il en offre, sachant que notre modèle de consommation, de dépendance à l’importation et des flux de personnes engage plus de demande sur la devise que sur l’offre disponible.
C’est dans ce cadre que le marché informel de la devise est indirectement considéré comme un marché support et de compensation chargé d’honorer la demande supplémentaire régulière des personnes, mais ce qui est exceptionnel depuis quelques temps, c’est que ce même espace s’est transformé à un pourvoyeur complémentaire de fonds dédié aux besoins des importateurs qui cherchent à échapper à la réglementation sur les importations réelles, et devient aussi un moteur d’épargne et de négoce sollicité par les barons du secteur marchand informel.
- Dans sa codification budgétaire des trois prochaines années, le gouvernement s’est engagé à maintenir la parité dinar-dollar et dinar-euro à des niveaux stables. Quels sont, selon vous, les facteurs qui conditionnent cette entreprise ?
Il s’agit d’une projection à moyen terme, mais les données peuvent plus ou moins varier d’une année à l’autre. Dans cette approche, le moteur
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stabilisateur essentiel pour maintenir une parité aux alentours de 108 DA le dollar sera tourné vers la réserve de change qui sera maintenue à un seuil minimal de 100 milliards de dollars, peut-être un peu moins, si on compte aussi les 5 milliards de dollars qui resteront à la disposition du FMI en cas de besoin. Deux indicateurs importants nous interpellent dans cette plateforme budgétaire de 2017 à 2019 : le taux de parité moyen stable et un niveau d’inflation aussi avec une moyenne de 4%.
Il faut dire que ces deux indicateurs peuvent évoluer aussi en fonction d’autres facteurs exogènes pour la parité du dinar, notamment pour le cours du dollar, s’il s’agit d’anticiper des variations à la hausse du dollar en cas de relèvement du taux directeur de la FED par exemple. Les facteurs endogènes pour l’inflation portent surtout sur le poids et le rôle de la fiscalité ordinaire comme étant un instrument de collecte d’une partie de la masse monétaire au sein de l’économie nationale.
Selon l’UIT : L’Algérie, pays le plus dynamique dans les TIC (El Moudjahid)
La ministre des PTIC invite les jeunes à investir dans l'industrie du contenu, une source de croissance économique.
Le monde des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) avance à pleine vitesse, et l’Algérie aussi. Invité à prendre part à la 2e édition du concours national de l'innovation et des TIC, qui s’est déroulé lundi soir au palais de la Culture Moufdi-Zakaria, le secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT), M. Houlin Zhao, a souligné, dans son intervention, que selon le dernier rapport de l'UIT, «l'Algérie est le pays le plus dynamique dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC), particulièrement dans le monde arabe».
L’hôte de l’événement technologique déclare, en cette occasion qui s’est déroulée en présence du ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Ramtane Lamamra, de la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Mme Houda-Imane Faraoun, et du ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, M. Mohamed Mebarki, que «l’Algérie a fait un bond de 9 places dans le classement des pays ayant le plus avancé dans le domaine des technologies de l’information et de la communication». «L’Algérie a été classée, l’année dernière, à la 112 places, et en 2016, ce pays a avancé à la 103e place sur les 170 pays concernés par le classement ; c’est un exploit formidable, lorsqu’on sait que ce résultat n’est pas facile à atteindre puisque chaque pays essaye d'améliorer sa position», a affirmé le SG de l’UIT. Néanmoins, Houlin Zhao indique qu’il n’est pas question de dormir sur ses lauriers, puisqu’il reste beaucoup de choses à faire pour enregistrer d’autres avancées dans le domaine des TIC, en ajoutant qu’il compte également sur l’Algérie «pour l'amélioration
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des TIC dans le monde». Une déclaration que ce responsable avait déjà faite, à l’issue de l'audience que lui a accordée le ministre M. Ramtane Lamamra. En sus du fait que plusieurs difficultés entravent les actions pour enregistrer des avancées dans le domaine des TIC pour les pays en voie de développement, le SG de l’UIT explique que même «les nations les plus développées ne réussissent à avancer que d'une ou de deux places dans ce classement mondial de référence». Toujours selon ce responsable, les nouvelles technologies bénéficient de l’investissement de tout le monde afin de participer à l’amélioration et à l’édification de nouvelles technologies de l’information et de la communication, pour que «tous les citoyens du monde soient connectés à internet», dit-il. M. Zhao a également rendu hommage à l'Algérie, pour l'effort qu'elle n'a cessé de déployer dans le développement du secteur des TIC, en précisant que notre pays a été toujours actif dans le domaine des TIC, ses potentialités étant susceptibles de lui permettre de contribuer au développement du continent africain.
