Revue de Presse du 08 mai 2018 Publié le 08/05/2018 à 14:32
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Mardi 08 mai 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Raouya: la nouvelle mouture des lois de finances confèrera plus de liberté aux gestionnaires (APS) .................................................................................................... 3
ï‚· Bedoui relève l’importance accordée par l’Etat au développement des zones enclavées (APS) .......................................................................................................... 5
ï‚· LFC 2018 : Fortes taxes sur les importations (El Moudjahid) .................................... 6
ï‚· Ouverture aujourd’hui de la 51e Foire internationale d'Alger : Meilleure compétitivité en toile de fond (El Moudjahid) ............................................................ 7
ï‚· Hausse des cours du pétrole : La politique de restrictions budgétaires sera-t-elle revue par le gouvernement ? (El Watan) .................................................................... 9
ï‚· M. Abdelkader Semmari, président du Club économique algérien : «La PME, un vecteur de développement économique» (El Moudjahid) ........................................ 11
ï‚· Conseil de la Nation: présentation et débat du projet de loi sur l'apprentissage mardi (APS) .............................................................................................................. 12
ï‚· Réforme des subventions : Le think tank Nabni appelle à un « débat national » (Reporters) ................................................................................................................ 13
ï‚· Enième programme pour faciliter l’accès au foncier industriel : Renouveau industriel, une illusion bien entretenue (El Watan)................................................... 14
ï‚· Usine de véhicules militaires de Tiaret: livraison de 409 unités au profit de plusieurs administrations (APS) ............................................................................................... 17
ï‚· 60 nouveaux hôtels opérationnels dès la saison estivale (Algérie Eco) .................... 17
ï‚· Recherche de partenariat dans les énergies renouvelables et les gisements d’hydrocarbures en off shore : Des compagnies US bientôt à Alger (Reporters)..... 18
ï‚· Le consultant Tewfik Hasni à propos du projet de loi sur le nucléaire civil : «Une centrale nucléaire coûte plus cher qu’une centrale solaire» (Reporters) .................. 19
ï‚· Le pétrole atteint les 75 dollars en raison des tensions géopolitiques (Algérie Eco) 21
ï‚· Condor Electronics rachète la filiale «Alver» du groupe verrier français «Verrallia» (Algérie Eco) ............................................................................................................. 22
ï‚· Le groupe Faderco inaugure une nouvelle usine à Sétif (Algérie Eco) .................... 23
ï‚· Industrie automobile : Youcef Yousfi appelle les constructeurs faire «confiance» en la politique du gouvernement (Reporters) ................................................................ 23
ï‚· Sovac met en place le crédit automobile (Algérie Eco) ............................................ 24
ï‚· Elle a signé des conventions avec trois banques: Sovac commence à vendre ses voitures à crédit (Le Quotidien d’Oran) .................................................................... 25
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 26
ï‚· Marché parallèle des devises : 1 Euro s’échange contre 214 DA (Algérie Eco) ...... 26
ï‚· Alliance Assurances : Le chiffre d’affaire en hausse de 5% en 2017 (Algérie Eco) 27
ï‚· La finance islamique, nouveau symbole de l’incapacité à réformer le secteur bancaire algérien (TSA) ............................................................................................ 28
Commerce ............................................................................................................................................................ 32
Coopération ......................................................................................................................................................... 32
ï‚· Le partenariat stratégique sino-algérien repose sur la "confiance mutuelle" (APS) . 33
ï‚· Algérie-Etat Unis: la coopération économique et financière évoquée à Alger (APS) ................................................................................................................................... 34
ï‚· Sceller des relations de partenariat entre les communautés d’affaires des deux pays (APS) ......................................................................................................................... 35
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A la une
Raouya: la nouvelle mouture des lois de finances confèrera plus de liberté aux gestionnaires (APS)
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya a affirmé, lundi à Alger, que la nouvelle mouture des loi de finances, qui entrera en vigueur en 2021, confèrera plus de liberté aux gestionnaires.
Le ministre qui présentait le projet de loi organique relative aux lois de finances devant la Commission des Finances et du budget de l'APN, M. Raouya a précisé que "ce projet assoit le principe du budget orienté vers les résultats à partir d'objectifs fixés au préalable et non en fonction des dépenses comme c'est le cas actuellement".
De ce fait, le cadre de gestion budgétaire consacré par la nouvelle loi confère plus de liberté aux gestionnaires et, partant, plus de responsabilité, d'où le principe d'évaluation et de contrôle des performances, selon le ministre qui a ajouté que "la gestion budgétaire dans sa nouvelle mouture repose sur le budget des programmes tant qu'elle est présentée à moyen terme concernant les dépenses, ce qui confère plus de liberté aux gestionnaires dans la gestion des programmes, en ce sens qu'elle permettra le transfert des affectations selon des procédures précises, a-t-il ajouté.
Dans le même contexte, M. Raouya a qualifié d'"irréversible" le principe d'annalité dans les finances publiques, indiquant que les programmes gouvernementaux dépassaient le cadre annuel, notamment lorsqu'il s'agit de l'exécution de sa politique publique.
Sur cette base, le principe d'annalité sera exclu des dépenses d'équipement pour un programme donné, a ajouté M. Raouya, indiquant que le transfert dans ce cas ne doit pas dépasser 5% de l'affectation initiale.
Le nouveau cadre de gestion budgétaire repose, entre autres, sur l'installation d'un "commissaire aux programmes" au profit des ministères et entreprises publiques qui se divisent, à leur tour, en programmes, sous-programmes et actions à travers l'intégration des budgets de fonctionnement et d'investissement sous un seul compte.
La structure des LF sera également révisée et comportera dans sa nouvelle mouture quatre parties au lieu de deux.
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Les nomenclatures du budget seront, par conséquent, répartis selon la fonction et la nature économique des dépenses et selon les hautes fonctions de l'Etat suivant des unités administratives, une démarche de nature à accorder "une meilleure transparence aux informations budgétaires et permettre d'avoir une meilleure présentation des LF ainsi que de leurs contenus".
S'agissant des comptes d'affectations spéciaux, le ministre a fait savoir que ces fonds seront conditionnés par l'existence d'un lien direct entre les recettes et les dépenses, ce qui conduira, a-t-il expliqué, à une diminution progressive de leur nombre.
La nouvelle mouture des LF permettra également de résoudre la problématique de la réévaluation excessive des projets, a ajouté le ministre.
Maintien du Fonds de régulation des recettes avec un usage limité
Le projet de loi organique prévoit, en outre, la possibilité d'ouvrir, au niveau des livrets du Trésor, un compte d'affectation spécial devant contenir l'excédant des prévisions des ressources fiscales des hydrocarbures.
L'utilisation des revenus de ce compte (Fonds de régulation des recettes) ne dépassera pas, toutefois, un taux défini du Produit intérieur brut (PIB), lequel sera fixé en vertu de la LF, explique M. Raouya.
En vertu du nouveau projet de loi, des affectations pourraient être dégagées par le Gouvernement -dans des cas urgents- à travers des décrets, à condition que le montant cumulé de ces affectations ne dépasse pas 3% des affectations prévues par la LF.
Les amendements introduits seront soumis au Parlement pour approbation dans la loi de finance corrective subséquente.
Le texte introduit, en outre, la possibilité de s'adapter aux éventuels changements des structures gouvernementales qui pourraient induire un changement de l'organisation des départements ministériels.
En vertu de la loi proposée, le gouvernement soumettra devant le parlement avant la fin du 1e trimestre de l'exercice budgétaire, un rapport sur la stratégie pluriannuelle pour l'ensemble des administrations publiques, ce qui permet d'effectuer une évaluation globale du financement des politiques publiques.
D'autre part, il sera procédé à l'interdiction des dispositions non financières et non fiscales dans la loi de finances. Aussi, toutes les dispositions relatives à l'assiette, les taux, les exemptions et les modalités de recouvrement fiscal seront émises exclusivement dans les lois de finances, ajoute le ministre.
Selon le nouveau règlement proposé, la Cour des comptes ne se contentera pas uniquement d'élaborer un rapport dans lequel elle émet ses observations, mais adoptera officiellement les comptes de l'Etat pour un exercice donné.
Pour ce qui est de la loi portant règlement budgétaire, l'année de référence sera révisée pour passer à l'année qui précède la présentation de la loi de trois ans (A- 3) à deux ans (A-2) pour les années 2023,2024 et 2025 pour ainsi atteindre une seule année (A-1) à partir de 2026.
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Répondant à une interrogation des membres de la Commission sur le choix de la date de 2021 pour l'entrée en vigueur de la nouvelle mouture, M. Raouya a justifié ceci par la nécessité de prendre le temps nécessaire pour une meilleure maitrise de ce nouveau système par les administrations et organismes concernés, le parachèvement de la numérisation du système financier et la promulgation des décrets et instructions y afférentes.
Présidée par Toufik Torèche, président de la Commission, cette rencontre a vu la participation du ministre des relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda et de cadres du ministère des Finances.
Bedoui relève l’importance accordée par l’Etat au développement des zones enclavées (APS)
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a relevé lundi depuis la commune de Beni Ouartilane (à 84 km au nord de Sétif) l’importance accordée par l’Etat au développement des zones enclavées.
Au deuxième jour de sa visite de travail effectuée dans cette wilaya, M. Bedoui, accompagné par le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a indiqué que "le processus de développement n'a pas de frontières et se poursuivra dans les moindres recoins de notre pays".
Il a dans ce sens déclaré, que les programmes de développement, mis en place notamment dans les domaines de la santé, l’éducation, l’alimentation en eau potable et la réalisation des routes, seraient "profitables à tous les citoyens particulièrement ceux des zones enclavées".
Affirmant que la dynamique de développement à laquelle aspire le pays ne saurait se réaliser sans la conjugaison des efforts de tous, le ministre a souligné que le Président de la République Abdelaziz Bouteflika a oeuvré et continue d’oeuvrer en faveur de la consécration de la dimension sociale de l’Etat qui se traduit par la prise en charge des préoccupations des citoyens.
Noureddine Bedoui qui était accompagné par Hocine Necib a lancé, depuis la commune d’Aïn Legradj, située à 60 km au nord de Sétif, le chantier des travaux de dotation en eau potable de six communes du nord de la capitale des Hauts plateaux à partir du barrage de Tichy Haf (Bejaia) dans le cadre du projet des grands transferts des eaux, adopté par les pouvoirs publics, pour satisfaire les besoins exprimés en matière d’AEP et consolider le développement dans ces zones enclavées.
Le projet qui concerne, entre autres, les communes de Beni Ouartilane, Ain Legradj, Guenzet et Beni Mouhli a nécessité la mobilisation d’un investissement de l’ordre de 76 milliards de dinars pour la réalisation de
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72 km linéaires de conduite d’eau et dix (10) stations de pompage, selon les informations données sur place.
Une fois opérationnel, ce projet d’envergure permettra une alimentation en eau en H24 pour 78000 âmes que totalisent les six communes, a-t-on précisé.
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, a instruit, in situ, à l’effet de réduire le délai de réalisation de ce projet, arrêté à 26 mois, soulignant que ce projet revêt "le caractère d’urgence" et les moyens humains et financiers doivent être mobilisés pour le réceptionner dans les meilleurs délais.
De son côté, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib a annoncé le projet d’alimentation en eau potable au profit des communes de Bouandes, Bousselam, Moaklene et Telaifacene à partir du barrage Ain Zada.
Dans la commune de Bougaâ, à 50 km au nord de Sétif, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a présidé une rencontre avec les représentants de la société civile au cours de laquelle il a réitéré l’engagement de l’Etat à poursuivre le développement, à travers l’encouragement de l’investissement et la réalisation de projets devant améliorer les conditions de vie des citoyens de la région particulièrement ceux liées à l’électrification rurale, à l’AEP et à l’habitat.
Dans la commune de Beni Ouatine, M. Bedoui s’est recueilli à la mémoire de l’érudit Hocine El Ouartilani (1713-1779) grand père du cheikh Fodil El Ouartilani (1906-1959), avant d’inspecter le projet de réhabilitation de la Maison du cheikh Fodil El Ourtilani.
Les ministres de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire et des Ressources en eau devront présider, dans la commune El Ouricia, la cérémonie de mise en service du projet de renforcement d’alimentation en eau potable des habitants à partir du barrage EL Mouane.
LFC 2018 : Fortes taxes sur les importations (El Moudjahid)
Consacrant les orientations économiques du gouvernement, en matière de soutien à la production locale, de diversification de l’économie nationale, et de consolidation du dispositif d’encadrement du commerce extérieur, le projet de loi de finances complémentaire pour l’exercice 2018, introduit de nouvelles dispositions appelée à consolider davantage l’action des pouvoirs publics dans le cadre de cette vision. Le texte qui devrait être examiné demain, en Conseil des ministres, selon certaines sources, traduit ainsi, l’engagement de l’Etat à aller progressivement vers une dynamique de croissance, hors hydrocarbures, qui soit soutenue par une production orientée vers l’objectif de substitution aux importations. Dans cette optique, les nouvelles dispositions contenues dans l’avant projet de loi de
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finances complémentaire 2018 interviennent en adaptation à la situation économique et financière que traverse le pays, mais aussi, aux projections économiques retenues dans le plan d’action du gouvernement. Dans cette perspective, une «taxe supplémentaire provisoire préventive» a été introduite. Il s’agit d’ne imposition applicable aux marchandises finies importées et qui sont produites localement dans le souci de protéger la production nationale. Le taux de cette taxe douanière, devant entrer en vigueur dès le mois de juin prochain, pourrait atteindre jusqu’à 200%. Le ministre du Commerce avait justifié l’introduction ce cette taxe par le motif de «renforcer les mesures de protection de la production nationale et réduire la charge des importations sur la balance commerciale». M. Saïd Djellab avait expliqué, que «Le recours du gouvernement à l'imposition d'une taxe provisoire au lieu d'une taxe permanente est dû au fait que les taxes provisoires répondent à une conjoncture exceptionnelle et sont d'une grande efficacité, alors que le changement des taxes permanentes pourrait refléter une image instable de l'économie du pays». En définitive, la démarche s’inscrit en droite ligne des objectifs du gouvernement qui ambitionne de ramener aux normes la balance des paiements par la réduction du déficit commercial, ce qui, nécessairement, induit une maîtrise de la cadence des importations. Cette nouvelle politique commerciale en phase de mise en oeuvre s’inscrit, en fat, dans le cadre de la stratégie nationale pour la promotion des exportations hors hydrocarbures. Une reconfiguration dictée par cette volonté d’acheminer le pays vers un nouveau modèle de croissance basé sur une économie de production, mais aussi, sur une réelle stratégie à l’exportation, et les filières à fort potentiel étant identifiées. Si les recettes des hydrocarbures ont jusque-là permis à l’Algérie de consolider son infrastructure et de construire un tissu économique structuré, les derniers bouleversements du marché pétrolier et leurs conséquences sur les finances du pays sont là pour rappeler à quel point notre économie demeure vulnérable sans alternative. Dans ce contexte, les mesures apportées au projet de loi de finances complémentaires pour 2018 confirment cette option pour la diversification de l’économie du pays, mais aussi, pour une croissance à valeur réelle.
Ouverture aujourd’hui de la 51e Foire internationale d'Alger : Meilleure compétitivité en toile de fond (El Moudjahid)
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia inaugure cet après la 51e édition de la Foire internationale d'Alger (FIA) au Palais des expositions (Pins maritimes). Cette édition qui se tiendra du 8 au 13 mai avec la Chine en tant qu’invité d’honneur représentée par 58 entreprises verra la participation de 704 opérateurs économiques nationaux et étrangers.
L’événement est placé sous le thème «le Commerce au service de la production nationale», l’occasion de mettre en valeur des produits
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alternatifs de développement ou encore de mieux cerner les enjeux liés au commerce et aux exportations. Devenue au fil des ans le rendez-vous incontournable des différents acteurs intervenant dans tous les secteurs de l’économie, la FIA 2018 comprendra une importante participation des entreprises nationales et étrangères. L’accent sera mis cette année sur les principaux enjeux de l’évolution du commerce et la promotion de la production nationale localement et à l’export, un domaine qui n’a jamais été autant d’actualité que cette année. Il s’agit donc de sensibiliser les participants et les visiteurs au sujet de la promotion de la production nationale, à l’heure où les entreprises cherchent à gagner des parts de marché et des débouchés à l’export et où les consommateurs sont de plus en plus soucieux de la qualité des produits.
L’Algérie jouit d’un important potentiel industriel et agraire et compte, désormais, à son actif de longues années d’expérience dans de nombreux secteurs, tel que l’agroalimentaire, l’industrie des boissons, l’industrie pharmaceutique, les services, les matériaux de construction… qui sont autant de leviers de croissance hors hydrocarbures. Pour ce qui est d’une diversification réussie et durable, érigée en priorité, l’Algérie devra plus que jamais compter sur la mobilisation de l’ensemble des acteurs de l’économie (producteurs, transformateurs, chaîne de distribution, etc.) pour assurer la promotion d’une industrie conforme aux méthodes de production responsables et respectueuses de l’environnement. Cette 51e édition de la FIA devrait tenir toutes ses promesses, permettant cette année encore à tous les visiteurs ainsi qu’aux professionnels de profiter du rayonnement national et international dont bénéficie la FIA depuis son lancement en 1964.
La forte participation avec 350 entreprises algériennes et 63 entreprises mixtes nées de partenariats avec des opérateurs étrangers ainsi que 296 exposants étrangers, est un plébiscite faisant de l’Algérie un carrefour d’opportunités nationales et internationales unique dans le domaine de l’économie. C’est l’occasion aussi pour les opérateurs de tisser de nouveaux partenariats, de renforcer leur portefeuille clients ou encore d’explorer de nouvelles pistes d’investissement.
Pour les entreprises algériennes il s’agit aussi d’oeuvrer constamment pour une meilleure compétitivité, ne cessant de se développer et de se moderniser. Des entreprises qui contribuent au développement, mais aussi à la création d’emplois et de richesses et à l’émergence de véritables pôles de croissance, tout en veillant à respecter leurs obligations en termes de qualité des produits, d’approvisionnement du marché, de sécurité et de préservation des ressources naturelles. Certes, notre économie a évolué au cours de ces cinq dernières années à des vitesses variées, avec l’émergence de nouveaux secteurs d’activités ou la modification structurelle d’autres activités. Des entreprises différentes, mais elles ont réussi avec des marques fortes. Même si elles ne sont pas de taille internationale, ce sont des capitaines de l’industrie locale, capables de tenir la dragée haute aux sociétés internationales. Leaders, ils ne s’en laissent pas conter par les grands groupes étrangers avec lesquelles ils rivalisent à armes égales. Dans certains domaines, comme
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l’industrie des boissons, ni les multinationales ni la rude concurrence nationale n’ont réussi à les détrôner. Ainsi, solidement implantées dans les activités les concernant, les responsables de ces entreprises rêvent désormais plus grand et plus loin, à la faveur des facilités accordées par l’Etat pour l’export.
L’heure des atermoiements est passée, il est temps d’agir et laisser à l’exécutif l’opportunité de faire enter l’économie et, par extension, tout le pays, dans une nouvelle ère, celle d’une diversification économique progressive et d’une croissance nécessaire et qui doit s’atteler à bien piloter les réformes, visant l’amélioration du climat des affaires, seule à même de permettre un décollage des investissements. Depuis l’avènement de la crise liée à la chute des prix du pétrole, plusieurs signes augurent d’une véritable prise de conscience au sein de l’exécutif et de l’opinion publique de l’urgence à mener des réformes économiques et sociétales majeures. Ainsi, voulons-nous croire que toute les bonnes volontés affichées de notre classe politique et notre élite économique seront à la hauteur des enjeux, et osons penser que tous les Algériens auront retenu les leçons de la crise. A vrai dire, le pays sort lentement et difficilement d’un contexte général plus compliqué, mais il est condamné à diversifier son économie. Sous peine de rechute.
Hausse des cours du pétrole : La politique de restrictions budgétaires sera-t-elle revue par le gouvernement ? (El Watan)
Dopés par la géopolitique, les prix du pétrole ont subitement rebondi. D’à peine 60 dollars en moyenne en 2017, ils dépassent allègrement les 74 dollars aujourd’hui. Quelques pointes à 75 dollars indiquent que les cours pétroliers pourraient s’envoler au moindre retournement de conjoncture (conflit ouvert avec l’Iran, actes terroristes au Nigeria, décision intempestive de Donald Trump, etc.).
L’instabilité géopolitique qui affecte une bonne partie de la planète conforte malheureusement cette hypothèse en dépit de la disponibilité d’importants stocks qui auraient normalement dû tirer les prix du pétrole et du gaz vers le bas.
Bien qu’il soit encore trop tôt pour présager de la durée de cette subite envolée, cette dernière constitue à l’évidence du pain béni pour les autorités algériennes à court d’argent en cette période extrêmement sensible de préparation à un 5e mandat présidentiel qui requiert des ressources financières considérables pour fidéliser l’électorat à coups de transferts sociaux et d’affectations de rentes.
Les 10 à 12 milliards de dollars supplémentaires que pourrait procurer cette remontée des cours pétroliers qui s’ajoutera à l’argent de la planche à billets et au supplément d’impôts collectés vont conforter les autorités algériennes dans leur gestion rentière du pays. Elles continueront à
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dépenser sans compter dès lors qu’il s’agit de se maintenir le plus longtemps possible au pouvoir.
Bien que le prix de référence pour l’élaboration de la loi de finances pour l’année 2018 soit de 55 dollars le baril, l’équilibre budgétaire réel ne pourra être atteint cette année qu’avec un prix moyen annuel avoisinant les 80 dollars, estiment quelques experts. On est pour l’instant encore loin du compte, le déficit pouvant dépasser les 10 milliards de dollars si les prix venaient à caracoler, comme on le redoute, autour de 75 dollars seulement.
Anticipant cette envolée des cours hydrocarbures que l’on espère forte et durable, le gouvernement qui agit en période préélectorale (l’élections présidentielle aura lieu en avril 2019), le gouvernement prévoit d’ores et déjà d’augmenter fortement les dépenses budgétaires dans le courant de l’année et sans doute encore plus en 2019.
Ces dépenses vont, comme chaque année, grossir le déficit des dépenses publiques qui pourraient atteindre voire allègrement dépasser les 2500 milliards de dinars, selon des prévisions largement relayées par la presse. Un déficit que seul un prix du pétrole à 100 dollars, conforté par l’apport de la planche à billets et une collecte d’impôts exceptionnelle, pourrait résorber.
Critiqué de toutes parts (FMI, Banque mondiale, opinion publique) pour l’usage de la planche à billets, le gouvernement pourrait décider de modérer cet apport problématique qui risque d’engendrer une envolée de la dette intérieure aux conséquences désastreuses sur les grands équilibres économiques et financiers du pays.
A en croire le ministre des Finances, il a été très peu fait usage de la planche à billets dont les premiers tirages (environ 700 milliards de dinars) auraient exclusivement servi à la résorption d’une partie de l’impasse budgétaire qui se chiffre comme on le sait à environ 13% du Produit intérieur brut (PIB). L’embellie financière générée par l’inattendue hausse des cours pétroliers pourrait inciter, pour le grand bien de notre économie, le ministère des Finances et la Banque d’Algérie à mettre en veilleuse la planche à billets.
La remontée des cours pétroliers et gaziers dopera également la balance des paiements qui accusait un problématique déficit ayant contraint le gouvernement à mettre en oeuvre un programme drastique de réduction des importations qui lui a valu de vives critiques, notamment de la part des pays cosignataires d’accords de libre échange (ZLEM et ZLA).
Le gouvernement sera-t-il tenté, au vu des encaisses supplémentaires générées par la hausse des prix des hydrocarbures, de lâcher du lest pour calmer ses partenaires européens et arabes, lésés par la réduction des exportations en direction de notre pays ? Tout porte à croire que le gouvernement algérien, en mal de reconnaissance étrangère notamment en cette période de troubles géopolitiques, le fera.
On ne connaît uniquement pas l’ampleur du délestage qu’il sera appelé à consentir à ses remuants partenaires, notamment européens, dont une importante personnalité vient d’effectuer un déplacement à Alger uniquement pour s’enquérir de ce problème. Au ministère du Commerce,
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on commence même à évoquer la possibilité de mettre fin aux interdictions d’importation d’une gamme d’environ 1000 produits et d’utiliser à la place de ces interdictions des taxes douanières plus élevées. Le commerce extérieur pourrait ainsi continuer à évoluer normalement tout en permettant à l’Etat d’empocher de substantielles recettes douanières.
On s’interroge enfin sur les répercussions possibles de cette hausse inattendue des prix des hydrocarbures sur le niveau de nos réserves de change et sur la remise en selle du fonds de régulation des recettes. Trop tôt pour en parler, reconnaissent les experts qui s’accordent toutefois à dire que les réserves de change (90 milliards de dollars au début de l’année 2018) continueront à baisser compte tenu des dépenses qui seront engagées cette année, tandis que le fonds de régulation des recettes n’aura de chance de ré-émerger que si cette dynamique de remontée des prix s’installe dans la durée. Une prévision qu’il est encore trop tôt de confirmer.
M. Abdelkader Semmari, président du Club économique algérien : «La PME, un vecteur de développement économique» (El Moudjahid)
Le président du Club économique algérien, Abdelkader Semmari, invité hier au forum du quotidien Le Courrier, a relevé l’importance des PME dans le développement économique, précisant que nombre de pays, aujourd’hui puissances mondiales, se sont appuyées sur ces entreprises. Avec une nouvelle loi d’orientation, la PME, faut-il le préciser, va contribuer à asseoir le principe d’une large diversification économique. Cette loi a été précédée par des décisions relatives à l’investissement, la normalisation et la métrologie et tout un arsenal de mesures dont il assure qu’il va concourir à l’amélioration du développement de l’entreprise et de son environnement. Cette nouvelle loi introduit plusieurs mesures de soutien à cette catégorie d’entreprises en matière de création, de la recherche et développement, de l’innovation, de développement de la sous-traitance, de financement d’actions de sauvetage et de reprise des activités des PME en difficulté mais viables. Le texte soumet également une proportion de marchés publics à une concurrence inter-PME selon des conditions et modalités qui seront définies par voie réglementaire. En outre, le texte érige l’Agence nationale de développement et de modernisation des PME (ANDPME) en un instrument de l’Etat chargé de la mise en oeuvre de la stratégie de développement de la PME et la renforce pour la réalisation de ses missions. Cette agence devrait assurer, selon le texte, la mise en oeuvre de la politique de développement des PME en matière d’émergence, de croissance, et de pérennisation y compris l’amélioration de la qualité, la promotion de l’innovation et le renforcement des compétences et des capacités managériales des PME.
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D’autre part, l’ex-ministre de la PME-PMI a rebondi sur l’informel, relevant l’absence d’une information économique exacte, tout en précisant que le point de départ de la bancarisation de l’argent circulant hors circuit bancaire a pour nom : confiance.
Sur un autre sujet, l’industrie automobile, le conférencier a mis en relief l’importance de la sous-traitance notamment pour la pièce de rechange qui coute excessivement cher à l’Algérie, des partenariats ainsi que du taux d’intégration. A ce sujet, on rappelle que le ministère de l’Industrie a annoncé le lancement au courant de l’année 2018 de la fabrication des produits plats utilisés dans l’industrie des carcasses de véhicules, qui donnera un nouvel élan à ce secteur et contribuera à l’augmentation du taux d’intégration en la matière.
Les efforts pour atteindre l’objectif, se poursuivent sur trois plans qui versent dans l’obligation d’augmenter le taux d’intégration, imposer aux importateurs de la pièce détachée la fabrication de ces pièces en Algérie et soutenir les industries préparatoires comme l’industrie des produits plats en sidérurgie considérés comme l’une des principales matières premières entrant dans la fabrication de véhicules.
Conseil de la Nation: présentation et débat du projet de loi sur l'apprentissage mardi (APS)
Le conseil de la Nation reprendra mardi ses travaux, en séance plénière, consacrée à la présentation et au débat du projet de loi définissant les règles applicables en matière d'apprentissage, a indiqué lundi un communiqué du conseil.
Lors de cette séance, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels répondra aux interventions et préoccupations des membres du conseil de la Nation, concernant ce projet de loi, indique-t-on de même source.
Parmi les mesures approuvées par ce texte de loi récemment adopté par les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN), "l'accès de l'apprenti à un présalaire, aux services de sécurité sociale dans le cadre de la couverture sociale, aux allocations familiales, au droit à un congé de maternité et au contrôle médical, la garantie des droits de brevets d'invention pour l'apprenti créateur tout au long de son stage de formation, à travers l'octroi des droits d'auteurs". Il offre également "la possibilité de recrutement de l'apprenti sans recours préalable aux dispositifs d'emploi".
La formation par apprentissage est ouverte à tous les jeunes âgés entre 15 à 35 ans maximum, à la date de signature du contrat d'apprentissage et y sont exclus des personnes présentant des handicaps physiques. Il est tenu compte des voeux et capacités des candidats aux postes d'apprentissage lors de l'orientation.
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L'orientation de l'apprenti est organisée, en association avec l'établissement public de formation professionnelle et l'employeur, la durée de formation par apprentissage étant fixée de 1 à 3 années maximum, selon les spécialités.
Il est également prévu, en vertu de cette loi, "la création d'une banque de données auprès de l'administration centrale du ministère". Les données "sont établies par commune et par wilaya et comportent notamment la liste nominative et les qualifications professionnelles des maîtres d'apprentissage, des artisans ainsi que la liste des employeurs".
Le nouveau texte de loi fait obligation à la commune d'oeuvrer, en coordination avec les établissements publics de formation professionnelle se trouvant sur son territoire, à la promotion de l'apprentissage à travers l'information du large public, notamment des jeunes, sur les opportunités de placement en matière d'apprentissage offertes par les différents employeurs", ainsi que la mise en place au niveau local, d'une commission de conciliation pour tout litige éventuel à l'occasion de l'exécution du contrat d'apprentissage.
La formation par apprentissage sera consacrée au niveau des entreprises publiques, ainsi que la possibilité pour les entreprises publiques à caractère industriel et commercial relevant de l'Armée populaire nationale (ANP) d'accueillir les apprentis au même titre que les sociétés étrangères activant en Algérie.
Le texte souligne également que les chambres nationales, régionales et de wilayas du commerce et de l'industrie, de l'agriculture, de l'artisanat et des métiers de la pêche, les collectivités locales, ainsi que les unions professionnelles, les organisations patronales, les associations concernées contribuent à la promotion de l'apprentissage", relevant également que des inspecteurs du travail et des inspecteurs chargés de l'apprentissage "peuvent mener des opérations conjointes de contrôle dès la mise en apprentissage des apprentis, et de procéder à l'identification des nouveaux postes d'apprentissage au sein des organismes employeurs".
Réforme des subventions : Le think tank Nabni appelle à un « débat national » (Reporters)
Le collectif Nabni a rendu publique hier l’intégralité de la « Réforme des subventions et la compensation des pertes de pouvoir d’achat» qu’il avait présentée en mi-mars dernier.
