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Revue de Presse 16 avril 2018 Publié le 16/04/2018 à 11:06

Revue de presse
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Lundi 16 avril 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Présentation à la fin de l’année du bilan de 20 ans de gouvernance de M. Bouteflika : La juste reconnaissance (El Moudjahid) ................................................................... 3
ï‚· Véhicules: nette hausse de la facture d'importation des CKD/SKD sur les 2 premiers mois 2018 (APS) ......................................................................................................... 5
ï‚· Industrie automobile : Le gouvernement a encore tout à prouver… (Reporters) ....... 7
ï‚· Automobile: Pourquoi les prix ne vont pas baisser de sitôt (Maghreb Emergent) ..... 8
ï‚· Entretien : Mohammed Yaddadène, consultant dans le domaine de l’automobile : «Tous les avantages consentis doivent apparaître sur les prix pratiqués» (Reporters) ................................................................................................................................... 10
ï‚· Levée d’interdiction sur l’importation des intrants ; Les opérateurs économiques s’impatientent (El Watan) ......................................................................................... 11
ï‚· Brahim Guendouzi. Professeur d’économie : «Tout le système économique est orienté vers l’importation» (El Watan) ..................................................................... 13
ï‚· Métidji, N’gaous, General Emballage : ces entreprises algériennes en grande forme malgré la crise (TSA) ................................................................................................ 14
ï‚· La France appréhende l’ouverture du marché algérien au blé russe (TSA).............. 16
ï‚· Selon le président de l'Association générale des entrepreneurs algériens : 1 000 entreprises du BTPH ont cessé leur activité (Liberté) .............................................. 18
ï‚· AIDES FINANCIÈRES AUX CATÉGORIES VULNÉRABLES : 60 000 personnes radiées des fichiers (Liberté) ..................................................................................... 19
ï‚· 11e édition des JST: 1.500 participants de 27 pays attendus lundi à Oran (APS) .... 20
ï‚· Bilan du salon Djazagro : des contrats et davantage de visiteurs (TSA) .................. 22
ï‚· "Allure M3" lancé en France : Condor signe son 1er smartphone intégrant l’intelligence artificielle (Maghreb Emergent) ......................................................... 24
ï‚· Marché pétrolier : La demande augmentera de 1,5 Mb/j en 2018 (El Moudjahid) .. 25
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 27
ï‚· L’assurance de personnes porte la croissance de tout le marché des assurances- Hakim Soufi (audio) (Maghreb Emergent) ............................................................... 27
ï‚· Natixis Algérie lance la banque Mobile (Algérie Eco) ............................................. 27
Commerce ............................................................................................................................................................ 28
Coopération ......................................................................................................................................................... 28
ï‚· Guitouni évoque la coopération bilatérale avec les ambassadeurs du Japon et du Bahreïn (APS) ........................................................................................................... 28
Veille ..................................................................................................................................................................... 29
ï‚· INONDATIONS À BATNA, EFFONDREMENT D'UN PONT À BLIDA, CRUE D'OUED À MÉDÉA : Un printemps aux allures hivernales (L’Expression) ........... 29
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A la une
Présentation à la fin de l’année du bilan de 20 ans de gouvernance de M. Bouteflika : La juste reconnaissance (El Moudjahid)
Usant de ses qualités de tribun hors pair, le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, dont l’expérience politique n’est plus à démontrer, vient de fermer, de façon très subtile, la parenthèse des «commentaires exagérés» des adeptes de la culture du pessimisme et de la déchéance.