L’application « Smart Farm » décroche le 1er prix
Pour ce qui est des résultats du 2e concours national de l'innovation et des TIC, le 1er prix, d’une valeur d’un million de dinars, a été décerné à Amdjed Belkhiri, de l'École supérieure d'informatique (ESI), pour avoir développé l'application «Smart Farm» de gestion intelligente d'une exploitation agricole. Cette nouvelle application consiste à contrôler en temps réel l'état d'une ferme par l'envoi de SMS contenant des informations comme la température, le taux d'humidité et l'état des équipements électriques. Selon son concepteur, 15 fermes de la wilaya d'El-Oued utilisent déjà l’application. L’application «Dz-Tick», permettant l'achat de tickets de concerts, festivals, matchs et musées depuis un Smartphone via SMS, a quant à elle décroché le 2e prix d’une valeur de 800.000 DA, qui lui a été remis par la ministre de TIC. Cette application, conçue au niveau du Cyberparc de Sidi-Abdellah à Alger, permettra, selon son concepteur, «de repérer les événements qui ont lieu près de chez vous parmi les dizaines de manifestations disponibles, d'acheter vos billets par paiement sécurisé en quelques secondes, et de présenter le billet sur votre mobile directement à l’entrée de l’évènement». La 3e place du concours national, d’une valeur de 600.000 DA, a été décrochée par à l’étudiante en informatique, Sarah Lina Hamoutene, pour son application «Kwarti», visant à faciliter les procédures administratives. D’après ses explications, «l'application permet d'obtenir des documents administratifs plus rapidement sans se déplacer, ainsi qu'une assistance pas à pas, lors de remplissage de formulaires à travers des vidéos et des guides». Le troisième prix de ce concours, qui a enregistré 300 candidats, dont 10 finalistes, a été décerné par M. Ramtane Lamamra.
Dans son allocution d’ouverture, Mme Houda-Imane Faraoun a mis en avant la progression que connait l’Algérie en matière des nouvelles technologies de l’information et de communication en exhortant tous les acteurs activant dans ledit secteur de redoubler d’efforts pour enregistrer de nouveaux résultats positifs et améliorer le service des TIC et permettre à tous les citoyens algériens de bénéficier de la technologie d’internet. La
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ministre n’a pas oublié, à l’occasion, d’adresser ses félicitations aux jeunes lauréats de cette deuxième édition, en les invitant à investir dans l'industrie du contenu, qui constitue une source de croissance économique à forte valeur ajoutée, tout en les appelants «à s'orienter vers les carrières versées dans le domaine de la technologie».
Les tic dans la région arabe : L'Algérie est le pays "le plus dynamique" (L’Expression)
Le trophée de l'innovation et des TIC a été décerné à un étudiant de l'Ecole supérieure d'informatique en présence du SG de l'UTT et de trois ministres.
L'Algérie est le pays «le plus dynamique dans la région arabe en termes d'évolution des TIC». C'est en ces termes que le secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT), Houlin Zhao, a qualifié l'Algérie lors de la remise du Prix national de l'innovation et des TIC de la seconde édition du concours. Zhao, qui a cité le dernier rapport de l'UIT, publié le 23 novembre dernier, qui place l'Algérie, pour les années 2015 et 2016 dans cette position hautement honorable, a exhorté les jeunes lauréats à continuer à innover afin de contribuer au développement socio-économique du pays. Il a aussi rendu hommage à l'Algérie pour l'effort «qu'elle ne cesse de déployer dans le développement du secteur des TIC». Houlin Zhao a aussi affirmé que l'Algérie «a été toujours active dans le domaine des TIC», ajoutant que ses potentialités sont susceptibles de contribuer au développement du continent africain. Le Prix national de l'innovation et des TIC a été décerné lundi soir à l'étudiant Amdjed Belkhiri de l'Ecole supérieure d'informatique (ESI) pour avoir développé l'application «Smart Farm» de gestion intelligente d'une exploitation agricole. Belkhiri a reçu ce prix lors de la finale de la 2ème édition du concours national de l'innovation et des TIC en présence du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, de la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Houda-Imane Feraoun, et du ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, ainsi que du secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT), Houlin Zhao. Ce jeune talent a obtenu le premier prix d'une valeur d'un million/DA pour son application qui permet d'avoir un «contrôle très précis et en tant réel» sur l'état d'exploitation d'une ferme par l'envoi de SMS contenant des informations essentielles comme la température, le taux d'humidité, l'état des équipements électriques...
