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Revue de Presse 28 juin 2018 Publié le 28/06/2018 à 10:05

Revue de presse
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Jeudi 28 juin 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Exportation agricole: mise en place prochaine de nouvelles mesures d'encadrement (APS) ........................................................................................................................... 3
ï‚· Conseil de la nation: Raouia présente le PLFC 2018 devant les membres de la commission des affaires économiques (APS) ............................................................. 4
ï‚· Villes intelligentes et promotion des start-up: Ouyahia sollicite la diaspora algérienne (Le Quotidien d’Oran) ............................................................................... 5
ï‚· Rencontre internationale sur les « smart Cities » : Pour combler le fossé numérique, Ouyahia veut un «pont virtuel» entre l’Algérie et sa diaspora (Reporters) ................ 6
ï‚· Villes et technologie : Mettre en oeuvre un environnement numérique (El Moudjahid) .................................................................................................................. 8
ï‚· Les experts plaident pour une nécessaire prise de conscience des pouvoirs publics (Reporters) ................................................................................................................ 11
ï‚· Microentreprises en difficultés financières : Les entrepreneurs demandent le rééchelonnement de leurs dettes (Reporters) ............................................................ 12
ï‚· Algérie: la dynamique démographique aura des répercussions sur les plans économique et social (APS) ............................................................................ 13
ï‚· CASNOS: le dernier délai pour le règlement des cotisations annuelles pour les non-salariés fixé au 30 juin (APS) ................................................................................... 14
ï‚· Pétrole: Les USA veulent pousser l’Arabie Saoudite et la Russie à augmenter leur production (APS) ...................................................................................................... 15
ï‚· 5ème édition des Journées du marketing hôtelier : Plaidoyer pour l’introduction du digital dans le secteur du tourisme (Ouest Tribune) ................................................. 16
ï‚· Sétif : un modèle de diversification de l’économie (El Moudjahid) ......................... 17
ï‚· Faire de l’environnement une ressource économique et d’investissement (APS) .... 18
Coopération ......................................................................................................................................................... 19
ï‚· Amine Salah, président de la Chambre de commerce algérienne au Canada : «La diaspora a besoin d’un bureau d’accompagnement dédié» (Reporters) ................... 19
Veille ..................................................................................................................................................................... 20
ï‚· EBSOMED : Un projet pour stimuler l’environnement des affaires dans la région méditerranéenne (Maghreb Emergent) ..................................................................... 20
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A la une
Exportation agricole: mise en place prochaine de nouvelles mesures d'encadrement (APS)
Des nouvelles mesures d'encadrement des exportations agricoles seront mises en place prochainement afin d'éviter le refus des produits algériens à l'étranger, a annoncé mardi à Alger le ministre du Commerce, Saïd Djellab.
"On va aller vers une procédure d'encadrement de l'exportateur, il y aura un couloir annexe où il peut s'informer sur les documents et les contrôles nécessaires, afin d'avoir des produits sains et exportables et sauvegarder l'image de l'Algérie", a déclaré M. Djellab lors d'une conférence de presse à l'issue du 4ème atelier de consultation des acteurs de la Stratégie nationale des exportations.
Le potentiel des exportations agricoles en Algérie, poursuit-il, est "très important", grâce aux gros investissements réalisés ces dernières années, mais "suite aux inexactitudes relevées après le refus de certains produits algériens à l'étranger, l'exportateur doit être encadré et accompagné".
"Ce n'est pas n'importe qui va exporter. Certes, chaque opérateur qui trouve une opportunité d'exportation peux le faire, mais il doit passer par un encadrement qui concerne toutes les procédures liées aux agréments et certificats phytosanitaires", a-t-il noté.
Ces mesures seront incluses dans la Stratégie nationale à l'export 2019-2023, qui sera soumise au gouvernement pour adoption la fin de l'année.
En outre, le ministère du Commerce compte instaurer une plateforme logistique pour les fruits et légumes où les exportateurs peuvent prendre contact directement avec les producteurs pour réaliser des opérations d'exportation.
"Nous avons désigné le foncier pour réaliser cette plateforme qui permettra de favoriser davantage les exportations agricoles", a indiqué M. Djellab appelant à promouvoir l'exportation comme métier à part entière, indépendamment des métiers de la production.
Le ministre estime, par ailleurs, que le développement de la grande distribution était un axe majeur pour booster les exportations agricoles.
Il a annoncé, également, le lancement d'une étude visant à choisir les ports potentiellement prêt à abriter des quais dédiés à l'exportation.
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La feuille de route de la Stratégie nationale des exportations qui entrera en vigueur début 2019 et s'étalera jusqu'à 2023, devrait être finalisée d'ici le mois de juillet prochain, a rappelé le ministre.
Il s'agit d'une stratégie quinquennale intersectorielle cohérente qui a pour but d'encourager et diversifier les exportations hors hydrocarbures, avec des objectifs chiffrées qui seront fixés en mois de septembre prochain.
En parallèle, le ministère du Commerce a lancé la réflexion sur les mécanismes de mise en oeuvre de cette stratégie et un mécanisme de suivi et d'évaluation afin de permettre d'ajuster la stratégie en fonction des évolutions du marché international.
Un bilan de cette démarche sera ainsi élaboré en 2023 afin de lancer une nouvelle stratégie pour le quinquennat 2024-2028.
Cette stratégie qui permet à l'Algérie de se doter d'une vision à long terme, se base sur quatre (4) secteurs pilotes : l'industrie automobile, l'industrie pharmaceutique, les produits agricoles et agro-alimentaires ainsi que les nouvelles technologies d'information et de communication.
Elle prendra en charge l'organisation des exportations dans tous ses aspects économiques, juridiques, fiscales, douanières, logistiques.
Le ministre a affirmé, dans ce cadre, que plusieurs problèmes posés par les opérateurs économiques, seront réglés notamment ceux en relation avec la sortie de devises pour le financement des opérations liées à l'exportation.
Sur une question relative aux prix des véhicules assemblés localement, M. Djellab a affirmé que l'enquête menée par son département ministériel sur la structure des coûts de la production était en cours de finalisation, tout en soulignant la collaboration des différents opérateurs dans ce domaine avec les enquêteurs.
A propos de l'institution d'un droit additionnel provisoire de sauvegarde applicable aux opérations d'importation de marchandises finies destinées à la consommation, à un taux variant de 30 à 200%, le ministre a indiqué que des consultations avec les opérateurs par filière, sur les modalités d'application de cet instrument, seront lancées, après la promulgation de la Loi de finances complémentaire (LFC 2018).
Conseil de la nation: Raouia présente le PLFC 2018 devant les membres de la commission des affaires économiques (APS)
La commission des affaires économiques et financières au Conseil de la Nation s'est réunie mardi au siège du conseil afin d'écouter l'exposé du ministre des Finances Abderrahmane Raouia sur le projet de la loi de finances complémentaire de 2018 (PLFC 2018), a indiqué un communiqué de cette commission parlementaire.
Lors de cette réunion qui s'est déroulée sous la présidence de Ahmed Ouraghi, président de la Commission en présence du ministre des
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Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda, le ministre des Finances a présenté un exposé sur les raisons de la présentation du dossier, son objectif et son rôle.
S'exprimant devant les membres de la commission, M. Raouia a souligné que PLFC 2018 s'inscrivait dans le cadre "de la poursuite de la politique d'appui budgétaire, au renforcement de la croissance économique et à l'accélération de la cadence du développement économique et sociale du pays", outre l'augmentation des autorisations de programmes en les orientant vers quelques projets d'investissement gelés et pour lesquels "il fallait monopoliser des sources financières supplémentaires", a ajouté la source.
De leurs côtés, les membres de la Commission ont posé de nombreuses questions et formulé des observations concernant les dispositions de ce texte de loi auxquelles M. Raouia a répondu en apportant les précisions nécessaires, selon la même source.
Pour rappel, la Commission s'atèlle à l'élaboration de son rapport préliminaire sur le projet de loi relative au PLFC 2018 pour le présenter aux membres du Conseil lors d'une prochaine plénière consacrée au débat de ce projet, a conclu le communiqué.
Villes intelligentes et promotion des start-up: Ouyahia sollicite la diaspora algérienne (Le Quotidien d’Oran)
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a appelé solennellement la diaspora algérienne à aider son pays d'origine à se développer dans le domaine des nouvelles technologies de l'information, à l'ouverture des travaux de la Conférence internationale des «Smart cities» (villes intelligentes), lancés hier et qui vont se poursuivre jusqu'aujourd'hui, le 28 juin, au Centre international des conférences (CIC) à Alger.
Le Premier ministre a déclaré devant l'assistance : «Nous lançons un appel à nos compétences expatriées pour concourir au développement de l'Algérie, à l'image de ce que font d'autres diasporas à travers le monde au bénéfice de leur patrie d'origine». Il a affirmé que l'Algérie dispose de ressources appréciables dans tous les domaines, mais elle a besoin de savoir et d'expérience, notamment dans le domaine des technologies. En précisant que ce savoir et cette expérience sont disponibles en quantité et en qualité chez nos compatriotes exerçant dans les pays développés. Il poursuit que les nouvelles technologies de l'information constituent un pont virtuel par lequel nos compétences établies à l'étranger peuvent, à partir de leurs pays de résidence, contribuer efficacement au développement de l'Algérie dans tous les domaines. Pour les séduire, Ahmed Ouyahia dira que l'Algérie ne fait pas de distinction entre ses citoyens résidents et ceux d'entre eux établis à l'étranger. Il cite comme argument «les dernières mesures volontaristes engagées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en direction de la communauté
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nationale établie à l'étranger, en matière de logement, d'emploi ou d'investissement». Le Premier ministre a évoqué dans son discours d'ouverture la nécessité d'associer notre jeunesse au développement du pays. Et ce, en reconnaissant que le chômage «demeure pesant sur la catégorie des jeunes, notamment les jeunes diplômés qui sont très nombreux dans toutes les spécialités». Et de reconnaître également qu'en dépit des efforts consentis par l'Algérie avec sa politique volontariste de soutien des jeunes, et qui a vu la création, au fil des années, de centaines de milliers de microentreprises par les jeunes, dont plus de 500.000 ont été des réussites, les start-up dans le domaine des technologies de l'information «se comptent encore par centaines seulement en Algérie». Pourtant, souligne-t-il, des efforts considérables ont été consentis pour le développement dans ce domaine. Il dira que nous avons annuellement plus de 20.000 diplômés universitaires dans le domaine numérique. Et, précise-t-il, nous disposons de dizaines de milliers de kilomètres de fibre optique à travers tout le pays. Et de souligner : «Nous travaillons à la mise en place d'une administration et d'un environnement numériques dans tous les domaines». Ahmed Ouyahia a reconnu : «Certes, nous ne disposons pas encore de villes intelligentes mais nous avons déjà quelques noyaux appelés à se développer». Les villes intelligentes exigent un haut débit et une connectivité à haute capacité.
Younes Grar, spécialiste algérien des TIC et ex-chef de cabinet du ministre de la Poste, des Technologies de l'information et du Numérique, a affirmé pour sa part que «les villes intelligentes» sont une option nécessaire pour les pays qui veulent réduire leur consommation en matière d'énergie et de ressources naturelles comme l'eau et autre.
Mais, dit-il, «ce n'est pas seulement par de pareilles rencontres que les nouvelles villes intelligentes vont être créées». Pour lui, «la création de villes intelligentes est tout a fait possible en dépit des contraintes qui peuvent bien être dépassées, s'il y a véritablement une volonté politique». Il dira que la création ou la réussite des villes intelligentes est conditionnée par la capacité de raccordement à Internet et par le haut débit. «C'est simple, il faut raccorder tous les foyers du pays et toutes les institutions et les zones d'activités», ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, même à Alger, regrette-t-il. Sans parler de certaines wilayas du sud du pays, a-t-il précisé. Pour l'expert, il faut des projets biens précis, un programme bien défini avec des objectifs à atteindre pour la réussite de ce nouveau modèle. En rappelant que la mise en oeuvre du projet e-Algérie, élaboré par des experts nationaux et internationaux en 2013, était vraiment un échec.
Rencontre internationale sur les « smart Cities » : Pour combler le fossé numérique, Ouyahia veut un «pont virtuel» entre l’Algérie et sa diaspora (Reporters)
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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a présidé, hier, l’ouverture de la rencontre internationale d’Alger sur les villes intelligentes, a lancé un appel aux investisseurs étrangers ainsi qu’aux compétences algériennes à l’étranger pour concourir au développement de l’Algérie, notamment dans le domaine des TIC et de l’économie numérique.
Pour impliquer la diaspora algérienne dans l’investissement dans les TIC et la numérisation de l’économie du pays, le Premier ministre Ouyahia s’est montré pragmatique. S’il a indiqué que l’Algérie déploie des efforts pour accueillir les compétences nationales de l’étranger en leur offrant le logement et les centres universitaires et de recherche dont elle dispose, il n’a pas hésité non plus à appeler à l’édification d’un « pont virtuel » entre ce capital humain hors-sol et l’environnement local.
«Les nouvelles technologies de l’information constituent un pont virtuel par lequel nos compétences à l’étranger peuvent, à partir de leurs pays de résidence, contribuer efficacement au développement de l’Algérie dans tous les domaines », a déclaré Ahmed Ouyahia. « L’Algérie dispose de ressources appréciables dans tous les domaines. Elle est par contre en grand besoin de savoir et d’expérience, notamment dans le domaine des technologies. Cette expérience et ce savoir sont disponibles en quantité et en qualité chez nos compatriotes exerçant dans les pays développés », a-t-il ajouté. Le chef de l’Exécutif a poursuivi : «Nous lançons un appel à nos compétences expatriées pour concourir au développement de l’Algérie, à l’image de ce que font d’autres diasporas à travers le monde au bénéfice de leur Patrie ou de leur Patrie d’origine ». Le discours qu’il a fait est dicté par le contexte et par un parterre composé 4 000 experts nationaux et étrangers, venant de 40 pays, et 15 institutions de renommée mondiale. Beaucoup de ces experts nationaux travaillent en vérité pour des laboratoires de recherche et des entreprises de renommée dans le monde. On comprend mieux dès lors l’initiative de M. Ouyahia de solliciter les plus motivés d’entre eux à tenter l’expérience de l’investissement dans le pays d’origine. Ce que l’on souhaiterait comprendre davantage, c’est le résultat auquel ont abouti les responsables et les ministres qui avaient avant lui sollicité la contribution des cadres, chercheurs et experts algériens expatriés ou binationaux. Ce n’est pas la première fois, en effet, que de tels appels sont lancés. Des universitaires algériens ou binationaux ont été déjà mis à contribution épisodiquement ou durablement dans des processus et dispositifs de recherche mais aucune évaluation, du moins publique, n’a été effectuée à ce sujet. Et l’heure, hier, n’était pas au bilan, mais à la « vente » des opportunités qu’offre le marché algérien en ce qui concerne les domaines économiques liés au numérique. «Mon pays offre des avantages attractifs aux investissements en général, il sera disposé à accorder aux investisseurs dans les nouvelles technologies de l’information des conditions et des avantages encore meilleurs, car l’Algérie entend tirer sa part de bénéfices de l’économie numérique qui est l’économie de demain à travers le monde», a déclaré M. Ouyahia aux compétences algériennes de l’étranger et aux «amis et partenaires étrangers » de
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l’Algérie. « Plus de 20 000 diplômés » dans le numérique
L’Algérie enregistre annuellement «plus de 20 000 diplômés universitaires dans le domaine du numérique » et « dispose de dizaines de milliers de kilomètres de fibre optique à travers tout le pays ». « Certes, nous ne disposons pas encore de villes intelligentes, mais nous avons déjà quelques noyaux appelés à se développer» et « nous travaillons à la mise en place d’une administration numérique et d’un environnement numérique dans tous les domaines », a indiqué le Premier ministre. « Certes, l’Algérie a encore des retards dans plusieurs domaines. Mais, ceux qui l’observent avec objectivité témoigneront que mon pays rattrape ces retards à une vitesse très honorable, grâce aux politiques et programmes arrêtés ». L’Algérie a entrepris «une politique volontariste pour le soutien des jeunes dans la création de leurs petites entreprises en mettant des ressources financières à leur disposition et qui peuvent atteindre les dix millions de dinars pour chaque entreprise, ce qui correspond à 90 000 dollars ou 75 000 euros », a expliqué le Premier ministre. « Cette politique a contribué au fil des années à la création de centaines de milliers de petites entreprises dont plus de 500 000 entreprises réussies», a-t-il affirmé. La rencontre d’Alger sur les villes intelligentes réunit plus de 4 000 participants et 150 experts internationaux, incluant des sommités mondiales en technologie, finance, industrie et autres. De nombreuses métropoles comme Paris, Séoul, Caracas, Kigali, San Francisco, Vancouver ou encore Londres, sont représentées par leurs décideurs à cette rencontre. Les institutions et organisations internationales telles que la Nasa, le Forum économique mondial, la Banque islamique de développement, la Banque mondiale, les Nations unies, ou encore les institutions universitaires, telles que le MIT ou l’université de Toronto, ainsi que les acteurs technologiques de la Silicon Valley et d’autres hubs technologiques participent aussi à cet évènement.
Villes et technologie : Mettre en oeuvre un environnement numérique (El Moudjahid)
«L'Algérie a mis en place, sous la direction du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, une politique volontariste de soutien aux jeunes voulant créer leur microentreprise en mettant à leur disposition des ressources financières fortement bonifiées», c’est ce qu’a déclaré, hier, le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, à l’ouverture des travaux de la conférence internationale sur les villes intelligentes, tenue au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Ouyahia a indiqué que cette politique a permis, au fil des années, la création de plusieurs centaines de milliers de microentreprises par les jeunes dans différents domaines, dont plus de 500.000 ont été des réussites.
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Evoquant les start-up basées sur les nouvelles technologies de l’information, le Premier ministre a précisé que ces dernières se comptent seulement par centaines en Algérie. «C’est un modèle nouveau dans notre pays, un modèle qui connaîtra certainement un développement dans un avenir proche», a explique M. Ouyahia, soulignant l’intérêt que revêt ce séminaire auquel ont pris part près de 4.000 experts algériens et internationaux issus de 40 pays et 15 institutions de renommée mondiale. «Ma présence parmi vous, ainsi que celle des membres du gouvernement, se veut d’abord un témoignage d’intérêt pour vos travaux et pour les recommandations qui en résultent», a-t-il précisé.
«Il s’agit de l’association de notre jeunesse au développement du pays, de la valorisation des nouvelles technologies de l'information ainsi que de l'association des capacités de notre communauté à l'étranger au développement national», a souligné le Premier ministre. S’agissant de l'association de la jeunesse au développement national, M. Ouyahia a relevé que les jeunes de moins de 30 ans représentent la majorité de la population, notant que ce mois de juin a vu l'organisation des épreuves et des examens pour près de 10 millions d'élèves dans tous les cycles scolaires alors que se préparent aussi les examens de fin d'année ou de fin d'étude pour près de 1.500.000 étudiants.
«Même s'il a été fortement réduit, ces deux dernières décennies, le chômage demeure pesant sur la catégorie des jeunes et notamment des jeunes diplômés qui sont très nombreux dans toutes les spécialités», a-t-il encore noté.
M. Ouyahia a, dans son intervention, mis en avant les efforts consentis par l’Algérie pour la mobilisation des technologies du numérique au service du développement.
«Nous travaillons à la mise en place d'une administration numérique et d'un environnement numérique dans tous les domaines», a révélé M. Ouyahia, tout en rappelant que plus de 20.000 diplômés universitaires dans le domaine du numérique sont enregistrés annuellement. Le Premier ministre a fait savoir que même si l’Algérie ne dispose pas encore de villes intelligentes, des noyaux appelés à se développer existent déjà, précisant que l’Algérie dispose de dizaines de milliers de kilomètres de fibre optique à travers tout le pays, en plus du travail qu’effectue la wilaya d'Alger pour promouvoir des projets prometteurs dans ce domaine. M. Ouyahia a également affirmé que l'Algérie est disposée à accorder aux investisseurs dans les nouvelles technologies de l’information les meilleurs avantages. «Je tiens à dire à nos amis et partenaires étrangers que si mon pays offre des avantages attractifs aux investissements en général, il sera disposé à accorder aux investisseurs dans les nouvelles technologies de l'information des conditions et des avantages encore meilleurs», a-t-il affirmé, avant de poursuive que «l’Algérie entend tirer sa part de bénéfiques de l’économie numérique qui est l’économie de demain à travers le monde».
M. Ouyahia lance un appel aux compétences expatriées pour concourir au développement de l’Algérie
Saisissant l’occasion, M. Ouyahia a mis en relief la valorisation des compétences nationales expatriées au service du développement national.
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Il a, à ce sujet, indiqué que l’Algérie ne fait pas de distinction entre ses citoyens résidents et ceux établis à l’étranger.
Pour le Premier ministre, les TIC constituent un pont virtuel par lequel les compétences algériennes établies à l'étranger peuvent contribuer efficacement au développement de l'Algérie dans tous les domaines. M. Ouyahia a relevé l’existence de compétences en matière de TIC, notamment chez les compatriotes exerçant dans les pays développés qui disposent de l'expérience et du savoir-faire dont a besoin le pays. «Nous lançons donc un appel à nos compétences expatriées pour concourir au développement de l'Algérie à l'image de ce que font d'autres diasporas à travers le monde au bénéfice de leur pays», a-t-il noté. Le Premier ministre a, par ailleurs, souligné l’intérêt de cette conférence, dans la mesure où elle permettra d’éclairer davantage sa marche sur la voie du développement de l’économie numérique. «Certes, l'Algérie a encore des retards dans plusieurs domaines. Mais, ceux qui l'observent avec objectivité témoigneront que mon pays rattrape ces retards à une vitesse très honorable, grâce aux politiques et programmes arrêtés par le Président Bouteflika», a-t-il soutenu, précisant que l’Algérie est un pays d'avenir par sa jeunesse, par ses capacités économiques diverses et par la détermination de son peuple. De son côté, le wali d’Alger a mis l’accent sur l’importance de ce séminaire international des villes intelligentes qui constitue une belle occasion pour échanger les expériences et les connaissances dans le domaine.
Selon M. Zoukh, cette rencontre s’inscrit dans l’objectif de promouvoir et d’encourager la création de start-up par de jeunes universitaires pour contribuer au développement national. Il a, dans ce contexte, fait part de 10 incubateurs de start-up depuis 2017 et la création de plus de 100 start-up en deux ans. Dans son intervention, le wali a relevé la nécessité de créer un écosystème favorable permettant aux start-up, qui sont la clé de la création des villes intelligentes, d’évoluer.
Cette conférence a été, également, l’occasion pour le lancement officiel du laboratoire expérimental de la ville intelligente et le centre d'innovation technologique entrant dans le cadre du projet «Alger, Smart city». Alger ville intelligente
Un projet « réaliste et réalisable » selon un expert international
Le projet «Alger, Smart ville» ambitionne d'être un modèle qui fournira une base de référence pour les villes des pays émergents, ont indiqué des participants au sommet international sur les villes intelligentes. «Nous espérons créer un modèle qui fournira une base de référence pour les villes des pays émergents, que ces dernières pourront adapter à leurs différents développements économiques dans une ère de l'internet et des données pour les décennies à venir», a déclaré Riad Hartani, l'un des concepteurs du projet «Alger, Smart ville».
L'expert de la Silicon Valley a expliqué que tout le projet «Alger, Smart city» repose sur la construction de réponses à des problématiques comme «rompre l’isolement algérien, notamment via le présent sommet qui va replacer l’Algérie dans le grand débat sur la ville intelligente». Il s'agit aussi de réduire la dépendance en négociant le transfert de
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savoir-faire prévu dès l’attribution des grands contrats et enfin redonner confiance aux Algériens et à ses experts, a-t-il relevé, ajoutant que la wilaya d’Alger a lancé des actions touchant le transport, l’énergie et l’eau. Pour sa part, le vice-président du groupe chinois Huawei, Mark Xue, a relevé que l'Algérie est en train de mettre en place progressivement son projet d'Alger Smart city, qui s'étalera jusqu'en 2035, une période qui, selon lui, permettra d'«améliorer» sensiblement la qualité des services urbains et de réduire ses coûts.
Le projet, qui pourra être un modèle pour les pays émergents, vise à fournir des informations permettant de gérer efficacement les systèmes de circulation et de transport, les centrales électriques, les réseaux d'approvisionnement en eau, la gestion des déchets, les systèmes d'information, les écoles, les bibliothèques et les hôpitaux, a-t-il ajouté. De son côté, Merouane Debbah, mathématicien algérien travaillant en France, a indiqué que l’expertise algérienne n’a rien à envier à celles des pays du Nord et que le projet d'Alger ville intelligente pourrait être une base pour les pays émergents car visant à améliorer la gouvernance et les services publics notamment.
Il a estimé qu'une ville, qui espère devenir une Smart city, doit d'abord déployer un réseau internet sans fil et fixe haut débit et digitaliser ses institutions et entreprises. Cela doit se faire, a-t-il dit, à travers des investissements intelligents et connectés dans l'infrastructure et les services. Cette manifestation internationale, qui ambitionne d'être un espace d'échange d'expertises et expériences en matière de villes intelligentes, a pour objectif d'évaluer les stratégies mondiales de croissance des villes intelligentes et les opportunités de partenariat entre les entreprises nationales et internationales activant dans le domaine, en mettant l'accent sur l'Afrique et les marchés émergents.
Plus de 40 pays et 15 institutions de renommée mondiale participent au sommet international des villes intelligentes (ou Smart Cities Global Technology and Investment Summit) qui s'est ouvert en présence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Plus de 4.000 experts nationaux et étrangers dans les domaines des technologies de l'information et de la communication (TIC) ainsi que de nombreuses start-up prennent part à cet évènement.
Les experts plaident pour une nécessaire prise de conscience des pouvoirs publics (Reporters)
S’exprimant lors de l’ouverture de la Conférence internationale sur les villes intelligentes, les technologies globales et l’investissement, qui s’achève aujourd’hui, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a concédé «des retards dans plusieurs domaines» du numérique. Un constat qui vient corroborer les résultats d’études et classements internationaux qui placent
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l’Algérie à la traîne, notamment en termes de flux Internet. «Il faut avoir une culture du smart.
Ce projet de Smart City doit faire prendre conscience aux responsables concernés par l’accès à Internet de la nécessité d’améliorer sa disponibilité pour être à la hauteur de ce projet», estime l’expert en Technologie de l’information et de la communication (TIC), Iheb Tekkour.
Même s’il se réjouit de la tenue à Alger d’un tel événement, il met en garde contre les effets néfastes de la politique Internet en Algérie. «Il ne faut pas se ridiculiser non plus à l’heure où le débit Internet s’avère régulièrement aléatoire et où son accès est coupé pendant l’épreuve du baccalauréat», rappelle le consultant, qui voit d’un bon oeil la venue de nombreux experts étrangers à Alger, entre hier et aujourd’hui, et ce, pour «voir qu’il y a beaucoup de compétences en Algérie, même si elles n’ont pas eu la chance de s’exprimer». Selon Younès Grar, également expert dans le domaine des TIC, évoquer le concept de Smart City en Algérie est pour l’heure «ambitieux», mais le pays doit «s’approprier les évolutions mondiales». Pour M. Grar, cet événement doit permettre de démystifier ce concept et répondre à «certains doutes de responsables qui peuvent croire que c’est un projet difficile à réaliser, plus virtuel que réaliste».
D’autre part, il considère que l’évolution numérique du pays doit prendre en considération l’investissement dans les start-up «qui ont des idées pour contribuer à la mise en oeuvre de cette Smart City ». Une mission qui doit être facilitée, selon le spécialiste, par les pouvoirs publics, que ce soit au niveau du département de l’Industrie ou du numérique. «Il faut qu’il y ait un intérêt pour les start-up chez les responsables et les investisseurs, pour les accompagner dans la mise en oeuvre de leurs solutions. Cela passe par une législation claire qui puisse mettre en confiance les potentiels investisseurs», estime-t-il. Ajoutant que pour que le développement numérique en Algérie réussisse, «il faut une volonté réelle, une vision claire de ce qu’on veut, quand et comment», ceci associé à un suivi via des indicateurs sur le terrain et la correction d’éventuels manques.
Interrogé sur la réticence à investir dans ce secteur, Younès Grar n’impute pas celà uniquement au coût élevé de la technologie, «mais plutôt à l’absence de vision et la persistance des interrogations sur la capacité d’implémentation d’un projet sur le terrain». «Tant que les investisseurs ne ressentent pas une volonté politique réelle, ils resteront réticents à investir», rappelle-t-il.
Citant pour exemple l’augmentation, dans le cadre de la loi de finances 2018, des taxes douanières sur le matériel informatique, qui ne vont pas, selon l’expert, dans le sens de l’encouragement des entreprises et institutions à s’équiper pour aller vers la Smart City.
Microentreprises en difficultés financières : Les entrepreneurs demandent le rééchelonnement de leurs dettes (Reporters)
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Chiffres contradictoires entre ceux du président de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs (FNJE), Kheireddine Hamel, et ceux du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Zemali, à propos des microentreprises créées dans le cadre des dispositifs de soutien à l’emploi. En effet, si le premier avance que, sur un total de 27 000 microentreprises
, pas moins de 8500 risquent de faire l’objet d’une procédure de saisie, le second, par contre, indiquait, au mois d’avril dernier, que 90% des microentreprises ont «réussi», tandis que 10% ont échoué ou font face à des problèmes d’insolvabilité. Le président de la FNJE s’appuie sur un constat de terrain, qu’il a révélé lors d’une conférence de presse, en marge des assises régionales des microentreprises de l’est du pays, mardi dernier à Constantine. Ce dernier estime, par ailleurs, que près de la moitié des microentreprises algériennes, activant dans divers secteurs, notamment celui du transport, et créées dans le cadre des différents programmes de soutien à l’entreprenariat, sont vouées à la faillite. Il a tiré la sonnette d’alarme sur le problème des saisies, auquel font face de nombreuses microentreprises, «et qui les rend impuissantes», a déploré le patron de la FNJE. Des dettes qui, selon Hamel, asphyxient les microentreprises en difficultés financières. Pour ce dernier, la loi relative au rééchelonnement des dettes n’arrange pas les intérêts des petites entreprises. «Il est temps de revoir la loi sur les échelonnements de façon à ce qu’elle arrange les intérêts des microentreprises», a-t-il souhaité. Et de faire savoir dans ce sens que «480 dossiers attendent leur rééchelonnement». Et d’ajouter que le rééchelonnement est tout indiqué, dès lors qu’elles peuvent créer des emplois. Il fera savoir que «1 250 petites entreprises ont été lancées en 2017, grâces auxquelles plus de 2 millions de postes d’emploi ont été créés». Notons que le jeune entrepreneur a, lors de son intervention, appelé à une intervention urgente du président de la République pour libérer le cahier des charges relatif aux entrepreneurs, qui reste bloqué au niveau du gouvernement depuis 2016. En conclusion il dira que «les microentreprises sont un outil de développement local, nécessitant plus de facilités de la part de l’Etat en leur faveur».
