Revue de Presse 16 avril 2018 Publié le 16/04/2018 à 11:06
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Lundi 16 avril 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Présentation à la fin de l’année du bilan de 20 ans de gouvernance de M. Bouteflika : La juste reconnaissance (El Moudjahid) ................................................................... 3
ï‚· Véhicules: nette hausse de la facture d'importation des CKD/SKD sur les 2 premiers mois 2018 (APS) ......................................................................................................... 5
ï‚· Industrie automobile : Le gouvernement a encore tout à prouver… (Reporters) ....... 7
ï‚· Automobile: Pourquoi les prix ne vont pas baisser de sitôt (Maghreb Emergent) ..... 8
ï‚· Entretien : Mohammed Yaddadène, consultant dans le domaine de l’automobile : «Tous les avantages consentis doivent apparaître sur les prix pratiqués» (Reporters) ................................................................................................................................... 10
ï‚· Levée d’interdiction sur l’importation des intrants ; Les opérateurs économiques s’impatientent (El Watan) ......................................................................................... 11
ï‚· Brahim Guendouzi. Professeur d’économie : «Tout le système économique est orienté vers l’importation» (El Watan) ..................................................................... 13
ï‚· Métidji, N’gaous, General Emballage : ces entreprises algériennes en grande forme malgré la crise (TSA) ................................................................................................ 14
ï‚· La France appréhende l’ouverture du marché algérien au blé russe (TSA).............. 16
ï‚· Selon le président de l'Association générale des entrepreneurs algériens : 1 000 entreprises du BTPH ont cessé leur activité (Liberté) .............................................. 18
ï‚· AIDES FINANCIÈRES AUX CATÉGORIES VULNÉRABLES : 60 000 personnes radiées des fichiers (Liberté) ..................................................................................... 19
ï‚· 11e édition des JST: 1.500 participants de 27 pays attendus lundi à Oran (APS) .... 20
ï‚· Bilan du salon Djazagro : des contrats et davantage de visiteurs (TSA) .................. 22
ï‚· "Allure M3" lancé en France : Condor signe son 1er smartphone intégrant l’intelligence artificielle (Maghreb Emergent) ......................................................... 24
ï‚· Marché pétrolier : La demande augmentera de 1,5 Mb/j en 2018 (El Moudjahid) .. 25
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 27
ï‚· L’assurance de personnes porte la croissance de tout le marché des assurances- Hakim Soufi (audio) (Maghreb Emergent) ............................................................... 27
ï‚· Natixis Algérie lance la banque Mobile (Algérie Eco) ............................................. 27
Commerce ............................................................................................................................................................ 28
Coopération ......................................................................................................................................................... 28
ï‚· Guitouni évoque la coopération bilatérale avec les ambassadeurs du Japon et du Bahreïn (APS) ........................................................................................................... 28
Veille ..................................................................................................................................................................... 29
ï‚· INONDATIONS À BATNA, EFFONDREMENT D'UN PONT À BLIDA, CRUE D'OUED À MÉDÉA : Un printemps aux allures hivernales (L’Expression) ........... 29
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A la une
Présentation à la fin de l’année du bilan de 20 ans de gouvernance de M. Bouteflika : La juste reconnaissance (El Moudjahid)
Usant de ses qualités de tribun hors pair, le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, dont l’expérience politique n’est plus à démontrer, vient de fermer, de façon très subtile, la parenthèse des «commentaires exagérés» des adeptes de la culture du pessimisme et de la déchéance.
«L’Algérie n’est pas un tableau noir où il n’y a que des choses négatives à relever», a en effet clamé M. Ouyahia lors de la très médiatisée conférence de presse qu’il a animée samedi au Centre international des conférences (CIC) d’Alger. Si le pays enregistre des progrès et sa situation socioéconomique est en nette amélioration d’année en année, l’essor enregistré dans l’ensemble des domaines résulte incontestablement de la gouvernance judicieuse du Président de la République. Le chef de l’Etat «dirige le pays». N’en déplaise aux partisans des critiques stériles et ceux qui troquent l’encre de leur plume contre du venin, c’est grâce à la sagesse du chef de l’Etat que le pays a pu résister à une crise des hydrocarbures que le Premier ministre a qualifiée de «mortelle» et plus difficile que celle de 1986. «Dieu merci, le pays a pu y faire face grâce aux sages décisions du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dont le paiement de la dette extérieure par anticipation, la création du Fonds de régulation des recettes (FRR), ayant permis au pays de se financer durant trois ans, ainsi que le recours au financement non conventionnel», avait en effet soutenu M. Ouyahia. Des décisions sages mais aussi très pertinentes et bien adaptées aux besoins croissants de la société, devenue plus exigente sur les conditions de son bien-être social, sa sécurité et sa stabilité. Ces deux derniers principes ont été d’ailleurs inscrits au coeur de l’action menée sous la conduite de M. Bouteflika depuis sa première élection en 1999 à ce jour. Avant la fin de l’année en cours, le bilan de la réalisation de 2018, celui du 4e mandat du chef de l’Etat et celui des 20 dernières années de sa gouvernance seront communiqués à l’opinion, a indiqué le Premier ministre. Il a fait savoir que la présentation de ces bilans sera une réponse «pour ceux qui s’interrogent où sont passés les 1.000 milliards de dollars et qui devraient plutôt se dire qu’est-ce qui a été réalisé avec ce montant ? ». En d’autres
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termes, la présentation de ces bilans obéit à conforter le principe de transparence érigé en constante immuable par les hautes autorités de l’Etat dans la gestion du pays. Aussi, le fait de rendre public dans les détails ce qui a été réalisé en 20 années de gouvernance du Président de la République, ce n’est là qu’une juste reconnaissance de ses efforts consentis au service de son pays qu’il a su replacer résolument sur la voie du progrès et de la modernité. « Si on nous posait la question en tant que membres du gouvernement, et à leur tête le Premier ministre nous ne serions que ravis qu’il poursuive ses fonctions à la tête de l’Etat », avait, par ailleurs, soutenu le Premier ministre. A ce propos, il est certain que son souhait ainsi ouvertement exprimé sera largement partagé par la majorité de la société.
Développement socioéconomique
Les réponses chiffrées d’Ouyahia
«Les résultats seront sans aucun doute meilleurs en 2018 sur le plan socioéconomique, pour plusieurs raisons, à commencer par l’augmentation, par l’Etat, du volume des budgets, ainsi que la dynamique que connaissent l’économie et l’investissement depuis le deuxième semestre de 2017». L’annonce du Premier ministre, traduite par des chiffres probants, sonne également comme un démenti cinglant à ceux, nombreux, qui n’ont eu de cesse à prédire une mise à genoux de l’Algérie suite à la chute des prix du baril. Ni les projets n’ont connu d’arrêts, ni les investissements ont reculé. Une sorte de rappel, car à sa présentation de la feuille de route du Gouvernement, «l’Algérie n’est pas en train de s’effondrer et ne va jamais s’effondrer», avait précisé le chef de l’Exécutif. Une croissance hydrocarbures qui passe, entre 2016 et 2017, de 3,3% à 3,7%, une inflation qui passe de 6,4% à 5,5%, la création de 563.000 emplois, etc. Si l’année 2017 avait enregistré un budget d’équipement de 2.500 milliards de dinars, le montant de ce budget, inscrit dans la loi de finances 2018, est de 4.100 milliards DA. Le résultat n’est pas le fruit du hasard, mais le corollaire de l’assainissement par l’Etat de ses dettes à l’égard des entreprises économiques nationales, la levée du gel pour la réalisation de plus de1.500 projets d’un coût global de 260 milliards DA. S’y ajoute, d’autre part, l’inscription, l’année dernière, à l’Agence nationale de développement des investissements, de quelque 5.000 nouveaux projets d’investissements. Des indicateurs qui démontrent que la machine économique n’est pas en panne. Une année après la mise en oeuvre du nouveau modèle de croissance, l’Etat veut atteindre une vitesse de croisière avec notamment l’objectif de diversifier l’économie et la promotion du produit national. Une diversification qui prend forme, jour après jour. En témoigne l’essor d’un secteur agricole à plus forte valeur ajoutée. A ce sujet, M. Ouyahia précise que pour ce qui est des investissements publics dans l’agriculture et le développement rural, 38 milliards DA ont été consacrés par l’Etat en 2017 à la conservation et au développement des forêts avec 2,4 milliards DA, l’appui à l’investissement dans les exploitations agricoles avec 9 milliards DA. En butte à de sérieux problèmes, comme le stress hydrique et la sécheresse, l’Algérie réussit à assurer plus de 70% de son alimentation par la production nationale. Elle
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dégage aussi des excédents pour certains produits, qui lui permettent d’être présente sur le marché international, dont les dattes, huile d’olive, produits maraîchers, pomme de terre et fruits. Les réformes engagées durant les deux dernières décennies, dans le cadre des différents programmes quinquennaux de relance de la croissance économique, ont permis au secteur de réaliser des résultats «très encourageants». Compte tenu de la menace des deux phénomènes cités, l’Etat a consacré 18,8 milliards DA pour l’appui à la régulation de la production agricole, 0,264 milliard DA pour la lutte contre la désertification et le développement du pastoralisme et un montant de 3,9 milliards DA a été consacré au développement rural et à l’appui aux petits exploitants. Dans les travaux publics et transports, le secteur routier a vu la réalisation de 52 km de rocades, 517 km de routes nationales, 65 km de chemins communaux et de wilayas, ainsi que la réalisation de trois gares routières.
Véhicules: nette hausse de la facture d'importation des CKD/SKD sur les 2 premiers mois 2018 (APS)
La facture d'importation des collections CKD/SKD destinées à l'industrie de montage des véhicules (toutes catégories) a connu une nette augmentation sur les deux premiers mois de 2018 par rapport à la même période 2017, a appris dimanche l'APS auprès des Douanes algériennes.
Les importations des CKD/SKD, destinées à l'industrie de montage des véhicules de Tourisme et ceux de Transport de Personnes et de Marchandises, se sont chiffrées à 449,1 millions de dollars entre début janvier et fin février 2018, contre 219,5 millions de dollars sur la même période de 2017, en hausse de près de 230 millions de dollars (+104%).
Quant à la facture d'importation des véhicules finis (Véhicules de Tourisme et ceux de Transport de Personnes et de Marchandises), elle est passée à 20,5 millions de dollars sur les deux premiers mois 2018 contre 136,8 millions de dollars à la même période 2017.
Le nombre global des véhicules finis importés (toutes catégories) a été de 536 unités en janvier-février 2018 contre 10.327 unités sur la même période de 2017.
Ainsi, la facture globale d'importation des collections CKD/SKD et des Véhicules finis (toutes catégories) a augmenté à 469,6 millions de dollars sur les deux premiers mois de 2018 contre 356,3 millions de dollars sur la
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même période 2017, avec une prédominance des CKD/SKD (95% de la facture globale).
Véhicules de Tourisme: les CKD/SKD importés pour près de 400 millions de dollars en deux mois
Concernant la facture d'importation des collections CKD/SKD servant au montage des Véhicules de Tourisme, elle a bondi à 398,29 millions de dollars sur les deux premiers mois de 2018, contre 187,63 millions de dollars à la même période de 2017, en hausse de 210,66 millions de dollars (+112%).
Quant aux Véhicules de Tourisme finis importés, la facture a été de 4,85 millions de dollars contre 42,6 millions de dollars.
Le nombre des Véhicules de Tourisme finis importés a été de 102 voitures en janvier-février 2018 contre 3.596 voitures sur la même période de 2017.
A noter que ces Véhicules de Tourisme importés représentent le reliquat de ceux qui avaient été commandés dans le cadre des licences 2016, sachant qu'aucune licence d'importation n'a été octroyée en 2017 et 2018.
Ainsi, la facture d'importation globale des Véhicules de Tourisme finis et des collections CKD destinées à l'industrie de montage de ce type de véhicules a grimpé à 403,14 millions de dollars sur les deux premiers mois de 2018, contre 230,2 millions de dollars à la même période de 2017, en hausse de près de 173 millions de dollars (+75%), détaille la même source.
Véhicules de transport: hausse des importations des CKD
Pour la facture d'importation des collections CKD des Véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises, elle a augmenté à 50,81 millions de dollars sur les deux premiers mois de 2018 contre 31,86 millions de dollars à la même période de 2017, en hausse de près de 19 millions de dollars (+60%).
Quant aux Véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises finis importés, leur facture d'importation a été de 15,65 millions de dollars contre 94,22 millions de dollars.
Le nombre des Véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises finis importés a été de 434 unités en janvier-février 2018 contre 6.731 unités sur la même période de 2017.
Ainsi, la facture d'importation globale des Véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises finis et des collections CKD de cette catégorie de véhicules, s'est chiffrée à 66,46 millions de dollars contre 126,08 millions de dollars.
Par ailleurs, les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles (pièces détachées pour les automobiles finies...) ont diminué à 52,46 millions de dollars contre 61,28 millions de dollars (-14,4%).
Pour rappel, en 2017, la facture d'importation des véhicules finis (toutes catégories) et des collections CKD/SKD destinées à l'industrie de montage des véhicules avait augmenté à 2,13 milliards de dollars contre 2,12 milliards de dollars en 2016.
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Ayant représenté 84% de cette facture, les importations des CKD/SKD avaient grimpé à plus de 1,8 milliard de dollars en 2017 contre 897,35 millions de dollars en 2016 (+101%).
Industrie automobile : Le gouvernement a encore tout à prouver… (Reporters)
Les importations des kits SKD/CKD, nécessaires au fonctionnement de l’industrie de montage automobile sont en nette hausse, à en croire un bilan diffusé par l’administration douanière.
Les importations des kits CKD/SKD, destinés à l’industrie de montage des véhicules de tourisme et de transport de personnes et de marchandises, se sont chiffrées à 449,1 millions de dollars entre début janvier et fin février 2018, contre 219,5 millions de dollars sur la même période de 2017, en hausse de près de 230 millions de dollars (+104%). La facture évolue crescendo sans qu’aucun indicateur ne puisse justifier la hausse. La parité euro-dinar se stabilise depuis quelques semaines, le niveau des droits de douanes n’a pas bougé d’un iota, à l’heure où le gouvernement tente tant bien que mal d’étouffer dans l’oeuf la polémique des voitures made in Algeria, dont les prix renchérissent sans raison apparente. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en a parlé lors de sa conférence de presse de samedi à Alger.
La question lui a été posée sur les prix des véhicules montés en Algérie. Il a expliqué que son gouvernement n’avait pas fixé de prix, mais a procédé à une évaluation du coût de la voiture montée localement, ce qui laisse penser au citoyen qu’il y a un écart qui n’est autre que la marge bénéficiaire. La marge bénéficiaire des industriels locaux pourrait être raisonnable, car ils se sont engagés à payer les droits et coûts des charges y découlant, telles que les impôts et autres, a indiqué le Premier ministre. Dit autrement, le ministère de l’Industrie n’a fait que jouer la transparence tant avec les marques automobiles qu’avec les consommateurs. S’agissant de la spéculation dans le secteur de l’automobile, le Premier ministre a fait savoir qu’elle était «conjoncturelle» et qu’elle était le résultat de «l’arrêt de l’importation qui avait atteint à un certain moment le seuil de 600 000 voitures par an». En attendant une relance effective
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des usines de montage, il y a actuellement six usines qui activent dans le domaine du montage de véhicules produisant un «volume modeste». La production devrait atteindre 200 000 à 250 000 unités en l’espace de deux ans, ce qui assurera une disponibilité des véhicules et encouragera la concurrence. La stratégie de favoriser l’industrie de montage pèse sur la balance commerciale
Au-delà des questions liées à la disponibilité des véhicules et de l’impact de la politique d’encadrement des importations, la stratégie consistant à favoriser l’industrie de montage commence à peser sur la balance commerciale. Initialement, le gouvernement avait décidé à la mi-2015 d’instituer les licences d’importation pour les produits et consommables dont la facture pèse dans la structure globale des importations. Il était question de ramener la facture à un niveau soutenable en fixant des quotas à chacun des concessionnaires activant dans l’activité d’importation de véhicules. L’idée a ensuite évolué, migrant vers l’impératif de favoriser l’industrie de montage, prétextant que ce serait un moyen de donner naissance à une filière automobile qui sera d’un grand apport à l’économie, tant en matière de valeur ajoutée (création d’emplois et transfert technologique) qu’en termes d’économies en devises.
Force est de constater que depuis 2016, date de la publication de la première réglementation applicable à l’industrie automobile, les gains en termes de valeur ajoutée ne sont pas de nature à constituer un apport conséquent à l’économie. Au rythme où vont les choses, les importations des kits SKD/CKD nécessaires au fonctionnement de l’industrie de montage automobile équivaudraient, en valeur, à la facture des importations de véhicules du temps où il faisait bon vivre pour nombre de concessionnaires. Pourtant, Ahmed Ouyahia avait posé dès potron-minet les termes d’un bon débat sur l’objectif attendu de cette industrie automobile naissante. Du point de vue économique, il avait fait comprendre, lors de l’inauguration de la dernière édition de la foire de la production nationale, que la prolifération des usines de montage poserait à terme un sérieux problème de rentabilité. Il était question aussi de garder un oeil sur l’évolution de la facture des importations, prétextant que l’Etat n’avait pas assez de devises pour accréditer une quarantaine de concessionnaires pour l’importation des kits SKD-CKD.
Il semblait sincèrement déterminé à mettre de l’ordre dans un marché livré à l’anarchie. Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire que le gouvernement soit armé de la même volonté pour l’éclosion des métiers aidant à la naissance d’une vraie industrie automobile. Autrement, ce serait un retour à la case départ…
Automobile: Pourquoi les prix ne vont pas baisser de sitôt (Maghreb Emergent)
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La démarche de transparence adoptée par le gouvernement est saluée mais reste insuffisante aux yeux des observateurs.
La publication des listes des véhicules sortis d’usine en Algérie n’aura eu qu’un effet placebo. Le document du ministère de l’Industrie aura enflammé les débats sur les plateaux mais également sur les réseaux sociaux. Toutefois l’on estime que cet édit n’est que de la poudre aux yeux tant le sacro-saint principe de l’offre et de la demande demeure le seul déterminant dans l’équation du coût des voitures made in Algérie.
Aussi, et par le truchement de la loi de l’offre et de la demande, désormais en vigueur, une faune de revendeurs s’adonne au sport de la spéculation et continue d’engranger des dividendes substantiels en profitant de la pénurie et du manque de disponibilité des produits convoités. Il n’est donc pas étonnant de voir encore une mini-citadine défier l’entendement en affichant un prix parallèle qui dépasse souvent les deux millions de dinars.
Au milieu de ce tohu-bohu général il arrive souvent que l’on invoque le retour du fameux moins de trois ans. Un moindre mal, diront certains en avançant que ce dernier aurait au moins le mérite d’engranger quelques taxes au profit des impôts. Finalement, les dernières évolutions n’auront rien réglé au problème et les prix tels que publiés par le ministère de l’Industrie ne reflètent en rien la réalité sur le terrain.
L’initiative des pouvoirs publics est néanmoins applaudie et ce bien que la méthode de calcul reste inconnue du grand public. En somme, tout porte à croire que les prix des quatre roues sortis d’usine demeurent accompagnés de marges bénéficiaires exagérément importantes. Ce qui laisse cois bien des analystes et qui s’interrogent cependant : Maitrise-t-on tout dans l’industrie automobile ? Pour fixer le prix d’un produit il faut connaitre le volume de production. A quoi correspond le prix d’usine et à quel volume de production ? S’interroge Mourad Saadi confrère et Directeur de l’Argus Algérie.
Il soutient toutefois que les opérateurs économiques méritent tout le soutien du gouvernement et de l’Etat. Ce dernier détenant les moyens de contrôler les prix. Notre interlocuteur au même titre que d’autres intervenants est interpellé par des marges bénéficiaires excessives. D’où ces interrogations : Que se passe-t-il dans les usines de montage automobile ? Sur quelle base est calculé le taux d’intégration ? Ce taux avoisine les 10 % les 15 voire les 20% ou est la vérité ? Novembre 2014 mars 2018. Quel est le taux d’intégration atteint et le chiffre de transfert de technologie réalisé par les différentes usines implantées en Algérie ? Et d’asséner enfin : Les constructeurs ont-ils une réelle volonté de transfert de la technologie sur un certain nombre de pièces entrant dans la composition des véhicules ? Mourad Saadi rebondit d’ailleurs sur cette dernière interrogation en étayant qu’il aurait mieux valu aller vers la production de la pièce de rechange que de mettre la charrue avant les boeufs et produire directement des voitures.
Il cite l’exemple de l’Iran, un pays qui a choisi d’aller sur des projets structurants et non sur la production de pièces annexes comme les tapis ou le plastic. Les iraniens ont choisi d’usiner des pièces mécaniques, de
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l’électronique et ont réussi en dépit d’un embargo de plus de vingt ans à devenir un producteur attitré de voitures et qui a inondé les marchés voisins comme l’Irak, la Jordanie, la Syrie…Conclut-il en préconisant de créer le métier de la reprise en Algérie comme alternative à la crise.
Entretien : Mohammed Yaddadène, consultant dans le domaine de l’automobile : «Tous les avantages consentis doivent apparaître sur les prix pratiqués» (Reporters)
Reporters : Dans une conférence de presse, animée samedi 14 avril, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a déclaré, concernant les prix des véhicules : «Les choses vont changer dans l’avenir». Que veut dire le Premier ministre à votre avis ?
Mohammed Yaddadène : Je pense que cette déclaration indique la volonté de maîtriser une situation provoquée par des décisions qui ont démontré le problème de choix stratégiques et de suivi. Depuis la diffusion des prix sortie d’usine, les clients algériens ont vu des écarts importants avec ceux pratiqués au quotidien sur des produits, dont tous les avantages consentis par l’Etat qui n’étaient pas répercutés sur les prix de vente. Si on fait donc une lecture, cela traduit cette volonté de dire que nous avons les informations nécessaires pour agir et que chaque marque doit assumer ses responsabilités pour moraliser ce marché, soumis à trop de turbulences ces trois dernières années. Avec tous les avantages que l’Etat a accordés, il était temps de suivre de près ces investissements sur tous les plans. Cela veut dire qu’il y a une volonté de reprendre les choses en main.
On a vu, ces derniers temps, certains producteurs de véhicules, comme KIA, baisser leurs prix. Quel commentaire faites-vous à ce sujet ? Pour rappel, les assembleurs, qui ne sont pas des producteurs, bénéficient d’avantages pour leurs investissements. Ils ont réagi sous l’effet de la panique face à tout ce qui s’est dit et diffusé après que les clients aient pris connaissance des prix sortie d’usine. Les écarts constatés sont importants.
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Mais, attention, les opérateurs ne doivent pas supprimer certains équipements ou accessoires qui étaient de série sur les modèles et dire que les prix ont baissé.
La pression du marché devient croissante et donc dénote qu’il n’y avait aucune stratégie ni politique des prix.
Chaque opérateur voulait tirer profit de la situation du marché qui traverse une conjoncture complexe.
Le ministre de l’Industrie a déclaré récemment : «Si les autorités encouragent les constructeurs automobiles qui ont lancé leurs projets, elles veilleront en parallèle à la protection des droits du consommateur, et des citoyens, en général.» Cela l’a amené à inviter les constructeurs à être «transparents» avec leurs clients. «Il faut qu’il y ait de la transparence en matière de prix des voitures», a-t-il déclaré. Quel commentaire faites-vous ?
C’est une mise en garde à destination de la cible concernée. Une excellente chose, tout en espérant qu’il y aura des effets sur le terrain et que les consommateurs ne subissent plus des prix surcotés. Il y a également les problèmes de défaillance dans la distribution des produits qu’on retrouve un peu partout sur les trottoirs avec des majorations de prix.
Tous les avantages consentis doivent apparaître sur les prix pratiqués. Les Algériens sont à jour et ils savent ce qui se passe sur les autres marchés, ainsi que les prix pratiqués, tout comme ils font bien la différence entre les prix et la qualité également.
Pour M. Yousfi, «sans sous-traitance, cette industrie n’aura aucun sens». C’est pour cela, poursuit-il, que «nous encourageons cette branche, qui doit produire les principaux composants de la voiture». Comment à votre avis peut-on développer cette branche ?
Chaque opérateur concerné doit s’impliquer et motiver son partenaire étranger à travailler dans l’accompagnement et la création d’une véritable industrie de la sous-traitance, par des installations et l’encouragement en direction des équipementiers spécialisés qui ont une grande expérience à travers le monde. Les industriels locaux avec les encouragements des marques automobiles doivent également s’impliquer dans ce programme par la recherche de partenariats pour exploiter le potentiel industriel du pays. Je suis convaincu que les pouvoirs publics vont encourager et motiver cette industrie de la sous-traitance. Il faut agir au plus vite et voir loin car le temps est précieux.
Levée d’interdiction sur l’importation des intrants ; Les opérateurs économiques s’impatientent (El Watan)
Les opérateurs économiques des secteurs touchés par l’interdiction d’importation de certains intrants, nécessaires à leur activité de
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fabrication, attendent avec impatience la mise en oeuvre de la décision de levée du gel annoncée récemment par le ministère du Commerce.
Ayant déjà prévenu contre les conséquences de l’interdiction d’importation des arômes sur la production, le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), Ali Hamani, se dit impatient de voir la levée de l’interdiction effectivement mise en application. «Nous sommes en phase d’inquiétude et on souhaite que cette décision de levée d’interdiction soit appliquée le plus rapidement possible», nous dit M. Hamani.
Selon lui, la suspension qui frappe l’approvisionnement en intrants ne touche pas uniquement le secteur des boissons, mais plutôt l’ensemble de la filière agroalimentaire qui se voit aujourd’hui privée de matière première indispensable et non disponible localement. «Les stocks sont en rupture dans certaines unités et les travailleurs de beaucoup d’entreprises de production de boissons risquent de se retrouver au chômage technique avant de se retrouver au chômage tout court à la veille du mois de Ramadhan», souligne le président de l’APAB.
Et d’affirmer que certaines chaînes de production «sont déjà à l’arrêt ou travaillent à mi-temps en raison de l’indisponibilité des arômes sur le marché local». Pour l’heure, la nouvelle liste négative de laquelle les intrants ont été retirés n’a pas été rendue publique officiellement, mais le président de l’APAB révèle qu’il a été contacté par le ministère du Commerce pour qu’il lui transmette la liste des entreprises souhaitant importer des arômes et les quantités souhaitées. Les autres intrants ciblés par la levée d’interdiction à l’importation concernent la fabrication du plastique.
Sur ce point, le président du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (Ceimi), Kamel Moula, souligne qu’il a toujours milité «pour que les producteurs du secteur aient toute la latitude de s’approvisionner à partir des marchés qu’ils veulent, en ce sens que ce sont eux les seuls à même de savoir les quantités d’intrants dont ils ont besoin et la qualité qu’ils leur faut». Selon lui, l’interdiction d’importation des intrants «a été décidée vraisemblablement par erreur» au vu des innombrables préjudices qu’elle engendrerait et qu’on pouvait aisément prévoir.
Quant à la disponibilité de certains intrants sur le marché local, le président du Ceimi précise que «les fabricants algériens optent toujours pour le produit local, à condition que ce produit réponde aux normes». Il convient de rappeler que le ministère du Commerce a annoncé, la semaine dernière, qu’une soixantaine de produits seront retirés de la liste de ceux interdits à l’importation, totalisant actuellement quelque 1000 produits, auxquels s’ajouteront une quarantaine d’autres issus des industries du verre et de l’aluminium.
Pour ce qui concerne les soixante produits qui feront l’objet de retrait de cette liste, le même responsable a indiqué qu’il est question essentiellement d’intrants nécessaires à la fabrication du plastique, ainsi que les arômes alimentaires, dont l’interdiction a engendré des problèmes d’approvisionnement aux producteurs de boissons.
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Brahim Guendouzi. Professeur d’économie : «Tout le système économique est orienté vers l’importation» (El Watan)
Le gouvernement vient d’annoncer une nouvelle mise à jour de la liste des produits concernés par les restrictions à l’importation. L’instabilité de la politique observée en la matière ne risque-t-elle pas de pénaliser davantage la sphère productive ?
La liste des marchandises soumises au régime de restrictions à l’importation a été arrêtée par le décret exécutif n°18-02 du 7 janvier 2018. Elle comprend une contradiction dès lors qu’elle comporte de nombreux produits utilisés comme inputs par des entreprises de production. Ces dernières ont réagi et l’ont fait savoir au ministère du Commerce. D’où la décision d’épargner peut-être les marchandises utilisées dans la sphère productive du régime des restrictions à l’importation.
C’est une correction de la première liste qui est destinée, en premier lieu, à rassurer les producteurs que les prohibitions ne sont pas orientées vers le blocage de la production nationale mais beaucoup plus pour la renforcer. C’est la protection du marché national qui est visée en priorité.
En revanche, il faut s’attendre à voir d’autres produits apparaître sur la nouvelle liste dans le cadre de la mise en oeuvre de sauvegarde visant à prémunir une ou plusieurs branches industrielles de menaces liées à l’importation massive de produits étrangers similaires. Il est à rappeler que le ministère du Commerce a institué, par arrêté interministériel du 8 janvier 2018, un dispositif de gestion et de suivi des mesures de sauvegarde conformément aux recommandations de la loi de finances 2018. Les barrières non tarifaires imposées au commerce extérieur sont-elles vraiment efficaces pour réduire la facture d’importation ?
