Revue de Presse 22 mai 2018 Publié le 22/05/2018 à 10:30
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Mardi 22 mai 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Marché pétrolier : Forte amélioration (El Moudjahid) ............................................... 3
ï‚· Le baril de pétrole frôle les 80 dollars : Le gouvernement reniera-t-il ses engagements en matière d’austérité ? (El Watan) ....................................................... 4
ï‚· Commerce extérieur: Facture alimentaire en hausse et déficit en forte baisse (le Quotidien d’Oran) ....................................................................................................... 7
ï‚· Taux de remplissage des barrages : Plus de 70% en mai (El Moudjahid) .................. 8
ï‚· Les dernières pluies en sont d’un grand apport : Céréales : vers une production exceptionnelle (Liberté) .............................................................................................. 9
ï‚· Foncier industriel : L’Aniref pressée de faire vite (Liberté) ..................................... 11
ï‚· Développement des chaînes de valeurs : le Comité de Pilotage installé à l’INRAA (Algérie Eco) ............................................................................................................. 12
ï‚· Les agences de voyages de plus en plus nombreuses à investir le marché : Omra : les dessous d’un business pas toujours net (El Watan) .................................................. 13
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 17
ï‚· Une convention entre la CNL et la CNEP Banque pour faciliter le paiement des créances des entreprises de réalisation (APS) ........................................................... 17
ï‚· Entreprises : L’assurance corporate est une nécessité (El Moudjahid) ..................... 17
ï‚· Malgré une conjoncture difficile : Alliance Assurances affiche de bons résultats (Liberté) .................................................................................................................... 18
Commerce ............................................................................................................................................................ 19
ï‚· LE MINISTRE DU COMMERCE A ÉTÉ INCAPABLE DE MAÎTRISER LES PRIX : Le triomphe des prédateurs (L’Expression).................................................. 19
Coopération ......................................................................................................................................................... 21
ï‚· Le président Bouteflika signe des décrets portant ratification de plusieurs accords de coopération avec des pays et des organisations (APS) ............................................. 21
ï‚· Algérie-Corée du Nord : Des relations historiques (APS) ........................................ 21
ï‚· M. Mebarki reçoit l'ambassadrice de Suisse à Alger : Mise oeuvre de nouveaux programmes de formation (APS) .............................................................................. 22
Veille ..................................................................................................................................................................... 23
ï‚· Air Algérie : Perturbation jusqu’à demain (APS) ..................................................... 23
ï‚· Report de la traversée Alger/Marseille: prise en charge et indemnisation des passagers (APS) ........................................................................................................ 23
ï‚· Visas pour l’Arabie Saoudite : La prise d’emprunte et de la photo exigées dans le dossier des algériens (Algérie Eco) ........................................................................... 24
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A la une
Marché pétrolier : Forte amélioration (El Moudjahid)
Dans son rapport 2015, l’agence de l’énergie dépendant de l’OCDE estime que les parts de marché de l’OPEP augmenteront considérablement d’ici à 2025. Il faudra attendre 2020 pour voir le marché pétrolier se rééquilibrer et le baril revenir à 80 dollars (74 euros), soit environ 30 dollars au-dessus de son cours actuel. C’est l’une des principales conclusions du rapport 2015 (World Energy Outlook) de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Désormais, le marché rêve d’un baril à 100 dollars. Toute chose qui semblait impossible, il y a encore quelques semaines. Récemment, les analystes de la Bank of America s’attendaient à une hausse du prix du baril jusqu’à 100 dollars en 2019. Ce scénario est conforté par la situation en Iran et au Venezuela provoquant un changement dans les fournitures sur le marché mondial. Aujourd’hui, le marché pétrolier a atteint progressivement les 80 dollars le baril, grâce à une offre moins abondante, mais aussi à des facteurs géopolitiques. «Le processus d’ajustement du marché pétrolier se fait rarement en douceur, mais dans notre scénario central, le marché se rééquilibrera à 80 dollars le baril en 2020, avec une poursuite de la hausse des prix par la suite», écrit l’AIE dans sa grande étude prospective annuelle. Le baril de pétrole Brent a dépassé jeudi dernier le seuil des 80 dollars, une première depuis fin novembre 2014, dans un marché tendu du fait des incertitudes autour de la production de l’Iran et du Venezuela, alors que les Etats-Unis ont décidé de sortir de l’accord sur le nucléaire iranien. «La baisse continue de la production de pétrole au Venezuela est simultanément en train de tirer vers le bas la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ont souligné des analystes. L’incertitude sur la production iranienne, après la sortie des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire et le retour des sanctions, a également contribué à la hausse des cours ces dernières semaines. D’après les analystes de Bloomberg, en cas de rétablissement des sanctions américaines le volume des exportations pétrolières iraniennes pourrait diminuer de 500.000 barils par jour jusqu’à 1,5 million de barils. La majeure partie des fournitures iraniennes partent à destination de la Chine, de l’Inde, de la Corée du Sud, ainsi que de l’UE. La guerre commerciale entre les USA et la Chine pourrait également jouer son rôle en tant que facteur prépondérant. L’Algérie se remet petit à petit des revers économiques qu’elle a connus, en raison de la faiblesse des prix du pétrole depuis 2014. Pour rappel, l’effondrement des prix depuis son record de juin 2014 (115 dollars) a touché tous les pays OPEP, surtout les plus fragiles (Venezuela, Nigeria, Algérie, Libye, etc.), leur remontée bénéficiera surtout à ces pays. Sonatrach, a déclaré que les recettes d’exportation d’énergie ont atteint 33,2 milliards de dollars en 2017, contre 27,9 milliards de dollars en 2016. La production primaire a augmenté de 2%, en glissement annuel, pour atteindre 197 millions de tonnes d’équivalent pétrole, selon une présentation de Farid Ghezali, le directeur de la stratégie de Sonatrach, en date du 30 avril. Quant aux volumes d’exportation de pétrole et de gaz, ils
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ont diminué de 2% en 2017. Etant donné que les prix du pétrole se sont améliorés sur la période, les exportations de pétrole ont bénéficié d’une hausse de 19% du prix moyen à l’exportation. Aussi, les recettes fiscales effectivement réalisées en 2017 se sont chiffrées à 2.127 milliards de DA contre 1.682,6 milliards de DA en 2016, soit une hausse de 26,4%, a indiqué le directeur des relations publiques auprès de la Direction générale des impôts (DGI), Brahim Benali, dans un entretien accordé à l’APS. En 2017, la fiscalité pétrolière effective a ainsi représenté 39,2% des recettes budgétaires globales, selon le même responsable. Quant aux ressources fiscales ordinaires effectives, elles ont atteint 3.306 milliards de DA (mds DA) en 2017 contre 3.076,4 mds DA en 2016, soit 60,8% des recettes budgétaires globales. Ces recettes caractérisées une forte amélioration dans un contexte de revalorisation sensible des prix du brut. De nouveau, le pays pourrait améliorer ses indicateurs macro-économiques qui ont fait rêver plus d’un pays, au début de la décennie écoulée. Mais ce joli tableau ne serait possible et durable qu’avec une économie diversifiée et prospère, une infrastructure bien développée et moderne, ainsi qu’une autosuffisance en produits alimentaires et agricoles et une économie orientée vers l’exportation, seules conditions à même de se libérer d’un système entièrement dépendant de la production pétrolière et de ses revenus associés. Aujourd’hui l’Algérie demeure un important chantier, avec de grosses attentes de la part d’une population, qui a besoin d’accéder à un nouveau cadre de vie.
Le baril de pétrole frôle les 80 dollars : Le gouvernement reniera-t-il ses engagements en matière d’austérité ? (El Watan)
Le prix baril de pétrole vient d’atteindre les 80 dollars et il fort probable que le redressement des cours se maintienne au minimum le temps que durera la brouille entre les Etats-Unis et l’Iran à laquelle on doit cette subite flambée.
De par sa symbolique, l’atteinte d’un tel niveau de prix qui a certainement suscité un réel soulagement chez les autorités algériennes auxquelles le FMI et la Banque mondiale venaient de rappeler que les dépenses exagérément élevées qu’elles prévoient d’engager en 2018 ne peuvent objectivement se concevoir qu’avec un prix d’au moins 80 dollars le baril.
Si les cours des hydrocarbures venaient à se maintenir durablement à ce niveau et si, bien entendu, l’Algérie exporte autant de pétrole et de gaz qu’en 2016, elle pourrait effectivement engranger une trentaine de milliards de dollars de recettes.
Une véritable bouffée d’oxygène pour une économie en voie d’asphyxie qui permettra aux autorités algériennes à court d’imagination de financer aisément leur train de vie exagérément dépensier et de maintenir les ruineux transferts sociaux qui accaparent chaque année plus de la moitié du Produit intérieur brut (PIB).
Plus besoin de coupes budgétaires, ni d’une quelconque mesure d’austérité et encore moins de réformes structurelles impopulaires. Comme dans un récent passé, l’argent pourra être dépensé sans compter pour acheter la
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paix sociale, fidéliser et élargir les clientèles du régime à coups de redistributions de rentes et, bien entendu, alimenter la corruption.
La période de pré-campagne électorale pour le scrutin présidentiel d’avril 2019 est à ce titre particulièrement favorable à ce type de dépenses dont les élans de «générosités» n’ont du reste pas tardé à poindre (octroi de fortes augmentations de salaires avec rappels à certains fonctionnaires de l’Education nationale, report de certaines augmentions de prix prévues dans le projet de loi de finances complémentaire pour l’année 2018, suspension des taxes spéciales applicables à certains produits importés, report des privatisations, etc.).
Cette subite envolée des cours des hydrocarbures arrive donc à point nommé après un long épisode d’effondrement qui a laminé une part non négligeable de nos réserves de change et commencé à compromettre la solvabilité de l’Etat qui a dû recourir à la planche à billets pour honorer ses engagements, notamment en matière de paiement de salaires de la Fonction publique.
Le déclin des recettes d’hydrocarbures a également incité le gouvernement à des mesures autoritaires très mal perçues par la population, mais aussi par nos partenaires commerciaux étrangers à l’instar de l’Union européenne qui n’a du reste pas tardé à s’en plaindre. Stimuler la production et la consommation des produits locaux a également été une autre voie que le gouvernement algérien s’est tracée pour économiser les devises disponibles en même temps que furent stoppés net de nombreux chantiers.
Cette dynamique d’austérité visait, disait-on, à développer chez les entrepreneurs mais, plus largement encore, chez les citoyens le compter-sur-soi et l’esprit d’initiative que la politique du «tout importation» et l’excès de dépenses publiques avaient pratiquement fait disparaître.
Ces mesures d’austérité visaient également à faire admettre aux Algériens longtemps habitués aux soutiens des prix et autres aides de l’Etat qu’ils devront désormais payer à leur juste valeur certains produits subventionnés, comme par exemple les carburants, les céréales, le sucre et le lait. Une propagande ambiante savamment dirigée contre la politique de subventions visait en effet à préparer l’opinion publique à l’abandon de certains transferts sociaux et au retour à la vérité des prix touchant tous les produits sans exception. Il ne restait qu’à trouver le moyen de le faire sans compromettre la paix sociale.
Le gouvernement devait passer à l’acte dès le début de l’année 2019 au moyen d’une loi de finances expurgée des dépenses à caractère social et des subventions de prix héritées du passé. Appliquera-t-il ces mesures si les prix du Brent poursuivent leur envolée et confortent les équilibres du budget de l’Etat ? Rien n’est évidemment moins sûr ! Les autorités algériennes nous ont effectivement habitués à n’évoquer sérieusement l’orthodoxie économique que lorsque les prix du pétrole s’effondrent et que le spectre de l’insolvabilité devient trop apparent.
Dès que les caisses sont pleines, nos gouvernants arrêtent en effet de réfléchir à des politiques rationnelles de sortie de crise et se remettent à dépenser sans compter, poussant à l’extrême la dilapidation de la rente pétrolière dans les importations, les transferts sociaux, l’achat de la paix
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sociale et les détournements de fonds qui se sont de tout temps greffés aux dépenses publiques. Il était également fortement question de compter davantage sur le secteur privé pour promouvoir l’industrie du logement et la construction d’équipements sociaux qui relevaient de la stricte responsabilité de l’Etat (infrastructures, écoles, hôpitaux, etc.) pour soulager le budget de l’Etat de ces lourdes dépenses que le déclin des recettes d’hydrocarbures ne lui permet pas d’assumer.
Vers un surcroît de dépenses
Les autorités politiques algériennes continueront-elles à être plus vertueuses en matière de dépenses publiques si leur budget venait à être à nouveau dopé par les dollars du pétrole ? Rien n’est moins sûr. Le contexte pré-électoral, l’ébullition du front social et les besoins en constante progression d’une population qui augmente de plus d’un million de nouveau-nés chaque année plaident en effet en faveur d’un surcroît de dépenses publiques.
Dans cette logique d’Etat rentier qui a toujours été la sienne, il faut effectivement s’attendre à ce que le gouvernement s’adonne à davantage de dépenses sociales pour fidéliser ses clientèles électorales, relancer les chantiers abandonnés et en ouvrir de nouveaux pour faire, autant que possible, face aux problèmes de logement et de chômage, objets de fréquentes émeutes. La tentation de la facilité pourrait à nouveau s’emparer de pouvoirs publics qui se remettraient à dépenser sans compter et à verser dans un populisme ruineux, surtout en cette période pré-électorale qui requiert de maintenir coûte que coûte la paix sociale et fidéliser le maximum d’électeurs acquis au régime en place.
Ce sont des situations que les Algériens avaient vécues au début des années 1980 et 2000 marquées par de subites remontées des cours pétroliers et gaziers que les gouvernements de Chadli et Bouteflika avaient, on s’en souvient, engloutis dans les importations massives, les transferts sociaux, les détournements de fonds publics et autres distributions de rentes pour des besoins électoraux.
Les pouvoirs publics devraient toutefois se méfier de cette subite embellie des cours du Brent que l’on doit beaucoup plus à des turbulences géopolitiques (tensions au Moyen-Orient et au Venezuela) qu’à des problèmes de stocks qui sont, est-il bon de le rappeler, largement disponibles depuis l’arrivée du pétrole et du gaz de schiste.
Boostés par l’inquiétude, ces cours peuvent repartir à la baisse à la moindre information optimiste. Nos gouvernants ne doivent également jamais perdre de vue la baisse tendancielle qui affecte les quantités d’hydrocarbures exportables en raison du boom de la consommation locale et de la modicité des découvertes de nouveaux gisements. Nos recettes d’hydrocarbures risquent en effet de stagner malgré de conséquentes hausses des prix qui ne pourront pas compenser les pertes dues à la réduction des volumes exportables.
En matière de dépenses publiques, la prudence devrait donc être de rigueur avec, à l’appui, des réformes visant à mettre progressivement fin à ce système rentier centré exclusivement sur les recettes d’hydrocarbures qui
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hypothèquent depuis longtemps le développement économique et social du pays.
Commerce extérieur: Facture alimentaire en hausse et déficit en forte baisse (le Quotidien d’Oran)
Le déficit commercial de l'Algérie a atteint 856 millions de dollars durant les quatre premiers mois de 2018, contre 3,878 milliards de dollars durant la même période de 2017, (-78%), selon le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (CNIS). Les exportations ont atteint 14,368 milliards de dollars (MUSD) à fin avril 2018 contre 12,117 MUSD (+18,6% entre les deux périodes de comparaison). Pour les importations, elles ont légèrement reculé à 15,224 MUSD contre 15,995 MUSD un an plus tôt (-4,82%). Les exportations ont assuré à hauteur de 94% la couverture des importations durant les quatre premiers mois de 2018 contre 76% à la même période de l'année précédente. Les hydrocarbures représentent toujours l'essentiel des exportations algériennes à (93,71% du montant global des exportations), s'établissant à 13,45 MUSD contre 11,42 MUSD à la même période de 2017 (+17,8%). Toujours marginales, les exportations hors hydrocarbures se sont établies à 917 millions USD lors des 4 premiers mois de 2018 (6,3% des exportations globales), en hausse de 31,75% par rapport à la même période de 2017. Les exportations hors hydrocarbures étaient composées : 701 millions usd de demi-produits (contre 522 millions usd), 137 millions usd de biens alimentaires (contre 122 millions usd), 42 millions usd de produits bruts (contre 26 millions usd), 25 millions usd de biens d'équipement industriels (contre 21 millions usd) et 12 millions usd de biens de consommation non alimentaires (contre 5 millions usd). Les carburants en recul
Pour ce qui est des importations, la facture globale des produits alimentaires continue sur sa tendance haussière en particulier les céréales et laits. La facture globale des biens alimentaires s'est établie à 3,15 MUSD contre 3 MUSD un an plus tôt (en hausse de près de 5%). Les factures des produits bruts, des biens de consommation non alimentaires et des demi-produits ont également connu une hausse. Pour le Groupe des produits bruts, les importations ont grimpé à 653 millions usd contre 579 millions usd (+12,8%). Concernant les biens de consommation non alimentaires, leur facture a atteint 2,9 MUSD contre 2,6 MUSD (+8,07%), alors que celle des demi-produits a coûté 3,65 MUSD contre 3,53 MUSD (+3,6%). On enregistre par ailleurs des baisses significatives des factures
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d'importation des biens d'équipements agricoles et industriels ainsi que des biens énergétiques et lubrifiants (carburants). Ainsi, la facture d'importation des biens d'équipements agricoles s'est établie à 187 millions usd contre 250 millions usd (-25,2%). Les biens d'équipements industriels ont été importés pour 4,13 MUSD contre 5,34 MUSD (-22,6%). Quant à la facture d'importation des biens énergétiques et lubrifiants (carburants), elle a enregistré une baisse en s'établissant à 543 millions usd contre 613 millions usd (-11,42%). L'Italie premier client
Concernant les partenaires commerciaux, l'Italie s'est classée premier client de l'Algérie alors que durant les deux premiers mois 2018, c'était l'Espagne qui occupait la tête du podium. Ainsi, les cinq premiers clients de l'Algérie ont été l'Italie avec 1,92 MUSD (13,4% des exportations globales algériennes), suivie de l'Espagne avec 1,74 MUSD (12,1%), de la France avec 1,6 MUSD (11,1%), des Etats-Unis avec 1,4 MUSD (10%) et de la Grande-Bretagne avec 827 millions usd (5,7%). Quant aux principaux fournisseurs de l'Algérie, la Chine est encore en tête avec 2,3 MUSD (15,13% des importations globales algériennes), suivie de la France avec 1,55 MUSD (10,2%), de l'Italie avec 1,22 MUSD (8%), de l'Espagne avec 1,17 MUSD (7,7%) et de l'Allemagne avec 1,12 MUSD (7,4%).
Taux de remplissage des barrages : Plus de 70% en mai (El Moudjahid)
Une enveloppe supplémentaire de 31 milliards de DA pour la préparation de la saison estivale
Le nouvel apport pluviométrique enregistré ces dernières semaines et les considérables précipitations constatées durant l’hiver, et qui se sont prolongées jusqu’en ce milieu du printemps, permettront à une grande partie des villes algériennes de passer le mois sacré de ramadhan et la saison estivale en toute quiétude. L’eau coulera dans les robinets. Cette nouvelle donne fort optimiste s’explique par la hausse du taux de remplissage des barrages qui a atteint 70%, soit une augmentation de 4% comparativement au mois d’avril dernier où le taux constaté avoisinait les 66%. Cette déclaration a été faite par le directeur général de l’Algérienne Des Eaux (ADE), Smaïl Amirouche, lors de son passage sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale. En effet, ce responsable précisera que «les énormes moyens financiers mobilisés par l’Etat vont permettre d’assurer un approvisionnement quotidien en eau potable durant tout l’été, et les citoyens ne connaîtront point de grandes perturbations mais, au contraire, des améliorations». L’invité de la rédaction assurera que cette année n’aura rien à voir avec l’année 2017 durant laquelle, suite à une faible pluviosité, «25 wilayas du pays ont souffert de dysfonctionnements en matière
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d’approvisionnement en eau potable». C’est ce qu’avait d’ailleurs indiqué le ministre des Ressources en eau, précisant que «l’année 2017 a été une année exceptionnelle en termes de hausses de températures, induisant une instabilité en matière de distribution d’eau potable dans plusieurs wilayas à des niveaux différents». Pour mettre sur rails cet ambitieux programme, M. Amirouche a annoncé la mise en service de nouveaux raccordements au réseau public de l’eau, de nouvelles réalisations de forages, la réhabilitation des réseaux pour gagner sur les pertes d’eaux en cours d’acheminement et la mise en service de plusieurs projets structurants dans plusieurs wilayas, et cela afin de desservir les citoyens en eau potable de manière quotidienne. Il évoquera également la future station de dessalement d’eau de mer d’Annaba qui produira 300.000 m3/jour et desservira les wilayas d’Annaba, El Tarf, les communes est de Skikda, et neuf communes au nord de la wilaya de Guelma. Un ouvrage d’envergure, dira le DG de l’ADE, avant d’ajouter que cette station sera réceptionnée à la fin de l’année 2020. Néanmoins, le DG de l’ADE assurera que «la presque totalité des wilayas précédemment affectées par les pénuries d’eau sera désormais mieux desservie en eau, suite notamment à la réalisation de nouveaux ouvrages hydrauliques et à la mise en place de raccordements de distribution ».
Les dernières pluies en sont d’un grand apport : Céréales : vers une production exceptionnelle (Liberté)
Les précipitations enregistrées ces derniers mois à travers plusieurs régions du pays ont été bénéfiques pour l’agriculture. La bonne répartition de la pluviométrie durant toute la saison sera d’un apport considérable dans le rendement de la céréaliculture en Algérie. Tous les observateurs très au fait du secteur agricole s’accordent à dire que le pays tient entre ses mains, cette année, une bonne campagne céréalière. Les pluies des mois d’avril et mai sont importantes pour le grossissement du grain, synonymes d’un bon rendement, estime M. Omar Zeghouane, directeur général de l’Institut technique des grandes cultures (Itgc). Si les différents départements relevant du ministère ne veulent pas s’avancer sur les prévisions en termes de statistiques, l’on parle néanmoins d’une récolte record qui dépassera de loin celles réalisées pendant les années précédentes. Il est fort probable que la production des céréales dépasse les 50 millions de quintaux (q) en 2017-2018. Elle n’était que 34 millions de q en 2016-2017. Cette performance escomptée est liée aussi à l'élargissement de la superficie des terres irriguées afin d'augmenter la récolte. Cette surface est élargie à court terme de 200 000 à 600 000 hectares (ha) sur une superficie globale de 3,5 millions ha réservée à la culture des céréales en Algérie. L’Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic) a recensé quelques 500 sites prêts pour la récolte. Il a également mobilisé tous les moyens nécessaires pour le transport et le stockage de la production. Le réseau de transport est composé de plus de 1 000 camions mis à la disposition des paysans, à travers les coopératives et les unions spécialisées
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dans ce créneau d’activité. Cela dit, même si leur bienfait est confirmé, ces pluies peuvent causer, néanmoins, des dégâts sur la croissance de ces plantes, avoue M. Zeghouane. Leur poids risque de fléchir les tiges qui ont tendance à se coucher. Si la tige arrive à se redresser lors des périodes sèches (soleil), indique-t-il, elle pourra reprendre le processus de son accroissement. Le rendement peut être également réduit par les mauvaises herbes et des maladies cryptogamiques (champignons) qui se développent à cause de ces pluies. L’Algérie a, faut-il le souligner, semé 3,4 millions d’hectares. La campagne en a réservé 1,5 million au blé dur, 1,2 million pour l’orge alors que 600 000 ha sont destinés au blé tendre. C’est une année à blé dur et aux légumineuses alimentaires aussi, dont le pois-chiches et les lentilles. “L’on s’est engagé pour ne plus importer de lentilles dès 2019 et 2020. Puis ce sera au tour des pois-chiches de suivre la même tendance”, promet M. Zeghouane. L’OAIC table d’ici à deux ans sur une autosuffisance à hauteur de 90% en blé dur et de 100% en orge. Pour rappel, la facture d’importation des céréales (blé dur, tendre…) a été de 2,77 milliards de dollars en 2017 contre 2,81 milliards de dollars en 2016.
Une enveloppe supplémentaire de 31 milliards de DA pour la préparation de la saison estivale Sur un autre registre, M. Smaïl Amirouche affirmera que le «taux de fuite tourne actuellement autour de 30% avec un coût d’un manque à gagner supplémentaire dans la distribution auquel viennent s’ajouter les quantités d’eau volées sous différentes formes et par certaines catégories d’abonnés», sans avoir, toutefois, fourni de chiffres sur la valeur numéraire de ces pertes. Il dira également que «50 à 45% des quantités d’eau produites se perdent en cours d’acheminement, en raison de la vétusté de certaines canalisations», faisant de la rénovation du réseau une des priorités de l’agence. En sus des fuites et du vol d’eau, l’Algérienne Des Eaux souffre d’un autre problème récurrent, à savoir, le poids des créances qui ne cesse de s’alourdir au fil des années. Pour l’invité de la rédaction, «les créances des abonnés de l’ADE ont dépassé les 46 milliards de dinars !». Il est utile de souligner qu’actuellement 80 barrages sont opérationnels, dont 4 réceptionnés en 2017 en dépit des difficultés financières, en sus de 5 nouveaux barrages en cours de réalisation et qui seront réceptionnés à l’horizon 2021, ce qui permettra d’augmenter les capacités de stockage à 9 milliards de m3. 98% des habitants sont reliés aux réseaux d’alimentation en eau potable avec une quantité de 180 litres par personne quotidiennement et une distribution journalière au profit de 73% des citoyens. Par ailleurs, le programme national de dessalement a permis la réalisation de 11 stations de dessalement produisant 11% de la production nationale en eau potable. Aussi, le gouvernement a décidé de consacrer une enveloppe financière supplémentaire de 31 milliards de DA pour la préparation de la saison estivale prochaine en sus du budget d’équipement de 196 milliards de DA
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alloué au secteur programmé au titre de l’exercice 2018. Pour rappel, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, avait affirmé le mois dernier que le secteur a enregistré une remobilisation des nappes phréatiques au Nord et au niveau des Hauts Plateaux, estimée à plus de 200 nappes, grâce aux récentes précipitations, permettant de répondre aux besoins du pays en matière d’eau potable et d’irrigation pour les prochains mois, et même au-delà.
Foncier industriel : L’Aniref pressée de faire vite (Liberté)
Le gouvernement presse l’Aniref (Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière) d’accélérer les choses et d’apporter une solution rapide et efficace aux problèmes fonciers. L’Aniref tient deux fers au feu : elle vient de procéder au transfert des dossiers techniques de 43 zones industrielles aux walis concernés et de relancer les chantiers de réalisation de sept nouvelles zones industrielles dont les travaux ont connu quelques ratés de départ. L’Aniref a d’ailleurs entamé progressivement la signature des ordres de services (ODS) de reprise des travaux pour les sept zones en question (Ksar El-Boukhari/Médéa, Larbaâtache/Boumerdès, Ouled Bendamou/Tlemcen, Aïn Oussera/Djelfa, (El-Kseur/Béjaïa, Oued Nechou/Ghardaïa et enfin Sidi Bel-Abbès). Le gouvernement a, sur un autre plan, engagé les procédures financières nécessaires à la réalisation de 41 nouvelles zones industrielles totalisant plus de 8 000 ha à travers 34 wilayas du nord et du sud du pays. À ce titre, 30 zones industrielles ont bénéficié d’une dotation financière globale de 99 milliards de DA pour le lancement immédiat de leur réalisation qui sera parachevée en 2019. Parallèlement, 11 projets de zones industrielles se sont vu allouer un montant global de 620 millions de DA pour l’élaboration des études, étape qui sera suivie du lancement de leur réalisation avec une dotation financière appropriée. L’Exécutif tente ainsi de rattraper son retard en matière foncière et de calmer les inquiétudes exprimées par des porteurs de projets qui ont du mal à trouver du terrain pour s’installer dans certaines régions. Il faut dire que l’effort fourni ces dernières années en vue d’assainir le foncier a été vain. Et l’évaluation faite récemment de la situation des zones industrielles et des zones d’activités, réalisée par les soins du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et de celui de l’Industrie et des Mines, le confirme. Elle fait ressortir l’existence de 11 600 ha de réserves foncières destinées à l’investissement en situation de non-exploitation, dont 13 977 parcelles couvrant une superficie de 5 530 ha non attribuées, se composant de 2 773 ha dans les zones industrielles et de 2 757 ha dans les zones d’activité. Cette évaluation fait également ressortir l’existence de 15 140 parcelles destinées à l’investissement, attribuées mais non exploitées, couvrant une superficie de 6 132 ha réparties entre 3 183 ha de zones industrielles et 2 949 ha de zones d’activités. Que du gâchis ! La question foncière, ajoutée à d’autres obstacles à l’investissement, fait que l’Algérie est toujours dans
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les tréfonds du classement Doing Business de la Banque mondiale, qui analyse l’environnement des affaires chaque année dans 190 pays. Le dernier rapport en date indique que l’Algérie se classe 166e, soit un recul de 10 places par rapport au classement précédent. La lanterne rouge n’est cependant pas une fatalité inéluctable. Elle est due à de mauvaises politiques.
Développement des chaînes de valeurs : le Comité de Pilotage installé à l’INRAA (Algérie Eco)
Dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) pour la mise oeuvre du « Programme de Développement de filières inclusives par le biais de la coopération Sud-Sud dans la région Proche Orient et Afrique du Nord », une réunion d’installation du Comité de pilotage (COPIL) du Centre d’Excellence Régional « CER », s’est tenue dernièrement au siège de l’INRAA.
Après l’installation du COPIL, composé des représentants du MADRP, du Ministère des Affaires Etrangères(MAE) , de la DGF, du CNRDPA, du CDARS, de l’HCDS et de l’’INRF, des présentations ont été faites par le coordinateur régional, telles que prévues dans l’ordre du jour de la réunion.