«L’Algérie n’est pas un tableau noir où il n’y a que des choses négatives à relever», a en effet clamé M. Ouyahia lors de la très médiatisée conférence de presse qu’il a animée samedi au Centre international des conférences (CIC) d’Alger. Si le pays enregistre des progrès et sa situation socioéconomique est en nette amélioration d’année en année, l’essor enregistré dans l’ensemble des domaines résulte incontestablement de la gouvernance judicieuse du Président de la République. Le chef de l’Etat «dirige le pays». N’en déplaise aux partisans des critiques stériles et ceux qui troquent l’encre de leur plume contre du venin, c’est grâce à la sagesse du chef de l’Etat que le pays a pu résister à une crise des hydrocarbures que le Premier ministre a qualifiée de «mortelle» et plus difficile que celle de 1986. «Dieu merci, le pays a pu y faire face grâce aux sages décisions du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dont le paiement de la dette extérieure par anticipation, la création du Fonds de régulation des recettes (FRR), ayant permis au pays de se financer durant trois ans, ainsi que le recours au financement non conventionnel», avait en effet soutenu M. Ouyahia. Des décisions sages mais aussi très pertinentes et bien adaptées aux besoins croissants de la société, devenue plus exigente sur les conditions de son bien-être social, sa sécurité et sa stabilité. Ces deux derniers principes ont été d’ailleurs inscrits au coeur de l’action menée sous la conduite de M. Bouteflika depuis sa première élection en 1999 à ce jour. Avant la fin de l’année en cours, le bilan de la réalisation de 2018, celui du 4e mandat du chef de l’Etat et celui des 20 dernières années de sa gouvernance seront communiqués à l’opinion, a indiqué le Premier ministre. Il a fait savoir que la présentation de ces bilans sera une réponse «pour ceux qui s’interrogent où sont passés les 1.000 milliards de dollars et qui devraient plutôt se dire qu’est-ce qui a été réalisé avec ce montant ? ». En d’autres
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termes, la présentation de ces bilans obéit à conforter le principe de transparence érigé en constante immuable par les hautes autorités de l’Etat dans la gestion du pays. Aussi, le fait de rendre public dans les détails ce qui a été réalisé en 20 années de gouvernance du Président de la République, ce n’est là qu’une juste reconnaissance de ses efforts consentis au service de son pays qu’il a su replacer résolument sur la voie du progrès et de la modernité. « Si on nous posait la question en tant que membres du gouvernement, et à leur tête le Premier ministre nous ne serions que ravis qu’il poursuive ses fonctions à la tête de l’Etat », avait, par ailleurs, soutenu le Premier ministre. A ce propos, il est certain que son souhait ainsi ouvertement exprimé sera largement partagé par la majorité de la société.
Développement socioéconomique
Les réponses chiffrées d’Ouyahia
«Les résultats seront sans aucun doute meilleurs en 2018 sur le plan socioéconomique, pour plusieurs raisons, à commencer par l’augmentation, par l’Etat, du volume des budgets, ainsi que la dynamique que connaissent l’économie et l’investissement depuis le deuxième semestre de 2017». L’annonce du Premier ministre, traduite par des chiffres probants, sonne également comme un démenti cinglant à ceux, nombreux, qui n’ont eu de cesse à prédire une mise à genoux de l’Algérie suite à la chute des prix du baril. Ni les projets n’ont connu d’arrêts, ni les investissements ont reculé. Une sorte de rappel, car à sa présentation de la feuille de route du Gouvernement, «l’Algérie n’est pas en train de s’effondrer et ne va jamais s’effondrer», avait précisé le chef de l’Exécutif. Une croissance hydrocarbures qui passe, entre 2016 et 2017, de 3,3% à 3,7%, une inflation qui passe de 6,4% à 5,5%, la création de 563.000 emplois, etc. Si l’année 2017 avait enregistré un budget d’équipement de 2.500 milliards de dinars, le montant de ce budget, inscrit dans la loi de finances 2018, est de 4.100 milliards DA. Le résultat n’est pas le fruit du hasard, mais le corollaire de l’assainissement par l’Etat de ses dettes à l’égard des entreprises économiques nationales, la levée du gel pour la réalisation de plus de1.500 projets d’un coût global de 260 milliards DA. S’y ajoute, d’autre part, l’inscription, l’année dernière, à l’Agence nationale de développement des investissements, de quelque 5.000 nouveaux projets d’investissements. Des indicateurs qui démontrent