Les barrières non tarifaires à l’importation ont montré leurs limites dans la plupart des pays et sont décriées par les opérateurs économiques. Depuis 2016, leur mise en application en Algérie, que ce soient les licences d’importation ou le régime des restrictions, a fait des mécontents : importateurs pour la revente en l’état, producteurs nationaux et
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partenaires commerciaux de l’Algérie, notamment l’Union européenne du fait de l’Accord d’association.
Cependant, les contingentements des importations ne suffisent pas pour ramener l’équilibre de la balance commerciale. Il faut faire jouer également deux autres instruments qui ont montré leur efficacité : le tarif douanier et le taux de change. Certes, ils peuvent entraîner une hausse des prix des produits importés, mais les consommateurs et les producteurs seront amenés à faire des arbitrages.
C’est le dosage de l’ensemble des mesures de protection ainsi que la concertation avec les associations de producteurs et de consommateurs qui pourraient rendre efficiente une politique commerciale extérieure. Les réformes structurelles annoncées récemment par le gouvernement intègrent une rationalisation des investissements publics à forte intensité d’importation. Quel impact risque d’induire une telle mesure sur l’activité économique ?
Le secteur public, à travers les entreprises publiques économiques (EPE), est très dépendant des importations. La contradiction est celle par exemple de l’industrie manufacturière entière (plusieurs branches industrielles) qui ne contribue que pour 5% du PIB, mais en même temps absorbe près des trois quarts des importations alors que ses exportations ne sont que de l’ordre de 2% du total. S’il faut faire des réformes, c’est aller dans le sens de l’inversion de cette logique. En réalité tout le système économique est orienté vers l’importation. D’où la nécessité de changer de modèle de croissance économique. Un véritable défi ! Les limitations aux importations sont-elles de nature à alimenter l’inflation ?
Pour le moment, nous n’en sommes pas là. Mais si dans quelques mois, les effets des restrictions quantitatives à l’importation ne sont pas compensés par une part importante de la production nationale, et si le taux de change du dinar par rapport aux monnaies étrangères venait à se déprécier encore un peu plus, alors dans ce cas des tensions inflationnistes pourraient apparaître du fait de l’existence sur le marché d’une demande importante alors que l’offre ne suit pas, surtout si d’autres facteurs venaient à contribuer indirectement à aggraver le déséquilibre.
Métidji, N’gaous, General Emballage : ces entreprises algériennes en grande forme malgré la crise (TSA)
La crise que connait le pays depuis 2014 suite à l’effondrement des cours du pétrole ne semble pas affecter certaines grandes entreprises algériennes de l’agroalimentaire.
Elles s’en sortent pas mal malgré la contraction de la consommation des ménages algériens et, signe de leur bonne santé financière, elles s’offrent des projets d’investissement pour renforcer leurs capacités de production.
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« Ça ne nous a pas touchés, le groupe n’a fait qu’évoluer », se félicite Samir Seladji, directeur export du groupe Métidji, basé à Mostaganem, rencontré au salon Djazagro.
La preuve ? Le nombre de projets d’extension que compte lancer le groupe pour « augmenter nos capacités de production », assure-t-il.
Mieux encore, cette année le groupe familial devrait réaliser une croissance à deux chiffres. « Nos prévisions, c’est de continuer notre évolution. Même si la situation est difficile, avec la morosité du marché due à la chute du pouvoir d’achat, nous prévoyons une croissance de 5 à 10% », conjecture M. Seladji.
Lancé en 2000, le groupe compte aujourd’hui un réseau de distribution dans 35 wilayas. Mieux, depuis 2013, il exporte quelque 1200 tonnes de couscous (sa marque Safina, notamment) et pattes vers les pays de l’Afrique de l’Ouest, la France, l’Espagne et le Canada.
Même son de cloche du côté de N’gaous, filiale du groupe Mazouz. Sa belle notoriété a aidé la marque à mieux faire face aux vents contraires.
« On n’est pas touchés par la crise car on est une marque très connue en Algérie », assure Smain Boukal. Et d’appuyer : « On en est en pleine extension. On est en train d’avancer et d’investir dans le développement de notre entreprise ».
L’entreprise N’gaous compte en effet lancer des lignes de production de lait UHT et de lait aromatisé ainsi qu’une usine de raffinerie de sucre d’une capacité de 2000 tonnes/jour qui ouvrira ses portes en septembre prochain.
Le groupe Berrahal n’est, lui aussi, nullement touché par la crise. « On est un produit de large consommation, la crise on ne la sent pas directement. Quel que soit la situation, on consomme du sucre », explique Rafik Abdelhamid Azzouz, directeur général adjoint du groupe.
Et les cours de la matière première qui n’ont pas connu d’augmentation ont aidé aussi l’entreprise à proposer des prix de vente « raisonnables ».
La crise a plutôt un « effet positif » sur l’industrie algérienne, estime M. Azzouz, notamment avec la limitation des importations et le lancement de projets d’investissement.
C’est le cas du moins du groupe Berrahal qui a dans ses cartons un projet de raffinerie d’huile qui sera lancé courant 2018. « C’est notre projet phare. On va se diversifier mais en restant dans l’agroalimentaire », annonce M. Azzouz.
Le groupe va aussi procéder à l’extension de son usine oranaise de sucre pour augmenter sa capacité de production dès juin prochain en la portant à 2500 tonnes/jour au lieu des 1500 tonnes/jour actuellement dont une partie sera destinée à l’exportation.
« On est en train de prospecter le marché international (Turquie, Afrique et Moyen-Orient). À la fin de ce mois, une quantité de 600 à 700 tonnes sera exportée », précise M. Azzouz.
Il est vrai que son groupe rencontre des difficultés, notamment sur le plan de la préparation logistique (préparation de containers, lignes maritimes, autorisations sanitaires, etc.) en appelant de ses voeux la mise en place d’un guichet unique pour faciliter la tache aux exportateurs.
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Mais M.Azzouz a la conviction bien chevillée que l’Algérie a les moyens de « renverser la vapeur ». « La sortie de crise passe inévitablement par l’investissement au niveau local », estime-t-il.
Zakari Sayah, responsable de la communication de Danone, préfère, lui, parler de la crise induite par l’interdiction d’importer certains produits instituée par le gouvernement en janvier 2018.
« La crise touche tous les opérateurs de l’agroalimentaire. On est obligé de s’adapter, notamment avec l’interdiction d’importer certaines matières premières », explique-t-il, avant d’enchaîner : « On est dans une démarche de certification de fournisseurs locaux pour pouvoir pallier certains produits qui n’existent plus sur le marché. On est en train de s’orienter vers les produits complémentaires pour répondre aux besoins des familles nombreuses ».
Dans cette optique, l’entreprise a lancé en mars 2018 deux nouveaux produits : deux types de yaourt en bouteille aromatisés (fraise et abricot) cédé chacun à 120 DA et deux autres type de yaourt en bouteille toujours mais fruités cette fois (fraise et abricot) cédé chacun à 150 DA.
Sans nier les incidences de la baisse des cours du pétrole sur le monde de l’entreprise, Mohamed Bessa, directeur de communication du groupe Général Emballage, spécialisé dans la fabrication et la transformation de carton ondulé, estime que « la crise est beaucoup plus psychologique que tangible ».
C’est-à-dire ? « Il y a surtout une contraction de la consommation des ménages algériens qui craignent des lendemains sombres. Il y a un décor qui a été implanté par les différents leaders d’opinion (presse, hommes politiques, etc.) qui a pris racine dans la baisse des cours du pétrole », explique-t-il.
Selon lui, l’Algérie est en train de passer de « l’économie de production vers l’économie de marché, dans le sens où le marché ne peut plus absorber mécaniquement toute la production disponible ».
Aussi, l’entreprise algérienne est aujourd’hui, du point de vue de M.Bessa, face aux défis de « management et de rationalisation des ressources ».
« Il s’agit de produire mieux et plus mais avec les mêmes ressources pour espérer recouper les besoins du marché », dit-il. Question : Général Emballage est-il touché par la crise ? Réponse de M. Bessa : « Malgré la crise et les envolées des cours du papier sur les marchés mondiaux qui ont connu cette année un pic historique jamais atteint depuis 2012, on a réalisé un croissance de 20% en chiffres d’affaires ».
Petit bémol : le rendement du capital a connu une dégradation. « On a vendu plus en valeur comme en volume mais la rentabilité n’a pas évolué dans les même proportions », explique M. Bessa. La recette face à cette situation de crise ? : « Être attentif au management, la bonne allocation des ressources et augmentation de la production », recommande-t-il.
La France appréhende l’ouverture du marché algérien au blé russe (TSA)
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Un genou à terre: avec sa récolte de blé de l’an dernier, la France espérait reconquérir le terrain perdu en Afrique mais elle peine à se redresser face aux épis russes, moins chers et dont les caractéristiques plaisent aux meuniers africains.
“Après la mauvaise récolte de blé français en 2016, le blé russe a eu l’opportunité de rentrer dans notre marché. On l’a essayé, on a trouvé qu’il entrait dans notre cahier des charges. Depuis, on travaille à 100% avec du blé russe”, a témoigné Imad Talil, du groupe sénégalais Olam, lors d’un récent colloque organisé par France Export céréales à Paris.
Au gré des différentes interventions, les acheteurs de blé du Sénégal, du Maroc et du Cameroun ont expliqué pourquoi le blé russe, venu combler un vide, celui des grains de l’ancienne puissance coloniale, a finalement gagné leurs faveurs, notamment grâce à son taux de protéines.
Et lorsqu’on évoque un risque d’entrée des blés russes en Algérie, premier débouché de la France hors de l’Europe, une voix s’élève dans le public pour dire: “la question n’est pas si, mais quand.”
Alors que la campagne de commercialisation du blé récolté en 2017 touche à sa fin, l’organisme FranceAgriMer estime à 6 millions de tonnes (Mt) la quantité de blé français écoulée dans les pays hors Europe, essentiellement en Afrique, contre près de 10 Mt il y a deux ans, année certes record en termes de production.
“Le meunier, s’il a un blé de base de départ dans sa recette bien protéiné, il n’a pas besoin d’aller racheter sur le marché des blés améliorants qui coûtent extrêmement cher – trois fois le prix à peu près -, et un fabricant d’aliments du bétail, il a moins besoin d’acheter des tourteaux de soja ou de colza, qui coûtent plus cher, pour compenser en protéines”, explique à l’AFP un courtier sous couvert d’anonymat.
Une donnée d’autant plus cruciale qu’à l’achat, ces blés de Russie sont déjà nettement moins chers: “Avec la capacité exportable qu’ils détiennent, (les blés russes) sont un élément de référence sur le marché mondial, alors que leurs prix de revient sont 30% moins chers que les nôtres”, a expliqué Pierre Duclos, de France Export céréales, lors de la conférence.
Il a pointé des “problèmes structurels”, liés notamment à “un taux de mécanisation à la tonne produite plus important que chez nos concurrents”, appelant à une “mutualisation” plus importante des matériels agricoles.
– Un atout dans le jeu diplomatique russe –
Autre faiblesse structurelle, selon lui: la taille moyenne des exploitations françaises, autour de 150 hectares, face à des exploitations russes qui atteignent souvent 1.000, voire 2.000 hectares.
“On a souhaité garder en France une agriculture familiale. Ca a toute sa vertu, bien évidemment, mais cela ne porte pas bénéfice à la capacité concurrentielle que nous devons aujourd’hui avoir pour être en phase avec notre concurrent”, a estimé M. Duclos.
“Il faut relativiser l’histoire d’inquiétude ou de déclin de la France sur ces marchés”, tempère cependant auprès de l’AFP Sébastien Abis, chercheur associé à l’Iris, spécialiste des matières premières agricoles, pour qui “la
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France reste autour de la Méditerranée l’une des nations qui contribuent aux équilibres alimentaires et céréaliers de ces pays fortement dépendants des marchés internationaux”.
Il rappelle que l’ensemble de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient représente 4% de la population mondiale, mais près de “35% de l’importation mondiale de blé”.
“Il y aura une diversité probablement plus importante (des pays fournisseurs de l’Afrique) mais l’augmentation tendancielle des échanges et des volumes fait qu’il y aura encore de la place pour les blés français”, renchérit Rémi Haquin, président du conseil spécialisé céréales de FranceAgriMer.
En Algérie, “à ce stade, le cahier des charges proposé par les autorités algériennes n’est pas compatible avec l’origine russe, notamment pour ses grains punaisés”, rappelle M. Abis. Il note toutefois que les céréales “font partie des atouts majeurs que la Russie positionne dans sa politique étrangère”.
“La dimension politique de l’agriculture ne semble pas aussi prégnante dans l’esprit des instances régaliennes françaises qu’elle ne l’est chez nos voisins russes”, regrette M. Duclos. Il estime, à propos notamment de l’Algérie, que “la qualité des blés russes, s’améliorant d’année en année, ouvre le champ des possibilités sur des marchés qui étaient jusqu’à présent réservés à des origines franco-européennes”.
Selon le président de l'Association générale des entrepreneurs algériens : 1 000 entreprises du BTPH ont cessé leur activité (Liberté)
Les délégués de l’AGEA ont soulevé plusieurs contraintes. Ils ont évoqué, entre autres, la question des paiements des avenants, dont certains remontent à six ans.
L’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) a souhaité, hier, que les ressources financières supplémentaires mobilisées par le gouvernement pour la viabilisation des logements puissent être captées par les entreprises algériennes. Pour rappel, en application des orientations du président de la République, le Premier ministre avait
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annoncé, jeudi, la mobilisation immédiate de 33 milliards de dinars en autorisations de programmes supplémentaires ainsi que de 58 milliards de dinars en crédits de paiement dont la libération sera étalée. “C’est une bouée de sauvetage”, affirme le président de l’AGEA, Mouloud Kheloufi. “Nous allons demander au ministre de l’Habitat d’octroyer ce programme aux entreprises algériennes”, a-t-il ajouté, lors d’un point de presse à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire organisée au siège de l’association patronale.
Le secteur du BTPH, plus que tout autre, a subi, de manière importante, les contraintes sur la commande publique induites par le resserrement des dépenses publiques. Des centaines d’entreprises de ce secteur, essentiellement des PME, sont mises à mal. Selon le président de l’AGEA près de 1 000 entreprises du secteur du BTPH ont cessé leur activité. Celles qui activent ont réduit leurs effectifs. D’autres secteurs, notamment celui des matériaux de construction, ont été impactés négativement par la crise. M. Kheloufi estime essentiel d’accorder une plus grande attention à ce secteur, pour sauvegarder et valoriser son potentiel de réalisation en prenant des mesures d’octroi de plans de charge. Le président de l’AGEA a relevé que 80% des situations des travaux liés à l’exécution des marchés publics ont été régularisées. Entre 15 à 20% des entreprises n’ont pas, encore, recouvré leurs créances. “La semaine prochaine, nous allons sensibiliser les ministères et les directeurs de wilaya pour que les entrepreneurs qui n’ont pas été payés puissent recouvrer leurs créances”, a indiqué M. Kheloufi. Les délégués de l’AGEA ont soulevé plusieurs contraintes. Ils ont évoqué, entre autres, la question des paiements des avenants, dont certains remontent à six ans.
Des entrepreneurs sont contraints de solliciter la justice pour recouvrer leur dû. D’autres entrepreneurs ont parlé de favoritisme dans l’octroi de marchés. Ils ont également relevé des problèmes avec le ministère des Finances, la Casnos et la Cacobatph.
Pour rappel, l’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait demandé au ministre des Finances et à celui du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale d'instruire les organismes concernés à l'effet de reporter les échéances de paiement des impôts et taxes dus par l'entreprise à l'administration fiscale et des dettes au titre des cotisations sociales, et ce, en faveur des entreprises liées par des contrats conclus avec des institutions, organismes et établissements publics, en attente du recouvrement des situations de travaux accomplis. Mais sur le terrain, dans certaines wilayas, ces mesures, semble-t-il, ne sont pas appliquées. C’est le cas aussi du principe de préférence nationale.
AIDES FINANCIÈRES AUX CATÉGORIES VULNÉRABLES : 60 000 personnes radiées des fichiers (Liberté)
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La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia, a annoncé, hier à Alger, la radiation de 63 000 personnes des listes des bénéficiaires d'aides financières destinées aux catégories vulnérables suite aux enquêtes menées sur les bénéficiaires. "Ces listes ont été assainies soit à cause du décès du bénéficiaire ou à travers l'obtention d'informations ou données confirmant que la personne concernée perçoit d'autres pensions", a précisé la ministre. "Cette démarche vise à parvenir à définir les catégories vulnérables, rationaliser les dépenses et donner ces aides aux vrais ayants-droit", a souligné la ministre mettant en exergue "l'importance de l'introduction du numérique dans la définition des vrais nécessiteux et l'assainissement des listes de ceux qui tentent de contourner la loi".
Concernant la revendication d'augmenter la pension mensuelle de 4 000 DA, la ministre a estimé que cette revendication était "légitime car cette pension est insuffisante pour subvenir aux besoins des concernés dans l'&ea
Revue de Presse du 12 avril 2018 Publié le 12/04/2018 à 10:48
الخميس 12 Ø£Ùريل 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلÙان Ùوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
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الÙهرس
ï‚· الاÙتتاØية ....................................................................................................................................... 3
تسجيل نم Ùˆ اقتصادي ب 6 ر 0 بالمائة ÙÙŠ الثلاثي الأخي ر لسنة 2017 )واج( .............................................. 3
وهران : انطلاق الطبعة الخامسة لصالون الإنتاج الوطني "منتوج بلادي " )واج( ................................ 3
الØكومة تواÙÙ‚ على إنشاء مركب كبي ر للتثمين الطاقوي للنÙايات بالجزائ ر الكبرى )واج( ................. 4
المدي ر العام لمصنع "تارتاريني" الإيطالي لتجهيزات "سيرغاز" ليونارد و نابي ل"الشروق ": .................... 5
“ Øكومتكم منØتنا تسهيلات لتعميم سيرغاز.. وسنكوّن الشباب عب ر الولايات ” ................................... 5
ملتقى Øول الأمن "السيبيراني" ÙÙŠ مجالات الشبكيات بالتعاون مع أكاديمية "سيسكو " ................. 6
200 أل٠جزائري ÙÙŠ “تكوين مغلق” لتأمين الØسابات المالية الرقمية من القرصنة ! )الشروق
أونلاين( ....................................................................................................................................................... 6
مدي ر أنظمة مترو الجزائ ر للإذاعة: ............................................................................................. 7
Ù†Ø Ùˆ 200 أل٠مسا٠ر يوميا بعد دخول الخطين الجديدين ØÙŠ ز الخدمة)الإذاعة الوطنية( ............... 7
 بنوك/مالية/تأمينات ..................................................................................................................... 7
القروض الإيجارية لا تتجاوز 70 مليا ر سنويا)الخب ر أونلاين( .................................................................. 7
 تعاون وشراكة ................................................................................................................................ 8
 تجارة ................................................................................................................................................. 8
رÙع قيمة دعم الوقود المستعمل ÙÙŠ المجال الÙلاØÙŠ )النها ر أونلاين( ...................................................... 8
Ù…Ùوضة التجارة بالإتØاد تشك Ùˆ عدم اØترام الإتÙاقيات .............................................................. 9
أوروبا منزعجة من زØ٠المنتجات الصينية على الجزائ ر )الشروق أونلاين( ........................................ 9
 يقظة إعلامية ................................................................................................................................. 9
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الاÙتتاØية
تسجيل نمو اقتصادي ب 6 ر 0 بالمائة ÙÙŠ الثلاثي الأخير لسنة 2017 )واج(
سجل الناتج الداخلي الخام للجزائر نموا ب 0ØŒ6 بالمائة )من Øيث الØجم( خلال الثلاثي الرابع لسنة 2017 مقارنة بنÙس
الÙترة من 2016 ØŒ Øسبما علمته اليوم الأربعاء وأج لدى الديوان الوطني للإØصائيات.
وتظهر Ù†Ùس البيانات ارتÙاع الناتج الداخلي الخام خارج المØروقات ب 3ØŒ1 بالمائة ÙÙŠ الثلاثي الأخير للعام الماض ÙŠ مقارنة
بنÙس الÙترة من 2016 ØŒ بÙضل النتائج المØققة أساسا ÙÙŠ قطاعات البناء والأشغال العمومية والتجارة والتي سجلت
معدلات نمو ب 7 بالمائة و 4،8 بالمائة على التوالي.
ومن Øيث القيم الجارية، نما الناتج الداخلي الخام ب 6ØŒ8 بالمائة ÙÙŠ الثلاثي الأخير لسنة 2017 مقارنة بنÙس الÙترة من
سنة 2016 .
من جهته، عر٠معامل انكماش الناتج الداخلي الخام ارتÙاعا ب 6ØŒ2 بالمائة خلال الأشهر الثلاث الأخيرة Ù„ 2017 مقارنة
بالÙت رة ذاتها من 2016 .
وكان معامل الانكماش بلغ ÙÙŠ آخر ثلاثي Ù„ 2016 نسبة 3ØŒ9 بالمائة مقارنة بنÙس الÙترة من 2015 .
يذكر بأن الاقتصاد الجزائري سجل نموا ب 3ØŒ7 بالمائة ÙÙŠ الثلاثي الأول لسنة 2017 مدÙوعا بتØسن الإنتاج ÙÙŠ قطاع
المØروقات والذي ارتÙع ب 7ØŒ1 بالمائة ÙÙŠ هذه الÙترة.
ووصل معدل النمو الاقتصادي ÙÙŠ الثلاثي الثاني إلى 1ØŒ5 بالمائة قبل أن يتراجع بشكل Ø·Ùي٠إلى 1ØŒ4 بالمائة ÙÙŠ الثلاثي
الثالث على أساس سنوي بينما بلغ معدل النمو خارج قطاع المØروقات 1 ر 2 بالمائة.
واعتبر البنك الدولي ÙÙŠ تقرير اقتصادي أصدره أكتوبر الماض ÙŠ أن الاقتصاد الجزائري سجل دÙعة جيدة ÙÙŠ 2017 بالرغم
من استمرار ضع٠أسعار النÙØ·.
وتÙسر هذه الهيئة الدولية "صلابة" الاقتصاد الوطني ب"النمو القوي لإنتاج المØروقات وكذا النÙقات العمومية الأعلى
من المتوقع".
غير أنها أشارت إلى النمو الاقتصادي قد يشهد تباطؤا ÙÙŠ السداس ÙŠ الثاني Ù„ 2017 ÙˆÙÙŠ 2018 تØت وطأة إجراءات التطهير
المالي.
وعليه Ùإنه من المتوقع أن يصل معدل النمو إلى 2ØŒ2 ÙÙŠ كامل عام 2017 ÙˆÙÙŠ Øدود 2 بالمائة ÙÙŠ عامي 2018 Ùˆ 2019 .
من جهته، توقع صندوق النقد الدولي ÙÙŠ تقرير أصدره ÙÙŠ أكتوبر الماض ÙŠ أن يتباطآ النمو ÙÙŠ الجزائر إلى 1ØŒ5 بالمائة ÙÙŠ
2017 ثم إلى 0ØŒ8 بالمائة ÙÙŠ 2018 بسبب تقلص النÙقات العمومية قبل أن تستعيد توازنها على المدى المتوسط لتصعد
إلى 2ØŒ4 بالمائة ÙÙŠ 2022 .
وقد توقع قانون المالية Ù„ 2017 نمو الناتج الداخلي الخام خارج المØروقات ب 3ØŒ9 بالمائة.
وهران : انطلاق الطبعة الخامسة لصالون الإنتاج الوطني "منتوج بلادي " )واج(
انطلقت اليوم الأربعاء بقصر المعارض بالمدينة الجديدة بوهران Ùعاليات الطبعة الخامسة لصالون الإنتاج الوطني
"منتوج بلادي" بمشاركة أزيد من 130 عارضا.
وتميز هذا الموعد الاقتصادي الذي اشر٠على اÙتتاØÙ‡ ممثل عن رئاسة الجمهورية مراد ساس ÙŠ ورئيس المجلس الشعبي
البلدي لوهران بوخاتم نور الدين بمشاركة لأول مرة وزارة الدÙاع الوطني الممثلة بمديرية الصناعات العسكرية بمجموع
7 مؤسسات وذلك ÙÙŠ إطار تعزيز التواصل مع المجتمع والتعري٠بمنتوجات الصناعات العسكرية.
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وأكد ممثل رئاسة الجمهورية ÙÙŠ ØªØµØ±ÙŠØ ØµØÙÙŠ على هامش اÙØªØªØ§Ø Ù‡Ø°Ù‡ التظاهرة "دعم وتشجيع رئيس الجمهورية
السيد عبد العزيز بوتÙليقة للمنتوج الوطني" مضيÙا بأن الجزائر تتوÙر على مؤهلات وقدرات من شأنها المساهمة ÙÙŠ
تطوير الإنتاج الوطني .
ويشارك ÙÙŠ هذه التظاهرة التي تتواصل إلى غاية 19 أبريل الجاري عدد من المؤسسات الوطنية من القطاعين العمومي
والخاص التي تعرض منتجات غذائية وميكانيكية وكهرومنزلية وكذا منتجات البلاستيك والنسيج والأقمشة والألبسة
وغيرها.
ويكمن الهد٠من تنظيم هذا الصالون ÙÙŠ ترقية المنتوج الوطني Ù…Øليا والتعري٠بمختل٠الصناعات والتجهيزات
وتقريبها من المواطن بأسعار معقولة لتشجيعه على اقتنائها والترويج للعلامة الوطنية من أجل تقليص Ùاتورة استيراد
مختل٠المواد ومراÙقة المؤسسات الجزائرية والمهنيين ÙÙŠ عملية التصدير، ÙˆÙÙ‚ المنظمين.
كما يشكل هذا الصالون Ùضاء للقاء والتقارب بين مختل٠الÙاعلين ÙÙŠ عديد التخصصات Ùˆ"هو ما ÙŠØ³Ù…Ø Ø¨Ø®Ù„Ù‚ قاعدة
اقتصادية وتجارية Øقيقية خاصة ÙÙŠ ظل التوسع الكبير الذي تشهده السوق الجزائرية الباØثة عن الانÙتاØ
والتكنولوجيات الØديثة" كما أشير إليه.
كما يرتقب خلال هذه التظاهرة الاقتصادية المنظمة بمبادرة من شركة "ايÙÙ† برو اكسبو" إبرام صÙقات بين العارضين
الوطنين والتي من شأنها تعزيز وتشجيع المنتوج المØلي .
وسينظم على هامش الصالون سلسلة من المØاضرات تتناول "أهمية نشاط التصدير ÙÙŠ تطوير المؤسسة" Ùˆ"المعايير
وإعادة التأهيل لترقية التصدير" Ùˆ"Ù…Øاور للنقاش Øول إستراتيجية التصدير" Ùˆ"البورصة والتجارة الخارجية" وغيرها.
الØكومة تواÙÙ‚ على إنشاء مركب كبير للتثمين الطاقوي للنÙايات بالجزائر الكبرى )واج(
أعلنت وزيرة البيئة Ùˆ الطاقات المتجددة Ùاطمة الزهراء زرواطي يوم الثلاثاء ببومرداس على مواÙقة الØكومة لإنجاز
مركب كبير للتثمين الطاقوي للنÙايات للجزائر الكبرى التي تضم عدد من ولايات الوسط.
وأكدت الوزيرة ÙÙŠ ندوة صØÙية على هامش زيارة تÙقد Ùˆ معاينة لمشاريع بيئية عبر الولاية بأن القطاع "تØصل على
مواÙقة الوزير الأول Ø£Øمد أويØيى من أجل إنجاز مركب كبير للتثمين الطاقوي للنÙايات الذي سيØÙ„ بشكل نهائي مشكل
النÙايات على مستوى الجزائر الكبرى التي تشمل ولايات الجزائر العاصمة Ùˆ بومرداس Ùˆ البليدة Ùˆ تيبازة".
Ùˆ تندرج المواÙقة على إنجاز هذا المشروع الكبير Ùˆ الØيوي -- تضي٠الوزيرة-- ÙÙŠ إطار "تنÙيذ برنامج رئيس الجمهورية
السيد عبد العزيز بوتÙليقة الذي ينص على ضرورة العمل على تØسين الإطار المعيش ÙŠ للمواطن Ùˆ كذا ÙÙŠ إطار سياسة
القطاع التي انتقلت إلى خطوة أخرى تتمثل من جهة ÙÙŠ الاستثمار ÙÙŠ المجال البيئي مباشرة Ùˆ من جهة أخرى ÙÙŠ ضرورة
العمل على تقليل Ùˆ التكÙÙ„ بكل الاختلالات ÙÙŠ القطاع البيئي من خلال الاستثمار Ùˆ كذلك التØسيس Ùˆ التوعية ÙÙŠ
المجال"، تضي٠.
Ùˆ جاء هذا المشروع الذي "أنجزت الدراسات الخاصة به وأموال إنجازه رصدت Ùˆ بقي Ùقط تاريخ بداية الإنجاز الذي
سيعلن عنه لاØقا"ØŒ تؤكد السيدة زرواطي، "انطلاقا من التوصيات التي خرج بها الصالون الدولي ا لأخير للبيئة Ùˆ الطاقات
المتجددة Ùˆ كذلك للدراسات التي أنجزت من طر٠أخصائيين من دولة كوريا الجنوبية التي سنبلغ عن كل ÙØواها Ùˆ
نتائجها خلال الأيام القليلة القادمة".