Selon l’INRAA, les débats ont porté essentiellement sur la compréhension du projet, la situation actuelle de sa mise en oeuvre, les difficultés rencontrées, ainsi que sur les orientations à donner pour la mise en oeuvre efficiente de ce programme sous forme de recommandations.
Rappelons que le projet de coopération sud-sud sur la promotion du développement inclusif des chaînes de valeurs dans les filières agroalimentaires dans la région d’Afrique du nord et du Moyen-Orient (Mena) a été lancé en septembre 2017 à Alger, avec pour objectif la création d’un centre d’excellence et de partenariat basé en Algérie.
Ce projet devrait aboutir à la création d’un centre d’excellence pour le développement des échanges en rapport avec les chaînes de valeurs et la construction de partenariats basé à Alger.
Il s’agira d’un réseau d’institutions scientifiques et techniques qui va progressivement se transformer en centre d’excellence constitué des institutions algériennes dont le ministère de l’agriculture, des instituts de recherche, des agences de soutien à l’emploi et des bailleurs de fonds.
Autre objectif spécifique de ce projet qui va durer quatre ans, mettre à la disposition des acteurs ciblés l’expérience algérienne acquise durant les 20
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dernières années en matière du développement agricole, rural et dans la pêche et ressources halieutiques ainsi que celle du Fida.
Les agences de voyages de plus en plus nombreuses à investir le marché : Omra : les dessous d’un business pas toujours net (El Watan)
Les annonces liées à l’organisation de voyages spécial «Omra» pullulent sur le Net, occupent de grands espaces dans les journaux et sont facilement repérables dans les grandes surfaces commerciales. Tout est fait pour attirer les candidats à la Omra via des offres qui diffèrent d’une agence à une autre, mais qui promettent une prise en charge au top une fois aux lieux saints.
C’est le cas justement en cette période de l’année avant la fermeture de la saison Omra et la préparation du Hadj.
Le mois de Ramadhan est en effet propice pour cette visite touristique et religieuse, surtout durant la deuxième quinzaine. Les agences ne veulent pas rater cette occasion pour faire des bénéfices.
Elles sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses à investir ce créneau. Le président du Syndicat national des agences de voyages, Bachir Djeridi, nous le dira d’ailleurs : «90% des demandes d’agrément d’agences de voyages sont motivées par la Omra et le Hadj.
Nous faisons partie de la commission nationale chargée de la délivrance de ces autorisations et c’est ce que nous avons constaté.» Un point que confirmera l’expert en tourisme, Saïd Boukhelifa, qui notera : «Sur les 2250 agences existantes, 1800 sont versées dans la Omra. En plus, elles travaillent en louant les diplômes de l’Ecole supérieure du tourisme.»
Donc, comme dans chaque marché jugé juteux, le recours aux astuces pour faire des affaires se fait de plus en plus important. Les agences de voyages qui commercialisent le produit Omra le font soit directement, soit en sous-traitant avec les agences agréées) à cet effet. Car, pour pouvoir proposer le package Omra, il faut avoir l’agrément IATA (Bureau international du transport aérien), qui est une garantie de la crédibilité de l’agence de voyages.
Ceux qui ne l’ont pas font justement appel à celles ayant déjà cet agrément pour l’organisation de ces séjours touristiques et religieux. D’autres s’érigent tout simplement en intermédiaires pour négocier avec les agences en question, en leur proposant des groupes à prendre en charge.
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Ces intermédiaires qui recourent à cette pratique de manière illégale tirent bien sûr profit de cette opération en prenant leur commission. Et bien sûr en arnaquant leurs clients. «Mais, c’est risqué de travailler avec ces gens. Nous préférons éviter les problèmes avec nos clients.
Nous traitons directement avec eux, sinon dans le cadre de la sous-traitance», nous dira la représentante de Mouia Voyages, une agence sise à Beaulieu (El Harrach), qui travaille dans ce créneau depuis 18 ans. «Il arrive que des intermédiaires viennent vers nous de régions qui ne disposent pas d’agences de voyages nous solliciter pour leur organiser des voyages Omra.
Mais, nous refusons de le faire», nous confiera la représentante de ladite agence, avant de résumer : «Il y a les professionnels, ceux qui sous-traitent et ceux qui trichent malheureusement.» C’est justement cette dernière catégorie qui est la source des problèmes rencontrées sur les Lieux saints par les gens qui partent effectuer la Omra. «Quand les clients nous sollicitent directement, on leur explique tout : des procédures à accomplir avant le voyage jusqu’aux conditions de prise en charge à Médine et à La Mecque», nous expliquera encore notre interlocutrice.
Et ce, avant de préciser que les tarifs varient d’une saison à une autre, mais aussi en fonction de la billetterie et de l’hôtellerie. «Un package avec un vol direct et un hôtel pas loin du Haram coûte bien sûr plus cher. En février, par exemple, il était de 180 000 dinars.
Quand il y a escale et qu’en plus le lieu d’hébergement est loin du Haram, le prix diminue. Il y a aussi des prises en charge en VIP dans des hôtels cinq étoiles avec demi-pension.
On donne même à nos clients des détails sur la restauration, notamment sur la nationalité des traiteurs», nous détaillera-t-elle, non sans préciser que la marge, c’est-à-dire la commission de l’agence n’est pas très importante. «On gagne très peu, 5000 dinars par personne», nous dira-t-elle.
Pour cette saison, le marché ne s’annonce pas important. «Par rapport à l’année dernière, la demande a baissé», constatera-t-elle, liant cela à la taxe de 2000 rials (100 000 dinars) imposée à toute personne ayant déjà effectué la Omra.
Mais, globalement, il est encore trop tôt pour faire le bilan de cette saison puisque nous ne sommes qu’au début du mois de Ramadhan.
«Un marché de gros sous»
Saïd Boukhelifa estime pour sa part la marge des agences à 10 000 dinars par client au minimum. Cela pour dire que les bénéfices, même s’ils sont jugés insignifiants du côté des agences, sont bien là. D’où l’engouement pour ce créneau. Ce que confirmera le président du syndicat. «Dire que les agents ne tirent pas de bénéfices de la Omra est faux.
C’est un marché de gros sous. Les agences ne sont pas perdantes», fera-t-il remarquer, regrettant le fait que ce service soit investi par «des opportunistes et des étrangers à la profession».
Ce qui est à l’origine de tous ces dysfonctionnements et du mécontentement des Algériens qui font le déplacement pour l’accomplissement de ce rituel
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religieux. «On s’étonne quand les gens proposent une Omra à 120 000 dinars, alors que le billet coûte dans les 90 000 dinars. Ils (ndlr, les organisateurs de voyages) ont plein d’astuces pour jouer sur ces tarifs. Ils réservent sur les vols avec escales et assurent l’hébergement loin du Haram.
Une fois sur place, les gens se rendent compte de l’arnaque», soutiendra M. Djeridi. Pour ce syndicaliste dont l’agence ne propose pas ce produit, il y a lieu d’assainir en commençant par définir les voyagistes défaillants. C’est là que devrait justement intervenir le rôle de l’Office de la Omra et du Hadj (dont les tentatives de joindre ses responsables ont été vaines). «L’Office est censé suivre de près le dossier et mettre fin à ces défaillances.
Or, ce n’est pas le cas. Il ne joue jamais son rôle. Il ne fait absolument rien, alors qu’il doit assurer l’assistance au départ et à l’arrivée. Il s’enrichit sur le dos des agences en percevant sur chaque client à destination des Lieux Saints 2500 dinars sans même donner un reçu en contrepartie», nous expliquera M. Djeridi.
Avec une moyenne de 300 000 Algériens qui effectuent ce voyage (mouetamir) tous les ans, l’Office perçoit ainsi 750 millions de dinars. Interrogé sur le poids de cette filière, le responsable syndical estime difficile de faire une évaluation en l’absence de données exhaustives et d’un observatoire chargé justement de constituer cette base de données, pas seulement pour la Omra, mais pour toutes les prestations touristiques
«C’est la débandade totale», regrettera-t-il, insistant encore sur le rôle de l’office. Mais aussi sur la responsabilité des clients qui s’adressent à des non professionnels. «Le problème des rabatteurs vers des agences de voyages qui prennent un nombre important en baissant les prix avec des prestations de mauvaise qualité nuit à ce marché», notera encore M. Djeridi. Et ce, au même titre que ceux qui ont recours à des pratiques illégales, comme l’affaire divulguée en mars dernier. Arnaques
Certaines agences de voyages, dont le nombre serait entre 30 et 40 en attendant les résultats de l’enquête, ont avancé de faux passeports pour ne pas payer la taxe de 2000 rials saoudiens imposée à tout pèlerin ayant accompli le Hadj ou la Omra durant la période 2015-2016. De fausses dates de départ ont également été avancées.
Ce qui a amené le consulat d’Arabie Saoudite en Algérie à bloquer la procédure pour quelques jours, en avisant les autorités algériennes sur ces dépassements. Un rapport a été soumis au ministre du Tourisme et de l’Artisanat. Cette affaire, faut-il le souligner, a pénalisé l’ensemble des agences de voyages qui ont dû attendre longtemps pour obtenir des visas par le consulat d’Arabie Saoudite à Alger.
D’où la nécessité d’assainir cette activité. Le SNAV insiste d’ailleurs sur l’identification des défaillants. «On attend du ministère des Affaires religieuses de nous donner cette liste», soutient M. Djeridi. Dans ce cadre, justement, l’office a arrêté la semaine dernière une liste de 210 agences agréées pour les voyages religieux.
Il en a exclu sept et suspendu sept autres. Mais cela ne règle pas l’organisation de cette filière assujettie aux pratiques douteuses. Les clients,
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essentiellement les personnes âgées, sont les premières victimes de ces escroqueries. En 2016, 47 pèlerins algériens partis en Arabie Saoudite avaient été dupés.
Les visas qui leur avaient été délivrés pour accomplir le pèlerinage étaient dépourvus d’autorisation. Heureusement que le problème avait été réglé sur place. Mais les responsables de l’agence «arnaqueuse» ont bien empoché l’argent sans toutefois accomplir la prestation.
Des cas de mécontentement sont régulièrement rapportés, mais ça continue encore. Une fois sur place, c’est la grande déception.
Certes, beaucoup reviennent satisfaits des prestations assurées, mais autant rentrent en Algérie déçus après avoir été livrés à eux-mêmes. «Sur place, le guide disparaît, on se débrouille comme on peut». «On ne savait pas si on allait être pris en charge en demi-pension ou non.
C’est une fois sur place que nous avons découvert les conditions d’hébergement et de restauration». «Pour partir à la mosquée, on doit marcher sur une longue distance, alors que nous nous attendions à être logés pas loin du Harem.
A la dernière minute, on a dû nous transférer ailleurs. L’hôtel était pris». «En résumé, ils vous vendent du rêve et une fois sur place, vous laissent seuls». Ce sont quelques-uns des témoignages recueillis auprès de ceux qui ont vécu cette expérience.
Du travail reste à faire donc pour améliorer les prestations et faire le tri dans un créneau de plus en plus investi, même si certains préfèrent ne pas s’engager dans ce segment qu’ils jugent loin d’être rentable eu égard aux difficultés sur le terrain : de la billetterie jusqu’à l’hébergement.
C’est le cas de ce voyagiste installé à Dar El Beïda, pour qui il y a trop d’aléas entre les irrégularités du transport aérien, les réservations d’hôtels et les visas. La dévaluation du dinar n’arrange pas les choses. Il y aussi la caution de 10 millions de dinars que les agences algériennes doivent déposer dans les banques saoudiennes comme garantie aux partenaires saoudiens.
En effet, les quelque 300 agences (210 actuellement avec la nouvelle liste) qui s’occupent de Omra sont obligées de déposer cette somme en Arabie Saoudite.
Et pourtant, une proposition a été soumise aux pouvoirs publics pour que les banques algériennes prennent la question en charge, c’est-à-dire que l’argent soit déposé en Algérie et que les relations se fassent entre banques algériennes et saoudiennes. «Mais personne ne répond.
C’est une opération technique mais faisable», nous dit-on au SNAV. Pour rappel, cette mesure est en vigueur depuis plusieurs années et le montant a été revu à la hausse il y a cinq ans. Ainsi, la caution est passée de 5 à 10 millions de dinars.
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Banque/bourse/Assurance
Une convention entre la CNL et la CNEP Banque pour faciliter le paiement des créances des entreprises de réalisation (APS)
Le directeur général de la Caisse nationale du Logement (CNL), Ahmed Belayat, et le directeur général de la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP Banque), Rachid Metref, ont signé lundi à Alger une convention pour faciliter le paiement des créances des entreprises de réalisation et des bureaux d'études.
La signature a eu lieu en marge du lancement du nouveau site électronique pour le paiement à distance des créances des entreprises de réalisation et des bureaux d'études, en présence du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar.
Elle permettra d'éviter tout problème administratif et financier pouvant surgir entre les promoteurs immobiliers, les entreprises de réalisation, les citoyens et l'administration et d'en finir avec les entraves rencontrées par certains projets de la formule de la location-vente depuis 2002.
La convention prévoit des facilités pour les citoyens éligibles à la contraction de crédits auprès des banques pour le paiement d'un logement promotionnel aidé.
La CNEP Banque est la première banque à signer une telle convention avec la CNL.
Entreprises : L’assurance corporate est une nécessité (El Moudjahid)
Experts et responsables de compagnies assurantielles sont unanimes : l’assurance corporate est une nécessité. Spécialiste en gestion d’entreprises, Zoheir Boudehri, qui préfère «assurance connectée», voit en elle un enjeu majeur du secteur pour les entreprises qui enregistrent des taux des sinistres importants et sui seront, en principe, plus disposées à gérer l’utilisation de leur par auto». Aussi, le même responsable souligne, dans un entretien accordé à «La revue de l’assurance», que dans le domaine corporate, les industriels sont plus enclins à assurer leurs outils de production que les sociétés de service, mais les couvertures étendues restent limitées». A propos des contraintes liées au développement de l’assurance corporate, M. Boudehri cite, d’abord, une nécessaire «prise de conscience des entrepreneurs et chefs d’entreprises que les risques sont nombreux dans la vie professionnelle et que le destin n’est pas une fatalité qu’il faut subir par résignation». D’autre part, ajoute-t-il, la valeur des biens des assureurs «doit correspondre à la réalité et tenir compte de la sur-inflation et de la valeur vénale ou de remplacement, compte tenu de la particularité de l’environnement économique algérien». Enchaînant, l’expert cite la fraude et les fausses déclarations. De son côté, Kamel Djebara, directeur général de la Sarl Bejaia Logistique souligne que face à un environnement de moins en moins prévisible et de plus en plus agressif, «il devient primordial et urgent pour toutes les entreprises de mettre en place une organisation et
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un dispositif de management des risques consistant à identifier, évaluer et gérer les risques aussi bien réels que potentiels. Dans ce même registre, Yacine Laribi, directeur des risques industriels et engineering à la Compagnie centrale de réassurance, explique que la CCR est dotée d’une structure dédiée à la souscription des risques industriels et les chargés de souscription au niveau de cette structure ont acquis une expérience pour répondre aux demandes de notre marché. De son côté, M. Hassen Khelifati, Pdg d’Alliance Assurances avait déclaré que sa compagnie commence, mi 2018, à «interagir avec nos clients corporate. C’est-à-dire, nous allons créer des espaces virtuels pour nos clients entreprises lesquels, seront bien entendu, élargis à l’ensemble de nos clients à fin 2018 ou vers mi 2019». A titre d’exemple, ajoute-t-il, «nous avons voulu créer le paiement à tempérament (crédit) basé sur la CIB (carte interbancaire) malheureusement nous n’y arrivons pas». Et d’ajouter : «Pour lancer les terminaux de paiement, l’opérateur centralisateur de l’opération a demandé d’attendre le lancement du nouveau logiciel. Nous attendons depuis 4 mois que toutes ces contraintes techniques soient levées et voir réellement émerger une économie numérique». Par ailleurs il convient de rappeler que le secteur des assurances en Algérie a réalisé un chiffre d’affaires de 70 milliards de dinars au 1er semestre 2017, avec une prédominance (88.1%) des assurances de dommages. Quant l’assurance automobile, elle a vu ses chiffres baisser 35.9 à 34.5 milliards de DA entre les premiers semestres des années 2016 et 2017.
Malgré une conjoncture difficile : Alliance Assurances affiche de bons résultats (Liberté)
Alliance Assurances a réalisé de bons résultats commerciaux en 2017, malgré la conjoncture particulièrement difficile que le secteur des assurances traverse et un environnement peu propice au développement. La compagnie a dégagé un chiffre d’affaires de 4,802 milliards de dinars, en hausse de plus 5% par rapport à l’année 2016. C’est du moins ce qui ressort du rapport de gestion du conseil d’administration, qui sera soumis à l'assemblée générale ordinaire annuelle des actionnaires de la compagnie privée, convoquée pour le 7 juin prochain. Par branches, les assurances IRD (incendie, construction et risques divers), qui représentent 20% de la production, ont enregistré une croissance de 13,8%. La branche automobile a crû de 3,51% et les risques simples ont connu une hausse de 1,30%. Par contre, la branche transport a enregistré une baisse. L’assureur coté à la Bourse d’Alger a réalisé, l’année dernière, un résultat net de 432 millions de dinars, en hausse de plus de 2,6% par rapport à l’exercice précédent. Sur le plan des indicateurs financiers, la rentabilité des capitaux propres (ROE brut) de l’année atteint un niveau de 18%, ce qui, au regard des normes internationales, est très bon et reste au-dessus de la moyenne du marché algérien. Il traduit une rentabilité appréciable. Le ROE net affiche un taux de 13%, ce qui est presque stable par rapport à l’exercice précédent et traduit un indice de rentabilité financière solide en comparaison avec les taux sans risque (placements financiers) ou à
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l’inflation. Ce qui explique que pour 100 DZD de capitaux propres, le résultat net généré s’élève à 13 DZD. Cela indique que la compagnie présente une situation financière saine, dans la mesure où elle respecte aisément ses obligations en matière de marge de solvabilité. “Les états de couverture communiqués à l’autorité de c
Revue de Presse 20 Mai 2018 Publié le 20/05/2018 à 09:28
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Dimanche 20 mai 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· FACE AUX PRESSIONS DE L'UNION EUROPÉENNE : Djellab hausse le ton (L’Expression) ............................................................................................................ 3
ï‚· Pétrole : Progression « impressionnante » des cours (El Moudjahid) ........................ 4
ï‚· Finances de l’état : La crise est loin d’être finie (El Watan)....................................... 5
ï‚· Transition et sécurité énergétiques : L’exploitation du gaz de schiste, une « nécessité » (APS) ........................................................................................................................ 6
ï‚· PLFC 2018 : les documents d’identités fortement taxés (Algérie Eco) ...................... 7
ï‚· La concession agricole verrouillée : Pas d’investisseurs étrangers dans les fermes (Liberté) ...................................................................................................................... 8
ï‚· Zone de libre-échange africaine, Objectif : Une meilleure attractivité économique .. 9
ï‚· Youcef Yousfi au complexe d’aciérie de Tosyali à Oran : Objectif : mettre fin aux importations d’acier (Liberté) ................................................................................... 10
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 11
ï‚· Change : le dollar franchit un nouveau cap historique face au dinar (TSA) ............. 11
Commerce ............................................................................................................................................................ 12
ï‚· PRIX DES VIANDES BOVINES LOCALES : Les raisons d'une hausse (L’Expression) .......................................................................................................... 12
ï‚· RUÉE SUR LES MARCHÉS DE BACHDJARRAH ET DE BOUMAÂTI : Une ambiance des grands jours (L’Expression) ............................................................... 14
ï‚· Disponibilité du lait pendant le Ramadhan: Les assurances du PDG de Giplait (Le Temps d’Algérie) ...................................................................................................... 16
ï‚· Marchés de proximité au premier jour du Ramadhan : Les prix n’ont pas baissé… ! (Liberté) .................................................................................................................... 17
Coopération ......................................................................................................................................................... 19
ï‚· ECONOMIE, COMMERCE : "Rencontres Algérie 2018"à Paris (L’Expression) .. 19
Veille ..................................................................................................................................................................... 21
ï‚· Les 10 startups Algériennes qui prendront part à VivaTech à Paris sont connues (Maghreb Emergent) ................................................................................................. 21
ï‚· Facebook a supprimé 583 millions de faux comptes au premier trimestre (Algérie Eco) ........................................................................................................................... 22
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A la une
FACE AUX PRESSIONS DE L'UNION EUROPÉENNE : Djellab hausse le ton (L’Expression)
«L'Algérie ne se soumet à aucune partie et ne consulte personne dans le but d'obéir à ses ordres (...). Nous ne recevons pas d'ordres de l'Union européenne (...)»
L'Algérie est un pays souverain. C'est ce que semble oublier l'Union européenne qui reproche aux gestionnaires du pays de prendre les décisions qu'ils ont jugé adéquates à même de permettre le retour rapide à un équilibre financier et de mettre fin à la dépendance de l'économie nationale des recettes pétrolières. Décider de l'élargissement de la liste des marchandises soumises à la Taxe intérieure de consommation (TIC), relever les droits de douanes ou encore établir des listes de produits gelés à l'importation sont des actions que l'Etat algérien peut prendre sans consulter aucune partie. Simplement dit, l'Algérie ne reçoit d'ordre de personne. Et c'est de son droit de prendre toutes les mesures qu'elle juge nécessaires non seulement pour l'amélioration de la compétitivité des produits locaux par rapport à ceux importés, mais aussi la préservation des réserves de changes en ces temps durs de crise économique. Et Saïd Djellab, le ministre du Commerce, a dit à nouveau «montrer ses crocs» pour mettre fin aux pressions que l'Union européenne a tenté d'exercer sur l'Algérie. Le ministre a ainsi haussé le ton en déclarant que «l'Algérie négocie avec l'Union européenne dans le cadre du partenariat qui unit les deux parties, et ne reçoit pas d'ordres de sa part» et d'ajouter «l'Algérie ne se soumet à aucune partie, et ne consulte personne dans le but d'obéir à ses ordres (...). Nous ne recevons pas d'ordres de l'Union européenne, mais nous les informons de nos décisions et nous négocions avec eux». Les déclarations de Djellab ont le mérite d'être claires visant, à ne pas en douter, à clore définitivement le chapitre des malentendus et de polémique avec l'UE qui s'est déclenché depuis quelques semaines déjà à la suite des déclarations tenues par la commissaire européenne du Commerce, Cécilia Malmstrom. Cette dernière, faut-il le rappeler, avait déclaré que les limitations aux importations instaurées par l'Algérie n'étaient «pas en conformité avec les Accords de libre-échange» contenus dans l'accord d'association entre l'Union européenne (UE) et l'Algérie. La commissaire avait même dit «en cas d'échec du dialogue engagé entre les deux parties à ce sujet, il faudra évoquer les clauses de règlement de différends» de cet accord. Une menace à peine déguisée qui avait vite fait réagir non seulement le représentant du gouvernement, mais aussi plusieurs organisations syndicale et patronale du pays dont l'Ugta et le FCE. Et à bien voir, l'inquiétude affichée par l'UE sur l'accord de libre-échange avec l'Algérie est tout à fait compréhensible. Car tout simplement, l'UE vient de perdre un marché où elle écoulait à grandes quantités ses produits. Du côté d'Alger, il y a lieu de rappeler que le pays affiche depuis au moins trois ans, son désaccord avec les termes de l'Accord d'association qu'il considère
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même comme étant une grande arnaque. Et là, il ne s'agit pas d'une appréciation de responsables, mais de la froide réalité des chiffres. Une évaluation de l'impact de cet accord depuis son entrée en vigueur en 2005 jusqu'à 2015 a montré l'ampleur et les dégâts de cette rapine organisée: Les exportations algériennes hors hydrocarbures vers l'UE n'ont pas dépassé les 14 milliards de dollars sur les dix années, alors que les importations algériennes auprès de l'UE se sont chiffrées à 220 milliards de dollars durant la même période, soit une moyenne de 22 milliards de dollars/an. Et si on rappelle qu'à l'origine l'Accord d'association avec l'UE avait comme principal objectif de promouvoir les exportations algériennes hors hydrocarbures vers l'Europe et de développer les investissements européens en Algérie, il est évident que l'Algérie va finir par mettre fin à cette supercherie.
Pétrole : Progression « impressionnante » des cours (El Moudjahid)
Jeudi, le cours du baril était monté, dans la matinée, jusqu’à 80,18 dollars, en hausse de 90 cents par rapport à la clôture de mercredi, avant de retomber un peu en-dessous des 80 dollars. Pour sa part, le baril de “light sweet crude” (WTI) pour échéance en juin s’échangeait à 72,07 dollars en hausse de 58 cents par rapport à la clôture de la veille. La hausse avait été alimentée depuis la veille par l’annonce d’un recul des stocks de brut aux Etats-Unis de 1,4 million de barils et d’une très forte baisse des réserves d’essence de 3,8 millions de barils. Selon un analyste, la progression des cours est “impressionnante”, d’autant que l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) a rapporté une hausse des exportations de pétrole américain et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a averti d’un ralentissement de la demande mondiale de pétrole”, deux annonces qui devraient en théorie peser sur les prix. Les cours étaient par ailleurs soutenus ces derniers jours par les inquiétudes quant à la production iranienne et vénézuélienne, alors que les Etats-Unis ont décidé de sortir de l’accord sur le nucléaire iranien. “La baisse continue de la production de pétrole au Venezuela est simultanément en train de tirer vers le bas la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), avaient souligné des analystes. L’incertitude sur la production iranienne, après la sortie des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire et le retour des sanctions, a également contribué à la hausse des cours ces dernières semaines, alors que le groupe français Total a indiqué qu’il ne mènera pas à terme un grand projet gazier entamé en juillet 2017 à moins d’obtenir une dérogation de la part des autorités américaines. Pour sa part, l’Arabie saoudite a annoncé qu’elle veillerait à ce que le monde soit approvisionné adéquatement en pétrole pour soutenir la croissance économique mondiale, alors que l’Inde a exprimé sa frustration quant aux prix du pétrole atteignant 80 dollars le baril pour la première fois depuis 2014. Le ministre saoudien de l’Energie, de l’Industrie et des Ressources minérales, M. Khalid El Falih, a appelé le ministre indien du Pétrole, Dharmendra Pradhan, pour l’assurer que soutenir la croissance économique mondiale
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était “l’un des objectifs clés du royaume”, a déclaré le ministère saoudien dans un communiqué. “Il (Falih) a réitéré son engagement envers la stabilité du marché et que le Royaume, avec d’autres producteurs, assurera la disponibilité des approvisionnements adéquats pour compenser toute insuffisance potentielle”, indique le communiqué. La déclaration d’El Falih est venue alors que les prix du pétrole remontaient jeudi à 80 dollars le baril pour la première fois depuis 2014, en raison de préoccupations croissantes concernant les perturbations des exportations pétrolières iraniennes dues aux nouvelles sanctions américaines et à la chute de la production au Venezuela. Le ministre indien du Pétrole s’inquiétait lui de l’escalade des prix et de son impact sur les consommateurs et en particulier sur l’économie indienne, le troisième plus grand consommateur de pétrole au monde. “J’ai exprimé ma préoccupation concernant la hausse des prix du pétrole brut et son impact négatif sur les consommateurs et l’économie indienne et a réitéré le besoin de prix du pétrole brut stables et modérés”, a déclaré M. Pradhan dans un communiqué.
Finances de l’état : La crise est loin d’être finie (El Watan)
La remontée des cours pétroliers mondiaux à des niveaux qui semblent filer tout droit vers les 100 dollars ne signifie assurément pas que l’Algérie soit sur le point de sortir enfin de la crise.
Plusieurs éléments objectifs incitent en effet à relativiser tout espoir d’un retour à court terme à un certain équilibre des finances internes et externes de l’Etat par le seul levier d’un retournement du marché pétrolier, aussi favorable soit-il.
Alors que le pic des 80 dollars qu’affiche actuellement le brent n’est qu’un simple fait de conjoncture géopolitique et que la perspective d’un baril à 100 dollars ne relève encore que de la pure prévision — même si ce scénario devient désormais crédible — force est de rappeler que dans le cas de l’Algérie, les finances de l’Etat étaient déjà loin d’être à l’équilibre, du temps même où le pétrole se stabilisait allégrement au-dessus des 100 dollars le baril.
Aussi, du point de vue des équilibres financiers internes comme de celui du compte courant extérieur, l’effervescence actuelle du marché mondial de l’or noir est loin d’être porteuse d’un quelconque espoir tangible de «retour à la normale» pour l’économie algérienne.
S’il n’est pas interdit d’entrevoir la perspective pour cette année d’un modeste excédent et même d’une éventuelle réanimation du défunt Fonds de régulation des recettes (FRR) — dès lors que le prix de référence du pétrole pour le budget de l’Etat est de 50 dollars —, il est néanmoins évident que le déficit budgétaire, même réduit de moitié à quelque 8% du PIB depuis un an, demeure encore fortement élevé.
Et au vu du niveau de la dépense publique déjà ordonnancée pour cette année, la couverture des déficits de l’Etat ne pourra se passer de financements non conventionnels, ni surtout se satisfaire de la petite éclaircie que connaît actuellement le marché de l’or noir. De la même façon, la remontée des cours mondiaux du brut n’est pas non plus de nature à
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apaiser les craintes sur l’état des équilibres financiers extérieurs, qui restent fondamentalement détériorés, malgré une sensible diminution du déficit commercial.
De fait, à la fin de l’exercice écoulé, le déficit du compte courant de la balance des paiements — sommes des transactions du pays avec le reste du monde — a connu une baisse notable, à la faveur notamment de la hausse des recettes d’exportations d’hydrocarbures. Cependant, ce déficit caracole tout de même à des niveaux pour le moins inquiétants, soit à plus de 20 milliards de dollars.
