Revue de Presse 16 juillet 2018 Publié le 16/07/2018 à 09:24
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Lundi 16 juillet 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Près de 70% de la consommation d'eau accaparés par l'agriculture (APS) ................ 3
ï‚· Nouvelle agence de développement des PME : Les missions définies par un décret exécutif (El Moudjahid) .............................................................................................. 4
ï‚· Consommation électrique : la facturation mensuelle effective dans trois ans (APS) . 5
ï‚· BUS ET FRAUDE DANS L'UTILISATION DE LA CARTE CHIFA : La Cnas d'Alger perd 10 milliards de centimes (L’Expression) ............................................... 6
ï‚· Réunion informelle de l’Opep fin septembre à Alger : Sous le signe de la concertation (El Moudjahid) ....................................................................................... 8
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................... 9
ï‚· Assurances : Rendez-vous international à Alger en novembre (El Moudjahid) ......... 9
ï‚· La CNMA lance le dépannage et le remorquage automobile : «…Simple comme un coup de fil…» (Le Temps d’Algérie) ....................................................................... 11
Commerce ............................................................................................................................................................ 12
ï‚· RUMEURS ET SPÉCULATIONS AUTOUR DU MOUTON DE L'AÏD : Un sacrifice à quel prix ? (L’Expression) ....................................................................... 12
Coopération ......................................................................................................................................................... 13
ï‚· XAVIER DRIENCOURT, AMBASSADEUR DE FRANCE EN ALGÉRIE : "Célébrons la belle amitié de demain" (L’Expression) ............................................. 13
ï‚· Electricité : l'Algérie et le Maroc approvisionneront la Tunisie (APS) .................... 15
ï‚· Forum africain sur l’investissement : Une délégation de la BAD à Alger fin juillet (El Moudjahid) .......................................................................................................... 15
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A la une
Près de 70% de la consommation d'eau accaparés par l'agriculture (APS)
L'agriculture absorbe annuellement près de 70% de l'ensemble des volumes d'eau consommés au niveau national, alors que des systèmes d'irrigation alternatifs permettraient d'en faire d'importantes économies, a indiqué le Directeur de l'alimentation en eau potable auprès du ministère des Ressource en eau, Omar Bougueroua, dans un entretien accordé à l'APS.
"Il y a des efforts très importants à faire en matière d'économie de l'eau dans l'agriculture, un secteur gros consommateur d'eau en Algérie avec 70% de la consommation au niveau national", précise-t-il.
Selon le même responsable, la consommation en eau dans le secteur agricole est d'environ 7 milliards de m3 en moyenne annuelle, sachant que la consommation globale nationale (consommation de la population en eau potable, les besoins des secteurs industriel et agricole) est de 10,6 milliards de m3/an.
"Si nous faisons des économies, ne serait-ce que de 10% du volume global mobilisé pour l'agriculture, nous récupérerons 700 millions de m3, alors que des économies de 20% permettraient de récupérer 1,4 milliard de m3, permettant d'alimenter la moitié de la population algérienne", avance M.Bougueroua.
En terme de superficie plantée, ces volumes récupérables pourraient irriguer 300.000 ha de terres plantées supplémentaires, soit 30% de la surface totale irriguée.
Pour ce faire, le même responsable évoque le renforcement des systèmes économisateurs d'eau tels le goutte-à-goutte et l'aspersion, et ce, en parallèle à la modernisation de l'agriculture.
"Ceci est un volet très important et nous sommes en train de travailler avec le ministère de l'Agriculture et des résultats existent déjà", selon lui.
A ce propos, il indique que la superficie irriguée par les moyens économisateurs d'eau était à peine de 90.000 ha en 2000 pour passer actuellement à 600.000 ha.
Mais ces 600.000 ha ne représentent que 50% de la superficie irriguée alors que les 50% restants utilisent encore les systèmes traditionnels lesquels gaspillent d'énormes volumes d'eau, relève-t-il.
"Nous avons tracé des objectifs pour 2022-2025 qui devraient permettre de généraliser les systèmes économisateurs d'eau, notamment en raison des
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périodes de sécheresse que connait le pays, et des changements climatiques", fait-il valoir.
Par ailleurs, cette reconversion du caractère classique de l'irrigation vers un système moderne moins "vorace" en eau passe également par la mobilisation de l'eau non conventionnelle à travers le dessalement de l'eau de mer et la réutilisation des eaux usées épurées.
A travers le parc de station d'épuration que le pays possède, 400 millions de m3/an d'eau sont produits à l'heure actuelle.
Une multiplication de ces stations permettrait d'atteindre, progressivement, les 600 millions m3/an et même un (1) milliard de m3/an.
===Des actions de sensibilisation des citoyens pour l'économie de l'eau potable===
Par ailleurs, des actions institutionnelles ont également été engagées par le ministère des Ressources en eau à travers notamment l'Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE) qui oeuvre à sensibiliser les citoyens pour les intégrer aux efforts fournis pour l'économie de l'eau.
Dans ce sens, le Directeur général d'AGIRE, Mohamed Deramchi, explique à l'APS que ce concept de sensibilisation et de communication a été introduit en Algérie dans le secteur des ressources en eau depuis le sommet de la terre de Rio (Brésil) en 1992. Depuis, le pays a mis en place des outils pour la gestion intégrée de la ressource.
Selon les termes du Sommet de Rio, la gestion intégrée de la ressource en eau est basée sur quatre points: la planification, la mise en place d'un système d'information, la concertation entre les différents acteurs et la communication et la sensibilisation, détaille-t-il.
En terme de sensibilisation et la communication, AGIRE oeuvre à faire connaitre aux citoyens l'ensemble des étapes du cycle que l'eau potable opère avant de parvenir au robinet en vue de les amener à réaliser l'importance de sa préservation.
"Nous axons notre programme de communication à travers l'ensemble des catégories de la population, au niveau des écoles, des lycées, des universités, des colonies de vacances, des associations, des mosquées (à travers les imams) et aussi au niveau des industriels et des agriculteurs", selon lui.
Il y a également la sensibilisation à travers le site web et Facebook pour rester en contact avec l'usager et l'inciter à économiser cette denrée précieuse.
Nouvelle agence de développement des PME : Les missions définies par un décret exécutif (El Moudjahid)
Le décret exécutif fixant les missions, l’organisation et le fonctionnement de l’Agence de développement de la PME et de la promotion de l’innovation (ADPIPME) a été publié dans le Journal officiel n°39. Ses missions, nombreuses, ont trait à l’assurance de la mise en oeuvre de la politique de développement des PME, l’encouragement de la densification du tissu des PME. S’ajoute, d’une part, le nécessaire appui à l’innovation, la recherche et le développement au sein des PME, ainsi que les start-up et la mise en oeuvre
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des programmes de modernisation, visant l’amélioration de la compétitivité des PME. D’autre part, il est question, pour cette nouvelle agence, d’appuyer l’internationalisation des PME à travers l’aide à l’exportation de leur produit, le transfert technologique et les partenariats. Cette organisation porte également sur l’assistance des PME en difficultés, notamment financières, ainsi que la substitution en droits et obligations aux organes dissouts que sont l’Agence nationale de développement des PME (Andpme), les pépinières d'entreprises créées conformément au décret de 2003 relatif au statut-type de ces pépinières, ainsi que les centres de facilitation des PME. Pour Mohamed Bakalem, expert financier, trois facteurs peuvent mener à bon port le bateau de la PME. Il est question de la «débucratisation», voire «sortir de la phobie administrative», de «faciliter le financement» des entreprises concernées, et notamment de trouver le meilleur rempart à l’informel, constituant un «frein sérieux» au développement de la petite et moyenne entreprise. D’autre part, il convient de préciser que plusieurs mesures pour le développement des PME seront introduites dans le projet de loi de finances pour 2018 (PLF 2018), et ce en application de la nouvelle loi d’orientation sur le développement de la petite et moyenne entreprise, qui vise l’encouragement de l’émergence des PME, l’amélioration de leur compétitivité et leur capacité d’exportation, ainsi que l’amélioration du taux d’intégration nationale et la promotion de la sous-traitance. La nouvelle loi évoque la recherche et le développement, l’innovation, le développement de la sous-traitance, le financement d’actions de sauvetage et la reprise des activités des PME en difficulté, mais viables. Selon les chiffres du ministère de l’Industrie et des Mines, un peu plus de 900.000 PME opèrent actuellement en Algérie, un chiffre qualifié de «très faible» par rapport au potentiel du pays et aux objectifs du secteur. Dans cette optique, le plan d’action du gouvernement vise la création d’un million de nouvelles PME durant le quinquennat 2015-2019.
Consommation électrique : la facturation mensuelle effective dans trois ans (APS)
La facturation mensuelle de la consommation en électricité sera instaurée dans trois (3) ans, a indiqué dimanche à Alger le P-dg de Sonelgaz, Mohamed Arkab.
Ce changement dans la périodicité de la facturation de la consommation électrique, qui est actuellement trimestrielle, fera partie du nouveau
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système de gestion des clients, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse tenue à l'issue d'une rencontre avec les entreprises nationales spécialisées dans la réalisation des réseaux électriques.
A ce propos, il a avancé que cette nouvelle périodicité sera appliquée progressivement en commençant par la facturation bimensuelle, a-t-il précisé.
Interrogé sur une éventuelle révision des prix de l'électricité, le premier responsable de Sonelgaz a affirmé qu'avant toute augmentation, il sera procédé, d'abord, par la réalisation d'une étude d'impact des coûts "pour pouvoir adapter les prix au niveau de vie des citoyens".
Concernant les dommages subis par les appareils électriques et électroniques des ménages suite aux coupures d'électricité, le même responsable a fait savoir que son groupe avait dédommagé de nombreux citoyens: "Nous avons des procédures pour le remboursement des clients pénalisés par les pannes".
Il a, cependant, fait valoir, que les coupures d'électricité se produisaient de moins en moins grâce au développement du plan de transport et de distribution de l'électricité de Sonelgaz.
Même lors des interruptions électriques, Sonelgaz dispose d'un système d'intervention rapide qui permet de réduire le temps des coupures, selon lui.
BUS ET FRAUDE DANS L'UTILISATION DE LA CARTE CHIFA : La Cnas d'Alger perd 10 milliards de centimes (L’Expression)
S'exprimant lors d'une conférence de presse qu'il a animée, hier, le DG de l'agence Cnas d'Alger, Mahfoud Idris, a avancé que 1500 cartes Chifa ont été bloquées durant le premier semestre de l'année en cours.
Les pratiques frauduleuses et les abus coûtent cher à l'agence Cnas d'Alger. Son directeur général, Mahfoud Idris, a avancé que ses services ont recensé 10 milliards de centimes en termes d'abus dans l'utilisation de la carte Chifa par les assurés. L'agence d'Alger a enregistré également une perte de 1,7 milliard de centimes à cause de l'utilisation illégale de la carte Chifa pour l'achat du médicament Lyrica par les consommateurs de psychotropes. S'exprimant lors d'une conférence de presse qu'il a animée hier en marge des portes ouvertes sur la campagne de sensibilisation auprès des assurés et des pharmacies, Mahfoud Idriss a avancé que 1500 cartes Chifa ont été bloquées durant le premier semestre de l'année en cours pour abus ce qui a engendré des pertes estimées à 10 milliards de centimes à l'agence. Le patron de celle-ci assure que les agents de la Cnas mènent des contrôles rigoureux et des enquêtes pour mettre fin à ce genre de pratiques. Il a
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avancé que plus de 50.000 convocations ont été adressées aux assurés qui font l'objet d'abus dans l'utilisation de la carte Chifa. «Nous avons réussi à récupérer 53% des 10 milliards de centimes, soit l'équivalent de 5 millions de dinars», a-t-il affirmé en expliquant qu'un échéancier a été arrêté pour permettre aux concernés de rembourser ces frais. Pour ce qui est des pratiques frauduleuses, le porte-parole de l'agence a avancé que des poursuites judiciaires ont été engagées contre les personnes impliquées. Sachant que les malades chroniques ne sont pas soumis à un contrôle ni à un seuil de dépense précis, certains trouvent le moyen de tirer profit de cette carte en se procurant des médicaments chers qui pèsent sur le budget de la Cnas. Afin de stopper ces comportements, l'agence Cnas d'Alger lance une large campagne de sensibilisation et d'information du 11 au 31 juillet 2018, auprès des assurés sociaux et des officines pharmaceutiques conventionnées. Lancée sous le thème «la sécurité sociale est un droit acquis, préservons-le», cette campagne vise à sensibiliser les assurés sociaux sur l'usage personnel de la carte Chifa dans les différentes opérations avec les prestataires de soins conventionnés avec la Cnas. «Nous avons reçu des orientations de la direction générale de la Cnas sur instruction du ministère pour combattre une fraude caractérisée au détriment de la Cnas et les bénéficiaires du système du tiers-payant», a fait savoir le premier responsable de cette agence. Avec près d'un million et demi d'assurés sociaux, la Cnas d'Alger vise à rationnaliser ses dépenses, et ce, à travers la multiplication des contrôles et l'utilisation raisonnable de la carte Chifa. Elle compte même créer une synergie avec ses partenaires conventionnés des pharmacies afin de contrôler mieux ses dépenses. Des rencontres avec les représentants du Snapo ont été organisées pour la vulgarisation de cette disposition et informer surtout les pharmaciens sur la rétention des cartes Chifa à leur niveau quel que soit le motif et, les informer sur la nécessité d'abandonner cette pratique contraire aux règles conventionnées et incompatibles avec l'esprit professionnel. Il convient de noter que la Cnas Agence d'Alger a produit jusqu'à fin juin 2018, 897 322 cartes Chifa. pour Mahfoud Idris, il est nécessaire d'inculquer aux assurés que la carte Chifa revêt un caractère personnel et son utilisation par des tiers entraîne leur entière responsabilité. «Les assurés devront utiliser rationnellement et judicieusement leur carte Chifa tout en s'interdisant de la confier à une tierce personne ou la laisser au niveau des officines pharmaceutiques», a-t-il insisté. Par ailleurs, ce responsable a évoqué le phénomène des cartes qui sont en instance au niveau des centres de paiement. Il a tenu à préciser que 470 346 cartes Chifa n'ont pas été remises à leurs titulaires dont 29 715 cartes appartenant aux étudiants. Appel à la responsabilité et l'intégrité des assurés
«La sécurité sociale est un droit acquis, préservons-le.» C'est ainsi que se termine le communiqué de presse émis par la Caisse nationale des assurances sociales. Dans ce communiqué, le directeur de l'agence des fonctionnaires, Rahal Mehdi, a appelé les usagers de la carte Chifa à la retenue, tout en leur rappelant que cette carte est strictement personnelle.
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Cet appel à la responsabilité de chacun va dans le sens de la pérennisation de l'accès aux soins de chacun, qui est «un droit fondamental consacré et garanti par la loi», lit-on dans le communiqué. Ce dernier insiste sur le caractère personnel de la carte Chifa, qui «ne doit en aucun cas être à la disposition d'une tierce personne, y compris les prestataires conventionnés avec la Cnas». Toute utilisation par un tiers induit la responsabilité de l'assuré social, est-il mentionné. Ces rappels vont dans le sens de la facilitation de l'amélioration et de la modernisation des prestations fournies par la Cnas, particulièrement concernant la dispense de l'avance des frais de soins. À chacun de protéger les acquis collectifs.
Réunion informelle de l’Opep fin septembre à Alger : Sous le signe de la concertation (El Moudjahid)
Les 14 pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) tiendront une réunion informelle fin septembre, en marge d’un forum énergétique à Alger, a confirmé jeudi le ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni. Cette 10e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’OPEP et non-OPEP (JMMC) coïncidera avec le second anniversaire de «l’accord historique d’Alger», tenu en 2016, lequel a permis de resserrer les rangs au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et surtout de relancer à la hausse les prix de l’or noir.
Ainsi, il n’est pas exclu de voir les cours du pétrole signer une hausse des prix et gagner du terrain, à l'approche de cette réunion du cartel et de ses partenaires. Le marché sera aussi concentré sur cette rencontre. Pour les représentants de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d'autres producteurs, il s’agira beaucoup plus d’une réunion de concertation que d’une rencontre technique, avec l’objectif initial d’analyser l'offre et la demande et faire des recommandations pour les prochains rendez-vous. Un autre sujet qui sera abordé sera celui du retour de la Libye. Programmée, dans une conjoncture difficile, au regard de l’instabilité du marché pétrolier, cette réunion constitue, sans doute, une opportunité de se concerter autour de l’objectif de stabilité du marché. Lors de la réunion du 22 juin 2018, L'Arabie saoudite et la Russie, deux des trois plus grands producteurs mondiaux avec les États-Unis, ont annoncé qu'ils augmenteraient leur production pour compenser les baisses de pétrole. Aussi, de nombreux analystes relèvent que le marché est indécis entre tensions commerciales (escalade des tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis). En
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effet, l’aversion au risque des marchés a pesé sur le brut, alors que les Etats-Unis ont tiré une nouvelle salve dans la guerre commerciale avec la Chine en dressant une liste supplémentaire de produits chinois importés d’un montant de 200 milliards de dollars par an qu’ils menacent de taxer dès septembre. «Les 500.000 barils de brut américain que les Chinois importent chaque jour sont de plus en plus sous la menace de sanctions de Pékin», a prévenu Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix. A cela viennent s’ajouter les risques de perturbation de l’offre, notamment en Iran, tandis que les exportations libyennes avaient repris. Il convient de rappeler que l’accord de réduction conclu par l’OPEP et soutenu par les pays non OPEP permet de soustraire 1,8 million de barils/jour, dont 600 000 barils/j pour les non-OPEP, est toujours maintenu bien que lors de la réunion du 22 juin 2018, il a été convenu de répartir les quantités non produites par certains pays, tels le Venezuela ou la Libye, entre les autres pays membres, dont l’Algérie, qui pourra augmenter sa production de 26 000 barils/jour en plus de son quota initial. Ainsi, l'organisation qui se réunissait dans son siège viennois a décidé de mettre fin à sa politique de limitation de la production entamée en novembre 2016 pour doper les cours. Le principe d'une hausse de la production de brut a été validé par l'Opep et ses alliés. Ces derniers temps, ensemble, les 24 pays participant à cette autolimitation dépassaient leur objectif de réduction de 52 %. Du jamais vu dans l'histoire du cartel. Ce zèle apparent s'explique en partie par l'effondrement de la production du Venezuela. Un million de barils par jour (MBj) pompés en plus représentent un peu plus de 1 % de l'offre mondiale. «Je pense que cela va contribuer de façon significative à répondre à la demande supplémentaire que nous prévoyons au second semestre», a indiqué le ministre saoudien. Dans son dernier rapport mensuel, l'AIE table sur une croissance moins robuste de la demande au deuxième semestre 2018. Cela dit, de nombreux analystes restent persuadés que les prix vont grimper à moyen terme. Dans son rapport mensuel paru mercredi, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) table sur une hausse de 1,45 million de barils par jour (mbj) de la consommation de brut en 2019, en baisse par rapport à une progression de 1,65 mbj cette année, à 98,85 mbj.
Banque/bourse/Assurance
Assurances : Rendez-vous international à Alger en novembre (El Moudjahid)
L’Union des sociétés algériennes de l’assurance et de la réassurance et la Compagnie centrale de réassurance, tiendront, les 5 et 6 novembre 2018 à Alger, le «Rendez-vous d’Alger de l’Assurance». Une première. Désormais, explique M. Brahim Djamel Kassali, l’événement se tiendra tous les deux ans dans différentes villes algériennes. Pour le rendez-vous d’Alger, intitulé éAlgerian Insurance Multakaé, le premier responsable de l’UAR, joint au téléphone, annonce la participation de 600 assureurs et réassureurs venant de plusieurs pays, pour débattre de «l’assurance face au progrès technologique». L’objectif, explique-t-il, consiste à «renforcer le rôle du marché algérien des assurances et consolider sa place sur le plan
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international». Un défi qu’il qualifie de «réalisable», tout en précisant que le marché national dans le domaine des assurances est «dynamique, moderne, développé et qui apporte des innovations». A coup d’arguments solides, M. Kassali indique que nombre de compagnies nationales ont «pris le virage numérique». Aujourd’hui, ils sont plus de TPE au niveau de ces agences. «L’assurance se paie à la carte», explique le premier responsable de l’UAR. Des nouveautés sont en vue. Certaines sont imminentes. Exemple : pour l’assurance CATNAT, annonce-t-il, la vente à distance interviendra avant fin 2018. D’autres le seront à moyen terme. Et concerneront les produits destinés au grand public, notamment pour les risques simples. Assises de l’UGAA en 2020 en Algérie Compte tenu de son dynamisme dans le domaine, l’Algérie vient d’être retenue par les pays membres de l’Union générale des assureurs arabes, pour abriter et organiser les prochaines assises de l’Union qui se dérouleront en 2020. Ce n’est pas tout. De nouveaux «packs assurantiels» destinés aux ménages et aux PME/PMI avec des couvertures complètes, ont également été mis sur le marché. Il en est de même, ajoute M. Kassali, pour ce qui concerne l’assurance non conventionnelle avec en particulier l’assurance Takaful qui offre de nouvelles opportunités pour le marché. En termes d’acquis, M. Kassali indique qu’outre les règlements de sinistres qui ont permis de préserver les revenus des citoyens victimes d’un sinistre, et de reconstituer le patrimoine des entreprises également touchées par un sinistre, «les sociétés d’assurance contribuent au financement de l’économie par le biais de placements, prises de participation et d’investissements immobilier qu’elles effectuent». Chiffres à l’appui, il indique que ces compagnies «ont totalisé en 2016 un montant de 265 milliards de DA. Les placements en valeurs d’Etat représentent environ 52% du total des placements, les dépôts à terme dans les banques 18%, les actifs immobiliers 16% et les valeurs mobilières 9%». Au cours des dix dernières années, le chiffre d’affaires du marché est passé de 46 milliards de DA en 2006 à 133,3 milliards de DA en 2017, ce qui représente une croissance moyenne annuelle de 11%. «Un ralentissement est certes constaté en 2015 et 2016 en raison de l’impact de la baisse des prix du pétrole sur l’économie d’une manière générale et par conséquent sur le secteur des assurance», commentait M. Kassali. Il ajoutera : «Mais une certaine reprise s’est amorcée en 2017 avec un taux de progression de la production de 3%, contre 1,3 % en 2016 par rapport à 2015. A la fin du 1er trimestre 2018, la production a augmenté de 8,6 % comparativement à la même période de 2017. Ce qui est une bonne tendance et augure des perspectives de croissance plus élevées que celles des trois dernières années».
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La CNMA lance le dépannage et le remorquage automobile : «…Simple comme un coup de fil…» (Le Temps d’Algérie)
La Caisse Nationale de Mutualité Agricole (CNMA), soucieuse du bien-être de sa clientèle, lance un nouveau produit. Il s’agit du «dépannage et remorquage automobile».
La CNMA propose à cet effet trois nouvelles formules tarifiées pour ses clients, qui consistent à garantir la remorque ou le transport du véhicule de l’assuré en cas de panne. Le Directeur général de la CNMA, Cherif Benhabilès, a déclaré que cette prestation est très facile à avoir et à solliciter. «… simple comme un coup de fil…», a-t-il estimé dans son communiqué de presse. Il dira également que c’est suite à une demande de plus en plus soutenue de la part de ses sociétaires que la CNMA, en partenariat avec la société Algérie Touring Assistance – ATA – filiale d’Alliance Assurances, a intégré cette garantie. Ce produit vise à procurer une prise en charge en nature du véhicule assuré, du conducteur et des personnes transportées suite à une panne ou un accident 24h/24 et 7j/7. «A travers notre convention de services, notre partenaire met à notre disposition et celle du client des composants majeurs, à savoir des télé-conseillers et des superviseurs qualifiés…», a précisé le DG de la CNMA. L’assistance automobile qu’offre la CNMA est une couverture complémentaire à celle de l’assurance auto, bien réfléchie pour offrir un maximum de confort et un meilleur rapprochement avec ses clients. «Notre offre pour le dépannage et le remorquage de véhicules est prise en charge par des professionnels formés et expérimentés», a-t-il rapporté. Et d’ajouter : «Nous nous engageons à réagir rapidement sur tout le territoire algérien et nous restons à la disposition de nos clients». Cette garantie consiste à remorquer ou transporter le véhicule assuré jusqu’au garage le plus proche qualifié pour effectuer les réparations. A défaut, le véhicule sera remorqué ou transporté au garage du choix de l’assuré. Les trois formules d’assistance tarifiées proposées sont en fonction des étendues des garanties de chacune. «Sir M’hanni» dont le rayon de couverture à partir du point de l’immobilisation se limite à 50km et le nombre d’intervention à 2 fois par an, coûtera 500DA. La seconde formule nommée «Tranquillité» dont le montant de la prime d’assurance est de 2.000 DA dont le rayon de couverture à partir du point de l’immobilisation est élargi à 100 km et le nombre d’interventions passe à 5 fois par an. La troisième formule intitulée «Liberté» est proposée à 6.000 DA et ne pose aucune condition quant au nombre d’interventions (illimité) qui permet de bénéficier de ces prestations quel que soit le lieu de l’immobilisation du véhicule. Pour cette dernière formule, ce service peut aller jusqu’à la mise à disposition d’un taxi pour la continuité du voyage ou le retour à domicile ainsi que le gardiennage du véhicule, ce qui permet une sérénité dans les déplacements. Le contrat d’assurance automobile avec l’acquisition de l’une des trois formules d’assistance auto qu’offre la Mutualité Agricole permettra d’apporter une meilleure assistance technique, liée à l’immobilisation du véhicule. Le client peut également bénéficier d’une prise en charge des passagers en termes de transport et d’hébergement. Pour cela, la CNMA, à travers son
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partenaire, met en place un réseau de prestataires de services veillant au bien-être de sa clientèle afin d’assurer un service de qualité et de proximité.
Commerce
RUMEURS ET SPÉCULATIONS AUTOUR DU MOUTON DE L'AÏD : Un sacrifice à quel prix ? (L’Expression)
Une seule question préoccupe, si ce n'est torture l'esprit de nombreux Algériens qui se demandent si le budget d'un citoyen lambda sera à la hauteur du prix du mouton de l'Aïd.
L'Aïd Al Adha est à nos portes. En attendant son arrivée, une seule question préoccupe si ce n'est torture l'esprit de nombreux Algériens qui se demandent si le budget d'un citoyen lambda sera à la hauteur du prix du mouton de l'Aïd. Une interrogation récurrente qui, à juste titre, se pose à chaque période précédant l'approche de cette fête religieuse. Toutefois, il y a lieu de signaler que cette année s'est distinguée par l'apparition récente de la fièvre aphteuse qui a touché une bonne partie des troupeaux de moutons, un peu partout dans le pays. Cet état de fait n'a d'ailleurs pas mis longtemps à donner lieu à la propagation de diverses spéculations sur le prix de ces bêtes, qui, d'après les citoyens, battra sans nul doute des records de hausse. Ces derniers se sont inquiétés par ailleurs, quant à la disponibilité de ces cheptels, se demandant là aussi, si l'offre sera abondante afin de correspondre à une demande croissante. A toutes ces hantises et inquiétudes qui sont actuellement au coeur des débats publics, la réponse du gouvernement est formulée, comme à l'accoutumée, avec confiance et assurance. En effet, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, lors de sa dernière sortie médiatique, ne voulant pas être alarmiste, a minimisé les conséquences de la fièvre aphteuse. Celui-ci a ainsi affirmé que cette fièvre «n'est pas une épidémie». Pour étayer ses déclarations, Abdelkader Bouazghi a fait état de l'existence de seulement 40 cas sur un nombre global qui avoisine les deux millions de têtes. Ce qui par conséquent, ne devrait, selon lui, donner lieu à aucune inquiétude ni à aucune polémique, bien au contraire. Dans ce sens, il a encore garanti que la situation est sous contrôle et que son département a pris les mesures nécessaires pour en venir à bout. Pour ce qui est de l'offre, les mêmes assurances ont émané du même responsable qui a indiqué que celle-ci sera prospère. A ce propos, il a balayé du revers de la main toute éventualité d'importer ces bêtes, comme relayé ici et là, compte tenu de la quantité
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suffisante de moutons. Pour rappel, le département de l'agriculture a effectivement pris des dispositions afin d'empêcher la fièvre aphteuse de toucher davantage de cheptels à travers le territoire national. Par ailleurs, dans le but d'instaurer un climat propice à la vente normale des moutons, le département de l'agriculture a instruit les walis de consacrer des espaces en faveur des vendeurs pour «faciliter les opérations de contrôle». Relevant en outre, que les services du ministère veilleront au grain et seront présents pour inspecter le bétail au niveau des marchés. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'en dépit de toutes les garanties du gouvernement face à cette problématique, les angoisses du citoyen ne disparaissent pas pour autant. Ce qui est pour ainsi dire, largement justifié, lorsque les mêmes discours sont tenus lors de la même période par les officiels, lesquels promettent comme chaque année que les prix des moutons seront abordables et à la portée de tous. Malheureusement, cela s'est révélé à la fin n'être que de vaines promesses des autorités. Autre point, c'est que le prix du mouton, ou encore son abondance (ou pas) sur le marché demeure à l'heure actuelle un sujet brûlant au sein de la société. Et pour cause, on annonce que cette année, le prix d'un mouton moyen vacillerait entre 46.000 et 49.000 DA. Des chiffres qui, pour beaucoup d'Algériens, donnent le tournis et suscitent de grandes appréhensions. Ils se disent pour la plupart incertains, quant à pouvoir faire face à de telles dépenses, notamment pour les familles nombreuses, qui plus est à faibles revenus et dans un contexte économique qui ne fait qu'accentuer les peurs des Algériens. D'un autre côté, le fait de la contamination des troupeaux de moutons par la fièvre aphteuse commence sérieusement à inquiéter les citoyens, en sachant par ailleurs que, malgré les assurances du ministre de l'Agriculture, de nouveaux cas continuent d'apparaître. Ce qui met les principaux concernés par la question en bien fâcheuse posture.