Ùˆ يندرج كذلك إنجاز هذا المرÙÙ‚ الهام الذي سيعتمد على التكنولوجيات الØديثة ÙÙŠ تثمين Ùˆ رسكلة النÙايات Ùˆ ØªØ ÙˆÙŠÙ„Ù‡Ø§
إلى مادة أولية تؤكد وزيرة البيئة Ùˆ الطاقات المتجددة ÙÙŠ إطار تØقيقي "ÙˆÙÙ‚ خطة مدروسة، هد٠صÙر Ù†Ùايات خلال
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المدة الزمنية التي تم تØديديها تماشيا مع التزامات الدولة مع الشريك الأجنبي ÙÙŠ المجال التي ترمي إلى الدخول مباشرة
Ùˆ الوصول إلى تØقيق أهدا٠التنمية المستدامة ÙÙŠ Øد ود 2035 ."
Ùˆ من شان هذا المركب أن يساعد قطاع البيئة على التØول من مرØلة الØماية المراقبة للنÙايات كما هو Øاصل إلى
مرØلة أخرى لا تقل أهمية Ùˆ هي المساندة Ùˆ المراÙقة ÙÙŠ الاستثمار للتقليل من مختل٠النÙايات Ùˆ تØويلها إلى مادة
استثمارية و اقتصادية.
Ùˆ بعد الØصول على هذا الدعم الهام من الØكومة تضي٠السيدة زرواطي سنصل "ÙÙŠ أقرب الآجال" لتØقيق الهدÙ
المذكور مؤكدة بأن ذلك يتطلب إلى جانب تكاث٠كل الجهود "إشراك المواطن الذي يعتبر عامل أساس ÙŠ ÙÙŠ أي عملية
تنموية استثمارية".
Ùˆ استهلت الوزيرة زيارتها بقرية تيزة ببلدية عمال شرق الولاية التي Ùازت بالجائزة الأولى ÙÙŠ مسابقة "Ø£Øسن قرية" لهذه
السنة بالولاية، Øيث طاÙت بمختل٠الÙضاءات الثقاÙية Ùˆ التربوية Ùˆ الترÙيهية لهذه القرية Ùˆ مختل٠أØيائها التقليدية
إلى جانب الوقو٠على المجهودات المبذولة من طر٠جمعية "تاÙات" الثقاÙية النشطة على مستوى هذه القرية .
Ùˆ بمنطقة الزعاترة ببلدية زموري شرقا عاينت الوزيرة مشروع إنجاز مركز الردم التقني الذي يعر٠تأخرا ÙÙŠ التسليم
بسبب اعتراضات المواطنين على إنجازه بهذه المنطقة، Øيث أكدت على أهمية التواصل مع المواطنين من أجل توعيتهم
Øول أهمية هذا المشروع Ùˆ آثاره الإيجابية على كل المنطقة إلى جانب استماعها لعرض Ù…Ùصل Øول مؤشرات القطاع
بالولاية .
Ùˆ بمنطقة النشاطات لبلدية أولاد موس Ù‰ غربا تÙقدت السيدة زرواطي مصنع خاص متخصص منذ سنة 2000 تاريخ
دخوله الإنتاجي ÙÙŠ إعادة رسكلة الزيوت المستعملة Ùˆ تصدير كميات كبيرة منها إلى الخارج Ùˆ الذي ÙŠØ·Ù…Ø Øسب مسيره
إلى توسيع الاستثمار إلى تخصصات أخرى ÙÙŠ المجال .
أما ببلدية قورصو عاينت الوزيرة مركز الردم التقني ثم انتقلت إلى دار البيئة بمدينة بومرداس، Øيث زارت معرض
Øول الاقتصاد ا لأخضر لتستمع بعد ذلك إلى عرض Øول الخدمات المقدمة من طر٠مؤسستي "مادي نات" Ùˆ" مادي
Ùار" بØديقة الØرية ببلدية بومرداس تبع ذلك لقاء مع الجمعيات الÙاعلة ÙÙŠ المجال .
المدير العام لمصنع "تارتاريني" الإيطالي لتجهيزات "سيرغاز" ليوناردو نابي ل"الشروق ":
“ Øكومتكم منØتنا تسهيلات لتعميم سيرغاز.. وسنكوّن الشباب عبر الولايات ”
ï‚· أشرÙتم اليوم على Ù…Ù†Ø Ø§Ù„Ø´Ù‡Ø§Ø¯Ø§Øª Ù„ 12 مكونا ÙÙŠ مجال تنصيب تجهيزات “سيرغاز” ÙÙŠ الجزائر، كي٠ستتواصل
العملية للمرØلة المقبلة؟
أبدى الشباب الجزائري اهتماما كبيرا بالتكوين والتربص ÙÙŠ مجال تنصيب وتركيب تجهيزات سيرغاز، أشرÙنا الي وم على
Ù…Ù†Ø Ø§Ù„Ø´Ù‡Ø§Ø¯Ø§Øª رÙقة شريكنا اسماعيل عبد النور، صاØب شركة البيئة والاقتصاد المختصة ÙÙŠ هذا المجال ÙÙŠ الجزائر،
وسنش ر٠على تكوين شباب آخرين ÙÙŠ Ù†Ùس التخصص خلال المرØلة القادمة، وعلى العموم أبشركم بأن نسبة إقبال
الجزائريين على الغاز المسال ÙÙŠ السيارات ارتÙعت بشكل كبير جدا، ويرتقب أن تزداد بشكل أكبر خلال المرØلة المقبلة .
ï‚· أين وصل مشروع مصنع “تارتاريني” لتجهيزات سيرغاز، المزمع إنجازه مع شركة “البيئة والاقتصاد” الجزائرية
بمنطقة رأس العيون بولاية باتنة؟
المصنع Øاليا ÙÙŠ مرØلة المÙاوضات مع السلطات الجزائرية وهنا أبلغكم أن هذا الأخير يرتقب أن يكون الأول من نوعه
ÙÙŠ الجزائر وإÙريقيا والوطن العربي، وسيكون بمنطقة رأس العيون كما ذكرتم بولاية باتنة Øيث سيساهم ÙÙŠ تØقيق
الاكتÙاء الذاتي من تجهيزات سيرغاز للسيارات التي تسير بالغاز وأيضا سيساهم ÙÙŠ تصديرها للخارج لتتØول الج زائر ÙÙŠ
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ظر٠سنوات قليلة من بلد مستورد لهذه التجهيزات إلى بلد مصدر لها، وبنوعية جيدة جدا، بل وممتازة، وهو ما يندرج
ÙÙŠ صلب اهتمامات Øكومة بلادكم التي تسعى منذ سنوات لتخÙيض Ùاتورة الواردات .
ï‚· كي٠تقيمون مناخ الاستثمار ÙÙŠ الجزائر؟
مناخ الاستثمار ÙÙŠ الجزائر Ù…ØÙز للغاية، وأنا ضد كل من يتØدث عن صعوبات وعراقيل تعيق الاستثمار ÙÙŠ الجزائر،
ÙˆØتى أولئك الذين يتØدثون عن عراقيل بالنسبة للقاعدة الاستثمارية 51 49 ØŒ ÙÙ†ØÙ† نرى أن الØكومة الجزائرية تمنØ
تسهيلات كبرى للمستثمرين الأجانب ومناخ أعمال يشجع على القدوم للسوق الجزائرية، وعلى العموم Øاليا Ù†ØÙ† ÙÙŠ
مرØلة المÙاوضات ويرتقب أن يتØول Øلم المشروع إلى Øقيقة قريبا .
ملتقى Øول الأمن "السيبيراني" ÙÙŠ مجالات الشبكيات بالتعاون مع أكاديمية "سيسكو "
200 أل٠جزائري ÙÙŠ “تكوين مغلق” لتأمين الØسابات المالية الرقمية من القرصنة ! )الشروق
أونلاين(
خضع أزيد من 200 أل٠جزائري لتكوين مشدد خلال سنة واØدة لضمان تأمين التعاملات الرقمية للجزائريين خلال
المرØلة المقبلة، ويأتي ذلك تزامنا مع إطلاق عمليات التمويل الإلكتروني ÙÙŠ الجزائر، ÙÙŠ الوقت الذي يرتقب تنظيم ملتقى
Øول الأمن “السيبيراني” ÙÙŠ مجال الشبكيات بالتعاون مع أكاديمية “سيسكو” على مدى 3 أيام بداية من 15 Ø£Ùريل
الجاري، لمناقشة الإمكانيات الجديدة المتعلقة بأمن الشبكات والبرمجيات .
وتنظم وزارة التكوين والتعليم المهنيين أيام 15 Ùˆ 16 Ùˆ 17 من الشهر الجاري، ملتقى Øول الأمن السيبيراني ÙÙŠ مجالات
الشبكيات بالتعاون مع أكاديمية سيسك Ùˆ العالمية بمركز الامتياز لتكنولوجيات الإعلام والاتصال ومهن الهاتÙ
ببوسماعيل بولاية تيبازة، Øيث سيتم التطرق Ùيه إلى مختل٠التكنولوجيات الجديدة المتعلقة بأمن الشبكات
والبرمجيات . كما Ø³ÙŠØ³Ù…Ø Ù‡Ø°Ø§ البرنامج التكويني الذي سيØضره عدة خبراء ومختصين من مختل٠القطاعات الوزارية من بينها
الداخلية، التربية الوطنية، البريد وتكنولوجيات الإعلام والاتصال ÙˆÙ…ØµØ§Ù„Ø Ø§Ù„Ø£Ù…Ù† ÙÙŠ التعري٠بأكبر آليات البرمجة
والتØكم الممركز والتنسيق والتزامن ÙˆÙÙ‚ الموارد الشبكية الرقمية .
وأÙاد المكل٠بالإعلام والاتصال بوزارة التكوين والتعليم المهنيين، سÙيان تيسيرة ÙÙŠ ØªØµØ±ÙŠØ Ø¥Ù„Ù‰ “الشروق”ØŒ بأن هذا
الملتقى Ø³ÙŠØ³Ù…Ø Ø¨ØªØµØ¯ÙŠÙ‚ ÙƒÙاءات العديد من المهندسين الجزائريين ÙÙŠ الإعلام الآلي والرقمنة، إلى جانب مكوني قطاع
التكوين والتعليم المهني ÙÙŠ معايي ر ومقاييس سيسكو العالمية Øتى يتمكن هؤلاء المكونون بدورهم من تكوين المتربصين
الشباب من خلال أكاديميات سيسك Ùˆ الموجودة بمختل٠المؤسسات التكوينية الجزائرية . وأضا٠المتØدث أن التصديق على الكÙاءات يتم ÙˆÙÙ‚ معايير سيسكو العالمية ÙÙŠ التكنولوجيات، التي ستكون بمثابة
Ù‚Ùزة كبيرة تهد٠إلى تمكين الخبرة الجزائرية من التØكم ÙÙŠ عالم أمن المعطيات ÙˆØماية موارد الشبكات الرقمية من
أي تهديد Ù…Øتمل، يمكن أن يتعرض لها خلال التعاملات الرقمية التي قد تهدده بشتى الأشكال . إلى ذلك، Ø£ÙˆØ¶Ø Ø§Ù„Ù…ØªØدث أن وزارة التكوين والتعليم المهنيين تعمل جاهدة على الرÙع من إمكانيات التكوين ÙÙŠ مجالات
الرقمنة والإعلام الآلي Øتى يتسنى توÙير يد عاملة مؤهلة ÙÙŠ مجالات خاصة باستغلال العالم الاÙتراض ÙŠ من جهة، وتهدÙ
الØكومة من خلال ذلك إلى خلق الثروة ومن جهة أخرى إلى Øماية المعطيات والمعاملات الرقمية، ÙÙŠ الوقت الذي تم
Ùيه تكوين أكثر من 200 أل٠متكون سنة 2016 من المؤسسات التابعة إلى القطاع .
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مدير أنظمة مترو الجزائر للإذاعة:
Ù†ØÙˆ 200 أل٠مساÙر يوميا بعد دخول الخطين الجديدين Øيز الخدمة)الإذاعة الوطنية(
قال مدير أنظمة مترو الجزائر ساجي خالد نتوقع بعد الاستغلال التجاري للتوسعيتين الجديدتين لمترو الجزائر من
Ù…Øطة تاÙورة /البريد المركزي Ù†ØÙˆ ساØØ© الشهداء ÙˆØÙŠ البدر باتجاه عين النعجة الذي انطلق هذا الثلاثاء تسجيل
200 أل٠مساÙر يوميا بعدما تم تسجيل 120 أل٠مساÙر يوميا ÙÙŠ بداية 2018.
وأكد ساجي خالد لدى نزوله هذا الثلاثاء ضيÙا على برنامج "Ù†ØÙ† ÙÙŠ الخدمة" للقناة الإذاعية ا لأولى توÙر الخطين
الجديدين على كل الوسائل العصرية Øيث سيساهمان ÙÙŠ تخÙي٠متاعب تنقل المساÙرين وكذا التقليل من الإزدØام
المروري مبرزا انه تم تسجيل ÙرØØ© كبيرة لدى مستعملي المترو بعد تدشين هذين التوسعتين من قبل رئيس الجمهورية
عبد العزيز بوتÙليقة أمس الإثنين .
ÙˆØ£ÙˆØ¶Ø Ø§Ù„Ù…ØªØدث ذاته أن الخط الرابط بين تاÙورة وساØØ© الشهداء يمتد على طول 1.7 كلم وعمق 35 متر إلى جانب
توÙره على 14 سلم كهربائي Ùˆ 3 مصاعد كهربائية ،كما انه ÙŠØوي على متØ٠خاص بوزارة الثقاÙØ© مضيÙا أن هذه
المØطة تتميز بطابع خاص يتلاءم مع خصوصية القصبة .
وعن الخط الرابط بين ØÙŠ البدر وعين النعجة يمتد على طول 3.6 كلم –يضي٠المتدخل- ومجهز بكل الوسائل
العصرية معلنا عن شروعهم ÙÙŠ ÙØªØ Ù…Øلات تجارية على مستوى بعض المØطات خلال 2018.
وعن المØطات الموجودة داخل هذين الخطين والتي لم تستغل بعد ويتعلق الأمر بكل من Ù…Øطة علي ب ومنجل ومØطة
الورشات وجسر قسنطينة Ø£Ùاد ساجي خالد أنه من المقرر ÙتØهم هذه الصائÙØ© Øيث سيتم استكمال انجازهم خلال
ال 3 الأشهر المقبلة ليتم بعدها الانطلاق ÙÙŠ التجارب .
كما أشار مدير أنظمة مترو الجزائر إلى عدم تغير سعر التذكرة المقدر ب 50 دج مذكرا بالتخÙيضات التي يتم منØها
لمستعملي هذه الوسيلة الذين يمتلكون بطاقة اشتراك .
ÙˆÙÙŠ معرض Øديثه عن المشاريع التي هي قيد الانجاز من قبل شركة كوسيدار منها مشروع خط عين النعجة –براقي أكد
أن هذا الخط الذي ÙŠØوى على 6 Ù…Øطات سيتم الانتهاء منه ÙÙŠ 2021 ØŒ ÙÙŠ Øين سيتم تسليم خط الØراش-مطار
هواري بومدين المكون من 9 Ù…Øطات والممتد على طول 9.5 ÙÙŠ 2020 بعدما وصلت نسبة أشغال الانجاز 50 بالمائة .
بنوك/مالية/تأمينات
القروض الإيجارية لا تتجاوز 70 مليار سنويا)الخب ر أونلاين(
أكد المدير العام لمؤسسة الجزائر إيجار يوس٠لعشاب ،اليوم الأربعاء، لدى نزوله ضيÙا على برنامج "ضي٠الصباØ"
للقناة الإذاعية الأولى أن صيغة التمويل بالقرض الإيجاري لا تزال غير معروÙØ© لدى المتعاملين الاقتصاديين بالرغم من
المزايا التي تقدمها مقارنة بالقروض البنكية منذ الانطلاقة الÙعلية لهذه الخدمة المالية ÙÙŠ عام 2000 .
ووص٠يوس٠لعشاب إمكانيات سوق الإيجار المالي ÙÙŠ الجزائر بالكبيرة غير أن استغلالها لا يتجاوز Øدود ال 10 بالمائة
بتمويل قيمته 70 مليار سنتيم سنويا للمؤسسات الصغيرة والمتوسطة التي لا تقل مدة تواجدها ÙÙŠ السوق عن
العامين مشيرا إلى وجود 12 مؤسسة للإيجار المالي ÙÙŠ الجزائر منها 6 تابعة لبنوك خاصة.
ÙˆÙÙŠ هذا السياق قال ضي٠الأولى إن 200 شركة صغيرة Ùˆ متوسطة استÙادت من القروض الإيجارية وإن السقÙ
الأعلى للتمويل يقدر ب 35 مليارسنتيم Ùيما متوسط التمويل لا يتعدى 5 مليار سنتيم.
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كما أبرزالمسؤول مزايا القرض الإيجاري الذي تصل نسبته إلى 90 % من قيمة المشروع دون اشتراط ضمانات على
اعتبار أن العتاد يبقى ملك لشركة الإيجار المالي مضيÙا أن المنتوج الذي تشتريه شركة الإيجار المالي تقوم بتأجيره مقابل
أجر شهري من الزبون الذي يمكن أن يستÙيد ÙÙŠ نهاية Ùترة الإيجار من شراء المنتوج المستأجر.
ولÙت المدير العام لمؤسسة الجزائر إيجار إلى التركيز على تمويل المتعاملين الاقتصاديين ÙÙŠ قطاع البناء والأشغال
العمومية والصناعات الغذائية مع العمل على توسيع مجال التمويل إلى قطاع الصØØ© .
تعاون وشراكة
تجارة
رÙع قيمة دعم الوقود المستعمل ÙÙŠ المجال الÙلاØÙŠ )النهار أونلاين(
القرار جاء من أجل ضمان استقرار المنتوجات الÙلاØية المنتجة Ù…Øليا
335 دينار دعم لكل هكتار ÙÙŠ الساØÙ„ Ùˆ 395 دينار بالهضاب العليا Ùˆ 455 دينار ÙÙŠ الجنوب
الÙلاØون سيتØصلون على أموال الدعم من الصندوق الوطني للتنمية الÙلاØية
المستعمل من قبل الÙلاØين، والذي بقي ثابتا منذ اعتماده ÙÙŠ سنة » الغاز أويل « قررت الØكومة رÙع قيمة دعم وقود
1997 ØŒ Øيث يستÙيد الÙلاØون من دعم مباشر من الصندوق الوطني للتنمية الÙلاØية .
الغاز « ÙˆØسبما جاء ÙÙŠ العدد الأخير من الجريدة الرسمية، Ùقد تقرر رÙع قيمة الدعم للمواد الطاقوية المتمثلة ÙÙŠ
Øيث Ø³ÙŠØµØ¨Ø ØŒ» أويل 335 دينا ر للهكتار الواØد ÙÙŠ المناطق الÙلاØية ÙÙŠ الساØÙ„ وشبه الساØلية عوض 140 دينار،
Ùˆ 395 دينار للهكتار الواØد بالنسبة لمناطق الهضاب العليا عوض 200 دينار، Ùˆ 455 دينار للهكتار الواØد بالنسبة لمناطق
الجنوب الصØراوي عوض 260 دينار التي كانت معتمدة، ولم يتم تغييرها من قبل الØكومة منذ سنة 1997 تاريخ
صدور القرار ÙÙŠ الجريدة الرسمية، أين كان يشمل Ùقط دعم زراعة الØبوب والعل٠والبطاطا والنخيل .
وتضمّن المرسوم الجديد إلغاء جميع المراسيم السابقة، مما يعني أن قيمة الدعم ستتوسع لتشمل جميع المنتوجات
الزراعية ÙÙŠ جميع المناطق من دون استثناء، وتضا٠أيضا إلى الدعم الذي تمنØÙ‡ الدولة للÙلاØين الذين يستعملون
الطاقة الكهربائية المعتمدة منذ سنوات .
ÙˆØسب المعلومات المتوÙرة، Ùإن ÙلاØÙŠ مناطق الوطن يستÙيدون من دعم مباش ر على المواد الطاقوية من الصندوق
الوطني للتنمية الÙلاØية، وذلك ØÙاظا على استقرار أسعار المواد الÙلاØية المنتجة Ù…Øليا، بعد الزيادة التي عرÙتها أسعار
الوقود ÙÙŠ قانون المالية للسنة الجارية .
ويأتي قرار الØكومة استجابة لمطالب الÙلاØين ÙÙŠ جميع الولايات، بضرورة رÙع قيمة الدعم من أجل تشجيعهم على
الاستثمار ÙÙŠ المجال الÙلاØÙŠ وضمان استقرار الأسعار، كون الÙلاØين يعتمدون على الوقود ÙÙŠ المزارع، بسبب عزلة
المناطق الÙلاØية وبعدها عن مناطق الربط بالكهرباء .
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ÙˆÙÙŠ هذا الشأن، يمكن للÙلاØين التقرب من المديريات الÙلاØية الولائية وجميع Ø§Ù„Ù…ØµØ§Ù„Ø Ø§Ù„ØªØ§Ø¨Ø¹Ø© لوزارة الÙلاØØ© والتنمية
الريÙية، من أجل تلقي المعلومات اللازمة عن قيمة الدعم الجديدة والإجراءات المتبعة للاستÙادة منه .
Ù…Ùوضة التجارة بالإتØاد تشكو عدم اØترام الإتÙاقيات
أوروبا منزعجة من زØ٠المنتجات الصينية على الجزائ ر )الشروق أونلاين(
قالت سيسيليا مالمستروم Ù…Ùوضة التجارة بالإتØاد الأوروبي، الثلاثاء، أن الجزائر لم تØترم اتÙاقيات التبادل الØر مع
أوروبا بشكل ساهم ÙÙŠ تÙضيل المنتجات الصينية .
وصرØت مالمستروم قولها خلال جلسة استماع أمام لجنة الشؤون الخارجية والاقتصادية بالجمعية الÙرنسية، أن
“الكثير مما تقوم به الجزائر غير متطابق مع اتÙاقيات التبادل الØر ”.
ونقلت عنه وكالة الأنباء الÙرنسية أن إجراءات الجزائر “خلقت Ø£Ùضلية للمنتجات الصينية، ولا بد من إيجاد Øلول وإ لا
يجب إدراج بنود ÙÙŠ الاتÙاق من أجل ØÙ„ الخلاÙات ”.
ووÙÙ‚ المسؤولة ذاتها، Ùإن الإتØاد الأوروبي أبلغ الجانب الجزائري بهذه الوضعية وهناك Ù…Ùاوضات بين الجانبين Ù„ØÙ„
المسألة . وتتربع الصين خلال السنوات الأخيرة، على عرش أكبر مموني للجزائر بمختل٠السلع متجاوزة بذلك دولا مثل Ùرنسا .
يقظة إعلامية
Revue de Presse du 12 avril 2018 Publié le 12/04/2018 à 10:46
Revue de presse
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Jeudi 12 avril 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Une croissance économique de 0,6% au 4ème trimestre 2017 (APS) ........................ 3
ï‚· Baromètre des chefs d’entreprise : L’indice de confiance toujours au plus bas (Liberté) ...................................................................................................................... 4
ï‚· Industries agroalimentaires : Une priorité du gouvernement (El Moudjahid) ............ 5
ï‚· Complexe d'El Hadjar: 26 milliards DA pour moderniser et relancer les activités industrielles (APS) ...................................................................................................... 6
ï‚· Révision à la hausse du soutien des prix du gasoil utilisé en agriculture (JO) (APS) 7
ï‚· 16e Forum international de l'Energie: Guitouni intervient à New Delhi (APS) ......... 7
ï‚· Les restrictions sur les importations font augmenter les ventes de certains produits locaux (Maghreb Emergent) ....................................................................................... 9
ï‚· Conséquence de l’interdiction de 800 produits à l’importation : L’instabilité réglementaire bloque la production nationale (Liberté) ............................................ 10
ï‚· Selon la commissaire européenne au commerce: L'Algérie favorise la Chine au détriment de l'UE (Le Quotidien d’Oran) ................................................................. 11
ï‚· 5e Salon de la production nationale "Mentoudj Bladi" à Oran (APS) ...................... 12
ï‚· Le prix de la logistique internationale représente 35% du prix de la marchandise (Algérie Eco) ............................................................................................................. 13
ï‚· Industrie militaire: amélioration constante du produit et son adaptation aux technologies modernes (APS) ................................................................................... 14
ï‚· TABAC : Des licences de fabrication pour UTC (Liberté) ...................................... 15
ï‚· « L’OPEP ne veut pas mener les prix du pétrole à un niveau déraisonnable », ministre saoudien du pétrole (Algérie Eco) .............................................................. 16
ï‚· L'Algérie élue membre "authentique" du conseil d'administration de l'OAT pour la période de 2018-2020 (APS) .................................................................................... 17
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 18
ï‚· Une banque entièrement digitale sera lancée en Algérie par BPCE (Maghreb Emergent) .................................................................................................................. 18
ï‚· Le leasing n’a pas le vent en poupe chez les opérateurs algériens (Algérie Eco)..... 19
ï‚· Refinancement et «planche à billets» : Les banques sous perfusion (El Watan) ...... 20
ï‚· Algérie poste : L’application « BaridiMob » est lancée (El Moudjahid) ................. 21
Commerce ............................................................................................................................................................ 22
Coopération ......................................................................................................................................................... 22
ï‚· Energie: Guitouni et son homologue indien évoquent le renforcement de la coopération bilatérale (APS) ..................................................................................... 22
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A la une
Une croissance économique de 0,6% au 4ème trimestre 2017 (APS)
Le Produit intérieur brut (PIB) global de l'Algérie a enregistré une croissance de 0,6% (en terme de volume) au quatrième trimestre 2017 par rapport au même trimestre de l’année 2016, a appris mercredi l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS).
Quant au taux de croissance du PIB hors hydrocarbures, il a été de 3,1% au 4ème trimestre de l’année 2017 par rapport à la même période de 2016.
Selon l’ONS, ce taux de croissance a été essentiellement tiré par les secteurs d’activités du Bâtiment, Travaux Publics et Hydraulique (BTPH) et du commerce.
Ainsi, le taux de croissance a été de 7% pour le secteur du BTPH et de 4,8% pour le commerce.
En terme de valeurs courantes, le PIB augmenté de 6,8% au dernier trimestre 2017 par rapport à la même période de l’année 2016.
Le déflateur du PIB (niveau général des prix) a connu une hausse de 6,2% au 4ème trimestre 2017 par rapport à la même période de 2016, contre 3,9% au dernier trimestre de 2016 par rapport au même trimestre de 2015, note l'ONS.
Pour rappel, la croissance du PIB réel a augmenté de 3,7% au 1er trimestre 2017, en raison essentiellement de la forte production dans le secteur des hydrocarbures, qui avait augmenté de 7,1%.
Cette croissance du PIB global est passée à 1,5% au deuxième trimestre 2017 par rapport au même trimestre de l’année 2016, tandis que le taux de croissance du PIB hors hydrocarbures avait été de 2,1%.
La croissance du PIB a été de 1,4% au troisième trimestre 2017 par rapport au même trimestre de l’année 2016.
Dans son rapport publié en octobre dernier, la Banque mondiale (BM) avait indiqué que la croissance économique algérienne "est bien partie" en 2017 malgré la faiblesse des cours mondiaux du pétrole.
Selon cette institution financière internationale, la croissance économique "solide" enregistrée au début de l’année a été soutenue par "une forte
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croissance de la production d’hydrocarbures et des dépenses publiques supérieures aux prévisions".
Toutefois, selon la BM, la croissance devrait accuser un ralentissement au second semestre de 2017 et en 2018 à mesure que les mesures d’assainissement des finances auront des effets.
En conséquence, "la croissance du PIB devrait s’établir à 2,2% pour l’année 2017 et peinera à franchir la barre de 2% en 2018-2019 ", selon les mêmes projections.
Le FMI avait, quant à lui, indiqué dans son rapport publié en octobre dernier que la croissance en Algérie devrait ralentir à 1,5% en 2017, puis reculer à 0,8% en 2018, "sous l’effet de la compression projetée des dépenses publiques, avant de se redresser à moyen terme" et remonter à 2,4% en 2022.
Quant à la Loi de finances 2017, elle avait prévu une croissance du PIB hors hydrocarbures de 3,9%.
Baromètre des chefs d’entreprise : L’indice de confiance toujours au plus bas (Liberté)
L’amélioration n’a été enregistrée que dans deux secteurs : l’industrie agroalimentaire et les services. La confiance des chefs d’entreprise est restée stable en mars dernier, sans toutefois quitter la zone négative. L’indice de confiance global (toutes activités économiques confondues) affiche une valeur de -17, soit le même niveau enregistré au mois de février. C'est ce que relève l'enquête des chefs d'entreprise du mois de mars 2018, publiée par le Forum des chefs d'entreprise (FCE). L'enquête mensuelle, Baromètre des chefs d'entreprise, est un sondage réalisé par Internet. L'indice de confiance des chefs d'entreprise est le résultat le plus connu de l'enquête. Il est calculé à partir de trois questions : perspectives de production, volume des commandes et niveau des stocks. L’organisation patronale relève une amélioration dans deux secteurs : l’industrie agroalimentaire (IAA) et les services. L’indice du secteur des services affiche une valeur -18 en mars contre -28 en février, soit une progression de 10 points. Celui de l’industrie agroalimentaire s’est amélioré de 3 points, passant de -16 en février à -13 en mars. En revanche, les secteurs de l’industrie hors industrie agroalimentaire et du BTPH (bâtiment, travaux publics et hydraulique) enregistrent un recul. L’indice du secteur du BTPH s’est dégradé de 8 points. Il a baissé de -13 en février à -21 le mois dernier. L’indice du secteur des industries hors IAA affiche une valeur de -14 en mars contre -12 en février, soit un recul de 2 points. L’enquête Baromètre des chefs d'entreprise fait état, également, d’une baisse des perspectives de production de 22 points. L’indice concernant cette question est évalué à -23 en mars contre -1 en février. Par ailleurs, l’indice relatif au niveau des commandes, tous secteurs
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d’activités confondus, a chuté de 8 points, passant de -44 en février à -52 en mars. “Cette situation a eu pour conséquence une prévision d’une baisse de l’indicateur de l’évolution de l’emploi dans l’entreprise pour les 3 prochains mois, celui-ci passe de -1 en février à -13 en mars”, souligne l’organisation patronale. Par régions géographiques, l’indice de confiance des chefs d’entreprise de la région Centre enregistre une amélioration de 6 points (-19 en mars contre -25 en février). Celui des chefs d’entreprise de la région ouest a connu une baisse de 22 points, passant de -4 en février à -26 le mois dernier. C’est le cas aussi pour les opérateurs de la région Est. L’indice a reculé de -9 en février à -13 en mars de l’année en cours.