Cette application, qui est déjà utilisée dans 15 fermes de la wilaya d'El Oued, couvre aussi bien les besoins des exploitations d'élevage que de production végétale. Parmi la liste des fonctionnalités figurent notamment la gestion des tiers (clients, fournisseurs, associés, événements), comptabilité, achats et ventes, gestion des stocks etc...
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Le second Prix (800.000 DA) a été attribué à Adel Amalou pour son application «Dz-Tick» permettant l'achat de tickets de concerts, festivals, matchs et musées depuis un smartphone via SMS. Amalou, qui a conçu son application au niveau du cyberparc de Sidi Abdellah à Alger, explique: «Il suffit de repérer les événements qui ont lieu près de chez vous parmi les dizaines de manifestations disponibles, d'acheter vos billets par paiement sécurisé en quelques secondes et de présenter le billet sur votre mobile directement à l'entrée de l'événement.»
Quant au 3ème Prix, il a été décerné à l'étudiante en informatique, Sarra Lina Hammoutene, pour son application «Kwarti» visant à faciliter les procédures administratives. Cette application permet d'obtenir des documents administratifs plus rapidement sans se déplacer ainsi qu'une assistance «pas à pas» lors du remplissage de formulaires à travers des vidéos et des guides, a détaillé Melle Hammoutene. Elle a ajouté qu'un ensemble de documents tels que des spécimens de lettres de motivations, des curriculum vitae (CV), procurations, est proposé. Cette deuxième édition du concours, lancée en avril dernier et inscrite sous le thème «Le citoyen au coeur du progrès», a enregistré quelque 300 candidats, dont 10 ont été sélectionnés pour la finale. Ce concours a pour objectif de contribuer directement à l'amélioration du quotidien des citoyens. Les projets traitent de sujets liés à la santé publique, au transport, à l'éducation, à la gestion administrative et à la protection de l'environnement. Mme Feraoun a félicité les lauréats de ce concours national et a rendu hommage à «tous ceux qui activent au niveau du parc technologique de Sidi Abdellah, et également à tous ceux qui aspirent à créer de la valeur ajoutée pour l'économie nationale». Elle a ainsi encouragé «les jeunes à investir dans l'industrie du contenu, qui constitue une source de croissance économique à forte valeur ajoutée», tout en les appelant à s'orienter vers les carrières versées dans le domaine de la technologie. «Les technologies de l'information et de la communication constituent le moteur de la croissance économique nationale» a-t-elle martelé.
Internet: Le nom de domaine «.dz» encore à la traîne (Le Quotidien d’Oran)
Le faible engouement pour le nom de domaine de l'Algérie «.dz» et «.DZAIR» en arabe suscite encore des interrogations. Le nombre de noms de domaine en «.dz» ne dépasse pas les 8.333 seulement et ce, malgré la gratuité de l'enregistrement et la rapidité sur l'infrastructure d'hébergement. Des questions relatives aux difficultés pour enregistrer au nom de domaine en «.dz» ont été posées par certains chefs d'entreprises algériens ayant bénéficié des 4.000 packages management offerts gratuitement, dans le cadre de l'évènement One- TIC 2016 : première initiative nationale d'orientation des nouvelles entreprises vers les TIC. La cérémonie de remise des packages a eu lieu hier, au palais de la culture
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Moufdi-Zakaria, au profit des jeunes entreprises algériennes, malheureusement en l'absence d'officiels du ministère des TIC. Mme Aouaouche El-Maouhab, manager NIC-Dz au CERIST, a affirmé qu'effectivement, seuls 8.333 noms de domaine .dz ont été créés malgré tous les avantages qu'offre le domaine de l'Algérie «.dz». Elle explique que l'enregistrement en .dz est basé sur la notion de propriété, ce qui garantit, selon ses propos, un niveau acceptable de sécurité. Faut-il le rappeler, les noms de domaine en «.dz» sont réservés aux personnes morales et aux marques établies en Algérie ou ayant un lien avec l'Algérie, elles doivent fournir un certificat d'enregistrement ou tout autre document prouvant leur existence. Alors que l'enregistrement sur le «.com» est tout fait libre.