Coopération
XAVIER DRIENCOURT, AMBASSADEUR DE FRANCE EN ALGÉRIE : "Célébrons la belle amitié de demain" (L’Expression)
«Nous sommes de la même maison; sur cette Méditerranée, nous sommes du même bateau. Alors soyons-en dignes et donnons-lui du souffle pour qu'il continue d'avancer», a appuyé le représentant de la diplomatie française en Algérie.
S'exprimant à la traditionnelle réception marquant les festivités du 14 Juillet, fête nationale française, organisée au niveau de sa résidence à Alger,
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l'ambassadeur de la République française en Algérie, Xavier Driencourt, a prononcé un discours enthousiaste, empreint d'optimisme et se projetant vers l'avenir pour «la belle amitié de demain». Xavier Driencourt a d'abord relevé que l'année 2017 avait été marquée par la visite en décembre du président de la République, Emmanuel Macron, qui y a délivré un message fort. «Nous pouvons, je crois, nous réjouir que la génération à laquelle il appartient s'affirme pour donner un nouveau souffle aux relations entre nos deux pays. Le président de la République avait confié 'ne pas être otage du passé''», a-t-il affirmé soulignant que la génération du Président Macron et celles qui suivent, en France, «sont légitimes pour s'estimer libérées. C'est même, peut-être, leur devoir historique». Car pour l'ambassadeur français, s'il n'est jamais question «d'oublier notre passé commun, à la fois passionnel et tumultueux, l'heure est peut-être venue de faire de notre histoire partagée une force». Dans ce chapitre du passé, il a fait une série de rappels historiques prouvant encore une fois les liens entre Français et Algériens. «En 2018, comment ne pas penser immédiatement à 1918, année de la paix retrouvée en Europe, et à ces 14 régiments de tirailleurs et de zouaves algériens qui vinrent combattre en Europe. Ils laissèrent sur les champs de bataille près de 30.000 hommes, morts pour la France. Cela, nous ne pouvons et ne devons l'oublier», a-t-il noté. 2018, c'est également le cent cinquantième anniversaire de la fondation, en 1868, de la mission des Pères blancs par Monseigneur Lavigerie, alors archevêque d'Alger. «Je crois que cela fut un des beaux moments de l'histoire française en Algérie, car il portait une idée de dialogue entre les cultures: des prêtres catholiques, qui parlaient arabe, portaient la gandoura et le burnous, venant tenir des dispensaires et des écoles». Dans cette page d'histoire, la part du football s'avère importante. A la veille de la Coupe du monde (il s'exprimait le 14 Juillet), Driencourt évoque la finale de 1998, et les deux buts de Zidane, idole commune à l'Algérie et à la France. Et, puisque l'histoire se répète, «nous aurons demain notre finale, 20 ans plus tard, et nous aurons demain notre idole commune, ce jeune Kylian M'Bappé qui, au-delà de rassembler par son talent, rassemble par ses origines française, camerounaise et algérienne!». Abordant le volet économique, l'ambassadeur français s'est refusé de faire des bilans ou des évaluations «mais je veux rappeler ici combien nous avons vécu une année riche pour les relations algéro-françaises». Il a cité entre autres, le projet d'installation d'une usine Peugeot près d'Oran. Il a également parlé de projets culturels et sportifs, «comme l'idée d'y recréer une épreuve du Paris-Dakar» (rallye auto-moto), sans oublier l'ouverture d'une école française à Annaba, et de nouvelles classes dans celle d'Oran. «En ouvrant des Espaces France en liaison avec les universités algériennes dans d'autres villes, pas à pas, nous voulons contribuer à ce que nos cultures et nos langues dialoguent toujours davantage, pour qu'Algériens et Français, en particulier les jeunes générations, apprennent ou réapprennent à parler ensemble», a-t-il soutenu. «Mais elle est trop souvent, aujourd'hui, le symbole des désaccords et des drames. Alors nous pouvons nous rappeler que nous appartenons tous, Algériens comme Français, chacun avec nos influences,
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avec nos cultures, à une même civilisation méditerranéenne. Et cela nous dépasse. La relation entre la France et l'Algérie, elle est à nulle autre pareille, car elle dépasse les questions d'intérêts particuliers, elle dépasse même les tensions historiques. C'est une relation indéfectible, exceptionnelle. Nous sommes de la même maison; sur cette Méditerranée, nous sommes du même bateau. Alors soyons-en dignes, et donnons-lui du souffle pour qu'il continue d'avancer», a conclu le représentant de la diplomatie française en Algérie.
Electricité : l'Algérie et le Maroc approvisionneront la Tunisie (APS)
Le P-dg de Sonelgaz, Mohamed Arkab, a indiqué dimanche à Alger qu'un accord avait été signé entre son groupe, l'Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONE) et la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) pour approvisionner la Tunisie en électricité.
Cet accord a été conclu vendredi dernier en Tunisie et porte sur la fourniture de 200 à 300 Megawatts (MW) par l’Algérie et le Maroc pour permettre à la Tunisie de faire face à sa demande en cette énergie, a-t-il souligné lors d'une conférence de presse tenue à l'issue d'une rencontre avec les entreprises nationales spécialisées dans la réalisation des réseaux électriques.
Questionné sur les activités de Sonelgaz en Libye, M. Arkab a précisé qu'il s'agissait surtout de la maintenance des équipements électriques de ce pays.
Il a aussi avancé que l'Algérie a un projet de partenariat avec ce même pays pour la production de l'électricité en Libye.
Veille
Forum africain sur l’investissement : Une délégation de la BAD à Alger fin juillet (El Moudjahid)
Le financement des objectifs de développement durable de l'Afrique nécessitera entre 600 et 700 milliards de dollars par an, dont environ 130 à 170 milliards de dollars par an en investissements d'infrastructures nécessaires pour suivre l'évolution démographique, la demande des consommateurs et le développement économique. Dans cette optique, les banques multilatérales de développement et le secteur privé sont interpellés pour identifier ensemble et financer
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conjointement les projets inscrits sous dans l’agenda qui sera établi dans le cadre de l’Africa Investment Forum qui se tiendra à Johannesburg du 7 au 9 novembre 2018. Les actifs sous gestion (ASG) des investisseurs institutionnels nationaux en Afrique devraient atteindre 1,8 billion de dollars américains d'ici 2020, contre 670 milliards de dollars américains en 2012, ce qui constitue une source de financement pour des projets structurants, note la Banque africaine de développement. Aussi, pour sensibiliser les décideurs africains sur le potentiel investissement en Afrique et sur l’utilité d’intégrer ce premier marché de l’investissement, la Banque africaine de développement procédera, du 23 au 29 juillet courant, à la présentation, en Afrique du Nord, de l’Africa Investment Forum (AIF). Un road show régional qui précèdera la première édition de l’Africa Investment Forum et qui est censé déblayer le terrain pour la réussite de cet événement continental. Pour relever le défi de la transformation économique de l’Afrique, la Banque africaine de développement a conçu le forum comme «une plateforme destinée à impliquer activement le secteur privé et à faciliter les projets à même de transformer le continent». Ainsi, ce forum vise à «renforcer la coopération avec le secteur privé et stimuler l'investissement dans des secteurs d'intérêt stratégique». Il ne s’agira pas d’un forum de discussion ni de discours politiques, mais un espace ouvert destiné à «coordonner les efforts des institutions multilatérales, des gouvernements et du secteur privé afin d'améliorer une réserve de projets à même de transformer le continent», avait souligné le président de la BAD, à l’Africa CEO Forum, en mars dernier. C’est dans cette perspective que la délégation de la Banque africaine de développement se rendra à Tunis le 23 juillet, au Caire le 25, à Casablanca le 27 puis à Alger le 29, pour «communiquer davantage sur le forum et susciter l’intérêt des opérateurs privés et ainsi les inciter à préparer des projets à présenter en novembre 2018 à de potentiels investisseurs». Le Forum africain sur l’investissement se veut, dans ce sens, «une plate-forme multipartite et pluridisciplinaire destinée à appuyer l’instruction de projets jusqu’au financement, à lever des capitaux et à accélérer le bouclage financier desdits projets», indique la BAD.
Revue de Presse du 12 juillet 2018 Publié le 12/07/2018 à 09:51
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Jeudi 12 juillet 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Balance des paiements : Baisse du déficit au 1er trimestre 2018 (APS) .................... 3
ï‚· Les réserves de change à 94,53 milliards de dollars à fin mars 2018 (APS) .............. 4
ï‚· Déclassement de terres agricoles pour la réalisation de zones industrielles dans 9 wilayas (JO) (APS) ..................................................................................................... 5
ï‚· LES PATRONS RELÈVENT UNE FORTE AUGMENTATION DES PRIX DES MATIÈRES PREMIÈRES : Le moral des chefs d'entreprise s’est érodé en juin (Liberté) ...................................................................................................................... 6
ï‚· ALGÉRIE : LES CRÉANCES DE SONELGAZ ONT ATTEINT 57 MILLIARDS DE DINARS (Maghreb Emergent) ............................................................................. 7
ï‚· L’Algérie possède 27 licences de pêches en Afrique jamais exploitées (Maghreb Emergent) .................................................................................................................... 7
ï‚· Mohammed Yaddadene, Consultant dans le secteur de l’automobile: « L’aboutissement de l’étude des prix des véhicules est une occasion de remettre les compteurs à niveau » (Algérie Eco) ............................................................................ 9
ï‚· Energie Chitour préconise une «vérité graduelle des prix» (Reporters) ................... 10
ï‚· L’Angola occupe la deuxième place après le Nigeria : L’Algérie, troisième producteur de pétrole en Afrique (Reporters) ........................................................... 11
ï‚· Les cours du pétrole dégringolent : le Brent cède 7% (TSA) ................................... 12
ï‚· 50 MILLIARDS DE DOLLARS ÉCHAPPENT CHAQUE ANNÉE AUX TRÉSORS DES PAYS AFRICAINS (Maghreb Emergent) .................................... 13
ï‚· Transport aérien : ASL Airlines inaugure une nouvelle ligne Perpignan-Oran (Algérie Eco) ............................................................................................................. 14
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 14
ï‚· E-paiement : lancement prochain par Jumia Algérie (El Moudjahid) ...................... 14
ï‚· RÉFORME DU SECTEUR DES ASSURANCES : La réflexion engagée (Liberté) ................................................................................................................................... 15
ï‚· Alliance Assurances est leader en performance sur Facebook (Liberté) .................. 17
Commerce ............................................................................................................................................................ 17
ï‚· Commerce électronique transfrontalier : Une quinzaine de normes énoncées (El Moudjahid) ................................................................................................................ 17
Coopération ......................................................................................................................................................... 18
ï‚· Un groupe parlementaire participe à Belgrade à une conférence sur les investissements (APS) .............................................................................................. 18
ï‚· Chine-Afrique : Une stratégie purement commerciale et une politique d’investissement prudente (Algérie Eco) .................................................................. 19
Veille ..................................................................................................................................................................... 20
ï‚· LEGAL-DOCTRINE ORGANISE UNE CONFÉRENCE ET UN « LEGAL TECH HACKATHON » LES 18 ET 19 JUILLET À L’ESAA (Maghreb Emergent) ........ 20
ï‚· Les nouvelles villes et les grands pôles urbains bénéficieront d’une prise en charge effective (APS) .......................................................................................................... 21
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A la une
Balance des paiements : Baisse du déficit au 1er trimestre 2018 (APS)
Le déficit de la balance des paiements de l'Algérie a poursuivi sa tendance baissière au 1er trimestre 2018 avec une diminution de plus de deux (2) milliards de dollars par rapport à la même période de 2017.
Le solde global de la balance des paiements a ainsi affiché un déficit de 4,36 milliards de dollars à la fin mars 2018 contre un déficit de 6,38 milliards de dollars à la fin mars 2017. La balance des paiements se compose des flux à la fois des biens (exportations et importations des marchandises), des services, des revenus, des transferts de capitaux et des flux financiers réalisés entre l’Algérie (Etat, entreprises et particuliers) et le reste du monde, c'est-à-dire l’ensemble des entrées et sorties de devises entre l’Algérie et les autres pays.
Par catégorie des composantes de ces flux, le déficit de la balance commerciale (marchandises) s'est établi à 2,33 milliards de dollars au 1er trimestre 2018 contre un déficit de 4,2 milliards de dollars à la fin mars 2017, soit un recul de 44,5%, sachant que les exportations et importations sont calculées en FOB (free on board). Quant au poste "Services hors revenus des facteurs", le déficit s'est chiffré à 2,03 milliards de dollars à fin mars 2018 contre un déficit de 2,4 milliards de dollars à fin mars 2017.
Le poste des "Services hors revenus des facteurs" se compose notamment des prestations techniques assurées par les étrangers en Algérie et par l'Algérie à l'étranger (études...), le transport assuré par les transporteurs étrangers pour les marchandises importées par l’Algérie (armateurs...) et les assurances à l'international. En revanche, pour le poste "Revenus des facteurs", le déficit s'est creusé à 1,05 milliard de dollars contre 0,54 milliard de dollars. Le poste "Revenus des facteurs" comprend, entre autres, les bénéfices rapatriés vers l'extérieur par les entreprises étrangères activant en Algérie, les bénéfices réalisés par les sociétés algériennes à l'étranger...
Concernant les "Transferts nets" (sans contrepartie) dont essentiellement les transferts des retraites et pensions vers l’Algérie, ils ont augmenté de 12,3% en passant à 0,83 milliard de dollars à fin mars 2018 contre 0,74 milliard de dollars à fin mars 2017. Au total, le déficit du Compte courant
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de la balance des paiements s’est alors réduit à 4,58 milliards de dollars à fin mars 2018 contre 6,4 milliards de dollars à la même période de 2017. Le solde du Compte courant de la balance des paiements comprend les soldes, respectivement, de la Balance commerciale des marchandises, du Poste des Services hors revenus des facteurs et du Poste Revenus des facteurs ainsi que des Transferts nets.
Augmentation relative des investissements directs étrangers
Quant au solde du "Compte capital et opérations financières", il a affiché un excédent de 225 millions de dollars à fin mars 2018 contre un excédent de 19 millions de dollars à fin mars 2017. Le "Compte capital et opérations financières" se compose essentiellement des investissements directs nets (montant des investissements en Algérie moins le montant des investissements algériens à l'étranger) ainsi que les opérations de crédits à court, moyen et long termes entre résidents et non résidents. Les investissements directs étrangers ont alors été de 314 millions de dollars au 1er trimestre 2018 contre 268 millions de dollars à la même période de 2017.
C’est ainsi qu’avec le total de l’ensemble de ces opérations d’entrées et sorties de devises, le solde global de la Balance des paiements (Compte courant de la balance des paiements+Compte capital et opérations financières) a affiché un déficit de 4,36 milliards de dollars à la fin du 1er trimestre 2018 contre un déficit de 6,38 milliards de dollars à fin mars 2017. Concernant les réserves de change (or non compris), elles ont baissé à 94,529 milliards de dollars à la fin du 1er trimestre 2018 contre 108,5 milliards de dollars à la même période de 2017. Les réserves de change étaient à 97,33 milliards de dollars à la fin décembre 2017, ce qui donne une baisse du matelas de devises de 2,8 milliards de dollars entre fin décembre 2017 et fin mars 2018.
Cette baisse, explique la Banque d'Algérie, est la conséquence des effets croisés, sur la période, d'un solde global négatif de la balance des paiements et de la valorisation positive du stock des réserves de change de 1,55 milliard de dollars".
Les réserves de change à 94,53 milliards de dollars à fin mars 2018 (APS)
Les réserves de change de l'Algérie ont baissé à 94,529 milliards de dollars à la fin du 1er trimestre 2018, a appris mercredi l'APS auprès de responsables de la Banque d'Algérie.
Les réserves de change (or non compris) étaient à 97,33 milliards de dollars à la fin décembre 2017, ce qui donne une baisse du matelas de devises de 2,8 milliards de dollars entre décembre 2017 et fin mars 2018.
Cette baisse, explique la même source, "est la conséquence des effets croisés, sur la période, d'un solde global négatif de la balance des
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paiements et de la valorisation positive du stock des réserves de change de 1,55 milliard de dollars".
Pour rappel, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, avait indiqué que les réserves de change devraient s'établir à 85,2 mds usd à fin 2018 (l'équivalent de 18,8 mois d'importations), et à 79,7 mds usd en 2019 (18,4 mois d'importations) avant d'atteindre 76,2 mds usd en 2020 (17,8 mois d'importations).
Déclassement de terres agricoles pour la réalisation de zones industrielles dans 9 wilayas (JO) (APS)
Des parcelles de terres agricoles ont été déclassées et affectées pour la réalisation de zones industrielles dans neuf (9) wilayas, indique un décret exécutif publié au Journal officiel no 39.
Il s'agit de la réalisation de zones industrielles dans les wilayas de Chlef, Oum El Bouaghi, Bouira, Tlemcen, Tizi Ouzou, Constantine, Mostaganem, Oran et Souk-Ahras.
La superficie globale est de plus 3.200 hectares.
Par ailleurs, un décret exécutif, paru dans le même Journal officiel, a porté sur la déclaration d'utilité publique l'opération relative à la réalisation de zones industrielles dans ces neuf (9) wilayas.
Le caractère d'utilité publique concerne les biens immobiliers et/ou les droits réels immobiliers servant d'emprise à la réalisation de l'opération en question.
Les travaux à engager au titre de cette opération concerne la réalisation des voiries, des réseaux divers et des équipements publics des zones industrielles.
La mise en oeuvre de la procédure d'expropriation est assurée par les walis concernés.
Les crédits nécessaires aux indemnités à allouer au profit des intéressés pour les opérations d'expropriation des biens et/ou droits réels immobiliers nécessaires à l'opération de réalisation de zones industrielles, doivent être disponibles et consignés auprès du Trésor public.
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LES PATRONS RELÈVENT UNE FORTE AUGMENTATION DES PRIX DES MATIÈRES PREMIÈRES : Le moral des chefs d'entreprise s’est érodé en juin (Liberté)
Le moral des chefs d'entreprise s’est dégradé au mois de juin dernier. L’indice de confiance global (tous secteurs d’activité économique confondus) affiche une valeur négative de -17, soit un recul de 2 points par rapport à la valeur de -15 enregistrée lors de l’enquête de mai 2018. C'est ce que relève l'enquête des chefs d'entreprise du mois de juin 2018, publiée par le Forum des chefs d'entreprise (FCE).
L'enquête mensuelle, baromètre des chefs d'entreprise, est un sondage réalisé par Internet. L'indice de confiance des chefs d'entreprise est le résultat le plus connu de l'enquête. Il est calculé à partir de trois questions : perspectives de production, volume des commandes et niveau des stocks. L'organisation patronale explique ce recul par l’augmentation d’un point de l’indice relatif aux stocks de produits fabriqués. Celui-ci affiche une valeur de -7 points en juin contre -8 en mai. Les réponses des chefs d’entreprise font état, également, d’une diminution des perspectives de production, dont l’indice a reculé de 3 points (-13 points en juin contre -10 en mai). L’enquête évoque, aussi une baisse des commandes de 4 points (-46 points en juin contre -42 en mai) et une réduction des perspectives de l'emploi (cf. G5) de 3 points (-14 points en juin contre -11 en mai). Dans leurs réponses les chefs d’entreprise relèvent une forte augmentation des prix des achats des matières premières selon 69% des répondants et une stabilité pour 25% d’entre eux. Pour le BTPH, les prix sont en hausse pour 61% des répondants alors que pour 30% des chefs d’entreprise les prix sont stables. Pour l’industrie, 73% des répondants ont relevé une augmentation des prix. Dans le secteur des services, la hausse des prix a été constatée par 77% des chefs d’entreprise qui ont répondu au sondage. Par secteur d’activité le FCE évoque une légère amélioration du moral des patrons dans les industries hors industries agroalimentaires et une stabilité dans les services, sans quitter la zone négative. L’indice de confiance des chefs d’entreprise activant dans le secteur des industries “hors IAA” s’est amélioré d’un point, passant de -28 en mai à -27 en juin. L’enquête relève une stabilité de l’indice de confiance dans le secteur des services, avec une valeur de -15 au mois de mai et juin 2018.
En revanche l’indice de confiance du secteur IAA (industries agroalimentaires) a reculé de 7 points, passant de 0 en mai à -7 en juin 2018. Celui du secteur BTPH a chuté de 5 points, affichant une valeur de -15 en juin contre -10 en mai 2018.
Par région géographique, l’indice de confiance des chefs d’entreprise de la région Centre a baissé de 8 points pour le Centre (-18 en juin contre -10 en mai). Pour la région Est la baisse est de 2 points (-18 en juin contre -16 en mai). Inversement, pour la région Ouest l’indice a progressé de 7 points (-14 en mai à -7 en juin).
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ALGÉRIE : LES CRÉANCES DE SONELGAZ ONT ATTEINT 57 MILLIARDS DE DINARS (Maghreb Emergent)
La Société nationale de distribution de l’électricité et du gaz (Solelgaz) a enregistré 57 milliards de dinars de créances auprès de ses clients, selon les déclarations de son PDG Mohamed Arkab à la radio nationale.
Ces créances, explique Arkab, sont partagées équitablement entre les clients particuliers et ceux des entreprises et des administrations. « Un programme de payement de ces créances a été établi par la Sonelgaz auprès des entreprises et des administrations publiques, et ces derniers sont entrain de respecter les échéanciers », a-t-il ajouté.
Le PDG a expliqué, par ailleurs, que la société se tourne actuellement vers la politique de sensibilisation pour appeler les citoyens à la rationalisation de la consommation d’énergie. Il a annoncé dans ce sens que la Sonelgaz équipera prochainement ses clients d’un compteur électrique intelligent ‘’Smart Gride’’ capable de contrôler et d’ajuster la consommation électrique en temps réel dans les habitations et permettre ainsi, une gestion plus efficace du réseau électrique et contribuer à l’optimisation de la consommation d’énergie.
Dans un autre volet, le premier responsable de Sonelgaz a indiqué que L’Etat a alloué 300 milliards de dinars par an pour la réalisation des infrastructures de l’opérateur public et augmenter les capacités énergétiques du pays.
À propos du volume de production électrique de la Sonelgaz, le PDG a indiqué qu’il atteint actuellement les 18 000 mégawatts, avec une augmentation de la demande estimée à 10,5% selon les chiffres de l’année dernière.
Pour cette année, et avec la forte consommation électrique des régions du sud, due à la vague de chaleur qui frappe ces régions ces derniers jours, Akab s’attend à ce que la consommation d’énergie atteint les 15.700 mégawatts.
Il a expliqué, dans ce sens, que Sonelgaz à travers son réseau de distribution est capable de satisfaire le besoin national en électricité, tout en rassurant « qu’il n’y aura pas de délestage pour cet été ». Il a souligné, par contre, que « les coupures électriques sont inévitables pour des raisons purement techniques ».
L’Algérie possède 27 licences de pêches en Afrique jamais exploitées (Maghreb Emergent)
Le ministère de la Pêche promet depuis 2010 d’exploiter au moins 5 licences en Maurétanie mais, assure un acteur du secteur, “aucune entreprise algérienne de pêche n’a la logistique nécessaire pour opérer dans l’Atlantique.”
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Selon une information que nous avons eue d’un ancien cadre de l’Etat, l’Algérie a obtenu 11 licences de pêche en Mauritanie pour 99 ans au début des années 80. Aujourd’hui, il reste 54 ans de validité pour ces licences alors qu’elles n’ont jamais été exploitées, à l’exception de premières années après leur obtention.
En effet, entre 1983 et 1987, ces 11 licences ont été exploitées pendant quatre ans par l’ALMAP, Algero-mauritanienne de Pêche Maritime dont 50% étaient détenus par ENApêche et 50% par la Maurétanie. Mais, cette entreprise est tombée en faillite et ses activités ont été gelées, sa flotte a été abandonnée à Nouadhibou. En 2002, il y a eu une tentative de relance de la société ALMAP, mais sans succès, puisque la société qui allait la reprendre, Union Pêche appartenait à une banque privé qui venait d’être liquidée ; Union Bank. Par conséquent, le Gouvernement, à travers le ministère de la Pêche, a proposé ces 11 licences à des opérateurs privés algériens à titre gracieux mais n’a jamais trouvé preneur. « On m’a proposé en 2003 de prendre les 11 licences mauritaniennes de pêche de manière officielle et j’ai refusé faute de logistique pour les exploiter pleinement, » nous indiqué Ferhat Ait Ali, investisseur dans le domaine de la pêche maritime. « Pour opérer à 3500 Km d’Alger, il faut un approvisionnement en vivres, en gasoil et un bateau dédié à la récupération du produit de la pêche, ainsi que des cales à poisson dans les navire de pêche qui dépassent les capacités de pêche d’une marée de 40 jours. De plus, dans ces eaux, chaque deux jours on peut avoir l’équivalent de 2 mois de pêche en Algérie, mais ni les banques, ni l’Etat, ni les douanes n’ont suivi la projection des Algériens à l’extérieur, bien au contraire, » regrette Ferhat Ait Ali.
Ainsi, plus de 37 après leur obtention, les licences de pêche en Maurétanie n’ont jamais été effectivement et pleinement exploitées par l’Algérie alors qu’elle sont sensé booster le secteur en approvisionnant le marché algérien de poisson frais, l’industrie de transformation et, probablement, alimenter des chaine d’exportation. En 2013, le ministre de la Pêche des Ressources halieutiques, M. Sid Ahmed Ferroukhi, a promis de passer à l’action. «L’Algérie est toujours intéressée par l’exploitation de ses licences de pêche en Maurétanie. Nous sommes en train de finaliser le protocole d’accord lié à cette question», a-t-il indiqué le 10 mars 2013 lors de son passage au Forum de Liberté. Avant lui, l’autre ministre, M. Abdallah Khanafou, en a parlé, notamment en 2011. Mais, plus d’un lustre plus tard, le projet reste toujours au stade théorique.
Quel sort réserve-t-on du coté du Gouvernement à ses licences ? Vraisemblablement aucun et le sujet ne semble pas à l’ordre du jour comme cela nous a été signifié par des cadres du secteur que nous avons contactés, ce qui est grave. Et la chose est d’autant plus que l’Algérie possède aussi 18 autres licences de pêche entre le Mozambique et la Guinée Bissau qui ne sont pas non plus exploitées alors que le coût du poisson est de moins en moins accessible aux bourses moyennes algériennes.