Industries agroalimentaires : Une priorité du gouvernement (El Moudjahid)
Dominée par le secteur privé, la branche agroalimentaire nationale est également prépondérante dans le secteur industriel national, et réalise un chiffre d’affaires de plus de 40% du total des industries hors hydrocarbures.
Avec une participation de 54% au PIB industriel et entre 41 et 45% de la valeur ajoutée, cette activité révèle un potentiel énorme en termes de substitution aux importations, de développement des exportations et de diversification économique. Des enjeux qui placent ce segment parmi les priorités du gouvernement, dont le plan d’action accorde une importance particulière au développement des industries agro-alimentaires comme gisement de croissance. L’appui à cette industrie, consacré à travers la politique de renouveau agricole, mise en oeuvre en 2009, et qui s’étendra jusqu’en 2025, ainsi que dans le cadre du plan de développement des industries agroalimentaires, lancé en 2010, est appelé ainsi à s’intensifier, à la faveur des actions décidées à ce niveau par les pouvoirs publics. La stratégie mise en place a pour objectif l’amélioration des capacités de production et des rendements agricoles, notamment en produits de large consommation, et la diminution de la dépendance de l’étranger, d’autant plus que la facture des importations de produits alimentaires, transformés notamment, demeure très lourde. La démarche préconisée dans le sillage de l’objectif de la sécurité alimentaire vise également une meilleure interactivité entre les filières de production et les activités, le maillon faible qui reste à consolider. Aussi, les orientations du gouvernement, qui souscrivent à l’objectif de l’autosuffisance alimentaire du pays, visent l’émergence d’un secteur agro-industriel performant, compétitif et suffisamment outillé, pour répondre aux besoins alimentaires des populations et à la demande du marché en assurant des produits de qualité et à des coûts étudiés. Mais, au préalable, le secteur agricole devra fournir la matière première, et c’est à ce niveau que se pose l’essentiel des défis, tant il s’agit d’assurer l’approvisionnement du marché local, de
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garantir une offre excédentaire en produits agricoles destinés à la transformation. Les industries agroalimentaires, qui ont connu un développement remarquable, durant ces deux dernières décennies, disposent encore d’énormes réserves, et leurs perspectives de croissance sont plus importantes et devraient être stimulées par la demande nationale en constante augmentation, en plus des opportunités d’exportations qu’offre le continent. Au préalable, les IAA devront se mettre au diapason des nouveaux standards et normes exigés par les nomenclatures internationales en la matière, par le biais de la mise à niveau, à même d’attirer les investissements nécessaires à leur développement, et pour acquérir les performances exigées, à travers la modernisation de leurs équipements, l’adaptation de savoir-faire, le recours au partenariat, l’innovation, la normalisation et la certification. Conscient de ces défis, le gouvernement, qui oeuvre à la réduction de la dépendance alimentaire du pays, vis-à-vis de l’étranger, par l’encouragement de la production nationale et la baisse des importations, a engagé une série d’actions destinées à soutenir davantage cette filière, dans la cadre de la politique agricole globale.
Complexe d'El Hadjar: 26 milliards DA pour moderniser et relancer les activités industrielles (APS)
Le complexe sidérurgique public Sider El Hadjar d’Annaba a bénéficié d’un budget complémentaire de 26 milliards DA pour moderniser et relancer ses activités industrielles, apprend-on mercredi de son directeur Chamseddine Maâtallah.
Avalisé par le Conseil des participations de l’Etat, ce financement servira à renforcer et à réhabiliter les unités de production du complexe pour répondre aux besoins nationaux en produits ferreux dirigés vers le secteur du bâtiment et les activités liées à l’agriculture et au transport d’hydrocarbures, ainsi que les produits ferreux nécessaires à la promotion de l’intégration des industries mécaniques de montage de véhicule et à l’électroménager, a précisé le même responsable.
Les investissements ainsi programmés porteront sur la réhabilitation et la relance des activités de la cokerie et la modernisation de l’aciérie à oxygène n 2 afin de promouvoir la production du coke et de produits
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ferreux semi-industrialisés (biellettes) nécessaires à la fabrication du rond à béton, est-il indiqué.
Ces opérations permettront d’augmenter les capacités de production de produits ferreux semi-industrialisés de 250.000 tonnes/an actuellement à 600.000 tonnes/an et d’en réduire l’importation et de doubler la production annuelle du rond à béton de 200.000 à 400.000 tonnes, est-il précisé.
Il sera également procédé, au titre de cet investissement, à la réalisation d’une centrale électrique de 500 mégawatts pour assurer l’autonomie des approvisionnements du complexe et réduire la pression sur la région d’Annaba, a indiqué M. Maâtallah qui a fait état d’un autre projet de réalisation d’une station de traitement des eaux usées d’une capacité de 60.000 m3 au niveau de la station région El Allalig, dans la région d’El Bouni, pour répondre aux besoins du complexe en eau.
Le complexe Sider El Hadjar a réalisé, au cours du premier trimestre 2018, l’équivalent de 23 millions dollars de produits ferreux dont 70 % exportés en Italie, Tunisie et Moyen-Orient.
Le complexe prévoit d’exporter à fin 2018 pour 140 millions dollars, a indiqué le directeur du complexe, tout en précisant que les produits sidérurgiques plats, les bobines galvanisées et le rond à béton viennent en tête des exportations du complexe.
Révision à la hausse du soutien des prix du gasoil utilisé en agriculture (JO) (APS)
Le soutien des prix du gasoil utilisé en agriculture a été revu à la hausse par un décret exécutif publié au Journal officiel no 16.
Ce soutien est accordé aux agriculteurs pratiquant les cultures, menées en irrigué, des céréales, des fourrages, de la pomme de terre et du palmier dattier.
Modifiant et complétant le décret exécutif de décembre 1997 relatif au soutien des prix des produits énergétiques utilisés en agriculture, le nouveau texte précise que le niveau de soutien par hectare du prix du gasoil passe à 335 DA pour les zones du littoral et du sublittoral, à 395 DA pour les Hauts Plateaux et à 455 DA pour les régions du sud.
Par ailleurs, le nouveau décret exécutif indique que ce soutien s’ajoute à celui des actions éligibles au Compte d’affectation spéciale intitulé "Fonds national de développement agricole" institué par les dispositions de la Loi de finances pour 2013.
16e Forum international de l'Energie: Guitouni intervient à New Delhi (APS)
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Les travaux du16ème Forum international de l'Energie, qui ont débuté mardi à New Delhi (Inde) et auxquels a pris part le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, ont été consacrés au thème: "L'accès à l'énergie et à la réduction de la pauvreté", un thème débattu en session plénière, a indiqué le ministère de l'Energie dans un communiqué.
L'objectif de cette session, a-t-on ajouté de même source, est "d'appréhender les principaux vecteurs favorisant l'accès à une énergie durable et de mettre en lumière tous les bénéfices qui peuvent être tirés, car, l'accès à l'énergie est crucial pour le développement durable".
Il a été rappelé, à cet effet, que près d'un milliard d'habitants n'ont pas accès à l'électricité notamment en Afrique, alors qu'un autre milliard n'y a accès que de manière intermittente tandis que le tiers de la population mondiale dépend des ressources traditionnelle d'énergie, note la même source.
"L'accès à l'énergie est un élément clé pour l'atteinte d'un développement économique, environnemental et social durable", lit-on dans le communiqué.
Cette session a été l'occasion aussi d'explorer les voies et moyens pour résorber la pauvreté énergétique, tout en passant en revue les situations de réussites pour un partage d'expérience.
Dans ce cadre, il a été relevé que des efforts sont faits, et qu'ils demeurent insuffisants. Il convient, donc, de faire plus en termes de transferts technologiques, de financement et de renforcement des capacités.
La baisse des coûts observée dans les énergies renouvelables est une opportunité. Ainsi, le photovoltaïque pourra constituer une composante principale de mini réseaux qui pourraient être, progressivement, combinés pour constituer des réseaux connectés plus importants, a ajouté la source.
"Des solutions de financement innovantes pourraient être mises en oeuvre pour permettre de faire face à investissement initial, relativement élevé", a rapporté le document.
A ce titre, la création de la micro-entreprise et le développement d'activité économique génératrice de revenus pourrait être encouragée.
Pour cela, le soutien des gouvernements et des institutions d'aide au développement est indispensable et le renforcement des capacités humaines est un facteur clé de succès.
Concernant les perspectives de développement du secteur dans le domaine des hydrocarbures, le ministre a évoqué les dispositions qui sont
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en cours pour une meilleure attractivité des investissements dans le secteur.
A noter qu'en marge des travaux de ce Forum qui se tient du 10 au 12 avril 2018, le ministre a rencontré, mercredi, le ministre iranien du pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, le ministre égyptien du pétrole et des ressources minérales, M Tarek El Mola ainsi que le ministre qatari de l'Energie et de l'industrie, Mohamed Bin Salah Al Sada.
Pour rappel, le ministre s'est entretenu mardi avec son homologue indien, le ministre du pétrole et du gaz naturel, Dhamendra Pradhan sur les possibilités de coopération et d'investissement entre les deux pays dans le domaine de l'énergie notamment dans les hydrocarbures.
Les restrictions sur les importations font augmenter les ventes de certains produits locaux (Maghreb Emergent)
Il faut rappeler que 900 produits ont été interdits à l’importation depuis janvier 2018 dans le cadre du nouveau dispositif d’encadrement du commerce extérieur.
Les restrictions sur les importations décidées par le gouvernement algérien n’ont pas fait que des mécontents. Il y a aussi ceux qui ont réussi à faire augmenter leur production à la faveur de cette décision.
Des opérateurs rencontrés lors de la 16ème édition du Salon international de la production agroalimentaire (Djazagro), ont augmenté leurs ventes mais aussi leurs parts de marchés, les produits étrangers ayant perdu du terrain depuis quelque temps.
Amir 2000, une entreprise algérienne spécialisée dans la fabrication de produits d’entretien et détergents, créée en 2006 dans la wilaya d’Oran fait partie de ces entreprises. Le superviseur des ventes dans la région centre-est de cette SARL, monsieur Layadi Abdelkader, nous a affirmé que depuis l’interdiction de l’importation des détergents, son entreprise a augmenté ses ventes de 110%. De son côté, le directeur de production de l’entreprise, Mohamed Amine Terkia Derdra assure que « grâce à cette mesure, nous avons pu distribuer nos produits dans 43 wilayas. Et nous pensons pouvoir couvrir tout le territoire national d’ici la fin de l’année en cours ».
M. Merabet, directeur général de Fruior, une entreprise nationale spécialisée dans la transformation des fruits et des produits dérives indique que les clients s’intéressent de plus en plus aux produits de cette entreprise, « notamment depuis l’interdiction d’importation des fruits. Même si nous n’avons pas enregistré une augmentation des ventes » et « nous avons des prévisions positives concernant notre portefeuille clients, avec l’application de la nouvelle loi relative à l’importation».
D’autre part, beaucoup d’anciens importateurs de chocolat pensent ouvrir des unités de production en Algérie. C’est du moins ce que nous disent
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des représentants de la marque allemande, Bohnke Luckau qui commercialise depuis 2004 des lignes de moulage de chocolat en Algérie. « Ces derniers temps nous vendons plus en plus de lignes de moulage de chocolat. Avec la nouvelle loi, les opérateurs algériens vont produire de plus en plus et nos ventes augmenteront », sourit le directeur des ventes, monsieur Ilko Kockeritz.« Depuis l’application de cette nouvelle loi, nous avons enregistré une augmentation de 70% de prises de contacts pour des achats » a ajouté son collègue.
Il faut rappeler que 900 produits ont été interdits à l’importation depuis janvier 2018 dans le cadre du nouveau dispositif d’encadrement du commerce extérieur.
Conséquence de l’interdiction de 800 produits à l’importation : L’instabilité réglementaire bloque la production nationale (Liberté)
Des opérateurs ne veulent pas investir dans de nouvelles lignes de production en raison d’un risque : la levée des mesures de suspension des produits à l’importation.
L’interdiction de 800 produits à l’importation continue de faire des vagues. Bien qu’elle ouvre des opportunités pour la fabrication sur place des produits suspendus à l’importation, plusieurs opérateurs ont déjà investi dans des usines destinées à la substitution aux importations, d’autres producteurs, jugeant le cadre réglementaire en matière de commerce instable, ne veulent pas prendre de risques. En d’autres termes, les changements récurrents dans les règles du commerce extérieur en Algérie ces deux dernières années, sont dissuasifs. “Qui peut assurer qu’il n’y aura pas prochainement de levée de l’interdiction frappant ces produits à l’importation ?”, lance un producteur de chocolat. “Nous avons une ligne de production. Nous n’envisageons pas d’investir dans d’autres lignes de production pour accroître notre production à cause de ce risque.
Il faut savoir que la production nationale de chocolat ne couvre que 5% des besoins. Le chocolat produit localement de manière générale est fait à partir de végécao (graisse végétale) et non à partir de beurre de cacao, d’où les prix abordables actuellement sur le marché. L’autre inconvénient pour cette industrie est cette difficulté à diversifier la gamme de chocolats produits localement en raison de l’interdiction à
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l’importation des fruits secs : noisettes, amandes, arachides, pistaches. Concernant la confiserie également interdite à l’importation, les producteurs locaux n’arrivent pas à s’approvisionner en glucose qui figure sur la liste des 800 produits interdits à l’importation. Le glucose est une matière première nécessaire pour la confiserie. Le producteur local de glucose n’arrive pas à satisfaire tous les besoins”, selon un producteur. Cette situation oblige la filière confiserie locale à ralentir le rythme de production. Toutes ces difficultés invitent le gouvernement, d’une part, à rassurer ces producteurs en leur garantissant qu’il n’y aura pas de levée de la suspension de ces importations et, d’autre part, à retirer de la liste les intrants indispensables à l’appareil de production qui ne sont pas couverts ou insuffisamment couverts par la production nationale, si on veut rapidement augmenter l’offre en substitution aux importations. Sur le plan de la stratégie en matière d’orientation de la production nationale, il est clair qu’“il n’est pas possible de produire sur place tous les produits importés. Il s’agit plutôt de choisir les filières où l’Algérie peut être compétitive, peut s’insérer dans la chaîne des valeurs internationales. Dans cette optique, il convient de produire non seulement pour le marché local, mais également pour l’exportation. La filière automobile nationale ne peut être rentable, par exemple, que dans le cadre de cette chaîne de valeurs internationales”, rappelle Mohamed Kessel, expert financier. Prenons l’exemple d’un constructeur européen ou asiatique : l’usine implantée devrait être de grande taille et disposer d’un réseau de sous-traitance locale dont la production est destinée non seulement à assurer les besoins de cette grande usine, mais aussi à satisfaire les besoins des usines du constructeur à travers le monde.
À noter que la mesure de suspension des 800 produits n’aura pas un impact important en termes de réduction des importations : 1,5 milliard de dollars seulement. Cette mesure administrative entraîne des perturbations sur le marché, la rareté des produits et, partant, encourage une augmentation sensible de produits de large consommation. Le remède le plus adéquat est de réduire les importations en introduisant des barrières non tarifaires aux frontières, c’est-à-dire imposer des normes pour refouler les produits non conformes, contrefaits ou qui présentent un danger pour la santé et la sécurité du consommateur. Quant à la promotion de la production nationale, la solution reste la régulation : accorder des avantages fiscaux et parafiscaux aux producteurs, au détriment des importateurs versés dans la revente en l’état.
Selon la commissaire européenne au commerce: L'Algérie favorise la Chine au détriment de l'UE (Le Quotidien d’Oran)
La commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, a estimé mardi que l'Algérie ne respectait pas ses accords commerciaux avec
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l'Union européenne, ce qui in fine revenait à favoriser les intérêts de la Chine. «L'Algérie, beaucoup des choses qu'ils font, ne sont pas en conformité avec nos accords de libre-échange», a déclaré Mme Malmström devant les commissions des affaires économiques et des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française.
Selon elle, les actions de l'Algérie «favorisent la Chine», a-t-elle déclaré en réponse à une question d'un député, mais sans donner d'exemples précis pour étayer ses déclarations. »Il faut qu'on trouve des solutions, sinon il faudra évoquer, dans l'accord, les clauses de règlement de différend», a-t-elle averti. «Nous sommes dans un échange de lettres et discussions avec les autorités algériennes à ce sujet», a-t-elle ajouté. Mme Malmström a été entendue pendant plus de deux heures mardi par les députés français sur les relations commerciales entre l'UE et le reste du monde.
5e Salon de la production nationale "Mentoudj Bladi" à Oran (APS)
La cinquième édition du Salon de la production nationale "Mentoudj Bladi" s'est ouvert mercredi au palais des expositions de hai "Medina Jdida" d’Oran, avec la participation de plus de 130 exposants.
Ce rendez-vous économique, dont l’ouverture a été présidée par un représentant de la présidence de la République, Mourad Saci, et le président de l’APC d’Oran, Boukhatem Noureddine, enregistre la participation pour la première fois du ministère de la Défense nationale (MDN) représenté par la direction des industries militaires avec 7 entreprises, dans le cadre du renforcement de la communication avec la société et pour faire découvrir les produits d’industrie militaire.
Le représentant de la présidence de la République a souligné, dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture de cette manifestation, l’encouragement et le soutien du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la production nationale, signalant que l’Algérie dispose de compétences et de potentialités lui permettant de développer la production nationale.
Cette manifestation, qui se poursuit jusqu’au 19 avril courant, enregistre la participation d’entreprises nationales des secteurs public et privé qui exposent des produits alimentaires, mécaniques, de plastique, de textile, des vêtements, de l'électroménager et autres.
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Ce salon vise à faire connaitre davantage le produit national et à le rapprocher du citoyen à des prix raisonnables pour l’inciter à l'acheter et faire la promotion du label algérien dans le but de réduire la facture d’importation de produits divers et d’accompagner des entreprises nationales et des professionnels dans l’exportation, ont indiqué les organisateurs.
Ce salon constitue également un espace de rencontre et de rapprochement entre différents acteurs dans plusieurs spécialités permettant de créer une véritable base économique, surtout devant l’expansion du marché national en quête d’ouverture et de technologies modernes.
Initiée par la société "Events Pro Expo", cette manifestation économique prévoit la conclusion de marchés entre les exposants nationaux pour encourager et renforcer le produit local.
Une série de communications sera animée en marge de ce salon, traitant de l’importance de l’exportation dans le développement d’une entreprise, des critères de mise à niveau pour la promotion de l’exportation, de la stratégie d’exportation, de la bourse et du commerce extérieur, entre autres.
Le prix de la logistique internationale représente 35% du prix de la marchandise (Algérie Eco)
La logistique reste un domaine méconnu des opérateurs économiques algériens, malgré son importance croissante, notamment lors des opérations d’exportation. A cet égard, le salon professionnel de la production agroalimentaire, Djazagro, qui se tient au Palais des Expositions d’Alger, a été l’occasion d’aborder l’univers de la logistique internationale.
A ce propos, M. Abdennour Sidi Saïd consultant à l’export et en logistique internationale, a déclaré « je recommande vivement aux opérateurs algériens de mettre en place dans leurs entreprises une infrastructure logistique, seul moyen pour maitriser les trois objectifs fondamentaux qui sont, d’abord la maitrise des coûts, des délais et de la sécurité ».
Il a développé, lors de son intervention sur « la logistique à l’export des produits agroalimentaires », les trois phases de la logistique qui sont la phase de pré-acheminement qui se rapporte au conditionnement à l’étiquetage emballage et le chargement, ainsi que l’acheminement des marchandises au niveau du port. La deuxième phase est l’acheminent principal qui consiste à charger les marchandises sur le moyen de transport et enfin la phase du post-acheminement. Ces trois phases impliquant le calcul des coûts et la maitrise des risques.
Il a rappelé que « le prix de la logistique internationale représente jusqu’à 35% du prix de la marchandise, ce qui est hors norme, alors que la norme
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est située entre 8% et 9% », tout en déplorant le manque de professionnels, « c’est pourquoi nous invitons les opérateurs algériens à aller dans les colis des transporteurs, ceux qui prennent possession de leurs marchandises ».et d’ajouter « il faut une cartographie des risques liés au transport des produits agricoles qui représentent des risques spécifiques ».
Pour M. Abdenour Sidi Saïd, l’opérateur algérien doit maitriser certaines techniques de base liées au processus d’acheminement des marchandises. L’une des techniques principales qu’ils doivent connaitre sont les incoterms qui représentent le niveau de risque, de coût et de formalité que l’opérateur doit assumer. En effet, le choix de l’incoterm détermine les trois niveaux précités. L’incoterm va déterminer qui de l’acheteur ou du vendeur va supporter les trois implications. L’opérateur doit choisir l’incoterm qui s’adapte à ses capacités.
Il a mis l’accent sur la maitrise des techniques de paiement par les opérateurs, tels que la remise, le crédit documentaire et le transfert libre. Ces techniques de paiement restent à déterminer en fonction de la confiance entre l’opérateur et l’acheteur, mais aussi en fonction de la réglementation. Autre technique non négligeable c’est la solution transport : l’opérateur doit connaitre le statut du transporteur et savoir calculer les coûts, ce qui implique une connaissance de la structure du fret en transport qui permet d’anticiper les surestaries, les majorations et la manutention.
Il conseille à un exportateur débutant d’éviter les incoterms appelés vente à l’arrivée qui sont DAP, DAT et DDP. Ces derniers rendent l’opérateur responsable jusqu’à l’arrivée des marchandises. Ils permettent à l’exportateur de prendre moins de risque.
Industrie militaire: amélioration constante du produit et son adaptation aux technologies modernes (APS)
L’industrie militaire oeuvre pour une "amélioration constante" du produit et son adaptation aux technologies modernes, a affirmé mercredi à Oran le représentant de la Direction de communication, d'information et d'orientation à l’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le commandant Belabed Touati Amine, en marge de l’ouverture de la 5ème édition du salon de la production nationale "Mentoudj bladi".
"Les entreprises relevant de la direction des industries militaires s'attellent à améliorer et à promouvoir le produit, à satisfaire toutes les demandes et à relancer le marché local avec le produit national concurrentiel", a indiqué le commandant Belabed Touati, dans une déclaration à l’APS en marge de l’ouverture du salon, au palais des expositions de hai (quartier) "Médina Jdida" d’Oran.
La participation du Ministère de la Défense nationale (MDN) comme invité d’honneur à cette édition du salon "vient contribuer à la concrétisation de
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la politique de relance économique, en application des instructions du général corps d’armée, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’ANP", a-t-il souligné.
Cette participation est représentée par la Direction des industries militaires qui exposent des produits militaires destinés à des entreprises civiles, réalisés par sept entreprises que sont l’Office national des substances explosives (ONEX), l’Entreprise algérienne des textiles industriels et techniques (EATIT), l’Etablissement d'habillement et de couchage, la Société algérienne de fabrication de moteurs de marques allemandes (SAFMMA), l’Entreprise de réalisations industrielles de Seriana (Batna), l’Etablissement de réalisation de système de vidéosurveillance et la Société nationale de véhicules industriels de Rouiba.
Le commandant Belabed Touati Amine a indiqué que ces entreprises exposent une gamme de produits d’industrie militaire destinés aux civils, à l’instar des explosifs utilisés dans les carrières et les mines et des habits et accessoires de couchage, affirmant que la Direction des industries militaires est en mesure de satisfaire les commandes dans divers domaines de l’industrie, habits, ameublement et autres.
Cet officier supérieur a appelé toutes les entreprises nationales, publiques et privées, à se rapprocher du stand du MDN pour prendre connaissance des produits de l’industrie militaire destinés aux civils, soulignant qu'"ils sont de qualité et aux normes en vigueur."
Il a estimé, dans ce sens, que l’industrie militaire est une locomotive du produit algérien, partant de ses équipements, les technologies modernes dont elle adopte et la rigueur dans le travail.
"Nous ambitionnons également, à travers cette participation, de conclure des marchés avec des entreprises nationales publiques et privées pour répondre à leurs besoins et, par conséquent, renforcer et encourager le produit local", a déclaré le représentant de la direction communication, information et orientation de l’état-major de l’ANP.
Le cinquième salon du produit national "Mentoudj Bladi" est organisé, neuf jours durant, par la société "Events Pro Expo" avec la participation de plus de 130 exposants.
TABAC : Des licences de fabrication pour UTC (Liberté)
Le Conseil des participations de l’État (CPE) a donné son accord pour l’élargissement du partenariat industriel entre le groupe Madar (ex-SNTA) et l’entreprise mixte United Tobacco Company (UTC). Il s’agit de la location des installations et des licences de l’ex-SNTA à UTC contre paiement de 3,5 milliards de dinars par an, avec la modernisation des installations et méthodes de la société publique. Il est à préciser que la société UTC est une entreprise mixte algéro-émiratie avec 51% d’actions algériennes et 49% émiraties. Par ailleurs, dans le cadre d’un partenariat algéro-tunisien pour la production de maraîchage, le Conseil national de
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l’investissement (CNI) a validé, lui, un partenariat agricole dans la wilaya d’El-Oued. Ce partenariat associe un opérateur algérien et un opérateur tunisien, sur la base de la règle 51/49%. Cet investissement, qui sera réalisé dans la commune de Djamaâ (wilaya d’El-Oued), consommera un montant de 9 milliards de dinars et introduira des méthodes modernes dans la production de maraîchage.
« L’OPEP ne veut pas mener les prix du pétrole à un niveau déraisonnable », ministre saoudien du pétrole (Algérie Eco)
Malgré la récente hausse des prix du pétrole, l’Arabie saoudite reste préoccupée par le fait que les investissements en amont n’ont pas encore atteint un « niveau raisonnable », a annoncé ce mercredi le ministre saoudien de l’Energie, Khalid al-Faliha, a rapporté le site spécialisé Global Platts.
Le ministre saoudien a écarté toute suggestion d’une fin précoce des réductions de production de l’OPEP. Il a déclaré lors d’une conférence de presse au Forum international de l’énergie« depuis 2013-2014, nous avons assisté à une baisse rapide de l’investissement qui, selon nous, va mordre les consommateurs et l’industrie dans son ensemble », ajoutant « nous essayons de signaler au marché, aux investisseurs, à la communauté financière, aux compagnies pétrolières internationales de réinvestir les investissements dans l’amont », selon la même source.
Cependant, il a cherché à rassurer le marché sur le fait que l’OPEP, avec 10 alliés non-OPEP menés par la Russie au milieu d’un accord de réduction de production de 1,8 million barils/jour, ne permettrait pas aux prix de grimper. « L’objectif est de créer une stabilité du marché afin que des investissements en amont puissent être réalisés pour répondre à la demande accrue de 1,5 million de barils/jour prévue dans un avenir prévisible », a-t-il souligné.
Il a précisé que « ce que nous essayons de faire, ce n’est pas de déplacer les prix à un niveau déraisonnable et de nous assurer que l’offre et la demande correspondent étroitement afin que les marchés ne s’inquiètent pas d’une surabondance et d’une offre excédentaire et que des investissements continus se déversent dans l’industrie », selon la même source.
A cette fin, l’Arabie saoudite et la Russie mènent des discussions sur l’élargissement de l’alliance de l’OPEP / non-OPEP « pour surveiller le marché et agir si nécessaire pour maintenir la stabilité, ce qui est une bonne nouvelle pour les producteurs et les consommateurs ».
Il a ajouté « nous ne resterons pas assis et laisserons une autre surabondance dans les années à venir et apporterons le marché à travers les montagnes russes que nous avons vues auparavant ».
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L’accord de réduction de la production, visant à réduire les stocks commerciaux de l’OCDE à la moyenne quinquennale, se termine fin 2018. M. Falih a déclaré que si le rééquilibrage du marché est proche, l’OPEP et ses alliés ne sont pas prêts à déclarer la victoire.
Le ministre a souligné que « jusqu’à ce que nous constations que nous atteignons un niveau d’investissement raisonnable, nous continuerons à nous inquiéter », ajoutant « en termes de fondamentaux, nous avons parcouru un long chemin, la surabondance a disparu, le stockage flottant a largement disparu et les stocks revenir plus près de leur moyenne quinquennale ».
Il a attribué l’écart d’investissement non seulement aux conditions du marché, mais aussi en raison d’un climat d’investissement influencé par des sentiments négatifs et des signaux trompeurs de la part des décideurs politiques et de certaines institutions financières exprimant des opinions négatives.