Ce que propose Nabni, dans ce qui s’apparente à une feuille de route « chiffrée », n’est ni plus ni moins que de paver la voie à un nouvel Etat social en vue de préserver la « justice sociale », qui passera, à ses yeux, soit par le ciblage progressif de tous les ménages déclarant un revenu inférieur à un certain plafond, soit par l’instauration d’un revenu universel individuel. Surtout, il réitère sa volonté de vouloir soumettre au débat
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général la question des subventions et de la considérer comme un « chantier » national, en lui conférant l’expertise et les moyens qu’il requiert. Nabni est convaincu que les deux options-solutions qu’il propose « sont moins chères que les subventions actuelles (plus de 13% du PIB, dont plus de 7% pour l’énergie) et élimineraient les distorsions et gaspillages du système de subvention universelle des prix (surconsommation, fraudes, etc.)». «Elles généreraient des économies considérables au budget de l’Etat (plus de 8% du PIB pour le ciblage progressif et 5% pour le revenu universel), tout en protégeant une part plus large de la population que ce que propose le gouvernement », explique-t-il. Par ce texte, le collectif entend amener le gouvernement « à ouvrir le débat à une consultation nationale sur la question de la réforme des subventions et de notre modèle de redistribution sociale ». « Ce dossier stratégique doit être élevé au niveau de Chantier de la décennie 2020, et doit être pensé, débattu, conçu et équipé comme tel. Une institution nationale forte et équipée des meilleures expertises doit le mener. Ce chantier, au lieu de faire l’objet d’annonces presque mensuelles aussi légères que contradictoires, doit être porté de manière visible et engagée par le chef de l’Etat et son gouvernement, et bénéficier du plus grand appui politique », souhaite-t-il. Non sans promettre de poursuivre son effort intellectuel en proposant une nouvelle contribution qui portera sur la réforme fiscale et budgétaire qu’il veut «majeure ». « La réforme de la fiscalité ne peut être dissociée de la réforme des subventions que nous proposons dans cette publication. La charge de l’ajustement budgétaire doit être équitablement répartie entre les entreprises, les citoyens les plus riches, et le reste de la population », écrit Nabni. Il estime que « même avec les transferts monétaires proposés, réduire les subventions ferait peser le poids de l’ajustement de manière disproportionnée sur les classes moyennes. Ce programme de transferts doit également trouver de nouvelles sources de financement soutenables ».
Enième programme pour faciliter l’accès au foncier industriel : Renouveau industriel, une illusion bien entretenue (El Watan)
A en croire des sources de la Société de gestion immobilière SGI-Annaba en charge de la gestion des Zones industrielles (ZI) de Souk Ahras, Guelma, El Tarf et Annaba, outre celles en cours de réalisation totalisant quelque 2000 ha, le gouvernement s’apprêterait à lancer, d’ici peu, la mise sur pied d’une quarantaine de nouvelles zones industrielles, s’étirant sur environ 8000 hectares.
Elles devraient être implantées dans plus de 30 wilayas du pays (Annaba, Skikda, Batna et Sétif, entre autres).
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Et dans cette perspective, pour la première tranche une enveloppe avoisinant les 900 milliards de dinars aurait déjà été mobilisé pour les besoins du démarrage des chantiers d’un lot de 30 ZI prévues pour entrer en service au second semestre 2019.
Quant à la dizaine de projets de ZI restante, un budget global de plus de 600 millions de de dinars a été alloué aux études nécessaires à leur construction qui interviendra courant 2019.
L’objectif de la démarche gouvernementale, version 2018, étant «l’encouragement de l’investissement productif à travers la facilitation de l’accès au foncier industriel», une vieille rengaine qui a tendance à devenir de plus en plus lassante.
Ainsi, on ne fait que confirmer que dans la filière industrielle nationale, à chaque époque son gouvernement, ses ministres, ses décisions et ses engagements à atteindre le tant attendu renouveau industriel. Mais le mode de pensée reste figé.
Claustrés dans le manque de visibilité, nos décideurs ignorent, peut-être, que s’engager dans de nouveaux programmes, c’est également faire le bilan de ce qui a été concrètement réalisé pour mieux comprendre les besoins du présent.
Car, faut-il le rappeler, au début de l’automne 2017, le gouvernement, alors dirigé par le même Ouyahia, toujours dans l’ambition de stimuler l’investissement productif national et étranger, avait fait part d’une approche «innovante». Dans ce cadre, le Premier ministre se réjouissait, dans la foulée de la présentation de sa fameuse feuille de route, de la mise au point d’un plan d’envergure portant sur la réalisation progressive, à travers tout le territoire national, de 50 nouvelles ZI, offrant des services modernes, avec des financements pourvus par le Fonds national d’investissement (FNI), sous forme de crédit de long terme.
Moins d’une année après, ces 50 nouvelles ZI sont passées à 30 et les wilayas concernées de 39 à 30.
Quel qu’en soit le nombre exact, le pays qui dispose déjà de 72 ZI d’une superficie globale de 12 000 ha ainsi que de pas moins de 450 Zones d’activités (ZA) totalisant plus de 17 000 ha, peine à se doter d’une industrie forte et solide à même de l’aider à se défaire de sa dépendance aux hydrocarbures et à en contrer les aléas du marché.
C’est à croire qu’en matière de développement industriel, les différents gouvernements continuent de s’investir dans l’effet d’annonce, faisant outrageusement fi de l’impact que cela pourrait avoir sur la crédibilité du pays vis-à-vis des investisseurs, surtout ceux étrangers à l’adresse desquels l’on multiplie, à renfort de vaines stratégies, les tentatives de séduction.
Attitude qui incarne de mieux en mieux le symbole de ce décalage entre les enjeux de l’heure et les moyens à mobiliser pour y faire face.
Sur quel pied danser, nos gouvernants ne le savent décidément pas. Car, avant le nouveau plan d’Ouyahia, Abdelmalek Sellal avait fait de la réhabilitation des ZI son cheval de bataille.
Effets d’annonce
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Début janvier 2016, son ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, avait annoncé le lancement d’une nouvelle opération de réhabilitation de 70 ZI. Les études y afférentes finalisées et l’enveloppe budgétaire nécessaire prête. Cette opération devait être menée parallèlement à la réalisation de 49 nouveaux parcs industriels, promettait le ministre.
Près de 4 années plus tôt — avril 2012 —, Cherif Rahmani, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, apprenait que le FNI mettait à la disposition de l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF) une enveloppe de l’ordre de 85 milliards de dinars pour aménager, en 6 ans, 42 zones industrielles de «nouvelle génération», dont 27 sites devaient être construits sur 5600 hectares le long de la rocade Est-ouest, au Nord du pays, 10 sites sur 2720 ha le long de l’autoroute des Hauts-Plateaux et 5 sites totalisant 1262 ha dans le Sud.
En août 2005, un autre programme national de réhabilitation des ZI et ZA s’étalant sur 3 ans devait être mis en chantier pour un budget s’élevant 6 milliards de dinars. Y étaient concernées les ZI et ZAC situées dans les wilayas d’Alger, Blida, Tizi Ouzou, Tissemsilt, Annaba, Skikda, Sétif, Oum El Bouaghi, Constantine, Khenchela, Bordj Bou Arréridj, Relizane, Oran, Aïn Témouchent, Mostaganem et Mascara. «Tous les besoins recensés au niveau de ces zones ont été pris en charge dans le cadre de cette opération d’une importance sans précédent», se réjouissait Abdelhamid Temmar, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements de l’époque.
En même temps, le projet de création de trois villes industrielles devait être mis en route, dont celle de Bellara dans la wilaya de Jijel. Début 1999 fut donné le coup d’envoi d’une opération de réhabilitation des ZI et ZA pour laquelle l’Etat avait consacré plus de 25 milliards de dinars. Au total, 46 ZI et 18 ZA réhabilitées en 7 ans dans 40 wilayas du pays, annonçait pompeusement Abdelmadjid Menasra, alors ministre de l’Industrie et de la Restructuration.
Autres temps, autres conjonctures et enjeux, mais les réponses se focalisant toujours sur l’argent et les engagements sans lendemain. Alors que la crise s’est confortablement installée et les appels à la retenue budgétaire fusaient de partout, pas moins de 10 milliards de dinars avaient été mobilisés pour les besoins d’un programme de réhabilitation des ZA, version Bouchouareb. Bien que celui-ci se soit gardé d’indiquer le volume de l’enveloppe allouée à son programme, des sources sûres parlent de 10 milliards de dinars au minimum, puisque peu de temps avant le déclenchement de la crise, la mise allait être rejouée à hauteur de 20 milliards de dinars.
Tout cet argent englouti pour aboutir à quoi ? Une industrie qui peine à sortir la tête de l’eau et une redoutable mafia du foncier qui impose son diktat. Les croisements des intérêts occultes ayant servi à mettre en place un processus de dilapidation en règle de dizaines de milliers d’hectares.
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Usine de véhicules militaires de Tiaret: livraison de 409 unités au profit de plusieurs administrations (APS)
L'usine de fabrication de véhicules militaires de Bouchakif (Tiaret) a livré lundi 409 véhicules multifonctions et tout-terrain au profit de plusieurs administrations et structures nationales publiques et privées, indique un communiqué du ministère de la Défense Nationale (MDN).
La SPA-SAFAV de Tiaret "a procédé lundi à la livraison de 409 véhicules multifonctions et tout-terrain, dans différentes versions : transport de troupes, girafes lumineuses, véhicules pour la police scientifique et d’intervention, transport d’écoliers et ambulances médicalisées et sanitaires, de marque Mercedes-Benz Classe G et Sprinter au profit de la Direction Centrale du Matériel relevant du Ministère la Défense Nationale, le Ministère de la Justice, la Direction Générale de la Sûreté Nationale, et d’autres structures nationales publiques et privées", précise le communiqué.
Cette nouvelle livraison dénote, selon le MDN, de la "détermination du Haut Commandement de l'Armée Nationale Populaire (ANP) à développer une industrie nationale de défense selon les normes internationales et à garantir un produit de haute qualité, en plus de la création de postes d'emploi permanent, tout en assurant une formation qualitative aux personnels".
Cela permettra, poursuit la même source, d'atteindre les objectifs escomptés du partenariat entre le Ministère de la Défense Nationale et le partenaire technologique Allemand Daimler ainsi que le Fond d'Investissement Emirati ABAR.
La livraison s'inscrit dans la continuité de la concrétisation du programme de relance économique, initié par le Président de la République, visant à redynamiser l'industrie nationale et à limiter la dépendance étrangère de l'économie nationale, souligne le communiqué.
Elle vient également en exécution des instructions du Général de Corps d’Armée, Vice-Ministre de la Défense Nationale, Chef d’Etat-Major de l’ANP relatives au développement du potentiel industriel militaire pour la satisfaction des besoins de nos Forces Armées, ajoute-on de même source.
Inaugurée en 2014, l'usine de véhicules militaires de Tiaret est détenue à hauteur de 51% par l'Algérie, par le biais de l'entreprise de développement de l'industrie automobile (EDIV) du MDN (34%) et de la SNVI (17%) et à 49% par le fonds émirati ABAR, avec le groupe allemand Daimler comme partenaire technologique, rappelle-t-on.
Sa capacité de production théorique est de 6.000 véhicules de type Mercedes Sprinter et 2.000 véhicules 4x4 (classe G).
60 nouveaux hôtels opérationnels dès la saison estivale (Algérie Eco)
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60 nouveaux hôtels, d’une capacité totale d’accueil de 5000 lits, vont entrer en service dès la prochaine saison estivale, a annoncé ce lundi 7 mai le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, au forum de la Chaine 1.
Benmessaoud, qui a promis que la saison estivale 2018 sera une réussite, a indiqué que l’ouverture de ces nouveaux établissements va, non seulement, contribuer au renforcement du parc hôtelier déjà existant, mais aussi créer de nombreux postes d’emploi. Toutefois, il n’a donné aucune précision exacte sur le nombre de ces postes.
Outre l’entrée en service de ces nouveaux hôtels, le ministre fraîchement désigné est revenu les travaux de réaménagement et de modernisation de certains établissements hôteliers relevant du secteur public qui sont en cours. Martelant que les pouvoirs publics ont alloués des sommes d’argent importantes pour ces travaux de réaménagements, Benmessaoud a fait savoir que son département se dirige vers l’association avec des investisseurs privés nationaux ou étrangers pour la gestion de ces hôtels. Une gestion qui sera à l’image de ce qui se fait dans les pays voisins.
Sur la cherté des prix au niveau des complexes touristiques et des hôtels, le ministre du Tourisme a expliqué que les prix sont soumis à l’offre et la demande. Cependant, l’Etat peut intervenir, selon lui, pour imposer une régulation des prix ainsi que des offres promotionnelles, notamment durant les vacances, les fêtes religieuses et certaines occasions particulières.
A un mois et demi du début officiel de la saison estivale, certaines destinations touristiques, où les Algériens, ont leurs habitudes ont lancé des campagnes promotionnelles pour attirer plus de touristes algériens. C’est le cas de la Tunisie voisine dont le ministère du Tourisme a entamé une offensive publicitaire dans le but d’inciter les touristes algériens à se rendre en masse dans le pays du jasmin.
Recherche de partenariat dans les énergies renouvelables et les gisements d’hydrocarbures en off shore : Des compagnies US bientôt à Alger (Reporters)
Les achats d’hydrocarbures algériens par les sociétés américaines, à hauteur de 18 milliards, ont chuté à trois milliards de dollars. Ce chiffre a été communiqué hier par le président du Conseil d’affaires algéro-américain, Smaïl Chikhoune, lors de son passage sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.
Il explique cette chute par le fait que les Etats-Unis ont assuré leur indépendance énergétique grâce à l’exploitation de gaz et de pétrole de schiste. Il préconise une meilleure attractivité du marché algérien pour pouvoir intéresser les compagnies américaines et s’adapter ainsi à ce qui se fait à travers le monde pour attirer plus d’investissements dans le domaine. Ainsi, il revient sur la révision de la loi sur les hydrocarbures,
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mentionnant les risques «géologiques» que les compagnies américaines prennent lorsqu’elles recherchent de nouveaux gisements, notant que si elles ne trouvent rien «elles auront perdu leur argent». A ce sujet, il y a lieu de préciser que le ministère de l’Energie a entamé la révision de la loi sur les hydrocarbures, avec l’introduction de mesures législatives et fiscales attractives pour les investisseurs. «Ces nouvelles mesures permettront d’attirer les investisseurs dans le but de renforcer l’exploitation de ressources pétrolières», avait souligné le ministre de l’Energie, ajoutant que l’objectif final est de «développer l’économie du pays, répondre aux besoins nationaux et créer des postes d’emploi», soulignant que le programme de développement des hydrocarbures qui encadre le secteur vise à «élargir les activités d’exploration, le renforcement des réserves et l’amélioration de l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz». Dans la même optique, M. Chikhoune relève l’existence de possibilités offertes par l’Algérie dans les domaines des énergies renouvelables, les gisements d’hydrocarbures en off shore et les «non conventionnels», et annonce l’arrivée prochaine de représentants de compagnies américaines pour conclure des partenariats dans ces domaines particuliers. Il rappelle au passage, que cet intérêt à tisser avec Alger de nouveaux liens dans le secteur des hydrocarbures s’inscrit en droite ligne de la nouvelle politique de Washington de s’investir plus fortement dans le continent africain. Dimanche, le ministre de l’Energie, M. Mustapha Guitouni, lors d
Revue de Presse 26 avril 2018 Publié le 26/04/2018 à 10:37
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Jeudi 26 avril 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Protection de la production nationale, les enjeux (Sud Horizons.com) ...................... 3
ï‚· Alger – Bruxelles : l’heure de la grande explication ? (TSA) .................................... 4
ï‚· Hausse des importations des céréales et laits au 1er trimestre 2018 (APS) ................ 5
ï‚· Blé : l’OAIC commande 50 000 tonnes pour juillet prochain (Algérie Eco) ............. 7
ï‚· Sonatrach réalise une découverte pétrolière au Niger (P-dg) (APS) .......................... 8
ï‚· Pour pallier le manque de liquidité financière : Montage financier pour booster les projets de gazoduc (El Moudjahid) ............................................................................. 9
ï‚· Transition énergétique : Relever les défis (El Moudjahid) ....................................... 10
ï‚· Appel d’offres international pour la réalisation de la raffinerie de Hassi Messaoud : Les résultats connus fin juin (El Moudjahid) ............................................................ 11
ï‚· La sécurité alimentaire, levier de la concrétisation de la sécurité et de la paix (APS) ................................................................................................................................... 12
ï‚· Ressources en Eau: Necib satisfait de l’avancement de projets structurants dans la capitale (APS) ........................................................................................................... 13
ï‚· Tamanrasset: Commission interministérielle de suivi des projets de développement (APS) ............................................................................................... 15
ï‚· Jeunes investisseurs issus de la communauté algérienne à l'étranger: Cinq projets d'investissements agréés et validés (Le Quotidien d’Oran) ...................................... 16
ï‚· SENSIBILISATION SUR LE PARTENARIAT FÉMININ À CONSTANTINE : Demain se construit avec la femme (L’Expression) ................................................. 17
ï‚· FABRICATION DE CAMIONS ET AUTOBUS BEDOUI POSE LA PREMIÈRE PIERRE DE L'USINE DE GLOBAL MOTORS : Bedoui pose la première pierre de l'usine de Global Motors ( L’Expression) ................................................................. 18
ï‚· AVEC SON EFFECTIF JEUNE ET À PLUS DE 99% ALGÉRIEN : Ooredoo: une entreprise "made in bladi" (L’Expression) ................................................................ 19
ï‚· Abdelhakim Azzouzi, responsable chez Schneider Electric : « nous sommes une société qui fait partie de l’écosystème algérien » (Algérie Eco) .............................. 22
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 23
ï‚· Ouverture de la première banque mobile en Algérie : BANXY propose de meilleurs services (El Moudjahid) ............................................................................................ 23
ï‚· Caisse nationale de mutualité agricole : à l’heure des TIC (El Moudjahid) ............. 25
ï‚· Marché financier : Signature d’une convention de formation entre la COSOB et l’EHEC (Algérie Eco) ............................................................................................... 26
Commerce ............................................................................................................................................................ 27
ï‚· Consommation : à la veille du mois de Ramadhan, les prix restent stables (Algérie Eco) ........................................................................................................................... 27
ï‚· Les prix du ciment en hausse dans la région Méditerranée (TSA) ........................... 27
Coopération ......................................................................................................................................................... 28
ï‚· Les produits algériens exposés au Niger : Explorer les opportunités d’exportation (El Moudjahid) ................................................................................................................ 28
ï‚· Guitouni évalue avec l'ambassadeur d'Allemagne la 1ère journée algéro-allemande de l'énergie (APS) ..................................................................................................... 29
ï‚· RENCONTRE ALGÉRO-FRANÇAISE DE L'AGRICULTURE ET DE L'ÉLEVAGE : L'agriculture en mode B to B (L’Expression) .................................. 29
Veille ..................................................................................................................................................................... 31
ï‚· Plusieurs mesures prises pour améliorer la distribution de l'eau potable (APS) ....... 31
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A la une
Protection de la production nationale, les enjeux (Sud Horizons.com)
Installée en vertu d’ un arrêté élaboré par les ministères des Finances, du Commerce, de l'Industrie et des Mines et de l'Agriculture, la commission consultative intersectorielle est chargée de la protection de la production nationale.
Sa mission s’inscrit dans le cadre du dispositif de l'encadrement des importations qui s'ajoute aux mesures d'élargissement de la liste des marchandises soumises à lataxe intérieure de consommation (TIC de 30%) pour d’autres produits finis et idem pour le relèvement des droits de douanes (60%) sans oublier la suspension provisoire à l'importation de plus de 851 produits.
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a rappelé tout récemment que le gouvernement a mis en place des mesures de sauvegarde du marché national pour réduire le volume des importations, préserver les réserves de change et permettre à l'entreprise algérienne de se réapproprier le marché local avec le concours des organisations des opérateurs économiques. Le nouveau ministre du Commerce, Saïd Djellab, a affirmé mardi en marge d'une rencontre sur les exportations hors-hydrocarbures qu’«une réflexion est engagée par le ministère du Commerce pour l'élaboration d'un nouvel instrument de protection de la production nationale » Le ministre a indiqué que « les principaux objectifs de la suspension provisoire d'importation de 851 produits sont le rééquilibrage de la balance commerciale et l'octroi d'une marge de manoeuvre aux opérateurs économiques pour augmenter leurs capacités de production et encourager l'investissement dans certaines filières », a-t-il précisé. Il est à rappeler que l’Algérie est signataire d’un accord d’association avec l’Union européenne (UE). L'accord prévoit des dispositions pour la protection de la production nationale à travers des mesures antidumping, des mesures compensatoires, des mesures de sauvegarde et des mesures exceptionnelles en faveur des industries naissantes, ou de certains secteurs en cours de restructuration. Le recours à ce genre de protection est courant dans le monde et même dans les économies libérales, l’intérêt national prime quitte à piétiner quelques principes de liberté de commercer.
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Selon l’expert en économie, Mbarek Malek Serrai, « pour éviter les erreurs commises par le passé, la réflexion pour l’élaboration d’un nouvel instrument ne doit pas être engagé au niveau du seul ministère du Commerce. C’est une responsabilité partagée qui nécessite la conjugaison et la convergence des efforts de tous les acteurs.». Pour lui , « l’urgence est d’ouvrir le débat et d’élargir la consultation en impliquant tous les concernés de différentes institutions pour d’abord mettre en place tous les mécanismes à même de définir concrètement les produits à protéger et ensuite établir une stratégie à court, moyen et long termes pour la protection de la production nationale. Cela permettra l’amélioration de la compétitivité (qualité et prix) des produits locaux par rapport à ceux importés », a-t-il soutenu.
Autrement dit, Dr Serrai estime qu’« il est primordial de développer une économie intelligente avec comme soutien à la production nationale l'allégement des taxes douanières pour les matières premières et les intrants, notamment dans le cadre de l'Accord d'association avec l'Union européenne » a-t-il indiqué.
Alger – Bruxelles : l’heure de la grande explication ? (TSA)
Cela devait un jour arriver. L’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne, signé au début des années 2000, a fini par montrer toutes ses limites.
On n’en est pas encore à sa remise en cause, ni même à sa renégociation, mais l’évocation de l’éventualité de recourir aux « clauses de règlement de différends », l’article 100 en l’occurrence, est en elle-même un aveu que l’accord est loin d’avoir débouché sur une « prospérité partagée », conformément à l’esprit du processus de Barcelone, à l’origine de la conclusion d’accords d’association entre l’Union européenne et les pays de la rive sud de la Méditerranée.
Celui signé avec l’Algérie est particulièrement déséquilibré, en faveur de la partie européenne, de l’avis des experts d’abord, et maintenant des autorités, même si le gouvernement ne s’est pas encore exprimé officiellement sur les récentes critiques de la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, concernant le nouveau dispositif d’encadrement des importations instauré par l’Algérie. Les officiels n’ont pas réagi, mais d’autres voix, sans doute mandatées, se sont chargées de dénoncer l’ingérence des Européens dans la politique interne d’un pays souverain et surtout de rappeler combien les clauses de l’accord constituaient une « asymétrie structurelle » qu’il convient maintenant de corriger.
Comme tout deal inégal, l’accord d’association Algérie-UE était voué à l’échec dès sa signature, en 2002. Il faut d’abord rappeler que les deux parties ne l’avaient pas conclu pour les mêmes objectifs. L’Algérie l’avait fait pour des considérations plus politiques qu’économiques, l’urgence à
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l’époque étant de briser l’isolement diplomatique imposé au pays qui sortait d’une décennie de terrorisme. C’était d’ailleurs l’un des rares acquis, sinon le seul, que l’Algérie a pu tirer de cet accord.
Sur le plan des échanges économiques, il fut sur toute la ligne à l’avantage de l’Union européenne à cause évidemment de l’immense déséquilibre entre les performances et la compétitivité des entreprises des deux rives. Une situation que les experts avaient vue venir, mais le gouvernement algérien de l’époque avait ses priorités et n’avait donc pas pris en compte leurs nombreuses mises en garde.
Plus de quinze ans après, les priorités semblent redéfinies du côté d’Alger. Fortement ébranlé par la baisse brutale des prix du pétrole en 2014, le pays compte désormais ses sous, n’hésitant pas à prendre les mesures qu’il juge salvatrices pour son économie, comme justement cette orientation protectionniste qui vient de fâcher ses partenaires européens.
L’Algérie semble même prête pour la grande explication sur cet accord d’association qui lui a été imposé plus qu’elle ne l’a choisi au vu de la conjoncture dans laquelle il a été négocié et conclu. C’est sans doute ce que cache la montée au créneau – loin d’être spontanée- de nombreux acteurs de la vie économique nationale, parmi lesquels les patrons de l’UGTA et du FCE, qui ne pouvaient fourrer leur nez dans une affaire de politique étrangère sans l’autorisation expresse, voire l’injonction de qui de droit.
Les propos de Abdelmadjid Sidi Saïd et d’Ali Haddad sont en effet ceux qu’aurait tenus un responsable gouvernemental dûment mandaté.
Expliquant d’abord les motivations des mesures prises par le gouvernement, lesquelles mesures étaient « engagées par l’Algérie pour faire face au déséquilibre important de la balance des paiements et au déficit budgétaire qui menaçaient sa souveraineté financière et économique », puis tentant de rassurer les partenaires étrangers quant aux conséquences de ces mêmes décisions qui « ne remettent nullement en cause la volonté de l’Algérie de consolider sa coopération économique avec ses partenaires stratégiques dont l’Union européenne fait partie ».
On ne sait par calcul, le gouvernement a préféré emprunter des voies détournées pour dire le fond de sa pensée, mais il le fera sans doute d’une manière plus directe et plus tranchée lors de la visite ce jeudi à Alger du négociateur dépêché en catastrophe par Bruxelles, Ignacio Garcia Bercero. Ce sera l’occasion pour la partie algérienne non seulement de défendre sa position sur ce point précis de limitation des importations, mais aussi de faire comprendre aux Européens que le rapport de force n’est plus ce qu’il était il y a quinze ans et que seul le principe du gagnant-gagnant devra désormais servir de base à tout partenariat.
En tout cas, ce n’est pas le moment de montrer le moindre signe de faiblesse…
Hausse des importations des céréales et laits au 1er trimestre 2018 (APS)
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La facture d'importation des produits alimentaires a connu une faible baisse au 1er trimestre 2018 à l'exception des céréales et laits dont les importations ont enregistré une augmentation, a appris mercredi l'APS auprès des Douanes.
La facture d'importation du Groupe des produits alimentaires a atteint 2,245 milliards de dollars (mds usd) entre janvier et fin mars 2018, contre 2,25 mds usd durant la même période de 2017, soit une baisse de 5 millions de dollars (-0,22%), détaille le Centre national de l'information et des statistiques des Douanes (Cnis).
Sur les 2,245 mds usd d'importations alimentaires globales, les six principaux produits alimentaires (céréales, laits, sucres et sucreries, café et thé, légumes secs et viandes) ont été importés pour 1,676 mds usd au 1er trimestre 2018 contre 1,717 mds usd au même trimestre 2017, en baisse de près de 41 millions usd, correspondant à un recul de 2,4%.
Néanmoins, pour les céréales, semoule et farine, représentant plus de 36% des importations alimentaires de l'Algérie, leur facture a grimpé à 816,2 millions usd contre 752,5 millions usd, soit une augmentation de près de 64 millions de dollars (+8,5%) entre les deux périodes de comparaison.
Les importations des laits et matières premières des produits laitiers ont également enregistré une hausse en s'établissant à 415,84 millions usd contre 411,38 millions usd, en hausse de près de 4,5 millions usd (+1,1%).
En revanche, les importations pour le reste des produits alimentaires essentiels ont enregistré des baisses.
Ainsi, les importations des viandes ont dégringolé en s'établissant à 32,85 millions usd contre 72,82 millions usd, en baisse de près de 40 millions usd (-55%).
Quant à la facture d'importation du sucre et sucreries, elle a reculé à 218,85 millions usd contre 277,86 millions usd, en baisse de 59,01 millions usd (-21,24%).
Pour les légumes secs, ils ont baissé à 106,03 millions usd contre 114,4 millions usd (-7,32%).
De même, les importations du café et thé ont enregistré une légère baisse à 86,7 millions usd contre 88,35 millions usd (-2%).
En dehors de ces six (6) principaux produits, le reste du Groupe des produits alimentaires a été importé pour 570 millions usd de janvier à mars 2018 contre 533 millions usd de janvier à mars 2017.
Concernant les huiles destinées à l'industrie alimentaire (classées dans le Groupe des biens destinés au fonctionnement de l'outil de production), leurs importations ont baissé à 219,73 millions usd sur les trois premiers
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mois de 2018 contre 238,02 millions usd sur la même période de 2017, en diminution de près de 18 millions usd (-8%).
Ainsi, la facture globale du Groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l'industrie alimentaire s'est chiffrée à plus de 2,46 mds usd entre janvier et mars 2018 contre 2,49 milliards usd entre janvier et mars 2017, en baisse de 1,2%.
Les importations des médicaments en nette hausse
Par ailleurs, la facture d'importation des médicaments a nettement augmenté en se chiffrant à 492,22 millions usd sur les 3 premiers mois 2018 contre 345,7 millions usd à la même période de 2017, en hausse de plus de 146 millions usd (+42,4%).
Pour rappel, de nouveaux mécanismes d'encadrement des importations de marchandises dont des produits alimentaires avaient été mis en place en janvier 2018 dans le but de réduire le déficit commercial et de promouvoir la production nationale.
Il avait ainsi été décidé de la suspension provisoire d'importation de 851 produits dont des biens alimentaires tels les fromages, yaourt et produits lactés, fruits secs, fruits frais (à l’exception de la banane), légumes frais (à l’exception de l’ail), viandes (à l’exception de certaines catégories), dérivés de maïs, préparation de viandes, préparation de poissons, sirop de glucose, chewing-gum et bonbons, chocolats, produits de viennoiserie, pâtes alimentaires, dérivés de céréales, conserves de légumes, tomates préparées ou conservées, confitures et gelées, fruits conservés ou préparés, jus, préparations alimentaires, préparations pour soupes et potages, eaux minérales, pigments, arômes, papiers d’hygiène, dextrine et autres amidons.
En outre, concernant les mesures à caractère tarifaire prévues par les dispositions de la loi de finances pour 2018, il a été procédé à l'élargissement de la liste des marchandises soumises à la Taxe intérieure de consommation (TIC) au taux de 30% pour le saumon, fruits secs sans coques et autres fruits séchés, épices, sucreries, confiserie, préparations à base d’extraits et d’essence (liquide et autres).
Il a également été relevé les droits de douane pour les graines de tournesol, les préparations d’arachides, confiture, compléments alimentaires, sodas, eaux minérales et autres boissons.
Cependant, le ministère du Commerce a procédé récemment à la levée de la suspension provisoire à l’importation de certains intrants nécessaires à la production de boissons, yaourts, biscuits, confiserie et chocolat.
Blé : l’OAIC commande 50 000 tonnes pour juillet prochain (Algérie Eco)
L’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), a lancé un appel d’offres international pour l’achat de 50 000 tonnes de blé de mouture a annoncé aujourd’hui l’agence de presse Thomson Reuters.
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Selon les explications fournies par les traders européens, l’appel d’offre qui prendra fin demain le 26 Avril, ne fixe pas l’origine du blé et prévoit une livraison en mois de juillet prochain. La même source précise aussi que la commande de l’OAIC peut varier à la hausse dans cette offre.