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Mohammed Yaddadene, Consultant dans le secteur de l’automobile: « L’aboutissement de l’étude des prix des véhicules est une occasion de remettre les compteurs à niveau » (Algérie Eco)
Dans cet entretien, l’expert du domaine de l’automobile M.Yaddadene, donne son avis sur l’étude lancée concernant les prix des véhicules montés localement. Pour lui, c’est un travail très délicat qui va permettre de réguler le mécanisme des prix dans un marché perturbé depuis plus de trois années. Sur le projet Peugeot qui est toujours bloqué M.Yaddadene estime que le projet aboutira dans les délais annoncés pour venir élargir l’offre sur le marché et avoir une réelle concurrence
Algerie-Eco : L’étude des prix des véhicules montés localement est bientôt achevée. A votre avis quels seraient les résultats de cette études?
M Yaddadene : L’aboutissement de cette étude des prix est une occasion de remettre les compteurs à niveau en s’assurant que les structures des prix correspondent bien à l’imputation des couts du montage avec des marges correctes. Cette étape va soit permettre de revoir les prix à la baisse ou de confirmer les prix actuels, c’est un travail très délicat qui va permettre de réguler le mécanisme des prix dans un marché perturbé depuis plus de trois années. De tout façon quel que soit l’issue, c’est le client qui subit les conséquences, surtout qu’il ne sera pas évident d’assister à une révision des prix à la baisse à l’allure où vont les choses. Toujours est-il, on s’attend à des surprises.
Le projet Peugeot est toujours bloqué pourquoi à votre avis?
Selon les déclarations sur les réseaux sociaux le projet avance toutefois, tout le monde a eu vent de difficultés rencontrées sur la nature agricole du terrain qui reste à confirmer par les parties concernées. A ma connaissance le projet aboutira dans les délais annoncés pour venir élargir l’offre sur le marché et avoir une réelle concurrence car on sent presque un monopole de certaines marques sur le marché. La meilleure réponse ne pourra être donnée que par les parties concernées et impliquées dans ce projet que tout le monde attend.
Pas de nouveau cahier des charges pour l’industrie automobile. Est-ce une bonne décision à votre avis?
Pour le cahier des charges, par rapport à ce qui reste sur le marché, je pense qu’il faut d’abord assurer l’application du dernier en vigueur et envisager sa mise à jour en fonction de l’évolution du marché de l’automobile d’abord et ensuite du développement de l’activité des sous-traitants. C’est bien de rédiger des textes mais il faut savoir anticiper les conséquences avant d’en assurer l’application sur le terrain. L’encadrement des activités est indispensable avec un management adapté qui puisse permettre de favoriser le développement industriel.
Les chinois veulent investir dans l’industrie automobile en Algérie, est-ce une bonne nouvelle?
Tout investissement dans le domaine est une bonne nouvelle à condition de mettre en place des unités industrielles qui doivent favoriser
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l’intégration locale en fabricant les inputs localement. Le marché chinois est très important, l’industrie automobile a connu un grand essor, il existe beaucoup de marques en Chine avec beaucoup de coopération et joint-venture avec les grandes marques mondialement connues donc si cela pouvait de prolonger sur le marché algérien et que cela apporte un plus à notre industrie, le marché se ranimera de nouveau avec une relance de la machine économique. En Chine, il existe des marques automobiles étatiques et privées, il suffit de choisir les meilleurs partenaires, le meilleur exemple ;e est celui de la marque GEELY qui a repris la marque suédoise VOLVO au bon moment…Il faut saisir les opportunités au moment, l’Algérie aurait pu s’offrir des grandes marques il y a quelque années en arrières… mais il n’est pas trop tard de mettre une véritable industrie de fabrication automobile.
Energie Chitour préconise une «vérité graduelle des prix» (Reporters)
Le gouvernement compte revoir dès l’année prochaine les subventions très élevées, destinées à l’énergie. Un ciblage des classes vulnérables dans le soutien des prix est envisagé. A ce sujet, Chemseddine Chitour, professeur à l’Ecole polytechnique, recommande, pour plus d’efficacité, d’aller vers une «vérité graduelle» des prix de l’énergie et de l’eau par une «pédagogie de tous les jours».
Sentencieux, l’expert affirme mordicus que «les économies d’énergie ne peuvent être opérationnelles que si un juste prix est pratiqué». Enchaînant, il rappelle la sous-facturation du gaz naturel, «facturé 20 fois moins cher que son prix international», le gasoil «sept fois moins cher que celui de nos voisins», le même mètre cube d’eau «est facturé 20 fois plus ailleurs». Cette vérité graduelle des prix «bien expliquée aux citoyens, sera admise d’autant que les classes à faible pouvoir d’achat paieront proportionnellement à leurs revenus». Pr Chitour qualifie d’«anormal» le soutien des prix qui profite à tout le monde. «Même le FMI recommande de cibler les catégories à aider», commente-t-il. Une situation qui le conduit à dire que «cette transition énergétique devrait avoir le consensus du plus grand nombre, car au moment de l’application, ce sont les citoyens, avec un comportement écocitoyen, qui feront que cette stratégie
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réussira». La transition énergétique est «l’affaire de tous les départements ministériels, c’est l’école où l’apprentissage de l’écocitoyenneté se fera, c’est la formation professionnelle et l’enseignement supérieur qui auront à former les milliers de techniciens et d’ingénieurs dont la formation, qui a disparu, devrait en toute logique être réhabilitée». Mohamed Achir, économiste et enseignant à l’université de Tizi Ouzou, avait souligné que «la subvention de l’énergie est peut-être un frein au développement de l’énergie renouvelable».
Ajoutant : «Quand le prix de l’énergie dans notre pays deviendra une contrainte pour le citoyen et l’entreprise, on sera forcé d’investir dans l’énergie renouvelable.» Par ailleurs, il convient de préciser que cette subvention coûteuse de l’énergie ne concerne pas uniquement l’Algérie. «Le montant total des subventions à l’énergie de la région Mena, avant impôts, s’est élevé à près de 240 milliards de dollars en 2011, soit 22% des recettes publiques, et près de la moitié des subventions énergétiques mondiales», relevait Rabah Arezki, économiste en chef à la Banque mondiale, dans un article publié dans Project Syndicate. L’expert préconisait en juin dernier aux gouvernements de la région Mena de «poursuivre en priorité les réformes destinées à améliorer l’efficience de l’investissement public, et notamment, éliminer complètement les subventions énergétiques. Ils devraient ensuite utiliser ces économies pour développer et consolider les systèmes de protection sociale, de manière à protéger les pauvres et à favoriser dans le même temps un dynamisme économique qui leur donnera une chance d’échapper à la misère». Experts nationaux et étrangers convergent sur certains points. D’abord, la réforme des subventions peut doper la croissance. Réallouer les ressources libérées par les subventions vers des dépenses publiques plus productives pourrait aider à «doper» la croissance à long terme. La réforme des subventions peut contribuer à la baisse du déficit budgétaire et des taux d’intérêt, ce qui stimulerait les investissements du secteur privé et renforcerait la croissance. L’élimination des subventions à l’énergie engendrerait d’importants progrès pour l’environnement et la santé en réduisant la pollution locale.
L’Angola occupe la deuxième place après le Nigeria : L’Algérie, troisième producteur de pétrole en Afrique (Reporters)
En Afrique, les pays pétroliers se font concurrence pour attirer des investisseurs et promouvoir leurs marchés des hydrocarbures. Certains d’entre-eux y investissent massivement. Et, cela préfigure peut-être déjà l’industrie pétrolière sur le continent.
Au plan quantitatif de la production, des pays ont pris de la hauteur à un bon rythme. Cela leur aura permis de grimper dans des classements régionaux ou mondiaux établis par des organismes crédités de compétence. Dans un classement élaboré par organismes.org, une
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structure spécialisée dans le financement et l’information économique, l’Angola, par exemple, occupe la deuxième position, dans le panorama des Etats pétroliers en Afrique, talonnant de près le Nigeria (une production de plus de 2 037 000 barils par jour), premier producteur de pétrole dans la région. L’Algérien, avec une production pétrolière de plus de 1 641 000 barils par jour, se fait ainsi devancer par l’Angola, s’adjugeant la troisième place. Selon une étude réalisée pour le compte de l’Institut français des relations internationales (Ifri), la production d’hydrocarbures en Algérie enchaîne depuis plus d’une décennie les contre-performances. Il est vrai qu’elle a augmenté, en 2016, mais seulement pour la partie gaz. La situation est particulièrement préoccupante pour la production de pétrole brut. Et les chiffres sont parlants : 1,99 million de barils/jour en 2005, contre 1,58 en 2016 et la tendance est à la baisse depuis le début de l’année 2017 avec environ 1,1 million de barils/jour (chiffres de l’Opep). Pendant ce temps, la consommation interne de produits pétroliers a considérablement augmenté (une hausse moyenne de 7% par an) entre 2015 et 2016 passant de 249 000 barils/jour à 412 000 barils/jour. La part de la production exportée s’est également sensiblement réduite dans la dernière décennie. L’exploration n’est pas au mieux de sa forme, les investissements privés dans le secteur pétrolier sont ainsi en baisse depuis plus de dix ans. En résumé, le Nigeria reste donc incontestablement le premier producteur de l’or noir en Afrique. Il est suivi de l’Angola, avec une production pétrolière estimée à 1 707 000 barils par jour. Ensuite arrivent l’Algérie, la Libye (852 000 barils) et l’Egypte qui ferme le top cinq de ce classement avec une production d’environ 653 000 barils par jour. Ce Top 5 est immédiatement suivi par trois pays d’Afrique centrale. Ainsi, au sixième rang, arrive le Congo (Brazzaville), avec 354 000 barils produits par jour, tandis que la Guinée équatoriale, avec près de 206 000 barils par jour, se classe septième producteur de pétrole d’Afrique et le Gabon, à la huitième position, avec environ 198 000 barils par jour. Dans ce classement, le Ghana, avec une production de 152 000 barils, occupe la neuvième position, le Soudan du Sud, la dixième, avec environ 150 000 barils ; l’Afrique du Sud se classe onzième avec environ 132 000 barils produits. La troisième partie de ce classement se compose du Tchad, douzième avec environ 130 000 barils ; le Soudan, treizième avec 105 000 barils, et le Cameroun qui se classe à la quatorzième position, avec une production journalière d’environ 81 000 barils. Tandis que la Côte d’Ivoire occupe la quinzième position, avec près de 55 000 barils par jour ; la Tunisie, seizième, avec ses 38 000 barils et la RDC au dix-septième rang, avec une production journalière estimée à 19 000 barils.
Enfin, le Niger, avec sa dix-huitième position, ferme ce classement avec une production journalière d’environ 11 000 barils. Les experts ayant établi ce classement soulignent que les autres pays qui n’y sont pas listés ont encore une production faible.
Les cours du pétrole dégringolent : le Brent cède 7% (TSA)
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Le prix du baril de pétrole coté à New York a lourdement chuté de plus de 5% mercredi, affecté par la réouverture de terminaux pétroliers en Libye et les craintes de guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Au moment de la clôture à New York, le Brent, référence pour le pétrole algérien, cédait près de 6,92% à 73,40 dollars après avoir atteint un plus bas en séance à 73,02.
Selon l’agence Reuters, les États-Unis ont publié mardi soir une liste de produits chinois représentant 200 milliards de dollars d’importations américaines que Washington pourrait taxer à 10% dans deux mois en l’absence d’accord avec Pékin. La Chine a prévenu qu’elle riposterait.
Autre annonce qui a pesé sur les cours : la reprises des exportations libyennes avec la réouverture de quatre terminaux pétroliers dont la fermeture avait divisé de plus de moitié la production quotidienne du pays.
50 MILLIARDS DE DOLLARS ÉCHAPPENT CHAQUE ANNÉE AUX TRÉSORS DES PAYS AFRICAINS (Maghreb Emergent)
Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), António Guterres a appelé mardi la communauté internationale à prendre des mesures contre le flux de capitaux illicites, le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale, qui coûtent chaque année à l’Afrique 50 milliards de dollars.
« C’est du ressort de la communauté internationale de soutenir l’Afrique pour s’assurer que les ressources africaines restent en Afrique pour soutenir le développement du continent », déclare le secrétaire général lors de la deuxième Conférence annuelle ONU-Union africaine à Addis-Abeba tenue les 9 et 10 juillet.
Le Secrétaire général a également appelé à un plus grand soutien vis-à-vis l’Agenda 2030 des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui traitent tous deux, du développement économique à long terme.
Apportant sa contribution aux discussions, Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la CEA informe la réunion que la CEA, à travers le Groupe de haut niveau sur la migration en Afrique, aborde le programme de migration en collaboration avec l’OIM, la CNUCED et le FNUAP. Le Panel est présidé par la Présidente Ellen Johnson Sirleaf, ancienne Présidente du Libéria.
« La migration des Africains a chuté de 3% à 2,7% de la migration mondiale entre 2000 et 2017. Avec l’accord sur la libre circulation des personnes que 26 pays ont déjà signé, l’Afrique oeuvre à la conception et à la mise en oeuvre d’un cadre de migration qui soutienne les ODD », dit-elle. Concernant le soutien au commerce et à la Zone de libre-échange continentale africaine, elle note que la migration et la ZLECA sont des leviers clés pour la prospérité économique de l’Afrique. En tant que tel,
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déclare Songwe, « une croissance économique plus rapide exige que les deux institutions travaillent ensemble ».
Transport aérien : ASL Airlines inaugure une nouvelle ligne Perpignan-Oran (Algérie Eco)
ASL Airlines a inauguré le 4 juillet dernier, une nouvelle ligne aérienne reliant la ville française de Perpignan à la ville d’Oran, a rapporté ce mercredi 11 juillet 2018, le média «Journal Catalan».
«Parmi tous nos vols réguliers, c’est notre meilleur lancement !», avait déclaré à la presse Edmund Linton, attaché commercial dans l’équipe d’ASL Airlines.
De son côté, Marc Médina, président de l’Office de tourisme communautaire Perpignan–Méditerranée a indiqué, d’après le même média, que «Toute ouverture vers le monde est forcément un atout, au plan touristique ou économique. Les études montrent que cette ligne vers et en provenance du Maghreb va sensiblement développer nos échanges des deux côtés de la Méditerranée. Je me réjouis de cette nouveauté. Je suis convaincu qu’elle va contribuer à asseoir l’aéroport Perpignan-Rivesaltes Méditerranée dans la cour des grands, en tout cas pour nous c’est une fenêtre intéressante qui s’ouvre, qui nous donne des ailes pour accéder à un nouvel horizon, tant côté loisirs que côté business».
L’ouverture de la nouvelle desserte aérienne a été effectuée à le tarmac de l’aéroport Perpignan-Rivesaltes Méditerranée, en présence pour la partie française, en plus de Marc Médina, président de l’Office de tourisme communautaire Perpignan-Méditerranée, et Jean-Marc Pujol maire de Perpignan.
Et pour la partie algérienne, selon la même source, était présent à cette occasion le consul adjoint du consulat d’Algérie à Montpellier (Hérault), Hicham Ferhati, qui avait fait le déplacement. Avec à ses côtés, Aïcha Azi, présidente de l’association franco-algérienne, l’ancien député Jacques Cresta, conseiller régional en charge des Transports au sein de la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée, et, bien sûr, Denis Leluc, directeur de l’aéroport.
Banque/bourse/Assurance
E-paiement : lancement prochain par Jumia Algérie (El Moudjahid)
Après le développement d’une plate-forme de vente en ligne «e-commerce» conforme aux normes internationales, l’entreprise «Jumia
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Algérie» compte procéder au lancement prochainement du paiement électronique « E-paiement». S’exprimant, à l’occasion d’une conférence de presse organisée en marge de la célébration du sixième anniversaire de la création de cette jeune entreprise, le DG du groupe Jumia Algérie, Patrick Sophienne Baudry a confié : «Nous avons constaté depuis notre installation en Algérie que le e-commerce ne cesse de se développer. Ceci constitue un signal fort d’une culture de l’achat, mais aussi que les citoyens algériens commencent à s’adapter de plus en plus à l’évolution technologique». Il a insisté ensuite sur la nécessité d’organiser des campagnes de sensibilisation pour rassurer et mettre davantage en confiance les consommateurs quant à la sécurisation du système de paiement via internet.
À ce propos, Madjid Messaoudène, l'administrateur du Groupement d'intérêt économique de la monétique (GIE monétique), a déclaré que l'année 2018 devrait être marquée par une large propagation des paiements électroniques à la faveur de la disposition de la loi de finances 2018 qui stipule que tout agent économique offrant des biens ou services aux consommateurs doit mettre à leur disposition des TPE pour leur permettre de régler le montant de leurs achats par carte de paiement électronique. S’agissant du E-commerce, M. Baudry a affiché sa pleine satisfaction pour les réalisations de son entreprise, indiquant que «grâce aux efforts de l’équipe ils ont enregistré une croissance remarquable». Chiffres à l’appui, Jumia a réalisé un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros et 10.000 commandes livrées en 2017 au niveau des pays africains. En réponse à une question concernant le nombre des marchands, il a indiqué que «le groupe compte plus de 1.000 marchands en 2017». Il y a lieu de noter que dans le but de démocratiser le commerce électronique en Algérie, Jumaia lance des campagnes promotionnelles inédites telle que Black Friday et Jumia Anniversary, avec les grandes enseignes qui partagent sa vision comme Geant Electronic. «Notre groupe permet aux consommateurs d’avoir accès à tous les avantages du e-commerce à travers des formules avantageuses : bons de réduction, ventes flash, jeux concours sur les réseaux sociaux et des livraisons gratuites», a-t-il indiqué.
RÉFORME DU SECTEUR DES ASSURANCES : La réflexion engagée (Liberté)
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La place souhaite, entre autres, la mise en place d’une autorité de régulation et de contrôle indépendante.
Une réflexion sur la réforme des textes régissant le secteur des assurances a été engagée, a indiqué, avant-hier, le secrétaire permanent du Conseil national des assurances (CNA), Benbouabdallah Abdelhakim, lors de la conférence de presse.
Cette réforme sera conduite en deux phases, a-t-il précisé, l’une à court terme et l’autre à moyen et long terme. Après avoir, des années durant, surfé sur la vague de la croissance à deux chiffres, le marché national des assurances a, petit à petit, vu son poids grandir, certes, mais la marge de son développement s’est considérablement réduite, au point de stagner ces trois dernières années.
Les pouvoirs publics, ayant pris conscience de cette réalité, ont décidé d’engager une nouvelle ère de réforme du marché par une réflexion, en concertation avec l’ensemble des acteurs, pour donner un nouvel élan et un coup d’accélérateur au secteur, d’autant plus que le potentiel assurable, de l’avis même de ces acteurs, est énorme. Le président de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR), Kassali Brahim Djamel, a insisté sur la volonté des pouvoirs publics d’accélérer les réformes pour stimuler davantage l’activité, évoquant le projet de révision du dispositif législatif et réglementaire.
Les assureurs ont proposé, dans le cadre de cette réforme, d’ouvrir les canaux de distribution. Actuellement, la distribution de l’assurance s’effectue par le biais des agences directes, des agents généraux, des courtiers et à travers la bancassurance. 69% du chiffre d’affaires provient du réseau direct, 29% des intermédiaires (agents généraux et courtiers) et 2% par le biais de la bancassurance. Le réseau commercial est passé de 1 304 agences en 2007 à 2 358 agences en 2017, soit une agence pour 18 000 habitants.
Dans le cadre de la bancassurance, les sociétés d’assurance ont ouvert 750 points de vente auprès des banques. Les assureurs veulent élargir la commercialisation des produits d’assurance à d’autres acteurs, comme les notaires, les agences immobilières, les agences de voyages… Les acteurs du marché ont recommandé, également, la mise en place d’une autorité de régulation et de contrôle indépendante. Les assureurs privés n’ont pas cessé de déplorer “les pratiques discriminatoires et le dumping largement constatés” dans le secteur.
Le P-DG d’Alliance Assurances, Hassan Khelifati, également vice-président de l’UAR, a souligné le caractère illégal de cette ségrégation, “en violation de la Constitution de 2016 et de la volonté du gouvernement”. M. Khelifati a parlé d’une démarche initiée avec les différents acteurs, les courtiers et l’Abef entre autres, pour éliminer les critères de discrimination dans la rédaction des cahiers des charges. Pour le président de l’UAR, la mise en place d’une autorité de contrôle indépendante entre dans le cadre du souhait de se hisser au standard international.
En tout état de cause les assureurs se sont fixé comme objectif l’amélioration de la qualité de service. Le secteur a pris le virage de la digitalisation. La vente en ligne de l’assurance voyage est opérationnelle
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au niveau des sociétés d’assurance. Des compagnies dommage ont lancé la vente à distance pour l’assurance multirisques habitation.
Alliance Assurances est leader en performance sur Facebook (Liberté)
Forte de fondamentaux solides, d’une vision claire et d’une stratégie offensive, Alliance Assurances mise dorénavant pleinement sur la communication et en fait un véritable outil de développement. Dans cette optique, Alliance Assurances investit dans une stratégie de communication à 360°. Et comme l’ère du numérique l’impose, la communication digitale représente un pilier de la plus haute importance dans ce plan de communication. Par conséquent, Alliance Assurances est très présente, active et réactive sur le géant des réseaux sociaux, Facebook, ces derniers mois.
Ainsi, la page Facebook de la compagnie est continuellement alimentée et ne cesse d’innover avec du contenu aussi riche que diversifié. En effet, outre la réactivité qui caractérise sa page, Alliance Assurances communique méthodiquement sur ses produits, ses services et ses activités et interagit quasi instantanément avec ses fans 7j/7. Aussi, des rubriques de divertissement comme des jeux, des quizz, des conseils de prévention routière et tout ce qui est susceptible de répondre aux attentes de la communauté sont régulièrement insérées.
Par ailleurs, et afin de se rapprocher davantage de ses followers, Alliance Assurances s’est distinguée tout au long du mois de Ramadhan dernier par la publication quotidienne de contenus en rapport avec le mois sacré. S’agissant des audiences, la page Facebook de l’entreprise a connu un vrai boom durant la période du mois d’avril à ce jour.
Avec un fort taux d’engagement, une large portée et un nombre d’abon-nés qui va crescendo (9 935 followers en avril, 15 700 aujourd’hui), soit un taux de croissance de 63%, la page s’est taillé une place de leader sur Facebook comparativement à la concurrence.
Commerce
Commerce électronique transfrontalier : Une quinzaine de normes énoncées (El Moudjahid)
Le commerce électronique transfrontalier est appelé à se développer davantage au cours des prochaines années, stimulé par les exigences d’un nouveau modèle de consommation. Une expansion rapide qui exige un encadrement juridique adapté, dans un souci de transparence et de protection des acteurs économiques. L’organisation mondiale des douanes
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qui a plaidé pour la mise en place d’une réglementation plus cohérente et plus rigoureuse vient de publier le cadre de normes devant régir le commerce électronique transfrontalier, instrument adopté fin juin 2018 par le Conseil, l’organe décisionnel suprême de l'organisation, ainsi qu'une résolution visant à assurer une mise en oeuvre harmonisée et efficiente du cadre en question. Adossé aux principes fondamentaux contenus dans la Résolution de Luxor adoptée en 2017, ce dernier fixe des normes de référence sur la pratique du commerce électronique transfrontalier. Les 15 normes énoncées dans ce sens concernent l’environnement lié à ce genre de commerce et visent à «apporter des solutions pragmatiques, justes et innovantes tout en tenant compte des attentes et préoccupations diverses exprimées par les administrations douanières et autres parties prenantes». En fait, l’essentiel du cadre à trait à «l'échange de données électroniques anticipées. Ces dernières permettant de gérer efficacement les risques et de faciliter le mouvement des petits envois de faible valeur, envoyés dans le cadre de transactions B2B ou C2C, ainsi que l’adoption de procédures simplifiées en matière de dédouanement, de perception des recettes et de retour des marchandises en partenariat avec les différents acteurs du secteur», est-il précisé. Aussi, le cadre de normes élaboré par les experts de l’Organisation mondiale des douanes s’adresse, en particulier, aux administrations douanières intéressées par la mise en place de «cadres stratégique et opérationnel pour un meilleur encadrement du commerce électronique». Il servira également les administrations désireuses d’améliorer les réglementations déjà existantes dans le souci de «répondre efficacement aux exigences des nouveaux modèles économiques ou en cours d'évolution». Conformément aux règles en vigueur à l’OMD, les administrations douanières sont censées mettre en oeuvre ces normes en étroite coopération avec les autres organismes gouvernementaux concernés et les acteurs du commerce électronique, en prenant en compte leurs priorités nationales, leurs capacités d’intervention, leurs ressources humaines et financières ainsi que leurs procédures internes. Le cadre de normes sur le commerce électronique transfrontalier devra être appuyé par des spécifications techniques et des directives dans le but d’en assurer la mise en oeuvre rapide, efficace et harmonisée. À ce titre, l'OMD se dit disposée à assister ses membres dans cette démarche. Cinq ateliers régionaux sont prévus en 2018/2019 pour promouvoir et soutenir la mise en oeuvre des normes du cadre et autres outils d’accompagnement.
Coopération
Un groupe parlementaire participe à Belgrade à une conférence sur les investissements (APS)
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Une délégation des deux chambres du Parlement prendra part, jeudi à Belgrade (Serbie), aux travaux d'une Conférence parlementaire de haut niveau sur les investissements et la facilitation du commerce, organisée par l'Assemblée parlementaire de la méditerranée (APM) en collaboration avec l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a indiqué mercredi un communiqué du Conseil de la nation.
La conférence de deux jours portera sur plusieurs sujets, notamment le processus de rapprochement euro-méditerranéen, les règles de l'OMC, l'importance des négociations commerciales multilatérales dans la zone méditerranéenne et l'association des parlementaires dans les questions relatives aux négociations avec l'OMC, a ajouté la même source.
La délégation algérienne sera conduite par M. Tahar Kelil, vice président du Conseil de la nation et vice président de l'APM.
Chine-Afrique : Une stratégie purement commerciale et une politique d’investissement prudente (Algérie Eco)
Quelle stratégie pour la Chine en Algérie ? Au regard des échanges bilatéraux entre l’Empire du Milieu et l’Algérie, force est de constater que la Chine mène une stratégie essentiellement commerciale en Algérie et même en Afrique.
Devenue en un temps record le premier fournisseur du pays, la stratégie économique du géant asiatique en Algérie est essentiellement axée sur les exportations qui s’élèvent « à environ 9 milliards de dollars ». Selon M. Ismail Debeche, président de l’Association d’amitié Algérie-Chine. La part de marché de la Chine dans les importations algériennes est passée de 18% en 2017 à 15% en 2018, en raison des restrictions imposées par le gouvernement sur les importations. Selon M. Debeche, «les exportations de l’Algérie vers la Chine s’élèvent à 1 milliard de dollars ». S’agissant des investissements, ils avoisinent les « 2 milliards de dollars ».
L’activisme économique de l’Empire du Milieu en Afrique est, avant tout, une stratégie purement commerciale, ce qui n’a eu cesse de soulever des inquiétudes de la part des opérateurs économiques et même des Pouvoirs publics. En effet, les entreprises chinoises réussissent à décrocher des grands projets d’infrastructures, comme le port d’El Hamdania à Cherchell
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ou l’autorité Est-Ouest, y compris la main d’oeuvre pour la construction de ses mégaprojets vient de Chine.
Selon une étude de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed), publiée en juin dernier, « la Chine a réalisé 14,9% des échanges du continent africain en 2017 dont 16,7% des importations et 12,1% des exportations ». Selon le Ministère chinois du Commerce, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique atteignait 149,1 milliards USD en 2016.
Vers u nouveau plan quinquennal 2019-2023
L’Algérie et la Chine ont convenu, ce mercredi à Pékin, d’établir un bilan des réalisations effectuées dans le cadre du plan quinquennal 2014-2018 et de projeter un nouveau plan quinquennal 2019-2023.
Cette volonté s’est dégagée lors des entretiens entre le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, avec son homologue chinois Wang Yi, dans le cadre de sa visite officielle en Chine, a-t-on appris auprès du ministère des Affaires Etrangères.