L'Algérie élue membre "authentique" du conseil d'administration de l'OAT pour la période de 2018-2020 (APS)
L'Algérie a été élue, mercredi au Caire, au terme des travaux de la 45e session de la conférence arabe du travail, membre "authentique" du groupe des gouvernements au conseil d'administration de l'Organisation arabe du travail (OAT) pour la période 2018-2020.
L'Algérie a également été élue au sein de la commission des affaires du travail de la femme arabe et de l'organisme de contrôle financier de l'OAT, et ce dans le cadre de la formation des instances constitutionnelles et organisationnelles de l'organisation, a indiqué un communiqué du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale.
La proposition algérienne concernant l'adoption d'une position arabe unifiée sur la révision des méthodes de travail de la Commission de l'application des normes dans le cadre de la sixième clause relative au rapport du Directeur général de l'OAT sur la 107e Conférence internationale du travail a été approuvée.
Evoquant le rapport du DG de l'OAT, la conférence a appelé à "adopter un cadre institutionnel et organisationnel du marché du travail arabe, à la lumière des mutations socio-économiques, de façon à s'adapter aux développements", ajoute la même source.
La conférence, qui a appelé à "soutenir les travailleurs palestiniens dans leur lutte en faveur de leurs droits, tant dans le cadre de l'OAT que dans le cadre du Bureau international du travail (BIT), a insisté sur l'impératif de "condamner les agressions israéliennes ciblant le peuple palestinien sur les territoires arabes occupés".
Elle a également exhorté la société civile à mettre un terme aux violations flagrantes du droit international et des chartes des droits de l'Homme.
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Plusieurs thèmes étaient au menu de cette session, dont le rapport du DG du Bureau arabe de travail sur "la dynamique des marchés de travail arabes, les mutations et les processus d'évolution", outre deux autres points sur "la responsabilité sociale des entreprises du secteur privé" et "la productivité et son rôle dans l'amélioration de la compétitivité et la croissance".
La session a passé en revue un rapport sur les activités et les réalisations de l'OAT en 2017 et les conclusions de la 37e session de la commission des libertés syndicales, l'état d'avancement du contrat de travail arabe, le travail de la femme arabe, outre le projet du budget de l'OAT et le plan 2019-2020 du Bureau arabe du Travail, ses instituts et centres.
Au terme de la conférence, l'OAT a présenté, au nom des délégations arabes présentes à cette 45e session de la conférence arabe du travail, ses sincères condoléances et ses sentiments de compassion les plus sincères au gouvernement et au peuple algériens ainsi qu'aux familles des victimes du crash de l'avion militaire", a conclu le communiqué.
Banque/bourse/Assurance
Une banque entièrement digitale sera lancée en Algérie par BPCE (Maghreb Emergent)
La banque mobile de la BPCE en Algérie devrait permettre l’ouverture de comptes par visioconférence.
La Banque populaire Caisse d'épargne (BPCE) s'apprête à lancer, via sa filiale Natixis Algérie, une banque entièrement digitale en Algérie incessamment. Cette banque sera, précise le site d’information Banque, inspiré du modèle de la néobanque Fidor Bank, la banque d’origine allemande rachetée en juillet 2016 par BPCE.
Ce modèle comprend deux volets: une offre de banque mobile et une plateforme communautaire, depuis laquelle les internautes peuvent échanger sur des problématiques bancaires. De plus, ajoute la même source, cette banque mobile de la BPCE en Algérie devrait permettre
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l’ouverture de comptes par visioconférence et son offre se limiterait à un compte courant sans épargne ni crédit.
La même source rappelle par ailleurs que, « rachetée en juillet 2016 par BPCE, la banque d’origine allemande Fidor Bank comprend deux volets : une offre de banque mobile et une plateforme communautaire, depuis laquelle les internautes peuvent échanger sur des problématiques bancaires. Fin novembre 2017, lors de la présentation du plan stratégique de BPCE, son président François Pérol indiquait que la plateforme serait lancée en France au cours du premier semestre 2018 et que la banque mobile suivrait quelques mois plus tard».
Le leasing n’a pas le vent en poupe chez les opérateurs algériens (Algérie Eco)
Le leasing reste méconnaissable chez une grande majorité des opérateurs économiques algériens, « en dépit des avantages qu’il offre par rapport au crédit bancaire ». Ce constat a été fait ce mercredi 11 avril par Youcef Lachab, directeur général d’El Djazair Idjar, un établissement financier de leasing algéro-saoudien.
Selon lui, les potentialités du marché du leasing du pays sont « énormes ». Cependant, les PME algériennes n’optent pas, le plus souvent, pour ce moyen de financement. « Nous finançons les PME chaque années à près de 70 milliards de centimes, soit moins de 10% du potentiel », affirme-t-il sur les ondes de la Chaine I.
Et d’ajouter, « nous sommes très loin des Marocains et des Tunisiens (en la matière). Ils sont plus expérimentés. Les marocains ont adopté ce moyen durant les années 60, et les Tunisiens durant les années 80 ».
Outre le scepticisme affiché par les opérateurs, les restrictions d’importation, notamment de véhicules, imposées par les différents gouvernements ces dernières années n’ont pas aidé ce moyen de financement à se développer. « En règles générales, le leasing concerne l’achat de matériel roulant. Avec l’interdiction des importations (de véhicules), nous nous sommes tournés vers la production locale, qui demeure insuffisante. Ce qui a impacté négativement l’activité des entreprises du leasing », se désole-t-il.
Par ailleurs, le patron El DjazairIdjar a indiqué que 200 petites et moyennes entreprises locales ont bénéficié du leasing. Ce dernier est plafonné à hauteur de 35 milliards de centimes, alors que la moyenne de financement ne dépasse pas les 5 milliards.
« Le leasing est destiné généralement aux entreprises en activité. L’une d’une condition est que l’entreprise soit existante depuis deux ans », explique-t-il. « Il (le leasing) sert à développer et étendre l’activité, et non la création d’entreprise », remarque M. Lachab.
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Refinancement et «planche à billets» : Les banques sous perfusion (El Watan)
Le niveau de liquidité bancaire s’est accru de 77% en 2017, suite à la mise en oeuvre du financement non conventionnel.
Que deviendrait le système bancaire national sans les mécanismes actuels de mise sous perfusion, dont surtout le recours au financement non conventionnel ? La question mérite d’être posée, d’autant plus que ces mêmes mécanismes, qui garantissent pour ainsi dire la liquidité bancaire, sont par vocation exceptionnels et devront donc tôt ou tard devenir inopérants.
En effet, après avoir entamé une forte tendance à l’érosion, consécutivement au retournement de la conjoncture pétrolière à la mi-2014, le niveau de liquidité bancaire n’a commencé à se stabiliser et ensuite à fortement croître qu’à partir de novembre dernier, «suite à la mise en oeuvre du financement non conventionnel», admet la Banque d’Algérie (BA).
Dans sa dernière note de conjoncture, publiée tout récemment, la BA rappelle en ce sens qu’à partir de 2015, le niveau global de liquidité des banques a commencé à fortement chuter, passant de 2730,9 milliards de dinars à 1832,6 milliards de dinars en l’espace d’à peine une année, en raison surtout de la forte contraction des dépôts du secteur des hydrocarbures.
A fin 2016, est-il précisé dans le même rapport, la liquidité bancaire atteignait 820,9 milliards de dinars, dont 432,6 milliards de dinars au titre du refinancement opéré par la Banque centrale. Et ce n’est au final qu’à partir de mars 2017 que le niveau global des ressources bancaires s’est relativement stabilisé, «après le lancement d’opérations d’open market pour l’injection de liquidités», indique encore la note de conjoncture de la BA.
Quelques mois plus tard, soit après l’entrée en vigueur du dispositif de financement interne non conventionnel, la liquidité des banques a commencé à fortement croître pour atteindre un niveau de 1380,6 milliards de dinars à fin décembre 2017, soit une hausse de 77% par rapport au premier semestre de la même année, et de 68,2% comparativement à ce qu’elle était une année plus tôt.
Dopé surtout par des instruments monétaires non conventionnels et d’autres classiques, tels que l’open market, le système bancaire national retrouve ainsi un niveau de solidité appréciable, alors qu’il demeure structurellement peu efficace quant à sa fonction première de collecte de ressources, notamment celles circulant hors circuits officiels.
Aussi, si sa mise sous perfusion par les pouvoirs publics lui permet de maintenir un certain rythme de crédits à l’économie, celle-ci ne lui offre en définitive qu’un simple sursis de trois à cinq ans, avant de se voir à nouveau confronté à de sévères crises de liquidité, une fois asséchés les financements non conventionnels. Intervenant récemment lors d’un symposium sur la place financière locale, le gouverneur de la Banque
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centrale, Mohamed Loukal, avait lui-même formulé en ce sens une sévère mise en garde à l’adresse des banques primaires.
«Si, jusque-là, la politique monétaire a été assez accommodante, le refinancement des banques devra au fur et à mesure s’effectuer à des taux plus coûteux», a-t-il en effet averti, tout en incitant les établissements bancaires à oeuvrer à collecter au maximum les ressources qui continuent à circuler hors circuits bancaires. Celles-ci, rappelle-t-on, sont évaluées à quelque 4780 milliards de dinars, dont 1500 à 2000 milliards de dinars thésaurisés, tandis que le reste circule dans l’informel.
Quoi qu’il en soit, le secteur bancaire national, nous dit l’expert et ancien ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, doit oeuvrer rapidement à améliorer l’inclusion financière pour collecter surtout les ressources non bancarisées, car, admet-il, il ne faut pas attendre cinq ans pour trouver un relais aux instruments de refinancement et au financement non conventionnel. C’est que, comme nous l’explique si bien un ancien dirigeant d’une banque privée, «les solutions conjoncturelles ne peuvent en aucun cas offrir une vraie réponse aux problèmes structurels…»
Algérie poste : L’application « BaridiMob » est lancée (El Moudjahid)
L’opérateur public Algérie Poste a lancé, la soirée de mardi dernier, une nouvelle application «BaridiMob». La cérémonie de lancement s’est déroulée à l’hôtel El-Aurassi (Alger), en présence de la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda-I
Revue de Presse 10 avril 2018 Publié le 10/04/2018 à 11:37
الثلاثاء 10 Ø£Ùريل 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلÙان Ùوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
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الÙهرس
ï‚· الاÙتتاØية ........................................................................................... 3
بتوÙيرهم الرعاية والجراØØ© بمستشÙÙŠ أزÙون وعزا زڤة ............................................. 3
Øداد يثمّن المبادرة التطوعية للوÙد الطبي الجزائري المقيم بÙرنسا)وقت الجزائر( .................................. 3
الرئيس بوتÙليقة يدشن مسجد كتشاوة وتوسعة خط الميترو ساØØ© الشهداء-عين النعجة)واج( .................... 3
تيسمسيلت: السدود تتدعم بأكث ر من 10 ملايين مت ر مكعب من المياه الإضاÙية ÙÙŠ شه ر مارس )واج( ................ 4
بيئة: التوقيع على مذكرة تÙاهم بين الجزائ ر وبرنامج الأمم المتØدة للبيئة لتعزي ز التعاون الثنائي)واج( ............... 4
تيزي وز Ùˆ : نسيب يشر٠على بعث أشغال انجا ز سد سيدي خليÙØ© )واج( ............................................. 5
مشروع قانون التجارة الالكترونية ÙŠÙ…Ù†Ø Ø§Ù„Ø£Ùضلية للعقوبات المالية )واج( ............................................. 6
جهود الدولة ستتواصل لأجل ربط أبعد القرى )واج( ................................................................... 7
المصادقة على مشروع القانون المØدد للقواعد المطبقة ÙÙŠ مجال التمهين )واج( ...................................... 8
دعا بوعزقي إلى الاستثما ر ÙÙŠ الصناعات التØويلية.. وزي ر التجارة الجديد : ................. 9
قائمة السلع الممنوعة من الإستيراد أنعشت المنتوج المØلي )الشروق أونلاين( ....................................... 10
مناÙسة لإنتزاع Øصص تصدي ر بمنطقة التبادل والجزائريون يراهنون على 600 منتج .......... 10
55 سوقا Ø¥Ùريقية شعل
ٌ
ت “النار” بين الجزائ ر والمغرب.. وقودها السيارات ! )واج( ...................................... 10
127 مليا ر لإعادة تأهيل عتاد السكك الØديدية)الخب ر أونلاين( ....................................................... 11
النواب صادقوا عليه: قانون Øماية المستهلك ÙŠØªÙŠØ ØÙ‚ التراجع ÙÙŠ البيع)واج( ....................................... 11
اÙØªØªØ§Ø Ø§Ù„Ø·Ø¨Ø¹Ø© ال 16 جازاغرو « للصالون الدولي » ....................................... 12
المنتوج المØلي ÙŠÙرض Ù†Ùسه بالنوعية ويبØØ« عن أسواق خارجية )المساء( .......................................... 12
 بنوك/مالية/تأمينات ........................................................................... 14
 تعاون وشراكة .................................................................................... 14
زمالي يستعرض التجربة الجزائرية ÙÙŠ مجال التشغيل ÙÙŠ أشغال الدورة ال 45 لمؤتم ر العمل العربي بالقاهرة )واج(
........................................................................................................................... 14
 تجارة ................................................................................................. 15
مشروع قانون التجارة الالكترونية ÙŠÙ…Ù†Ø Ø§Ù„Ø£Ùضلية للعقوبات المالية )واج( ........................................... 15
اتصالات الجزائر: دعوة الزبائن للاستÙادة من خدمة تلقي الÙواتي ر الهاتÙية عب ر الرسائل النصية القصيرة
والالكترونية)واج( ....................................................................................................... 17
 يقظة إعلامية .................................................................................... 18
Ù†ÙØ· : سع ر سلة خامات أوبك يصل إلى 82 ر 64 دولارا للبرميل )واج( ................................................ 18
3
الاÙتتاØية
بتوÙيرهم الرعاية والجراØØ© بمستشÙÙŠ أزÙون وعزازڤة
Øداد يثمّن المبادرة التطوعية للوÙد الطبي الجزائري المقيم بÙرنسا)وقت الجزائر(
ثمّن رئيس منتدى رؤساء المؤسسات، علي Øداد، المبادرة النوعية التي قامت بها مندوبية منتدى رؤساء المؤسسات
لولاية تيزي وزو، والتي دعمت بشكل كامل Ùريق طبي تطوعي مكون من 30 وممرضين جزائريين مقيمين ÙÙŠ Ùرنسا،
Ù‹
طبيبا
الذين يقومون بمهمة من 7 إلى 13 Ø£Ùريل ÙÙŠ مستشÙيين عزازقة وأزÙون بتيزي وزو، أين يقوم هؤلاء الأطباء بتوÙير
الرعاية والتشاور والجراØØ© ÙÙŠ هاذين المستشÙيين، كما سيشاركون خبرتهم مع المهنيين المØليين . وقال Øداد ÙÙŠ منشور له عبر صÙØته Ùايسبوك: “Ø£Øيي المبادرة النوعية التي قامت بها مندوبية منتدى رؤساء المؤسسات
لولاية تيزي وز و، التي من خلالها نؤكد مجددا البعد التضامني لمنظمتنا ”…” كل تقديري لأعضاء البعثة الطبية الذين سخروا كل وقتهم وتÙانوا ÙÙŠ عملهم ليخÙÙوا آلام المرض Ù‰ ومعاناتهم ÙÙŠ جو
تضامني جسّد Ùعلا القيم الإنسانية الراقية، وترجم تمسكهم بخدمة الوطن عبر تقاسم ونقل خبرتهم لزملائهم ÙÙŠ
الجزائر . أدعو كاÙØ© مندوبياتنا عبر الوطن، لدعم مثل هذه المبادرات، لأنها تعكس ذلك التلاØÙ… والتعاون بين أبناء الوطن الواØد ”.
الرئيس بوتÙليقة يدشن مسجد كتشاوة وتوسعة خط الميترو ساØØ© الشهداء-عين النعجة)واج(
دشن رئيس الجمهورية،السيد عبد العزيز بوتÙليقة، خلال زيارة قادته الى الجزائر العاصمة اليوم الاثنين، مسجد
كتشاوة التاريخي بعد ترميمه وكذا توسعة خط الميترو الرابط بين ساØØ© الشهداء Ùˆ عين النعجة.
Ùˆ قد Øضر مراسم التدشين وزير الداخلية والجماعات المØلية والتهيئة العمرانية، نور الدين بدوي، وزير السكن
والعم ران والمدينة، عبد الوØيد تمار، وزير الشؤون الدينية والأوقاÙØŒ Ù…Øمد عيس ى، وزير الأشغال العمومية والنقل،
عبد الغني زعلان، وزير الثقاÙØ©ØŒ عزالدين ميهوبي، ووالي العاصمة، عبد القادر زوخ.
وبعد تدشين المسجد تابع رئيس الدولة عرض Ùيديو، تضمن تاريخ هذا Ø§Ù„ØµØ±Ø Ø§Ù„Øضاري ومختل٠مراØÙ„ عملية
الترميم التي أشرÙت عليها الوكالة التركية للتنسيق والتعاون "تيكا" بالتعاون مع مؤسسات وعلماء آثار جزائريين، وذلك
بموجب اتÙاق موقع بين السلطات الجزائرية ونظيرتها التركية ÙÙŠ سبتمبر 2013 .
Ùˆ قد تضمن العرض جوانب من المراØÙ„ التاريخية التي عرÙها الجامع منذ تشييده سنة 1612 ميلادية وتوسيعه سنة
1794 الى غاية Ùترة الاستعمار الÙرنس ÙŠ أين Øول إلى كتدرائية عنوة قبل استرجاعه مسجدا بعد استقلال الجزائر سنة
1962 .
وشملت عملية الترميم مراØÙ„ عدة، بداية من التشخيص الى غاية التزيين، Øيث تمت تقوية ودعم الأعمدة الرخامية
المتضررة وإعادة تهيئة القبة والمأذنة Ùˆ باب الجامع Ùˆ الجدارن، ناهيك عن استبدال الأØجار المتضررة.
وبغية الØÙاظ على الطابع التقليدي لهذا المعلم الØضاري والديني المتواجد ÙÙŠ مدخل ØÙŠ القصبة العتيق ،استخدم
الØرÙيون Ù†Ùس المواد التي استعملت ÙÙŠ بناء المسجد ÙÙŠ أول عهده، على غرار الجير ومسØوق الØجر والرخام وكذا
الالوان والزجاج مع إزالة كل المواد التي شوهته لا سيما الاسمنت.
للإشارة Ùقد تكÙلت الوكالة التركية بجميع مراØÙ„ الترميم بإشرا٠وزارة السكن والعمران والمدينة وبمتابعة من الديوان
الوطني لتسيير الأملاك الثقاÙية المØمية واستغلالها، وأشر٠على أعمال الرسم والكتابة، الخطاط التركي Øسين قوطلو
الØائز على جائزة الرئاسة التركية للثقاÙØ© والÙÙ† عام 2016 .
4
أما المرØلة الثانية من زيارة رئيس الجمهورية الى ولاية الجزائر Ùقد شملت تدشين توسعة خط المترو الرابط بين ساØØ©
الشهداء وعين النعجة، اين تابع رئيس الدولة قبل ان يستقل المترو Ù†ØÙˆ Ù…Øطة عين النعجة، عرضا Øول مختلÙ
مراØÙ„ التوسعات التي طرأت عليه الى جانب تكلÙته.
وبهذه المناسبة قدم للرئيس لمØØ© Øول متØÙ Ù…Øطة ساØØ© الشهداء الذي يضم نماذج أثرية لمختل٠الØقب التاريخية
Ùˆ بعض الاثار كالنقود والÙخار الإسلامي التي تم اكتشاÙها اثناء انجاز المشروع.
ويعد متØÙ Ù…Øطة ساØØ© الشهداء تØÙØ© تبرز جل الØقب التاريخية للجزائر Ùˆ تمزج بين التراث الأثري Ùˆ تهيئة الإقليم.
وبعد هاتين التوسعتين الجديدتين ) 2015 Ùˆ 2018 (ØŒ يمتد ميترو الجزائر Øاليا على طول 18 كم Ùˆ يضم 16 Ù…Øطة
انطلاقا من ساØØ© الشهداء إلى غاية الØراش وعين النعجة، كما أن هناك توسيعات أخرى قيد الانجاز أو ستنطلق
قريبا من شأنها أن ØªØ³Ù…Ø ÙÙŠ Øدود سنة 2020 ببلوغ طول شبكة الميترو 40 كلم، ستربط لا سيما الدار البيضاء
)الضاØية الشرقية الجزائر العاصمة( بدرارية )أعالي الجزائر العاصمة(.
وكان رئيس الجمهورية قد Øظي خلال هذه الزيارة باستقبال شعبي Øار وذلك بالقرب من جامع كتشاوة Ùˆ ÙÙŠ ساØØ©
الشهداء وبعين النعجة Øيث رÙع المواطنون الاعلام الوطنية وصور رئيس الدولة وسط اجواء اØتÙالية بهيجة.
تيسمسيلت: السدود تتدعم بأكثر من 10 ملايين متر مكعب من المياه الإضاÙية ÙÙŠ شهر مارس )واج(
تدعمت السدود الممونة لولاية تيسمسيلت بكمية إضاÙية من المياه تقدر بأكثر من 10 ملايين متر مكعب بÙضل
التساقطات الثلجية والمطرية التي شهدتها المنطقة خلال شهر مارس الماض ÙŠØŒ Øسبما Ø£Ùادت به اليوم الاثنين مديرية
الموارد المائية.
ÙˆØ£ÙˆØ¶Ø Ø°Ø§Øª المصدر بأن سد "كدية الرصÙØ©" ببلدية بني شعيب استقبل خلال Ù†Ùس الÙترة أكثر من 6 ملايين متر مكعب
من المياه Ùيما تدعم سد "بوقارة" )بلدية تيسمسيلت( بأزيد من 1 مليون متر مكعب مما جعله يشهد تدÙقا لمياهه بعدما
بلغ نسبة امتلاء 100 بالمائة Øيث تقدر طاقة استيعابه ب 5 ر 11 مليون متر مكعب.
ومن جهته استقبل سد "دردر" )عين الدÙلى( الذي يمون المناطق الشمالية الشرقية لولاية تيسمسيلت بالماء الشرو ب
أزيد من 3 ملايين متر مكعب من المياه الإضاÙية.
وأشار ذات المصدر إلى أن ذوبان الثلوج خلال الأسبوع الأخير من شهر مارس الماض ي مدعوما بكميات معتبرة من الأمطار
التي تساقطت خلال Ù†Ùس الÙترة قد مكن من توÙير هذه الكميات "القياسية" من المياه.
وأبرز أن الكميات التي تدعم بها سد "كدية الرصÙØ©" الذي يخزن Øاليا 8 ر 61 مليون متر مكعب Ø³ØªØ³Ù…Ø Ø¨ØªØ£Ù…ÙŠÙ† Øاجيات
مواطني 15 بلدية بالماء الشروب Ù„Ùترات طويلة.
وكشÙت Ù†Ùس المديرية بأن النسبة الإجمالية لامتلاء سدود الولاية تقدر Øاليا بأكثر من 80 بالمائة.
واستبشر ÙلاØÙˆ الولاية خيرا بالتساقطات الثلجية والمطرية التي عرÙتها الجهة خلال الشهر الماض ÙŠ والتي تشكل بالنسبة
لهم عاملا مساعدا على تØقيق إنتاج ÙˆÙير من المØاصيل الكبرى لاسيما منتجي الØبوب Ùˆ كذا البقوليات.
بيئة: التوقيع على مذكرة تÙاهم بين الجزائر وبرنامج الأمم المتØدة للبيئة لتعزيز التعاون
الثنائي)واج(
5
وقعت وزارة البيئة والطاقات المتجددة اليوم الاثنين بالجزائر العاصمة على مذكرة تÙاهم مع برنامج الأمم المتØدة
للبيئة يهد٠إلى تعزيز التعاون ونقل الخبرات ÙÙŠ المجال البيئي.
وترمي هذه المذكرة التي وقع عليها كل من وزيرة البيئة والطاقات المتجددة Ùاطمة الزهراء زرواطي والمدير التنÙيذي
لبرنامج الأمم المتØدة للبيئة إيريك صولهيم، إلى دعم جهود الجزائر الهادÙØ© إلى تØسين الإطار المعيش ÙŠ للمواطن عن
طريق تنمية اقتصاد مستدام ومنسجم يعني بالمØاÙظة على البيئة.
وأوضØت السيدة زرواطي خلال مراسم التوقيع بأن هذه الاتÙاقية سمØت بتØديد Ù…Øاور التعاون ذات الأولوية
للطرÙين وعلى رأسها التسيير المدمج للنÙايات والمØاÙظة على الموارد الطبيعية والأنظمة البيئية وترقية الاقتصاد
الأخضر.
كما تتمØور هذه المذكرة على مكاÙØØ© التغيرات المناخية والتصØر وتطوير الطاقات المتجددة والتØكم Ùيها وكذا تعزيز
قدرات المÙاوضين ÙÙŠ إطار تنÙيذ الاتÙاقيات والمعاهدات الدولية.
وقبيل التوقيع على المذكرة، قام السيد صولهيم ÙÙŠ إطار زيارة العمل التي يقوم بها إلى الجزائري بتÙقد مشروع القضاء
على المÙرغة العمومي لواد السمار وإعادة تأهيل الÙضاء الذي أقيمت عليه لأكثر من ثلاثة عقود.
وتم خلال هذا المشروع استرجاع 45 هكتار من العقار واستغلالها ÙÙŠ إنشاء منت زه عمومي سيتم تدشينه الصي٠المقبل
بعد استكمال آخر أشغال التهيئة .
كما تم -ضمن Ù†Ùس المشروع- استØداث ÙˆØدة لمعالجة وتجميع الغازات المنبعثة من الأرض بطاقة 1.942 نورمو
Ù… 3 /الساعة، ستتولى الوكالة الوطنية للنÙايات مهام تسييرها.
وتستغل الغازات الØيوية المجمعة ÙÙŠ إنتاج الطاقة الموجهة للاستغلال ÙÙŠ الهياكل الداخلية للمنتزه بشكل رئيسيي Øسب
Ø´Ø±ÙˆØ Ø§Ù„ÙˆØ²ÙŠØ±Ø©.
من جهته، ثمن السيد صولهيم الذي يشغل أيضا مهام الأمين العام لهيئة الأمم المتØدة، هذا المشروع البيئي داعيا إلى
العمل على نقل مثل هذه التجارب إلى باقي الدول الإÙريقية.
وتعمل الجزائر Øاليا على القضاء على تسع ) 9 ( Ù…Ùرغات عمومية كبرى وإعادة استغلالها بقيمة إجمالية تقدر ب 43
مليون دولار.
وعرÙت السنوات الأخيرة القضاء على 2.000 Ù…Ùرغة وإعادة تأهيل ثمانية ) 8( Ù…Ùرغات عمومية كبرى ÙÙŠ كل من العاصمة
وتبسة وعنابة والطار٠وتيارت وسكيكدة والجلÙةي بقيمة إجمالية تقدر ب 90 مليون دولاري Øسب البيانات التي تم
عرضها خلال الزيارة.
تيزي وزو : نسيب يشر٠على بعث أشغال انجاز سد سيدي خليÙØ© )واج(
أشر٠اليوم الاثنين وزير الموارد المائية، Øسين نسيب، بولاية تيزي وزو على بعث أشغال انجاز سد سيدي خليÙØ©
الواقع على بعد 8 كلم شرق مدينة أزÙون.
وتقدر طاقة هذا السد ب 22 مليون Ù… 3 /السنة بØيث سيمون زهاء ال 286 قرية موزعة عبر 18 بلدية سيما بالمنطقة
الساØلية للولاية أي ما يعادل 162.907 نسمة Ùيما سيتم توجيه 4 ر 4 مليون Ù… 3 من مياهه لسقي المØاصيل الÙلاØية.
ورصد لأشغال هذا المشروع الذي سينجز بوادي سيدي اØمد يوس٠)أصي٠الØمامي 8 كلم شرق مدينة أزÙون(
غلاÙا ماليا بقيمة 4 ر 8 مليار دج، كما تم اسناده مؤقتا لمجمع جزائري تركي.
وبإنجاز هذه المنشأة سيرتÙع عدد السدود بالجزائر إلى 90 سدا، Øسب ما أوضØÙ‡ الوزير الذي Ù„Ùت إلى أن الØظيرة
الوطنية للسدود الكبرى تجند ما Øجم مجموعه 9 مليارم 3 من المياه.
6
"إن سد سيدي خليÙØ© يعد مكسبا Øقيقيا للمنطقة بØيث ÙŠØ³Ù…Ø Ø¨Ø¶Ù…Ø§Ù† Ùˆ على المدى البعيد تموين بلديات المنطقة
الساØلية بالولاية بالمياه الشروب Ùˆ كذا منطقة بوزغن التي سيتم ربطها بهذا السد"ØŒ كما أضا٠ال وزير.
وذكر السيد نسيب أن الاستثمارات الكبرى التي بادر بها رئيس الجمهورية ÙÙŠ قطاع الموارد المائية منذ سنة 2000
"سمØت بوضع الجزائر ÙÙŠ أريØية ÙÙŠ مجال التموين بالمياه الشروب".
مشروع قانون التجارة الالكترونية ÙŠÙ…Ù†Ø Ø§Ù„Ø£Ùضلية للعقوبات المالية )واج(
أكدت وزيرة البريد والمواصلات السلكية واللاسلكية والتكنولوجيات Ùˆ الرقمنة ايمان هدى Ùرعون أن العقوبات المØددة
ÙÙŠ إطار مشروع القانون المتعلق بالتجارة الالكترونية تتعلق ÙÙŠ مجملها بعقوبات مالية.