Dans ce sillage, faut-il encore s’attendre, l’érosion du fameux matelas de devises de l’Algérie, passé depuis peu sous les 100 milliards de dollars, devra sans doute se poursuivre, même si l’amélioration actuelle des prix du brut devrait en amortir un tant soit peu le rythme.
Découlant de tensions géopolitiques et non d’une stabilisation structurelle de l’offre pétrolière mondiale, la hausse quelque peu spectaculaire que connaissent actuellement les prix du pétrole risque de n’être en définitive qu’un simple répit tout à fait épisodique pour l’Etat et ses finances.
Transition et sécurité énergétiques : L’exploitation du gaz de schiste, une « nécessité » (APS)
L’exploitation du gaz de schiste est «une nécessité» pour l’Algérie, dont l’économie «dépend toujours des exportations hors hydrocarbures afin de maintenir son programme de développement», a estimé, mercredi à Tizi Ouzou, l’ingénieur géologue Abdelmadjid Attar. «Tant que l’économie nationale est basée sur la rente pétrolière, l’Algérie n’a d’autres solutions que de développer l’exploitation des énergies non conventionnelles», a souligné l’ancien président-directeur général de la Société nationale Sonatrach (1979/2000) et actuel responsable d’un cabinet d’études et de conseil dans les domaines de l’énergie, l’hydraulique et l’environnement, qui a animé une conférence sur le thème «La sécurité et la transition énergétiques en Algérie, défis à l’horizon 2030», organisée par le Laboratoire des eaux de l’université de Tizi Ouzou. «La sécurité énergétique de l’Algérie au-delà de 2030 passe par la mutation de son modèle de consommation énergétique vers un nouveau qui sera de plus en plus basé sur d’importants efforts d’économie d’énergie surtout, et le recours aux énergies renouvelables et non conventionnelles», a-t-il soutenu, devant un parterre de spécialistes, dont des chercheurs dans le domaine énergétique de l’université Mouloud-Mammeri. M. Attar a argumenté son point de vue par «l’épuisement» des réserves d’hydrocarbures conventionnels et la continuelle croissance de la consommation énergétique du pays. Selon lui, «on découvre un baril de pétrole pour trois consommés chaque année». S’agissant de l’augmentation de la consommation énergétique en 2016, «on a produit 166 millions Tonnes-équivalent-pétrole (TEP), dont 111 millions TEP ont été exportés, soit 66%, et 55 millions consommés, soit 34%», a-t-il dit, en s’appuyant sur des chiffres du ministère de l’Énergie. De cette production énergétique, un taux de 43,3% est consommé par les ménages, 35,1% par les transports, 21,6% par les secteurs de l’industrie
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et du bâtiment et travaux publics, et seulement 1% par l’agriculture, «ce qui donne un taux de 78,4% d’énergie destinée à une consommation qui n’a quasiment aucune plus-value», a-t-il observé. Or, a-t-il relevé, les besoins vont augmenter, et le ministère de l’Énergie prévoit une hausse de 17 à 30 millions de tonnes de carburants entre 2016 et 2030, et de 42 (minimum) à 55 (maximum) milliards de m3 en 2019 pour le gaz naturel, a-t-il ajouté. Les principaux défis qu’aura à relever l’Algérie pour effectuer sa transition énergétique sont «le poids de la rente pétrolière, l’épuisement des réserves (1,3 milliard de TEP et 2.745 milliards de m3 de gaz, selon les chiffres publiés par le Conseil des ministres en 2015), l’accroissement de la consommation d’énergie, d’où le recours, à terme, aux énergies non conventionnelles», a-t-il dit. «L’Algérie est donc condamnée à produire des hydrocarbures de schiste, dont le potentiel est estimé, selon ma propre évaluation basée sur ma connaissance du sous-sol algérien, à 6 milliards de barils pour le pétrole et à 22.000 milliards de m3 de gaz naturel, plaçant l’Algérie au 3e rang mondial après la Chine et l’Argentine (pour le gaz de schiste)», a indiqué M. Attar, qui a insisté sur l’importance d’accélérer le programme d’énergie renouvelable (solaire) qui prévoit la production de 22.000 de mégawatts à l’horizon 2025. Lors du débat qui a suivi cette conférence, des intervenants ont soulevé le problème écologique d’une exploitation du gaz de schiste. Le géologue Farid Amrouche s’est inquiété des conséquences d’une telle activité sur la nappe albienne (eau fossile). M. Attar a répondu qu’il s’agit d’un «choix difficile qu’il faudra faire. L’important est de bien maîtriser le forage et de bien cimenter les puits», a-t-il dit.
PLFC 2018 : les documents d’identités fortement taxés (Algérie Eco)
Le projet de la loi des finances pour l’année 2018, connaîtra une tendance haussière de plusieurs taxes liée notamment aux documents très demandé par les citoyens, a l’instar des passeports et cartes d’identités biométriques ainsi que les cartes grises.
Malgré sa soumission une seconde lecture pour des ajustements pour diminuer les charges sur les citoyens, le texte de projet de loi de finance complémentaire (PLFC) 2018, a augmenté la taxe de droit des timbres du passeport biométrique à 10 000 DA pour le document de 28 page, au lieu des 6000 dinars actuellement, or que celui de 48 pages est passé de 12 000
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Da à 25 000 Da. Des sommes qui pour rappel, ont été proposé dans le projet de li de finance de 2018.
Par ailleurs, les passeports qui sont délivrés en procédures accélérées, les droits de timbres des passent, respectivement, de 25.000 DA à 30.000 Da de celui de 28 pages et de 60.000 Da à 150.000 Da quant à celui de 48 pages. Le droit de timbre pour la délivrance de la carte nationale d’identité biométrique est fixé à 2 .500 DA.
Le permis de conduire et selon la loi des finances complémentaire est aussi soumis a des augmentations, ainsi, la délivrance du permis de conduire, son renouvellement, son duplicata, la conversion de permis de conduire militaire en permis de conduire civil ou l’échange d’un permis de conduire étranger contre un permis de conduire algérien, est désormais soumise à un droit de timbre qui oscille entre 15000 pour les poids légers et 30.000 dinars pour les poids lourds.
Une nouvelle taxe pour la téléphonie mobile
Le texte de PLFC n’a pas épargné le secteur de la téléphonie mobile de nouvelles taxes. Ainsi, dans son article 10, il est précisé que le taux de la taxe sur l’activité des distributeurs de recharges électroniques de crédits téléphoniques passe de 0,5% à 1,5%, effectués auprès des opérateurs de télécommunications par les opérateurs exerçant l’activité en tant que distributeur principal.
Ces augmentations sont justifiées par le gouvernement par plusieurs motifs, entre autre, les «coûts additionnels» engendrés par la confection de ce document, comme «l’utilisation des nouvelles technologies, supportés actuellement par le Trésor public, qui “mérite d’être accompagné par une contribution des citoyens”.
La concession agricole verrouillée : Pas d’investisseurs étrangers dans les fermes (Liberté)
La disposition permettant l’accès des investisseurs étrangers aux concessions agricoles en Algérie ne figure plus dans la nouvelle mouture du projet de loi de finances complémentaire pour 2018. La première version du projet de loi prévoyait que le “droit de concession des terres agricoles et les moyens d’exploitation, relevant du domaine privé mis à la disposition des fermes-pilotes, est transféré aux sociétés d’investissement créées dans le cadre de partenariats privé-public avec des investisseurs nationaux et étrangers”. La concession a été codifiée dans la loi il y a quelques années. Elle est accordée aux membres des exploitations agricoles collectives et individuelles bénéficiaires des dispositions de la loi n° 87-19 du 8 décembre 1987 et détenteurs d’un acte authentique publié à la Conservation foncière ou d’un arrêté du wali. Les membres des exploitations agricoles collectives et individuelles cités ci-dessus doivent avoir satisfait à leurs obligations au sens de la loi n° 87-19 du 8 décembre 1987. Du point de vue juridique, la concession est l’acte par lequel l’État consent, à une personne physique de nationalité algérienne, désignée exploitant concessionnaire, le droit d’exploiter des terres agricoles du domaine privé de l’État ainsi que les biens superficiaires qui y sont rattachés, sur la base d’un cahier des charges fixé
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par voie réglementaire, pour une durée maximale de 40 ans renouvelable, moyennant le paiement d’une redevance annuelle dont les modalités de fixation, de recouvrement et d’affectation sont déterminées par la loi de finances. Il est entendu par biens superficiaires l’ensemble des biens rattachés à l’exploitation agricole, notamment les constructions, les plantations et les infrastructures hydrauliques. Certaines fermes, créées dans le cadre de cette loi, ont réussi, d’autres ont échoué. Par ailleurs, l’évaluation faite de l’évolution des concessions a fait ressortir une série d’incohérences. Il a été ainsi relevé que dans plusieurs cas de concessions, la terre a été non seulement affectée à ceux qui ne la travaillent pas, mais également à diverses utilisations. Et à ce jour, la situation n’a pas encore été assainie. Ainsi, une commission nationale a-t-elle été mise en place pour statuer sur près de 10 000 actes de concession agricole. Ladite commission aura compétence pour statuer sur des dossiers que les commissions de wilaya n’ont pas pu traiter pour différentes raisons dont celles de terres non actées. Il reste cependant à souligner que des opérateurs étrangers ont déjà pris pied dans certaines exploitations. Ils l’ont fait avant le verrouillage des concessions agricoles ! La ferme d’El-Bayadh, une exploitation agricole de 25 000 hectares, développée en partenariat entre le groupe privé Lachehab et un consortium d’entreprises américaines, pour un investissement de départ de 300 millions de dollars, en est l’exemple récent le plus marquant.
Zone de libre-échange africaine, Objectif : Une meilleure attractivité économique
«Aujourd’hui, nous vivons la concrétisation d’une décision entérinée au sommet d’Abuja, en 1991.
Laquelle décision stipule la création d’une zone de libre-échange que l’Algérie a signée en dépit de la crise économique endurée depuis la chute des prix du pétrole». C’est par ces termes que s’est exprimé Ahmed Ouyahia, Premier ministre, en mars dernier, suite à la signature de la Déclaration de Kigali qui a officialisé la naissance d’une zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC). En effet, l’avènement de la Zone de libre-échange africaine est censé, d’abord, améliorer l’attractivité économique de l’Afrique auprès des investisseurs multinationaux, avec à la clé une législation intégrée. Aujourd’hui, on assiste à un intérêt croissant des investisseurs tant africains qu’étrangers dans l’exploitation des possibilités d’investissement sur le continent africain. A cet intérêt, s’ajoute, comme le souligne le magazine Afrique Expansion, «un réel besoin de continuer à promouvoir les flux entrants d’investissements et, en particulier, les investissements directs étrangers et les investissements intra-africains pour appuyer l’intégration régionale et la transformation structurelle des économies du continent». Ainsi, ajoute le magazine, «la ZLEC est conçue pour apporter des solutions à deux types de problème: la taille du marché, d’une part, et, de l’autre, l’harmonisation des législations». Et constitue «la première étape d’un processus qui doit aboutir dans dix ans à la création d’un marché unique africain». Les Africains rêvent, en effet, de voir abolies les barrières douanières entre les 55 pays du continent en
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vue de mettre fin à la «fragmentation économique» observée actuellement au sein des grandes régions africaines. Cette création d’un marché continental unique de biens et de services avec une libre circulation des hommes d’affaires et, en particulier, des investissements, «ouvrira ainsi la voie à l’accélération de la mise en place d’une union douanière continentale et l’atteinte d’une communauté économique africaine», soulignait la CEA. Certaines statistiques affirment que la suppression des barrières douanières pourrait faire de l’Afrique un vaste marché de 1,2 milliard de consommateurs dont le PIB cumulé avoisinerait 2.500 milliards USD avec, en plus, une remarquable croissance de la classe moyenne. Les investisseurs étrangers et africains pourraient trouver ici des opportunités plus intéressantes de fructifier leurs investissements. Unanimes, les spécialistes affirment que l’une des conditions nécessaires au déploiement efficace et compétitif d’un marché international d’échange et d’attractivité commerciale réside dans l’existence d’une cohérence juridique entre les États concernés, notamment en matière de droit commercial. S’agissant de l’Algérie, les économistes relèvent la nécessité de voir nos outils et nos instruments d’exportation adaptés, de sorte que nos produits soient reconnus dans d’autres pays et soient bien identifiés avec des conditions d’emballage, de colisage et d’origine. Il convient de souligner que les échanges commerciaux entre l’Algérie et les pays africains n’ont pas dépassé les 3 milliards de dollars en 2017 et l’essentiel des exportations du pays sont les hydrocarbures (89%). L’ouverture de la Zlec est-elle une opportunité idéale pour de meilleures performances ? Une chose est sûre : la zone de libre-échange nécessite au préalable des préparations techniques très poussées et de préparer les professionnels dans le domaine de l’exportation.
Youcef Yousfi au complexe d’aciérie de Tosyali à Oran : Objectif : mettre fin aux importations d’acier (Liberté)
Le complexe d’aciérie de la société turque Tosyali, implanté à Bethioua, à l’est d’Oran, fait l’objet d’une attention particulière des pouvoirs publics depuis sa mise en service en 2013, avec la visite systématique de tous les ministres en charge du département de l’Industrie et des Mines. Ce jeudi, c’était au tour de Youcef Yousfi, pour une visite inaugurale de l’extension du complexe en question, ayant déjà atteint une production de 600 000 t/an de fil d’acier. Sur le site s’étendant sur 25 000 m2, le P-DG de Tosyali, Fuat Tosyali, fera une longue présentation des différentes unités auxiliaires du complexe sidérurgique, produisant plusieurs types de produits sidérurgiques. Par les chiffres, ce complexe de Bethioua a atteint une production d’acier liquide de 3,7 millions de tonnes, dont 2,5 millions à partir du minerai et 1,2 million à partir de ferraille. Pour le rond à béton, ce sont 3 millions de tonnes/an qui sortent du complexe ainsi que 500 000 t de tubes destinées aux secteurs pétrolier et hydraulique. Si l’ensemble du complexe fonctionne à 100% de ses capacités, comme souligné par les Turcs, Yousef Yousfi ne manquera pas de faire une remarque sur la persistance de l’importation d’acier pour faire fonctionner l’ensemble des unités auxiliaires. Jusqu’ici, celles-ci se font
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à partir d’Ukraine et du Venezuela, alors qu’il était attendu de l’Algérie que Tosyali utilise la matière première du site de Gar J’bilet à Tindouf. Des aménagements au port d’Arzew, par la création d’un poste minéralier en 2017, avaient été réalisés dans cette optique entre autres. Le ministre a encore tenu à s’informer sur les opérations d’exportations qui sont l’un des objectifs assignés à ce complexe qui se présente comme l’un des plus importants au monde avec 6,5 millions tonnes/an d’acier, tous produits confondus. Pour les dirigeants turcs, le complexe a pu d’ores et déjà engager des contrats d’exportation vers des pays africains comme le Mali, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, sans donner plus de détails sur la quantité exportée. Par contre, le complexe Tosyali affiche une substitution à l’importation ayant permis d’engranger plus d’un milliard de dollars, avec un chiffre d’affaires de 140 milliards de DA en 2017 et des prévisions de 180 milliards de DA en 2018. Le ministre de l’Industrie et des Mines tiendra à souligner l’importance de ce complexe et de son développement continu. “Ce projet entre dans le cadre du renforcement de l’industrie algérienne en développant des industries et en assurant l’autosuffisance avant l’exportation.” Les secteurs qui devraient voir leurs besoins d’aciers et en autres produits ferreux satisfaits sont ceux de l’automobile, l’hydraulique, la tuberie, les travaux publics. S’agissant du complexe d’El-Hadjar, son P-DG étant présent ce jeudi, le ministre estime que celui-ci retrouvera “sa pleine force d’ici deux à trois ans, il a déjà exporté pour 120 millions de dollars de fonte et, bientôt, l’essentiel de sa production sera destiné aussi à l’exportation”. Des perspectives qui devraient faire de l’Algérie l’un des plus grands producteurs de produits ferreux au monde.
Banque/bourse/Assurance
Change : le dollar franchit un nouveau cap historique face au dinar (TSA)
Le dollar américain a franchi, ce jeudi 17 mai, un nouveau seuil psychologique face au dinar, à 116,03 dans les cotations officielles de la Banque d’Algérie et établit ainsi un nouveau record historique. L’euro s’échange à 137,08 dinars. Ces taux sont valables pour les opérations commerciales avec l’étranger : importations et exportations.
Le Brent, référence pour le pétrole algérien, poursuit sa hausse. Vers 10h30, il progressait de 0,78% à 79,88 dollars à Londres.
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Commerce
PRIX DES VIANDES BOVINES LOCALES : Les raisons d'une hausse (L’Expression)
Pour l'ovin, les prix sont les mêmes: du gigot à 1500 DA, des côtelettes à partir de 1300 DA
Les éleveurs de bovins destinés à la boucherie sont de moins en moins nombreux faute de rentabilité dans cette activité. Ce qui rend l'écart entre l'offre et la demande de plus en plus important et du coup, les prix ne cessent de grimper.
A l'inverse des prix de la viande ovine qui depuis plus de deux ans n'ont pas augmenté, ceux de la viande bovine locale n'ont eu de cesse de grimper. Les consommateurs ont d'ailleurs pu le constater une nouvelle fois à leurs dépens en ce début de mois de Ramadhan. Et du coup, ces derniers sont en droit d'en savoir un peu plus sur la ou les véritables raison(s). De prime abord, on peut avancer que l'offre étant très inférieure à la demande cela a eu comme conséquence directe une surenchère exorbitante. En témoigne, le gigot de veau qui a atteint ces jours-ci les 2000 DA le kilogramme sur les étals des boucheries, les entrecôtes à près de 1800 DA /kg et les autres quartiers sont proposés à pas moins de 1440 DA/le kg.Ce qui rend le prix de notre viande rouge bovine l'une des plus chères au monde. Est-ce à dire en d'autres termes, que l'offre en bovins destinés à la boucherie n'arrive plus à suivre la demande de consommation nationale de ce produit carné. Du côté des agronomes spécialistes en production animale, on explique que l'écart qui n'a cessé de s'accentuer ces dernières années entre l'offre et la demande a pour raison essentielle le fait que dans la filière bovine le nombre de producteurs versés dans l'élevage des taurillons d'engraissement «reste statique, pour ne pas dire en diminution, alors que la demande de consommation est de plus en plus forte. Pourquoi donc un tel état des lieux dans cette filière? Selon les échos qui nous sont parvenus sur la question, les professionnels avancent que l'«on se désintéresse de plus en plus de cette activité et d'ailleurs, certains ont muté vers l'élevage bovin laitier qui jusqu'ici est plus rentable», a-t-on appris lors de la journée de travail organisée par la filière. Des membres de cette dernière soutiennent mordicus que «le coût de revient à la production ne cesse de grimper pour cause de la cherté de l'aliment de bétail et autres compléments alimentaires nécessaires aux besoins d'engraissement des bêtes destinées à l'abattage». Un argument
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que partagent les agronomes et d'ajouter dans ce sens «les niveaux des prix des aliments conditionnent l'offre en fonction des coûts de production-seuil qui garantissent le bénéfice minimum de I'éleveur». En clair, il y a une très forte liaison entre le niveau du coût de l'aliment et celui du bénéfice attendu. Faut-il faire remarquer au passage à l'adresse des citoyens qui se demandent pourquoi le prix de la viande ovine est resté stationnaire ces deux dernières années? Pour la simple raison que, contrairement aux éleveurs de bovins d'engraissement, les éleveurs ovins de la steppe et de surcroît les principaux producteurs de viande ovine sillonnent les parcours de pâturage gratuitement, non sans préciser que la couverture végétale dans cette partie du pays durant ces trois dernières années était plutôt abondante et du coup, nul besoin aux éleveurs ovins de se rabattre sur l'orge et le fourrage du nord où l'offre est souvent incertaine en raison de la forte demande des éleveurs bovins laitiers. Pour en revenir au coût élevé à la production chez les éleveurs bovins de boucherie, des spécialistes dans le domaine renseignent, qu'outre le prix élevé du complément alimentaire indispensable pour arriver à un bon engraissement sur une période courte, il existe d'autres contraintes. Ces dernières (les contraintes), selon eux, limitent le potentiel productif. Et de préciser «les contraintes sont d'ordre organisationnel, nutritionnel technique et sanitaire.» En somme, pour ces derniers «la production de la viande rouge bovine est irrationnelle en Algérie. Tandis que d'autres avancent même que jusqu'à présent la production ne connaît pas de règles. Des professionnels indiquent que celle-ci est soumise aux incertitudes qui pèsent sur la production fourragère. Et pourtant, faut-il le rappeler, depuis plus d'une décennie, des efforts importants ont été consentis à l'importation des facteurs de production destinés à développer la production animale, c'est-à-dire les compléments d'alimentation, notamment l'orge consommée surtout par les animaux de boucherie. Faut-il rappeler enfin également que devant ce déséquilibre entre l'offre et la demande et afin de réguler le marché de la viande rouge bovine, les pouvoirs publics ont opté pour l'importation de ce produit carné. Pour cette année, et en prévision du mois de Ramadhan le gouvernement a attribué 138 licences à des opérateurs pour importer 71.000 tonnes de viande rouge. De plus, selon les services vétérinaires auprès du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche 120 licences d'importations ont été octroyées pour importer des veaux vivants afin de les abattre ici en Algérie. Une offre supplémentaire dans le but d'éviter une hausse des prix de la viande rouge bovine durant le mois sacré. Quant au prix sur les étals de la viande importée, celui-ci se situe entre 900 et 1000 DA. Une fourchette de prix à laquelle ne vont pas tourner le dos les ménages, dont le pouvoir d'achat ne cesse d'être laminé. Les plus nantis vont par contre bouder le produit importé.
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RUÉE SUR LES MARCHÉS DE BACHDJARRAH ET DE BOUMAÂTI : Une ambiance des grands jours (L’Expression)
Les détaillants de Boumaâti attachent de l'importance à la qualité des légumes et fruits qu'ils proposent
Les prix des légumes sont restés stables, mais ceux du poulet et du bovin se sont affichés à la hausse.
En dépit d'une pluie intermittente en ce premier jour de Ramadhan, les marchés des fruits et légumes et de viandes de Bachdjarrah et de Boumaâti sis dans la banlieue est de la capitale ont connu une forte affluence au point où, lors de notre virée en ces lieux, il fallait parfois jouer des coudes pour pouvoir sillonner de long en large les étals et les abords de ces deux marchés de référence en matière de mercuriale. Des abords littéralement envahis par une kyrielle de marchands ambulants de la sorte à créer des goulots d'étranglement mettant ainsi les nerfs de certains passants à rude épreuve. Faut-il encore souligner que les vendeurs de pain traditionnel et de «diouls» présents en nombre eux aussi ont par endroit obstrué la chaussée. Au niveau des allées où se concentrent les vendeurs de légumes frais du marché couvert de Bachdjarrah des citoyens ont dû parfois patienter pour pouvoir se faire servir. Un client d'un âge avancé a perdu son sang-froid devant l'irrespect de personnes oubliant de faire l'appoint pour pouvoir faire emplette les premiers. Heureusement que la sagesse l'a emporté et tout est rentré dans l'ordre. A notre question posée à des clients, rebroussant chemin dans leurs mains des sacs en plastiue que bien remplis, pour nous donner leur avis sur les prix affichés sur les étals en ce premier jour de Ramadhan. Ils nous ont répondu à l'unisson «pas de changement par rapport à la semaine précédente si ce n'est pour ce qui concerne la tomate de bonne qualité affichée à 160 DA alors qu'elle était à 120 DA». Un autre nous a lancé «allez plutôt voir du côté des marchands de volaille». Sur place il nous a été facile de comprendre ce message. Ici selon beaucoup de personnes que nous avons pu apostropher, les prix ont grimpé. Une dame accompagnée de ses deux enfants nous a affirmé: «Ils veulent nous sucer le sang!». Et de nous expliquer la raison de sa colère: «Des cuisses de poulet à 450 DA le kg et des escalopes à 900 DA alors qu'il y a moins de six jours je les ai achetés respectivement à moins de 380 DA et 800 DA». Un peu plus loin c'est-à-dire vers le coin des bouchers, les personnes que nous avons pu apostropher jugent que c'est seulement le prix de la viande
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bovine locale qui a augmenté, nous disaient: «J'ai acheté des entrecôtes à 1 800 DA le kg soit une augmentation de pas moins de 200 DA par rapport au mois dernier. Pour moi cette augmentation n'a aucune raison d'être.» Avant de quitter ce marché un petit tour du côté des marchands de nèfles, d'oranges et de bananes. Mise à part le fruit importé (la banane) proposé entre 280 DA et 300DA, les prix des deux autres semblent plutôt exagérés au vu de la qualité des nèfles et des oranges. 150DA et plus la nèfle de moyenne qualité et 240 DA pour l'excellente n'est pas de l'abus pour un fruit de saison. Je peux accepter que le prix de l'orange qui n'est pas de saison et quand bien même elle a séjourné dans des chambres froides», nous a-t-il fait remarquer. Concernant le marché de Boumaâti c'est pratiquement le même état des lieux avec seulement cette différence, facilement remarquable. En effet dans ce marché, la qualité des légumes est nettement supérieure par rapport à Bachdjarrah. C'est à croire que les détaillants de Boumaâti attachent de l'importance à la qualité des légumes et fruits qu'ils proposent. Chose que reconnaissent des personnes habituées à venir faire emplette dans ce marché. «Je fréquente pas mal de marché, de l'est de la capitale, mais ici le rapport qualité /prix domine et quand bien même si pour certains légumes le prix est légèrement élevé par rapport à d'autres marchés cela vaut le coup» nous ont fait remarquer à l'unisson des habitués de «Boumaâti». A notre question de connaître leur avis sur les prix de la viande rouge et blanche. Un père de famille juge que «le bovin a augmenté de prix et on aura beau avancer que c'est parce que ce sont les quartiers de viandes les plus nobles et aussi de 1er choix, c'est-à-dire le gigot de veau vendu à 2000 DA et des entrecôtes à pas moins de 1800 DA, chose que je ne pourrai admettre. Pour l'ovin, les prix sont les mêmes: du gigot à 1500 DA, des côtelettes à partir de 1300 DA». A propos de la viande blanche notre interlocuteur nous dira: «Je conçois que le poulet augmente compte tenu de la forte demande des ménages pendant le mois de Ramadhan accentuée par le fait que le pouvoir d'achat de plus en plus laminé des ménages les pousse à se rabattre sur le poulet ou la dinde. Aujourd'hui, le poulet vidé a atteint les 380 DA le kg; la cuisse de poulet est proposée à 450 DA alors qu'elle était à 380 DA il y a quelques jours, l'escalope de dinde pas de changement, mais celle du poulet son prix est passé subitement de 800 DA à 900 DA». Et de nous lancer enfin «à 11 heures impossible de trouver des ailes vendues à ma connaissance à 250DA/kg. Et pourtant, ce sont des abats. Cela démontre que des ménages ne peuvent plus suivre le cours du poulet et du coup ils se rabattent sur cet abat». On ne saurait quitter le marché de Boumaâti sans pointer le nez du côté des marchands de dattes. Ici c'est selon la qualité. En effet, les prix commencent à partir de 500 DA/kg et montent jusqu'à 900 DA/kg lorsqu'il s'agit de la Deglet Nour. Faut-il enfin souligner qu'aussi bien à Bachdjarah qu'à Boumaâti pas de trace de poisson.
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Disponibilité du lait pendant le Ramadhan: Les assurances du PDG de Giplait (Le Temps d’Algérie)
Inquiets sur la disponibilité ou non du lait en sachet pendant le Ramadhan, le PDG du groupe Giplait se veut, lui, rassurant. Selon Mouloud Harim, patron du groupe public, la décision a été prise début avril dernier par les pouvoirs publics d’augmenter les quotas de poudre de lait des laiteries publiques et privées, après les tensions connues par le marché. «Suite à la décision des pouvoirs publics d’augmenter les quotas de poudre de lait subventionné de l’ensemble des laiteries publiques et privées, le quota du groupe Giplait a été relevé de 3000 tonnes à compter du mois d’avril 2018 pour atteindre ainsi un total supérieur à 11.000 tonnes. Cette augmentation significative a permis de répondre aux besoins des populations et de stabiliser d’une manière générale le marché du LPC (lait pasteurisé conditionné en sachet) sur l’ensemble des régions du pays», a-t-il soutenu, dans une déclaration à un confrère. Et de préciser : «On était à 2,5 millions de litres/jour, on est passé à 3,5 millions de litres/jour». Mieux, pendant le mois de Ramadhan, le groupe public va bénéficier d’un quota supplémentaire de 2.000 tonnes de poudre de lait pour faire face à la demande croissante. «En prévision du mois de Ramadhan, Giplait compte relever sa production de LPC de 20% pour faire face à la demande supplémentaire. De nouveaux points de vente seront ouverts à travers le territoire national pour la vente directe aux citoyens», a-t-il dit. En outre, le groupe public va mettre sur le marché pas moins de 35 000 litres de lait de vache, un produit très prisé pendant le mois de jeune, et de lait fermenté (l’ben et raîb). «Nous travaillons avec deux équipes et produisons 4 millions de litres. On peut dire que c’est suffisant. Mais s’il y a une demande supplémentaire et nécessité d’augmenter notre production, on va le faire. On a les moyens de production et de distribution». Giplait compte 16 laiteries à travers le pays et détient 60% des parts de marché du lait LCP. Il a les moyens pour faire face à la demande et «assurer la régulation». De 2010 à ce jour, il a réalisé pas moins de 7,8 milliards d’investissement et en 2018, il compte investir 900 millions de dinars. «Nos laiteries ont une grande capacité de production qui peut aller, pour certaines d’entre elles du moins, jusqu’à 600.000 litres/jour», s’est enorgueilli Harim. Le groupe public compte aussi jouer sur le registre de la distribution pour rendre le lait encore plus disponible pour le consommateur. Ainsi, il a procédé, en collaboration avec l’Office interprofessionnel du lait (ONIL), à «l’élargissement de son réseau de distribution pour toucher les zones difficiles d’accès et rapprocher ce produit du consommateur», à la «reprise des réseaux de distribution défaillants» pour s’en occuper soi-même et la «limitation des quantités de lait de 500 litres par commerçant détaillant». «Aujourd’hui, nous avons une bonne maîtrise de la distribution», s’est réjoui Harim. En plus, le groupe Giplait a aujourd’hui l’obligation de suivre la traçabilité du lait et s’assurer de sa destination. «Les dispositions prises récemment dans le cadre de la convention triangulaire (ONIL-laiteries-distributeurs) devraient améliorer la traçabilité de ce produit
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et permettre un meilleur contrôle de sa consommation», a estimé Harim. En plus de Giplait, les laiteries privées ont elles aussi bénéficié d’un quota supplémentaire en lait de poudre qui est de 1.500 tonnes. Autrement dit, l’objectif de 50 millions de litres supplémentaires de lait pendant le ramadan fixé le 8 mai dernier par le ministre de l’Agriculture Abdelkader Bouazghi est, en toute vraisemblance, dans les cordes des laiteries algériennes. En 2017, le chiffre d’affaires du groupe Giplait a été de 29 milliards de dinars et son résultat d’exploitation a été de 2,2 milliards de dinars. «Avec l’augmentation de notre quota, une meilleure collecte et la bonne pluviométrie, on espère faire une bonne année 2018. Nous tablons sur un chiffre d’affaires de 35 milliards de dinars», a lancé Harim.