Les deux ministres sont également convenus de poursuivre la concertation entre les deux pays pour la concrétisation des projets en cours de maturation. Rappelant le Partenariat Stratégique Global algéro-chinois, décidé par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et son homologue, Chinois XI Jinping en 2014, les deux ministres se sont félicités de la qualité des liens qui unissent l’Algérie et la Chine et du niveau atteint dans la mise en oeuvre des projets conjoints et du plan quinquennal 2014-2018.
Veille
LEGAL-DOCTRINE ORGANISE UNE CONFÉRENCE ET UN « LEGAL TECH HACKATHON » LES 18 ET 19 JUILLET À L’ESAA (Maghreb Emergent)
Les acteurs de la legal-tech se retrouveront à l’Ecole algérienne des affaires d’Alger les 18 et 19 juillet à l’occasion d’une conférence intitulés « Les nouvelles technologies au service du droit en Algérie ». Des spécialistes algérien et étrangers de droit et des technologies se réuniront
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pour s’échanger sur
Revue de Presse du 11 juillet 2018 Publié le 11/07/2018 à 09:35
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Mercredi 11 juillet 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· IL A RENCONTRÉ, HIER, À PARIS LE PRÉSIDENT DU MEDEF : Haddad fait la promotion de la destination Algérie (L’Expression) ............................................... 3
ï‚· Ali Haddad rencontre à Paris le nouveau président du Medef (Algérie Patriotique) . 4
ï‚· Ali Haddad s’entretient à Paris avec le nouveau président du Medef (L’Express dz) 5
ï‚· Rencontre à Paris entre Ali Haddad et Geoffroy Roux de Bézieux : Le FCE au contact du nouveau patron du Medef (Reporters) ....................................................... 5
ï‚· Industrie : Plus de 3 000 hectares de parcelles agricoles déclassées pour la réalisation de zones industrielles (Reporters) ............................................................. 7
ï‚· Chambre nationale d’agriculture : Pour une meilleure prise en charge du secteur (El Moudjahid) .................................................................................................................. 8
ï‚· Les nouvelles villes et les grands pôles urbains bénéficieront d’une prise en charge effective (APS) ............................................................................................................ 9
ï‚· Partenariat écoles supérieures/entreprises : S’adapter aux besoins du marché (El Moudjahid) ................................................................................................................ 10
ï‚· Projets d’investissement relevant du secteur de la Solidarité nationale : Impliquer le privé (El Moudjahid) ................................................................................................. 11
ï‚· Eddalia: les microcrédits de l’ANGEM ont donné des résultats positifs (APS) ....... 13
ï‚· Approvisionnement du marché et baisse des cours : L’Opep joue sur la corde de l’équilibre (Reporters) ............................................................................................... 14
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 16
ï‚· Assurances contre les dangers : Les agriculteurs appelés à y souscrire (El Moudjahid) ................................................................................................................ 16
Commerce ............................................................................................................................................................ 16
ï‚· Les lois sur les activités commerciales et la répression des fraudes publiées au JO (APS) ......................................................................................................................... 16
ï‚· Plus de 6.500 PV établis à l'encontre des commerçants contrevenants en juin à Alger (APS) ......................................................................................................................... 18
Coopération ......................................................................................................................................................... 19
ï‚· Algérie - Chine : des relations exceptionnelles (El Moudjahid) ............................... 19
ï‚· Mustapha Mekidèche, économiste : « La Chine est l’un des rares pays qui offrent des financements à long terme avec des taux d’intérêts nuls ou bas » (Reporters) .. 24
ï‚· Réunion ministérielle du forum sino-arabe: des rencontres périodiques pour renforcer la coopération bilatérale (APS) ................................................................. 25
ï‚· Commerce : Renforcement des relations algéro-autrichiennes (Algérie Eco) .......... 27
Veille ..................................................................................................................................................................... 28
ï‚· Transformation du NEPAD en Agence de développement de l’Union africaine (Algérie Eco) ............................................................................................................. 28
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A la une
IL A RENCONTRÉ, HIER, À PARIS LE PRÉSIDENT DU MEDEF : Haddad fait la promotion de la destination Algérie (L’Expression)
Le déplacement du patron du FCE s'inscrit dans le cadre d'une série de Roadshows internationaux afin de présenter et promouvoir le Next Economy Summit, une rencontre internationale qui se tiendra les 3 et 4 décembre à Alger.
Il part à la conquête des IDE. Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Ali Haddad, a rencontré, hier, à Paris le nouveau président du Medef, Geoffroy Roux, de Bézieux au siège de l'organisation patronale à Paris. Selon un communiqué de l'organisation patronale, Haddad était accompagné des vice-présidents Mohamed Baïri, Mehdi Bendimerad, et le président de Jil'FCE, Mohamed Skander. «Cette rencontre qui intervient au lendemain de l'élection du nouveau président du Medef a été l'occasion d'échanger au sujet de la coopération économique algéro-française. Le président du FCE et sa délégation ont notamment souligné les opportunités d'investissement et d'affaires qu'offre la destination Algérie dans le cadre de la dynamique de développement économique visant la promotion de la production nationale, soutenue et encouragée par les pouvoirs publics», précise le FCE. Les relations que développe le FCE avec le Medef remontent à 2004, avec la tenue de «la rencontre franco-algérienne des chefs d'entreprise» à Alger, le 13 janvier 2004, rencontre à laquelle ont participé quelque 80 chefs d'entreprise français et un nombre égal de chefs d'entreprise algériens. Compte tenu de la qualité et de la densité des relations économiques entre l'Algérie et la France, les relations avec le Medef ont occupé depuis 2004 une place importante dans les programmes d'action du FCE. De nombreuses rencontres ont été ainsi tenues depuis 2004, avec au moins une rencontre par an, alternativement à Alger et à Paris. Ces rencontres traduisent la volonté des deux parties de renforcer leur coopération, de consolider et d'élargir le niveau de leurs échanges et d'identifier les opportunités d'investissement permettant le développement des relations économiques et de partenariat étendues et durables. Elles permettent une mise en relation directe des entreprises françaises et algériennes; elles constituent des opportunités réelles pour la recherche de partenariats économiques sérieux. Lors du dernier forum tenu à Alger
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en février dernier, le FCE et le Medef ont signé un protocole d'accord portant sur la création d'un Conseil d'affaires algéro-français. Un Mémorandum d'entente, portant sur la promotion de la coopération bilatérale dans les domaines de la jeunesse et l'entrepreneuriat, la formation et le numérique, a été également signé par les deux organisations patronales. Ces accords visent à renforcer la coopération bilatérale dans les différents domaines. Malgré toutes les opportunités et l'avantage de proximité, les Français restent toujours réticents par rapport à la législation sur l'investissement. Ces derniers ont été doublés par les entreprises chinoises et turques qui sont nombreuses à investir dans les différents secteurs d'activité en Algérie. Par ailleurs, le déplacement du patron du FCE s'inscrit dans le cadre d'une série de Roadshows internationaux afin de présenter et promouvoir le Next Economy Summit, une rencontre internationale qui se tiendra les 3 et 4 décembre à Alger sous le haut patronage du chef de l'Etat. Le périple du FCE se poursuit à travers les pays européens pour tenter de convaincre le maximum d'opérateurs économiques à s'installer en Algérie.
Ali Haddad rencontre à Paris le nouveau président du Medef (Algérie Patriotique)
Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprise et patron de l’ETRHB, a été reçu, aujourd’hui à Paris,
par le nouveau président du Mouvement des entreprises de France (Medef), Geoffroy Roux de Bézieux, avec lequel il a échangé les points de vue sur le développement du partenariat entre les entreprises des deux pays. Ali Haddad a été accompagné par deux vices présidents du Forum, Mehdi Bendimerad et Mohamed Baïri ainsi que le président du Jil’FCE, Mohamed Skander. Les deux hommes ont abordé les opportunités d’investissement en Algérie et la possibilité de développer davantage la coopération dans divers domaines économiques.
Selon un communiqué du FCE, «cette rencontre qui intervient au lendemain de l’élection du nouveau président du Medef a été l’occasion d’échanger au sujet de la coopération économique algéro-française». «Le président du FCE et sa délégation ont notamment souligné les opportunités d’investissement et d’affaires qu’offre la destination Algérie dans le cadre de la dynamique de développement économique visant la promotion de la production nationale, soutenue et encouragée par les pouvoirs publics», ajoute le FCE, dont le président mène actuellement un roadshow à l’international afin de faire connaître davantage les opportunités d’investissement qui existent en Algérie et expliquer aux représentants des organisations patronales les dispositifs juridiques protégeant et encourageant l’investissement étranger en Algérie. C’est surtout pour faire venir un maximum d’organisations patronales et de chefs d’entreprise à la conférence économique internationale qui aura lieu
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les 3 et 4 décembre prochain à Alger. « Ce déplacement de la délégation du FCE s’inscrit dans le cadre d’une série de roadshows internationaux qu’entreprend le président Ali Haddad afin de présenter et promouvoir le Next Economy Summit, une rencontre internationale qui aura lieu à Alger le 3 et 4 décembre sous le haut patronage de son excellence le président de la République, Abdelaziz Bouteflika», affirme le FCE.
Ali Haddad s’entretient à Paris avec le nouveau président du Medef (L’Express dz)
Le Président du Forum des Chefs d’Entreprise (FCE), Ali Haddad, a rencontré ce mardi 10 juillet à Paris, le nouveau patron du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux, ainsi que le Président délégué, Patrick Martin, au siège de l’organisation patronale à Paris, indique un communiqué de l’organisation patronale algérienne.
Lors de cette rencontre qui « intervient au lendemain de l’élection du nouveau président du MEDEF a été l’occasion d’échanger au sujet de la coopération économique algéro-française », précise le FCE.
Ali Haddad, et sa délégation composée en l’occurrence des vice-présidents Mohamed Bairi, Mehdi Bendimerad, et le président de Jil’FCE Mohamed Skander, ont notamment évoqué « les opportunités d’investissement et d’affaires qu’offre la destination Algérie dans le cadre de la dynamique de développement économique visant la promotion de la production nationale, soutenue et encouragée par les pouvoirs publics », ajoute le même source.
Ce déplacement de la délégation du FCE, s’inscrit dans le cadre d’une « série de Roadshows internationaux qu’entreprend le Président Ali Haddad afin de présenter et promouvoir le Next Economy Summit, une rencontre internationale qui aura lieu à Alger le 3 et 4 décembre », conclut le communiqué.
Rencontre à Paris entre Ali Haddad et Geoffroy Roux de Bézieux : Le FCE au contact du nouveau patron du Medef (Reporters)
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Accompagné des vice-présidents du FCE, Mohamed Bairi et Mehdi Bendimerad, et du président de Jil’FCE, Mohamed Skander, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, a rencontré, hier, le nouveau président du Mouvement des entreprises de France (Medef), Geoffroy Roux de Bézieux, accompagné du président délégué Patrick Martin.
Les deux parties se sont longuement entretenues, au siège de l’organisation patronale à Paris, sur la coopération économique algéro-française, que d’aucuns, aussi bien dans la sphère politique qu’économique des deux rives de la Méditerranée, qualifient de positive. Le président du FCE et sa délégation ont particulièrement souligné les opportunités d’investissements et d’affaires qu’offre la destination Algérie dans le cadre de la dynamique de développement économique visant la promotion de la production nationale, soutenue et encouragée par les pouvoirs publics. Les deux syndicats patronaux n’en sont pas à leur premier échange et ont été très impliqués dans les rendez-vous politico-économiques entre l’Algérie et la France, soit dans le cadre de la commission mixte économique algéro-française, soit du Comité intergouvernemental algéro-français de haut niveau. Faut-il rappeler qu’une délégation du Medef s’est rendue en Algérie en février dernier, composée de plus de 60 chefs d’entreprise représentant une cinquantaine d’entreprises françaises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité, infrastructures et construction, transport et logistique, énergie et environnement, éducation, agrobusiness, aéronautique, numérique, finance et assurances. Dans une conférence de presse à Alger, le président sortant du Medef, Pierre Gattaz, avait alors invité les entreprises françaises à vaincre la frilosité qui les gagnent lorsqu’il s’agit de projets de partenariat avec l’Algérie. A Paris, M. Haddad a eu en face de lui un Geoffroy Roux de Bézieux - il était vice-président délégué et trésorier de l’organisation, en charge du pôle économie regroupant l’économie, la fiscalité, l’innovation et le numérique - habitué à l’entrepreneuriat dans le numérique. Il a été élu pour un mandat de 5 ans à la tête du Medef à l’issue d’une assemblée générale qui lui a donné 284 voix sur 509 votes exprimés. M. Roux de Bézieux dirige un groupe de 250 salariés actifs dans l’agro-alimentaire, les loisirs et les nouvelles technologies, appelé Notus-Technologies. Spécialié dans l’industrie du numérique, il compte à la tête de l’organisation patronale travailler sur les opportunités qu’offre la digitalisation de la société. Il a fondé plusieurs entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies, notamment The Phone House, première chaîne de magasins dédiés à la téléphonie mobile, qui a ouvert, en huit ans, 200 points de vente et généré un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros.
Investissements, en quête de nouvelles recettes
Le séjour parisien de M. Haddad, s’il obéit à un agenda international plus large dans le cadre de la préparation, et surtout de la promotion, de la conférence Next Economy Summit, qui aura lieu à Alger les 3 et 4 décembre prochain, trouve également sa motivation dans la participation du FCE, aujourd’hui et demain, aux 25e Rencontres financières
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internationales de Paris - Europlace, où il sera question de débattre des tendances mondiales des investissements et de leur financement. Au cours de cet événement, le FCE pourra prendre connaissance et s’imprégner des nouveaux défis financiers mondiaux avec l’augmentation des flux de capitaux vers les marchés émergents, la vague des nouvelles technologies, incluant la fintech - comme la cryptomonnaie, et le développement de la finance verte et durable. Des thématiques qui devraient être abordées également lors du Next Economy Summit, qui ambitionne d’aborder l’après-pétrole avec la participation de nombreux représentants d’Etats et d’institutions économiques internationales, de dirigeants d’entreprises et d’organisations patronales, de think-tanks et de start-up. Un sommet lors duquel la réflexion s’attardera justement sur l’émergence d’un nouveau modèle économique basé sur les services, la transformation, la production manufacturière et les nouvelles technologies, la thématique centrale de l’événement.
Industrie : Plus de 3 000 hectares de parcelles agricoles déclassées pour la réalisation de zones industrielles (Reporters)
Onze (11) communes issues de 9 wilayas ont bénéficié d’un déclassement de parcelles de terres agricoles affectées pour la réalisation de zones industrielles. Les wilayas concernées sont Chlef, Oum El Bouaghi, Bouira, Tlemcen, Tizi Ouzou, Constantine, Mostaganem, Oran et Souk-Ahras.
La consistance des travaux à engager, précisée dans le Journal officiel n°39, concerne la réalisation de voiries, de réseaux divers et d’équipements publics de zones industrielles. Selon le texte y afférent, le décret exécutif n° 18-167 portant déclaration d’utilité publique l’opération relative à la réalisation de zones industrielles dans certaines wilayas, la mise en oeuvre de la procédure d’expropriation est assurée par les walis des wilayas concernées de même que les crédits liés à cette opération qui y sont rattachés. Les crédits nécessaires aux indemnités à allouer au profit des intéressés pour les opérations d’expropriation des biens et/ou droits réels immobiliers nécessaires à l’opération de réalisation de zones industrielles doivent être disponibles et consignés auprès du Trésor public. D’autre part, la déclaration d’utilité publique de la zone industrielle de Boukadir dans la wilaya de Chlef et des zones industrielles de Draâ el Mizan et Tizi Ghenif dans la wilaya de Tizi Ouzou, figurant dans la liste annexée au décret exécutif n° 12-176 du 11 avril 2012 portant déclaration d’utilité publique l’opération relative à la réalisation de zones industrielles dans certaines wilayas, est annulée et devient sans effet. Au total, selon le
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texte, ce sont plus de 3 000 hectares de parcelles agricoles qui seront mobilisées pour les besoins de l’industrie.
Chambre nationale d’agriculture : Pour une meilleure prise en charge du secteur (El Moudjahid)
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. Abdelkader Bouazghi, a assisté aux travaux de l’assemblée générale ordinaire de la chambre algérienne de l’agriculture aux Pins maritimes d’Alger. Les travaux de l’assemblée ont vu la participation des présidents et secrétaires généraux des 48 chambres d’agriculture de wilaya dans le sillage des assises nationales sur l’agriculture du 23 avril 2018 qui ont abouti à un certain nombre de recommandations dont la mise en oeuvre interpelle la profession pour conjuguer ses efforts avec toutes les structures pour mettre son application.
La chambre nationale d’agriculture prévoit un plan d’action dont les principales recommandations portent entre autres sur la révision des statuts régissant les chambres d’agriculture et la mise en place de la carte numérique de l’agriculture. En coordination avec les ministères concernés, il est prévu également la poursuite de la labellisation des produits agricoles de terroir. Une opération qui est considérée, selon les termes du ministre, comme «un aspect essentiel de notre politique agricole devant contribuer à restaurer l’équilibre de la balance commerciale», car pour réussir la diversification de l’économie et sortir de la dépendance des hydrocarbures, «l’ambition est de promouvoir les produits agricoles destinés à l’exportation», a ajouté le ministre qui a instruit sur la nécessité d’assurer «l’approvisionnement en produits régulièrement, comme condition sine qua non pour accéder aux marchés internationaux».
Pour sa part, le secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens, Mohamed Alioui, a tenu à remercier l’engagement des parties concernées, ministère et partenaires sociaux, pour tous les efforts mobilisés afin de hisser l’agriculture au rang des secteurs productifs, au sein de l’économie diversifiée.
M Alioui a remercié dans le même contexte, le Président de la République, pour les mesures prises au profit des agriculteurs et des paysans, ainsi que pour la valorisation de la portée et de la contribution du secteur agricole dans l’économie et «à la poursuite et la finalisation de tous les projets initiés».
Les agricultures appelés à s’assurer contre les aléas climatiques
Interpellé par la presse en marge des travaux, le ministre a affirmé que son département «est en train de mettre en oeuvre les dispositions de la loi qui régit la profession», ajoutant que ses services «ont accompli un travail énorme depuis le début de l’année, par la réorganisation des conseils interprofessionnels de wilaya».
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M. Bouazghi a par ailleurs indiqué que «le ministère de l’Agriculture a pu encadrer l’élection de 462 conseils qui concernent toutes les filières et toutes les wilayas», précisant que «17 filières sont organisées au niveau des wilayas» et le travail se poursuit pour «terminer la mise en place des conseils nationaux interprofessionnels des filières», a-t-il ajouté. Il a également souligné que «la prise en charge du secteur par des professionnels sera bénéfique pour tous ceux qui oeuvrent dans les différentes filières». Abdelkader Bouazghi a également appelé les agriculteurs à souscrire des assurances contre les dangers qui peuvent survenir, et ce à la lumière des pertes engendrées récemment par les agriculteurs de Tébessa et de Boumerdès suite à la détérioration des conditions climatiques.
Le ministre qui répondait à une question sur la possibilité d'indemniser les agriculteurs sinistrés, a affirmé être parmi les "partisans du travail transparent", soulignant que les "agriculteurs doivent souscrire des assurances car les caisses d'assurance se chargeront de les indemniser". M. Bouazghi a rappelé, dans ce sens, que la Caisse nationale de la mutualité agricole est chargée de prendre en charge ces questions.
Toutes les mesures prises pour éviter la propagation de la fièvre aphteuse
En réponse à une question sur les préparatifs de l’Aid, Abdelkader Bouazghi a tenu à préciser d’abord que «la fièvre aphteuse concerne 40 cas isolés dans trois wilayas sur un total de plus de 20 millions de têtes», et «il n’y a pas lieu d’en faire un phénomène dangereux». M. Bouazghi, a tenu a affirmer que son département a pris toutes dispositions nécessaires en prévision de la fête de l’Aïd par «l’interdiction des importations de bovins, le contrôle de déplacement des moutons atteints, mais aussi par la mobilisation des équipes de vétérinaires à travers le territoire national».
Il est impératif de «sensibiliser les éleveurs quant à l’usage des médicaments et le contrôle des aliments destinés aux animaux, car même avec les précautions prises, on ne peut pas s’engager à dire qu’il n’y aura pas d’imprévus».
Ces «imprévus», dont parle le ministre, concernent la prolifération de points de vente anarchiques en parallèle à ceux autorisés par les pouvoirs publics, c’est pourquoi il a affirmé que «les marchés ne relèvent pas du ministère de l’Agriculture» mais que son département assurera «le contrôle vétérinaire nécessaire» après avoir demandé aux walis «d’organiser des points de vente à travers les wilayas».
Les nouvelles villes et les grands pôles urbains bénéficieront d’une prise en charge effective (APS)
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a affirmé mardi à Annaba que la gestion des nouvelles villes et
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des grands pôles urbains constitue, pour son département, "une grande priorité qui bénéficiera d’une prise en charge effective".
Lors d'une visite d'inspection du site de la nouvelle ville Draâ Errich, dans la commune d'Oued El Aneb, le ministre a considéré que ces nouvelles villes exigent "une gestion intégrée et intelligente" pour accompagner le développement de ces pôles urbains.
Il a exhorté également les responsables des divers projets d’habitat et d’équipements publics de faire de la nouvelle ville de Draâ Errich "un modèle de ville écologique et intelligente", notamment en matière d’exploitation de l’énergie, la récupération de l’eau et la gestion des espaces verts.
Inspectant les chantiers des ensembles résidentiels et équipements de cette nouvelle ville devant accueillir ses premiers habitants "avant la fin de l’année 2018", le ministre a insisté sur l’exécution, en parallèle, des travaux d’aménagement extérieurs et l’encouragement des jeunes à lancer des activités vitales pour la vie quotidienne des habitants.
M.Temmar a salué, en outre, la dynamique de réalisation de divers programmes d’habitat dont a bénéficié la wilaya d’Annaba qui a permis, selon l’exposé présenté à l’occasion, la livraison, depuis 2015, de 13.000 logements à travers la wilaya.
Annonçant, d’autre part, la programmation de 1000 nouveaux logements formule location-vente AADL ainsi que 1000 logements promotionnels aidés et insistant sur l’achèvement des projets remontant à 2008, le ministre a exhorté les responsables concernés à établir des calendriers de livraison pour les entreprises de réalisation concernées.
Au pôle universitaire Sidi Achour de la ville d’Annaba, Abdelwahid Temmar a également présidé la cérémonie de remise symbolique des clés et de décisions d’attribution de 2.000 logements au profit des personnels du ministère de la Défense nationale de plusieurs wilayas, dont 500 unités de type socio-participatif à Boukhadra, dans la commune d’El Bouni.
Deuxième du genre à l’échelle nationale, l’opération s’est déroulée en présence de représentants du ministère de la Défense nationale et des familles bénéficiaires.
Le ministre a posé, à l’occasion, la première pierre du projet de réalisation du siège d’une brigade territoriale de la gendarmerie au pôle urbain Kalitoussa, dans la commune de Berrahal, et posé la première pierre d’un projet de construction d’un CEM, avant d’inspecter à Draâ Errich les chantiers d’un CEM, d’un groupe scolaire et des logements.
Partenariat écoles supérieures/entreprises : S’adapter aux besoins du marché (El Moudjahid)
Une rencontre regroupant les Écoles supérieures et les entreprises algériennes et françaises installées en Algérie a été organisée, avant-hier à Alger. Cette rencontre s’est déroulée, en présence de nombreux universitaires et chefs d’entreprises. S’exprimant, à cette occasion, la directrice du l’École supérieure des sciences de l’aliment et des industries
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agroalimentaires, Mme Meriem Hind Ben Mahdi, a mis l’accent sur la nécessité de créer une passerelle solide entre le monde de la recherche et l’industrie. Elle a souligné dans ce sens que «l’État algérien a mis en place des moyens importants pour le développement de la recherche scientifique, pour former des cadres qualifiés, selon le besoin du marché». S’adressant aux représentants des entreprises, elle les a sollicités pour se rapprocher davantage des Écoles supérieures afin de voir quels sont leurs réels besoins sur le marché : «On ne peut pas connaître vos besoins, sans une communication efficace, et une collaboration continue», a-t-elle indiqué. La directrice de l’ESSAIA n’a pas manqué de mettre en exergue l’importance d’aider l’étudiant à poursuivre un stage efficace et de qualité, afin de lui permettre d’acquérir des compétences. S’agissant de la rencontre, elle a fait savoir que «cette initiative est le résultat d’une forte volonté des acteurs du monde socio-économique algérien et de la formation des cadres supérieurs de travailler plus efficacement ensemble afin de professionnaliser davantage les ingénieurs et cadres issus de nos grandes écoles». De son côté, le responsable du pôle «Science de la Nature et de la Vie» du RME, Dr. Stéphane Desobry, a indiqué qu’«il est nécessaire, surtout dans le contexte actuel, de favoriser les échanges entre les entreprises et les écoles algériennes, et de développer davantage de stages et de l’employabilité, ainsi qu’un meilleur cursus adapté à l’industrie». Il dit que «la partie française a un rôle très simple. Il s’agit de l’accompagnement de la mutation des écoles algériennes», avant d’ajouter ensuite qu’il a constaté qu’aujourd’hui en Algérie, il n’y a pas une adaptation remarquable entre les entreprises et les Instituts supérieurs. Il y a lieu de noter que cette journée a constitué une opportunité adéquate pour soulever plusieurs questions liées au rapprochement entre les écoles et les entreprises. Aussi des tables rondes et rencontres individualisées ont été organisées, pour montrer comment le secteur privé peut s’impliquer dans la formation. C’est-à-dire comment participer à la définition des compétences attendues des cadres supérieurs formés pour une meilleure employabilité, participer au pilotage de réseaux mixtes algéro-français des Écoles (RME) et monter des projets collaboratifs algériens, bilatéraux ou européen (H-2020) labellisés par le RME.
Projets d’investissement relevant du secteur de la Solidarité nationale : Impliquer le privé (El Moudjahid)
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia, a mis l’accent, lundi, lors de sa visite de travail et d’inspection à la wilaya d’Aïn Témouchent, sur «l’importance d’impliquer le secteur privé dans des projets d’investissement relevant du secteur de la Solidarité nationale».
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Présidant la pose de la première pierre de la construction d’un centre spécialisé dans la prise en charge et la réhabilitation des enfants autistes dans la ville d’Ain Temouchent, la ministre a déclaré que «le gouvernement a adopté récemment un décret exécutif, en cours de publication prochainement, qui permet d’ouvrir la voie aux privés pour investir dans des établissements spécialisés dans la prise en charge des enfants atteints d’une déficience mentale».
«Le ministère prend en charge 2.554 enfants autistes au niveau des centres du pays», a indiqué la ministre, soulignant qu’il a été procédé «à l’ouverture d’espaces au niveau des centres spécialisés dans la prise en charge des handicapés mentaux où le ministère a ouvert des classes en faveur des autistes en vue d’une meilleure prise en charge psychologique, éducative et pédagogique». Mme Eddalia a ajouté que «certains walis ont pris l’initiative d’ouvrir des centres en coordination avec le ministère de la Solidarité nationale, de la famille et de la Condition de la femme à Bouira, à Tlemcen et à Alger en attendant l’ouverture d’un centre dans la wilaya de Ain Temouchent, mettant en exergue l’importance de l’implication du secteur privé dans la prise en charge de ces catégories de la société». La ministre a visité également une crèche privée où elle a souligné la nécessité de «renforcer et d’intensifier les contrôles au niveau de ces jardins d’enfants pour vérifier leur conformité au cahier de charge en vigueur». La première responsable du secteur «a insisté sur l’importance de l’utilisation de la langue arabe dans les crèches et les classes préparatoires relevant de ces structures». La ministre de la Solidarité nationale s’est rendu en outre au centre de solidarité consacrée aux enfants des wilayas du sud issus des familles démunies qui accueille 600 enfants des wilayas de Naama et Tindouf sur 7.600 enfants bénéficiaires de colonies de vacances relavant du secteur au niveau de 14 wilayas côtières durant la saison estivale en cours.