Elle a affirmé, en outre, qu'une entité professionnelle en TIC, qui maîtrise tout le processus, peut faire héberger sa plateforme en Algérie, mais c'est à elle de prendre en charge tous les aspects, alors qu'une entreprise qui ne maîtrise pas le processus ira plus vers des infrastructures à l'étranger, pour plus de facilité technique d'enregistrement. Pourquoi le CERIST ne facilite pas ces techniques d'enregistrement à tous les demandeurs ? Elle explique : «On le fait, mais effectivement, il y a une préférence vers les sites d'hébergement étrangers, les entreprises ont pris l'habitude de travailler avec des institutions à l'étranger, parfois, c'est par habitude, mais il faut d'abord découvrir le «.dz» pour apprécier». A noter que le CERIST a offert le nom de domaine «.dz» aux jeunes entreprises en TIC afin de les accompagner dans leurs premiers pas. Une contribution qui va permettre, peut-être, au CERIST d'accroître le nombre d'enregistrements des noms de domaine en «.dz».
Pour rappel, les initiateurs de One TIC 2016, à savoir EGC Informatique et Alphorm Algérie ainsi que les contributeurs et les partenaires de cette initiative ont voulu ainsi contribuer, à côté des pouvoirs publics, pour créer l'impact du numérique. La finalité est de remettre 4.000 packages management à 4.000 nouvelles entreprises. En effet, les décideurs ont besoin d'avoir une visibilité en temps réel sur l'état global de la société qu'ils dirigent. Etant amenés à prendre des décisions stratégiques, ils ont besoin d'outils d'aide à la décision fiable, à même de fournir des informations exactes le plus rapidement possible.
Ainsi, le package management comprend un ensemble de logiciels et d'outils modernes de gestion permettant la couverture totale des besoins d'une entreprise. Ces solutions sont conçues non seulement pour répondre aux besoins opérationnels des entreprises de toute taille et de tout secteur d'activité mais aussi pour les aider à mieux fonctionner.
Réhabilitation du haut-fourneau d’el Hadjar : Bouchouareb superviserait les essais techniques (Le Soir d’Algérie)
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Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, sera l’hôte, cette fin de semaine, du complexe Sider El Hadjar, situé à une dizaine de kilomètres de Annaba, selon des sources proches du complexe.
Il y sera, à croire les mêmes sources, pour superviser des essais techniques au niveau du haut-fourneau n°2, principale unité de la zone chaude sans laquelle il n’y aurait aucune coulée d’acier.
A l’arrêt total depuis octobre 2015, les délais impartis à la reprise de la production au complexe Sider El Hadjar se sont succédé sans pour autant voir le moindre lingot d’acier sortir de celui qui fut le symbole de l’industrialisation du pays. Après sa récupération par l’Etat en octobre 2015 et le départ du partenaire indien ArcelorMittal, laissant le complexe à genoux, il était prévu de le refaire redémarrer avec l’ensemble des installations rénovées en mars 2016. A l’époque, un important investissement d’un milliard de dollars lui ayant été accordé par les pouvoirs publics. Mais de nouvelle date en nouvelle date, la situation n’a pas évolué et le géant industriel était toujours grippé. Depuis le début de sa réhabilitation en décembre 2015, il faisait face à des problèmes techniques sans fin. Entamés par une entreprise italienne Ferretti, les travaux de la rénovation du haut-fourneau n°2 ont pris plusieurs mois pour s’avérer, en fin de compte, une perte de temps. L’entreprise en question a été remerciée pour insuffisances. Elle sera remplacée en avril écoulé par une autre multinationale qui s’affaire depuis à venir à bout de ce casse-tête technique qui a fait perdre beaucoup de temps et d’argent au complexe. Et pour corser le tout, des vols de pièces électriques et électroniques ont été découverts ces dernières semaines. Ce qui s’apparente, selon des cadres du complexe, à un sabotage qui ne veut pas dire son nom. Des forces occultes dont l’intérêt est aux antipodes de ceux des travailleurs seraient derrière ces sabotages. Sachant que le pays importe chaque année plus de 10 milliards de dollars de produits sidérurgiques.
Entretemps, des sommes dépassant les 45 milliards de centimes sont prélevées chaque fin de mois de l’investissement initial pour faire face aux salaires des employés. Par ailleurs, la situation de l’une des anciennes filiales d’ArcelorMittal, AMPTA en l’occurrence, ex-Tuberie sans soudure (TSS), n’est pas meilleure.