Marchés de proximité au premier jour du Ramadhan : Les prix n’ont pas baissé… ! (Liberté)
Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, en visite au marché de proximité de l’UGTA. © APS
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Les consommateurs contredisent l’affirmation du ministre du Commerce qui assure que les prix des légumes n’ont connu aucune hausse au premier jour du Ramadhan.
L’envolée des prix à la veille et en ce début du mois de Ramadhan prouve l’impuissance du ministère du Commerce à réguler le marché des produits alimentaires, en général, et ceux des fruits et légumes, en particulier. En dépit des engagements de la tutelle pour une disponibilité des produits et une tarification accessible, de nombreux citoyens n’ont pu, cependant, remplir leurs couffins de tous les ingrédients nécessaires à leurs menus ramadhanesques. Quand bien même le ministre du Commerce, Saïd Djellab, qui a visité jeudi le marché de proximité installé près du siège de la Centrale syndicale UGTA, a affirmé que les prix étaient réduits de 20 à 30% dans ces espaces commerciaux par rapport aux marchés traditionnels, les avis des consommateurs qui se sont rendus sur les lieux restent partagés. Si pour certains, les tarifs affichés sur les étals de ce type de marchés sont légèrement en dessous de ceux pratiqués ailleurs, d’autres, en revanche, estiment que les commerçants y appliquent la même tarification. En termes plus clairs, la mise en place de ces marchés de proximité n’a pas contribué de manière concrète dans la maîtrise des prix. Le ministre prévoit, certes, une poursuite de la baisse des prix dans les trois premiers jours du mois sacré. Mais, ce constat est établi déjà, cette année encore, à la fois par les
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responsables et les citoyens. Tous les observateurs s’accordent à dire que chaque année, à la fin de la première semaine du mois sacré, les prix baissent systématiquement. L’année 2018 ne va certainement pas déroger à la règle. Selon M. Djellab, hormis ceux de la tomate et de la courgette, les prix des légumes n'ont enregistré aucune hausse au premier jour du mois sacré. Ce n’est pas l’avis des consommateurs qui ont fréquenté les lieux ces derniers jours. Eux, par contre, parlent carrément d’une flambée ! Cela dit, outre leur principal objectif consistant à garantir des produits à des prix bas, du producteur directement au consommateur, ces marchés de proximité, a-t-il précisé, serviront d’espaces appropriés pour la promotion des produits locaux. Ces places commerçantes ont, faut-il le souligner, suscité un engouement des ménages. Depuis quelques jours déjà, elles ont connu un véritable rush des consommateurs. Ces derniers n’ont pas hésité, d’ailleurs, à demander aux autorités locales de maintenir ces marchés en permanence à longueur d’année. La réponse du ministre concernant cette éventualité est plutôt positive. “Après le mois de Ramadhan, on étudiera la possibilité de généraliser les marchés de proximité de façon permanente à travers l'ensemble du territoire national”, a-t-il promis. Par ailleurs, l’on continue d’enregistrer des perturbations dans la commercialisation du lait en sachet subventionné de 25 DA. La réalité du terrain contredit tous les responsables chargés de garantir la disponibilité de ce produit en quantités suffisantes. Il n’est pas aisé de trouver actuellement le lait en sachet chez les commerçants. En visitant le pavillon des produits laitiers, le ministre de l'Agriculture, qui a accompagné son collègue du Commerce, a déclaré qu'il n'y aura pas une pénurie de lait durant le mois sacré, arguant que des efforts ont été déployés pour garantir la production et la distribution de ce produit en quantités suffisantes. Le gouvernement avait décidé d'augmenter les capacités de production de lait de 50 millions de litres à l'échelle nationale durant le Ramadhan. Le ministre a rappelé que son département a élaboré une feuille de route du produit pour répondre aux besoins des citoyens, en insistant sur les facteurs de production et de distribution. Ce qui est appelé, communément, la traçabilité.
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Coopération
ECONOMIE, COMMERCE : "Rencontres Algérie 2018"à Paris (L’Expression)
La Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci)
L'Algérie, deuxième partenaire commercial de la France, hors Ocde.
Les entreprises algériennes, activant notamment dans le secteur industriel, sont invitées à se rendre à Paris par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) qui organise en collaboration avec «Business France» les «Rencontres Algérie 2018» qui auront lieu les 21 et 22 juin à Paris. Selon les organisateurs, il s'agit des entreprises algériennes importantes en termes de production et d'exportation ou potentiellement exportatrices. C'est-à-dire qu'elles seront sélectionnées sur des critères bien précis, mais non définis pour l'instant par les organisateurs. Les modalités pratiques de participation seront communiquées aux entreprises inscrites ultérieurement et la sélection des entreprises participantes sera faite par l'organisme coorganisateur «Business France». «L'objectif de ces rencontres, qui s'articuleront autour de nombreux ateliers, conférences et rendez-vous «B2B», est de susciter un partenariat industriel et le transfert de technologies, créer un réseau d'affaires et de commerce bilatéral
Revue de Presse 17 Mai 2018 Publié le 17/05/2018 à 10:21
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Jeudi 17 mai 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Le gouvernement se cherche des niches : Des taxes douanières jusqu'à 200% (L’Expression) ............................................................................................................ 3
ï‚· Deux conventions pour la préservation des ressources en eau signées à Alger (APS) ..................................................................................................................................... 4
ï‚· Cellule de traitement du renseignement financier : 1239 déclarations de soupçons des Banques reçus en 2017 (Algérie Eco) .................................................................. 6
ï‚· Importations : De fausses attestations de libre commercialisation de produits chinois fournies aux banques algériennes (Algérie Eco)......................................................... 7
ï‚· Nouvelle ville de Hassi Messaoud: les servitudes applicables aux investissements définies par un arrêté (APS) ........................................................................................ 8
ï‚· 500 MILLIARDS DE CENTIMES «JETÉS» À LA POUBELLE : L'hallucinant gaspillage du mois sacré (L’Expression) .................................................................... 9
ï‚· Abdelmadjid Attar, ex-P-DG de Sonatrach : « La transition énergétique, un impératif » (Reporters) .............................................................................................. 10
ï‚· Yousfi : « La production de fer brut dans la mine d’El Ouenza , passera à 5 millions tonnes dans les années à venir » (Algérie Eco) ......................................................... 12
ï‚· Rapports mensuels de l’AIE et de l’Opep : Les incertitudes minent le marché pétrolier (Reporters) .................................................................................................. 13
ï‚· Selon le dernier rapport mensuel de l’Opep : Le baril algérien à 72,13 dollars en avril (Liberté) ............................................................................................................ 14
ï‚· PATRICE RÉVEILLÉ, DIRECTEUR GÉNÉRAL SORTANT D’ALD-AUTOMOTIVE : “Le marché de la location de véhicules est en plein essor” (Liberté) .................................................................................................................... 15
ï‚· VOLKSWAGEN (SOVAC ALGÉRIE) : Le Pack R-Line désormais disponible sur la Golf (L’Expression) .............................................................................................. 17
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 17
ï‚· BEA : 24 milliards de dinars pour financer 174 projets en 2017 (Algérie Eco) ....... 18
Commerce ............................................................................................................................................................ 18
ï‚· Viandes rouge et blanche : 25.000 tonnes importées (El Moudjahid) ...................... 18
ï‚· 10 millions de quintaux de fruits et légumes vont être consommés (Le Jeune Indépendant) ............................................................................................................. 20
ï‚· À LA VEILLE DU PREMIER JOUR DU MOIS SACRÉ : Flambée des prix de la viande rouge (Liberté) ............................................................................................... 21
ï‚· À LA VEILLE DU DÉBUT DU MOIS DE RAMADHAN : Les prix s’envolent ! (Liberté) .................................................................................................................... 22
Coopération ......................................................................................................................................................... 24
Veille ..................................................................................................................................................................... 24
ï‚· Les énergies renouvelables permettent une meilleure gestion de l’eau en Afrique du Nord et au Moyen-Orient (Algérie Eco) ................................................................... 24
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A la une
Le gouvernement se cherche des niches : Des taxes douanières jusqu'à 200% (L’Expression)
Pour l'industrie automobile, l'Exécutif s'est rendu compte de la grande générosité dont il a fait montre et commence à serrer un peu les vis.
Les taxes douanières connaîtront des hausses conséquentes au terme de la dernière mouture du projet de loi de finances complémentaire. Daté du 14 mai dernier, le document gouvernemental, dont L'Expression détient une copie, stipule dans son article 5 qu'«il est institué un droit additionnel provisoire de sauvegarde applicable aux opérations d'importation de marchandises mises à la consommation en Algérie. Le taux de ce droit est fixé entre 30% à 200%». En multipliant par quatre la valeur d'un bien importé, le gouvernement entend rendre son acquisition impossible par la classe moyenne. Ce qui constitue une prime à la production nationale, qui ne pourra être concurrencée sur son marché. Les rédacteurs de l'avant-projet de LFC notent qu' «aucune exonération ne peut être accordée au titre du droit additionnel provisoire de sauvegarde», mais renvoient la liste des marchandises soumises aux nouvelles taxes douanières à de nouveaux textes réglementaires qui seront régulièrement revus. Le document du gouvernement motive cette taxation provisoire par la volonté de l'Etat d'équilibrer le solde de la balance des paiements. Celle-ci «a commencé à enregistrer des déficits à partir de 2014 (-5,9 milliards de dollars) pour atteindre un déficit de -23,3 milliards de dollars en 2017, contre -26,3 milliards de dollars en 2016 et ce, en raison de la structure de la balance des paiements de l'Algérie qui demeure fortement dépendante du comportement de la balance commerciale», rapporte-t-on. Ce sont ces mêmes chiffres qui ont conduit l'Exécutif a interdire purement et simplement à l'importation quelque 850 produits. Il semble, au regard de cet article 5, qu'il n'est plus question d'interdiction, mais d'une taxation «décourageante» pour les importateurs ou à tout le moins, une «niche douanière», susceptible de doper le Trésor public.
Une autre modification susceptible d'avoir un impact direct sur les Algériens est contenue dans l'article 8 du projet de LFC qui soumet les collections dites «CKD» et «SKD» destinées aux industries de montage de véhicules automobiles, à la TVA au taux réduit. Jusque-là exempté de toute taxe, le bourgeon d'industrie automobile perd-il l'un de ses attraits? La réponse est non, à bien lire le document gouvernemental, qui estime que les premières mesures incitatives au bénéfice de l'industrie automobile ont déjà rempli leur fonction. «Les objectifs tracés par les pouvoirs publics en faveur des industries de montage automobile ayant été atteints, particulièrement avec l'émergence de la sous-traitance dans ce domaine, leurs efforts en termes d'incitations fiscales seront orientés vers d'autres industries de montage qui ont encore besoin des aides
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publiques sous toutes leurs formes. Tel est l'objet de la présente mesure.» De fait, il semble que l'Exécutif se soit rendu compte de la grande générosité dont il a fait montre et commence à serrer un peu les vis. Mais au regard de l'engouement que suscite cette filière industrielle, le retour de la TVA ne constitue pas une entrave pour son évolution, d'autant que la demande reste encore très forte. En un mot comme en mille, les opérateurs versés dans l'industrie automobile continueront à faire de bonnes affaires et l'Etat pourra récupérer une partie des subventions indirectes réservées à l'industrie mécanique naissante.
Deux conventions pour la préservation des ressources en eau signées à Alger (APS)
Deux conventions de coopération ont été signées mardi à Alger entre la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (SEAAL), l'Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE) et une entreprise privée en vue de préserver les ressources en eau et maitriser les déchets industriels.
La première convention a été signée entre la SEAAL et l'AGIRE, alors que la deuxième entre la Direction des ressources en eau d'Alger, la SEAAL et une entreprise privée à l'effet d'échanger les données de protection des ressources en eau et mettre en place des mécanismes susceptibles de coordonner les efforts et partant, la mise en oeuvre de la stratégie de lutte contre la pollution industrielle qui menace la santé publique et l'environnement.
Signées en marge d'une journée de sensibilisation sur "la maitrise des déchets industriels" à l'Ecole supérieur d'hôtellerie d'Ain Benian, ces deux conventions visent à mettre sur pied et renforcer la coopération et à établir un partenariat entre les gérants du secteur de gestion des ressources en eau et d'environnement et entre les opérateurs industriels pour l'unification des efforts et une meilleure prise en charge des déchets industriels.
Le directeur générale de l'AGIRE, Deramchi Mohamed, a indiqué que la convention, une fois généralisée sur les différentes entreprises de l'Algérienne des eaux, oeuvrera à la coordination des efforts entre la SEAAL et l'AGIRE en vue de mettre une stratégie globale sur les mécanismes de gestion de l'utilisation d'eau à Alger et mobiliser tous les moyens pour une utilisation rationnelle d'eau et sa préservation de la pollution industrielle.
Il a souligné que l'AGIRE a pour mission le suivi de la métrologie d'eaux usées par les établissements public et privé qui comptent sur le réservoir d'eau souterraine.
Pour sa part, le Directeur général de SEAAL, Brice Cabibel, a mis l'accent sur l'importance de la signature de ces conventions visant à coordonner
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les efforts collectifs des opérateurs et mobiliser les moyens et expertises techniques pour mettre fin aux problèmes des liquides industriels toxiques que produisent certaines entreprises industrielles à Alger, et qui n'observent par la décision d'installation des stations de pré-traitement pour la préservation de l'environnement.
L'action de coordination entre les différents partenaires de gestion des ressources en eau permettra l'unification du fichier des entreprises industrielles pour connaître l'entreprise qui traite ses eaux usées à Alger en déterminant la qualité de son activité et les déchets industriels qu'elle produise.
De son coté, le directeur des Ressources en Eaux de la wilaya d'Alger, Karim Boukercha, a évoqué les différents mesures prises par l'Etat tendant à prendre en charge le secteur des Eaux, faisant état de la distribution quotidienne (24/24h) d'un (01) million m3 et le traitement de 80% d'eaux usées à Alger à travers 3 stations de purification à savoir Baraki, Reghaia et Beni Messous.
Par ailleurs, des éléments de la police des Eaux contrôlent toute forme de mauvais usage du réseau hydrographique, alors que certaines entreprises industrielles versent encore leurs substances liquides nocives dans les canalisations en dépit des mises en demeure.
Il a indiqué que le taux de prise en charge des liquides industriels versés au niveau du littoral algérois avait enregistré une progression, ajoutant qu'il existe 71 plages autorisées à la baignade à Alger 4 plages en état de pollution fermées attendant leur réouverture d'ici l'année prochaine.
Le directeur de l'Energie et des Mines de la wilaya d'Alger Hamou Benabdellah a précisé que ladite wilaya disposait de 3 zones industrielles recensant 601 unités industrielles qui s'étendent sur 1486 hectares réparties sur l'est et l'ouest de la capitale.
Benabdellah a indiqué que la Commission de wilaya multisectorielle en charge de la lutte contre la pollution industrielle, installée en mars 2014, avait effectué à ce jour, plus de 900 sorties sur le terrain ayant permis de recenser 173 unités industrielles polluantes, révélant que 18 mises en demeure ont été notifiées à 18 unités dont certaines se sont engagées à se doter de stations de traitement de déchets.
Par ailleurs, le même responsable a affirmé que les 2 entreprises "SEAAL" et "NAFTAL" s'étaient engagées à mettre à profit toute leur expertise en vue d'accompagner les entreprises concernées dans l'opération d'installation et de mise en service des stations d'épuration et de récupération des eaux polluantes.
Il a précisé en outre que, depuis 2014, 104 entreprises ont été dotées de stations d`épuration dont 49 unités entre 2015-2017, tandis que 10 stations sont en cours de réalisation et 57 autres en cours d'études.
Par ailleurs, la rencontre a connu plusieurs interventions portant sur les aspects juridiques des déchets industriels et les méthodes de traitement des liquides industriels toxiques ainsi que son impact sur l'environnement à l'image d'une étude au niveau du lac pollué de Reghaia.
Une délégation composée d'experts et de spécialistes en matière d'environnement a visité, également, la station d'épuration d'eaux usées
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de Beni Messous pour s'enquérir des efforts consentis par l'Etat visant à moderniser la gestion du secteur des ressources en eau.
Cellule de traitement du renseignement financier : 1239 déclarations de soupçons des Banques reçus en 2017 (Algérie Eco)
La Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF) a reçu, au cours de l’année 2017, près de 1239 déclarations de soupçons des Banques contre 1240 en 2016. C’est ce qui ressort du rapport d’activité et données statistiques de 2017.
La CTRF a également reçu, au cours de l’année 2017, 184 rapports confidentiels de certaines Administrations, notamment les douanes et la BA.
Le nombre de déclarations de soupçons reçues est le fruit des actions de sensibilisation menées par les autorités de contrôle et de surveillance des professionnels visés par le dispositif anti-blanchiment et contre le financement du terrorisme et s’expliquerait également par les mesures de vigilance, les actions de formation, les procédures de contrôle interne ainsi que les nouveaux outils introduits par les banques pour la surveillance des transactions permettant de déceler particulièrement les opérations douteuses ainsi que l’adoption d’une approche de suivi basée sur les risques conformément aux meilleures pratiques internationales (best practices). Dans le cadre de la coordination nationale et le partage d’informations, la CTRF a signalé certaines affaires suspectes aux autorités compétentes nationales concernées.
Par ailleurs, le même rapport indique qu’au niveau national, le nombre de transmission de la CTRF à ses partenaires nationaux est de 3230 à ce jour (communication spontanée d’informations et demandes de renseignements). Au niveau national, la CTRF a également donné suite à toutes les demandes d’assistance émanant des Autorités sécuritaires et judiciaires nationales concernées (124 demandes reçues au 31 décembre 2017). Le nombre de compléments d’informations demandés aux banques est de 771 au 31 décembre 2017. Au plan international, la CTRF a émis 166 demandes d’assistance internationale et reçu 180 demandes d’assistance internationale au 31 décembre 2017. Les affaires signalées par la CTRF à l’autorité judiciaire ont porté essentiellement sur les transferts illicites de devises (surfacturation, importation fictive…) en relation avec les services concernés de la Douane, de la Banque d’Algérie ainsi que les banques (170 affaires communiquées à la Justice au 31 décembre 2017).
Notons que la CTRF reçoit des déclarations de soupçon des institutions financières et autres professions non financières expressément visées par la loi (appelés les assujettis), d’autres services de l’Etat désignés explicitement dans la loi ainsi que de ses homologues étrangers dans le
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cadre de la coopération internationale. La CTRF ne peut s’autosaisir ni traiter des dénonciations anonymes. La CTRF analyse et enrichit ces informations et, le cas échéant, transmet le résultat de son analyse aux autorités judiciaires, lorsqu’il existe des indices sérieux de blanchiment ou de financement du terrorisme.
Importations : De fausses attestations de libre commercialisation de produits chinois fournies aux banques algériennes (Algérie Eco)
Des importateurs algériens de produits chinois, fournissent à certaines banques algériennes, de fausses attestations de libre commercialisation de ces produits en Chine. Afin d’identifier ces faux documents, l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF), a indiqué, dans une nouvelle note, que le Conseil chinois de la promotion du commerce international (CCPIT) qui révélé cette infraction, a mis une méthode d’authentification en ligne et un spécimen consultable dudit document.
En effet, une note adressée aux banques datée du 02 mai 2018 et intitulée «Attestations de libre commercialisation délivrées pour les produits chinois». L’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF), a révélé que l’Ambassade d’Algérie à Pékin a été informée par le Conseil chinois de la promotion du commerce international (CCPIT), que des sociétés importatrices de produits chinois fournissent à certaines banques algériennes, de faux certificats de libre circulation de produits en Chine.
L’ABEF a indiqué, en premier lieu dans sa note, que «Nous vous rappelons de notre note visée d’Application visée en objet, par laquelle, nous avons repris des démarches adoptées dans le cadre du traitement des opérations du commerce extérieur, précisément, les opérations d’importation de produits dont la domiciliation bancaire doit être obligatoirement accompagnées de l’attestation de libre commercialisation établie dans le pays d’origine et/ou de provenance des produits exportés vers l’Algérie».
Ensuite, l’ABEF a précisé qu’«En complément, nous vous informons que l’Ambassade d’Algérie à Pékin, signale avoir été informée par le Conseil chinois de la promotion du commerce international (CCPIT), sur un certain nombre de sociétés importatrices de produits chinois vers l’Algérie, qui continuent de fournir à certaines banques algériennes, de faux certificats de libre circulation de produits en Chine», lit-on dans la note consultée par Algérie-Eco.
«Aussi et afin de procéder à l’identification de ces faux documents, ce même conseil (CCPIT ndlr), a mis à cet effet en ligne, une méthode d’authentification ainsi qu’un spécimen consultable sur le lien suivant : www.en.ccpit.org/info/info_4028811760d8d5d401614b00dae10023.html».
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Enfin, conclut l’ABEF, «A cet effet, nous vous prions de tenir compte de cette information et de la mettre en oeuvre, tout en informant les clients respectifs ayant un mouvement d’activité commerciale en relation avec ce pays».
Nouvelle ville de Hassi Messaoud: les servitudes applicables aux investissements définies par un arrêté (APS)
Un arrêté fixant le cahier-type des servitudes applicables aux investissements situés dans le périmètre de la ville nouvelle algérienne de Hassi Messaoud a été publié dans le numéro 24 du Journal officiel.
L'arrêté stipule que tous les projets à initier ou déjà initiés doivent se conformer aux servitudes, aux charges et aux prescriptions urbanistiques, architecturales et techniques figurant dans ce cahier-type.
Le texte indique aussi qu'un règlement des prescriptions urbanistiques, architecturales et techniques élaboré par l’organisme de la ville nouvelle de Hassi Messaoud conformément aux prescriptions du plan d’aménagement approuvé, sera remis à chaque investisseur pour servir à la délivrance du permis de construire.
L’arrêté comprend plusieurs sections relatives aux droits et les obligations de l’établissement et de l’investisseur. Il s’agit de la nature des travaux à la charge de l’établissement, des travaux à la charge de l’investisseur et des prescriptions techniques.
Par ailleurs, il fixe les conditions de dépôt de matériaux et des déblais, la réfection des réseaux, la propreté, l’hygiène et la sécurité, l’occupation ou utilisation du sol autorisée, l'occupation ou utilisation interdite du sol, l’occupation/utilisation des sols soumis aux conditions spéciales.
Ce texte réglementaire porte également sur la concession, les règles et normes d’urbanisme et d’environnement, le mode de concession, les servitudes, les biens culturels, les impôts, taxes et autres frais, la résiliation de la concession et les droits de préemption et de récupération.
Pour rappel, le processus de construction de cette ville nouvelle s'échelonne dans une première phase sur plusieurs étapes: la première étape, étalée de 2014 à 2018, comprend la réalisation des travaux de viabilisation et des équipements permettant d'accueillir 45.000 habitants.
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La deuxième étape (2019-2020) devrait voir l'achèvement de l'ensemble des équipements permettant de développer les capacités d'accueil à environ 67.000 habitants.
La troisième étape du projet (2021-2030) devrait permettre d'atteindre à terme une capacité de 80.000 habitants.
La ville nouvelle de Hassi Messaoud s’inscrit comme ville d’appui au développement durable du tissu économique de la région pour assurer la création d'environ 40.000 emplois.
Son périmètre couvre une superficie de 4.483 hectares, dont 3.205 ha inclus dans le périmètre d'urbanisation et d'aménagement de la ville et 1.161 ha inclus dans le périmètre d'extension future. Les fonctions de base de la ville nouvelle seront les activités énergétiques, universitaires, culturelles, sportives et de loisirs.
500 MILLIARDS DE CENTIMES «JETÉS» À LA POUBELLE : L'hallucinant gaspillage du mois sacré (L’Expression)
Entre 15 et 20% des aliments achetés ne sont pas consommés par les foyers et finissent comme ordures ménagères. Et le produit phare des déchets est malheureusement le pain. Entre 3 et 4 millions de baguettes sont jetées quotidiennement à la poubelle. Autrement dit, l'Algérien gaspille 4 milliards de centimes quotidiennement!
Aujourd'hui, c'est le premier jour du Ramadhan. Pendant un mois, de très nombreuses tables déborderont de nourriture. Les poubelles aussi. Une pratique qui a travesti l'objectif réel du quatrième pilier de l'islam et a altéré son sens. Le mois de tempérance et de modération est devenu un mois de gaspillage et de démesure en Algérie. Et le gaspillage a atteint des proportions alarmantes. En 30 jours, les familles algériennes «jettent» pas moins de 500 milliards de centimes d'aliments dans les poubelles! Entre 15 et 20% des aliments achetés ne sont pas consommés par les foyers et finissent comme ordures ménagères. De l'aveu même des entreprises de ramassage des ordures, 60% des déchets du mois de Ramadhan sont composés de produits alimentaires. Et le produit phare des déchets est malheureusement le pain. Entre 3 et 4 millions de baguettes sont jetées quotidiennement à la poubelle. Autrement dit, l'Algérien gaspille 4 milliards de centimes quotidiennement! Ce chiffre a été confirmé à plusieurs reprise par El Hadj Tahar Boulenouar, le président de l'Association nationale des commerçants et des artisans (Anca) qui soutient que le gaspillage des familles algériennes se produit à longueur d'année. En faisant un petit calcul, Boulenouar avance le chiffre de 6 000 milliards de centimes qui partent à la poubelle annuellement, dont 1 460 milliards pour le pain! «Nous n'avons pas une culture de consommation», affirme le président de l'Anca avant d'expliquer que le consommateur ne peut pas s'attendre à une stabilité des prix, si son mode de consommation n'est pas stable, car le gaspillage ouvre la voie à la spéculation. Et sur
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cette question justement, El Hadj Tahar Boulenouar affirme que la première raison de la spéculation est la forte demande enregistrée sur les produits durant les premiers jours du Ramadhan. Selon lui, ce sont les augmentations d'achat de produits alimentaires observées, comme chaque année, à la veille du mois de Ramadhan qui, par contrecoup, provoquent la hausse «temporaire» de leurs coûts. Boulenouar estime cependant que la hausse des prix de certains fruits et légumes ne durera pas plus d'une semaine. Il annonce même «une chute considérable des prix après les quatre à cinq premiers jours de jeûne». La raison est l'abondance de la récolte cette année après la très bonne pluviométrie enregistrée durant la saison hivernale. Se référant à des experts agricoles et des représentants de marchés de gros, le président de l'Association fait état de la disponibilité de quelque 10 millions de quintaux de fruits et de légumes et environ 80 000 millions de tonnes de viandes durant le mois du Ramadhan. Des quantités largement suffisantes pour calmer l'appétit des consommateurs. Une autre raison causant la spéculation est avancée par Boulenouar, à savoir le manque de marchés de proximité. «Parmi les raisons encourageant la persistance des tenants de l'informel, le faible nombre de marchés de gros et de détail dont le nombre actuellement avoisine les 1 700, alors qu'il en faudrait entre 2 500 à 3000, particulièrement ceux de proximité» a insisté Boulenouar qui n'a pas manqué de rappeler que les dispositions prises par le ministère de l'Agriculture, celui du Commerce, les autorités locales et les associations professionnelles, tendent à assurer l'approvisionnement du marché, la stabilité des prix et à contrer toute manoeuvre spéculative. A ce propos, il y a lieu de préciser que le ministère du Commerce a ouvert quelque 150 marchés temporaires de proximité au niveau national depuis samedi dernier en prévision du mois sacré de Ramadhan. Des structures qui permettront aux producteurs de vendre directement aux consommateurs, ce qui permettra de proposer des produits alimentaires et agricoles de grande consommation à prix réduits. Enfin et il n'a pas tort de le relever, Boulenouar a pointé un doigt accusateur en direction des opérateurs économiques en déclarant que «la régulation du marché, le développement du secteur de la distribution ou encore la mise à niveau du secteur du stockage n'est pas uniquement le rôle de l'Etat, mais c'est aussi le rôle des opérateurs économiques. Nous n'avons pas à attendre que l'Etat réalise des marchés de détail ou de proximité, nous n'avons pas à attendre que l'Etat réalise des chambres froides ou un réseau de distribution. L'Etat veille à la légalité de l'activité commerciale et économique, mais le rôle le plus important revient aux opérateurs économiques».
