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Revue de Presse 24 juillet 2018 Publié le 24/07/2018 à 14:11

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Mardi 24 juillet 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· ILS ATTENDENT L'EXÉCUTIF À LA RENTRÉE : Les chantiers phares du gouvernement (L’Expression)..................................................................................... 3
ï‚· ABDELMADJID ATTAR À PROPOS DE LA NOUVELLE LOI SUR LES HYDROCARBURES : "L'avenir est dans le gaz de schiste" (L’Expression) ............ 4
ï‚· ONS : L’inflation moyenne annuelle à 4,6% jusqu’à juin 2018 (APS) ...................... 5
ï‚· Enquête sur l’économie informelle : Les résultats de la 1re phase d’ici fin juillet (El Moudjahid) .................................................................................................................. 6
ï‚· L'ALGÉRIE DÉFAIT, CHIFFRES À L'APPUI, LES ANALYSES DU FMI ET AUTRES EXPERTS : La leçon est terminée ! (L’Expression) .................................. 7
ï‚· Exportation de produits végétaux : allègement des procédures de contrôle phytosanitaires (Algérie Eco) ..................................................................................... 9
ï‚· Aïssa MANSEUR, expert en agriculture et conseiller à l’export : pérenniser les opérations d’exportation (El Moudjahid) .................................................................. 10
ï‚· Les tours opérateurs algériens appellent à faciliter l’octroi de visas pour les étrangers (Algérie Patriotique) ................................................................................................. 11
ï‚· Chers, chers les billets d’avion vers l’Algérie (El Watan) ........................................ 12
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 13
ï‚· Change : L’euro baisse face au dollar (El Watan) .................................................... 13
Commerce ............................................................................................................................................................ 14
ï‚· LES SOLDES ONT DÉBUTÉ DEPUIS DEUX JOURS À ALGER : Une farce très prisée (L’Expression) ................................................................................................ 14
Coopération ......................................................................................................................................................... 15
ï‚· Demande de visas pour le Canada : De nouvelles mesures à partir du 31 juillet 2018 (Algérie Eco) ............................................................................................................. 15
ï‚· Jumelage UE-Algérie consacré aux impôts : « Une réussite » ................................. 16
ï‚· Algérie-Brésil : 3.5 milliards de Dollars d’échanges commerciaux par an (Algérie Eco) ........................................................................................................................... 17
Veille ..................................................................................................................................................................... 18
ï‚· IL A ÉTÉ SIGNALÉ DANS QUATRE WILAYAS : Le moustique "tigre" inquiète les spécialistes (L’Expression) .................................................................................. 18
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A la une
ILS ATTENDENT L'EXÉCUTIF À LA RENTRÉE : Les chantiers phares du gouvernement (L’Expression)
Le Palais du gouvernement
Le Code des collectivités locales, la loi sur les hydrocarbures, la réorganisation des crèches et du transport en commun sont les projets inscrits dans son agenda.
Des dossiers d'une grande importance seront sur la table du gouvernement. Après le retour des vacances, l'équipe de Ahmed Ouyahia devra se pencher sur l'examen de nouveaux projets de lois qui concernent l'administration et le secteur économique. On cite entre autres les collectivités locales, l'énergie et le transport. Le projet de loi sur les collectivités locales qui a fait l'objet de concertation entre le département de l'intérieur et les différents partis politiques est déjà prêt. «L'avant-projet de loi sur les collectivités locales est fin prêt», a affirmé une source proche du ministère de l'Intérieur. Une fois examiné par le gouvernement, ce projet sera soumis au débat au niveau de l'Assemblée populaire nationale. Le gouvernement veut créer une nouvelle méthode de travail en chargeant les collectivités locales de créer les opportunités d'investissement pour la création des emplois et la diversification des ressources. La nouvelle loi sur les hydrocarbures est également un autre chantier auquel s'attelle le département de Guitouni. Le gouvernement compte également mettre de l'ordre dans les crèches et les garderies de la petite enfance. La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia, a fait part de la volonté de son département d'oeuvrer à l'actualisation de la stratégie nationale pour la protection et la promotion de l'enfant. «L'actualisation de cette stratégie passe par la révision du cadre réglementaire régissant l'activité des établissements et centres d'accueil de la petite enfance (crèches et jardins d'enfants)», avait déclaré la ministre à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de l'enfance. Elle a expliqué que cette mise à jour passe, également, par la reconsidération des méthodes de prise en charge de cette catégorie importante de la société et son unification dans le sens de la préservation de l'identité nationale. Devant l'absence d'un cadre réglementaire rigoureux, beaucoup de crèches ne respectent pas les normes d'accueil de la petite enfance. Des dizaines, pour ne pas dire des centaines activent dans la clandestinité totale. Le projet de révision du décret exécutif fixant les conditions de création, d'organisation, de fonctionnement et de contrôle des établissements et des centres d'accueil de la petite enfance vise à améliorer la performance de
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ces structures. Le secteur du transport en commun est un autre créneau qui capte l'intérêt du gouvernement. Pour asseoir une meilleure organisation des transporteurs en commun, un projet de loi portant sur le regroupement des transporteurs privés dans des petites et moyennes entreprises est en cours de préparation. Ce projet fixe également les conditions d'exploitation et de respect des normes de sécurité et de la modernisation du parc roulant du transport. Vu le nombre important des opérateurs qui activent dans ce créneau, le gouvernement aspire donc à instaurer une nouvelle méthode d'organisation du transport en commun pour réduire le problème des embouteillages et des accidents. A l'instar de ces chantiers, le staff de Ahmed Ouyahia est également mobilisé pour la préparation de la rentrée sociale. Les ministres multiplient les sorties sur le terrain, ces derniers temps, pour veiller à la réalisation des projets dans les délais et la prise en charge des préoccupations des citoyens. Ayant tiré des leçons des années précédentes, l'Exécutif veut écarter tout mouvement de contestation qui risque de compromettre la rentrée sociale, surtout que celle-ci intervient à quelques mois du rendez-vous de la présidentielle.
ABDELMADJID ATTAR À PROPOS DE LA NOUVELLE LOI SUR LES HYDROCARBURES : "L'avenir est dans le gaz de schiste" (L’Expression)
«Alors que l'actuelle loi des hydrocarbures est extrêmement complexe(...)on a mis beaucoup de temps pour élaborer une autre.»
Près d'un an après la mise sur pied du groupe de travail qui devait piloter son élaboration, la nouvelle loi sur les hydrocarbures, n'est toujours pas prête en cet été 2018. «Il faut nécessairement adapter la réglementation pour maintenir l'attractivité du pétrole algérien qui requiert une législation souple et un climat des affaires amélioré», a souligné, hier, l'ancien P-DG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar. «L'actuelle loi des hydrocarbures est extrêmement complexe, à laquelle il faut apporter des amendements pour la mettre au diapason par rapport aux contextes national et international, car beaucoup de paramètres évoluent dans le temps», a-t-il indiqué. Or, déploret-il «on a mis beaucoup de temps pour élaborer cette nouvelle loi sur les hydrocarbures». Il a rappelé, dans ce sens qu' «un seul texte d'application a été élaboré pour la mise en oeuvre de la loi sur les hydrocarbures de 2013». L'ex-ministre des Ressources en eau a noté que «la baisse de production due au vieillissement des gisements et le retard accusé dans la réalisation de nouveaux investissements dans le domaine, n'ont pas été compensés par de nouveaux volumes de réserves, malgré les différentes découvertes qui restent non conséquentes». L'ex-premier responsable de la Compagnie nationale des hydrocarbures, qui a été associé au chantier de l'élaboration de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, au titre de cadre et ancien responsable de Sonatrach, a fait savoir que «l'avenir est essentiellement dans l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels ou gaz de schiste, qui demeure l'autre vrai enjeu de la promulgation d'une nouvelle loi sur les hydrocarbures au-delà de 2030». Pour Abdelmadjid Attar
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«il n'existe pas d'autres alternatives à cette ressource». Quoi qu'il en soit «cette nouvelle loi doit répondre aux attentes des compagnies internationales ou partenaires étrangers de la Sonatrach», a-t-il conclu. Un groupe de travail du ministère de l'Energie pilote l'opération d'élaboration de la nouvelle loi sur les hydrocarbures. La première mouture devait sortir cet été 2018. Une fois finalisée et adoptée, la nouvelle loi sur les hydrocarbures est censée rendre par ce nouvel encadrement législatif, le secteur plus attractif pour les investisseurs étrangers. Au-delà du partage de risque et le retour au contrat du type de partage de bénéfices, le challenge recherché est de développer les ressources pétrole et gaz avec le concours des partenaires étrangers. Il s'agit notamment d'augmenter les revenus en devises tirés des exportations d'hydrocarbures. Le manque d'attractivité en matière de partenariat a fait que des appels d'offres en matière d'exploration lancés depuis 2013, sont restés infructueux. Les derniers appels d'offres lancés se sont avérés un échec. Aujourd'hui, l'exploration se trouve ralentie, puisque la nouvelle loi sur les hydrocarbures ne sera prête que vers la fin de l'année en cours, les nouveaux appels d'offres ne seront probablement lancés qu'en 2019. Pour rappel, les compagnies étrangères présentes en Algérie ont été invitées à émettre des propositions en vue d'améliorer le dispositif législatif et le cadre réglementaire régissant le secteur des hydrocarbures. Un groupe de travail issu du département de l'énergie conduit depuis le mois de novembre dernier l'élaboration de cette nouvelle loi. Il est également fait appel à l'expertise nationale et internationale, indique-t-on. Sur le plan fiscal, on se dirige vers la révision de la taxe sur le revenu pétrolier (TRP) et de l'impôt complémentaire sur le résultat (ICR).
ONS : L’inflation moyenne annuelle à 4,6% jusqu’à juin 2018 (APS)
L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel a été de 4,6% jusqu’à juin 2018, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).
L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel en juin 2018 est le taux d’inflation moyen annuel calculé en tenant compte de 12 mois allant de juillet 2017 à juin 2018 par rapport à la période allant de juillet 2016 à juin 2017. Quant à la variation mensuelle des prix à la consommation, c’est-à-dire l’évolution de l’indice du mois de juin 2018 par rapport à celui du mois de mai 2018, elle a augmenté de 1,1%. En termes de variation mensuelle et par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont inscrit une hausse de 2% en juin dernier par rapport à mai 2018. A titre d’exemple, les prix des produits agricoles frais ont grimpé de 3,2% en raison, essentiellement, de l’augmentation des prix des légumes (+6,6%), de la pomme de terre (+22,6%) et de la viande blanche (+9,6%). En revanche, certains produits ont affiché des variations négatives, principalement les oeufs (-14,4%) et le poisson (-15,1%). Pour les prix des produits alimentaires industriels (agroalimentaires), ils ont enregistré une hausse de 0,8%, selon l’ONS. Par ailleurs, les prix des produits manufacturés ont subi une hausse de 0,4%, alors que les services ont connu
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une relative stagnation. Par groupe de biens et services, les prix de l’habillement-chaussures ont enregistré une hausse mensuelle de 1,6%. Le reste des groupes s’est caractérisé par des variations modérées des prix, selon la même source. Pour rappel, la loi de finances 2018 prévoit une inflation de 5,5%. (APS)
Enquête sur l’économie informelle : Les résultats de la 1re phase d’ici fin juillet (El Moudjahid)
L’enquête, la première du genre, sur l’économie informelle avance. Menée depuis février 2016 par le ministère du Commerce et le Cread, cette démarche semble bien avancer. «Les résultats de la première phase seront connus d’ici fin juillet», a annoncé, Mohamed Saïb Musette, chercheur au Cread. Après Tlemcen, choisie comme wilaya pilote, le projet verra sa généralisation sur un échantillon national. Cette étape intermédiaire permettra de comprendre tous les aspects liés à l’économie informelle dans une wilaya frontalière : le financement, la production et les circuits de distribution. Quant à la seconde phase, M. Musette annonce son lancement en septembre. Les changements liés au financement et à l’expertise seront assurés par le PNUD. A ce sujet, l’universitaire est sentencieux : «L’aboutissement de cette enquête est tributaire des ressources financières disponibles». Outre cet aspect pécuniaire, ce travail multidimensionnel nécessitera du temps. Car il sera question de traiter le problème de l’économie informelle à sa racine, à savoir dans toutes ses dimensions : «finance, production et commerce informel». En termes de chiffres, l’économie informelle en Algérie représenterait 45% du Produit national brut (PNB) et emploie plus de 4 millions de personnes. Appelée également «souterraine», cette économie constitue un obstacle majeur pour la promotion de la production nationale dans le processus de la diversification économique amorcé par le gouvernement. Une question se pose : Faut-il promouvoir la formalisation du secteur informel afin d’améliorer la productivité, sachant que cette formalisation ne peut être qu’une oeuvre de longue haleine ? Ce qui est sûr, c’est que la première étape de la conception d’interventions efficaces pour faciliter la transition vers l’économie formelle consiste à prendre conscience du caractère hétérogène de l’économie informelle. De son côté, Mounir Lassassi, chef de projet, a expliqué que l’étude consiste en l’analyse de l’économie informelle, qui sera fondée sur des enquêtes sur le terrain. Il s’agit, d’abord, d’estimer la taille de ce secteur et d’améliorer la connaissance de l’économie informelle, en collectant les données nécessaires à son analyse pour mettre en oeuvre des politiques adaptées à même de lutter contre ce phénomène. Comme il est question d’identifier les «caractéristiques saillantes des actifs informels et les branches d’activités concernées». Objectif : «appuyer la mise en oeuvre d’outils assurant l’opérationnalisation de la stratégie de lutte contre l’économie informelle». D’autre part, il y a lieu de souligner que cette enquête intervient à point nommé, en ce sens qu’elle apporte du nouveau dans le traitement du phénomène. En effet, les différentes approches de l’économie informelle en Algérie sont
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pour l’essentiel des évaluations quantitatives du phénomène. Outre qu’elles n’appréhendent pas les caractéristiques, les comportements et les logiques en oeuvre dans le secteur informel, considèrent souvent ce phénomène comme un ensemble homogène. Or, le secteur informel est profondément hétérogène et recouvre une diversité de segments, qui se distinguent par la nature des activités et des acteurs, le degré d’informalité, le niveau des revenus générés ainsi que les motivations et les logiques qui sous-tendent les comportements des acteurs.
L'ALGÉRIE DÉFAIT, CHIFFRES À L'APPUI, LES ANALYSES DU FMI ET AUTRES EXPERTS : La leçon est terminée ! (L’Expression)
Absence de signes avant-coureurs d'une hyperinflation
Toutes les prévisions sur la croissance quasi nulle, l'inflation à deux chiffres, l'explosion du chômage se sont révélées sans fondement.
Quelques jours après des rapports «au vitriol» du FMI et de la Coface, l'ONS rend publics les chiffres de l'inflation en Algérie. Les inquiétudes exprimées par le Fonds monétaire international et l'assureur français sur la dérive inflationniste ne sont pas vérifiées, bien au contraire. Et pour cause, l'évolution de l'indice des prix en rythme annuel s'est établi, jusqu'à juin dernier, à 4,6%. Cette proportion est sans commune mesure avec ce que prévoient les deux organismes en matière de cet important indice macroéconomique. Dans leurs derniers rapports, le FMI comme la Coface disaient craindre une forte poussée inflationniste. Ils ont lié cette prévision, pour le moins, pessimiste avec l'adoption par le gouvernement du financement non conventionnel. Le chiffre de l'inflation vient les contredire, comme cela a été déjà le cas au tout début de l'année en cours. Il y a lieu de rappeler, à ce propos, que l'alerte lancée par le FMI ne date pas de la semaine dernière. L'institution de Bretton Woods qui, à partir de 2014, criait à la catastrophe économique en Algérie et préconisait le recours à l'endettement extérieur, n'avait pas apprécié la décision de l'Exécutif d'éviter pareille solution, au plus fort de la crise, en février 2017. A cette époque, les prix du pétrole n'excédaient pas les 55 dollars, le Fonds de régulation des recettes s'était vidé, les réserves de changes baissaient dangereusement et les déficits dépassaient l'entendement, la balance des paiements enregistrait un manque à gagner de près de 30 milliards de dollars. Le tableau n'était pas reluisant, mais l'Algérie n'avait pas dit son dernier mot. Le recours à l'endettement était une voie «toute tracée» pour
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le pays et, le FMI dans ses rapports de l'époque, tentait de convaincre les décideurs algériens du caractère incontournable de pareille solution. Mais le poids des déficits était tel qu'un endettement sur le marché international sonnait déjà comme «un retour à la case départ». L'option de l'endettement intérieur a donc été préconisé par le président de la République pour éviter le scénario des années 90. Sitôt validé par le Parlement, le financement non conventionnel s'est vu descendre en flammes, par le Fonds monétaire international, au motif, disent ses rapports, que cette démarche comporte de graves risques inflationnistes. Relayé par plusieurs voix en Algérie, le discours du FMI annonçait la catastrophe pour le premier mois de l'entrée en vigueur de la loi de finances 2018. Mais toutes les prévisions sur la croissance quasi nulle, l'inflation à deux chiffres, l'explosion du chômage s'étaient révélées sans fondement. L'économie continuait à croître, le chômage se maintenait au niveau de 2015-2016, autour de 11% et l'inflation, de mois en mois, restait à des niveaux très acceptables à un peu plus de 4%, moins problématique que celle des pays émergents, à l'image de la Turquie, qui pointait à plus de 12%. De fait, le financement non conventionnel, qui a permis la relance des investissements et une baisse du chômage, n'a pas perturbé les principaux indicateurs macroéconomiques du pays. Cette évidente réalité que le FMI reconnaît dans ses rapports ne semble pas l'agréer pour autant puisqu'il n'a de cesse, de toujours pointer un doigt vers un futur proche qu'il imagine très sombre pour le pays. Son dernier rapport où il annonce presque un effondrement socio-économique du pays s'appuie toujours et encore sur le financement non conventionnel qu'il qualifie d'erreur majeure. Il aurait souhaité que l'Algérie emprunte en dollars l'équivalent de ce qui a été injecté en dinars dans l'économie nationale. Il aurait été stupide pour le gouvernement d'aller dans le sens du FMI, prendre le risque d'un endettement, au moment où tous ses indicateurs financiers ne sont pas au rouge, bien au contraire. Et le risque de l'hyperinflation que l'institution de Bretton Woods et autres experts agitent comme un épouvantail ne trouve pas une explication sur le terrain, puisqu'en voyant le rythme d'évolution mensuel, l'on constate que le risque n'est même pas d'actualité. Et pour cause, l'ONS souligne dans son rapport que «la variation mensuelle des prix à la consommation, c'est-à-dire l'évolution de l'indice du mois de juin 2018 par rapport à celui du mois de mai 2018, elle, a augmenté de 1,1%.» Lorsque les indices des prix évoluent à ce rythme mensuel, l'on est obligé de reconnaître l'absence de signes avant-coureurs d'une hyperinflation. Il est donc clair que le choix de l'Algérie aura été le meilleur pour l'économie et la société.
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Exportation de produits végétaux : allègement des procédures de contrôle phytosanitaires (Algérie Eco)
Afin de rendre la procédure d’exportation en matière de contrôle phytosanitaire aussi fluide que possible, le ministère de l’agriculture annonce que des allègements ont été instaurés à cet effet. Le ministère précise qu’avant toute exportation l’opérateur économique exportateur de produits végétaux doit aviser l’inspection phytosanitaire de wilaya suffisamment à temps au niveau de la DSA concernée pour qu’ils puissent procéder au prélèvement d’échantillon de l’envoi en question en vue de les analyser au laboratoire.
Le contrôle peut se faire de deux manières en cas d’analyse phytosanitaire exigé par le pays importateur pour les fruits et légumes, le contrôle se fait au niveau de la wilaya concernée sur site de conditionnement à ce titre
Le ministère de l’agriculture explique que l’exportateur doit identifier les lots destinés à l’exportation qui doivent être conditionnés dans un endroit appropriés (chambre froide). Un contrôle sur site de conditionnement est effectué par l’inspecteur phytosanitaire de wilaya qui procèdera à l’inspection de la marchandise et prélèvement des échantillons pour analyse phytosanitaire.
Un procès verbal de contrôle est établi attestant que la marchandise est indemne d’organismes nuisibles.
La marchandise est scellée avant son acheminement au point de sorti. L’inspecteur phytosanitaire au frontière délivre un certificat phytosanitaire d’exportation accompagnant obligatoirement l’envoi destiné à l’exportation et ce sur la base du PV de conformité attestant que la marchandise est indemne d’organisme nuisible établi par l’inspecteur phytosanitaire de wilaya.
Il est à noter que toute rupture de charge, fractionnement de la marchandise ou modification d’emballage entraine un nouveau contrôle obligatoire de la cargaison.
Aussi, en cas d’analyse phytosanitaire non exigé par le pays importateur de fruits et légumes, l’envoi peut être présenté directement à l’embarquement
L’inspecteur phytosanitaire aux frontières délivre un certificat phytosanitaire d’exportation dans le cas où la cargaison est reconnu indemne d’organisme prohibé et qu’elle est conforme aux exigences des services officiels du pays de destination.
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Aïssa MANSEUR, expert en agriculture et conseiller à l’export : pérenniser les opérations d’exportation (El Moudjahid)
Réceptive à toute contre-performance des exportations d’hydrocarbures, notre économie demeure otage d’un paradigme qui risque de perdurer encore longtemps. Pour sortir de cette structure dont les déséquilibres grèvent très lourdement les finances du pays, le gouvernement a entrepris la mise en place d’une feuille de route destinée à recadrer la stratégie commerciale du pays à l’international. Huit segments ont été identifiés dans le cadre de cette démarche, dont les produits agricoles et alimentaires. Un secteur qui dispose d’atouts et, qu’il sera question de mettre en synergie dans le cadre du plan d’action national pour l’accompagnement des exportateurs de produits agricoles. En fait, les efforts de l’Etat pour soutenir la croissance économique par la dépense publique, doivent impérativement être relayés et soutenus par une plus forte contribution du secteur productif, notamment agricole, dans le sillage de la politique de diversification des exportations du pays. Aïssa Manseur, expert en agriculture et conseiller à l’export, estime, dans une contribution au journal Maghreb Emergent que «l’agriculture comme alternative aux hydrocarbures suppose une exportation massive des produits agricoles qui doit alimenter le Trésor public avec des dizaines de milliards de dollars». Et de se poser la question : où en est-on aujourd’hui, de cette situation ? «alors qu’actuellement la valeur de l’exportation de ces produits n’excède pas les 40 millions de dollars dominée par les dattes, avec une valeur de 37 millions de dollars, les autres produits ne figurent même pas dans les tableaux du commerce extérieur de l’Algérie». Selon cet expert, on veut faire de l’agriculture une alternative aux hydrocarbures, «mais a-t-on développé l’agriculture comme cela a été le cas pour le secteur des hydrocarbures ? A-t-on équipé l’agriculture comme l’a été le secteur des hydrocarbures ?» s’est-il interrogé. Sur un autre plan, Aïssa Manseur considère qu’il est insensé d’admettre qu’«on doit atteindre l’autosuffisance alimentaire et dégager un excédent à exporter !» «C’est totalement faux et si on raisonne ainsi on ne pourra jamais gagner la bataille de l’exportation et nos produits ne trouveront jamais une place sur les marchés extérieurs». Bien au contraire, «la production agricole à exporter doit être produite en tant que telle ! Des produits destinés à l’exportation, des produits certifiés, labellisés, en quantité suffisante et ayant qualité irréprochable. Cet objectif ne peut être réalisé que si l’on se tourne vers les agriculteurs, en leur offrant les outils nécessaires d’accompagnement et de soutien pour nous produire la contrepartie nécessaire à l’exportation». Dans le même ordre d’idées, la première action consiste «tout d’abord à cibler les produits susceptibles de conquérir des parts de marchés à l’international, des produits qui peuvent survivre dans un milieu concurrentiel pas du tout clément». Ces produits qui doivent par conséquent obéir à certaines exigences «ne pouvant être obtenus avec les systèmes de production actuels qui ne s’articulent pas sur des bases techniques adéquates, la mise à niveau des agriculteurs est plus
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que nécessaire, leur inculquer les bonnes pratiques culturales nécessaires au respect strict de l’itinéraire technique des différents produits ciblés et leur apprendre à procéder techniquement lors de la conduite des cultures», souligne cet expert. Pour Aïssa Manseur, l’autre défi consiste à «pérenniser les opérations d’exportation, clé de la réussite du processus». A ce propos, il met en avant cette nécessité pour les opérateurs de respecter les contrats vis-à-vis de leurs partenaires étrangers. «Il est extrêmement importants que nos exportateurs respectent leurs engagements vis-à-vis de l’opérateur étranger concernant les quantités à exporter ainsi que le respect des délais, assurer une production pérenne est incontournable pour pérenniser également l’acte d’exportation», car «des ruptures répétées, de fourniture des produits agricoles pour les marchés extérieurs peuvent être fatal et porter atteinte à la «solvabilité» de nos exportateurs». En fait, «si on arrive à gagner des parts de marchés il est dans notre intérêt de les préserver», insiste l’expert Aïssa Manseur.
Les tours opérateurs algériens appellent à faciliter l’octroi de visas pour les étrangers (Algérie Patriotique)
Le tourisme saharien, un créneau au fort potentiel de développement. D. R.
Des opérateurs du secteur du tourisme dans les wilayas du Sud ont appelé à réduire la durée d’étude des demandes de visas pour les touristes étrangers, à sécuriser les circuits et à mettre à niveau la ressource humaine activant dans le secteur.
Lors d’une rencontre préparatoire qui a réuni le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud avec les opérateurs du secteur en préparation de la saison du tourisme saharien, les intervenants ont salué les mesures récemment prises par l’Etat pour promouvoir la destination du Sud, tout en réduisant les prix des billets d’avion et des hôtels, appelant à revoir la durée d’étude des demandes de visas pour les touristes étrangers et à sécuriser les circuits touristiques.
Les intervenants ont également proposé la numérisation de l’information touristique, la valorisation et la formation de la ressource humaine et la création de régions touristiques spécialisées dans le sud.
Dans ce cadre, les opérateurs ont proposé l’organisation d’un concours de la meilleure wilaya touristique du sud et l’organisation annuelle d’un Salon du tourisme pour les régions du sud.
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Dans une déclaration au terme de la rencontre, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat a affirmé que l’Etat oeuvrait à la réhabilitation du secteur du tourisme en général, et du tourisme saharien en particulier, rappelant dans ce contexte les conventions signées avec Air Algérie pour baisser les prix de 40%, outre la baisse des prix des séjours dans les hôtels.
Concernant la communication touristique spécialisée, le ministre a indiqué qu’une convention sera signée avec le ministère de la communication, à la prochaine rentrée sociale, afin de permettre aux médias publics et privés d’accompagner le secteur du tourisme et faire la promotion des destinations touristiques de l’Algérie.
Dans une intervention sur l’évaluation de la dernière saison touristique saharienne (2017/2018), le directeur général du tourisme, Zoubir Sofiane a indiqué que «plus de 326 000 touristes ont été recensés dans les régions du sud, dont 250 000 touristes étrangers, contre 170 000 recensés lors de la saison 2016-2017».
Dans ce cadre il a rappelé que les 14 wilayas du sud comptent 370 agences de tourisme, ce qui représente 17% du nombre total au niveau national, outre 203 établissements hôteliers et 79 sources thermales.
Chers, chers les billets d’avion vers l’Algérie (El Watan)
Le problème se pose chaque année. Rallier l’Algérie via la France coûte cher pour nos immigrés qui aspirent à passer les vacances d’été et l’Aïd auprès de leurs familles en Algérie. Les billets d’avions sont en effet loin d’être abordables.
Une situation que le Collectif contre la cherté du transport aérien (CCTA), basé en France et l’association Diaspora des Algériens résidant à l’étranger (Dare) ne cessent de dénoncer depuis des années sans qu’une solution soit proposée pour mettre fin à la galère des Algériens de France.
C’est le cas pour les étudiants, à titre illustratif. «Le billet d’avion est très cher. Ma fille, qui poursuit ses études à Paris, ne peut pas rentrer cet été, alors que moi, je n’ai pas pu avoir un visa pour lui rendre visite», déplore un père de famille.
Pour les familles établies en France, la situation est plus compliquée puisqu’il faudrait débourser jusqu’à 2500 euros pour quatre personnes rien que pour assurer le transport aérien. «A ce rythme, je préfère passer mes vacances ailleurs en Espagne ou en Turquie et rendre visite à ma famille en basse saison. C’est ce que je fais d’ailleurs depuis quatre ans. Je pars en Algérie en octobre», nous confie pour sa part Djamel, père de trois enfants. «Je ne peux pas venir chaque année au pays.
Quand, je le fais, je laisse les grands enfants en France, je n’ai pas les moyens pour me permettre de payer les billets d’avion à tout le monde. Seul le tout dernier m’accompagne», témoigne Lila une mère de cinq enfants. Et de dénoncer par ailleurs les conditions dans lesquelles se font les voyages avec l’absence de concurrence et le duopole d’Air Algérie et d’Aigle Azur sur cette destination.