وأوضØت الوزيرة، لدى عرضها لمشروع القانون المتعلق بالتجارة الالكترونية ÙÙŠ جلسة علنية بمجلس الأمة ترأسها
السيد عبد القادر بن ØµØ§Ù„Ø ÙˆØضرها وزير العلاقات مع البرلمان السيد Ù…Øجوب بدة، أنه "تم تÙضيل تطبيق العقوبات
المالية ضد المخالÙين لأØكام هذا القانون على العقوبات السالبة للØريات".
وتم إخضاع كيÙيات المراقبة والمعاينة للمخالÙات المنصوص عليها ÙÙŠ هذا المشروع إلى الأØكام الواردة ÙÙŠ التشريعات
والتنظيمات المعمول بها، سيما المتعلقة بالأنشطة التجارية التقليدية ÙˆØماية المستهلك ومØاربة الغش.
وتم تكيي٠العقوبات على مخالÙØ© هذا القانون مع تلك المطبقة ÙÙŠ المجال التجاري، تضي٠الوزيرة.
وتم اعتمادي Øسب السيدة Ùرعوني مبدأ تسوية المخالÙات ذات العلاقة بالتجارة الالكترونية عبر غرامة Ø§Ù„ØµÙ„Ø Ø¯ÙˆÙ†
المساس بØقوق الضØايا ÙÙŠ المطالبة بالتعويض.
ويمكن للإدارة المكلÙØ© بالمستهلك اللجوء إلى غرامة Ø§Ù„ØµÙ„Ø Ù…Ø¹ الأشخاص الذين يتم متابعتهم على أساس المخالÙات
الواردة ÙÙŠ مشروع هذا القانوني ما يعتبر Øسب الوزيرة، وسيلة Ùعالة لتجنب النزاعات Ùˆ إثقال كاهل العدالة.
وتكريسا لمبدأ الصرامة ÙÙŠ تطبيق القانون وخدمة المصلØØ© العامة، أكدت الوزيرة منع تنÙيذ غرامة Ø§Ù„ØµÙ„Ø ÙÙŠ المخالÙات
المتعلقة ببيع المنتجات الممنوع بيعها الكترونيا كالتبغ والأدوية والمنتجات التي يعد الاتجار بها أصلا جريمة كالمخدرات،
كما لا يمكن اللجوء إلى Ø§Ù„ØµÙ„Ø ÙÙŠ Øال المساس بالدÙاع الوطني أو الأمن أو النظام العام.
وتبعا لطبيعة الجرائم، يتم التخطيط لغرامات ØªØªØ±Ø§ÙˆØ Ø¨ÙŠÙ† 000 50 دينار Ùˆ 2 مليون دينار، تضا٠إليها إلغاء السجل
التجاري وإغلاق الموقع، وهذا دون الإخلال بتطبيق عقوبات أكثر صرامة منصوص عليها ÙÙŠ التشريع الساري.
وبالإضاÙØ© إلى ذلك، ينص المشروع على أن المعاملات المØظورة هي تلك التي تتعامل مع ألعاب الصدÙØ© والرهان
واليانصيب والمشروبات الكØولية والتبغ والمنتجات الصيدلانية والمنتجات التي تنتهك Øقوق الملكية الÙكرية أو
الصناعية أو التجارية.
كما ÙŠØظر أي معاملة الكترونية للمواد والمعدات والمنتجات الØساسة التي تØددها Ø§Ù„Ù„ÙˆØ§Ø¦Ø Ø§Ù„Ø³Ø§Ø±ÙŠØ© وكذلك أي منتج أو
خدمة أخرى قد تؤثر على Ù…ØµØ§Ù„Ø Ø§Ù„Ø¯Ùاع الوطني والنظام العام والسلامة العامة.
ويلزم هذا المشروع المورد الالكتروني على الØصول على مواÙقة المستهلك قبل جمع البيانات الشخصية له والتزام المورد
الالكتروني بالسهر على أمن نظم المعلومات التي قام بجمعها بالخضوع إلى Ø£Øكام تنظيمية وتشريعية ÙÙŠ هذا المجال.
ويلتزم المورد الالكتروني بموجب هذا المشروع بإعلام المستهلك بصÙØ© واضØØ© ومعلومة Ù…Ùهومة Ùˆ مقروئة والتأكيد على
مسؤوليته بقوة القانون تجاه المستهلك بهد٠التطبيق الجيد للالتزامات التعاقدية سواء تم تطبيقها من طر٠المورد
أو من طر٠مقدمي خدمات آخرين.
Ùˆ ÙˆÙقا للنص يمر طلب المنتج أو الخدمة بثلاث خطوات إجبارية: توÙير الشروط التعاقدية للمستهلك الإلكتروني والتØقق
من تÙاصيل الأمر الذي تصدره الأخيرة وتأكيد الأمر الذي يؤدي إلى تشكيل العقد.
ويØدد مشروع القانون أيضا المعلومات الإلزامية التي يجب اØتواؤها ÙÙŠ العقد الإلكتروني .
7
Ùˆ Ùيما يتعلق بالتزامات المستهلك الإلكتروني ينص النص على أنه ملزم بدÙع الثمن المتÙÙ‚ عليه ÙÙŠ العقد الإلكتروني
Øالما يتم تشكيل هذه الوثيقة.
ويترتب عن كل بيع للمنتوج أو تقديم لخدمة الكترونية إعداد Ùاتورة أو كل وثيقة الكترونية من طر٠المورد الالكتروني
ØªØ³Ù…Ø Ù„Ù„Ù…Ø³ØªÙ‡Ù„Ùƒ بالتØقق من خدماته عبر الاتصالات الالكترونية.
ويمكن للمستهلك بموجب هذا المشروع أيضا أن يعيد السلعة ÙÙŠ Øال لم ÙŠØترم المورد آجال التسليم.
ويهد٠مشروع هذا القانون إلى تنظيم الÙاعلين الاقتصاديين الذين يقدمون خدماتهم عبره Ùˆ تأطيرهم وملء الÙراغ
القانوني المسجل ÙÙŠ مجال إبرام العقود بين المتعامل والزبون ØŒ علاوة على تكيي٠التشريعات الوطنية مع القواعد
والمعايير الدولية.
كما يرمي القطاع إلى تأمين المعاملات التجارية ومكاÙØØ© التجارة الموازية على شبكة الانترنت وتشجيع نمو التجارة
والتعامل الالكتروني ÙˆØماية الشخص الطبيعي.
وبالنسبة للإجراءات التنظيمية والإدارية ينص مشروع القانون أولا على أن التسجيل ÙÙŠ السجل التجاري وتØديد موقع
على شبكة الإنترنت شرطان أساسيان لممارسة التجارة الالكترونية.
ويتم إنشاء سجل وطني للممونين الإلكترونيين المسجلين ÙÙŠ السجل التجاري ÙÙŠ المركز الوطني للسجل التجاري الذي
ÙŠØدد المعلومات التي يجب أن تراÙÙ‚ العرض التجاري الإلكتروني )التعري٠الضريبي والعنوان ورقم الهات٠و عدد
السجل التجار...(.
ÙˆÙيما يتعلق بالمعاملات التجارية عبر الØدودي ينص مشروع القانون على أن بيع السلعة أو الخدمة من جانب ممون
مقيم للمستهلك الإلكتروني المنشأ ÙÙŠ بلد أجنبي معÙÙŠ من إجراءات مراقبة التجارة الخارجية. ويتبادل عندما لا تتجاوز
قيمته ما يعادل بالدينار من الØد الذي ÙŠØدده التشريع الساري.
ومع ذلك، يجب أن تقيد عائدات هذا البيع بعد الدÙع Ù„Øساب مقدم الخدمات الالكترونية الذي يوجد مقره ÙÙŠ الجزائر
مع مصر٠معتمد من طر٠بنك الجزائري أو من بريد الجزائر.
عندما يكون الشراء الإلكتروني من الجزائر من قبل مستهلك إلكتروني من ممون إلكتروني أنش ئ ÙÙŠ بلد آخر ويقتصر
على الاستخدام الشخص ÙŠØŒ Ùإنه معÙÙ‰ أيضا من إجراءات التجارة الخارجية والعملات عندما لا تتجاوز قيمتها ما يعادله
بالدينار من الØد الذي ÙŠØدده التشريع الساري.
كما يتم توÙير تغطية الدÙع الإلكتروني لهذا الشراء من Øساب بالعملة الصعبة "للشخص الطبيعي" للمستهلك
الإلكتروني المقيم ÙÙŠ الجزائر.
ووÙقا للنص ÙŠ يتم دÙع المعاملات التجارية الالكترونية عن بعد أو عند تسليم المنتجي عن طريق الدÙع Ø§Ù„Ù…Ø³Ù…ÙˆØ Ø¨Ù‡
بموجب التشريع الساري.
عندما يتم الدÙع الإلكتروني، يتم ذلك من خلال منصات الدÙع المخصصة، التي يتم إنشاؤها وتشغيلها بشكل Øصري
من قبل البنوك المعتمدة من قبل بنك الجزائر أو بريد الجزائر ومتصلة بأي نوع من Ù…Øطة الدÙع الالكتروني عبر شبكة
من مشغل الاتصالات العامة.
يذكر أن نص مشروع القانون هذا يعطي للأشخاص الطبيعيين والاعتباريين الذين سبق لهم الاشتراك ÙÙŠ التجارة
الالكترونية أجل ستة أشهر من تاريخ نشر هذا النص من اجل الامتثال للأØكام الجديدة.
جهود الدولة ستتواصل لأجل ربط أبعد القرى )واج(
أكد وزير الموارد المائية Øسين نسيب يوم الأØد بتيزي وزو أن جهود الدولة ستتواصل لأجل ربط أبعد القرى.
8
Ùˆ ذكر السيد نسيب الذي شرع ÙÙŠ زيارة عمل تدوم يومين إلى هذه الولاية أنه منذ بداية سنوات 2000 أولت مختلÙ
المخططات الخماسية المدرجة ضمن مبادرة رئيس الجمهورية السيد عبد العزيز بوتÙليقة نصيبا أكبر للمشاريع المائية
الهيكلية )سدود Ùˆ تØويلات كبرى ...الخ( من أجل توÙير المورد Ùˆ تØسين التزويد اليومي للسكان بالماء الش روب
مع امتصاص العجز.
وأشار الوزير إلى أن "الدولة قد بذلت ÙÙŠ ولاية تيزي وزو التي تتميز بجر٠يÙوق ال 70 ÙÙŠ المائة من الجبال، جهودا تÙوق
تلك التي بذلتها ÙÙŠ مناطق أخرى من أجل إيصال الماء إلى القرى الموجودة ÙÙŠ المرتÙعات "ØŒ مؤكدا على أن هذه العوامل
الطبيعية قد أخذت ÙÙŠ الØسبان وستواصل الدولة مجهوداتها لتطوير وتكثي٠شبكة التزويد بالماء الشروب ÙÙŠ هذه
الولاية.
ÙˆÙÙŠ هذا الصدد، لاØظ الوزير أن المدن التي تسجل اضطرابات مثل دائرة بوزقن يتم تزويدها بالماء من المنابع، لكن
تزويدها ينخÙض ÙÙŠ الصي٠)قلة تساقط الأمطار ÙÙŠ الشتاء والطلب الكبير على المياه ÙÙŠ Ùصل الصيÙ( والمناطق
الشمالية للولاية، علاوة على تسجيل مشاريع نقل المياه ÙÙŠ هذه المناطق من أجل التكÙÙ„ بهذا المشكل.
وقال الوزير بأن الأمر يتعلق بنقل المياه Ù†ØÙˆ بوزقن انطلاقا من سد تيش ÙŠ-Øا٠ÙÙŠ ولاية بجاية ومن السد الذي يزود
مدن الساØÙ„ انطلاقا من Ù…Øطة تØلية مياه البØر بكاب جانت ÙÙŠ ولاية بومرداس، مشيرا إلى أن انجاز سد سيدي
خليÙØ© ÙÙŠ منطقة ازÙون والذي يشر٠على انطلاق أشغاله يوم الاثنين وزي ر الموارد المائية ØŒ Ø³ÙŠØ³Ù…Ø Ø¨Ø§Ù„Ù‚Ø¶Ø§Ø¡ بشكل
دائم على مشكل الماء ودعم النشاط الÙلاØÙŠ بالمنطقة.
Ùˆ اشار الوزير إلى أن هذه المشاريع تدخل ÙÙŠ إطار المخطط الوطني للمياه المتضمن خلق توازن بين المناطق عبر شبكات
الربط بين الولايات، كما ان ولاية استÙادت أيضا من مشروع آخر مماثل يربط المناطق الجنوبية الشرقية من خلال
سد كدية اسردون الواقع بولاية البويرة.
Ùˆ إضاÙØ© إلى هذه العمليات التي تهد٠إلى تسخير كل الموارد Ùˆ تعزيز الربط بالماء الشروب، تابع الوزير قائلا، تمت برمجة
مشاريع أخرى بغية Øماية هذا المورد من التلوث.
"الأولوية كانت تكمن ÙÙŠ رÙع التجميد عن Ù…Øطات التطهير المرتقب انجازها قبل سد تاكسبت بهد٠القضاء على جميع
نقاط تصري٠المياه المستعملة".
Ùˆ ÙÙŠ مجال التطهير، Ø£ÙˆØ¶Ø Ø§Ù„ÙˆØ²ÙŠØ± أن قطاعه قد ادرج مشاريع تهد٠إلى تØسين نسبة ربط الولاية بشبكة التطهير من
خلال، لا سيما تعزيز الشبكة، Øيث تصل النسبة Øاليا إلى 88 % Ùˆ هي نسبة اقل من المعدل الوطني، يقول الوزير.
و تنقل وزير الموارد المائية خلال أول يوم لزيارة العمل التي يجريها بولاية تيزي وزو إلى ورشة انجاز سد "سوق تلاتا "
الذي يرمي إلى تعزيز التزويد بالمياه على مستوى 188 قرية موزعة عبر 9 بلديات بما يمثل 240.000 نسمة . و عر٠هذا
المشروع تأخرا Ùˆ توق٠ل 37 شهرا بعد معارضة خواص ليتمكن بعد ذلك اعادة اطلاقه بعد رÙع جميع الصعوبات،
Øيث بلغت نسبة تقدم الأشغال به 43 % Ùˆ من المرتقب استلامه نهاية سنة 2019 ØŒ Øسبما علم بعين المكان.
Ùˆ سيواصل الوزير زيارته ÙŠ وم غد الاثنين Øيث سيتنقل إلى موقع سد تاكسبت ثم إلى دائرة بوزغن التي استÙادت من
مشروع نقل المياه انطلاقا من سد تيش ÙŠ ØاÙ. كما يتضمن برنامج الوزير تزويد البلديات الساØلية للولاية بالمياه
انطلاقا من Ù…Øطة تØلية مياه البØر بكاب جنات، Ùˆ كذا اطلاق اشغال انجاز سد سيدي خليÙØ© Ùˆ اعادة تهيئة Ù…Øطة
تØلية المياه بتيغزيرت.
المصادقة على مشروع القانون المØدد للقواعد المطبقة ÙÙŠ مجال التمهين )واج(
9
صادق نواب المجلس الشعبي الوطني، يوم الاثنين، على مشروع القانون المØدد للقواعد المطبقة ÙÙŠ مجال التمهين وذلك
ÙÙŠ جلسة علنية ترأسها رئيس المجلس، السعيد بوØجة، بØضور وزير التكوين والتعليم المهنيين، Ù…Øمد مباركي.
وعقب جلسة التصويت، أكد الوزير أن المناقشات التي دارت خلال جلسة مناقشة نص القانون "أثبتت ضرورة مواصلة
عصرنة المنظومة الوطنية للتكوين المهني ÙÙŠ كل مكوناتها" لكونها --كما قال-- "أداة للتنمية الاقتصادية والاجتماعية".
وبعد تأكيده على العلاقة بين التكوين المهني والتنمية الاجتماعية والمØيط الاقتصادي، ذكر وزير القطاع أن الØكومة،
"وإدراكا منها بأهمية تعزيز هذه العلاقة، سطرت سياسات وبرامج طموØØ© للتكÙÙ„ بقضايا التكوين والتعليم المهنيين
وسخرت لذلك وسائل Ùˆ إمكانيات مادية بشرية ومالية هامة تجلت ÙÙŠ إقامة شبكة كثيÙØ© من المؤسسات التكوينية".
ومن بين أهم الإجراءات التØÙيزية التي أقرها هذا القانون "تقاض ÙŠ الممتهن لشبه راتب واستÙادته ÙÙŠ إطار التغطية
الاجتماعية من خدمات الضمان الاجتماعي والعلاوات العائلية والØÙ‚ ÙÙŠ عطلة الأمومة والمراقبة الطبية وكذا ضمان
Øقوق براءات الاختراع للممتهن المبدع ÙÙŠ مساره التكويني من خلال Ù…Ù†Ø Øقوق المؤلÙØŒ كما ÙŠØªÙŠØ Ø¥Ù…ÙƒØ§Ù†ÙŠØ© توظيÙ
الممتهن دون اللجوء المسبق لأجهزة التشغيل".
كما يمكن القانون الالتØاق بالتكوين عن طريق التمهين لكل شاب يت Ø±Ø§ÙˆØ Ø³Ù†Ø© بين 15 سنة على الأقل Ùˆ 35 سنة على
الأكثر عند إمضاء عقد التمهين، ويعÙÙ‰ من ذلك الأشخاص المعوقون جسديا، على أن يتم توجيه المترشØين Ù†ØÙˆ
مناصب التمهين Øسب رغباتهم وقدراتهم. وينظم التوجيه بالاشتراك بين المؤسسة العمومية للتكوين المهني والمستخدم
ÙˆØددت مدة التكوين عن طريق التمهين بين سنة على الأقل وثلاث سنوات على الأكثر Øسب كل تخصص.
وسيتم بموجب هذا القانون، انشاء بنك المعطيات على مستوى الادارة المركزية لوزارة التعليم والتكوين المهنيين، على
أن يتم اعداد معطياته على مستوى كل بلدية وكل ولاية. وتتضمن معطيات هذا البنك بصÙØ© خاصة القائمة الاسمية
والمؤهلات المهنية لمعلمي التمهين والØرÙيين وكذا قائمة المستخدمين.
وقد ألزم النص القانوني الجديد البلدية، من خلال التنسيق مع المؤسسات العمومية للتكوين المهني المتواجدة بإقليميها،
بترقية التمهين عن طريق إعلام الجمهور الواسع، خاصة Ùئة الشباب، عن Ùرص التمهين المقدمة من قبل مختلÙ
المستخدمين، إلى جانب وضع لجنة خاصة للمصالØØ© على المستوى المØلي مكلÙØ© بالØسم ÙÙŠ المنازعات المØتملة لدى
تنÙيذ عقود التمهين.
ويتم تخصيص نمط التكوين عن طريق التمهين بالمؤسسات العمومية، بالإضاÙØ© إلى تمكين المؤسسات العم ومية ذات
الطابع الصناعي والتجاري التابعة للجيش الوطني الشعبي أن تستقبل المتمهن، وهو الأمر كذلك بالنسبة للمؤسسات
الأجنبية الناشطة بالجزائر.
ÙˆÙŠÙ…Ù†Ø Ù‡Ø°Ø§ المشروع مجالا واسعا لعدة مؤسسات وهيئات مثل الغر٠الوطنية Ùˆ الجهوية Ùˆ الولائية للتجارة والصناعة
والÙلاØØ© والصناعة التقليدية، الجماعات المØلية ومنظمات أرباب العمل ÙÙŠ إطار هيئات للتشاور، ترقية التمهين من
خلال البØØ« عن مناصب جديدة ÙÙŠ التمهين Ùˆ إعداد وثائق Ø¥Øصائية خاصة بهذا النمط من التكوين بالإضاÙØ© إلى
اجراء تØقيقات Øول المصير المهني للشباب الذين تم تكوينهم عن طريق التمهين وكذا اعداد بطاقية للمستخدمين
والØرÙيين بغية وضعهم تØت تصر٠الادارة المكلÙØ© بالتكوين المهني.
وينص القانون أيضا على انشاء سلك Ù…Ùتشين مكلÙين بالتكوين المهني عن طريق التمهين لكل تخصص، ووضع جهاز
جديد لتوجيه وتنصيب المتمهنين بالإضاÙØ© إلى وضع نظام بيداغوجي خاص بالتمهين وجهاز متابعة وتقييم تقني
وبيداغوجي.
دعا بوعزقي إلى الاستثمار ÙÙŠ الصناعات التØويلية.. وزير التجارة الجديد :
10
قائمة السلع الممنوعة من الإستيراد أنعشت المنتوج المØلي )الشروق أونلاين(
كش٠وزير الÙلاØØ© والتنمية الريÙية عبد القاد ر بوعزقي، أن مصالØÙ‡ اتخذت كاÙØ© التدابير لضمان استقرار السوق ÙÙŠ
رمضان، مشيرا إلى أن السياسة الÙلاØية التي انتهجتها الدولة تهد٠تنويع الإنتاج وتØسينه، مؤكدا على ضرورة
الاستثمار ÙÙŠ مجال الصناعات التØويلية لتثمين المنتجات الÙلاØية .
وقال وزير الÙلاØØ© ÙÙŠ ندوة صØÙية عقدها بقصر المعارض بالصنوبر البØري، رÙقة وزير التجارة الجديد، أن
الاستراتيجية التي انتهجتها الدولة تسعى إلى وضع آليات جديدة Ù„Øماية الإنتاج الوطني، من خلال تنويع الإنتاج وتØسين
آليات التوزيع مع توÙير وسائل التخزين والتبريد، ما ÙŠØ³Ù…Ø Ù„ÙˆÙرة الإنتاج ÙÙŠ أي وقت، وبالتالي ضمان منتجات طوال
السنة، وبالتالي ستكون بذلك الأسعار ÙÙŠ متناول المواطن .
من جهته، داÙع وزير التجارة الجديد سعيد جلاب عن قرار الØكومة بتبني رخص الاستيراد ومن ثم قائمة المواد الممنوعة
من الاستيراد، بدليل Øسبه تØسن مستوى الإنتاج المØلي، الذي بات يزاØÙ… مختل٠المنتجات العالمية من Øيث النوعية
ومن تجلى عنه ارتÙاع معدلات التصدير للمنتجات خارج قطاع المØروقات، مشيرا أن الصالون الدولي للصناعات
الغذائية يعر٠مشاركة أكثر من 170 منتج جزائري ÙÙŠ مختل٠المجالات، Ùيما تصل مختل٠المنتجات نسبة الإدماج
إلى 60 بالمائة سواء قطاع الصناعة التØويلية أو الغذائية وغير ذلك
وسيكون الصالون الدولي للصناعات الغذائية جزاغرو على موعد مع مشاركة 700 عارض وطني وأجنبي من مختلÙ
الدول، Øيث يهد٠الوزير إلى تسهيل التبادلات والخبرات بين المستثمرين المØليين والأجانب، مع ÙØªØ Ø§Ù„Ù…Ø¬Ø§Ù„ للمؤسسات
الراغبة ÙÙŠ الاستثمار ÙÙŠ الجزائر ويتخلل الصالون Ù…Øاضرات ولقاءات بين مختل٠الÙاعلين الاقتصاديين لتطوير الإنتاج .
مناÙسة لإنتزاع Øصص تصدير بمنطقة التبادل والجزائريون يراهنون على 600 منتج
55 شعل
ٌ
سوقا Ø¥Ùريقية ت “النار” بين الجزائر والمغرب.. وقودها السيارات ! )واج(
تتناÙس الجزائر والمغرب على 55 سوقا Ø¥Ùريقية، ÙÙŠ إطار اتÙاقية منطقة التبادل الØر التي ستعقبها إعÙاءات جمركية
عة من طرÙ
Ù‘
واندماج اقتصادي بين بلدان المجموعة، ÙˆÙÙŠ الوقت الذي تسعى الجزائر لتصدير منتجاتها المØلية، الموق
600 متعامل جزائري Ù†ØÙˆ الدول الإÙريقية، ترك ز المغرب التي اØتÙلت قبل أسبوع بإنتاج مليون سيارة على أسواق القارة
السمراء لتصري٠Ùائض مركباتها .
ÙˆÙÙŠ السياق، يؤكد خبير التجارة الخارجية ورئيس جمعية استشارات التصدير اسماعيل لالماس Ù„”الشروق” أنه رغم أن
الجزائر ليست جاهزة بعد لولوج تجربة منطقة التبادل الØر الإÙريقية، بØكم أن بلادنا خسرت الكثير بسبب اتÙاقية
الشراكة مع الإتØاد الأوروبي والتي تم تأجيلها من سنة 2017 إلى سنة 2020 ØŒ ويمكن تأجيلها لسنوات إضاÙية ÙÙŠ ظل
ره لدول الإتØاد الأوروبي وما تستورده منه، إلا أنها Ù‚
نة بين ما تصدّ عجزها عن المواز ادرة ÙÙŠ Øال توÙير الإمكانيات
اللازمة على ولوج الأسواق السمراء بقوة .
ويضي٠المتØدث أن Ù…Ùهوم منطقة التبادل الØر تقوم على 5 مراØÙ„ لتسهيل المبادلات بين 55 دولة، وتأسيس هذه
المنطقة هي الØلقة الأولى من هذه المراØÙ„ØŒ يليها الإتØاد الجمركي، ثم تأسيس السوق الجمركية، ثم الإتØاد الاقتصادي
Ùالاندماج الاقتصادي، ولذلك Ùستكون الجزائر أمام مناÙسة شرسة للتصدير لهذه البلدان، أمام عرض تصديري
أجنبي ضخم .
وشدد اسماعيل لالماس على أن Ø¥Ùريقيا اليوم ليست هي Ø¥Ùريقيا السبعينيات التي تقبل بأي منتوج يدخل ترابها، Ùالجزائر
ستكون أمام مناÙسة Øادة من طر٠الجارة المغرب وكذا دول الإتØاد الأوروبي، ÙˆØتى المد الصيني الذي يريد غزو القارة
الإÙريقية بمختل٠منتجاته، ÙØ¥Ùريقيا اليوم متÙتØØ© على مختل٠القوى الاقتصادية الكبرى وعمالقة التجارة والتصنيع
من أوروبا وأمريكا وآسيا والشركات متعددة الجنسيات .
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وتساءل خبير التجارة الخارجية إذا جهزت الØكومة الجزائرية Ù†Ùسها جيدا قبل توقيع العقد مع دول القارة الإÙريقية،
ونصبت الآليات اللازمة لمراÙقة المصدرين الجزائريين ÙÙŠ هذا المسعى، على غرار ضمان الجودة والنقل واللوجستيك،
والقدرة التناÙسية مع البلدان التي تنام على تقاليد عالية ÙÙŠ التصدير وقادرة على اختراق السوق الإÙريقية بقوة . وعاد المتØدث ليذكر بتجربة الشراكة مع الإتØاد الأوروبي التي كانت نتائجها سلبية أكثر منها إيجابية بالنسبة للجزائر
التي منØت تسهيلات جمركية كبرى للشريك الأوروبي مقابل عدم وجود أي منتوج جزائري يدخل الس وق الأوربية،
مصرØا “لا يجب أن نكون ضØايا لاختياراتنا، ويجب على الØكومة أن تÙكر بتريث وأن لا تخوض تجارب جديدة مقابل
عدم وجود أي ضمانات للجزائر ”.
ودعا لالماس السلطات الجزائرية إلى توÙير مختل٠الوسائل والإمكانيات لتسهيل تصدير المنتجات الجزائرية، مشددا
على أن عددا منها وجد طريقا للسوق الخليجية التي أبدت اهتمامها بها، ومن الممكن أن تجد طريقها للسوق الإÙريقية
ولكن يجب قبل ذلك توÙير الإمكانيات اللازمة والتسهيلات الضرورية للمصدرين .
127 مليار لإعادة تأهيل عتاد السكك الØديدية)الخبر أونلاين(
أعلن مدير معدات الجر ÙÙŠ الشركة الوطنية للنقل بالسكك الØديدية عبد الرزاق مكربي، اليوم الإثنين، أن المؤسسة
استÙادت من 127 مليار دينار ÙÙŠ إطار إعادة تأهيل عتاد الشركة، Ùˆ تم إنÙاق 79 مليار دينار منها ÙÙŠ إطار الصيانة واقتناء
العتاد.
ÙˆØµØ±Ø Ø¹Ø¨Ø¯ الرزاق مكربي، خلال نزوله ضيÙا على برنامج ضي٠التØرير للقناة الإذاعية الثالثة ØŒ أن أسطول الشركة
الوطنية للنقل بالسكك الØديدية قد تدعم ب 30 قاطرة، بالإضاÙØ© إلى 17 قاطرة من نوع كوراديا، دخل منها ثمانية Øيز
الخدمة على الخطوط التي تربط الجزائر بوهران وقسنطينة.
وأÙاد مكربي أنه إلى جانب القاطرات الموجودة على الخطوط ØŒ تملك الشركة Øظيرة تتضمن 200 قاطرة قديمة خارج
الخدمة ØªØªØ±Ø§ÙˆØ Ø£Ø¹Ù…Ø§Ø±Ù‡Ø§ ما بين 22 Ùˆ 30 سنة، Ùˆ هو العتاد الذي استبعد المتØدث عرضه للبيع بسبب صعوبة إيجاد
المشترين الأجانب، وهذا ما جعل الشركة تÙكر ÙÙŠ إعادة تأهيلها ضمن ورشات إعادة التأهيل Ùˆ الصيانة مستقبلا، على
اعتبار أن الظرو٠الاقتصادية الØالية لا ØªØ³Ù…Ø Ø¨Ø§Ù„Ø¥Ù†Ùاق.