A ce propos, le ministre a appelé à «l’intensification des activités culturelles et sportives en coordination avec les secteurs de la Culture et des Sports et de la jeunesse, ce qui permet aux enfants des colonies de vacances d’acquérir de nouveaux comportements». A l’auditorium de la maison de la culture, la ministre a procédé à la distribution d’un quota de motocycles et de chaises électriques au profit des personnes aux besoins spécifiques tout en remettant des chèques bancaires aux bénéficiaires de micro crédit. Mme Eddalia a également distingué les majors de promo des examens de fin de cycle primaire et ceux du Brevet d’enseignement moyen (BEM).
La ministre a aussi estimé que le dispositif du micro-crédit mis en place par l’Angem a donné des résultats positifs, assurant que l’Etat poursuivra son soutien à ce dispositif et accompagnera les porteurs de projets. La ministre, en visite dans la wilaya d’Aïn Temouchent, en inspectant un projet-pilote de fabrication de barques, initié, dans la commune de Sidi Safi, par un bénéficiaire de ce dispositif, a estimé que ce projet reflète l’efficacité du micro-crédit mis en place par l’Angem et l’Etat est disposé à soutenir ce dispositif et à accompagner les porteurs de projets. Mme Eddalia a rappelé que l’Angem dispose d’un portail numérique qui permet
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aux bénéficiaires de ce dispositif de se faire connaître à l’échelle nationale, de présenter leurs produits et services, ajoutant que l’Agence propose également d’autres dispositifs de soutien et d’accompagnement permettant d’agrandir et d’élargir les projets d’investissements réussis. Selon les données fournies sur place, la wilaya d’Aïn Temouchent, par le biais de l’Angem, a enregistré le lancement de 1.200 projets pour un coût de 101 millions DA et ce, depuis le lancement du dispositif du micro-crédit. L’Agence a également assuré 400 formations spécialisées aux porteurs de projets. Pour l’année en cours, la wilaya a bénéficié d’une enveloppe de 943,73 millions DA en plus d’un programme complémentaire de 177 millions DA dans le cadre des activités de l’Agence de développement social (ADS). Par ailleurs, la ministre a visité, à la maison de la culture du chef-lieu de wilaya, une exposition de produits réalisés par le mouvement associatif.
Elle a aussi inspecté des stands dédiés aux projets réussis et financés dans le cadre du micro-crédit. Elle a saisi cette opportunité pour réaffirmer le soutien de l’Etat à ce dispositif et sa détermination à accompagner les projets d’investissements réussis, créateurs de richesses et d’emplois. Dans la commune de Beni-Saf, Mme Eddalia s’est rendu à l’établissement de l’enfance assistée où elle a insisté sur la nécessité d’une meilleure prise en charge de cette frange et de garantir tous les conditions nécessaires au profit de ces enfants. Au centre des personnes âgées de la ville, la ministre a demandé à ce que les pensionnaires vivent dans de bonnes conditions, dans le respect et la dignité.
Eddalia: les microcrédits de l’ANGEM ont donné des résultats positifs (APS)
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia a estimé, lundi, à Aîn Temouchent, que le dispositif du micro-crédit mis en place par l’ANGEM a donné des résultats positifs, assurant que l’Etat poursuivra son soutien à ce dispositif et accompagnera les porteurs de projets.
La ministre, en visite dans la wilaya d’Aïn Temouchent, en inspectant un projet-pilote de fabrication de barques, initié, dans la commune de Sidi Safi, par un bénéficiaire de ce dispositif, a estimé que ce projet reflète
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l’efficacité du micro-crédit mis en place par l’ANGEM et l’Etat est disposé à soutenir ce dispositif et à accompagner les porteurs de projets.
Mme Eddalia a rappelé que l’ANGEM dispose d’un portail numérique qui permet aux bénéficiaires de ce dispositif de se faire connaître à l’échelle nationale, de présenter leurs produits et services, ajoutant que l’Agence propose également d’autres dispositifs de soutien et d’accompagnement permettant d’agrandir et d’élargir les projets d’investissements réussis.
Selon les données fournies sur place, la wilaya d’Aïn Temouchent, par le biais de l’ANGEM, a enregistré le lancement de 1.200 projets pour un coût de 101 millions DA et ce, depuis le lancement du dispositif du micro-crédit. L’Agence a également assuré 400 formations spécialisées aux porteurs de projets.
Pour l’année en cours, la wilaya a bénéficié d’une enveloppe de 943, 73 millions DA en plus d’un programme complémentaire de 177 millions DA dans le cadre des activités de l’agence de développement social (ADS).
Par ailleurs, la ministre a visité, à la maison de la culture du chef-lieu de wilaya, une exposition de produits réalisés par le mouvement associatif. Elle a aussi inspecté des stands dédiés aux projets réussis et financés dans le cadre du micro-crédit.
Elle a saisi cette opportunité pour réaffirmer le soutien de l’Etat à ce dispositif et sa détermination à accompagner les projets d’investissements réussis, créateurs de richesses et d’emplois.
Dans la commune de Beni-Saf, Mme Eddalia s’est rendu à l’établissement de l’enfance assistée où elle a insisté sur la nécessité d’une meilleure prise en charge de cette frange et de garantir tous les conditions nécessaires au profit de ces enfants.
Au centre des personnes âgées de la même ville, la ministre a demandé à ce que les pensionnaires vivent dans de bonnes conditions, dans le respect et la dignité.
Approvisionnement du marché et baisse des cours : L’Opep joue sur la corde de l’équilibre (Reporters)
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés semblent manifestement vouloir éviter les pressions politiques et donner l’impression qu’ils font quelque chose, sans en faire trop, pour réguler le marché. Ils ne souhaitent pas entrer en conflit avec le président des Etats-Unis qui a demandé à l’Opep de faire baisser les cours du brut.
Le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis, Suhail Al Mazrouei, qui est par ailleurs président de l’organisation pétrolière, cité par l’agence Bloomberg, a déclaré hier qu’il est important d’éviter d’étoffer de manière excessive l’offre pétrolière, ajoutant qu’il est injuste de dire que l’Opep ne fait pas d’effort pour stabiliser le marché. De son point de vue, l’organisation fait en sorte que l’évolution des prix ne pèse pas sur la croissance de l’économie mondiale. Mais, reconnaît-il, la situation du marché pourrait changer pour des raisons hors de notre volonté, allusion
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faite à la géopolitique ainsi qu’à la production du schiste et des sables bitumineux au Canada. Concernant la production canadienne, selon les dernières informations de Syncrude, une partie de la production devrait revenir dans la deuxième moitié de juillet, mais la mine repartira à plein régime seulement en septembre, a relevé Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix. Aux perturbations de la production au Canada et en Libye et l’effondrement de la production au Venezuela s’ajoute le fait que les Etats-Unis ont annoncé, au début du mois, compter sanctionner les pays qui importeraient du pétrole iranien. Certains analystes ont estimé que les sanctions contre l’Iran vont faire disparaître entre 1 et 1,5 million de barils par jour du marché. Cela est de nature à perturber également le marché et à faire augmenter les cours. Au début du mois, la flambée des prix (autour de 80 dollars le baril) a fait réagir Donald Trump, qui a reproché à l’Opep de ne pas faire assez pour les faire baisser. Dans un geste d’apaisement, l’Arabie saoudite a abaissé les prix de son pétrole exporté en Asie, en Europe et aux Etats-Unis. Le royaume aurait également augmenté sa production journalière d’environ un demi-million de barils en juin. C’est du volume supplémentaire qui n’est, cependant, pas encore arrivé sur le marché. Ainsi, Washington ordonne, Riyad s’exécute. C’est dans l’ordre normal des choses ! Quand un grand pays consommateur parle, nous l’écoutons, nous écoutons les Etats-Unis, nous écoutons la Chine, nous écoutons l’Inde, a souligné Suhail Al Mazrouei. Les 24 pays producteurs (Opep et non Opep), ont convenu, le 23 juin dernier à Vienne, de limiter à 100% leur niveau de respect des engagements pris dans le cadre de l’accord de baisse de production qui vise à retirer du marché 1,8 million de barils/jour (1,2 million barils/jour pour les membres de l’Opep, 0,6 million barils/jours pour les producteurs hors Opep). Il faut dire que l’organisation avait accepté, pour la première fois depuis 2008, d’ajuster sa production de 1,2 million de barils par jour afin de stabiliser le marché mondial de l’or noir. Des pays producteurs non membres de l’Opep, dont la Russie, s’étaient joints à cet accord en réduisant leur production totale de 600 000 b/j. L’accord Opep-non Opep a été prolongé jusqu’à fin 2018 lors de la réunion tenue en novembre 2017. Cette entente a fait que les prix ont été sujets à alternance de hausses et de baisses, dans une tendance relativement stable. Hier, le prix du panier de référence du brut de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s’est établi à 75,23 dollars, a indiqué l’organisation sur son site web. Vendredi dernier, le prix du panier de référence du brut de l’Opep était de 74,50 dollars. Lundi, les cours de l’or noir ont terminé en hausse, alors que la perspective de sanctions américaines pousse des importateurs à délaisser les exportations iraniennes. Hier, vers 14h GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 79,43 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,36 dollar par rapport à la clôture de lundi.
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Banque/bourse/Assurance
Assurances contre les dangers : Les agriculteurs appelés à y souscrire (El Moudjahid)
Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a appelé les agriculteurs à souscrire des assurances contre les dangers qui peuvent survenir, et ce à la lumière des pertes engendrées récemment par les agricultures des wilayas de Tébessa et de Boumerdès, suite à la détérioration des conditions climatiques. Le ministre, qui répondait à une question sur la possibilité d'indemniser les agriculteurs sinistrés, en marge de l'assemblée générale de la Chambre nationale d’agriculture, a affirmé être parmi les «partisans du travail transparent», soulignant que les «agriculteurs doivent souscrire des assurances, car les caisses d'assurances se chargeront de les indemniser». M. Bouazghi a rappelé, dans ce sens, que le secteur de l'Agriculture avait mis en place la Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA), pour prendre en charge ces questions.
Commerce
Les lois sur les activités commerciales et la répression des fraudes publiées au JO (APS)
Les deux lois relatives, respectivement, à l’exercice de l’activité commerciale, et à la protection du consommateur et la répression des fraudes ont été publiées dans le Journal officiel no 35.
Pour rappel, la loi portant sur les conditions d’exercice des activités commerciales règlemente ces dernières pour un meilleur approvisionnement du marché et éviter des situations de manque des biens et des services, comme elle institue un ancrage juridique pour la création d’entreprises en ligne.
Elle vise aussi à parachever le processus des réformes engagées en faveur de la création des entreprises et de se mettre à niveau des standards internationaux régissant la création d’entreprise.
Quant à la loi sur la protection du consommateur et la répression des fraudes, elle encadre les conditions et les modalités d'application des dispositions relatives aux services après-vente et prévoit l'instauration du droit de rétraction pour toute vente de produits dans le cadre du contrat de consommation à l'instar des normes internationales.
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Ce nouveau texte permet aussi de lever les contraintes rencontrées au niveau du contrôle aux frontières et d’éviter toute équivoque avec les autres secteurs chargés du contrôle.
D'autre part, dans le cadre de la coordination intersectorielle pour la lutte contre la contrefaçon, un article est introduit portant sur les mesures conservatoires pouvant être opérées sur des produits suspectés de contrefaçon.
Cette loi prévoit également la fermeture administrative des locaux permettant la distinction entre la suspension temporaire de l'activité et la fermeture administrative des locaux afin de ne pas pénaliser les chaines de production par des fermetures administratives de l'établissement alors que la suspension temporaire de l'activité objet d'infraction suffit.
Parmi les modifications par rapport à l’ancien texte, ce nouveau texte note que le produit doit également respecter les exigences liées à sa provenance, aux résultats escomptés, aux spécifications réglementaires de ses emballages, à sa date de fabrication et celle de la limite de consommation, à son mode d'utilisation, aux conditions de sa conservation, aux précautions y afférentes et aux contrôles dont il a fait l'objet.
Un autre article stipule que tout produit offert au consommateur ne doit pas nuire à son intérêt matériel et ne doit pas lui causer de préjudice moral.
Dans le cadre de toute vente, le consommateur dispose d'un délai pour se rétracter, sans avoir à payer des frais supplémentaires alors que le délai de rétractation et la liste des produits concernés seront fixés par voie réglementaire.
Par ailleurs, les agents de la répression des fraudes relevant du ministère chargé de la protection du consommateur peuvent procéder à l'admission temporaire ou à un refus d'admission aux frontières des produits importés, à des consignations, à des saisies, à des retraits temporaires ou définitifs et à la destruction des produits ainsi qu'à la suspension temporaire d'activités ou la fermeture administrative des locaux commerciaux.
Ce refus temporaire d'admission aux frontières d'un produit importé est prononcé en cas de suspicion de non conformité du produits concerné, en vue de vérification approfondies de non conformité du produit.
Par ailleurs, il est inséré un article qui stipule que "les saisies ainsi que les retraits temporaires peuvent être opérés sur des produits suspectés de contrefaçon".
En outre, les services de la protection du consommateur et de la répression des fraudes peuvent procéder à la suspension temporaire de l'activité des établissements ou à des fermetures administratives des locaux commerciaux dont la non conformité aux règles a été établie.
De même, les frais engendrés par l'application des dispositions relatives à la consignation, à l'analyse, aux tests ou essais, à la mise en conformité, au retrait temporaire, au changement de destination, à la réorientation, à la saisie et à la destruction sont à la charge de l'intervenant.
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D'autre part, le texte prévoit des amendes sévères pour quiconque enfreint les spécifications techniques liées à la provenance du produit, aux résultats escomptés, aux spécifications réglementaires de ses emballages, à sa date de fabrication et celle de la limite de consommation, ainsi que quiconque enfreint l'obligation d'informations du consommateur relatives au produit qu'il met en consommation par voie d'étiquetage, de marquage ou par tout autre moyen approprié, et ce, en langue arabe et, accessoirement, en une ou plusieurs autres langues accessible au consommateur, de façon lisible, visible et identifiable.
Une amende punira aussi quiconque enfreindra les dispositions relatives au droit de rétraction.
Plus de 6.500 PV établis à l'encontre des commerçants contrevenants en juin à Alger (APS)
Les agents de contrôle et de répression de la fraude relevant de la Direction du commerce de la wilaya d'Alger ont dressé, en juin, plus de 6.500 procès-verbaux (PV) à l'encontre des commerçants contrevenants aux lois et réglementations régissant le secteur, dont les dossiers ont été communiqués à la justice aux fins de traitement , a-t-on appris auprès d'une source de la Direction.
Le nombre de procès-verbaux dressés en juin contre les commerçants contrevenants s'élève à 6.587, dont 2.476 pour défaut d'information des clients des prix des marchandises exposées à la vente, a indiqué, dans une déclaration à l'APS, M. El Ayachi Dehar qui précise que 2.044 autres ont été dressés pour pratiques commerciales illégales, tandis que le nombre de PV liés aux infractions commisses par des commerçants qui proposaient une marchandise impropre à la consommation constituant un danger pour la santé du consommateur, a atteint 1.786.
Ces dossiers ont été transférés devant la justice en vue de leur traitement, outre 193 autres procès-verbaux relatifs à des dépassements de la règlementation des prix et des tarifs.
L'interlocuteur impute cette augmentation enregistrée dans le nombre des PV dressés, qui sont passés de 2.000 à 2.500, à la 2e quinzaine du mois de Ramadhan qui a coïncidé avec la 2e quinzaine du mois de juin.
L'intensification des opérations de contrôle durant le mois de Ramadhan, en raison du gain facile qui animent plusieurs commerçants au cours de ce
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mois sacré, a permis de relever plusieurs infractions et d'établir des PV à l'encontre des contrevenants, dont les dossiers seront tranchés par la justice, conformément à la loi, a indiqué le même responsable.
Lors de la même période, plus de 6.872 infractions commises par des commerçants inscrits sur le registre de commerce à Alger, ont été recensées, tandis que la valeur des marchandises non facturées exposées à la vente s'élevait, durant la période considérée, à 907 millions de dinars, à travers les différents marchés, commerces et surfaces commerciales d'Alger.
Le bilan global des activités des équipes de contrôle relevant de la Direction du commerce de la wilaya d'Alger, fait état de 29.859 interventions durant la même période.
Ont été également relevées des infractions liées à l'application de prix non règlementaires, dont la valeur s'élevé à 860.000 dinars, tandis que celle des marchandises saisies est estimée à 4 millions de dinars.
Selon le même bilan, le nombre des propositions à la fermeture des commerces est de 195 propositions, dont 172 pour différents motifs, notamment pour pratiques commerciales illégales, et dans le cadre de la répression de la fraude, outre des infractions relatives au manque d'information et au risque alimentaire.
La Direction du commerce de la wilaya d'Alger a tracé un programme précis pour le contrôle des activités des commerçants répartis sur le territoire de la wilaya d'Alger en 2018, en vue d'atteindre plus de 206.000 commerçants contrôlés en fin d'année, à hauteur de 17.000 commerçants/mois.
Ces opérations sont assurées par les inspecteurs et les agents relevant de cette direction, répartis sur 374 équipes.
Coopération
Algérie - Chine : des relations exceptionnelles (El Moudjahid)
Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a accordé un entretien à l'agence de presse chinoise Chine Nouvelle (Xinhua), dans lequel il évoque l’état des relations avec la Chine et la tenue de la 8e édition de la réunion ministérielle du Forum de coopération Chine - États arabes.
L'Algérie célèbre cette année le 60e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques algéro-chinoises : comment se déroulent les préparatifs ?
J'aimerai en premier lieu vous remercier pour cette louable initiative et pour l'occasion que vous m'accordez pour revenir sur les relations exceptionnelles qui unissent nos deux pays et aux liens d'amitié et de
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solidarité entre le peuple algérien et le peuple chinois frère auquel nous vouons un profond respect.
En effet, la célébration du 60e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques algéro-chinoises est une occasion qui nous est très chère pour les significations nobles et profondes qu'elles véhiculent et qui reflètent la solidité des liens entre les deux pays et peuples amis, des liens qui n'ont vu à travers leur histoire que distinction et excellence. Elle est également une aubaine pour réitérer l'attachement des deux pays aux mêmes principes et la concordance de leurs vues vis à vis des questions internationales et régionales d'intérêt commun, ainsi que leur souci constant à aller de l'avant vers la consolidation du partenariat stratégique global qu'ils entretiennent depuis 2014.
Pour fêter cet important événement, une s&
Revue de presse du 09 juillet 2018 Publié le 09/07/2018 à 10:13
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Lundi 09 juillet 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Politique des subventions : les clarifications du Ministère des Finances (APS) ........ 3
ï‚· SUPPRESSION DES SUBVENTIONS : Les avis divergent (L’Expression) ........... 4
ï‚· Entretien avec le ministre de l’Industrie et des Mines Youcef Yousfi (TSA) ............ 5
ï‚· Projets d’investissements indiens : Réelles opportunités, des créneaux à trouver (Reporters) ................................................................................................................ 11
ï‚· Signature d'un mémorandum d'entente entre la Caci et la confédération indienne de l'industrie (APS) ........................................................................................................ 12
ï‚· Secteur industriel public: hausse des prix sortie-usine au 1er trimestre 2018 (ONS) (APS) ......................................................................................................................... 13
ï‚· L’entretien : Mohammed Yaddadène, consultant : Un suivi des structures des prix pour favoriser un retour à un marché attractif (Reporters) ....................................... 15
ï‚· Djamel Kassali, président de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance : L’automobile, locomotive du marché (Reporters) .............................. 15
ï‚· Après un retard de 26 mois lié à un différend sur le site choisi : Usine Peugeot d’Oran, les autorités pressées de dégager le terrain (Reporters) ............................... 17
ï‚· Energie : L’Algérie exportera de l’électricité vers la Tunisie (El Moudjahid) ......... 18
ï‚· Exportation : Des produits électroniques algériens disponibles en Italie ( El Moudjahid) ................................................................................................................ 19
ï‚· Téléphonie mobile : La liste des produits «Made In Bladi» s’allonge (El Moudjahid) ................................................................................................................................... 20
ï‚· Partenariat université-entreprise : Favoriser le transfert de savoir-faire (El Moudjahid) ................................................................................................................ 21
ï‚· MOTUL, LE SPÉCIALISTE MONDIAL DES HUILES MOTEUR, S’INSTALLE EN ALGÉRIE (Maghreb Emergent)......................................................................... 22
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 22
ï‚· “LES BANQUES ONT UN GRAND RÔLE À JOUER DANS LA RÉVOLUTION DIGITALE” (DG, NATEXIS ALGÉRIE) (Maghreb Emergent) ............................. 22
Commerce ............................................................................................................................................................ 24
Coopération ......................................................................................................................................................... 24
ï‚· Messahel se félicite de l'excellence des relations algéro-chinoises à l'occasion de leur 60e anniversaire (APS) ...................................................................................... 24
ï‚· En marge du salon international de l’industrie INNOPROM 2018 : Conseil d’affaires algéro-russe à Ekaterinburg (Reporters) ................................................... 26
ï‚· Algérie-Arabie Saoudite: présentation des opportunités d'investissements en Algérie à Riyadh (APS) ......................................................................................................... 27
Veille ..................................................................................................................................................................... 28
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A la une
Politique des subventions : les clarifications du Ministère des Finances (APS)
Le ministère des Finances a apporté dimanche des clarifications sur la politique des subventions en soulignant que "s’il y a nécessité de revoir les dispositifs de soutien actuels, la révision ne sera pas précipitée et ne sera pas appliquée de manière systématique et indiscriminée", apprend-on auprès de ce ministère.
A ce propos, rappelle la même source, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, avait relevé récemment, lors d'une émission de la radio nationale, "l’importance que les pouvoirs publics accordent à la préservation du pouvoir d’achat des catégories sociales les plus défavorisées et, dans cet ordre d’idées, les efforts que l’Etat consent chaque année, dans ce cadre, sur le plan budgétaire".
Ainsi, le soutien de l’Etat aux ménages et à l’économie a représenté, sur la période 2012-2016, une part de plus en plus élevée avoisinant 27% du PIB en moyenne.
"L’analyse de la structure des subventions, à partir des résultats de l’Enquête-consommation effectuée, a montré que les subventions profitent plus aux catégories les plus nanties qu’aux catégories de bas revenus" (Ministère)
Dès lors, "ce mécanisme généralisé de subventions, outre son coût excessif pour la collectivité, ne répond plus aux objectifs de réduction des inégalités et de protection des populations les plus vulnérables", fait-il valoir.
Compte tenu de ce constat, "le besoin de réformer le système de soutien des prix s’impose comme un impératif économique", avance le ministère.
Toutefois, explicite-t-il, "s’il y a nécessité de revoir les dispositifs de soutien systématique en vigueur, la révision ne sera pas précipitée et ne sera pas appliquée de manière systématique et indiscriminée".
Dans tous les cas, poursuit le ministère des Finances, "aucune mesure ne sera mise en oeuvre sans étude préalable et sans une large concertation".
L’objectif demeure "la protection des catégories sociales les plus nécessiteuses en explorant toutes les options qui permettent d’opérer des transferts ciblés au profit des ménages les plus vulnérables"
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Dans ce sens, le ministère fait savoir que le soutien des produits énergétiques (électricité, gaz, carburants...) "absorbe 60% des ressources consacrées par les pouvoirs publics aux subventions qui ne passent pas par le budget de l’Etat, alors même que ce sont les catégories les plus favorisées qui en profitent le plus".
C’est pourquoi, souligne-t-il, "une révision éventuelle des prix concernerait d’abord ces produits (énergétiques) avec le souci constant de préserver le pouvoir d’achat des couches les plus démunies".
Pour rappel, les transferts sociaux ont atteint 1.625 milliards de dinars en 2017 contre 1.239 milliards de dinars en 2010.
Ce montant a été porté à 1.760 milliards de dinars durant l'exercice 2018, en hausse de près de 8% par rapport à 2017.
Le taux des transferts sociaux avait atteint 22,8% du budget général de l'Etat sur la période 2000-2004, puis 24,5% sur la période 2005-2009, puis 25% du budget de l'Etat en 2010-2015 et 23% entre 2016 et 2017.
SUPPRESSION DES SUBVENTIONS : Les avis divergent (L’Expression)
«Nous avons abordé ce sujet lors des débats et nous sommes arrivés à la conclusion que le gouvernement n'est pas prêt pour appliquer cette politique», a précisé le porte-parole du RND, Seddik Chihab.
Seront-elles levées ou maintenues? La question des subventions revient de nouveau au centre de l'actualité politique pour enfler la polémique. Les versions officielles divergent et se succèdent durant ces derniers jours laissant l'opinion publique dans le flou total. Pourquoi remettre au goût du jour ce projet qui est toujours en cours d'étude?
Le parti du Premier ministre Ahmed Ouyahia vient de recadrer le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya. Lors d'une réunion du bureau politique tenue samedi dernier, le parti a écarté la fin des subventions en 2019. «Nous avons abordé ce sujet lors des débats et nous sommes arrivés à la conclusion que le gouvernement n'est pas prêt pour appliquer cette politique», a précisé le porte-parole du parti. Contacté par nos soins, Seddik Chihab a rappelé que le RND était le premier parti à avoir plaidé pour la révision de la politique des subventions. «Le système des subventions doit être revu, c'est une nécessité», a-t-il insisté tout en précisant qu'il ne sera pas possible d'aller dans son application en 2019. Il explique que ce système nécessite de mettre en place des mécanismes et de préparer le terrain. «Des commissions sont en train de travailler et de collecter des statistiques au niveau des wilayas pour mettre en place un système efficace et juste», a -t-il clarifié. Seddik Chihab écarte l'existence d'une contradiction entre les ministres. «Il n'y a pas de contradiction, la nécessité de révision du système de subvention est soutenue par les responsables», rassure-t-il. Il estime que les technocrates et les politiques sont divisés juste par rapport au timing.
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Le message du secrétaire général du RND a été vite reçu par le ministre concerné. Via un communiqué rendu public, hier, par son département, Abderrahmane Raouya a tenu à clarifier ses propos. «S'il y a nécessité de revoir les dispositifs de soutien actuels, la révision ne sera pas précipitée et ne sera pas appliquée de manière systématique et indiscriminée», indique le communiqué du ministère. Autrement dit, le grand argentier du pays s'est ressaisi en rappelant «l'importance que les pouvoirs publics accordent à la préservation du pouvoir d'achat des catégories sociales les plus défavorisées et, dans cet ordre d'idées, les efforts que l'Etat consent chaque année, dans ce cadre, sur le plan budgétaire». S'agit-il d'une erreur ou d'une anticipation des événements? Surtout lorsqu'on sait que ce n'est pas la première fois qu'il jette un pavé dans la mare. Abderrahmane Raouya avait affirmé en février dernier à partir de Dubai la fin des subventions. Une déclaration qui a vite fait réagir le Premier ministre. En déplacement à Biskra, dans le cadre de la célébration du 21ème anniversaire du parti, le secrétaire général a écarté cette décision. «Les subventions de l'Etat aux prix des carburants, du lait et du pain ne seront pas levées», avait-il affirmé en soulignant que «quelconque déclaration s'agissant d'une levée de subvention est infondée». Quelques jours après, le ministre des Finances est revenu sur ses propos en précisant qu'il n'avait jamais déclaré que «l'aide de l'Etat va s'arrêter et que ses propos ont été mal interprétés». Lors de la présentation de la loi sur le règlement budgétaire 2015, a réaffirmé la volonté du gouvernement de «poursuivre les subventions» des produits de première nécessité. «La politique des subventions va se poursuivre normalement» a fait savoir Raouya. Or, cette fois-ci le ministre des Finances n'est pas le seul à s'exprimer sur la suppression des subventions. Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni lui a emboîté le pas en confortant la levée des subventions sur les produits, comme le carburant et l'électricité.
Entretien avec le ministre de l’Industrie et des Mines Youcef Yousfi (TSA)
L’industrie algérienne est en crise et sa part dans le PIB est très faible. Quelle est votre stratégie pour la redresser ?