Ces deux compagnies s’accordent sur les prix, appliquant les tarifs les plus chers au monde, au grand dam de nos immigrés que le gouvernement courtise en leur proposant une formule pour l’achat d’un logement
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promotionnel public (LPP) au lieu de commencer par régler le problème du transport. Même constat pour la traversée Marseille-Alger (assurée par Algérie Ferries qui dessert quatre autres villes, Annaba, Oran, Skikda et Béjaïa) dont le prix avoisine les 2000 euros pour une famille, soit près de trois fois celui du trajet Marseille-Tunis.
Et dire que la nécessité d’ouvrir les espaces aérien et maritime à la concurrence a été à maintes fois relevé sans que le pas soit franchi pour encourager le retour des Algériens d’ailleurs et doper le tourisme local.
Banque/bourse/Assurance
Change : L’euro baisse face au dollar (El Watan)
L’euro était orienté à la baisse hier face à un dollar affecté par les propos du président des Etats-Unis, Donald Trump, indiquant une préférence pour un billet vert faible. En fin de matinée, la monnaie unique européenne s’échangeait pour 1,1708 dollar, contre 1,1724 dollar vendredi soir et 1,1642 dollar jeudi soir. La devise européenne baissait face à la monnaie nipponne à 130,08 yens contre 130,63 yens vendredi soir.
Le dollar reculait aussi face au yen à 111,11 yens contre 111,41 yens vendredi soir. Pour les analystes, le dollar, qui se reprenait face à l’euro en début de séance européenne, restait pénalisé par les propos tenus la semaine dernière par le président américain. «Le prix du dollar est influencé par les remarques de Donald Trump et étant donné sa nette préférence pour une monnaie plus faible, nous pourrions assister à une tendance baissière pour le billet vert», a ainsi prévenu un analyste.
La devise américaine a commencé à dégringoler jeudi quand Donald Trump a ouvertement critiqué la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (FeD), une initiative rarissime de la part de l’Exécutif face à une Banque centrale qui se targue de son indépendance.
De nouveaux commentaires vendredi accusant la Chine, l’Union européenne et d’autres pays de manipuler leur monnaie en baissant leur taux d’intérêt et déplorant que la force du dollar pèse sur la compétitivité des entreprises américaines ont affecté encore plus le dollar. Le billet vert s’est encore affaibli quand la chaîne d’informations financières CNBC a affirmé que le locataire de la Maison-Blanche s’inquiétait de voir la FeD procéder d’ici à la fin de l’année à deux hausses de taux supplémentaires.
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Commerce
LES SOLDES ONT DÉBUTÉ DEPUIS DEUX JOURS À ALGER : Une farce très prisée (L’Expression)
Des rabais de 20, 30 à 70% ne sont en réalité que de la «publicité mensongère»
«A vos poches! Les soldes ont débuté avant-hier et s'étaleront jusqu'au 31 août prochain», annonce la direction du commerce.
C'est le moment opportun pour nombre de familles à faibles revenus de s'approcher allégrement et sans crainte des grandes marques qui leurs sont jusque-là interdites à cause des prix exorbitants qu'elles pratiquent. D'ailleurs, depuis l'annonce des soldes à la radio et dans les médias, les consommateurs se sont déjà mis en action dans les centres commerciaux. C'est la grande vague, la déferlante des citoyens notamment dans les centres commerciaux comme celui de Bab Ezzouar et Ardis. C'est une atmosphère frénétique qui règne. On a même tendance à oublier les règles du civisme. Les boutiques des grandes marques où régnaient autrefois calme et quiétude, sont prises d'assaut. Le personnel est dépassé et les vêtements se retrouvent très souvent par terre. L'ambiance ressemble curieusement à celle de l'avant-Aïd, soit d'une extrême intensité. Certains s'organisent en familles ou entre amis, mais surtout démarrent très tôt afin de ne pas manquer cette soi-disant «bonne affaire». Des acheteurs affirment que «des opportunités sans précédent sont possibles». C'est le cas pour Myriam qui s'y est pris en temps utile, dès le début des soldes. Elle ajoute que «plus on arrive tôt, plus on a le choix». Autrement dit, on a plus de chances de trouver la bonne taille ou les meilleures articles en début de soldes que vers la fin. Cependant, d'autres révèlent que les soldes sont de la simple tromperie, et même une arnaque très courante. Il n'est pas rare de voir qu'un commerçant gonfle ses prix avant les soldes, simulant ainsi une offre promotionnelle qui ne l'est pas en réalité. Mais ce n'est pas souvent la joie. Nombre de citoyens rencontrés à la sortie des boutiques exténués, affirment que ces affiches annonçant des rabais de 20, 30 à 70% ne sont en réalité que de la «publicité mensongère» annoncée chaque saison de ventes promotionnelle. Une des clientes rencontrées dans un centre commercial a indiqué que les prix des vêtements de marques étrangères «n'ont pas changé», se demandant sur quelle base des rabais allant entre 20 et 50% ont été définis. On a constaté également que
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plusieurs commerces n'affichaient pas la mention «Soldes» sur leurs vitrines mais plutôt des affiches de réductions allant de 20% à 80%. D'autres affiches mentionnent des prix attractifs, mais une fois dans le magasin, impossible de trouver les produits indiqués. Certains commerçants sont prêts à aller très loin pour séduire la clientèle. «Il est conseillé de vérifier en dessous des étiquettes aux prix soldés, le prix initial. Des étiquettes douteuses s'y cachent parfois», explique Sarah, une habituée des soldes. Par ailleurs, le commerçant peut aussi volontairement introduire une confusion entre les articles soldés avec ceux qui ne le sont pas. Une pratique que le client ne relève pas, même en passant à la caisse vu la quantité des articles achetés. L'Algérie, n'est hélas pas le seul pays à être confronté à cette pratique frauduleuse, d'autres y ont recours, et non visiblement par peur de commettre des infractions. Néanmoins, la loi existe, les contrôleurs aussi, mais finalement qui contrôle qui? Il reste que cette culture des soldes est très nouvelle dans un pays où le «trabendo» (marché parallèle) avait la part belle du marché. L'arrivée de cette nouvelle pratique des soldes, qui a été promulguée par un décret présidentiel depuis 2006, va bouleverser et les habitudes de consommation et les pratiques commerciales. Une révolution induite par la mondialisation dans sa nouvelle version contemporaine, même si pour le moment elle n'a pas vraiment été appliquée correctement... D'une certaine façon, la mondialisation fait peur de par ses transformations plus ou moins radicales. D'un autre côté, elle apporte un changement positif et parfois très accommodant. C'est une mutation profonde qui a des conséquences sur la société et les institutions (sociales, politiques, économiques et culturelles) les poussant donc à se redéfinir. Un peu de changement ne fera pas de mal, pour un pays aussi jeune que l'Algérie. Pourvu que ça.... solde.
Coopération
Demande de visas pour le Canada : De nouvelles mesures à partir du 31 juillet 2018 (Algérie Eco)
L’Ambassade du Canada à Alger a annoncé de nouvelles mesures portant sur la généralisation à partir du 31 juillet 2018, des données biométriques pour les différents types de demandes de visas d’entrée au Canada.
Dans un communiqué publié sur son site internet, et sur le site du prestataire de service chargé de la collecte des dossiers de visas, VFS Global, la représentation diplomatique canadienne a informé qu’«à partir du 31 juillet 2018, on vous demandera sans doute de donner vos empreintes digitales, votre photo d’identité (c’est-à-dire vos données biométriques) au Centre de réception des demandes de visa quand vous faites une demande de visa de tourisme, de permis de travail ou d’études ou de résidence permanente si vous venez d’Europe, du Moyen-Orient ou d’Afrique».
Selon la même source, ces nouvelles mesures visent à «faciliter les déplacements répétés au Canada», en précisant que les demandeurs pour
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ces types de visas ne devront «fournir leurs données biométriques qu’une foistous les dix (10) ans».
Selon le même communiqué, la généralisation de la collecte des données biométriques renforcera le programme de l’immigration au Canada.
Par ailleurs, ne sont pas concernés par ces nouvelles mesures, les citoyens âgés de moins de 14 ans, et les personnes de plus 80 ans, qui ne sont pas obligés de se rendre au centre de demande de visas pour le Canada, car, ils ne sont pas obligés de fournir leur empreintes digitales.
Concernant la frais de services, la même source a informé que «la nouvelle tarification des services entrera en vigueur le Mercredi, 2 Novembre 2018» En invitant les demandeurs de visas de vérifier sur notre site internet de l’ambassade les mises à jour les plus récentes avant d’envoyer votre dossier de demande.
Jumelage UE-Algérie consacré aux impôts : « Une réussite »
Le projet de jumelage institutionnel Algérie-UE, consacré à l’appui à la direction générale des impôts pour l’amélioration de ses performances constitue une «réussite». C’est ce qu’a affirmé Johannes Hahn, commissaire européen chargé de la politique européenne de voisinage et des négociations d’élargissement. Dans une déclaration publiée sur le site de l’Union Européenne (U.E), il a souligné que «le projet de la DGI a été axé sur le renforcement des ressources humaines de l’institution fiscale, encourageant une approche basée notamment sur la performance et sur la professionnalisation de la stratégie d’audit interne». Tout en rappelant que ce projet de jumelage, financé par (UE) à hauteur de 1,4 million d’euros, a été achevé en 2017 et a fortement contribué «à la modernisation de la gestion des finances publiques dans le pays. Il a amélioré la capacité de l’Algérie à collecter et utiliser les fonds publics, ainsi qu’a facilité un développement économique et social durable à ses citoyens». A ce propos, le ministre des Finances a déclaré à la cérémonie de clôture de ce jumelage que cette démarche, entamée en 2015, est en «adéquation parfaite» avec les grands axes du nouveau modèle de croissance économique. Le «projet», précise-t-il, «véhicule une des facettes de l’image de marque du secteur des finances», et traduit la «volonté des pouvoirs publics à asseoir une politique de dialogue avec les partenaires voisins de l’Europe». S’agissant du rapport d’activités TAIEX 2017 et le jumelage, Johannes Hahn a souligné que ces derniers «se sont révélés être parmi les instruments de soutien politique les plus efficaces à la disposition de la Commission dans les pays voisins de l’UE». Le rapport de l’UE a précisé que le soutien des administrations publiques dans leurs efforts quotidiens pour créer de meilleures conditions de vie pour leurs citoyens est l’un des moyens les plus efficaces d’aider nos voisins à relever les défis d’aujourd’hui. L’appropriation des résultats de l’aide fournie est essentielle à long terme pour s’attaquer aux causes profondes des problèmes qui créent l’instabilité et l’insécurité dans la région méditerranéenne et à l’Est. «L’approche traditionnelle entre pairs de TAIEX et des jumelages vise à atteindre ces objectifs en partageant l’expertise du secteur public entre l’UE
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et les pays partenaires», a ajouté la même source.
Algérie-Brésil : 3.5 milliards de Dollars d’échanges commerciaux par an (Algérie Eco)
Les échanges commerciaux entre l’Algérie et le Brésil sont jugés faibles par rapport aux capacités des deux pays. Ainsi, le dernier chiffre communiqué sur la coopération bilatérale économique entre les deux pays, fait état de 3.5 milliards de Dollars par an de transactions commerciales.
«Les échanges entre les deux pays s’élevaient à 3,5 milliards de dollars, ce qui est très peu par rapport aux capacités des deux pays», a indiqué, ce lundi 23 juillet 2018 à Alger, le Ministre des affaires étrangères Abdelkader Messahel, lors d’une réunion de travail avec son homologue brésilien, Aloysio Nunes ferreira Filho, qui est en visite de travail de trois jours en Algérie.
A noter que, les exportations algériennes vers le brésil sont des hydrocarbures, et elle importe du sucre brut, de la viande et du blé.
Pour booster la coopération économique entre les deux pays, Messahel a annoncé que les deux parties, ont décidé de finaliser certains accords pour permettre aux entreprises des deux pays de travailler dans de bonnes conditions. «Nous avons convenu de finaliser certains accords qui méritent d’être revus pour donner une assise juridique à cette coopération pour permettre aux entreprises des deux pays de travailler dans un confort et avec toutes les garanties voulues », a déclaré M. Messahel, dont les propos ont été rapportés par l’agence officielle.
Dans ce cadre, selon Messahel une réunion des deux chambres de commerce et d’industrie des deux pays sera organisée dans «les plus brefs délais» et mettre en mouvement le forum des hommes d’affaires. «Il y a des secteurs à identifier notamment l’industrie, l’agriculture et les travaux publics pour bénéficier de l’expérience brésilienne», a-t-il expliqué.
«Le marché algérien est très porteur, car la sécurité et la paix sont garanties pour les investissements», a estimé le Ministre, qui a expliqué qu’«un processus est en cours pour renforcer également la coopération dans le domaine de la sécurité de la défense».
En outre, Messahel a rappelé que «l’Algérie a tissé avec le Brésil des relations très fortes, nommant dans le sillage de la visite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans ce pays en 2005, laquelle a constitué une grande étape pour la relance de cette coopération».
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Veille
IL A ÉTÉ SIGNALÉ DANS QUATRE WILAYAS : Le moustique "tigre" inquiète les spécialistes (L’Expression)
Une campagne d'information et de sensibilisation des citoyens, à travers les différents médias, a été déjà lancée et se poursuivra les semaines qui viennent.
La présence de l'«Aedes albopictus», communément appelé «moustique tigre», une espèce introduite en Europe dans les années 1990 et qui ne cesse de se propager d'un pays à l'autre, a été signalée depuis son apparition en Algérie en 2010 dans quatre wilayas: Tizi Ouzou, en juin à Larbâa Nath Iraten plus exactement, à Oran en 2015, et à Alger en juillet 2017 et Jijel, indiquent les services spécialisés de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA). Depuis cette date aucune activité de ce moustique redoutable n'a été signalée dans la région. Les diverses opérations menées par l'entreprise «Hurbal» (Etablissement de l'hygiène urbain d'Alger (Hurbal), ont permis la disparition totale de ce moustique qui prolifère en zone urbaine. Il s'adapte facilement aux différents biotopes et ses oeufs résistent longtemps à la dessiccation, c'est-à-dire à l'action de dessécher le milieu dans lequel ils se trouvent. De plus, cette espèce est réceptive aux virus du Chikungunya, de la dengue et du Zika, alertent les mêmes services. Ainsi en juillet 2016, après le signalement plaintif de citoyens de Birkhadem (Zonka) dans la wilaya d'Alger, s'ensuivirent ceux des habitants du Vieux-Kouba, qui ont déclenché une enquête qui a permis d'identifier l'espèce grâce à des captures qui ont montré la présence d'individus avec une intensité élevée à tous les stades du développement de l'«Aedes albopictus». Les traitements insecticides par le produit Deltamethrine en fumigation avaient concerné toutes les habitations où les oeufs et larves de moustique tigre avaient été constatés. Malgré tous les efforts déployés par les services de démoustication de Hurbal, le moustique tigre s'était propagé vers d'autres localités de la capitale, à savoir Saoula, Khracia et Hussein Dey. A l'est du pays, une prolifération de ce moustique avait été confirmée en août 2017 à Jijel. Les services spécialisés de l'IPA informent que la propagation de cet insecte menace sérieusement les wilayas du littoral algérien et les zones humides. Ses larves se développent essentiellement dans des gîtes larvaires produits par les habitants eux-mêmes (récipients, ustensiles, pneus usagés, abandonnés et contenant de l'eau...), expliquent-ils. Le contrôle de la densité de ce moustique est cependant possible. Pour ce faire, il suffit d'une large sensibilisation de la population à ce problème. A cet effet, une campagne d'information et de sensibilisation des citoyens, à travers les différents médias, a été déjà lancée par l'équipe de l'IPA et se poursuivra les semaines qui viennent. La surveillance entomologique à
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l'aide de pièges pondoirs pour détecter les oeufs du moustique sera poursuivie afin de suivre les densités de ce moustique au niveau des zones colonisées et, également, pour évaluer l'impact de la démoustication entreprise. En cas d'un diagnostic positif du virus de la dengue, du chikungunya ou du Zika, un traitement par thermo-nébulisation à l'aide de Deltamethrine doit être immédiatement réalisé. Les services de l'IPA préviennent que les traitements insecticides, dits «de confort», préconisés pour réduire la nuisance, pourraient engendrer une résistance des moustiques aux insecticides communs utilisés. Dans le cadre des échanges scientifiques et de formation, l'IPA a entrepris une collaboration scientifique avec l'Entente interdépartementale de démoustication du littoral méditerranéen (EID), organisme français chargé de la lutte contre le moustique tigre.

Revue de Presse23 juillet 2018 Publié le 23/07/2018 à 15:26

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Lundi 23 juillet 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Déficit du Commerce Extérieur : EN BAISSE DE 47,75% (APS) ............................ 3
ï‚· L'ALGÉRIE A RÉDUIT SON DÉFICIT COMMERCIAL DE PRÈS DE MOITIÉ : Le baril freine la crise (L’Expression) ........................................................................ 5
ï‚· Algérie :”les banques ne demanderont plus l’origine des fonds mais le contrôle ne disparaîtra pas” (Maghreb Emergent) ......................................................................... 6
ï‚· Droit provisoire de sauvegarde : les opérateurs économiques invités à soumettre leurs propositions à la commission consultative (L’APS) .......................................... 8
ï‚· Mouloud Bakli : “Il faut installer un écosystème pour développer l’énergie solaire en Algérie” (Maghreb Emergent) ............................................................................... 9
ï‚· Tourisme saharien: réduction de la durée d'octroi de visas pour les étrangers (APS) ................................................................................................................................... 10
ï‚· Bouazgui : encourager l’investissement privé pour le développement de la production agricole locale (APS) .............................................................................. 11
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 12
ï‚· Fonds de garantie des dépôts bancaires : Le nouveau règlement publié au JO (APS) ................................................................................................................................... 12
Commerce ............................................................................................................................................................ 13
Coopération ......................................................................................................................................................... 13
ï‚· Algérie-Inde: Les statuts de la société mixte «Vijai electricals Algérie» signés (Le Quotidien d’Oran) ..................................................................................................... 13
ï‚· Raouya s'entretient avec son homologue béninois sur la coopération économique (APS) ......................................................................................................................... 14
ï‚· Publication du dernier journal officiel : Des changements dans l’administration locale (El Watan) ...................................................................................................... 15
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A la une
Déficit du Commerce Extérieur : EN BAISSE DE 47,75% (APS)
l De janvier à fin juin 2018, les exportations ont augmenté de 2,21 mds usd (+12,56%) l Légère baisse des importations : 22,784 mds usd contre 23,273 mds usd à la même période de l'année écoulée, soit une diminution de 489 millions de dollars (-2,1%).
Le déficit commercial de l’Algérie s’est chiffré à 2,956 milliards de dollars au 1er semestre 2018, contre un déficit de 5,657 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit une baisse du déficit de 47,75%, a appris hier, l’APS auprès des Douanes.
Entre janvier et fin juin 2018, les exportations ont augmenté à 19,828 milliards de dollars (mds usd) contre 17,616 mds usd sur la même période de 2017, soit une hausse de 2,21 mds usd (+12,56%), précise le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). Pour les importations, elles ont très légèrement baissé à 22,784 mds usd contre 23,273 mds usd à la même période de l’année écoulée, soit une diminution de 489 millions de dollars (-2,1%). s exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 87% contre 76% à la même période de l’année précédente. Les hydrocarbures ont encore représenté l’essentiel des ventes algériennes à l’étranger (93,38% du montant global des exportations) en s’établissant à 18,516 mds usd contre 16,652 mds usd, soit une hausse de 1,86 mds usd (+11,2%). Toujours marginales, les exportations hors hydrocarbures se sont établies à 1,31 mds usd sur les 6 premiers mois de 2018 (6,62% des exportations globales), contre 964 millions usd, en hausse de 36,1% par rapport à la même période de 2017. Les exportations hors hydrocarbures étaient composées des demi-produits avec 993 millions usd contre 700 millions usd (+42%), des biens alimentaires avec 202 millions usd contre 190 millions usd (+6,3%), des produits bruts avec 52 millions usd contre 34 millions usd (+53%), des biens d’équipements industriels avec 48 millions usd contre 31 millions usd (+55%), des biens de consommation non alimentaires avec 17 millions usd contre 9 millions usd (+89%) et des biens d’équipements agricoles avec 0,09 million usd contre 0,16 million usd (-42%).
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Les importations alimentaires en légère hausse, les carburants et lubrifiants en baisse Pour ce qui est des importations, la facture des produits alimentaires a connu une légère hausse en s’établissant à 4,59 mds usd contre 4,43 mds usd (+3,45%). Les produits qui ont également connu une augmentation des importations sont les groupes des produits bruts, des biens de consommation non alimentaires et des demi-produits. Pour le Groupe des produits bruts, les importations ont grimpé à 971 millions usd contre 794 millions usd (+22,3%). Concernant les biens de consommation non alimentaires, ils ont été importés pour 4,61 mds usd contre 4,19 mds usd (+10%), alors que la facture des demi-produits a coûté 5,39 mds usd contre 5,31 mds usd (+1,54%). Par contre, des baisses d’importations significatives ont été relevées pour les biens énergétiques et lubrifiants, ainsi que les biens d’équipements agricoles et industriels. Ainsi, la facture d’importation des biens énergétiques et lubrifiants (dont les carburants) a enregistré une baisse en s’établissant à 653 millions usd contre 828 millions usd (-21,1%). Quant à la facture d’importation des biens d’équipements agricoles, elle s’est établie à 272 millions usd contre 348 millions usd (-21,8%). Pour les biens d’équipements industriels, ils ont été importés pour 6,3 mds usd contre 7,37 mds usd (-14,55%). En terme de mode de financement des importations, sur les 22,784 mds usd des biens importés, un montant de 13,75 mds usd a été payé par cash (60,37% de la globalité). Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 8,24 mds usd (36,2%), tandis que le reste des importations a été financé par le recours à d’autres moyens de paiement pour un montant de 782 millions usd, et aux comptes devises propres des importateurs pour deux (2) millions usd. L’Italie maintient sa place de premier client de l’Algérie Concernant les partenaires commerciaux, l’Italie s’est classée premier client de l’Algérie pour le quatrième mois consécutif depuis mars 2018, alors que durant les deux premiers mois de l’année en cours, l’Espagne avait occupé la tête du podium. Ainsi, les cinq premiers clients de l’Algérie ont été l’Italie avec 3,01 mds usd (15,2% des exportations globales algériennes), suivie de l’Espagne avec 2,49 mds usd (12,57%), de la France avec 2,24 mds usd (11,3%), des Etats-Unis avec 1,9 mds usd (9,6%) et de la Grande-Bretagne avec 1,35 mds usd (6,83%). Quant aux principaux fournisseurs de l’Algérie, la Chine est encore venue en tête avec 3,39 mds usd (14,8% des importations globales algériennes), suivie de la France avec 2,26 mds usd (9,95%), de l’Italie avec 1,87 mds usd (8,24%), de l’Espagne avec 1,78 mds usd (7,81%) et de l’Allemagne avec 1,59 mds usd (7%). Par régions économiques, l’UE est le premier fournisseur de l’Algérie avec 10,3 mds usd d’importations algériennes (45,22% des importations globales de l’Algérie), suivie, essentiellement, de l’Asie avec 5,24 mds usd (23%), de l’OCDE (hors-UE) avec 3,17 mds usd (14%), de l’Amérique du Sud avec près de 2
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mds usd (8,7%), des autres pays d’Europe (hors UE) avec 891 millions usd (4%) et des pays arabes (hors UMA) avec 861 millions usd (3,8%). Pour les exportations, l’UE est la première destination des produits algériens avec 11,27 mds usd (56,8% de la globalité des exportations algériennes), suivie de l’OCDE (hors UE) avec 3,4 mds usd (17,1%), de l’Asie avec 2,38 mds usd (12%), de l’UMA avec 1,226 mds usd (6,2%) et de l’Amérique du Sud avec 1,221 mds usd (6,1%).
L'ALGÉRIE A RÉDUIT SON DÉFICIT COMMERCIAL DE PRÈS DE MOITIÉ : Le baril freine la crise (L’Expression)
Les hydrocarbures qui ont constitué l'essentiel des exportations ont permis d'engranger 18,516 milliards de dollars pour les six premiers mois de 2018 contre 16,652 milliards de dollars pour la même période de 2017.
La situation s'améliore. Nettement. Une excellente nouvelle qui tombe à pic. A un moment où des scénarios «mortifères» sont écrits et dédiés pour l'Algérie par des institutions internationales, le Fonds monétaire international en l'occurrence. Des prévisions qui lui prédisent des lendemains difficiles, amplifiées à dessein par certains experts et sciemment répercutées par certains médias qui en font leurs choux gras. Cette information toute fraîche vient leur couper l'herbe sous le pied. Elle remet en tout cas en cause leur théorie du chaos auquel serait voué le pays qui reste debout contre vents et marées. La féroce crise financière qu'il affronte a certes mis sa trésorerie en difficulté, mais on est loin de la faillite qu'on lui a prédit. Sans avoir totalement viré au vert, les feux ne sont plus au rouge. A mi-chemin de ce qui nous sépare de la fin de l'année, l'Algérie aura réussi à réduire le déficit de sa balance commerciale de près de 50%. «Le déficit commercial de l'Algérie s'est chiffré à 2,956 milliards de dollars au 1er semestre 2018, contre un déficit de 5,657 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit un recul du déficit de 47,75%», a indiqué hier le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes. Si l'on se réfère à ces statistiques, on peut affirmer que l'orage tend à s'éloigner. Une conjoncture à laquelle ont largement contribué les cours de l'or noir qui évoluent autour des 73 dollars après avoir flirté avec la barre symbolique des 80 dollars. Les hydrocarbures qui ont constitué l'essentiel des exportations ont permis d'engranger 18,516 milliards de dollars pour les six premiers mois de 2018 contre 16,652 milliards de dollars pour la même période de 2017. «Les hydrocarbures ont encore représenté l'essentiel des ventes
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algériennes à l'étranger (93,38% du montant global des exportations) en s'établissant à 18,516 milliard de dollars contre 16,652 milliards de dollars, soit une hausse de 1,86 milliards de dollars» selon les données des douanes. Ce qui a eu pour effet de booster les revenus des ventes à l'étranger. «Entre janvier et fin juin 2018, les exportations ont augmenté à 19,828 milliards de dollars contre 17,616 sur la même période de 2017, soit une hausse de 2,21 milliards de dollars» relèvent les rédacteurs du document du Cnis, répercuté par une dépêche de l'APS datée d'hier. Un point noir cependant: les importations, bêtes noires du gouvernement, demeurent toujours à un niveau très élevé. «Pour les importations, elles ont très légèrement baissé à 22,784 milliards de dollars contre 23,273 milliards de dollars à la même période de l'année écoulée, soit une diminution de 489 millions de dollars», indique la même source. Parmi celles qui ont contribué à cette stagnation figure la facture des produits alimentaires qui s'est établie à 4,59 milliards de dollars entre janvier et fin juin 2018 contre 4,43 milliards de dollars pour la même période de référence en 2017. Pour le Groupe des produits bruts, elles ont grimpé à 971 millions de dollars contre 794 millions de dollars. «Concernant les biens de consommation non alimentaires, ils ont été importés pour 4,61 milliards de dollars contre 4,19 milliards de dollars, alors que la facture des demi-produits a coûté 5,39 milliards de dollars contre 5,31 milliards de dollars.» notent les rédacteurs du document du Cnis. Les exportations hors hydrocarbures, maillon faible de l'économie nationale, restent insignifiantes malgré un léger mieux. Elles pointent à 1,31 milliard de dollars contre 964 millions de dollars. Ce qui montre tout le chemin qui reste à parcourir pour que le pays s'affranchisse de l'«addiction» à son pétrole. La Chine reste en tête de nos principaux pays fournisseurs suivie par la France et l'Italie, qui complètent le podium, talonnées par l'Espagne et l'Allemagne qui se tiennent au coude-à-coude. La première place des principaux clients du pays est occupée par l'Italie depuis mars 2018 loin devant l'Espagne et la France suivie par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
Algérie :”les banques ne demanderont plus l’origine des fonds mais le contrôle ne disparaîtra pas” (Maghreb Emergent)
« Ce n’est pas le contrôle qui est visé à travers la mesure de la Banque centrale mais c’est l’inconfort que le contrôle induit sur les clients », nous explique l’expert financier, Abderahmanne Benkhalfa.
Les banques ne sont plus tenues de questionner les déposants sur la provenance de leur argent et sont invitées à revenir à leur métier de base, qui est celui de la collecte de l’épargne et le financement de l’économie. C’est ce qu’a indiqué le vice-gouverneur de la Banque d’Algérie, Djamel Benbelkacem, à la Radio Chaine 3.
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« Par le passé, les banques se comportaient comme des contrôleurs financiers, une pratique qui n’a plus lieu d’être, aujourd’hui, car il n’appartient pas au banquier de refuser de l’argent, c’est antinomique avec son métier », a-t-il dit en précisant qu’ « il y a des institutions spécialisées dans le renseignement financier dans notre pays. C’est ce renseignement financier qui doit prendre en charge ce type de problème ».
Une telle mesure ne risque-t-elle pas d’encourager les recours à l’informel puisque la question de l’origine des fonds qui est en rapport aussi bien avec le blanchiment d’argent qu’avec l’évasion fiscale ne se pose plus au niveau des guichets des banques ? Contacté à ce sujet, un cadre de la Banque centrale nous a indiqué que la mesure en question ne vise pas du tout à neutraliser le contrôle des origines des fonds.