Abdelmadjid Attar, ex-P-DG de Sonatrach : « La transition énergétique, un impératif » (Reporters)
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L’amenuisement de la production des hydrocarbures conventionnels à long terme, l’incapacité des secteurs agricole et industriel à constituer une alternative à la rente et au produit de la vente pétrolière et au recul du produit de la vente des hydrocarbures poseraient des problèmes de gouvernance et priverait l’Algérie de sources de financements de son économie.
Pour endiguer ce péril, l’Algérie est condamnée à entamer, dès à présent, une transition énergétique à même de lui assurer une sécurité énergétique et des sources de financement pour son économie. Ces explications ont été fournies Abdelmadjid Attar, ex-ministre des Ressources en eau, ex-P-DG de Sonatrach et spécialiste des questions énergétiques, qui a animé, dans la journée d’hier, une conférence à l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. « Transition et sécurité énergétique : les défis à l’horizon 2030 », est le thème développé par l’ex-P-DG de Sonatrach qui a fait un exposé succinct sur la problématique de l’énergie. Si le XXe siècle a été marqué par une consommation effrénée des hydrocarbures, avec des conséquences sur le climat et l’appauvrissement des régions productrices, le XXIe sera, lui, porteur d’incertitudes sur les perspectives de développement des potentialités énergétiques mondiales (risque d’amenuisement à moyen terme). Une situation qui place, de facto, la sécurité énergétique au coeur de toutes les stratégies de développement humain, expliquera l’invité du Laboratoire de l’eau de l’UMM Tizi Ouzou. « Une récession économique générale dont on n’arrive plus à contrôler ou en prévoir la fin, couplée à une baisse des consommations d’énergie, une baisse du prix des hydrocarbures, une incertitude sur le renouvellement des réserves et de la rente, des crises géopolitiques régionales qui aggravent les conséquences de cette récession et déstabilisent, pour des durées indéterminées, les principales zones productrices et de transit. Une prise de conscience de plus en plus forte sur le caractère épuisable et non renouvelable des hydrocarbures conventionnels, et par conséquent, naissance d’une volonté de conservation, de maîtrise et de souveraineté de plus en plus forte sur les réserves, à l’exemple des pays comme l’Algérie, l’Iran et la Russie, l’apparition de nouveaux acteurs avec d’importantes réserves conventionnelles et non conventionnelles (USAâ€Chine†Australie) », sont les marqueurs des bouleversements et des défis qui imposent aux pays des stratégies de riposte pour éviter de compromettre leur stabilité et leur économie. Pays dont l’économie est basée essentiellement sur la rente provenant de la vente des hydrocarbures, l’Algérie est condamnée, estimera le conférencier, « à mettre en oeuvre une transition énergétique au même titre que ce qui se passe dans le monde entier pour assurer sa sécurité énergétique à long terme ». Pour atteindre ce cap, qui oblige l’Algérie à affronter plusieurs défis relatifs, détaillera l’ex-ministre des Ressources en eau, « au poids énorme de la rente pétrolière dans son économie, à l’épuisement, à terme, des réserves en hydrocarbures conventionnelles et l’évolution vers des ressources restantes de nature non conventionnelle, à l’accroissement très rapide de la consommation énergétique interne et à l’urgence d’accélérer la mise en oeuvre du programme en énergie renouvelable ».
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Yousfi : « La production de fer brut dans la mine d’El Ouenza , passera à 5 millions tonnes dans les années à venir » (Algérie Eco)
La production de fer brut dans la wilaya de Tébessa passera de 1,5 million de tonnes (2017) à 5 millions tonnes dans les années à venir, a annoncé, lundi dans la mine de fer d’El Ouenza (90 km au Nord de Tébessa), le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi.
« Cette augmentation permettra au pays de réduire ses importations de produits ferreux », a-t-il souligné, avant de préciser que cet accroissement sera réalisable à la faveur du financement par l’Etat en 2017 du complexe sidérurgique d’El Hadjar (Annaba) en application des instructions du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué le ministre.
Yousfi a insisté, à ce propos, sur la conjugaison des efforts vers cet objectif par l’engagement d’études techniques et géologiques en vue d’évaluer les réserves de la mine d’El Ouenza, la plus grande à l’échelle nationale, avec la mine de Boukhedra, située dans la même wilaya.
Le ministre a indiqué que son département oeuvre de concert avec celui des Travaux publics et des Transports pour faciliter le mouvement de transport, par voie ferroviaire, de fer brut des mines de Tébessa vers le complexe d’El Hadjar.
Aux préoccupations environnementales et sanitaires exprimées par les élus locaux, le ministre a demandé de proposer l’établissement d’une étude pour la protection de l’environnement, la limitation des effets des poussières et la réalisation, avec le concours du ministère de la Santé, d’un centre de prise en charge des asthmatiques dans la commune d’El Ouenza.
Dans une déclaration à l’APS relative à la question de main d’oeuvre dans la mine d’El Ouenza, le ministre a indiqué que l’effectif actuel « suffit aux besoins », soulignant la possibilité d’ouvrir le recrutement « si la nécessité économique l’exige, sans pour autant créer une nouvelle pression sur l’entreprise des mines de fer de l’Est ».
Selon les explications données sur site, la production des deux mines de Tébessa a atteint l’année passée 1,5 million tonnes dirigées pour l’essentiel vers le complexe d’El Hadjar et atteindra cette année 2 millions tonnes.
Yousfi a affirmé en outre l’intérêt accordé par l’Etat au grand projet d’extraction de phosphate à Bled El Hadba, dans la commune de Bir El Ater, puis son transfert aux complexes d’Oued Kebrit (Souk Ahras) et Hdjar Soud (Skikda) puis au port d’Annaba pour son exportation.
Ce projet qui produira 10 millions de tonnes de phosphate, de gaz ammoniac et engrais phosphatés a mobilisé un investissement de 6 millions de dollars avec un partenaire chinois, a relevé le ministre qui a mis l’accent sur l’impact du projet pour la wilaya de Tébessa en terme de création d’emplois et dynamisation des activités économiques.
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Yousfi a également fait état d’une étude, lancée par son département, en vue de l’exploitation de la mine de phosphate de la commune d’El Aouinet et réduire la dépendance à l’égard des hydrocarbures.
Dans la commune de Boukhedra (34 km au Nord-est de Tébessa), le ministre s’est enquis de la situation de la mine et a écouté les préoccupations des travailleurs liées, notamment, au déficit en main d’oeuvre.
Cette mine qui emploie actuellement 214 travailleurs, répartis en deux groupes, nécessiterait, a-t-on indiqué, le recrutement de 172 nouveaux employés.
Rapports mensuels de l’AIE et de l’Opep : Les incertitudes minent le marché pétrolier (Reporters)
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de doucher les espoirs des pays producteurs de brut qui comptaient sur la hausse de la consommation mondiale de pétrole pour voir le rééquilibrage du marché s’accélérer.
Dans son rapport mensuel pour avril, diffusé hier, l’AIE a légèrement abaissé sa prévision de croissance de la demande de pétrole en 2018, envisageant désormais un ralentissement au deuxième semestre, notamment en raison de la hausse des prix. L’organisme s’attend à ce que la demande mondiale de pétrole progresse de 1,4 million de barils par jour (mbj) en 2018, contre 1,5 mbj annoncé le mois dernier. Sur l’année, la demande devrait s’établir à 99,2 millions de barils par jour, selon l’AIE. Plus explicite, cette agence qui défend l’intérêt des pays consommateurs, explique qu’au premier semestre la demande a été soutenue par «un solide contexte économique» et par «une météo froide» en Europe et aux Etats-Unis. Elle devrait ralentir au deuxième semestre notamment à cause «d’un récent bond des prix du pétrole». Quant à la production, l’AIE la situe autour de 98 millions de barils par jour en avril, suivant ainsi une tendance stable. Au plan de l’offre, l’AIE ne fait qu’apporter de l’eau au moulin de l’Opep qui avait fait part, lundi, des incertitudes sur le reste de l’année. Pour l’AIE, l’Iran capte toute l’attention et s’érige désormais en facteur d’incertitude et de tension. L’évolution de la production iranienne, troisième producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), reste incertaine avec le rétablissement des sanctions économiques par les États-Unis, décidé par le président Donald Trump plus tôt ce mois-ci. «Il y a une incertitude compréhensible sur l’impact potentiel sur les exportations iraniennes, qui représentent aujourd’hui 2,4 millions de barils par jour», note l’AIE. «Les exportations iraniennes de brut avaient baissé de 1 million de barils par jour lorsque les sanctions internationales étaient appliquées entre 2012 et 2015, mais seul le temps dira quelle sera l’ampleur du dérèglement cette fois», ajoute l’agence.
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Outre l’Iran, un second foyer d’incertitude s’est déclaré de l’autre côté du pacifique, au Venezuela, où «le déclin de la production s’accélère» en raison de la crise politique. Pour l’Agence internationale de l’énergie, cette double incertitude en Iran et au Venezuela « pourrait constituer un défi majeur» pour les producteurs, en termes de nombre de barils, mais aussi de «qualité du pétrole», selon l’AIE. Dans son rapport d’avril, l’Opep a noté, de son côté, une «hausse des incertitudes» économiques à la suite de plusieurs décisions des États-Unis : nouvelles sanctions contre la Russie, droits de douane sur l’aluminium chinois, retrait de l’accord sur le nucléaire iranien. «En dépit des importantes incertitudes concernant des fondamentaux clés du marché, l’Opep se tient comme toujours prête à soutenir la stabilité du marché pétrolier, aux côté des producteurs non-Opep» signataires de l’accord, a écrit l’Organisation dans son rapport diffusé le lundi. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole, faut-il le rappeler, a relevé de 0,01 million de barils par jour (mbj) son estimation de la production non-Opep en 2018 : elle devrait atteindre 59,62 mbj, soit une croissance de 1,72 mbj sur un an. Sa propre production a modestement progressé de 12 000 barils par jour sur un mois à 31,93 mbj en avril. Côté demande, l’Opep a revu à la hausse, de 25 000 barils par jour, son estimation de la croissance pour cette année : la demande devrait atteindre 98,85 mbj, soit une hausse annuelle de 1,65 mbj. L’Opep et l’AIE se rejoignent sur le fait que le marché est miné désormais par d’importantes incertitudes, ce qui pourrait être un facteur de tension et de hausse des prix, qui se négocient désormais à plus de 78 dollars le baril. Ils avaient chuté à la mi-2014, mais sont depuis remontés, s’établissant désormais à leur plus haut niveau depuis fin 2014. Ils ont été soutenus par la décision, fin 2016, des pays producteurs de l’Opep, associés à d’autres producteurs non membres de l’Organisation, dont la Russie, de limiter leur production. Mais depuis peu, les tensions au Moyen-Orient et la décision des Etats-Unis de se retirer de l’accord nucléaire avec l’Iran ont fait monter d’un cran la pression sur le marché pétrolier.
Selon le dernier rapport mensuel de l’Opep : Le baril algérien à 72,13 dollars en avril (Liberté)
Certains facteurs, notamment une baisse attendue des investissements dans le schiste aux États-Unis, devraient toutefois peser sur la croissance future de la production.
Le prix moyen du Sahara Blend, brut de référence algérien, a enregistré une hausse de 5,44 dollars le baril en avril dernier par rapport au mois précédent. C'est ce que relève le rapport de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) publié avant-hier. Le prix moyen du Sahara Blend est passé de 66,69 dollars le baril en mars 2018 à 72,13 dollars le baril en avril de la même année, soit une hausse de 8,2%,
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relève le rapport. Pour rappel, le prix moyen du Sahara Blend avait affiché 69,93 dollars en janvier 2018 avant de tomber à 66,01 dollars le mois suivant. Le prix du marché du baril de pétrole brut retenu dans la loi de finances 2018 a été de 50 dollars. Dans son rapport, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole a légèrement revu à la hausse sa prévision de la production mondiale de pétrole des pays non-Opep. L’Opep a relevé de 0,01 million de barils/jour son estimation de la production non-Opep en 2018 : elle devrait atteindre 59,62 millions de barils/jour, soit une croissance de 1,72 million de barils/jour sur un an. La croissance a, en effet, été revue à la hausse en Colombie, aux États-Unis et en Russie notamment. Les États-Unis (+1,53 million de barils/jour) seront de loin les principaux contributeurs à cette croissance annuelle, devant le Canada (+0,28 million de barils/jour), grâce au pétrole de schiste. Certains facteurs, notamment une baisse attendue des investissements dans le schiste aux États-Unis, devraient toutefois peser sur la croissance future de la production, prédit l'Opep. “La production du (schiste) américain, qui connaît une croissance rapide, est de plus en plus confrontée à des contraintes logistiques coûteuses en termes de capacité d'extraction sur les sites de production enclavés”, écrit l'organisation. Concernant sa propre production de brut, l'Opep estime qu'elle a modestement progressé de 12 000 barils/jour sur un mois à 31,93 millions de barils/jour en avril, selon des sources secondaires. L'Arabie saoudite, l'Algérie et l'Iran ont, en effet, pompé plus le mois dernier, tandis que la production reculait dans d'autres pays, notamment le Venezuela, affecté par de graves troubles politiques. L'Algérie, selon les sources secondaires, aurait produit 997 000 barils/jour le mois dernier, contre 979 000 barils/jour en mars. Sur la base de la communication directe, la production algérienne est estimée à 979 000 barils/jour en avril 2018, contre 966 000 millions de barils/jour le mois précédent. L'Arabie saoudite a indiqué que sa production avait diminué de 39 000 b/j à 9,868 millions de barils/jour. Mais les sources secondaires affirment le contraire, l'Arabie saoudite aurait pompé 9,959 millions de barils/jour en avril 2018, en hausse de 46 500 barils/jour par rapport à la production affichée au mois de mars de la même année. Côté demande, l'Opep a également revu à la hausse de 25 000 barils/jour son estimation de la croissance pour cette année : la demande devrait atteindre 98,85 mbj, soit une hausse annuelle de 1,65 mbj. Selon certains médias américains reprenant une analyse faite par Bank of America (BoA), le prix du baril de pétrole brut pourrait atteindre les 100 dollars en 2019. Le baril de Brent a frôlé les 79,02 dollars, hier dans la matinée, son plus haut prix depuis novembre 2014.
PATRICE RÉVEILLÉ, DIRECTEUR GÉNÉRAL SORTANT D’ALD-AUTOMOTIVE : “Le marché de la location de véhicules est en plein essor” (Liberté)
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Le marché de la location longue durée est en plein essor au vu du potentiel des entreprises qui externalisent davantage leurs services, d’une part, et, dautre part, constituent un palliatif incontournable pour les sociétés qui ne cessent de se plaindre des lourdes charges liées aux salaires, à la hausse de la sinistralité du parc automobile, aux achats et à l’entretien des véhicules, mais aussi à l’augmentation de la pièce de rechange. C’est ce qu’a indiqué, lundi soir, le directeur général sortant de la société ALD-Automotive Algérie, Patrice Réveillé, affirmant que cette filière connaîtra des développements dans le futur pour toucher les petites et moyennes entreprises. “Le marché est en plein essor. Aujourd’hui, le taux de fidélité de nos clients est estimé à près de 98%. Mieux, des dizaines de nouveaux clients rejoindront en 2018 ALD-Automotive Algérie, notamment à cause des recommandations de nos partenaires, notre réseau du service après-vente fort de plus de 170 agents à l’échelle nationale, de 56 points de vente de pneumatiques, de la mise à disposition de 167 véhicules de remplacement et de la modernisation de nos prestations de services avec la digitalisation de nos systèmes de communication et de connexion”, a expliqué M. Réveillé.
Lors d’une conférence de presse consacrée au bilan de l’année 2017, le désormais ex-DG d’ALD-Automotive Algérie a indiqué que sa société avait enregistré une croissance de 10%, contre 16% en 2016. “Cette croissance, aussi minime soit-elle, dénote des efforts que nous avons consentis pendant que le marché automobile avait fléchi. Malgré cela, nous avons atteint 200 partenaires et un parc roulant de 4 000 véhicules à fin 2017.” Selon le conférencier, “ALD-Automotive Algérie a même refusé de signer des contrats avec des sociétés à cause de la non-disponibilité de certains modèles de véhicules, comme les pick-up, les fourgonnettes et les véhicules haut de gamme. Après, il y a eu comme un retour à la normale grâce à la production nationale de Renault ou encore de Sovac qui proposent des véhicules mieux équipés et des gammes moyennes pour les utilitaires.” Abordant le portefeuille clients, M. Réveillé a révélé qu’ALD-Automotive Algérie devra atteindre 176 nouvelles entreprises avant fin 2018. Avant, on ne s’intéressait qu’aux grands groupes internationaux. Mais, avec l’engouement des entreprises algériennes, ALD-Automotive Algérie devra atteindre plus de 12% de taux de croissance sur les flottes en 2018 et un parc de 4 400 véhicules. “Nous sommes classés au premier rang parmi une trentaine de pays grâce à notre certification Iso 9001-2015, le Net Promoteur Score (NPS) de 9% et un taux de satisfaction clients de 8%”, a encore indiqué le conférencier. Du reste, cette conférence a été l’occasion de présenter aux médias le nouveau patron d’ALD-Automotive Algérie, Mathieu Gizon, qui, à ses yeux, “ALD-Automotive Algérie accroîtra sa flotte pour être performant pour atteindre 12% de croissance, saisira d’autres opportunités avec la diversification de la production nationale et réduira le taux de sinistralité”. Aussi, ALD-Automotive Algérie a introduit des formations Safety-Drive en partenariat avec Chihed-Technologies qui propose une télématique embarquée pour faire des recadrages et réduire les accidents de la route.
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Signalons, enfin, qu’ALD-Automotive Algérie occupe ses nouveaux locaux sis à Chéraga, avec 2 400 m2 de bureaux et 8 000 m2 de parking.
VOLKSWAGEN (SOVAC ALGÉRIE) : Le Pack R-Line désormais disponible sur la Golf (L’Expression)
Un design sportif, une allure plus dynamique, et un Pack R-Line distinctif et visible. Elle ne peut certainement pas passer inaperçue. Elle, c'est la Golf R-Line, de retour sur le marché algérien, assemblée dans l'Usine SOVAC PRODUCTION. Cette nouvelle finition sera lancée dès aujourd'hui dans l'ensemble du réseau Volkswagen Algérie. Ayant déserté le marché malgré son grand succès, en raison de la limitation des importations, la Golf R-Line va enrichir l'offre sur ce modèle référence de Volkswagen. Elle sera présentée avec une panoplie d'équipements innovants transformant la conduite en plaisir de voyager. Cette finition permet d'accéder à ce qui se fait de mieux en termes de style grâce à son Logo «R-Line» affiché sur la calandre, des Pare-chocs avant et arrière spécifiques et un élargissement du bas caisse en style «R». Un design agressif et expressif qui rappelle l'histoire d'un véhicule qui se rajeunit au fil des générations.Elle se rajeunit en effet, puisque la Golf R-Line s'embellie d'une Sellerie spécifique R-line' en Tissu-Microfibre Artvelours' et d'un volant sport multifonction R-Line en cuir, avec palettes. La sportivité de la Golf R-Line s'affiche d'avantages avec les jantes en alliage léger 18''.Cette nouvelle Finition est équipée pour la première fois de l'interface pour téléphone «Comfort» avec fonction de chargement inductive. L'équipement innovant vient compléter le traditionnel Bluetooth en limitant le rayonnement des ondes dans l'habitacle pour une qualité de son optimisée, de plus l'Interface Téléphone Induction' permet de placer le smartphone (avec l'option de charge sans fil) sur le support prévu à cet effet afin de le recharger. En ce qui concerne le prix de vente, la Golf R-Line est affichée à: 4 799 000 DZD.
Banque/bourse/Assurance
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BEA : 24 milliards de dinars pour financer 174 projets en 2017 (Algérie Eco)
La Banque extérieure d’Algérie (BEA) s’est lancée dans le financement d’autres secteurs de l’économie nationale hors hydrocarbure, profitant de la masse monétaire injectée dans le cadre du financement non-conventionnel.
Selon le quotidien Echorouk citant le bilan de l’établissement financier public, vingt-quatre mille milliards de dinars ont été alloués en 2017 pour financer des projets d’investissement en Algérie.
La même source a affirmé que la BEA a financé 35% de l’économie nationale durant la même année, et envisage, par le biais de prêts bancaires, de financer 40% des projets économiques en 2018, soit un taux de croissance de 5% par rapport à l’année précédente.
Cette lancée de la BEA est due, d’après Echorouk, au financement non-conventionnel, qui a permis à la banque publique de rembourser ses dettes et augmenter le volume des capitaux destiné au financement des investissements des opérateurs économiques.
Ainsi, sur la totalité des prêts bancaires de l’année précédente par la Banque extérieure d’Algérie, une grande majorité, représentant 71% de ces crédits, a été décaissée au profit de projets d’investissements. Le nombre de projets financés, quant à lui, s’élève à 174 dans plusieurs secteurs de l’économie nationale.
« La dynamique créée par le financement non-conventionnel, en sus de la diversification des activités d’investissement en dehors des projets de la Sonatrach, ont permis à la BEA de diversifier de prendre le leadership bancaire », a affirmé une source au quotidien arabophone. Et d’ajouter : « Cette dernière (la BEA) s’approche du financement de 40% de l’économie nationale ».
Outre le financement à grande échelle des projets, La BEA a été la première banque algérienne à se lancer, en février dernier, dans la commercialisation de la Master Card pour les clients détenteurs d’un compte end devises.
Commerce
Viandes rouge et blanche : 25.000 tonnes importées (El Moudjahid)
L’Algérie a importé pas moins de 25.000 tonnes de viandes pour optimiser la couverture de la demande nationale, sur ce produit, durant le mois de Ramadhan, a révélé, hier, le directeur général de la régulation et de
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l’organisation des activités au niveau du ministère du Commerce. Cette quantité viendra donc en appoint, à la production locale en viandes estimée, quant à elle, à dix millions de quintaux, soit 5 quintaux pour la viande rouge et 5 autres pour la viande blanche.
M. Aït Abderrahmane Abdelaziz, qui s’exprimait sur les ondes de la Chaîne I de la radio nationale, a également assuré que «tous les produits alimentaires de saison seront disponibles en quantité et en qualité», soulignant, par la même occasion, que «la marchandise stockée devrait suffire pour les six mois à venir». Outre la viande et les produits maraîchers, le lait pasteurisé subventionné ne manquera pas, au niveau des commerces, notamment après la décision prise par les pouvoirs publics de revoir à la hausse le volume d’approvisionnement des laiteries en poudre de lait. Le gouvernement a, faut-il le rappeler, décidé récemment d’augmenter les quantités de poudre de lait fournies par l’Office algérien interprofessionnel du lait (ONIL) aux laiteries publiques et privées, pour faire face aux pénuries apparues dans la disponibilité du lait en sachet sur le marché. L’approvisionnement en poudre de lait des laiteries du Groupe public industriel de production du lait et de ses dérivés (GIPLAIT) passe ainsi de 7.000 à 10.000 tonnes par mois, avec en contrepartie l’augmentation de leur production de lait en sachet de plus de 2 millions, à près de 4 millions de litres par jour. À la faveur de cette décision également, l’approvisionnement des laiteries du secteur privé est désormais de 9.000 tonnes par mois, au lieu de 7.500 tonnes. Ces mesures de «saturation du marché» sont accompagnées de l’application «ferme» de la loi contre tous les auteurs de détournement de la poudre de lait, fortement subventionnée par l’État au bénéfice des consommateurs. Pour ce faire, et dans l’objectif d’assurer un contrôle rigoureux au niveau des différents marchés et autres commerces à travers les 48 wilayas du pays, ce ne sont pas moins de 8.900 agents de contrôle qui seront mobilisés, a fait savoir le même responsable. Il faut dire que les agents de contrôle ne sont pas les seuls à être mobilisés, mais c’est, en fait, l’ensemble des intervenants (institutions officielles, offices de régulation et opérateurs économiques) qui s’engagent à oeuvrer à assurer la disponibilité des produits alimentaires à forte demande durant ce mois de Ramadhan. Pour rappel, le ministère du Commerce avait procédé, il y a quelques mois déjà, à l’installation d’une commission mixte en charge du suivi et de la facilitation de l’approvisionnement du marché en produits de large consommation ; une commission qui regroupe des représentants des ministères du Commerce et de l’Agriculture, l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), de l’Office national des légumes et viandes (ONILEV) et de l’Office national interprofessionnel des céréales (OAIC), ainsi que les services des Douanes et des opérateurs économiques publics et privés. Cette commission, qui a entamé, au mois de janvier dernier, ses réunions préparatoires pour le Ramadhan — en vue d’examiner les mesures prises par
Revue de Presse 16 Mai 2018 Publié le 17/05/2018 à 10:19
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Mercredi 16 mai 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Parlement / Economie : Pression de l’informel sur l’avant-projet LFC 2018 (Reporters) ......................................................................................................... 3
ï‚· APN: Le projet de Loi organique des lois de finances présenté devant la commission des finances (APS) ...................................................................................................... 4
ï‚· Amélioration du climat des affaires en Algérie : L’Etat mauvais élève, selon les chefs d’entreprises (Algérie Eco) ................................................................................ 6
ï‚· La modernisation des Douanes et la numérisation du secteur parmi les priorités (APS) ........................................................................................................................... 7
ï‚· Les licences d’importation de céramique expirent le 30 mai 2018 : Les opérateurs espagnols inquiets (Algérie Eco) ................................................................................ 8
ï‚· La conservation par le froid pour réguler et organiser la filière de l’ail (APS) .......... 9
ï‚· La technique d'irrigation du goutte-à-goutte utilisée dans moins de 25% des surfaces agricoles (APS) ......................................................................................................... 10
ï‚· Réunion hier du conseil national de l’Unep : Le patronat public revendique la liberté d’initiative (Liberté) .................................................................................................. 11
ï‚· SON INAUGURATION EST PRÉVUE DANS LES PROCHAINS JOURS : Bellara fer de lance de l'industrie (L’Expression) ..................................................... 12
ï‚· Production de fer brut: accroissement prévu à Tébessa à 5 millions de tonnes dans les prochaines années (APS) ..................................................................................... 14
ï‚· Un pétrole à 100 dollars est possible en 2019, selon Bank of America (Maghreb Emergent) .................................................................................................................. 15
ï‚· "Il faut que le marché des énergies renouvelables se mette en place rapidement" (Boukhalfa Yaici) (Maghreb Emergent) ................................................................... 15
ï‚· Marché pétrolier : L’OPEP évoque des incertitudes sur l’offre (El Watan) ............. 16
ï‚· Le cabinet GM Consultant s’installe en Algérie (Maghreb Emergent) .................... 17
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 18
Commerce ............................................................................................................................................................ 18
ï‚· Ramadhan: Brusque surchauffe des prix (Le Quotidien d’Oran) ............................. 18
Coopération ......................................................................................................................................................... 20
ï‚· Algérie-Russie: Guitouni évoque la coopération dans l'énergie nucléaire avec le Dg de ROSATOM (APS) ............................................................................................... 20
ï‚· Relations bilatérales algéro-espagnoles : Une commission technique mixte pour bientôt (El Moudjahid) .............................................................................................. 22
ï‚· Restriction des importations : L’UE exhorte Alger à respecter l’Accord d’association (L’Expression) .................................................................................... 23
ï‚· Benmessaoud évoque avec le Coordonnateur résident du PNUD en Algérie, la coopération dans le domaine du tourisme (APS) ...................................................... 24
Veille ..................................................................................................................................................................... 25
ï‚· La proclamation de la Journée du vivre ensemble en paix, une reconnaissance du rôle de l’Algérie dans la promotion de la paix (APS) ............................................... 25
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A la une
Parlement / Economie : Pression de l’informel sur l’avant-projet LFC 2018 (Reporters)
A la veille d’un second examen de l’avant-projet de loi de finances complémentaire 2018, il y aurait une forte pression et un jeu de coulisses sans précédent pour que l’Exécutif abandonne l’article 6 de ladite loi. Par cet article, le gouvernement tente un nouveau coup contre l’informel et l’évasion fiscale en imposant l’usage de la facture pour toutes les transactions commerciales.