Même si sa part dans le PIB reste à parfaire au niveau de l’économie nationale, l’industrie algérienne recèle néanmoins un formidable potentiel de développement et de croissance pour jouer un rôle important dans le cadre du processus de diversification et de transformation structurelle de l’économie nationale.
retenue est articulée pour l’essentiel autour de :
– La dynamisation industrielle, tout particulièrement celle des filières de la sidérurgie, des matériaux de construction, de la pharmacie, du textile et de la mécanique notamment celle de l’automobile connue pour son caractère structurant sans omettre les activités à forte valeur ajoutée ;
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– La restructuration du secteur public marchand à travers notamment la modernisation des entreprises, la diversification des produits et le partenariat ;
– La promotion non seulement de l’import-substitution et mais aussi celle de l’exportation ;
– L’encouragement de la sous-traitance industrielle notamment dans les domaines présentant un fort potentiel et relevant surtout des domaines mécanique, électrique et électronique ;
– L’amélioration de la compétitivité et de la productivité industrielle et minière à travers notamment la mise en place de structures d’appui technique et technologique ;
– L’amélioration de l’environnement des affaires.
Est-ce que l’Algérie n’a pas perdu assez de temps pour tenter de se doter d’une industrie lourde, alors qu’elle a de meilleures chances dans l’agriculture et le numérique ?
Il convient de rappeler que l’Algérie est un pays riche et diversifié en ressources naturelles, un avantage certain qui la prédispose pour le développement d’une industrie lourde qui se situe en amont de toutes les activités industrielles, et permettant justement une remontée aisée dans la chaîne des valeurs, synonyme d’un meilleur captage de la valeur ajoutée.
De même, notre pays possède les moyens pour développer de nouvelles branches industrielles pour lesquelles elle dispose non seulement d’avantages comparatifs naturels, mais aussi de savoir-faire et d’opportunités de positionnement sur les marchés internationaux, des activités qui s’inscrivent aussi dans le cadre de la politique de diversification et d’exportation.
Enfin, l’industrie ou même une industrie lourde n’est pas antinomique au numérique pour en constituer une alternative, bien au contraire, le numérique, qui est une activité de services, reste surtout un outil de transformation des économies, des sociétés, des industries et des entreprises.
Le Parlement vient de refuser l’institution d’une TVA de 19% sur les véhicules montés en Algérie. Quel est votre commentaire ?
L’Assemblée populaire nationale est une institution représentant le pouvoir législatif qui lui confère une souveraineté en la matière. Il s’agit d’un acte qu’il y a lieu de respecter.
Vous avez décidé de publier les prix « sortie usine » des véhicules assemblés. C’est une démarche inédite qui a affaibli les opérateurs. Pourquoi l’avez-vous fait ?
La démarche consistant à publier les prix n’est dirigée contre personne, elle s’inscrit dans le cadre de la réglementation en vigueur et par référence aux engagements auxquels ont souscrit les opérateurs dans leur cahier des charges, en matière notamment de prix et de transparence.
Ceci est amplement justifié par, d’une part, les avantages accordés par les pouvoirs publics à cette industrie et d’autre part, au regard de la fermeture du marché local à l’importation durant la période de leur maturation.
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La décision a été suivie par une campagne de boycott des voitures « made in Algérie », sous le slogan “Khaliha Tsadi”. Pensez-vous que les prix appliqués par les constructeurs sont gonflés ?
Il convient de noter que les autorités ont une double responsabilité en la matière : encourager certes les investisseurs dans le domaine automobile mais veiller aussi à la protection des droits du consommateur et des citoyens en général. C’est pourquoi, la transparence doit être de mise pour rétablir la confiance du citoyen et l’État veillera à mettre en place les instruments et mécanismes nécessaires à cet effet.
Le cahier des charges fait obligation à la société de montage et de production de véhicules opérant en Algérie d’atteindre un taux d’intégration de 40% à 60% au terme de la cinquième année d’activité. En absence d’un marché de sous-traitance fiable, pensez-vous que cet objectif soit réalisable ?
Les objectifs affichés en termes d’intégration sont parfaitement réalisables par rapport à notre réalité industrielle. La démarche prévue présente une souplesse qui concilie plusieurs objectifs : l’intégration physique, la sous-traitance locale, l’exportation de véhicules, l’exportation des produits issus de la sous-traitance et le développement du capital humain.
S’agissant de la sous-traitance industrielle, elle figure parmi les priorités dans la politique du gouvernement et un dispositif particulier et incitatif a été mis en place qui accorde des exemptions des droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée pour les composants et matières premières importés ou acquis localement par les sous-traitants agréés, dans le cadre de leurs activités de production d’ensembles et de sous-ensembles destinés aux produits et équipements des industries mécaniques, électroniques et électriques.
Ce mécanisme qui s’appuie sur le rapprochement et la coopération entre les acteurs d’une même filière permettra d’insuffler une nouvelle dynamique au marché de la sous-traitance non seulement au niveau du marché de l’automobile certes, mais aussi auprès des autres grands donneurs d’ordre afin de réduire davantage la facture d’importation des composants et des pièces de rechange.
La finalité étant de densifier davantage le tissu de la sous-traitance, de l’inscrire dans la chaîne des valeurs internationales et à améliorer ainsi l’attractivité du pays en matière d’investissements industriels.
L’instabilité juridique sème le doute sur le climat des affaires en Algérie et décourage, selon certains observateurs, les investisseurs étrangers. Quel est votre avis ?
Notre pays a inscrit son action dans un processus de diversification économique nécessitant la mobilisation de ses forces vives ainsi qu’une participation plus grande des investisseurs locaux et étrangers à s’impliquer dans ce processus. Pour attirer l’investissement, l’environnement de l’entreprise doit être suffisamment attractif afin que les opérateurs économiques bénéficient des conditions les plus favorables pour mener leurs activités. Ce qui a conduit les pouvoirs publics à considérer l’amélioration de l’environnement des affaires comme un axe stratégique de leur plan d’action, exprimant ainsi leur volonté de favoriser
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l’entrepreneuriat et l’investissement grâce à la mise en oeuvre de mesures de facilitation visant à lever les obstacles éventuellement rencontrés par les investisseurs.
Les réaménagements et ajustements du cadre législatif et réglementaire réalisés et/ou en cours de consolidation visent à parachever et simplifier les dispositifs réglementaires devant soutenir la liberté d’investir et l’entrepreneuriat.
En effet, les réformes concrétisées par notre pays couvrent aussi bien les aspects liés à la réglementation que ceux liés à l’organisation des processus au niveau des administrations économiques.
La mobilisation des administrations économiques autour de ces défis est effective. À cet effet, les ministères concernés par la création d’entreprises et l’investissement se concertent régulièrement pour prendre les mesures nécessaires et pour assurer le suivi de leur mise en oeuvre en vue d’améliorer le climat des affaires et restaurer la confiance des investisseurs.
De son côté, notre département ministériel est fortement impliqué dans le processus de diversification de l’économie nationale à travers ses appuis à la relance de l’investissement et à la dynamisation de l’entrepreneuriat pour soutenir le développement de la production nationale. Cette option s’est traduite par la mise en place de réformes structurantes, notamment celles relatives à la loi sur l’investissement et à la loi sur la PME qui visent à simplifier les procédures d’investissement et à accompagner le développement de l’entreprise. Les réajustements réglementaires visent donc une plus grande souplesse des procédures inspirées des meilleures pratiques internationales.
Des incitations aux investisseurs et aux opérateurs économiques ont également été mises en place afin de les encourager à participer à l’effort de diversification économique. Il est vrai que leur participation ne saurait être effective sans l’instauration d’un cadre propice aux affaires. Aussi, notre action s’est concentrée, de manière permanente, d’une part, sur l’amélioration des dispositions réglementaires de l’investissement et d’autre part, sur l’optimisation des dispositifs administratifs d’appui et d’accompagnement de l’investisseur et de l’entrepreneur.
Par ailleurs, des actions d’allégement et de simplification ont été menées par l’ensemble des services relevant des administrations économiques impliquées dans les processus d’amélioration de l’environnement des affaires, notamment grâce à la réingénierie des procédures et à l’introduction de procédés électroniques dans l’accomplissement des démarches exigées à l’entrepreneur.
À titre d’exemple, l’expérience récente en matière de création d’entreprise en ligne représente une avancée qui sera capitalisée et enrichie au fur et à mesure par d’autres services d’accompagnement des entreprises. À cet effet, les administrations impliquées dans l’acte d’investir ont déjà procédé au développement et à l’amélioration de services en ligne. C’est un début prometteur qui anticipe la mise en place de guichets uniques au niveau de la plupart des institutions impliquées dans les processus d’investissement et d’entrepreneuriat.
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Cependant, l’amélioration du climat des affaires implique également d’autres mesures qui relèvent de l’organisation interne, telles que :
1. L’accueil au niveau des structures concernées,
2. L’affichage des procédures dans les structures d’accueil,
3. La communication sur les procédures,
4. La formation des personnels en relation avec le public, etc.
En conclusion, il convient de souligner qu’il existe une volonté réelle de mettre un terme aux procédés bureaucratiques et aux pratiques qui ralentissent l’investissement et freinent les investisseurs souhaitant participer à l’effort de diversification économique visant la croissance et la création d’emploi.
Aussi, et comme vous pouvez bien le constater, ce qui est considéré comme une instabilité juridique en apparence reflète en réalité les efforts du gouvernement vers une plus grande visibilité et transparence de l’investissement soutenue par une stratégie de développement économique appropriée.
L’Algérie a effectué ses premières exportations de ciment. Quelles sont, selon vous, les autres branches susceptibles de promouvoir les exportations hors-hydrocarbures ? Quels sont vos objectifs ?
Évidemment, il y a d’autres branches industrielles présentant un fort potentiel à l’exportation. On pourrait citer la méga-usine de textile à Relizane, les grands projets sidérurgiques, la mécanique dont la construction automobile. On peut également citer l’électroménager et l’électronique grand public, les médicaments, sans oublier la valorisation des ressources minières dont le phosphate et les engrais.
Les objectifs demeurent certes la reprise de la croissance et l’investissement mais faire aussi de l’industrie un outil de diversification de l’économie nationale qui permettra d’atténuer la dépendance de l’économie nationale des hydrocarbures et d’arrimer progressivement mais durablement l’industrie dans les échanges commerciaux internationaux.
Le problème du foncier industriel constitue une entrave à l’investissement en Algérie. Vous avez déjà évoqué la « récupération du foncier non exploité ». Où en est l’opération ?
En effet, le foncier industriel inexploité constitue un gisement potentiel dont la récupération demeure une des alternatives envisageables à même d’atténuer la tension persistante qui s’exerce sur cette ressource non renouvelable.
S’agissant du foncier octroyé dans le cadre du régime de la cession, la mise en oeuvre d’un dispositif dissuasif a été prise pour parer à ce phénomène de non-exploitation de ces terrains.
Pour ce faire, l’article 104 de la Loi de finances pour 2018 modifiant et complétant l’article 76 de la loi de finances complémentaire pour 2015, prévoit l’institution d’une taxe de 5% à la charge de tout bénéficiaire de terrain viabilisé à vocation industrielle situé en zones industrielles ou en zones d’activités, mis sur le marché par voie de cession par les organismes aménageurs publics, demeurés inexploités pendant une période supérieure à 3 ans tel que constaté par les services habilités.
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La perception de cette taxe n’exempte pas le bénéficiaire du terrain des éventuelles poursuites judiciaires pour la résiliation de la transaction.
Pour la mise en oeuvre de ce dispositif, un projet de décret exécutif fixant les modalités d’application de cette taxe est en cours de finalisation en collaboration avec le ministère des Finances pour assurer le recouvrement de cette taxe.
En ce qui concerne le foncier octroyé dans le cadre du régime de la concession, l’article 12 Ordonnance n° 08-04 du 1er septembre 2008 fixant les conditions et modalités de concession des terrains relevant du domaine privé de l’État destinés à la réalisation de projets d’investissement, dispose que tout manquement du concessionnaire à la législation en vigueur et aux obligations contenues dans le cahier des charges fait l’objet de procédure de déchéance, auprès de la juridiction compétente, à la diligence du Directeur des domaines territorialement compétent.
Le complexe d’El Hadjar a bénéficié de plusieurs plans de développement qui ont échoué. L’État a injecté des milliards mais les résultats n’ont pas atteint les objectifs escomptés. Dernièrement, le CPE a un nouveau plan de sauvetage avec de nouveaux budgets. Qu’est-ce qui garantit selon vous la réussite de la démarche ?
Le complexe d’El Hadjar a connu plusieurs changements au cours de sa vie d’entreprise, il a aussi été privatisé et a connu aussi beaucoup de perturbations tant sur le plan social que managérial. Mais pour ce qui est du financement des investissements, il s’agit de crédits remboursables accordés par des banques au même titre que n’importe quelle entreprise voulant investir.
Il est important de souligner que le complexe d’El Hadjar n’a pas bénéficié, encore une fois, d’un nouveau crédit, mais il s’inscrit dans le cadre de son plan de développement qui est prévu en plusieurs étapes à savoir la réfection du haut fourneau, la mise à niveau des laminoirs et la sécurisation du site.
La validation de la deuxième phase, qui est en cours de réalisation, a nécessité une attention particulière qui prend en compte certains paramètres, telles que la conjoncture nationale, l’évolution du marché national ainsi que les nouvelles évolutions des technologies dans le domaine.
Le marché de la sidérurgie a bien été étudié, de l’amont (les gisements des mines, logistiques..) à l’aval (transformation, sous-traitance..) et les contraintes initialement non prises en charge ont été intégrées dans ce plan de développement (approvisionnement en électricité, en eau industrielle.. etc).
Le but étant d’avoir des investissements dans une logique de continuité avec un effet d’entraînement sur les autres secteurs importants et un impact sur l’économie nationale positif.
Aujourd’hui, le secteur de la sidérurgie est en pleine évolution et les retombées positives commencent déjà à se voir, à travers la disponibilité des produits sidérurgiques de production locale, la chute des prix et les premières opérations d’exportation qu’a réalisées le complexe et qui
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avoisinent les 50 millions de dollars, pouvant atteindre 120 millions de dollars à la fin de l’année 2018.
D’autre part, avec le réaménagement du plan de développement de la deuxième phase, le complexe d’El Hadjar a investi dans un nouveau partenariat avec une entreprise émiratie qui va produire les tubes sans soudure, les laminés marchands et les profilés, produits jusque-là importés.
Projets d’investissements indiens : Réelles opportunités, des créneaux à trouver (Reporters)
Pour la délégation d’hommes d’affaires indiens, les opportunités d’investissements en Algérie sont nombreuses.
Une analyse détaillée sur les échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Inde, dont le montant est passé de 1,2 milliard de dollars en 2016 à 1,8 M de dollars, en 2017, fait ressortir qu’ils sont légèrement en faveur de l’Inde. Une tendance qui pourrait facilement changer dès lors que des opérateurs économiques indous se disent prêts à investir en Algérie. S’exprimant lors d’une rencontre d’affaires algéro-indienne, organisée hier par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, en collaboration avec l’ambassade d’Inde à Alger, ils ont chacun devant un parterre d’opérateurs économiques nationaux, mis en exergue leur corps de métier, leur niveau de compétence et les pays où ils sont implantés. Auparavant, le vice-président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Mehdi Bendimerad, a indiqué dans son discours que « cette rencontre d’affaires, qui réunit les deux communautés de chefs algériens d’entreprise et indiens, est porteuse de graines de partenariat solides et pérennes dans la mesure où j’ai été agréablement surpris de constater que les entreprises présentes sont issues de secteurs auxquels l’Algérie attache une grande importance, certains revêtant même un caractère stratégique, tels que les TIC et les télécommunications, l’agriculture et l’agro-industrie ». Comme il a fait savoir à la délégation : « L’économie indienne, qui se distingue par ses capacités d’innovation et à créer son propre savoir-faire, est un modèle qui nous inspire dans notre processus de diversification économique. » Et d’ajouter dans ce sens, que dans ce domaine, « nos industries de biens et de services pourraient être complémentaires. Il y a donc un grand potentiel de partenariat entre nos entreprises respectives.
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Il y a surtout une grande volonté des deux pays pour intensifier la coopération économique bilatérale. Le Forum des chefs d’entreprise s’inscrit dans cette lignée et multiplie les actions avec des partenaires indiens pour influer sur la qualité du partenariat entre nos entreprises. » Le vice-président a par ailleurs précisé que le FCE s’inscrit dans cette lignée « et multiplie les actions avec des partenaires indiens pour influer sur la qualité du partenariat entre nos entreprises ». Et de rappeler, enfin, qu’un mémorandum d’entente entre le FCE et le FICCI a été signé dès octobre 2015. De son côté, Haridas Pantheeradi, directeur de la Confédération de l’industrie indienne (CCI), initiatrice de ce déplacement, a informé que « le CII est la principale association des entreprises indiennes qui compte 9 000 membres du secteur privé et public et joue un rôle proactif dans le processus de développement de l’inde ». A propos de l’exposé du responsable du développement industriel auprès du ministère de l’Industrie et des Mines, Haridas, dira : « Le climat des affaires en Algérie nous encourage à prospecter des opportunités.» Sur le constat du volume des flux commerciaux entre l’Algérie et l’Inde, qui reste faible, ce responsable a avancé qu’il pourrait augmenter si les hommes d’affaires des deux pays se décident d’aller de l’avant dans ce sens, car, pour lui, les opportunités d’affaires existent et sont de nature gagnant/gagnant. Une approche que ne partagent pas certains opérateurs nationaux participant à cette rencontre d’affaires algéro-indienne. En effet, certains nous ont expliqué que « le gros des secteurs représentés par ces hommes d’affaires indiens sont déjà en activité chez nous, à l’image du montage de tracteurs, des pylônes électriques, des transformateurs électriques. On ne voit donc pas quelle activité de ces derniers pourraient nous intéresser nous, qui sommes à la recherche de branches d’activités nouvelles. Mis à part le secteur du laminage, présenté par un homme d’affaires, il ne reste rien d’intéressant qui puisse susciter un motif d’investissement », nous a fait part un participant.
Un autre n’ira pas quatre chemins pour nous faire part de ce qu’il pense de cette rencontre d’affaires. « J’avais espéré des rencontres avec des hommes d’affaires versés dans l’industrie pharmaceutique ou dans les énergies renouvelables, mais il n’y a eu rien de tel », a regretté ce dernier.
Signature d'un mémorandum d'entente entre la Caci et la confédération indienne de l'industrie (APS)
La Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) et la Confédération indienne de l’industrie (CII) ont signé dimanche à Alger un mémorandum d’entente pour donner un nouvel essor au partenariat économique entre les deux pays.
"Ce document permettra de développer la coopération et le partenariat avec ce pays émergent (Inde) dans plusieurs domaines stratégiques", a
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affirmé le représentant de la Caci, Maamar Djellal Seraudi, lors de cette cérémonie tenue en marge d’une rencontre d’affaires algéro-indienne.
A ce propos, il a cité essentiellement les secteur de l’agriculture, de l’industrie pharmaceutique, des TIC et de l’aéronautique.
Par ailleurs, il a relevé qu'en matière des échanges commerciaux, le volume est relativement faible avec 1,8 milliard de dollars en 2017 et un excédent favorable à la partie indienne.
Dans ce sens, il a considéré que de telles rencontres représentaient une opportunité pour booster les échanges et les hisser au niveau des attentes des deux parties: "D’ailleurs, nous avons discuté sur la possibilité d’exporter des produits agricoles algériens vers ce pays".
Lors de cette rencontre d'affaires, M. Djellal a présenté aux hommes d'affaires indiens le climat des affaires en Algérie et les opportunités d’investissement en mettant en avant la situation sécuritaire "stable" de l’Algérie ainsi que sa situation géographique qui ouvre aux investisseurs les portes des marchés africain et européen.
Pour sa part, le Directeur général pour la promotion de l’investissement au ministère de l’Industrie et des mines, Nacer Mohellbi, a assuré aux opérateurs indiens que l’Algérie offrait des opportunités importantes en matière d'investissements.
Il a ainsi évoqué des projets de partenariat avec des sociétés indiennes dans les secteurs de la pharmacie, de l’acier et du ciment.
De son côté, le vice-président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Mehdi Bendimerad, a observé qu'il y avait une forte complémentarité entre les deux économies, d’où l’intérêt d’intensifier leur partenariat en citant, entre autres, les énergies renouvelables où l'Inde est parmi les pays à l'avant-garde, et le secteur agricole "qui se trouve au coeur de la stratégie de la diversification de l’économie algérienne et qui pourrait constituer un créneau porteur pour les deux parties".
Présent à cette rencontre, le président de la Confédération indienne de l’industrie, M. S Swaminathan, qui a conduit la délégation indienne, a présenté succinctement l'expérience de son pays dans la conduite des réformes économiques opérées par le gouvernement indien.
"Ces réformes ont permis à l'Inde de se positionner parmi les premières économies à l’échelle mondiale", a fait valoir le président de cette confédération indienne laquelle regroupe 9.000 membres du secteur public et privé activant dans les domaines de la technologie, des finances, des hydrocarbures, de l'acier et de l’industrie pharmaceutique.
Secteur industriel public: hausse des prix sortie-usine au 1er trimestre 2018 (ONS) (APS)
Les prix à la production du secteur industriel public (hors hydrocarbures) ont connu des hausses de 1,4% au 1er trimestre 2018 par rapport au
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4ème trimestre 2017 et de 1,8% par rapport au 1er trimestre 2017, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).
Cette augmentation des prix sortie-usine a essentiellement été tirée par les secteurs des Industries, respectivement, Agroalimentaires, des Cuirs et chaussures, des Sidérurgies, Métalliques, Mécaniques et Electriques (ISMMEE) et des Textiles.
Par secteur et comparativement au 4ème trimestre 2018, la plus forte augmentation des prix à la production a ainsi été enregistrée dans les Industries Agroalimentaires, qui ont affiché un relèvement de 3,8%.
Des hausses importantes ont ainsi caractérisé les prix de la production des tabacs (+6,7%) et ceux des produits alimentaires pour animaux (+6,8%), a précisé l’Office.
La hausse des prix à la production a également concerné les Industries des Cuirs et chaussures, qui ont grimpé de 3,3%, induite par l’évolution des prix des biens intermédiaires en cuir avec une hausse de 8,1%.
S’agissant des Industries Sidérurgiques, Métalliques, Mécaniques et Electriques (ISMMEE), les prix à la production ont connu une hausse de 0,9%.
Dans ce secteur, relève l’ONS, en dehors de la sidérurgie et transformation de la fonte et acier, dont les prix sortie-usine ont baissé de 1,6%, le reste des activités s'est caractérisée soit par des stagnations soit par des hausses des prix.
Pour ce qui est des Industries Textiles, les prix à la production ont connu une augmentation de 0,8%, tirée essentiellement par la fabrication des biens de consommation textile dont les prix ont haussé de 1,8%.
En revanche, les prix à la production des biens intermédiaires de cette industrie ont accusé une relative stagnation (-0,1%).
Concernant les Industries des Bois, Liège et Papier, les prix ont connu une décélération du rythme de hausse en inscrivant une augmentation de 0,6% (contre +3,2% au 4ème trimestre 2017 par rapport au 3ème trimestre 2017).
Cette hausse modérée a été induite principalement par l’évolution des prix de la fabrication et transformation du papier (+2,1%), explique l’ONS.
Bien que modérée, une augmentation des prix de 0,2% a été enregistrée par les Industries Chimiques, alors que ceux des Matériaux de construction, céramique et verre se sont caractérisés par une stagnation.
En revanche, les Mines et carrières ont accusé une baisse des prix à la production de 5,2% au 1er trimestre 2018 par rapport au 4ème trimestre 2017.
Cette tendance est due à la baisse des prix de l’extraction du minerai de phosphates (-8%), alors que les autres activités de ce secteur ont observé des variations positives de leur prix.
Quant au secteur de l’Energie (électricité, gaz...), les prix à la production ont été marqués par une stagnation au premier trimestre 2018 par rapport au dernier trimestre 2017, et ce, après une baisse de 2,3% enregistrée au 4ème trimestre 2017 comparativement au 3ème trimestre 2017.
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L’entretien : Mohammed Yaddadène, consultant : Un suivi des structures des prix pour favoriser un retour à un marché attractif (Reporters)
Reporters : L’augmentation de la TVA sur les véhicules montés localement a été finalement supprimée par les députés de l’APN. D’abord que pensez-vous de cette décision ?
Mohammed Yaddadène : La décision en elle-même est bonne pour le consommateur algérien d’autant plus que c’est lui qui allait la supporter. Une décision politique, destinée à protéger ou séduire les Algériens par ses élus, ce qui est tout à fait normal. Maintenant il faudra se poser la question sur la politique des prix qui va suivre au niveau des concessionnaires.
Que pourrait-elle apporter de plus pour le marché automobile en Algérie ? Pour le marché automobile cela permettra de maintenir les prix chez les concessionnaires au niveau actuel. Les clients algériens n’auront donc pas encore à supporter cette TVA qui devait évoluer à 19%, ce qui pourra maintenir le rythme des ventes atteint au lieu d’un ralentissement qu’aurait pu provoquer une augmentation de la TVA à 19%, avec une incidence négative sur les recettes fiscales.
Est-ce que cette suppression va justement influer sur les prix des véhicules ? Cette suppression n’aura aucune incidence sur les prix en vigueur, à moins d’un sursaut dans l’implication des pouvoirs publics sur le contrôle des prix relatifs au montage. Un regard et un suivi des structures des prix pourra favoriser un retour à des prix attractifs attendus de ces unités de montage, comme cela se pratique dans les autres pays et sur lesquels les Algériens sont suffisamment informés.
Le ministre de l’Industrie insiste sur la transparence des prix des véhicules montés localement, quel commentaire faites-vous dans ce sens ? Cette transparence des prix est une décision stratégique. Il faudra insister auprès des concessionnaires et veiller sur l’application sur le terrain. Cela est très important dans la mesure où la vérité sur les prix pourra ralentir l’inflation galopante que connaît le marché. Le dépôt des structures des prix au niveau des services du ministère de l’Industrie est un axe à exploiter pour cerner ce domaine.
Djamel Kassali, président de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance : L’automobile, locomotive du marché (Reporters)
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Le président de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance plaide pour un aménagement de la loi pour une meilleure pénétration des assurances dans l’économie nationale et une qualité de services accrue.
«Le nouveau projet de loi relatif aux assurances suit son cours», a déclaré hier à Reporters le président de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR), Brahim Djamel Kassali, sans pour autant donner une date exacte quant à sa mise en oeuvre. La loi actuelle «nécessite des adaptations et des aménagements pour améliorer la qualité des services», le nouveau texte devra apporter des nouveautés. A ce sujet, le premier responsable de l’UAR évoque notamment «des améliorations juridiques nécessaires pour une meilleure pénétration des assurances dans l’économie nationale». Sur sa lancée, M. Kessali réitère la nécessité d’installer une autorité indépendante pour un «meilleur fonctionnement de l’activité assurantielle». La nouvelle loi relative aux assurances, ajoute-t-il, «permettra de remédier aux insuffisances constatées actuellement, de consolider les textes législatifs existants et de les adapter aux normes internationales récentes et d’élargir le rôle de contrôle, pas important dans le domaine des assurances, tant pour les compagnies d’assurances que pour les assurés».
Quant à ses prévisions pour 2018, il s’attend à un taux de croissance de 8% à la fin de l’année. Une performance déjà enregistrée lors de ce premier semestre. Les efforts des compagnies en matière de développement de réseaux, d’innovation des produits et d’amélioration de la qualité de services, font dire à M. Kessali que le défi est réalisable, d’autant que s’ajoutent d’autres facteurs, telle la hausse de 76% du budget d’équipement de l’Etat en 2018, pour la relance des projets d’investissements dans différents secteurs de l’activité économique, et ce dans le cadre de la mise en oeuvre du premier segment de la trajectoire budgétaire 2017/2019, qui accompagne le nouveau modèle de croissance engagé en 2017 par les pouvoirs publics.