« Il n’est pas du tout question d’aller à l’encontre du règlement de la Banque d’Algérie. Toutefois, il y a un excès, une exagération de la part des banques qui se substituent carrément aux services de contrôle», a-t-il affirmé. En revanche, a insisté notre source, quand il y a un soupçon dans une opération, il est du devoir des banquiers de signaler cela à la cellule de Traitement de l’Information Financière (CTRF) qui dépend du ministère du Commerce pour mener son enquête ».
« Une démarche salutaire », selon Benkhalfa
Benkhalfa, expert financier et ancien délégué de l’Abef (Association professionnelle des banques et des établissements financiers) soutient sans nuance la mesure de la Banque d’Algérie.
« La démarche entreprise par la Banque Centrale est extrêmement salutaire pour le pays car nous sommes en plein processus de bancarisation et d’inclusion. Il n’y a aucun risque de détournement de cette mesure parce que il y a un maillage au sein de l’institution financière algérienne qui permet de contrôler et déterminer la nature des opérations dans un temps qui n’excède pas les 72 heures, entre autres, la Cellule de Traitement de l’Information Financière (CTRF) », a-t-il affirmé. En effet, selon lui, « une fois l’argent à l’intérieur des banques, il y a systématiquement un processus de traitement qui se met en branle. »
« Ce n’est pas le contrôle qui est visé à travers la mesure de la Banque centrale mais c’est l’inconfort que le contrôle induit sur les clients. La mission de contrôle est devenue plus importante que celle de collecte de l’épargne et du financement qui est la mission fondamentale des banque primaires, » a-t-il relevé également.
Par ailleurs, M. Benkhalfa a estimé qu’il « était temps de corriger cette anomalie » en assurant que « quand il y a une opération suspecte, il y a une procédure à suivre qui a été déterminée par la Banque des règlements basée à Bâle (Suisse) dont la mission est d’assurer la sécurité des règles financières, et de lutter contre le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale. »
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Droit provisoire de sauvegarde : les opérateurs économiques invités à soumettre leurs propositions à la commission consultative (L’APS)
Les opérateurs économiques de plusieurs filières ont été invités à soumettre leurs propositions à la commission consultative en vue de l'application du droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) instauré en vertu de la Loi de finances complémentaire pour 2018 (LFC 2018).
Dans le cadre des travaux de concertation avec les différentes filières visant la protection de la production nationale, et dans la perspective de la mise en oeuvre de DAPS, instauré en vertu de la LFC 2018, plusieurs réunions ont été organisées durant ce mois de juillet avec les représentants des filières "plastique", "céramique", "aluminium" et "agro-alimentaire", a précisé le ministère du Commerce dans un communiqué. A cet effet, les opérateurs économiques ont été invités à soumettre leurs propositions dans "les meilleurs délais" à la commission consultative intersectorielle des mesures de sauvegarde.
L'objectif principal de ces réunions, présidées par le ministre du Commerce, Said Djellab, est de collecter les informations nécessaires pour une meilleure visibilité de la mise en oeuvre de l'application du DAPS. Deux réunions de la commission consultative ont eu lieu dimanche au siège d'ALGEX, dans le cadre de la poursuite des travaux de concertation, avec les représentants des filières "électroménagers" et "papiers et cartons", sous la présidence de M. Djellab.
Le ministre a identifié quatre (04) paramètres pour l'identification des produits à soumettre au DAPS et les taux y afférents, à savoir : la capacité de production Installée, le taux de couverture du marché national, les perspectives d'investissement, ainsi que les perspectives d'exportation. Au cours de la réunion avec la filière "papier", M. Djellab et les membres de la commission se sont félicités de la création d'une association regroupant les producteurs nationaux de cartons.
M. Djellab a également invité les producteurs d'électroménagers et électronique à se fédérer en association à l’instar d'autres filières de la production nationale, pour constituer "une force" de proposition et un interlocuteur auprès des pouvoirs publics. Des réunions de concertation avec d'autres filières sont programmées pour les jours à venir.
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Mouloud Bakli : “Il faut installer un écosystème pour développer l’énergie solaire en Algérie” (Maghreb Emergent)
L’expert a tenu à rappeler que l’énergie solaire est devenue quatre fois moins chère que le gaz. Selon lui, c’est l’énergie la moins chère au monde.
« Il faut installer un écosystème pour pouvoir développer le secteur de l’énergie solaire en Algérie », c’est la recommandation faite par Mouloud Bakli, spécialiste en énergie renouvelable, lors de son passage, ce jeudi, à l’émission « l’Entretien » de Radio M.
Pour Bakli, arriver à obtenir les prix les plus bas de l’énergie solaire ne se fera qu’à travers le développement d’un écosystème basé sur une fluidité financière et logistique. « Tout l’environnement qui entoure le développement du secteur de l’énergie solaire, doit être fluide pour qu’un écosystème puisse s’installer, à l’instar d’autres pays qui on réussi dans ce domaine, notamment la Jordanie, le Mexique, ou la Tunisie », a-t-il indiqué.
L’expert a tenu à rappeler que l’énergie solaire est devenue quatre fois moins chère que le gaz. Selon lui, c’est l’énergie la moins chère au monde. Même le stockage de cette énergie est en train de s’améliorer en termes de qualité et de prix, a-t-il indiqué. En Algérie, poursuit-il, on pourrait attirer beaucoup de gains financiers si on développe le secteur de l’énergie solaire », avant d’ajouter que c’est le secteur qui génère le plus d’investissement dans le monde.
A propos du projet des 4 gigawatts, qui tarde à voir le jour, Bakli a indiqué qu’en voulant joindre la production d’énergie renouvelable à la production d’équipements, « on a fini par repousser les investisseurs ». « Si on demande à un investisseur de nous fournir de l’électricité au plus bas prix et en même temps de réaliser une usine de production d’équipements pour énergies renouvelables, il vous dira qu’il est incapable de le faire, car les deux secteurs relèvent de métiers différents », a-t-il expliqué.
Pour pallier cette entrave, l’invité de Radio M propose d’offrir des bonus sur le kilowattheure aux investisseurs à condition qu’ils acceptent de se fournir en équipement local. Une manière, selon lui, d’encourager l’industrie locale et de développer le secteur des énergies renouvelables. « En procédant ainsi, nous aurons un retour positif et beaucoup d’investisseurs voudront faire des acquisitions auprès des producteurs locaux et aussi établir des fusions avec les acteurs existants », a-t-il affirmé.
Si cette solution est toujours en discussion pour l’appliquer au projet des 4 gigawatts, selon les déclarations de Bakli, pour le projet des 200 mégawatts, qui va être lancé prochainement, le choix est déjà fait.
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« Les 200 mégawatts seront réalisés avec des équipements locaux en termes de panneaux solaires, de câbles et de structures de montage. Si cette expérience va réussir, les pouvoirs publics vont remettre la même mise l’année prochaine », assure l’expert.
Par ailleurs, et pour réussir la transition énergétique de l’Algérie, Bakli suggère d’augmenter le ‘’mix solaire’’ en première phase, afin de pouvoir développer la filière et installer l’écosystème du photovoltaïque. « Ainsi on pourra atteindre les prix les plus bas de l’énergie et les pouvoirs publics finiront par abandonner les projets d’énergie classique », a-t-il avancé.
Interrogé sur la volonté de l’Etat de développer et contrôler à lui seul ce secteur à travers des acteurs publics (Sonatrach, Sonelgaz), Bakli s’est dit convaincu que les pouvoirs publics étaient en train de s’ouvrir au secteur privé. « D’après les différents rencontres que j’ai eues avec les gens du ministère de l’Energie, je peux dire qu’ils sont en train de s‘ouvrir de plus en plus au privé », a –t-il affirmé.
Tourisme saharien: réduction de la durée d'octroi de visas pour les étrangers (APS)
Des opérateurs du secteur du tourisme dans les wilayas du sud ont appelé à réduire la durée d'étude des demandes de visas pour les touristes étrangers, sécuriser les circuits et mettre à niveau la ressource humaine activant dans le secteur.
Lors d'une rencontre préparatoire qui a réuni le ministre du Tourisme et de l'artisanat, Abdelkader Benmessaoud avec les opérateurs du secteur en préparation de la saison du tourisme saharien, les intervenants ont salué les mesures récemment prises par l'Etat pour promouvoir la destination dusud, tout en réduisant les prix des billets d'avion et des hôtels, appelant à revoir la durée d'étude des demandes de visas pour les touristes étrangers et à sécuriser les circuits touristiques.
Les intervenants ont également proposé la numérisation de l'information touristique, la valorisation et la formation de la ressource humaine et la création de régions touristiques spécialisées dans le sud.
Dans ce cadre, les opérateurs ont proposé l'organisation d'un concours de la meilleure wilaya touristique du sud et l'organisation annuelle d'un Salon du tourisme pour les régions du sud.
Dans une déclaration au terme de la rencontre, le ministre du tourisme et de l'artisanat a affirmé que l'Etat ouvrait à la réhabilitation du secteur du tourisme en général, et du tourisme saharien en particulier, rappelant dans ce contexte les conventions signées avec Air Algérie pour baisser les prix de 40%, outre la baisse des prix des séjours aux hôtels.
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Concernant la communication touristique spécialisée, le ministre a indiqué qu'une convention sera signée avec le ministère de la communication, à la prochaine rentrée sociale, afin de permettre aux médias publics et privés d'accompagner le secteur du tourisme et faire la promotion des destinations touristiques de l'Algérie.
Dans une intervention sur l'évaluation de la dernière saison touristique saharienne (2017/2018), le directeur général du tourisme, Zoubir Sofiane a indiqué que "plus de 326.000 touristes ont été recensés dans les régions du sud, dont 250.000 touristes étrangers, contre 170.000 recensés lors de la saison 2016-2017".
Dans ce cadre il a rappelé que les 14 wilayas du sud comptent 370 agences de tourisme, ce qui représente 17 % du nombre total au niveau national, outre 203 établissements hôteliers et 79 sources thermales.
Bouazgui : encourager l’investissement privé pour le développement de la production agricole locale (APS)
Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui, a mis l'accent dimanche à Laghouat sur la nécessité d'encourager l'investissement privé pour le développement de la production agricole locale.
« La promotion de l'investissement privé et son intensification sont nécessaires pour le développement de la production agricole dans tous ses segments. Il est important de sensibiliser davantage les promoteurs sur les mécanismes de soutien et les facilitations accordées par l'État en ce sens. »
Le ministre a estimé, dans le même sillage, lors de l'inspection d'une exploitation agricole privée, au second jour de sa visite de travail dans la wilaya de Laghouat, que celle-ci "recèle des atouts pour le développement et l'extension de l'oléiculture, mais ne dispose pas, toutefois, d'une huilerie". Il a ainsi appelé les responsables locaux, dont les président d'Assemblés populaires communales, à accompagner les "véritables" investisseurs, notamment après la finalisation des procédures d'assainissement du foncier agricole.
"Le transfert de la propriété foncière du droit de jouissance à la concession s'effectue normalement au niveau des commissions de wilaya et sera clôturée à la fin de l'année en cours", a signalé le ministre, ajoutant qu'il "a été procédé dernièrement à la mise en place de cinq (5) ateliers au niveau du gouvernement, chargés des différents volets liés au secteur agricole, qui devront présenter leurs propositions à la fin du mois d'août prochain".
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S'agissant des mesures prises en prévision de l'Aïd El-Adha, le ministre de l'Agriculture a annoncé la création de marchés à bestiaux au niveau des wilayas, lesquels seront soumis au contrôle vétérinaire, en plus de la mobilisation de milliers de vétérinaires pour le suivi de l'abattage. Il a rassuré, par la même occasion, que "le cheptel destiné au sacrifice sera suffisant et que son prix dépendra des conditions du marché".
S'agissant de la fièvre aphteuse touchant le cheptel, M. Bouazgui a appelé à éviter "l'amplification et l'exagération", avant de confirmer qu'il existe des cas "sporadiques", pris en charge et traités, dans certaines régions et dans un nombre de wilayas "très limité".
Le ministre a de l'Agriculture a visité une exploitation privée dans la région de Djeniane, près de Laghouat, d'une superficie de 65 hectares, dont 32 ha dédiés à l'oléiculture. Dans la commune d'El-Assafia, M. Bouazgui s'est enquis d'expériences d'élevage ovin, de production fourragère et de pisciculture dans des bassins d'irrigation agricole, où il s'est félicité des résultats obtenus par l'exploitation. Au terme de visite de travail de deux jours dans la wilaya, le ministre a suivi, au niveau de la pépinière sylvicole près de la route d'El-Kheneg, un exposé sur un projet d'investissement privé au sein de cette pépinière (l'étude technique finalisée), prévoyant, entre autres, la production de semences et la formation des agriculteurs.
Banque/bourse/Assurance
Fonds de garantie des dépôts bancaires : Le nouveau règlement publié au JO (APS)
Le nouveau règlement de la Banque d’Algérie régissant le Fonds de garantie des dépôts bancaires a été publié dans le Journal Officiel n° 42. Modifiant le règlement de 2004, ce nouveau texte indique que le plafond d’indemnisation par déposant est fixé à deux millions de dinars contre 600.000 DA auparavant. Ce fonds est géré par une société par actions dénommée «Fonds de garantie des dépôts bancaires» (FGDB). Les banques doivent souscrire au capital de cette société de garantie des dépôts bancaires qui est réparti, à parts égales, entre elles. «L’entrée en liquidation d’une banque actionnaire et la mise en mouvement de la procédure d’indemnisation de ses déposants entraînent de plein droit, à l’issue de l’opération d’indemnisation des déposants, la réduction du capital de la Société de garantie des dépôts bancaires pour la part de capital qui revient à la banque, objet de la procédure», note le texte. Les banques sont tenues de verser, au Fonds de garantie des dépôts bancaires, une prime annuelle calculée sur le montant global des dépôts en monnaie nationale enregistrés au 31 décembre de chaque année. Le taux de cette prime est fixé annuellement par le Conseil de la monnaie et du crédit. La Société de garantie des dépôts bancaires, chargée de la gestion du Fonds, doit veiller au recouvrement des primes dues au fonds de garantie des dépôts bancaires et de leur versement dans un compte ouvert auprès de la Banque d’Algérie. Elle doit également s’assurer du placement de ces ressources
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disponibles dans des «actifs sûrs». Pour rappel, le système de garantie des dépôts bancaires a été instauré en 2004 dans le but d’indemniser les déposants en cas d’indisponibilité de leurs dépôts bancaires. A ce titre, les banques nationales ainsi que les succursales de banques étrangères activant en Algérie sont tenues d’adhérer au système de garantie des dépôts bancaires.
Commerce
Coopération
Algérie-Inde: Les statuts de la société mixte «Vijai electricals Algérie» signés (Le Quotidien d’Oran)
La signature des statuts de la société mixte algéro-indienne ‘Vijai electricals Algérie' (de droit algérien) pour la fabrication de transformateurs de grande puissance a eu lieu dimanche, au siège de la wilaya de Tizi-Ouzou. La signature de ces statuts par les associés, à savoir : l'Entreprise algérienne de droit public ‘Electro-industrie' d'Azazga (filiale du groupe ‘Elec El Djazai') de Azazga qui détient 45% du capital de ‘Vijai electricals Algérie', l'Entreprise indienne ‘Vijai elecrticals limited' (40% du capital) et la Société nationale électricité et gaz (Sonelgaz, 15% du capital), marque l'acte de constitution de cette nouvelle unité industrielle. La création de cette SPA fait suite au protocole d'accord signé, en décembre 2017, à Alger, entre l'Entreprise publique spécialisée dans la fabrication, la commercialisation et la distribution de transformateurs et moteurs électriques, ‘Electro-industrie' et le groupe indien ‘Vijai Electricals Limited', en présence des présidents directeurs généraux de ces deux entités industrielles, respectivement Djilali Bentaha et Dasari Jai Ramesh, et du P-DG du groupe Elec El Djazair, Kinane El Djilali, ainsi que du représentant de Sonelgaz. Le capital social de ‘Vijai electricals Algérie' qui sera construite, sur un site de 33 ha, propriété d'électro-industrie, dans un délai de 22 mois, est fixé à 1400,98 milliard de DA. Elle permettra la création de 358 emplois permanents, selon sa fiche technique communiquée à la presse. Son taux d'intégration industrielle sera de 45 à 60% sur 5 à 6 ans, a-t-on expliqué lors de cette cérémonie de signature des statuts. L'entreprise sera dotée d'une capacité de production de 115 unités/an avec une puissance totale de 8 300 MVA, va permettre à l'Algérie de fabriquer des transformateurs de différentes puissances de 40 – 60 -120 et de 300 méga-volts ampères (MVA) et tensions de 60/200 et 400 kilovolts ampères (KVA), a indiqué le délégué de ‘Vijai elecrticals limited' en Algérie, Mostefai Farid. a production de cette nouvelle usine «qui sera la première du genre
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en Afrique» puisqu'elle va atteindre des puissances qui ne sont pas produites, en Afrique du Sud, sera destinée au marché national, notamment Sonelgaz qui importe au prix fort ce type de transformateurs dont le coût du transport représente à lui seul entre 20 et 25% du coût total du produit. Il sera, aussi, destiné aux marchés africains et moyen oriental a déclaré le délégué de M. Mostefai qui n'a pas exclu la possibilité d'exportation des transformateurs qui seront fabriqués en Algérie vers l'Europe. Le P-DG d‘éléctro-industrie', Djilali Bentaha, intervenant lors de cette cérémonie, a précisé que la nouvelle usine va utiliser le même circuit d'approvisionnement, de distribution et d'exportation de ‘Vijai elecrticals limited'. Il a insisté sur le transfert de technologie, en soulignant à ce titre, que le partenaire indien a prévu la réalisation d'un Centre de formation à Azazga. Le P-DG de ‘Vijai elecrticals limited' a insisté sur la «grande expérience» de son entreprise dans la fabrication de transformateurs de grande puissance, et sur la qualité de ceux qui seront fabriqués, en Algérie, qui sera la même que celle des produits qui sortent de l'usine indienne. Le wali de Tizi-Ouzou, Mohammed Bouderbali, a observé que ce projet rappelle l'effort engagé, au niveau local, pour encourager l'investissement, aussi bien public que privé, créateur de richesses et d'emplois. Des emplois qui sont destinés à une catégorie particulière de demandeurs à savoir : les universitaires. Il a rappelé que la wilaya de Tizi-Ouzou est attractive pour les investisseurs, notamment, pour sa ressource humaine de qualité. Quant à la contrainte de disponibilité de foncier industriel, «des efforts sont fournis afin d'exploiter de la manière la plus rationnelle possible, toutes les potentialités de la wilaya», a-t-il ajouté.
Raouya s'entretient avec son homologue béninois sur la coopération économique (APS)
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, s'est entretenu dimanche à Alger avec son homologue béninois, Abdoulaye Bio Tchane, sur l'état et les perspectives de la coopération économique entre l'Algérie et le Bénin, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Au cours de cette rencontre, les deux ministres "ont passé en revue l'état des relations de la coopération bilatérale et les possibilités de renforcer davantage les liens d’amitié et promouvoir les échanges entre les deux pays", selon la même source.
Dans ce sens, M. Bio Tchane a marqué un "vif intérêt" pour les actions engagées dans le domaine des réformes financières et les réalisations enregistrées à cet égard.
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Il a fait également part de son "admiration" quant au niveau atteint par l'Algérie en matière de développement économique et social et a exprimé le souhait de pouvoir bénéficier de l’expérience algérienne à cet égard, note le communiqué.
Les deux ministres ont, par ailleurs, examiné les moyens à mettre en place en vue de permettre la concrétisation des opportunités offertes et traduire dans les faits les complémentarités existantes entre les économies des deux pays.
M.Bio Tchane, également ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement du Bénin, effectue une visite en Algérie du 21 au 24 juillet en cours.
Dans ce cadre, le ministre béninois mettra à profit son séjour pour effectuer des visites à plusieurs structures relevant du secteur des Finances, notamment les établissements de formation, afin de constater de visu les actions initiées dans ce secteur, ajoute le communiqué.
Veille
Publication du dernier journal officiel : Des changements dans l’administration locale (El Watan)
Daté du 15 juillet, le dernier Journal officiel fait état d’une longue liste de mises de fin de fonction et de nominations.
Le plus important mouvement concerne des mises à la retraite et des mutations de directeurs des transmissions au niveau d’une trentaine de wilayas et des directions de l’administration locale. Le même journal publie les modalités d’application d’un nouveau timbre d’une valeur allant de 100 DA à 500 DA apposé obligatoirement dans certaines procédures de justice.
Le dernier Journal officiel vient de publier une longue liste de permutations, de mutations, de mises de fin de fonction et de mises à la retraite dans les rangs des cadres dirigeants de l’administration locale. Pour la plupart signées le 10 juin 2018, ces décisions viennent d’être publiées au dernier Journal officiel du 15 juillet.
Le premier mouvement concerne la mise de fin de fonction des directeurs de transmission d’une trentaine de wilayas du pays, dont beaucoup ont plutôt fait l’objet de permutations. Le même journal fait état de la mise de fin de fonction des chefs de sûreté des wilayas de Laghouat, Mohamed Salah Zghadnia, et de Ghardaïa, Yahia Bouslah.
Les deux décisions ont été signées le 10 juin 2018, date à laquelle Yahia Bouslah a été nommé au même poste à Ouargla, alors que Mohamed Salah Zghadnia a repris son poste à Ghardaïa, ce qui est vraiment énigmatique. Le dernier Journal officiel évoque également des changements dans les rangs des directeurs de la réglementation et des affaires générales, dont 9 ont été appelés à d’autres fonctions.
Il en est de même pour les directeurs de l’administration locale, dont 8 ont cédé leurs postes à de nouveaux promus. La Protection civile a elle aussi connu un changement dans ses rangs, puisque 9 directeurs de wilaya (Tamanrasset, Tébessa, Guelma, M’sila, Ouargla, El Bayadh, Souk Ahras,
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Mila et Relizane) ont fait l’objet de mises de fin de fonction et certains ont été «appelés à d’autres missions».
D’autres décisions relatives à des fins de fonction de secrétaire général et d’inspecteur général de «l’ex-ministère de l’Intérieur», datées du 4 octobre 2017, sont également publiées. Il s’agit respectivement de Hocine Mazouz et de Messaoud Bachiri, dont le sort n’est pas précisé.
Le Journal officiel a également fait état du contenu du décret exécutif, signé par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le 10 juillet 2018 fixant le montant du timbre d’avocat à apposer sur les requêtes judiciaires et les lettres de constitution devant les juridictions ordinaires et administratives, ainsi que les modalités de son acquittement.
D’une valeur de 200 DA (devant le tribunal), 400 DA (devant la cour, tribunal administratif et juridictions militaires), 500 DA (tribunal criminel, Cour suprême, Conseil d’Etat et le tribunal des conflits) et 100 DA (pour les ordonnances sur requête devant toutes les juridictions), ce timbre est obligatoire pour les requêtes introductives d’instance, les requêtes d’appel, d’opposition, de rétractation et de pourvoi en cassation, ainsi que pour les mémoires en réplique, les requêtes de reprise d’instance après expertise ou instruction, les requêtes d’intervention forcée et d’intervention volontaire et les ordonnances sur requêtes.
En cas de constitution devant les juridictions pénales, précise le même décret, l’avocat (ou chacun des avocats s’ils sont nombreux) est tenu d’apposer le timbre sur les lettres de constitution pour le compte du prévenu, de la partie civile ou du civilement responsable, devant les instances d’instruction ou de jugement.
L’impression de ces timbres est dévolue aux services de la Banque d’Algérie, sur demande de l’Union nationale des Ordres des avocats, qui sont tenus d’ouvrir un compte social spécial dans lequel est déposé le produit de la vente de ces timbres, dont l’équivalent de 0,5% est versé chaque semestre au Trésor public, alors que le reste revient à la Caisse de prévoyance sociale des avocats, après déduction des frais d’impression.

Revue de Presse22 juillet 2018 Publié le 22/07/2018 à 13:59

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Dimanche 22 juillet 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· LE PATRON DE L'UGTA DÉNONCE UN RÉEL COMPLOT CONTRE L'ALGÉRIE : "Le FMI est un sous-traitant du chaos" (L’Expression) ...................... 3
ï‚· Rapport 2018 du département d’Etat US sur le climat d’investissement dans le monde (El Moudjahid) ................................................................................................ 4
ï‚· Rapport du Département d’état sur le climat des investissements : «Un marché lucratif mais difficile» (El Watan) .............................................................................. 6
ï‚· L’Algérie classée parmi les 10 pays les moins endettés au monde (Algérie Eco) ..... 9
ï‚· Après sa publication au Journal officiel La loi de finances complémentaire entre en application (Le Soir d’Algérie) ................................................................................. 10
ï‚· Bouazgui : "assainir le foncier agricole pour créer un développement véritable et durable" (APS) .......................................................................................................... 11
ï‚· ASSIETTES FONCIÈRES Plus de 530 hectares récupérés dans la capitale (Le soir d’Algérie) .................................................................................................................. 12
ï‚· Accord OPEP-non OPEP: : Un taux de conformité record de 121% en juin (El Moudjahid) ................................................................................................................ 13
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 14
Commerce ............................................................................................................................................................ 14
ï‚· Fruits et légumes: Vague de fraîcheur sur les prix (Le Quotidien d’Oran) .............. 14
ï‚· ................................................................................................................................... 14
ï‚· C’est les soldes d’été à Alger, les conseils d’un spécialiste (Maghreb Emergent) ... 15
Coopération ......................................................................................................................................................... 16
ï‚· Le ministre brésilien des Relations extérieures aujourd’hui à Alger: Prospection de nouvelles opportunités d’investissements (LE Temps d’Algérie) ............................ 16
ï‚· Accord OPEP-non OPEP : Un taux de conformité record de 121% en juin (El Moudjahid) ................................................................................................................ 17
ï‚· Industrie automobile : L’Ambassadeur de France en Algérie estime «qu’il faut laisser le temps et faire confiance à Renault et Peugeot» (Algérie Eco) .................. 18
ï‚· Les modalités de fonctionnement du Fonds national de l'environnement fixées par un décret exécutif (APS) .......................................................................................... 19
ï‚· PRESCRITS POUR L’INSUFFISANCE CARDIAQUE ET l’HYPERTENSION ARTÉRIELLE Rappel de 16 médicaments à base de Valsartan (Le Soir d’Algérie) ................................................................................................................................... 20
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A la une
LE PATRON DE L'UGTA DÉNONCE UN RÉEL COMPLOT CONTRE L'ALGÉRIE : "Le FMI est un sous-traitant du chaos" (L’Expression)
L'ogre FMI est-il de retour?
Sidi Said ne se fait pas de doute: le seul et unique but de «ces agressions» emballées sous forme de rapports est de torpiller notre paix sociale acquise au prix du sang et des larmes.
Le secrétaire général de l'Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd, s'extrait des polémiques internes qui agitent le microcosme politique et braque la torche sur le vrai danger qui guette le pays. «Le FMI s'est découvert depuis ces derniers temps une nouvelle spécialité qui consiste à publier des rapports très négatifs sur l'Algérie. Les experts de cette institution ne veulent pas que le lait, que le pain, que l'eau soient subventionnés, ils refusent que l'Algérie distribue encore des logements sociaux, assure la gratuité des soins et d'autres transferts sociaux», affirme le secrétaire général de l'Ugta avant de trancher courroucé: «Il est de notre devoir en tant que syndicalistes de dire haut et fort que le FMI n'a absolument aucun pouvoir sur la politique économique et sociale de l'Algérie.» Le secrétaire général de l'Ugta s'exprimait à l'occasion du deuxième congrès de la Fédération nationale des banquiers et des assurances qui s'est déroulé hier, à l'Institut national d'études et de recherches syndicales à El-Achour (Alger). Le ministre des Finances Abderrahmane Raouya, le président de l'Union algérienne des sociétés d'assurance et de réassurance, Brahim Djamel Kassali, le président-directeur général de la Société algérienne des assurances Nacer Saïs, des P-DG de banques, le président-directeur général de Amnal, des secrétaires généraux de fédérations ont pris part à ce congrès. Abdelmadjid Sidi Saïd répondait ainsi au dernier rapport du FMI publié le 16 juillet dernier, sur l'état de l'économie algérienne, car l'institution de Bretton Woods a prévu un avenir sombre à l'Algérie, mettant en cause le financement non conventionnel adopté par le gouvernement. Tellement sombre, qu'à lire ce rapport on y voit s'élever des poussières de chaos sur le pays. L'ogre FMI est-il de retour? Non rétorque Sidi Saïd qui ajoute sous un tonnerre d'applaudissements que «la seule et unique personne qui dicte la politique sociale du pays a pour nom, Abdelaziz Bouteflika». Pour Sidi Saïd, «ces agressions qui nous viennent d'un mauvais professeur» emballées sous forme de sombres rapports ressassés et servis depuis la chute des prix du baril en 2014, ne sont en réalité qu'un alibi qui
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habille de «respectabilité» un désir inassouvi d'ingérence. «Le FMI veut agir au nom des autres pour déstabiliser l'Algérie. En d'autres termes, il sous-traite le chaos», assène le syndicaliste qui se définit en «soldat de la République»prenant à témoin une assistance attentive avant de rassurer que «les rapports du FMI n'auront aucune incidence sur le moral des citoyens ni l'économie du pays». Le patron de la Centrale syndicale ne se fait aucun doute: à travers cette «littérature négative» du FMI, il y a un complot qui se trame contre l'Algérie. C'est une opération de déstabilisation par une atteinte à la paix sociale et à la stabilité sociale. «On ne touche pas à notre souveraineté nationale, fruit de 1,5 million de martyrs et fruit des martyrs du devoir national. Ces analyses qui s'apparentent à des attaques frontales contre notre pays ont des connotations de stabilisatrices», insiste Sidi Saïd, mais explique-t-il «l'Algérie a la dimension et les moyens de dépasser toutes les crises et c'est ce qui ne plaît pas à certains cercles». Ce n'est pas la première fois que le patron de la Centrale syndicale monte au créneau pour dénoncer des partis pris d'institutions et d'organismes internationaux. On l'a vu avec quelle audace il a porté l'estocade aux rapports négatifs de la Banque mondiale, du FMI et aux accusations portées par des ONG contre l'Algérie sur le dossier des migrants. La dernière sortie en date remonte à avril dernier quand, dans un communiqué cosigné avec le président du FCE, Ali Haddad, ils ont mis le holà aux ingérences et pressions des responsables de l'Union européenne. Avant d'ajuster son tir, le SG de l'Ugta a fait un long flash-back sur la paix sociale durement arrachée par les Algériens et surtout sur la nouvelle orientation de l'action syndicale depuis ces 20 dernières années en Algérie. «Nous n'avons pas de complexe à nous faire, car en matière de grève et d'agitation, l'Ugta peut se prévaloir d'un master II, mais cela ne mène jamais loin.» Il a en effet le mérite d'adapter sa stratégie et de saisir les enjeux. Après une guerre civile qui a coûté 200.000 morts, le défi d'aujourd'hui consiste à consolider la stabilité sociale, qui n'est pas seulement au plan sécuritaire. Elle est également au plan social. De ce point de vue, l'Ugta apparaît comme un acteur incontournable pour avoir arraché des acquis sociaux indéniables pour les travailleurs.