En effet, l’article 6 de l’avant-projet de LFC stipule que « toute vente de biens ou prestations de services effectuée entre les agents économiques exerçant les activités citées à l’article 2 ci-dessus doit faire l’objet d’une facture ou d’un document en tenant lieu ». Et d’ajouter : « Le vendeur ou le prestataire de services est tenu de délivrer la facture ou le document en tenant lieu et l’acheteur est tenu de réclamer, selon le cas, l’un ou l’autre document. Ils sont délivrés dès la réalisation de la vente ou de la prestation de services ». Cet article témoigne de la volonté du gouvernement de reprendre la main dans ce dossier de lutte contre l’informel et l’évasion fiscale. Sa première tentative d’imposer l’usage du chèque dans les transactions commerciales s’était révélée infructueuse. Il a dû se résigner à perdre la partie avant de revenir à la charge, il y a quelques années, pour imposer l’usage du chèque pour l’ensemble des transactions supérieures à 1 million de dinars. Quant à la facturation, les institutions publiques y allaient jusqu’ici mollo contre les auteurs d’infractions aux règles applicables aux pratiques commerciales. Le défaut de facturation fait perdre au Trésor public des centaines de milliards de dinars chaque année. Rien qu’au premier semestre de l’exercice 2017, les transactions sans factures ont occasionné un préjudice de 6 900 milliards de centimes au Trésor public. Contre ce fléau économique qui semble avoir la peau dure, le gouvernement tente ainsi de muscler son dispositif réglementaire. La facturation est obligatoire pour tous. Et pour ceux ne pouvant délivrer une facture, l’article 6 de l’avant-projet de loi de finances complémentaire 2018 institue la possibilité de délivrer un document de substitution à la facture. La « facture espèce » et le « ticket de caisse » doivent désormais substituer à la facture si la taille du commerce ne permet pas l’usage de la facture. Pour le gouvernement, c’est une manière de renforcer la transparence et la traçabilité des transactions commerciales pour permettre aux institutions de l’Etat de mieux lutter contre l’informel et l’évasion fiscale. L’Exécutif tente d’aller encore plus loin en exigeant la facturation de la vente des biens et la prestation de services faites aux consommateurs. Celles-ci doivent faire désormais l’objet d’un ticket de caisse ou d’un bon justifiant la transaction. Ainsi, l’article 6 de l’avant-projet de LFC veut étendre le champ de l’application
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de la facturation dans les transactions commerciales ou dans les prestations de services. Si cet article venait à être maintenu dans la seconde mouture de la loi de finances complémentaire 2018, malgré les pressions que tentent d’exercer certaines catégories de commerçants, nous dit-on, ce serait une réelle révolution par rapport aux règles actuellement applicables aux pratiques commerciales. Néanmoins, son passage en conseil des ministres attendu incessamment, ne serait qu’une première bataille puisqu’au niveau de la chambre basse du Parlement, une seconde bataille pour le maintien de l’article pourrait y avoir lieu. Le rejet par l’Assemblée populaire d’un impôt sur la fortune, introduit dans la première mouture de la loi de finances 2018, en est un exemple.
APN: Le projet de Loi organique des lois de finances présenté devant la commission des finances (APS)
La Commission des finances et du Budget de l’APN a entamé mardi ses réunions consacrées à l’étude des dispositions du projet de loi organique des lois de finances en auditionnant le Directeur général du Budget, M. Farid Bakka.
Lors de cette audition, présidée par M. Toufik Torch, président de la Commission, M. Bakka a souligné l’importance de cette loi qui introduit une réforme générale dans le mode d’élaboration de la loi de finances et de contrôle du budget de l’Etat.
Selon ce projet de loi, le gouvernement doit présenter un plan de performance annuel avec des objectifs bien précis.
Le même texte consacre la responsabilisation des ordonnateurs publics et propose une nouvelle présentation des lois de finances dont les prévisions budgétaires doivent être établies selon des actions globales et non par ministère, a expliqué M. Bakka.
Une réelle restructuration du budget est donc prévue, en passant d’une structure basée sur la nature des dépenses vers une nouvelle structure orientée vers l’évaluation des résultats sur la base d’une série d’indicateurs.
La nouvelle loi sera, de ce fait, présentée sous forme de programmes traçant les politiques publiques, de sous-programmes définissant les moyens consacrés pour la mise en oeuvre de ces politiques et d’actions détaillant l’utilisation des moyens.
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Elle consacre également la responsabilisation des ordonnateurs qui jouiront, pour la première fois, de la liberté totale de mouvementer les crédits et de basculer librement entre le budget de fonctionnement et celui de l’équipement, selon le représentant du ministère des Finances.
Les gestionnaires publics seront tout de même tenus de rendre compte de l’utilisation des crédits budgétaires.
"La législation actuelle se base sur le contrôle de l’exécution des crédits et néglige le contrôle des moyens utilisés pour réaliser tel ou tel résultat", a relevé le Directeur général du Budget.
Pour ce qui est des Comptes d’affectation spéciale (CAS), un article du projet de loi a fixé les dotations budgétaires destinées à ces comptes à 10% des recettes réalisées par chaque CAS durant l’année N-1.
"C’est une disposition très importante qui va nous permettre de réduire le nombre de ces comptes", a-t-il avancé.
En outre, la nouvelle loi organique proposée par le gouvernement impose le recours à de nouvelles formes de comptabilité.
En plus de la "comptabilité de caisse" utilisée actuellement par les administrations et les entreprises publiques, les gestionnaires publics feront appel à la "comptabilité des engagements" en établissant des plans de décaissement mensuels, à la "comptabilité patrimoniale", très proche de la comptabilité commerciale, qui détaille la situation patrimoniale de l’Etat, et à la "comptabilité analytique" qui montre le coût des différentes politiques publiques à travers la loi de règlement budgétaire.
La Cour des comptes devient, quant à elle, le commissaire aux comptes de l’Etat en devenant responsable de la certification des comptes de l’Etat.
Pour pouvoir mettre en oeuvre ce dispositif, l’administration des finances se penche actuellement sur l’informatisation de ses services en attendant la mise en oeuvre du Système intégré de la gestion budgétaire (SGB).
Plusieurs textes, dont celui du contrôle financier et des études dans le cadre des projets d’équipement, seront parallèlement élaborés pour préparer l’application de la future loi organique.
Durant cette audition, plusieurs membres de La Commission des finances et du Budget se sont interrogés sur l’absence de certaines dispositions citant explicitement les missions de l’Etat et les indicateurs de performance comme étant une référence du contrôle de l’efficacité de la dépense publique.
A ce propos, M. Bakka a expliqué que c’était à la réglementation de détailler ces indicateurs, la loi organique étant un cadre juridique global qui définit les étapes de l’élaboration et de contrôle du budget de L’Etat et de la loi de finances.
Il a rassuré les membres de la Commission, qui se sont interrogés sur l’efficacité du contrôle de l’APN dans le cadre de la nouvelle loi, que la nouvelle version de la loi organique des lois de finances allait placer le Parlement au coeur des finances publiques.
A titre d’exemple, ce projet de loi introduit un article qui autorise l’APN à débattre annuellement des choix de la politique budgétaire de l’Etat, a-t-il soutenu.
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Ce projet de loi sera débattu par l’APN en plénières les 23 et 24 mai en cours pour être soumis au vote le 4 juin prochain.
Amélioration du climat des affaires en Algérie : L’Etat mauvais élève, selon les chefs d’entreprises (Algérie Eco)
Dans son rapport sur l’indice de l’évolution du monde de l’entreprise durant le premier trimestre 2018 en Algérie, l’observatoire du climat des affaires (OCA), fait ressortir que l’Etat est un mauvais élève en matière de l’amélioration du climat des affaires, l’un des axes sur lesquels s’est basée l’enquête, auquel les chefs d’entreprises ont donné la plus mauvaise note.
Dans l’enquête du 1er Trimestre 2018 a été clôturée le 22 AVRIL 2018. 250 chefs d’entreprises sur le territoire national ont étés interrogés, sur la base d’un questionnaire en Arabe et Français via internet, SMS et Téléphone. Le Taux de participation à l’enquête a été de 58%. Elle s’est basée sur 5 axes qui sont : gouvernance et action de l’Etat, compétitivité des entreprises, financement, fiscalité et enfin, capital humain.
Ainsi, sur la gouvernance et action de l’Etat dans l’amélioration du climat des affaires, selon l’OCA, les chefs d’entreprises ont attribué la plus mauvaise note. «Les actions du gouvernement et leurs impacts sur les entreprises sont jugés très insuffisantes, avec une note 5,5/20, cet indicateurs enregistre le plus bas score sur l’ensemble des axes, la gouvernance de l’Etat est perçu comme faible. Les décisions discrétionnaires qui ont trait à la gestion économique du pays sont prises sans concerta5on et par voie de décret, ce qui alimente ce ressen5ment de la communauté algérienne des affaires», lit-on dans le rapport de l’OCA.
Pour ce qui de la compétitivité des entreprises, l’OCA a donné une note de 8.5/20. L’observatoire écrit, à ce propos, que «cet indicateur enregistre le score de 8,5/20, traduisant le sentiment d’une compétitivité relative selon les chefs d’entreprises». En expliquant«cela pourrait aussi être induit par des efforts d’amélioration de la qualité des produits et services nationaux confrontés à une forte compétition de produits importés depuis plus d’une décennie».
Sur la question du financement, les entrepreneurs enquêtés, estiment que l’offre est en dessous de leurs attentes. A ce sujet, l’Observatoire commente dans son rapport, que «du point de vue des chefs d’entreprises l’offre de financement reste en dessous de leurs attentes, avec un score de 7,5/20, traduisant un frein à la croissance et au développement des entreprises». Un avis justifié par «l’absence de compétitivité dans le secteur financier avec une dominance des banques publiques et le retard de modernisation du secteur bancaire, expliquent en partie cela. Le financement par le biais de la bourse d’Alger reste à l’état embryonnaire».
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Concernant la fiscalité, les chefs d’entreprises considèrent, selon la même source, que «la pression fiscale et parafiscale est importante ce qui explique la note de 6,8/20».
Enfin, pour ce qui est du capital humain, la note de 7,0/20 attribuée par les chefs d’entreprises confirme, selon l’OCA, que «les compétences et talents recherchés sont très en dessous de leurs attentes en qualité et en nombre». Précisant que «cette appréciation de la part des chefs d’entreprises pose des questions sur la capacité des institutions de formations à fournir les ressources humaines qualifiées en qualité et en nombre».
A noter que, l’Observatoire du Climat des Affaires (OCA) est un outil nouveau qui vous permet de suivre la mise en oeuvre des réformes économiques en direction des entreprises et du climat des affaires en Algérie.Il a été mis en place par le Think Thank CARE (cercle d’actions et de réflexion autour de l’entreprise), soutenue par plus d’une trentaine d’organisations patronales et associations professionnelles, qui ont élaboré un programme de réformes économiques pour l’entreprise.
Cependant, même si l’échantillon n’est pas très important avec 145 réponses sur 250 chefs d’entreprise sollicités dans le cadre de cette enquête, mais les résultats sont révélateurs du marasme baignant dans le monde économique.
La modernisation des Douanes et la numérisation du secteur parmi les priorités (APS)
Le Directeur général des Douanes, Farouk Bahamid, a affirmé, lundi, à Souk Ahras, que "la modernisation des Douanes et la numérisation du secteur figurent parmi les priorités".
Présidant l’inauguration d’un poste de contrôle des Douanes à Ouled Ayar, relevant de la commune frontalière Sidi Fredj, en présence des autorités civiles et militaires de la wilaya, ce même responsable a estimé que "la modernisation des Douanes vise à développer ce dispositif", évoquant la nouvelle orientation portant sur la numérisation en vue de "faciliter les transactions et surmonter certains obstacles, souvent des procédures traditionnelles, qui compliquent les transactions administratives".
Il a également souligné que "la numérisation de l’administration est devenue une nécessité urgente d'autant plus que les Douanes représentent la fenêtre de l'Algérie donnant sur le reste des pays", précisant que la "numérisation du secteur facilitera les opérations de contrôles douaniers".
M. Bahamid a ajouté, par ailleurs, que le lancement de telles structures à travers les zones frontalières du pays en les dotant d'équipements visant à assurer le contrôle de divers produits acheminés par le biais de la contrebande vers l'Algérie, "permettront de lutter contre ce phénomène à travers la bande frontalière algérienne et de l'éradiquer".
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Le même responsable a considéré, en outre, que l’inauguration d’un poste de contrôle douanier à Ouled Ayar équipé avec des moyens modernes, est "le premier du genre" au niveau de l'Est du pays, à l’instar de 10 autres structures similaires inaugurées à l’Ouest du pays.
Faisant état de la nécessité de réformer, d'améliorer le service public et de moderniser l'administration des Douanes, lors d’une rencontre avec des opérateurs économiques initiée par l’inspection divisionnaire des Douanes de Souk Ahras, en collaboration de la Chambre du commerce et d’industrie, M. Bahamid a précisé que sa visite s’inscrit dans la perspective d’améliorer les conditions de travail des agents des Douanes en les renforçant avec différents procédés.
Au cours de cette rencontre, plusieurs opérateurs économiques ont soulevé un certain nombre de difficultés et d'obstacles auxquels ils sont confrontés au niveau des postes frontaliers, en particulier concernant l’importation de pièces détachées qui représentent, selon eux, une source d’entraves pour les opérateurs et qui ne servent pas l’économie nationale.
M. Bahamid a affirmé, à ce propos, que l’ensemble des problèmes en suspens sera résolu "prochainement", invitant les agents des Douanes à "intensifier la lutte contre l’évasion fiscale".
Le DG des Douanes a entamé sa visite dans la wilaya de Souk Ahras en présidant l'inauguration du siège de l'inspection divisionnaire des Douanes, située à proximité de l'université Mohamed Cherif Messaâdia, composée d’une aile administrative et de logements de fonction pour les douaniers pour un montant estimé à 317 millions de dinars.
Les licences d’importation de céramique expirent le 30 mai 2018 : Les opérateurs espagnols inquiets (Algérie Eco)
A l’approche du délai d’expiration des licences d’importations de la céramique, qui, comme annoncée par l’ancien ministre du commerce Benmerradi qui les a approuvées en décembre 2017, prendront effet le 30 mai 2018.
Les producteurs de céramiques espagnols ont exprimé ce lundi 14 mai, leurs inquiétudes sur ce qu’ils considèrent comme un nouveau gel des importations de la céramique espagnole, et ce jusqu’à la fin de l’année en cours.
En effet, selon le journal espagnol «El Mundo» citant des fabricants de céramique de Castillon au sud de l’Espagne, ceux-ci, ont fait part de leurs craintes «du gel complet par le Gouvernement algérien, des importations de ce matériau et ce, jusqu’à la fin de l’année», des informations étayées par ces opérateurs espagnols, par des propos que leur ont transmis leurs partenaires et importateurs algériens.
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Ces mêmes industriels espagnols de la céramique ont fait noter que, les licences d’importations accordées aux opérateurs algériens depuis le mois de décembre 2017, prendront effet le 30 mai 2018.
Selon le même journal, les industriels espagnols avaient reçu une réponse claire de la part des partenaires algériens qui importent leurs produits. Selon eux, les importateurs algériens leurs ont expliqué qu’ils doivent établir un partenariat avec des partenaires algériens pour produire de la céramique en Algérie et non se limiter aux exportations.
L’Algérie figure jusqu’à récemment parmi les plus gros clients de l’Espagne en matière d’importation de céramique. Selon El Mundo qui cite les statistiques de l’Association espagnole des producteurs et fabricants de céramique, l’Algérie qui était l’un des plus gros clients importateurs de céramique espagnole jusqu’à récemment, est passée de la troisième place, à la 14ème place des clients espagnols en la matière, ce qui explique, selon le journal espagnol «la taille des pertes subies par ce secteur, en raison du gel des importations de la part de l’Algérie».
Pour rappel, durant les derniers mois de l’année 2017, les opérateurs espagnols ayant ressenti l’impact des restrictions des importations de la part de l’Algérie, ont pratiqué une grande pression pour tenter de les dissuader le gouvernement sur la décision de geler les importations de céramique.
Dans ce cadre, le Premier Ministre espagnol Mariano Rajoy s’est même dépêché à Alger, dans le cadre de la 7e session de la réunion bilatérale algéro-espagnole de Haut niveau, tenue en avril dernier, où les espagnols ont reçu des réponses claires de la part des autorités algériennes et les opérateurs économiques, en les invitant à venir investir et produire en Algérie, notamment, dans le l’industrie de la céramique.
La conservation par le froid pour réguler et organiser la filière de l’ail (APS)
Le ministère de l’Agriculture a décidé ‘’d’adopter la méthode de stockage par le froid de l’ail comme dispositif de régulation et organisation de la filière’’, a déclaré lundi à Teleghma (Mila), le sous-directeur du développement des filières végétales au ministère de l’Agriculture, Mokrane Maâmar.
La production prévisionnelle nationale d’ail avoisinera 1,8 million quintaux contre 1,2 million quintaux la saison passée, a affirmé ce responsable lors d’une rencontre sur ‘‘la régulation de la filière de l’ail’’, tenue au centre culturel islamique de Teleghma qu’il a qualifiée de ‘‘capitale de l’ail’’ après des rencontres similaires organisées par le ministère à El Oued et Médéa également connues pour leur culture de cette plante potagère vivace.
De son côté, le wali de Mila Ahmouda Ahmed Zineddine a invité durant la rencontre qui a réuni les représentants de 12 wilayas de l’Est les
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opérateurs à investir dans le stockage et la transformation de l’ail pour permettra à l’Algérie de s’auto-suffire en ce produit agricole au plus tard dans les deux prochaines années.
Boudjemaâ Hansali, représentant des conseils professionnels de la filière, a insisté sur l’organisation de la filière de l’ail en relevant que l’importance de la récolte de cette saison dont l’écoulement sur le marché suscite déjà ‘’les appréhensions des agriculteurs face à la baisse des prix qui pose avec acuité le problème de commercialisation’’.
Pour sa part, le directeur général de l’Office national des légumes et des viandes, Farid Abdouch, a souligné que le dispositif à adopter par le ministère de tutelle et l’office sera axé sur le soutien au stockage pour réguler la commercialisation.
En marge de la rencontre, une exposition a été organisée sur les variétés d’ail produites et le matériel de récolte. Des entreposeurs d’ail y ont également pris part.
Nabil Guechtal, producteur, entreposeur et transformateur d’ail de la wilaya de Sétif, a indiqué que l’ail pelé ou pulvérisé peut se conserver jusqu’à cinq ans et a annoncé à l’occasion une première opération d’exportation de 80 tonnes d’ail vers la France en ‘‘septembre prochain’’.
La rencontre a donné lieu à plusieurs interventions sur la sélection des semences et les conditions de stockage pour une réutilisation des semences données par des experts de l’institut techniques des cultures maraichères et industrielles, du Centre national de contrôle et certification des semences et plants et l’office national des légumes et viandes.
La technique d'irrigation du goutte-à-goutte utilisée dans moins de 25% des surfaces agricoles (APS)
Le directeur de l'Agence du Bassin Hydrographique (ABH) de la région Houdna-Soummam, Akkad Mehdi a affirmé mardi à Alger, que la technique d'irrigation du goutte-à-goutte était utilisée dans moins de 25% des surfaces agricoles à travers le pays, appelant à l'intensification des campagnes de sensibilisation au profit des agriculteurs pour les informer sur cette technique économe en eau.
En marge de la journée de sensibilisation à l'économie d'eau à usage agricole, M. Akkad a indiqué que la technique d'irrigation du goutte-à-goutte avait prouvé son efficacité, plus que le système d'irrigation traditionnel qui consomme d'importantes quantités d'eaux.
Le goutte-à-goutte est un système économe en eau à même de réaliser une production pouvant atteindre les 90%, a-t-il dit.
Par ailleurs, Athmani Khadidja, ingénieure agronome à la Direction des ressources en Eaux de la wilaya d'Alger a précisé que près de 70% des ressources en eaux nationales étaient utilisées dans l'agriculture, d'où l'importance d'opter pour le goutte-à-goutte, afin d'économiser l'eau.
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Cette technique ayant démontré son efficacité à maintes occasions, permet de densifier le système végétal, de réduire les risques de détérioration des récoltes et la déperdition des eaux, a-t-elle soutenu. Elle permet à l'agriculteur d'économiser d'importantes quantités d'eau et de les utiliser pour l'irrigation d'autres surfaces agricoles.
Elle repose sur l'irrigation d'une partie de la surface cultivable, à une profondeur définie, évitant ainsi le gaspillage d'eau et assurant une utilisation rationnelle des eaux destinées à l'agriculture.
Lors de cette journée de sensibilisation, les agriculteurs ont visité une ferme à Rouïba, utilisant cette technique d'irrigation. A cet effet, le propriétaire de la ferme a indiqué que le goutte-à-goutte était une technique très efficace et économe en eau, soulignant l'avoir introduit depuis deux ans et que la production agricole dans sa ferme était abondante et de bonne qualité.
Il a appelé à ce propos les agriculteurs à opter pour le goutte-à-goutte qui renferme plusieurs avantages.
Cette journée de sensibilisation a permis aux agriculteurs de s'enquérir du système d'irrigation du goutte-à-goutte, qui leur permet de réduire les coûts d'irrigation et baisser ainsi les prix de vente des produits agricoles.
Réunion hier du conseil national de l’Unep : Le patronat public revendique la liberté d’initiative (Liberté)
L’Unep est en faveur du partenariat public au sens de délégation de service public et contre les privatisations que cacherait mal le fameux PPP.
L’Union nationale des entrepreneurs publics (Unep) a tenu, hier, une réunion ordinaire de son conseil national, à l’hôtel Mazafran. Dans son allocution d’ouverture des travaux de la réunion, le président de l’organisation et P-DG du groupe Cosider, Lakhdar Rekroukh, a souligné les revendications du patronat public, dont la principale se confine dans la réclamation de plus de liberté d’initiative pour les gestionnaires publics. Autrement dit, une autonomie de gestion des entreprises publiques économiques (EPE) consacrée par les réformes de 1988 et le cadre réglementaire en vigueur.
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Il a, précisément, mis en garde contre la tentation actuelle de mettre sous tutelle ces entreprises. “Aujourd’hui les pratiques qui ont prévalu à l’époque de l’entreprise socialiste semblent faire du chemin avec le retour de manière frontale au concept de ‘ministère chargé de la Supervision’ pour laquelle l’appellation de tutelle semble prévaloir. C’est pourquoi l’Unep revendique l’organisation institutionnelle du secteur encadrant les capitaux marchands de l’État.” “Cette revendication est de nature à clarifier les rapports entre l’État actionnaire et l’entité économique publique que la législation et la réglementation en vigueur conçoivent selon des concepts universels qui lui confèrent des statuts privés par une appartenance au secteur concurrentiel à risque”, a-t-il ajouté. L’Unep revendique, également, la dépénalisation de l’acte de gestion, accordée par le chef de l’État, mais qui n’est pas appliquée. En un mot, elle demande “le parachèvement du processus de dépénalisation ou l’encadrement de l’acte de gestion. Le règlement définitif de la question de la dépénalisation de l’acte de gestion demeure, bien évidemment, la dynamique essentielle visant la libération des énergies et des initiatives”, a-t-il précisé. Les revendications de l’Unep ont trait, outre à la libération accrue des initiatives des gestionnaires et à la dépénalisation de l’acte de gestion, à l’épanouissement des cadres et des gestionnaires par notamment une politique de rémunération et de rétribution de l’effort économique indispensable à la valorisation, au maintien de la stabilité de l’encadrement et de la main-d’oeuvre qualifiée, à la sérénité dans la gestion des affaires de l’entreprise, à la participation à l’effort de l’État dans le financement des infrastructures publiques. Dans ce dernier registre, l’Unep est en faveur du partenariat public au sens de délégation de service public consacré par la réglementation pour le financement des projets d’infrastructures publics. Elle est contre les privatisations des entreprises publiques “emballées” sous le vocable partenariat public privé, a laissé entendre le président de cette organisation patronale.
Enfin, le premier responsable de cette union a rejeté les accusations de certains experts selon lesquelles le secteur public est un fardeau pour le Trésor public. “La plupart des entreprises publiques ne sont pas en difficulté financière, voire dégagent des bénéfices.” Cette affirmation a été soutenue par Boualem Djebbar, le président de l’Association des banques et établissements financiers (Abef), présent à la réunion,et pour qui “la plupart des entreprises publiques économiques sont viables”.
SON INAUGURATION EST PRÉVUE DANS LES PROCHAINS JOURS : Bellara fer de lance de l'industrie (L’Expression)
Complexe sidérurgique parmi les plus grands d'Afrique il symbolisera la concrétisation de la diversification de l'économie nationale.
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L'Algérie qui dépend de son pétrole qui lui assure l'essentiel de ses revenus depuis son accession à l'indépendance, n'a pas pu se défaire de son addiction à l'or noir. La sonnette d'alarme a été tirée de nombreuses fois. A chaque dégringolade des prix du baril. La dernière en date qui a débuté vers la mi-juin 2014 l'a forcé à prendre son destin en mains pour éviter de sombrer dans des crises financières récurrentes qui lui font craindre le pire. Pour s'extraire de ce risque il n'existe pas d'autre alternative, pour le pays, que de diversifier son économie, de tendre vers une économie productrice de richesse. Le dispositif est mis en place. Parmi les réalisations d'envergure il y a le complexe sidérurgique de Bellara. Implanté dans la wilaya de Jijel, considéré comme l'un des plus grands d'Afrique, il sera inauguré dans les tout prochains jours. Il doit contribuer à couvrir tous les besoins du pays, en particulier en matière de rond à béton. Selon des chiffres officiels il assurerait déjà une production de 2 millions de tonnes, dont 1,5 million de tonnes de rond à béton et 700 000 tonnes de fil machine. Ce complexe géant doit assurer l'autosuffisance en produits sidérurgiques du pays dont la facture d'importation en 2011, s'était élevé à 10 milliards de dollars! D'un coût de plus de 2 milliards de dollars, sa réalisation a été confiée au groupe italien Danielli qui compte 10 unités dont une réduction directe, trois laminoirs, deux fourneaux, une station de gaz naturel, un transformateur électrique, une usine de chaux et une unité de traitement de l'eau. Il est appelé à métamorphoser l'économie de la région qui doit voir éclore d'ici 2022 des centaines de petites et moyennes entreprises spécialisées dans la sous-traitance, notamment avec les horizons qu'ouvriront les multiples projets en cours en matière de lignes ferroviaires et la réception de la centrale électrique de 1 600 mégawatts. Le complexe de Bellara est en outre appelé à épauler le complexe sidérurgique d'El Hadjar, autre fleuron de la sidérurgie algérienne à bout de souffle, qui renaît de ses cendres. L'Algérie qui importe quelque 3 millions de tonnes de fer vise l'autosuffisance. Le coup de pouce viendra du complexe de Bellara avec comme objectif de se tourner vers l'exportation d'acier d'ici 2020. En ce qui concerne le ciment, c'est déjà fait. La première opération d'exportation de ciment s'est effectuée vers le Niger, par le biais de la cimenterie d'Aoulef dans la wilaya d'Adrar qui appartient au groupe privé El-Hamel. 950 tonnes de ciment gris ont été acheminées par voie terrestre. «Avec ces opérations d'exportation, l'Algérie est ainsi passée d'un grand importateur de ciment à un pays exportateur, grâce à la politique tracée par les pouvoirs publics et qui a permis l'émergence d'une véritable industrie cimentière avec une production qui a dépassé les 25 millions de tonnes/an», avait annoncé à travers un communiqué publié le 27 mars dernier, le ministère de l'Industrie.
Un autre créneau qui sera investi par le complexe de Bellara. Une usine de ciment écologique (à bas taux de CO2), la première du genre en Algérie, y sera implantée. L'Algérie n'a pas pour autant tiré toutes ses cartouches. Le statut de pays émergent vers lequel elle aspire, lui tend vraisemblablement les bras.
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Production de fer brut: accroissement prévu à Tébessa à 5 millions de tonnes dans les prochaines années (APS)
La production de fer brut dans la wilaya de Tébessa passera de 1,5 million de tonnes (2017) à 5 millions tonnes dans les années à venir, a annoncé, lundi dans la mine de fer d’El Ouenza (90 km au Nord de Tébessa), le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi.
"Cette augmentation permettra au pays de réduire ses importations de produits ferreux", a-t-il souligné, avant de préciser que cet accroissement sera réalisable à la faveur du financement par l’Etat en 2017 du complexe sidérurgique d’El Hadjar (Annaba) en application des instructions du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué le ministre.
M. Yousfi a insisté, à ce propos, sur la conjugaison des efforts vers cet objectif par l’engagement d’études techniques et géologiques en vue d’évaluer les réserves de la mine d’El Ouenza, la plus grande à l’échelle nationale, avec la mine de Boukhedra, située dans la même wilaya.
Le ministre a indiqué que son département oeuvre de concert avec celui des Travaux publics et des Transports pour faciliter le mouvement de transport, par voie ferroviaire, de fer brut des mines de Tébessa vers le complexe d’El Hadjar.
Aux préoccupations environnementales et sanitaires exprimées par les élus locaux, le ministre a demandé de proposer l'établissement d'une étude pour la protection de l’environnement, la limitation des effets des poussières et la réalisation, avec le concours du ministère de la Santé, d’un centre de prise en charge des asthmatiques dans la commune d’El Ouenza.
Dans une déclaration à l’APS relative à la question de main d’oeuvre dans la mine d’El Ouenza, le ministre a indiqué que l’effectif actuel "suffit aux besoins", soulignant la possibilité d’ouvrir le recrutement "si la nécessité économique l’exige, sans pour autant créer une nouvelle pression sur l’entreprise des mines de fer de l’Est".
Selon les explications données sur site, la production des deux mines de Tébessa a atteint l’année passée 1,5 million tonnes dirigées pour l’essentiel vers le complexe d’El Hadjar et atteindra cette année 2 millions tonnes.
M. Yousfi a affirmé en outre l’intérêt accordé par l’Etat au grand projet d’extraction de phosphate à Bled El Hadba, dans la commune de Bir El Ater, puis son transfert aux complexes d’Oued Kebrit (Souk Ahras) et Hdjar Soud (Skikda) puis au port d’Annaba pour son exportation.
Ce projet qui produira 10 millions de tonnes de phosphate, de gaz ammoniac et engrais phosphatés a mobilisé un investissement de 6 millions de dollars avec un partenaire chinois, a relevé le ministre qui a mis l’accent sur l’impact du projet pour la wilaya de Tébessa en terme de création d’emplois et dynamisation des activités économiques.
M. Yousfi a également fait état d’une étude, lancée par son département, en vue de l'exploitation de la mine de phosphate de la commune d’El Aouinet et réduire la dépendance à l’égard des hydrocarbures.
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Dans la commune de Boukhedra (34 km au Nord-est de Tébessa), le ministre s’est enquis de la situation de la mine et a écouté les préoccupations des travailleurs liées, notamment, au déficit en main d’oeuvre.
Cette mine qui emploie actuellement 214 travailleurs, répartis en deux groupes, nécessiterait, a-t-on indiqué, le recrutement de 172 nouveaux employés.