Algérie: la dynamique démographique aura des répercussions sur les plans économique et social (APS)
La dynamique démographique semble connaitre "un changement inattendu avec probablement des répercussions tout aussi inattendues sur les plans économique et social", a indiqué à l'APS l’économiste Youcef Benabdallah dans son commentaire des données publiées mercredi par l’Office national des statistiques (ONS) sur l’évolution de la démographie algérienne.
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La population résidente totale en Algérie a atteint 42,2 millions d`habitants au 1er janvier 2018 (contre 41,3 millions d’habitants au 1er janvier 2017) avec un volume de naissances vivantes en 2017 dépassant pour la quatrième année consécutive le seuil d’un (1) million de naissances, selon l'ONS.
A ce propos, cet expert en économie observe qu'après avoir chuté de manière accélérée durant les années 90, le taux de fécondité (nombre d’enfants par femme) connait une "remontée remarquable".
Ainsi, de 4,5 enfants/femme en 1990, cet indice est passé à 2,1 en 2000 avant de remonter à plus de 3 enfants/femme en moyenne à partir de 2012, note-t-il.
Ceci a conduit à une hausse des naissances vivantes qui sont passées de 589.000/an en 2000 à 1,06 million en 2017, soit une hausse de près de 80%, relève M. Benabdallah.
"S’agissant du taux d’accroissement naturel de la population, qui laissait croire à une transition démographique à l’instar des pays voisins (2,49% en 1990 et 1,48% en 2000), il s’est nettement retourné (1,92% en 2008 et 2,09% en 2017)", poursuit-il.
Pour le Professeur Benabdallah, "ce retournement démographique, s’il venait à se maintenir dans le moyen terme, pèserait plus ou moins lourdement sur les capacités à satisfaire les besoins qu’il générerait en terme d’éducation, de santé, d’emploi et de création de richesses".
Aux yeux de cet économiste, les défis seront ainsi "nombreux", d’autant plus que le rapport de l’ONS, selon les hypothèses du statuquo, "laisse prévoir une hausse importante de la population dépendante (rapport des moins de 5 ans et des plus de 60 ans à la population en âge de travailler) du fait même de l’augmentation des naissances et de l’espérance de vie".
"Cela traduit parfaitement les effets à venir de la structure de la population sur l’économie en termes de besoins à satisfaire et surtout en termes d’efforts de productivité à consentir par la population employée pour prendre en charge le reste de la population", avance-t-il.
De l'avis de cet économiste, "le challenge pour les pouvoirs publics est une restructuration profonde de l’économie pour mettre en oeuvre de nouveaux moteurs de croissance pour autonomiser la création de richesses du budget de l’Etat".
Selon lui, le taux de croissance moyen du PIB, aux environs de 3% sur les dernières années, "risque de baisser, si la conjoncture actuelle venait à perdurer, et de contraindre davantage les politiques économiques".
Pour conclure, cet expert en économie signale que "les données démographiques actuelles se surajoutent aux autres données structurelles de l’économie pour appeler à de profonds changements".
CASNOS: le dernier délai pour le règlement des cotisations annuelles pour les non-salariés fixé au 30 juin (APS)
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La Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (CASNOS) a annoncé mercredi que le dernier délai de paiement des cotisations annuelles est fixé au 30 juin 2018.
La CASNOS invite, dans un communiqué, ses affiliés non-salariés à "prendre les mesures nécessaires pour régler leurs cotisations dans le délais fixés pour éviter les pénalités de retard et bénéficier des différentes prestations de la Caisse dont, entre autres, la carte Chifa, la couverture sociale maladie, l'assurance décès".
Les guichets de la CASNOS restent ouverts tous les jours, y compris le vendredi 29 juin et le samedi 30 juin 2018, afin d'assurer les meilleures prestations dans des conditions optimales, précise la même source.
Pétrole: Les USA veulent pousser l’Arabie Saoudite et la Russie à augmenter leur production (APS)
Les Etats-Unis pourraient demander à l’Arabie Saoudite et à la Russie d’augmenter davantage leur production pétrolière en prévision de la baisse attendue de l’offre iranienne, prévoient mardi des analystes.
Le secrétaire américain à l’Energie, Rick Perry, et son homologue russe Alexander Novak, devraient se rencontrer mardi à Washington, où ils participent tous les deux à la conférence mondiale sur le gaz, pour discuter de l’évolution du marché pétrolier.
La rencontre pourrait être une étape préparatoire à une autre réunion au sommet entre les présidents Trump et Poutine.
En dépit des relations épineuses entre les deux pays, les Etats-Unis pourraient pousser la Russie et d’autres grands producteurs comme l’Arabie Saoudite à pomper davantage de brut, alors que l’administration américaine tente d’isoler l’Iran en imposant des sanctions contre son secteur pétrolier.
Cependant, l’accord s’il est conclu sera d’une courte durée, selon le secrétaire à l’Energie américain qui s’est exprimé lundi sur ces tractations.
La hausse de production demandée par les Etats-Unis est destinée à faire face à la baisse de l’offre iranienne qui devrait se réduire de 500.000 barils/jour mais selon les analystes elle reste insuffisante du fait du recul de la production au Venezuela et en Libye. L’offre de ces deux pays reste incertaine, affirment-ils.
Selon John Kilduff, analyste chez Again Capital la demande qui pourrait être formulée par les Etats-Unis " est inhabituelle" mais "ce sont des moments étranges ", a-t-il ajouté.
Dans un entretien accordé à CNBC, la veille de la conférence sur le gaz, le ministre de l’énergie russe a déclaré que les intérêts divergeaient entre pays mais qu’il était possible de trouver " des décisions équilibrées et des solutions sensées".
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Il reste à savoir ce que la Russie va demander en échange d’une hausse de production, s’interroge l’analyste Helima Croft, responsable mondiale des matières premières chez RBC.
Novak pourrait demander un allégement des sanctions américaines décrétées contre son pays. Le ministre russe peut à cet égard faire valoir la contribution de la Russie qui a réussi à convaincre l’Iran d’accepter une hausse de la production la semaine passée à Vienne.
Dans la même interview Alexander Novak a affirmé que le président Trump n’était pas à l’origine de la décision de l’Opep d’augmenter la production, en indiquant que la Russie avait proposé cette hausse bien avant les tweets du président américain dans lesquels il a pris l’organisation pour cible en l’accusant de doper artificiellement les prix.
Mardi, le secrétaire à l’Energie américain a déclaré que l’Arabie Saoudite pourrait augmenter davantage sa production au-dessus de ce que prévoit le marché.
5ème édition des Journées du marketing hôtelier : Plaidoyer pour l’introduction du digital dans le secteur du tourisme (Ouest Tribune)
L’Agence de communication RH. International communication, spécialisée dans l’événementielle, a organisé hier à l’hôtel El Aurassi, la 5ème édition des Journées Marketing hôtelier.
Selon le directeur général de RH. Internationale Rachid Hassas, son agence vise notamment à travers l’organisation de ce genre d’évènement, de réinventer et proposer de nouveaux services qui facilitent la vie de ses clients, comment garder un savoir-faire et se réinventer complètement. «Cela ne concerne pas uniquement les grandes chaines» souligne l’intervenant. Pour M. Hassas, les hôtels doivent être en «capacité d’attirer les meilleurs talents dans leur hôtel» pour «garantir» un niveau de service incroyable auprès de leurs clients.
«Ils doivent créer ce sentiment de fierté de travailler dans leur hôtel pour partager un objectif de réussite autour du client. La nouvelle génération ne travaille plus pour un patron, mais pour un projet ambitieux au bénéfice des clients incarnés par un leader qui les aidera à grandir et leur donner les moyens d’accomplir leur mission» estime l’intervenant. Pour ceux qui n’ont pas encore pris le train en marche, il ne faut plus tarder maintenant. «Le Digital et les nouvelles technologies se développent à très grande vitesse.
Les outils connectés, la réalité virtuelle, vont devenir des outils de notre quotidien qui vont nous conditionner dans notre façon de vivre et de consommer, lance M. Hassas qui dira encore que l’hôtellerie de luxe n’y échappera pas. Pour l’initiateur de cet évènement, le digital et l’internet, depuis leur arrivée, transforment notre mode de vie et notre façon de consommer comme à chaque apparition d’un tel progrès. C’est ainsi, et
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c’est inévitable. L’hôtellerie ne peut pas fermer les yeux sur le digital et l’importance du Smartphone dans la vie de ses clients. Il faut l’intégrer dans le service. Trop peu d’hôtels en prennent conscience et attendent de voir ce que fait la concurrence.
La dimension digitale peut améliorer l’expérience du client au sein de l’hôtel depuis son accueil jusqu’à son départ de l’hôtel. «De nouveaux comportements, liés par ailleurs aux réseaux sociaux, arrivent sur le marché de l’hôtellerie et créent ainsi un rapport différent avec l’hôtellerie de luxe. La façon de consommer l’hôtellerie évolue. Il suffit de se rendre à Dubaï ou en Chine pour s’en apercevoir. Cette clientèle habituée à cette hôtellerie qui est de plus en plus présente, s’attend aussi à une évolution des offres des hôtels, souligne M. Hassas.
«L’hôtel comme lieu de convivialité et comme lieu de déploiement du touriste à la découverte des espaces extérieurs, en quête d’une sociabilité propice à la rencontre avec l’autre, dans sa différence naturelle, sans fards et sans artifices», conclut-on. Pour sa part, le représentant du ministère du Tourisme et de l’artisanat, a rappelé les efforts engagés par l’Etat pour le développement du secteur du tourisme considéré, selon lui, comme un levier pour le développement économique. Il citera entre autre, le Schéma directeur du développement du tourisme, initié en 2008 et qui s’étalera jusqu’à 2030.
Sétif : un modèle de diversification de l’économie (El Moudjahid)
« Sétif est un modèle de diversification de l’économie nationale », c’est le constat de Youcef Yousfi, ministre de l’Industrie et des mines ,au cours de sa visite de travail et d’inspection hier dans cette région. Des propos qui attestent de la dynamique économique que connait cette wilaya où l’investissement a gagné beaucoup de terrain ces dernières années avec pas moins de 1130 dossiers approuvés dans ce seul secteur pour un potentiel de 76 642 emplois attendus, sachant de surcroit que 937 actes ont été établis et plus de 319 projets ont été lancés. Accompagné du wali ,du président de l’APW et des autorités de wilaya, il s’est d’abord rendu sur les sites des mines de zinc et de plomb de Kherzet Youcef et de Chaaba L’hamra où il a pris connaissance de la situation après la catastrophe qui s’est produite sur le premier site le 2 Juin 1990 et avait causé la mort de 19 mineurs.
Le ministre sera sans concession dans la nécessité de prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour augmenter la production, doubler même les capacités d’exploitation pour atteindre les 120 000 tonnes et oeuvrer à ouvrir le troisième site de Ain Kahla au vu des potentialités extraordinaires que recèle ce site.
«La diversification de l’économie est une réalité, les installations sont amorties, la rentabilité est assurée, alors retroussez vos manches !» dira le ministre qui ne manquera de mettre l’accent sur un autre point
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important inhérent à l’élévation du taux d’intégration en visitant l’unité privée de montage de motocyclettes avec la production de 300 motos en 2019 qui permettrait d’agir positivement sur ce volet. M.Yousfi appellera aussi les investisseurs à agir sur les coûts, à promouvoir la qualité et à s’ouvrir sur l’exportation.
Ces mêmes orientations il en fera également état en visitant le complexe de montage de camions industriels de Guedjel avec 15 unités – jour de 102 et 49 places, de bus et de véhicules utilitaires et particuliers. Le ministre ne manquera pas, dans ce cadre, de souligner les potentialités de sous-traitance qui existent dans le pays pour élever constamment ce taux d’intégration.
Faire de l’environnement une ressource économique et d’investissement (APS)
La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati, a insisté, mardi à Relizane, sur la nécessité de faire de l’environnement "une ressource économique et d’investissement".
Animant un point de presse, en marge de sa visite de travail dans la wilaya de Relizane, la ministre a souligné "qu’il est nécessaire et de notre devoir de relancer le secteur de l’environnement pour en faire une terre fertile à plusieurs investissements".
Mme Zerouati a valorisé le rôle efficace de la société civile et du mouvement associatif dans cette équation écologique, ainsi que celui du citoyen dans l'instauration d'une culture environnementale par la sensibilisation de la société sur le volontariat dans le domaine environnemental.
Par ailleurs, la ministre a fait part de la suppression de plus de 2.000 décharges anarchiques à travers le pays durant les dernières années, soulignant que l’Algérie adopte un plan "maîtrisé" de lutte contre la pollution.
En outre, Mme Zerouati a insisté sur l’exploitation des énergies renouvelables, surtout l’énergie solaire, eu égard à l’importance accrue de cette source à réaliser un développement durable.
La ministre a présidé, lors de sa visite, l’ouverture d’une journée d’étude à la Maison de la culture de Relizane sur la préservation de l’environnement, organisée par la direction du secteur.
Elle a aussi inauguré un centre d’enfouissement technique de déchets à Oued Rhiou qui s’étend sur une superficie de 10,5 hectares pour un coût de plus de 350 millions DA. Ce CET prend en charge les déchets domestiques des communes de Oued Rhiou, Merdja Sidi Abed, Ouarizane, Lahlaf, Jdiouia, El Hamri et Ouled Sidi El Mihoub.
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Le CET de Oued Rhiou a une capacité de traitement d'un volume de 30.000 tonnes/par an de déchets domestiques, selon les explications fournies.
Par ailleurs, Fatima Zohra Zerouati a donné le coup d’envoi des opérations pour le tri sélectif des déchets au niveau de la cité de 2.000 logements AADL à Relizane et pour le reboisement dans plusieurs régions de la wilaya.
Coopération
Amine Salah, président de la Chambre de commerce algérienne au Canada : «La diaspora a besoin d’un bureau d’accompagnement dédié» (Reporters)
Les entrepreneurs, dans les TIC et l’intelligence artificielle, issus de la communauté algérienne établie à l’étranger, ont profité de la tenue de Smart Cities Summit pour faire part de leur volonté
d’accompagner le développement national et de répondre à l’appel du Premier ministre, quant à leur contribution dans l’émergence de l’économie numérique. Beaucoup ont manifesté leur intérêt pour la télécommunication surtout, que la loi permet, aujourd’hui, l’investissement privé dans ce domaine. Ils assurent, en fait, que les compétences algériennes à l’étranger jouissent d’une grande expertise dans les TIC, leur permettant de répondre à tous les besoins nationaux via des solutions numériques. Dans cet entretien, le président de la Chambre de commerce algérienne au Canada, Amine Salah, et chef d’une délégation d’une trentaine d’entrepreneurs algériens établis au Québec, venue pour participer au Smart Cities Summit, a assuré, en effet, qu’ils sont prêts à se lancer pour peu qu’on leur facilite la tâche.
Reporters : Comment la diaspora algérienne établie au Canada peut-elle contribuer à l’émergence de villes intelligentes en Algérie ?
Amine Salah : La délégation de la trentaine d’entrepreneurs algériens établie au Canada, que je chapeaute à l’occasion de cette rencontre, jouit d’une grande expertise technologique. Et tous, sans exception, manifestent l’ambition et la volonté d’investir en Algérie, de créer des entreprises dans le domaine des

Revue Presse 27 juin 2018 Publié le 27/06/2018 à 15:14

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Mercredi 27 juin 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Commerce: l’émergence des exportations hors hydrocarbures suppose une culture nouvelle (APS) ............................................................................................................ 3
ï‚· 4E CONSULTATION NATIONALE SUR LA STRATÉGIE NATIONALE À L'EXPORT : La filière de l'exportation passée au scanner (L’Expression)................ 5
ï‚· L’exportation de liège a rapporté à l’Algérie 4 millions d’euro en 2017 (Algérie Eco) ............................................................................................................................. 7
ï‚· Selon le ministre des Finances, l’Algérie ne supprimera pas sa politique de subventions (Algérie Eco) ........................................................................................... 8
ï‚· LFC 2018: accélérer la croissance économique et améliorer le niveau de vie du citoyen (APS) .............................................................................................................. 8
ï‚· 922 millions de dollars déboursés en 5 mois ! : Près de 4 milliards de dollars en 5 mois (Réflexion) ....................................................................................................... 10
ï‚· Industrie : Des potentialités extraordinaires (El Moudjahid) .................................... 10
ï‚· Cosider mise sur la diversification de ses activités pour pérenniser sa croissance (APS) ......................................................................................................................... 11
ï‚· Formation professionnelle : S’adapter au marché de l’emploi (El Moudjahid) ....... 13
ï‚· EPAL : Bilan sur l’état d’introduction des TIC (Algérie Eco) ................................. 15
ï‚· La production nationale de l'ail à plus de 1,2 million de quintaux en 2017 (APS) .. 16
ï‚· La 27ème édition de la conférence mondiale sur le gaz s’ouvre à Washington (APS) ................................................................................................................................... 17
ï‚· Smart city: plus de 4000 participants attendus (Liberté) .......................................... 18
ï‚· “L’ALGÉRIE EST MAL CLASSÉE DANS LES TIC CAR ELLE MANQUE DE TRANSPARENCE” (ALI KAHLANE) (Maghreb Emergent) ................................ 18
ï‚· ALGÉRIE: LES ABONNÉS À INTERNET ONT PERDU 16,5 MILLIARDS DA À CAUSE DU BAC (YOUNES GRAR) (Maghreb Emergent) ................................... 19
Coopération ......................................................................................................................................................... 20
ï‚· Yousfi et l'ambassadeur russe évoquent le partenariat industriel (APS) .................. 20
ï‚· Entretiens à Washington entre Guitouni et des P-dg de groupes pétroliers américains (APS) ......................................................................................................................... 20
Veille ..................................................................................................................................................................... 21
ï‚· Objectifs de Développement Durable : adéquation avec les priorités nationales (El Moudjahid) ................................................................................................................ 21
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A la une
Commerce: l’émergence des exportations hors hydrocarbures suppose une culture nouvelle (APS)
Le ministre du Commerce, Saïd Djellab a indiqué, mardi à Alger, que l’émergence des exportations hors hydrocarbures n’est pas seulement une question technique de levée des contraintes et d’amélioration du climat des affaires mais aussi une question de culture nouvelle ouverte notamment sur la prise de risque.
"L’émergence des exportations hors hydrocarbures suppose une culture nouvelle ouverte sur la prise de risque, la préférence de l’investissement à la consommation", a souligné M. Djellab lors de la 4eme consultation nationale sur la stratégie nationale d’exportation (SNE).
En outre, le ministre a indiqué que l’initiative privée doit être libérée pour aller, à la rencontre des idées de projet à l’export, les saisir et les concrétiser. Ceci, passe par l’amélioration du climat des affaires.
Pour M. Djellab, cette variable concerne avant tout la levée des contraintes à l’entreprenariat en général et à l’exportation en particulier.
Il a tenu, à ce titre, à signaler qu’un grand nombre de ces contraintes est déjà connu dont celles répertoriées dans le cadre des Cellules d’écoute initiées par le ministère du Commerce en 2016.
"Le gouvernement a d’ores et déjà pris des mesures d’amélioration et d’autres ne manqueront pas d’être encore annoncées", a-t-il dit.
Abordant le projet de la stratégie nationale d’exportation, le ministre a reconnu qu’"il ne va pas pouvoir répondre à toutes les questions qui se posent".
Néanmoins, il a, selon lui, le grand mérite de faire ressortir le périmètre et le contenu des questionnements à traiter et d’amorcer un processus de réflexion autour de certaines d’entre elles et de lancer la mise en oeuvre de la SNE autour d’une vision globale à moyen terme et d’une série de huit (8) plans stratégiques et opérationnels.
Ces plans concernent ainsi quatre (4) secteurs pilotes en raison de leur potentiel avéré pour l’exportation, et de la diversité de leurs caractéristiques technico- économiques et commerciales.
Ils concernent également quatre (4) fonctions d’appui sélectionnés en raison de leur portée déterminante sur la compétitivité internationale et
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de leur transversalité pour un large éventail de secteurs porteurs de potentiels à l’export.
M.Djellab a, à ce titre, mis l’accent sur l’impératif d’accorder une importance au dispositif institutionnel de mise en oeuvre de la SNE et des dispositions stratégiques et opérationnelles qu’elle mettra en avant, et ce, après validation par le gouvernement.
"Ce dispositif devra être des plus inclusifs dans sa composante et des plus rigoureux dans ses mécanismes pratiques", a-t-il indiqué.
Il sera également nécessaire, selon lui, de veiller à mettre en place des mécanismes pratiques de mise en oeuvre, un système de suivi et d’évaluation qui permettra d’assurer la remontée de l’information sur la mise en oeuvre elle- même et sur les résultats obtenus, tirer les enseignements utiles, introduire en temps réel les correctifs et compléments nécessaires et assurer un bon pilotage du processus d’exécution du projet.
Pour sa part, le Coordinateur national de la SNE, Aissa Zeghmati a indiqué que le projet est pratiquement à la dernière consultation qui consiste à développer des stratégies complètes pour les quatre (4) secteurs pilotes et les quatre (4) fonctions d’appui.
Parmi ces stratégies, il a cité la consolidation des objectifs stratégiques et opérationnels respectifs aux quarte secteurs et aux quatre fonctions d’appui et le développement de plan d’actions pour chacun de ces secteurs et fonctions.
M.Zeghmati a tenu à rappeler que la première consultation s’est tenue en octobre 2017 alors que la deuxième en février 2018 et la troisième en avril dernier.
Il a fait savoir qu’une rencontre sera tenue en octobre prochain pour valider tous les travaux lancés par le ministère du Commerce et le Centre de Commerce international (CCI).
Cette rencontre sera couronnée par la formalisation d’une feuille de route de la SNE.
Interrogé par la presse en marge de cette rencontre sur la portée économique de la SNE, l’entrepreneur privé Issad Rebrab a tenu à souligner que "le problème dans ce domaine est profond et n’est pas technique".
Selon lui, les pouvoirs publics se focalisent aujourd’hui uniquement sur des problèmes techniques qui sont faciles à résoudre.
M.Rebrab pense ainsi qu’il faut changer de politique pour relever tous les défis économiques.
Le patron du groupe Cevital considère que le problème n’est pas le fait que les opérateurs économiques nationaux ne sont pas capables d’exporter. Selon lui, ils demandent de libérer les initiatives.
"Comment développer aujourd’hui les exportations hors hydrocarbures alors qu’il est impossible d’accoster les bateaux au niveau de certains ports pour exporter la marchandise?», s’est ûil interrogé soulignant que pour les importateurs ce problème ne se pose nullement.
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Evoquant les capacités du groupe en matière d’exportation, M. Rebrab a fait valoir qu’il est en mesure d’exporter un million de tonnes de sucre par an alors que réellement il n’exporte que la moitié .
Ceci, a-t-il expliqué par le fait qu’il n’y a pas de quais pour recevoir plusieurs bateaux pour l’exportation.
Selon lui, de point de vue technique, les opérateurs économiques locaux peuvent relever le défi. Ils ont déjà prouvé qu’ils peuvent passer le pays du stade d’importateur au stade d’exportateur.
Il a fait, à ce titre, savoir que 80 % de la production du groupe de verre plat est exporté même vers des pays développés.
4E CONSULTATION NATIONALE SUR LA STRATÉGIE NATIONALE À L'EXPORT : La filière de l'exportation passée au scanner (L’Expression)
La démarche est appuyée par une nouvelle orientation qui sélectionnera des fonctions prioritaires.
Le ministère du Commerce en collaboration avec le centre de commerce international (CCI)-Genève, a organisé hier la 4e Consultation nationale autour du projet d'élaboration d'une stratégie nationale à l'export (SNI), au siège de l'Agence Algex.
Les travaux de cette Consultation nationale vont se donner comme tâche prioritaire, l'élaboration finale et le peaufinage d'une stratégie qui englobera tous les secteurs et les acteurs qui ont un rapport direct ou indirect avec la filière de l'exportation et la promotion du commerce extérieur. Donc, elle corrobore tout le processus entamé depuis les premières consultations nationales enclenchées en octobre 2017. La 4e Consultation sera sanctionnée par «l'établissement d'un diagnostic approfondi des problématiques sous-tendues par le défi de l'émergence d'exportation hors hydrocarbures massives, diversifiées, compétitives et à haute valeur ajoutée», a précisé le coordinateur national du projet de la stratégie nationale à l'export (SNE), Aissa Zeghmati.
La rencontre portera aussi sur l'urgence de prendre en considération «les analyses auxquelles ont procédé les panelistes et les acteurs de la filière de l'exportation lors des premières consultations qui ont conduit à trancher la vision et les grands choix stratégiques de la future SNE», nous a déclaré le secrétaire général d'Algex, Hocine Boubtina, en marge de la cérémonie d'ouverture de cette 4e consultation.
Selon la directrice de l'analyse des produits au niveau d'Algex, Ghania Ouchait, la consultation «se chargera de déterminer les priorités à entreprendre pour asseoir une vraie stratégie qui boostera le commerce extérieur et qui donnera un sens concret à l'exportation. Ça sera une occasion pour réaffirmer les choix adoptés lors des échanges et des réflexions qui ont caractérisé les consultations précédentes», et d'ajouter que «la SNE va être portée sur des secteurs pilotes de par leur présence
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sur le marché et aussi leur potentiel et leur intérêt. Ce sont; l'agroalimentaire, les produits pharmaceutiques, les composants automobiles et électroniques ainsi que les nouvelles technologies de l'information et de la communication (Ntic)», nous a déclaré, la directrice de l'analyse des produits, Ghania Ouchait.
Ce souci de booster le commerce extérieur et promouvoir la filière de l'exportation s'est fait sentir avec acuité après la chute drastique des prix du pétrole. L'agriculture à travers la filière de l'agroalimentaire est considérée comme un instrument idoine et efficace pour faire face à cette situation et de trouver d'autres ressources susceptibles de parer aux dysfonctionnements engendrés par les fluctuations que connaît le marché mondial des hydrocarbures et la dépendance de l'économie nationale à la rente pétrolière.
Dans le même sillage, le ministre du Commerce, Saïd Djellab a installé dernièrement un groupe de travail dans la même lancée qui tient compte de l'urgence de mettre en place un mécanisme qui se chargera de la promotion des produits agricoles en développant toute une chaîne en mesure d'être compétitive en matière d'exportation. Dans ce sens, Saïd Djellab à souligné que «l'installation de ce groupe de travail s'inscrit dans le cadre de la concrétisation des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux participants aux Assises nationales de l'agriculture, appelant les autorités concernées à accorder une grande importance au secteur et aux produits agricoles», et d'ajouter que «la nécessité de mettre en oeuvre les instructions et les recommandations qui s'inscrivent dans le cadre de la Stratégie nationale des exportations 2019-2023, adoptée par le ministère dans le cadre d'un plan d'action national pour accompagner les exportateurs dans les filières agricoles et lever les obstacles entravant la relance et le développement des exportations hors hydrocarbures», a assuré le ministre du Commerce, Saïd Djellab. La notion de l'exportation a été disséquée par les spécialistes de la promotion du commerce extérieur au niveau d'Algex. La démarche est appuyée par «une nouvelle orientation qui sélectionnera des fonctions prioritaires en raison de leur caractère transversal et de leur portée déterminante dans la libération des potentiels nationaux à l'export. Ce sont, la qualité, les échanges et la logistique, les financements à l'export, ainsi que l'information et la promotion des exportations», a indiqué le coordinateur national du projet de la stratégie nationale à l'export, Aïssa Zeghmati. L'assainissement du climat des affaires et l'assouplissement qui a trait à l'aspect administratif et le montage financier ont été soulevés avec intérêt lors des travaux de la 4e consultation nationale autour du projet d'élaboration d'une stratégie nationale à l'export. Dans ce sens, la question du financement à l'export est vue comme l'une des entraves, voire un casse-tête pour les acteurs de la filière de l'exportation. Le change destiné au processus de l'exportation des produits est délimité à 20%, contrairement aux importateurs qui n'ont pas ce seuil délimitant l'éventail du change. De ce point de vue, les banques doivent «assouplir les procédures et aussi réviser en coordination avec l'ensemble des
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acteurs et des institutions dans l'objectif de permettre à la stratégie nouvelle destinée à promouvoir l'exportation d'apporter une valeur ajoutée et booster le commerce extérieur», a asséné le coordinateur national du projet SNE, Aïssa Zeghmati.
La 4e consultation sera l'espace aussi pour sensibiliser les acteurs et les opérateurs dans la perspective de «regrouper les protagonistes, à savoir les producteurs, les promoteurs et les experts de ce domaine dans un consortium pour coordonner et faire dans la pédagogie relative à cette filière complexe et multisectorielle», a attesté la directrice de l'analyse des produits, Ghania Ouchait.
La stratégie que vise à entreprendre le ministère du Commerce et qui s'étalera de 2019 à 2023, sera orientée vers le développement en synergie avec tous les secteurs concernés par la promotion de l'exportation. Ce qui implique que cette stratégie s'exprime comme un plan d'action intersectoriel dans l'objectif «de consolider les orientations stratégiques et opérationnelles respectives aux quatre secteurs et aux quatre fonctions d'appui ainsi que le développement du plan d'action pour chacun de ces quatre secteurs et chacune de ces quatre fonctions», a souligné Aissa Zeghmati. La stratégie nationale à l'export n'est pas une sinécure, voire une démarche simple, c'est une vision complète et exhaustive où tous les secteurs et institutions doivent s'impliquer mordicus. Le ministère des Transports, de l'Agriculture, du Commerce et autres segments de l'économie nationale figurent parmi les secteurs en question, pour réussir le challenge de l'exportation et de la promotion du commerce extérieur.