Rapport 2018 du département d’Etat US sur le climat d’investissement dans le monde (El Moudjahid)
Des «opportunités considérables» en Algérie
D.R
L’Algérie représente une destination attractive pour les investisseurs américains, a indiqué jeudi le département d’Etat, qui évoque «des
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opportunités considérables» dans pratiquement tous les secteurs économiques.
Dans son rapport 2018, sur le climat d’investissement dans le monde, le département d’Etat relève que l’Algérie est «un marché lucratif», offrant un potentiel important pour les compagnies américaines en matière d’investissement. Citant des représentants du secteur privé américain opérant en Algérie, le rapport souligne que « plusieurs secteurs offrent potentiellement des opportunités considérables de croissance à long terme pour les entreprises américaines». «De nombreuses entreprises ont signalé avoir enregistré des bénéfices annuels à deux chiffres», précise le rapport qui indique qu’il existe des opportunités dans pratiquement tous les secteurs de l’économie algérienne. Pour les investissements importants «les secteurs ciblés (…) comprennent l’agriculture, le tourisme, les technologies de l’information et de la communication, l’industrie, l’énergie (fossile et renouvelable), la construction et la santé», énumère ce rapport qui évoque un «investissement hautement gratifiant» couplé à «un environnement politique et sécuritaire stable» favorable aux affaires. Le département de Mike Pompeo, rappelle à ce titre le programme de diversification de l’économie, mis en oeuvre par le gouvernement pour doper la croissance dans le sillage de la baisse des cours de pétrole avec un focus sur l’investissement direct étranger. «Le gouvernement algérien poursuit son objectif de diversification de l’économie en mettant l’accent sur les moyens d’attirer les investissements directs étrangers pour stimuler l’emploi et substituer les importations par une augmentation de la production locale», constate le département d’Etat, mettant en avant le nouveau code de l’investissement qui a institué des «exonérations fiscales lucratives» ainsi que d’autres incitations à l’investissement. Cependant le rapport note que les entreprises américaines doivent surmonter certains défis comme la concurrence des prix de la part des entreprises françaises, turques et chinoises. Les grandes entreprises s’accommodent de la règle 51/49 Si le département d’Etat soutient que la règle dite «51/49», régissant l’investissement étranger, «pose des défis» aux investisseurs américains, il constate que cette mesure «entrave» en particulier l’accès des PME au marché algérien car ces petites et moyennes entreprises ne disposent pas de ressources humaines et financières qui leur permettent de répondre aux exigences de l’investissement. A l’opposé, les grandes compagnies qui créent de l’emploi et disposent d’un savoir-faire et d’équipements trouvent «des moyens créatifs» pour investir dans le cadre de cette mesure, extirpée du code de l’investissement en 2016. Le rapport relève que le gouvernement et plusieurs investisseurs étrangers sont d’accord sur le fait que l’institution «de mesures adaptées peut atténuer l’effet» de cette disposition en permettant au partenaire étranger d’assurer le management de la joint-venture et même en devenir le plus grand actionnaire. Se référant aux explications apportées par le gouvernement à ce sujet, le document rappelle que l’institution de cette mesure a été
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motivée par le besoin «d’empêcher la fuite des capitaux, protéger les entreprises algériennes et fournir aux compagnies étrangères une expertise locale». «Il y a peu de lois restreignant l’investissement étranger «en Algérie, relève-t-il. Au chapitre des facilitations à l’investissement, le document note que le portail d’information en ligne dédié à la création d’entreprises (www.jecreemonentreprise.dz) «est clair, bien conçu, permet une navigation rapide «et répertorie un maximum de neuf étapes impliquant sept agences pour créer une entreprise. Citant le dernier rapport de Doing Business, le rapport note que l’Algérie a enregistré une amélioration dans deux indicateurs mesurés par ce classement à savoir la facilité de raccordement à l’électricité et l’obtention de permis de construire. Au plan financier, les banques en Algérie affichent une solide santé financière malgré la baisse des liquidités. Les actifs non performants du secteur bancaire avoisinent un taux de 5%, qui représente la norme pour les marchés émergents. En parallèle, le marché financier, adéquatement réglementé, fonctionne efficacement malgré sa petite taille, précise le rapport qui rappelle l’objectif de l’Algérie d’atteindre une capitalisation boursière de 7,8 milliards de dollars dans les cinq prochaines années. Concernant le transfert de dividendes soulevé par quelques entreprises américaines, le rapport affirme qu’Il «y a peu de restrictions légales à la conversion, au transfert et au rapatriement des fonds». Il explique que certaines difficultés constatées «résultent plutôt des procédures que de limites imposées par la loi».
Rapport du Département d’état sur le climat des investissements : «Un marché lucratif mais difficile» (El Watan)
Une partie du rapport met en exergue les entreprises publiques qui sont «lourdement bureaucratiques et peuvent être soumises à une influence politique»…
Le Département d’Etat a livré jeudi son rapport annuel sur l’investissement dans le monde. L’Algérie y figure bien entendu avec un accent sur les opportunités d’affaires existantes et les difficultés que les entreprises étrangères rencontrent dans un pays connu pour ses lourdeurs administratives.
«L’Algérie est un marché lucratif», affirme le rapport de l’administration américaine en énumérant des opportunités dans de nombreux secteurs. «Nos interlocuteurs du secteur privé signalent de multiples secteurs qui offrent des opportunités substantielles de croissance à long terme, dont beaucoup ont rapporté des bénéfices annuels à deux chiffres pour les entreprises américaines…
Les secteurs ciblés pour des investissements robustes comprennent l’agriculture, le tourisme, les technologies de l’information et la communication, l’industrie manufacturière, l’énergie (à la fois les combustibles fossiles et les énergies renouvelables), la construction et la santé», cite le rapport avant d’émettre des critiques quant au difficile climat des affaires en Algérie.
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«Les entreprises américaines doivent surmonter des défis au niveau des douanes, faire face à une bureaucratie enracinée, aux difficultés du transfert monétaire, aux restrictions de conversion de devises et à une concurrence par les prix appliquée par les rivaux internationaux, en particulier la Chine, Turquie et France», indique le rapport en critiquant aussi les changements constants dans les lois et réglementations appliquées.
«Les entreprises étrangères opérant en Algérie se plaignent que les lois et les réglementations sont constamment modifiées et appliquées de manière inégale, ce qui augmente la perception du risque commercial pour les investisseurs étrangers.» Ceci et de noter que «les contrats commerciaux sont soumis à des changements d’interprétation et à des révisions, qui posent de réelles difficultés aux entreprises américaines et internationales».
Bureaucratie, règle 51/49, transfert de devises
Le Département d’Etat cite aussi «l’inconvénient» de la règle 51/49 exigeant la propriété majoritaire algérienne sur tous les projets de partenariats avec les compagnies étrangères, et insiste sur les règles de changes et les procédures douanières excessivement bureaucratiques qui entravent «l’efficacité et la fiabilité de la chaîne d’approvisionnement» et ajoute une «incertitude supplémentaire au marché».
Concernant la règle 51/49, le rapport précise que si les grandes entreprises arrivent à s’adapter et «trouver les moyens créatifs» de travailler dans le respect de la loi, car disposant des moyens et avec «la coopération des autorités locales», la règle 51/49 entrave l’accès au marché aux PME étrangères, car «elles n’ont pas les ressources humaines ou le capital financier nécessaire pour répondre à ses exigences complexes». Le même rapport indique que «plusieurs sociétés américaines disent avoir des politiques internes qui leur interdisent d’investir à l’étranger sans détenir une part majoritaire…
C’est ce qui les empêche d’avoir des entreprises en Algérie». Le même rapport suggère aussi, que le gouvernement opère un «filtrage» dans le choix des IDE de manière informelle. «Des entreprises américaines ont signalé que certaines propositions industrielles très médiatisées, telles que le montage automobile, sont soumises à l’approbation informelle du Premier ministre», relève le rapport en suggérant du favoritisme dans l’octroi des marchés.
Il note que la création du Conseil d’évaluation des investissements, présidé par le Premier ministre, signifie que les propositions d’IDE font l’objet d’un examen gouvernemental supplémentaire.
Et l’approbation du Conseil national d’investissement, «également présidé par le Premier ministre, est nécessaire pour obtenir des avantages et des incitations pour tout projet totalisant plus de 5 milliards de dinars, soit 44 millions de dollars». 40 milliards de dollars circuleraient dans l’économie informelle
Évoquant, par ailleurs, les mesures de restriction à l’importation, le rapport de l’administration américaine estime qu’il s’agit d’une politique qui a fortement limité le commerce extérieur.
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«Les barrières à l’importation récemment instituées violent les termes des accords de l’Algérie avec l’UE et avec la Ligue arabe», dit le rapport. Tout en soulignant le flou qui entoure l’élaboration des lois et le manque de diffusion des textes réglementaires, le rapport relève au sujet de l’arbitrage commercial que «la nature bureaucratique du système économique et juridique algérien, ainsi que son processus décisionnel opaque, font que les différends peuvent durer des années avant qu’une résolution ne soit trouvée.
Des entreprises ont signalé des cas où les décisions judiciaires sont soumises à l’influence politique et ont généralement tendance à favoriser la position du gouvernement». Tous les contrats avec des partenaires étrangers comportent des clauses d’arbitrage international. Autre problème soulevé, l’application de la loi sur la protection de la propriété intellectuelle.
«Les entreprises américaines notent que la mise en application pose un problème… les produits piratés ou contrefaits sont faciles à obtenir.» Dans le chapitre consacré au système bancaire, le rapport du Département d’Etat relève que «les banques sont toujours considérées comme financièrement saines», mais des carences sont signalées. «La plupart des transactions sont toujours matérialisées (non électroniques).
De nombreuses régions du pays souffrent d’une pénurie de succursales, les guichets automatiques ne sont pas très répandus, surtout en dehors des grandes villes, et peu acceptent les cartes bancaires étrangères.
En dehors des grands hôtels avec une clientèle internationale, presque aucun établissement de vente au détail n’accepte les cartes de crédit.
Les banques algériennes émettent des cartes de débit, mais le système est distinct de tout système de paiement international. En outre 4,6 trillions de dinars (40 milliards de dollars), soit le tiers de la masse monétaire, circuleraient dans l’économie informelle.»
Évoquant le transfert et la conversion de devises, le rapport indique que la difficulté «réside plus dans les procédures que dans les limitations statutaires».
«Les entreprises publiques soumises à l’influence politique»
«Le processus est lourdement bureaucratique et nécessite presque 30 étapes différentes du début à la fin. Le moindre faux pas, à n’importe quel stade, peut ralentir ou arrêter complètement le processus. En théorie, cela devrait prendre un mois, mais en réalité, cela prend souvent de trois à six mois», souligne le Département d’Etat en précisant que le gouvernement algérien, en tant que levier dans les différends commerciaux et financiers, «est connu pour retarder le processus avec les sociétés étrangères».
Citant des sources locales, le rapport fait remarquer qu’avec les taux informels plus favorables, «la plupart des envois de fonds se font par l’intermédiaire de devises étrangères introduites manuellement dans le pays».
Une partie du rapport est réservée aux entreprises publiques. Ces dernières sont, selon le rapport, «lourdement bureaucratiques et peuvent être soumises à une influence politique… Des contacts signalent que les cadres moyens et supérieurs sont réticents à prendre des décisions parce que les
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accusations internes de favoritisme ou de corruption sont souvent utilisées pour régler des comptes politiques».
Concernant la lutte contre la corruption, le rapport énumère les mécanismes adoptés par l’Algérie, mais relève que le gouvernement algérien n’a pas mis en place une politique qui oblige les entreprises privées à établir des codes de conduite interdisant la corruption d’agents publics. «Les entreprises américaines n’ont pas identifié la corruption comme un obstacle à l’IDE», affirme le rapport.
Ceci et de dire dans le chapitre emploi, qu’il y a une pénurie de main-d’oeuvre qualifiée en Algérie dans tous les secteurs. «Les contacts d’affaires signalent des difficultés à trouver des plombiers, des électriciens, des charpentiers et d’autres travailleurs dans les domaines liés à la construction ou à la formation professionnelle.
Beaucoup d’ingénieurs employés par des entreprises de construction étrangères actives dans le pays sont chinois ou turcs.
Les compagnies pétrolières rapportent qu’elles ont du mal à retenir les ingénieurs et les travailleurs de terrain algériens formés, car ils quittent souvent l’Algérie pour des salaires plus élevés dans le Golfe», indique le même rapport en citant aussi des manque de compétences en informatique et en affaires.
L’Algérie classée parmi les 10 pays les moins endettés au monde (Algérie Eco)
L’Algérie s’est placée parmi les dix pays les moins endettés au monde, selon le dernier rapport du Forum Mondial de l’économie.
Effectivement, avec 20,04% d’endettement sur le produit global local, l’Algérie confirme sa position et sa détermination à limiter son recours à l’endettement extérieur.
Cependant, avec ce volume elle occupe la 10e place, suivie des Émirats Arabe Unis avec 19, 3%,le Nigeria avec 18,6%, la Russie avec 17%,le Botswana 13%, l’Arabie Saoudite 12,4%, l’Estonie 9, 5%, le Brunei 3, 4%. et Hong-Kong avec0, 1%.
Dans le même sillage, le rapport de l’agence Russe, Novocity indique que le volume des dettes au niveau mondial a enregistré une augmentation sans
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précédent ces dernières années, en atteignant les 247 trillions de dollars, soit 318% du produit global mondial
Pour sa part, la présidente de la banque centrale russe, a indiqué que le développement économique doit se faire a travers le financement d’investissement structurants et non par le biais de l’endettement. Indiquant le ministère des finances de son pays s’apprête à mettre en place une stratégie d’octroi de crédits exclusivement basée sur le financement de nouveaux grands projets à même d’activer de nouveaux leviers économiques.
Dans ce sens, la présidente de la banque centrale russe, rappelle que la Russie a réussi à réduire son volume d’endettement de 32,5 milliards de dollars depuis janvier passé et affiche actuellement un volume d’endettement de l’ordre de 485 milliards de dollars, dont 15% seulement à la charge de l’Etat.
Après sa publication au Journal officiel La loi de finances complémentaire entre en application (Le Soir d’Algérie)
Après la controverse suscitée par sa première mouture, qui a induit un rejet de la présidence de la République, puis son passage plus ou moins animé devant les députés, la loi de finances complémentaire (LFC) est désormais entrée en application après sa publication dans le Journal officiel. C’est tout un complément de mesures fiscales qu’énonce la LFC 2018 avec, notamment, l’instauration d’un droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) sur les produits prêts à la consommation importés. Une taxe qui, toutefois, ne devrait entrer en vigueur qu’au début du mois de septembre, selon le ministre du Commerce qui confiait, juste avant le week-end, attendre la fin des rencontres avec les représentants des différentes filières, comme cela a été le cas déjà avec les opérateurs de l’agroalimentaire, le plastique, la céramique et l’aluminium. Des rencontres destinées au recueil des propositions de ces représentants de filières, entre autres sur la liste des produits devant être soumis au DAPS et des taux à appliquer. Dans son article 2, la LFC énonce que le taux de ce droit d’entrée sur le marché national doit être fixé entre 30 et 200%. Egalement, il est désormais institué une taxe sur les ventes des produits énergétiques aux industriels, ainsi que sur les autoconsommations du secteur énergétique, une taxe dont les recettes seront destinées au compte spécial du Fonds national pour la maîtrise de l'énergie et pour les énergies renouvelables et la cogénération. La recherche de l’équilibre financier, selon la philosophie de la LFC 2018, passe par le renflouement des recettes budgétaires, tout en rassurant sur le maintien des subventions. Dans le détail, cette loi qui a fait tant parler prévoit des dépenses devant atteindre 4 584,46 milliards de dinars pour les dépenses de fonctionnement et une enveloppe de 4 043,31 milliards de dinars pour les dépenses d’équipement. Quant aux recettes, produits et revenus budgétaires, la LFC projette un montant de 6 424,490 milliards de dinars. Au titre des dispositions diverses applicables aux opérations financières de
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l’Etat, il a été décidé à travers la LFC 2018 la modification de l’article 94 qui stipule désormais qu’«à l’exception des dispositions régissant les bonifications accordées aux investissements réalisés dans les zones des Hauts-Plateaux et du Sud, des dispositifs d’aide à la création d’emplois (Ansej, Cnac et Angem) qui demeurent en vigueur, ainsi que celles relatives au secteur de l’agriculture et de la pêche, régies par des dispositions particulières, les bonifications par le Trésor des taux d’intérêts des crédits accordés par les banques et les établissements financiers pour le financement de projets d’investissement, seront fixées par voie réglementaire». La loi offre également la latitude au Trésor de prendre en charge les intérêts pendant la période de différé et la bonification des taux d’intérêts des prêts accordés par les banques et les établissements financiers aux entreprises de droit algérien, dans le cadre du financement de leurs programmes d’investissement, de restructuration et/ou de développement à la condition qu’elles répondent aux conditions fixées par le Conseil national d’investissement (CNI) et le Conseil des participations de l’Etat (CPE) «en raison du caractère stratégique de ces programmes ou de leur importance pour l’économie nationale». Puis, à la loi de préciser que le montant des intérêts pendant la période de différé, ainsi que le coût de la bonification précompté par les banques et les établissements financiers sont imputés au compte d’affectation spéciale du Trésor intitulé «bonification du taux d’intérêt sur les investissements».
Bouazgui : "assainir le foncier agricole pour créer un développement véritable et durable" (APS)
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui, a mis l’accent, samedi à Laghouat, sur la "nécessité d’assainir le foncier agricole" pour créer un "développement véritable, homogène et durable" dans le secteur agricole.
"Il appartient de redoubler d’efforts pour assainir le foncier agricole. Un large dispositif réglementaire liés à ce volet existe", a indiqué le ministre, à l’issue d’un exposé sur la situation du secteur dans la wilaya de Laghouat.
« Une décision interministérielle vient d’être promulguée pour prendre en charge les questions entravant la maitrise du foncier agricole. Il n’est pas possible d’assurer l’agriculteur, ni la production, ni d’arrêter une stratégie à long terme, sans une maitrise du foncier. »
M. Bouazghi a ajouté, dans le même contexte, que "l’Etat a accordé la priorité voulue à l’agriculture, notamment à la faveur de la loi de finances de l’exercice 2018", précisant qu’une superficie globale de 50.000 hectares
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a été attribuée aux postulants et investisseurs dans le cadre de l’accession à la propriété foncière agricole. Le ministre a relevé que la wilaya de Laghouat se place à la 28ème position à l’échelle nationale en termes de production agricole, d’une valeur globale de 56 milliards DA, réalisée par plus de 28.451 travailleurs recensés par le secteur de l’agriculture.
Selon les explications fournies à la délégation ministérielle, la wilaya de Laghouat assure une production de 291.989 quintaux de céréales, dont 120.000 QX de blés dur et tendre, le reste d’orge, en hausse croissante, sachant que la moisson céréalière de 1999 ne dépassait pas les 42.000 QX. La wilaya produit également près de 264.000 QX de viandes rouges et une production annuelle de 24 millions de litres de lait.
Cette wilaya s’est vue accorder, au titre des deux derniers programmes quinquennaux de développement, 19 projets de développement, d’un montant d’investissement de 5,8 milliards DA, destinés notamment à l’électrification, l’ouverture de pistes agricoles et le développement de la production.
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui, poursuit sa visite en inspectant une série de projets et d’installations relevant de son secteur à travers les communes de Sebgueg, Aflou, Oued-Morra et Tadjemout.
ASSIETTES FONCIÈRES Plus de 530 hectares récupérés dans la capitale (Le soir d’Algérie)
La wilaya d’Alger se réjouit d’avoir récupéré plus de 530 hectares d’assiettes foncières. Issus des nombreuses opérations de relogement menées par la wilaya, ces terrains sont, aujourd’hui, destinés à la réalisation de quotas supplémentaires de logements mais aussi à la création d'espaces verts et la concrétisation de différents projets de développement. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les nombreuses opérations de relogement lancées à Alger depuis juin 2014 ont été très bénéfiques pour la wilaya. Hormis l’éradication de plusieurs bidonvilles dont la wilaya d’Alger a fait son cheval de bataille, de considérables parcelles de terrains ont été ainsi libérées. Au bout de la 24e opération de relogement, la wilaya a pu récupérer plus de 530 hectares. Ces assiettes foncières ont été affectées à la réalisation de quotas supplémentaires de logements, d'espaces verts et de différents projets de développement, a indiqué le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, jeudi à Alger, en marge des travaux de la session ordinaire de l'Assemblée populaire de wilaya (APW), consacrée à l'adoption du budget supplémentaire de la wilaya au titre de l'exercice financier 2018. Parmi les projets de développement de la capitale, l’on cite la construction de plusieurs structures du secteur de l’éducation nationale. Inscrits dans le but de parer à la surcharge des classes que connaissent les établissements de la wilaya, ces projets ont bénéficié d’une importante superficie des assiettes foncières récupérées. Selon le wali, seize groupes scolaires sont, aujourd’hui, en cours d’équipement. Quant au logement, il affirme que 45 000 unités ont été réalisées sur un
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total de 84 000 unités consacrées à la wilaya. Il rappelle, à cet effet, le recensement de 2007 qui a identifié un besoin de 72 000 unités de logements pour les habitants de la wilaya d’Alger. Evoquant le plan stratégique de modernisation de la capitale, Abdelkader Zoukh a assuré que nombre d'axes de ce plan sont, aujourd’hui, en cours de réalisation. Il cite, entre autres, le dossier de la réhabilitation du vieux bâti mais aussi celui des établissements du secteur de l’éducation nationale. Selon lui, ces deux dossiers doivent être inscrits à l'ordre du jour des travaux de l'APW.
Accord OPEP-non OPEP: : Un taux de conformité record de 121% en juin (El Moudjahid)
D.R
La production pétrolière de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et non-Opep a réalisé, juin dernier, une belle prouesse de conformité enregistrée en juin dernier. En effet dans un communiqué publié sur son site-web, l’OPEP a souligné que cet important record de conformité constitue un signale fort que les pays producteurs ont tenu leur l’engagement de réduction. Le Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord Opep-non Opep (JMMC) qui regroupe l’Algérie, le Koweit, le Venezuela, la Russie et Oman a réaffirmé son intention de s’efforcer d’atteindre un niveau de conformité global de pas moins de100%. «Lors d’une téléconférence», précise l’Opep, «le JMMC a examiné les développements récents du marché et également le rapport fourni par le Comité technique mixte (JTC) concernant le suivi des niveaux de conformité globaux des pays participants dans la Déclaration de Coopération pour le mois de juin 2018». Le JMMC a également examiné les conditions du marché pour le mois de juillet ainsi que les niveaux de production des pays pour ce mois et s’est assuré que la performance globale ne dévie pas de la conformité de 100% visée par la décision prise lors de la 4e réunion ministérielle de l’OPEP, tenue le 23 juin dernier, avant de décider de continuer davantage à suivre de près les conditions et l’évolution du marché pétrolier en vue d’améliorer la stabilité du marché au profit des producteurs, des consommateurs et de l’économie mondiale dans son ensemble. Dans le but de surveiller de plus près le marché et de recommander des mesures d’intervention appropriées, le comité s’est engagé de tenir des réunions mensuelles (physiquement ou par téléconférence). Il a y lieu de noter que le JMMC a été créé à la suite de la 171e Conférence ministérielle de l’OPEP du 30 novembre 2016 et de la «Déclaration de coopération» de la réunion ministérielle mixte OPEP- pays
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non membres de l’OPEP tenue le 10 décembre 2016. Il est chargé de veiller à ce que ces objectifs soient réalisés grâce à la mise en oeuvre des ajustements volontaires de la production du pétrole des pays Opep et non Opep L’accord Opep-non Opep, conclu à Vienne entre les 14 membres de l’organisation et 10 autres producteurs de pétrole, Russie en tête, a pour objectif de baisser le niveau de production de 1,8 million de barils/jour afin de réduire l’excédent d’offre de brut sur le marché et soutenir les prix. Cet accord qui court jusqu’à la fin 2018, a permis de réduire l’abondance de l’offre et de pousser les prix vers le haut, le baril atteignant les 70 dollars contre 30 dollars en janvier 2016. La prochaine téléconférence du JMMC aura lieu le 20 août après la réunion du JTC le même jour. S’agissant par ailleurs, le prix du panier de référence du brut de l`Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ce dernier s’est établi mercredi dernier à 69,98 dollars».Quant au prix du panier de référence du brut de l’Opep , il était à 70,38 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a clôturé à 72,90 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 74 cents par rapport à la clôture de mardi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour le contrat d’août a avancé de 68 cents à 68,76 dollars. M.A.Z/APS
Banque/bourse/Assurance
Commerce
Fruits et légumes: Vague de fraîcheur sur les prix (Le Quotidien d’Oran)
En dépit d'une température qui tutoie allègrement les 40 °C dans plusieurs régions du pays, un vent de fraîcheur balaie les prix des fruits et légumes depuis le début de ce mois de juillet. L'arrivée sur le marché des produits agricoles de saison n'est pas étrangère à cette baisse sensible des prix des fruits et légumes. Dans les marchés de Blida, qui concentre les produits des quatre marchés de gros de la région centre (Attatba, Boufarik, Bougara et Les Eucalyptus), les ménagères ont en effet constaté une décrue significative des prix, notamment de la tomate (50-60 DA/kg), dont la tomate industrielle, revendue en moyenne entre 30 et 35 DA/kg. Les poivrons sont à 100 DA/kg alors que les carottes, navet et aubergine sont à moins de 70 DA/kg. La baisse la plus significative est celle des haricots blancs, vendus parfois à moins de 200 DA/kg, alors qu'en moyenne, leur prix ne descend pas au delà des 250 DA/kg. Au mois de ramadhan dernier, les haricots blancs s'étaient vendus à plus de 300 DA/kg. Même tendance baissière pour les autres types de haricots,
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dont celui dit ‘'grini'', une variété de haricots rouge et blanc, vendue entre 150 et 180 DA/kg, alors que le haricot vert est cédé aux alentours des 120 DA/kg. La pomme de terre reste, quant à elle, scotchée autour des 40-50 DA le kg, mais le consommateur a le choix entre plusieurs variétés, celles d'Oued Souf ou des zones de production des régions ouest (Mascara, Mostaganem, Aïn Defla...). Quant aux viandes, elles restent dans la moyenne annuelle, avec 1.500-1.600 DA/kg pour la viande ovine ou bovine, alors que les prix du poulet font du ‘'yoyo'' en raison du taux de mortalité des élevages durant la saison chaude. La décrue des prix des légumes est également constatée pour les fruits, avec une chute du prix de la pastèque à 25 DA/kg, alors que certains marchands vendent ce fruit à raison de 150 DA/pièce. La pêche est à 160 DA/kg, le brugnon et la nectarine à moins de 160 DA/kg et avec les premiers arrivages de raisin, le gros noir est vendu à 160 DA/kg. La pomme locale, assez bonne, juteuse et bien charnue est vendue cependant entre 220 et 250 DA/kg, le même prix que la poire, qui commence à entrer dans les marchés. Le melon reste, quant à lui, assez cher, entre 70 et 100 DA/kg, pour des raisons que les marchands se gardent d'évoquer, se contentant de dire que les prix sont excessifs au marché de gros. La décrue des prix des principaux produits agricoles frais avait commencé vers la mi-juin, qui avait coïncidé avec la fin du mois de ramadhan et les premières récoltes des produits de saison. En attendant les statistiques du mois de juin, l'évolution des prix à la consommation en rythme annuel avait été de 4,4% jusqu'à mai 2018, avait indiqué dans son dernier bilan sur l'inflation l'Office national des statistiques (ONS). Dans ses projections, le gouvernement prévoit dans la loi de finances 2018 une inflation moyenne de 5,5%, soit une hausse généralisée des prix, et, surtout, un des effets directs du recours au financement non conventionnel, une trop grande masse fiduciaire en circulation sans contrepartie. En termes de variation mensuelle et par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont enregistré, selon l'ONS, une hausse de 3,7%, dont les prix des produits agricoles frais, qui ont augmenté de 6,4%. Globalement et durant le mois de mai dernier, il y a eu des hausses assez remarquables pour les légumes (+15,1%), les fruits (+9,6%) et la viande blanche (+6,8%). Par contre, certains produits alimentaires frais ont affiché des variations négatives, principalement les oeufs (-5,2%) et le poisson (-8,3%).