Un pétrole à 100 dollars est possible en 2019, selon Bank of America (Maghreb Emergent)
Selon certains médias américains reprenant une analyse faite par Bank of America (BoA), le prix du baril de pétrole brut pourrait atteindre les 100 dollars en 2019. La principale raison de cette augmentation du prix du pétrole, explique-t-on, est le rétrécissement des stocks mondiaux. « Nous voyons une forte possibilité que l’Opep travaille avec la Russie en 2019 pour établir un prix plancher pour le pétrole », a estimé la BoA.
L’optimisme de Bank of America est par ailleurs dicté par la stabilisation de l’offre et de la demande autour de ce prix. « En regardant les 18 prochains mois, nous nous attendons à un équilibre plus serré entre l’offre et la demande mondiales », a affirmé Francisco Blanch, responsable au sein de la BoA. Cet optimisme n’est pas totalement partagé par la banque d’investissement américaine Goldman Sachs qui prévoit un cours du Brent à 82.5 dollars durant les prochains mois. Mais, la tendance haussière semble partagée par tous les pronostics annoncés. Roustam Tankaev, directeur général d'Info TEK-Terminal, a affirmé que « le pétrole réagit instantanément aux risques géopolitiques ». « Dans le cas des États-Unis et de l'Iran, il est question d'un conflit entre les plus grands exportateurs mondiaux. La guerre commerciale entre les USA et la Chine pourrait également jouer son rôle en tant que facteur potentiellement négatif pour le plus grand importateur», a-t-il estimé dans une déclaration à Russia Today.
Pour l’heure, le cours du baril de brut se situe autour de 77 dollars et devrait atteindre, selon les prévisions annoncées, les 90 dollars durant le deuxième trimestre de l’année 2019. Les cours, pronostique-t-on également, peuvent aller au-delà et toucher les 100 dollars, notamment suite aux déséquilibres géopolitiques et aux autres crises du genre qui secouent le Moyen-Orient.
Durant la matinée d’aujourd’hui le prix du Brent a atteint un pic de 78, 98 dollars.
"Il faut que le marché des énergies renouvelables se mette en place rapidement" (Boukhalfa Yaici) (Maghreb Emergent)
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Boukhalfa Yaici s’est déclaré favorable à la mise en place de petites centrales d’énergie solaire avec de faibles productions.
« Il faut que le marché des énergies renouvelables se mette en place rapidement », a déclaré Boukhalfa Yaici, président du cluster Energie solaire, lors de son passage à l’émission « Invité du direct » de Radio M.
Pour M. Yaici, Il ne faut pas attendre encore des années avant de mettre en place le marché des énergies renouvelables, du moment que le choix est fait d’aller vers l’utilisation des produits locaux spécifiques à ce marché. Il s’est appuyé, dans ses propos, sur les dernières déclarations du ministre de l’Energie qui a estimé qu’il était nécessaire que « la production d’énergie renouvelable soit adossée sur une industrie locale». Il a souligné qu’il s’agissait d’un « signal réconfortant pour les industriels locaux ».
L’intégration doit être une condition contractuelle, selon le président du cluster. « Même du côté de la CREG (Commission de régulation de l’électricité et le gaz), les modulations concernant les coûts du kilowattheure qui seront proposés vont être en rapport avec les capacités locales des projets », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, Yaici s’est déclaré favorable à la mise en place de petites centrales d’énergie solaire avec de faibles productions, afin de créer une dynamique dans le secteur. « il est facile de maîtriser la construction d’une centrale de 5 MW que celles de 50 ou de 100 MW », a-t-il expliqué en ajoutant que ceci va permettre aux investisseurs locaux de se mettre dans le bain et d’être capables de se développer et d’avoir des prétentions à l’export d’ici deux à trois années.
Evoquant la capacité du cluster en matière de production d’énergie solaire, l’invité de Radio M a fait savoir que cette entité, qui regroupe des industriels, des bureaux d’étude et des sociétés de services, détient aujourd’hui une capacité de production de 190 MW. « Avec l’arrivée prochaine de trois autres industriels, ont devrait atteindre un potentiel de production de 510 MW d’ici la fin de l’année en cours », a-t-il annoncé.
Il a rappelé que le Cluster Energie solaire est une entité créée à l’initiative d’industriels locaux dans l’objectif de se positionner dans le domaine des énergies renouvelables et de contribuer à son développement.
Marché pétrolier : L’OPEP évoque des incertitudes sur l’offre (El Watan)
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Des incertitudes multiples continuent à peser sur le niveau de l'offre mondiale de brut, a estimé hier l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dans son dernier rapport mensuel, repris par l’AFP.
Ainsi, tout en révisant légèrement à la hausse ses prévisions sur l’offre des autres producteurs mondiaux de pétrole pour cette année, notamment celle des Etats-Unis, l’OPEP juge toutefois «évident que des incertitudes demeurent concernant le rythme de croissance de l'offre non-OPEP pour le restant de l'année». Entre autres aléas devant donc peser sur l’offre, l’Organisation cite notamment les contraintes logistiques affectant les producteurs de pétrole de schiste aux Etats-Unis, l’impact de nouvelles sanctions contre la Russie, les droits de douane sur l'aluminium chinois, ainsi que le retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien.
Malgré ces multiples incertitudes, l’OPEP indique néanmoins, à travers son rapport, avoir relevé de 0,01 million de barils par jour (mbj) son estimation de la production non-OPEP en 2018, celle-ci devant ainsi atteindre 59,62 mbj, soit une croissance de 1,72 mbj sur un an. Avec plus de 1,53 mbj, les Etats-Unis seront de loin les principaux contributeurs à cette croissance annuelle, devant le Canada (+0,28 mbj), grâce au pétrole de schiste. Concernant sa propre production de brut, l'OPEP relève également qu'elle a modestement progressé de 12 000 barils par jour sur un mois à 31,93 mbj en avril, selon des sources secondaires.
L'Arabie Saoudite, l'Algérie et l'Iran ont en effet pompé plus le mois dernier, tandis que la production reculait dans d'autres pays, notamment au Venezuela, touché par une grave crise politique. «En dépit des importantes incertitudes concernant des fondamentaux clefs du marché, l'OPEP se tient comme toujours prête à soutenir la stabilité du marché pétrolier, aux côtés des producteurs non-OPEP» signataires de l'accord de limitation de production, en vigueur jusqu’à fin 2018, souligne en définitive l’organisation. Celle-ci, faut-il encore le souligner, a également revu à la hausse de 25 000 barils par jour son estimation de la croissance de la demande pétrolière mondiale pour cette année, la portant ainsi à 98,85 mbj, soit une croissance annuelle de 1,65 mbj. Une révision qui fait notamment suite à des performances économiques solides dans les pays développés de l'OCDE au premier trimestre de l’année en cours.
A noter enfin qu’après la publication du rapport mensuel de l'OPEP, les prix du pétrole repartaient hier à la hausse, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet gagnant 60 cents pour s’établir à 77,72 dollars, tandis que le «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de juin prenait 31 cents à 71,01 dollars le baril.
Le cabinet GM Consultant s’installe en Algérie (Maghreb Emergent)
L’objectif de cette expansion est de gagner des parts du marché africain qui compte près de 300 projets majeurs de BTP et d’infrastructure en cours de réalisation.
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GM Consultant, cabinet français de conseil et d’expertise en assurance multi-spécialiste, s’implante en Algérie. Fondé en 1999, ce cabinet accompagne les professionnels de la prévention des risques jusqu’à l’indemnisation des sinistres. Multi-spécialiste, le groupe intervient dans les technologies de l’information, la finance, l’industrie, les énergies, l’environnement, les transports et Levage, la construction, l’art et les médias.
Très présent à l’international depuis 2013 avec 28 bureaux en Europe, Asie et Etats-Unis, il renforce son développement stratégique en s’implantant sur le continent africain, en Algérie, mais aussi au Sénégal, en même temps.
« Cette expansion répond à une volonté d’accompagner nos clients sur ce continent avec deux premières implantations en Algérie et au Sénégal. L’Afrique est un marché porteur en raison du nombre important de projets industriels actuellement en cours.Aujourd’hui, ce sont par exemple près de 300 projets majeurs de BTP et d’infrastructure en cours de réalisation sur le continent africain. Il s’agit, toutefois, d’un territoire complexe qui nécessite une parfaite connaissance du marché et des acteurs locaux», lit-on sur le site du groupe qui explique les raisons de cette démarche d’expansion.
Le groupe a choisi de concentrer, dans un premier temps, ses activités sur le continent africain dans le domaine des risques industriels. En effet, une équipe de 8 spécialistes, est managée par Nicolas Mayet et Stéphane Corso, interviendra principalement dans les domaines de l’oil and gas, des infrastructures et des mines, de la banque et de la finance, de l’industrie agroalimentaire et de l’industrie lourde.
Les experts et consultants qui travaillent pour GM Consultant sont des spécialistes formés aux méthodes de travail de la compagnie qui reposent principalement sur trois piliers: la technicité et la connaissance du secteur, la personnalisation des modes d’expertise et un traitement des dossiers en mode projet.
En forte croissance depuis 10 ans avec un chiffre d’affaires multiplié par deux ces 4 dernières années, le groupe compte plus de 250 collaborateurs répartis sur une trentaine d’implantations et 4 continents. En 2017, il a géré 15 000 sinistres d’intensité et, dans le cadre du développement de ses activités, a créé INQUEST, sa filiale spécialisée dans le conseil et les services pour la prévention et la maîtrise des risques des entreprises.
Banque/bourse/Assurance
Commerce
Ramadhan: Brusque surchauffe des prix (Le Quotidien d’Oran)
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Les prix des principaux produits agricoles frais ont explosé à la veille du mois de ramadhan sur les marchés des fruits et légumes du pays indépendamment des régions. Dans les marchés du centre du pays, en particulier ceux de la Mitidja, le grand potager et verger de la capitale, les prix ont enregistré une hausse de 20 à 30 dinars entre les journées de dimanche à hier mardi pour certains produits fort demandés pendant le mois sacré.
C'est ainsi que la tomate fraîche, indispensable pour la traditionnelle chorba, est passée de 100 DA/kg en moyenne samedi et dimanche à 140 DA/kg lundi et 150 DA/kg hier mardi.
Même constat pour la courgette, qui est passée de 100 DA/kg dimanche à 150 DA/kg hier mardi, alors que le navet est vendu à 150 DA/kg. Beaucoup de chefs de ménage, qui ont tenté de faire des emplettes avant le rush traditionnel du 1er jour de ramadhan, se sont étonnés de cette soudaine flambée des prix des produits agricoles frais, de 10 DA à plus de 25 DA voire 30 dinars le kilogramme au détail en moins de 24 heures. Cette soudaine hausse des prix ne semble pas avoir été anticipée par le ministère du Commerce, d'autant que le chef de ce département avait lui même effectué samedi une visite au marché de gros des Eucalyptus, au coeur de la Mitidja, où il a affirmé que «les fruits et légumes seront disponibles en quantités suffisantes et à des prix raisonnables durant le mois de ramadhan». «Les produits sont disponibles en quantités suffisantes et une hausse des prix sera injustifiée en ce mois sacré», avait-il ajouté en soulignant que «les producteurs se sont engagés à assurer la marchandise à des prix raisonnables et que les inspecteurs du ministère du Commerce veilleront au respect de cet engagement sur le terrain». En dépit de ces assurances, il est évident que la réalité du marché des fruits et légumes échappe complètement à tout contrôle et que ce sont bien les forces du marché qui définissent et imposent leur diktat sur les prix des aliments. D'autres produits agricoles frais connaissent par ailleurs des niveaux de prix astronomiques, toujours par rapport à cette affirmation du ministre du Commerce selon laquelle il y a disponibilité des produits agricoles sur le marché. Mais, à quel prix ? Les haricots blancs sont vendus à Blida à 450 DA/kg, les rouges entre 300 DA/kg et 400 DA/kg, alors que les haricots verts sont à 200 DA/kg en moyenne. Les produits de saison, comme les petits pois et les fèves sont cédés respectivement en moyenne entre 80 et 100 DA/kg et 50 à 65 DA/kg. Dans cette nouvelle folie des prix à la veille du mois sacré, il n'y a que la pomme de terre qui reste relativement à des niveaux acceptables, à 40 DA/kg en moyenne, même si des pointes à 45 DA/kg sont enregistrées sur certains marchés. La laitue et les différentes variétés de salades sont également à des marges très hautes, entre 50 DA/kg et 100 DA/kg, alors que l'aubergine et les artichauts restent dans une moyenne orientée à la hausse, à 60-70 DA/kg en moyenne pour les deux spéculations. Les fruits de saison, qui entrent sur le marché restent rares, à l'instar des nèfles (50-100 DA/kg), ou les pêches et les abricots, avec des niveaux de prix à plus de 200 DA/kg. La pastèque a fait une rentrée très remarquée,
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avec des prix en constante baisse, soit actuellement à 80 DA/kg en moyenne. La nouveauté pour cette spéculation est que de plus en plus de ménages préfèrent acheter non pas ce fruit par p
Revue de Presse 15 Mai 2018 Publié le 17/05/2018 à 10:18
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Mardi 15 mai 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· L'Algérie et l'UE réaffirment leur engagement à approfondir leurs relations pour un "espace commun de stabilité" (APS) .......................................................................... 3
ï‚· Carburants: légère baisse de la consommation au 1er trimestre 2018 (APS) ............. 5
ï‚· La transition énergétique de l’Algérie se fera graduellement (APS) .......................... 7
ï‚· Ould Kaddour préconise une présentation annuelle du bilan de Sonatrach devant le Parlement (APS) ......................................................................................................... 8
ï‚· Transition énergétique et diversification économique : Une demarche graduelle (El Moudjahid) .................................................................................................................. 8
ï‚· Sonatrach se vide de ses cadres, selon Ould Kaddour (TSA) ................................... 12
ï‚· Algérie – UE : un « partenariat stratégique » dans l’énergie qui se fait attendre (TSA) ........................................................................................................................ 12
ï‚· Pétrole : « L’Opep ne vise pas un certain prix » (El Moudjahid) ............................. 14
ï‚· ABDELKADER BOUAZGHI EN VISITE À OUARGLA :“L’État maintient son soutien financier à l’agriculture” (Liberté) ............................................................... 15
ï‚· Douanes: ‘’vers la généralisation des scanners mobiles dans les différents postes frontaliers’’ (APS) .................................................................................................... 16
ï‚· Le complexe Sider El Hadjar réanimé "grâce au financement de l’Etat’’ (APS) ..... 17
ï‚· Benmessaoud: les établissements hôteliers doivent pratiquer des prix raisonnables (APS) ......................................................................................................................... 19
ï‚· Signature de deux conventions dans le secteur du tourisme : Renforcer l’attractivité (El Moudjahid) .......................................................................................................... 20
ï‚· Un nouveau projet américain dans l’agriculture : une ferme de 3000 vaches à El Bayadh (TSA) ........................................................................................................... 21
ï‚· Forte baisse des revenus, des marges et des investissements : le déclin continue pour Djezzy (TSA) ............................................................................................................ 22
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 23
ï‚· HASSAN KHELIFATI, P-DG D’ALLIANCE ASSURANCES : “L’État devra se désengager des indemnisations” (Liberté) ................................................................ 23
Commerce ............................................................................................................................................................ 24
ï‚· “Il faut plafonner les prix des produits de large consommation” (TSA) .................. 25
ï‚· Ramadhan: 332 brigades de contrôle de la qualité et de répression de la fraude mobilisées à Alger (APS) .......................................................................................... 26
Coopération ......................................................................................................................................................... 28
ï‚· Guitouni participe aux travaux du 10éForum International de l’Energie Atomique en Russie (APS) ............................................................................................................. 28
Veille ..................................................................................................................................................................... 28
ï‚· Elles seront organisées par la Caci et Business France les 21 et 22 juin : « Rencontres Algérie » à Paris (El Moudjahid) ........................................................... 29
ï‚· ILS N'ONT PAS ABDIQUÉ MALGRÉ LES EMBÛCHES : Eurobot: les étudiants de "Polytech" vice-champions de robotique (Liberté) .............................................. 30
ï‚· Economie informelle : Plus de 60% de la population active mondiale (APS) ......... 31
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A la une
L'Algérie et l'UE réaffirment leur engagement à approfondir leurs relations pour un "espace commun de stabilité" (APS)
L'Algérie et l'Union européenne (UE) ont réaffirmé lundi à Bruxelles leur "attachement" à la mise en oeuvre des priorités communes de partenariat et des conclusions de l’évaluation conjointe de l'Accord d'association, réitérant leur engagement à approfondir leurs relations dans le but de "réaliser un espace commun de stabilité, de démocratie et de prospérité partagée".
Dans une déclaration conjointe publiée à l'issue de la 11ème session de leur Conseil d'association, l'Algérie et l'UE ont souligné "l'importance du rôle de la société civile et de la démocratie participative", marquant leur intérêt pour "un partage d’expérience" dans ces domaines.
L'UE qui a salué, à cet égard, "la voie des réformes" engagées par l’Algérie suite à la révision constitutionnelle de 2016, a souligné également que le partenariat Algérie-UE se fonde sur "des principes partagés de démocratie".
L'Algérie et l'UE se sont engagés également à renforcer leur coopération en matière de diversification de l’économie algérienne, "dans un contexte particulier induit par la chute des prix des hydrocarbures depuis 2014".
Les deux parties se sont félicitées à cet égard de l'adoption du cadre unique d'appui, qui définit les priorités de la coopération technique et financière bilatérale pour la période 2018-2020 et où "le soutien à la diversification économique figure en première place".
Elles en veulent pour preuve, la signature lors du Conseil d'association, de la convention de financement du Programme d'appui au secteur de l'agriculture (PASA) qui vise à renforcer certaines filières stratégiques pour la sécurité alimentaire en Algérie.
L'Algérie et l'UE ont réaffirmé, à l'occasion, leur volonté à ce que "toutes mesures relatives à leurs échanges commerciaux soient prises dans le respect de l'Accord d'Association", soulignant que cet accord "intègre des mécanismes permettant de tenir compte des difficultés économiques rencontrées par l’une ou l’autre partie".
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"Il est envisagé que les discussions bilatérales engagées à cet effet pourront être finalisées dans les meilleurs délais et, si possible, avant la fin de l'année", est-il souligné dans la déclaration.
Les deux parties ont rappelé, dans ce contexte, l’importance d'un climat des affaires propice à l'entrepreneuriat et à l'investissement, ainsi que "l'importance d'encourager les investissements directs comme moyen de renforcer leurs relations sur le long terme en vue d’un partenariat global et stratégique".
Algérie-UE: un partenariat multiforme
Le partenariat multiforme entre l'UE et l'Algérie couvre également de nombreux autres domaines, en témoigne, l'adhésion de l'Algérie au Partenariat sur la recherche et l'innovation dans la région méditerranéenne (PRIMA) et le lancement de la coopération dans le domaine de la protection civile et la gestion des risques majeurs.
L’UE et de l’Algérie ont affirmé, par ailleurs, leur volonté de "dynamiser" leur Dialogue de haut niveau en matière énergétique, afin de "renforcer la sécurité énergétique, consolider leurs échanges et promouvoir l'utilisation des énergies renouvelables et l'efficacité énergétique".
Les deux parties se sont félicités de la décision de créer une Commission parlementaire mixte UE-Algérie, dont la première réunion est prévue durant le deuxième semestre 2018.
Elles se sont engagées, en outre, à renforcer leur dialogue sur la question des flux migratoires pour "tirer tout le profit des voies légales de mobilité, dans le cadre d’une approche globale et d’un agenda positif pour les deux parties".
L'Algérie et l'UE se sont engagées, à ce titre, à poursuivre leurs efforts pour "lutter contre les réseaux criminels qui organisent le trafic des personnes", rappelant qu'à terme, "seul un contexte régional stable, le respect de la dignité humaine et un nécessaire développement socio-économique pourront réduire et réguler ce phénomène".
Les deux parties ont convenu ainsi d'"oeuvrer ensemble" en vue du règlement des conflits et des crises dans la région, qui "sont parfois la source des phénomènes de migration irrégulière".
Evoquant la menace terroriste pour leurs citoyens, l'Algérie et l'UE ont décidé d'"affronter ces menaces avec la plus ferme détermination sans omettre la nécessité du traitement en profondeur des causes du terrorisme et de la radicalisation et ses connexions avec les réseaux criminels".
Elles se sont félicitées, à ce titre, du lancement en octobre 2017 du Dialogue informel de Haut niveau en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme, qui "renforce leur coopération dans ce domaine".
Sur le plan régional, l'Algérie et l'UE ont réaffirmé leur détermination à "poursuivre leur collaboration pour mettre fin aux crises et conflits que connait la région, faire face aux défis sécuritaires multiformes qui en découlent et renforcer la résilience et la stabilité régionales".
Par ailleurs, l’examen des questions régionales et internationales d’intérêt commun a permis de relever "une large convergence de vues" entre les deux parties.
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Carburants: légère baisse de la consommation au 1er trimestre 2018 (APS)
La consommation des carburants (hors GPL) sur le marché national a atteint 3,35 millions de tonnes au 1er trimestre 2018 contre 3,40 millions de tonnes sur la même période de 2017, soit une baisse de 1,4%, apprend-on auprès de l'Autorité algérienne de régulation des hydrocarbures (ARH).
Concernant les trois types d’essences (Essences super, normale et sans plomb), leur consommation globale a été de 925.856 tonnes (contre 974.932 tonnes), en recul de 5%.
Par catégorie, le volume utilisé de l'essence super par les conducteurs a été de 319.575 tonnes entre janvier et fin mars 2018 (contre 370.697 tonnes à la même période de 2017), en diminution de 14%.
La consommation de l'essence normale a très légèrement diminué avec un pompage de 277.951 tonnes (contre 278.946 tonnes), en baisse de 0,4%.
Par contre, l’usage de l'essence sans plomb par les conducteurs a légèrement grimpé à 328.329 tonnes (contre 325.289 tonnes), en hausse de 1%.
Quant au gas-oil, sa consommation est resté quasiment au même niveau à 2,427 millions de tonnes sur les 3 premiers mois de 2018 contre 2,425 millions de tonnes sur la même période de 2017.
Pour le GPL/carburant (GPL/c), il a connu un essor substantiel avec une consommation de 136.161 tonnes (contre 99.424 tonnes), en hausse de 37%.
En totalité, la consommation globale des carburants (essences et gas-oil) et du GPL/c a atteint 3,489 millions de tonnes contre 3,5 millions de tonnes, soit une baisse de 0,3%.
Tendance baissière de la consommation depuis 2016
A ce propos, l’ARH relève que pour la troisième année consécutive, la consommation des carburants (hors GPL-c) continue sa tendance baissière, alors que la consommation du GPL-c progresse significativement.
Selon cette agence de régulation, ceci s’explique non seulement par l’ajustement des prix des carburants à partir du 1er janvier 2016, avec maintien du prix du GPL-c au même niveau de l’année 2015 (9 DA/litre), mais aussi par la "baisse sensible" des importations des véhicules.
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L’autre facteur, relève l’ARH, est la "baisse importante" de la contrebande des carburants aux frontières.
Pour rappel, la consommation de l'essence est passée de 4,43 millions de tonnes en 2015 à 4,27 millions de tonnes en 2016, pour atteindre 4,15 millions de tonnes en 2017, soit une baisse de 6,3% entre 2015 et 2017.
Pour le gas-oil, la consommation est passée de 10,8 millions de tonnes en 2015 à 10,3 millions de tonnes en 2016 , pour atteindre 10,08 millions de tonnes en 2017, en recul de 6,6% entre 2015 et 2017.
Pour le GPL-c, la consommation est passée de 291.000 tonnes en 2015 à 352.000 tonnes en 2016, pour atteindre 457.000 tonnes en 2017, soit un taux de croissance de 57%.
Les prix à la pompe des carburants toutes taxes comprises (TTC) appliqués en 2018 ont augmenté à 38,95 DA/litre pour l'essence normale, à 41,97 DA/litre pour l'essence super, à 41,62 DA/litre pour l'essence sans plomb, à 23,06 DA/litre pour le gas-oil, alors que le GPL/carburant est resté inchangé à 9 DA/litre.
En 2017, la facture d'importation des carburants s'est chiffrée à près de 1,6 milliard de dollars (2,96 millions de tonnes de carburants importés) contre 1,35 milliard de dollars (3,06 millions de tonnes) en 2016.
Afin de réduire la facture d'importation des carburants, un programme d'investissements a été entamé pour renforcer les capacités actuelles de production des raffineries, qui sont de 11,5 millions tonnes/an de carburants.
Il s'agit du projet de réhabilitation et de rénovation de la raffinerie de Sidi R'cine (Alger) dont la capacité de production en gasoil devrait passer de 737.000 tonnes/an à 1,18 million de tonnes/an, et une capacité de production d'essence passer de 400.000 t/an à 1,3 million de tonnes/an alors que celle du GPL devrait passer de 88.700 t/an à 270.000 t/an.
En outre, des appels d’offres devraient être lancés au cours de cette année pour la réalisation des raffineries de Hassi Messaoud dont l'entrée en production est prévue pour 2022 avant d'être suivie de celle de Tiaret, avec une capacité de production de 5 millions de tonnes/an pour chacune.
Dans le cadre de sa stratégie de couverture des besoins nationaux en carburants et en attendant la mise en place des nouvelles capacités locales de traitement et de transformation d’hydrocarbures, la compagnie nationale Sonatrach a signé récemment un accord avec Esso Italiana (filiale à 100% d’ExxonMobil) portant sur l’achat de la raffinerie d’Augusta (Sicile, Italie) laquelle devra couvrir les déficits algériens en essence et en gas oil sur toute la période du plan à moyen terme 2018-2022.
Pour diminuer la consommation de l'essence, un programme de conversion de véhicules au GPL/c a aussi été lancé il y a quelques années, qui vise à convertir 500.000 véhicules à l’horizon 2021 sachant que le nombre de véhicules convertis au GPL/c a été de 60.000 en 2017 contre 43.000 en 2016 et 24.700 en 2015.
Le parc national des véhicules compte actuellement plus de six (6) millions d'unités.
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La transition énergétique de l’Algérie se fera graduellement (APS)
La transition énergétique de l’Algérie se fera graduellement du fait que sa dépendance des hydrocarbures se poursuivra encore pour une période, a indiqué lundi à Alger le P-dg de la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, M. Abdelmoumen Oul Kaddour.
Intervenant lors d’une conférence sur la transition énergétique et la diversification économique de l'Algérie, organisée par le Conseil de la Nation, M. Ould Kaddour a avancé que l’Algérie "sera encore dépendante des hydrocarbures pour une bonne période. Nous souhaitons investir dans le solaire, mais cela nécessite beaucoup d’argent. J’aimerai bien savoir où nous pourrions avoir cet argent".
"Pour l’instant, Sonatrach est en train de le faire (pour le solaire) graduellement. C’est un travail sur le long terme", a-t-il fait valoir, rappelant que la compagnie qu'il dirige dispose, tel qu'il est relevé dans le cadre de sa stratégie de développement pour la période 2020/2030, d’un potentiel de 1,6 Gigawatt-heure qu’elle a commencé à développer.
A ce propos, il a affirmé que Sonatach prévoyait d’alimenter en électricité l’ensemble de ses champs et installations à partir du solaire:
"Nous avons planifié pour être les premiers utilisateurs d’énergie solaire au niveau national. L’énergie solaire est dans nos plans. Il n'y a pas de doute dans cela mais elle (énergie solaire) ne pourra pas supplanter à court et moyen termes les autres sources d'énergie (fossiles)".
Concernant le gaz de schiste, le P-dg de Sonatrach a soutenu que "c’est un potentiel que Dieu nous a donné. Je ne vois pas pourquoi nous ne l’utiliserons pas. Mais nous n’avons jamais dit que nous allons l’utiliser maintenant".
A cet effet, Sonatrach est en cours de réflexion pour réunir les conditions permettant une exploitation de ce gaz non conventionnel "en sécurité et dans le respect de l’environnement et surtout avec la protection de la santé humaine", a-t-il assuré.
"Nous irons vers le gaz de schiste aujourd’hui, demain ou après-demain. Ca viendra de façon intelligente, programmée et planifiée", a ajouté le même responsable.
Concernant la question de l’"équilibre régional" dans le choix des wilayas sensées accueillir des investissements en pétrochimie, M. Ould Kaddour a
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expliqué que la sélection accordait la priorité aux sites déjà existants et dotés d’infrastructures et de services nécessaires, sinon le coût du projet sera plus élevé.
Il a, cité dans ce contexte, le cas de l’unité de pétrochimie qui sera créée, en partenariat avec le groupe français Total à Arzew (Oran), sur un site jouissant de toutes les caractéristiques nécessaires (électricité, eau, foncier...), et ce, pour la réalisation, le développement et l'exploitation d'un complexe de déshydrogénation du propane et de production du polypropylène (PDH-PP).
Selon lui, si cette unité serait installée, par exemple, à Bejaia au lieu d’Arzew, "il faudra alors réunir toutes les conditions nécessaires. Et au lieu que le coût du projet soit de 1,5 milliard de dollars, il sera de trois (3) milliards de dollars. Cela n’est pas du tout intéressant".
Ould Kaddour préconise une présentation annuelle du bilan de Sonatrach devant le Parlement (APS)
Le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a préconisé lundi à Alger une présentation annuelle du bilan de cette compagnie nationale des hydrocarbures devant les deux chambres du Parlement.
S'exprimant à une conférence sur la transition énergétique et la diversification économique, organisée par le Conseil de la Nation, M. Ould Kaddour a souhaité que le bilan de Sonatrach et son plan de développement soient exposés chaque année aux membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) et du Conseil de la Nation.