Pour le début de ce mois, l’Office algérien interprofessionnel des céréales a acheté 388.000 tonnes de blé meunier. Et cela n’est que le dixième des besoins du pays, assure-t-on, auprès de l’Oaic qui ira sur le marché international pour d’autres approvisionnements à l’issue de la campagne céréalière de cette année.Rien que durant les deux premiers mois de 2018, notre pays en a importé pour 542,8 millions de dollars contre 530,6 millions de dollars (+2,3%), durant la même période de l’année passée.Ainsi avec des quantités importantes d’importation, l’Algériedemeure le troisième importateur mondial du blé.
Une situation qui crée une réelle concurrence des producteurs dans le monde sur le marché algérien, qui pour précision est fourni principalement par le blé français, mais ces derniers temps d’autres pays le concurrencent, à l’instar de la Russie et l’Argentine.
Par ailleurs, les autorités locales peinent à atteindre des taux satisfaisants de production nationale en matière du blé, malgré les efforts qu’effectue l’Oaic pour améliorer la qualité de la semence.
Sonatrach réalise une découverte pétrolière au Niger (P-dg) (APS)
Le groupe Sonatrach a réalisé une découverte pétrolière au Nord du Niger, a annoncé mardi à Tamanrasset le P-dg du groupe, Abdelmoumen Ould Kaddour.
Il s'agit du premier puits au Niger, foré par le groupe chinois GWDC pour le compte de Sonatrach, selon les explications du M. Ould Kaddour à la presse en marge de la visite du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui et du ministre de l'Energie Mustapha Guitouni dans cette wilaya du Sud.
Le groupe Sonatrach détient un permis de recherche à 100 % au niveau de la zone "Karfa 1" située à 100 km de la frontière algéro-nigerienne.
Cette nouvelle découverte à l'internationale a été réalisée grâce notamment aux efforts diplomatiques du ministère des Affaires étrangères pour assurer les conditions de travail nécessaires particulièrement en matière de sécurité.
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Concernant l'alimentation de la wilaya de Tamanrasset en gaz naturel, M. Ould Kaddour a assuré que le gazoduc "Tidikelt-Tamanrasset", réalisé par plusieurs filiales de Sonatrach, va permettre aux villages riverains d'accéder également à cet énergie propre.
Il mis en exergue dans ce sens le rôle de Sonatrach en tant que société "citoyenne" dans le développement local et le désenclavement des zones éloignées du grand Sud du pays.
Pour pallier le manque de liquidité financière : Montage financier pour booster les projets de gazoduc (El Moudjahid)
Le président-directeur général du groupe Sonelgaz, Mohamed Akkab, a préconisé hier à Médéa, la mise en place d’un montage financier entre les collectivités locales et son groupe en vue de transcender la contrainte financière qui ralentit l’avancement du projet de gazoduc Ben-Slimane-El-Haoudine. Réitérant la volonté de son groupe à respecter «tous les engagements pris vis-à-vis de l’Etat de prendre en charge l’ensemble des projets de raccordement en gaz naturel alloués à la wilaya», M.Akkab a assuré, lors d’une rencontre organisée au siège de la wilaya, que «tout sera mis en oeuvre pour régler le problème de manque de liquidité financière qui a ralenti l’avancement de cet important projet». Il a suggéré, dans ce contexte, l’idée d’un montage financier, dont les collectivités locales participent à hauteur de 75 % du coût du projet, et les 25 % restants à la charge du groupe Sonelgaz, de façon à permettre la relance des travaux de réalisation de ce gazoduc, destiné à alimenter pas moins de 14 localités du nord-est et l’est de la wilaya. Lancé en réalisation en avril 2017, le projet de gazoduc Beni-Slimane-El-Haoudine, d’un linéaire de 32 km, enregistre un taux d’avancement estimé à 65 %, mais bute, depuis quelques mois, sur un manque de liquidités financières qui risque d’engendrer des glissements sur les délais de sa réalisation, fixés à 2019. Les modalités de ce montage financier et le seuil fixé à chaque partie seront examinés prochainement, en vue de régler «définitivement» cet écueil financier et éviter de pénaliser les habitants des localités concernées, a indiqué, pour sa part, le chef de l’exécutif.
Le souci majeur des collectivités est de pouvoir optimiser ce type de projet de manière à couvrir le plus grand nombre possible de foyers, a ajouté le wali, évoquant la possibilité de recourir à une partie des subventions accordées à la wilaya, au titre du Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales (FSGCM), pour s’acquitter de la quote-part des collectivités locales.
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Transition énergétique : Relever les défis (El Moudjahid)
Les participants à la première journée algéro-allemande qui a été axée sur la transition énergétique, ont réitéré leur appel aux responsables des secteurs publics et privés, des domaines de la finance, de la recherche, à contribuer à cette tâche. Le chef du cabinet du ministère de l’Energie, Zoubir Djouabri a estimé que «cette première édition constitue un jalon majeur dans la coopération énergétique».
Le programme adopté par le gouvernement en 2011, mis à jour en 2015 prévoit le développement d’une capacité de 22.000 MW d’électricité d’origine renouvelable, notamment solaire, à long terme. M. Djouabri, représentant le ministre de l’Energie a appelé les investisseurs à agir «pour assurer le développement de cette industrie», soulignant ainsi, la nécessité de mettre en place «un cadre attractif pour attirer les technologues et les investisseurs autour d’un partenariat gagnant-gagnant ». De son côté, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne en Algerie, M. Micheal Zenner a soutenu que «L’Allemagne a entamé sa transition énergétique en début des années 2000», affirmant qu’«entre 2000 et 2017, la part de notre consommation électrique provenant des sources renouvelables a augmenté de 6% à plus de 30%». Le diplomate a, en outre, affirmé que «l’Algérie a engagé une démarche similaire dans le domaine de l’énergie», «ensemble, nous pouvons démontrer, à l’échelle internationale, la faisabilité et les grands avantages de la transition énergétique pour les sociétés et les économies de nos pays», a-t-il soutenu. Bénéficiant de l’un des trois plus grands gisements d’énergie solaire dans le monde, avec l’Iran et les Etats-Unis, l’Algérie détient un potentiel incroyable grâce à son exposition au soleil notamment dans le Sahara. Ce dernier se présente encore comme une région qui offre à notre pays d’immenses opportunités. Cette richesse permettrait tout d’abord de subvenir à nos besoins énergétiques les plus importants. Un constat confirmé par le président de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG), Abdelkader Choual, qui a précisé à cet effet que, «l’Algérie avec un tel potentiel pourrait même devenir un exportateur d’énergie solaire de premier rang».
Dans une déclaration à El Moudjahid en marge des travaux de cette rencontre, ce responsable a affirmé que «l’Algérie a déjà entamé son ascension vers la production d’énergie solaire.
Cette démarche devrait permettre l’économie de quelques 300 milliards de m3 de gaz, soit un volume additionnel aux réserves du pays, équivalent de 7 à 8 années de consommation nationale actuelle de gaz. La première phase de ce plan stratégique est la production de 4050 MW, dont l’appel d’offres sera bientôt lancé qui est du ressort du ministère de l’énergie», à expliqué le président de la CREG. Reste à souligner que le programme national des énergies renouvelables est adossé à celui de l’efficacité énergétique à travers diverses actions et projets au niveau de plusieurs secteurs économiques (ménages, services, industrie, transport).
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Pour réussir ce programme, l’Etat a pris des mesures et a mis en place des moyens tels que le Fonds des énergies renouvelables et de maîtrise de l’énergie, alimenté notamment par un prélèvement à partir de la fiscalité pétrolière.
Appel d’offres international pour la réalisation de la raffinerie de Hassi Messaoud : Les résultats connus fin juin (El Moudjahid)
Lancé en novembre dernier par la compagnie Sonatrach, les résultats de l’appel d’offres international pour la réalisation du projet de la nouvelle raffinerie de Hassi Messaoud seront connus d’ici la fin du mois de juin prochain. L’information nous a été communiquée par un haut cadre de la compagnie pétrolière à partir de Tamanrasset en marge de l’inauguration, ce mardi, du projet de raccordement des populations de cette wilaya frontalière en gaz naturel.
«L’appel d’offres en question a suscité un engouement manifeste des multinationales des quatres coins du globe», indique notre source. En effet, l’importance du projet de construction d’une nouvelle raffinerie à Hassi Messaoud se mesure à l’impact soulevé par cet appel d’offres qui a bénéficié d’une très large médiatisation à l’international. «Au final, les sociétés qui seront retenues pour réaliser ce projet ne dépasseront pas le nombre de cinq. Elles seront sélectionnées dans le top 20 des entreprises spécialisées en la matière», nous confie en outre notre source, soulignant par ailleurs la possibilité de la fermeture de l’actuelle raffinerie de Hassi Messaoud, une fois la nouvelle usine réceptionnée.
S’agissant du déploiement de la compagnie dans le segment de la pétrochimie, «les négociations sont toujours en cours entre Sonatrach et ses partenaires pour la réalisation de deux projets dans ce domaine» a indiqué pour sa part, le PDG Abdelmoumen Ould Kaddour lors d’une conférence de presse au terme de la visite effectuée mardi dernier à Tamanrasset. Une visite effectuée en compagnie du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui et du ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni. La conférence de presse a également été marquée par cette annonce relative à la réalisation par Sonatrach d’une découverte pétrolière dans le nord du Niger. «Beaucoup d’autres entreprises ont travaillé dans le domaine de l’exploration sans rien trouver.
C’est dire que la persévérance de Sonatrach a fini par payer» a encore indiqué M. Ould Kaddour. Cette nouvelle découverte au Niger, une première pour la compagnie des hydrocarbures dans ce pays, a fait l’objet de tests préliminaires qui sont d’ores et déjà achevés, explique-t-il ajoutant que d’autres tests seront menés pour examiner sa viabilité commerciale. «Le groupe Sonatrach détient un permis de recherche à 100 % au niveau de la zone Karfa 1, située à 100 km de la frontière algéro-nigérienne» a
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précisé pour sa part l’Agence APS. «Cette nouvelle découverte à l’international a été réalisée grâce, notamment aux efforts diplomatiques du ministère des Affaires étrangères pour assurer les conditions de travail nécessaires particulièrement en matière de sécurité» ajoute t-on de même source. M. Ould Kaddour fera également savoir que les contacts se multiplient avec Exxon mobil à même d’aller vers des opportunités de partenariat avec ce géant américain du domaine pétrolier. En la matière, il annonce une rencontre de concertation prévue la semaine prochaine entre les représentants de la direction de Sonatrach et ceux d’Exxon Mobil. M .Ould Kaddour a réitéré par ailleurs son invitation à la presse qu’il convie pour le 30 avril prochain, afin de communiquer le bilan 2017 de la compagnie qu’il dirige et faire la présentation, par la même occasion de la nouvelle stratégie SH20-30 du redéploiement de la Sonatrach.
«Il n’y a aucune raison pour que Sonatrach ne devienne pas une entreprise d’envergure internationale » appuie encore son PDG confiant à El Moudjahid que le bilan sus-évoqué est «positif», sans plus. Concernant l’alimentation de la wilaya de Tamanrasset en gaz naturel, M. Ould Kaddour a assuré que le gazoduc «Tidikelt-Tamanrasset», réalisé par plusieurs filiales de Sonatrach, va permettre aux villages riverains d’accéder également à cette énergie propre. Il a par ailleurs mis en exergue, dans ce sens, le rôle de Sonatrach en tant que société «citoyenne» dans le développement local et le désenclavement des zones éloignées du grand Sud du pays.
La sécurité alimentaire, levier de la concrétisation de la sécurité et de la paix (APS)
Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi a réaffirmé, mercredi à Amman (Jordanie), l'importance capitale qu'accorde l'Algérie à la sécurité alimentaire en tant que levier de la concrétisation de la sécurité et de la stabilité.
Dans une déclaration à l'APS en marge du 1er forum exposition agricole international de Jordanie qu'abrite la région de la Mer morte, le ministre a indiqué que "la présence de l'Algérie à cet évènement émane de sa conviction profonde quant à l'importance et le rôle de la sécurité alimentaire dans plusieurs domaines, notamment socio-économiques et sécuritaires" affirmant que "l'Algérie est pleinement consciente de la nécessité de consentir davantage d'efforts pour concrétiser la sécurité alimentaire et diversifier l'économie nationale, en accordant à l'agriculture la priorité dans le plan d'action des plus hautes autorités de l'Etat".
A cet effet, le ministre a rappelé les efforts du président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour "consacrer l'option de la sécurité alimentaire comme l'un des fondements de l'unité nationale et de placer le secteur agricole au coeur des préoccupations de l'Etat, car cela, a-t-il dit, contribue au renforcement de cette unité".
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La démarche de la Jordanie en organisant ce forum exposition "est ce à quoi oeuvre l'Algérie sur les plans économique et social", a-t-il ajouté rappelant que le président Bouteflika a lié "la question de la sécurité alimentaire à la souveraineté nationale".
La participation de plusieurs secteurs et représentants du gouvernement aux dernières assises nationales de l'agriculture ainsi que le discours du chef d'Etat traduit la vision claire des plus hautes autorités du pays quant à l'importance du rôle de l'agriculture en tant que véritable alternative économique et moteur de développement par excellence".
M.Bouazghi prend part aux travaux de la 48ème session du conseil exécutif et la 35ème assemblée générale de l'Organisation arabe pour le développement agricole (OADA) qui seront consacrés à l'examen de plusieurs questions dont le plan d'action de l'OADA (2005-2025) et le programme d'urgence sur la sécurité alimentaire dans les pays arabes.
L'ordre du jour de ces réunions de deux jours comprend l'examen du Plan d'appui aux pays arabes dans la mise en oeuvre du futur cadre stratégique 2018-2030 de la Convention de l'ONU sur la lutte contre la désertification et l'atténuation des effets de la sécheresse ainsi que le renforcement des bureaux régionaux dont celui pour le Maghreb à Alger.
Présidant la cérémonie d'ouverture du 1er forum exposition agricole international de Jordanie, le prince Hassan ben Talal a indiqué que la sécurité alimentaire dans le monde arabe "semble instable à l'horizon 2030 pour plusieurs facteurs, à savoir la forte densité démographique, la raréfaction de l'eau et les changements climatiques".
Ressources en Eau: Necib satisfait de l’avancement de projets structurants dans la capitale (APS)
Le ministre des Ressources en Eau Hocine Necib s’est enquis mardi de quatre projets structurants dans la wilaya d’Alger, dédiés au traitement et à l’épuration des eaux ainsi qu’à la sécurisation de la capitale contre les inondations, en affichant sa "très grande satisfaction" quand au niveau d’avancement de ces projets.
"Je suis très satisfait de l’Etat d’avancement des projets que nous venons de visiter. Ce sont des projets structurants et stratégiques pour la capitale", a-t-il déclaré à la presse à l’issue de la visite.
Les quatre projets inspectés sont le projet d’épuration du Oued El Harrach, le projet de réhabilitation structurelle interne de la conduite de l’alimentation en eau potable à Kouba, le chantier des travaux d’aménagement de Oued Ouchaiah à la sortie du tunnelier ainsi qu’un
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projet de réalisation d’un système de réutilisation des eaux épurées de la station d’épuration de Béni Messous.
"Le taux d’avancement du projet d’épuration et de dépollution de Oued El Harrach est de 80% aujourd’hui. Le projet sera achevé dans toutes ses dimensions d’ici un an", a-t-il avancé.
L’Oued El Harrach, au-delà de sa dimension environnementale et son importance sur le plan de création d’espaces de détente et de loisirs, est surtout un ouvrage qui aide à maîtriser les problèmes d’inondation, a fait remarquer M. Necib.
Pour ce qui est des travaux d’aménagement de l’Oued Ouchaiah, qui fait également partie du schéma de l’armature de base des ouvrages d’assainissement, permettant de faire face aux inondations, le ministre a estimé que ces travaux constituaient "une grande avancée" pour la capitale.
"Aujourd’hui, Alger est sécurisée par rapport aux phénomènes d’inondations", a assuré le ministre en se réjouissant du fait que toute la région basse de la capitale, notamment le quartier d’Hussein Dey, la rue Tripoli et la RN5, qui étaient auparavant fortement impactés par les inondations, sont "désormais sécurisés contre les inondations".
L’ouvrage de l’Oued Ouchaiah, qui va permettre à la fois de collecter les eux usées ainsi que et les eaux pluviales, grâce à la réalisation d’un collecteur de décharge sur 2,5 km, revêt ainsi un caractère "hautement structurel et une fonction stratégique dans le système de protection de la capitale contre les inondations", a insisté le ministre.
Pour ce qui est de la réhabilitation de la conduite de l’AEP au niveau de la commune de Kouba, dont la canalisation date de 1950 et alimente le centre d’Alger au profit de plus de 600.000 habitants, le ministre s’est félicité de l’avancement des travaux, entamés début 2018.
"La première tranche du projet reliant Kouba au Ravin de la Femme sauvage est très bien avancée", a-t-il dit.
Quant au projet de réalisation d’un système de réutilisation des eaux épurées de la station d’épuration de Béni Messous, qui sera notamment destiné à l’irrigation des espaces verts du parc Dounia, le ministre a rendu hommage aux concepteurs et aux réalisateurs de ce projet, situé au niveau de la station d’épuration de Ain El-Benian, qui représente, selon lui, la deuxième station au niveau de la capitale.
Les eaux usées sont traitées au niveau de cette station "au tertiaire" (aux rayons ultra violets), ce qui constitue pour M. Necib "un schéma très bénéfique".
Les eaux récupérées sont habituellement destinées aux cultures maraichères mais cette fois, elles seront destinées à d’autres espaces comme les forêts de Bouchaoui et de Bainem et surtout pour l’irrigation des espaces verts du parc Dounia où sera également créé un lac artificiel, a avancé M. Necib.
AEP : l’été 2018 sera meilleur que celui de 2017
Interrogé par ailleurs sur les moyens à mettre en place pour améliorer l’AEP durant la saison d’été, le ministre a assuré que toutes les mesures
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nécessaires ont été prises pour que l’été 2018 soit meilleur que celui de 2017 en matière d’AEP.
Après un été "difficile" en termes d’alimentation en eau potable, où 592 communes à travers le pays avaient affiché un déficit en la matière, un programme complémentation d’AEP, financé à hauteur de 31 milliards de DA par le budget de l’Etat et les collectivités locales a été adopté, a-t-il rappelé.
Ce programme devra permettre à 367 communes à travers le pays d’assurer une alimentation quotidienne en eau potable d’ici l’été et à 225 d’autres communes de le faire d’ici la fin de l’année en cours, selon le ministre.
Tamanrasset: Commission interministérielle de suivi des projets de développement (APS)
Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a fait savoir, mardi à Tamanrasset, qu'une commission interministérielle serait à nouveau dépêchée dans cette wilaya pour suivre les projets de développement et prendre en charge les préoccupations des citoyens.
Présidant une séance de travail avec les représentants de la société civile au terme de la visite de travail qu'il a menée dans cette wilaya, M. Bedoui a indiqué qu'une "commission interministérielle sera à nouveau dépêchée dans les semaines à venir à cette wilaya pour y suivre les projets de développement et prendre en charge les préoccupations des habitants de la région, par étapes et en fonction des priorités".
M.Bedoui a fait état, au cours de cette rencontre tenue au siège de la wilaya, d'une "forte volonté d'accompagnement à la faveur des programmes initiés par l'Etat. "Nous serons toujours à l'écoute des préoccupations des citoyens et nous oeuvrerons à les concrétiser sur le terrain", a-t-il assuré.
Il a indiqué, dans ce sens, que "le président de la République, Abdelaziz Bouteflika n'a de cesse de souligner l'impératif d'accorder le plus grand intérêt au développement local dans les différents secteurs au niveau des régions du Grand Sud".
Le ministre de l'Intérieur a réaffirmé, par la même occasion, l'importance du projet de raccordement de la ville de Tamanrasset au gaz naturel et les avantages qui en découlent à tous les niveaux, des avantages de nature à contribuer au développement local, au renforcement des opportunités d'investissement et à la consolidation de l'infrastructure socio-économique de la wilaya.
Ce projet vital permettra également à l'avenir de raccorder toutes les communes et villages de la wilaya au gaz naturel, a ajouté M. Bedoui.
Répondant aux préoccupations des citoyens relatives aux projets routiers, le ministre a affirmé que le Fonds de développement des régions du Sud, réactivé sur instruction du président de la République, Abdelaziz
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Bouteflika, accorde un intérêt accru au secteur des travaux publics, faisant état, dans ce cadre, de la prise en charge du projet de réalisation de la route jusqu'à la ville frontalière de Tin Zaouatin.
Le wali de Tamanrasset, Djilali Doumi a présenté un exposé sur le développement local au cours de cette rencontre qui a vu la signature d'une convention de financement de la part de Sonatrach au profit de six clubs sportifs de la wilaya.
Les préoccupations des représentants de la société civile ont porté essentiellement sur les projets routiers et le développement de l'activité agricole et des jeunes entreprises dans la région.
Le ministre a supervisé durant cette visite d'une journée en compagnie du ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, l'inauguration d'infrastructures énergétiques et la mise en service du projet de raccordement de la ville de Tamanarasset au gaz naturel.
Jeunes investisseurs issus de la communauté algérienne à l'étranger: Cinq projets d'investissements agréés et validés (Le Quotidien d’Oran)
Cinq projets d'investissements ont été agréés et validés au profit de jeunes porteurs de projets issus de la communauté algérienne établie à l'étranger et désirant investir en Algérie.
Cette opération première du genre au profit des ressortissants algériens établis à l'étranger est initiée en collaboration avec le ministère de l'Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale.
Elle s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du programme du président de la République et vient également en application des directives du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, apprend-on de sources responsables.
Ces projets concernent principalement des investissements dans des espaces de divertissement spéciaux pour les familles et les jeunes au niveau des jardins et des espaces publics à travers la réalisation de kiosques «coffee shop», des cafés littéraires entre autres, tout en se conformant aux règles visant à préserver l'environnement du site. Ces espaces récréatifs seront fonctionnels avant la saison estivale, de quoi répondre aux doléances de la population et surtout rendre ces sites plus attractifs. Dans ce registre, on saura que les bénéficiaires de ce programme d'aide et de soutien aux jeunes seront donc accompagnés dans la concrétisation de cette opération qui vient à point nommé encourager les dispositions prises en faveur des émigrés lesquels ont toujours été invités à prendre part aux divers projets de développement du pays.
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SENSIBILISATION SUR LE PARTENARIAT FÉMININ À CONSTANTINE : Demain se construit avec la femme (L’Expression)
A l'initiative de l'Association nationale de promotion de la société civile et de citoyenneté, en partenariat avec l'université 3 Salah Boubnider sis à la Nouvelle Ville Ali Mendjeli, une journée d'étude et de sensibilisation a été organisée à l'Institut des arts et culture au profit de la promotion de l''entrepreneuriat féminin. L'événement qui a eu lieu hier, a connu la participation des trois rectorats de Constantine on citera la présence de M. Bouras, recteur de l'université 3, mais aussi du recteur de l'université 2 et de la vice-recteur de l'université 1. Etait présent également le secrétaire général de l'Anpscc venu spécialement pour cette rencontre d'Alger, des professeurs et des étudiants, notamment de la gente féminine. Mais certainement une seule vedette est à l'origine de cet évènement, une femme qui aura réussi aussi bien sa vie professionnelle en tant que femme entrepreneuse qui participe au développement économique et social, que sa vie de maman et épouse. Il s'agit de Madame Khemissa Aloui, très connue a Constantine, qui n'a pas hésité à mettre ses propres moyens financiers pour la réussite de cette manifestation. Dans son allocution, d'ailleurs très impressionnante, elle ne manquera pas d'insister sur la participation de la femme dans le développement économique et social. Pour elle, la femme a un rôle à jouer, d'où la nécessité qu'elle se prenne en charge et dépendre de ses propres moyens intellectuels pour pénétrer dans le monde de la création, l'innovation et la promotion de l'entreprise, laquelle est le coeur battant de l'économie du pays. La conférencière croit fermement que la femme en Algérie a toutes les chances pour réussir, notamment qu'elle en possède les critères et les capacités essentiels, notant dans son allocution que cet évènement répond à la détermination du président de la République à oeuvrer à la promotion et le développement de la femme algérienne. Madame Aloui citera des exemples de femmes ayant réussi, en entamant leur vie d'entrepreneuse à partir de rien, mais la volonté, la rage de réussir et la détermination ont été leurs armes pour atteindre le but. Elle invite donc ces étudiantes à prendre exemple sur leurs aînées et que cet évènement soit une occasion pour toutes de s'encourager, car cette femme algérienne battante mérite le meilleur dans la société. C'est également l'occasion à travers laquelle, a-t- elle souligné, on gagnerait à acquérir des informations, des orientations et tirer profit de l'expérience de celles qui ont traversé un long chemin pour arriver à la réussite. Pour leur part, l'ensemble des participants ayant intervenu, ont, dans leurs communications, loué cette initiative qui ne peut que promouvoir la femme qui, pour eux, doit jouer un rôle dans le développement de la société et de l'économie du pays, notant que l'avenir se construit avec la femme et pas sans elle.
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FABRICATION DE CAMIONS ET AUTOBUS BEDOUI POSE LA PREMIÈRE PIERRE DE L'USINE DE GLOBAL MOTORS : Bedoui pose la première pierre de l'usine de Global Motors ( L’Expression)
Le Ministre de l'Intérieur, des Collectivités Locales et de l'Aménagement Urbain, M. Noureddine Bedoui a procédé ce dimanche à la pose de la première pierre de l'usine Global Motors Industries. Une première en Algérie en terme de fabrication de camions et d'autobus. L'usine qui s'entendra sur une superficie de 50 hectares dans la municipalité de Djerma dans la Wilaya de Batna, créera dès son ouverture plus de 4000 postes dans le secteur de la fabrication de camions et d'autobus. Par ailleurs, l'usine de GLOVIZ, constructeur de la marque KIA Al Djazair, filiale de l'entreprise mère Global Group Algérie, débutera l'assemblage des véhicules KIA à partir du mois de Mai prochain. 2000 postes seront ouverts dès son ouverture pour atteindre 5 000 employés durant la phase assemblage. L'usine qui s'étendra sur une superficie de 50 hectares, assemblera pour la première fois en Algérie des véhicules KIA conformément aux standards internationaux, sans parler du taux de production qui contribuera sans nul doute à la baisse des prix des véhicules.
Le Ministre de l'Intérieur et des Collectivités Locales, Monsieur Noureddine Bedoui, a invité les constructeurs automobiles installés en Algérie à mettre l'accent sur une industrie mécanique authentique dont le but est de créer de l'emploi pour les jeunes diplômés et chômeurs tout en augmentant le taux d'intégration national. Monsieur Bedoui a annoncé également, en marge de la cérémonie de pose de la première pierre de l'usine d'assemblage de camions et d'autobus de marque Hyundai: «La construction automobile locale est un grand pas pour le pays, surtout si nous prenons en compte les objectifs à moyen et long terme ainsi que le nombre de postes que nous créerons à travers le territoire national. Nous sommes heureux de voir toutes ces opportunités d'emplois et d'accompagnement qu'offre le groupe aux jeunes diplômés et ce dans le but de développer l'économie nationale selon des normes internationales. Félicitations à l'usine».
Global Group Algérie qui comptera plus de 9 000 collaborateurs dès l'entrée en service de ses deux filiales, a enregistré plusieurs accords de partenariats dont:
- Partenariat avec l'université de Batna et la Direction de l'Emploi, signé le 20 septembre 2017 dans lequel le Groupe s'engage à employer pas moins de 2500 personnes.
- Signature d'un accord de Partenariat avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports le 01 Septembre 2017 en présence de Monsieur le Ministre El Hadi Ould Ali et les Directeurs de Formation et Enseignement Professionnel ainsi que l'Agence Nationale de Soutien à l'Emploi des Jeunes et la Caisse Nationale d'Assurance Chômage. Le convoi entrepreneurial des jeunes dont le coup d'envoi s'est donné à partir de
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Batna fut ordonné par Son Excellence Monsieur Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
- En janvier 2018, Global Group a signé un partenariat «Joint-venture» avec le partenaire coréen Hyundai Motors Company. Un accord 51/49, premier en son genre en Afrique et en Algérie. - Le 25 Janvier 2018 signature d'un accord entre Global Group et la Direction de la Formation et l'Enseignement Professionnel de Batna pour la formation de 1 000 jeunes employés de la région dans le secteur de l'industrie et montage véhicules et ce en présence de Monsieur le Ministre Mohamed Mebarki.
- Le 06 Mars 2018 signature d'un accord de partenariat dans le cadre des négociations avec l'entreprise Coréenne GDH. Cette dernière accompagnera les petites entreprises dans la formation autour du tissage industriel local. Ces projets auront des répercussions positives dans la région notamment sur l'industrie et le développement local: réduction taux de chômage et le transfert du savoir-faire et la technologie coréenne aux jeunes Algériens, selon l'accord de 51/49 signé en janvier dernier, entre l'usine Global Motors Industries et le partenaire coréen «Hyundai Motors Company». Un accord dont l'un des principes est la collaboration de la main-d'oeuvre algérienne avec son partenaire étranger pour parfaire son expérience, affectant ainsi le futur de l'industrie en Algérie en parallèle d'une préparation d'une académie pour la formation des employés du groupe ainsi que le projet de production des pièces de rechange localement durant les trois prochaines années. Global Group fait des efforts colossaux en terme de soutien et de développement de 1 000 petites et moyennes entreprises activant dans le cadre de la négociation entre l'ANSEJ et le CNAC, dont le but est de produire des pièces de rechange en plastique ainsi que l'équipement de véhicules, camions et autobus. Global Group avec ses deux filiales, Global Motors Industries et Gloviz, veillent à travers ces différents accords sur le rôle effectif de ces institutions dans la hausse du taux d'intégration à plus de 50% ce qui impliquera une baisse des prix des véhicules et camions selon le pouvoir d'achat du citoyen algérien.