L’exportation de liège a rapporté à l’Algérie 4 millions d’euro en 2017 (Algérie Eco)
Les exportations en matière de liège, ont rapporté à l’Algérie, environ 4 millions d’euro en 2017, selon les chiffres révélés, ce mardi 26 juin 2018, par le Président Directeur Général du Groupe Génie Rural (GGR), Bouceka Mahfoud.
«Le Groupe a exporté l’année dernière, pour une valeur d’environ 4 millions d’euro de liège», a indiqué le PDG de GGR, en marge d’une conférence de presse tenue au siège du groupe. Plus de la moitié de ces exportations est réalisée par le Groupe GGR et le reste est réalisé par des opérateurs privés.
Bouceka a fait savoir que, les ambitions du groupe sont «très grandes», et ce, à travers «la modernisation les moyens d’exploitation et la diversification de la production de ce produit», en affirmant que «la nature du liège que produisent nos forêts est de bonne qualité».
Selon lui, plusieurs pays «affichent leurs souhaits d’être fournis en cette matière par Algérie».
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Concernant la production et la transformation, le même responsable a indiqué que, les quantités produites et transformées annuellement par le GGR, s’élèvent à 80 000 quintaux, et cette année, ses quantités seront portées à 90 000 quintaux. Il a fait état de l’existence de 3 unités de transformation au niveau national et appartenant au groupe GGR.
Pour sa part, Ali Zemouche, Directeur technique à GGR, a précisé que, les destinations des exportations algériennes de liège sont le Portugal, la France l’Espagne pour l’Europe, et la Chine et l’Inde. D’après lui, les produits exportés sont des bouchons et des isolants.
A noter que, l’Algérie est le troisième producteur mondial de liège, et en dépit de ce classement, les spécialistes du domaine jugent «très faible» ce chiffre réalisé à l’exportation, comparativement aux «énormes capacités détenues par notre pays dans ce domaine».
Il est utile de rappeler que, le liège est une ressource naturelle rare de par le monde. En effet, il est produit par sept pays seulement, à leur tête le Portugal, puis l’Espagne, suivi en 3èmeposition par l’Algérie (avec une surface de 414 .000 ha de subéraie, soit un taux de 18% de la production mondiale), puis le Maroc, la France, la Tunisie et l’Italie.
Selon le ministre des Finances, l’Algérie ne supprimera pas sa politique de subventions (Algérie Eco)
L’Etat ne reviendra pas sur sa politique en matière de subventions, affirmé ce lundi 25 juin le ministre des Finances, lors d’un point de presse au siège de l’Assemblée nationale populaire en marge de l’adoption de la Loi de finances complémentaire 2018.
Selon Abderrahmane Raouya,cité par le site d’information Sabqpress,le dispositif aura pour seul changement sa manière d’application. « La politique concernant les subventions reste. Mais nous allons l’orienter vers ceux qui la méritent », a-t-il déclaré.
Toujours pendant le même point de presse, Raouya est revenu sur l’adoption de la LFC2018. Saluant son adoption par les députés, il a indiqué que cette loi permettra au gouvernement de relancer les projets de développement, citant à ce titre l’enveloppe additionnel de 500 milliards de dinars récemment allouée à cet effet.
LFC 2018: accélérer la croissance économique et améliorer le niveau de vie du citoyen (APS)
Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja a affirmé lundi que les mesures et les procédures contenues dans la loi de
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Finances complémentaire 2018 (LFC 2018) devront certainement accélérer la croissance économique du pays à travers la relance des projets de développement tracés tout en contribuant à l'amélioration du niveau de vie du citoyen".
"Les mesures énoncées dans le texte de loi devront certainement accélérer la croissance économique du pays et relancer les projets de développement tracés, en plus d'alléger les charges fiscales pour le citoyen ce qui reflète le souci du président de la République M. Abdelaziz Bouteflika à la sauvegarde des acquis sociaux du peuple et en même temps l'attribution d'outils juridiques permettant de donner une nouvelle impulsion à l'activité économique et au développement global afin d'améliorer le niveau de vie du citoyen", a souligné M. Bouhadja dans une allocution prononcée à l'issue de la séance du vote sur la LFC 2018 à l'APN.
Concernant la suppression de l'article 6, l'assemblée jouit de toute la souveraineté et des prérogatives dans la prise de mesures adéquates", a déclaré à la presse le ministre des Finances M. Raouia en marge de la séance de vote.
Il a mis l'accent sur l'importance de ce texte complémentaire qui intervient, a-t-il dit, "en concrétisation des efforts de l'Etat visant à poursuivre la politique d'appui budgétaire et à renforcer la croissance économique", en mobilisant des affectations financières supplémentaires à travers l'autorisation de programmes relatifs au budget d'équipement.
L'adoption de ces dispositions introduites dans le texte de la loi permet au Gouvernement de poursuivre ses efforts de développement dans les différents domaines d'activités, a-t-il ajouté.
Concernant les réactions des partis politiques, le Parti des travailleurs (PT) a estimé que ce texte ne prend pas en charge pour une grande partie les préoccupations du citoyen, à savoir l'emploi et le pouvoir d'achat, mais a décidé de voté pour ce texte vu qu'il porte sur plusieurs mesures positives à même de contribuer à l'apaisement du front social.
Quant aux députés du parti Mouvement de la société pour la paix (MSP), ces derniers se sont abstenus lors du vote et émis plusieurs réserves sur d'autres dispositions, soulignant que le texte de loi a été marqué par l'ambiguïté sans apporter de nouveau en termes d'objectifs globaux relatifs à la croissance économique, à l'emploi, à la diversification des ressources de financement et à l'évaluation du mécanisme de financement non conventionnel.
Les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté, lundi, à la majorité le projet de Loi de finances complémentaire (PLFC 2018) lors d'une séance plénière présidée par Saïd Bouhadja, président de l'assemblée en présence des ministres des Finances et des Relations avec le parlement, respectivement Abderrahmane Raouia et Mahdjoub Bedda.
Les députés du parti Front des forces socialistes (FFS) et celui du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ont voté contre le projet de loi.
Lors de la séance de vote, l'assemblée a voté à l'unanimité la suppression de l'article 6 du projet de loi. L'article 5 de ce projet a été reformulé.
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922 millions de dollars déboursés en 5 mois ! : Près de 4 milliards de dollars en 5 mois (Réflexion)
La facture d’importation des médicaments a nettement augmenté sur les cinq premiers mois de 2018 en se chiffrant à 922 millions de dollars contre 671 millions de dollars à la même période de 2017, en hausse de plus de 251 millions de dollars (+37%), ont indiqué les Douanes. Pour rappel, la facture d’importation des médicaments s’est établie à 1,89 milliard de dollars en 2017 contre 2,02 milliards de dollars en 2016 (-6,4%).Sur une demande nationale en médicaments de l’ordre de 4 milliards de dollars annuellement, l’industrie pharmaceutique nationale produit pour l’équivalent de deux milliards dollars actuellement. Quelque 80 unités productives dans le domaine pharmaceutique sont en activité au niveau national.
Industrie : Des potentialités extraordinaires (El Moudjahid)
En se rendant dans plus d’une dizaine d’unités pour la grande majorité, produit de l’investissement privé et partant l’effort considérable déployé par l’État à l’endroit de créateurs de richesse et d’emploi, Youcef Yousfi, ministre de l’Industrie et des Mines, qui était en visite lundi dans la wilaya de Sétif, a constaté de visu la dynamique qui caractérise le secteur dont il a la charge, mais aussi la volonté de tous ces opérateurs économiques qu’il a rencontrés dans différentes daïra et lors de la rencontre qui s’est tenue au siège de la wilaya, à s’inscrire dans cette dynamique et d’aller dans le sens des grandes orientations de la politique gouvernementale. Dans ce contexte, le volet important inhérent à la diversification de l’économie nationale, qui constitue un maillon fort du programme initié par le Président de la République, n’a pas été sans émerger au cours de cette visite qui a permis au ministre de mettre l’accent sur le dynamisme économique de cette wilaya, et dire, à l’issue d’un point de presse, que «Sétif est un modèle de diversification de l’économie nationale». En parcourant toutes ces unités implantées dans les communes d’Aïn Azel, Guedjel, El-Eulma, Ouled Saber, Ouled Adouane et Sétif, le ministre de l’Industrie et des Mines, qui consacrera tout le temps nécessaire à l’écoute des investisseurs et autres gestionnaires de grands complexes industriels, et apportera à chaque fois les réponses et les décisions qui se devaient, ne sera pas en effet sans mesurer positivement cette diversité de l’activité et ces gisements multiples que compte cette wilaya. «Nous avons des potentialités extraordinaires dans les domaines de l’agriculture, des ressources en eau, des ressources minières et des ressources humaines, à même de faire valoir leur expérience dans le domaine de l’industrie», dit Youcef Yousfi.
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Une visite marquée aussi par l’hommage rendu à ces 19 mineurs de Kherzet-Youcef qui ont péri à 320 m de fond dans l’exercice de leurs fonctions par un 2 juin 1990, noyés à 320 m de fond, et le sentiment de reconnaissance à tous ces mineurs que le ministre ira découvrir, lors de cette visite dans les profondeurs d’une galerie de la mine de Chaâba El-Hamra. En se rendant dans plusieurs unités industrielles, comme celle du montage de motocyclettes ou de véhicules de camions industriels, bus et véhicules utilitaires et particuliers, le ministre insista particulièrement sur la nécessité de relever les taux d’intégration. «Nous avons actuellement, à travers le pays, des capacités pour fabriquer le maximum de pièces qui entrent dans la composition de véhicules, l’État a aidé et consenti tous les moyens à même d’aller dans la réussite de fabrication de véhicules», dit-il, soulignant l’impact de cette intégration et de la qualité dans le domaine de l’exportation.
L’exportation constituera un autre cheval de bataille du ministre, lors de sa visite dans cette wilaya, où le secteur de l’industrie est marqué, au titre de la dynamique de l’investissement, par un bond qualitatif et pas moins de 1.130 dossiers approuvés devant générer plus de 76.600 emplois sur différents créneaux et une offre foncière que vient renforcer ce parc industriel de 696 ha implanté à Ouled Saber. Un monde désormais marqué par la qualité et la concurrence, ce qui incitera le ministre a appeler les industriels à agir également sur les coûts, et à faire qu’ils soient les plus attractifs possibles. Autant d’acquis et de réalisations.
Cosider mise sur la diversification de ses activités pour pérenniser sa croissance (APS)
Le groupe public Cosider (bâtiment et travaux publics) mise sur la diversification de ses activités afin de pérenniser ses résultats en constante croissance ces dernières années, a indiqué son P-dg, Lakhdar Rekhroukh.
"Le groupe se doit de se projeter dans l'avenir pour assurer sa pérennité en investissant d'autres créneaux proches de ses activités traditionnelles afin de maintenir ses performances économiques et son objectif de création d'emplois", a déclaré M. Rekhroukh lors d'une cérémonie organisée, lundi à Alger, pour la présentation du bilan de Cosider, en présence des ministres, respectivement, des Ressources en eau, Hocine Necib, et de l'Agriculture, du Développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi.
Il s'agit notamment de réinvestir le secteur de l'agriculture par la création de sa nouvelle filiale "Agrico", spécialisée dans le développement des activités agricoles telles que les céréales, l'aliment de bétail et l'oléiculture, selon M. Rekhroukh.
Des concessions de parcelles de terrains attribuées au niveau de la wilaya de Khenchla de 17.000 hectares (ha) sont en cours de préparation sur la
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base d'études d'aménagement et d'opportunité de mise en valeur de l'exploitation menées par le bureau d'études public Bneder.
D'autres concessions de parcelles sont en cours de négociations au niveau des wilayas d'El Oued, Biskra et d'Adrar, ajoute le P-dg soulignant que son groupe ambitionnait à atteindre à terme une superficie d'environ 100.000 à 150.000 ha dédiés à l'activité agricole avec des productions variées de céréales, d'olives et ses dérivées, d'aliments de bétails, d'élevage et de production de lait.
En outre, Cosider a bénéficié en 2017, suite au redéploiement des fermes agricoles pilotes décidé par le Conseil des participations de l'Etat (CPE), d'une participation à hauteur de 70% dans la société "Cazda", filiale du groupe "Agrolog" qui possède une ferme à Biskra d'une superficie de 8.000 ha.
Ce projet s'inscrit dans le cadre d'un partenariat qui prévoit également la mise à disposition de deux autres fermes respectivement dans les régions de Laghouat et Djelfa.
Par ailleurs, Cosider envisage de lancer des investissements dans le secteur des énergies renouvelables afin de "contribuer activement au programme mise en place par le gouvernement pour développer la production des énergies propres", selon le premier responsable du groupe.
Concernant le secteur de la construction, Cosider compte créer une usine de charpentes métalliques et une autre pour la production de tuyaux en fonte ductile d'une capacité de 100.000 tonnes/an.
Les produits de ces unités permettront d'augmenter les plus values dans les projets de construction et dans les installations de réseaux de transfert des eaux, explique M. Rekhroukh soulignant qu'une partie de cette production sera destinée à l'exportation.
Il est aussi prévu de développer la production de la pierre ornementale, de granit et de marbre, à travers l'exploitation, par la filiale Cosider Carrières, de gisement de haute qualité situés dans le Sud du pays (Tamanrasset) et à l'Ouest (Tlemcen).
Cosider demande le soutien de l'Etat pour se positionner à l'international
Evoquant les perspectives du développement de Cosider, M. Rekhroukh a affiché l'ambition du groupe de se positionner sur le marché international notamment en Afrique.
"Nous considérons aussi que le capital expérience acquis et le potentiel de moyens investi nous augurent des perspectives à inscrire au delà de nos frontières. Il y a certes de grands espaces à conquérir notamment en Afrique subsaharienne et au Maghreb", a-t-il noté.
"Nous somme une entité économique et demain, le travail à l'international comptera probablement parmi les principales sources de revenus en devises pour notre pays", avance-t-il.
Pour ce faire, M. Rekhroukh a appelé les autorités à la mise en place de procédures et des supports appropriés afin couvrir les entreprises publiques pour ce type d'interventions.
S'agissant des résultats financiers de l'année 2017, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 171 milliards (mds) de DA, en hausse de 5% par
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rapport à celui de l'année précédente qui s'était établi à 163 milliards de DA, selon son P-dg.
Le chiffre d'affaires a ainsi atteint 110 % des prévisions du groupe pour l'année 2017.
Ainsi, Cosider a poursuivi l'amélioration de ses résultats, en réalisant un bénéfice net de l'ordre de 25 mds DA avec une contribution de 8,8 mds DA aux recettes fiscales nationales.
En parallèle, le plan de charge du groupe, c'est-à-dire la valeur globale des marchés qui lui sont confiés, a avoisiné les 425 mds DA à fin 2017, ce qui correspond à 30 mois d'activités.
Par secteurs d'activité, le plan de charges du groupe Cosider reste dominé par les Travaux publics et Transports à hauteur de 41% de la globalité de commandes, soit 175 mds DA. Le secteur de l'Habitat vient en deuxième position avec 95 mds DA (22%) suivi de l'Energie avec 55 mds DA (13%).
Toutefois, M. Rekhroukh a souligné que "durant l'année 2017, le cumul des contraintes avait réduit considérablement le champ d'action des entreprises économiques du fait de la réduction des projets de développement", suite aux restrictions des finances publiques qui ont imposé une rétrécissement de la commande publique, un climat d'incertitude pesant sur la poursuite de certains projets déjà lancés, l'annulation ou le gel de projets en cours de lancement, ainsi que des lenteurs dans la prise de décisions liées aux expropriations nécessaires aux projets.
"Les difficultés économiques actuelles, si elles s'inscrivent dans la durée, un impact de déclin sera fatal pour tous les acquis de l'entreprise", a-t-il averti.
"Il nous appartient, en conséquence d'être imaginatifs et de faire preuve d'initiative pour réunir les moyens appropriés visant à la préservation et la consolidation de ce qui constitue l'épine dorsale du groupe et d'entreprendre des initiatives pour investir d'autres créneaux en rapport avec notre ingénierie et notre savoir faire", note M. Rekhroukh qui est également le président de l'Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP).
Le P-dg a mis l'accent aussi sur l'importance de la mobilisation dans le travail, de l'optimisation des charges ainsi que le suivi rigoureux de la trésorerie et celui du recouvrement des sommes dues avoisinant les 121 mds, dont 59 mds DA de créances et 62 mds DA de production stockées.
Formation professionnelle : S’adapter au marché de l’emploi (El Moudjahid)
Le ministre de la formation et de l’enseignement professionnel a insisté, hier, sur la nécessité de développer la formation à travers l’apprentissage compte tenu du fait qu’il est le meilleur moyen de formation, plaidant en
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faveur d’une coordination efficiente entre les entreprises économiques du fait qu’elles participent dans la formation.
S’exprimant, lors de l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Mohamed Mebarki, a réitéré son appel aux entreprises, particulièrement celles spécialisées dans les nouvelles technologies, à investir davantage dans le domaine de la formation par la création de nouveaux centres.
« L’installation du Conseil de partenariat de la formation et de l’enseignement professionnels (CPFEP) permettra de renforcer la coopération et la coordination entre le secteur économique et la formation professionnelle »a-t-il affirmé.
Le qualifiant de « nouvel espace de concertation », le premier responsable du secteur a fait savoir que ce conseil permettra, entre autres, d’inciter l’entreprise, surtout l’entreprise qui est leader dans les nouveaux domaines, à développer avec nous des établissements de formation. Il a ajouté que ces entreprises arrivent à identifier les spécialités, et les intégrer dans le domaine pédagogique pour faciliter aux diplômés d’investir le monde du travail et à ouvrir aussi la formation spécialisée pour en faire une préoccupation majeure et développer l’emploi en recourant à des accords entre le secteur de la formation professionnelle et les entreprises économiques. « Cette perspective fait déjà son chemin, quelques entreprises protagonistes ont donné l’exemple par l’investissement dans le domaine de la formation professionnelle » a-t-i souligné. Dans ce contexte, M. Mebarki a mis l’accent sur la dynamisation du rôle du conseil national de l’entreprenariat, mais aussi celui des commissions de wilaya dans le domaine du partenariat et de la coordination entre les secteurs de la formation et de l’enseignement professionnels et les entreprises économiques.
Donnant un exemple de ce partenariat vecteur de richesse il dira que Le secteur des télécommunications travaille en coordination avec le secteur de la formation professionnel pour la création d’un centre dans le numérique et la téléphonie à Tipasa, aussi le groupe Schneider Electric qui développe à Rouiba un centre d’excellence dans les énergies et les automatismes industriels.
Il dira aussi, que La formation professionnelle connait plus d’engouement plus d’inscription affirmant que cette spécialité « n’est plus le réceptacle de l’échec mais le réceptacle de la réussite » « la réalité du terrain indique que les choses sont entrain de changer, cette mentalité qui considère que la formation professionnelle est moins importante que l’enseignement générale est en recule » a-t-il considéré.
Il a affirmé, dans ce sens, que la première préoccupation du secteur qu’il gère est de mettre en oeuvre toutes les possibilités pour recevoir un maximum d’inscrits chaque année , et ce ,a travers d’un réseau d’établissement extrêmement dense « a ce jours le secteur compte plus de 1260 structure de formation , et 121 établissement supérieur formation , ainsi que de nombre important d’annexe dans les communes et les zones
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éloignées » a-t-il précisé. Outre , les différents modes de formation ( formation a distance , du soir , continue ) , M.Mebarki a fait remarquer que le ministère s’attèle également a la diversification des spécialités et filières en direction de tous ce monde .
Il a signalé, a ce propos, que l’introduction de diplômes du brevet d’enseignement professionnel (BEP) ainsi qu’au brevet d’enseignement professionnel supérieur (BEPS) vienne concrétiser la démarche du ministère pour offrir un cursus de type professionnel et technique permutant ainsi une orientation adéquate au profit des jeunes inscrits . Le ministre a mis en avant l’importance du secteur de la formation professionnelle, en ce sens a-t-il dit qu’il oeuvre, d’une part, pour la prise en charge de la demande sociale à travers la qualification des demandeurs de formation pour leur intégration dans le marché du travail, et la mobilisation des ressources humaines qualifiées de nature à garantir le développement socioéconomique, d’autre part. « Le secteur a deux rôles principaux qui sont : de jouer un rôle en tant que segment du système éducatif, et aussi former ressource humaine qualifiée pour le développement économique » a précisé M.Mebarki.
EPAL : Bilan sur l’état d’introduction des TIC (Algérie Eco)
En marge de la cérémonie du lancement officiel du portail électronique du service public du ministère des travaux publics et des transports, l’Entreprise Portuaire d’Alger (EPAL) a participé à une exposition organisée à cet effet.
La cérémonie a eu lieu au centre international de conférence d’Alger « RAHAL Abdelatif ».
Selon l’EPAL, cette exposition a eu pour objet de présenter l’état d’introduction des technologies de l’information et de la communication au sein des entreprises du secteur.
Le Port d’Alger a présenté dans son stand son système d’information ainsi que les actions prévoyant l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et ce, dans le cadre la modernisation et numérisation de ses prestations.
Par ailleurs, et dans le cadre de ses activités, l’EPAL a célébré la « Journée internationale du marin » en rappel aux dures conditions de travail et d’exercice de cette profession ainsi que des marins enlevés et torturés de par le monde. « A l’Entreprise Portuaire d’Alger, c’est le syndicat d’entreprise qui a pris la louable initiative d’organiser cet événement en invitant anciens et nouveaux marins à cette fête qui a pris des couleurs chaleureuses avec la présence d’enfants et de parents venus assister à cette commémoration. Il y avait également au sein de la famille portuaire, le PDG du groupe SERPORT, le DG de l’EPAL, des représentants des corps, constitués », indique-t-on.
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L’EPAL tient à préciser que de nombreux portuaires ont été honorés au cours de cette cérémonie et beaucoup de nostalgie a baigné l’atmosphère de cette présence d’anciens venus humblement rencontrer des amis et collègues. « Kassamen a retentit sur les quais, prés des bateaux remorqueurs, une minute de silence a été respectée en mémoire aux disparus du port et la lecture de la Fatiha ont été au prologue de cette manifestation ce lundi 25 juin ensoleillé », ajoute-t-on.
La production nationale de l'ail à plus de 1,2 million de quintaux en 2017 (APS)
La production de la filière ail a été de plus de 1,2 million de quintaux (qx) en 2017 avec un rendement de 124,6 qx/hectare, a indiqué mardi le ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche dans un communiqué.
Les wilayas potentielles en matière de production de l'ail sont Mila, Batna, Biskra, El Oued, Skikda, M'sila, Médéa,Tizi Ouzou, Boumerdes, Ouargla, Guelma,Constantine et Oum El Bouaghi.
S'agissant des exportations, la quantité globale d'ail exportée a été de 252,34 tonnes en 2017.
Les exportations de l'ail de consommation ont été destinées, en 2017, vers l'Arabie Saoudite, Canada, Emirats Arabes Unis, Espagne, France, Koweït, Qatar et Tunisie.
En 2017, il y a eu également l'exportation de la semence d'ail vers les Emirats Arabes Unis, précise la même source.
Concernant la production de la filière oignon, elle s'est établie à 14,2 millions de qx en 2017 avec un rendement de 294,1 qx/ha.
Les wilayas potentielles en matière de production de l'oignon sont Mascara avec une production de 2,1 millions qx, Tiaret avec 2,06 millions qx, et Skikda avec 1,12 million qx, détaille le communiqué.
Par ailleurs, l'Assemblée générale élective des producteurs des cultures maraîchères a élu lundi dernier M. Hansali Boudjemaa comme président du Conseil interprofessionnel des filières ail et oignon.
Après son élection, M. Hansali s'est engagé à travailler avec tous les acteurs de la filière à travers l'accompagnement des agriculteurs et la prise en charge de leurs préoccupations.
Il a indiqué que le Conseil national interprofessionnel des filières ail et oignon est appelé à jouer un rôle moteur et constitue un espace de communication et de concertation entre la profession et les pouvoirs publics.
Ce conseil aura pour tâche de collecter les données nécessaires à l'élaboration d'une feuille de route devant guider l'activité des filières ail et oignon.
Cette Assemblée générale élective s'est tenue suite aux recommandations issues des assises nationales de l'Agriculture liées aux organisations
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professionnelles et interprofessionnelles des filières agricoles tenues en avril dernier à Alger.
La 27ème édition de la conférence mondiale sur le gaz s’ouvre à Washington (APS)
La 27ème édition de la conférence mondiale sur le gaz s’est ouverte mardi à Washington en présence de plus 12.000 participants venant de 100 pays pour discuter du développement de cette énergie et des perspectives des marchés gaziers.
En donnant le coup d’envoi de cette conférence, le secrétaire américain à l’Energie, Rick Perry, a souligné le rôle de la technologie et de l’innovation dans le développement de l’industrie gazière aux Etats Unis, devenus pour la première fois en soixante ans exportateur net de cette énergie.
Perry qui a défendu implicitement le retrait de son pays de l’accord de Paris sur le climat a ajouté que l’innovation pourrait aider à résoudre la question des émissions de CO2.
"Nous percevons la réduction des émissions par l’innovation et par la promotion de politiques qui encourage l’innovation, a-t-il dit.
Le secrétaire américain à l’Energie a indiqué que les Etats Unis étaient disposés à accompagner les pays souhaitant reproduire le succès obtenu par son pays dans le domaine gazier.
L'Algérie participe à ce grand évènement énergétique avec une délégation composée notamment du ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni et du P-dg de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour.
Le patron du groupe pétrolier public sera orateur principal d’un panel organisé autour du thème " accès à l’énergie durable dans les économies en développement ".
Peu avant le lancement des travaux de cette rencontre, des manifestants opposés à l’utilisation des énergies fossiles se sont rassemblés à l’entrée de la conférence à Mount Vernoun Place en scandant dans le calme des slogans pour le recours aux énergies renouvelables.
La session qui devrait évoquer plusieurs problématiques liées à la pauvreté énergétique et le financement de l’accès à l’énergie sera animée par la sénatrice d’Alaska, Lisa Murkowski, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour l’énergie durable, Rachel Kyte, et le directeur de Stanford Natural Gas Initiative, Mark Zoback.
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Smart city: plus de 4000 participants attendus (Liberté)
Plus de 4000 participants d’envergures nationale et internationale dans les domaines des technologies modernes et des startups prendront part les 27 et 28 juin à Alger au sommet international des "Smart cities" (villes intelligentes).
Dédié aux nouvelles technologies, des leaders dans l’investissement des villes intelligentes prendront part à cet événement organisé au centre international de conférence (CIC).
S’étalant sur deux jours, le séminaire abordera différentes thématiques sur les startups et les écosystèmes d’innovation et la valorisation de la diaspora.
“L’ALGÉRIE EST MAL CLASSÉE DANS LES TIC CAR ELLE MANQUE DE TRANSPARENCE” (ALI KAHLANE) (Maghreb Emergent)
Concernant la question de la présence sur Internet et les réseaux sociaux, Ali Kahlane a indiqué que « seulement 5 ministères ont une page Facebook ».
« Si l’Algérie figure parmi les derniers pays dans les différents classements internationaux des technologies de l’information et de la communication (TIC), ce n’est parce que ces classements reflètent une réalité, ou parce que les auteurs de ces classements ne nous aiment pas, mais c’est parce que l’Algérie ne communique pas ses indices à ces organismes, comme le font les autres pays bien classé». C’est ce qu’a déclaré l’expert en TIC et en transformation digitale, Ali Kehlane, lors d’un séminaire organisé lundi par l’Institut supérieur d’assurances et de gestion (INSAG).
Intervenant sur la thématique des « enjeux de la transformation numérique en Algérie et le Marketing digitale », Ali Kehlane a dénombré plusieurs classements internationaux où l’Algérie figure, à l’instar de l’Indice de la Compétitivité Mondiale, où l’Algérie est classée à 86ème place sur 136 pays ou encore l’Indice de Développement des TIC où l’Algérie est classée à la 102ème place sur 175. « Ce dernier indice est très suivi et repris par le ministère des PTIC », souligne l’expert.
Pour ce qui est de la communication digitale institutionnelle, le conférencier a précisé que ” seulement 5 ministères ont une page
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Facebook et 3 autres ont un compte Twitter et trois autres encore disposent d’un compte YouTube”. Et d’ajouter que ” 2 ministères ont des sites internet monolingues (Arabe), 6 ministères n’ont pas de site internet du tout et enfin, un ministère n’a pas le bon site internet (quand on clique dessus, le site renvoie à autre chose)”. “Pratiquement toutes les communes du pays ont une page Facebook, mais ces pages ne sont pas souvent animées par l’administration officielle de la commune”.
Le séminaire de l’INSAG a vu la participation de plusieurs experts, à l’instar de Vincent Monet, fondateur et directeur du MBA Digital Marketing et Business à l’EFAP Paris, Amine Mellouk, vice-président et Manager Général Région EUROPE inMobi Londres et Nassim Lounes, entrepreneur Digital Media et directeur publication de N’TIC Magazine.
ALGÉRIE: LES ABONNÉS À INTERNET ONT PERDU 16,5 MILLIARDS DA À CAUSE DU BAC (YOUNES GRAR) (Maghreb Emergent)
Younes Grar estime à 100 dinars les pertes quotidiennes des abonnés à Internet. Des pertes que les clients supporteront seuls.
Les coupures d’Internet durant les 5 jours des épreuves du baccalauréat ont causé, aux clients de la téléphonie et d’Internet des pertes estimées à 16,5 milliards de dinars.
Ce calcul a été fait par le spécialiste des TIC, Younes Grar, et ce, en se basant sur la moyenne du nombre d’abonnés de chacun des trois opérateurs de téléphonie mobile et Internet en Algérie et la moyenne consommation des clients. Prenant en compte un nombre d’abonnés de 30 millions pour les opérateurs Mobilis, Djezzy et Ooredoo en plus de 3 millions d’abonnés chez Algérie télécom et en estimant la consommation journalière des clients à 100 DA par personne, l’expert est arrivé à un chiffre de de 16,5 milliards de dinars de manque à gagner. Selon notre expert, le client est le seul à payer la facture « puisque ces opérateurs ne remboursent pas leurs clients suite aux coupures d’Internet», autrement dit les coupures et les pertes financières qu’elle a générées sont entièrement supportées par les abonnés.