Depuis l’épisode du bras de fer entre les salariés de celle-ci, soutenus par leur syndicat, et l’ancienne direction relevant du groupe indien et sa reprise par l’Etat algérien, à la même période que le complexe El Hadjar, des difficultés insurmontables persistent pour l’écoulement de ses produits, des tubes sans soudure destinés en majorité à l’industrie pétrolière et gazière.
Sonatrach remporte une victoire dans un arbitrage international contre Medex (APS)
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Le groupe Sonatrach a remporté une victoire dans un arbitrage international contre la société Medex petroleum North Africa (Medex) sur des contrats de recherche et d'exploitation des hydrocarbures sur les périmètres Bourarhat Nord et Erg Issaouane, apprend-on auprès de Sonatrach.
Sonatrach avait introduit une procédure d'arbitrage en 2015 devant un tribunal arbitral pour réclamer la résiliation des contrats avec Medex, en application du Règlement d'arbitrage de la Commission des Nations Unies pour le droit international commercial (CNUDCI), et ce, "à cause des défaillances de Medex dans l'exécution de ses obligations au titre de ces contrats", explique mardi le groupe Sonatrach dans un communiqué.
Le tribunal arbitral a rendu sa sentence lundi 12 décembre en cours, "donnant raison au groupe national (Sonatrach) et a prononcé la résiliation des contrats sur les périmètres Bourarhat Nord et Erg Issaouane, conclus avec la société Medex et aux torts exclusifs de cette dernière, à compter de la date de la sentence", précise la même source.
Suite à cette décision du tribunal arbitral, "Sonatrach reprendra incessamment la conduite et l'exécution des opérations pétrolières sur ces deux périmètres, qui produiront un volume prouvé d'huile de 15.500 barils/jour, de 3,7 millions st m3/jour de gaz de vente, de 8.680 barils/jour de condensat et de 500 tonnes/jour de GPL".
Dans ce dossier d'arbitrage international, Sonatrach était accompagné par une équipe d'avocats du cabinet Quinnemanuel, Urquhart et Sullivan (basé à Paris).
L’espagnol Repsol veut céder sa part dans un champ pétrolier du Sud à un groupe indonésien (TSA)
La compagnie pétrolière indonésienne Pertamina est en négociations pour reprendre les 35% de participation de la compagnie espagnole Repsol dans le champ de pétrole algérien Menzel Ledjmet Nord (Illizi), rapporte, ce mardi 13 décembre, le Jakarta Post.
Ahmad Bambang, directeur marketing chez Pertamina a déclaré que l’acquisition allait permettre d’étendre la place de la compagnie en Algérie, rapporte le même journal.
Petramina opère dans deux autres champs de pétrole en Algérie, EMK et Ourhoud, avec des parts respectivement à hauteur de 16.9% et 3.7%, selon le Jakarta Post.
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Fin septembre, un accord avait été signé entre Pertamina et Sonatrach en vue de réactiver le cadre de coopération 2012-2014 et de renforcer le partenariat entre les deux compagnies, rapportait l’APS, qui précisait que Pertamina opérait en Algérie depuis 2010, en particulier à Menzel Ledjmet Nord.
Accord Opep: l’AIE prévoit un rééquilibrage du marché pétrolier (APS)
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a estimé mardi qu’après l’accord des pays de l’Opep sur la réduction de leur production de pétrole, pour redresser les prix du brut, le marché pétrolier pourrait connaître en 2017 un rééquilibrage.
Dans son rapport mensuel, l’agence a estimé que "si l'Opep et les pays non-Opep appliquaient rapidement leur accord de réduction de la production, les stocks mondiaux commenceraient à baisser durant le premier semestre de l'an prochain".
"Avant l'accord entre les producteurs, nos chiffres d'offre et de demande suggéraient que le marché se rééquilibrerait à la fin de 2017", a rappelé l’AIE, qui représente les pays consommateurs, soulignant que l'Opep, la Russie et d'autres producteurs "cherchent à accélérer le processus".
"Si l'Opep appliquait rapidement et totalement son objectif de production, évalué à 32,5 mb/j, et que les producteurs n'appartenant pas à l'Opep produisent les coupes convenues de 558.000 b/j, le marché risque de connaître un déficit au premier semestre de 2017 d'environ 0,6 mb/j", a-t-elle expliqué, sans anticiper sur le devenir du marché.
Pour elle, le marché devrait également bénéficier d'une révision à la hausse des prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole, mettant en valeur la consommation qui devrait croître de 1,4 mbj pour atteindre 96,3 mbj en 2016, puis de 1,3 mbj à 97,6 mbj en 2017, contre de précédentes estimations de hausse de 1,2 mbj.