C’est les soldes d’été à Alger, les conseils d’un spécialiste (Maghreb Emergent)
La saison des soldes d’été a débuté aujourd’hui dans plusieurs villes du pays dont Alger. De nombreuses enseignes dans les centres commerciaux ou dans les rues commerçantes ont arboré des décorations spéciales indiquant de fortes réductions, allant de 20 à 80%.
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Cette année les soldes sont venues un peu en retard par rapport aux années précédentes, nous confirme un commerçant. “Habituellement la saison débute entre le 7 et le 15 juillet et s’achève un mois plus tard. Mais le fait de l’avoir décalé cette année est une bonne chose car elle fait tomber l’Aïd en fin de période qui est généralement celle où les soldes s’essoufflent et où on doit faire le plus de réductions” nous explique ce fin tacticien de la vente au détail de vêtements. Pour lui, le mieux est de prospecter cette première semaine pour chercher les pièces les plus rares ou les véritables coups de coeur repérés préalablement. Pour les achats dits de bonne affaire, laissez pour la troisième semaine des soldes, où la majorité des marques vont faire une deuxième démarque avec de meilleurs réductions sur les produits restés en stock, mais évitez les achats les deux derniers jours avant l’Aïd où les prix risquent de remonter”.
La période des soldes s’achèvera le 31 août prochain et il faut savoir que c’est une opération très bien encadrée par les services du contrôle des prix et de la direction du commerce. Les commerçants n’ont pas le droit d’utiliser le terme soldes sur leurs publicités et devantures en dehors des périodes fixées par les autorités. De plus chaque commerçant devra demander, plusieurs jours à l’avance une autorisation de soldes où seront indiqués les produits soldés, le taux de réduction, les anciens et les nouveaux prix.
C’est pour cela qu’il faut rester vigilant et qu’il ne faut pas hésiter à dénoncer les infractions à la direction du commerce.
Coopération
Le ministre brésilien des Relations extérieures aujourd’hui à Alger: Prospection de nouvelles opportunités d’investissements (LE Temps d’Algérie)
Le ministre brésilien des Relations extérieures est en visite de travail en Algérie à partir d’aujourd’hui jusqu’à mardi prochain.
A cette occasion, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, rencontrera demain le ministre brésilien des Relations extérieures, Aloysio Nunes Ferreira Filho, et « examineront les possibilités de renforcement des dispositifs de coopérations existantes et la prospection de nouvelles opportunités d’investissements et de partenariat mutuellement bénéfique ». Il s’agira pour les deux ministres « de poursuivre, conformément à la tradition établie, leur concertation et la coordination des positions des deux pays autant sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun qu’au sein des foras auxquels ils appartiennent ». Dans le but de mettre en place des mécanismes susceptibles d’impulser et d’intensifier le dialogue stratégique algéro-brésilien, une première réunion du Dialogue algéro-brésilien s’était tenue en octobre 2015 à Alger. L’état des relations bilatérales et les perspectives de leur raffermissement, à travers notamment, la mise en place de programmes, de projets et d’initiatives de partenariat, mutuellement bénéfiques dans tous les domaines avaient été abordés. L’Algérie et le Brésil s’étaient engagés à oeuvrer au renforcement des relations économiques et à leur diversification et à la consolidation du cadre juridique existant entre les deux pays, selon
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un communiqué conjoint. Ils s’étaient également engagés à encourager le développement de la coopération et des échanges bilatéraux dans les domaines de l’énergie, de la santé, du commerce, des travaux publics, de l’agriculture, du développement social, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Le Brésil parmi les 5 principaux partenaires commerciaux de l’Algérie Concernant le domaine commercial, le Brésil figurait, en 2017, parmi les cinq premiers clients de l’Algérie, avec 2,08 mds usd (6% des exportations globales algériennes), ce qui représente une hausse de 28,7% par rapport à 2016. En mars dernier, le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a estimé, à l’issue d’un entretien avec l’ambassadeur brésilien en Algérie, Eduardo Botelho Barbosa, que le Brésil est « en mesure d’apporter sa contribution à la relance de l’industrie algérienne », relevant l’expertise brésilienne dans le secteur des mines et dans l’industrie sidérurgique dont pourraient bénéficier les entreprises algériennes dans le cadre de partenariats. Dans le domaine de l’industrie automobile, M. Yousfi a invité les opérateurs brésiliens à investir en Algérie dans les composants automobiles, estimant que l’industrie agroalimentaire est aussi un domaine dans lequel les opérateurs algériens et brésiliens peuvent coopérer. Pour sa part, l’ambassadeur du Brésil a mis en exergue la « bonne forme » de la relation économique entre l’Algérie et le Brésil, soulignant que « les échanges commerciaux entre les deux pays ont évolué de 30% en 2017 avec un différentiel favorable à l’Algérie ».
Accord OPEP-non OPEP : Un taux de conformité record de 121% en juin (El Moudjahid)
La production pétrolière de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et non-Opep a réalisé, juin dernier, une belle prouesse de conformité enregistrée en juin dernier. En effet dans un communiqué publié sur son site-web, l’OPEP a souligné que cet important record de conformité constitue un signale fort que les pays producteurs ont tenu leur l’engagement de réduction. Le Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord Opep-non Opep (JMMC) qui regroupe l’Algérie, le Koweit, le Venezuela, la Russie et Oman a réaffirmé son intention de s’efforcer d’atteindre un niveau de conformité global de pas moins de100%. «Lors d’une téléconférence», précise l’Opep, «le JMMC a examiné les développements récents du marché et également le rapport fourni par le Comité technique mixte (JTC) concernant le suivi des niveaux de conformité globaux des pays participants dans la Déclaration de Coopération pour le mois de juin 2018». Le JMMC a également examiné les conditions du marché pour le mois de juillet ainsi que les niveaux de production des pays pour ce mois et s’est assuré que la performance globale ne dévie pas de la conformité de 100% visée par la décision prise lors de la 4e réunion ministérielle de l’OPEP, tenue le 23 juin dernier, avant de décider de continuer davantage à suivre de près les conditions et l’évolution du marché pétrolier en vue d’améliorer la stabilité du marché au profit des producteurs, des consommateurs et de l’économie mondiale dans son ensemble. Dans le but de surveiller de plus près le marché et de
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recommander des mesures d’intervention appropriées, le comité s’est engagé de tenir des réunions mensuelles (physiquement ou par téléconférence). Il a y lieu de noter que le JMMC a été créé à la suite de la 171e Conférence ministérielle de l’OPEP du 30 novembre 2016 et de la «Déclaration de coopération» de la réunion ministérielle mixte OPEP- pays non membres de l’OPEP tenue le 10 décembre 2016. Il est chargé de veiller à ce que ces objectifs soient réalisés grâce à la mise en oeuvre des ajustements volontaires de la production du pétrole des pays Opep et non Opep L’accord Opep-non Opep, conclu à Vienne entre les 14 membres de l’organisation et 10 autres producteurs de pétrole, Russie en tête, a pour objectif de baisser le niveau de production de 1,8 million de barils/jour afin de réduire l’excédent d’offre de brut sur le marché et soutenir les prix. Cet accord qui court jusqu’à la fin 2018, a permis de réduire l’abondance de l’offre et de pousser les prix vers le haut, le baril atteignant les 70 dollars contre 30 dollars en janvier 2016. La prochaine téléconférence du JMMC aura lieu le 20 août après la réunion du JTC le même jour. S’agissant par ailleurs, le prix du panier de référence du brut de l`Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ce dernier s’est établi mercredi dernier à 69,98 dollars».Quant au prix du panier de référence du brut de l’Opep , il était à 70,38 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a clôturé à 72,90 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 74 cents par rapport à la clôture de mardi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour le contrat d’août a avancé de 68 cents à 68,76 dollars.
Industrie automobile : L’Ambassadeur de France en Algérie estime «qu’il faut laisser le temps et faire confiance à Renault et Peugeot» (Algérie Eco)
L’Ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt a estimé qu’il faut laisser le temps et faire confiance à Renault et PSA (Peugeot), pour participer à faire de l’Algérie un pays constructeur d’automobiles, en affirmant qu’ «on ne devient un constructeur automobile en un jour».
«J’entends effectivement, ici où là des critiques ou des récriminations contre des constructeurs français mais pas seulement français, sur le taux d’assemblage, d’intégration ou les prix. Je suis allé visiter, il y a quelques semaines, avec notre consul général, l’usine Renault à Oran. Je n’y connais rien en voitures mais je dirai que Renault et Peugeot PSA sont, aujourd’hui, parmi les tout premiers constructeurs automobiles mondiaux», a déclaré M.
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Driencourt sur les colonnes du journal «Le Quotidien d’Oran» auquel il a accordé entretien paru ce samedi 21 juillet 2018.
Tout en relatant les histoires par lesquelles sont passés les groupes Renault et Peugeot pour devenir ce qu’ils sont aujourd’hui, pour lesquels il a fallu plus d’un siècle pour se hisser parmi les plus grands constructeurs mondiaux d’automobiles. L’Ambassadeur de France à Alger a indiqué qu’«j’allais dire, toutes choses étant égales par ailleurs, que pour l’Algérie cela prendra du temps également pour devenir un pays constructeur de voitures parce qu’on ne devient pas un constructeur automobile en un jour, en un mois ou même en une génération».
«Encore une fois, il a fallu plusieurs générations à Renault comme à Peugeot pour qu’ils deviennent parmi les premiers groupes mondiaux. Ma conclusion, c’est donc qu’il faut faire confiance à Renault et à PSA pour participer avec fierté, avec dynamisme mais aussi avec foi, à l’essor de l’industrie automobile algérienne. Mais donnons-leur le temps», a-t-il ajouté.
Et au diplomate français d’insister «la France n’est pas devenu un pays industriel en un mois ou une génération, donc n’accablons pas Peugeot et Renault, cette dernière entreprise ayant deux ans d’existence en Algérie et PSA n’ayant pas même encore construit son usine».
«Laissons-les faire leur travail en Algérie. Ces groupes sont prêts à jouer le jeu de la construction automobile en Algérie parce qu’ils s avent que c’est un marché important pour eux», a-t-il déclaré.
Il a expliqué que «Renault est en Algérie depuis deux ans, donnons-nous rendez-vous dans huit ans pour voir où elle en

Revue de Presse 16 juillet 2018 Publié le 16/07/2018 à 10:49

الاثنين 16 جويلية 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلفان فوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
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الفهرس
 الافتتاحية ....................................................................................................................... 4
بوعزغي يؤكد على دور تربية المائيات في تحقيق الأمن الغذائي والنموالاقتصادي )واج( ............................... 4
قطاع الفلاحة يمتص ما يقارب 70 بالمائة من المياه المستهلكة على المستوى الوطني)واج( ............................. 5
سوناطراك تحقق 16 مليا ر دولا ر كرقم أعمال للتصدي ر خلال الخمسة أشه ر الأولى ل 2018 )واج( .................... 6
لسعات سامة تسببت في الإجهاض ومضاعفات صحية خطيرة .................................................... 6
طوارئ وسط الحوامل والمرض ى بسبب لسعات البعوض )الشروق أونلاين( ........................................... 6
بسبب المخاوف من استهلاك مياه السدود ................................................................................. 8
جزائريون يقاطعون مياه “الحنفيات” ويستبدلونها بالمياه المعدنية ! )الشروق اونلاين( ................................. 8
المدي ر العام للصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي ل"الشروق ": ....................................................11
35 مليونا.. تعويضا عن كل بقرة مريضة بالحمى القلاعية ............................................................ 11
رفع الأسعا ر حسب القدرة الشرائية.. مدي ر سونالغاز : ...............................................................12
فاتورة شهرية للكهرباء بدل الثلاثة أشه ر قريبا )الشروق اونلاين( .................................................... 12
جمعية حماية المستهلك ترد على وزي ر السياحة : .......................................................................13
استقبال الفنادق الجزائرية ل 10 ألاف عائلة في شه ر لا يمثل إ لا مصطافي العاصمة ! )الشروق اونلاين( ........... 13
افتتاح مصنع بأقب و في بجاية ...................................................................................................13
شراكة جزائرية نمساوية لإنتاج مواد من فواكه موجهة للصناعات الغذائية )الشروق أونلاين( ................... 13
 بنوك ومالية/تأمينات ....................................................................................................14
الجمعية العامة تكشف حصيلة إيجابية لسنة 2017 ...............................................................14
البنك الخارجي يجني 5700 مليا ر Ùˆ”يٌطعم” الخزينة ب 2500 مليار ! )الشروق أونلاين( ................................ 14
وزارة المالية تستعجل الإطا ر التنظيمي والقانوني لتقديمه إلى الحكومة .....................................15
التعاملات البنكية “إسلامية” وب لا ربا بداية من سبتمب ر )الشروق اونلاين( ........................................... 15
استجابة لطلب الزبائن والمشتركين ..........................................................................................16
صندوق التعاون الفلاحي يطلق خدمة مساعدة وسحب السيارات )الشروق اونلاين( .............................. 16
بعد تواط ؤ مجهولين مع صيادلة ..............................................................................................17
10 ملايي ر خسائ ر بسبب الاستعمال “المشبوه” لبطاقة شفاء )الشروق أونلاين( ...................................... 17
16 مليا ر دولا ر عائدات سوناطراك في 5 أشهر .. .........................................................................18
قيطوني: لا استغلال للغا ز الصخري قبل 2030 ولن يتم دون موافقة السكان )الشروق أونلاين( .................. 18
 تعاون وشراكة ...............................................................................................................18
خبراء يحذرون وينصحون بتفكيكها قبل القمة ........................................................................18
3 قنابل م
Ù‘
تلغ اجتماع “أوبك” في الجزائ ر شه ر سبتمبر ! )الشروق أونلاين( ............................................. 18
مساهل يلتقي نظيره الفيتنامي ويدع و إلى تعزي ز التعاون الاقتصادي ..........................................19
3
360 مليون دولا ر حجم المبادلات بين الفيتنام والجزائ ر )الشروق اونلاين( ............................................ 19
مثمنا دعم الجزائ ر لبلاده.. السفي ر التركي : .................................................................................19
100 ألف جزائري دخلوا تركيا خلال 6 أشه ر )الشروق اونلاين( ...................................................... 19
الحوا ر الاستراتيجي الجزائر-الاتحاد الاوروبي: انعقاد اجتماع حول المسائل الأمنية يوم الاثنين بالجزائ ر )واج( ..... 20
كهرباء: الجزائ ر والمغرب سيزودان تونس بقدرة 300 ميغاواط)واج( .................................................. 20
مساهل يتحادث مع وزي ر الداخلية النيجيري حول تحديات منطقة الساحل )واج( ................................. 21
 تجارة ..............................................................................................................................21
 يقظة ..............................................................................................................................21
4
الافتتاحية
بوعزغي يؤكد على دور تربية المائيات في تحقيق الأمن الغذائي والنموالاقتصادي )واج(
ألح وزير الفلاحة و التنمية الريفية و الصيد البحري, السيد عبد القادر بوعزغي يوم الأحد بالجزائر على الدور الهام
الذي تلعبه تربية المائيات في الامن الغذائي للجزائر فضلا عن دورها في النمو الاقتصادي خارج المحروقات و مسعى
تخفيض الواردات,حسبما افاد به بيان الوزارة.
و جاء هذا التأكيد خلال افتتاحه لقاءا تقييميا لنشاطات الصيد البحري و تربية المائيات للسداس ي الاول من سنة
2018 و افاق السداس ي الثاني 2018 بمقر الوزارة و الذي حضره اطارات من الوزارة و المديرية العامة للصيد البحري
الذي يندرج في اطار تنفيذ التوجيهات التي جاءت في رسالة رئيس الجمهورية, عبد العزيز بوتفليقة خلال الجلسات
الوطنية للفلاحة و التي دعا من خلالها السلطات المعنية الى اعطاء اهمية بالغة لقطاع الصيد البحري و تربية المائيات.
و اكد السيد بوعزغي بهذه المناسبة على ضرورة تجسيد التوصيات التي جاءت بها الجلسات الوطنية للفلاحة في القريب
العاجل في اطار برنامج عمل وطني .
في سياق ذي صلة, تطرق الوزير الى اهمية قطاع الصيد البحري و تربية المائيات التي تعتبر من الدعائم الاساسية التي
يرتكز عليها قطاع الفلاحة و الدور المنوط بها للنهوض بالاقتصاد الوطني.
كما أكد ايضا على الالتزام الصارم للسلطات العمومية بترقية هذا النشاط عن طريق منح كل انواع التسهيلات
للمستثمرين قانونية كانت او ادارية او جبائيه او بنكية.
في سياق ذي صلة, تطرق الوزير الى ضرورة اشراك جميع الفاعلين في قطاع الصيد البحري و تربية المائيات خاصة
المستثمرين و الباحثين و المتعاملين و المعنيين الذين عملوا بكل شفافية و جدية في ا لاشهر الاخيرة على تجديد هياكل
الغرف الولائية للصيد البحري لتحقيق طموحات الفئات المهنية المختلفة و التكفل بانشغالاتهم.
واعتبر الوزير ان النتائج المحصل عليها في مجال الاستثمار تدعو للتفاؤل ببلوغ هدف كهذا, مبرزا ان" السياسة المسطرة
لتطوير تربية المائيات في الجزائر مع بلوغ انتاج الصيد البحري اقص ى حدود يجب ان ترفع من معدلات استهلاك الفرد
من السمك الذي يصل حاليا الى 4 كلغ للفرد سنويا" .
وذكر البيان , ان وزارة الفلاحة و التنمية الريفية و الصيد البحري تولي اهمية بالغة للديناميكية الحالية و الحركية
الواسعة في مجال الاستثمار في تنمية تربية المائيات و صناعات الصيد البحري المختلفة من خلال المرافقة
الميدانية للمستثمرين و العمل على تذليل كل العراقيل الت تعترضهم من اجل تجسيد مشاريعهم خاصة مع الهيئات
الادارية و البنكية بالإضافة الى ضرورة ايلاء عناية خاصة لتربية المائيات في المناطق الداخلية و الصحراوية و ت وسيع
مشاريع تربية المائيات المدمجة مع الفلاحة بالتنسيق مع مختلف المتدخلين.
من جهة اخرى , سجلت وزارة الفلاحة و التنمية الريفية و الصيد البحري بكل ارتياح صيد الحصة المخصصة لبلادنا
من التونة الحمراء في هذه السنة و المقدرة ب 1.300 طن اي ما يعادل عشر مرات الحصة التي خصصت للجزائر في
2010 .
واكدت الوزارة في هذا الاطار انها تعمل عبر مديرية الصيد البحري على تثمين هذا المنتوج من خلال انجاز تلاث مزارع
لتسمين التونة و التي ستسمح مستقبلا بمضاعفة المداخيل المحصل عليها من تسويق الكميات المصطادة.
كما سجلت تربية المائيات في الجزائر نتائج مشجعة في مجال الاستثمار من خلال انجاز 60 مشروع منها 35 مشروع مند
بداية 2017 ,حيث سمحت هذه المشاريع برفع القدرة الانتاجية و التي بلغت 30 الف طن خلال نفس الفترة.
5
هذا الى جانب ,الشروع في اكثر من 60 مشروع جديد في هذه السنة حيث ستسمح برفع قدرات الانتاج و المساهمة في
تقليص العجز المسجل في السوق من المنتجات السمكية.
هذا من جهة, اما من جهة اخرى فقد تم استزراع اكثر من 1.400 حوض للفلاحين و احصاء اكثر من 20 الف حوض
مؤهلة لاستزراع بالإضافة الى تكوين 2.226 فلاح خلال السنة 2017 - 2018 على مستوى المناطق الداخلية و
الصحراوية. و هذا يدخل في اطار ادماج تربية المائيات في الاوساط الفلاحية.
اما في مجال الصيد البحري, فقد اشارت وزارة الفلاحة الى ان المجهودات المبذولة تسجيل انتاج سنوي يقدر ب 100
الف طن سنويا.
قطاع الفلاحة يمتص ما يقارب 70 بالمائة من المياه المستهلكة على المستوى الوطني)واج(
تمتص الزراعة ما يقارب 70 بالمائة من منسوب المياه المستهلكة على المستوى الوطني في حين ان انظمة السقي
البديلة تسمح بتوفير منسوب مهم من هذا الاستهلاك , حسب ما افاد به مدير التزويد بالمياه الصالحة للشرب بوزارة
الموارد المائية, عمر بوقروة, في حوار لواج.
و اوضح ذات المسؤول ان "هناك جهود مهمة جدا يجب بذلها من حيث توفير المياه في الزراعة وهو قطاع يستهلك
الكثير من المياه في الجزائر بنسبة 70 بالمائة من الاستهلاك على المستوى الوطني".
و حسب السيد بوقروة فان استهلاك المياه في القطاع الفلاحي يبلغ حوالي 7 مليار متر مكعب في المتوسط السنوي, مع
العلم أن الاستهلاك الوطني الاجمالي )استهلاك السكان من مياه الشرب واحتياجات القطاعين الصناعي والزراعي(
يمثل 6 ر 10 مليار متر مكعب سن ويا.
كما افاد انه "إذا وفرنا حتى و لو فقط 10 بالمائة من الحجم الإجمالي الذي يتم تسخيره للزراعة, فسنستعيد 700
مليون متر مكعب, في حين ان توفير نسبة 20 بالمائة ستسمح باسترجاع 4 ر 1 مليار متر مكعب, ما يسمح بتزويد نصف
السكان الجزائريين".
و من حيث المساحة المزر وعة , فان الكميات المسترجعة يمكن أن توجه لسقي 300.000 هكتار من الأراض ي الإضافية
المزروعة , أو 30 بالمائة من إجمالي المساحة المسقية.
و للقيام بذلك, ذكر المسؤول تعزيز أنظمة توفير المياه مثل الري بالتقطير والرش, و هذا, بالتوازي مع تحديث الزراعة.
و قال في هذا الصدد, "هذا جانب مهم للغاية ونحن نعمل مع وزارة الفلاحة والنتائج موجودة".
كما قال بهذا الشأن أن المساحة المسقية بالوسائل المقتصدة للمياه بلغت بالكاد 90.000 هكتار سنة 2000 لتنتقل
الى 600.000 هكتار حاليا , مشيرا الى أن" هذه الاخيرة ) 600.000 هكتار( لا تمثل الا 50 بالمائة من المساحة المسقية
في حين أن 50 بالمائة المتبقية تستعمل دوما الأنظمة التقليدية للسقي و التي تبذر كميات هائلة من المياه".
"لقد سطرنا أهدافا ل 2022 - 2025 و التي من المفترض أن تساعد على تعميم أنظمة بسبب فترات
Ù‹
توفير المياه, خاصة
الجفاف التي تعرفها البلاد و التغيرات المناخية" , يضيف السيد بوقروة.
وعلاوة على ذلكي فان هذا التحويل من الطابع التقليدي للري إلى نظام حديث أقل "استعمالا للمياه" يمر عبر تعبئة
المياه غير التقليدية وتحلية مياه البحر وإعادة استخدام مياه الصرف الصحي المعالجة .
ومن خلال حضيرة محطات معالجة مياه الصرف الصحي التي تمتلكها البلاد يتم حاليا إنتاج 400 مليون متر مكعب /
سنة من المياه.
وبمضاعفة عدد هذه المحطات يمكن بلوغ تدريجيا 600 مليون متر مكعب/السنة و حتى واحد ) 1( مليار متر مكعب /
سنة.
6
من جهة أخرىي اتخذت وزارة الموارد المائية اجراءات مؤسساتية ولا سيما من خلال الوكالة الوطنية للتسيير المدمج
للموارد المائية ) GIRE ( التي تعمل على تحسيس المواطنين و ادماجهم في تحقيق الجهود المبذولة لاقتصاد المياه.
وفي هذا السياقي أوضح المدير العام للوكالة, السيد محمد درامش ي لواج أن تم ادراج مفهوم التحسيس والاتصال في
قطاع الموارد المائية منذ مؤتمر الأرض في ريو )البرازيل( في عام 1992 . ومنذ ذلك الحين وضعت البلاد أدوات
للتسيير المدمج لهذا المورد.
و اوضح ذات المسؤول انه وفقا لأحكام قمة ريوي يستند التسيير المدمج للموارد المائية على أربع نقاط هي: التخطيط
وتنفيذ نظام المعلومات والتشاور بين مختلف الفاعلين والاتصال التحسيس.
ومن حيث التوعية والاتصال تعمل الوكالة الوطنية للتسيير المدمج للموارد المائية تعمل على التعريف بجميع مراحل
دورة مياه الشرب قبل الوصول إلى الحنفية من أجل حمل الم واطنين على إدراك أهمية المحافظة عليها.
كما اشار في ذات السياق انه يتم "التركيز في برنامج الاتصال على فئات من السكان على مستوى المدارس والثانويات
والجامعات والمخيمات الصيفية والجمعيات والمساجد )من خلال الأئمة( وكذلك على مستوى الصناعيين والمزارعين ".
و يتم أيضا القيام بحملات توعية عبر الموقع الإلكتروني ووسائل التواصل الاجتماعي سيما" الفايسبوك" للبقاء على اتصال
مع المستخدم وتشجيعه على الاقتصاد في استغلال هذه الثروة الثمينة.
سوناطراك تحقق 16 مليار دولار كرقم أعمال للتصدير خلال الخمسة أشهر الأولى ل 2018 )واج(
حققت الشركة الوطنية للمحروقات سوناطراك رقم أعمال للتصدير قدر ب 16 مليار دولار بين يناير و نهاية مايو من
سنة 2018 ، مقابل 14 مليار دولار خلال نفس الفترة من سنة 2017 ، أي بارتفاع قدره 3 ر 14 بالمئة، حسب ما أفاده
اليوم الخميس بالجزائر العاصمة وزير الطاقة، مصطفى قيطوني.
أما بخصوص الجباية البترولية، قال الوزير خلال يوم إعلامي حول الحصيلة الطاقوية الوطنية أن هذه الأخيرة بلغت
1.190 مليار دينار في نهاية مايو 2018 ، مقابل 995 مليار دينار خلال نفس الفترة من سنة 2017 ، أي بارتفاع 20 بالمئة.
و لدى تطرقه لنشاط التنقيب، أفاد السيد قيطوني انه تم تسجيل 17 تنقيبا جديدا نهاية مايو الفارط مقابل 14
تنقيبا نهاية مايو من سنة 2017 و هذا ما سيدعم - حسب قوله - احتياط البلاد من الغاز و البترول.
لسعات سامة تسببت في الإجهاض ومضاعفات صحية خطيرة
طوارئ وسط الحوامل والمرض ى بسبب لسعات البعوض )الشروق أونلاين(
عرا بين المواطنين، خاصة بعد ورود أخبار عن إجهاض حامل لجنينها
ُ
أحدثت لسعات الناموس الغريبة والخطيرة هلعا وذ
بالعاصمة، إثر تعرضها للسعات تسببت في ظهور انتفاخات وحمى وقيء، ورغم التحذير المتكرر، التزمت غالبية بلديات
الساعة لم نشاهد حملات رش واسعة لمبيدات الحشرات، في وقت تعرف دعوة
اء ما يحصل، فلحدّ الوطن الصمت إز
حيط تجاوبا ضعيفا من رؤساء البلديات
ُ
وزارة الداخلية لتنظيف الم . لا يزال النّاموس “المسموم” ومثله نام وس النمر، يطيح بالكثير من الضحايا، والدليل التهافت اليومي على مصالح
الاستعجالات بالمستشفيات ومراكز الصّحة الجوارية وحتى الصيدليات .