M. Ould Kaddour a sollicité, par ailleurs, les membres du Conseil de la Nation et des autres institutions de l'Etat de contribuer à transformer Sonatrach d'une entreprise "bureaucratique" à une entreprise commerciale "au service du peuple et de l'Etat".
Le P-dg de Sonatrach a également recommandé l'encouragement de la communication au sein de son groupe et entre ce dernier et son environnement, pour parvenir à une conjugaison des efforts en faveur du développement de l'économie nationale.
"J'ai constaté au début de ma désignation à la tête de Sonatrach (en mars 2017), le manque de communication en son sein. Nous sommes en train d'oeuvrer à changer cette situation et à encourager la communication à tous les niveaux", a-t-il relevé.
Transition énergétique et diversification économique : Une demarche graduelle (El Moudjahid)
Visiblement, c’est une véritable révolution que mène actuellement le Groupe Sonatrach, à différents niveaux. D’abord, il y a cette ferme
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volonté de s’implanter à l’étranger pour avoir davantage de plus values, il y a ensuite, cet autre point, non moins essentiel, qui consiste à encourager la communication au sein du groupe mais aussi entre ce dernier et son environnement, aux fins de parvenir à une synergie des efforts en faveur du développement de l’économie nationale.
«J’ai constaté au début de ma désignation à la tête de Sonatrach (en mars 2017), le manque de communication en son sein. Nous sommes en train d’oeuvrer à changer cette situation et à encourager la communication à tous les niveaux», a notamment souligné le PDG de Sonatrach, lors d’une conférence sur la transition énergétique et la diversification économique, organisée par le Conseil de la nation. M. Abdelmoumen Ould Kaddour, qui accorde une extrême importance à la communication, a aussi émis le voeu que le bilan du groupe Sonatrach et son plan de développement puissent être exposés, chaque année, au parlement, à l’Assemblée populaire nationale et au Conseil de la nation. Poursuivant ses propos, il sollicitera les membres de la Chambre haute du parlement et des autres institutions de l’Etat à contribuer à transformer Sonatrach d’entreprise «bureaucratique», a-t-il dit, à une «entreprise commerciale au service du peuple et de l’Etat».
L’on apprend par ailleurs que le programme de développement de la compagnie nationale des hydrocarbures sera également présenté les 24 et 25 juin prochain lors d’une rencontre regroupant les entreprises nationales publiques et privées. «On est tous fiers des entreprises locales», a notamment déclaré M. Ould Kaddour tout en relevant l’importance d’intégrer ces dernières dans le plan de développement de l’entreprise. Il faut dire que le groupe pétro-gazier national a énormément évolué en une année, avec l’ouverture notamment de plusieurs chantiers, lesquels chantiers commencent, plus ou moins, à donner des résultats. Les chiffres communiqués à la faveur de cette journée parlementaire initiée par la commission des finances et budget du Conseil de la nation et qui s’est déroulée en présence du président de cette institution parlementaire en présence du ministre des Relations avec le Parlement, indiquent que le bilan de l’exercice 2017 s’est matérialisé par une augmentation de 35% en termes de résultat brut, représentant un montant de 361 milliards DA en 2017, alors que le résultat net est passé quant à lui, de 207 milliards DA en 2016, contre 326 milliards de DA en 2017, soit un taux de croissance de 57%.
Des revenus supplémentaires à l’horizon 2030
Le bilan de l’année 2017 fait ressortir également que Sonatrach a réalisé un chiffre d’affaires à l’exportation de plus 33 milliards dollars, contre plus de 27 milliards dollars en 2016. Ainsi donc, l’année 2017 marque «une amélioration par rapport à 2016», du fait que la production primaire a augmenté de 2%, passant ainsi à 197 Mtep, et ce, malgré une baisse de la production de pétrole brut, due essentiellement à l’application de l’accord de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) du 30 novembre 2016, en vertu duquel les membres s’étaient engagés à réduire leur production pour stabiliser le prix du brut. Pour ce qui est des exportations, celles-ci ont enregistré en 2017 un recul de 2% en volume,
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en comparaison avec l’année 2016. Les exportations ont, toutefois augmenté de 19% en valeur, grâce notamment à l’augmentation du cours du Sahara Blend. L’occasion a également été mise à profit pour évoquer les perspectives de la compagnie des hydrocarbures à l’horizon 2030. Sonatrach ambitionne de réaliser, d’ici là, pas moins de 60 milliards de dollars de revenus supplémentaires, a-t-on mis en avant. L’autre point évoqué lors de cette rencontre est l’acquisition par Sonatrach de la raffinerie d’Augusta (Italie) auprès d’Esso Italiana et ce, à un prix ne dépassant pas un milliard de dollars. Il convient de rappeler dans ce contexte que c’est suite à l’appel d’offres lancé en août 2017 par Esso Italiana (filiale du groupe américain ExxonMobil) que «Sonatrach a pu arracher ce contrat de trois autres partenaires. Capable de traiter à la fois du Sahara blend ainsi que du fuel résiduel issu de la raffinerie de Skikda, la raffinerie d’Augusta s’intégrera directement dans le système de raffinage de Sonatrach. Elle pourra également traiter de la sorte des produits qui sont excédentaires en Algérie en vue de réimporter des produits aujourd’hui en déficit comme le gasoil et l’essence. Elle est dotée d’une capacité de traitement de 10 millions de tonnes par an. Ce qui en ferait la deuxième raffinerie de Sonatrach. En outre, avec l’acquisition des trois terminaux, l’autonomie de la consommation en diesel et en essence de l’Algérie est, quant à elle, augmentée de plusieurs jours de consommation. Le rachat de cette raffinerie «fiable à 98,1%» devrait notamment permettre à l’Algérie de diminuer la facture des importations de carburant. Selon les explications fournis hier au siège du Conseil de la nation, Sonatrach n’en est pas encore propriétaire, pour l’instant. «La lettre d’attribution provisoire nous a été notifiée le 7 avril 2018 et le 8 mai l’accord de l’acquisition de cette raffinerie a été signée. Cela dit, Sonatrach n’est pas encore propriétaire. Elle le sera à partir de la fin de l’année en cours», a-t-il encore fait remarquer. Il faut savoir que la raffinerie d’Augusta est une raffinerie qui traite des bruts légers à l’instar du Sahara Blend algérien, de l’Arabian Light (Arabie saoudite) ou de l’Azeri (Azerbaïdjan). Elle est dotée d’une capacité de traitement de 10 millions de tonnes par an. Ce qui en ferait «la deuxième raffinerie de Sonatrach», met-on en exergue. Grâce à ses unités de production d’huile de base et son FCC, cette raffinerie est dotée d’un indice de complexité relativement «plus élevé que l’indice de complexité moyen des raffineries exploitées en Algérie». Sur le bassin méditerranéen, Augusta est surtout connue pour être le premier producteur d’huiles de base de cette région. Durant les années 1990, cette raffinerie s’approvisionnait régulièrement auprès de Sonatrach en Zarzaitine qui offre un bon rendement en huile de base. Jusqu’en 2009, cette raffinerie s’approvisionnait également en fuel à basse teneur en soufre issu de la raffinerie de Skikda. La raffinerie d’Augusta permettra de couvrir les déficits algériens en essences et en gasoil sur toute la période du plan à moyen terme 2018-2022, et ce, même dans l’hypothèse d’un décalage de 2 années dans la mise en service des nouveaux projets de reforming de naphta, du projet
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d’hydrocrackage de fuel à Skikda et de la nouvelle raffinerie de Hassi-Messaoud, soutiennent les responsables de Sonatrach.
Une transition énergétique graduelle
En réponse à une question posée par un sénateur sur les ressources non conventionnelles, le PDG de Sonatrach insistera sur le fait que la transition énergétique de l’Algérie se fera «graduellement du fait que sa dépendance des hydrocarbures se poursuivra encore pour une période». Et de poursuivre : «Nous souhaitons investir dans le solaire… C’est un travail sur le long terme», a-t-il fait valoir, rappelant que la compagnie qu’il dirige «dispose, tel qu’il est relevé dans le cadre de sa stratégie de développement pour la période 2020/2030, d’un potentiel de 1,6 gigawatt-heure qu’elle a commencé à développer». M. Ould Kaddour a également annoncé que Sonatrach prévoit d’alimenter en électricité l’ensemble de ses champs et installations à partir du solaire. «Nous avons planifié pour être les premiers utilisateurs d’énergie solaire au niveau national. L’énergie solaire est dans nos plans. Il n’y a pas de doute dans cela mais elle (énergie solaire) ne pourra pas supplanter à court et moyen termes les autres sources d’énergie (fossiles)». D’autre part et pour ce qui est du gaz de schiste, le PDG de Sonatrach et après avoir rappelé qu’il s’agit là d’un potentiel que Dieu nous a donné», a déclaré : «Je ne vois pas pourquoi nous ne l’utiliserons pas. Mais nous n’avons jamais dit que nous allons l’utiliser maintenant».
Et d’ajouter ensuite : «Sonatrach est en cours de réflexion pour réunir les conditions permettant une exploitation de ce gaz non conventionnel en sécurité et dans le respect de l’environnement et surtout avec la protection de la santé humaine. Nous irons vers le gaz de schiste aujourd’hui, demain ou après-demain. ça viendra de façon intelligente, programmée et planifiée».
S’exprimant à propos de l’équilibre régional dans le choix des wilayas censées accueillir des investissements en pétrochimie, M. Ould Kaddour a relevé que la sélection accordait la priorité aux sites déjà existants et dotés d’infrastructures et de services nécessaires, sinon le coût du projet sera plus élevé.
Il évoque, dans ce même cadre, le cas de l’unité de pétrochimie qui sera créée, en partenariat avec le groupe français Total à Arzew (Oran), sur un site jouissant de toutes les caractéristiques nécessaires (électricité, eau, foncier...), et ce, pour la réalisation, le développement et l’exploitation d’un complexe de déshydrogénation du propane et de production du polypropylène (PDH-PP). «Si cette unité serait installée, par exemple, à Bejaia, au lieu d’Arzew, il faudra alors réunir toutes les conditions nécessaires. Et au lieu que le coût du projet soit de 1,5 milliard de dollars, il sera de 3 milliards de dollars. Cela n’est pas du tout intéressant», a-t-il souligné. A noter, enfin, Sonatrach est une entreprise qui souffre cruellement de la fuite de ses cadres. Les chiffres à ce propos sont inquiétants. «Sonatrach a perdu 10.000 employés durant les trois dernières années», a reconnu M. Ould Kaddour, citant entre autres raisons ayant poussé ces compétences à quitter vers d’autres horizons, des salaires nettement plus importants
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proposés par d’autres sociétés pétrolières mais aussi la retraite anticipée qui a constitué un autre motif de départ.
Sonatrach se vide de ses cadres, selon Ould Kaddour (TSA)
L’annonce a été faite, ce lundi 14 mai, par Abdelmoumen Ould Kaddour au Sénat. En l’espace de deux ans, 10.000 travailleurs ont quitté Sonatrach. Et ils ne sont pas tous partis en retraite anticipée, a précisé le PDG de Sonatrach. « Certains sont partis parce qu’ils n’étaient pas en sécurité », lâche -t-il, en référence aux affaires de corruption qui ont ébranlé la compagnie depuis 2010.
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Des affaires qui ont eu des répercussions négatives sur le rendement des cadres de Sonatrach, selon ses dires. « Personne n’osait prendre son stylo pour signer des décisions. Les cadres étaient totalement détruits ». Ould Kaddour avoue son incapacité à « retenir les cadres qui souhaitent partir ». « Le seul moyens pour les retenir c’est d’augmenter les salaires et autres avantages, mais a-t-on le moyen de le faire ? ».
Dans un autre chapitre, Ould Kaddour a affirmé que l’Algérie « ira aujourd’hui ou demain vers l’exploitation du gaz de schiste mais que cela se fera d’une manière programmée et planifiée ». Selon lui, « il est claire que l’Algérie sera encore dépendante des hydrocarbures pour longtemps ». « Aucun pays n’a fait cette transition d’une manière spontanée », a-t-il justifié.
Algérie – UE : un « partenariat stratégique » dans l’énergie qui se fait attendre (TSA)
Le domaine de l’énergie est resté jusqu’à une date récente, assez étrangement , le parent pauvre du partenariat entre l’Algérie et l’Union Européenne dans le cadre de l’Accord d’association. Alors que les hydrocarbures représentent la quasi-totalité des exportations algériennes, la question est reléguée à l’article 61 du traité signé en 2002, et se contente de considérations générales sur la coopération entre les deux parties dans ce domaine .
Le dernier rapport rendu public voici quelques jours par la Commission européenne en vue du 11e Conseil d’association UE-Algérie prévu ce lundi à Bruxelles mentionne pour la première fois le volet énergétique parmi les « priorités de partenariat », en soulignant l’absence d’avancées significatives dans ce domaine.
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Le rapport indique notamment que « dans le cadre de leur dialogue politique de haut niveau sur l’énergie initié en 2015, l’UE et l’Algérie ont souhaité renforcer la sécurité de l’approvisionnement énergétique, promouvoir les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, et encourager les investissements. Ce dialogue s’est poursuivi au premier semestre 2017 ».
«L’Algérie n’a pas donné suite aux activités prévues au deuxième semestre 2017, et notamment le forum d’affaires Algérie-UE sur les énergies renouvelables. L’UE a sollicité à plusieurs reprises le partenaire algérien, et reste en attente de la proposition algérienne pour un nouveau calendrier de mise en oeuvre des initiatives déjà discutées et agréées » relève également le rapport de l’Union européenne.
Un « Mémorandum d’entente » signé en 2013…
C’est seulement en 2013 qu’un « Mémorandum d’entente sur l’établissement d’un Partenariat Stratégique entre l’Union européenne et la République algérienne démocratique et populaire dans le domaine de l’énergie » a été conclu qui porte la signature conjointe du premier ministre algérien, M.Abdelmalek Sellal, et du président de la Commission Européenne M.Miguel Angel Barroso.
Le document indique que le Mémorandum a pour objectif d’ « explorer la mise en place d’un Partenariat Stratégique entre l’Union européenne et l’Algérie dans le domaine de l’énergie.Il vise notamment le renforcement et l’approfondissement des relations énergétiques dans le respect de l’équilibre des intérêts des deux participants ».
Il relève que « L’Algérie est un partenaire stratégique et fiable pour les approvisionnements énergétiques de l’Union européenne, non seulement en matière de gaz naturel dont elle assure les approvisionnements régulièrement et sans interruption depuis plusieurs décennies, mais aussi en matière de pétrole brut. ; ajoutant que « L’interdépendance entre l’Union européenne et l’Algérie en matière de sécurité des approvisionnements et de sécurité des débouchés, requiert une grande visibilité à moyen et long terme des volumes relatifs à leurs échanges énergétiques ».
…Et un arrangement administratif en 2015
C’est seulement près de 2 années plus tard que ce mémorandum aux objectifs très ambitieux a été suivi par la conclusion d’ un « arrangement administratif » sur les modalités de mise en oeuvre de Partenariat Stratégique tel qu’établi par le Mémorandum d’entente signé à Alger le 7 juillet 2013.
Le ministre de l’Energie de l’époque Youcef Yousfi et le Commissaire Européen en charge de l’action pour le Climat et l’énergie , Miguel Arias Canete, ont convenu lors d’une rencontre organisée à Alger le 5 mai 2015 pour « le lancement du dialogue politique sur l’énergie entre L’Algérie et l’Union Européenne » d’une démarche qui prévoit notamment une réunion annuelle de haut niveau , la création d’un groupe de travail sectoriel et de groupes d’experts spécialisés ainsi que l’organisation d’un Forum d’Affaires.
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C’est ce même Forum qu’on attend toujours et dont le dernier rapport de la Commission européenne réclame la programmation .
Pétrole : « L’Opep ne vise pas un certain prix » (El Moudjahid)
Les producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ne ciblent pas un certain prix du pétrole, a déclaré hier le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis, Suhail bin Mohammed al Mazroui, lors d'une manifestation à Abu Dhabi. M. Mazroui, qui occupe la présidence de l'OPEP cette année, s'inquiète du niveau des investissements pétroliers en 2019 et 2020. Pour rappel, lors de la 8e réunion du Comité ministérielle conjoint de suivi de l'accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’Opep et des pays non Opep (JMMC), tenue en avril dernier à Djeddah, le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis avait affirmé que sa principale préoccupation était la stabilité. «Nous n'avons pas d'objectif de cours, notre objectif est la stabilité du marché», avait-t-il relevé. Pour sa part, le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh avait insisté sur le fait que l'Opep n'avait pas d'objectif de cours pour le pétrole. «Nous n'avons jamais d'objectif de cours... les prix sont déterminés par le marché», avait-t-il déclaré, avant de mettre en garde contre le risque de fluctuations des prix, faisant valoir que «la volatilité est notre ennemi».
Il avait, en outre, estimé que le marché avait la capacité de supporter des prix du brut plus élevés. «Je n'ai constaté aucun impact sur la demande avec les prix actuels. Dans le passé, nous avons connu des prix beaucoup plus élevés, deux fois plus qu'aujourd'hui», avait indiqué le ministre. «L'intensité énergétique (de l'économie) a comme vous le savez a baissé de façon importante (...), ce qui me fait dire que (le marché) a la capacité d'absorber des prix plus élevés», avait-t-il jugé. Les 14 membres de l'Opep et 10 autres producteurs de pétrole, Russie en tête, ont conclu en 2016 à Vienne un accord pour baisser le niveau de production de 1,8 million de barils par jour afin de réduire l'excédent d'offre de brut sur le marché et soutenir les prix.
Cet accord qui court jusqu'à la fin 2018, a permis de réduire l'abondance de l'offre et de pousser les prix vers le haut, le baril atteignant les 70 dollars contre 30 dollars en janvier 2016. Le brut de Brent a dépassé 77 dollars le baril la semaine dernière après le retrait de Washington d'un accord nucléaire international avec l'Iran. Vendredi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a clôturé à 77,23 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 24 cents par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de juin cédait 22 cents à 71,14 dollars une heure après son ouverture. Les cours avaient atteint jeudi leur plus haut depuis novembre 2014, à 78
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dollars pour le Brent et à 71,89 dollars pour le WTI. Malgré le recul de vendredi, les prix restaient en forte hausse sur la semaine et depuis le début du mois. «La tendance à la hausse provoquée par la sortie américaine de l'accord sur le nucléaire iranien a été confirmée par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, qui menacent de perturber la production», a commenté un analyste chez FXTM.
ABDELKADER BOUAZGHI EN VISITE À OUARGLA :“L’État maintient son soutien financier à l’agriculture” (Liberté)
Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, était pendant deux jours, samedi et dimanche, en visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Ouargla où il a donné le coup d’envoi de la campagne moisson-battage de l’année en cours au niveau des régions du Sud.
Le ministre s’est dit satisfait du rendement à l’hectare en céréales dans la wilaya d’Ouargla qui a atteint 41 quintaux/ha ce qui a, d’ailleurs, permis à cette wilaya d’occuper la seconde place à l’échelle nationale en la matière. M. Bouazghi a, aussi, mis l’accent sur le potentiel agricole énorme que recèle la wilaya d’Ouargla constitué de ressources hydriques et de vastes superficies agricoles fertiles. Ces ressources peuvent faire d’elle, selon le ministre, un pôle agricole par excellence. “La wilaya d’Ouargla dispose de terres agricoles dépassant la taille de celles se trouvant dans des régions du Nord. Ces terres peuvent être destinées à la production agricole et à l’élevage animalier. Elle dispose, également, d’importantes quantités d’eau d’une capacité d’irrigation de centaines de milliers d’hectares”, a relevé le ministre qui a réitéré le soutien de l'État algérien à l'investissement agricole pour réaliser la diversification de l’économie nationale et la création de nouvelles ressources hors hydrocarbures. Le ministre a entamé sa visite par l'exploitation agricole “Lina”, sise dans la commune de Hassi-Messaoud.
Cette exploitation spécialisée dans la céréaliculture, les cultures fourragères, la production de plantes médicinales et aromatiques, s'étale sur une superficie de 500 hectares. Ensuite, après avoir donné le coup d’envoi du projet issu d’un partenariat algéro-turc pour la production de blé dur, le ministre s’est rendu dans l'exploitation “Mehri” créée dans le cadre de la concession agricole. Ce projet, employant 40 personnes, dispose de pistes d'accès agricoles de 2,5 km, d'une base de vie de 20 chambres et d'un réseau principal d'irrigation de 32 km.
Le même jour, le ministre a aussi inspecté l'exploitation “El-Amouri” de production des céréales, implantée dans la zone de Gassi-Touil, une firme d’élevage de poulet de chair, l’exploitation “Zergoun” de production de semences et enfin l’exploitation “Ben Hadjira Allal” de production de maraîchage. Le deuxième jour, le ministre, a procédé à l’inauguration d’une laiterie sise
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dans la zone industrielle d’Ouargla. Il a fait une halte à l’exploitation agricole appartenant à Saliha Ouzagzou dans la commune de Hassi-Ben Abdellah, s’étalant sur une superficie de 8 hectares.
Sur ce site le premier responsable du secteur a exprimé son appréciation vis-à-vis de cette expérience féminine jugée de “modèle” et appelé la gente féminine qualifiée à s’impliquer dans ce domaine d’activité afin d’y apporter sa contribution à l’avenir.
Concernant, le problème lié à la remontée des eaux usées qui a été soulevé par les agriculteurs de la région d’Oum Laranib, M. Bouazghi dira que la conjugaison des efforts des autorités locales et le secteur des ressources en eaux peuvent remédier à ce problème qui constitue l’une des contraintes majeures du développement de l’activité agricole dans la région.
Douanes: ‘’vers la généralisation des scanners mobiles dans les différents postes frontaliers’’ (APS)
Le Directeur général des Douanes algériennes, Farouk Bahamid, a indiqué dimanche à Tébessa que ‘’les différents postes frontaliers seront dotés des scanners mobiles pour réduire les formalités de contrôle’’.
Au cours de son inspection du poste frontalier de Bouchebka, dans la commune El Haouidjbet, (50 km à l’est du chef lieu de wilaya) le même responsable a indiqué que les Douanes algériennes sont dotées de quatorze (14) scanners mobiles dans les différents ports destinés au contrôle des containers soulignant que ces équipements seront ‘’généralisés progressivement’’ dans les postes frontaliers.
M. Bahamid a détaillé que cette démarche vise à ‘’lutter contre la contrebande dans la bande frontalière’’.
Au cours de l’exposé présenté sur les activités des services des Douanes pour l’année 2017, il a été relevé, que le poste frontalier de Bouchebka a enregistré une recette de trois (3) milliards de dinars dont 295 millions ont été versés à la commune de El Haouidjebet, conformément à l’article 37 de la loi de finance 2017.
Il a également été souligné que le même poste frontalier a enregistré un montant de recouvrement douanier liée au contentieux estimé à 878 millions de dinars.
S’agissant du développement et de la modernisation des Douanes, le même exposé a fait savoir que 11 120 titres de passage douaniers électronique ont été établis en 2017 dans l’objectif de faciliter les procédures douanières.
Par ailleurs, M. Bahamid a insisté sur l’accompagnement des investisseurs locaux, en leur accordant toutes les facilités possible pour ‘’appuyer l’économie nationale et réanimer les échanges commerciaux’’ Le Directeur général des Douanes a souligné que ses services procéderont à
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une opération d’évaluation des activités des opérateurs économiques agrées en vue d’assainir les listes des opérateurs.
Publication ‘‘prochaine’’ du décret exécutif du rayon des Douanes
Le directeur général des Douanes, Farouk Bahamid, a annoncé dimanche à Tébessa ‘‘la prochaine publication’’ du nouveau décret exécutif fixant les conditions et modalités d’application du rayon des douanes afin de faciliter les échanges à l’intérieur des régions frontalières.
Lors de son inauguration du siège de l’inspection divisionnaire des douanes dans la commune de Bir El Ater (100 km au Sud de Tébessa), le même responsable a indiqué que les dispositions de ce texte accorderont de multiples facilités aux commerçants pour se déplacer aisément de et vers les zones frontalières.
Ce texte sera un appui et un plus aux douanes en encourageant l’investissement et les mouvements des marchandises et échanges via les zones frontalières, a ajouté le responsable en estimant que ce décret consolidera l’économie nationale et apportera ‘‘un coup à toutes les formes de contrebande’’.
Il a également estimé que les commerçants doivent respecter les conditions fixées dont l’obtention du permis de déplacement.
Dans sa réponse aux préoccupations des agriculteurs et investisseurs de la région de Bir El Ater, le même responsable a indiqué que la liste des produits concernés par le rayon des douanes sera fixée en fonction des vocations de chaque région.
M. Bahamid a inauguré à l’occasion le siège de la brigade polyvalente des douanes de la commune d’Oum Ali qui constitue, a-t-il relevé, une structure importante d’administration et de contrôle qui renforce le secteur des douanes dans la wilaya en application du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour faciliter l’activité des opérateurs économiques.
Il a aussi insisté sur le rôle de contrôle de ce dispositif dans la lutte contre le crime organisé et la contrebande dans la wilaya de Tébessa dont la bande frontalière dépasse les 300 km.
Le complexe Sider El Hadjar réanimé "grâce au financement de l’Etat’’ (APS)
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a indiqué dimanche à Annaba que le complexe sidérurgique El Hadjar de cette wilaya a été réanimé "grâce au financement de l’Etat’’.
Dans un point de presse animé au sein de ce complexe au terme d’une visite d’inspection, le ministre a souligné que l’Etat a décidé de récupérer ce ‘‘complexe après un partenariat qui avait généré de grandes dettes’’ ajoutant que ‘’sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le gouvernement a soutenu le complexe par de nouveaux investissements’’.
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Relevant que les installations du complexe ‘‘très anciennes’’ nécessitent d’être ‘‘renouvelées’’, M. Yousfi a noté que l’Etat y a engagé ‘’des investissements pour améliorer la qualité des produits et en élargir la gamme à des produits utilisés en construction jusque-là importés’’ ainsi que ‘’pour réaliser des unités de protection du complexe dont les deux unités des gaz et de production d’électricité’’.
Le ministre a exhorté les cadres et travailleurs du complexe à relever les défis pour rembourser dans les délais les crédits accordés par l’Etat notamment par ‘’la réduction des dépenses’’ en relevant que les salaires font partie des coûts de production qui doivent être maîtrisés surtout que le complexe n’est pas seul sur le terrain et fait face une ‘‘féroce’’ concurrence.
‘‘Dans les quatre prochaines années, le complexe arrivera à couvrir les besoins du pays en produits ferreux et acier’’, a affirmé le ministre qui a indiqué qu’il sera procédé ‘‘prochainement’’ à l’inauguration du plus grand complexe sidérurgique en Algérie et en Afrique soumettant ainsi que le complexe d’El Hadjar à une nouvelle concurrence.
Invitant les travailleurs à transformer le complexe d’El Hadjar en ‘‘leader’’ de la sidérurgie en Algérie, le ministre a exprimé sa confiance dans la capacité des cadres et des travailleurs à relever le défi et être à la hauteur des attentes.
M. Yousfi a indiqué que ‘’depuis le début du mois en cours, le complexe a exporté pour 34 millions dollars et exportera dans les deux prochain mois pour 30 millions dollars pour atteindre à la fin de l’année en cours 120 millions dollars d’exportation en produis ferreux et d’acier’’.
Il a également assuré qu’après l’achèvement de tous les investissements dans deux ou trois années, ‘’le complexe saura surmonter toutes les difficultés financières en produisant plus d’un million tonnes par année’’.
Le projet de partenariat engagé à l’intérieur du complexe par des sociétés algériennes dont le complexe El Hadjar et des émiratis avec un investissement d’un milliard dollars renforcera la sidérurgie nationale mais nécessitera la mobilisation d’importante capacités électriques d’où la décision du gouvernement du faire réaliser une centrale électrique à l’intérieur du complexe.
Le gouvernement a également décidé d’assurer au complexe une source autonome d’approvisionnement en eau après la crise d’alimentation en eau de l’été passé, a encore relevé le ministre qui, concernant l’approvisionnement du complexe en minerai de fer à partir des mines d’El Ouenza et Boukhedra (Tébessa) qu’il visitera lundi, a souligné la nécessité de porter la production de ces mines d’un million tonne actuellement à 3 millions tonnes pour approvisionner les unités industrielles.
Au début de sa visite, le ministre a inspecté le haut fourneau n 2, la centrale à oxygène, le laminoir à froid, le laminoir à chaud et le laboratoire technologique du complexe El Hadjar qui emploie 5.000 travailleurs.
Il a également visité l’entreprise Ferrovial de construction matériels et équipements ferroviaires, l’entreprise CITAL d’assemblage de rames de
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tramways, une papèterie, une unité de production de médicaments et une usine de produits électroménagers.
Benmessaoud: les établissements hôteliers doivent pratiquer des prix raisonnables (APS)
Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Abdelkader Benmessaoud a déclaré, dimanche à Mostaganem, que les établissements hôteliers publics et privés doivent pratiquer des prix raisonnables à la portée des Algériens.
Lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya, le ministre a souligné que les prix dans les hôtels doivent obéir à l’offre et la demande, évoquant la possibilité de réduire les prix à un niveau précis en prenant en considération les coûts d’investissement.
Abdelkader Benmessaoud a, toutefois, fait observer que les prix actuels ne sont pas élevés par rapport à d’autres pays, sauf que les établissements hôteliers, publics surtout, doivent améliorer la méthode de gestion et promouvoir les prestations.
Par ailleurs, il a souligné que son département ministériel oeuvre à relancer le secteur à travers la simplification des procédures d’accompagnement des investisseurs, à développer le tourisme intérieur et à promouvoir la destination Algérie.
Le ministère oeuvre cette année à évaluer le schéma directeur du tourisme à travers la tenue de séances régionales et nationales permettant à tous les acteurs de mettre à jour les objectifs de la stratégie du secteur en tant qu'élément fort de
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