AVEC SON EFFECTIF JEUNE ET À PLUS DE 99% ALGÉRIEN : Ooredoo: une entreprise "made in bladi" (L’Expression)
Le coaching des jeunes talents est le maillon fort de la stratégie à long terme du premier opérateur multimédia en Algérie, afin qu'il puisse offrir à ses 14 millions d'abonnés le meilleur de la technologie avec un accent bien de ch
Revue de Presse 25 avril 2018 Publié le 25/04/2018 à 11:06
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Mercredi 25 avril 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Vers un nouvel instrument de protection de la production nationale (APS) .............. 3
ï‚· Yousfi: encourager la création et le développement de la PME, épine dorsale du tissu industriel national (APS) .................................................................................... 4
ï‚· Stratégie nationale d'exportation: présentation de la feuille de route au gouvernement en juin (APS) ....................................................................................... 5
ï‚· Après les critiques de Bruxelles sur le protectionnisme économique: Alger demande plus de compréhension (Le Quotidien d’Oran)........................................................... 7
ï‚· L'UE a eu des explications sur les mesures de l'Algérie de réduction des importations (APS) ..................................................................................................... 8
ï‚· ACTUALITÉ : Une délégation de l’UE le 26 avril à Alger (Liberté) ...................... 10
ï‚· Energies renouvelables: la CREG lancera prochainement son 1er appel d’offres pour de nouveaux projets (APS) ....................................................................................... 10
ï‚· Journée algéro-allemande de l’énergie : Relever les défis (El Moudjahid) .............. 12
ï‚· Raccordement aux réseaux d'électricité et de gaz: plus de 800 milliards de dinars d'investissements publics (APS) ............................................................................... 13
ï‚· Le taux de raccordement national au réseau d’électricité a dépassé les 90% à la fin 2017 (APS) ................................................................................................................ 14
ï‚· Foncier: Trois millions d'hectares de terres agricoles non exploitées (Le Quotidien d’Oran) ...................................................................................................................... 14
ï‚· Création de PME: convention de partenariat entre le ministère de l’industrie et l’association INJAZ El Djazair (APS) ...................................................................... 16
ï‚· INDUSTRIE AUTOMOBILE : Le marché des véhicules sous la loupe (L’Expression) .......................................................................................................... 17
ï‚· Industrie / Véhicules / M. Youcef Yousfi : «L’Etat a un droit de regard sur les prix pratiqués» (Reporters) ............................................................................................... 18
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 19
Commerce ............................................................................................................................................................ 20
ï‚· Approvisionnement et régulation du marché pendant le Ramadhan : Les mesures du ministère du Commerce (Liberté) ............................................................................. 20
ï‚· Suivi de la Tendance des prix : Un nouveau système d’information (El Moudjahid) ................................................................................................................................... 20
Coopération ......................................................................................................................................................... 22
ï‚· Algérie - Biélorussie : Consolider la coopération bilatérale (El Moudjahid) ........... 22
ï‚· Yousfi discute de la coopération économique avec le vice-ministre grec des Affaires étrangères (APS) ....................................................................................................... 23
ï‚· Réunion de l'Organisation arabe pour le développement agricole en avril à Amman (APS) ......................................................................................................................... 24
Veille ..................................................................................................................................................................... 24
ï‚· Opportunités d’affaires au Canada et en Algérie : Un forum économique pour les jeunes Algériens (El Watan) ..................................................................................... 24
ï‚· Des pluies orageuses affecteront, mardi et mercredi, les wilayas de l'Ouest et du Centre-Ouest du pays (BMS) (Reporters) ................................................................. 25
ï‚· Commissariat aux comptes : Assises nationales les 6 et 7 mai (El Moudjahid) ....... 26
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A la une
Vers un nouvel instrument de protection de la production nationale (APS)
Une réflexion est engagée au niveau de ministère du Commerce pour l'élaboration d'un nouvel instrument de protection de la production nationale, a indiqué, mardi à Alger, le ministre du Commerce, Said Djellab.
Ce nouvel instrument pourrait porter, entre autres, sur l'introduction "de droits additionnels provisoires et nous sommes en train de réfléchir sur leur conception", a avancé le ministre en réponse à une question de la presse sur l'éventualité de suppression de la liste des produits suspendus temporairement à l’importation et son remplacement par d'autres mesures.
Toutefois, M. Djellab a affirmé qu'il y avait une mise à jour à faire de la liste des produits suspendus temporairement à l’importation.
Les principaux objectifs de la suspension provisoire d'importations de 851 produits sont le "rééquilibrage de la balance commerciale" et "l'octroi d'une marge de manoeuvre aux opérateurs économiques pour augmenter leurs capacités de production et encourager l'investissement dans certaines filières", a-t-il expliqué en marge d'une rencontre sur les exportations hors-hydrocarbures.
"Nous avons réuni les opérateurs activant dans de différentes filières. Ils se sont engagés et il y a déjà des contacts avec des investisseurs étrangers pour la délocalisation de la valeur ajoutée des pays fournisseurs vers l'Algérie", a fait savoir le ministre.
Relevant que l'Algérie est considérée, jusqu'à maintenant, comme un "marché des produits finis" par certains pays, M. Djellab a expliqué que le message envoyé, à travers les mesures de sauvegarde commerciale, est qu'une partie de la valeur ajoutée, à savoir la croissance et la création de postes d'emploi, doit être réalisée en Algérie.
Par ailleurs, il a fait savoir que son ministère était en train de recenser tous les intervenants dans la commercialisation des véhicules, et ce, pour constituer une base de données en matière des prix appliqués.
Après la finalisation de ce recensement, le ministère du Commerce "donnera son avis", a-t-il fait valoir.
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Yousfi: encourager la création et le développement de la PME, épine dorsale du tissu industriel national (APS)
Le ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a affirmé mardi à partir de Boumerdes, que l’objectif principal de son département est d'" encourager" la création et le développement de la petite et moyenne entreprise (PME), considérées comme "l’épine dorsale du tissu industriel national ".
Les initiatives d’appui à la PME, inscrites au titre du programme gouvernemental, constituent une contribution aux efforts consentis par différents secteurs d’activités en vue de la diversification de l’économie nationale " dotée d’une importance extrême pour le pays ", a déclaré le ministre dans son allocution d’ouverture d’ un regroupement des responsables des structures locales d'appui à la PME, abrité, pour deux jours, par l’Institut national de la productivité et du développement industriel (INPED).
Cette rencontre se veut un espace d'évaluation, d'orientation et de formation des responsables des centres de facilitation et des pépinières d'entreprises.
L’esprit de créativité, d’innovation et de compétitivité caractérisant les PME en fait une "source de choix" pour le développement technologique, parallèlement à l’amélioration des volets industrialisation, qualité, couverture du marché et placement sur les marchés mondiaux, a encore souligné M. Yousfi, estimant que l’ensemble de ces facteurs peuvent constituer des "stimulants" qui poussent les entreprises à "toujours aller de l’avant dans l’innovation, afin de garantir leur pérennité face aux dures lois de la compétitivité".
"Appuyer et soutenir les dizaines de milliers de projets en attente de concrétisation sur le terrain, en assurant à leurs promoteurs accueil, conseil, orientation, expertise et célérité dans le traitement de leurs dossiers", telles sont les missions principales dévolues aux encadreurs des centres de facilitation et des pépinières d'entreprises , a - t-il dit à l’occasion, observant que leur (encadreurs) rôle est " primordial ", et que la formation continue dans le domaine, conjuguée à la l’usage des nouvelles technologies est "une priorité absolue".
D’où le plaidoyer du ministre de l'Industrie et des Mines pour l’impératif de tirer profit de la nouvelle organisation décidée à travers la création de l’Agence de développement des PME et de l’innovation, qui sera dotée de nouvelles missions, susceptibles d’insuffler une véritable dynamique à la PME.
Il s’est, par ailleurs, dit "totalement confiant" dans la réussite de ces encadreurs à marquer leur contribution dans l’extension du tissu national économique et industriel, considéré à la "base de la stratégie de développement de l’économie nationale".
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Dans ses réponses aux questions posées par les journalistes, à l’occasion, Youcef Yousfi a affirmé la poursuite, par l’Etat, de la stratégie de développement de l’industrie automobile à l’échelle locale, non sans souligner l’impératif de conférer "une totale transparence" au coût de la production, des composants et des véhicules mis sur le marché national.
Stratégie nationale d'exportation: présentation de la feuille de route au gouvernement en juin (APS)
La feuille de route du projet de la mise en place d'une Stratégie nationale d'exportation (SNE), permettant la diversification de l'économie nationale et des exportations, devrait être finalisée en juin prochain et sera soumise au gouvernement, a indiqué mardi à Alger le ministre du Commerce, Saïd Djellab.
"Cette feuille de route, devrait voir le jour à l'issue du quatrième atelier prévu en juin et soumise au gouvernement pour adoption", a précisé le ministre lors d'un point de presse en marge du troisième atelier de consultation des acteurs de la SNE.
Elle devrait tracée les contours de la stratégie nationale de la diversification de l'exportation (SNE), permettant la diversification de l'économie et des exportations.
Une fois adoptée par le gouvernement, il sera question de la mise en oeuvre de cette feuille de route, à travers la mise en place des instances adéquates et l'amélioration du rôle des instances déjà existantes comme la chambre algérienne du Commerce et de l'Industrie (CACI), le Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE) et l'Agence nationale de la promotion des exportations (ALGEX), a avancé le ministre.
Pour ce de la troisième consultation qui se tient du 24 au 26 avril au siège d'ALGEX, elle permettera la prearatio d'une première feuille de route de la mise en place d'une Stratégie nationale d'exportation, afin de la présenter lors du prochain atelier, a encore expliqué M.Djellab.
Elle regroupe une équipe nationale du projet qui est composée d’un panel de représentants d’entreprises,et des institutions d’appui au commerce concernées, et de personnes ressources expertes dans les thématiques
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relatives à la problématique du commerce international des politiques commerciales et de l’exportation.
Cette équipe technique fournira l'expertise dans les différents secteurs économiques et domaines abordés dans le cadre de la formulation de cette feuille de route.
Organisée par le ministère du Commerce avec l’appui technique du Centre du Commerce International de Genève, cette rencontre penchera durant trois jours sur les stratégies des secteurs prioritaires et les stratégies relatives aux fonctions transversales.
Ainsi, huit (8) secteurs ont été identifiés comme prioritaires. Il s'agit, selon le ministre, des secteurs des produits pharmaceutiques, les technologies d'information et de communication(TIC), les produits alimentaires et agricoles, équipements de transport (composants automobile), l'électronique, les produits de la pétrochimie, les matériaux de construction, les cuirs, le textile et le tourisme.
Quant aux fonctions transversales d’appui au commerce, quatre ont été identifiées comme prioritaires. Il s'agit de l'information et promotion commerciale, la gestion de la qualité, la facilitation des échanges et logistique et les financements à l’export, a fait savoir M.Djellab.
" La nécessité urgente pour le pays de se départir de sa dépendance vis à vis de la mono- exportation et du risque de volatilité des cours des hydrocarbures, a conduit les pouvoirs publics à adopter un nouveau modèle de croissance économique (2016-2030), basé sur une approche consacrant une certaine complémentarité entre le marché et un rôle régulateur de l'Etat", a précisé le ministre.
Cette approche, a-t-il expliqué a "comme principal objectif, la consécration d'une plus grande liberté pour l'initiative privée et l'amélioration du climat des affaires, en vue de promouvoir l'investissement pour une accélération de la diversification de l'économie et des exportations d'autant plus que l'Algérie aspire devenir un acteur actif dans le système commercial multilatéral particulièrement au plan régional.
Il a, par ailleurs, affirmé que "les problèmes de développement sont si complexe et les défis à relever sont si important que seule une action concertée et ancrée à une vision claire pourrait permettre d'y faire face."
Pour sa part, le représentant du Centre du commerce international de Genève (ITC), Darius Kurek, a indiqué que la SNE permettrait à l'Algérie de définir les secteurs prioritaires et d'arrêter son plan d'action pour développer son commerce extérieur.
A noter que les deux premières sessions de consultation nationales tenues respectivement en octobre 2017et janvier 2018 ont permis, d’une part de fixer la vision, les objectifs stratégiques et les objectifs opérationnels de la future SNE et d’autre part d’arrêter la liste des secteurs prioritaires et des fonctions d’appui transversales.
Pour rappel, le projet de la SNE est financé, en partie, par la Banque islamique de développement (BID) à hauteur de 70%, ainsi que le ministère de Commerce à hauteur de 30%.
Chapeauté par le ministère de Commerce, sa réalisation est confiée à des experts algériens et ceux de l'ITC.
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L'ITC est une agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et des Nations Unies. Son objectif consiste à aider les pays en développement et en transition à parvenir au développement humain durable grâce aux exportations.
Après les critiques de Bruxelles sur le protectionnisme économique: Alger demande plus de compréhension (Le Quotidien d’Oran)
Le gouvernement semble sur la défensive, multipliant les explications et les assurances en direction de Bruxelles après l'attaque en règle déclenchée, récemment, par la commissaire européenne du Commerce, Cécilia Malmstrom, devant la commission des affaires économiques et des affaires étrangères de l'assemblée nationale française sur le dispositif algérien de sauvegarde de l'économie nationale, le jugeant «non conforme à l'accord de libre-échange». Des déclarations qui ont suscité une levée de boucliers en Algérie alors que la commission européenne devra dépêcher, demain, son directeur de commerce à Alger.
Le ministre du Commerce est revenu, hier, sur cette question, indiquant que des explications ont été données aux partenaires européens à propos des mesures provisoires prises par l'Algérie pour réduire ses importations face aux difficultés financières «particulièrement au niveau de la balance commerciale et celle des paiements». Saïd Djellab a insisté sur le caractère transitoire de ces mesures, «qui permettra à l'Algérie de diversifier son économie et de ne pas dépendre uniquement des hydrocarbures», invitant l'UE au dialogue et à plus de compréhension. Rappelons que parmi les voix qui ont réagi aux déclarations européennes, le FCE et l'UGTA qui ont exprimé leur «préoccupation», en expliquant que ces mesures de protection ne remettent pas en cause la volonté de consolider la coopération économique de l'Algérie avec Bruxelles.
De son côté, le vice-président du Conseil national économique et social (CNES), Mustapha Mekideche, a considéré que la réaction de l'UE était «contradictoire» et «paradoxale» précisant que des partenariats entre des entreprises européennes et algériennes se sont noués dans le secteur de l'automobile avec des importations de CKD/SKD auprès de pays européens, sans compter la levée des restrictions à l'importation de certains intrants. Pour sa part, le conseil national de concertation pour le développement de la PME «a réprouvé la vision d'une Algérie réduite à un simple marché accessible et réservé aux Etats membres de l'Union européenne». Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait appelé, quant à lui, à la «compréhension» des fournisseurs traditionnels de l'Algérie quant aux mesures prises par le gouvernement pour rééquilibrer la balance des paiements. Pourtant, l'Algérie, en décidant de renforcer ses mesures protectionnistes, savait qu'il fallait tenir compte de la réaction de ses partenaires commerciaux, européens en tête de liste. Déjà critiquée par
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Bruxelles après l'instauration du régime des licences parce qu'impactant négativement des secteurs d'activité indispensables pour la survie économique de leurs régions. Les exemples de la céramique de la Castellon ou la pomme des Alpes sont une illustration de ce manque à gagner de l'UE interdite d'exportation d'articles produits en Algérie. Si en 2016, le gouvernement Sellal a été interpellé sur cette question, il aura fallu les explications de Tebboune, alors ministre du Commerce par intérim pour calmer les craintes européennes. Qu'en sera-t-il cette fois ? L'ancien ministre du Commerce, Benmeradi, rappelait à qui veut l'entendre que le protectionnisme commercial n'est pas une invention algérienne et que beaucoup de pays ont levé ces boucliers depuis la crise économique de 2008. Pourtant, au G20 de Hambourg, il a été question de ce sujet hautement polémique. En effet, si depuis l'avènement Trump et son «Amérique d'abord», les Etats-Unis inquiètent le reste du monde, un compromis entre condamnation du protectionnisme et droit à se défendre aurait été trouvé avec Washington. Le G20, qui a fait de la lutte contre le protectionnisme une ligne de conduite, a été obligé de faire des concessions aux Américains à travers l'usage «d'instruments légitimes de défense commerciale». Mais voilà, l'Algérie n'est pas les Etats-Unis et elle n'est pas à l'abri des tirs groupés des pays les plus puissants de la planète. En 2016, déjà, et de Hangzhou en Chine, où les dirigeants du G20 se sont réunis, l'Algérie avait déjà été mise en joue, enfin pas directement mais faisant partie de ces pays qui ont érigé le protectionnisme comme mode de gouvernance économique.
L'UE a eu des explications sur les mesures de l'Algérie de réduction des importations (APS)
Des explications ont été données aux partenaires européens quant aux mesures provisoires prises par l'Algérie pour réduire ses importationsface aux difficultés financières, a affirmé mardi à Alger le ministre du Commerce, Said Djellab.
"Nous avons bien expliqué à nos partenaires de l'Union européenne, avec qui nous avons une relation stratégique, que nous traversons une période très difficile sur le plan financier et particulièrement au niveau de la
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balance commerciale et celle des paiements, et qu'il s'agit aussi d'une période transitoire", a précisé M. Djellab en réponse à une question de la presse en marge d'une réunion sur les exportations hors-hydrocarbures.
"Il a été expliqué à l'UE qu'il s'agissait d'une période difficile et que nous sommes, donc, obligés de regarder de très prés nos importations", a-t-il déclaré.
Il a également été expliqué aux partenaires européens de l'Algérie qu'il s'agissait d'une "période transitoire qui permettra à l'Algérie de diversifier son économie et de ne pas dépendre uniquement des hydrocarbures", a-t-il soutenu.
Dans ce sens, il a considéré que "le principe de partenariat implique qu'il y ait une compréhension".
Et d'ajouter: "Nous sommes prêts à dialoguer et nous avons instauré un dialogue et nous espérons que nos partenaires participent avec nous dans cette transition économique".
Pour rappel, les déclarations récentes de la Commissaire européenne du Commerce, Cécilia Malmstrom, devant la Commission des affaires économiques et des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française sur le dispositif algérien de sauvegarde de l'économie nationale a suscité plusieurs réactions d'organisations patronales et économiques nationales ainsi que de l'UGTA.
Ainsi, le FCE et l'UGTA ont exprimé leur "préoccupation" à la suite de ces déclarations en relevant que ces mesures de protection ne remettent nullement en cause la volonté de l’Algérie de consolider sa coopération économique avec ses partenaires stratégiques dont l’UE fait partie.
De son côté, le vice-président du Conseil national économique et social (CNES), Mustapha Mekideche, a considéré que la réaction de l’UE était "contradictoire" et "paradoxale" puisque des partenariats entre des entreprises européennes et algériennes se sont noués dans le secteur de l’automobile avec des importations de CKD/SKD auprès de pays européens, sans compter la levée des restrictions à l'importation de certains intrants nécessaires à l’économie algérienne, tandis que des accords importants dans le domaine des hydrocarbures ont été conclus récemment entre l'Algérie et l'Italie.
Pour sa part, le Conseil national de concertation pour le développement de la PME "a réprouvé la vision d'une Algérie réduite à un simple marché accessible et réservé aux Etats membres de l'Union européenne".
En outre, il s'est étonné de la "réaction disproportionnée" de Mme Malmstrom "au moment où nous assistons à la montée du protectionnisme dans les pays qui se réclament les plus libéraux".
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait appelé, lors du forum d’affaires algéro-espagnol tenu en début avril à Alger en présence de son homologue espagnol, Mariano Rajoy Brey, à la "compréhension" des fournisseurs traditionnels de l'Algérie quant aux mesures de sauvegarde commerciales prises par le gouvernement algérien pour rééquilibrer la balance des paiements.
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"Je me dois de vous dire que l’Algérie traverse une période difficile financièrement du fait de la chute des prix des hydrocarbures qui ont gravement affecté sa balance des paiements", avait-il expliqué.
Devant cette situation, "le gouvernement, qui a décidé de préserver la dynamique de croissance économique et de développement social et culturel, a pris les mesures qui s’imposaient, notamment des dispositions transitoires de sauvegarde en matière de commerce extérieur", avait soutenu M. Ouyahia qui avait espéré la "compréhension" des fournisseurs traditionnels, et ce, "dans le cadre de la solidarité".
ACTUALITÉ : Une délégation de l’UE le 26 avril à Alger (Liberté)
Une délégation de la Commission européenne conduite par Ignacio Garcia Bercero, directeur à la Direction générale du commerce, est attendue le 26 avril prochain à Alger. C’est ce qu’a annoncé, hier, l'ambassadeur de l'Union européenne (UE) en Algérie, John O'Rourke, lors d’une conférence de presse organisée au Petit théâtre à Riadh El-Feth (Alger) consacrée au lancement du 19e Festival culturel européen qui se tiendra du 26 avril au 13 mai 2018. “Des déclarations ont été faites. Nous attendons la visite du directeur, Ignacio Garcia Bercero, cette semaine, à Alger, pour des discussions. Je pense qu’il est temps maintenant de laisser les experts discuter. Je ne fais plus de déclarations à la presse. Pour le moment, je pense que nous allons laisser les choses se décanter lors de ces discussions qui se tiendront cette semaine et au-delà”, a indiqué l'ambassadeur de l'Union européenne, qui n’a pas voulu donner davantage d’informations. “Je n’en dirai pas plus à ce stade. Quand il sera opportun de parler, évidemment, nous informerons comme nous pouvons”, a-t-il ajouté. Interrogé sur la perception de la Commission européenne sur les réactions du FCE, de l’UGTA et du Conseil national de concertation pour le développement de la PME aux déclarations, la Commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, l’ambassadeur de l’UE, refuse de faire le moindre commentaire. “Je n’ai pas de commentaires à faire. Le moment n’est pas opportun pour commenter, surtout aujourd’hui, pour une conférence de presse sur le festival européen.”
Energies renouvelables: la CREG lancera prochainement son 1er appel d’offres pour de nouveaux projets (APS)
La Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) lancera prochainement son premier appel d’offres pour la production de l’électricité à partir des énergies renouvelables, a indiqué mardi à Alger le président de cette entité, Choual Abdelkader.
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"Nous allons dans les prochains mois, après accord du gouvernement, lancer notre premier appel d’offres pour la production de l’électricité à partir des énergies renouvelables. Ce seront des petits projets dont la capacité avoisine les 100 MW qui relèvent de nos prérogatives", a souligné à l’APS M. Choual, en marge de la première journée algéro-allemande de l’Energie.
Le responsable a précisé que cet appel d’offres, qui entre dans le cadre de la stratégie nationale de la production de 22.000 MW à partir des énergies renouvelables d’ici 2030, sera destiné aux opérateurs nationaux "afin de permettre de développer une industrie locale dans ce domaine".
Expliquant que d’autres appels d’offres s’en suivront, M. Choual a expliqué que la CREG lancera progressivement d’autres projets de 100 MW, tandis que le ministère de l’Energie se charge des projets de grandes capacités, jusqu’à atteindre l’objectif de 22.000 MW à l’horizon 2030.
S’agissant du partenariat avec l'Allemagne, M. Choual a estimé que l’expérience de ce pays dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique est "reconnue mondialement", d’où l’intérêt de la partie algérienne et les opérateurs nationaux vers l’expertise et l’association avec les acteurs allemands dans ce domaine.
Lors des travaux de cette première journée algéro-allemande de l’Energie, le chef de cabinet du ministère de l’Energie, Zoubir Djouabri, a indiqué que ce département ministériel "mène et continuera de mener, sur une longue période, une stratégie pour réussir la transition énergétique à l'instar de l’Allemagne".
Il a, par ailleurs, expliqué que le programme algérien de la transition énergétique repose sur trois fondements dont celui du programme du Gouvernement, adopté en 2011 et mis à jour en 2015, qui prévoit le développement d’une capacité de 22.000 MW d’électricité d’origine renouvelable, notamment solaire, à long terme.
Le deuxième fondement est que ce déploiement à grande échelle constitue "une opportunité historique" pour le développement industriel national et la diversification de l’économie du pays.
Pour le troisième fondement, M. Djouabri a souligné la nécessité d’adosser le programme national des énergies renouvelables à celui de l’efficacité énergétique à travers diverses actions et projets au niveau de plusieurs secteurs économiques (ménages, services, industrie, transport).
Pour sa part, l'ambassadeur d'Allemagne, Michael Zenner, a expliqué que son pays avait entamé sa transition énergétique en début des années 2000, précisant qu’entre 2000 et 2017, la part de consommation électrique provenant de sources renouvelables a augmenté pour passer de 6% à plus de 30% dans son pays.
"Ensemble, nous pouvons démontrer, à l'échelle internationale, la faisabilité et les grands avantages de la transition énergétique pour les sociétés et les économies de nos pays".
Zenner a considéré que l’Algérie est "un pays à grand potentiel dans ce domaine" et c’est pourquoi "nous encourageons le gouvernement algérien à réaliser ses objectifs et nous sommes disposés à l’accompagner".
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Pour sa part, le directeur de la coopération internationale dans le domaine de la politique énergétique auprès du ministère allemand de l’Economie et de l’énergie a estimé que la transition énergétique est un "grand chantier" pour l’Algérie et l’Allemagne, ajoutant "qu’il faut savoir saisir les opportunités, relever les défis et de mettre en place les instruments technique, politique et économique y afférents pour la réussir".
Il a, à cet effet, précisé qu’il s’agit d’une "grande opportunité" qui se présente aux acteurs économiques et politiques pour développer la coopération et travailler ensemble pour atteindre les objectifs espérés de part et d’autre.
Organisée par le ministère de l'Energie et le ministère allemand de l'Economie et de l'énergie, cette journée a porté sur le thème "faciliter la transition énergétique : saisir les opportunités, relever les défis."
Constituant une plateforme de dialogue centrale pour la politique énergétique entre les deux pays, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la coopération ente l’Algérie et l’Allemagne suite à la déclaration commune sur le partenariat énergétique algéro-allemand de 2015.
Avec cet évènement à vocation annuelle, l’Algérie et l’Allemagne souhaitent impliquer les acteurs-clés des deux pays pour réussir ensemble la transition énergétique.
Journée algéro-allemande de l’énergie : Relever les défis (El Moudjahid)
La commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) lancera prochainement son premier appel d’offres pour la production de l’électricité à partir des énergies renouvelables, a indiqué hier à Alger le président de cette entité, Choual Abdelkader. “Nous allons dans les prochains mois, après accord du gouvernement, lancer notre premier appel d’offres pour la production de l’électricité à partir des énergies renouvelables. Ce seront des petits projets dont la capacité avoisine les 100 MW qui relèvent de nos prérogatives”, a souligné M. Choual, en marge de la première journée algéro-allemande de l’Energie. De son côté, le chef de cabinet du ministère de l’Energie, Zoubir Djouabri, il a indiqué que ce département ministériel “mène et continuera de mener, sur une longue période, une stratégie pour réussir la transition énergétique à l’instar de l’Allemagne”.
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Raccordement aux réseaux d'électricité et de gaz: plus de 800 milliards de dinars d'investissements publics (APS)
Les investissements publics dans le domaine du raccordement aux réseaux de gaz et d'électricité ont atteint près de 817 milliards de dinars entre 2002 et 2017, a indiqué mardi à Tamanrasset le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni.
L'Etat a déboursé près de 556 milliards de dinars (environ 5 milliards de dollars) dans des projets de raccordement au réseau de gaz naturel et 261 milliards de dinars (environ 2 milliards de dollars) dans des projets de raccordement au réseau électrique au cours des quinze dernières années, a précisé le ministre lors d'une visite de travail dans la wilaya de Tamanrasset en compagnie du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui.
Selon les chiffres présentés par le ministre, 1.332 communes à travers le territoire national ont été raccordées au réseau de gaz naturel et 5,2 millions de ménages en bénéficient actuellement.
Dans le cadre de l'amélioration du service public dans le domaine de l'énergie, plusieurs projets sont programmés dans le domaine du stockage, du transport et de la distribution.
Les projets prévus dans le domaine du stockage permettront d'augmenter les capacités de stockage de gaz et de carburant de 7.000 mètres cubes (m3) actuellement à deux (2) millions m3 d'ici à 2020, ce qui portera l'autonomie énergétique à 30 jours contre 12 jours actuellement, a précisé le ministre.
M. Guitouni a, par ailleurs, fait état de la poursuite du renforcement des capacités de liquéfaction du gaz, estimées actuellement à 56 millions m3/an à la faveur du projet de Skikda entré en service en 2013 et de celui d'Arzew opérationnel depuis 2014.
Le ministre a également affirmé la poursuite de tous les projets programmés à travers l'ensemble du territoire national au titre de l'amélioration du service public dans le secteur de l'énergie.
Le premier responsable du secteur a fait ces déclarations en marge de l'inauguration d'un gazoduc alimentant la ville de Tamanrasset en gaz naturel sur une longueur de 730 km depuis la région d'In-Salah avec une capacité de 700 millions m3/an.
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Le taux de raccordement national au réseau d’électricité a dépassé les 90% à la fin 2017 (APS)
Le taux de raccordement national au réseau d’électricité a dépassé les 90 % à la fin de 2017, a affirmé, mardi à Tamanrasset, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.
"Les grands efforts consentis par le secteur, depuis l’an 2000 ont permis d’atteindre un taux de raccordement national de plus de 90 % jusqu’à la fin de l’an dernier", a indiqué M. Guitouni qui accompagne le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, lors d’une visite de travail dans la wilaya de Tamanrasset.
Selon M.Guitouni, le secteur poursuit ses efforts pour étendre le taux de couverture dans les wilayas du Sud du pays, en garantissant le soutien de l’Etat destiné aux citoyens.
S’agissant de la distribution du gaz naturel, M. Guitouni a fait savoir que des étapes "importantes" ont été réalisées dans ce domaine, sachant que le taux de distribution à l’échelle nationale est passé de 25 % en 2000 à 60 % à la fin de 2017 (de 1,4 million de raccordements à 5,2 millions de raccordements), alors que le nombre des communes raccordées au réseau de distribution du gaz naturel à atteint les 1.332 communes, à la faveur d’un financement global de 556 milliards DA.
Pour renforcer les capacités de stockage, les nouvelles installations concrétisées permettront d’améliorer les capacités de stockage de 7.000 m3 à plus de 2 millions m3 à l’horizon 2020, a-t-il ajouté.
Pour le ministre de l’Energie, ces nouvelles installations, s’ajoutent à deux grands projets réalisés à Skikda et Arzew (Oran) pour consolider les capacités en matière de la liquéfaction de Gaz naturel (GNL).
L’Algérie a connu un nouvel envol grâce au programme de la relance économique, initié par le Président de la République Abdelaziz Bouteflika, et d’importants moyens financiers ont été mobilisés pour ce programme de grande envergure, a ajouté M. Guitouni.
Il a souligné, par ailleurs, que l’Etat poursuit ses engagements visant à répondre aux besoins du citoyen dans différents secteur, notamment en ce qui concerne le dessalement de l’eau et le désenclavement des régions rurales dans le domaine énergétique, tout en élargissant la couverture énergétique aux quatre coins du pays.
Foncier: Trois millions d'hectares de terres agricoles non exploitées (Le Quotidien d’Oran)
Le ministère de l'Agriculture, après avoir donné un peu plus de visibilité sur la nature et le statut juridique de tous les exploitants agricoles à
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travers la loi 10-03 d'août 2010, veut aujourd'hui s'attaquer aux terres Arch, relevant du domaine privé de l'Etat.
C'est ce qu'a annoncé hier mardi M. Hamid Hamdani, directeur central de l'organisation foncière au ministère de l'Agriculture. Il a expliqué à la radio nationale «qu'en matière de foncier agricole, on devrait exploiter toute la surface agricole» du pays. Et, concernant les terres Arch (terres communautaires), il a indiqué que «le ministère de l'Agriculture, avec les autres ministères et la société civile, on travaillera tous ensemble pour l'exploitation de ces terres, qui ne doivent pas être uniquement sous l'appellation de terres Arch». Car «ces terres doivent être exploitées et elles devraient intégrer le circuit économique», a-t-il affirmé.
Globalement, il a estimé entre 2 à 2,5 millions d'hectares la superficie des terres Arch «qui doivent être exploitées, avec l'objectif d'optimiser l'exploitation de ces terres, ensuite conforter juridiquement ses occupants par des actes administratifs». M. Hamdani estime qu»'il est temps d'ouvrir le dossier des terres Arch sereinement, sans tabous. Car ce sont des réalités à nous, et ce tabou doit tomber aujourd'hui». «Oui, ce sont des terres Arch, mais ce sont des terres agricoles avant tout, qui ne doivent pas être en marge du dispositif agricole». Pour lui, les terres agricoles, qu'elles relèvent du domaine privé de l'Etat ou du domaine privé, doivent être exploitées intégralement, car l'apport ramené par l'Etat en termes de soutien et la visibilité en termes de concessions et actes juridiques, et les conditions économiques nous l'imposent aujourd'hui. «En fait, il y a actuellement, a-t-il confirmé, trois millions d'hectares de terres agricoles qui ne sont pas exploités, soit 67% de la surface agricole utile». Pour autant, M. Hamdani, qui a indiqué que la valeur ajoutée du secteur agricole a été de 3.000 milliards de dinars en 2017, a souligné que «nous avons atteint l'autosuffisance alimentaire, à l'exception du lait et les céréales». Quant aux terres, soit les trois millions d'hectares qui ne sont pas travaillés, «et si elles ne le sont pas par leurs propriétaires, elles le seront par les investisseurs, par les autres porteurs de projets, ceux qui veulent s'investir dans l'agriculture», a prévenu le même responsable, selon lequel «300.000 hectares ont été récupérés et vont être attribués, car il faut les rentabiliser et les optimiser au maximum».