كما Ø£ÙˆØ¶Ø Ø§Ù„Ø¶ÙŠÙØŒ بأن الشركة الوطنية للنقل بالسكك الØديدية قد رصدت غلاÙا ماليا يقدر ب 10 مليار دينار Ù„Ùائدة
تجهيز ورشات الصيانة Ùˆ إعادة التأهيل الموزعة على ولايات سيدي بلعباس Ùˆ قسنطينة وبأØدث تقنيات الصيانة من
أجل تطوير آدائها ÙÙŠ إطار إعادة تهيئة Ùˆ عصرنة العتاد الموجود.
Ùˆ Øسب المدير البداية كانت ب 20 قاطرة مشيرا إلى أن تكلÙØ© صيانة القاطرة الواØدة تكل٠خزينة الشركة Øوالي 300
مليون دينار سنويا، و هو رقم يشكل عبء كبيرا على شركة تعاني مشاكل مالية كبيرة .
النواب صادقوا عليه: قانون Øماية المستهلك ÙŠØªÙŠØ ØÙ‚ التراجع ÙÙŠ البيع)واج(
صادق أعضاء المجلس الشعبي الوطني اليوم الاثنين بالأغلبية الساØقة على مشروع القانون المتعلق بØماية المستهلك
و قمع الغش.
Ùˆ يؤطر النص شروط Ùˆ كيÙيات تطبيق الإجراءات المتعلقة بخدمات ما بعد البيع. كما يتضمن تجسيد ØÙ‚ التراجع ÙÙŠ
البيع ÙÙŠ إطار عقد الاستهلاك على غرار ما هو معمول به دوليا .
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Ùˆ من خلال العراقيل التي تعترض الرقابة على مستوى الØدود Ùˆ من اجل تÙادي كل التداخلات مع مختل٠القطاعات
المكلÙØ© بالرقابة تم استبدال Ù…ØµØ·Ù„Ø “الرÙض المؤقت” بعبارة “الدخول المؤقت” مع اضاÙØ© بعض التوضيØات الض رورية
ÙÙŠ المادة 54 من هذا القانون Ùˆ التي تؤطر اØكامها الØالات المرخص بها بالدخول المؤقت من اجل مطابقة المنتوج
المستورد .
Ùˆ ÙÙŠ اطار التنسيق ما بين القطاعات من اجل مكاÙØØ© التقليد تم إدراج مادة تتضمن اجراءات تØÙظية يمكن تطبيقها
على المنتجات المشتبه Ùيها. Ùˆ يأتي هذا الØكم لملأ الÙراغ القانوني المسجل ÙÙŠ هذا الميدان لاسيما الأعوان المكلÙين بالرقابة
التابعين للإدارة المكلÙØ© بالتجارة الذين لا يمكنهم التدخل لمواجهة منتوج مشتبه بالتقليد ÙÙŠ غياب شكاوي مالكي Øقوق
الملكية الÙكرية Ùˆ Øكم يثبت المخالÙØ© .
كما يتضمن النص الجديد الغلق الإداري للمØلات بما ÙŠØ³Ù…Ø Ø¨Ø§Ù„ØªÙريق بين التعليق المؤقت للنشاط Ùˆ الغلق الإداري
للمØلات لكي لا يتم الإضرار بسلسة الانتاج من خلال غلق إداري للمؤسسة ÙÙŠ Øين أن التعليق المؤقت للنشاط الذي
يشكل Ù…ØÙ„ مخالÙØ© يعد كاÙÙŠ .
Ùˆ من بين التعديلات المقترØØ© ينص مشروع القانون أن “المنتوج يجب أن ÙŠØترم المتطلبات المتعلقة بمصدره Ùˆ النتائج
المرجوة منه Ùˆ المميزات التنظيمية من ناØية تغليÙÙ‡ Ùˆ تاريخ صنعه Ùˆ التاريخ الأقص Ù‰ لاستهلاكه Ùˆ كيÙية استعماله Ùˆ
شروط ØÙظه Ùˆ الاØتياطات المتعلقة بذلك Ùˆ الرقابة التي أجريت عليه ”.
Ùˆ تنص مادة أخرى على أنه “يجب أن لا يمس المنتوج المقدم للمستهلك بمصلØته المادية Ùˆ لا يسبب له ضررا معنويا ”.
اÙØªØªØ§Ø Ø§Ù„Ø·Ø¨Ø¹Ø© ال 16 جازاغرو « للصالون الدولي »
المنتوج المØلي ÙŠÙرض Ù†Ùسه بالنوعية ويبØØ« عن أسواق خارجية )المساء(
ثمن وزيرا الÙلاØØ© والتنمية الريÙية والصيد البØري السيد عبد القادر بوعزغي والتجارة السيد سعيد جلاب، أمس،
المجهودات المبذولة من طر٠المنتجين المØليين الذين رÙعوا التØدي من خلال توÙير منتجات Ù…Øلية كانت تستورد منذ
سنتين من الخارج .
وأرجع جلاب هذه القÙزة، إلى الشروع ÙÙŠ تنÙيذ الجيل الثاني من الإصلاØات التي أطلقها رئيس الجمهورية السيد عبد
العزيز بوتÙليقة للنهوض بالاقتصاد الوطني خارج المØروقات، مؤكدا أن وزارة التجارة ستتشاور مع كل المتعاملين
الÙاعلين لمراÙقتهم والرد على طلباتهم للرقي بالمنتوج المØلي ÙˆØمايته من كل مناÙسة غير شرعية .
كما Øرص وزير التجارة، خلال إشراÙÙ‡ رÙقة وزير الÙلاØØ© والتنمية الريÙية والصيد البØري على تدشين الطبعة ال 16
على التأكيد بأن اللجان المنصبة على مستوى الوزارة Ù„Øماية المنتوج ØŒ» جازاغرو « للصالون المهني للصناعات الغذائية
الوطني تعمل عبر كل Ùروعها من أجل ا لاستماع لانشغالات المنتجين المØليين للخروج بورقة طريق ØªØ³Ù…Ø Ø¨Ø¶Ø¨Ø·
وتنظيم السوق، مبرزا أهمية التشاور مع كل المتعاملين الصناعيين بهد٠ضمان المراÙقة والدعم بما يخدم تطور
المنتوج المØلي. وبخصوص أهمية الصالون، أكد جلاب أن ارتÙاع عدد العارضين الوطنيين إلى 170 مشاركا من أصل
700 عارضمن 32 دولة أجنبية، دليل على تطور المنتوج المØلي الذي Ø£ØµØ¨Ø ÙŠÙ†Ø§Ùس أكبر العلامات التجارية. وأشار إلى
أن مثل هذه المعارض ØªØ³Ù…Ø Ù„Ù„Øكومة بالوقو٠على نتائج السياسة الوطنية المنتهجة Ù„Øماية الاقتصاد الوطني والتعرÙ
على تطلعات المنتجين الذين تØولت اهتماماتهم من الإنتاج للرد على الطلبات المØلية إلى التصدير .
كما أعرب الوزير عن ارتياØÙ‡ لارتÙاع نسبة إدماج المنتوج المØلي إلى نسبة 60 بالمائة ÙÙŠ عدة تخصصات صناعية، وهو
ما يجعل من المنتوج Ù…Øليا 100 بالمائة، داعيا زوار المعرض إلى البØØ« عن Ùرص التعاقد بين المنتجين لخلق التكامل
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الاقتصادي، متعهدا بضمان المراÙقة من طر٠الوزارة التي تسهر على تØيين قائمة المواد المØظورة من الاستيراد
لضمان Øماية للمنتوج المØلي ÙˆØ§Ù„Ø³Ù…Ø§Ø Ù„Ù„ØµÙ†Ø§Ø¹ÙŠÙŠÙ† بتطوير وتوسيع نشاطهم .
من جهته، نوه وزير الÙلاØØ© بنوعية المعروضات التي أكدت تطور الصناعات الغذائية التØويلية، مشيرا إلى أن دائرته
الوزارية عازمة على مراÙقة كل المبادرات التي ØªØ³Ù…Ø Ø¨Ø¨Ù†Ø§Ø¡ جسور التواصل ما بين الإنتاج الÙلاØÙŠØŒ الذي يعر٠Ùائضا
منذ عدة سنوات، والمجال الصناعي، بهد٠إعطاء قيمة إضاÙية للمنتوج الزراعي .
كما أشار بوعزغي إلى العمل الذي تقوم به وزارة الÙلاØØ©ØŒ الموزع على عدة جبهات، وهو ما يتركز أساسا على الرÙع من
المنتوج المØلي ودعم المنتجين لبلوغ مستوى النوعية، مع إرساء قواعد لتسهيل الاستثمار الخاص ومراÙقة الÙلاØين
الراغبين ÙÙŠ تصدير الÙائض، مع السهر على تنظيم الشعب الÙلاØية لتقريب الإدارة من المنتجين والرد على كل انشغالهم .
قرار Øظر الاستيراد قلب معادلة لقاءات رجال الأعمال
جازاغرو « المتجول ÙÙŠ أجنØØ© الصالون الدولي » يلمس تغيرا ÙÙŠ ذهنيات الشركات الوطنية العارضة، Ùبعد أن كان الهدÙ
من المشاركة ÙÙŠ مثل هذه التظاهرات الاقتصادية البØØ« عن شركاء أجانب لتسويق منتجاتهم بالسوق الوطنية، ØªØ ÙˆÙ„
الاهتمام إلى البØØ« عن أسواق خارجية والتعر٠على الÙرص والمعايير المتبعة لتصدير المنتوج المØلي .
برومو صالون « ÙˆØسب ØªØµØ±ÙŠØ Ù…Ù…Ø«Ù„ شركة »ØŒ المنظمة للصالون بالتنسيق مع الغرÙØ© الجزائرية للتجارة والصناعة، Ùإن
8 بالمائة من الزائرين المهنيين للصالون، والقادمين من مختل٠الدول الأجنبية، أكدوا أن زيارتهم تندرج ÙÙŠ إطار
الاطلاع على نوعية المنتوج الجزائري وبØØ« إمكانية تسويقه ÙÙŠ الخارج، من منطلق أن تكلÙØ© الإنتاج بالجزائر منخÙضة
مقارنة بما هو معمول به ÙÙŠ باقي الدول الأوروبية. كما أن نوعية المنتوج المØلي بلغ مستويات عالمية، خاصة وأن العديد
من المنتجين كانوا قد تعاملوا مع أكبر العلامات التجارية والصناعية العالمية واكتسبوا خبرة .
المختص ÙÙŠ » أيام « من بين الشركات الجزائرية العارضة بالصالون والتي تبØØ« لها عن مكانة ÙÙŠ السوق العالمية، مجمع
صناعة النكهات الطبيعية والتعليب بمادة الألمنيوم والبلاستيك ومشتقاته . ÙˆØØ³Ø¨ØªØµØ±ÙŠØ Ù…Ù…Ø«Ù„ المجمع أسامة بليلي Ù„
Ùقد تم استغلال تجربة شاب جزائري امتهن صناعة النكهات من الÙواكه الطبيعية بالأردن وإمارة دبي ليتم ØŒ» المساء «
ÙØªØ Ù…Ø¬Ù…Ø¹ لصناعة النكهات ومسØوق الشكولاطة والمثلجات التي تعكس ÙÙŠ ذوقها الثقاÙØ© الاستهلاكية الجزائرية، على
البرتقالة الØمراء « غرار ابتكار نكهة » والØلوة الشامية، والتوت البري ÙÙŠ المثلجات الجزائرية الصنع، وهو المنتوج الذي
لقي رواجا كبيرا لدى المستهلكين والتجار على Øد سواء .
وأكد أسامة، الذي يشارك ÙÙŠ الصالون للمرة الثانية، أنه بصدد البØØ« عن شركاء لتصدير النكهات المØلية الصنع
إلى الخارج، مشيرا إلى أن قوة المنتوج الوطني يتمثل ÙÙŠ توÙر مختل٠أنواع الÙواكه بأسعار تناÙسية، مما ÙŠØ³Ù…Ø Ø¨ØªØ³ÙˆÙŠÙ‚
النكهات لمصنعي المواد الغذائية بأسعار تناÙسية، مع ضمان النوعية وعدم استعمال المواد الØاÙظة. مؤكدا أن آخر
زيارة لمتعامل إيطالي متخصص ÙÙŠ صناعة المثلجات، ØÙّزت أسامة وشريكه على الإبداع ÙˆØ§Ù‚ØªØ±Ø§Ø Ù…Ø¬Ù…ÙˆØ¹Ø© جديدة من
النكهات، خاصة أنه صن٠المثلجات الجزائرية كأØسن وأجود المثلجات ومن شأنها مناÙسة المنتوج الإيطالي .
ومن بين المتعاملين الذين استÙادوا من Ù‚ رار منع استيراد المنتجات المØلية، مصنعي التونة الذين يبلغ عددهم أربعة
للتغذية السيد رضا بربوش، Ùقد انتعشت » اسبانو الجزائر « متعاملين بال
Revue de Presse 10 avril 2018 Publié le 10/04/2018 à 11:34
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Mardi 10 avril 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· RÉFORME ÉCONOMIQUE ET RÉDUCTION DES IMPORTATIONS : Djellab fixe ses priorités (L’Expression) ................................................................................. 3
ï‚· Le président Bouteflika inaugure la mosquée Ketchaoua restaurée et les extensions du métro d'Alger (APS) .............................................................................................. 4
ï‚· Baromètre du FCE : Baisse de l’activité dans deux secteurs, et prévision négative pour l’emploi les 3 prochains mois (Algérie Eco) ...................................................... 5
ï‚· Activité industrielle : baisse des effectifs au 4ème trimestre 2017 (Algérie Eco) ...... 6
ï‚· APN : adoption de trois projets de loi (Algérie Eco) .................................................. 7
ï‚· Energie électrique: une hausse prévue de la demande durant la période de pointe de l’été 2018 (APS) ......................................................................................................... 9
ï‚· TOUFIK FREDJ, PRÉSIDENT DE GENERAL ELECTRIC AFRIQUE DU NORD : “L’américain GE veut développer l’éolien en Algérie” (Liberté) .............. 10
ï‚· Energies renouvelables : Le signal fort de l’état commence à donner des résultats (El Watan) ....................................................................................................................... 12
ï‚· Caci : La gestion du fret en débat (El Moudjahid) .................................................... 14
ï‚· Six ans après la vague des hausses salariales de 2012 : Malaise social sur fond d’érosion du pouvoir d’achat (El Watan) .................................................................. 15
ï‚· Walid Merouani .Chercheur au CREAD : «Trouver un salaire d’équilibre compatible avec la productivité» (El Watan) ............................................................ 17
ï‚· Djazagro : les producteurs d’arômes crient leur désarroi sur la liste des produits interdits à l’importation (Algérie Eco) ...................................................................... 21
ï‚· Salon International de la mesure (MESUREXPO) : Performance (El Moudjahid) .. 22
ï‚· Le pétrole profite des tensions en Syrie (TSA) ......................................................... 23
Commerce ............................................................................................................................................................ 24
ï‚· Le nouveau ministre du commerce promet : "Les prix seront abordables durant le Ramadhan" (L’Expression) ....................................................................................... 24
ï‚· APN: adoption du projet de loi sur les conditions d'exercice des activités commerciales (APS) ................................................................................................. 25
ï‚· Le projet de loi sur le commerce électronique opte pour les sanctions financières (Algérie Eco) ............................................................................................................. 27
Coopération ......................................................................................................................................................... 29
ï‚· 45e session de la Conférence arabe du travail: Zemali passe en revue l'expérience algérienne en matière d'emploi (APS) ...................................................................... 29
Veille ..................................................................................................................................................................... 30
ï‚· Interdiction de la pêche de l’espadon du 1 janvier au 31 mars de chaque année (Algérie Eco) ............................................................................................................. 30
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A la une
Réforme économique et réduction des importations : Djellab fixe ses priorités (L’Expression)
Le nouveau ministre du Commerce entend poursuivre la politique des réformes et la diminution des importations. «Nous allons poursuivre les réformes économiques initiées par le président de la République et la réduction des importations», a déclaré Saïd Djellab, en marge du vote des projets de lois hier, par l'APN. Le ministre a promis de revenir sur les dossiers lors d'une rencontre qu'il animera prochainement. Revenant sur le vote des deux projets de loi portant sur les conditions d'exercice de l'activité commerciale et celui sur la protection du consommateur, le ministre a qualifié ce vote de positif. «Ce vote va permettre d'apporter beaucoup de souplesse, je cite à titre d'exemple la création d'un portail électronique», a déclaré le ministre en précisant que le citoyen peut s'inscrire au registre de commerce pour la création de son entreprise sans autorisation préalable.
Le ministre a également affirmé que le projet de loi sur la protection du consommateur va garantir à ce dernier ses droits, entre autres la résiliation du contrat de consommation en cas de non-satisfaction. Les deux projets de loi ont été adoptés par la majorité des députés. La séance, présidée par le président de l'Assemblée, Saïd Bouhadja a été marquée par un consensus. Les partis, toutes mouvances confondues, ont apporté leur soutien aux projets de lois sans condition. Hormis les rectifications apportées par la commission qui portent sur la forme, aucun amendement n'a été proposé.
Le projet relatif aux conditions d'exercice des activités commerciales prévoit l'insertion de nouvelles dispositions instituant un ancrage juridique pour la création d'entreprises en ligne. Il porte même sur la création d'un portail électronique, hébergé par le Centre national du registre du Commerce (Cnrc), qui permettra aux créateurs d'entreprises d'enregistrer en ligne leurs entreprises et de recevoir en même temps un identifiant reconnu par les institutions concernées, et ce, en vue d'améliorer le climat des affaires.
Le texte prévoit de revoir les fermetures non organisées des commerces et des permanences dans le but d'assurer un meilleur approvisionnement du marché et d'éviter des situations de manque des biens et des services
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durant les périodes de congés ou de fêtes légales. Quant au projet portant sur la protection du consommateur, il vise à renforcer le contrôle sur les produits contrefaits pour assurer la disponibilité des produits de qualité aux citoyens. Ce projet encadre les conditions et les modalités d'application des dispositions relatives aux services après-vente et prévoit l'instauration du droit de rétractation pour toute vente de produits dans le cadre du contrat de consommation, à l'instar des normes internationales. Par ailleurs, le projet de loi sur l'apprentissage a été également adopté par la majorité sans faire l'objet d'amendements.
Le président Bouteflika inaugure la mosquée Ketchaoua restaurée et les extensions du métro d'Alger (APS)
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé lundi lors d'une visite dans la capitale, à l'inauguration de la mosquée Ketchaoua après sa restauration et de deux extensions du Métro d'Alger reliant la Grande-Poste à la Place des Martyrs et Hai El Badr à Ain Naadja.
Le président Bouteflika était accompagné par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, et le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh.
Le président de la République a ainsi procédé à l'inauguration de la mosquée Ketchaoua située à l'entrée de la Casbah. Considérée comme un monument historique classé au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO, la mosquée Ketchaoua a été fermée en 2008 après sa dégradation suite notamment au séisme qui a frappé Alger et ses environs en mai 2003.
Les travaux de restauration de ce site ont été assurés par l'Agence turque de la coordination et de la coopération (TIKA), avec l'apport d'entreprises et d'archéologues algériens, en vertu de l'accord signé en septembre 2013 par les autorités algérienne et turque.
La construction de cette mosquée, une des plus célèbres d'Alger, remonte à plus de quatre siècles. Mélange de styles architecturaux romano-byzantin et arabo-turc, elle a été bâtie vers 1613 et agrandie en 1794.
Elle a été transformée, pendant l'ère coloniale, en cathédrale, avant de retrouver sa vocation de lieu de culte musulman à l`indépendance du pays.
Le chef de l'Etat a, par la suite, procédé à l'inauguration de la nouvelle station de métro de la place des Martyrs où il a assisté à une projection vidéo détaillant les différentes étapes du projet d'extension du métro au niveau de la capitale.
Avec les deux extensions (Grande-Poste - Place des Martyrs et Hai El Badr - Ain Naadja), le Métro d'Alger s'étend actuellement sur une longueur de quelque 18 km et se compose de 16 stations allant de la Place des Martyrs
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jusqu'à El-Harrach, pour atteindre une distance de 35 km à la fin du projet.
Grâce à l'entrée en service de la ligne la Grande poste-Place des Martyrs (longue de 1,7 km) et celle de Ain Nâadja-Hai El Badr (3,6 km), cinq nouvelles stations ont ainsi vu le jour.
Avant l'inauguration de la station de métro de la place des Martyrs, située dans la zone de l'antique cité d'Icosium, dont des vestiges ont été découverts lors des travaux de réalisation du métro, le chef de l'Etat a visité une exposition mettant en avant un riche patrimoine archéologique retraçant les principales époques de l'histoire d'Alger. Des pièces de monnaies, des poteries et diverses mosaïques ornées de motifs polychromes trouvées dans ce site y sont exposées.
Après avoir procédé à l'inauguration de la mosquée Ketchaoua et de la nouvelle station du métro de la place des Martyrs, le président Bouteflika a pris le métro jusqu'à la station d'Aïn Naâdja où un accueil des plus chaleureux lui a été réservé par les habitants de ce quartier populaire comme cela a été le cas à la place des Martyrs où il a été accueilli par des salves de baroud et des youyous.
Baromètre du FCE : Baisse de l’activité dans deux secteurs, et prévision négative pour l’emploi les 3 prochains mois (Algérie Eco)
Dans son enquête mensuelle dénommée «Baromètre des Chefs d’Entreprises» pour le mois de mars 2018, le FCE a relevé une stabilisation de l’indice de confiance global (toutes activités économiques confondues), en affichant la même valeur que le mois de février dernier. Mais, une baisse de l’activité a été enregistrée dans deux secteurs, notamment, le BTPH et les Industries Hors Agroalimentaires, avec une prévision d’une baisse de l’indicateur de l’évolution de l’emploi dans l’entreprise pour les 3 prochains mois.
«Durant les mois de mars et février 2018, l’indice de confiance global (toutes activités économiques confondues) s’est stabilisé et affiche la même valeur : -17», peut-on lire dans l’enquête du FCE parvenue à notre rédaction.
Dans le même rapport, le FCE note une amélioration de l’indice de confiance dans deux secteurs d’activité, et un recul de celle-ci dans deux autres.
Dans ce sens, le FCE indique dans son document « une amélioration dans deux secteurs :Le secteur des Servicesqui affiche une valeur -18 en mars contre -28 en février, soit une progression de 10 points.Le secteur de
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l’Industrie Agroalimentaire (IAA) qui affiche une valeur -13 en mars contre -16 en février, soit une hausse de 3 points».
Par contre que, les deux autres secteurs que sont (le BTPH et le secteur des Industries hors agroalimentaires) enregistrent un recul. «Le secteur du BTPH a baissé de 8 points. Il passe d’une valeur -21 en mars à -13 en février.Le secteur des Industries (Hors IAA) affiche une valeur -14 en mars contre -12 en février, soit un recul de 2 points», note-t-on dans le même rapport.
Le FCE relève aussi une baisse des perspectives de production et du niveau des stocks de produits fabriqués ainsi que, la baisse du niveau des commandes, et ce dans tous secteurs d’activités confondus. «On remarque également une baisse des perspectives de production de 22 points (-1 en février à -23 en mars) et le niveau des stocks de produits fabriqués dégringole de 27 points (4 en février à -23 en mars), ainsi qu’une baisse du niveau des commandes, tous secteurs d’activités confondus, de 8 points (-44 en février à -52 en mars), précise le Forum des Chefs d’entreprises dans son enquête.
Cette situation, selon la même source, a eu pour conséquence «une prévision d’une baisse de l’indicateur de l’évolution de l’emploi dans l’entreprise pour les 3 prochains mois, celui-ci passe de -1 point en février à –13 en mars».
Par régions géographiques, le FCE indique que «l’indice de confiance des chefs d’entreprise de la région Centre enregistre une amélioration de 6 points (-19 en mars contre -25 en février)», en ajoutant que pour les régions Ouest et Est «l’indice de confiance enregistre une baisse, soit de 22 points pour l’Ouest (-26 en mars contre -4 en février) et une baisse de 4 points pour l’Est (-13 en mars contre -9 en février)».
Pour l’Union Européenne, selon la même enquête «l’indice de confiance de l’ensemble des industriels de l’UE et de la France enregistre une baisse au troisième mois depuis le début de l’année 2018». En précisant que «l’UE enregistre une valeur de 5,5 points en mars contre 7,3 en février, soit un recul de 1,8 point. Celui de la France s’est dégradé de 1,3 point et affiche une valeur de 2,4 points en mars contre 3,7 en février».
Activité industrielle : baisse des effectifs au 4ème trimestre 2017 (Algérie Eco)
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L’activité industrielle a connu une baisse d’effectifs au quatrième trimestre 2017. C’est ce qui ressort de l’enquête de l’APS effectuée auprès des chefs d’entreprises. Ces derniers ont déclaré que plus de 83% des concernés du secteur public et la majorité de ceux du secteur privé jugent le niveau de qualification du personnel suffisant. Près de 11% des enquêtés du secteur public et 31% de ceux du privé déclarent avoir trouvé des difficultés à recruter, notamment du personnel de maitrise et d’encadrement. Près de 42% des chefs d’entreprises du secteur public et plus de 74% de ceux du privé ne pourront pas produire davantage en embauchant du personnel supplémentaire.
Aussi, et selon l’opinion des chefs d’entreprises enquêtés, l’activité industrielle poursuit sa tendance à la hausse au quatrième trimestre 2017. La hausse est plus prononcée selon les concernés du secteur public. Plus de 80% des enquêtés du secteur public et plus de 31% de ceux du privé déclarent avoir utilisé leurs capacités de production à plus de 75%. Le niveau d’approvisionnement en matières premières a été inférieur à la demande exprimée selon près de 15% des premiers et près de 8% des seconds, ce qui a engendré des ruptures de stocks à plus de 9% des concernés du secteur public et à plus de 5% de ceux du secteur privé.
Près de 73% des enquêtés du secteur public et plus de 41% de ceux du privé ont connu des pannes d’électricité, conduisant à des arrêts de travail, inférieurs à 6 jours pour l’ensemble des concernés du secteur public et allant jusqu’à 12 jours pour la plupart de ceux du privé. Par ailleurs, l’approvisionnement en eau a été suffisant selon la majorité des enquêtés du secteur public et selon 43% de ceux du privé.
La demande en produits fabriqués a connu une hausse au quatrième trimestre 2017. La hausse est plus prononcée selon les enquêtés du secteur public. Plus de 88% des chefs d’entreprises du secteur public et près de 87% de ceux du privé ont satisfait toutes les commandes reçues. Cependant, il subsiste des stocks de produits fabriqués pour la majorité des enquêtés des deux secteurs, situation jugée anormale par l’ensemble des concernés du secteur public et par près de 67% de ceux du privé.
Quant à l’état de la trésorerie, elle est jugé bon selon près de 71% des chefs d’entreprises du secteur public et près de 51% de ceux du privé. Il reste normal, selon près de 27% des premiers et 46% des seconds. Les charges élevées, l’allongement des délais de recouvrements des créances et le remboursement des emprunts continuent d’influer sur l’état de la trésorerie. Près de 5% des chefs d’entreprises du secteur public et plus de 75% de ceux du privé ont recouru à des crédits bancaires et la plupart n’a pas trouvé de difficultés à les contracter.
Pour le premier trimestre 2018, les chefs d’entreprises enquêtés des deux secteurs prévoient une hausse de la production, de la demande, des prix de ventes et des effectifs. Par ailleurs, ils envisagent de bonnes perspectives de leur trésorerie pour les trois prochains mois.
APN : adoption de trois projets de loi (Algérie Eco)
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Sans aucun amendement proposé par les députés, le projet de loi sur la protection du consommateur et la répression des fraudes a été adopté aujourd’hui par l’Assemblée populaire nationale (APN), ainsi que celui relatif aux conditions d’exercices des activités commerciales et le projet de loi fixant les règles applicables en matière d’apprentissage.
A la fin du la séance du vote, et en s’exprimant sur la loi relative aux conditions d’exercices des activités commerciales, le nouveau ministre du commerce Mohamed Djellab a indiqué que cette loi « permettra beaucoup de souplesse et va nous permettre de créer un portail électronique pour la création des entreprises, ce qui va nous permettre d’améliorer le classement de l’Algérie dans la création des entreprises ».
Djellab a souligné aussi que le projet de loi «permettra aussi à l’opérateur algérien peut s’inscrire au registre de commerce sans passer par la procédure préalable sauf pour l’éducation qui ont leur propre règlement. Pour ce qui est de la loi sur la protection du consommateur et la répression des fraudes, le texte « consolide davantage les droits du consommateur» a indiqué M Djelab. A ce propos, ce dernier texte de loi qui modifie et complète la loi de février 2009 relative à la protection du consommateur et de la répression des fraudes, encadre les conditions et les modalités d’application des dispositions relatives aux services après-vente et prévoit l’instauration du droit de rétraction pour toute vente de produits dans le cadre du contrat de consommation à l’instar des normes internationales.