توافد على مراكز الصحة الجوارية بسبب لسعات البعوض
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ففي مركز الصحة الجوارية ببن عمر بالقبة، التقينا بالكثير من الحالات لمواطنين تعرضوا للسع، منها شابة في الثلاثين
من عمرها تقطن بحي بانوراما بالقبة، أكدت تعرضها لثلاث لسعات دفعة واحدة أسفل كاحل قدمها، عندما كانت
ت مكان اللسع وبشدة، انتفخت رجلها في ظرف ثواني وظهرت عليها
Ù‘
جالسة مع أطفالها في حديقة عمومية، ولأنها حك
علامات حمراء، بتوجهها لمركز الصحة الجوارية وصفت لها الطبيبة مضاد الحساسية “ تلفاست” ومرهم “ايراكس” لإزالة
الحكة . والخطير أن مكان اللسعة يترك أثارا وتشوهات في الجلد حتى بعد شفائه، وفي هذا أكدت لنا كريمة موظفة في شركة
سعات نامُوس في قدمه
Ù‹
خاصة بالقبة، عن تعرضها صيف العام المنصرم لل ربها دواء الحساسية ووضع المراهم
ُ
ا، وبعد ش
سعة لا تزال إلى اليوم، ولسوء حظها تعرّضت للسع مُجدّدا هذه السّنة، وفي
Ù‘
فيت رجلها بعد أسبوع، لكن أثار الل
ُ
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علق متحسرة
ُ
المكان نفسه، ما جعلها ت “ رجلي تشوّهت ما يضطرني للبس جوارب في عزّ الصيف لحماية ما تبقّى منها ”.
الن بيد.. وعلينا محاربته ابتداء من فيفري
ُ
اموس لا يقتله الم
واعتبر المختص في الصحة العمومية، الدكتور فتحي بن أشنهو، أنه لا يجب التهوين من موضوع الناموس وتجاهله، لأن
الأمر خطير جدا، حيث أكد في اتصال مع “الشروق” أن الجزائر في سنوات خلت كانت رائدة في مجال مكافحة البعوض
ودراسة تطوره، وهي المهمة التي تولاها معهد باستور الجزائر .
لأن “البعوض حشرة خطيرة جدا، فهي الناقل الرئيس ÙŠ لمرض الملاريا أو الحمى البيضاء والذي صنفته منظمة الصحة
العالمية مرضا أخطر من فيروس السيدا، بعد قتله ملايين البشر في إفريقيا”ØŒ والناموس خطير لأنه يتغذى بالدم، وهو
ما يُوفر بيئة حاضنة للفيروسات المنتشرة في الدم، فتُنقل عبر البعوض إلى البشر . وأسباب انتشار البعوض في الجزائر رغم محاربته، هو برك المياه المتجمعة والراكدة، الموجودة تحت العمارات وفي
الأقبية، وحدائق المنازل وأصص النباتات، والمياه العفنة المتدفقة من النفايات، وفي الدماء المنتشرة أمام القصّابات،
فهذه الأماكن تعتبر بيئة مناسبة تضع فيها البعوضة بيضها .
حاربة نمو البعوض، يؤكد بن أشنهو يجب أن تبدأ الحملات من شهري فيفري ومارس وقت وضع البيْض، وليس في
ُ
ولم
أشهر الصيف.
على مرض ى السكري أخذ الحيطة من البع وض
والخطير حسبه أن المبيد الذي يضعه المواطنون أو السلطات المحلية يقض ي على نسبة قليلة فقط من هذه الحشرة،
عتبر مقاومة جدا ولا تموت بسهولة
ُ
والتي ت “ ر حتى بالإشعاعات النووية في تجارب أقيمت عليها
Ù‘
فهي لم تتأث ”ØŒ والحلّ
الفعال هو في تجفيف المياه الراكدة ورفع النفايات يوميا، والاستعانة بالشبابيك Ùˆ”الناموسيات” التي تمنع البعوض من
دخول المنازل .
زْفِّيَّة( وهو
ÙŽÙ‘
يَّّاتِّ الن
مِّ نَ الحُ مِّ وعٌ
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يا )ن
Ù’
ون
ُ
غ
Ù’
ون
ُ
في وقت يعتبر ناموس النمر من أخطر الأنواع لأنه ينقل مرض الدنج والشِّيك خطير
جدا، وعليه يدعو محدثنا تجند الجميع “من سلطات محلية ومواطنين، وخاصة مكاتب النظافة البلدية، والتي لابد أن
يكون عملها ميدانيا وأن يخضع أفرادها لتكوين في طريقة مكافحة الحشرات ”. ويحذر بن اشنهو المتعرضين للسع، خاصة مرض Ù‰ السّكري المعرضين بسهولة لتعفن مكان الجُرح، بأخذ الحيطة والحذر،
وكما على المواطنين تقليم أظافرهم لتجنب ظهور جروح عند الحك، مع ضرورة وجود مطهر كحولي للجروح في كل
منزل .
8
بسبب المخاوف من استهلاك مياه السدود
جزائريون يقاطعون مياه “الحنفيات” ويستبدلونها بالمياه المعدنية ! )الشروق اونلاين(
بالمائة من الجزائريين يشربون المياه المعبأة
التجار: نبيع المياه المعدنية أكثر من أكياس الحليب
لا يختلف اثنان على أن مياه الينابيع والمعدنية أصبحت اليوم أكثر مطلبا من طرف المستهلكين من أي وقت مض ى، بل
ضرورة ملحة لاستعمالها اليومي في الشرب، كونها خالية من المواد الكيميائية الضارة بعد ما قاطعوا بالجملة مياه
الحنفيات، هذه الأخيرة التي اصبح هؤلاء لا يثقون فيها ويخشون شربها خوفا على صحتهم من أمراض قد تفتك بهم
نظرا لتغير طعمها تارة ولونها في كثير من الحالات، وهي التي ظلت طوال سنوات مضت المصدر الأول لتزويد المواطنين
بمياه الشرب رفقة مياه الينابيع والآبار .
تعددت تسميات المياه المعدنية والينابيع بالجزائر مع ولوج بعض المستثمرين هذا المجال الذي أصبح الطلب عليه
يتضاعف من سنة لأخرى من طرف المستهلك، فرارا من الأمراض وحفاظا على سلامته وأبنائه حتى أنها أصبحت ضرورة
للرضع بعد ما تخلى الأولياء عن طريقة غلي الماء التقليدية وخلطه بحليب ال رضاعة قبل منحه للرضع، بل وتعدت
حمل ضمن
ُ
استعمالات هذه المياه لتتحول إلى أهم المواد التي ت “قفة عيادة المريض”.. وان ظلت كل من “سعيدة”
Ùˆ”موزاية” أهم المنتجات التي تربعت على عرش السوق المحلية طيلة عقد من الزمن قبل أن يفرض الاستيراد الدعوة
للاستثمار ورفع طاقة ا لإنتاج وتنوعه بمناطق عديدة من الوطن.. .لكن السؤال الذي يطرح نفسه: لماذا تخلى المستهلك
الجزائري عن مياه الحنفيات؟ هل تعتبر غير صالحة للشرب؟ أم أن مياه السدود غير معقمة بطريقة علمية بسبب اللون
والرائحة، أو أن الأمر يتعلق بإضافة المواد الكيمائية؟ وهل تعتبر المياه المعدنية بالمقابل أكثر صحية ومطابقة للمقاييس؟
التجار: “نبيع المياه المعدنية أكثر من الحليب ”
جولتنا لبعض المحلات التجارية، استوقفتنا عند مدى الطلب الذي تعرفه هذه المياه، فكان رد اغلب التجار أنها تحولت
وفي ظرف وجيز إلى أهم المواد الاستهلاكية، بل الأكثر طلبا من طرف الزبائن المستهلكين، ويتضاعف الطلب على هذا
النوع من الماء خلال فصل الصيف سواء بالنسبة للعائلات أو المصطافين وحتى الفنادق والمطاعم بشكل مضاعف، بل
وصل ببعض التجار إلى نعت هذه المياه المعلبة بالذهب الأزرق عندما أكدوا انه أصبح مستهلكا أكثر من الحليب رغم أن
هذا الأخير يحتوي على فيتامينات كثيرة من بينها الماء، إلا أن الطلب عليه يتضاءل مقارنة بالمياه المعدنية حتى أن
المشروبات بكل أصنافها لا يمكن أن تحل محل ما يتم بيعه يوميا من “فاردوات ” رغم الثقل المادي الذي يقع على عاتق
المواطن من مصاريف إضافية .
تغير اللون والمذاق.. والأوساخ وغسل السيارات بالسدود سبب العزوف
نسبة كبيرة من المواطنين الذين تحدثت إليهم “الشروق”ØŒ تؤكد أنها هجرت مياه الحنفيات، بل تكاد تستعملها للغسيل
أو الطهي في أحيانا كثيرة، وعن سبب هروب الكل من تلك المياه التي يجبرون على تسديد فواتيرها كل فصل دون
استغلالها للشرب، وهي التي ظلت المنبع الأول لهم طيلة السنوات الماضية، بل كان الطلب بأضعاف مضاعفة على هذا
المورد خلال سنوات التسعينات بعد الجفاف الذي عرفته حنفيات مختلف مناطق الوطن أكثرها بالجهة الغربية وما
لازمها من ظواهر سلبية ما جعل حتى بعض الفنانين يستغلون الأوضاع لإطلاق العنان لمؤلفاتهم التي تصب في هذا
الاتجاه لوضع المشهد صوب الأعين، بطريقة تهكمية وأخرى دراماتيكية قابلها وقتها غياب مشاريع السدود، تصريحات
أخرى لمواطنين عزفوا عن شرب مياه الحنفيات أرجعت السبب إلى المشاهد التي وقفوا عليها حين زيارتهم للسدود منهم
من يقصد المنطقة لغسل سيارته ومنهم من يلعب بمياهها، في حين لا تزال صور تجمع الأوساخ والقاذورات لا تفارق
مخيلتهم .
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أكدت أنها تضمن مراقبة نوعية وفقا للمقاييس.. “سيال ”:
من هنا تأتي مياه الحنفيات.. وهذه أسباب تغير اللون والطعم
تؤكد تصريحات كل من مدير استغلال مياه مؤسسة “سيال” سليمان بونوح ومديرة المخبر ليلى فراح Ù„”الشروق”ØŒ أن
المياه المعالجة الموزعة للزبائن، مراقبة بطريقة ممنهجة وبطريقة آلية لمدة 24 سا/ 24 سا من نقطة تجميع المياه سواء
مياه جوفية أو من محطات المعالجة إذا تعلق الأمر بالمياه السطحية، كما تتم مراقبة إضافية على مستوى محطات
الضخ بالخزانات وأبراج المياه، فضلا عن شبكات التوزيع إلى غاية عدادات الزبون . تحاليل واختبارات الكلور تجرى
يوميا من قبل وكلاء الجودة Ù„”سيال” بغية ضمان نوعية جيدة للمياه الموزعة، حيث تضمن الشركة من خلال مخبرها
المركزي المعتمد وفق معيار “ 17025 ISO” ØŒ تضمن مراقبة نوعية للمياه وفقا للتنظيمات والقوانين الجزائرية، فمتوسط
20 ألف مراقبة يضمنها المخبر المركزي، وأضاف المتحدثان أن المياه الموزعة من قبل “سيال” مطابقة لمقاييس مياه
الشرب بنسبة 100 بالمائة .
أما عن ظاهرة تغير لون ورائحة المياه من فترة لأخرى، فذكر هؤلاء أن مؤسستهم مثلها مثل باقي الشركات المنتجة للمياه،
حيث تسجل مثل هذه الحالات تزامنا وارتفاع درجات الحرارة الشديدة والتي لها علاقة بنمو الطحالب الموسمية، خاصة
في فصل الصيف، فرغم الطعم الذي تتركه، إلا أن ذلك لا يؤثر على الصحة . وأرجع هؤلاء تغير اللون في بعض الأحيان إلى وجود الأتربة الناتجة عن أشغال أنابيب الشبكة أو يعني وجود معدن
المنغنيز بسبب انخفاض مستوى السد وهنا وجب حشد طبقات من المياه المنخفضة مع مستويات أعلى من المنغنيز،
معتبرين أن الظاهرة تتأتى عند انخفاض مستوى السدود مع ارتفاع درجات حرارة مياه السدود، وأن معدن المنغنيز لا
يشكل أي خطر على صحة الإنسان. وللقضاء على مشكل الطعم والرائحة واللون، تقوم “سيال” بتعديل عملية المعالجة،
يليها تنظيف جميع خزاناتها وشطف شبكة التوزيع بأكملها .
وعن مصدر مياه الحنفيات، أكد المتحدثان أنها مختلفة باختلاف المنطقة، فيمكن أن تكون من محطة تحلية البحر،
جوفية تحت الأرض “ينابيع أو آبار”ØŒ من الجداول المائية، كما يمكن أن تكون مياها سطحية من السدود، وقد تكون
مزيجا بين كل من المياه السطحية والجوفية ومياه البحر المحلاة، وبشأن المواد التي تضاف لمياه الحنفيات فتستعين
“سيال” بالمعالجة المسبقة بالكلور لمنع مختلف الأمراض المتنقلة عن طريق المياه .
المديرية العامة للجزائرية للمياه ADE:
مياهنا صالحة للشرب وخاضعة للمعايير القانونية
طمأن المدير العام للجزائرية للمياه حسين زعير، الزبائن، أن كل المياه الموزعة من طرفهم صالحة للشرب وتخضع
للمقاييس الصحية والقانونية الرسمية المتعامل بها، مؤكدا انه ليس لها أي تأثير غير مرغوب فيه على صحة المستهلك. من جهة أخرى، تؤكد المؤسسة وعلى لسان بلخوجة، مسؤول بالمؤسسة، أن المياه التي توزع تجاه حنفيات الزبائن
تعتمد بدرجة اكبر على المياه الجوفية بنسبة 46 بالمائة، 38 بالمائة مياه سطحية، في حين تبقى 16 بالمائة الأخيرة فهي
من مياه تحلية البحر، مصدر آخر من المؤسسة يؤكد أن الطعم أو اللون حين يتغير يكون سببه الكلور، فحين تغلق
الحنفية على سبيل المثال يتراكم الكلور وعند فتحها يشاهد المستهلك تغير اللون أو الذوق ما يفتأ أن ينجلي بعد أقل
من دقيقتين على فتح الحنفية .
الفدرالية الوطنية لحماية المستهلك :
60 بالمائة من الجزائريين يفضلون المياه المعدنية.. ومياه الحنفيات بالجنوب غير صالحة للشرب
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أكد رئيس الفيدرالية الوطنية لحماية المستهلك زكي حريز في تصريح Ù„”الشروق”ØŒ أن نحو 60 بالمائة من الجزائريين فروا
نحو المياه المعدنية في استعمالاتهم اليومية للشرب بعد ما هجروا مياه الحنفيات، في حين تتضارب أرقام البقية ما بين
استغلال مياه الآبار أو الينابيع والمياه المحلاة مثلما هو متعامل به في بعض أحياء مدينة وهران، مشيرا أن اغلب مدن
الصحراء، حسب ما وقفت عليه الفيدرالية من تحاليل وفق الشكاوى التي وصلتها غير صالحة للشرب، بل يكاد السكان
يستعملونها للغسيل فقط حتى أن كثرة البيكاربونات به تجعل من يغتسل به يفر إلى أنواع أخرى من المياه التي يقتنونها
بأموالهم، حتى أن التجربة تؤكد استحالة تشكيل رغوة بالصابون إذا اختلط بهذه المياه، وهو ما سجلته الفيدرالية
بمنطقة وادي سوف نظرا لنوعية المياه.. ورقلة، أدرار هي الأخرى تعاني حنفياتها من مياه غير صالحة للشرب نتيجة
ارتفاع نسبة الكلس مقابل قلة المشاريع التي تهم محطات التصفية . وعن مطابقة المياه المعدنية المحلية للمقاييس، أكد حريز أن كل التحاليل التي وقفت عليها الفيدرالية ومعهد “باستور ”
الذي يقوم بالمراقبة الدورية، تؤكد مطابقتها، في حين لم يسجل أي خرق أو تلوث سوى لعلامة واحدة منذ سنتين تم
الإعلان عنها، وعاد رئيس الفيدرالية الوطنية لحماية المستهلك للحديث عن طريقة نقل المياه المعدنية المعبأة بالقارو رات
في ظروف غير صحية والمعرضة منها لأشعة الشمس، حيث تمثل – حسبه – اكبر عدو للصحة/ أين تتحلل مادة
“ البوليمار” من البلاستيك لتنفذ في المياه، مسببة أعراضا صحية خطيرة وعلى رأسها مرض السرطان .
الينابيع والمياه المعدنية بديل سكان البويرة عن الحنفيات
رغم توفر ولاية البويرة على طاقة استيعاب مائية هائلة بفضل سدودها الثلاثة، ورغم بلوغ نسبة الربط بشبكات الماء
الشروب بالولاية درجات متقدمة، إلا أن المواطن البويري يسجل عدم رضاه عن جودة المياه المقدمة وسلامتها في كل
مرة، بل ويشك في تلوثها أحيانا وتغير رائحتها، فضلا عن خطورة المواد المستعملة في تطهيرها رغم تطمينات مصالح المياه
المتكررة حول جودتها وسلامتها، لترتفع في المقابل معادلة نفور المواطن منها ولجوئه إلى مياه الينابيع بالأرياف والمياه
المعدنية رغم تكلفتها .
ويرجع الكثير من سكان البويرة نفورهم من شرب مياه الحنفيات إلى سببين اثنين، أولهما تغير ملحوظ في رائحة وطعم
المياه التي تصل حنفياتهم منذ بداية ربطها بمياه السدود لاسيما الجهة الشرقية المربوطة بسد تالسديت، حيث يشتكي
سكان المنطقة من رائحة غريبة بالمياه تتسبب حسبهم في كثير من ا لأحيان في حدوث إسهال وأعراض أخرى لمستهلكيها،
أما السبب الثاني حسبهم فهو تلوث الشبكات في أماكن مختلفة ومنها ما هو مختلط بشبكات الصرف الصحي جراء
قدمها واهترائها أو ما تعانيه من تسربات كثيرة ومتعددة، فيما يرجع بعض السكان أسبابه إلى خشيته من تأثير المواد
المستعملة في تطهير المياه على صحته وسلامته لاسيما مادة الكلور المرتفعة، إضافة إلى نوعية بعض الشبكات القديمة
المصنوعة من مادة الأميونت المسببة للسرطان .
مواطنون يؤكدون :
“ عناء جلب مياه الينابيع وتكاليف المياه المعدنية خير من عناء الأمراض وتكاليف علاجها ”
هذا الوضع دفع بهؤلاء السكان إلى مقاطعة مياه الحنفيات واللجوء إما إلى مياه الينابيع المنتشرة بالخصوص في الأرياف،
والتي تعتبر مياهها أكثر صحية وطبيعية، حيث يلاحظ تجمع العشرات منهم يوميا، خاصة في الفترة المسائية أمام تلك
الينابيع وأحيانا في شكل طوابير بدلائهم رغم بعد مقرات سكناتهم للحصول عليها واستعمالها في الشرب كبديل عن مياه
الحنفيات، وهو ما أكده لنا عمي رابح صاحب 58 سنة، حيث يقطع مسافة 5 كلم يوميا لجلب مياه منبع ” تالاوقني”
المشهورة بعذوبتها وخلوها من الكلس عكس مياه الحنفيات التي سببت له كما قال أحجارا صغيرة بكليته كلفته عملية
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جراحية، مضيفا آخر بأن أبناءه يصابون بإسهال في كل مرة يشربون مياه الحنفيات بحيهم المعروف بانتشار نقاط
تسربات للشبكة واحتمال اختلاطها بمياه الصرف الصحي المهترئة بدورها .
أما صنف آخر من ميسوري الحال أو ممن يصعب عليه التنقل إلى تلك الينابيع يوميا، فيلجأ إلى المياه المعدنية كبديل
رغم تكاليفها، حيث ازداد رواج تلك المياه بالمحلات وبمختلف التسميات والأصناف كلما زاد توسع شبكة الربط بالمياه
الشروب، وهي معادلة غريبة، حسب ما أبرزه لنا صاحب محل للمواد الغذائية الذي كشف بأن رواج المياه المعدنية
سواء القارورات بسعة 1 لتر أو 5 لتر في ارتفاع مستمر ويبيع منها العشرات يوميا رغم فصل الشتاء الذي تقل فيه نسبة
استهلاك المياه، ليضيف لنا أحد الزبائن، وهو إطار في مصلحة عمومية بأنه يخصص ميزانية هامة من أجرته لاقتناء
المياه المعدنية، معتبرا إياها أكثر صحية مقارنة بمياه الحنفيات التي قال بأنها تتسبب في عدة آثار صحية منها تلوث
الأسنان وتساقطها بسرعة بسبب ارتفاع مادة الكلور بها، مضيفا بأن عدة دول تخلت عن هذه المادة في تطهير المياه
لخطورتها .
عائلات بسيدي بلعباس قاطعت مياه الحنفيات منذ سنوات طويلة
أضحت الكثير من العائلات بولاية سيدي بلعباس، تجبر على إنفاق مصاريف اقتناء قارورات المياه المعدنية كل شهر،
بسبب مخاوفها من المضاعفات الصحية التي قد تلحق بها، بمجرد تناولها لمياه الحنفيات ذات اللون البني والرائحة
الكريهة أحيانا .
فضلا عن فاتورة استهلاك المياه، التي تدفعها بانتظام، أصبحت الكثي ر من العائلات بمختلف مناطق ولاية سيدي
بلعباس، تنفق بين 1200 إلى 1500 دج شهريا، لاقتناء قارورات المياه المعدنية، لتفادي إنفاق ما هو أكبر في حالة إصابتها
بالأوبئة والأمراض المتنقلة عن طريق المياه التي تصل حنفياتها، والتي تحمل رائحة كريهة واللون البني أحيانا، منذ
سنوات طويلة، وإن كانت الجهات المسؤولة قد خففت في العديد من المناسبات من مخاوف المواطنين، وطمأنتهم بشأن
تناول المياه الموزعة على مساكنهم، باعتبار أنها مياه معالجة باستعمال مختلف المواد المطهرة، إلا أن ذلك لم يدفع
الكثير من العائلات للعدول عن قرار مقاطعتها لتناول مياه الحنفيات، وهو الوضع الذي لم تتحمله العائلات المحدودة
الدخل، وجعلها تبحث عن بدائل أخرى تعفيها من إنفاق مصاريف إضافية للحصول على كميات من ماء – صالح
للاستهلاك – باعتمادها على جلبها من مختلف المناطق التي تعرف تدفق مياه الينابيع الطبيعية، على غرار منطقة
العطوش بأعالي جبال تسالة، وبلدية عين البرد، وإن كانت السلطات المحلية بهذه البلدية، اعتمدت نظام توزيع جديد،
بعد ما أصبحت المنطقة قبلة للبعض الذين حولوا مياهها إلى سلعة تسوق على المواطنين، الذين يتعذر عليهم التنقل
إلى المكان الذي يبعد عن عاصمة الولاية بنحو 32 كلم .
المدير العام للصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي ل"الشروق ":
35 مليونا.. تعويضا عن كل بقرة مريضة بالحمى القلاعية
كشف الرئيس المدير العام للصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي شريف بن حبيلس عن الشروع في تعويض الفلاحين
والموالين المتضررين من وباء الحمى القلاعية، والمتعاقدين مع ال”سياناما ” وفق صيغة “الحمى القلاعية”ØŒ بمجرد إيداع
ملفاتهم، ليستلموا تعويضاتهم في ظرف 10 أيام .
واعتبر المسؤول الأول عن الصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي، أن المنتوج المتعلق بالحمى القلاعية متواجد في السوق
منذ 3 سنوات، حينما حصد هذا الوباء رؤوس عدد كبير من الماشية آنذاك، وقال إن التعويض عن البقرة يصل 35
مليون سنتيم، في حين أوضح أن الخبير الذي يوفده الصندوق هو الذي سيحدد قيمة التعويض. وأضاف المتحدث في تصريح Ù„”الشروق” أن الصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي مستعد لتعويض كافة المتضررين
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المؤمنين، كما أنه باشر حملة توعوية وتحسيسية لتنبيه الفلاحين بأهمية التأمين وضرورته، لاسيما في ظل انتشار الأوبئة
والأمراض التي تكلفهم غاليا، مشددا على أنه انتهى الزمن الذي تتكفل فيه الحكومة بتعويض كافة المتضررين من
الح رائق والأمراض من خزينة الدولة، ويجب أن يستوعب الفلاحون اليوم أهمية التأمين والفائدة المرجوة منه للفلاح
والموال وليس للصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي، مصرحا “من مصلحة الفلاح التأمين، لأن الدولة اليوم ليست
مستعدة لتعويض المتضررين من خزينتها ”.
وأضاف المتحدث أن نسبة الإصابة بالحمى القلاعية لدى الفلاحين المؤمنين أضعف بكثير من نسبتها لدى غير المؤمنين،
خاصة أن صندوق “السياناما” يوفد في كل مرة عناصره البيطرية لدى الفلاحين المتعاقدين معه لمعاينة وضعية الحيوان،
ما يجعل احتمال الإصابة غير وارد إلا في حالات نادرة .
ويقول بن حبيلس إن الصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي شرع في تعويض ضحايا الحمى القلاعية بعد الكارثة التي
عاشتها الجزائر قبل 3 سنوات، مشددا على أنه في ذلك الوقت، تم تسليم كافة الضحايا تعويضاتهم في ظرف 10 أيام،
ويتعلق الأمر بكل من يمتلك عقد تأمين، وذهب أبعد من ذلك، معتبرا أن التأمين ليس مجرد مراقبة، وإنما هو أيضا
وقاية ومتابعة صيدلية، لضمان تتوفر كل الشروط، لعدم إصابة الحيوان بالوباء . وأعلن الرئيس المدير العام للصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي عن تشكيل لجان مراقبة لمتابعة مدى انتشار وباء الحمى
القلاعية وذلك في إطار إجراء احترازي لمنع اتساع رقعة الوباء، بالتنسيق مع الموالين ومربي الأبقار والأغنام، في حين شدد
على أن قيمة التعويض تتحدد بناء على تقرير الخبير وهي تختلف من ضحية لأخرى حسب حجم الحيوان، إلا أنها قد
تصل 35 مليون سنتيم للأبقار .
رفع الأسعار حسب القدرة الشرائية.. مدير س ونالغاز :
فاتورة شهرية للكهرباء بدل الثلاثة أشهر قريبا )الشروق اونلاين(
كشف الرئيس المدير العام لمجمع سونلغاز، محمد عرقاب، الأحد، عن الشروع في العمل بالفاتورة الشهرية لاستهلاك
الكهرباء في غضون ثلاث سنوات، وهو نظام تسيير جديد سيُعتمد بدل فاتورة الاستهلاك الفصلية “ثلاثة أشهر ”. وأوضح عرقاب، خلال ندوة صحفية عقدها على هامش لقاء مع المؤسسات الوطنية المتخصصة في إنجاز الشبكات
الكهربائية، بأن الفترة الجديدة لاحتساب فاتورة استهلاك الكهرباء، سيتم تطبيقها تدريجيا بدءا بالفواتير نصف
الشهرية . وبخصوص مراجعة أسعار الكهرباء مستقبلا، رد المدير العام لمجمع سونلغاز بالقول “قبل أي زيادة، سيتم أولا إنجاز
دراسة تأثير الأسعار، من أجل تكييفها مع مستوى معيشة المواطنين” د عن تعويض المؤسسة للمواطنين
Ù‘
، فيما أك
المتضررة أجهزتهم الكهربائية والإلكترونية المنزلية، بعد انقطاع التيار الكهربائي . واعتذر ذات المسؤول، عن نقص الانقطاعات الكهربائية “وذلك بفضل تطوير مخطط نقل وتوزيع الكهرباء لسونلغاز”
حسب تعبيره. وأضاف أنه حتى خلال انقطاع التيار الكهربائي، تملك سونلغاز نظام التدخل السريع الذي يقلل من مدة
الانقطاعات .
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جمعية حماية المستهلك ترد على وزير السياحة :
استقبال الفنادق الجزائرية ل 10 ألاف عائلة في شهر لا يمثل إلا مصطافي العاصمة ! )الشروق
اونلاين(
في الوقت الذي تتطلع فيه تونس لاستقبال 3 ملايين جزائري، خلال موسم اصطياف 2018 وإلى غاية نهاية السنة،
وهذا حسب تصريح لممثل الديوان الوطني للسياحة التونس ي بالجزائر فوائد الواد، مؤكدا أن 844 ألف سائح جزائري،
زاروا بلاده في الفترة بين 1 جانفي و 20 جوان الفارط، كشف وزير السياحة والصناعات التقليدية عبد القادر بن مسعود
أن الفنادق الجزائرية استقبلت 10 ألاف عائلة خلال شهر من بداية موسم الاصطياف لهذا العام، وهو رقم لا يمثل
حسب جمعية حماية وإرشاد المستهلك إلا مصطافي ولاية واحدة كالجزائر العاصمة .
وقال مصطفى زبدي، رئيس الجمعية، إن 10 ألاف عائلة لا يمثل بالمقارنة مع عدد سكان الجزائر شيئا، خاصة وأنه
يتعلق بفترة شهر جويلية، حسب تاريخ انطلاق موسم الاصطياف، مؤكدا أن السوق الجزائرية للفندقة بعيدة كل البعد
عن تلبية احتياجات المصطافين، وتبقى بلادنا تشهد تدني في الخدمات الفندقية، وعدد الفنادق والمركبات السياحية
لا تكفي لاستجابة متطلبات السوق .