D'autre part, le responsable du foncier agricole au niveau du ministère de l'Agriculture a ajouté que près de 520.000 ha de terres agricoles ont été attribués aux gros porteurs de projets et 200.000 ha sont en cours de lancement, avec «un cahier des charges qui doit être appliqué». Quant aux actes de concession établis dans le cadre de la loi 10-03 d'août 2010, M. Hamdani a indiqué que jusqu'à présent, 180.000 actes ont été remis à leurs destinataires et 39.000 exploitants agricoles n'ont pas encore eu leurs actes de propriété. En fait, sur les 219.000 exploitations (EAC et EAI), «180.000 actes ont été notifiés», a-t-il affirmé, ajoutant qu'il y a 10.000 cas de dossiers qui souffriraient de contentieux d'héritage ou de justice. «L'ensemble de ces dossiers sont en examen en commissions de wilaya pour avoir de la lisibilité sur les 10.000 dossiers en instance avant la fin de l'année, le reste, quand c'est de la justice, on attendra la décision de justice», explique encore M. Hamdani, qui a souligné que «d'ici à la fin
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de l'année, on régularisera les 10.000 cas en suspens, le reste attendra la décision de justice, avec un traitement au cas par cas».
A travers la loi 10-03, l'Etat encourage le regroupement d'exploitations agricoles en cas d'acquisition de plusieurs titres de concession pour l'exploitation de plusieurs terres agricoles. Cependant, cette loi n'englobe que les terres relevant du domaine privé de l'Etat, défini par la loi de 1987 et dont la superficie s'étend sur 2,5 millions d'hectares.
Sont ainsi en dehors du champ d'application de cette loi les 300.000 hectares relevant également du domaine privé de l'Etat, mais exploités par des fermes pilotes et des instituts de formation. La superficie agricole globale exploitée en Algérie est estimée à 47,5 millions d'hectares dont 32 millions d'hectares de parcours, 7 millions d'hectares de forêts et de maquis et 8,5 millions de terres arables dont 5,7 millions appartenant à des exploitants privés et 2,8 millions relevant du domaine privé de l'Etat. Le point le plus important de cette loi de 2010 sur le foncier agricole est que le droit de jouissance de terres agricoles, dans le cas de celles du domaine privé de l'Etat, a été ramené à 40 années renouvelables.
Création de PME: convention de partenariat entre le ministère de l’industrie et l’association INJAZ El Djazair (APS)
Une convention de coopération et de partenariat entre le ministère de l’industrie et des Mines et l’association "INJAZ El Djazair", dédiée à la formation, au suivi et à l’accompagnement de la création des petites et moyennes entreprises (PME) a été signée mardi à Boumerdès.
La convention a été signée en présence du ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, et des autorités de la wilaya, lors d’un regroupement des responsables des structures locales d'appui à la PME, abrité pour deux jours par l’Institut national de la productivité et du développement industriel (INPED).
Cet accord a pour objectif d’assurer une formation, un appui et un accompagnement aux étudiants universitaires porteurs de projets dans la création de PME et, partant, leur garantir réussite et pérennité, a indiqué la directrice générale des PME auprès du ministère de l’industrie et des Mines, Megraoui Hassiba.
Elle a ajouté que ce regroupement des cadres des centres de facilitation et des pépinières d’entreprises participe à la "formation de formateurs en matière de management", parallèlement à l’évaluation des réalisations du domaine, tout en écoutant les préoccupations des uns et des autres, et ce, grâce à un encadrement assuré par l’association "INJAZ El Djazair".
Celle-ci est une organisation à but non lucratif oeuvrant à la promotion de l'entreprenariat dans le milieu universitaire, en assurant aux jeunes talents universitaires désireux d’investir le monde des affaires une formation appropriée tout en les orientant et en les accompagnant.
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Pour Ali Azouz, président de l'Association, la convention suscitée vise le soutien du secteur dans la formation de formateurs ou encadreurs de pépinières d’entreprises et de centres de facilitation.
"Notre association, qui active sur le terrain depuis 2009, grâce à des financements assurés par ses membres, et des chefs d’entreprises et sociétés privées de l’extérieur et de l’intérieur du pays, va oeuvrer à travers cet accord à former et accompagner de futurs diplômés universitaires désireux d’investir le monde des affaires par la création de petites entreprises", a-t-il expliqué.
L’Association conseille aux étudiants ayant bénéficié de formations allant de 3 à 6 jours, selon l’importance des formations et de leurs voeux, de procéder à la création d’entreprises collectives pour optimiser au mieux leurs chances de réussite et de compétitivité.
Selon le même interlocuteur, l’Association a dispensé des formations à près de 20 000 étudiants, dont 5000 l’année passée, "un chiffre dérisoire" par rapport à la démographie des pays arabes, a-t-on jugé.
Pour pallier ce manque, l’Association qui prévoit la signature d’autres conventions prochainement avec plusieurs secteurs, aspire à la formation et l’accompagnement de 50 000 étudiants dans la création de leurs entreprises à l’horizon 2022.
L’adhésion prochaine du groupe Sonatrach aux projets de l’Association lui permettra d’élargir ses activités pour couvrir le grand Sud qui recèle d’énormes potentialités d’autant que l’association a déjà accompagné près de 300 étudiants dans la wilaya d’Adrar.
INDUSTRIE AUTOMOBILE : Le marché des véhicules sous la loupe (L’Expression)
Le ministère du Commerce va lancer un recensement afin d'identifier tous les acteurs du marché de l'automobile.
Tout le monde s'accorde à dire que les prix pratiqués des véhicules neufs issus des usines de montage du pays sont élevés. Pis encore; ils dépassent souvent ceux de l'importation. Autre constat: les prix sortis d'usine, c'est-à-dire officiels, ne correspondent pas à ceux pratiqués sur le marché. C'est la raison pour laquelle le ministère du Commerce compte recenser tous les intervenants dans le circuit de la commercialisation des véhicules neufs. «A travers ce recensement, nous pourrons dénicher tous les intrus dans le circuit», a annoncé le nouveau ministre du Commerce Saïd Djellab en marge du 3ème atelier de consultation des acteurs de la stratégie nationale d'exportation de l'Algérie(SNE), qui s'est tenu hier, au siège de l'Agence algérienne des exportations (Algex). Ce dernier a toutefois rappelé aux journalistes «que c'est sous l'insistance du ministère de l'Industrie et des Mines que les constructeurs locaux ont rendu public le 14 mars dernier les prix de leurs véhicules. «Mais depuis, qu'est-ce qui a été constaté sur le terrain? les prix de certains véhicules continuaient à ne pas correspondre aux prix transmis par les constructeurs locaux au
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ministère de l'Industrie et des Mines. Du coup, il fallait en savoir un peu plus sur l'état des lieux». De prime abord, on peut avancer que des intermédiaires sont à l'origine de la différence de prix entre celui officiel et celui pratiqué. Selon le ministre: «Devant cet état des lieux nous croyons utile qu'un recensement de tous les acteurs du circuit de la vente, c'est-à-dire les vendeurs officiels et leurs sous-traitants car cela va nous permettre de déceler qui est derrière cet écart de prix.» Il a enfin annoncé «une fois le recensement terminé nous serons en mesure d'intervenir sur le terrain et ainsi décanter le circuit commercial». Cela dit, il est utile de rappeler qu'au lendemain de la diffusion des prix de tous les véhicules issus des chaînes de montage des constructeurs locaux, cela a provoqué des méventes, notamment chez les habitués de la combine c'est-à-dire d'acheter en quantité des véhicules flambant neuf, auprès des succursales de vente des constructeurs locaux et de les proposer à la vente sur les marchés hebdomadaires de véhicules ou par le biais de la Toile, tout en espérant en tirer une marge de bénéfice fort intéressante. Des marges qu'ils ne risquent plus de réaliser. Pis encore, la diffusion des prix sortis d'usines a eu un impact significatif sur le marché local du véhicule neuf. En effet, un mot d'ordre a été relayé sur les réseaux sociaux avec pour slogan: «khaliha tsadad» (laisse-la rouiller). Et donc on peut avancer d'ores et déjà avancé la fin des intermédiaires véreux. Une bonne nouvelle en quelque sorte en attendant bien sûr que les prix des véhicules neufs locaux baissent. C'est d'ailleurs prévisible estime Chanez Taous Chennit, expert commercial membre du groupe «Industrie automobile» au sein de l'atelier SNE. Cette dernière qui répondait à la question de L'Expression, si effectivement les prix allaient baisser, a indiqué «plus le taux d'intégration sera élevé, plus les prix de vente seront revus à la baisse». Et de souligner enfin «c'est d'ailleurs tout à l'avantage à la fois de la clientèle nationale et aux constructeurs locaux dans le sens où leurs prix seront concurrentiels à l'international».
Industrie / Véhicules / M. Youcef Yousfi : «L’Etat a un droit de regard sur les prix pratiqués» (Reporters)
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, est revenu longuement, hier à Boumerdès, sur l'importance de la formation lors du
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lancement des travaux des centres de facilitation et pépinières d’entreprises au niveau de l’INPED, qui durera deux journées.
« La priorité est à la formation continue et l’utilisation de la technologie moderne et l'encouragement des jeunes investisseurs pour la réalisation de leurs projets sont entre autres objectifs de cette rencontre », a déclaré le ministre lors de son intervention. Organisés par la Direction de l’industrie et des mines, avec la collaboration d’Injaz El Djazaïr, ces travaux ont pour objectif de former des formateurs qui vont orienter et accompagner des jeunes entrepreneurs qui se lancent dans l’entrepreneuriat ou des milliers de PME se créent chaque année, a-t-on indiqué. Dans ce cadre, des responsables, des cadres et des partenaires du domaine industriel vont s’imprégner des techniques visant la création, la gestion et la promotion des PME, dont l’objectif est de diversifier l’économie nationale, d’une part, et maîtriser la technologie pour une industrie performante, la satisfaction du marché local et les perspectives d’exportations, d’autre part. Dans son intervention, le ministre a insisté sur la formation qui reste une condition de réussite. Raison pour laquelle il a appelé les responsables et les cadres à s’y intéresser pour faire émerger une véritable industrie synonyme de développement de l’économie nationale. Dans cette optique, le ministre a annoncé la création d’une agence du développement des PME/PMI et de promotion des inventions. Il n’a pas omis de réitérer sa confiance aux responsables et aux cadres présents pour contribuer d’une manière significative à la création et a à la promotion des PME/PMI afin d’élargir le tissu industriel et participer au développement économique du pays. La diversification de l’économie, l’encouragement et l’accompagnement des investisseurs porteurs de projets sont des orientations faites par le ministre aux présents afin de relancer la machine industrielle et réaliser le développement économique national. Interrogé sur l’industrie automobile, le ministre a répondu que l’Etat est en train de bâtir une industrie dans le secteur en passant par le montage de véhicules.
« Ce n’est pas au gouvernement de fixer les prix des véhicules montés, mais l’Etat a un droit de regard sur les prix pratiqués », a répondu le ministre sur la question des prix des véhicules. En précisant que « les cahiers des charges établis stipulent que les véhicules montés localement ne doivent pas être plus chers que ceux importés ». « Nous avons fait beaucoup de choses concernant les prix et nous continuerons à les étudier et à les contrôler pour aboutir à une transparence totale sur tout le processus de montage du véhicule», a-t-il affirmé.
Banque/bourse/Assurance
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Commerce
Approvisionnement et régulation du marché pendant le Ramadhan : Les mesures du ministère du Commerce (Liberté)
Le ministre du Commerce a, au cours de la réunion des cadres, annoncé plusieurs mesures permettant, selon ce département, de mieux approvisionner la population en produits de large consommation et d’assurer un meilleur contrôle des prix et de la qualité des biens commercialisés. Première mesure : la mise en place de marchés de proximité, dits itinérants. “Nous allons solliciter le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire pour mettre en place des marchés itinérants à raison de 2 à 5 marchés par wilaya. Ces marchés seront ouverts cinq jours avant le Ramadhan, et ce, pour avoir un effet d’entraînement vers la baisse des prix avant le mois sacré”, a indiqué Saïd Djellab. Ces marchés deviendront, selon ce ministère, permanents après le mois sacré.
Le ministre a, également, annoncé une seconde mesure : la mise en place d’un nouveau système d’information relatif au suivi de la tendance des prix au niveau des marchés de gros et de détail, permettant de relever les prix en temps réel, et ce, pour les produits d’épicerie, les fruits et légumes, les viandes rouges et blanches, permettant d’intervenir en cas de pic enregistré pendant le Ramadhan.
Suivi de la Tendance des prix : Un nouveau système d’information (El Moudjahid)
Le ministère du Commerce a mis en place un nouveau syst
Revue de Presse 24 avril 2018 Publié le 24/04/2018 à 11:20
الثلاثاء 24 Ø£Ùريل 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلÙان Ùوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
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الÙهرس
ï‚· الاÙتتاØية ..................................................................................................................... 4
عم ر Øسناوي مدي ر مجمع شركات Øسناوي : ............................................................. 4
Ù…Øادثات لتصدي ر الرخام الجزائري إلى الصين وأوربا )واج( ............................................ 4
بوعزقي: 55 مليا ر دينا ر قيمة Ù…Ø³Ø Ø¯ÙŠÙˆÙ† الÙلاØين منذ 18 سنة)النها ر أونلاين( ............. 4
أويØيى: قطاع الÙلاØØ© ÙŠØتل المرتبة الثانية ÙÙŠ خلق الثروة المالية)النها ر أونلاين( ........... 5
الجلسات الوطنية الÙلاØØ©: النص الكامل لرسالة الرئيس بوتÙليقة )واج( .................... 5
الجلسات الوطنية للÙلاØØ©: عصرنة مجال السقي وهيكلة الاقتصاد الÙلاØÙŠ
)الرئيسبوتÙليقة( )واج( ..................................................................................................... 8
أويØيى يدع Ùˆ الÙلاØين الى اØداث "ثورة ÙÙŠ الذهنيات" من أجل النهوض بقطاع الÙلاØØ©
)واج( .................................................................................................................................. 10
مالية 2019 : ميزانية دعم الدولة للÙلاØØ© ثابتة مقارنة مع 2018 )واج( ....................... 11
الجلسات الوطنية للÙلاØØ©: ظاهرة تقدم أغلبية الÙلاØين ÙÙŠ السن مقلقة
)الرئيسبوتÙليقة( )واج( ................................................................................................... 11
الرئيس بوتÙليقة يدع Ùˆ إلى تطوي ر الصناعات الغذائية وترقية الصادرات الÙلاØية )واج(
........................................................................................................................................... 12
انتاج الأسمدة الطبيعية : Ù†Ø Ùˆ شراكة علمية جزائرية Ùنلندية )واج( ........................... 13
الطريق العاب ر للصØراء: انجا ز 1.600 كم من طر٠الجزائ ر )واج( ............................... 13
ميلة: دعوة لانطلاقة جدية ومسؤولة ÙÙŠ مجال الاقتصاد الرقمي بالجزائ ر )واج( ........ 14
مجانية العلاج مكسب أساس ÙŠ للمواطن ومكرسة بشكل ÙˆØ§Ø¶Ø ÙÙŠ مشروع قانون
الصØØ© الجديد )واج( ........................................................................................................ 15
" قلوÙيز" بباتنة ينضم لقائمة مصانع التركيب والإنطلاقة نهاية ماي .........................17
50 أل٠سيارة “كيا” وتصنيع الشاØنات والØاÙلات لأول مرة بالجزائ ر )واج( .............. 17
كل التÙاصيل عن مطا ر الجزائ ر الجديد)تي آس Ø¢( ......................................................... 18
الØكومة ستÙØªØ Ù…Ù„Ù “أراض ÙŠ العرش” Ùˆ طبّق
Ù
ت مبدأ “الأرض لمن يخدمها ” )تي آس Ø¢( . 20
34.5 مليون جزائري مشتركون ÙÙŠ الانترنت سنة 2017 )تس آس Ø¢( ................................ 20
 بنوك/مالية/تأمينات .................................................................................................21
مجمع “ناتيكسيس” يطلق أول بنك Ù…Øمول له ÙÙŠ العالم ÙÙŠ الجزائر)تي آس Ø¢( ........... 21
راوية يلتقي بواشنطن بمجموعة الأعمال الأمريكية )واج( .............................................. 22
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وزي ر الÙلاØØ© : ........................................................................................................22
على الولاة استرجاع الأراض ÙŠ “المنسية” ومØاربة “ماÙيا” العقا ر )الشروق أونلاين( ....... 22
 تعاون وشراكة ............................................................................................................23
 تجارة .............................................................................................................................23
وزي ر التجارة: إجراءات جديدة لدعم الصادرات ÙÙŠ جوان)الشروق أونلاين( ................. 23
منتج Ùˆ مواد البناء يطالبون الØكومة برÙع القيود : ..................................................23
بيروقراطية البنوك وثقل الإجراءات العد و الأول لتصدي ر السلع الجزائرية )واج( ........ 23 عارضون أجانب يشيدون
بالمنتوج المØلي ويشتكون من ÙƒØ¨Ø Ø§Ù„Ø§Ø³ØªÙŠØ±Ø§Ø¯ 23
Ùاتورة الاستيراد ارتÙعت ب 30 بالمائة رغم زيادات البنزين والمازوت .............................24
الجزائريون استهلكوا نص٠مليا ر دولا ر وقود خلال 90 يوما ! )الشروق أونلاين( ........... 24
ارتÙاع "جد كبير" ÙÙŠ Øجم استهلاك الطاقة خلال السنوات الأخيرة عب ر الوطن )واج( 25
 يقظة إعلامية .............................................................................................................25
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الاÙتتاØية
عمر Øسناوي مدير مجمع شركات Øسناوي :
Ù…Øادثات لتصدير الرخام الجزائري إلى الصين وأوربا )واج(
نعم Ù„Ùرض رسوم على بعض الواردات ولا بد من لوبيات لدعم الصادرات Ù†ØÙˆ Ø¥Ùريقيا
قال عمر Øسناوي المدير العام لمجمع Øسناوي، إن شركاته تخوض Ù…Øادثات لتصدير منتجاتها من مواد بناء مختلÙØ©
إلى الصين وأوروبا )اسبانيا وايطاليا(ØŒ وشدد على أن الطلب على السكن ومواد البناء لا زال مرتÙعا رغم تراجع الطلب
العمومي، وعبر عن تأييده لسياسة Ùرض الرسوم على بعض السلع المستوردة ÙÙŠ إطار دعم ÙˆØماية المنتوج الوطني . ÙˆØ£ÙˆØ¶Ø Ø¹Ù…Ø± Øسناوي، الإثنين، ÙÙŠ لقاء مع الصØاÙØ© على هامش مشاركة المجمع ÙÙŠ معرض البناء والأشغال العمومية
)باتيماتاك 2018 (ØŒ بأن المجمع بصدد الØديث مع متعاملين صينيين ومن ايطاليا واسبانيا، لتصدير منتجات المجمع
وخاصة مواد البناء إلى هذه الدول، موضØا أن العملاق الصيني تØول من مصدر إلى مستورد لبعض هذه المواد على
غرار الرخام، الذي يتوÙر بألوان Ùريدة من نوعها ÙÙŠ الجزائر .
واعتبر عمر Øسناوي أن قطاع البناء لا زال الطلب عليه معتبرا رغم تراجع الطلب العمومي )السكنات الاجتماعية(ØŒ
موضØا أن هذا القطاع سيبقى ÙÙŠ تطور تماشيا مع تطور المجتمع، خاصة من النمو الديمغراÙÙŠØŒ بتخطي عتبة 1 مليون
مولود جديد، وهو ما يجعل الطلب على السكن قائما .
وطالب Øسناوي بالمقابل بإيجاد ØÙ„ للأØياء المراقد من خلال Ù…Ùهوم جديد للسكنات على غرار ما تم ÙÙŠ ØÙŠ الرياض
بوهران، نظرا لأن Ø£Øياء اليوم لها تأثير مباشر ومهم ÙÙŠ أجيال المستقبل .
ودعا Øسناوي إلى تغيير دÙاتر شروط انجاز السكنات العمومية الاجتماعية، خاصة أنها ÙÙŠ صيغتها الØالية تسهلك الكثير
من الطاقة ومن الإيجابي جعلها تتم ÙˆÙÙ‚ نظام العزل الØراري لتقليص الاستهلاك، خاصة أنها موجهة للÙئات الهشة . ÙˆØسب عمر Øسناوي، Ùإن مصنع تمنراست للرخام والغرانيت ينتج Øاليا Ù†ØÙˆ 2000 متر مربع يوميا، ونهاية السنة
سيتم تدشين مصنع سيدي بلعباس بطاقة 15 أل٠متر مربع يوميا .
ÙˆÙÙŠ معرض Øديثه، قال عمر Øسناوي أنه لا بد للجزائر من لوبيات سياسية واقتصادية ÙÙŠ Ø¥Ùريقيا لمراÙقة تصدير
المنتجات المصنعة Ù…Øليا عبر دول هذه القارة .
ووÙÙ‚ المتØدث Ùإن هناك Ùائضا اليوم ÙÙŠ منتجات الإسمنت وهو يصدر بÙصل شبكة التوزيع لشركة لاÙارج، وقريبا
منتجات Øديد البناء بÙضل مركب بلارة وتوسيالي التركي بوهران ومشاريع أخرى، ولذلك لا بد للجزائر من لوبيات
اقتصادية وسياسية للتمكن من التصدير Ù†ØÙˆ القارة الإÙريقية .
بوعزقي: 55 مليار دينار قيمة Ù…Ø³Ø Ø¯ÙŠÙˆÙ† الÙلاØين منذ 18 سنة)النهار أونلاين(
قال عبد القادر بوعزقي وزير الÙلاØØ© والتنمية الريÙية، أن الدولة قامت Ø¨Ù…Ø³Ø Ù…Ø§Ù‚ÙŠÙ…ØªÙ‡ 55 مليار دينار كديون مستØقة
على الÙلاØين منذ سنة 2000.
مؤكدا أن الإنجازات المØققة ذات بعد إقتصادي وهذا من خلال سياسة الدعم الÙلاØÙŠ التي إتبعتها الدولة ÙÙŠ هذا
المجال .
وأشار الوزير إلى أن الدولة قامت بدعم المجال الÙلاØÙŠ من خلال تØÙيزات مالية عبر صناديق خاصة بقيمة أكثر من 500
مليار .
وأكد أن سياسية الدعم الÙلاØÙŠ ساهمت ÙÙŠ رÙع مبدأ الإنتاجية من 8 بالمئة الى 12 بالمائة العام 2017.
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قائلا أن السياسية الÙلاØية ساهمت ÙÙŠ إستØداث أكثر من مليون منصب شغل ÙÙŠ قطاعات الصيد البØري ب 80 ألÙ
و 22 ال٠مؤسسة مصغرة .
داعيا الشباب وطلبة المعاهد من اجل المساهمة التكوين بإعتبار أن ربع مليون جزائري يشتغل ÙÙŠ قطاع الÙلاØØ© .
أويØيى: قطاع الÙلاØØ© ÙŠØتل المرتبة الثانية ÙÙŠ خلق الثروة المالية)النهار أونلاين(
قال الوزير الأوّل Ø£Øمد أويØيى، إنّ قطاع الÙلاØØ© هو ثاني قطاع ÙÙŠ الجزائر خالق للثروة المادية بعد قطاع المØروقات .
وأضا٠خلال كلمة له قبل إختتام أشغال الجلسات الوطنية للÙلاØØ©ØŒ أنّ جهود الدولة متواصلة لدعم قطاع الÙلاØØ©
والÙلاØين .
مؤكدا أنّ الÙلاØين يمثلون الجزائر العميقة، والتي Ù†ØÙ† ÙÙŠ الØكومة ÙÙŠ Øاجة ماسة إلى التمعن معها .
وأضا٠الوزير أن الÙلاØØ© هو قطاع Øامل لعديد تطلعات الجزائر ÙÙŠ المستقبل، سواءً التنمية الريÙية أو ما تعلق بخلق
الثروة .
وتوÙير مناصب شغل وترقية الصادرات خارج المØروقات .
كما أن الجلسات إستÙادت من الرسالة الموجهة من الرئيس التي تميزت بسداد التØليل على القطاع الÙلاØÙŠ ÙÙŠ مسيرته
وتØدياته المستقبلية .
الجلسات الوطنية الÙلاØØ©: النص الكامل لرسالة الرئيس بوتÙليقة )واج(
وجه رئيس الجمهورية، السيد عبد العزيز بوتÙليقة، اليوم الاثنين رسالة بمناسبة الجلسات الوطنية للÙلاØØ©. Ùيما يلي
نصها الكامل :
"بسم الله الرØمن الرØيم Ùˆ الصلاة Ùˆ السلام على أشر٠المرسلين وعلى آله وصØبه إلى يوم الدين
أيتها السيدات الÙضلياتي
أيها السادة الأÙاضلي
أنه لمن دواعي سعادتي الشخصية أن أتوجه إليكم معشر الÙلاØين المجتمعين ÙÙŠ هذه الجلسات مع ثلة من الخبرات
والكÙاءات الوطنية.
كي٠لا وأن ريÙنا هو رØÙ… كل تجنيد وطني عبر القرون من التصدي للغزاة إلى المقومات ÙÙŠ وجه الاستعمار الÙرنس ÙŠ إلى
الوثبة الكبرى لثورة أول نوÙمبر المجيدة.
إن الØديث عن الري٠والÙلاØØ© ÙÙŠ بلادنا لا ينØصر ÙÙŠ المجال الاقتصادي ÙØسب، بل هو Ù…Øطة يستوجب Ùيها تأكيد
عرÙان بلادنا شعبا ÙˆØكومة تجاه الري٠وعائلاته الشريÙØ© التي اØتضنت ثورتنا المظÙرة وعززت صÙÙˆÙها بأبنائها،
وتكبدت بشجاعة وصمود قمع الاستعمار الوØØ´ ÙŠ وجبروته من أجل الوطن والØرية، وهو الري٠نÙسه الذي عانى
كذلك من ويلات الإرهاب المقيت ومن Ù…ØÙ† المأساة الوطنية.
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أيتها السيدات الÙضليات
أيها السادة الأÙاضل
ÙÙŠ سياق عرÙان واهتمام الدولة بأرياÙنا وبÙلاØتنا جعلت الجزائر المستقلة من هذا المل٠إØدى أولوياتها الأسس من
أجل استرجاع سيادتنا الوطنية على أراضيها، ومن أجل الوقو٠بجنب الÙÙ„Ø§Ø Ù„Ø¯Ø¹Ù… جهده ومشاركته ÙÙŠ النهوض
الاقتصادي للبلاد.
صØÙŠØ Ø£Ù† قطاع الÙلاØØ© عانى معاناة جسيمة من جرّاء الأزمة التي مرّت بها الجزائر قبل عقدين من اليومي Øيث Øتمت
المصاعب المالية على الدولة أن تنسØب من النشاط الÙلاØÙŠ دون ترقية بديل كا٠لهذا الانسØاب.
ولقد تÙاقمت هذه المتاعب بÙعل ويلات الإرهاب المقيت وآلام المأساة الوطنية بما ÙÙŠ ذلك الهجرة من الريÙ.
ونØمد الله، إذ عرÙت الجزائر بعد هذه الابتلاءات كي٠تستعيد استقرارها بÙضل الوئام المدني والمصالØØ© الوطنية،
ومن ثمة عرÙت بلادنا كي٠تتجند لتجسيد إعادة البناء الوطني ÙÙŠ جميع المجالات بما ÙÙŠ ذلك القطاع الØيوي
للÙلاØØ© والتنمية ال ريÙية.
أيتها السيدات الÙضليات
أيها السادة الأÙاضل
لقد Øَرصت٠منذ تقلدي المهام السامية التي شرÙني بها شعبنا الأبي على جعل قطاع الÙلاØØ© والتنمية الريÙية ÙÙŠ صميم
اهتمام الدولة.
وهكذا، وضعنا مخططا وطنيا للتنمية الÙلاØية سنة 2000 ØŒ مخططا جاء ليؤطر الواقع المتجدد للÙلاØØ© ولإنعاش
القطاع بتشجيع الÙلاØين، وإقØام المبادرات الخاصة عن طريق Ø§Ù„Ø§Ø³ØªØµÙ„Ø§Ø ÙˆØ§Ù„Ø§Ø³ØªØ«Ù…Ø§Ø±.
وتبلور هذا الاهتمام للدولة تجاه الري٠عبر تخÙيض الأعباء على المستثمرات الÙلاØية الجماعية، وكذا تجنيد الدعم
والØÙز للنشاط الÙلاØÙŠ ÙÙŠ مختل٠مناطق البلاد، وجل الأنشطة من تربية المواش ÙŠ إلى زراعة الØبوب إلى الØÙاظ
على الغابات، وكذا إعطاء انطلاقة متجددة لنشاط الصيد البØري.
وتعزز جهد الدولة Ù†ØÙˆ قطاع الÙلاØØ© بمراجعة قوانينها وتنظيماتها الأساسية.
بالÙعل، إن قانون التوجيه الÙلاØÙŠ والنص المØدد لشروط استغلال الأراض ÙŠ الÙلاØية للدولة، أعطيا معا دÙعا ملموسا
للنشاط الÙلاØÙŠ بضمان Øقوق مستغلي المستثمرات الجماعية، وكذا بوضع معالم واضØØ© لتØÙيز الاستثمار ÙÙŠ مجال
الÙلاØØ©.
علنت٠خلال لقائي
ÙŽ
وتتويجا لهذا التأطير والعناية من قبل السلطات العمومية، Ø£ بكم ÙÙŠ بداية سنة 2009 عن برنامج
دعم الدولة ماليا لجميع Ùروع الاقتصاد الÙلاØÙŠØŒ وكذا دعم التنمية الريÙية.
أيتها السيدات الÙضليات
أيها السادة الأÙاضل
واليوم وأنا أتوجه لجمعكم الكريم، تØركني مشاعر السعادة على التطورات التي سجلتها الجزائر بÙضلكم ÙÙŠ مجال
التنمية الÙلاØية، Øتى وإن كانت هذه الانجازات ÙÙŠ Øاجة إلى المزيد من الجهد لكي نصل إلى ضمان الأمن الغذائي
لشعبنا، ولكي نرÙع من مساهمة الÙلاØØ© ÙÙŠ النمو الوطني ÙˆÙÙŠ تنويع الاقتصاد.
7
وإن هذه النتائج التي سجلها قطاع الÙلاØØ© جديرة بالتنويه، خاصة عندما نأخذ ÙÙŠ الØسبان المعاناة والقيود التي تØيط
بهذا النشاط.