D’autre part, M. Kessali évoque «l’importance du potentiel assurable en Algérie, notamment, les infrastructures économiques réalisées et la création de nombreuses PME/PMI», ainsi que le développement continu des réseaux de distribution, «nous sommes passés de 874 agences, en 2000, à 2 358 agences à fin 2017, ce qui est particulièrement remarquable». Par ailleurs M. Kessali a indiqué que le secteur des assurances en Algérie a réalisé un chiffre d’affaires de 70 milliards de dinars au 1er semestre 2017, avec une prédominance (88,1%) des
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assurances de dommages. Quant à l’assurance automobile, elle a vu ses chiffres baisser de 35,9 à 34,5 milliards de dinars entre les premiers semestres des années 2016 et 2017. Le même responsable prévoit également une «progression substantielle» du chiffre d’affaires de la branche automobile. Pour arguments, M. Kessali s’appuie sur «la montée en cadence des usines de montage en Algérie», à laquelle s’ajoutent «les efforts engagés par le secteur en matière de risques simples», ainsi que «la croissance économique du pays». S’agissant des efforts, il cite la vente à distance introduite pour les multirisques-habitations et pour l’assurance contre les effets des catastrophes naturelles.
Après un retard de 26 mois lié à un différend sur le site choisi : Usine Peugeot d’Oran, les autorités pressées de dégager le terrain (Reporters)
Annoncée depuis plusieurs mois, l’usine de montage de voitures Peugeot en Algérie n’arrive toujours pas à voir le jour.
La dernière sortie médiatique du directeur de la région Moyen-Orient-Afrique du Nord (Mena) du groupe PSA (Peugeot-Citroën), Jean-Christophe Quémard, est une énième tentative de trouver une issue à ce «blocage». Lors d’un point de presse animé avant-hier à Alger, M. Quémard s’était montré rassurant, mais également étonné par ce blocage. «PSA est déterminé et le groupe a la volonté de s’installer en Algérie», a-t-il dit d’emblée, précisant que «les contacts n’ont jamais été interrompus avec les autorités algériennes afin de concrétiser l’usine». «Avec le soutien du gouvernement, nous allons faire aboutir ce projet», a-t-il encore dit, avant de s’interroger sur «ce blocage», oeuvre, a-t-il dit, «d’une seule personne». En effet, l’usine de montage de Peugeot a été prévue dans la région d’El-Hamoul, dans la commune d’El-Kerma à Oran, mais l’opposition d’un des 19 propriétaires du terrain «a fait dérailler le projet», dont «les intéressés, les agriculteurs et personnes vivant autour du terrain sont favorables à son installation dans cette région». «Le projet a pourtant bénéficié d’un soutien politique et diplomatique de haut niveau», a indiqué, étonné, le conférencier.
Concernant un probable gel des travaux, M. Quémard a révélé qu’il n’a jamais été destinataire d’une notification de gel des travaux. «Nous avons construit une base-vie avec une autorisation et au moment où nous devions passer à la réalisation des locaux de production, nous avons buté sur cette situation et, du coup, nous n’avons pas de permis de construire», a-t-il souligné, précisant que les responsables de PSA étaient concentrés sur d’autres aspects du projet et non sa mise sur pied qu’ils croyaient définitivement acquise. «A notre démarrage, nous devons forcément réviser les modèles à produire et revoir à la baisse le volume de véhicules, car ce projet accuse déjà 26 mois de retard», a-t-il indiqué, regrettant, au passage, qu’un projet «aussi élaboré ne soit pas encore
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débloqué». Dans sa lancée, le directeur de la région Mena du groupe PSA n’a pas hésité à interpeller les autorités afin de trouver une issue à cette «impasse», accusant «des parties» qu’il n’a pas nommées, de vouloir bloquer le projet. M. Quemard soupçonne l’existence d’une volonté de bloquer le projet oranais de son groupe. Pour lui, «il y a des parties qui ont intérêt à ce que les choses ne se passent pas bien», rappelant que la marque française «a maintenu 42 concessionnaires» et «est sollicitée par ses milliers de clients algériens». Sur ce, M. Quémard a appelé «à une solution rapide» à ce blocage.
Pour rappel, l’opposition faite par un des propriétaires du terrain a bloqué le projet avant que la justice ne se saisisse de l’affaire afin de statuer sur la nature juridique du terrain. Mais rien n’est venu depuis éclairer l’opinion. Il faut noter que l’usine Peugeot devait entrer en production l’année prochaine. Le choix du site d’El Hamoul est dicté, selon la fiche technique du projet, par la nécessité d’y accueillir la réalisation de l’usine, mais aussi les entreprises de sous-traitance activant dans le domaine de la pièce de rechange qui s’installeront également. Le site a été retenu grâce à sa position jugée stratégique, car situé à proximité de deux routes nationales, les RN 4 et 108, et la voie ferrée reliant trois wilayas de l’Ouest à Alger, à savoir Oran via Oued Tlelat, Sidi Bel Abbès, Tlemcen, avec des accès sur l’Autoroute Est-Ouest.
Energie : L’Algérie exportera de l’électricité vers la Tunisie (El Moudjahid)
«Le ministère de l’Énergie est sur le point de lancer l’opération d’exportation de l’électricité vers la Tunisie, notamment les zones frontalières», annonce Mustapha Guitouni, premier responsable du secteur. Enregistrant une autosuffisance en matière d’électricité, l’Algérie compte conquérir d’autres marchés. Avec l’ambition d'atteindre un volume de production d'électricité de 25.000 mégawatts d'ici à l'horizon 2025. Pour réussir ce nouveau challenge, le gouvernement a déjà misé sur les capacités des centrales électriques classiques, en y ajoutant les 2.000 mégawatts qui seront produits à partir des centrales solaires. Des experts internationaux, à de Gille Bonafi, consultant et expert du Comité Intergouvernemental des Experts de l’ONU, ont estimé que l’Algérie, forte d’un potentiel solaire thermique du Sahara, équivaut à 10 fois la consommation globale mondiale, gagnerait à exploiter cet avantage comparatif pour devenir un grand producteur mondial, non pas de gaz, mais d’électricité. La Tunisie, de son côté, connaît une hausse de la consommation, surtout en période estivale. Son pic de demande est prévu pour atteindre 4.200 MW, cet été, ce qui représenterait une hausse de 175 MW par rapport au niveau de l’année écoulée. À propos de cette coopération, il y a lieu de préciser qu’en marge de la tenue du comité
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ministériel bilatéral Energie algéro-tunisien, les deux parties, MM. Guitouni et Khaled Kaddour, «ont évoqué les relations bilatérales algéro-tunisienne qualifiées de relations d’exception, ainsi que des voies et moyens de les renforcer davantage, notamment dans le domaine énergétique et des hydrocarbures». Concernant le volet électricité, les deux ministres ont décidé de poursuivre les efforts de développement des capacités d’interconnexion pour consolider le système électrique régional et faciliter les échanges commerciaux et de secours dans le cas d’incidents majeurs. Les ministres ont, en outre, abordé la possibilité de mise en place d’un jumelage entre les agences algérienne et tunisienne d’efficacité énergétique, et de renforcer le volet formation, ainsi que les échanges d’expériences et de savoir-faire entre les deux pays. Les parties se sont également entendues sur la poursuite des discussions autour du renouvellement du contrat d’approvisionnement de la Tunisie en gaz naturel au-delà de 2019, de l’alimentation de la Tunisie en gaz butane et de l’augmentation des volumes d’approvisionnement en GPL.
Exportation : Des produits électroniques algériens disponibles en Italie ( El Moudjahid)
Après la Grèce, l’Espagne et le Portugal, Bomare Company étend son activité sur le marché européen et exporte ses produits désormais vers l’Italie. Une démarche qui cadre parfaitement avec la stratégie du gouvernement algérien dont le souci majeur demeure la diversification de l’économie nationale, à travers la promotion des exportations hors hydrocarbures.
En effet, selon un communiqué de presse dont El Moudjahid détient une copie, cette PME algérienne, fabricant de téléviseurs, Smartphones et tablettes, sous la marque Stream System, a conc
Revue de Presse du 08 juillet 2018 Publié le 08/07/2018 à 09:54
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Dimanche 08 juillet 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Baisse de la production industrielle du secteur public au 1er trimestre 2018 (ONS) (APS) ........................................................................................................................... 3
ï‚· ENTRETIEN / ACHEUK YOUCEF-CHAWKI, DG DE LA CASNOS : “Les sous-déclarations handicapent la caisse” (Liberté).............................................................. 4
ï‚· C’EST L’UN DES OBJECTIFS DE TOUTE STRATÉGIE LIÉE À L’EXPORTATION DE PRODUITS AGRICOLES : Transformer les terreaux en “terres exportatrices” (Liberté) ................................................................................... 7
ï‚· SOUKAINA BOURAOUI : PROMOUVOIR L’ENTREPRENEURIAT EN FAVEUR DES FEMMES (ENTRETIEN) (Maghreb Emergent) .............................. 8
ï‚· Le délai de livraison du nouvel aéroport international d’Oran est "incompressible" (APS) ......................................................................................................................... 11
ï‚· Transport aérien : Tassili Airlines inaugure une nouvelle desserte reliant Oran à Strasbourg (APS) ...................................................................................................... 13
ï‚· Retrait des agréments d'organisation de la Omra à 14 agences de voyages (APS) .. 14
ï‚· La production algérienne d’hydrocarbures en baisse au 1er trimestre 2018 (TSA) . 15
ï‚· Energie L’Afrique veut séduire les investisseurs (Reporters) .................................. 16
ï‚· DONALD TRUMP AUX PAYS MEMBRES DE L’OPEP : “Réduisez les cours maintenant !” (Liberté).............................................................................................. 18
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 19
ï‚· Indice de transparence de l’aide 2018 : la BAD classée au 4è rang (APS) .............. 19
Commerce ............................................................................................................................................................ 20
Coopération ......................................................................................................................................................... 20
ï‚· Tenue d'un Conseil d’affaires algéro-russe à Yekaterinburg (APS) ......................... 20
ï‚· Guitouni: vers le lancement de l’opération d’exportation de l’électricité vers la Tunisie (APS) ............................................................................................................ 21
Veille ..................................................................................................................................................................... 22
ï‚· Commerce : Chine et USA engagent “la plus grande guerre” de l’histoire (TSA) .. 22
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A la une
Baisse de la production industrielle du secteur public au 1er trimestre 2018 (ONS) (APS)
La production industrielle du secteur public a enregistré une baisse de 0,7% au premier trimestre 2018 par rapport au même trimestre de 2017, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).
Dans le secteur des Hydrocarbures, la production a reculé de 3,6%, relève cet office.
Deux activités ont influé sur cette tendance baissière des hydrocarbures, qui sont la production du pétrole brut et gaz naturel et la liquéfaction du gaz naturel.
Ainsi, la production du pétrole brut et du gaz naturel a baissé de 2,8%, tandis que la liquéfaction du gaz naturel a diminué de 13,3%.
En revanche, l'activité de raffinage de pétrole brut a été marquée par une hausse de 2% au premier trimestre 2018.
Globalement, l'ONS indique que le secteur de l’Energie (électricité, hydrocarbures...) a été marqué par une croissance de 4%, proche de celle observée au 4ème trimestre 2017 (+4,5%), mais un peu plus élevée comparativement à celle relevée au 1er trimestre 2017 (+3,5%).
Par ailleurs, l'Office note que le secteur des Mines et Carrières a enregistré une baisse de 17,4% au 1er trimestre 2018.
A ce propos, il est relevé qu'a l'exception de l’extraction du minerai de fer, qui a connu une hausse de 21,3%, et du minerai-matières minérales avec une augmentation de 42,6%, le reste a accusé des baisses.
Même tendance baissière dans les Industries Sidérurgiques, Métalliques, Mécaniques, Electriques et Electroniques dont la production a dégringolé de 15,4%, après une hausse appréciable de 6,2% enregistrée au quatrième trimestre 2017.
Plusieurs activités ont contribué à cette contreperformance dont celles de la fabrication de biens intermédiaires métalliques, mécaniques et électriques et la sidérurgie et transformation de la fonte et acier.
Cependant, un relèvement assez appréciable a caractérisé la fabrication de biens d’équipement électrique et celle des biens d’équipement métallique.
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Pour ce qui est de la production des Matériaux de Construction, elle a été marquée par une hausse de 16,3% au premier trimestre 2018.
A l’exception de la fabrication de certains produits relevant des matériaux de construction et produits rouges, qui a accusé une baisse de 3,8%, le reste s'est caractérisé par des variations positives.
L’augmentation de la fabrication des liants hydrauliques s'est confirmée avec une hausse de 17,6%.
La fabrication de produits en ciment et matériaux de construction divers a enregistré une hausse record de 57,6%, tandis que l’industrie du verre a enregistré une hausse de 7,2%.
Toutefois, les Industries Chimiques ont reculé de 1,3%, même s'il s'agit d'une baisse modérée comparativement à celle observée à la même période de l’année écoulée (-8,3%). Cette tendance est perceptible au niveau de la plupart des activités relevant du secteur.
Cependant, une augmentation appréciable a été connue par les produits pharmaceutiques et les autres biens intermédiaires en plastique.
Concernant les Industries Agroalimentaires, elles ont grimpé de 2,7%, mais de moindre ampleur que celle observée à la même période de l’année précédente (+6,2%).
Cette tendance haussière a été perceptible au niveau du travail de grains (+6,8%) et de la fabrication des produits alimentaires pour animaux (+17,8%).
Quant à l’industrie du lait, la production a baissé de 1,6%, alors que celle des tabacs et allumettes a diminué de 8,2%.
La baisse de la production s'est aussi élargie aux Industries des Textiles avec une baisse de près de 9% au premier trimestre 2018.
Cette tendance est tangible au niveau des biens intermédiaires qui ont été marqués par une baisse de 15,6%, alors que les biens de consommation ont affiché une croissance de près de 11%.
Pour ce qui est des Cuirs et chaussures, leur production s'est réduite de 9,3% au premier trimestre 2018. Ce résultat est perceptible tant au niveau des biens intermédiaires que des biens de consommation.
Les Industries des Bois et Papier ont enregistré une variation négative de 11,5% au premier trimestre 2018: La baisse de la production de 30,5%, observée au niveau de l’Industrie de l’ameublement, a largement influé sur cette tendance.
La menuiserie générale a également enregistré une baisse de 2,1%, mais la transformation du papier et l’industrie du liège ont affiché des hausses respectives de 15,2% et de 31%.
ENTRETIEN / ACHEUK YOUCEF-CHAWKI, DG DE LA CASNOS : “Les sous-déclarations handicapent la caisse” (Liberté)
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Le DG de la Caisse nationale d’assurance des non-salariés nous explique, dans cet entretien, les facilités accordées aux adhérents et la nécessité de cotiser et de s’affilier.
Liberté : Quelle est la situation actuelle de la Casnos ? Acheuk Youcef-Chawki : La caisse est équilibrée. Elle a pu payer toutes ses dettes. En somme, elle est solvable. Je le dis pour tranquilliser les adhérents et les cotisants, car certains pensent que la caisse est déficitaire donc ils ont peur de payer et de s’engager. Mais avec la situation actuelle, les gens font confiance à la caisse. Le nombre d’affiliés peut atteindre 1,1 million d’ici à la fin de l’année en cours. D’ici là, les cotisations peuvent atteindre 80 milliards de dinars.
La caisse a enregistré une hausse du nombre d’affiliés et de cotisants, comment comptez-vous maintenir ce rythme ?
De 2013 à 2017, on a doublé les recettes et le nombre de cotisants. C’est un aspect positif. Maintenant on est dans un équilibre financier, mais qu’il va falloir pérenniser. Sur le volet retraite, des études démontrent qu’on est à l’aise jusqu’en 2025, sauf que, concernant le volet sécurité sociale, et vu les dépenses des médicaments qui sont très importantes, cela risque, à terme, de provoquer un équilibre précaire. Pour faire face à ce risque, nous devrions renforcer la caisse. Ce renforcement passe, à mon avis, par trois procédures. La première est d’augmenter l’assiette de cotisants et leur nombre. Avec le potentiel que nous avons, 55% sont affiliés. Et parmi les affiliés, il n’y a que la moitié qui cotise. Pour cette procédure, nous avons arrêté trois créneaux essentiels, à savoir amener les gens à s’affilier, à cotiser, et ensuite il faut amener ces affiliés à bien cotiser, car la tendance actuelle est aux cotisations minimum.
Vous avez à plusieurs reprises évoqué la problématique de la sous-déclaration, comment comptez-vous y remédier ?
Les sous-déclarations handicapent la caisse. Elle en souffre. Et pour lutter contre la sous-déclaration, je pense qu’il faut impérativement expliquer aux gens qu’ils sont tenus de mieux cotiser pour avoir une meilleure retraite. Cette procédure a donné ses fruits, puisque beaucoup de gens ont saisi l’importance de bien cotiser et ils sont venus le faire. Nous avions aussi décidé de faciliter la procédure en conjuguant nos efforts avec ceux des Impôts afin de permettre aux gens qui cotisent plus de ne pas être redressés, dans la mesure où le système est déclaratif et les gens choisissent de mieux cotiser pour avoir une meilleure retraite. Nous avions aussi prévu un contrôle.
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Les gens qui viennent payer sont soumis à un contrôle pour leur expliquer que ce qu’ils payent est inférieur à leurs revenus. Il est inadmissible qu’un non-salarié, commerçant de son état, déclare 210 000 DA/an, ce qui représente moins que le SNMG. On ne peut pas accepter cet état de fait, car ces gens sont censés avoir des employés qu’ils payent 18 000 DA ou plus alors qu’ils font des déclarations inférieures aux salaires des gens qui travaillent avec eux. Ces déclarations représentent la moitié de ce que déclarent les employés qui touchent le SNMG et payent 75 000 DA par an. On peut, à la limite, reconnaître que des gens peuvent payer ce tarif car ils sont artisans, femmes qui travaillent chez elles… Ces gens payent le minimum et la caisse les accompagne. Idem pour des jeunes qui lancent une activité, car au début, ils ne payent que le minimum pour la première année d’activité.
La caisse a fait des efforts pour les promoteurs Ansej et Cnac en poussant le paiement au minimum à deux années, mais après, ils doivent payer en fonction de leurs revenus. Les gens qui déclarent 15 000 DA, de mon point de vue, doivent fermer leurs commerces ou cesser leurs activités et partir travailler ailleurs pour gagner plus.
Vous avez décidé de plusieurs facilités afin de ramener les gens à adhérer et à cotiser…
Ces facilités ont été prévues, pour rappel, dans la loi de finances complémentaire de 2015 qui a levé toutes les pénalités de retard pour que les gens viennent s’acquitter de leurs cotisations en fonction d’un calendrier. Après cette loi, plusieurs autres facilités ont été décidées. Par exemple, un cotisant peut venir payer pour l’année en cours et il bénéficiera d’un calendrier pour payer pour les années précédentes, selon un échéancier. Cette facilité permet aux gens de bénéficier de tous leurs droits, comme la carte Chifa, sans être obligés de payer la totalité à la fois. On le fait dès qu’il paye l’année en cours. Je dois préciser que les gens qui ont respecté et qui respectent le calendrier ne seront pas pénalisés ; dans le cas contraire, on leur fait un dégraissement de 50% du montant des pénalités si la commission de recours est saisie.
Vous avez récemment évoqué l’informel et des possibilités de le ramener dans le giron de la sécurité sociale. Comment pensez-vous vous y mettre ? Il faut souligner que l’essence même de l’informel est de ne pas être visible. Or la meilleure manière de le rendre visible est d’expliquer que les gens qui agissent dans l’informel qu’ils peuvent bénéficier d’une couverture sociale. Je pars du principe qu’on ne peut, en aucun cas, en finir avec l’informel d’une manière administrative, péremptoire ou agressive. Ainsi, en essayant de donner un plus aux gens qui sont dans l’informel, donc dans la précarité, parce que si aujourd’hui, ils ont des rentrées d’argent, demain ils ne sont pas sûrs de les avoir. Une couverture sociale reste le meilleur moyen de les amener vers le formel. On a fait une expérience qui a touché 15 000 personnes. On est allé vers eux avec des contrôleurs qui sont habilités à constater l’activité, et sur la base de ce constat, il peut faire une déclaration d’office mais sans prendre de cotisations. Ces gens sont généralement des artisans et des vendeurs
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ambulants, qu’on accompagne ensuite pour avoir une autorisation de vente auprès des APC pour les vendeurs ambulants et vers les chambres d’artisanat pour les autres. Ils prennent des cartes d’artisan qui leur ouvrent droit à la carte Chifa et à d’autres avantages. Avec ce procédé, les gens reviennent. 3000 personnes ont déjà réglé leur situation en attendant d’autres dans les semaines à venir.
Des gens disent que je suis libre de faire la déclaration qui me convient et je n’attends pas de retour à la retraite. Qu’est-ce que vous leur répondez ? Ce sont là des gens qui se marginalisent par rapport à la sécurité sociale et à ses textes. Les gens qui sous-déclarent, cela relève de l’inconscience, car notre système se base sur la solidarité. Même si on n’est pas malade, on cotise pour celui qui l’est.
Il faut savoir que ceux qui cotisent au minimum, la moitié part à la retraite et l’autre à la sécurité sociale.
Donc, seule la moitié part à la prise en charge médicale des adhérents. Et avec la hausse de prises en charge médicales pour les maladies chroniques, cela est insignifiant. Les gens oublient également que l’assurance sociale ne bénéficie pas uniquement à l’assuré, mais pour plusieurs membres de sa famille, dont le conjoint, les enfants, les beaux-parents et les ayants droit femmes au 3e degré. Donc les gens doivent savoir que c’est une action civique et obligatoire. Je dois rappeler que la retraite est calculée sur les dix meilleures années de la carrière du travailleur, donc on peut avoir beaucoup de moyens pour une période et les perdre après, donc le mieux est de cotiser en fonction des revenus.
C’EST L’UN DES OBJECTIFS DE TOUTE STRATÉGIE LIÉE À L’EXPORTATION DE PRODUITS AGRICOLES : Transformer les terreaux en “terres exportatrices” (Liberté)
Notre pays dispose de nombreux produits d’excellente qualité qui arracheront facilement des places sur les marchés internationaux.
Le défi que doit relever l’Algérie pour placer ses produits agricoles à l’international est de réussir à installer une véritable agriculture exportatrice. En termes plus clairs de l’acte d’exporter, les opérateurs activant dans le secteur agricole doivent en faire un métier. Et comme dans toute autre activité, le métier ça s’apprend. Il est grand temps, en effet, que la production agricole parte à la conquête des marchés étrangers. L’heure n’est plus à l’utilisation uniquement de l’excédent de la production d’une quelconque filière pour l’exportation.
Le produit agricole algérien jouit de plusieurs atouts dont la qualité, la précocité, la primeur, l’arrière-saison… Autant de qualités mais qui ne font pas de l’Algérie un pays exportateur de produits agricoles. Preuve en est : notre pays n’a exporté pas plus que 69 millions de dollars en 2017. De ces
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terreaux au potentiel avéré, il faut faire des terres “exportatrices” avec des produits exportables. Pour cela, l’Algérie doit, au préalable, identifier, protéger et promouvoir tout ce potentiel agricole à réserver à l’export. Une chose est certaine, notre pays dispose de nombreux produits d’excellente qualité qui arracheront facilement des places sur les marchés internationaux. Le président de l’association des exportateurs Anexal, Ali Bey Nasri, estime que le recours aux investissements directs étrangers (IDE) peut être une solution efficace pour une véritable et surtout “rapide” relance du créneau de l’export dans le domaine agricole. “Car, les IDE vont nous apporter ce qui nous manque le plus, à savoir la maîtrise technique ou ce qui est appelé par les spécialistes, les protocoles ou les itinéraires techniques”, argue Ali Bey Nasri. L’on doit reconnaître que les exploitants agricoles n’ont pas été formés pour pouvoir maîtriser les itinéraires techniques liés à leur production. Or, force est d’admettre que l’apport des investisseurs étrangers en termes de technologie, de savoir-faire et de formation… sera considérable et bénéfique au secteur. Les IDE garantiront également un réseau de distribution à l’export outre-mer, avoue-t-il. “Tous les pays qui ont réussi à s’installer sur des marchés externes, sont passés d’abord par la solution des IDE et se sont fait assister par des experts étrangers”, affirme le président d’Anexal. À ces opérateurs étrangers, il suffit, dit-il, de proposer des terres exportatrices. Il y a lieu d’ores et déjà de dégager sur les 3,5 millions d’hectares restés en jachère, au moins, un million d’hectares pour l’exportation. L’idéal, c’est d’identifier et de répondre à une demande mondiale et de ne pas procéder à des opérations sporadiques. L’objectif, c’est de savoir comment insérer l’Algérie dans cette demande internationale. L’autre problématique soulevée par les opérateurs intéressés par des investissements agricoles est la sous-mécanisation constatée dans plusieurs filières.
Le choix de la destination finale du produit agricole est encore primordial. L’Europe qui importe jusqu’à 60 milliards de dollars de produits agricoles, reste un marché rémunérateur très convoité par les pays voisins qui, il faut le dire, ont déjà devancé l’Algérie dans cette zone. L’agriculture bio, très demandée dans le Vieux Continent, peut effectivement être un créneau porteur, une piste à explorer sérieusement. Le Sud algérien peut, à ce propos, constituer un atout non négligeable. Toutefois, la mise en oeuvre de cette stratégie nécessite préalablement la levée en urgence de tous les obstacles bureaucratiques qui freinent le bon fonctionnement de ces opérations telles que la révision de la réglementation des changes, les lenteurs administratives, la révision de l’accord d’association devenu défavorable au pays…
SOUKAINA BOURAOUI : PROMOUVOIR L’ENTREPRENEURIAT EN FAVEUR DES FEMMES (ENTRETIEN) (Maghreb Emergent)
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Dr. Soukaina Bouraoui, directrice exécutive du Centre de la Femme Arabe pour la Formation et la Recherche (CAWTAR). Entretien réalisé en marge du lancement du projet EBSOMED le 28 juin dernier en Tunisie. C’est un projet d’une durée de 4 ans (2018-2022), il est financé à hauteur de 80% par l’Union européenne (UE), et dirigé par BUSINESSMED. Son budget et de 6,25 millions d’euros. Dix pays sont bénéficiaires, dont l’Algérie, la Libye, le Maroc, et la Tunisie.
Qui est Soukaina Bouraoui ?
Je suis une femme tunisienne battante, j’ai fait beaucoup de choses dans ma vie, notamment à l’université. J’ai eu un diplôme en droit pour être ensuite professeur dans le même domaine. J’ai moi-même lancé le Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme (CREDIF). C’est un centre de recherches spécialisé dans la condition de la femme en Tunisie. En 1999, j’ai rejoint CAWTAR en tant que directrice exécutive jusqu’à aujourd’hui.
Pouvez-vous nous donner un aperçu sur le réseau CAWTAR ?
CAWTAR est une organisation non gouvernementale (ONG) basée en Tunisie, à Tunis plus exactement. C’est une ONG absolument indépendante de tous les gouvernements, qui n’a pas de parti pris politique ni d’idéologie particulier, sauf celui de l’égalité des hommes et des femmes.
Pouvons-nous dire que c’est un réseau féministe?
Non, on ne peut pas dire que nous somme un réseau féministe. Nous sommes une organisation pour la promotion des femmes. On peut être féministe ou pas dans CAWTAR, mais ce n’est pas CAWTAR qui est féministe ou pas. Je dis ça car nous travaillons dans différents pays. Il existe des pays qui sont féministes et il existe des pays qui ne le sont pas, mais qui travaillent pour les femmes. Et puis, il y a des pays qui ne sont pas féministes et qui ne sont pas pour les femmes. Nous essayons dans ce cas de les féminiser. Enfin, nous sommes une organisation qui travaille pour les droits des femmes.
Votre organisation est financée par qui ?
CAWTAR est financé par plusieurs parties, dont les Nations Unies, le Gouvernement tunisien, le programme du golfe arabe pour le développement (AGFUND) et d’autres…
Quelle est la nature de votre relation avec le projet EBSOMED ?
Nous somme un des six partenaires du projet. Nous allons essayer d’apporter notre savoir-faire en matière de promotion des droits des
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femmes. On fera en sorte que la question des femmes ne soit pas oubliée dans les autres programmes, notamment les programmes liés à l’entrepreneuriat. EBSOMED n’est pas le premier projet avec lequel nous travaillons.