ويرى زبدي أن مع نهاية موسم الاصطياف لهذه السنة، سيصل عدد زبائن الفنادق الجزائرية الذين تم استقبالهم منذ
جوان الماض ي، 50 ألف زبون، رغم التخفيضات التي وصلت حسب وزير السياحة إلى 50 بالمائة، وهو عدد لا يمثل
بالنسبة لسكان الجزائر، واقعا نفتخر به، حيث يبقى بعيدا كل البعد عن احتياجات السوق . من جهته، اعتبر الياس سنوس ي، الناطق باسم الوكالات السياحية أن استقبال 10 ألاف عائلة من طرف فنادق جزائرية
مؤشر جيد، خاصة وأن هذه العائلات حسبه، استفادت من تخفيضات بين 40 إلى 50 بالمائة، وهو ما سيُنعش السياحة
الداخلية، وتوفير إمكانيات تتيح للجزائريين التمتع بالشواطئ بأقل التكاليف وداخل التراب الوطني .
افتتاح مصنع بأقبو في بجاية
شراكة جزائرية نمساوية لإنتاج مواد من فواكه موجهة للصناعات الغذائية )الشروق أونلاين(
أعلن المدير العام لشركة “Elafruits” ØŒ بطوش بوسعد، بحضور نظيره النمساوي السيد كليبر ممثلا عن مجمع
“AGRANA” ØŒ الرائد العالمي في مجال المواد الغذائية، الخميس، عن الافتتاح الرسمي لمصنع في أقبو بولاية بجاية،
وذلك تجسيدا للشراكة الخاصة بإنتاج مواد مكونة مجملا من فواكه موجهة للصناعات الغذائية .
وقال كليبر، في ندوة صحفية نشطها بالمناسبة، إن مجمع “AGRANA” يعمل على توسيع شبكته في الجزائر، علما أنه
متواجد حاليا ب 21 دولة عب ر 29 وحدة إنتاج، وبعد توقيع الاتفاقية مع شركة “”Elafruits تحصل على ما يعادل 49
بالمائة من أسهم “Elafruits” بحجم مبيعات يعادل 7 ملايين أورو سنويا، حيث تطمح هذه الأخيرة لمضاعفة إنتاجها، على
مدى الخمس سنوات المقبلة .
من جهته أكد بطوش أن شركة “”Elafruits وبعد دخولها في شراكة متميزة مع مجمع AGRANA”” ØŒ ستستهدف أسواقا
خارجية على رأسها البلدان المجاورة بتوفير منتجات ذات جودة عالية .
وبموجب هذه الشراكة، سيتم تدعيم عنصر الموارد البشرية من خلال توظيف مهارات جديدة، ما سيرفع عدد عمال
المصنع المقدر حاليا ب 100 موظف.
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وتعتبر “Elafruits” شركة جزائرية متخصصة في تحضير وإنتاج الفواكه الموجهة لصناعة الأغذية أنشئت سنة 2008 ØŒ
وتهدف إلى تقديم خدمة كاملة للمصنعين، وهي رائدة في إعداد الفواكه لنوعية منتجاتها ودعمها الدائم لشركائها، كما
توفر الشركة منتجات خاصة بأسواق الألبان، المشروبات، المثلجات والمخابز .
وتحص ÙŠ “AGRANA” المختصة في المواد الزراعية الخام لإنتاج العديد من المنتجات عالية الجودة لهذه الصناعة، ما
يقارب 8700 موظف في 59 مصنع إنتاج في جميع أنحاء العالم بحجم مبيعات يصل إلى حوالي 2.6 مليار يورو .
وتأسست المجموعة في سنة 1988 وهي اليوم رائدة في سوق السكر في وسط وشرق أوروبا، كما تقوم الشركة بدور
أساس ÙŠ في مجال النشويات والبيوإيثانول في أوروبا، وتعتبر AGRANA”” شركة رائدة عالميا في تحضير الفواكه، كمكون
رئيس ي للعصائر المركزة في أوروبا .
بنوك ومالية/تأمينات
الجمعية العامة تكشف حصيلة إيجابية لسنة 2017
البنك الخارجي يجني 5700 مليار Ùˆ”يٌطعم” الخزينة ب 2500 مليار ! )الشروق أونلاين(
فاقت حصيلة البنك الخارجي الجزائري خلال سنة 2017 كافة التوقعات، محققة أرباحا ب 5736 مليار سنتيم، إذ تمكن
البنك الخارجي من احتلال الريادة في السوق الوطنية وإطعام الخزينة العمومية ب 2500 مليار سنتيم، في وقت تشير
التوقعات إلى أن أرباحه ستتجاوز 10 آلاف مليار سنتيم السنة الجارية، أي أزيد من 100 مليار دينار .
وأماط البنك الخارجي الجزائري خلال الجمعية العامة العادية المنعقدة بتاريخ 26 جوان الماض ي، بمقر وزارة المالية،
اللثام عن حصيلة إيجابية جدا لسنة 2017 تضمنت أرباحا ب 2500 مليار سنتيم، أطعم بها ال”بي أو Ø£” خزينة الدولة . وركزت الجمعية العامة، على جهود البنك في جمع الموارد وتمويل الاقتصاد الوطني وكذا إجراءات التحديث التي يقوم
بها منذ فترة، وخاصة فيما يتعلق بالخدمات الإلكترونية، وإدخال منتجات مصرفية جديدة، وإطلاق الخدمات المصرفية
الإلكترونية، وتبني الاتجاهات الرئيسية في تطوير هيكل حسابات الربح والخسارة، وتحسين النسب التنظيمية التي يتعين
على البنك احترامها .
وأكد المدققون القانونيون توثيق البيانات المالية للبنك للسنة المالية 2017 مع بعض الملاحظات، في حين أعلن رئيس
الجمعية العامة تحسن الأداء الإداري للبنك، وشدد على ضرورة الأخذ بعين الاعتبار التوصيات المقدمة من طرف
مراجعي الحسابات ولاسيما تلك المتعلقة بالحفاظ على الحسابات وتصفية تلك المعلقة .
وأوص ى رئيس الجمعية العامة بتعزيز نظام الرقابة الداخلية للبنك، وتحسين جمع الموارد وتنويع منتجات الاد

Revue de Presse 16 juillet 2018 Publié le 16/07/2018 à 10:15

الاثنين 16 جويلية 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلفان فوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
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الفهرس
 الافتتاحية ....................................................................................................................... 4
بوعزغي يؤكد على دور تربية المائيات في تحقيق الأمن الغذائي والنموالاقتصادي )واج( ............................... 4
قطاع الفلاحة يمتص ما يقارب 70 بالمائة من المياه المستهلكة على المستوى الوطني)واج( ............................. 5
سوناطراك تحقق 16 مليا ر دولا ر كرقم أعمال للتصدي ر خلال الخمسة أشه ر الأولى ل 2018 )واج( .................... 6
لسعات سامة تسببت في الإجهاض ومضاعفات صحية خطيرة .................................................... 6
طوارئ وسط الحوامل والمرض ى بسبب لسعات البعوض )الشروق أونلاين( ........................................... 6
بسبب المخاوف من استهلاك مياه السدود ................................................................................. 8
جزائريون يقاطعون مياه “الحنفيات” ويستبدلونها بالمياه المعدنية ! )الشروق اونلاين( ................................. 8
المدي ر العام للصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي ل"الشروق ": ....................................................11
35 مليونا.. تعويضا عن كل بقرة مريضة بالحمى القلاعية ............................................................ 11
رفع الأسعا ر حسب القدرة الشرائية.. مدي ر سونالغاز : ...............................................................12
فاتورة شهرية للكهرباء بدل الثلاثة أشه ر قريبا )الشروق اونلاين( .................................................... 12
جمعية حماية المستهلك ترد على وزي ر السياحة : .......................................................................13
استقبال الفنادق الجزائرية ل 10 ألاف عائلة في شه ر لا يمثل إ لا مصطافي العاصمة ! )الشروق اونلاين( ........... 13
افتتاح مصنع بأقب و في بجاية ...................................................................................................13
شراكة جزائرية نمساوية لإنتاج مواد من فواكه موجهة للصناعات الغذائية )الشروق أونلاين( ................... 13
 بنوك ومالية/تأمينات ....................................................................................................14
الجمعية العامة تكشف حصيلة إيجابية لسنة 2017 ...............................................................14
البنك الخارجي يجني 5700 مليا ر Ùˆ”يٌطعم” الخزينة ب 2500 مليار ! )الشروق أونلاين( ................................ 14
وزارة المالية تستعجل الإطا ر التنظيمي والقانوني لتقديمه إلى الحكومة .....................................15
التعاملات البنكية “إسلامية” وب لا ربا بداية من سبتمب ر )الشروق اونلاين( ........................................... 15
استجابة لطلب الزبائن والمشتركين ..........................................................................................16
صندوق التعاون الفلاحي يطلق خدمة مساعدة وسحب السيارات )الشروق اونلاين( .............................. 16
بعد تواط ؤ مجهولين مع صيادلة ..............................................................................................17
10 ملايي ر خسائ ر بسبب الاستعمال “المشبوه” لبطاقة شفاء )الشروق أونلاين( ...................................... 17
16 مليا ر دولا ر عائدات سوناطراك في 5 أشهر .. .........................................................................18
قيطوني: لا استغلال للغا ز الصخري قبل 2030 ولن يتم دون موافقة السكان )الشروق أونلاين( .................. 18
 تعاون وشراكة ...............................................................................................................18
خبراء يحذرون وينصحون بتفكيكها قبل القمة ........................................................................18
3 قنابل م
Ù‘
تلغ اجتماع “أوبك” في الجزائ ر شه ر سبتمبر ! )الشروق أونلاين( ............................................. 18
مساهل يلتقي نظيره الفيتنامي ويدع و إلى تعزي ز التعاون الاقتصادي ..........................................19
3
360 مليون دولا ر حجم المبادلات بين الفيتنام والجزائ ر )الشروق اونلاين( ............................................ 19
مثمنا دعم الجزائ ر لبلاده.. السفي ر التركي : .................................................................................19
100 ألف جزائري دخلوا تركيا خلال 6 أشه ر )الشروق اونلاين( ...................................................... 19
الحوا ر الاستراتيجي الجزائر-الاتحاد الاوروبي: انعقاد اجتماع حول المسائل الأمنية يوم الاثنين بالجزائ ر )واج( ..... 20
كهرباء: الجزائ ر والمغرب سيزودان تونس بقدرة 300 ميغاواط)واج( .................................................. 20
مساهل يتحادث مع وزي ر الداخلية النيجيري حول تحديات منطقة الساحل )واج( ................................. 21
 تجارة ..............................................................................................................................21
 يقظة ..............................................................................................................................21
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الافتتاحية
بوعزغي يؤكد على دور تربية المائيات في تحقيق الأمن الغذائي والنموالاقتصادي )واج(
ألح وزير الفلاحة و التنمية الريفية و الصيد البحري, السيد عبد القادر بوعزغي يوم الأحد بالجزائر على الدور الهام
الذي تلعبه تربية المائيات في الامن الغذائي للجزائر فضلا عن دورها في النمو الاقتصادي خارج المحروقات و مسعى
تخفيض الواردات,حسبما افاد به بيان الوزارة.
و جاء هذا التأكيد خلال افتتاحه لقاءا تقييميا لنشاطات الصيد البحري و تربية المائيات للسداس ي الاول من سنة
2018 و افاق السداس ي الثاني 2018 بمقر الوزارة و الذي حضره اطارات من الوزارة و المديرية العامة للصيد البحري
الذي يندرج في اطار تنفيذ التوجيهات التي جاءت في رسالة رئيس الجمهورية, عبد العزيز بوتفليقة خلال الجلسات
الوطنية للفلاحة و التي دعا من خلالها السلطات المعنية الى اعطاء اهمية بالغة لقطاع الصيد البحري و تربية المائيات.
و اكد السيد بوعزغي بهذه المناسبة على ضرورة تجسيد التوصيات التي جاءت بها الجلسات الوطنية للفلاحة في القريب
العاجل في اطار برنامج عمل وطني .
في سياق ذي صلة, تطرق الوزير الى اهمية قطاع الصيد البحري و تربية المائيات التي تعتبر من الدعائم الاساسية التي
يرتكز عليها قطاع الفلاحة و الدور المنوط بها للنهوض بالاقتصاد الوطني.
كما أكد ايضا على الالتزام الصارم للسلطات العمومية بترقية هذا النشاط عن طريق منح كل انواع التسهيلات
للمستثمرين قانونية كانت او ادارية او جبائيه او بنكية.
في سياق ذي صلة, تطرق الوزير الى ضرورة اشراك جميع الفاعلين في قطاع الصيد البحري و تربية المائيات خاصة
المستثمرين و الباحثين و المتعاملين و المعنيين الذين عملوا بكل شفافية و جدية في ا لاشهر الاخيرة على تجديد هياكل
الغرف الولائية للصيد البحري لتحقيق طموحات الفئات المهنية المختلفة و التكفل بانشغالاتهم.
واعتبر الوزير ان النتائج المحصل عليها في مجال الاستثمار تدعو للتفاؤل ببلوغ هدف كهذا, مبرزا ان" السياسة المسطرة
لتطوير تربية المائيات في الجزائر مع بلوغ انتاج الصيد البحري اقص ى حدود يجب ان ترفع من معدلات استهلاك الفرد
من السمك الذي يصل حاليا الى 4 كلغ للفرد سنويا" .
وذكر البيان , ان وزارة الفلاحة و التنمية الريفية و الصيد البحري تولي اهمية بالغة للديناميكية الحالية و الحركية
الواسعة في مجال الاستثمار في تنمية تربية المائيات و صناعات الصيد البحري المختلفة من خلال المرافقة
الميدانية للمستثمرين و العمل على تذليل كل العراقيل الت تعترضهم من اجل تجسيد مشاريعهم خاصة مع الهيئات
الادارية و البنكية بالإضافة الى ضرورة ايلاء عناية خاصة لتربية المائيات في المناطق الداخلية و الصحراوية و ت وسيع
مشاريع تربية المائيات المدمجة مع الفلاحة بالتنسيق مع مختلف المتدخلين.
من جهة اخرى , سجلت وزارة الفلاحة و التنمية الريفية و الصيد البحري بكل ارتياح صيد الحصة المخصصة لبلادنا
من التونة الحمراء في هذه السنة و المقدرة ب 1.300 طن اي ما يعادل عشر مرات الحصة التي خصصت للجزائر في
2010 .
واكدت الوزارة في هذا الاطار انها تعمل عبر مديرية الصيد البحري على تثمين هذا المنتوج من خلال انجاز تلاث مزارع
لتسمين التونة و التي ستسمح مستقبلا بمضاعفة المداخيل المحصل عليها من تسويق الكميات المصطادة.
كما سجلت تربية المائيات في الجزائر نتائج مشجعة في مجال الاستثمار من خلال انجاز 60 مشروع منها 35 مشروع مند
بداية 2017 ,حيث سمحت هذه المشاريع برفع القدرة الانتاجية و التي بلغت 30 الف طن خلال نفس الفترة.
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هذا الى جانب ,الشروع في اكثر من 60 مشروع جديد في هذه السنة حيث ستسمح برفع قدرات الانتاج و المساهمة في
تقليص العجز المسجل في السوق من المنتجات السمكية.
هذا من جهة, اما من جهة اخرى فقد تم استزراع اكثر من 1.400 حوض للفلاحين و احصاء اكثر من 20 الف حوض
مؤهلة لاستزراع بالإضافة الى تكوين 2.226 فلاح خلال السنة 2017 - 2018 على مستوى المناطق الداخلية و
الصحراوية. و هذا يدخل في اطار ادماج تربية المائيات في الاوساط الفلاحية.
اما في مجال الصيد البحري, فقد اشارت وزارة الفلاحة الى ان المجهودات المبذولة تسجيل انتاج سنوي يقدر ب 100
الف طن سنويا.
قطاع الفلاحة يمتص ما يقارب 70 بالمائة من المياه المستهلكة على المستوى الوطني)واج(
تمتص الزراعة ما يقارب 70 بالمائة من منسوب المياه المستهلكة على المستوى الوطني في حين ان انظمة السقي
البديلة تسمح بتوفير منسوب مهم من هذا الاستهلاك , حسب ما افاد به مدير التزويد بالمياه الصالحة للشرب بوزارة
الموارد المائية, عمر بوقروة, في حوار لواج.
و اوضح ذات المسؤول ان "هناك جهود مهمة جدا يجب بذلها من حيث توفير المياه في الزراعة وهو قطاع يستهلك
الكثير من المياه في الجزائر بنسبة 70 بالمائة من الاستهلاك على المستوى الوطني".
و حسب السيد بوقروة فان استهلاك المياه في القطاع الفلاحي يبلغ حوالي 7 مليار متر مكعب في المتوسط السنوي, مع
العلم أن الاستهلاك الوطني الاجمالي )استهلاك السكان من مياه الشرب واحتياجات القطاعين الصناعي والزراعي(
يمثل 6 ر 10 مليار متر مكعب سن ويا.
كما افاد انه "إذا وفرنا حتى و لو فقط 10 بالمائة من الحجم الإجمالي الذي يتم تسخيره للزراعة, فسنستعيد 700
مليون متر مكعب, في حين ان توفير نسبة 20 بالمائة ستسمح باسترجاع 4 ر 1 مليار متر مكعب, ما يسمح بتزويد نصف
السكان الجزائريين".
و من حيث المساحة المزر وعة , فان الكميات المسترجعة يمكن أن توجه لسقي 300.000 هكتار من الأراض ي الإضافية
المزروعة , أو 30 بالمائة من إجمالي المساحة المسقية.
و للقيام بذلك, ذكر المسؤول تعزيز أنظمة توفير المياه مثل الري بالتقطير والرش, و هذا, بالتوازي مع تحديث الزراعة.
و قال في هذا الصدد, "هذا جانب مهم للغاية ونحن نعمل مع وزارة الفلاحة والنتائج موجودة".
كما قال بهذا الشأن أن المساحة المسقية بالوسائل المقتصدة للمياه بلغت بالكاد 90.000 هكتار سنة 2000 لتنتقل
الى 600.000 هكتار حاليا , مشيرا الى أن" هذه الاخيرة ) 600.000 هكتار( لا تمثل الا 50 بالمائة من المساحة المسقية
في حين أن 50 بالمائة المتبقية تستعمل دوما الأنظمة التقليدية للسقي و التي تبذر كميات هائلة من المياه".
"لقد سطرنا أهدافا ل 2022 - 2025 و التي من المفترض أن تساعد على تعميم أنظمة بسبب فترات
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توفير المياه, خاصة
الجفاف التي تعرفها البلاد و التغيرات المناخية" , يضيف السيد بوقروة.
وعلاوة على ذلكي فان هذا التحويل من الطابع التقليدي للري إلى نظام حديث أقل "استعمالا للمياه" يمر عبر تعبئة
المياه غير التقليدية وتحلية مياه البحر وإعادة استخدام مياه الصرف الصحي المعالجة .
ومن خلال حضيرة محطات معالجة مياه الصرف الصحي التي تمتلكها البلاد يتم حاليا إنتاج 400 مليون متر مكعب /
سنة من المياه.
وبمضاعفة عدد هذه المحطات يمكن بلوغ تدريجيا 600 مليون متر مكعب/السنة و حتى واحد ) 1( مليار متر مكعب /
سنة.
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من جهة أخرىي اتخذت وزارة الموارد المائية اجراءات مؤسساتية ولا سيما من خلال الوكالة الوطنية للتسيير المدمج
للموارد المائية ) GIRE ( التي تعمل على تحسيس المواطنين و ادماجهم في تحقيق الجهود المبذولة لاقتصاد المياه.
وفي هذا السياقي أوضح المدير العام للوكالة, السيد محمد درامش ي لواج أن تم ادراج مفهوم التحسيس والاتصال في
قطاع الموارد المائية منذ مؤتمر الأرض في ريو )البرازيل( في عام 1992 . ومنذ ذلك الحين وضعت البلاد أدوات
للتسيير المدمج لهذا المورد.
و اوضح ذات المسؤول انه وفقا لأحكام قمة ريوي يستند التسيير المدمج للموارد المائية على أربع نقاط هي: التخطيط
وتنفيذ نظام المعلومات والتشاور بين مختلف الفاعلين والاتصال التحسيس.
ومن حيث التوعية والاتصال تعمل الوكالة الوطنية للتسيير المدمج للموارد المائية تعمل على التعريف بجميع مراحل
دورة مياه الشرب قبل الوصول إلى الحنفية من أجل حمل الم واطنين على إدراك أهمية المحافظة عليها.
كما اشار في ذات السياق انه يتم "التركيز في برنامج الاتصال على فئات من السكان على مستوى المدارس والثانويات
والجامعات والمخيمات الصيفية والجمعيات والمساجد )من خلال الأئمة( وكذلك على مستوى الصناعيين والمزارعين ".
و يتم أيضا القيام بحملات توعية عبر الموقع الإلكتروني ووسائل التواصل الاجتماعي سيما" الفايسبوك" للبقاء على اتصال
مع المستخدم وتشجيعه على الاقتصاد في استغلال هذه الثروة الثمينة.
سوناطراك تحقق 16 مليار دولار كرقم أعمال للتصدير خلال الخمسة أشهر الأولى ل 2018 )واج(
حققت الشركة الوطنية للمحروقات سوناطراك رقم أعمال للتصدير قدر ب 16 مليار دولار بين يناير و نهاية مايو من
سنة 2018 ، مقابل 14 مليار دولار خلال نفس الفترة من سنة 2017 ، أي بارتفاع قدره 3 ر 14 بالمئة، حسب ما أفاده
اليوم الخميس بالجزائر العاصمة وزير الطاقة، مصطفى قيطوني.
أما بخصوص الجباية البترولية، قال الوزير خلال يوم إعلامي حول الحصيلة الطاقوية الوطنية أن هذه الأخيرة بلغت
1.190 مليار دينار في نهاية مايو 2018 ، مقابل 995 مليار دينار خلال نفس الفترة من سنة 2017 ، أي بارتفاع 20 بالمئة.
و لدى تطرقه لنشاط التنقيب، أفاد السيد قيطوني انه تم تسجيل 17 تنقيبا جديدا نهاية مايو الفارط مقابل 14
تنقيبا نهاية مايو من سنة 2017 و هذا ما سيدعم - حسب قوله - احتياط البلاد من الغاز و البترول.
لسعات سامة تسببت في الإجهاض ومضاعفات صحية خطيرة
طوارئ وسط الحوامل والمرض ى بسبب لسعات البعوض )الشروق أونلاين(
عرا بين المواطنين، خاصة بعد ورود أخبار عن إجهاض حامل لجنينها
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أحدثت لسعات الناموس الغريبة والخطيرة هلعا وذ
بالعاصمة، إثر تعرضها للسعات تسببت في ظهور انتفاخات وحمى وقيء، ورغم التحذير المتكرر، التزمت غالبية بلديات
الساعة لم نشاهد حملات رش واسعة لمبيدات الحشرات، في وقت تعرف دعوة
اء ما يحصل، فلحدّ الوطن الصمت إز
حيط تجاوبا ضعيفا من رؤساء البلديات
ُ
وزارة الداخلية لتنظيف الم . لا يزال النّاموس “المسموم” ومثله نام وس النمر، يطيح بالكثير من الضحايا، والدليل التهافت اليومي على مصالح
الاستعجالات بالمستشفيات ومراكز الصّحة الجوارية وحتى الصيدليات .
توافد على مراكز الصحة الجوارية بسبب لسعات البعوض
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ففي مركز الصحة الجوارية ببن عمر بالقبة، التقينا بالكثير من الحالات لمواطنين تعرضوا للسع، منها شابة في الثلاثين
من عمرها تقطن بحي بانوراما بالقبة، أكدت تعرضها لثلاث لسعات دفعة واحدة أسفل كاحل قدمها، عندما كانت
ت مكان اللسع وبشدة، انتفخت رجلها في ظرف ثواني وظهرت عليها
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جالسة مع أطفالها في حديقة عمومية، ولأنها حك
علامات حمراء، بتوجهها لمركز الصحة الجوارية وصفت لها الطبيبة مضاد الحساسية “ تلفاست” ومرهم “ايراكس” لإزالة
الحكة . والخطير أن مكان اللسعة يترك أثارا وتشوهات في الجلد حتى بعد شفائه، وفي هذا أكدت لنا كريمة موظفة في شركة
سعات نامُوس في قدمه
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خاصة بالقبة، عن تعرضها صيف العام المنصرم لل ربها دواء الحساسية ووضع المراهم
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سعة لا تزال إلى اليوم، ولسوء حظها تعرّضت للسع مُجدّدا هذه السّنة، وفي
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فيت رجلها بعد أسبوع، لكن أثار الل
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علق متحسرة
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المكان نفسه، ما جعلها ت “ رجلي تشوّهت ما يضطرني للبس جوارب في عزّ الصيف لحماية ما تبقّى منها ”.
الن بيد.. وعلينا محاربته ابتداء من فيفري
ُ
اموس لا يقتله الم
واعتبر المختص في الصحة العمومية، الدكتور فتحي بن أشنهو، أنه لا يجب التهوين من موضوع الناموس وتجاهله، لأن
الأمر خطير جدا، حيث أكد في اتصال مع “الشروق” أن الجزائر في سنوات خلت كانت رائدة في مجال مكافحة البعوض
ودراسة تطوره، وهي المهمة التي تولاها معهد باستور الجزائر .
لأن “البعوض حشرة خطيرة جدا، فهي الناقل الرئيس ÙŠ لمرض الملاريا أو الحمى البيضاء والذي صنفته منظمة الصحة
العالمية مرضا أخطر من فيروس السيدا، بعد قتله ملايين البشر في إفريقيا”ØŒ والناموس خطير لأنه يتغذى بالدم، وهو
ما يُوفر بيئة حاضنة للفيروسات المنتشرة في الدم، فتُنقل عبر البعوض إلى البشر . وأسباب انتشار البعوض في الجزائر رغم محاربته، هو برك المياه المتجمعة والراكدة، الموجودة تحت العمارات وفي
الأقبية، وحدائق المنازل وأصص النباتات، والمياه العفنة المتدفقة من النفايات، وفي الدماء المنتشرة أمام القصّابات،
فهذه الأماكن تعتبر بيئة مناسبة تضع فيها البعوضة بيضها .
حاربة نمو البعوض، يؤكد بن أشنهو يجب أن تبدأ الحملات من شهري فيفري ومارس وقت وضع البيْض، وليس في
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ولم
أشهر الصيف.
على مرض ى السكري أخذ الحيطة من البع وض
والخطير حسبه أن المبيد الذي يضعه المواطنون أو السلطات المحلية يقض ي على نسبة قليلة فقط من هذه الحشرة،
عتبر مقاومة جدا ولا تموت بسهولة
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والتي ت “ ر حتى بالإشعاعات النووية في تجارب أقيمت عليها
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فهي لم تتأث ”ØŒ والحلّ
الفعال هو في تجفيف المياه الراكدة ورفع النفايات يوميا، والاستعانة بالشبابيك Ùˆ”الناموسيات” التي تمنع البعوض من
دخول المنازل .
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في وقت يعتبر ناموس النمر من أخطر الأنواع لأنه ينقل مرض الدنج والشِّيك خطير
جدا، وعليه يدعو محدثنا تجند الجميع “من سلطات محلية ومواطنين، وخاصة مكاتب النظافة البلدية، والتي لابد أن
يكون عملها ميدانيا وأن يخضع أفرادها لتكوين في طريقة مكافحة الحشرات ”. ويحذر بن اشنهو المتعرضين للسع، خاصة مرض Ù‰ السّكري المعرضين بسهولة لتعفن مكان الجُرح، بأخذ الحيطة والحذر،
وكما على المواطنين تقليم أظافرهم لتجنب ظهور جروح عند الحك، مع ضرورة وجود مطهر كحولي للجروح في كل
منزل .
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بسبب المخاوف من استهلاك مياه السدود
جزائريون يقاطعون مياه “الحنفيات” ويستبدلونها بالمياه المعدنية ! )الشروق اونلاين(
بالمائة من الجزائريين يشربون المياه المعبأة
التجار: نبيع المياه المعدنية أكثر من أكياس الحليب
لا يختلف اثنان على أن مياه الينابيع والمعدنية أصبحت اليوم أكثر مطلبا من طرف المستهلكين من أي وقت مض ى، بل
ضرورة ملحة لاستعمالها اليومي في الشرب، كونها خالية من المواد الكيميائية الضارة بعد ما قاطعوا بالجملة مياه
الحنفيات، هذه الأخيرة التي اصبح هؤلاء لا يثقون فيها ويخشون شربها خوفا على صحتهم من أمراض قد تفتك بهم
نظرا لتغير طعمها تارة ولونها في كثير من الحالات، وهي التي ظلت طوال سنوات مضت المصدر الأول لتزويد المواطنين
بمياه الشرب رفقة مياه الينابيع والآبار .