بالÙعل، لا تزال الÙلاØØ© ÙÙŠ تبعية Ù…Ùرطة للأمطار رغم كل ما قامت به الدولة من جهد ÙÙŠ بناء السدود، ذلك لأن بلادنا
تعاني التقلبات المناخية، وذلك ÙÙŠ Ù†Ùس الوقت كون النشاط الÙلاØÙŠ ÙÙŠ Øاجة إلى لجوء أوسع لتقنيات معاصرة ÙÙŠ
مجال السقي واقتصاد المياه.
ومن جهة أخرى، يعاني الاقتصاد الÙلاØÙŠ من ضع٠الهيكلة، ضع٠يجعل هذا النشاط الجوهري Ùريسة للمضاربة،
وهو أمر يستوق٠قطاع الÙلاØØ© ورجالاته للاهتمام أكثر بأطرهم من غر٠مÙهْنÙيَّةÙØŒ وجمعيات ØÙرْÙÙيَّة٠بغية الØÙاظ
على مصالØهم، وجعل مجتمعنا يستÙيد أكثر من جهد الÙلاØين وثمرة عملهم.
إلى هذه النقائص المذكورة، تضا٠نقائص أخرى من بينها ندرة الشباب ÙÙŠ Ù…Øيط النشاط الÙلاØÙŠØŒ وقلة لجوء هذا
النشاط للإمكانيات التقنية الموÙرة من طر٠الدولة.
بالÙعل، نسجل بقلق ظاهرة تقدم أغلبية الÙلاØين ÙÙŠ السني وعليه نناشد ÙÙŠ Ù†Ùس الوقت شبابنا Ù„ لاهتمام أكثر بهذا
النشاط Ø§Ù„Ù…Ø±Ø¨Ø Ù„Ø£ØµØابه، والجوهري لنا جميعا كشعب وكبلد.
وهنا، أناشد مختل٠الجهات المعنية ÙÙŠ الدولة لإعطاء المزيد من المكانة للتكوين ÙÙŠ مجال الÙلاØØ© ÙˆÙروعها على
مستوى مختل٠أطوار منظومتنا الجامعية والتكوينية.
كما أناشد هيئاتنا المكلÙØ© بدعم تشغيل الشباب بتسديد جهدهم Ù„Ùائدة قطاع الÙلاØØ©.
وأناشد كذلك نظامنا المصرÙÙŠ لتشجيع المستثمرات الÙلاØية والمستثمرين ÙÙŠ هذا القطاع إلى اقتناء الإمكانيات
والوسائل المعاصرة ميكانيكية كانت أو ذات أي طابع منÙعي آخر.
ونØÙ† نتØدث عن الÙلاØØ© وتقييم أدائها، يجب أن لا ننس Ù‰ متاعب الÙÙ„Ø§Ø ÙÙŠ ضمان سوق مستقرة ومربØØ© لمنتوجاته
داخل الوطن وخارجه.
صØÙŠØ Ø£Ù† الدولة اتخذت بعض الإجراءات لضبط سوق بعض المنتوجات، غير أن تØسين منتوجنا الÙلاØÙŠ يتطلب
اليوم مشاركة أقوى للصناعات الغذائية ÙÙŠ استغلال منتوجنا الÙلاØÙŠ لتغطية اØتياجات السوق المØلية من جهة،
ولتوÙير مناÙØ° للمنتوج الÙلاØÙŠ من جهة ثانية.
Ù‹
هيب بأصØاب الأعمال والمستثمرين للمزيد من الاهتمام بترقية تصدير منتوجنا الÙلاØÙŠØŒ تصديرا
ÙŽ
ÙˆÙÙŠ Ù†Ùس السياق، Ø£
Ù‹
يعتبر نشاطا مميزا ÙÙŠ Øد ذاته، نشاطا يتطلب امكانيات ومهارات تكمل عمل الÙلاØين، وتساهم ÙÙŠ Øماية الت وازنات
المالية الخارجية للبلاد.
أيتها السيدات الÙضليات
أيها السادة الأÙاضل
من خلال هذه الملاØظات التي رأيت من المÙيد أن أشارككم بها ÙÙŠ هذه السانØØ©ØŒ أتطلع إلى جعل الاقتصاد الوطني يعزز
شموليته، شمولية تعتبر الÙلاØØ© عضوا منها Ùˆ ÙÙŠ Øاجة ماسة إليها.
Ù‹
للÙلاØØ© ÙÙŠ بلادنا، Ù…Øيطا
Ù‹
إن هذا التكامل ما بين مختل٠قطاعات الاقتصاد الوطني من شأنه أن يضمن Ù…Øيطا ØاÙزا
يرÙع من المكانة الاجتماعية لعمال وعاملات الري٠والÙلاØØ©
Ù‹
يستغل أكثر Ùأكثر كل القدرات لأراضينا الشاسعة، Ù…Øيطا
عامة.
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ÙˆÙÙŠ هذا الاتجاه، سأبقى Ø Ø±ÙŠØµØ§ على وقو٠الدولة بكل قدراتها إلى جانب النشاط الÙلاØÙŠ بغية دÙعه Ù†ØÙˆ المزيد من
التقدم.
ضرورة مواصلة برنامج دعم الدولة للقطاع الÙلاØÙŠ بمختل٠مكوناته،
Ù‹
ÙˆÙÙŠ هذا المنظور، يسعدني أن أؤكد لكم جميعا
برنامج أعلنت٠عنه لكم ÙÙŠ سنة 2009 .
وستعك٠الØكومة على الاستمرار ÙÙŠ تنÙيذه، رغم الصعوبات المالية التي تواجهها خزينة الدولة Øاليا.
بالÙعل، إن هذا الدعم يعتبر عرÙانا مستمرا من الجزائر تجاه أرياÙها ÙˆÙلاØيها الذين قدّموا الكثير لهذه البلاد كلما
واجهت مصاعب وتØديات. إن هذا الدعم هو كذلك استثمار Ù…Ø±Ø¨Ø Ù…Ù† طر٠بلادنا ÙÙŠ قطاع اقتصادي Øيويي Ù…Ø±Ø¨Ø Ùˆ
واعد ÙÙŠ Ù†Ùس الوقت.
إنه قطاع Øيوي سعينا لتعزيزه ضمانا لأمننا الغذائي، وهو أمر يستوجب منا المزيد من الجهد والÙعالية. إنه قطاع
ا ينجر عليه من توسيع قدرات التشغيل الشري٠لشبابنا، وتØسين ظرو٠الØياة ÙÙŠ أرياÙنا.
ÙŽ
Ù…Ø±Ø¨Ø ÙƒØ°Ù„Ùƒ Ù„ÙÙ…
وإنه قطاع واعد أيضا بكل ما يمكنه أن يساهم به ÙÙŠ تنويع صادراتنا، من منطلق شساعة أراضينا ومنتوجاتها الÙلاØية
المتنوعة. واعتبارا لكل هذه الأهمية التي يمثلها القطاع الÙلاØÙŠØŒ أدعو الØكومة إلى التكÙÙ„ بالتوصيات القيمة التي
ستتوجون بها ندوتكم هذه بعون الله.
ÙˆÙÙŠ الختام، أتمنى لجلساتكم كل Ø§Ù„Ù†Ø¬Ø§Ø ÙˆØ§Ù„ØªÙˆÙيق خدمة لتنمية بلادنا، وتكريسا لجزائر العزة والكرامة ÙÙŠ كل ربوع
وطننا.
والسلام عليكم ورØمة الله وبركاته".
الجلسات الوطنية للÙلاØØ©: عصرنة مجال السقي وهيكلة الاقتصاد الÙلاØÙŠ )الرئيسبوتÙليقة(
)واج(
دعا رئيس الجمهورية السيد عبد العزيز بوتÙليقة، اليوم الاثنين، إلى لجوء أوسع لتقنيات معاصرة ÙÙŠ مجال السقي
واقتصاد المياه ÙÙŠ القطاع الÙلاØÙŠ وكذا هيكلة الاقتصاد الÙلاØÙŠ.
وقال رئيس الجمهورية ÙÙŠ رسالة له بمناسبة تنظيم الجلسات الوطنية للÙلاØØ©ØŒ قرأها نيابة عنه وزير العدل ØاÙظ
الأختام السيد طيب Ù„ÙˆØ Ø£Ù† "النتائج التي سجلها قطاع الÙلاØØ© جديرة بالتنويه، خاصة عندما نأخذ ÙÙŠ الØسبان
المعاناة والقيود التي تØيط بهذا النشاط".
لكن، يضي٠السيد بوتÙليقة، لا تزال الÙلاØØ© ÙÙŠ "تبعية Ù…Ùرطة" للأمطار رغم كل ما قامت به الدولة من جهد ÙÙŠ بناء
السدود، ذلك لأن البلاد تعاني من التقلبات المناخية، "وذلك ÙÙŠ Ù†Ùس الوقت كون النشاط الÙلاØÙŠ ÙÙŠ Øاجة إلى لجوء
أوسع لتقنيات معاصرة ÙÙŠ مجال السقي واقتصاد المياه".
ومن جهة أخرى، يعاني الاقتصاد الÙلاØÙŠ من "ضع٠الهيكلة"ÙŠ Øسب رئيس الجمهورية، مضيÙا أن هذا الضعÙ
يجعل هذا النشاط الجوهري "Ùريسة للمضاربة".
ÙˆÙÙŠ هذا الصدد، شدد السيد بوتÙليقة على ان هذا الأمر "يستوق٠قطاع الÙلاØØ© ورجالاته للاهتمام أكثر بأطرهم من
غر٠مهنية Ùˆ جمعيات ØرÙية بغية الØÙاظ على مصالØهم، وجعل مجتمعنا يستÙيد أكثر من جهد الÙلاØين وثمرة
عملهم".
كما ذكر السيد بوتÙليقة بالمخطط الوطني للتنمية الÙلاØية الذي تم اقراره سنة 2000 ØŒ وهو "مخطط جاء ليؤطر
الواقع المتجدد للÙلاØØ© Ùˆ لإنعاش القطاع بتشجيع الÙلاØين وإقØام المبادرات الخاصة عن طريق Ø§Ù„Ø§Ø³ØªØµÙ„Ø§Ø Ùˆ
الاستثمار".
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للتذكير، كان وزير الÙلاØØ© والتنمية الريÙية والصيد البØري عبد القادر بوعزقي قد اكد بأن المساØات الÙلاØية المسقية
على المستوى الوطني ستقÙز إلى 2 مليون هكتار مع نهاية السنة الجارية مقابل 1,3 مليون هكتار Øاليا، مشيرا إلى أن
هذه الإستراتيجية التي تندرج ضمن برنامج رئيس الجمهورية من شأنها زيادة إنتاج مختل٠المØاصيل الزراعية على
المستوى الوطني خاصة البقوليات Ùˆ الخضر والÙواكه.
وتهد٠هذه الإستراتيجية- Øسب الوزير- إلى تØقيق الاكتÙاء الذاتي الوطني من المنتجات الÙلاØية والتقليل من تكلÙØ©
الاستيراد إلى جانب التنويع ÙÙŠ المØاصيل الزراعية Ùˆ استØداث مناصب عمل جديدة ÙÙŠ القطاع.
يشار الى أن الجزائر تØشد سنويا 4 ر 10 مليار Ù… 3 من المياه منها 8 ر 6 مليار Ù… 3 موجهة للقطاع الÙلاØÙŠ.
وتضم الجزائر 80 سدا عملي من بينها 4 استلمت ÙÙŠ سنة 2017 . وتجري Øاليا أشغال انجاز 5 سدود جديدة ويتم
استلامها ÙÙŠ اÙاق 2021 مما Ø³ÙŠØ³Ù…Ø Ø±Ùع قدرات التخزين الى 9 مليار متر مكعب.
وذكر الوزير بمواصلة العمل لانجاز برنامج مليون هكتار إضاÙÙŠ للمساØØ© الÙلاØية المسقية مشيرا الى ان 184 ال٠هكتار
المخصصة للاستغلال تمت تهيئتها واستلامها Øتى مارس 2018 .
وقال ان الأشغال تتواصل على مستوى 225 ال٠هكتار مع الانتهاء من إجراءات إطلاق مشاريع السقي Ù„ 100 اÙ
هكتار.
قانون التوجيه الÙلاØÙŠ 2008 : أول نص تشريعي يرمي إلى ضمان الأمن الغذائي للبلاد
Ùˆ شكل قانون التوجيه الÙلاØÙŠ الصادر ÙÙŠ سنة 2008 أول نص قانوني توجيهي يعرÙÙ‡ القطاع منذ الاستقلال الهدÙ
منه وضع القواعد التي تضمن الامن الغذائي للبلاد Ùˆ تدعيم مكانة الÙلاØØ© ÙÙŠ التنمية الوطنية.
Ùˆ قد جاء هذا القانون لتزويد القطاع الÙلاØÙŠ باطار قانوني ÙŠØمي الأراض ÙŠ الÙلاØية وطابعها Ùˆ يؤمن التنمية الÙلاØية
على المدى الطويل, Ùˆ ÙŠØسن Ùˆ ÙŠØرر المبادرات ÙÙŠ هذا القطاع.
Ùˆ يهد٠القطاع ايضا الى Øماية الموارد الطبيعية خاصة منها الماء Ùˆ الأراض ÙŠ Ùˆ إلى عصرنة المستثمرات الÙلاØية Ùˆ جعل
النشاط الÙلاØÙŠ اكثر مهنية Øيث تنص الأØكام التي جاء بها القانون على تقوية المؤسسات التقنية Ùˆ تقريبها من
الÙلاØين.
Ùˆ يهد٠كذلك إلى ضمان التنمية المستدامة Ùˆ المنسجمة للقطاع Ùˆ المناطق الريÙية من خلال "تكريس مبدأ الامتياز
كنمط ÙˆØيد لاستغلال الأراض ÙŠ الÙلاØية التابعة لأملاك الدولة".
Ùˆ يشمل النص التشريعي أيضا الأØكام المتعلقة بالعقار الÙلاØÙŠ والتي تؤكد ضرورة إقامة علاقة قانونية دائمة بين
المالك والملكية من جهة وبين المستثمر والأرض التي يستصلØها من جهة أخرى من اجل تØرير المبادرات.
كما يبرز القانون أيضا التدابير الهيكلية الخاصة بتثمين المنتجات الÙلاØية ÙˆØماية الصØØ© الØيوانية والنباتية Ùˆ ذلك
بتعزيز وتكيي٠أنظمة مراقبة الØÙŠ وانات Ùˆ النباتات والمنتجات المشتقة منها إضاÙØ© إلى دعم العرض قصد تكييÙÙ‡ مع
الطلب ÙÙŠ إطار سوق تناÙس ÙŠ.
Ùˆ عن Øماية الÙلاØين Ùˆ مربي المواش ÙŠ جاء النص لمساعدتهم Ùˆ تجنيبهم العراقيل البيروقراطية Ùˆ التلاعبات ÙÙŠ العقارات
الÙلاØية التي تعتبر "ذخيرة المستقبل" Ùˆ كذا للØد من استعمال الأراض ÙŠ الÙلاØية لأغراض أخرى غير الÙلاØØ© Ùˆ
تربية المواش ي.
Ùˆ كان هذا النص متبوعا ÙÙŠ سنة 2009 بوضع برنامج التجديد الÙلاØÙŠ Ùˆ الريÙÙŠ يرتكز Øول زيادة الانتاج الوطني بالمواد
الواسعة الاستهلاك )Ù‚Ù…Ø ØµÙ„Ø¨ Ùˆ Øليب( Ùˆ العصرنة Ùˆ نشر التقدم التكنولوجي على مستوى المستثمرات الÙلاØية )ري
مكي٠و الاخصاب Ùˆ التألية Ùˆ استعمال البذور Ùˆ الÙØول المØسنة( Ùˆ عصرنة Ùˆ تنظيم شبكات جمع Ùˆ تسويق الانتاج
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الوطني Ùˆ تزويد الÙلاØØ© بالمدخلات Ùˆ الخدمات Ùˆ وضع أنظمة ضبط مهني مشترك لتوØيد مختل٠Øلقات الÙروع
الواسعة الاستهلاك مثل الØبوب Ùˆ الØليب Ùˆ البطاطا Ùˆ زراعة الزيتون Ùˆ اللØوم من أجل توÙير ظرو٠استقرار الأسواق.
كما يتعلق الامر أيضا بتعميم Ùˆ توسيع أنظمة الري الÙلاØÙŠ Ùˆ تطوير القدرات الوطنية من أجل ضمان الاكتÙاء الذاتي
ÙÙŠ مجال تغطية الØاجيات الخاصة بالبذور Ùˆ الشتائل Ùˆ الÙØول Ùˆ تطوير Ùضاءات ريÙية تكون متوازنة Ùˆ منسجمة
و مستديمة.
أويØيى يدعو الÙلاØين الى اØداث "ثورة ÙÙŠ الذهنيات" من أجل النهوض بقطاع الÙلاØØ© )واج(
دعا الوزير الأول Ø£Øمد أويØيى يوم الاثنين خلال اشراÙÙ‡ على اختتام الجلسات الوطنية للÙلاØØ© جميع الÙلاØين للقيام
ب"ثورة ÙÙŠ الذهنيات" للنهوض بقطاع الÙلاØØ© وعصرنته مؤكدا ÙÙŠ Ù†Ùس الوقت ان الدولة عازمة على تكريس مبدأ
"الأرض لمن يخدمها".
Ùˆ قال السيد أويØيى أمام Øشد كبير من الÙلاØين Ùˆ مختل٠الÙاعلين ÙÙŠ القطاع بØضور عدد من أعضاء الØكومة
:"أوجه نداء الى اخواني Ùˆ أخواتي ال٠لاØين Ùˆ الÙلاØات من أجل القيام بثورة ÙÙŠ الذهنيات Ù„Ù„Ø³Ù…Ø§Ø Ù„Ù‚Ø·Ø§Ø¹ الÙلاØØ©
بتØقيق المزيد من التقدم Ùˆ العصرنة".
Ùˆ ثمن الوزير الأول ÙÙŠ هذا السياق رسالة رئيس الجمهورية عبد العزيز بوتÙليقة التي وجهها للمشاركين ÙÙŠ اللقاء Ùˆ التي
"طمأنت"-على Øد قول السيد أويØيى- عالم الري٠Ùيما يخص "Øرص الدولة على الوقو٠جانبه Ùˆ على الاستمرار ÙÙŠ
مده بالدعم".
لكن النهوض بالقطاع-يضي٠السيد أويØيى- "لن يكون ممكنا لو بقينا نتÙرج على 3 ملايين هكتار من الاراض ÙŠ الÙلاØية
غير المستغلة" ÙÙŠ البلاد.
Ùˆ لمواجهة هذا الوضع جدد السيد أويØيى Øرص الدولة على "الاستغلال الØقيقي لكل الاراض ÙŠ الÙلاØية العمومية التي
منØت سواء ÙÙŠ اطار الامتيازات او ÙÙŠ اطار مشاريع اخرى مؤكدا ان الدولة تعمل على تجسيد مبدأ "الأرض لمن يخدمها".
Ùˆ أشار ÙÙŠ هذا الاطار الى ضرورة السهر على تØقيق "اعمار ÙلاØÙŠ" لأراض ÙŠ الهضاب العليا Ùˆ الصØراء الى جانب ÙتØ
"نقاش وطني شجاع" بخصوص ما يسمى ب "أراض ي العرش" قصد "الخروج باجماع يرمي لاستغلال هذه الأراض ي رعويا
أو ÙلاØيا Ù„Ùائدة سكان هذه المناطق".
كما أن ثورة الذهنيات تقتض ÙŠ-Øسب السيد أويØيى- العصرنة Ùˆ بالتالي انÙØªØ§Ø Ø§Ù„Ù‚Ø·Ø§Ø¹ على الاستثمار الخاص الوطني
أو الأجنبي قائلا :"لا يمكن أن نتصور تطور قطاع الÙلاØØ© دون دخول رأس المال" مشيرا الى أن 80 بالمئة من الانتاج
الصناعي مثلا هو منتوج القطاع الخاص.
لكنه استطرد قائلا أن رأس المال هذا لا بد Ùˆ أن يكون "مقننا Ùˆ ÙÙŠ اطار ضوابط".
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كما أن ثورة الذهنيات تتطلب ادخال المزيد من التقنية Ùˆ المزيد من المكننة Øسب الوزير الأول الذي لاØظ عزوÙ
الشباب عن خدمة الأرض لاسيما بسبب ضع٠المكننة Ùˆ هي الوضعية التي تأس٠لها رئيس الجمهورية ÙÙŠ رسالته.
مالية 2019 : ميزانية دعم الدولة للÙلاØØ© ثابتة مقارنة مع 2018 )واج(
ذكر الوزير الأول السيد Ø£Øمد أويØيى يوم الاثنين خلال إشراÙÙ‡ على اختتام الجلسات الوطنية للÙلاØØ© أن
مشروع قانون المالية لسنة 2019 سيØاÙظ على Ù†Ùس Øجم الدعم المالي الذي تخصصه الدولة للقطاع الÙلاØÙŠ Ùˆ
عالم الري٠مقارنة بالسنة الجارية التي سجلت ارتÙاع هذا الدعم بنسبة 50 بالمئة مقارنة بسنة 2017 .
Ùˆ Ù„Ùت السيد أويØيى- الذي ثمن مطولا الرسالة التي وجهها رئيس الجمهورية عبد العزيز بوتÙليقة إلى المشاركين ÙÙŠ هذه
الجلسات -الانتباه إلى أن السنة الجارية عرÙت دعما كبي را للقطاع الÙلاØÙŠ بلغ Ù†ØÙˆ 130 مليار دينار منها 70 مليار دينار
مخصصة للمنتوج الÙلاØÙŠ عن طريق الدواوين المختلÙØ© Ùˆ 61 مليار دينار مخصصة لدعم النشاط الÙلاØÙŠ عن طريق
الصندوقين المخصصين لذلك.
Ùˆ ذكر بان مبلغ الدعم المخصص من طر٠هذين الصندوقين قد ارتÙع بنسبة 100 بالمئة ÙÙŠ 2018 مقارنة بسنة 2017 .
الجلسات الوطنية للÙلاØØ©: ظاهرة تقدم أغلبية الÙلاØين ÙÙŠ السن مقلقة )الرئيسبوتÙليقة( )واج(
دعا رئيس الجمهورية، عبد العزيز بوتÙليقة، اليوم الاثنين، الشباب الى الاستثمار أكثر ÙÙŠ القطاع الÙلاØين، مناشدا
الجهات المعنية ÙÙŠ الدولة لإعطاء المزيد من المكانة للتكوين ÙÙŠ مجال الÙلاØØ© ÙˆÙروعها.
Ùˆ قال رئيس الجمهورية ÙÙŠ رسالة له بمناسبة تنظيم الجلسات الوطنية للÙلاØØ©ØŒ تلاها نيابة عنه وزير العدل ØاÙظ
ا لأختام طيب Ù„ÙˆØ Ø£Ù†Ù‡ من النقائص التي يعرÙها Ø© لجوء
Ù‘
قطاع الÙلاØØ© "ندرة الشباب ÙÙŠ Ù…Øيط النشاط الÙلاØيي وقل
هذا النشاط للإمكانيات التقنية الموÙرة من طر٠الدولة".
وأضا٠السيد بوتÙليقة "أننا نسجل بقلق ظاهرة تقدم أغلبية الÙلاØين ÙÙŠ السن"ØŒ مناشدا ÙÙŠ Ù†Ùس الوقت الشباب
"للاهتمام أكثر بهذا النشاط Ø§Ù„Ù…Ø±Ø¨Ø Ù„Ø£ØµØابه، والجوهري لنا جميعا كشعب وكبلد".
كما ناشد رئيس الجمهورية مختل٠الجهات المعنية ÙÙŠ الدولة لإعطاء المزيد من المكانة للتكوين ÙÙŠ مجال الÙلاØØ©
ÙˆÙروعها على مستوى مختل٠أطوار المنظومات الجامعية والتكوينية، Ùˆ كذا الهيئات المكلÙØ© بدعم تشغيل الشباب
بتوجيه جهدهم Ù„Ùائدة قطاع الÙلاØØ©.
للتذكير، تم Ù…Ù†Ø 20.000 عقد امتياز لاستغلال الأراض ÙŠ الÙلاØية التابعة لأملاك الدولة منذ 2011 ØŒ Ùيما تم Ø¥Øصاء
Øتى اليوم Ù†ØÙˆ 2 مليون هكتار من الأراض ÙŠ الÙلاØية غير المستغلة أي ما يمثل 33 بالمائة من المساØØ© الاجمالية للأراض ÙŠ
الÙلاØية Ùˆ المقدرة ب 8 ملايين هكتاري Øسبما أكده وزير الÙلاØØ© Ùˆ التنمية الريÙية Ùˆ الصيد البØري عبد القادر بوعزقي
ÙÙŠ وقت سابق.
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وكان السيد بوعزقي قد شدد على أنه وبناء على توجيهات رئيس الجمهورية Ùإن الدولة لن تدخر اي جهد لاسترجاع "كل
متر مربع" من الأراض ÙŠ الÙلاØية غير المستغلة Ùˆ التي منØت للخواص منذ مطلع الثمانينيات، مشيرا الى ان لجانا تجوب
مختل٠ولايات الوطن Øاليا لاØصاء الاراض ÙŠ غير المستغلة Ùˆ استرجاعها من خلال تطبيق القانوني Øيث تم Ù„Øد الآن
استرجاع 300.000 هكتار من الاراض ي غير المستغلة.
الرئيس بوتÙليقة يدعو إلى تطوير الصناعات الغذائية وترقية الصادرات الÙلاØية )واج(
دعا رئيس الجمهورية، عبد العزيز بوتÙليقة، اليوم الاثنين إلى تطوير قطاع الصناعات الغذائية وإلى ترقية الصادرات
ÙÙŠ القطاع الÙلاØÙŠ.
وأكد الرئيس بوتÙليقة ÙÙŠ كلمة له بمناسبة انعقاد الجلسات الوطنية للÙلاØØ©ØŒ قرأها نيابة عنه وزير العدل ØاÙظ
الاختام طيب Ù„ÙˆØ Ø£Ù†Ù‡ بالرغم من اتخاذ الدولة لبعض الإجراءات لضبط سوق بعض المنتوجات، إلا أن "تØسين
منتوجنا الÙلاØÙŠ يتطلب اليوم مشاركة أقوى للصناعات الغذائية ÙÙŠ استغلال منتوجنا الÙلاØÙŠ لتغطية اØتياجات
السوق المØلية من جهة، ولتوÙير مناÙØ° للمنتوج الÙلاØÙŠ من جهة ثانية".
ÙˆÙÙŠ Ù†Ùس السياق، ØØ« رئيس الجمهورية أصØاب الأعمال والمستثمرين على زيادة الاهتمام بترقية تصدير المنتوج
الÙلاØÙŠØŒ لاÙتا إلى أن التصدير يعتبر "نشاطا مميزا ÙÙŠ Øد ذاته ويتطلب امكانيات ومهارات تكمل عمل الÙلاØين وتساهم
ÙÙŠ Øماية التوازنات المالية الخارجية للبلاد".
ÙˆØªØ³Ù…Ø Ù‡Ø°Ù‡ الملاØظات بجعل الاقتصاد الوطني أكثر شمولية، Øسب السيد بوتÙليقة الذي أكد بأن هذه الشمولية ÙÙŠ
"Øاجة ماسة" إلى قطاع الÙلاØØ©.
وأضا٠من جهة أخرى بأن التكامل بين مختل٠قطاعات الاقتصاد الوطني من شأنه أن يضمن Ù…Øيطا ØاÙزا للÙلاØØ©
ÙÙŠ الجزائري يستغل أكثر Ùأكثر كل قدرات الأراض ÙŠ الشاسعة التي تزخر بها البلاد ويرÙع من المكانة الاجتماعية لعمال
الري٠والÙلاØØ© عامة.
كما جدد الرئيس Øرصه على "وقو٠الدولة بكل قدراتها إلى جانب النشاط الÙلاØÙŠ بغية دÙعه Ù†ØÙˆ المزيد من التقدم".
وبهذا الخصوص، أكد على ضرورة مواصلة برنامج دعم الدولة للقطاع الÙلاØÙŠ بمختل٠مكوناته، والذي أعلن عنه ÙÙŠ
2009 .
Ùˆ"ستعك٠الØكومة على الاستمرار ÙÙŠ تنÙيذه، رغم الصعوبات المالية التي تواجهها خزينة الدولة Øاليا"ÙŠ يضي٠السيد
بوتÙليقة.
ويعتبر هذا الدعم "عرÙانا مستمرا من الجزائر تجاه أرياÙها ÙˆÙلاØيها الذين قدّموا الكثير لهذه البلاد كلما واجهت مصاعب
وتØديات" Ùضلا عن كونه "استثمارا مربØا ÙÙŠ قطاع اقتصادي Øيويي Ù…Ø±Ø¨Ø ÙˆÙˆØ§Ø¹Ø¯ ÙÙŠ Ù†Ùس الوقت"ØŒ Øسب الرئيس.
ÙˆÙÙŠ هذا المنØى، توق٠الرئيس بوتÙليقة عند الأهمية التي تكتسيها الÙلاØØ© التي تعد قطاعا Øيويا بالنظر لد ورها ÙÙŠ
ضمان الأمن الغذائي للب ا ينجر عليه من توسيع قدرات التشغيل وتØسين ظرو٠الØياة ÙÙŠ الأرياÙØŒ
ÙŽ
لاد، وقطاعا مربØا Ù„ÙÙ…
وقطاعا واعدا أيضا بكل ما يمكنه أن يساهم به ÙÙŠ تنويع الصادرات من منطلق شساعة الأراض ÙŠ ومنتوجاتها الÙلاØية
المتنوعة.
قيمة المنتوج الÙلاØÙŠ تنتقل من 360 مليار دج عام 2000 الى 30000 مليار دج عام 2016
يذكر بأن قيمة الانتاج الÙلاØÙŠ بلغت ÙÙŠ عام 2016 ما يقارب 3.000 مليار دج مقابل Øوالي 360 مليار دج ÙÙŠ عام
2000 وهو ما ساهم ÙÙŠ رÙع Øصة قطاع الÙلاØØ© ÙÙŠ الناتج المØلي الخام من 8 بالمائة ÙÙŠ عام 2000 إلى 12 بالمائة ÙÙŠ
2016 ØŒ ÙˆÙقا لأرقام وزارة الÙلاØØ©.
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غير أن الارتÙاع الملØوظ ÙÙŠ الانتاج ÙÙŠ هذا القطاع يستدعي تعزيز القدرات الوطنية ÙÙŠ مجالات التØويل والØÙظ
والتخزين قصد تثمين المنتج الÙلاØÙŠ من خلال زيادة الاستثمار ÙÙŠ الصناعات الغذائية.
ÙˆÙÙŠ هذا الإطار تشير ارقام الوكالة الوطنية لتطوير الاستثمار إلى ان قطاع الصناعات الغذائية يمثل 16 بالمائة من
إجمالي قيمة الاستثمارات المسجلة ÙÙŠ 2016 Ùˆ 2017 .
انتاج الأسمدة الطبيعية : Ù†ØÙˆ شراكة علمية جزائرية Ùنلندية )واج(
يتأهب مخبر الأبØاث بجامعة وهران 1 Ø£Øمد بن بلة لإبرام عقد تعاون علمي مع هيئة معتمدة مقرها بجوÙا )Ùنلندا(
من أجل تطوير إنتاج الأسمدة الطبيعية, Øسب ما علم يوم الإثنين بوهران ÙÙŠ ختام الطبعة ال 18 لمؤتمر الجمعية
الإÙريقية للتثبيت البيولوجي للآزوت.