Pour ce qui est de l’impact direct de cette coupure d’Internet sur l’économie nationale, l’expert en TIC évoque le calvaire qu’ont vécu les agences de voyages, les banques et les entreprises qui utilisent Internet pour faire tourner leurs affaires.
Notre expert juge inadmissible de recourir à la coupure d’Internet pour assurer le bon déroulement des examens du baccalauréat. « Il n’est pas normal de procéder à la coupure d’Internet alors qu’il existe plusieurs solutions pour empêcher les candidats du Bac de tricher », s’indigne-t-il. Il suggère au département des télécommunications d’envoyer leurs ingénieurs à l’étrangers pour se former et s’informer des différentes méthodes utilisées par ces pays développés dans ce domaine et de l’utiliser pour assurer un bon déroulement des épreuves du BAC.
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Coopération
Yousfi et l'ambassadeur russe évoquent le partenariat industriel (APS)
Le ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a reçu mardi à Alger l'ambassadeur de Russie, Igor Bellaev, avec qui il a évoqué les moyens de renforcer la coopération économique et le partenariat entre les deux pays, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Lors de cette rencontre, les deux parties ont ainsi examiné la coopération économique entre l'Algérie et la Russie notamment dans les secteurs industriel et minier et les moyens de renforcer le partenariat entre les entreprises des deux pays, ajoute la même source.
Ils ont énuméré les secteurs qui peuvent faire l'objet de projets de partenariat entre les deux pays comme la sidérurgie, l'industrie mécanique, pharmaceutique et l'industrie minière, précise le communiqué.
A ce titre, le ministre a appelé à explorer les potentialités de coopération qui existent entre les entreprises des deux pays dans ces domaines.
Cette rencontre a également été une occasion pour aborder la participation du secteur à la foire industrielle internationale "ONNOPROM 2018" prévue du 8 au 12 juillet prochain à Yekaterinburg (Russie) et à laquelle participera une délégation ministérielle conduite par le ministre de l'Industrie.
Entretiens à Washington entre Guitouni et des P-dg de groupes pétroliers américains (APS)
Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, s'est entretenu lundi à Washington avec les P-dg des compagnies pétrolières américaines Chevron et ExxonMobil, respectivement, Mike Wirth et Darren Woods, a indiqué mardi un communiqué du ministère.
Les parties ont abordé les opportunités d’affaires et d’investissements dans le domaine des industries des hydrocarbures en Algérie.Cette
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rencontre s'est tenue en marge de la 27ème conférence mondiale sur le gaz qui se tient du 25 au 29 juin dans la capitale fédérale américaine.
Guitouni était accompagné du P-dg de Sonatrach, des présidents, respectivement, de l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) et de l'Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH) ainsi que de l’ambassadeur d'Algérie aux Etats-Unis.
Par ail

Revue de Presse 25 juin 2018 Publié le 27/06/2018 à 15:12

الاثنين 25 جوان 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلفان فوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
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الفهرس
 الافتتاحية ..................................................................................................................... 3
من بينهم شركة مايكروسوفت ................................................................................. 3
زوخ: 4 آلاف مشارك في الملتقى الدولي للمدينة الذكية بالجزائ ر الشروق أونلاين( ..................................... 3
قيطوني في واشنطن للمشاركة في الندوة العالمية للغاز)النها ر أونلاين( .................................................. 3
أشاد بمجمع سوفاك وبمصنع غليزان ...................................................................... 3
مجمع فولكس فاجن يختار “سيات” لتطوي ر مشاريعه في شمال افريقيا )النها ر اونلاين( .............................. 3
في ملتقى يعقد يومي 2 و 3 جويلية المقبل .................................................................. 4
مناقشة الحرق المشركك للنفايات في مصانع الإسمنت )المساء( ......................................................... 4
وزارة الصناعة تسه ر على الشفافية بشأن أسعا ر السيارات المركبة بالجزائ ر )واج( .................................... 5
" خليها تصدّي" وإلغاء ال "TVA" تخلطان الأوراق ....................................................... 5
تخفيضات جديدة تصل إلى 50 مليونا في أسعا ر السيارات الجديدة )واج( ............................................. 5
جمّدت تعاملاتها لساعات طويلة بسبب قطع الأنترنت ............................................... 6
خسائ ر معتبكة وسط الشركات الجزائرية بسبب البكالوريا )واج( ....................................................... 6
المدي ر العام للصندوق الوطني للتقاعد : .................................................................... 7
الخبكاء لم يضبطوا بعد قائمة “المهن الشاقة ” )واج( .................................................................... 7
وزي ر الصناعة والمناجم يوسف يوسفي في حوا ر ل"الشروق ": ...................................... 7
فوض ى السيارات انتهت.. و لا تراجع عن قاعدة 49 / 51 في الاستثمار .................................................... 7
إعداد إسركاتيجية وطنية جديدة لإدماج الأشخاص المعاقين في وسط الشغل )واج( ............................... 12
انخفاض احتياطي الصرف للجزائ ر يدفع الى بذل مزيد من الجهود )واج( ........................................... 13
 بنوك/مالية/تأمينات .................................................................................................14
تأمينات: ارتفاع رقم الأعمال في الثلاثي الأول لسنة 2018 وهيمنة فرع السيارات)واج( ............................. 14
تعويضات الصندوق الوطني للتعاون الفلاحي بلغت 7 مليا ر دينا ر في 2017 )واج( ................................... 15
Ø¢ .......................................................................................................................... 15
 تعاون وشراكة ............................................................................................................15
 تجارة .............................................................................................................................16
مواد غذائية: ارتفاع فاتورة الواردات خلال الأشه ر الخمسة الأولى لسنة 2018 )واج( .............................. 16
ارتفاع محسوس في فاتورة واردات الأدوية خلال الأشه ر الخمسة الأولى من السنة الجارية )واج( .................. 17
تربية الأسماك القارية: الجزائ ر تصد ر اسماك الشبوط و الساند ر الى اليونان و فرنسا و تونس )واج( .............. 17
 يقظة إعلامية ......................................................................................18
فلاحة: انتخاب رئيس المجلس الوطني المهني لشعبة تربية الدواجن )واج( ............................................ 18
3
الافتتاحية
من بينهم شركة مايكروسوفت
زوخ: 4 آلاف مشارك في الملتقى الدولي للمدينة الذكية بالجزائر الشروق أونلاين(
كشف والي العاصمة عبد القادر زوخ، الأحد، عن مشاركة قرابة 4 آلاف مشارك من بينهم خبكاء ومختصون عالميون في
الملتقى الدولي الذي سينظم الأربعاء المقبل، حول المدينة الذكية، إلى جانب 15 شركة عالمية . وقال زوخ، في ندوة صحفية عقدها، الأحد، بمقر ولاية الجزائر، إن الجزائر تلقت 900 طلب من خبكاء أجانب ومختصين
دوليين من أجل المشاركة في الملتقى الدولي للمدينة الذكية، الذي ستنظمه مصالحه الأربعاء المقبل بقصر المؤتمرات
عبد اللطيف رحال . وأضاف المتحدث أن الهدف من هذا الملتقى هو تبادل الخبكات والاحتكاك مع الخبكات العالمية في مجال الرقمنة وتسييك
المدن الذكية والحكامة الإلكركونية، والعمل على تحفيز المواهب الشابة على إنشاء المؤسسات الرقمية ودعم المؤسسات
الناشئة مع العمل على تشجيع الأدمغة الجزائرية في الخارج على العودة إلى أرض الوطن والمساهمة في تك ريس هذا
المسعى . ومن بين المشاركين في الملتقى الرقم الثالث في شركة مايكروسوفت، إلى جانب ممثلين عن بنك الجزائر الدولي، فضلا
عن خبكاء عالميين وجزائريين مهاجرين قدموا أطروحات لكبكى الدول في المجال .
قيطوني في واشنطن للمشاركة في الندوة العالمية للغاز)النهار أون لاين(
شارك وزير الطاقة مصطفى قيطوني، في الندوة العالمية للغاز 2018 (WGC2018) التي تعقد في العاصمة الأمريكية
واشنطن، في الفركة ما بين 25 و 29 جوان الجاري .
وأفاد بيان لوزارة الطاقة تلقت “الشروق” نسخة منه بأن هذه الندوة التي تعتبك من بين الأهم في العالم لصناعة الغاز،
تجمع بين القادة المؤثرين وصانعي السياسات والمشركين والبائعين والخبكاء .
أشاد بمجمع سوفاك وبمصنع غليزان
مجمع فولكس فاجن يختار “سيات” لتطوير مشاريعه في شمال افريقيا )النهار اونلاين(
اختار العملاق الألماني لصناعة السيارات فولكس فاجن علامة سيات لتطوير مشاريعه في شمال إفريقيا، وهذا بعد
النجاح الكبيك الذي حققته العلامة في الأسواق الإفريقية في مقدمتها الجزائر التي تحتل المركز الرابع عالميا في تسويق
سيارات سيات، ونشر مجمع فولكس فاجن بيانا رسميا استلمت الشروق نسخة منه، أوضح من خلاله تطوي ر العلامات
التابعة له، حيث ستشرع العلامة الألمانية في ربط العديد من الاتفاقيات مع العديد من الفاعلين في صناعة وتركيب
السيارات بما يتوافق مع اسركاتيجية مجمع فولكس فاجن الذي يحتل حاليا الرقم واحد في العالم من حيث تصنيع
وتسويق السيارات .
وفي هذا الإطار، شكر مدير علامة سيات السيد لوكا دو ميو مجمع فولكس فاجن على اختيار علامة سيات لقيادة
وتطوي ر مشاريعه في شمال إفريقيا في مقدمتها الجزائر التي حققت نجاحا كبيكا في مجال تركيب السيارات بتدشينها
لمصنع غليزان الذي سيتحول إلى قبلة لرككيب السيارات وتصنيع قطع الغيار وتصديرها نحو البلدان المجاورة .
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وتجدر الإشارة أن مجمع فولكس فاجن أشاد في بيانه بمجمع سوفاك الوكيل الحصري لرككيب وتسويق العلامات
التابعة له، وأكد أن مصنع غليزان الذي عرف نجاحا كبيكا في تركيب العديد من أنواع السيارات التابعة لعلامة فولكس
فاجن وبمقاييس عالمية، يعتبك من أهم المشاريع التي يعمل عليها العملاق العالمي لتعزيز مكانته في افريقيا .
في ملتقى يعقد يومي 2 و 3 جويلية المقبل
مناقشة الحرق المشترك للنفايات في مصانع الإسمنت )المساء(
تحتضن الجزائر بداية جويلية ملتقى حول ”الحرق المشركك للنفايات في مصانع الأسمنت: استعادة الطاقة وحماية
البيئة”ØŒ الذي سيبحث في الطرق والتكنولوجيات الجديدة التي تهتم بمجال حرق النفايات في مصانع الإسمنت، وهي
الآلية التي تسمح بالتخلص من هذه النفايات الخطيكة من جهة، وحماية البيئة من جهة أخرى، والتي تمت تجربتها
ببلادنا في الأشهر الأخيكة .
وينظم الملتقى شركة الإسمنت للمتيجة، وهي فرع تابع للمجمع الصناعي لإسمنت الجزائر ”جيكا”ØŒ بالتعاون مع جامعة
سعد دحلب البليدة 1 يومي 2 Ùˆ 3 جويلية المقبل، مع العلم أن مجمع ”جيكا” شرع هذه السنة في تطبيق هذه الطريقة
لمعالجة النفايات، كما تمت تجربتها كذلك من طرف شركة ”لافارج - هولسيم الجزائر ”.
ويعد حرق النفايات في أف ران مصانع الإسمنت، إجراء تلجأ إليه العديد من البلدان، لأنه وسيلة ليس فقط للتخلص
من النفايات، ولكن كذلك لإنتاج الطاقة وإضافة مواد أخرى في المادة الأساسية لصناعة الإسمنت .
وحسب بيان لمجمع ”جيكا” ورد إلينا، فإن الملتقى سيعرف مشاركة خبكاء جزائريين وأجانب، إضافة إلى ممثلي كل
الأطراف المعنية بهذا الجانب، سواء كانت هيئات تشريعية أو اقتصادية أو اجتماعية ومتعاملين وباحثين وأكاديميين .
وأشار ذات المصدر إلى أنه من بين أهم أهداف الملتقى، عرض التكنولوجيات والطرق المستخدمة في الحرق المشركك
للنفايات بأفران مصانع الإسمنت، مع الرككيز على أفضل التجارب العالمية التي استخدمت هذه التقنية، وفتح المجال
للتفكيك بين الخبكاء والمتعاملين الجزائريين حول تطوير سوق الحرق المشركك ببلادنا، وكذا تحديد الحاجيات في مجال
البحث لتطوير هذه الوسيلة .
للتذكيك، كانت مؤسسة الإسمنت بعين الكبيكة التابعة لمجمع ”جيكا” قد باشرت يوم 11 جوان الجاري، عملية إتلاف
حليب الأطفال المستورد في ديسمبك الفارط والتي ينتجها المجمع الفرنس ي لاكتاليس، بسبب احتوائها على بكتيكيا
السالمونيلا .
ومكنت العملية التي دامت ثلاثة أيام من التخلص من 714 طنا من حليب الأطفال الفاسد، بالتعا ون مع مديرية البيئة
بولاية سطيف وهذا بطلب من شركة استيكاد حليب الأطفال سيليا الجزائر .
واعتبك مجمع ”جيكا” أن هذه العملية تؤكد توجهها لتحمل كامل مسؤوليتها كمؤسسة مواطنة، بما يتماش Ù‰ مع الأهداف
المسطرة في مجال معالجة النفايات وحماية البيئة .
من جانب آخر، احتضنت جامعة سعد دحلب بالبليدة التي تشارك في تنظيم الملتقى، أشغال دورة تكوينية موجهة
لفائدة طلبة ماسرك تخصص تسييك النفايات، الأسبوع الماض ي، تحت إشراف خبكاء ألمان متخصصين في مجال إدارة
النفايات الصلبة، بالتعاون مع جامعة روستوك الألمانية وبدعم من الوكالة الألمانية للتعاون الدولي .
وتطرقت هذه الدورة التكوينية الموجهة لفائدة 30 طالبا ممثلين لكل من جامعتي سعد دحلب )البليدة( وقسنطينة 3
إلى موضوع ”آليات الاستفادة من المخلفات )النفايات( كمصدر للطاقة .
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وزارة الصناعة تسهر على الشفافية بشأن أسعار السيارات المركبة بالجزائر )واج(
أكد وزير الصناعة و المناجم، يوسف يوسفي، اليوم الأحد بقسنطينة أن دائرته الوزارية "تسهر على جعل طابع الشفافية
في أسعار السيارات المركبة بالجزائر الذي تضمنه دفرك الأعباء المتعلق بهذه الصناعة محركما."
و خلال ندوة صحفية عقدها على هامش زيارة عمل لهذه الولاية، أوضح السيد يوسفي أن
أحد البنود التي تضمنها دفرك الأعباء المتعلقة بهذه الصناعة ينص على أنه لا يتعين أن يكون سعر السيارات لدى خروجها
من مصانع الرككيب أغلى من سعر السيارات المست وردة و هي المادة التي تسهر وزارة الصناعة على احركامها بشكل كبيك.
و بعد أن ذكر بمختلف المزايا الموضوعة من طرف الدولة من أجل تطوير هذه الصناعة، شجع السيد يوسفي المصنعين
أن يلرزموا بهذه الشفافية بطريقة تمكن المواطن الجزائري -حسب الوزير- من الاستفادة من كلفة قابلة للمقارنة بأسعار
السيارات التي يتم استيكادها مع معدل إدماج يرتفع بشكل مرزايد مثلما ينص عليه دفرك الأعباء."
و بعد أن جدد التأكيد على أنه "لا جدال في عنصر الشفافية" فيما يتعلق بكلفة السيارات المركبة بالجزائر، صرح الوزير
أن الدولة و من خلال مؤسساتها تشجع المتعاملين المعنيين على بلوغ هذا المعدل من الشفافية "بشكل تدريجي"و من
ثمة السماح بازدهار هذه الصناعة.
و فيما يتعلق بمعدل الإدماج في هذه الصناعة أفاد السيد يوسفي بأنه "يوجد دفرك أعباء يتعين احركامه و سنعمل على
احركامه" كما قال.
" خليها تصدّي" وإلغاء ال "TVA" تخلطان الأوراق
تخفيضات جديدة تصل إلى 50 مليونا في أسعار السيارات الجديدة )واج(
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تقركح مصانع تركيب السيارات تخفيضات مغرية في قيمة المركبات المصنعة بالجزائر تصل إلى 50 مليون سنتيم، وتشمل
50 مركبة ستخضع للتسليم الفوري خلال الصالون الوطني للسيارات والشاحنات والدراجات النارية، بتلمسان غرب
البلاد، على بعد كيلومركات من مصانع رونو، وهيونداي، وفولكسفاغن .
ويرتقب تنظيم الطبعة الثالثة للصالون الوطني للسيارات والشاحنات والدراجات النارية بتلمسان ما بين 28 جوان
الجاري و 3 جويلية المقبل، في انتظار أن تفصل إدارة قصر المعارض بالعاصمة، في تاريخ انعقاد الطبعة ال 19 للصالون
الدولي للسيارات، بالصنوبر البحري، وذلك بعد غياب دام 3 سنوات كاملة .
وسيعرف هذا الصالون المحلي، بتلمسان، المنظم من طرف مؤسسة “ديا سفنت ” بالتنسيق مع قصر الفنون والمعارض
بحي الكدية ببلدية تلمسان مشاركة 7 منتجين للصناعات الميكانيكية بالجزائر حسب ما أفاد به مدير مؤسسة
“دياسفنت” دار عبيد فتح الله، لوكالة الأنباء الجزائرية .
وذكر ذات المصدر، أنه تم تخصيص أزيد من 50 مركبة من مختلف الأصناف سيتم بيعها ضمن هذا الصالون
بتخفيضات قد تصل إلى 500 ألف دج للمركبة الواحدة، أي 50 مليون سنتيم .
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وقال مدير مؤسسة “دياسفنت” دار عبيد فتح الله، إن هذه التظاهرة تعد “فرصة للمواطنين لاقتناء سيارات بأسعار
مغرية مع التسليم الفوري”ØŒ مشيكا إلى أن هذا الصالون يرزامن مع بداية موسم الاصطياف ويأتي Ù„”تسهيل عملية شراء
السيارات في مدة وجيزة ”.
ويمكن ل زوار هذا الصالون التعرف على مختلف الماركات الخاصة بالمركبات التي يتم تركيبها بالجزائر وأسعارها وذلك
من التاسعة صباحا إلى غاية التاسعة ليلا وفق ذات المصدر. كما سيتم بالموازاة مع هذا الصالون تنظيم حملة
تحسيسية حول السلامة المرورية والركويج لاستهلاك المنتوج الوطني .
ومعلوم أن مؤسسة “ديا سفنت” تأسست سنة 2014 بتلمسان وهي مختصة في تنظيم التظاهرات الاقتصادية والإشهار
وقد أشرفت على تنظيم الطبعتين السابقتين لهذا الصالون .
ويأتي ذلك في سياق، تعرف فيه سوق السيارات حالة ركود كبيكة، إثر حملات المقاطعة التي شنها رواد مواقع التواصل
الاجتماعي، تحت شعار “خليها تصدي ” ØŒ والتي ألحقت خسائر كبكى، باعركاف مصنعي السيارات في الجزائر . وأسقطت لجنة المالية والميزانية بالمجلس الشعبي الوطني، الأربعاء المادة 6 من مشروع قانون المالية التكميلي لسنة
2018 ، التي تنص على إلغاء الإعفاءات الجبائية لفائدة مصنعي السيارات في الجزائر، وقررت الاحتفاظ بهذه الامتيازات
تجنبا للاحتجاجات الشعبية
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لضمان استقرار أسعار السيارات المصنعة محليا .
جمّدت تعاملاتها لساعات طويلة بسبب قطع الأنترنت
خسائر معتبرة وسط الشركات الجزائرية بسبب البكالوريا )واج(
خليفاتي: رقم أعمال شركات التأمين تراجع بسبب انقطاع الأنركنت
رغم تأكيد الحكومة أن انقطاع الأنركنت خلال فركة امتحان البكالوريا، يأتي ساعة فقط مع بداية كل امتحان، إلا أن
الكثيك من الجزائريين حرموا من هذه الخدمة لساعات طويلة في اليوم، وخاصة الذين لديهم اشركاك شهري للاستفادة
من الأنركنت .
حرمان هؤلاء الجزائريين من خدمة تكنولوجيا الأنركنت لنصف يوم أو ليوم كامل أحيانا، خلق نوعا من التذمر وتعطيلا
لبعض الأمور والمصالح والتعاملات التجارية، في الوقت الذي نفى الوزير الأول أحمد أويحيى، وجود خسائر مالية مبالغ
فيها . وفي هذا السياق، أكد الرئيس المدير العام لشركة أليانس للتأمينات، حسان خليفاتي، في اتصال بالشروق، أن عمل
شركات التأمين تعرقل خلال فركة امتحان البكالوريا، بسبب الانقطاع المتكرر لخدمة الأنركنت، حيث تم تأجيل تسجيل
ملفات الزبائن في بعض الأحيان، وبطء في التعامل مع الشركاء والتنسيق بين المكاتب، وقال خليفاتي، إن رقم أعمال
شركة أليانس للتأمينات عرف تراجعا ملحوظا مقارنة بالفركة ما قبل البكالوريا . من جهته، يرى الدكتور عثمان عبد اللوش، خبيك المعلوماتية، أن إدارة العالم الرقمي في الجزائر يخضع للكثيك من
المغالطات والخداع، وعدم الجدية في الالرزام بخدمة المشركك أو المتعامل معه، ولا تزال المؤسسة المتعاملة في قطاع
الأنركنت والهاتف النقال، تتعامل كمؤسسة تجارية لا خدماتية، وفي إطار سياس ي اقتصادي، لا يبال بأهمية التكنولوجيا
اليوم في حياة المواطن الجزائري .
وأكد عبد اللوش، أن تخوّف وزارة الركبية من الأنر كنت هو صورة تعكس حقيقة عدم تحكم المسؤولين عن الركبية
والتعليم العالي، في الرقمية، كما يعري عن واقع مر، وهو عدم مسايرة برامج ومناهج الركبية في المدارس الجزائرية
للعصر، حيث أصبح التلاميذ حسبه، يتفوقون على مسيكي القطاع .
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المدير العام للصندوق الوطني للتقاعد :
الخبراء لم يضبطوا بعد قائمة “المهن الشاقة ” )واج(
تعكف مجموعة من الخبكاء والمتخصصين في طب العمل حاليا، على تحديد وتصنيف المهن الشاقة، بهدف تحديد سن
الإحالة على التقاعد للعمال المعنيين بهذه المهن، حسبما أكده، الأحد، بغرداية المدير العام للصندوق الوطني للتقاعد،
سليمان ملوكة .
وأوضح المدير العام في تصريح لوكالة الأنباء الجزائرية على هامش تظاهرة أبواب مفتوحة على الصندوق، بخصوص
الصحة المالية للصندوق، أن الحكومة تعمل على توفيك تقاعد لكافة العمال رغم المشاكل التي تتحملها خزينة الصندوق،
مؤكدا أن هذا الأخيك، الذي يعرف حاليا عجزا ماليا زاد من حدته الخروج في التقاعد المبكر، يضمن بفضل مساعدة
الدولة المعاشات على المدى الطويل .
وكشف المدير العام للصندوق الوطني للتقاعد أن عدد مناصب العمل التي تم خلقها تبقى غيك متوازنة مع الكتلة المالية
الممنوحة للمتقاعدين، مشيكا إلى أن اسركاتيجية الحكومة في التشغيل وإعادة بعث الآلة الاقتصادية من شأنهما إيجاد
حل لهذا الاختلال .
وفيما يتعلق بتحديث إدارة صندوق التقاعد وإدخال الإدارة الإلكركونية وتكنولوجيا الإعلام والاتصال الجديدة، أفاد
ملوكة أن جهودا بذلت من طرف الصندوق لتطوير علاقاته مع المتقاعدين من خلال إطلاق خط أخضر للمعلومات
وإنشاء بوابة إلكركونية وإطلاع المتقاعدين والمستفيدين عبك الرسائل القصيكة، معلنًا أنه بإمكان المتقاعدين أيضا فتح
حسابات بنكية على مستوى أي مؤسسة مصرفية يرغبون .
وزير الصناعة والمناجم يوسف يوسفي في حوار ل"الشروق ":
فوض ى السيا رات انتهت.. ولا تراجع عن قاعدة 49 / 51 في الاستثمار
مصنعو المركبات استفادوا من كلّ الامتيازات وعليهم بالشفافية من المصنع إلى السوق
هذا جديد مشروع ال 50 منطقة صناعية.. وشراكة الحجار مع الهنود عرفت انحرافات
لا استغلال لمنجم الحديد بغار جبيلات دون نتائج الدراسة قيد الإنجاز
أكد وزير الصناعة والمناجم يوسف يوسفي، أن عهد الفوض ى في مجال نشاط تركيب السيارات قد ولى وانتهى، في هذا
الحوار مع “الشروق” يتوعد ويلرزم بأن دائرته الوزارية ستضمن متابعة لصيقة لملف صناعة تركيب السيارات ورصد
كل كبيكة وصغيكة لمراقبة أسعار السيارات وإلزام المصنعين بإشهارها، مشيكا إلى أن مصنعي السيارات استفادوا من كافة
التسهيلات والامتيازات وهم ملزمون اليوم باعتماد الشفافية التامة في كل سلسلة النشاطات من التصنيع إلى التسويق،
كما يتحدث عن العقار الصناعي غيك المستغل ومشروع ال 50 منطقة صناعية الذي قطعت طريقه العراقيل الإدارية
والتقنية ومركب الحجار الذي استهلك الكثيك من الجهد الحكومي والدعم المالي، والانحرافات التي عرفتها الشراكة مع
الطرف الهندي، وجديد الشراكة الجزائرية – الإماراتية في المركب الذي استفاد من قروض ضخمة مجددا، ويفند
يوسفي أطروحات الوزير الأسبق عبد السلام بوشوارب، ويقول إنه لا استغلال لمنجم الحديد بغار جبيلات دون نتائج
الدراسة قيد الإنجاز، وكيف ما إذا تم ذلك يتوجب البحث عن شريك أجنبي لديه طاقات تقنية ومالية ضخمة، تضمن
استغلال مشروع يعود عمره إلى عمر استقلال الجزائر، ويدافع عن قاعدة الاستثمار 51/49 ، ويؤكد أن مردودية
مشاريعها تبعث برسائل تطمين، فيما تحاش ى التعليق على الامتعاضات الدولية من هذه القاعدة .
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أعلنتم مؤخرا عن استحداث قطب مدمج لصناعة الفوسفات، هل من تفاصيل أكثر بخصوص المشروع؟ ومدى
مردوديته الاقتصادية؟
أذكر أولا بأن هذا المشروع المتعلق باستغلال وتحويل الفوسفات هو عبارة عن مشروع متكامل يبدأ بتحضيك الأرضيات
وإقامة المنشآت اللازمة وإنجاز أشغال التطوير حتى نتمكن من رفع طاقات الإنتاج الحالية ابتداء من المناجم المستغلة
حاليا بجبل العنق )تبسة( وفتح مكمن جديد بمنطقة بلاد الحدبة .
وتقدر طاقة انتاج الفوسفات الحالية ب 1.2 مليون طن في السنة، سنعمل على رفعها إلى حوالي 9 ملايين طن سنويا في
2022 من الفوسفات المعالج، وسيوجه أغلب هذا المنتوج لتحويله كيميائيا بغية انتاج الأسمدة الفوسفاتية ومشتقاتها . وسيتم تطويره على مراحل من خلال العمل على رفع طاقة الانتاج الحالية ابتداء من مكمن جبل العنق وذلك من 1.2
مليون طن/السنة إلى 3 ملايين طن، حيث تعمل المؤسسة الوطنية لاستغلال مناجم الفوسفات حاليا على تأهيل
المنشآت الموجودة وإقامة منشآت جديدة .
وفتح شركة المشروع الموجودة حاليا قيد الإنشاء بين المجمعين الجزائريين “ منال-سوناطراك” ومجمع صيني، في الشروع
الفعلي في أشغال التطوير والاستغلال وستقوم شركة المشروع باستغلال خام الفوسفات لإنتاج الفوسفات المسوق
بطاقة تقدر بحوالي 6 ملايين طن في السنة. وسيتم نقل هذا المنتوج الأولي إلى منطقة واد الكبكيت بسوق أهراس لتحويله
كيميائيا لإنتاج حمض الفوسفور بطاقة انتاج تقدر ب 1.5 مليون طن في السنة. وانتاج حمض الكبكيت بطاقة انتاج
تقدر ب 4.5 مليون طن في السنة، ومن المتوقع أن يحقق المشروع توظيف 5.000 عامل .
مشروع غار جبيلات يعتبر من أقدم المشاريع التي تداولت عليها الحكومات منذ الاستقلال، أين وصل المش رو ع، وما
الأسباب في تأخره رغم أهميته؟
يشرفني هنا أن أوضح لكم أن دائرتي الوزارية تبذل مجهودا كبيكا وتعمل على محاولة التجسيد الفعلي لعدة مشاريع
منجمية منها مشروع استغلال وتطوير منجم الحديد بغار جبيلات الذي هو قيد الدراسة. وتجدر الإشارة إلى أننا نسعى
بكل طاقاتنا لإقامة هذا المشروع الكبيك رغم التحديات التي نواجهها، حيث يتطلب هذا المشروع قبل كل ش يء إنجاز
الدراسات اللازمة التي من خلالها يمكن اتخاذ القرار من أجل الانطلاق في انجاز هذا المشروع الكبيك. وتتمثل أبرز هذه
التحديات في المعرفة بصفة جيدة للاحتياطات الجيولوجية والمنجمية القابلة للاستغلال والتثمين تقنيا واقتصاديا
وتجاريا . تحديد الطرق والتقنيات وكيفيات الاستغلال ولاسيما تثمين وتحويل خام الحديد للحصول على منتوج ذي نوعية
مقبولة اقتصاديا وتجاريا. وفي هذا الشأن تجدر الإشارة إلى أن خام الحديد بمكمن غار جبيلات يتميز باحتوائه على
عنصر شائب وهو “الفوسفور ” والذي عقّد طرق التثمين والتحويل. ونحن نعمل من أجل إيجاد الطريقة المثلى والمناسبة
لمعالجة خام الحديد هذا .