Que serait le rôle du réseau CAWTAR dans le programme EBSOMED ?
Nous organiserons des académies de formation et des roadshows d’affaires. À cet effet et quand nous allons planifier les académies par exemple, nous donnerons des formations à des staffs d’entrepreneurs, et des établissements de soutien. Nous allons faire en sorte qu’il y’ait des femmes parmi ces staffs. Nous allons nous assurer que les staffs femmes bénéficient de ces académies. Et que les lauréates femmes puissent bénéficier des échanges sud-sud et nord-sud. Car très souvent quand il y a des échanges du genre, des bourses ou bien des opportunités, c’est les hommes qui y vont et pas les femmes, nous allons travailler à ce que ça soit des femmes aussi. Ce qui est bien dans ce programme, c’est que chacun sait ce qu’il va faire .Notre rôle a été très bien défini le jour du lancement.
Quelles est la valeur ajoutée par EBSOMED à votre travail ?
Dans le cadre d’EBSOMED, nous avons des partenaires spécialistes dans des domaines que nous ne maîtrisons pas au niveau de CAWTAR. Si nous enseignons par exemple sur les droits des femmes, on ne sait pas quelles sont les règles de l’investissement privé. Un partenaire qui est dans l’investissement peut nous aider dans ce volet. Autrement dit, on se complète.
Pensez-vous qu’un budget de 6,25 millions d’euros est intéressant comme financement pour dix pays ?
Toutes les sommes d’argent même les plus modestes peuvent servir à quelque chose. Car si nous faisons du bien à 200 femmes, c’est quand même 200 familles. Multiplié par plusieurs pays, ça ne peut être que intéressant. Même si la somme n’est pas chère, son utilité y est.
Parlez-nous des obstacles que rencontrent les femmes dans le monde de l’entreprenariat …
Le principal problème de la femme, c’est qu’on n’a pas confiance en elle. On ne lui fait pas assez confiance à l’extérieur et elle travaille beaucoup chez elle à l’intérieur. Elle a une double journée. La source des problèmes de la femme est culturelle, en plus des problèmes de lois et d’encadrement institutionnel.
Es ce que CAWTAR active en Algérie, et quels sont ses projets là-bas ?
Oui nous somme présent en Algérie, et nous avons un très bon projet là-bas. Un projet qu’on vient juste de démarrer et qui s’appelle « genre et commerce international ».C’est un projet de formation, Il est dédié aux chambres de commerce et les personnes qui s’intéressent au commerce Algérien.
Comment ces parties travaillent par rapport aux conventions internationales concernant le commerce?
Nous allons voir si les femmes dans les établissements qui s’occupent des questions de femmes connaissent ces conventions ou pas. Il y a des conventions intéressantes signées par leurs pays mais les femmes de ces
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pays, y compris les femmes qui occupent des postes de responsabilités, ne connaissent pas du tout la chose. Pour cela, nous essayerons de vulgariser tous les instruments qui sont en relation avec le commerce en Algérie. Le projet est financé par la Suède et géré par notre réseau CAWTAR . Ça avance très bien en Algérie et dans 6 autres pays arabes.
Quelle est la situation de l’entreprenariat féminin en Algérie ?
Il y a des femmes entrepreneurs extraordinaires en Algérie, mais les pourcentages sont trop faibles. Le taux d’entreprenariat féminin dans le monde arabe est de 5%. C’est une moyenne trop faible. Es ce que l’entreprenariat avance bien en Algérie ou pas ? Ce n’est pas important. Le plus important, c’est qu’on y est. Nous n’avons pas le choix, La fonction publique ne veut plus des femmes, dans l’avenir, ça va être l’entreprenariat. Les femmes auront leur propre travail, ou bien elles seront salariées chez un autre entrepreneur.
Le délai de livraison du nouvel aéroport international d’Oran est "incompressible" (APS)
Le ministre des travaux publics et des transports, Abdelghani Zaâlane, a instruit, mercredi, les responsables du projet du nouvel aéroport international d’Oran de régler tous les problèmes pouvant retarder la réception du projet et de ne pas dépasser le délai prévu, qu’il a qualifié d’"incompressible".
Lors de la visite du chantier du nouvel aéroport international d’Oran "Ahmed Ben Bella", le ministre a souligné que "la réception du projet est tributaire du règlement de tous les problèmes, et afin de ne pas dépasser les délais prévus".
Dans ce cadre, il a instruit les responsables du projet de réunir, la semaine prochaine, tous les sous-traitants du projet pour discuter avec eux des difficultés auxquelles ils font face dans le cadre de leurs sections respectives. Cette réunion sera présidée par le wali, en présence d’un représentant du ministère.
"L’objectif de cette réunion sera de régler tous les problèmes que rencontrent les sous-traitants afin de faire avancer les travaux pour livrer le projet dans les délais prévus", a déclaré le ministre, ajoutant que le responsable du nouvel aéroport devra, dès maintenant, préparer tout ce qui concerne la gestion de cette nouvelle infrastructure répondant aux standards internationaux. "Cet aéroport sera l’une des importantes vitrines d’Oran", a-t-il dit.
Le nouvel aéroport international d’Oran sera livré à la fin de l’année 2018, selon les responsables du projet dont l’Entreprise de Gestion des Services Aéroportuaires (EGSA) est le maitre d’ouvrage. Les gros oeuvres du bâtiment ont été achevés et le taux d’avancement global est estimé à 76%, indiquent les responsables du projet.
La nouvelle aérogare sera également dotée d’un système de gestion de type centralisé avec détection des mouvements des passagers et
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disposera de 12 postes de contrôle passagers extensibles à 20, ainsi que 18 postes d’enregistrement, des escalators, des ascenseurs et des passerelles panoramiques.
Cette infrastructure devra accueillir annuellement quelque 3,5 millions de passagers. Elle sera dotée aussi d’un nouveau parking pour avions de 18 hectares ainsi qu’un parking à étages de véhicules qui sera livré en novembre prochain.
Par ailleurs, le ministre a visité le projet de la nouvelle pénétrante du port d’Oran, s’étendant sur 8 km et considérée comme un projet structurant qui aura pour principal objectif de désengorger la circulation automobile au niveau de plusieurs secteurs du centre-ville.
Le ministre a procédé à l’ouverture du tunnel et ce par la destruction d’un pan entier du mur séparant les deux parties du tunnel, permettant ainsi aux deux tranches de se rejoindre. Ce tunnel reliera le site des Genêts à Haï El Menzah (ex-Canastel).
Il est à noter que la première tranche de ce projet de pénétrante du port, devra être réceptionnée à la fin de l’année 2018. Les travaux de réalisation de cette infrastructure qui reliera le port d’Oran à l’autoroute Est-Ouest, ont connu plusieurs interruptions en raison de difficultés budgétaires, contraignant ainsi les entreprises chargées de sa réalisation, la société turque "Makyol" et l’Entreprise nationale des grands ouvrages d’art (ENGOA), à suspendre les travaux.
Toutefois, l’adoption d’une autorisation de programme de l’ordre de 40 milliards DA, affectée à ce projet, décidée par le Conseil des ministres en décembre 2017, a permis de lever les contraintes et la reprise des travaux au niveau des différents chantiers du projet.
Cette pénétrante va permettre de fluidifier la circulation des poids lourds, en créant un deuxième accès à l’enceinte portuaire et réduire de manière drastique la pression enregistrée sur le réseau routier intra-muros qui connait de fréquents bouchons, notamment aux heures de pointe.
Cette réévaluation du coût du projet est justifiée par les changements introduits dans la consistance du projet, prévoyant la réalisation d’un second tunnel à double voie, d’une longueur de 1.680 mètres, afin d’éviter le déplacement d’un ensemble urbain et le transfert des différents réseaux. Le projet révisé prévoit de réaliser un accès reliant la nouvelle pénétrante au rond-point des Falaises via un ouvrage d’art.
Pour rappel, le projet de la pénétrante du port d’Oran consiste en trois sections, à savoir la réalisation d’une liaison autoroutière reliant le port d’Oran à la 1ère rocade-sud, au niveau du carrefour de Haï El-Menzah sur une distance de 8 km, la mise à niveau de la 1ère rocade-sud entre le carrefour de Haï El-Menzah et l’échangeur de la RN 4 (sur 10 km) et la mise à niveau de la RN 4 de l’échangeur de la 1ère rocade-sud jusqu’à la bretelle autoroutière d’Oran (sur une distance de 8 km).
Comportant deux tranchées couvertes, un viaduc, quatre murs de soutènement et deux échangeurs, le projet verra sa première tranche livrée à la fin de l’année en cours.
Lors d’un point de presse, tenu à l’issue de cette visite, le ministre a indiqué que le projet de la nouvelle pénétrante du port d’Oran et celui du
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nouvel aéroport international "Ahmed Ben Bella" sont deux projets structurants très importants, inscrits dans le cadre des projets prévus par le programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, surtout qu’Oran accueillera, en 2021, les Jeux Méditerranéens. Pour lui, le projet de la pénétrante est un "véritable projet-école", car réunissant tous les aspects des travaux publics, notamment des travaux maritimes, des travaux sur le réseau routier et autres.
Le ministre a aussi révélé que tous les problèmes qui ont "miné" le téléphérique d’Oran, à l’arrêt depuis six ans, ont été réglés et le projet sera relancé incessamment.
Concernant le tramway d’Oran le ministre a ajouté que trois extensions sont prévues, la première vers le nouvel aéroport, la seconde vers le nouveau pôle urbain de Misserghine "Ahmed Zabana" et la troisième vers le pôle de Belgaïd qui accueille les infrastructures sportives prévues pour les JM 2021 et un important pôle universitaire ainsi qu’une zone urbaine.
Transport aérien : Tassili Airlines inaugure une nouvelle desserte reliant Oran à Strasbourg (APS)
La compagnie aérienne nationale Tassili Airlines (TAL) a lancé jeudi une nouvelle ligne reliant Oran à Strasbourg (Nord-est de la France), en desserte estivale assurée jusqu’au mois de septembre prochain.
Cette desserte estivale sera assurée à raison d’un vol hebdomadaire, et ce chaque jeudi jusqu’au 6 septembre 2018, avec possibilité de pérennisation pour en faire un vol régulier, s’ajoutant aux lignes Alger-Strasbourg et Constantine-Strasbourg que TAL assure.
Le vol inaugural de cette nouvelle desserte a décollé depuis l’Aéroport "Entzheim" de Strasbourg vers l’aéroport Ahmed Ben Bella d’Oran, avec à son bord, le P-dg de TAL, Belkacem Harchaoui et des ressortissants algériens établis en France, ravis de ce nouveau service facilitant leurs déplacements vers le pays.
"Nous avons décidé d’ouvrir cette ligne à l’occasion de la saison estivale. Nous venons accompagner nos compatriotes installés dans la région de la Loraine pour venir en Algérie passer les vacances et rencontrer leurs familles ", a déclaré le P-dg de TAL à la presse, à l’Aéroport Entzheim de Strasbourg.
"Nous commencerons par un vol par semaine, puis TAL va acquérir trois (3) Boeings 737-800 à partir du mois de septembre, qui seront destinés en premier lieu au charter pétrolier, mais il y aura du potentiel pour renforcer cette ligne", a fait savoir le P-dg de TAL.
Et d’ajouter, " Nous allons pérenniser cette ligne puisque il y a une forte demande de la part de nos ressortissants qui veulent rejoindre la région de l’Ouest algérien".
A une question de journalistes concernant les tarifs du service sur cette nouvelle ligne, M. Harchaoui a signalé que ces tarifs sont étudiés les estimant "à la portée de tous nos compatriotes".
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S'agissant de l’ouverture d’autres lignes internationales, le même responsable a expliqué à la presse que TAL s’atèle d’abord à renforcer les lignes déjà existantes, notamment celles de Nantes et de Strasbourg.
Il a cependant noté que la priorité de TAL est d’assurer le Charter Pétrolier au Groupe pétro-gazier national Sonatrach.
Pour sa part, la Consule générale d’Algérie à Strasbourg a déclaré :" Nous avons travaillé avec TAL depuis pratiquement une année pour la réalisation et la concrétisation de cette liaison".
Elle a, de même, noté qu’il y a une forte présence de la communauté algérienne, pas seulement en Alsace, mais également dans la région du Grand-Est de la France qui pourront profiter de ce vol pour rejoindre l’Ouest de l'Algérie.
"C’est une bonne opportunité d’assurer cette liaison sachant que Strasbourg est une capitale européenne. C’est également encourageant pour les opérateurs économiques et investisseurs alsaciens qui pourront intervenir et investir en Algérie ", a ajouté Mme. Yousfi.
Selon elle, au niveau de l’Alsace regroupant deux départements, à savoir le Haut-Rhin et le Bas-Rhin, la communauté algérienne établie représente pratiquement 55.000 ressortissants, alors qu’ils avoisinent les 300.000 ressortissants à travers l’ensemble de la région du Grand-Est.
D’autre part, elle a ajouté qu’il existe un jumelage entre les deux villes, Oran et Strasbourgs, notant que cette destination les reliant directement permettra de renforcer les liens et l’accord de partenariat entre les deux parties.
Retrait des agréments d'organisation de la Omra à 14 agences de voyages (APS)
Le Directeur général de l'Office national du Hadj et de la Omra (ONPO), Youcef Azzouza a révélé, samedi à Alger que l'agrément d'organisation de la Omra a été retiré à 14 agences de voyages sur les 224 agences agréées, pour "les dépassements" enregistrés dans l'organisation des voyages de la Omra et le non respect des clauses du cahier des charges y afférant.
"Plus de 400.000 citoyens ont effectué la Omra durant cette saison dont plus de 100.000 citoyens durant le mois de Ramadhan dernier", a précisé M. Azzouza lors d'une rencontre consacrée à l'évaluation des prestations des agences de tourisme et de voyages et des entreprises de transport ainsi que des partenaires activant dans l'opération du hadj et de la Omra.
Cette saison a connu "une amélioration" dans les prestations en dépit des "insuffisances" constatées sur certaines agences de tourisme et de voyages dans l'application du cahier de charges, a-t-il ajouté.
Dans le même sillage, M. Azzouza a affirmé que "l'Office poursuivra ses efforts pour améliorer les conditions d'hébergement de hadjis dans les lieux saints", indiquant que "l'Algérie accorde une grande importance à ce
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rite religieux et ne permettra pas de porter atteinte à la réputation de nos hadjis et notre pays, et ce en application des orientations du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika".
Il a appelé, à ce propos, toutes les agences agrées au respect des conditions et dispositions mises en place pour "la prise en charge de nos hadjis en leur assurant de bonnes conditions pour l'accomplissement des rites du hadj".
La production algérienne d’hydrocarbures en baisse au 1er trimestre 2018 (TSA)
La production industrielle du secteur public a enregistré une baisse de 0,7% au premier trimestre 2018 par rapport au même trimestre de 2017, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).
Dans le secteur des Hydrocarbures, la production a reculé de 3,6%, relève cet office.
Deux activités ont influé sur cette tendance baissière des hydrocarbures, qui sont la production du pétrole brut et gaz naturel et la liquéfaction du gaz naturel.
Ainsi, la production du pétrole brut et du gaz naturel a baissé de 2,8%, tandis que la liquéfaction du gaz naturel a diminué de 13,3%.
En revanche, l’activité de raffinage de pétrole brut a été marquée par une hausse de 2% au premier trimestre 2018.
Globalement, l’ONS indique que le secteur de l’Énergie (électricité, hydrocarbures…) a été marqué par une croissance de 4%, proche de celle observée au 4ème trimestre 2017 (+4,5%), mais un peu plus élevée comparativement à celle relevée au 1er trimestre 2017 (+3,5%).
Par ailleurs, l’Office note que le secteur des Mines et Carrières a enregistré une baisse de 17,4% au 1er trimestre 2018.
À ce propos, il est relevé qu’a l’exception de l’extraction du minerai de fer, qui a connu une hausse de 21,3%, et du minerai-matières minérales avec une augmentation de 42,6%, le reste a accusé des baisses.
Même tendance baissière dans les Industries Sidérurgiques, Métalliques, Mécaniques, Électriques et Électroniques dont la production a dégringolé de 15,4%, après une hausse appréciable de 6,2% enregistrée au quatrième trimestre 2017.
Plusieurs activités ont contribué à cette contreperformance dont celles de la fabrication de biens intermédiaires métalliques, mécaniques et électriques et la sidérurgie et transformation de la fonte et acier.
Cependant, un relèvement assez appréciable a caractérisé la fabrication de biens d’équipement électrique et celle des biens d’équipement métallique.
Pour ce qui est de la production des Matériaux de Construction, elle a été marquée par une hausse de 16,3% au premier trimestre 2018.
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À l’exception de la fabrication de certains produits relevant des matériaux de construction et produits rouges, qui a accusé une baisse de 3,8%, le reste s’est caractérisé par des variations positives.
L’augmentation de la fabrication des liants hydrauliques s’est confirmée avec une hausse de 17,6%.
La fabrication de produits en ciment et matériaux de construction divers a enregistré une hausse record de 57,6%, tandis que l’industrie du verre a enregistré une hausse de 7,2%.
Toutefois, les Industries Chimiques ont reculé de 1,3%, même s’il s’agit d’une baisse modérée comparativement à celle observée à la même période de l’année écoulée (-8,3%). Cette tendance est perceptible au niveau de la plupart des activités relevant du secteur.
Cependant, une augmentation appréciable a été connue par les produits pharmaceutiques et les autres biens intermédiaires en plastique.
Concernant les Industries Agroalimentaires, elles ont grimpé de 2,7%, mais de moindre ampleur que celle observée à la même période de l’année précédente (+6,2%).
Cette tendance haussière a été perceptible au niveau du travail de grains (+6,8%) et de la fabrication des produits alimentaires pour animaux (+17,8%).
Quant à l’industrie du lait, la production a baissé de 1,6%, alors que celle des tabacs et allumettes a diminué de 8,2%.
La baisse de la production s’est aussi élargie aux Industries des Textiles avec une baisse de près de 9% au premier trimestre 2018.
Cette tendance est tangible au niveau des biens intermédiaires qui ont été marqués par une baisse de 15,6%, alors que les biens de consommation ont affiché une croissance de près de 11%.
Pour ce qui est des Cuirs et chaussures, leur production s’est réduite de 9,3% au premier trimestre 2018. Ce résultat est perceptible tant au niveau des biens intermédiaires que des biens de consommation.
Les Industries des Bois et Papier ont enregistré une variation négative de 11,5% au premier trimestre 2018: La baisse de la production de 30,5%, observée au niveau de l’Industrie de l’ameublement, a largement influé sur cette tendance.
La menuiserie générale a également enregistré une baisse de 2,1%, mais la transformation du papier et l’industrie du liège ont affiché des hausses respectives de 15,2% et de 31%.
Energie L’Afrique veut séduire les investisseurs (Reporters)
Les problèmes techniques, commerciaux, réglementaires et financiers du marché africain ont été largement discutés à l’occasion de l’édition inaugurale de l’Africa Energy Market Place (AEMP), une rencontre
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organisée vendredi et samedi derniers par la Banque africaine de développement (BAD).
Des agences gouvernementales, des partenaires au développement, des investisseurs dans le secteur de l’énergie, des organismes publics et privés ainsi que des représentants de la société civile, y ont pris part. Les participants ont tenté de vendre l’idée sur la façon dont les besoins énergétiques des pays africains peuvent être servis, en partant du postulat que le continent dispose de riches potentialités qu’elle doit faire fructifier, en partenariat avec des opérateurs locaux et étrangers. Les enjeux énergétiques en Afrique sont en fait connus, les problèmes le sont également. Le développement dans le secteur de l’énergie y pâtit de contraintes qui sont pour la plupart d’ordre structurel. On sait qu’il existe une concertation insuffisante pour la mise en oeuvre d’une politique énergétique commune, favorable aux échanges énergétiques entre les pays africains. Les complémentarités régionales restent ainsi en jachère. Les politiques énergétiques, quand elles existent, sont soumises à des facteurs à la fois endogènes et exogènes. Endogènes, lorsqu’il s’agit du degré d’attractivité des investissements étrangers, de la disponibilité locale des ressources énergétiques, des besoins en financement, des budgets nationaux, de l’étroitesse du marché intérieur associée aux contraintes liées, dans beaucoup de pays, aux infrastructures et aux circuits de distribution. Exogènes, lorsqu’il s’agit des fondamentaux du marché de l’énergie et des coûts d’accès aux produits énergétiques, c’est là le tableau d’ensemble. Le président de la BAD, Akinwumi Adesina, présent à ce forum, en a parlé, avec un certain pincement au coeur. Dans une allocution qu’il a prononcée à l’occasion, le patron de la BAD, a en effet souligné la situation « désastreuse de l’environnement énergétique » de l’Afrique. Il ajoute : « L’Afrique a beaucoup de potentiel énergétique mais le potentiel ne crée rien... Nous ne pouvons pas continuer à accepter que l’Afrique soit qualifiée de continent noir. Nous devons agir rapidement pour accélérer nos plans pour éclairer et alimenter l’Afrique ». L’institution financière régionale tente toutefois d’agir sur le terrain économique, elle a déjà pris un engagement d’investissement de 12 milliards de dollars dans son programme New Deal on Energy for Africa. L’Afrique subsaharienne compte actuellement 14% de la population mondiale et représente 4% de l’investissement énergétique mondial.
New Deal sur l’énergie, un partenariat gagnant-gagnant
Les analystes de la Banque notent que plusieurs pays, notamment l’Ethiopie, le Gabon, le Ghana et le Kenya, sont en voie d’atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2030. Mais beaucoup reste à faire ; le développement des activités du secteur aval de l’énergie, par exemple, continue de fait face, d’une part, à une législation souveraine et confinée qui ne se réfère pas aux instances régionales de coopération ou de coordination et, d’autre part, à l’étroitesse et au cloisonnement des marchés locaux et, enfin, au déséquilibre entre l’offre et la demande nationale en produits énergétiques. Cette dernière observation est illustrée par le fait que la capacité globale de raffinage du continent, concentrée principalement en Afrique du Nord, au Nigeria et en Afrique du
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Sud, avoisine la demande globale en produits pétroliers. Mais, les installations, outre qu’elles ne fonctionnent en moyenne qu’à 60% de leur capacité, accusent un déséquilibre entre l’offre et la demande locales en produits pétroliers. En conséquence, des quantités non négligeables de produits pétroliers déficitaires doivent être importées et les excédents exportés générant ainsi des surcoûts. De son côté, le vice-président de la Banque africaine de développement en charge de l’énergie, du climat et de l’énergie verte a relevé que les questions soulevées au cours de l’AEMP sont basées sur les dernières recherches de la Banque et sur les contributions reçues des gouvernements. Il est utile de noter que l’AEMP est une plate-forme collaborative à l’échelle de l’industrie convoquée par la Banque africaine de développement pour éliminer les obstacles à la mobilisation et à l’intensification des investissements privés dans le secteur énergétique en réunissant les principales parties prenantes du secteur énergétique du continent. Elle vise à répondre à la production et à la consommation d’énergie et d’électricité lamentables de l’Afrique, qui s’élève actuellement à 150 kWh / habitant. La prochaine réunion de l’AEMP pour examiner la progression des projets et des opportunités d’investissement dans le secteur se tiendra en marge du Forum sur l’investissement en Afrique (AIF) prévu à Johannesburg, en Afrique du Sud, en novembre 2018. Les partenaires au développement de l’AEMP comprennent Power Africa, Banque européenne d’investissement, Africa50, Asian Finance Investment Bank, International Finance Corporation, Union européenne, New Development Bank, le Département du développement international, Agence japonaise de développement (JICA), Agence française de développement… L’initiative AEMP fait partie du programme «New Deal sur l’énergie pour l’Afrique», un partenariat transformateur pour éclairer et alimenter l’Afrique d’ici 2025.
DONALD TRUMP AUX PAYS MEMBRES DE L’OPEP : “Réduisez les cours maintenant !” (Liberté)
Dans cette guerre aux lendemains incertains, les Européens, la Russie et la Chine ont décidé de faire bloc contre Donald Trump, affirmant leur volonté de permettre à l'Iran de “continuer” à exporter son pétrole et son gaz. Le président américain récidive et décoche des flèches d’une rare violence à l’adresse des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. “Réduisez les cours maintenant !”, avait tempêté Donald Trump sur Twitter, avant d'attaquer l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. “Ils poussent les prix plus haut alors même que les États-Unis défendent beaucoup de ses membres pour peu de dollars”, a-t-il accusé. Le ton n’a jamais été aussi menaçant. Dans un premier tweet posté à quelques jours des précédentes réunions de l’Opep et ses partenaires non-
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Opep, tenues les 22 et 23 juin dernier, Donald Trump avait écrit ceci : “Les prix du pétrole sont trop élevés, c'est encore l'Opep qui est à la manoeuvre. Pas bon !”. Le président américain récidive le jour de la réunion et fait monter la pression d’un cran : “Espérons que l’Opep va accroître sa production de manière significative. Il faut faire baisser les prix !”.
Le président américain s’est lancé ainsi dans une offensive sans précédent visant à faire baisser les cours du brut afin de satisfaire sa base républicaine, à quelques mois des élections de mi-mandat prévues le 6 novembre 2018. Sur le front de la géopolitique, ses attaques contre l’Opep visent à affaiblir certains membres de l’Organisation ; leurs économies dépendant de la bonne cotation du baril. L’Iran et le Venezuela sont dans le viseur de l’administration Trump qui ne s’est pas gênée, il y a quelques jours, de demander aux pays consommateurs de ne plus s’approvisionner en pétrole iranien.
Le président américain a ouvert d’autres hostilités avec le Venezuela, au lendemain de la réélection de Nicolas Maduro. Dans un autre tweet, il avait annoncé avoir échangé avec le roi de l’Arabie saoudite et convaincu d’une nouvelle augmentation de 2 millions de barils/jour de la production du pétrole.
Cette hausse était jugée nécessaire à même de compenser la baisse de l’offre vénézuélienne et la défection de l’Iran en prévision des sanctions américaines contre les deux pays. Le pays du shah a décidé d’entrer dans le jeu américain et de riposter.
Le représentant de l’Iran au sein de l'Opep a répondu sèchement au président américain à travers l'agence de presse du ministère iranien du Pétrole. “Vous imposez des sanctions à d'importants producteurs, des membres fondateurs de l'Opep, et vous leur demandez de réduire les prix ?!”, s'est insurgé Hossein Kazempour Ardebili, affirmant que “vos tweets ont fait grimper les prix de 10 dollars par baril”.
Dans cette guerre aux lendemains incertains, les Européens, la Russie et la Chine ont décidé de faire bloc contre Donald Trump, affirmant leur volonté de permettre à l'Iran de “continuer” à exporter son pétrole et son gaz. C’est la première fois que des puissances occidentales se mettent en ordre de bataille pour contrer le va-t-en guerre impénitent, Donald Trump. Désormais, le marché pétrolier est miné par des incertitudes patentes et incontestables, mais non des moindres.
Banque/bourse/Assurance
Indice de transparence de l’aide 2018 : la BAD classée au 4è rang (APS)
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La Banque africaine de développement (BAD) vient d’être classée au 4ème rang, par l’Indice de transparence de l’aide (ATI -2018), sur un total de 45 organisations de développement, gagnant ainsi six places par rapport au classement de 2016.
La BAD a précisé, dans un communiqué, publié mercredi, sur son site web, que "ce classement récompense l’amélioration des capacités opérationnelles de la Banque ainsi que l’efficacité de ses systèmes et de ses processus ".
"la Banque respecte des exigences de qualité dans la préparation de ses rapports, et observe les règles de divulgation de ses programmes, projets, aides et interventions financières ", lit-on dans le communiqué.
Publié par l’organisation Publish What You Fund (Publiez ce que vous financez), l’ATI est la seule évaluation indépendante de la transparence de l’aide au sein des principales agences humanitaires et de développement.
L’indice exige une publication rapide et précise, complète et proactive de toutes les formes d’aide et d’activités de développement qui y sont liées.
Commerce
Coopération
Tenue d'un Conseil d’affaires algéro-russe à Yekaterinburg (APS)
Un Conseil d’affaires algér
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