ÙˆØµØ±Ø Ø¨ÙƒÙŠ عبد القادر, مدير المخبر البيوتكنولوجي لتطوير النباتات التابع لجامعة وهران 1 Ù„/وأج أن "الطر٠الÙنلندي
المشارك ÙÙŠ المؤتمر أبدى استعداده الكامل للمساعدة على تطوير زرع الÙطري المجذر".
وأضا٠السيد بكي الذي يرأس أيضا لجنة تنظيم المؤتمر الذي جمع ما يقارب 200 مشارك من عشرة دول Ø¥Ùريقية
وأوروبية أنه "من المنتظر أن تتجسد الشراكة ÙÙŠ هذا المجال قبل نهاية السنة الجارية وذلك بعد المشاورات التي ستكون
مع مختل٠الناشطين على المستوى الأكاديمي والمؤسساتي والإقتصادي."
ÙˆØ³ØªØ³Ù…Ø Ø§Ù„Ø´Ø±Ø§ÙƒØ© مع الجانب الÙنلندي الممثل ÙÙŠ مركز ''جوÙا تريÙÙ„'' ÙÙŠ "تطوير إنتاج الÙطر المجذر الذي يساعد على
تقوية الغذاء المعدني للنباتات", ÙˆÙÙ‚ ذات المسؤول الذي أشار أيضا إلى Ùوائد أخرى على غرار Ù…Øاربة الجÙاÙ.
وكانت أهمية هذه المواد على مستوى الإنتاج والبيئة Ù…Øور أشغال المؤتمر, Øيث ركز المشاركون على ضرورة ترقية
استعمال الأسمدة البيولوجية المثبتة الأزوت.
ÙˆØ£ÙˆØ¶Ø Ø§Ù„Ø³ÙŠØ¯ بكي بأن أهم توصية تصب ÙÙŠ اتجاه القيام بعملية تØسيسية تجاه المتعاملين الاقتصاديين "من أجل
دÙعهم على الاستثمار ÙÙŠ البديل البيولوجي الذي أضØÙ‰ لا Ù…Ùر منه لضمان تنمية اقتصادية دائمة ØªØ·Ù…Ø Ø¥Ù„ÙŠÙ‡Ø§ القارة
الإÙريقية."
وركزت المداخلات على ثلاثة Ù…Øاور كبرى وهي : التنوع ÙÙŠ مثبتات الأزوت والتÙاعل بين النباتات والأعضاء الصغيرة, Ùˆ
إنتاج الأسمدة الØيوية, إلى جانب تخصيص Ù…Øور للÙطر المجذر .
وتميز هذا اللقاء الذي تØتضنه الجزائر لأول مرة بتسليم رئاسة الجمعية الإÙريقية ''آبي أن Ø£Ù'' إلى عبد القادر بكي
لعهدة مدتها سنتين. ويعد الرئيس الجديد للجمعية من الباØثين ÙÙŠ مخبر ''أل بي أر Ø¢ بي" ويØوز على خبرة عشر سنوات
من العمل الميداني ما Ø³Ù…Ø Ù„Ù‡ من إنشاء بنك لأكثر من 500 سلالة بكتيرية للاستعمال الÙلاØÙŠ.
الطريق العابر للصØراء: انجاز 1.600 كم من طر٠الجزائر )واج(
كش٠الأمين العام للجنة الربط للطريق العابر للصØراء, Ù…Øمد عيادي, يوم الاثنين بالجزائر العاصمة أن الجزائر
استكملت انجاز 1.600 كم من الطريق العابر للصØراء ÙÙŠ Øين لا تزال الأشغال جارية بخصوص ال 200 كم المتبقية.
ÙˆØ£ÙˆØ¶Ø Ø§Ù„Ø³ÙŠØ¯ عيادي خلال أشغال الدورة 68 للجنة الربط للطريق العابر للصØراء ان "الجزائر أنجزت 1.600 من
الطريق العابر للصØراء وأن الاشغال لا تزال جارية على 800 كم لإنجاز ازدواجية الطريق ÙÙŠ Øين تجري الأشغال Øاليا
لإتمام ال 200 كلم الرابطة بمالي".
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وتمØورت هذه الدورة Øول مراجعة مدى تقدم أشغال هذا الطريق العابر للصØراء وكذا التشاور Øول الاجراءات
الواجب اتخاذها مستقبلا مع الدول المعنية من أجل ضمان تقدم الأشغال وتسليم الطريق ÙÙŠ الآجال المØددة.
وانعقدت هذه الدورة بØضور سÙراء الدول الأعضاء لجنة الربط للطريق العابر للصØراء وممثلي Ù…Ùوضية الاتØاد
الأÙريقي والبنك الاسلامي للتنمية والبنك العربي للتنمية الاقتصادية ÙÙŠ Ø£Ùريقيا.
Ùˆ يعبر هذا الطريق القاري 6 دول Ø£Ùريقية وهي: الجزائر وتونس ومالي والنيجر ونيجيريا وتشاد.
ÙˆØسب السيد عيادي Ùإن طول هذا الطريق بتونس يبلغ 689 كم بين Øزوة )الØدود مع الجزائر( وتونس العاصمة,
مضيÙا أن الطريق معبد Øاليا ÙÙŠ Øين لا ت زال أشغال تعزيز هذا الطريق طور الانجاز على مساÙØ© 65 كم من Ù‚Ùصة
إلى Ù†Ùطة.
وأضا٠نÙس المسؤول أن طول الطريق ÙÙŠ النيجر بلغ 1.886 منها 1.600 تم تعبيدها، ÙÙŠ Øين لا تزال 278 كم قيد
التعبيد, مبرزا أن هذا الطريق ÙÙŠ النيجر قد تجاوز ثلث الشبكة الوطنية المعبدة والمقدرة ب 4.600 كم.
أما بخصوص تشاد والتي لم تكن تملك عام 1990 أي طريق معبد, Ùيربط هذا الطريق بين العاصمة نجامينا والØدود
النيجيرية بعد ريق-ريق على مساÙØ© 570 كلم تم تعبيد ثلثها، ÙÙŠ Øين لا تزال الاشغال جارية ÙÙŠ الثلث الثاني أما باقي
الطريق Ùهو ÙÙŠ مرØلة الإط لاق.
كش٠السيد عيادي أن هذا الطريق ÙÙŠ نيجيريا الممتد على طول 1.130 كم قد تعبيده بالكامل ÙÙŠ Øين تم انجاز نصÙ
ازدواجيته.
بمالي تمتد المنشأة على أكثر من 2.000 كلم منها 700 كلم لم يتم تعبيدها بعدي يضي٠السيد عيادي الذي أشار إلى
أن انجاز هذا المشروع ÙÙŠ هذا البلد يواجه صعوبات مالية.
وقال أن "لجنة الطريق العابر للصØراء لم تيأس لإيجاد التمويل لإجراء دراسة تتضمن مخططا تنمويا لمنطقة الأثر
للطريق العابر للصØراء بين غاو )مالي( Ùˆ الØدود الجزائرية لاستدراك تأخر التجهيز".
وأكد وزير الأشغال العمومية والنقلي عبد الغني زعلان ÙÙŠ كلمته الاÙتتاØية التي قرأها باسمه أمينه العامي علي Øمي
أن الجزائر تجدد الأولوية التي توليها للبعد الذي تكتسيه هذه المنشأة كعامل أساس ي للنشاط و النمو الاقتصادي
Ùˆ التجارة Ùˆ الاستثمار Ùˆ ربط Ùˆ اندماج اÙريقيا وتØسين الظرو٠المعيشية للسكان.
وأشار ÙÙŠ هذا الشأن إلى أن هذا المØور قد يوسع إلى الطريق تندوÙ-شوم )موريتانيا( لتسهيل Øركة الأشخاص Ùˆ
الممتلكات Ùˆ تعزيز المبادلات التجارية ÙˆÙÙƒ عزلة هذه المنطقة الØدودية.
ولتمكين الدخول المباشر إلى الموانئ الكبرى للمتوسط وترقية المبادلات بين اÙريقيا Ùˆ اوروباي أدرجت الجزائر الربط
المباشر للطريق العابر للصØراء بالطريق الناÙØ° الرابط بين ميناء جن جن Ùˆ الطريق السيار شرق -غرب على مساÙØ©
110 كلم و الذي يجري انجاز أشغاله.
ميلة: دعوة لانطلاقة جدية ومسؤولة ÙÙŠ مجال الاقتصاد الرقمي بالجزائر )واج(
دعا المشاركون ÙÙŠ الملتقى الوطني الثالث Øول "المستهلك Ùˆ الاقتصاد الرقمي : ضرورة الانتقال Ùˆ تØديات الØماية" الذي
اÙØªØªØ ÙŠÙˆÙ… الاثنين بميلة إلى "ضرورة الانطلاق ب "جدية Ùˆ مسؤولية" ÙÙŠ مجال الاقتصاد الرقمي.
Ùˆ اعتبر ÙÙŠ هذا السياق مصطÙÙ‰ زبدي رئيس المنظمة الجزائرية Ù„Øماية وإرشاد المستهلك ومØيطه ÙÙŠ هذا اللقاء يدوم
يومين بالمركز الجامعي عبد الØÙيظ بو الصو٠أن "الهوة كبيرة جدا بين ما بين المستهلك الجزائري وعالم
الاقتصاد الرقمي" ما يستدعي الانطلاق Øسبه- بقوة Ùيه تداركا للتخل٠المسجل ÙÙŠ هذا المجال.
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Ùˆ أضا٠بأن المواطنين "لا يعرÙون أبجديات الاقتصاد الرقمي وغير مطمئنين له رغم شغÙهم به" ما يستدعي كما قال-
وضع الآليات المنظمة له والتي تØمي المستهلك من مخاطره.
Ùˆ دعا السيد زبدي إلى دÙع المستهلك لاستعمال التكنولوجيات المتاØØ© ÙÙŠ هذا المجال ومواكبة الرقمنة على غرار الدÙع
الإلكتروني مشيرا إلى المراسيم التنÙيذية التي تلزم المتعاملين الاقتصاديين بتوÙير أجهزته Ùˆ إتاØتها للمستهلك "قبل نهاية
السنة الجارية".
من جهته Ø£Ùاد رئيس الملتقى طارق بلØاج من المركز الجامعي بميلة أن الاقتصاد الرقمي ÙÙŠ تزايد Ùˆ انتشار عبر العالم
Øيث بلغ 20 ÙÙŠ المائة من الناتج العالمي ما يوجب- Øسبه- توÙير Øماية للمستهلك من مخاطر وتبعات هذا المجال
كالتضليل والغش.
Ùˆ أبرز Ù†Ùس المتدخل أهمية هذا الموضوع ÙÙŠ الوقت الذي تتجه Ùيه البلاد Ù†ØÙˆ رقمنة الاقتصاد وانطلاق خدمة الدÙع
الالكتروني.
Ùˆ ÙÙŠ الجلسة الاÙتتاØية لهذا الملتقى دعا الأستاذ عبد الوهاب شمام مدير المركز الجامعي عبد الØÙيظ بوالوصو٠و
هو مختص ÙÙŠ الاقتصاد إلى تنظيم ملتقى Øول "الأمن الاقتصادي" لما له û كما قال- من أهمية بالغة ÙÙŠ Øماية
الاقتصاد الوطني وتÙادي مشاكل الاقتصاد الرقمي خصوصا على المستهلك.
Ùˆ تناولت أشغال الجلسة الأولى لهذا الملتقى "العملات الرقمية بين المناÙع والمخاطر" للأستاذ الدكتور Ù…ØÙوظ جبا ر من
جامعة سطي٠Ùيما قدمت الدكتورة يمينة بليمان من جامعة قسنطينة مداخلة بعنوان "أثر الإشهار المضلل على
المتعاقد الإلكتروني" مبرزة من خلالها أن نسبة كبيرة من الإشهارات التي تبث بالجزائر "غير مطابقة للمعايير المعمول
بها عالميا" خصوصا ÙÙŠ القنوات الخاصة ما يجعل المستهلك "لا يتمتع بإرادة سليمة".
بدوره قدم الدكتور Ù…Øمد بولصباع من المركز الجامعي بميلة مداخلة بعنوان "الشركات الاÙتراضية: ما لها وما عليها"
موضØا مزايا هذه الشركات وخصوصياتها مقارنة بالشركات التقليدية مضيÙا ÙÙŠ خلاصة عرضه أن النوع الأنسب هو
الشركة المزيج ما بينهما الذي بإمكانه أخذ ميزاتهما وتجنب سلبياتهما.
Ùˆ يتواصل الملتقى الذي ينظمه المركز الجامعي بميلة بالتنسيق مع المنظمة الجزائرية Ù„Øماية Ùˆ إرشاد المستهلك ومØيطه
إلى غاية يوم غد الثلاثاء بعقد جلسات و تنظيم ورشات موجهة لطلبة معهد العلوم الاقتصادية والتجارية
وعلوم التسيير تكون متبوعة بنقاشات قبل إصدار توصيات.
مجانية العلاج مكسب أساس ÙŠ للمواطن ومكرسة بشكل ÙˆØ§Ø¶Ø ÙÙŠ مشروع قانون الصØØ©
الجديد )واج(
أكد وزير الصØØ© والسكان ÙˆØ¥ØµÙ„Ø§Ø Ø§Ù„Ù…Ø³ØªØ´Ùيات، مختار Øسبلاوي، اليوم الأØد بالجزائر العاصمة، أن مشروع قانون
الصØØ© الجديد يكرس مجانية العلاج بشكل "واضØ"ØŒ مضيÙا أن هذه المجانية "مكسب يجب الØÙاظ عليه تطبيقا
لتوجيهات رئيس الجمهورية، السيد عبد العزيز بوتÙليقة".
وخلال عرضه لمشروع هذا القانون أمام نواب المجلس الشعبي الوطني، Ø£ÙˆØ¶Ø Ø§Ù„ÙˆØ²ÙŠØ± أن إصلاØات المنظومة الوطنية
للصØØ© التي يكرسها النص الجديد تتمØور Øول عدة مبادئ أساسية منها مجانية العلاجات "التي تشكل مكسبا
أساسيا للمواطن وأكدها مشروع القانون بشكل ÙˆØ§Ø¶Ø ÙÙŠ ما لا يقل عن مادتين مع العلم أن المجانية مكسب يجب
الØÙاظ عليه تطبيقا لتعليمات رئيس الجمهورية".
ومن بين الإصلاØات الأخرى، ذكر الوزير ضمان كل Øقوق المريض على جميع الأصعدة ÙˆÙÙŠ كل الØالات وكذا تقليص
الÙوارق بين المناطق ÙÙŠ مجال الØصول على الخدمات الصØية عن طريق ضمان "توزيع عادل" للموارد البشرية Ùˆ المادية
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ÙˆÙÙ‚ ما تقتضيه الاØتياجات الصØية الØقيقية للمواطن إلى جانب إرساء مبدأ التكامل "الÙعلي" بين القطاعين العام
Ùˆ الخاص للصØØ© "ÙÙŠ إطار منظومة صØية شاملة".
كما أشار إلى تكريس Øقوق المريض ÙÙŠ الإعلام بخصوص Øالته الصØية Ùˆ مواÙقته المستنيرة Ùˆ Øقه ÙÙŠ الطعن لدى
لجنة Ø§Ù„ØµÙ„Ø Ùˆ الوساطة Ùˆ كذا ØÙ‚ المريض ÙÙŠ الØصول على طبيب مرجعي يكون طبيب عام من القطاع العام أو الخاص
الأقرب من موطن المريض إلى جانب وجوب وضع مل٠طبي موØد على المستوى الوطني مدمج ÙÙŠ النظام الوطني
المعلوماتي مع اØترام الكتمان Ùˆ السر الطبي.
وأكد أن "التنمية الاقتصادية والاجتماعية والثقاÙية للبلاد واستراتيجيات وسياسات الصØØ© العمومية المعتمدة، والتي
تعطي الأولوية للوقاية وتطوير مراÙÙ‚ وتجهيزات الصØØ© وتكوين موارد بشرية مؤهلة وتوÙير الدواء، والتطورات التي
عرÙتها الممارسات الطبية وتكنولوجيات الصØØ©ØŒ سمØت للجزائر خلال العشريات الماضية من تسجيل نتائج معتبرة".
ÙˆÙÙŠ هذا السياق، Ù„Ùت السيد Øسبلاوي إلى أن "معدل الØ
Revue de Presse 24 avril 2018 Publié le 24/04/2018 à 11:19
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Mardi 24 avril 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Assises nationales de l'agriculture: message du Président Bouteflika (Texte intégral) (APS) ........................................................................................................................... 4
ï‚· Assises de l'agriculture: moderniser l'irrigation et structurer l'économie agricole (Président Bouteflika) (APS) ...................................................................................... 7
ï‚· Le président Bouteflika appelle au développement des industries agroalimentaires (APS) ........................................................................................................................... 8
ï‚· Assises de l'agriculture: moderniser l'irrigation et structurer l'économie agricole (Président Bouteflika) (APS) ...................................................................................... 9
ï‚· Président Bouteflika: vieillissement inquiétant des agriculteurs (APS) ................... 10
ï‚· L'inexploitation effective des terres, un des principaux obstacles entravant le développement de l'agriculture (APS) ...................................................................... 11
ï‚· Les agriculteurs appelés à opérer "une révolution de mentalités" pour la relance du secteur (APS) ............................................................................................................ 12
ï‚· Le projet de loi de finances 2019 maintiendra le même volume de soutien de l'Etat à l'agriculture qu'en 2018 (APS) .................................................................................. 13
ï‚· L'inexploitation effective des terres, un des principaux obstacles entravant le développement de l'agriculture (APS) ...................................................................... 14
ï‚· Loi d'orientation agricole 2008: premier texte législatif visant à garantir la sécurité alimentaire du pays (ENCADRE) (APS) .................................................................. 15
ï‚· Agriculture: des évolutions significatives de la production prévues à l’horizon 2022 (APS) ......................................................................................................................... 16
ï‚· Assises nationales sur l’agriculture : En quête d’un modèle de développement (El Watan) ....................................................................................................................... 17
ï‚· Slimane Bedrani. Professeur à l’ENSA et chercheur associé au Cread : «Le secteur agricole est mal connu parce qu’aucune (El Watan)................................................. 19
ï‚· DIFFÉREND COMMERCIAL ENTRE LES DEUX PARTIES : Alger et Bruxelles calment le jeu (L’Expression) ................................................................................... 24
ï‚· Publication prochaine de la liste assainie des produits suspendus temporairement à l’importation (APS) .................................................................................................. 25
ï‚· CHERTÉ DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION : Temmar appelle les producteurs à baisser leurs prix (L’Expression) ....................................................... 26
ï‚· LES PRODUCTEURS AU 21E BATIMATEC : "Oui pour les taxes sur les importations" (L’Expression).................................................................................... 27
ï‚· Route transsaharienne: réalisation de 1.600 km par l'Algérie (APS) ........................ 28
ï‚· Consommation énergétique : Importante hausse (El Moudjahid) ............................ 30
ï‚· Téléphonie fixe et mobile : Près de 50 millions d’abonnés (El Moudjahid) ............ 31
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 32
ï‚· Natixis lance sa première banque mobile dans le monde en Algérie (TSA) ............ 32
Commerce ............................................................................................................................................................ 33
ï‚· Ramadhan 2018: un nouveau système d'information pour relever les prix de certains produits en temps réel (APS) .................................................................................... 33
Coopération ......................................................................................................................................................... 35
ï‚· Raouya rencontre à Washington la communauté d’affaires américaine (APS) ........ 35
ï‚· Algérie - Biélorussie : Consolider la coopération bilatérale (El Moudjahid) ........... 36
Veille ..................................................................................................................................................................... 37
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ï‚· La 7e édition des assises nationales du commissariat des comptes les 6 et 7 mai (APS) ......................................................................................................................... 37
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A la une
Assises nationales de l'agriculture: message du Président Bouteflika (Texte intégral) (APS)
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé, lundi, un message à l'occasion des Assises nationales de l'agriculture, dont voici la traduction du texte intégral.
"Mesdames, Messieurs,
C'est pour moi un réel plaisir de m'adresser à vous, communauté des agriculteurs participant à ces Assises aux côtés d'une pléiade d'experts et de compétences nationales.
Comment en serait-il autrement alors que notre campagne a été, au fil des siècles, le creuset de toutes les mobilisations nationales depuis l'opposition aux envahisseurs jusqu'à la glorieuse Révolution du 1er Novembre en passant par les mouvements de résistance contre le colonialisme français.
Parler de la campagne et de l'agriculture dans notre pays ne peut être limité au seul aspect économique. C'est, en effet, une occasion de réaffirmer la reconnaissance de l'Algérie, peuple et Gouvernement, envers la campagne et ses honorables familles qui ont porté la Révolution à bras le corps, renforcé ses rangs et enduré avec courage la répression du colonialisme barbare pour la patrie et la liberté. Cette même campagne qui a souffert également des affres du terrorisme abject et des épreuves de la tragédie nationale.
Mesdames, Messieurs,
Partant de cette reconnaissance et de l'intérêt de l'Etat pour nos campagnes et notre agriculture, l'Algérie indépendante a fait de ce dossier l'une de ses priorités fondamentales pour le recouvrement de la souveraineté nationale sur son territoire et l'appui au fellah dans ses efforts et sa contribution à la relance économique du pays.
Il est vrai que le secteur de l'agriculture a énormément pâti de la crise qu'a traversée l'Algérie deux décennies en arrière, les difficultés financières ayant contraint l'Etat à se désengager de l'activité agricole
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sans qu'une alternative suffisante ne soit mise en place. Des difficultés exacerbées par les affres du terrorisme abject et les souffrances engendrées par la tragédie nationale, dont la désertion des campagnes.
Mais, Dieu merci, l'Algérie a pu, après toutes ces épreuves, recouvrer sa stabilité grâce à la concorde civile et à la réconciliation nationale, et elle a su se mobiliser pour mener à bien la reconstruction nationale dans tous les domaines, y compris le secteur névralgique de l'agriculture et du développement rural.
Mesdames, Messieurs,
J'ai veillé, depuis mon investiture à la magistrature suprême dont m'a honoré le vaillant peuple algérien, à placer le secteur de l'agriculture et du développement rural au coeur des priorités de l'Etat.
Aussi, avons-nous mis en place, en 2000, un plan national de développement agricole visant à encadrer le renouveau agricole et à relancer le secteur en encourageant les agriculteurs et en mettant à contribution les initiatives privées à travers la mise en valeur des terres et l'investissement.
Cet intérêt de l'Etat pour la campagne s'est traduit par l'allègement des charges sur les exploitations agricoles collectives, la mobilisation du soutien et des mesures incitatives en faveur de l'activité agricole dans les différentes régions et à la plupart des créneaux, de l'élevage à la céréaliculture en passant par la conservation des forêts ainsi que la redynamisation de l'activité halieutique.
L'effort de l'Etat envers le secteur de l'agriculture s'est consolidée par la révision des lois et règlements en vigueur.
En effet, la loi d'orientation agricole et le texte définissant les modalités d'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'Etat ont donné une impulsion significative à l'activité agricole en garantissant les droits des propriétaires d'exploitations collectives et en mettant en place des jalons clairs pour favoriser l'investissement dans le domaine de l'agriculture.
En couronnement de cet encadrement et de l'intérêt porté par les pouvoirs publics, j'avais annoncé, lors de notre rencontre début 2009, un programme de soutien financier de l'Etat à toutes les filières de l'économie agricole ainsi qu'au développement rural.
Mesdames, Messieurs,
En m'adressant à vous aujourd'hui, je me réjouis des avancées réalisées par l'Algérie, grâce à vous tous, en matière de développement agricole, même si ces accomplissements nécessitent encore davantage d'efforts afin de parvenir à garantir la sécurité alimentaire à notre peuple et à augmenter l'apport de l'agriculture à la croissance nationale et à la diversification de l'économie.
Les résultats enregistrés par le secteur de l'agriculture sont louables compte tenu des difficultés et des entraves entourant cette activité.
En effet, l'agriculture demeure largement tributaire de la pluviométrie en dépit de l'effort consenti par l'Etat pour la construction de barrages, et ce, parce que notre pays est confronté aux changements climatiques et que
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l'activité agricole nécessite le recours à grande échelle aux techniques modernes en matière d'irrigation et d'économie d'eau.
Par ailleurs, l'économie agricole souffre d'une faible structuration qui expose cette activité fondamentale à la spéculation. Un problème qui doit interpeller et le secteur et ses acteurs pour accorder davantage d'intérêt à leurs cadres, notamment aux chambres et associations professionnelles afin de préserver leurs intérêts et permettre à notre société de bénéficier de l'effort des agriculteurs et du fruit de leur labeur.
A ces lacunes, s'ajoutent le désintérêt des jeunes pour l'activité agricole et le recours insuffisant aux moyens techniques garantis par l'Etat.
Oui, nous notons avec inquiétude le phénomène du vieillissement dans le milieu agricole, et c'est pourquoi nous exhortons nos jeunes à s'intéresser davantage à cette activité lucrative pour les agriculteurs et capitale pour nous tous, en tant que peuple et en tant que pays.
A ce propos, j'appelle l'ensemble des concernés dans l'Etat à promouvoir la formation dans le domaine de l'agriculture et ses filières dans les différents cycles de notre système universitaire et de formation.
J'appelle également les instances en charge du soutien à l'emploi de jeunes à orienter leurs efforts vers le secteur agricole.
J'exhorte aussi notre système bancaire à encourager les exploitations agricoles et les investisseurs dans ce secteur à l'acquisition des moyens modernes, qu'ils soient mécaniques ou à caractère utilitaire.
En évoquant l'agriculture et l'évaluation de sa performance, nous ne devons pas oublier les soucis de l'agriculteur quant à un marché stable et profitable à ses produits tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.
Il est vrai que l'Etat a initié des mesures pour réguler le marché de certains produits. Néanmoins, l'amélioration de notre produit agricole nécessite aujourd'hui une plus forte participation des industries agroalimentaires à l’exploitation de notre produit agricole afin de couvrir les besoins du marché local, d'une part, et offrir des débouchés au produit agricole, d’autre part.
J'exhorte, à ce titre, les hommes d'affaires et les investisseurs à un plus grand intérêt pour la promotion de nos exportations agricoles.
L’exportation qui, faut-t-il le rappeler, est une activité à part entière nécessitant des capacités et des compétences complémentant le travail des agricultures et contribuant à la préservation des équilibres financiers extérieurs.
Mesdames, messieurs,
A travers ces observations que j’ai jugé opportun de partager avec vous en cette occasion, j'aspire à consolider l'intégration de l'économie nationale, une intégration dont l'agriculture est partie intégrante et dont elle a grandement besoin.
Cette complémentarité entre les différents secteurs de l'économie nationale est à même d'assurer un environnement incitatif pour l'agriculture dans notre pays, un environnement exploitant davantage le potentiel de nos terres immenses et qui élève le rang social des travailleurs et travailleuses ruraux et de l’agriculture en général.
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Je veillerai, dans ce sens, à ce que l’Etat soutienne, par toutes ses capacités, l'activité agricole afin de la propulser vers plus de progrès.
Il me plaît, à ce propos, de vous réitérer la nécessite de poursuivre le programme de soutien de l'Etat au secteur agricole dans toutes ses composantes, un programme que je vous ai annoncé en 2009 et que le Gouvernement s'emploiera à continuer sa mise en oeuvre en dépit des contraintes financières actuelles.
Ce soutien constitue, en effet, une reconnaissance constante de l’Algérie envers ses zones rurales et ses agriculteurs qui ont tant apporté à ce pays chaque fois qu'il est confronté à des difficultés ou à des défis.
Ce soutien est également un investissement rentable par notre pays dans un secteur économique vital, fructueux et prometteur en même temps.
Un secteur vital que nous avons oeuvré à consolider pour assurer notre sécurité alimentaire, qui exige de nous davantage d’efforts et d’efficacité.
C’est un secteur rentable également de par l'énorme potentiel d'emploi noble qu’il offre à nos jeunes et sa contribution à l’amélioration des conditions de vie dans nos campagnes.
Prometteur il l’est aussi par sa grande contribution à la diversification de nos exportations partant de l’immensité de nos terres et de la variété de leurs produits agricoles.
Ainsi et au regard de toute l’importance que représente le secteur agricole, j’appelle le Gouvernement à prendre en charge les précieuses recommandations qui sanctionneront, par l’aide de Dieu, les travaux de votre rencontre.
En conclusion, je tiens à souhaiter le plein succès à vos assises au service du développement de notre pays et la consécration de l’Algérie de la fierté et de la dignité à travers toutes ses contrées.
Assises de l'agriculture: moderniser l'irrigation et structurer l'économie agricole (Président Bouteflika) (APS)
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé lundi à recourir à grande échelle aux techniques modernes en matière d'irrigation agricole et à remédier à la faible structuration de l'économie agricole.
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"L'économie agricole souffre d'une faible structuration qui expose cette activité fondamentale à la spéculation", a souligné le Chef de l'Etat, dans un message lu en son nom par le ministre de la Justice, garde des sceaux, Tayeb Louh, à l'occasion des Assises nationales de l'agriculture.
Ce problème "doit interpeller les acteurs de ce secteur pour accorder davantage d'intérêt à leurs cadres, notamment aux chambres et associations professionnelles, afin de préserver leurs intérêts et permettre à notre société de bénéficier de l'effort des agriculteurs et du fruit de leur labeur", a-t-il insisté.
Concernant l’irrigation, le président a déploré que l’agriculture demeurait largement tributaire de la pluviométrie en dépit de la réalisation de nombreux barrages.
Il a ainsi recommandé le recours à grande échelle aux techniques modernes en matière d'irrigation et d'économie d'eau.
Pour rappel, le ministère de l'Agriculture, du développement local et de la pêche avait avancé que les superficies irriguées à travers le territoire national passeront à 2 millions d'hectares vers la fin de l'année 2018 contre 1,3 million d'hectares actuellement.
Cette stratégie vise à accroître la production des différentes récoltes à l'échelle nationale, notamment des légumineuses, des fruits et légumes.
Le pays compte actuellement 80 barrages opérationnels dont 4 réceptionnés en 2017, tandis que 5 autres sont en cours de réalisation pour être réceptionnés à l'horizon 2021.
Ce qui permettra d'augmenter les capacités de stockage à 9 milliards m3.
Selon le ministère des Ressources en eau, il est prévu de réaliser un programme d'un (1) million d'hectares supplémentaire des superficies agricoles irriguées, sachant que 184.000 hectares dédiés à l'exploitation ont été aménagés et réceptionnés jusqu'en mars 2018.
Les travaux se poursuivent sur 225.000 hectares, tout en achevant les procédures de lancement de projets d'irrigation de 100.000 hectares.
Le président Bouteflika appelle au développement des industries agroalimentaires (APS)
Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a appelé lundi au développement des industries agroalimentaires et à la promotion des exportations agricoles.
Dans un message lu en son nom par le ministre de la Justice, garde des sceaux, Tayeb Louh, le Président Bouteflika a assuré qu'en dépit des mesures initiées par l'Etat pour réguler le marché de certains produits, "l'amélioration de notre produit agricole nécessite aujourd'hui une plus forte participation des industries agroalimentaires à l’exploitation de notre produit agricole afin de couvrir les besoins du marché local, d'une part, et d'offrir des débouchés au produit agricole, d’autre part".