كما نعمل على تقييم التكاليف اللازمة لإقامة هذا المشروع، مع الأخذ بعين الاعتبار النقص في الهياكل القاعدية، وبُعد
المنطقة وقساوة الظروف فيها، وتحديد الآثار السلبية التي قد تنجم عن إقامة هذا المشروع مع اقركاح التدابيك والحلول
اللازمة للحد منها .
ونعمل حاليا على رفع هذه التحديات من خلال انجاز الدراسات اللازمة مع شركات أجنبية ذات سمعة دولية، بغية
الخلوص إلى النتائج التي تقودنا إلى اتخاذ قرار حول مدى تجسيد هذا المشروع الكبيك. ويبقى تجسيد المشروع مرهونا
بنتائج الدراسات، ومن المتوقع البحث عن شريك لديه طاقات تقنية ومالية، ويمتلك الخبكة والتكنولوجيا لتشكيل
مؤسسة شراكة صلبة وفقا للقواعد المعمول بها .
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صادق مجلس مساهمات الدولة على قرارات من أجل إنعاش مركب الحجار للحديد والصلب، كما تمت الموافقة
على إعادة تنظيم المركب، وإعادة جدولة ديونه، مع تخصيص تمويل إضافي لعصرنته، هل من تفاصيل؟
فعلا، صادق مجلس مساهمات الدولة على قرارات هامة من أجل إنعاش مركب الحجار للحديد والصلب والمتمثلة في
إنجاز استثمار تكميلي يقدر ب 46 مليار دج وذلك لاستكمال وتقوية الأشغال التي مست المرحلة الأولى، وهي إعادة تأهيل
وتشغيل الفرن العالي؛ وإعادة تأهيل آلات التصفيح للمنتجات المسطحة وإنشاء محطة للأوكسجين ومحطة كهربائية
داخل المركب .
هذه العمليات تأتي لتأمين المركب من الأخطار الصناعية، كما تمّ أيضا إعادة جدولة الديون المركتبة عن فسخ عقد
الشراكة مع الشريك الأجنبي واسركجاع المركب 100 %. وهي جدولة للتكفل بهذه الديون عن طريق قرض مقدم من
طرف الصندوق الوطني للاستثمار لمدة 25 سنة يتم تسديده من طرف المركب . بالإضافة الى قرض من طرف نفس الصندوق يقدر ب 20 مليار دج، وهو الفارق اللازم لإنجاز الاستثمارات السالفة الذكر
والمقدرة كما أشرت ب 46 مليار دج والتي سيسددها بطبيعة الحال المركب وفق الشروط المتفق عليها مع الصندوق
الوطني للاستثمار .
ألا تعتقدون معاليكم أن مركب الحجار استهلك الكثير من الجهد والدعم المالي العمومي، إلا أن الجزائر مازالت
تستورد كميات ضخمة من الحديد، أين يكمن المشكل بالنسبة للمركب؟
صحيح، المركب استهلك الكثيك من الجهد الحكومي والدعم المالي وهذا كونه من أكبك المركبات الصناعية الوطنية وله
أهمية كبيكة في بعث الصناعة المعدنية والميكانيكية التي قررت الحكومة تطويرها . أما بخصوص استيكاد كميات كبيكة من الحديد، فإني أعلمكم أنه تمّ تحقيق الاكتفاء الذاتي، كما أن مركب الحجار
يصدر حاليا منتوج الحديد المصفح أو المسطح إلى عدة دول أوروبية وعربية، حيث يبلغ حجم الصادرات أكثك من 100
مليون دولار خلال هذه السنة، والأنواع الأخرى المستوردة سيتم الاستغناء عن استيكادها نهائيا بعد إنجاز مشروع
الشراكة الجديدة بين مركب الحجار والمتعامل الإماراتي (EDG) والذي يخصص لإنتاج أنواع الحديد المستعملة في أنابيب
بدون تلحيم وكذا أجزاء البناءات المعدنية المختلفة .
شراكة جزائرية إماراتية في مركب الحجار، ما هي أهداف الحكومة من هذه الشراكة في ظل نتائج التجربة التي
خاضها المركب مع الشريك الهندي؟
الهدف من مشروع الشراكة الجزائري -الإماراتي هو إنتاج وبكميات كبيكة جميع أنواع الحديد التي يتم استيكادها حاليا،
وقد ذكرت أهمها وهذا من أجل تنويع المنتوج الوطني، من جهة، وتخفيض فاتورة الاستيكاد والتصدير للفائض من جهة
اخرى . كما أود أن ألفت انتباهكم إلى أن هذه الشراكة الجديدة مع الطرف الإماراتي تضبطها القوانين والتشريعات الجديدة
كقاعدة 51 / 49 التي لم تكن في السابق مع الشريك الهندي والتي يكون للطرف الوطني من خلالها كل إمكانيات المراقبة،
التوجيه والتسييك لتجنب التجربة السابقة مع (ARCELOR) وما عرفته من انحرافات .
يعرف مشروع بلارة أو ما يعرف بالمشروع القطري – الجزائري بجيجل، تأخرا ما أسباب هذا التأخر؟
للإجابة عن سؤالكم هذا أود أن أشيك أولا بأن ما يعرفه إنجاز مركب الحديد والصلب ببلارة ليس بتأخر ولكن إعادة
جدولة لمخطط الإنجاز، فرضتها بعض العوامل التي طرأت بعد الانطلاقة في تجسيد المشروع على أرض الواقع . وقبل سرد هذه العوامل، أود أن أذكركم بما يشتمل عليه المشروع، المتمثل في إنشاء مركب للصلب، على مرحلتين، ذو
قدرة إنتاج مليوني ) 02 ( طن سنويا من منتجات الصلب في مرحلة أولى. في هذا الصدد، يشمل المشروع عدة إنجازات
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تطلبت رصد مبلغ مالي يقدر بملياري ) 02 ( دولار أمريكي، وأصرح لكم بأن مثل هذه المشاريع تتطلب تعديلات على
مخططات إنجازها وهي الحالة التي يعرفها مركب بلا رة .
وللرجوع إلى أهم العوامل المتسببة في هذا الأمر، أذكر لكم التأخر في توقيع العقود مع المتدخلين في إنجاز مختلف
وحدات المشروع، إذ أنه تم التوقيع على عقدين هامين في الأول، المتعلقين بإنجاز الوحدة الداخلية للكهرباء وإنجاز
وحدات الدرفلة. غيك أنه قد تم تدارك هذا الأمر وتم في مرحلة ثانية التوقيع على كل عقود المنشآت الباقية والتي تعرف
انطلاقة في التجسيد. كما أطلعكم بأنه قد وجهت تعليمات لبذل كل الجهود لتسليم الوحدات ضمن الآجال المسطرة
في المخطط الجديد. وطبيعة الأرضية التي شيد عليها المركب والتي استلزمت مجهودات جبارة لتثبيتها، والتقلبات الجوية .
أطلقت الحكومة مشروعا لإقامة 50 منطقة صناعية، وعرف المشروع عمليات مد وجزر، أين وصل المشروع؟ وهل
تمكنتم من إيجاد حل للمشاكل الإدارية التي كانت تعترض إقامة المناطق الصناعية؟ وهل توصلتم إلى تسوية
بخصوص الجهة التي يجب أن تتحمل مسؤولية تهيئة المناطق الصناعية؟
اسمحوا لي أن أنهي إلى عنايتكم أنه في إطار تنشيط الاستثمار المنتج، أخذت السلطات العمومية على عاتقها توفيك العقار
الصناعي الموجه لإنجاز مشاريع استثمارية على مستوى المناطق الصناعية الجديدة في إطار البكنامج الوطني المعتمد من
طرف الد ولة .
في هذا الشأن، صادق المجلس الوطني للاستثمار (CNI) على برنامج وطني يتضمن إنشاء وتهيئة 30 منطقة صناعية تمّ
توسعتها فيما بعد ليصل العدد إلى 50 منطقة صناعية بناءً على طلبات تقدم بها السيدات والسادة الولاة، وذلك على
مساحة إجمالية تقارب 12000 هكتار موزعة على 39 ولاية تغطي 9 فضاءات حددها المخطط الوطني لتهيئة الإقليم
(SNAT) لسنة 2030 والهدف منه توفيك العقار الصناعي الموجه للاستثمار لفائدة المتعاملين الاقتصاديين الجزائريين
فت بإنجازها الوكالة الوطنية للوساطة والضبط العقاري
Ù‘
وقد كل (ANIREF) ، وبتمويل من طرف الصندوق الوطني
للاستثمار (FNI). وبعد أن عرف هذا البكنامج عدة عراقيل إدارية وتقنية، أدت إلى تأخر كبيك في إنجاز هذه المناطق، قامت السلطات
العمومية بإعطاء توجيهات قصد الإسراع في وتيكة الإنجاز، حيث قام المجلس الوطني للاستثمار (CNI) في دورته 84
بإصدار اللائحة رقم 09 المتضمنة، تحويل برنامج إنجاز المناطق الصناعية الجديدة للولاة والمتضمن 43 منطقة صناعية
من أصل 50 ، أما فيما يخص السبع ) 07 ( مناطق المتبقية فستنجزها الوكالة الوطنية للوساطة والضبط العقاري
(ANIREF) وذلك لأن الأشغال قد انطلقت بها قبل صدور اللائحة .
عمليات تطهير واسعة أطلقتها وزارتكم بالتنسيق مع الولاة، قصد استرجاع العقار الصناعي غير المستغل، أين
وصلت العملية؟
نظرا للأهمية التي يكتسيها العقار الصناعي الذي يعد الثكوة الأكثك طلبا من طرف المتعاملين الاقتصاديين، يشرفني أن
أنهي إلى عنايتكم أن السلطات العمومية قد اتخذت عدة تدابيك من أجل توفيك العقار الصناعي ومن بينها اسركجاع
الأراض ي الممنوحة في إطار ترقية الاستثمار وغيك المستعملة، ويمكن تصنيف العقار غيك المستغل إلى صنفين، أولا عقار
غيك مستغل ممنوح بصيغة التنازل وعقار غيك مستغل ممنوح بصيغة الامتياز .
وعليه، قامت السلطات العمومية بإعطاء توجيهات لإحصاء العقار الصناعي غيك المستغل، حيث عينت لجنة وزارية
مشرككة لهذا الغرض، ومن خلال هذه العملية تبين وجود عقار غيك مستغل لا يستهان به، وتم تحديد تدابيك قانونية
ضمن قانون المالية للسنة الجارية لإلزام المستفيدين باستغلال العقار أو اسركجاعه بقوة القانون .
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أعلنتم عن تحقيق موسع في مجال صناعة تركيب السيارات، كما تحدثتم عن إنشاء مرصد خاص بمراقبة أسعار
السيارات، أين وصلت نتائج التحقيق، وهل من تفاصيل عن مهام المرصد، في ظل تداخل الصلاحيات بين قطاعكم،
وقطاع التجارة؟
تعكف وزارة الصناعة على متابعة ملف صناعة تركيب السيارات لرصد التطورات المركتبة عن ممارسة هذا النشاط
ومراقبة أسعار السيارات. لقد قدّمت كافة التسهيلات اللازمة والامتيازات لمصنعي السيارات، الش يء الذي يلزمها باعتماد
الشفافية التامة في كل سلسلة النشاطات التي تمتد من التصنيع إلى غاية التسويق . وفي هذا النحو، فكرنا في خلق مرصد لمراقبة تكاليف سلسلة إنتاج السيارة، قصد التدخل كلما اقتضت الضرورة
لذلك؛ فلقد تم نشر جدول الأسعار الرسمية للسيارات في السداس ي الأول من السنة وتكفلت وزارة التجارة بمراقبة
أسعار سوق السيارات من خلال المراقبة الميدانية كما طلبنا من المصنعين إشهار أسعار المركبات عند خروجها من
المصنع. إلى جانب ذلك، فقد تم تشكيل وفد عمل لوضع خطة للتكفل بهذه الانشغالات بالتشاور مع مختلف المتعاملين،
الخبكاء لاتخاذ التدابيك الملائمة وإيجاد الحلول المناسبة .
هل من المنطق سيدي الوزير أن أسعار سيارات مستوردة جاهزة أقل من أسعار سيارات مركبة محليا، خاصة أن
أصحابها استفادوا امن إعفاءات وامتيازات كان يفترض أن تنعكس على الأسعار؟
بغرض تشجيع الاستثمار في شعبة صناعة تركيب السيارات، التي تعتبك صناعة ناشئة كان لابد من تدعيم المتعاملين
بعدة امتيازات من تخفيضات في الرسوم والضرائب وهذا من أجل تخفيض فاتورة الواردات وخلق مناصب شغل
جديدة، ومن المعلوم أن الهدف الأساس ي من هذه الصناعة يكمن في الانتقال من مرحلة الرككيب إلى مرحلة التصنيع،
وفي مقابل ذلك، نلح على ضرورة إرساء الشفافية في تكاليف مختلف النشاطات المتعلقة بتصنيع وتسويق السيارات .
تحفظات كثيرة عبرت عنها سفارات دول أجنبية ومسؤولون أجانب، تجاه قاعدة الاستثمار في الجزائر أو ما يعرف
ب 49 / 51 ، ما هي مشكلة هؤلاء مع القاعدة؟ وهل هناك نية لدى السلطات العليا في استثناء بعض القطاعات من
هذه القاعدة؟
ت رتكز سياسة الحكومة على جلب الاستثمار على توجيهات فخامة رئيس الجمهورية التي أعطاها في مجلس الوزراء المنعقد
بتاريخ 31 أوت 2009 ، حيث أكد على حاجة الجزائر للاستثمارات المنتجة الوطنية والأجنبية .
وبغرض إعادة دفع النشاط الصناعي وتشجيع الاستثمار في القطاع الصناعي اتخذت الحكومة جملة من التدابيك، نذكر
منها أحكام المادة 75 من قانون المالية 2015 التي تضمنت مزايا خاصة لبعض النشاطات الصناعية التابعة لبعض
الفروع الصناعية، اتخذت الدولة عدة إجراءات لركقية وتطوير القدرات الإنتاجية للمؤسسات الجزائرية )عمومية أو
خاصة(، حيث وافق المجلس الوطني للاستثمار على عدة مشاريع استثمارية ذات أهمية بالنسبة للاقتصاد الوطني في
القطاعين العام والخاص، على سبيل المثال 19 مشروعا )عموميا وخاصا( لإنتاج الاسمنت بقدرة إنتاجية متوقعة ب
48 مليون طن /سنة و 17 مشروعا )عموميا وخاصا( لإنتاج وتحويل الحديد الصلب بقدرة إنتاجية متوقعة بأكثك من 21
مليون طن /سنة .
إضافة إلى هذه الإنجازات، فإن القطاع الخاص موجود في هذا المجال عبك متعامل ذي شهرة عالمية، المجمع لافارج
أولسيم، الذي من المنتظر أن يبلغ إنتاجه 11 مليون طن مع آفاق 2020 ، إضافة إلى متعاملين خواص آخرين يطمحون
لإنتاج ما يعادل 9,5 ملايين مطلع 2020.
كما تم تسجيل انخفاض ملحوظ في الكمية والقيمة المستوردة لمادة الاسمنت خلال الأربع سنوات الماضية، على سبيل
الذكر انخفضت فاتورة الاستيكاد من 537 مليون دولار أمريكي سنة 2014 إلى 473 مليون دولار سنة 2015 وإلى 306
مليون دولا ر سنة 2016 وإلى 64 مليون دولار سنة 2017.
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للتذكيك، لقد تمكن المجمع الصناعي لإسمنت الجزائر من إبرام عقد لتصدير 200 ألف طن، كانت أولى دفعات التصدير
في شهر أفريل 2018 ، تقدر ب 45 ألف طن، كما أنه هناك مفاوضات مع متعاملين آخرين بهدف تصدير شحنات أخرى . ونجح المجمع الخاص )مجمع لافارج أولسيم( من تصدير 13 ألف طن من الاسمنت وهناك مجمع آخر خاص في الجنوب
يحضر إلى التصدير إلى دول مجاورة .
ما تقييمكم لمردودية هذه المشاريع؟
أود أن أشيك إلى أن السياسة المنتهجة في مجال الاستثمارات من خلال رصد الأغلفة المالية الضرورية ومن خلال
ا عب الصناعية وفي كلا القطاعين العام
ُ
لتحفيزات المقدمة في مجال الاستثمار، قد بدأت تؤتي ثمارها في العديد من الش
والخاص. وتقييمنا لهذه المشاريع جدّ إيجابي، سواء في مجال مواد البناء خاصة الإسمنت فقد تمّ تحقيق الاكتفاء الذاتي، وبدأ
تصدير الفائض من هذه المادة أو في مجال منتوجات الحديد والصلب، فمن خلال الاستثمارات العمومية والخاصة
المنجزة أو في مجال الصناعات الميكانيكية .
وفي مجال السيارات بدأنا نشهد انطلاقة لصناعتها من خلال الرككيب لعلامات معروفة وسيتم الانتقال من الرككيب إلى
التصنيع من خلال جلب عدد معتبك من المناولين الصناعيين، لصناعة الأجزاء وقطع السيارات محليا لتدخل في سلسلة
الإنتاج لهذه العلامات كما تنص عليه القوانين. وباختصار، هناك نتائج معتبكة تمّ تحقيقها في مجالات أخرى كالصناعات
الكهرومنزلية والإلكركونيك حيث بدأنا نصدر جزءا منها نحو الخارج. كما أن قطاع النسيج سيعرف تحقيق معدلات
جيدة في الإنتاج من خلال مشروع الشراكة مع الأتراك والذي سيوجه نسبة 60 % من هذا المنتوج إلى الخارج .
إعداد إستراتيجية وطنية جديدة لإدماج الأشخاص المعاقين في وسط الشغل )واج(
ستعد قريبا وزارة التضامن الوطني والأسرة وقضايا المرأة إسركاتيجية وطنية جديدة لإدماج الأشخاص المعاقين في
وسط الشغل، حسبما أعلنه اليوم الأحد مدير الوقاية وإدماج الأشخاص المعاقين بالوزارة، علي نباوي.
وأوضح السيد نباوي خلال ندوة حول حالة تقدم مشروع التوأمة بين الجزائر وفرنسا حول إدماج الأشخاص المعاقين
في وسط العمل الذي أطلق في 23 أبريل 2017 بالجزائر العاصمة في إطار برنامج دعم تنفيذ اتفاق الشراكة مع الاتحاد
الأوروبي أن "الامر يتعلق بتنفيذ تدبيك عملياتي ومتعدد القطاعات موجه على وجه الخصوص للإدماج المهني للمعاقين".
ويُمول برنامج دعم تعزيز قدرات وزارة التضامن الوطني في مسعاها لتشجيع إدماج الأشخاص المعاقين لمدة 24 شهرا
من قبل الاتحاد الأوروبي بمبلغ يقدر ب 2 ر 1 مليون أورو في إطار برنامج الدعم )ب 3 أ(.
ومن بين النتائج المتوخاة في إطار برنامج الدعم هذا: تحسين تنفيذ مقاربة الإسركاتيجية في مجال إدماج الأشخاص
المعاقين وتأطيك المنشآت المتخصصة وبرامج تكوين وتوظيف الاشخاص المعاقين وتشكيل العلاقات والمبادلات مع الحركة
الجمعوية.
وبهذه المناسبة أوضحت وزيرة التضامن الاجتماعي أن هذه الندوة ستسلط الضوء على الحركية الجديدة التي دفع بها
قطاعها في مجال الادماج المهني للمعاقين واصفة برنامج الدعم ب"الواعد".
كما كشفت السيدة الدالية أنه يتم حاليا في هذا الاطار إعداد دليل تقييم قدرات الأشخاص المعاقين.
وأبرزت المسؤولة الاولى عن القطاع أن الجزائر قد صدّقت عام 2009 على اتفاقية حقوق الأشخاص ذوي إعاقة
مضيفة أنه على الرغم من الأجهزة التنظيمية والتشريعية التي تم وضعها خاصة القانون 02 - 09 المتعلق بحماية
الأشخاص المعوقين وترقيتهم والذي يضمن لهم الحق في العمل إلا أن هذه الفئة تواجه صعوبات في ولوج عالم الشغل.
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واعتبكت الوزيرة ان هذا الأمر يرجع إلى الذهنيات مشيكة إلى ضرورة وضع آليات تشجع المستخدمين على تخصيص
مناصب عمل للأشخاص المعاقين كما ينص عليه القانون.
من جهته أكد رئيس مفوضية الاتحاد الاوروبي بالجزائر السفيك جون أورورك أن "النتائج الأولية لمشروع التوأمة هذا
مشجعة" وذلك بفضل وزارة التضامن الوطني التي أبدت إرادتها القوية في قيادة هذا المسار مع توجيه كل الفاعلين
المعنيين من أجل "ترقية الحق في العمل بالنسبة للأشخاص المعاقين وتفادي كل اقصاء اجتماعي".
انخفاض احتياطي الصرف للجزائر يدفع الى بذل مزيد من الجهود )واج(
أكد الأمين العام لحزب التجمع الوطني الديمقراطي أحمد اويحيى يوم السبت بالجزائر العاصمة أن انخفاض احتياطي
الصرف للجزائر الذي من المفركض ان يبلغ 85 مليار دولار مع نهاية السنة يدفع السلطات العمومية الى بذل "المزيد من
الجهود" للخروج من التبعية للمحروقات.
و خلال ندوة صحفية نشطها عقب الدورة الخامسة للمجلس الوطني للحزب, أوضح السيد أويحيى قائلا "في نهاية شه ر
مايو, بلغ احتياطي الصرف للجزائر 90 مليار دولار و من المرتقب ان ينخفض الى 85 مليون دولار مع نهاية السنة الجارية
بسبب استيكاد السلع و الخدمات".
و قال السيد اويحيى أن "التوجه نحو المحروقات يسجل انخفاضا و هو الش يء الذي يدفع الجزائر الى بذل مزيد من
الجهود في المستقبل", معتبكا أن الاتفاق الذي توصلت اليه منظمة البلدان المصدرة للبركول )أوبيب( "من شأنه ان
يبطئ الأسعار".
و في نفس الصدد, وصف السيد اويحيى اللجوء الى التمويل غيك التقليدي "بالاختيار الشجاع" المتخذ من طرف السيد
عبدالعزيز بوتفليقة, مشيكا الى أنه قد سمح للجزائر بمواصلة تطورها الاقتصادي مع تفادي نفس الأزمة التي مرة بها
سنة 1986 .
كما ذكر أن الدولة كانت في سبتمبك الماض ي في وضع مالي لم يكن ليسمح بتسديد اجور العمال, مشيكا الى انه في نفس
الفركة من السنة كان لدى الخزينة العمومية 50 مليار دج في حين كانت بحاجة الى 150 مليار دج على الأقل.
و أضاف قائلا "كان يمكن ان تقودنا هذه الوضعية الى ركود تام للاقتصاد الوطني نظرا لعدم توفر البنوك على السي ولة
المالية. في الوقت الراهن تمت معالجة الوضع لكن لا تزال الطريق طويلة لا سيما و أننا ملرزمون بتحقيق توازن في
الميزانية سنة 2022 ."
و في رده على سؤال حول وجهة الأموال الخاصة بالتمويل غيك التقليدي, أشار الأمين العام الى أنها موجهة الى المشاريع
الاقتصادية و الاجتماعية.
و قال السيد اويحيى "لقد قمنا بتخصيص 570 مليار دينار سنة 2017 من أجل الميزانية و تسديد بعض المصاريف,
كما قمنا بإرجاع 452 مليار دينار كانت تدين بها الخزينة لسوناطراك", مضيفا أن "الخزينة العمومية قامت بإنقاذ
البنك الوطني الجزائري عن طريق اعادة ارجاع 545 مليار دج اسركجعت على شكل سندات الخزينة على مدى فركة 30
سنة".
و فيما يخص التمويل غيك التقليدي كذلك, أكد السيد أويحيى أنه قد تم تخصيص مبلغ 154 مليار دج أجل مشاريع
عدل, في حين تم تخصيص سنة 2018 مبلغ 900 مليار دج من أجل تمويل العجز الذي بلغ كان قد بلغ 1800 مليار
دج.
و يضاف الى هذا -حسب ذات المسؤول- " 500 مليار دج مخصصة لتمويل الصندوق الوطني للضمان الاجتماعي من
اجل دعم خزائن الصندوق الوطني للمتقاعدين".
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بنوك/مالية/تأمينات
تأمينات: ارتفاع رقم الأعمال في الثلاثي الأول لسنة 2018 وهيمنة فرع السيارات)واج(
سجل السوق الوطني للتأمينات ارتفاعا في رقم أعماله ب 8،1 بالمائة خلال الثلاثي الأول ل 2018 مقارنة بنفس الفركة من
2017 مع الحافظ على هيمنة فرع التامين على السيارات، حسبما أفاد به المجلس الوطني للتأمينات في آخر مذكرة له.
وارتفع إنتاج شركات التأمين في الفركة بين يناير ومارس 2018 إلى ما قيمته 39،37 مليار دج مقابل 36،42 مليار دج في
الفركة المناظرة من العام الماض ي، وفقا لنفس البيانات.
وفيما يتعلق بالتعويضات التي قدمتها شركات التأمين لفائدة زبائنها، فقدرت قيمتها ب 2 ر 15 مليار دج مقابل 14،1 مليار
دج )+ 8 بالمائة(.
وتظهر ذات البيانات، تواصل هيمنة التامين على الأضرار على بنية التعويضات بنسبة 96،5 بالمائة مقابل 3،5 بالمائة
للتأمينات على الأشخاص.
أما عن مخزون الأضرار التي تعوضها شركات التأمين، فقد قدر في الثلاثي الأول للعام الجاري ب 79،4 مليار دج مقابل
69،8 مليار دج بنهاية مارس 2017 +( 13،7 بالمائة(.
ففي فرع التامين على الأضرار، بلغ رقم الأعمال 35،3 مليار دج اي 90 بالمائة من سوق التأمينات في حين تقدر قيمة
التعويضات على الأضرار ب 14،7 مليار دج.
وفي نفس الفرعي بلغ رقم الأعمال بالنسبة للتامين عÙ

Revue de Presse 25 juin 2018 Publié le 27/06/2018 à 15:10

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Jeudi 25 juin 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Produits alimentaires: hausse de la facture d'importation sur les 5 premiers mois de 2018 (APS) .................................................................................................................. 3
ï‚· UNE HAUSSE DE PLUS DE 250 MILLIONS DE DOLLARS EN 5 MOIS : L'importation du médicament explose ! (L’Expression) ............................................ 4
ï‚· L'inflation moyenne annuelle à 4,4% en mai 2018 ..................................................... 6
ï‚· Salaires bloqués, prix en hausse : le pouvoir d’achat des algériens en déclin (Algérie Eco) ............................................................................................................................. 7
ï‚· « L’Algérie a intérêt à ce que le prix du baril se stabilise au-dessus de 75 dollars » (TSA) .......................................................................................................................... 8
ï‚· Le ministère de l’Industrie veille à la transparence par rapport aux prix de véhicules montés en Algérie (APS) .......................................................................................... 10
ï‚· APRÈS LA SUPPRESSION DE LA TVA : Le marché de l'automobile se calme (L’Expression) .......................................................................................................... 11
ï‚· Énergies renouvelables : Un programme ambitieux (El Moudjahid) ....................... 12
ï‚· Le PDG de la Cagex: «De mauvaises exportations nuisent à l'image de marque» (Le Quotidien d’Oran) ..................................................................................................... 13
ï‚· Thon rouge : le quota de l’Algérie sera de 1456 tonnes en 2019 (Algérie Eco) ....... 15
ï‚· FACE À LA MAFIA DU FOIN QUI MENACE LE CHEPTEL BOVIN : Le boucher comme alternative (L’Expression) .............................................................. 16
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 17
ï‚· CNMA: un total de 7 milliards de dinars d'indemnisations en 2017 (APS) ............. 17
ï‚· Assurances: le chiffre d'affaire en hausse au 1er trimestre 2018, la branche automobile prédominante (APS) ............................................................................... 18
Commerce ............................................................................................................................................................ 20
ï‚· PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES : La flambée sévit toujours (L’Expression) ... 20
Coopération ......................................................................................................................................................... 21
ï‚· Le SG adjoint des USA jeudi à Alger (Le Soir d’Algérie) ....................................... 21
Veille ..................................................................................................................................................................... 22
ï‚· Tourisme: lancement d’une caravane pour la promotion de la destination Algérie (APS) ......................................................................................................................... 22
ï‚· CONDOR MOBILE VILLAGE DÉBARQUE À ALGER : Une expérience unique en son genre (L’Expression) ..................................................................................... 23
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A la une
Produits alimentaires: hausse de la facture d'importation sur les 5 premiers mois de 2018 (APS)
La facture d'importation des produits alimentaires a connu une légère hausse sur les 5 premiers mois de 2018, tirée essentiellement par l'augmentation des importations des céréales et le lait, tandis que le reste des principaux produits alimentaires a connu des baisses, a appris l'APS auprès des Douanes.
La facture d'importation du Groupe des produits alimentaires a atteint 3,936 milliards de dollars (mds usd) entre janvier et fin mai 2018, contre 3,791 mds usd durant la même période de 2017, soit une hausse globale de l'ordre de 145 millions de dollars (+3,82%), détaille le Centre national de l'information et des statistiques des Douanes (Cnis).
Sur les 3,936 mds usd d'importations alimentaires globales, les six principaux produits alimentaires (céréales, laits, sucres et sucreries, café et thé, légumes secs et viandes) ont été importés pour 2,892 mds usd au sur les 5 premiers mois de 2018 contre 2,855 mds usd sur la même période de 2017, en hausse de près de 37 millions usd, correspondant à un augmentation de l'ordre de 1,31%.
Ainsi, la facture des céréales, semoule et farine, représentant plus de 36% des importations alimentaires de l'Algérie, a grimpé à 1,428 mds usd contre 1,258 mds usd, soit une augmentation de 170 millions de dollars (+13,5%) entre les deux périodes de comparaison.
Les importations en lait et matières premières des produits laitiers ont également enregistré une hausse en s'établissant à 701,03 millions usd contre 672,12 millions usd, en hausse de près de 29 millions usd (+4,3%).
En revanche, les importations pour le reste des produits alimentaires essentiels ont enregistré des baisses.