"En décembre, nous constatons que la première baisse de production proposée par l'Opep depuis 2008, et le premier accord comprenant des producteurs non-membres de l'Opep depuis 2001, marque un écart majeur par rapport à la politique de parts de marché suivie depuis deux ans", a fait observer l’AIE, estimant que les prochaines semaines "seront cruciales pour déterminer si les réductions de production sont mises en oeuvre et si l'augmentation récente des prix du pétrole durera".
Pour l’agence, l'accord est de six mois et "nous devrions laisser le temps de la mettre en £uvre avant de réévaluer nos perspectives du marché", soulignant que le succès "signifie le renforcement des prix et la stabilité des revenus pour les producteurs après deux années difficiles".
Par ailleurs, elle a indiqué que la croissance de la demande mondiale de pétrole de 1,4 mb/j est prévue pour 2016, soit 120.000 b/j au-dessus de ses prévisions précédentes.
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Les stocks commerciaux de l'OCDE ont chuté en octobre pour le troisième mois d'affilée, a-t-elle ajouté, expliquant qu’ils ont attiré 75 mb depuis l'atteinte d'un sommet historique en juillet, mais restent 300 mb au-dessus de la moyenne quinquennale.
Elle a impacté les pays d'Afrique du nord : Quels sont les effets de la chute du prix du pétrole? (L’Expression)
Le rapport annuel 2016 de la Banque africaine de développement dresse pour chacun des pays de la région de l'Afrique du Nord un aperçu sur les retombées de la chute des prix du pétrole.
C'est sans surprise que la Banque africaine de développement prévoit dans son dernier rapport que la croissance du PIB de l'Algérie devrait chuter suite à la baisse du prix des ressources naturelles. Néanmoins, cette situation n'a eu que de modestes impacts dans la plupart des autres pays d'Afrique du Nord en 2015. Le rapport parle alors d'exceptions notoires que sont «l'Algérie où les efforts déployés pour soutenir les dépenses ont creusé le déficit budgétaire de près de 8 points de pourcentage du PIB, et la Libye, où la baisse des exportations de pétrole et la persistance du chaos ont porté le déficit à 60% du PIB». Il n'est pas alors surprenant que les mêmes effets ne soient pas détectés sur les recettes budgétaires d'autres pays comme la Mauritanie car les effets de cette chute des prix des matières premières «ont été quelque peu compensées par les efforts déployés par le pays pour réduire les dépenses et mobiliser les recettes, améliorant ainsi de 0,8 point de pourcentage du PIB le déficit budgétaire, tout en réduisant néanmoins de moitié le taux de croissance du pays en 2015 par rapport à 2014». En plus de ces constats, il est estimé que les perspectives de croissance dans la région sont contrastées.Le rapport a notamment évoqué le cas du Maroc où la croissance du PIB devrait chuter de près de 3 points de pourcentage en 2016, en raison notamment de la baisse anticipée de la production agricole.La croissance du PIB de la Tunisie devrait, quant à elle, repartir nettement à la hausse alors qu'en Égypte et en Mauritanie, l'intensification des investissements dans les ressources naturelles ne devrait accompagner que modérément la croissance.Les gouvernements de Mauritanie et de Tunisie sont également parvenus à mobiliser des recettes fiscales et à contrôler les dépenses en réaction à la chute des revenus dans leurs secteurs pétroliers et miniers.Pour le cas du Maroc, il est signalé que le pays maintenait un faible déficit budgétaire sur fond de prix à la baisse dans ses importations de ressources naturelles.Dans tous les cas, il est estimé que les réformes politiques dans les pays d'Afrique du Nord posent les jalons de situations budgétaires plus soutenables et de dépenses publiques plus efficaces. La même source se prononce aussi sur la gestion du secteur public dans le contexte politique actuel pour souligner que celle-ci a souffert «une certaine détérioration ces dernières
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années des suites des perturbations politiques qui ont entouré le Printemps arabe» qui a épargné l'Algérie. En ce qui concerne l'Algérie, ce travail a bénéficié, entre autres, des contributions de Hervé Lohoues (économiste pays principal - Algérie), Tarik Benbahmed (économiste) et Malek Bouzgarrou (chargé de programme pays en chef- l'Algérie et la Mauritanie) pour l'Algérie.
Réda Amrani, expert économique: «Les deux pays doivent se tourner vers l'avenir» (Le Temps d’Algérie)
Des voix se sont élevées récemment de part et d'autr

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