Le Chef de l'Etat a appelé, dans le même contexte, "les hommes d'affaires et les investisseurs à un plus grand intérêt pour la promotion des
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exportations agricoles", relevant, à ce titre, que "l’exportation est une activité à part entière nécessitant des capacités et des compétences complétant le travail des agricultures et contribuant à la préservation des équilibres financiers extérieurs".
Pour le Président Bouteflika, ces observations visent à consolider l'intégration de l'économie nationale, soulignant que l'agriculture "a grandement besoin" de cette intégration.
"Cette complémentarité entre les différents secteurs de l'économie nationale est à même d'assurer un environnement incitatif pour l'agriculture dans notre pays, un environnement exploitant davantage le potentiel de nos terres immenses et qui élève le rang social des travailleurs et travailleuses ruraux et de l’agriculture en général", a-t-il ajouté.
Assurant son attachement au soutien de l’Etat par toutes ses capacités à l'activité agricole, le Président Bouteflika a réitéré la nécessité de poursuivre le programme de soutien de l'Etat au secteur agricole dans toutes ses composantes qu'il a annoncé en 2009 en dépit des contraintes financières actuelles.
Pour le Président Bouteflika, ce soutien constitue "une reconnaissance constante de l’Algérie envers ses zones rurales et ses agriculteurs qui ont tant apporté à ce pays chaque fois qu'il est confronté à des difficultés ou à des défis" et "un investissement rentable par notre pays dans un secteur économique vital, fructueux et prometteur en même temps".
La production agricole passée de 360 à 3.000 milliards de DA entre 2000 et 2016
Pour rappel, en 2016, la production agricole a représenté près de 3.000 milliards DA contre près de 360 milliards DA en 2000, une hausse qui a contribué à l'augmentation de la part du secteur agricole dans le Produit intérieur brut (PIB), passant de 8% en 2000 à 12% en 2016, selon les chiffres du ministère de l'Agriculture.
Cette augmentation sensible de la production agricole exige toutefois le renforcement des capacités nationales dans les secteurs de la transformation, la conservation et le stockage pour valoriser le produit agricole, et ce, à travers davantage d'investissements dans les industries agroalimentaires.
Les industries agroalimentaires représentent, selon l'Agence nationale de développement des investissements (ANDI), 16% des investissements enregistrés en 2016 et 2017.
Assises de l'agriculture: moderniser l'irrigation et structurer l'économie agricole (Président Bouteflika) (APS)
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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé lundi à recourir à grande échelle aux techniques modernes en matière d'irrigation agricole et à remédier à la faible structuration de l'économie agricole.
"L'économie agricole souffre d'une faible structuration qui expose cette activité fondamentale à la spéculation", a souligné le Chef de l'Etat, dans un message lu en son nom par le ministre de la Justice, garde des sceaux, Tayeb Louh, à l'occasion des Assises nationales de l'agriculture.
Ce problème "doit interpeller les acteurs de ce secteur pour accorder davantage d'intérêt à leurs cadres, notamment aux chambres et associations professionnelles, afin de préserver leurs intérêts et permettre à notre société de bénéficier de l'effort des agriculteurs et du fruit de leur labeur", a-t-il insisté.
Concernant l’irrigation, le président a déploré que l’agriculture demeurait largement tributaire de la pluviométrie en dépit de la réalisation de nombreux barrages.
Il a ainsi recommandé le recours à grande échelle aux techniques modernes en matière d'irrigation et d'économie d'eau.
Pour rappel, le ministère de l'Agriculture, du développement local et de la pêche avait avancé que les superficies irriguées à travers le territoire national passeront à 2 millions d'hectares vers la fin de l'année 2018 contre 1,3 million d'hectares actuellement.
Cette stratégie vise à accroître la production des différentes récoltes à l'échelle nationale, notamment des légumineuses, des fruits et légumes.
Le pays compte actuellement 80 barrages opérationnels dont 4 réceptionnés en 2017, tandis que 5 autres sont en cours de réalisation pour être réceptionnés à l'horizon 2021.
Ce qui permettra d'augmenter les capacités de stockage à 9 milliards m3.
Selon le ministère des Ressources en eau, il est prévu de réaliser un programme d'un (1) million d'hectares supplémentaire des superficies agricoles irriguées, sachant que 184.000 hectares dédiés à l'exploitation ont été aménagés et réceptionnés jusqu'en mars 2018.
Les travaux se poursuivent sur 225.000 hectares, tout en achevant les procédures de lancement de projets d'irrigation de 100.000 hectares.
Président Bouteflika: vieillissement inquiétant des agriculteurs (APS)
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a déploré lundi dans son message aux Assises nationales de l’agriculture "le désintérêt des jeunes pour l'activité agricole et le recours insuffisant aux moyens techniques garantis par l'Etat".
Dans son message lu en son nom par le ministre de la Justice et garde des sceaux, Tayeb Louh, le Chef de l'Etat a noté avec inquiétude le phénomène du vieillissement dans le milieu agricole et a ainsi appelé à
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encourager les jeunes "à s'intéresser davantage à cette activité lucrative pour les agriculteurs et capitale pour nous tous".
Dans ce sens, il a appelé à promouvoir la formation dans le domaine de l'agriculture et ses filières dans les différents cycles du système universitaire et de la formation, et à soutenir l'emploi de jeunes et à orienter leurs efforts vers le secteur agricole.
Pour rappel, depuis 2011, l’Etat a octroyé plus de 20.000 actes de concessions des terres agricoles relevant du domaine privé de l'Etat.
Le ministère de l’Agriculture a recensé, à ce jour, 2 millions d'hectares de terres agricoles non exploitées, soit 33% de la superficie totale des terres agricoles estimées à 8 millions d'hectares.
A ce propos, le ministre de l'Agriculture, Abdelkader Bouazghi, avait affirmé récemment que conformément aux orientations du président de la République, l'Etat ne ménagera aucun effort pour la récupération de "chaque mètre carré" de terres agricoles non exploitées et qui avaient été attribuées au début des années 80 à des opérateurs privés.
Actuellement, des commissions sillonnent les différentes wilayas du pays afin de recenser les terres non exploitées et les récupérer en appliquant la loi, avait fait savoir le ministre, faisant état de la récupération de 300.000 hectares de terres agricoles non exploitées.
L'inexploitation effective des terres, un des principaux obstacles entravant le développement de l'agriculture (APS)
Le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi a indiqué lundi a Alger que l'inexploitation effective des terre était l'un des principaux obstacles qui entravent la croissance du secteur de l'agriculture dans notre pays.
S'exprimant lors des Assises nationales de l'Agriculture, M. Bouazghi a fait état de 300.000 hectares exploités sur un total de 1,7 millions d'hectares octroyés dans le cadre des contrats de concession ou de mise en valeur.
Il a indiqué, à ce titre, que cette situation était "un réel obstacle" au développement du secteur, appelant tous les walis à intervenir en vue de récupérer les terres agricoles inexploitées pour les orienter vers les partes désirant les mettre en valeur, en vertu du principe de "la terre appartient à celui qui l'exploite", a-t-il ajouté.
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64% des terres arables sont exploitées, soit 8,5 millions d'hectares, ce qui nécessite d'intensifier les efforts afin d'inciter les opérateurs à investir dans plus de 3 millions d'hectares inexploités, a indiqué M. Bouazghi, mettant l'accent sur la nécessité de faire face au phénomène de détournement des terres agricoles fertiles à d'autres fins.
Evoquant les efforts déployés dans le sens de la régularisation du foncier agricole, le ministre a souligné que l'opération de reconversion des contrats de jouissance en des contrats de concession à permis la régularisation de 180.000 contrats sur un total de 220.000 contrats concernés, appelant les walis à redoubler d'efforts afin de régulariser les cas en suspens avant la fin de l'année.
M. Bouazghi a, par ailleurs, réaffirmé l'engagement de l'Etat à libérer les initiatives, à soutenir l'investissement privé dans le domaine agricole, à encourager le secteur agroalimentaire qui est mis à profit par les pouvoirs publics pour absorber et valoriser l'excédent de la production agricole et à réunir toutes les conditions à même de booster les importations de produits agricoles, notamment par l'adoption d'un système national du label de qualité.
Le ministre a invité les agriculteurs à améliorer leurs performances et à rationnaliser l'utilisation des eaux d'irrigation par le recours aux techniques d'économie d'eau et aux techniques d'irrigation modernes, rappelant l'objectif du Gouvernement de porter les superficies irriguées de 1,3 million d'hectare actuellement à 2 millions d'hectare les prochaines années.
Concernant le bilan du secteur agricole au cours des dernières années, M. Bouazghi a indiqué que l'Etat avait consacré près de 3.000 milliards de dinars depuis 2000 à la production nationale auxquels s'ajoutent les investissements du secteur privé, ce qui a permis d'opérer un bond qualitatif en matière de production agricole avec une hausse de 200% dans certaines filières.
Le ministre a également cité les décisions historiques d'effacement de la dette des agriculteurs, en 2001 et 2009, pour un montant global de 22 milliards de dinars, ainsi que le lancement d'un programme d'appui aux activités agricoles, en 2009, qui se poursuivra en dépit de la conjoncture financière difficile que traverse le pays.
Les agriculteurs appelés à opérer "une révolution de mentalités" pour la relance du secteur (APS)
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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a appelé lundi à la clôture des Assises nationales de l'agriculture, tous les agriculteurs à opérer "une révolution des mentalités" en vue de relancer et moderniser le secteur de l'agriculture, affirmant que l'Etat était déterminé à consacrer le principe de "la terre appartient à celui qui l'exploite".
"Je lance un appel à mes frères agriculteurs et soeurs agricultrices pour opérer une révolution des mentalités et permettre au secteur d'aller de l'avant", a déclaré M. Ouyahia devant un parterre d'agriculteurs et d'acteurs du secteur en présence de membres du Gouvernement.
Le Premier ministre a salué le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, adressé aux participants à la rencontre, un message qui "rassure" le monde rural quant au "souci de l'Etat de se mettre aux côtés des agriculteurs et de continuer à leur apporter soutien et assistance".
Cependant, la relance du secteur, poursuit M. Ouyahia, "ne sera pas possible si nous n'exploitons pas les 3 millions d'hectares de terres agricoles inexploitées" dans notre pays.
Pour faire face à cette situation, M. Ouyahia a souligné le souci de l'Etat d'"exploiter réellement l'ensemble des terres agricoles domaniales qui ont été octroyées, soit dans le cadre de concessions ou pour d'autres projets", affirmant que l'Etat oeuvre à la concrétisation du principe de ‘la terre appartient à celui qui l'exploite".
Il a mis en avant, à ce propos, la nécessité de réaliser le "développement agricole" des terres des Hauts-plateaux et du Sud et l'ouverture d'un "débat national audacieux" au sujet de ce qui est communément appelé "les terres aarch" afin de sortir avec un consensus visant l'exploitation de ces terres pour le pâturage ou à des fins agricoles au profit des habitants de ces régions".
Cette révolution des mentalités exige, selon le Premier ministre, la modernisation et l'ouverture du secteur sur l'investissement privé, national ou étranger.
"On ne peut concevoir le développement du secteur de l'agriculture sans l'entrée de capitaux", a souligné M. Ouyahia, relevant, à ce titre, que 80% de la production industrielle était assurée par le secteur privé, mettant l'accent toutefois sur la nécessité de "réglementer et d'encadrer" ces capitaux.
Pour M. Ouyahia, la révolution des mentalités nécessite également l'introduction de davantage de technique et de mécanisation, ajoutant que le désintérêt des jeunes pour le labour était dû au faible taux de mécanisation, une faiblesse fustigée par le président de la République dans son message.
Le projet de loi de finances 2019 maintiendra le même volume de soutien de l'Etat à l'agriculture qu'en 2018 (APS)
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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a indiqué lundi à la clôture des Assises nationales de l'agriculture que le projet de loi de finances 2019 maintiendra le même volume de soutien financier accordé par l'Etat au secteur agricole et au monde rural qu'en 2018 où une hausse de 50% a été enregistrée par rapport à l'exercice 2017.
M. Ouyahia, qui a salué le message adressé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux participants aux Assises nationales de l'agriculture, a précisé que l'exercice 2018 est marqué par un soutien important au secteur agricole, s'élevant à près de 130 milliards de dinars, dont 70 milliards de dinars consacrés à la production agricole par l'intermédiaire des différents offices et 61 milliards de dinars consacrés au soutien à l'activité agricole par l'intermédiaire des deux fonds y afférents.
Le Premier ministre a rappelé que le montant du soutien consacré par ces deux fonds avait augmenté de 100% en 2018 par rapport à 2017.
L'inexploitation effective des terres, un des principaux obstacles entravant le développement de l'agriculture (APS)
Le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi a indiqué lundi a Alger que l'inexploitation effective des terre était l'un des principaux obstacles qui entravent la croissance du secteur de l'agriculture dans notre pays.
S'exprimant lors des Assises nationales de l'Agriculture, M. Bouazghi a fait état de 300.000 hectares exploités sur un total de 1,7 millions d'hectares octroyés dans le cadre des contrats de concession ou de mise en valeur.
Il a indiqué, à ce titre, que cette situation était "un réel obstacle" au développement du secteur, appelant tous les walis à intervenir en vue de récupérer les terres agricoles inexploitées pour les orienter vers les partes désirant les mettre en valeur, en vertu du principe de "la terre appartient à celui qui l'exploite", a-t-il ajouté.
64% des terres arables sont exploitées, soit 8,5 millions d'hectares, ce qui nécessite d'intensifier les efforts afin d'inciter les opérateurs à investir dans plus de 3 millions d'hectares inexploités, a indiqué M. Bouazghi, mettant l'accent sur la nécessité de faire face au phénomène de détournement des terres agricoles fertiles à d'autres fins.
Evoquant les efforts déployés dans le sens de la régularisation du foncier agricole, le ministre a souligné que l'opération de reconversion des contrats de jouissance en des contrats de concession à permis la régularisation de 180.000 contrats sur un total de 220.000 contrats concernés, appelant les walis à redoubler d'efforts afin de régulariser les cas en suspens avant la fin de l'année.
M. Bouazghi a, par ailleurs, réaffirmé l'engagement de l'Etat à libérer les initiatives, à soutenir l'investissement privé dans le domaine agricole, à encourager le secteur agroalimentaire qui est mis à profit par les pouvoirs
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publics pour absorber et valoriser l'excédent de la production agricole et à réunir toutes les conditions à même de booster les importations de produits agricoles, notamment par l'adoption d'un système national du label de qualité.
Le ministre a invité les agriculteurs à améliorer leurs performances et à rationnaliser l'utilisation des eaux d'irrigation par le recours aux techniques d'économie d'eau et aux techniques d'irrigation modernes, rappelant l'objectif du Gouvernement de porter les superficies irriguées de 1,3 million d'hectare actuellement à 2 millions d'hectare les prochaines années.
Concernant le bilan du secteur agricole au cours des dernières années, M. Bouazghi a indiqué que l'Etat avait consacré près de 3.000 milliards de dinars depuis 2000 à la production nationale auxquels s'ajoutent les investissements du secteur privé, ce qui a permis d'opérer un bond qualitatif en matière de production agricole avec une hausse de 200% dans certaines filières.
Le ministre a également cité les décisions historiques d'effacement de la dette des agriculteurs, en 2001 et 2009, pour un montant global de 22 milliards de dinars, ainsi que le lancement d'un programme d'appui aux activités agricoles, en 2009, qui se poursuivra en dépit de la conjoncture financière difficile que traverse le pays.
Loi d'orientation agricole 2008: premier texte législatif visant à garantir la sécurité alimentaire du pays (ENCADRE) (APS)
La loi portant orientation agricole, promulguée en 2008, constitue le premier texte juridique d'orientation qu'ait connu le secteur depuis l'indépendance, visant à asseoir les bases garantissant la sécurité alimentaire du pays et à renforcer la place de l`agriculture dans l`économie nationale.
Il est venu également doter le secteur agricole d'un cadre juridique pour protéger les terres agricoles et leur vocation, assurer le développement agricole à long terme, améliorer et libérer les initiatives dans ce secteur.
Le texte tend en outre à préserver les ressources naturelles, notamment l'eau et les terres, à moderniser les exploitations agricoles, à professionnaliser l'activité agricole, étant donné que les dispositions contenues dans cette loi prévoient le renforcement des établissements techniques et leur rapprochement des agriculteurs.
Il tend également à assurer le développement durable et cohérent du secteur et des zones rurales à travers "la consécration du principe de la concession, en tant que mode unique d'exploitation des terres agricoles, relevant du domaine privé de l'Etat".
Le texte législatif comprend aussi les dispositions sur le foncier agricole qui mettent en avant la nécessité d'établir un lien juridique permanent
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entre le propriétaire et la propriété d'une part, et entre l'exploitant et la terre qu'il met en valeur, d'autre part, en vue de libérer les initiatives.
La loi met en exergue les mesures structurelles relatives à la valorisation des productions agricoles, à la protection de la santé animale et végétale, et ce, par le renforcement et l'adaptation des systèmes de surveillance des animaux, des végétaux et des produits dérivés, outre le soutien et le renforcement de l'offre en vue de l'adapter à la demande dans le cadre d'un marché compétitif.
Pour ce qui est de la protection des agriculteurs et des éleveurs de bétail, le texte est venu les aider et leur épargner les obstacles bureaucratiques et les détournements du foncier agricole, véritable "réservoir de l'avenir" et mettre un terme à l'exploitation des terres agricoles à des fins autres que l'agriculture et l'élevage de bétail.
Ce texte a été suivi par la mise en place, en 2009, du Programme de renouveau agricole et rural axé autour de l’accroissement de la production nationale en produits de large consommation (blé dur, lait), la modernisation et la diffusion des progrès technologiques dans les exploitations agricoles (irrigation adaptée, fertilisation, mécanisation, utilisation des semences et géniteurs améliorés...), la modernisation et l’organisation des réseaux de collecte et de commercialisation de la production nationale et d’approvisionnement en intrants et services à l’agriculture, la mise en place des systèmes de régulation interprofessionnels, fédérant les différents maillons des filières de large consommation tels que les céréales, lait, pomme de terre, oléiculture, viandes, pour créer les conditions de stabilisation des marchés.
Il s'agit aussi de la généralisation et de l’extension des systèmes d’irrigation agricole, le développement des capacités nationales pour atteindre l’autosuffisance dans la couverture des besoins en matière de semences, plants et géniteurs et le développement des espaces ruraux équilibrés, harmonieux et durables.
Agriculture: des évolutions significatives de la production prévues à l’horizon 2022 (APS)
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Le secteur de l’agriculture et de la pêche prévoit des évolutions significatives de la production d’ici 2022, selon les données communiquées lors des Assises nationales de l’agriculture qui se tiennent lundi à Alger.
Ainsi, la production attendue dans la filière céréale est de 53 millions de quintaux (qx) en 2022 contre une moyenne de 50,1 millions de qx entre 2009 et 2012.
Pour la pomme de terre, la production devrait quasiment doubler en passant à 69,5 millions de qx en 2022 contre 35,1 millions de qx en moyenne annuelle de la période 2009-2012.
Concernant les dattes, les prévisions du secteur tablent sur une hausse à 11 millions de qx (contre 6,9 millions de qx).
Quant aux viandes rouges, la production attendue est de 6,3 millions de qx en 2022 (contre 4 millions de qx).
Pour les viandes blanches, la production devrait augmenter à 6,7 millions de qx (contre 3 millions de qx).
La production de lait frais devait aussi connaître une hausse significative pour s'établir à 4,8 milliards de litres en 2022 (contre 2,8 milliards de litres).
Les données du secteur prévoient, par ailleurs, une nette amélioration de la production de la filière pêche et ressources halieutiques en 2022 pour atteindre 200.000 tonnes contre 100.0000 tonnes actuellement, avec la création de 40.000 nouveaux emplois.
Globalement, le secteur de l’agriculture représente une valeur ajoutée dans le PIB de 12,3 % en 2016 contre 8,77% en 2000.
L’agriculture est classée ainsi en 3ème position après les hydrocarbures et les services en matière de contribution au PIB algérien.
La production agricole nationale s'est chiffrée à 3.060 milliards de dinars avec une valeur ajoutée de 2.140 milliards de dinars.
Le taux de croissance moyen du secteur entre 2010 et 2016 était de 6,3% contre 1,9% en 2005, selon les mêmes données.
Assises nationales sur l’agriculture : En quête d’un modèle de développement (El Watan)
S’il est indéniable que la production agricole enregistre des bonds significatifs ces dernières années, les experts continuent à déplorer l’absence d’un modèle global de développement à la hauteur des sommes colossales allouées au secteur.
Environ 3000 milliards de dinars ont été investis dans l’agriculture depuis le début des années 2000. Le secteur s’est enrichi de cet investissement public, sa contribution au PIB (produit intérieur brut) s’est envolée, durant la dernière décennie notamment, et sa croissance progressait d’environ 10% en moyenne l’an.
L’ère du pétrole cher était ainsi pour le moins une période dorée pour l’agriculture et jamais les investissements publics n’ont été aussi
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conséquents. C’était aussi une période de performances où le PIB agricole caracolait à plus de 10% pendant de longues années, finissant l’exercice dernier à 12,3%.
La croissance de l’agriculture est forte et même nettement supérieure à la moyenne des secteurs hydrocarbures sous le double impact des subventions et des dotations budgétaires acheminées vers les filières. Quant au chômage, il est quasiment nul dans les filières de production, mais celles-ci souffrent cependant d’une fuite de la main-d’oeuvre, éprouvant aujourd’hui un besoin pressant de 600 000 employés.
Le secteur représente aujourd’hui un véritable gisement d’emplois et pèse pour un quart dans la population active. Cependant, dans une économie faiblement, voire pas du tout diversifiée, l’agriculture peine à être le moteur de croissance que l’on souhaitait. L’impact de ce coup de fouet aux subventions et aux dotations budgétaires dont a bénéficié l’agriculture a été limité par des importations sauvages et régressives. Les défis à venir sont non moins importants.
Ils n’ont jamais été aussi tenaces, à l’heure où la diversification de l’économie semble une urgence pressante. L’industrie agroalimentaire n’a pas encore tiré son épingle du jeu, exception faite de certaines filières de transformation, tandis que l’essentiel de ces industries continuent à dépendre des importations pour leur fonctionnement.
La filière des intrants n’est pas en forme, ce qui aggrave davantage la dépendance de l’agro-industrie des matières premières importées. La valorisation des excédents de certaines filières et le développement de la filière des intrants contribueront à accroître le rendement de l’industrie agroalimentaire, estime Cherif Omari, directeur central au ministère de l’Agriculture, chargé de la régulation et du développement des productions agricoles.
Selon lui, au-delà des performances réalisées ces dernières années, tant au plan des rendements qu’au niveau de l’organisation des filières, il y a un besoin de rechercher l’efficacité, et ce, par l’équipement et la mécanisation, par la logistique et les infrastructures de stockage, par la technologie et l’innovation, par la facilitation de l’investissement ainsi que par l’amélioration des scores en matière d’irrigation et des disponibilités en foncier agricole. Tels sont en somme les défis auxquels est confrontée l’agriculture.
A la recherche d’efficacité
Il faut croire que cette recherche d’efficacité doit impérativement prendre en compte les impératifs de la conjoncture financière, laquelle plaide pour l’amélioration de la couverture des besoins en produits agricoles, l’exploitation des marges de productivité existantes, le soutien à l’investissement privé et dégager des excédents à l’exportation.
Le rendement de certaines filières est encourageant, les cultures maraîchères flirtent avec l’autosuffisance, idem pour les légumineuses puisque l’on s’achemine vers l’autosuffisance en lentilles et pois chiches en particulier. Le rendement des cultures maraîchères est passé de 33 millions de quintaux en 2000 à 130 millions aujourd’hui, la pomme de terre (de 12 millions de quintaux à 47 millions), la tomate industrielle (de
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4,7 millions de quintaux à 12,3 millions), les viandes blanches (de 1,9 million de quintaux à 5,1 millions).
Deux «ombres» au tableau, la céréaliculture et le lait cru, dont les rendements, bien qu’en amélioration nette, peinent à répondre aux besoins tout aussi croissants des populations. Pour Cherif Omari, rencontré dans les locaux du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, il y a indiscutablement des marges de progrès dans la céréaliculture et le lait, pour peu qu’un effort supplémentaire soit consenti dans l’amélioration des scores et des techniques d’irrigation et dans le traitement de la semence.
Fait encourageant : le pays n’importe plus la semence des céréales depuis maintenant plus de 20 années et compte arrêter l’importation du blé dur à court terme eu égard aux résultats obtenus ces dernières années. Quant à la filière lait, le ministère dit investir davantage dans le soutien à la production de génisses, à la collecte de lait cru et la production de l’aliment de bétail, dont des dispositifs sont déjà en cours et qui devrait bénéficier d’un coup de fouet dès cette année.
Pour ainsi dire, à rebours des précédentes politiques qui se concentrent sur l’investissement budgétaire pour l’amélioration des rendements, la relance de l’agriculture par l’investissement dans l’ensemble de la chaîne de valeur, par l’amélioration des rendements des filières à haute valeur ajoutée et par l’intégration de l’industrie et de l’exportation comme un axe central de développement se pose en défi, et de taille.
Au plan du commerce extérieur, le pays a exporté l’année dernière pour 348 millions de dollars en produits agricoles en plus des exportations traditionnelles de dattes, produits de terroirs et aromatiques et plantes médicinales. Les perspectives s’annoncent prometteuses puisque des points de fret aérien sont aménagés dans les aéroports d’El Oued et de Biskra, tandis qu’un autre point frontalier est ouvert avec la Tunisie.
Slimane Bedrani. Professeur à l’ENSA et chercheur associé au Cread : «Le secteur agricole est mal connu parce qu’aucune (El Watan)
- A la veille de la tenue des assises nationales sur l’agriculture, peut-on parler de modèle agricole algérien ?
Sur le plan institutionnel, on peut parler d’un modèle agricole algérien dans la mesure où l’agriculture algérienne comprend des types d’exploitations agricoles qui – à ma connaissance – n’existent pas dans d’autres pays.
C’est le cas des exploitations agricoles collectives (EAC) et des exploitations agricoles individuelles (EAI), dont le foncier reste propriété privée de l’Etat mais est donné en concession à des agriculteurs pour une durée de 40 ans. Pour leur permettre de se développer, le statut de
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concessionnaires de ces derniers leur permet désormais de s’associer à des capitaux privés. Sur le plan technique et agronomique, il n’y a pas à proprement parler de modèle spécifique à l’agriculture algérienne.
- De la révolution agraire à nos jours, le secteur agricole peine à sortir du cadre purement expérimental, nous passons d’une formule à une autre sans arriver à adopter un modèle agricole pérenne et efficace. Pourquoi à votre avis ?
Il est vrai que le secteur agricole a connu beaucoup de changements, en particulier le secteur agricole d’Etat. La «révolution agraire» n’a duré que quelques années, puis les terres ont été rendues à leurs propriétaires.
Quant au secteur agricole d’Etat, depuis sa constitution en 1963, il a connu moult péripéties : coopératives d’anciens moudjahidine dans les années 1960, gestion centralisée des anciennes fermes coloniales par l’Office national de la réforme agraire (ONRA), libéralisation de la commercialisation au début des années 1980, restructuration en 1987 avec la constitution des EAC et EAI, la dissolution des coopératives de services et la fin de la garantie de l’Etat sur les crédits accordés par la BADR, tolérance du partage de facto entre les attributaires de nombreuses EAC, puis remise en cause de la loi de 1987 pour ramener le droit de jouissance à 40 ans et permettre aux EAC d’avoir des partenaires privés sans toutefois légaliser le partage des EAC…
Tous ces changements ont amené les agriculteurs du secteur agricole d’Etat à se sentir peu sécurisés dans leur statut, donc enclins à peu investir ou même à désinvestir, comme au moment de la création des EAC et EAI en 1987 (vente du cheptel et de matériels).
Les changements s’expliquent par la contradiction entre deux objectifs du pouvoir politique dominant depuis l’indépendance : d’une part garder le contrôle du secteur agricole étatique, d’autre part essayer d’augmenter les productions de ce secteur. D’où ces tâtonnements – se traduisant par les changements décrits précédemment – pour essayer de résoudre cette contradiction.
- Nous partageons des conditions climatiques similaires avec des pays qui ont réussi le défi de la sécurité alimentaire. Où en est-on et où se situe notre échec ?
Il ne faut pas confondre autosuffisance alimentaire et sécurité alimentaire. L’autosuffisance alimentaire signifie qu’un pays produit toute l’alimentation de sa population. A notre époque, aucun pays n’est autosuffisant sur ce plan. Quant à la sécurité alimentaire, un consensus a été trouvé sur sa définition au sommet mondial de l’alimentation, organisé par la FAO en 1996.
Elle «est assurée quand toutes les personnes, en tout temps, ont économiquement, socialement et physiquement accès à une alimentation suffisante, sûre et nutritive qui satisfait leurs besoins nutritionnels et leurs préférences alimentaires pour leur permettre de mener une vie active et saine». Autrement dit, la sécurité alimentaire implique donc :
- la disponibilité d’aliments «en quantité suffisante et d’une qualité appropriée», cette disponibilité provenant indifféremment de la production nationale et/ou des importations ;
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- l’accès à la nourriture de tous les habitants d’un pays, cet accès pouvant être obtenu par différents moyens (achat, autoproduction, aide alimentaire) ;
- l’utilisation de la nourriture «dans le cadre d’une diète adéquate, d’eau potable, d’assainissement et des soins de santé de façon à obtenir un état de bien-être nutritionnel qui permette de satisfaire tous les besoins physiologiques». Tous ces éléments soulignent le rôle des facteurs non alimentaires dans la sécurité alimentaire ;
- la stabilité de l’accès à la nourriture, c’est-à-dire la permanence de cet accès (absence de rupture dans l’approvisionnement, quelle que soit la cause de la rupture éventuelle).
Selon cette définition, la sécurité alimentaire est assurée en Algérie, le pays ayant les ressources financières – grâce à la rente pétrolière – pour importer suffisamment de nourriture en complément de ses productions (en termes de calories, environ 68% de la nourriture de la population sont importés en année quinquennale moyenne 2009-2013).
- Avec la chute des prix du pétrole, beaucoup ont parié sur un renouveau agricole. Pourquoi ce renouveau tarde-t-il à venir ?
Je suppose que par «renouveau agricole» vous voulez dire que l’agriculture doit faire de grands progrès en termes de rendements et de productions pour compenser un tant soit peu la baisse des recettes pétrolières par la diminution des dépenses en devises pour les importations alimentaires ? A mon avis, dans ce sens, le renouveau a commencé il y a plusieurs années et est toujours en cours, surtout grâce à des investisseurs privés dont certains ont introduit de nouvelles techniques agricoles et d’élevage.
Mais, ce renouveau est fortement freiné par la diminution des dépenses de l’Etat en direction du secteur agricole, du fait de la chute des recettes pétrolières : la chute des dépenses a concerné les infrastructures (électrification rurale pour l’irrigation, ouvrages de mobilisation des eaux, infrastructures de stockage) et aussi les aides à l’investissement à la ferme (machines, forages, équipements d’irrigation…), et aux intrants (engrais, semences performantes, p
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