Ainsi, les importations des viandes ont reculé en s'établissant à 92,63 millions usd contre 122,8 millions usd, en baisse de 30,16 millions usd (-24,56%).
Quant à la facture d'importation du sucre et sucreries, elle a diminué à 377,01 millions usd contre 476,32 millions usd, en baisse de 100 millions usd (-21%).
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Pour les légumes secs, ils ont baissé à 137,37 millions usd contre 154,55 millions usd (-11,1%).
De même, les importations du café et thé ont enregistré une baisse à 156,3 millions usd contre 171 millions usd (-8,6%).
En dehors de ces six (6) principaux produits, le reste du Groupe des produits alimentaires a été importé pour 1,04 mds usd de janvier à mai 2018 contre 936 millions usd de janvier à mai 2017 (+12%).
Concernant les huiles destinées à l'industrie alimentaire (classées dans le Groupe des biens destinés au fonctionnement de l'outil de production), leurs importations ont également augmenté à près de 392 millions usd sur les cinq premiers mois de 2018 contre 383 millions usd sur la même période de 2017 (+2,3%).
Ainsi, la facture globale du Groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l'industrie alimentaire s'est chiffrée à 4,33 mds usd entre janvier et mai 2018 contre 4,17 mds usd entre janvier et mai 2017, en hausse de 3,83%.
==Les importations des médicaments en nette hausse==
Par ailleurs, la facture d'importation des médicaments a nettement augmenté en se chiffrant à 922,54 millions usd sur les cinq premiers mois 2018 contre 671,26 millions usd à la même période de 2017, en hausse de plus de 250 millions usd (+37,43%).
Pour rappel, de nouveaux mécanismes d'encadrement des importations de marchandises, dont des produits alimentaires, avaient été mis en place en janvier 2018 dans le but de réduire le déficit commercial et de promouvoir la production nationale.
Il avait ainsi été décidé de la suspension provisoire d'importation de plus de 800 produits et l'instauration de mesures à caractère tarifaire prévues par les dispositions de la loi de finances pour 2018, et ce, à travers l'élargissement de la liste des marchandises soumises à la Taxe intérieure de consommation (TIC) au taux de 30% et le relèvement des droits de douane pour des produits alimentaires.
Le projet de loi de finances complémentaire 2018 a institué un Droit additionnel provisoire de sauvegarde applicable aux opérations d'importation de marchandises, qui est fixé entre 30% et 200%. Il sera perçu en sus des droits de douane.
UNE HAUSSE DE PLUS DE 250 MILLIONS DE DOLLARS EN 5 MOIS : L'importation du médicament explose ! (L’Expression)
Les médicaments ne risquent pas de manquer dans nos pharmacies, puisque, les importations de médicaments sont en nette hausse. Depuis le début de l'année en cours, l'importation de médicaments a explosé! Selon une source douanière, la facture d'importation des médicaments a nettement augmenté sur les cinq premiers mois de 2018 en se chiffrant à près de 922,55 millions de dollars contre 671,26 millions de dollars à la même période de 2017, (en hausse de plus de 251 millions de dollars (+37,43%)! La facture d'importation des médicaments a ainsi atteint 1,89 milliard de dollars en 2017 contre 2,02 milliards de dollars en 2016 (-6,4%).
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Selon la même source, la demande nationale en médicaments est de l'ordre de 4 milliards de dollars annuellement. Pour rappel, il faut savoir que l'industrie pharmaceutique nationale produit pour l'équivalent de 2 milliards de dollars actuellement. «Quelque 80 unités productives dans le domaine pharmaceutique sont en activité au niveau national». Dans ce même sillage, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Mokhtar Hasbellaoui avait affirmé, jeudi dernier à Alger, que l'Etat veillait à assurer la disponibilité quantitative et qualitative des médicaments. Le ministre qui répondait aux questions de deux membres du Conseil de la nation concernant la mise en place d'une nouvelle base pour la production de certains médicaments au niveau local après le retrait de certains de ces médicaments des marchés internationaux, et les solutions et mécanismes à même de mettre fin au monopole dans le domaine pharmaceutique, a souligné que «l'Etat a toujours veillé à assurer la disponibilité quantitative et qualitative des médicaments». Il a, par ailleurs, affirmé que l'importation et la production de médicaments en Algérie «sont soumises à des instructions strictes et l'Etat a oeuvré à la promotion des médicaments génériques et l'interdiction de l'importation de ceux produits localement, ce qui a permis de porter à plus de 70% la production de ce type de médicaments». Selon le même responsable, ces mesures ont également permis une concurrence entre les producteurs locaux et la fin du monopole, ce qui constitue une valeur ajoutée «qui a érigé l'Algérie au rang des pays exportateurs de cette matière vitale». Concernant les matières premières nécessaires à la production pharmaceutique, le ministre a ajouté que «la suspension de l'importation de ces matières est soumise à un programme étudié tenant compte des besoins nationaux conformément à un cahier des charges spécifique», poursuivant par «l'importation de ces produits par les producteurs locaux se fait en fonction de leurs capacités financières et des besoins exprimés». S'agissant des médicaments produits localement ou commercialisés en Algérie en dépit de leur retrait par d'autres parties, Mokhtar Hasbellaoui a fait savoir que la nomenclature nationale de l'importation des médicaments est révisée de manière régulière par un comité d'experts. «Le retrait de certains médicaments par les pays producteurs ne signifie pas leur invalidité mais pour de simples raisons commerciales, et ils ne peuvent pas être retirés du marché national sauf dans le cas où la commission compétente approuve leur inefficacité, seul critère retenu par l'Algérie», ajoute-t-il. Le ministre a dit, par ailleurs, que «la commercialisation de médicaments de manière illégale expose les pharmaciens à la fermeture de leurs locaux et à d'autres sanctions judiciaires», rappelant à titre d'exemple, «la fermeture d'une unité de production locale pour non-respect des conditions nécessaires, et ce pour la protection de la santé du citoyen.
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L'inflation moyenne annuelle à 4,4% en mai 2018
L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel a été de 4,4% jusqu'à mai 2018, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).
L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel jusqu'à mai 2018 est le taux d’inflation moyen annuel calculé en tenant compte des 12 mois allant de juin 2017 à mai 2018 par rapport à la période allant de juin 2016 à mai 2017.
Quant à la variation mensuelle des prix à la consommation, c'est-à-dire l’évolution de l’indice du mois de mai 2018 par rapport à avril 2018, elle a été de 1,8%.
En terme de variation mensuelle et par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont connu une hausse de 3,7%.
A titre d'exemple, les prix des produits agricoles frais se sont distingués par une augmentation de 6,4%.
Ainsi, les prix se sont caractérisés par des hausses assez importantes, notamment pour les légumes (+15,1%), les fruits (+9,6%) et la viande blanche (+6,8%).
Par contre, certains produits alimentaires frais ont affiché des variations négatives, principalement les oeufs (-5,2%) et le poisson (-8,3%).
Pour les prix des produits alimentaires industriels (agroalimentaires), ils ont grimpé de 1,1%.
Concernant les autres groupes de marchandises, les prix des produits manufacturés ont connu une légère hausse de 0,2%, tandis que ceux des services ont évolué de 0,3%.
Par groupe de biens et services, les prix de l’habillement-chaussures ont enregistré une hausse de 0,9%.
Cette tendance haussière des prix a également concerné le groupe santé-hygiène corporelle avec un taux de 1,1%.
Quant aux prix du reste des produits, ils se sont caractérisés par des stagnations, selon la même source.
Pour rappel, la loi de finances 2018 prévoit une inflation de 5,5%.
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Salaires bloqués, prix en hausse : le pouvoir d’achat des algériens en déclin (Algérie Eco)
Les salaires n’ont pas enregistré de changements depuis 2012, date à laquelle le gouvernement avait décidé d’octroyer des augmentations de salaires à pratiquement tous les travailleurs algériens, dans le but de faire barrage au « Printemps arabe ». Durant cet intermède d’environ six années, les prix à la consommation n’ont par contre pas cessé de progresser. Le différentiel entre les salaires et les prix est aujourd’hui si grand qu’il a laminé le pouvoir d’achat des ouvriers et entamé celui des classes moyennes. Alors qu’en 2010 une famille de cinq personnes parvenait à vivre avec un salaire moyen de 36700 dinars, en janvier 2018 il en fallait 45000, selon les estimations conjointes de l’UGTA, du CNES et du SNAPAP largement rapportées par la presse.
Contenue à des proportions gérables durant toute la période de flambée des cours du pétrole, l’inflation a en effet commencé à déraper dès Août 2016 date à la quelle les prix du Brent ont subi un très fort déclin. Elle a fait un premier bon à 5,8%, puis un second à 7%, à la fin de l’année 2017, selon les chiffres publiés rendus publique par le ministère du Commerce. Les estimations prospectives tablent sur un taux d’inflation d’au minimum 9% d’ici la fin de l’année en cours car tout un ensemble de facteurs tend à y concourir. De nombreux déterminants militent en effet pour ce pronostic, à commencer par la loi de finances complémentaires pour l’année 2018 qui soumettra plus d’un millier de produits importés à des taxes additionnelles qui les rendront encore plus chers, à laquelle il faut évidemment ajouter la constante dérive du dinar et la généralisation de la TVA à plus d’un millier de produits et services, vont quasi mécaniquement tirer les prix vers le haut. Le pouvoir d’achat des algériens en sera gravement affecté. Le soutien apporté par l’Etat à certains produits (pain, lait, eau, électricité, gaz, transport public etc.) ne suffira pas à contenir l’inflation dans une proportion acceptable tant l’envolée des prix affectera toute une panoplie de produits auxquels se réfèrent habituellement les statisticiens de l’Office National des Statistiques (ONS) pour calculer les taux d’inflation.
Il faut en effet savoir que les taux d’inflation « officiels » calculés par l’ONS sont des chiffres volontairement comprimés du fait qu’ils ne prennent en considération qu’une centaine de produits et services, dont au minimum une trentaine, bénéficient d’un soutien direct ou indirect des prix (pain, lait, carburants, électricité, gaz et eau etc.) ou de prix administrés (céréales, transport de voyageurs, loyers publics etc.). Si l’ONS venait à écarter les
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produits soutenus ou à défaut les estimer aux prix du marché informel, se calculs seraient évidemment totalement chamboulés. On se retrouverait alors avec des taux d’inflation beaucoup plus élevés que ceux que cet Office a l’habitude nous servir. Un taux qui rendrait plus fidèlement compte de la réalité, celle que ressentent les algériens chaque fois qu’ils se rendent au marché.
Ce regain subit d’inflation était en réalité prévisible. Un pays qui a construit pratiquement toute son économie sur la rente pétrolière ne peut en effet échapper aux conséquences d’un aussi substantiel déclin des recettes d’hydrocarbures qui déstructuré le budget de l’Etat, au point d’avoir contraint la Banque d’Algérie à dévaluer le dinar d’environ 25% par rapport au dollar en moins d’une année. Pour un pays qui importe l’essentiel de ses produits de subsistance et dont le fonctionnement de l’industrie et de l’agriculture dépend de l’importation des inputs et matières premières, la dévaluation du dinar a beaucoup contribué à ce regain d’inflation qui s’est opéré par le truchement de cette baisse tendancielle de la parité du dinar. On estime que les prix des produits importés ont renchéri d’au moins 20% en moyenne, uniquement du fait de la dégradation des taux de change du dinar, notamment par rapport au dollar et à l’euro qui constituent à 90% la monnaie de compte de nos importations.
À cette dévaluation rampante du dinar qui avait déjà fortement ébranlé les prix à la consommation en 2016 (le cas des véhicules a été le plus spectaculaire), sont venus s’ajouter toute une batterie de taxes instaurées par les lois de finances annuelles et complémentaires (généralisation de la TVA, valeurs administrées pour les fruits importés, taxes supplémentaires pour les carburants, les cigarettes, les alcools et autres) qui ont fait bondir les prix à la consommation.
Toutes ces mesures à l’origine du regain d’inflation ont été prises par le gouvernement dans le but de réduire le déficit budgétaire. Il ne saurait par conséquent les abroger du jour au lendemain du seul fait de pression politique ou sociale d’autant plus que les prix de pétrole ont à nouveau plongé après une courte période d’espoir de remontée. Premiers à en ressentir le choc, les travailleurs et les classes moyennes, devront donc faire longtemps avec ces mesures d’ajustement qui vont, à l’évidence, contribuer à les appauvrir encore davantage. De graves dérapages sont évidemment à craindre en cette période sensible de précampagne électorale, durant laquelle les grèves et les émeutes tendront vraisemblablement à se multiplier. Au risque d’exacerber les conflits sociaux, le dialogue et la concertation devraient alors prévaloir sur la répression.
« L’Algérie a intérêt à ce que le prix du baril se stabilise au-dessus de 75 dollars » (TSA)
L’Opep a décidé samedi de revoir à la hausse sa production de brut. Abdelmadjid Attar, ancien ministre et ex-PDG de Sonatrach, revient sur l’impact de cette décision sur le prix du pétrole.
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L’Opep et ses alliés, dont la Russie, ont conclu un accord pour augmenter la production de brut. Cet accord pourrait-il assurer l’équilibre entre l’offre et la demande. Et pour combien de temps ?
C’est un accord qui évite pour le moment l’éclatement du consensus auquel sont arrivés les producteurs Opep et non-Opep. Il correspond quand même à une concession vis à vis de l’Arabie Saoudite qui avait déjà commencé à augmenter sa production et qui souhaitait une augmentation de 1,5 million baril/jour. Je pense que c’est une issue qui permettra à tous les producteurs de voir tout d’abord comment va évoluer le marché avec un niveau de production qui va tout juste répondre à une augmentation saisonnière de la demande, en attendant de voir plus clair concernant les incidences des sanctions américaines sur la production iranienne d’ici la prochaine réunion de l’Opep en novembre 2018.
Quel est l’impact de la décision de l’Opep d’augmenter la production sur les prix du pétrole ?
Elle va permettre au prix de se stabiliser autour de 75 $, mais tout dépendra du niveau de production de l’Iran et du Venezuela, bien que je sois certain que si jamais il y a pénurie, l’Arabie saoudite et ses alliés (Émirats arabes unis) seront là pour compenser le déficit car la plupart des autres producteurs en dehors de la Russie ne disposent pas de capacités supplémentaires suffisantes pour le moment. Le marché va demeurer tendu et très incertain jusqu’à la fin de l’année, car les stocks mondiaux sont à un niveau très bas entraînant la demande et le prix vers le haut, alors que le prix actuel entraîne plutôt la croissance de la production de pétrole et de gaz de schiste.
Quel est l’impact de cette décision sur l’Algérie ?
Disons plutôt que l’Algérie a intérêt à ce que le prix se stabilise au-dessus de 75 $ avec son niveau actuel de production en se réservant la possibilité de l’accroître avec de nouvelles capacités qui pourraient survenir d’ici la fin de l’année 2018.
L’Algérie et d’autres pays du cartel étaient opposés, mais ils n’ont pas pesé dans la décision finale. Est-ce que l’Arabie saoudite a imposé son choix ?
Les pays opposés à l’augmentation du niveau de production n’ont pas tous des capacités supplémentaires correspondant effectivement à la demande sur le marché. Comme le système de quotas est pour le moment mis de côté, ils ne veulent surtout pas voir cette demande/capacité remplacée par de gros producteurs comme l’Arabie saoudite ou la Russie car cela diminue la possibilité de la récupérer à l’avenir avec des prévisions de consommation mondiale en hausse d’ici la fin de l’année.
À mon avis, ils ont cédé à contrecoeur à l’augmentation du niveau de production décidé sachant qu’il y a plus de chance de voir le prix se stabiliser autour de 75 $ pour la deuxième moitié de 2018.
Quelle alternative pour répondre aux inquiétudes des consommateurs ?
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Je pense qu’il est trop tôt pour prédire un déficit pareil qui semble être basé plus sur les incidences des sanctions US sur l’Iran et le Venezuela. Il faut tenir compte de l’accroissement régulier de la production de pétrole et gaz de schiste en Amérique du Nord (USA et Canada), surtout si le baril se maintient au-dessus de 70 $, et des programmes d’économie d’énergie dans les pays gros consommateurs.
À mon avis, il n’y aura pas de risque de pénurie à court ou moyen terme, sauf cas imprévisible lié à une instabilité géopolitique extrême (confrontations régionales). Ce sont surtout les pays producteurs qui doivent s’inquiéter à l’avenir, sauf ceux dont les capacités gazières sont importantes car le gaz naturel a encore de beaux jours devant lui.
Le ministère de l’Industrie veille à la transparence par rapport aux prix de véhicules montés en Algérie (APS)
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a affirmé, dimanche à Constantine, que son département ministériel "veille à ce que soit respecté l’aspect transparence pour ce qui concerne les prix de véhicules montés en Algérie, contenu dans le cahier des charges relatif à cette industrie".
Dans une conférence de presse, tenue en marge d’une visite de travail dans cette wilaya, M. Yousfi a indiqué que l’un des aspects contenus dans le cahier des charges, relatif à cette industrie, stipule que le prix des véhicules à leur sortie des usines de montage "ne doit pas être plus cher que le prix des véhicules importés", une clause, a-t-il soutenu, à laquelle le ministère de l’Industrie "veille rigoureusement".
Rappelant les multiples avantages, mis en place par l’Etat, pour développer cette industrie, M. Yousfi a encouragé les constructeurs à avoir cette transparence, de façon, a-t-il ajouté, "à ce que le citoyen algérien puisse bénéficier d’un coût qui soit comparable au prix des véhicules qui étaient importés tout en ayant un taux d’intégration de plus en plus élevé comme stipule le cahier des charges".
Réitérant la condition "indiscutable d’une pleine transparence", s’agissant du coût des véhicules montés en Algérie, M. Yousfi a indiqué que l’Etat, à travers ses institutions, encourage les "opérateurs concernés à atteindre graduellement" ce niveau de transparence et permettre, par ricochet, l’épanouissement de cette industrie.
S’agissant du taux d’intégration relatif à cette industrie, M. Yousfi a indiqué qu’"il y a un cahier des charges qu’il faut respecter et que nous ferons respecter".
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APRÈS LA SUPPRESSION DE LA TVA : Le marché de l'automobile se calme (L’Expression)
Les prix n'ont pas retrouvé le niveau bas qu'ils avaient atteint en avril dernier
Les prix du neuf et de l'occasion ont certes baissé, mais ils n'ont pas retrouvé le niveau bas qu'ils avaient atteint en avril dernier.
Les «traders» les plus futés s'y perdraient! Le marché automobile algérien est un véritable «souk» qui ne répond à aucune logique économique! Après une chute vertigineuse qui a duré près de trois mois suite à une campagne de boycott lancée sur les réseaux sociaux, il a retrouvé des couleurs depuis quelques semaines grâce à la loi de finances complémentaire 2018 (LFC 2018). Cette dernière contenait un article qui instituait la TVA (19%) sur les véhicules montés en Algérie. Mais ne voilà pas qu'en fin de semaine dernière, les députés ont amendé ce texte de loi. Le résultat ne s'est pas fait attendre: le marché s'est calmé. Une baisse a même été enregistrée, samedi dernier, au niveau de la «bourse» algérienne de l'automobile qu'est le marché de Tidjelabine (46 km à l'est d'Alger). «Cette baisse n'est toutefois pas aussi importante que celle enregistrée lors de la campagne de boycott «Khaliha tasdi» (laisse-là rouiller). Les prix n'ont pas retrouvé le niveau bas qu'ils avaient atteint en avril dernier», nous fait savoir un revendeur de voitures. Il explique cela du fait que ceux qui ont la mainmise sur le marché, à savoir les revendeurs comme lui, jouent aux spéculateurs pour tenter de garder le plus de temps possible les prix en hausse. «On s'est entendus sur un prix minimum qui ne doit pas être atteint. Personne ne doit vendre sous ce prix pour ne pas couler le marché, quitte à ne rien vendre», précise un autre adepte de ce nouveau «métier». Une situation qui s'est effectivement répercutée sur les ventes. Il y avait un monde fou pour ce retour du marché après l'Aïd El Fitr. Mais malgré la foule, une certaine «morosité» se faisait ressentir au niveau de ce marché automobile. Les ventes y étaient rares. On y était venu plus pour «observer» qu'acheter. «Les prix sont encore hauts, je ne vais pas prendre le risque d'acheter maintenant et perdre en quelques jours 200.000 ou 300.000 DA», confie un potentiel acheteur qui avoue avoir besoin en urgence d'une voiture. «Mais je prends mon temps, ce serait être vraiment bête d'acheter maintenant», précise-t-il. Chose que confirme un autre client, venu lui plus pour tester la température. «Je fais le tour, je suis un habitué du marché. Les prix sont encore chauds même s'ils ont arrêté leur ascension fulgurante...», affirme-t-il. En fait, tout le monde est en position d'attente: les clients qui espèrent voir les prix redevenir raisonnables et les vendeurs qui veulent «gratter» le maximum possible pour compenser leurs pertes. Car, il faut le dire, «Khalia tasdi» leur a fait perdre beaucoup
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d'argent. Le marché automobile était complètement paralysé pendant plus de deux mois. Les revendeurs qui avaient investi de gros sous dans cette activité de spéculation ont vu ces voitures leur «claquer entre les mains» comme dans une partie de dominos. C'est un risque à courir qu'ils ont chèrement payé avec des pertes qui sont allées jusqu'à 400.000 DA. Surtout que les entreprises de montage de véhicules «made in bladi» ont baissé leurs prix au même moment, notamment KIA qui, exonéré de la TVA avait complètement faussé les calculs des revendeurs, en baissant significativement ses prix. La LFC 2018 et la TVA leur avaient rendu espoir, leur permettant notamment de compenser quelques pertes. Mais leurs espoirs n'ont pas trop duré. Les députés y ont mis fin en abrogeant la TVA sur les véhicules MIB. Vendeurs et acheteurs ne veulent donc pas lâcher du lest! Ils se regardent comme des chiens de faïence en attendant que l'un d'eux face le premier pas! Le «souk» de l'automobile n'a donc pas fini de faire parler de lui...
Énergies renouvelables : Un programme ambitieux (El Moudjahid)
L’annonce a été faite par le directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), à la radio Chaîne III. M. Nourredine Yassaa, après avoir souligné que notre pays se positionne, sur le plan international dans «les tops», notamment en Afrique, qualifiera le programme des énergies renouvelables «d’ambitieux». Il fera remarquer que des actions viennent d’être lancées pour accélérer la cadence des réalisations et conforter ainsi le modèle de transition énergétique au bénéfice de nombreux secteurs économiques et sociaux dans le pays. Il ne s’agit «pas uniquement de la production d’électricité, mais également la production de chaleur», affirme-t-il, citant, à titre d’exemple, «le déploiement des chauffe-eau solaires, le froid et la climatisation solaire, le transport, etc.». En somme, autant d’idées à concrétiser en vue de généraliser l’utilisation des énergies renouvelables dans les différents secteurs d’activité. «Il est question dans ce sens d’aller d’une approche sectorielle vers une approche plus systémique pour toucher l’ensemble des secteurs.» Évoquant l’expérience algérienne dans le domaine des énergies renouvelables, le Pr Yassaa, qui s’exprimera à propos du programme révisé et actualisé en 2015, lequel prévoit d’installer une capacité de 22.000 mégawatts à l’horizon 2030, signale que, jusque-là, on a réalisé 400 mégawatts, en majorité en énergie solaire photovoltaïque. L’invité de la rédaction, qui rappelle, en cette même occasion, les différents projets réalisés dans le sud du pays, citera le raccordement en électricité d’origine solaire de pas moins de 3.000 foyers au Sud, ainsi que l’installation de 3.300 pompes solaires et la réalisation de l’éclairage public dans plusieurs wilayas. «Nous connaissons la spécificité des régions du Sud, ainsi que les aléas climatiques et l’impact de la température, ainsi que les problèmes de l’ensablement et de la poussière désertique, et même le comportement des citoyens de ces régions», a-t-il observé. À propos de financement des projets pour le développement davantage de ce modèle de consommation énergétique (panneaux photovoltaïque pour le
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solaire), le directeur du CDER déclare que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à travers la direction générale de la recherche scientifique et de développement technologique, a inscrit les énergies renouvelables en tant que «domaine de recherches prioritaire». En fait, poursuit-il, le ministère vient de financer pas moins de 28 projets de recherche pour l’accompagnement des différents secteurs et l’accompagnement de la mise en oeuvre des programmes des énergies renouvelables. Aussi, précise-t-il, le centre a eu «une part très importante en termes de financement». Interrogé, à propos de l’enveloppe dégagée aujourd’hui pour la recherche dans les énergies renouvelables, l’intervenant fera savoir que «juste pour ces 28 projets, nous avons plus de 200 millions de DA », ajoutant qu’il existe aussi «des enveloppes pour l’acquisition des équipements qui dépassent les 500 millions de DA». Les projets de recherches cités accompagneront les différents projets d’énergies renouvelables des nombreux secteurs afin de répondre au mieux aux besoins des ministères de l’Énergie, de l’Intérieur et de l’Agriculture. «Nous sommes en train d’orienter nos recherches selon les besoins des secteurs d’activité», a-t-il conclu. On saura par ailleurs qu’outre les nombreux projets en matière d’utilisation des énergies renouvelables (écoles-pilotes alimentées en énergie solaire, intégrer cette énergie pour l’éclairage public, les tables solaires intelligentes au niveau des plages, notamment pour charger les portables, etc.), il y aura «bientôt», une station de dessalement d’eau de mer qui sera entièrement alimentée par l’énergie solaire. Le projet est prévu pour cette année, en partenariat avec la société Miyah Tipasa, qui gère l’usine de dessalement de Fouka dans la même wilaya. «Le partenariat entre l’Unité de développements des équipements solaires (UDES), et Miyah Tipasa est le fruit d’une stratégie visant la fusion de la sphère de la recherche avec le monde socioéconomique.» Il faut retenir, enfin, que la moyenne annuelle d’ensoleillement du territoire national est estimée à plus de 2.500 heures, et qu’elle dépasserait les 3.600 heures au niveau des Hauts Plateaux. Cette énergie constitue l’axe majeur du programme actualisé en 2015, et consacre, au solaire thermique et au solaire photovoltaïque, une part essentielle. En effet, outre l’énergie solaire, le programme n’exclut pas l’éolien qui constitue le second axe de développement. M. Yassaa fait part de la production d’éoliennes 100% algériennes qui seront exposées au Salon de la recherche, du 2 au 4 juillet.
Le PDG de la Cagex: «De mauvaises exportations nuisent à l'image de marque» (Le Quotidien d’Oran)
L'exportation est «un métier qui doit être exercé dans les normes». C'est la sentence du PDG de la Caisse algérienne de garantie des exportations (Cagex), M. Djilali Tariket, sur les cas du refoulement, à la fin du printemps, de plusieurs produits agricoles d'Algérie par certains pays, dont le Canada. Le PDG de la Cagex a expliqué hier dimanche à la radio nationale, sur ce
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cas de produits agricoles algériens exportés et refoulés par les pays de destination pour plusieurs raisons, que «le métier d'exportateur doit être exercé dans ses normes fondamentales, (car) en matière d'exportation, il faut bien s'organiser, on ne peut s'improviser exportateur». Il a expliqué qu'il y a des «législations exigeantes, comme celles imposées par l'Union européenne, d'autres pays comme le Canada où les marchandises, pour des raisons sanitaires, ne passent pas.» «A ce moment-là, il faut que nos exportateurs soient avertis de l'itinéraire de la marchandise, il y a cette exigence que les exportateurs doivent faire avec, et il faut surtout le respect des commandes», estime M. Tariket. «Il y a des exportateurs qui ont disparu à cause de l'exigence du marché international.» Dans une mise au point sur les raisons du refoulement de certains produits agricoles exportés, le ministère de l'Agriculture avait indiqué début juin que les causes de refoulement de ces produits agricoles depuis le Canada et la Russie ne sont pas d'ordre phytosanitaire. «Les cas cités récemment dans la presse concernent des dattes et des pommes de terre qui ont été refoulées depuis le Canada et la Russie pour des causes qui ne sont pas d'ordre phytosanitaire», explique le ministère en précisant qu'il était chargé d'encadrer les opérations d'exportation des produits agricoles en «veillant à ce qu'ils répondent aux normes phytosanitaires exigées par le pays importateur». En fait, explique le PDG de la Cagex, «il y a un cadre législatif à respecter pour l'exportation. l'Etat doit, à travers ses administrations, créer le cadre incitatif, comme le délai de rapatriement des dividendes, qui est insuffisant. Il y a tout un travail à faire avec le ministère du Commerce, la douane, le ministère de l'Agriculture...» Pour M. Tariket, «c'est un travail de longue haleine et un travail intelligent à faire, car on travaille avec le reste du monde. Il peut s'agir des Etats-Unis, de l'Australie, car il ne faut pas être naïf, il faut qu'il y ait une génération d'exportateurs algériens, mais en nombre.» Pour lui, il s'agit dès lors de «ré-encadrer l'environnement du commerce, avoir une approche globale et synchronisée, et là, on n'est plus sur le marché algérien, mais le marché mondial», et que «l'entreprise doit être au centre des préoccupations de toutes les institutions, et il faudrait qu'il y ait une génération d'entreprises exportatrices qui naisse», à l'exemple de Sider, Asmidal, Sonatrach. «Mais à part ces quelques sociétés, qui sont dans le domaine de la pétrochimie, il y a peu d'entreprises privées qui s'engagent sur le marché international, car l'exportation de produits agricoles relève de la question de «la protection des consommateurs dans certains pays qui sont très exigeants à l'entrée de certains produits sur leur territoire. Donc, il faut que l'exportateur connaisse toutes les contraintes pour introduire le produit algérien sur les marchés mondiaux et pérenniser le produit algérien sur le marché extérieur». Pour le PDG de la Cagex, «de mauvaises exportations nuisent à l'image de marque de l'Algérie, car la labellisation des produits algériens sur le marché international est un enjeu de taille». En abordant plus précisément les cargaisons de produits agricoles renvoyées de certains pays, il a indiqué que «les exportateurs doivent
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produire des certificats de conformité, et les pays de destination exigent que les produits soient consommés dans les pays d'origine.» Les exportations algériennes de produits agricoles sont passées de 34 millions de dollars à 51 millions de dollars en 2017. En volume, les quantités exportées sont passées de 28.000 à 46.000 tonnes.