تعددت تسميات المياه المعدنية والينابيع بالجزائر مع ولوج بعض المستثمرين هذا المجال الذي أصبح الطلب عليه
يتضاعف من سنة لأخرى من طرف المستهلك، فرارا من الأمراض وحفاظا على سلامته وأبنائه حتى أنها أصبحت ضرورة
للرضع بعد ما تخلى الأولياء عن طريقة غلي الماء التقليدية وخلطه بحليب ال رضاعة قبل منحه للرضع، بل وتعدت
حمل ضمن
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استعمالات هذه المياه لتتحول إلى أهم المواد التي ت “قفة عيادة المريض”.. وان ظلت كل من “سعيدة”
Ùˆ”موزاية” أهم المنتجات التي تربعت على عرش السوق المحلية طيلة عقد من الزمن قبل أن يفرض الاستيراد الدعوة
للاستثمار ورفع طاقة ا لإنتاج وتنوعه بمناطق عديدة من الوطن.. .لكن السؤال الذي يطرح نفسه: لماذا تخلى المستهلك
الجزائري عن مياه الحنفيات؟ هل تعتبر غير صالحة للشرب؟ أم أن مياه السدود غير معقمة بطريقة علمية بسبب اللون
والرائحة، أو أن الأمر يتعلق بإضافة المواد الكيمائية؟ وهل تعتبر المياه المعدنية بالمقابل أكثر صحية ومطابقة للمقاييس؟
التجار: “نبيع المياه المعدنية أكثر من الحليب ”
جولتنا لبعض المحلات التجارية، استوقفتنا عند مدى الطلب الذي تعرفه هذه المياه، فكان رد اغلب التجار أنها تحولت
وفي ظرف وجيز إلى أهم المواد الاستهلاكية، بل الأكثر طلبا من طرف الزبائن المستهلكين، ويتضاعف الطلب على هذا
النوع من الماء خلال فصل الصيف سواء بالنسبة للعائلات أو المصطافين وحتى الفنادق والمطاعم بشكل مضاعف، بل
وصل ببعض التجار إلى نعت هذه المياه المعلبة بالذهب الأزرق عندما أكدوا انه أصبح مستهلكا أكثر من الحليب رغم أن
هذا الأخير يحتوي على فيتامينات كثيرة من بينها الماء، إلا أن الطلب عليه يتضاءل مقارنة بالمياه المعدنية حتى أن
المشروبات بكل أصنافها لا يمكن أن تحل محل ما يتم بيعه يوميا من “فاردوات ” رغم الثقل المادي الذي يقع على عاتق
المواطن من مصاريف إضافية .
تغير اللون والمذاق.. والأوساخ وغسل السيارات بالسدود سبب العزوف
نسبة كبيرة من المواطنين الذين تحدثت إليهم “الشروق”ØŒ تؤكد أنها هجرت مياه الحنفيات، بل تكاد تستعملها للغسيل
أو الطهي في أحيانا كثيرة، وعن سبب هروب الكل من تلك المياه التي يجبرون على تسديد فواتيرها كل فصل دون
استغلالها للشرب، وهي التي ظلت المنبع الأول لهم طيلة السنوات الماضية، بل كان الطلب بأضعاف مضاعفة على هذا
المورد خلال سنوات التسعينات بعد الجفاف الذي عرفته حنفيات مختلف مناطق الوطن أكثرها بالجهة الغربية وما
لازمها من ظواهر سلبية ما جعل حتى بعض الفنانين يستغلون الأوضاع لإطلاق العنان لمؤلفاتهم التي تصب في هذا
الاتجاه لوضع المشهد صوب الأعين، بطريقة تهكمية وأخرى دراماتيكية قابلها وقتها غياب مشاريع السدود، تصريحات
أخرى لمواطنين عزفوا عن شرب مياه الحنفيات أرجعت السبب إلى المشاهد التي وقفوا عليها حين زيارتهم للسدود منهم
من يقصد المنطقة لغسل سيارته ومنهم من يلعب بمياهها، في حين لا تزال صور تجمع الأوساخ والقاذورات لا تفارق
مخيلتهم .
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أكدت أنها تضمن مراقبة نوعية وفقا للمقاييس.. “سيال ”:
من هنا تأتي مياه الحنفيات.. وهذه أسباب تغير اللون والطعم
تؤكد تصريحات كل من مدير استغلال مياه مؤسسة “سيال” سليمان بونوح ومديرة المخبر ليلى فراح Ù„”الشروق”ØŒ أن
المياه المعالجة الموزعة للزبائن، مراقبة بطريقة ممنهجة وبطريقة آلية لمدة 24 سا/ 24 سا من نقطة تجميع المياه سواء
مياه جوفية أو من محطات المعالجة إذا تعلق الأمر بالمياه السطحية، كما تتم مراقبة إضافية على مستوى محطات
الضخ بالخزانات وأبراج المياه، فضلا عن شبكات التوزيع إلى غاية عدادات الزبون . تحاليل واختبارات الكلور تجرى
يوميا من قبل وكلاء الجودة Ù„”سيال” بغية ضمان نوعية جيدة للمياه الموزعة، حيث تضمن الشركة من خلال مخبرها
المركزي المعتمد وفق معيار “ 17025 ISO” ØŒ تضمن مراقبة نوعية للمياه وفقا للتنظيمات والقوانين الجزائرية، فمتوسط
20 ألف مراقبة يضمنها المخبر المركزي، وأضاف المتحدثان أن المياه الموزعة من قبل “سيال” مطابقة لمقاييس مياه
الشرب بنسبة 100 بالمائة .
أما عن ظاهرة تغير لون ورائحة المياه من فترة لأخرى، فذكر هؤلاء أن مؤسستهم مثلها مثل باقي الشركات المنتجة للمياه،
حيث تسجل مثل هذه الحالات تزامنا وارتفاع درجات الحرارة الشديدة والتي لها علاقة بنمو الطحالب الموسمية، خاصة
في فصل الصيف، فرغم الطعم الذي تتركه، إلا أن ذلك لا يؤثر على الصحة . وأرجع هؤلاء تغير اللون في بعض الأحيان إلى وجود الأتربة الناتجة عن أشغال أنابيب الشبكة أو يعني وجود معدن
المنغنيز بسبب انخفاض مستوى السد وهنا وجب حشد طبقات من المياه المنخفضة مع مستويات أعلى من المنغنيز،
معتبرين أن الظاهرة تتأتى عند انخفاض مستوى السدود مع ارتفاع درجات حرارة مياه السدود، وأن معدن المنغنيز لا
يشكل أي خطر على صحة الإنسان. وللقضاء على مشكل الطعم والرائحة واللون، تقوم “سيال” بتعديل عملية المعالجة،
يليها تنظيف جميع خزاناتها وشطف شبكة التوزيع بأكملها .
وعن مصدر مياه الحنفيات، أكد المتحدثان أنها مختلفة باختلاف المنطقة، فيمكن أن تكون من محطة تحلية البحر،
جوفية تحت الأرض “ينابيع أو آبار”ØŒ من الجداول المائية، كما يمكن أن تكون مياها سطحية من السدود، وقد تكون
مزيجا بين كل من المياه السطحية والجوفية ومياه البحر المحلاة، وبشأن المواد التي تضاف لمياه الحنفيات فتستعين
“سيال” بالمعالجة المسبقة بالكلور لمنع مختلف الأمراض المتنقلة عن طريق المياه .
المديرية العامة للجزائرية للمياه ADE:
مياهنا صالحة للشرب وخاضعة للمعايير القانونية
طمأن المدير العام للجزائرية للمياه حسين زعير، الزبائن، أن كل المياه الموزعة من طرفهم صالحة للشرب وتخضع
للمقاييس الصحية والقانونية الرسمية المتعامل بها، مؤكدا انه ليس لها أي تأثير غير مرغوب فيه على صحة المستهلك. من جهة أخرى، تؤكد المؤسسة وعلى لسان بلخوجة، مسؤول بالمؤسسة، أن المياه التي توزع تجاه حنفيات الزبائن
تعتمد بدرجة اكبر على المياه الجوفية بنسبة 46 بالمائة، 38 بالمائة مياه سطحية، في حين تبقى 16 بالمائة الأخيرة فهي
من مياه تحلية البحر، مصدر آخر من المؤسسة يؤكد أن الطعم أو اللون حين يتغير يكون سببه الكلور، فحين تغلق
الحنفية على سبيل المثال يتراكم الكلور وعند فتحها يشاهد المستهلك تغير اللون أو الذوق ما يفتأ أن ينجلي بعد أقل
من دقيقتين على فتح الحنفية .
الفدرالية الوطنية لحماية المستهلك :
60 بالمائة من الجزائريين يفضلون المياه المعدنية.. ومياه الحنفيات بالجنوب غير صالحة للشرب
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أكد رئيس الفيدرالية الوطنية لحماية المستهلك زكي حريز في تصريح Ù„”الشروق”ØŒ أن نحو 60 بالمائة من الجزائريين فروا
نحو المياه المعدنية في استعمالاتهم اليومية للشرب بعد ما هجروا مياه الحنفيات، في حين تتضارب أرقام البقية ما بين
استغلال مياه الآبار أو الينابيع والمياه المحلاة مثلما هو متعامل به في بعض أحياء مدينة وهران، مشيرا أن اغلب مدن
الصحراء، حسب ما وقفت عليه الفيدرالية من تحاليل وفق الشكاوى التي وصلتها غير صالحة للشرب، بل يكاد السكان
يستعملونها للغسيل فقط حتى أن كثرة البيكاربونات به تجعل من يغتسل به يفر إلى أنواع أخرى من المياه التي يقتنونها
بأموالهم، حتى أن التجربة تؤكد استحالة تشكيل رغوة بالصابون إذا اختلط بهذه المياه، وهو ما سجلته الفيدرالية
بمنطقة وادي سوف نظرا لنوعية المياه.. ورقلة، أدرار هي الأخرى تعاني حنفياتها من مياه غير صالحة للشرب نتيجة
ارتفاع نسبة الكلس مقابل قلة المشاريع التي تهم محطات التصفية . وعن مطابقة المياه المعدنية المحلية للمقاييس، أكد حريز أن كل التحاليل التي وقفت عليها الفيدرالية ومعهد “باستور ”
الذي يقوم بالمراقبة الدورية، تؤكد مطابقتها، في حين لم يسجل أي خرق أو تلوث سوى لعلامة واحدة منذ سنتين تم
الإعلان عنها، وعاد رئيس الفيدرالية الوطنية لحماية المستهلك للحديث عن طريقة نقل المياه المعدنية المعبأة بالقارو رات
في ظروف غير صحية والمعرضة منها لأشعة الشمس، حيث تمثل – حسبه – اكبر عدو للصحة/ أين تتحلل مادة
“ البوليمار” من البلاستيك لتنفذ في المياه، مسببة أعراضا صحية خطيرة وعلى رأسها مرض السرطان .
الينابيع والمياه المعدنية بديل سكان البويرة عن الحنفيات
رغم توفر ولاية البويرة على طاقة استيعاب مائية هائلة بفضل سدودها الثلاثة، ورغم بلوغ نسبة الربط بشبكات الماء
الشروب بالولاية درجات متقدمة، إلا أن المواطن البويري يسجل عدم رضاه عن جودة المياه المقدمة وسلامتها في كل
مرة، بل ويشك في تلوثها أحيانا وتغير رائحتها، فضلا عن خطورة المواد المستعملة في تطهيرها رغم تطمينات مصالح المياه
المتكررة حول جودتها وسلامتها، لترتفع في المقابل معادلة نفور المواطن منها ولجوئه إلى مياه الينابيع بالأرياف والمياه
المعدنية رغم تكلفتها .
ويرجع الكثير من سكان البويرة نفورهم من شرب مياه الحنفيات إلى سببين اثنين، أولهما تغير ملحوظ في رائحة وطعم
المياه التي تصل حنفياتهم منذ بداية ربطها بمياه السدود لاسيما الجهة الشرقية المربوطة بسد تالسديت، حيث يشتكي
سكان المنطقة من رائحة غريبة بالمياه تتسبب حسبهم في كثير من ا لأحيان في حدوث إسهال وأعراض أخرى لمستهلكيها،
أما السبب الثاني حسبهم فهو تلوث الشبكات في أماكن مختلفة ومنها ما هو مختلط بشبكات الصرف الصحي جراء
قدمها واهترائها أو ما تعانيه من تسربات كثيرة ومتعددة، فيما يرجع بعض السكان أسبابه إلى خشيته من تأثير المواد
المستعملة في تطهير المياه على صحته وسلامته لاسيما مادة الكلور المرتفعة، إضافة إلى نوعية بعض الشبكات القديمة
المصنوعة من مادة الأميونت المسببة للسرطان .
مواطنون يؤكدون :
“ عناء جلب مياه الينابيع وتكاليف المياه المعدنية خير من عناء الأمراض وتكاليف علاجها ”
هذا الوضع دفع بهؤلاء السكان إلى مقاطعة مياه الحنفيات واللجوء إما إلى مياه الينابيع المنتشرة بالخصوص في الأرياف،
والتي تعتبر مياهها أكثر صحية وطبيعية، حيث يلاحظ تجمع العشرات منهم يوميا، خاصة في الفترة المسائية أمام تلك
الينابيع وأحيانا في شكل طوابير بدلائهم رغم بعد مقرات سكناتهم للحصول عليها واستعمالها في الشرب كبديل عن مياه
الحنفيات، وهو ما أكده لنا عمي رابح صاحب 58 سنة، حيث يقطع مسافة 5 كلم يوميا لجلب مياه منبع ” تالاوقني”
المشهورة بعذوبتها وخلوها من الكلس عكس مياه الحنفيات التي سببت له كما قال أحجارا صغيرة بكليته كلفته عملية
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جراحية، مضيفا آخر بأن أبناءه يصابون بإسهال في كل مرة يشربون مياه الحنفيات بحيهم المعروف بانتشار نقاط
تسربات للشبكة واحتمال اختلاطها بمياه الصرف الصحي المهترئة بدورها .
أما صنف آخر من ميسوري الحال أو ممن يصعب عليه التنقل إلى تلك الينابيع يوميا، فيلجأ إلى المياه المعدنية كبديل
رغم تكاليفها، حيث ازداد رواج تلك المياه بالمحلات وبمختلف التسميات والأصناف كلما زاد توسع شبكة الربط بالمياه
الشروب، وهي معادلة غريبة، حسب ما أبرزه لنا صاحب محل للمواد الغذائية الذي كشف بأن رواج المياه المعدنية
سواء القارورات بسعة 1 لتر أو 5 لتر في ارتفاع مستمر ويبيع منها العشرات يوميا رغم فصل الشتاء الذي تقل فيه نسبة
استهلاك المياه، ليضيف لنا أحد الزبائن، وهو إطار في مصلحة عمومية بأنه يخصص ميزانية هامة من أجرته لاقتناء
المياه المعدنية، معتبرا إياها أكثر صحية مقارنة بمياه الحنفيات التي قال بأنها تتسبب في عدة آثار صحية منها تلوث
الأسنان وتساقطها بسرعة بسبب ارتفاع مادة الكلور بها، مضيفا بأن عدة دول تخلت عن هذه المادة في تطهير المياه
لخطورتها .
عائلات بسيدي بلعباس قاطعت مياه الحنفيات منذ سنوات طويلة
أضحت الكثير من العائلات بولاية سيدي بلعباس، تجبر على إنفاق مصاريف اقتناء قارورات المياه المعدنية كل شهر،
بسبب مخاوفها من المضاعفات الصحية التي قد تلحق بها، بمجرد تناولها لمياه الحنفيات ذات اللون البني والرائحة
الكريهة أحيانا .
فضلا عن فاتورة استهلاك المياه، التي تدفعها بانتظام، أصبحت الكثي ر من العائلات بمختلف مناطق ولاية سيدي
بلعباس، تنفق بين 1200 إلى 1500 دج شهريا، لاقتناء قارورات المياه المعدنية، لتفادي إنفاق ما هو أكبر في حالة إصابتها
بالأوبئة والأمراض المتنقلة عن طريق المياه التي تصل حنفياتها، والتي تحمل رائحة كريهة واللون البني أحيانا، منذ
سنوات طويلة، وإن كانت الجهات المسؤولة قد خففت في العديد من المناسبات من مخاوف المواطنين، وطمأنتهم بشأن
تناول المياه الموزعة على مساكنهم، باعتبار أنها مياه معالجة باستعمال مختلف المواد المطهرة، إلا أن ذلك لم يدفع
الكثير من العائلات للعدول عن قرار مقاطعتها لتناول مياه الحنفيات، وهو الوضع الذي لم تتحمله العائلات المحدودة
الدخل، وجعلها تبحث عن بدائل أخرى تعفيها من إنفاق مصاريف إضافية للحصول على كميات من ماء – صالح
للاستهلاك – باعتمادها على جلبها من مختلف المناطق التي تعرف تدفق مياه الينابيع الطبيعية، على غرار منطقة
العطوش بأعالي جبال تسالة، وبلدية عين البرد، وإن كانت السلطات المحلية بهذه البلدية، اعتمدت نظام توزيع جديد،
بعد ما أصبحت المنطقة قبلة للبعض الذين حولوا مياهها إلى سلعة تسوق على المواطنين، الذين يتعذر عليهم التنقل
إلى المكان الذي يبعد عن عاصمة الولاية بنحو 32 كلم .
المدير العام للصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي ل"الشروق ":
35 مليونا.. تعويضا عن كل بقرة مريضة بالحمى القلاعية
كشف الرئيس المدير العام للصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي شريف بن حبيلس عن الشروع في تعويض الفلاحين
والموالين المتضررين من وباء الحمى القلاعية، والمتعاقدين مع ال”سياناما ” وفق صيغة “الحمى القلاعية”ØŒ بمجرد إيداع
ملفاتهم، ليستلموا تعويضاتهم في ظرف 10 أيام .
واعتبر المسؤول الأول عن الصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي، أن المنتوج المتعلق بالحمى القلاعية متواجد في السوق
منذ 3 سنوات، حينما حصد هذا الوباء رؤوس عدد كبير من الماشية آنذاك، وقال إن التعويض عن البقرة يصل 35
مليون سنتيم، في حين أوضح أن الخبير الذي يوفده الصندوق هو الذي سيحدد قيمة التعويض. وأضاف المتحدث في تصريح Ù„”الشروق” أن الصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي مستعد لتعويض كافة المتضررين
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المؤمنين، كما أنه باشر حملة توعوية وتحسيسية لتنبيه الفلاحين بأهمية التأمين وضرورته، لاسيما في ظل انتشار الأوبئة
والأمراض التي تكلفهم غاليا، مشددا على أنه انتهى الزمن الذي تتكفل فيه الحكومة بتعويض كافة المتضررين من
الح رائق والأمراض من خزينة الدولة، ويجب أن يستوعب الفلاحون اليوم أهمية التأمين والفائدة المرجوة منه للفلاح
والموال وليس للصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي، مصرحا “من مصلحة الفلاح التأمين، لأن الدولة اليوم ليست
مستعدة لتعويض المتضررين من خزينتها ”.
وأضاف المتحدث أن نسبة الإصابة بالحمى القلاعية لدى الفلاحين المؤمنين أضعف بكثير من نسبتها لدى غير المؤمنين،
خاصة أن صندوق “السياناما” يوفد في كل مرة عناصره البيطرية لدى الفلاحين المتعاقدين معه لمعاينة وضعية الحيوان،
ما يجعل احتمال الإصابة غير وارد إلا في حالات نادرة .
ويقول بن حبيلس إن الصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي شرع في تعويض ضحايا الحمى القلاعية بعد الكارثة التي
عاشتها الجزائر قبل 3 سنوات، مشددا على أنه في ذلك الوقت، تم تسليم كافة الضحايا تعويضاتهم في ظرف 10 أيام،
ويتعلق الأمر بكل من يمتلك عقد تأمين، وذهب أبعد من ذلك، معتبرا أن التأمين ليس مجرد مراقبة، وإنما هو أيضا
وقاية ومتابعة صيدلية، لضمان تتوفر كل الشروط، لعدم إصابة الحيوان بالوباء . وأعلن الرئيس المدير العام للصندوق الوطني للتعاضد الفلاحي عن تشكيل لجان مراقبة لمتابعة مدى انتشار وباء الحمى
القلاعية وذلك في إطار إجراء احترازي لمنع اتساع رقعة الوباء، بالتنسيق مع الموالين ومربي الأبقار والأغنام، في حين شدد
على أن قيمة التعويض تتحدد بناء على تقرير الخبير وهي تختلف من ضحية لأخرى حسب حجم الحيوان، إلا أنها قد
تصل 35 مليون سنتيم للأبقار .
رفع الأسعار حسب القدرة الشرائية.. مدير س ونالغاز :
فاتورة شهرية للكهرباء بدل الثلاثة أشهر قريبا )الشروق اونلاين(
كشف الرئيس المدير العام لمجمع سونلغاز، محمد عرقاب، الأحد، عن الشروع في العمل بالفاتورة الشهرية لاستهلاك
الكهرباء في غضون ثلاث سنوات، وهو نظام تسيير جديد سيُعتمد بدل فاتورة الاستهلاك الفصلية “ثلاثة أشهر ”. وأوضح عرقاب، خلال ندوة صحفية عقدها على هامش لقاء مع المؤسسات الوطنية المتخصصة في إنجاز الشبكات
الكهربائية، بأن الفترة الجديدة لاحتساب فاتورة استهلاك الكهرباء، سيتم تطبيقها تدريجيا بدءا بالفواتير نصف
الشهرية . وبخصوص مراجعة أسعار الكهرباء مستقبلا، رد المدير العام لمجمع سونلغاز بالقول “قبل أي زيادة، سيتم أولا إنجاز
دراسة تأثير الأسعار، من أجل تكييفها مع مستوى معيشة المواطنين” د عن تعويض المؤسسة للمواطنين
Ù‘
، فيما أك
المتضررة أجهزتهم الكهربائية والإلكترونية المنزلية، بعد انقطاع التيار الكهربائي . واعتذر ذات المسؤول، عن نقص الانقطاعات الكهربائية “وذلك بفضل تطوير مخطط نقل وتوزيع الكهرباء لسونلغاز”
حسب تعبيره. وأضاف أنه حتى خلال انقطاع التيار الكهربائي، تملك سونلغاز نظام التدخل السريع الذي يقلل من مدة
الانقطاعات .
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جمعية حماية المستهلك ترد على وزير السياحة :
استقبال الفنادق الجزائرية ل 10 ألاف عائلة في شهر لا يمثل إلا مصطافي العاصمة ! )الشروق
اونلاين(
في الوقت الذي تتطلع فيه تونس لاستقبال 3 ملايين جزائري، خلال موسم اصطياف 2018 وإلى غاية نهاية السنة،
وهذا حسب تصريح لممثل الديوان الوطني للسياحة التونس ي بالجزائر فوائد الواد، مؤكدا أن 844 ألف سائح جزائري،
زاروا بلاده في الفترة بين 1 جانفي و 20 جوان الفارط، كشف وزير السياحة والصناعات التقليدية عبد القادر بن مسعود
أن الفنادق الجزائرية استقبلت 10 ألاف عائلة خلال شهر من بداية موسم الاصطياف لهذا العام، وهو رقم لا يمثل
حسب جمعية حماية وإرشاد المستهلك إلا مصطافي ولاية واحدة كالجزائر العاصمة .
وقال مصطفى زبدي، رئيس الجمعية، إن 10 ألاف عائلة لا يمثل بالمقارنة مع عدد سكان الجزائر شيئا، خاصة وأنه
يتعلق بفترة شهر جويلية، حسب تاريخ انطلاق موسم الاصطياف، مؤكدا أن السوق الجزائرية للفندقة بعيدة كل البعد
عن تلبية احتياجات المصطافين، وتبقى بلادنا تشهد تدني في الخدمات الفندقية، وعدد الفنادق والمركبات السياحية
لا تكفي لاستجابة متطلبات السوق .
ويرى زبدي أن مع نهاية موسم الاصطياف لهذه السنة، سيصل عدد زبائن الفنادق الجزائرية الذين تم استقبالهم منذ
جوان الماض ي، 50 ألف زبون، رغم التخفيضات التي وصلت حسب وزير السياحة إلى 50 بالمائة، وهو عدد لا يمثل
بالنسبة لسكان الجزائر، واقعا نفتخر به، حيث يبقى بعيدا كل البعد عن احتياجات السوق . من جهته، اعتبر الياس سنوس ي، الناطق باسم الوكالات السياحية أن استقبال 10 ألاف عائلة من طرف فنادق جزائرية
مؤشر جيد، خاصة وأن هذه العائلات حسبه، استفادت من تخفيضات بين 40 إلى 50 بالمائة، وهو ما سيُنعش السياحة
الداخلية، وتوفير إمكانيات تتيح للجزائريين التمتع بالشواطئ بأقل التكاليف وداخل التراب الوطني .
افتتاح مصنع بأقبو في بجاية
شراكة جزائرية نمساوية لإنتاج مواد من فواكه موجهة للصناعات الغذائية )الشروق أونلاين(
أعلن المدير العام لشركة “Elafruits” ØŒ بطوش بوسعد، بحضور نظيره النمساوي السيد كليبر ممثلا عن مجمع
“AGRANA” ØŒ الرائد العالمي في مجال المواد الغذائية، الخميس، عن الافتتاح الرسمي لمصنع في أقبو بولاية بجاية،
وذلك تجسيدا للشراكة الخاصة بإنتاج مواد مكونة مجملا من فواكه موجهة للصناعات الغذائية .
وقال كليبر، في ندوة صحفية نشطها بالمناسبة، إن مجمع “AGRANA” يعمل على توسيع شبكته في الجزائر، علما أنه
متواجد حاليا ب 21 دولة عب ر 29 وحدة إنتاج، وبعد توقيع الاتفاقية مع شركة “”Elafruits تحصل على ما يعادل 49
بالمائة من أسهم “Elafruits” بحجم مبيعات يعادل 7 ملايين أورو سنويا، حيث تطمح هذه الأخيرة لمضاعفة إنتاجها، على
مدى الخمس سنوات المقبلة .
من جهته أكد بطوش أن شركة “”Elafruits وبعد دخولها في شراكة متميزة مع مجمع AGRANA”” ØŒ ستستهدف أسواقا
خارجية على رأسها البلدان المجاورة بتوفير منتجات ذات جودة عالية .
وبموجب هذه الشراكة، سيتم تدعيم عنصر الموارد البشرية من خلال توظيف مهارات جديدة، ما سيرفع عدد عمال
المصنع المقدر حاليا ب 100 موظف.
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وتعتبر “Elafruits” شركة جزائرية متخصصة في تحضير وإنتاج الفواكه الموجهة لصناعة الأغذية أنشئت سنة 2008 ØŒ
وتهدف إلى تقديم خدمة كاملة للمصنعين، وهي رائدة في إعداد الفواكه لنوعية منتجاتها ودعمها الدائم لشركائها، كما
توفر الشركة منتجات خاصة بأسواق الألبان، المشروبات، المثلجات والمخابز .
وتحص ÙŠ “AGRANA” المختصة في المواد الزراعية الخام لإنتاج العديد من المنتجات عالية الجودة لهذه الصناعة، ما
يقارب 8700 موظف في 59 مصنع إنتاج في جميع أنحاء العالم بحجم مبيعات يصل إلى حوالي 2.6 مليار يورو .
وتأسست المجموعة في سنة 1988 وهي اليوم رائدة في سوق السكر في وسط وشرق أوروبا، كما تقوم الشركة بدور
أساس ÙŠ في مجال النشويات والبيوإيثانول في أوروبا، وتعتبر AGRANA”” شركة رائدة عالميا في تحضير الفواكه، كمكون
رئيس ي للعصائر المركزة في أوروبا .
بنوك ومالية/تأمينات
الجمعية العامة تكشف حصيلة إيجابية لسنة 2017
البنك الخارجي يجني 5700 مليار Ùˆ”يٌطعم” الخزينة ب 2500 مليار ! )الشروق أونلاين(
فاقت حصيلة البنك الخارجي الجزائري خلال سنة 2017 كافة التوقعات، محققة أرباحا ب 5736 مليار سنتيم، إذ تمكن
البنك الخارجي من احتلال الريادة في السوق الوطنية وإطعام الخزينة العمومية ب 2500 مليار سنتيم، في وقت تشير
التوقعات إلى أن أرباحه ستتجاوز 10 آلاف مليار سنتيم السنة الجارية، أي أزيد من 100 مليار دينار .
وأماط البنك الخارجي الجزائري خلال الجمعية العامة العادية المنعقدة بتاريخ 26 جوان الماض ي، بمقر وزارة المالية،
اللثام عن حصيلة إيجابية جدا لسنة 2017 تضمنت أرباحا ب 2500 مليار سنتيم، أطعم بها ال”بي أو Ø£” خزينة الدولة . وركزت الجمعية العامة، على جهود البنك في جمع الموارد وتمويل الاقتصاد الوطني وكذا إجراءات التحديث التي يقوم
بها منذ فترة، وخاصة فيما يتعلق بالخدمات الإلكترونية، وإدخال منتجات مصرفية جديدة، وإطلاق الخدمات المصرفية
الإلكترونية، وتبني الاتجاهات الرئيسية في تطوير هيكل حسابات الربح والخسارة، وتحسين النسب التنظيمية التي يتعين
على البنك احترامها .
وأكد المدققون القانونيون توثيق البيانات المالية للبنك للسنة المالية 2017 مع بعض الملاحظات، في حين أعلن رئيس
الجمعية العامة تحسن الأداء الإداري للبنك، وشدد على ضرورة الأخذ بعين الاعتبار التوصيات المقدمة من طرف
مراجعي الحسابات ولاسيما تلك المتعلقة بالحفاظ على الحسابات وتصفية تلك المعلقة .
وأوص ى رئيس الجمعية العامة بتعزيز نظام الرقابة الداخلية للبنك، وتحسين جمع الموارد وتنويع منتجات الاد

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