D’autre part, dans le cadre de la coordination intersectorielle pour la lutte contre la contrefaçon, un article est introduit portant sur les mesures conservatoires pouvant être opérées sur des produits suspectés de contrefaçon. Par ailleurs, les agents de la répression des fraudes relevant du ministère chargé de la protection du consommateur peuvent procéder à l’admission temporaire ou à un refus d’admission aux frontières des produits importés, à des consignations, à des saisies, à des retraits temporaires ou définitifs et à la destruction des produits ainsi qu’à la suspension temporaire d’activités ou la fermeture administrative des locaux commerciaux.
Concernant le projet de loi fixant les règles applicables en matière d’apprentissage, sa promulgation accordera une place centrale à l’apprentissage à travers une démarche adaptée aux besoins de l’économie nationale et qui associe largement les entreprises et les employeurs, prévoie notamment « la création d’une banque de données auprès de l’administration centrale du ministère de la formation professionnelle.
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Energie électrique: une hausse prévue de la demande durant la période de pointe de l’été 2018 (APS)
La demande en matière d’énergie électrique durant la période de pointe coïncidant avec la saison estivale de l’année 2018 devrait atteindre 15800 MGW, en hausse par rapport à la même période de l’année 2017 (14250 MGW), a indiqué dimanche à Aïn Defla, le PDG du groupe Sonelgaz, Mohamed Arkab.
Cette situation exige le redoublement des efforts de la part de Sonelgaz afin de faire en sorte qu’il n y ait pas ou peu de coupures, a souligné Arkab au cours d’une réunion de travail tenue au siège de la wilaya à la fin de sa visite de travail, faisant état du rajout, durant la période considérée, de 1500 MGW au volume de la production annuel estimé à 18 000 MGW.
Faisant remarquer que 20 à 25 % de la production annuelle d’électricité sert de réserve à laquelle il est recouru lorsque la nécessité s’impose, il a noté que la rationalisation de l’utilisation de l’électricité pourrait contribuer à économiser de grosses sommes d’argent.
D’aucuns ignorent que Sonelgaz investit quelque 3 milliards de dollars par an, un effort qui sera certainement davantage rentabilisé si le gaspillage de l’électricité n’avait pas atteint les proportions que tout un chacun connait , a-t-il assuré.
Evoquant Aïn Defla, il a assuré que ses besoins en matière de gaz et d’électricité seront satisfaits d’ici à 2028, soulignant que le programme de distribution gaz de la wilaya sera achevé d’ici trois années.
Le taux de desserte en gaz passera à l’échéance indiquée à 100 %, a déclaré Arkab, faisant état dans ce cadre d’une enveloppe de 1,5 milliards de dinars dégagée entre Sonelgaz et les services de la wilaya de Aïn Defla en vue de mettre à exécution ce projet.
Il a indiqué que sa visite s’inscrit dans le cadre de l’inspection des ouvrages en cours de réalisation notamment ceux permettant d’améliorer la qualité des prestations durant la saison estivale où un pic de la consommation énergétique est généralement observé.
Se félicitant que le programme 2005-2009 ait été réalisé dans sa totalité, il a fait remarquer que le programme 2010- 2014 ait connu quelques perturbations au regard des difficultés de la mobilisation des fonds nécessaires découlant de la situation financière du pays.
Le même responsable a soutenu que l’effort de l’Etat visant la consolidation de l’accès à l’énergie ne va pas s’arrêter car, a-t-il dit, il s’agit d’un programme tracé par le président de la République, refusant de parler de gel des opérations mais plutôt de différé.
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Il n y a ni gel ni annulation des opérations entreprises par le groupe Sonelgaz mais, en vérité, il y a lieu de parler de planning et de priorisation en vue de lancer les opérations qui ne peuvent pas attendre au regard de leur portée économique et sociale , a-t-il expliqué, observant que l’extension du parc logement de la wilaya et l’implantation de nouvelles zones industrielles nécessitera, inévitablement, un accroissement en matière de la demande énergétique.
A la fin de cette rencontre, le PDG du groupe Sonelgaz a procédé à l’installation de M.Khellakhi Slimane au poste de directeur de l’antenne locale de la Société de Distribution de l’Electricité de l’Ouest (SDO) en remplacement de M.Rebboud Djelloul muté vers la wilaya de Mascara pour le même poste.
Auparavant, M. Arkab a mis en service le centre d’électrification rurale du douar Zeraraka (commune de Djellida), et le réseau de raccordement au gaz naturel au profit des groupements d’habitations Oued Slimane et Driricha (commune de Bir Ould Khélifa) ainsi que 435 familles au niveau de la commune de Aïn Lechiakh.
A El Attaf, il a inspecté le projet de réalisation d’une agence commerciale de Sonelgaz avant de se rendre au transformateur électrique de haute tension (30/60 kv).
Au niveau du douar Drabla relevant de la commune d’El Amra, il a enfin procédé à la mise en service du réseau de gaz naturel au profit de 400 familles.
TOUFIK FREDJ, PRÉSIDENT DE GENERAL ELECTRIC AFRIQUE DU NORD : “L’américain GE veut développer l’éolien en Algérie” (Liberté)
L’Algérie, qui n’est pas seulement un pays riche en pétrole et en gaz, dispose également d’un fort potentiel solaire et éolien. Cela vient d’être confirmé en particulier pour l’énergie éolienne.
En effet, l’américain Général Electric (GE), leader mondial dans les énergies renouvelables, vient d’identifier des zones étendues dans l’extrême-sud du pays où les vents atteignent 9 mètres/seconde et qui sont susceptibles d’abriter des parcs éoliens d’une capacité de production d’électricité de 1 000 MW, a-t-on appris auprès de son représentant. En Europe et aux États-Unis, il y a peu de zones vierges comme celles du Sud algérien où les vents atteignent 9m/s. Les sites ayant cette capacité accueillent dans leur quasi-totalité déjà des parcs éoliens dans les pays occidentaux.
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C’est pourquoi General Electric s’intéresse au développement de l’énergie éolienne en Algérie. “GE considère que l'Algérie est un marché stratégique dans la région. Notre présence et notre empreinte témoignent de notre engagement envers le pays. Nous ne sommes pas seulement intéressés par le développement de l'énergie éolienne en raison de notre présence historique en Algérie, mais parce que nous croyons fermement que cette technologie peut apporter une valeur ajoutée au mix énergétique algérien. À long terme, nous considérons que le vent peut être tout aussi compétitif que le gaz, les capacités de gaz économisé par la génération éolienne permettraient d'augmenter les recettes provenant des exportations de gaz. À ce stade, nous étudions la meilleure façon de développer une chaîne d'approvisionnement éolienne dans le pays qui peut alimenter les projets éoliens à venir en Algérie et potentiellement être également disponible pour l'exportation. Ces types de projets nécessiteront, certainement, la mise en place de partenariats stratégiques avec les principales parties prenantes en Algérie, du secteur public et du secteur privé. Travailler main dans la main avec les entreprises algériennes est, en effet, une priorité pour GE. Ce que nous faisons actuellement avec Sonelgaz pour la construction et le démarrage de l’usine de Batna est un exemple concret de l’investissement fait par GE pour développer des projets industriels dans le pays…”, a relevé Toufik Fredj dans un entretien accordé en exclusivité à Liberté.
Mais pour développer l’éolien en Algérie, tout un écosystème reste à construire. “Cet écosystème devra être capable de survivre au-delà des commandes publiques des premières années et de faire face à la compétition internationale. GE, au travers de sa global supply chain, sera alors capable d’offrir des opportunités sur les marchés extérieurs aux entreprises algériennes les plus compétitives dans les énergies renouvelables”, suggère-t-il.
Concernant le financement du développement de l’éolien et de manière générale des énergies renouvelables, les solutions existent. “Nous travaillons sur plusieurs types de financements en Algérie avec différentes institutions, cependant la structuration de ce type de financement ne pourra s’envisager sans l’accord préalable des autorités financières du pays ainsi que celui de nos clients”, a indiqué Toufik Fredj. La voie est donc toute tracée. Il s’agit de confirmer cet important potentiel éolien avant d’installer des parcs éoliens dans le Su dalgérien. Une capacité dans une première étape de production d’électricité de 1 000 MW pourrait été obtenue à partir de l’éolien.
La combinaison de l’éolien avec d’autres sources d’énergie comme le solaire et le gaz, pourrait faire économiser à l’Algérie plusieurs milliards de dollars, selon Manar Al-Moneef, la présidente de GE Renouvelable Afrique du Nord-Moyen Orient-Turquie. De nouveaux acteurs devront donc émerger pour permettre ces évolutions.
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Energies renouvelables : Le signal fort de l’état commence à donner des résultats (El Watan)
L’Algérie est sans doute l’un des pays les mieux lotis au monde en matière d’énergies renouvelables qui se déclinent sous formes d’énergie solaire, éolienne, géothermique et celle tirée de la biomasse. Si le soleil avec son potentiel d’irradiation de plus de 5000 Wh/m2 (10 fois la consommation mondiale) est à l’évidence la source plus généreuse en la matière, les trois autres sources d’énergies renouvelables ne sont pas négligeables et méritent attention.
La stagnation de la production d’hydrocarbures couplée à une croissance démesurée de la consommation nationale a suscité une forte réaction du gouvernement qui a décidé de prendre à bras le corps cet épineux problème de réduction des quantités d’hydrocarbures exportables. Un premier programme d’énergie renouvelable de 22.000 MW à long terme a ainsi vu le jour dès l’année 2011 avec pour objectif de mettre en place à l’horizon 2030 une capacité de production d’électricité de 12.000 MW essentiellement destinée à la consommation intérieure.
Ce potentiel d’énergie comportera 10.575 MW en photovoltaïque, 2000 en thermosolaire, 2.000 en éolien et le reste entre biomasse, géothermie et cogénération. Un second programme de 10.000 MW destiné à dégager une quantité considérable de gaz naturel aujourd’hui réservé à la production d’électricité, pour les destiner à l’exportation, a également été lancée mais il a, pour diverses raisons, pris du retard.
Ces deux programmes ont été accompagnés par la promulgation d’un arsenal juridique favorable à la promotion des énergies renouvelables à travers, non seulement, les incitations destinées à l’investissement dans les filières de l’énergie renouvelable et des diverses formes d’usages qui en seront fait, mais aussi, à la promotion de l’industrie du renouvelable et, notamment, la fabrication locale d’un part significative des équipements de production.
Dans le cadre de ces programmes il n’a, malheureusement, été réalisé à ce jour qu’une capacité de production de 354 MW, sur les 10.000 programmés. Bien que très timide la production d’énergie photovoltaïque et la fabrication locale de panneaux photo voltaïques constituent l’essentiel des résultats somme toute modestes.
Au ministère de l’Énergie on retient 2018 comme année effective du démarrage de cet ambitieux programme avec notamment le lancement des appels d’offres pour la réalisation d’une première tranche de 4050 MW. On prévoit de créer dans ce cadre une société par actions en mesure de financer, construire et exploiter un certain nombre de centrales photovoltaïques de 1030 MW chacune. Il est également question de constituer une société industrielle dont l’objectif est de réaliser et exploiter plusieurs usines de fabrication d’équipements et composants de centrales photovoltaïques. Potentialités inexploitées
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Bien que son potentiel soit beaucoup plus modeste que le solaire l’énergie éolienne retient elle aussi l’attention des pouvoir publics algériens qui ont inscrit bon nombre d’actions à entreprendre pour la développer du mieux possible. Le programme national d’énergies renouvelables prévoit la réalisation d’une capacité éolienne de 5.010 MW, dont 1010 MW à l’horizon 2020, et le reste de 4000 MW à l’horizon 2030.
Le programme ayant pris du retard on ne compte aujourd’hui qu’une modeste ferme pilote éolienne de 10 MW réalisée par la Sonelgaz à quelques encablures de la ville d’Adrar.
Pour ce qui est de l’énergie géothermique, le potentiel algérien à exploiter est constitué d’environ 240 sources géothermales performantes (entre 50 et 65°), pratiquement toutes localisées dans la partie nord du pays et un millier d’autres d’importance diverses dans le sud algérien. L’usage de cette énergie à des fins domestiques et agricoles (chauffage de serres), comme cela a déjà été fait à Touggourt, permet déjà de produire une dizaine de MW d’énergie essentiellement destinés à l’agriculture locale.
La biomasse constitue aussi une source privilégiée d’énergie sur laquelle le gouvernement va beaucoup miser. Le potentiel est énorme puisque l’Algérie génère bon an mal an, entre 10 et 12 millions de tonnes de déchets ménagers et agro-industriels qui sont pour l’essentiel rejetés dans des décharges (46%), ou des centres d’enfouissement techniques (36%).
Seuls 10% de ces déchets sont recyclés, le reste étant abandonné, alors qu’ils peuvent constituent un potentiel d’énergie non négligeable. Leur valorisation par méthanisation pourrait produire environ 974 millions M3 de biogaz et prés de 1750 GMh d’électricité.
Cette biomasse se trouve également dans une centaine d’usines d’épuration d’eaux vannes desquelles sont rejetées environ 250.000 tonnes de boue chaque année. De quoi produire 23 millions M3 par an de biogaz et 41 GWh d’électricité.
Une étude effectuée à la fin de l’année 2015, pour le compte du premier ministère, évoque également les déchets agro-industriels pouvant faire l’objet d’une valorisation énergétique appréciable par incinération ou méthanisation, à l’image des grignons d’olives dont le pouvoir calorifique est important. On évoque déjà la possibilité de tirer environ 215 GWh des millions de tonnes de grignons rejetés annuellement par les fabricants d’huile d’olives. Leur potentiel annuel est évalué à 215 GWh.
En plus de ces déchets ménagers et agricoles, le document évoque la possibilité de tirer de l’énergie à partir des déchets industriels provenant de l’activité pétrolière et de la consommation de produits pétroliers eux-mêmes.
Il s’agit des hydrocarbures rejetés avec les eaux polluées au pied des gisements pétroliers, des sites de raffinage, des sites de stockage, et des bourbiers de forage, sans omettre les rejets d’huiles usagées, de pneumatiques et autres objets en plastic ou en caoutchouc.
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Caci : La gestion du fret en débat (El Moudjahid)
C’est au siège de la Chambre algérienne du commerce et d’industrie, que des experts ont débattu, hier, de la problématique de la gestion du fret. Dans son intervention, Mohamed Boukechoura, expert dans le domaine du transport maritime, relève, de prime abord, que dans les pays développés, le prix du fret représente 5 à 10% de la valeur de la marchandise, tandis qu’en Algérie et dans d’autres pays en développement, il atteint, dans certains cas, les 30%.
Dans son intervention, l’expert relève la nécessité de maîtriser les coûts, relevant l’existence d’une multitude d’opérations «inutiles» après la réception de la marchandise et son corollaire de coûts supplémentaires. «La partie fret reste invisible du fait de l’opacité du domaine qui reste confinée dans les sphères fermées», ajoute l’intervenant. D’autre part, il dénonce, pour le transport maritime, l’invasion des compagnies étrangères suite au «déclin» de la Cnan. Nombre d’experts estiment que la CNAN couvre 3% des besoins de l’Algérie en matière de transport maritime de marchandises, et 97% sont couverts par des entreprises étrangères dont, entre autres, MAERSK LINES et CMA CGM. Pour parer à ce déficit qui fait que les tarifs de transport maritime de marchandises sont les plus élevés en Méditerranée, il a été envisagé d’ouvrir le secteur au privé national. Mais on n’est pas encore à ce stade. Si l’orateur ne s’oppose pas à leur présence en Algérie, il affirme qu’il est inadmissible de voir notre économie prise en otage par ces compagnies étrangères. À ses yeux, la solution consiste à gérer le fret, et non à acheter des navires. De son côté, Farid Yala, expert international dans le développement portuaire, note que le fret est lié à l’attractivité du pays, précisant que dans les pays développés, la moyenne de traitement est de 300 conteneurs/heure. En Algérie, on en est qu’à une vingtaine de conteneurs. Il n’est un secret pour personne, l’Algérie dépense annuellement des sommes colossales en devises dans le transport maritime des marchandises, au moment où les frais des prestations logistiques représentent 30% de la totalité des produits exportés, contre un taux de pas plus de 10% signalé en Europe. Le ministre des Transports, M. Zaâlane, avait considéré que cette situation «incite à oeuvrer au développement de ce secteur vital et à mettre un terme à cette dépense continue, en assurant en premier lieu la qualification de la ressource humaine». Plus explicité, il soulignait que «le secteur du transport maritime a besoin plus que jamais de développer ses capacités et compétences considérées comme vitales pour l’économie nationale». Le ministre avait également réitéré la volonté des pouvoirs publics, à soutenir et à renforcer la coopération entre l’entreprise économique et l’université, en vue du développement de la ressource humaine, considérée comme étant la base même du développement national.
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Six ans après la vague des hausses salariales de 2012 : Malaise social sur fond d’érosion du pouvoir d’achat (El Watan)
Depuis le début de l’année en cours, les mouvements de protestation se multiplient dans plusieurs secteurs, essentiellement l’éducation et la santé. Cette contestation est menée par une classe moyenne de plus en plus confrontée à l’érosion du pouvoir d’achat avec la flambée des prix et la dévaluation du dinar. Certes, les revendications exprimées jusque-là par les enseignants et les résidents grévistes ne sont pas d’ordre salarial mais elles ont un lien direct avec ce point.
La dégradation des conditions socioprofessionnelles dans ces secteurs est en effet à chaque fois mise en avant par les protestataires.
Et c’est le cas aussi pour les travailleurs d’autres secteurs, dont les représentants à travers les syndicats autonomes ne cessent de soulever le problème de la baisse du niveau de vie dans ce contexte de crise.
Une baisse accentuée par la dévaluation du dinar et la stagnation des rémunérations, puisque depuis la vague des revalorisations de 2011 et 2012, les salaires n’ont pratiquement pas bougé dans de nombreux secteurs, principalement dans la Fonction publique, où le ras-le-bol est exprimé de part et d’autre. Les changements prévus dans le cadre de l’avant-projet de loi portant code du travail ne sont pas pour rassurer les travailleurs.
Pour de nombreux syndicalistes, l’urgence est à l’amélioration du pouvoir d’achat. Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) nous le dira clairement en évoquant les motivations de la dernière grève des 21 et 22 février: «Ce sont des revendications à caractère social.
Nous n’avons pas d’autre voie pour sauvegarder les acquis avec un pouvoir d’achat anéanti par la dévaluation du dinar.» Et de s’interroger : «Qu’a-t-on fait pour mériter cela nous les fonctionnaires ? Nous sommes pourtant des producteurs indirects.» Notant que les syndicats autonomes sont conscients des enjeux de l’heure, il poursuivra : «C’est bien beau de gérer l’embellie, mais faudrait-il aussi savoir gérer la crise.
Et là la véritable question est de s’attaquer à la gestion des deniers publics et des finances sectorielles, mais aussi de revoir la politique salariale et fiscale.»
Un avis que partage Lyes Merabet du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), pour qui le problème ne réside pas uniquement dans la revalorisation du salaire mais dans le niveau de vie et le statut social. «Pour ces points, le gouvernement a montré ses limites dans la lutte contre la spéculation, source de l’inflation.
Nous nous retrouvons donc aujourd’hui avec des salaires amoindris», regrettera-t-il, proposant dans le même sillage la mise en place d’un observatoire pour la protection du pouvoir d’achat et mettant en garde par ailleurs contre les conséquences attendues du projet du code du travail.
Défaut d’anticipation
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Le constat de Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat national autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) va dans le même sens. Pour lui, la problématique réside dans l’érosion du pouvoir d’achat, résultat selon lui de l’absence d’une politique salariale planifiée. «Les pouvoirs publics n’anticipent pas. Ils règlent les problèmes avec des solutions conjoncturelles en courant derrière la paix sociale. D’où l’amoncellement de toutes ces difficultés et cette colère sociale.»
Sadek Dziri, secrétaire général de l’Union nationale des professionnels de l’éducation et de la formation (Unpef) appelle aussi à assurer l’équilibre du pouvoir d’achat.
Même son de cloche chez le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap). «Nos salaires n’ont pas de valeur», fera remarquer amèrement Rachid Malaoui, premier responsable de ce syndicat, tout en mettant l’accent sur la gravité de la situation.
Il tiendra à rappeler que l’effervescence ne s’est pas arrêtée ces dernières années sauf qu’aujourd’hui, on assiste à des mouvements corporatistes avec le malaise dans la santé et l’éducation.
Une situation que lie M. Malaoui aux défaillances en matière de gouvernance politique et économique. Mais aussi aux dysfonctionnements dans l’administration, comme l’illustre la gestion au niveau des différentes directions de l’éducation pour ne citer que cet exemple, à l’origine de la grève déclenchée à Béjaïa et Tizi Ouzou, avant de toucher d’autres wilayas et de perdurer, au détriment de tout un secteur et de toute l’économie, même s’il semble pour l’heure difficile de mesurer l’impact de tous ces mouvements, comme nous le précise l’économiste Souhil Meddah (voir encadré).
Exclusion
Cette situation était prévisible dès les premiers indices de la crise financière que travers le pays. Début 2015, Mohamed Benguerna, chercheur au Centre de recherche en économie appliquée au développement (Cread) nous disait : «Il faudra s’attendre que la classe moyenne réagisse en usant de différentes formes pour manifester son mécontentement.
Surtout que celle-ci constitue de plus en plus la cheville ouvrière de notre système socio-économique.» Et c’est justement le cas. «Dans ce cadre, il est utile d’avoir une intelligence de la situation pour dialoguer, écouter, convaincre cette classe moyenne des nouveaux enjeux et défis et surtout lui signifier son implication active dans ces nouveaux défis et que cette nouvelle bataille de la diversité économique pour sortir de cette dépendance pétrolière est une affaire sociétale loin des expertises économistes et des alternatives de laboratoire et de salons.
Nous avons besoin de l’intelligence de toutes les catégories sociales et cette classe moyenne est un vecteur important pour peu qu’ on la mette à contribution dans ces différents domaines», ajoutait-il.
Or, dans cette grande ébullition sur le front social et cette montée au créneau des travailleurs, les syndicats autonomes sont exclus du processus de dialogue avec le gouvernement. C’est en fait l’ingrédient manquant pour régler ces conflits à répétition.
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Entre-temps, les pertes s’accumulent à tous les niveaux et ne font qu’accentuer la tension, avec l’annonce d’autres mouvements de protestation. Une réaction adoptée au nom de «la stabilité» comme a encore tenu à le souligner le chef de L’Etat, Abdelaziz Bouteflika, dans son message aux travailleurs à l’occasion du 24 Février, au moment où la contestation tend à s’élargir.
Acquis menacés
«Il faut rappeler que les acquis sociaux, la réduction durable du niveau de chômage ainsi que les nombreuses réalisations socio-économiques n’ont pu être obtenus que grâce au rétablissement de la paix et de la stabilité qui ont prévalu tout au long de ces dernières années», lit-on dans son message, où l’accent est mis sur la nécessité d’élaborer «une politique de développement inventive, soucieuse de justice sociale qu’il nous revient aujourd’hui de mener dans une situation exceptionnelle, où la diversification de notre économie, dans un contexte de crise, impose rigueur et moralisation de la gouvernance».
Il appellera par ailleurs les travailleurs «à veiller à ce que la défense légitime et vigilante de leurs droits aille de pair avec l’observation effective et régulière de leurs devoirs et obligations, dans cette phase si cruciale du développement national». Une manière de noter que la grève n’est pas l’ultime recours pour exprimer des revendications, puisqu’il lie cette question à l’accomplissement des devoirs, allusion faite aux enseignants et médecins grévistes.
Donc, au lieu d’un dialogue effectif, les pouvoirs publics essayent de jouer sur la fibre des sentiments en mettant en avant le contexte de crise économique. Une démarche qu’ils n’adoptaient pas auparavant quand la situation financière du pays le permettait. «Mais pas à travers la prise en charge effective des doléances exprimées, à l’exemple de l’élaboration des statuts particuliers ou d’une politique salariale clairement étudiée.
Tout au long de ces années, les pouvoirs publics ont répondu à la protestation par la distribution de la rente au nom de la stabilité et maintenant que la crise est là, on use de la force de la répression», résume un ancien syndicaliste du Conseil des lycées d’Algérie (CLA).
Pour Bachir Hakem, l’enjeu pour le gouvernement est de faire passer la réforme du code du travail en utilisant les enseignants grévistes. «Les responsables cherchent à travers la dernière grève dans l’éducation à incriminer les syndicats de l’éducation dans le seul but de démontrer que les grèves dans ce secteur ne doivent pas exister et doivent être régies par des lois les rendant presque impossibles.
Tout le monde sait que le nouveau code de travail, rend la grève presque impossible», nous dira-t-il, précisant que le problème majeur à régler est la révision du statut particulier toujours en attente.
Walid Merouani .Chercheur au CREAD : «Trouver un salaire d’équilibre compatible avec la productivité» (El Watan)
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L’effondrement du pouvoir d’achat se fait de plus en plus ressentir. Comment faire pour assurer l’équilibre en cette période de crise marquée par la multiplication des mouvements sociaux ?
Effectivement, le taux d’inflation, mesurant l’augmentation générale des prix, a connu une hausse en 2017. Il est estimé à 6,5% par l’Office national des statistiques (ONS, 2017).
Cette inflation est souvent tirée par l’augmentation des prix des denrées de première nécessité. L’augmentation des prix sur le marché des biens et services pourrait être atténué par une augmentation de la production ou par la diminution de profit des capitalistes, si l’on croit la théorie des «salaire, prix et profit» de Karl Marx.
Cette théorie montre globalement que l’augmentation des salaires va engendrer une augmentation des prix des produits de première nécessité mais pas de ceux des produits de luxe. Ce qui donne une diminution des profits des capitalistes dans l’industrie des produits de luxe et un mouvement des capitaux vers l’industrie des produits de première nécessité.
Ce dernier secteur va donc assister à une augmentation de la production et donc une baisse des prix jusqu’à rééquilibrer le marché des biens et services. Karl Marx conclut son livre Capital en avançant que l’augmentation des salaires ne devrait nullement engendrer une augmentation des prix mais la baisse de profit pour les capitalistes.
Quid justement de la stratégie menée en matière de salaires en Algérie ?
En économie des marchés du travail, les salaires sont déterminés par l’offre et la demande du facteur travail, mais aussi par les rapports de force entre le patron et ses employés, selon Karl Marx. Ces rapports de force se traduisent souvent par des mouvements de grève des salariés réclamant une augmentation des salaires.
La notion de salaire et sa détermination fait l’objet de divergence entre le capitaliste et l’employé. Le premier voit le salaire comme une contrepartie de la productivité du salarié, à laquelle il ajoute une «plus-value» constituant sa richesse.
Le second (employé) définit le salaire ou la valeur de son travail par un standard de vie traditionnelle assurant l’existence physique et la satisfaction des besoins sociaux permettant de sa reproduction (Karl Marx, 1865).
Si l’on suppose que le salaire ne devrait pas être fixe, la détermination de sa valeur devrait faire continuellement l’objet de discussion entre le patronat, les syndicats et le gouvernement. Ces derniers sont censés
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trouver un salaire d’équilibre compatible avec la productivité des salariés et la conjoncture économique nationale.
Le débat est également focalisé autour du système des retraites. Comment prendre en charge ce dossier sensible ?
Le système algérien des retraites est assez simple à comprendre vu qu’il est unifié et géré par répartition. Le gouvernement se soucie pour son équilibre financier, alors que plusieurs auteurs pensent que le système de retraite n’est pas fait pour être équilibré mais pour prendre en charge une catégorie de la population qui n’est plus en mesure de travailler, les personnes âgées (Dupuis, 2002).
Les auteurs qui, comme le gouvernement algérien, se soucient de l’équilibre financier du système de retraite proposent deux types de réformes pour le rééquilibrer le système : la réforme paramétrique (Blanchet, 2003) et la réforme systémique (Holzman, 2015).
De manière assez classique, les réformes paramétriques consistent à changer l’un des trois paramètres de base du système : le taux de cotisation, le taux de pension ou l’âge légal de départ à la retraite (triangle des retraites).
La cotisation sociale pourrait croître en augmentant le taux de prélèvement ou en augmentant la productivité des travailleurs (les salaires). Cette dernière est meilleure, dans la mesure où le salarié ne se sentirait pas pénalisé.
Une troisième alternative s’offre pour les pays en développement, dont l’Algérie, l’extension de la couverture à tous les salariés sur le marché algérien du travail. Cela permettrait une augmentation immédiate des cotisations sociales.
La deuxième réforme paramétrique consiste en la réduction du taux de remplacement, qui serait pénalisant pour les retraités. Ces derniers verraient leur pouvoir d’achat baisser.
Enfin, la troisième réforme est l’augmentation de l’âge de départ à la retraite. Celle-ci est la plus adoptée, notamment dans les pays à espérance de vie élevé.
Malgré que la réforme systémique — qui consiste à créer un nouveau système de retraite à côté ou remplaçant le système existant — est rarement évoquée dans les débats politiques algériens, les recherches académiques se sont souvent emparées de la question (Merouani et al, 2016). Les systèmes de retraite et de Sécurité sociale algériens souffrent d’une incapacité flagrante dans le recouvrement des cotisations.
Plus de 40% de la population occupée n’est pas affiliée à la Sécurité sociale (enquête emploi, ONS, 2015) et ne contribue donc pas à la Caisse des retraites.
Le système de retraite tel qu’il est conçu aujourd’hui ne serait pas adéquat avec les besoins et les attentes de certaines catégories de travailleurs. Cela explique le désintérêt de ces catégories pour l’affiliation à la Sécurité sociale.
Ce désintérêt des travailleurs, dont les jeunes occupés (enquête Sahwa, 2016), envers la Sécurité sociale persiste depuis des années malgré que l’affiliation soit obligatoire.
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