Thon rouge : le quota de l’Algérie sera de 1456 tonnes en 2019 (Algérie Eco)
L’Algérie a consommé sa part de thon rouge en 2018, estimée à ce jour à environ 1306 tonnes, a déclaré ce dimanche à la radio algérienne le directeur du développement de la pêche au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche Kadour Ammar.
Le directeur du développement de la pêche a indiqué que«le quota de l’Algérie de thon rouge a connu une augmentation significative depuis la reprise de la pêche en 2012, en précisant qu’ « il est passé de 460 tonnes à 1034 tonnes en 2017, alors qu’il est actuellement à 1306 tonnes », selon la même source.
Selon M. Kadour, le quota de l’Algérie de thon rouge attendra 1456 tonnes en 2019 et 1656 tonnes en 2020. Il a souligné l’intention des autorités de recruter le personnel et de mettre en place des structures nécessaires pour obtenir le quota, soulignant que l’Organisation internationale de protection du thon rouge a précisé les conditions de pêche de ce type de poisson, y compris, dit-il, la capacité de pêche.
« Nous avons donc cherché dans le secteur de la pêche à développer des unités de pêche pour obtenir notre quota dans les meilleures conditions. Nous avons acquis en 2012 de nouveaux bateaux de pêche et nous avons exigé que les jeunes en soient embarqués pour attendre les techniques de pêche, l’encadrement est assuré actuellement par des formateurs étrangers à bord des bateaux de pêche.
M. Kadour a indiqué que « nous avons reçu de nombreuses demandes pour développer des fermes d’engraissement de thon rouge au niveau de trois fermes pour absorber le quota de notre pays ».
Par ailleurs, M. Kadoura indiqué que 14 dossiers sur 16 soumis pour participer à la campagne de pêche au thon rouge ont été acceptés, confirmant que 14 navires ont participé au processus de pêche en haute mer, dans les zones internationales entre la Tunisie, la Sicile et la Libye, où le thon rouge se trouve en grande quantité.
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FACE À LA MAFIA DU FOIN QUI MENACE LE CHEPTEL BOVIN : Le boucher comme alternative (L’Expression)
La spéculation sur cet aliment très important fait que ses prix montent au point de devenir inaccessibles
En l'espace de deux années, pas moins de 20.000 vaches laitières ont été passées au couteau.
Les éleveurs bovins de la wilaya de Tizi Ouzou souffrent. Malgré les efforts des services concernés, le mal est toujours là suspendu comme l'épée de Damoclès. Les petits éleveurs souffrent surtout du manque de moyens et particulièrement le foin. La spéculation sur cet aliment très important fait que ses prix montent au point de devenir inaccessibles. La filière va mal. En l'espace de deux années, 2016 et 2017, le nombre de vaches laitières qui était de 50.000 est descendu jusqu' à 30.000 soit une perte de 20.000. Ce qui est alarmant. Pour comprendre le fonctionnement de cette machine macabre, une tournée dans les étables parmi les éleveurs s'est imposée à nous. Chose que nous avons faite. Dans ces villages reculés et loin du bruit assourdissant des «statistiques», les éleveurs vivent une situation très difficile. C'est de la misère. «J'ai dû vendre la moitié de mon cheptel pour subvenir aux besoins en foin de l'autre moitié. Vous ne pouvez pas imaginer notre détresse par ces jours et nuits d'hivers lorsque les vaches crient de faim. Je ne pouvais pas dormir, il fallait penser à la manière de chercher du foin introuvable» raconte un éleveur désabusé presque aux larmes. En effet, lorsque le foin n'est plus disponible, il fallait en trouver quoi qu'il en coûte. Les vaches laitières européennes qu'on importe ne sont pas comme la race locale rustique et qui supporte les conditions extrêmes. «Celles-là, elles ne supportent pas la faim. Il faut qu'elles mangent sinon elles meurent», explique un autre jeune éleveur à Ouaguenoun. Et c'est justement ces moments de détresse que guettent deux prédateurs sans pitié, les bouchers et les spéculateurs du foin. «Vous savez, il y a toujours un moyen de tromper la vigilance des services concernés. Dans ces moments de détresse, j'ai vendu plusieurs vaches aux bouchers. Il fallait acheter du foin pour sauver les autres», témoigne un autre éleveur. En fait, notre quête nous a amenés à constater une autre réalité amère qui est la cause directe de cette situation. Il y a un grand manque de bovins mâles. Le recours à la vente pour les bouchers a provoqué la raréfaction de ces mâles destinés justement à la consommation de viande rouge. Notre virée chez les éleveurs a révélé également un autre prédateur qui ne mange pas les vaches ni le foin mais les éleveurs. La mafia du foin représentée par les spéculateurs provoque la pénurie en stockant de grandes quantités. «Ils stockent tout le foin disponible pour provoquer la pénurie. C'est leur
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stratégie de nous pousser à acheter à tout prix. La botte de foin à 1000 dinars. C'est incroyable!» nous regrette un autre éleveur. Le marché doit être régulé. C'est le moyen préconisé par les éleveurs qui crient au secours. C'est un véritable SOS qu'ils lancent aux pouvoirs publics afin de leur venir en aide face à la spéculation sur le foin qui risque de tuer la filière. Cette spéculation sur le foin en manque, met à nu un autre phénomène plutôt sociologique. La wilaya donne des millions de bottes chaque année mais sans jamais pouvoir jouer sur les prix imposés par les spéculateurs. La raison est que chaque citoyen possède une parcelle qui donne du foin qu'il fauche lui-même. À la fin de la saison des fauchages, il vend ses 30 ou 20 bottes au prix du marché. La nature privée et le fort morcellement du foncier local fait qu'il devient presque impossible d'organiser le créneau pour faire baisser les prix. «Tout le monde possède du foin mais qui ne profite jamais à l'activité d'élevage. Chacun vend ses propres bottes aux prix des spéculateurs. Histoire d'arrondir les fins de mois», affirme un éleveur. Enfin, il faut noter que malgré ses problèmes, la wilaya de Tizi Ouzou arrive en tête de la production laitière au niveau national. Les efforts des services concernés et la résistance des éleveurs fait que la filière vit encore. Mais jusqu'à quand?
Banque/bourse/Assurance
CNMA: un total de 7 milliards de dinars d'indemnisations en 2017 (APS)
La Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) a indemnisé pour plus de 7 milliards de DA de sinistres (toutes branches confondues) à ses assurés au titre de l'année 2017, a indiqué dimanche à Alger son Directeur général, M. Cherif Benhabiles.
Le même responsable a fait savoir que cette caisse de mutualité avait également indemnisé des agriculteurs pour plus de 43 millions de DA suite aux dommages survenus lors des dernières intempéries ayant touché certaines régions du pays.
L'indemnisation globale de 7 milliards de DA concerne non seulement les sinistres liés aux cultures et au bétail mais aussi les équipements utilisés par les agriculteurs, a affirmé M. Benhabiles lors d'une rencontre avec les étudiants en fin de cycle de l'Ecole nationale supérieure agronomique (ENSA), qui entre dans le cadre d'une convention liant ces deux organismes en prévoyant, entre autres, le recrutement d'ingénieurs agronomes pour les besoins de la CNMA.
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A ce propos, il a fait part des "immenses besoins" de cette compagnie d'assurance en terme d'ingénieurs agronomes dans le sillage de l'élargissement de son réseau au niveau national.
La Caisse compte déjà recruter une dizaine d'ingénieurs agronomes dès septembre prochain.
A noter que la CNMA compte aujourd'hui 67 caisses régionales et 452 bureaux locaux répartis sur le territoire national.
Elle assure les risques liés à l'élevage ovin, bovin, caprin, camelin ainsi que l'élevage de volaille.
Pour l'assurance des cultures, elle prend en charge, entre autres risques, les incendies, les maladies des végétaux, les dommages liés aux intempéries.
Assurances: le chiffre d'affaire en hausse au 1er trimestre 2018, la branche automobile prédominante (APS)
Le chiffre d'affaires du marché national des assurances a enregistré une hausse de 8,1% au premier trimestre de 2018 par rapport à la même période de 2017, avec la prédominance constante du marché de la branche assurance de l'automobile, a indiqué le Conseil national des assurances (CNA) dans sa note de conjoncture.
Entre janvier et fin mars 2018, la production des compagnies d'assurances a augmenté à 39,37 milliards de DA (mds DA) contre 36,42 mds DA à la même période de 2017.
Concernant les indemnisations fournies par l’ensemble des sociétés d’assurances, elles se sont chiffrées à 15,2 mds DA contre 14,1 milliards de DA (+8%).
La structure des règlements reste dominée par les assurances de dommages avec 96,5%, contre 3,5% pour les assurances de personnes.
Quant au stock des sinistres à payer, il s'est élevé, au terme du premier trimestre 2018, à 79,4 mds DA, contre 69,8 mds de DA à fin mars 2017 (+13,7%).
Pour les assurances de dommages, le chiffre d'affaires a été de 35,3 mds DA, soit près de 90% du marché des assurances, alors que les règlements des sinistres a été de 14,7 mds DA.
Par branche de ce type d'assurance, le chiffre d'affaire de l'assurance automobile a été de 20,8 mds DA (contre 19,8 mds DA), en hausse de 4,7%.
L'assurance automobile demeure encore la principale branche du marché des assurances de dommages avec une part de près de 59%.
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Le nombre de contrats souscrits au titre de la branche automobile est passé de 1.788.678 au 1er trimestre 2017 à 2.303.599 contrats à la fin du premier trimestre 2018, soit une augmentation de près de 29%.
Les garanties obligatoires-automobiles ont, quant à elles, enregistré une hausse de 69,5% et détiennent 29,5% du portefeuille de la branche, alors que les garanties facultatives ont régressé de 9,7%.
S'agissant des assurances Incendie et Risques Divers (IRD), leur chiffre d'affaires a été de 12 milliards de DA (hausse de 17%) et détiennent 34% du portefeuille global.
La branche transport a réalisé une croissance de 6,6% par rapport au premier trimestre 2017 avec un chiffre d'affaires de 1,35 mds DA tiré essentiellement par le transport maritime.
Le chiffre d'affaires des assurances agricoles a baissé à 631,8 millions de DA (contre 720,8 millions de DA) en conséquence de la baisse des réalisations des sous-branches "production animale", "multirisques engins et matériel agricole" et "responsabilité agriculteur".
Le nombre de contrats de cette branche a reculé à 107.691 au 1er trimestre 2018 contre 114.636 au même trimestre 2017.
Pour ce qui concerne les parts de marché, celle des sociétés d'assurance de dommages à capitaux privés est de 28% avec un chiffre d'affaires de 9,8 mds DA.
Concernant les assurances de personnes (accidents, maladie...), le chiffre d’affaires a été de 3,3 mds DA au 1er trimestre 2018, en hausse de 2,4%.
Les indemnisations des sociétés d’assurance de personnes se sont élevées à 526,3 millions de DA au 1er trimestre 2018, dont plus de 63% consacrés à la branche "prévoyance collective", suivie de la branche "vie-décès" avec 20,1%.
Quant au stock des sinistres à payer, le montant a atteint 3,4 milliards de DA à la fin mars 2018.
Sur le 1er trimestre 2018, les société privées d'assurances ont préservé une part de 27% du total du marché des assurances de personnes avec un chiffre d'affaires de 878 millions de DA.
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Commerce
PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES : La flambée sévit toujours (L’Expression)
Les prix des produits agricoles frais se sont distingués par une augmentation de 6,4%
Le mois de mai s'est caractérisé par une hausse significative des prix des biens alimentaires et des produits agricoles frais par rapport au mois d'avril.
Pas de quoi crier au feu toutefois. Globalement, la situation est plutôt stable. L'inflation a très peu grimpé entre le mois d'avril et le mois de mai. Elle est passée de 4,3% à 4,4%. Un chiffre qui indique que le gouvernement est pour le moment en train de toucher à son objectif de maintenir l'inflation autour des 5,5%. Ce qu'il a prévu dans le cadre de la loi de finances 2018. Ce qui est dans ses cordes comme le montrent les statistiques. «L'évolution des prix à la consommation en rythme annuel a été de 4,4% jusqu'à mai 2018», a indiqué hier l'Office national des statistiques (ONS). On aurait pu s'attendre à un indice plus élevé eu égard à l'exceptionnelle flambée qu'ont connu les prix des produits de consommation durant la période du mois sacré. Ce que souligne le rapport de l'ONS. Le mois de mai s'est caractérisé par une hausse significative des prix des biens alimentaires qui ont progressé de 3,7% par rapport au mois d'avril. Quels sont les produits qui ont été à l'origine de cette augmentation? «A titre d'exemple, les prix des produits agricoles frais se sont distingués par une augmentation de 6,4%», écrivent les concepteurs du document de l'Office national des statistiques. Les légumes se sont caractérisés par des hausses importantes qui ont dépassé les 15%. Les fruits ont augmenté de près de 10%. La viande blanche de 6,8%. Des produits largement consommés et fortement demandés durant le Ramadhan qui s'est avéré extrêmement onéreux cette année. Certains produits alimentaires frais ont cependant affiché des baisses conséquentes, à l'instar du prix des oeufs qui a diminué de 5,2% ou de celui du poisson qui a reculé de 8,3% indiquent les initiateurs de cette enquête qui soulignent que les prix des produits alimentaires industriels (agroalimentaires), ont enregistré une hausse de 1,1%. Les prix des produits manufacturés ont quant à eux évolué de 0,2% alors que ceux des services ont avancé de 0,3%. Pour s'habiller et se chausser les Algériens devront mettre un peu plus la main à la poche. Par groupe de biens et services, les prix de l'habillement-chaussures ont enregistré une hausse de 0,9% indique le document de l'Office national des statistiques répercuté par une dépêche de l'APS. Comme ils devront aussi prévoir une rallonge à leur budget pour faire face à d'éventuelles dépenses concernant leur santé. «Cette tendance haussière des prix a également concerné le groupe santé-
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hygiène corporelle avec un taux de 1,1%» souligne la même source qui relève que les prix du reste des produits se sont caractérisés par des stagnations. La variation mensuelle des prix à la consommation, c'est-à-dire l'évolution de l'indice du mois de mai 2018 par rapport à celui du mois d'avril 2018, a augmenté de 1,8%. Un résultat plutôt appréciable si l'on se fie à l'extraordinaire flambée des prix, qui a prévalu durant le mois sacré. Combinée au financement non conventionnel, auquel a opté le gouvernement pour rééquilibrer les finances du pays, cela aurait pu théoriquement créer les conditions d'une «explosion» de l'inflation. L'étincelle n'a vraisemblablement pas provoqué d'incendie. Le pari est malgré tout loin d'être gagné. Tout dépendra du niveau des prix du pétrole qui continuent

Revue de Presse du 24 juin 2018 Publié le 27/06/2018 à 15:07

Revue de presse
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Dimanche 24 juin 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· La baisse des réserves de change de l'Algérie incite à fournir plus d’efforts (Ouyahia) (APS) ......................................................................................................... 4
ï‚· PLFC 2018: la proposition de suppression de l’article 6 vise la préservation du pouvoir d’achat (APS) ................................................................................................ 5
ï‚· Transports et TP: 135 milliards de dollars d'investissements durant les deux dernières décennies (ministre) (APS) ......................................................................... 6
ï‚· Habitat: l'importance de la planification urbanistique dans la réalisation des projets de logement soulignée (APS) ...................................................................................... 8
ï‚· Temmar: plus de 3,6 millions de logements réalisés entre 1999 et 2018 (APS) ...... 10
ï‚· LPP: 17.225 souscripteurs algériens résidant dans 93 pays inscrits depuis le 1er février (APS) ............................................................................................................ 12
ï‚· Réhabilitation des agglomérations: plus de 79 milliards de DA affectés en 2015-début 2018 (APS) ...................................................................................................... 13
ï‚· Les dernières averses n'ont pas causé de dégâts importants pour l'agriculture (ministère) (APS) ..................................................................................................... 14
ï‚· Transfert des terres agricoles en foncier de logement : Une commission interministérielle pour l'examen des dossiers (L’Expression) .................................. 15
ï‚· Refoulement des produits agricoles exportés entre surdose de pesticides, main étrangère et complotite! (Maghreb Emergent) .......................................................... 16
ï‚· Agriculture: élection du président du conseil national interprofessionnel de la filière avicole (APS) ............................................................................................................ 18
ï‚· Désertification : toutes les parties sont concernées par la lutte contre ce phénomène (APS) ......................................................................................................................... 19
ï‚· Pétrole: l’Opep augmentera sa production de 757.000 barils/jour (APS)................. 21
ï‚· L’Opep décide d’augmenter sa production d’un million de barils (Maghreb Emergent) .................................................................................................................. 22
ï‚· À Paris, Kamel Moula regrette l’« hésitation » des entreprises françaises à venir en Algérie (TSA) ........................................................................................................... 22
ï‚· MOBILISATION DES COMPÉTENCES EXPATRIÉES : Des Algériens au Forum des diasporas africaines (Liberté) ............................................................................. 23
ï‚· CONTREBANDE OU “COMMERCE DU CABAS” DE MÉDICAMENTS : Le ministre avertit les pharmaciens (Liberté) ................................................................ 25
ï‚· Renforcement de l'administration électronique : Le "portail du service public" est lancé (L’Expression) ................................................................................................. 26
ï‚· Expansion du groupe Volkswagen : SEAT s'occupera de l'Afrique du Nord (L’Expression) .......................................................................................................... 27
ï‚· Condor dévoile sa stratégie de déploiement en France (TSA).................................. 28
Coopération ......................................................................................................................................................... 29
ï‚· COOPÉRATION ÉCONOMIQUE ALGÉRO- FRANÇAISE : L'ambassadeur d'Algérie en France dit ses vérités (L’Expression) ................................................... 29
ï‚· Benmassaoud et l'ambassadeur brésilien saluent le niveau de la coopération bilatérale (APS) ......................................................................................................... 31
Veille ..................................................................................................................................................................... 32
ï‚· L’ÉVÉNEMENT AURA LIEU LES 27 ET 28 JUIN AU CIC : Alger Smart City 2018 : rompre l’isolement technologique (Liberté) .................................................. 32
ï‚· La Conférence mondiale sur le gaz du 25 au 29 juin à Washington (APS) .............. 34
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ï‚· 25% de l'eau potable fournie par les stations de dessalement d'eau de mer dans les 3 prochaines années (APS) .......................................................................................... 34
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A la une
La baisse des réserves de change de l'Algérie incite à fournir plus d’efforts (Ouyahia) (APS)
La baisse des réserves de change de l'Algérie, qui devraient atteindre 85 milliards de dollars à la fin de l'année, incite les autorités publiques à fournir "plus d'efforts" pour sortir de la dépendance des hydrocarbures, a indiqué samedi à Alger, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia.
"A la fin du mois de mai, les réserves de change de l'Algérie s'établissaient à 90 milliards de dollars et devraient baisser à 85 milliards dollars à la fin de l'année en cours, en raison des importations des biens et services", a précisé M. Ouyahia lors d'une conférence de presse animée au terme de la 5e session du Conseil national du RND.
Pour M. Ouyahia, qui occupe aussi le poste de Premier ministre, "la tendance des hydrocarbures est à la baisse, ce qui doit inciter l'Algérie à faire plus d'efforts à l'avenir", estimant que l'accord auquel est parvenu l’OPEP "va freiner les prix".
Dans le même sillage et qualifiant le recours au financement non conventionnel de "choix courageux" du Président Abdelaziz Bouteflika, M. Ouyahia a indiqué que cela a permis à l'Algérie de poursuivre son développement économique, tout en évitant de connaitre la même situation de crise qu'en 1986.
Il a ainsi rappelé qu'en septembre 2017, "l’Etat était dans une situation qui n'allait pas lui permettre de payer les fonctionnaires", précisant qu'à la même période de l'année, le Trésor public disposait de 50 milliards DA, alors qu'il lui fallait 150 milliards DA au moins.
"Cette situation aurait pu nous amener à un arrêt total de l’économie nationale dans la mesure où c’était la sécheresse au niveau des banques. Aujourd’hui la situation a pu être redressée certes, mais il reste encore un long chemin à parcourir d'autant plus que nous sommes engagés à atteindre un équilibre du budget en 2022", a-t-il ajouté.
A une question sur la destination de l'argent du financement non conventionnel ou ce qui est appelé la planche à billets, le secrétaire général du RND a fait savoir que ces fonds vont vers des projets socioéconomiques.
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"En 2017, nous avons tiré 570 milliards DA pour le budget et le règlement de certaines dépenses. Nous avons aussi soldé 452 milliards DA que Sonatrach devait au Trésor", a relevé M. Ouyahia, ajoutant que "le Trésor public avait sauvé la Banque nationale d'Algérie (BNA) en rachetant en cash 545 milliards DA qu’il avait repris en bons de trésors sur une période de 30 ans".
Toujours en matière de financement non conventionnel, M. Ouyahia a fait savoir que 154 milliards DA ont été dégagés pour les projets AADL, alors que pour l'année 2018, quelque 900 milliards DA sont dégagés pour le financement du déficit qui était de 1.800 milliards DA.
A cela s'ajoutent, a-t-il poursuivi, "les 500 milliards DA consacrés au financement de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) afin de renflouer les caisses de la Caisse nationale des retraités (CNR), autrement les retraités n’auraient pas perçu leurs pensions", a-t-il conclu.
PLFC 2018: la proposition de suppression de l’article 6 vise la préservation du pouvoir d’achat (APS)
La proposition de la Commission des finances et du budget de l’APN, relative à la suppression de l’article 6 du PLFC 2018, vise la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, a indiqué le président de la commission Toufik Torch.
L’article 6 porte sur l'annulation de l'exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), accordée aux vendeurs de véhicules produits localement. Cette taxe est fixée à 19%.
"La commission, qui regroupe plusieurs formations politiques, a jugé nécessaire la suppression de l’article 6 du projet de loi de finances complémentaire pour 2018, dans un souci de préserver le pouvoir d’achat des citoyens", a déclaré M. Torch à l’APS.
Cette taxe, étant une taxe sur la consommation, son impact sur le pouvoir d’achat est "certain", a-t-il soutenu en ajoutant que le dernier mot concernant la suppression de l’article 6 reviendra évidement à l’APN qui votera le PLF le 25 juin en cours.
L’article 6 du PLFC 2018 stipule :"cesseront de courir, à compter de la promulgation de la présente loi, les exonérations de la TVA, accordées en vertu des dispositions de l’article 61 de la loi de finances complémentaire 2009 et l’article 18-2 de la loi 16-09 du 3 août 2016 relative à la
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promotion de l’investissement, pour la commercialisation des véhicules produits localement".
M. Torch a formellement rejeté certaines "analyses" faisant état de "pressions" exercées sur la commission par les fabricants de véhicules en Algérie.
"Nous n’avons subi aucune pression, aucune", a-t-il affirmé en soulignant que la TVA ne dérange pas en effet les producteurs puisqu’ils la récupèrent auprès des consommateurs.
La taxe sur la valeur ajoutée, étant un impôt indirect sur la consommation, sa charge est supportée par l'acheteur final sur les biens consommés, a-t-il rappelé.
Transports et TP: 135 milliards de dollars d'investissements durant les deux dernières décennies (ministre) (APS)
Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane a indiqué samedi à Alger que le volume d'investissements dans le secteur avait atteint près de 135 milliards de dollars durant les deux dernières décennies.
S'exprimant à l'occasion du lancement d'un portail électronique pour le service public dans son secteur mis en place au profit des citoyens, des professionnels et des différents opérateurs, M. Zaalane a affirmé que cette enveloppe avait été consacrée à son secteur dans le cadre des différents programmes quinquennaux initiés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Ces investissements ont permis la réalisation d'un réseau routier, la modernisation des ports et aéroports, métro, tramway et le réseau ferroviaire qui ne dépassait pas les 1.000 km en 2000. Ce dernier atteint aujourd'hui 4.200 Km et ira jusqu'à 6.300 Km à l'horizon 2022, a-t-il précisé.
L'objectif escompté à travers la réalisation d'un réseau ferroviaire est d'atteindre à l'horizon 2020-2022 une capacité de transport de 17 millions de tonnes de marchandise et 60 millions de voyageurs par année, a-t-il soutenu.
S'agissant du réseau routier, l'accent a été mis sur la dimension sociale à travers le désenclavement des habitants des régions montagneuses ainsi que sur la dimension économique du pays.
Nous comptons 36 aéroports aujourd'hui, a-t-il fait savoir, ajoutant que les grandes villes ont vu la réception de nouvelles aérogares internationales à l'image de celle d'Alger dont la réception aura lieu fin 2018 avec une capacité de 10 millions de passagers par année, outre les 6 millions passagers de l'ancien aéroport. Quant à l'aéroport d'Oran, ajoute M. Zaalane, il sera mis en service début 2019.
En ce qui concerne les ports, le nombre de ports en Algérie a grimpé de 28 en 1999 à 48 actuellement, a souligné le ministre, mettant en avant le rôle actif de ces structures en matière d'exportation des produits algériens
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dont le ciment, le fer, le phosphate et les produits agricoles et alimentaires.
Il a fait état, dans ce cadre, des travaux d'expansion des ports de Djendjen (Jijel), Oran et Alger, affirmant que le pays misait sur les moyens de transports modernes et sur la numérisation du secteur.
Lors d'une conférence de presse, le ministre a fait état de la réception prochaine de plusieurs projets du secteur des transports et des Travaux publics qui constitue "le carburant" de l'économie nationale à travers la mise en place d'infrastructures de base en vue d'impulser l'activité économique.
A ce titre, M. Zaalane a relevé qu'en dépit des conditions financières difficiles, le président de la République a décidé de poursuivre les investissements dont ceux à portée sociale et économique.
Il a rappelé, dans ce cadre, la décision du président de la République relative à la finalisation du dernier tronçon de l'autoroute est-ouest jusqu'à la wilaya d'El Taraf tout en prévoyant différentes stations d'entretien et de service outre les stations de péage.
Il a également souligné que "si la longueur de l'autoroute est de 1200 km, il existe 13 échangeurs d'une longueur de 1009km, lesquels constituent des autoroutes qui relient les différentes régions notamment celle disposant de ports.
Acquisition de 12 nouvelles rames de métro afin d'élargir les services Jusqu'à Bab el Oued et Baraki
Zaalane a fait état de la poursuite des travaux d'expansion de la ligne du métro à la wilaya d'Alger au niveau des stations de Bab el Oued et de Baraki.
Il a souligné, a ce titre, que 12 nouvelles rames allaient être acquises avec une moyenne d'une rame par mois, révélant que la première rame sera réceptionné samedi.
Concernant les ports, le ministre a indiqué qu'il a été procédé à la réalisation de 10 bateaux remorqueurs dans les ateliers espagnols dont 6 seront réceptionnés avant la fin de l'année en cours.
S'agissant du renouvellement de la flotte du transport aérien, M. Zaalane a souligné qu'"à l'horizon 2021, la moitié de la flotte (30 avions) atteindra 25 ans d'âge, ce qui nécessitera une opération de renouvellement pour acquérir de nouveaux avions".
Il a indiqué, à ce propos, que le président de la République a donné pour instructions de renouveler la flotte aérienne de 20 à 25 avions aux horizons 2024-2025, outre la diversification des destinations programmées par la compagnie aérienne nationale Air Algérie coïncidant avec l'inauguration du nouvel aéroport à la wilaya d'Alger pour en faire un aéroport d'escales.
Par ailleurs, M. Zaalane s'est félicité de la réalisation de 7 lignes de tramways au niveau de 7 villes intérieurs.
500 mds de centimes consacrés aux travaux de maintenance de l'autoroute est-ouest
Répondant à une question sur les travaux de maintenance au niveau de l'autoroute est-ouest, le premier responsable su secteur a révélé que cette
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opération avait débuté depuis près de deux mois au niveau de plusieurs, notamment au niveau de Lakhdaria, Boumerdès et la rocade sud d'Alger, précisant qu'un budget de 500 milliards de centimes avait été consacré à cet effet.
Soulignant la nécessité d'accorder davantage d'intérêt au transport maritime interne de voyageurs, le ministre a rappelé l'entrée en service des dessertes Oran-Ain turc et Alger-Tamanfoust, outre l'ouverture de deux autres prochainement à Alger et Béjaia.
Habitat: l'importance de la planification urbanistique dans la réalisation des projets de logement soulignée (APS)
La journée parlementaire organisée jeudi par la Commission de l'habitat, de l'équipement, de l'hydraulique et d'aménagement du territoire à l'Assemblée populaire nationale (APN), sous le thème "L'habitat entre planification et défis du siècle", a constitué une opportunité pour réaffirmer l'importance de la planification urbanistique dans la réalisation des logements, en accord avec la modernité et la préservation de l'identité architecturale nationale.
La maitrise de l'expansion urbanistique est l'un des défis que connait l'Algérie au moment où le pays assiste, depuis des années, à la réalisation de centaines de nouvelles cités d'habitation dénuées de" tout cachet particulier qui reflète l'identité nationale et n`ont pas été faites dans le respect des règles de l`urbanisme", a indiqué le président de la Commission d'habitat de l'APN, Yahia Benine .
Cette situation exige la révision du cadre juridique régissant ce domaine de manière à encourager les ingénieurs et faire appel à leurs capacités créatives en vue d'oeuvrer à la réalisation de logements modernes en fonction des spécificités de la société algérienne et qui puissent tirer profit du legs culturel".
Le même interlocuteur a indiqué que l'Algérie a, depuis des années, traité la crise de logement d'une manière quantitative, sous la pression de la demande, ce qui a contribué à réaliser des cités manquant d'espaces verts, estimant que cette situation est causée " par la négligence des ingénieurs architectes qui ne sont pas associés à la politique urbanistique".
L`"anarchie urbanistique" ne se limite pas aux nouveaux zones urbaines, mais touche, selon M. Benine, la plupart des villes algériennes qui connaissent une détérioration du vieux bâti, une expansion continuelle des bidonvilles à coté des constructions inachevées.
Il a, à ce titre, indiqué qu'en dépit de la promulgation d'une loi sur la conformité des constructions et son achèvement en juillet 2008 " son application est freinée par "plusieurs difficultés objectives ainsi que des lourdeurs administratives".
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Il a également rappelé que les pouvoirs publics sont conscients de " la mauvaise situation" à travers l'affirmation faite par le ministre de l'Habitat concernant la révision de la politique urbanistique, notamment à travers la révision des textes juridiques régissant ce domaine.
Dans ce cadre, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de le Ville, Abdelwahid Temmar a indiqué que la circonstance actuelle qui est caractérisée par une baisse des ressources financières impose la mise en place d'une stratégie qui repose sur l'adoption d'une feuille de travail sur la diversification des types de logement et l'allégement du financement direct à partir du trésor de l'Etat , en fonction des capacités financières des ménages algériens , tout en mettant l'accent sur l'aspect urbanistique et la réhabilitation de l'esthétique des villes.
M. Temmar a fait état de "la création d'ateliers de travail dans le domaine de l'urbanisme pour la révision de l'arsenal juridique relatif à l'aménagement et l'urbanisme, la réduction des coûts de réalisation dans le domaine de l'habitat, la numérisation des actes d'urbanisme et l'élaboration des programmes de formation adaptés aux besoins du secteur, outre l'organisation de la profession de l'entrepreneur et la promotion de l'investissement, à travers le recours aux matériaux de construction de fabrication locale dans le cadre de la commande publique".
Le ministre a ajouté "qu'une instruction a été adressée aux directeurs de l’Habitat de toutes les wilayas, en vue de l'organisation d'une journée d'information, tous les trois mois, afin d'informer les députés de tous les projets relatifs à l’Habitat au niveau local et d'écouter leurs préoccupations".
Préparatifs en vue de l'opération de distribution des logements le 5 juillet prochain
Dans une déclaration à la presse en marge de la journée parlementaire, le ministre a annoncé que son département s'attèle à la préparation d'une autre opération de distribution de logements, à l'occasion de la célébration de la fête de l'indépendance qui coïncide avec le 5 juillet, sans donner des détails sur le nombre des logements à distribuer.
Pour rappel, le mois de Ramadhan dernier a connu une opération d'envergure de distribution de 50.000 unités de logement de différentes formules, à travers plusieurs wilayas du pays.
De son côté, le directeur du Centre national d'Etudes et de recherches intégrées du bâtiment (CNERIB), Hamid Afra a évoqué le recours aux matériaux de fabrication locale dans la construction, outre la préservation de l'identité urbanistique nationale.
Dans ce sillage, il a indiqué que la politique de l'habitat en Algérie repose sur le Plan national d'Aménagement du territoire à l'horizon 2030, adopté en 2010, et qui constitue un instrument de développement dans l'optique de réalisation du développement durable et l'équité sociale et économique.
Ce plan vise à organiser le développement urbain conformément à la stratégie de pérennité, de rééquilibrage, de l'attractivité et de la compétitivité, a-t-il ajouté.
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La loi n 06-06 portant l'Orientation de la Ville définit les principes généraux de la politique de la ville, à savoir la coordination et la concertation, la gestion de proximité, le développement humain, le développement durable la bonne gouvernance, l'information, la culture, la préservation et l'équité sociale, outre les objectifs de développement millénaire qui donnent au citoyen le droit d'acquérir un logement convenable.
Temmar: plus de 3,6 millions de logements réalisés entre 1999 et 2018 (APS)
Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a affirmé jeudi à l'Assemblée populaire nationale (APN), que plus de 3.600.000 logements de différentes formules ont été réalisés durant la période allant de 1999 à mars 2018, d'un coût de 5.788 milliards de DA dont 4.615 milliards consommés.
"La période allant de 1999 à mars 2018 a été marquée par la réalisation de plus de 3,6 millions de logements dont 1.176.000 logements publics locatifs (LPL 30 %), 1.583.000 logements ruraux (38 %), 456.000 logements publics participatifs et promotionnels aidés (LPP et LPA 11 %), 156.000 logements location-vente "AADL" (6%), 46.000 logements de fonction (1 %), 138.000 logements promotionnels libres (3 %) et 448.000 logements type auto-construction (11 %), a déclaré M. Temmar lors de la présentation du bilan du secteur de l'habitat à l'occasion de la journée parlementaire sur "l'habitat entre la planification et les défis de l'époque".
L'enveloppe financière attribuée à ce programme s'élève à 5.788 milliards de DA dont 4.615 consommés soit un taux de 80 %, a précisé le ministre.
Il a indiqué par ailleurs que le programme quinquennal 2015-2019 a enregistré plus de 2 millions de logements de différentes formules et concerné ce qui reste à réaliser jusqu'au 1er janvier 2015, auquel s'ajoute le nouveau programme au titre des années 2016, 2017 et 2018.
Ledit programme concerne près de 698.790 logements de type LPL, soit 33 % du programme quinquennal en question, 470.000 logements AADL (22 %), 661.898 logements ruraux (31 %), 253.031 LPA (12 %) et 50.000 LPP (2 %).
M. Temmar a indiqué également que la cadence de réalisation a connu un saut qualitatif avec une moyenne annuelle de plus de 300.000 logements et ce "grâce aux nouvelles mesures et au strict suivi des maîtres d'oeuvre.
Lancement des travaux de réalisation de 70.000 logements LPA durant le deuxième semestre de 2018
Concernant le LPA, le ministre a rappelé qu'il a été attribué un programme préliminaire de 70.000 logements dans le cadre de cette formule répartie sur les wilayas en attendant le lancement des travaux durant le 2ème semestre de l'année en cours.
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Le ministre a précisé qu'au vu " des obstacles que le secteur a connus auparavant, il est devenu nécessaire d'introduire de nouveaux amendements" à cette formule, étant donné qu'elle répond aux demandes des postulants au revenu moyen et permet d'alléger la pressions sur le Trésor public.
Le secteur a également procédé à une révision "profonde" de toute la règlementation propre à ce type de logements et ce en vue de " l'assainir de quelques insuffisances et mettre en place un cadre à même de permettre de préserver les intérêts de tous les intervenants dans le secteur", a-t-il ajouté.
A ce propos, le ministre a rappelé certaines mesures, dont une plus grande mise à contribution des Collectivités locales en renforçant le rôle de ces dernières dans la gestion de ces projets à travers la mobilisation du foncier, la sélection des promoteurs, le choix des bénéficiaires, la détermination de programmes en fonction des spécificités locales, outre la mobilisation des ressources financières à travers un seul canal , à savoir la Caisse nationale du logement (CNL) qui assure la continuité du paiement, en dégageant l'aide financière (subventions et contributions des souscripteurs) selon l'état d'avancement des travaux.
Les procédures consistent également à garantir le parachèvement des programmes en cas de manquement de la part des promoteurs à travers la consolidation du mécanisme de délégation accordée au Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI), outre la mesure relative à la diversification des types d'habitation, de 2 à 3 pièces ou 4 pièces, d'une surface respectivement de 50 , 70 et 80 m2 dans le cadre du nouveau système.
Le ministre a également relevé la nécessité de différencier les prix de vente des logements en fonction de leur type et de leur site, et ce en 3 zones délimitées conformément aux dispositions de l'arrêté interministériel du 14 avril 2011 fixant les conditions et modalités de cession de terrains relevant du domaine privé de l'Etat et destinés à l'implantation de programmes de logement aidés par l'Etat.
Le ministre a, en outre, fait savoir que d'autres modifications sont en cours et qu'elles devront rendre la formule du Logement promotionnel aidé (LPA) plus attractive et plus rentable pour les différentes parties intervenantes, comme permettre au promoteur d'exploiter 20 à 25% de la surface consacrée à la construction de logements promotionnels, des locaux et des parkings et les vendre sur le marché immobilier libre.
Outre les amendements au cadre réglementaire y afférent, notamment le décret exécutif n 10-235 du 5 octobre 2010 fixant les niveaux de l'aide frontale accordée par l'Etat pour l'acquisition d'un logement collectif ou pour la construction d'un logement rural, les niveaux de revenu des postulants à ces logements, ainsi que les modalités d'octroi de cette aide et le décret exécutif n 14-180 du 5 juin 2014 portant création du Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI).
Ce décret a permis, poursuit le ministre, de "généraliser l'accès des postulants aux revenus inférieurs à 6 fois le salaire national minimum garanti (SNMG) et des postulants sans revenus".
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LPP: 17.225 souscripteurs algériens résidant dans 93 pays inscrits depuis le 1er février (APS)
Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a révélé jeudi à Alger que 17.225 souscripteurs algériens résidant dans 93 pays ont été enregistrés sur le site électronique réservé à la souscription à la formule "logement promotionnel public" (LPP) depuis le lancement de l'opération le 1er février 2018.
"A l'instar des citoyens ayant bénéficié de la formule LPP, et en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l'opération a été élargie aux membres de la communauté algérienne établie à l'étranger en leur consacrant un programme spécial", a indiqué M. Temmar qui présentait le bilan des activités de son secteur lors d'une journée parlementaire sur "le logement entre planification et défis actuels", organisée au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN) par la commission du logement et de l'équipement en présence du président de l'APN, Said Bouhadja.
Le premier responsable du secteur a ajouté que son département ministériel avait pris toutes les mesures nécessaires pour la concrétisation de ce programme et la prise en charge de la communauté algérienne résidant à l'étranger en coordination avec le ministère des Affaires étrangères.
Il s'agit en l'occurrence de l'amendement du décret 14-203, promulgué le 15 juillet 2014, définissant les conditions et modalités d'achat d'un logement LPP et les textes d'application y afférents, en procédant à la révision de certaines conditions légales pour la réinsertion de cette catégorie (communauté algérienne).
Il s'agit également de consacrer un autre programme comme première étape, qui comporte 2.247 logements à travers 24 wilayas du pays et l'ouverture à partir du 1 février 2018, de l'opération de souscription pour les membres de la communauté algérienne établie à l’étranger, sur le site électronique accessible uniquement à partir de l'étranger.
Par ailleurs, un onglet sur le même site a été consacré aux recensements des demandes afin de généraliser l'opération dans toutes les wilayas du pays, outre l'organisation de journées d'information à l'étranger sous forme de portes ouvertes en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères afin d'informer et de sensibiliser la communauté algérienne au déroulement de l'opération.
Dans ce cadre le ministre a rappelé sa rencontre avec les membres de la communauté algérienne établie dans quatre villes françaises (Paris, Lille, Lyon et Marseille), ajoutant qu'il effectuera vendredi une autre rencontre avec la communauté algérienne établie au Royaume d'Arabie Saoudite et aux Emirat Arabes Unis.
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Réhabilitation des agglomérations: plus de 79 milliards de DA affectés en 2015-début 2018 (APS)
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar a affirmé, jeudi au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN), qu’une enveloppe financière de plus de 79 milliards de dinars avait été affectée, durant la période allant de 2015 à 2018, dont 55 milliards enregistrés entre fin 2017 et début 2018 pour parachever les travaux de réhabilitation des grandes agglomérations.
M. Temmar a ajouté que "le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a ordonné l’affectation d’une enveloppe financière supplémentaire estimée à 33 milliards de dinars", précisant que cette enveloppe s'inscrit dans le cadre du parachèvement des travaux de réhabilitation des agglomérations parachevées ou en cours de finalisation.
Dans ce contexte, il a été enregistré, jusqu’à ce jour, plus de 189.000 logements finis et plus de 185.000 unités de logements dont le taux de réalisation a atteint 90%, et nécessitant une réhabilitation, a rappelé le ministre.
En ce qui concerne les nouvelles villes, M. Temmar a affirmé que depuis septembre 2013, il a été mis en place un calendrier exact pour la réalisation de ces projets. D’autant plus que les nouvelles villes connaissent des taux de réalisation "variables", à l’instar des nouvelles villes de Sidi Abdellah et de Bouinane, et les deux villes de Boughezoul (Hauts-plateaux) et d’El-Menea (Sud) qui a réalisé, selon lui, un progrès significatif en termes de travaux de réhabilitation, indiquant que la nouvelle ville de Hassi Messaoud relève du ministère de l’Energie.
A cet égard, il a affirmé la présentation d’un dossier au niveau d’un conseil interministériel pour examiner la situation des nouvelles villes et leurs perspectives au vu des besoins financiers, assurer la coordination entre les différents secteurs et trouver une formule de leur gestion.
Le ministre a fait état, en outre, de la création de plusieurs pôles urbains, à l’instar de Draa Errich à Annaba, d’Ali Mendjeli, d’Ain Nahas à Constantine, et de Misserghine à Oran, visant à trouver l’équilibre du territoire et absorber les besoins enregistrés au niveau de ces régions.
Concernant les lotissements sociaux, le ministre a fait état de la création de 285.000 lots de terrains au niveau de 10 wilayas du Sud et 19 wilayas des Hauts plateaux conformément aux spécificités de ces régions et au mode de vie de ces habitants", ajoutant que "la réception des travaux
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d'aménagement des routes et des réseaux d'assainissement et de l'eau potable au profit de près de 72.000 lotissements.
"Dans ce cadre, une enveloppe financière de plus de 17 milliards a été enregistré durant la période allant du 2015 au 2018 pour la prise en charge des travaux d'aménagement", a-t-il poursuivi.
En matière d'équipements publics, le ministre a fait savoir que "durant la période allant de 2014 à 2018, il a été enregistré 813 structures publiques dont 733 dans le secteur de l'éducation (364 groupements scolaires, 208 CEM et 89 lycée) outre 80 autres structures dans d'autres secteurs (sièges administratifs, sûreté nationale, Gendarmerie nationale, Protection civile, mosquée et marché couverts).
M. Temmar a précisé "qu'en vue de livrer ce programme dans les délais impartis parallèlement avec les logements, le gouvernement a pris plusieurs mesures dont l'affectation des enveloppes financières pour rattraper le retard accusé à travers la mobilisation de 116 milliards DA dont 105 milliards DA destinés aux structures scolaires".
Selon le ministre, la réception de 390 structures scolaires dont 302 groupements scolaires est prévue durant la rentrée scolaire 2018-2019.
En matière de moyens de réalisation, M. Temmar a souligné que les différents programmes de logements ont constitué une locomotive pour le développement économique qui a permis la création de plusieurs unités de production, des bureaux d'études et des entreprises de construction outre leur contribution à l'absorption du chômage et la réduction de la facture des importations.
Parmi les plus importants indices économiques, l'agrément de 2.990 ingénieurs dans le domaine de la construction, 7.800 architectes, 8.215 promoteurs et 1.936 agents immobiliers outre la création de 23.000 entreprises de réalisation dont plus de 22.000 de la qualification 1 à 4 et plus de 900 entreprises de la qualification 5 à 9".
Les dernières averses n'ont pas causé de dégâts importants pour l'agriculture (ministère) (APS)
Les dernières averses orageuses enregistrées dans la soirée de jeudi dernier au niveau des wilayas de l'Est du pays, notamment Batna, Tébessa et Souk Ahras, n'ont pas occasionné des dégâts importants pour
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l'agriculture, a indiqué le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche dans un communiqué.
Les récentes chutes de grêle enregistrées au niveau de la wilaya de Batna ont tout de même endommagé près de 30 hectares d'arbres fruitiers, notamment le pommier dans la région de Hidoussa à l'ouest de cette wilaya, selon le communiqué qui rappelle que la superficie globale réservée à la production de pommes dans les montagnes de Batna est de 4.300 hectares.
Dans la wilaya de Tébessa, les dernières chutes de pluies ont causé la perte de 15 têtes d'ovins alors que des bottes de foin ont été emportées par les eaux. Quelques superficies de pâturage ont été également endommagées au niveau de cette wilaya, selon la même source.
La wilaya de Souk Ahras, qui a, à son tour, enregistré d'importantes chutes de pluies, n'a pas signalé de dégâts alors que l'évaluation est toujours en cours.
Le communiqué rappelle l'appel lancé par le ministère en direction des agriculteurs les invitant à assurer leurs récoltes contre les divers aléas climatiques.
Transfert des terres agricoles en foncier de logement : Une commission interministérielle pour l'examen des dossiers (L’Expression)
Le secteur de l'agriculture a pour rôle de veiller à trouver l'équilibre entre la préservation du foncier agricole et son adaptation au développement social, Le transfert des terres agricoles pour la réception des projets de logements est désormais du domaine du possible. C'est ce qu'a laissé entendre en tout cas le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, jeudi dernier, au Conseil de la nation. «Le secteur de l'agriculture a pour rôle de veiller à trouver l'équilibre entre deux impératifs, à savoir la préservation du patrimoine foncier agricole et l'adaptation au développement social, en assurant les assiettes nécessaires à la concrétisation des projets de développement importants et très sensibles», a indiqué Abdelkader Bouazghi, en réponse à la question d'un sénateur portant sur l'attribution des terres agricoles à Alger. «La décision du transfert sera prise par la commission interministérielle», a ajouté le ministre. Selon Bouazghi, cette commission est déjà sur le terrain au niveau d'Alger. «Le Premier ministre a adressé, en mai 2018, des instructions pour annuler les décisions d'affectation des terres agricoles prises en 2013 par le Premier ministre d'alors et envoyer une commission représentant tous les secteurs concernés pour un état des lieux et pour s'assurer de la pertinence des choix, au vu de leur état actuel et de leur potentiel»,a-t-il précisé.
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«Le rapport de cette commission sera présenté sur la base des nouvelles données», dira-t-il en outre, en affirmant toutefois que la protection du foncier agricole figure parmi les objectifs de son département et ce en application des orientations du président de la République. Il faut dire par ailleurs que la décision de transférer les terres agricoles pour la réception des projets de logements et autres projets de développement est le souhait de tous les walis et des responsables locaux. L'incapacité de se servir de ces terres agricoles a toujours été pour ces derniers, une contrainte et un frein pour l'amorce de développement. Interrogé en outre sur la possibilité de concéder des terres agricoles pour la réalisation des projets d'investissements le ministre a souligné que la concession ne pourra se faire que pour deux catégories de projets. «La concession est destinée à deux catégories de projets (les microprojets agricoles et les autres projets d'investissement agricole). La concession ne se fera dans ces cas-là qu'après la réception des décisions d'habilité», a précisé le ministre.
Refoulement des produits agricoles exportés entre surdose de pesticides, main étrangère et complotite! (Maghreb Emergent)
Un Accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaire a été signé dans le cadre du cycle de l’Uruguay et est entré en vigueur en janvier 1995. Il concerne le respect de la salubrité des aliments, la protection de la santé des animaux et la préservation des végétaux
L’accord autorise aussi les pays à établir leurs propres normes et précise que les règlements doivent être fondés sur des preuves scientifiques.
Le refoulement des produits agricoles, oui il ne faut pas dramatiser le problème mais il ne faut pas également le banaliser !
Le refoulement de produits agricoles peut se poser pour n’importe quel pays, ce sont des choses qui arrivent lorsque l’on sait que les mesures phytosanitaires sont utilisées parfois comme des barrières non tarifaires à l’instar des quotas, des licences d’importation, des normes, notamment pour protéger leurs produits
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L’affaire des lots de produits agricoles algériens refoulés par certains pays importateurs (Russie, Canada et Qatar) a été traitée dans la cacophonie par les départements ministériels censés prendre en charge le problème et qui ont été en déphasage flagrant avec la réalité.
L’affaire a été déclenché par une association des exportateurs algériens, après une semaine, réponse laconique du ministère de l’Agriculture : il n’y a aucun produit agricole qui a été refoulé pour cause de mesures phytosanitaires. Une journée plus tard le même département se ressaisit et annonce que « même s’il y a refoulement de produits cela ne pouvait être a cause de présence de pesticides en doses non autorisées. Si refoulement il y a cela ne peut être que le résultat d’une opération d’exportation anarchique » Peut-il y avoir des opérations d’exportation anarchiques sachant que les produits exportés franchissent les frontières de deux pays (le pays exportateur et le pays importateur). Le Ministère ajoutera également que les deux notifications reçus concernaient les boissons gazeuses et les pâtes alimentaires pour raison d’emballage non conforme aux normes des pays importateurs
Encore une fois, le Ministère trouve un subterfuge en affirmant par le biais de l’un de ses cadres que le refoulement de certains produits agricoles, notamment les dattes, est dû au non respect de la chaîne du froid par l’exportateur. Dans ce cas précis la question qui se poste est de savoir comment un exportateur de produits agricoles, de surcroît périssables, puisse commettre une telle erreur.
Pour sa part le Ministère du commerce ordonne une enquête pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire, C’est ce langage incertain et ce manque flagrant de coordination entre les deux Ministères, qui contribue à semer le doute et à alimenter la rumeur.
L’utilisation des pesticides est incontournable, raisonnée ou abusive c’est toute la différence !
L’utilisation des pesticides en agriculture est incontournable, les cultures sont ‘’assujetties’’ a des maladies, les champs peuvent être infestés par les mauvaises herbes, ces fléaux contraignants la production agricole ne laissent pas les agriculteurs indifférents, ces derniers recourent à l’utilisation de divers produits chimiques (herbicides, fongicides, ….) pour protéger et préserver leurs productions. Le danger réside dans l’utilisation abusive et anarchique de ces produits avec le non respect des doses à apporter ni la période d’utilisation. Cela peut être dû à l’ignorance des agriculteurs ou alors à une utilisation a outrance c’est-à-dire utiliser plus de produit pour mieux protéger la culture.
Il est a signaler que les produits commercialisés sont, normalement, homologués et enregistrés dans l’index phytosanitaire et les produits importés par les voies légales sont minutieusement contrôlés par le service phytosanitaire se trouvant dans les ports et aéroports. Il se trouve également que d’autres produits peuvent être commercialisés frauduleusement, des composants qui sont fabriqués sans aucune norme, une alerte dans ce sens a été émise par la FAO en indiquant que des produits chimiques sont fabriqué clandestinement dans des pays africains, l’alerte concerne les pays limitrophes dont (l’Algérie) a ces derniers pour
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qu’ils prennent leur précaution afin d’empêcher ces produits d’envahir leurs champs !
Le débat sur l’utilisation des pesticides doit être ouvert et confié aux spécialistes !
Le débat sur l’utilisation des pesticides dans l’agriculture doit être ouvert et étudié minutieusement par les spécialistes pour élucider cette problématique qui peut avoir des conséquences fâcheuses sur la santé humaine. Ainsi avant tout placement sur le marché national ou international, les produits agroalimentaires doivent bénéficier de certificat phytosanitaire, de label de qualité ainsi que la traçabilité de production, il en est de la responsabilité de plusieurs départements ministériels tel que le: Le Ministère du commerce, Ministère de l’agriculture, Ministère de l’environnement et Ministère de la santé, des instituts doivent être également associées tels que l’Institut Algérien de Normalisation (IANOR), Institut National de Protection des Végétaux (INPV); Institut National de la Santé Publique (INSP) et le Laboratoire National de la Qualité Alimentaire
Si on se réjouit de l’autosuffisance’’ relative’’ en certains produits agricoles, notamment maraîchères, on doit s’interroger également sur la salubrité de ces produits, leur qualité et leur l’impact sur la santé publique C’est une question de sécurité alimentaire qui suppose aussi la parfaite salubrité des aliments destinés à l’alimentation des populations.
Pour ceux qui accusent les mains étrangères et avancent la thèse du complot, est ce que nos produits sont aussi compétitifs en quantité et en qualité pour qu’ils puissent menacer la présence des produits d’autres pays sur les marchés internationaux et par conséquent s’attirer les foudres des concurrents ? Qu’ils cessent de nous ridiculiser et de faire de nous la risée du monde, les plus grands pays exportateurs n’ont jamais évoqué de tels arguments si bizarres et si ridicules.
Agriculture: élection du président du conseil national interprofessionnel de la filière avicole (APS)
Une assemblée générale élective s'est tenue samedi à Alger afin d'élire le président du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole, a indiqué le ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la Pêche dans un communiqué.
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Cette assemblée s'est tenue suite aux recommandations issues des Assises nationales de l'Agriculture liées aux organisations professionnelles des filières agricoles, ajoute la même source.
L'Assemblée générale élective des aviculteurs a permis d'élire M. Kali El Moumen, président du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole.
Après son élection, M. El Moumen s'est engagé d'oeuvrer à la promotion et au développement de la filière, à travers l'accompagnement des aviculteurs et la prise en charge de leurs préoccupations.
Il a indiqué que le conseil est appelé à jouer un "rôle moteur" et constituer un espace de communication et de concertation entre les professionnels de cette filière et les pouvoirs publics, outre la promotion et le développement du progrès technique.
Par ailleurs, le Conseil aura pour tâche de collecter les données nécessaires à l'élaboration d'"une feuille de route" devant guider à l'avenir de l'activité avicole.
Pour rappel, la valeur de la production avicole pour l'année 2017 était de 228 milliards DA dont 154 milliards de DA pour les viandes blanches et 73 milliards de DA pour les £ufs de consommation.
Les wilayas potentielles en matière de production de viandes blanches pour l'année 2017 et qui assurent 70% de la production nationale sont Batna, Bouira, Sétif, Médéa, Tlemcen, Tizi-Ouzou ,Bordj-Bou-Arreridj, Mila, Mascara, Ain Defla,Tipaza,Tiaret,Oum El Bouaghi ,Bejaia et Boumerdes.
S'agissant de la production pour l'année 2017, il a été enregistré 529.442 tonnes de viandes blanches et 6,75 milliards d'unités d'oeufs de consommation et le potentiel avicole pour l'année 2017 était de 233 millions de sujets de poulet de chair, 5,79 millions de sujets de Dinde et 28,06 millions de sujets de ponte.
La disponibilité des viandes blanches pour l'année 2017 était de 13 kg/hab par an et 160 oeufs de consommation/hab/an, conclut le communiqué.
A rappeler, les Assises nationales de l'agriculture organisée avril dernier à Alger, avaient pour objectif de réfléchir avec l'ensemble des partenaires et intervenants sur les questions importantes en matière de politiques agricole, rurale et de pêche.
Neuf (09) ateliers avaient été consacrés, à cet effet, pour débattre les questions liées au foncier agricole, la ressource hydrique, la valorisation des produits agricoles et agroalimentaires, l'exportation des produits agricoles, la formation et l'innovation, l'organisation professionnelle et interprofessionnelle, le financement et les investissements agricoles et agroalimentaire, le développement rural et l'économie forestière, ainsi que le développement de la pêche et de l'aquaculture.
Désertification : toutes les parties sont concernées par la lutte contre ce phénomène (APS)
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Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui, a estimé, samedi à Nâama, que les investisseurs, opérateurs économiques, producteurs et décideurs sont concernés pour dégager des solutions structurantes et durables aux problèmes de la désertification, de l’exploitation non durable des terres et de la détérioration des ressources naturelles.
Intervenant lors de la cérémonie de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la désertification, abritée par la Maison de la culture Ahmed Chami sous le slogan "la terre a de la valeur, investissez-y", le ministre a indiqué qu’une surface de 2,5 millions d’hectares, situés entre le Nord du pays et la région steppique, sont considérés comme terres détériorées selon une carte mondiale, élaborée en 2015 au profit du Secrétariat de la Convention des Nations-Unies de lutte contre la désertification.
Pour faire face à ce danger, a ajouté le ministre, l’Algérie a initié de 1999 à ce jour, de nombreux projets au niveau de 723 communes issues de 30 wilayas pour un montant financier de plus de 100 milliards DA. Ces projets ont concerné le développement et la protection des écosystèmes et des terres agricoles contre l’avancée des sables, le cumul de sable, l’augmentation des capacités fourragères des pâturages, du rendement de mise en valeur des terres et autres programmes ayant nécessité des ressources techniques, des études approfondies et la mobilisation de moyens humains et logistiques, entre autres.
"L’Algérie a acquis une expérience appréciable en matière de lutte contre la désertification et la récupération des terres détériorées, qui est l’un des objectifs du développement durable que l’Etat aspire à réaliser à l’horizon 2030", a souligné Abdelkader Bouazgui.
Le ministre a appelé toutes les parties concernées, organisations et associations professionnelles activant dans le secteur agricole, a considérer l’agriculture comme étant "un projet commercial" et qu’"il faut exploiter d’énormes moyens dans ce domaine pour assurer la sécurité alimentaire, la stabilité sociale et la souveraineté nationale."
Par ailleurs, Abdelkader Bouazgui a insisté sur la nécessité d’intensifier les actions de sensibilisation pour préserver les terres agricoles de la détérioration et assurer leur extension. "L’Algérie qui a adhéré à différentes conventions mondiales de lutte contre la détérioration écologique, continuera à mobiliser tous les moyens pour lutter contre l’avancée du désert pour protéger les terres agricoles et les pâturages", a-
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t-il souligné, assurant que "la stratégie de l’Etat visant à exploiter les moyens naturels pour atteindre de hautes performances du secteur agricole sera poursuivie".
Le ministre a entamé sa visite dans la wilaya de Nâama, en inspectant des exploitations agricoles et des projets de lutte contre la désertification dans plusieurs communes. Il a visité une exposition mise sur pied à l’occasion de la célébration de cette Journée mondiale, par la conservation des forêts, la direction locale de l’environnement et des associations locales.
Pétrole: l’Opep augmentera sa production de 757.000 barils/jour (APS)
Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont convenu vendredi à Vienne de limiter à 100% leur niveau de respect des engagements pris dans le cadre de l’accord de baisse, ce qui va ramener à une augmentation effective de 757.000 barils/jour, a indiqué le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni.
"Cet accord nous ramène à réaliser 100 % de la production (fixée par l’organisation). En mai 2018, nous avons réalisé un taux de conformité de 152 % par rapport aux quotas mis dans l’accord (de la baisse). Les 52% de plus, soit 757.000 barils/jour qui n’a pas été produite, vont être repris", a expliqué M. Guitouni dans une déclaration à l’issue de la 174ème Conférence ministérielle de l’Opep.
Selon le ministre, il s’agit d’un "accord satisfaisant qui agrémente tout les membres de l’Opep et qui sauvegarde, à la fois, les intérêts des consommateurs et ceux des producteurs".
"Nous sommes très contents de cet accord qui marque la stabilité de notre organisation et qui assure l’équilibre entre l’offre et la demande", s’est-il réjoui.
Cet accord a été permis grâce notamment aux efforts menés par l’Algérie durant ces deux derniers jours pour rapprocher les points de vue entre les membres de l’organisation, en particulier l’Iran et l’Arabie saoudite, a souligné M. Guitouni.
"Nous avons aussi discuté avec nos frères koweitiens et irakiens, ainsi qu’avec nos amis vénézuéliens pour qu’ils puissent rapprocher leurs points de vue, et c’est ce qui a été fait", a-t-il avancé.
Les pays producteurs comptent discuter des évolutions du marché pétrolier suite à cette décision, septembre prochain à Alger, dans le cadre
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de la réunion du C

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