que la machine économique n’est pas en panne. Une année après la mise en oeuvre du nouveau modèle de croissance, l’Etat veut atteindre une vitesse de croisière avec notamment l’objectif de diversifier l’économie et la promotion du produit national. Une diversification qui prend forme, jour après jour. En témoigne l’essor d’un secteur agricole à plus forte valeur ajoutée. A ce sujet, M. Ouyahia précise que pour ce qui est des investissements publics dans l’agriculture et le développement rural, 38 milliards DA ont été consacrés par l’Etat en 2017 à la conservation et au développement des forêts avec 2,4 milliards DA, l’appui à l’investissement dans les exploitations agricoles avec 9 milliards DA. En butte à de sérieux problèmes, comme le stress hydrique et la sécheresse, l’Algérie réussit à assurer plus de 70% de son alimentation par la production nationale. Elle
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dégage aussi des excédents pour certains produits, qui lui permettent d’être présente sur le marché international, dont les dattes, huile d’olive, produits maraîchers, pomme de terre et fruits. Les réformes engagées durant les deux dernières décennies, dans le cadre des différents programmes quinquennaux de relance de la croissance économique, ont permis au secteur de réaliser des résultats «très encourageants». Compte tenu de la menace des deux phénomènes cités, l’Etat a consacré 18,8 milliards DA pour l’appui à la régulation de la production agricole, 0,264 milliard DA pour la lutte contre la désertification et le développement du pastoralisme et un montant de 3,9 milliards DA a été consacré au développement rural et à l’appui aux petits exploitants. Dans les travaux publics et transports, le secteur routier a vu la réalisation de 52 km de rocades, 517 km de routes nationales, 65 km de chemins communaux et de wilayas, ainsi que la réalisation de trois gares routières.
Véhicules: nette hausse de la facture d'importation des CKD/SKD sur les 2 premiers mois 2018 (APS)
La facture d'importation des collections CKD/SKD destinées à l'industrie de montage des véhicules (toutes catégories) a connu une nette augmentation sur les deux premiers mois de 2018 par rapport à la même période 2017, a appris dimanche l'APS auprès des Douanes algériennes.
Les importations des CKD/SKD, destinées à l'industrie de montage des véhicules de Tourisme et ceux de Transport de Personnes et de Marchandises, se sont chiffrées à 449,1 millions de dollars entre début janvier et fin février 2018, contre 219,5 millions de dollars sur la même période de 2017, en hausse de près de 230 millions de dollars (+104%).
Quant à la facture d'importation des véhicules finis (Véhicules de Tourisme et ceux de Transport de Personnes et de Marchandises), elle est passée à 20,5 millions de dollars sur les deux premiers mois 2018 contre 136,8 millions de dollars à la même période 2017.
Le nombre global des véhicules finis importés (toutes catégories) a été de 536 unités en janvier-février 2018 contre 10.327 unités sur la même période de 2017.
Ainsi, la facture globale d'importation des collections CKD/SKD et des Véhicules finis (toutes catégories) a augmenté à 469,6 millions de dollars sur les deux premiers mois de 2018 contre 356,3 millions de dollars sur la
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même période 2017, avec une prédominance des CKD/SKD (95% de la facture globale).
Véhicules de Tourisme: les CKD/SKD importés pour près de 400 millions de dollars en deux mois
Concernant la facture d'importation des collections CKD/SKD servant au montage des Véhicules de Tourisme, elle a bondi à 398,29 millions de dollars sur les deux premiers mois de 2018, contre 187,63 millions de dollars à la même période de 2017, en hausse de 210,66 millions de dollars (+112%).
Quant aux Véhicules de Tourisme finis importés, la facture a été de 4,85 millions de dollars contre 42,6 millions de dollars.
Le nombre des Véhicules de Tourisme finis importés a été de 102 voitures en janvier-février 2018 contre 3.596 voitures sur la même période de 2017.
A noter que ces Véhicules de Tourisme importés représentent le reliquat de ceux qui avaient été commandés dans le cadre des licences 2016, sachant qu'aucune licence d'importation n'a été octroyée en 2017 et 2018.
Ainsi, la facture d'importation globale des Véhicules de Tourisme finis et des collections CKD destinées à l'industrie de montage de ce type de véhicules a grimpé à 403,14 millions de dollars sur les deux premiers mois de 2018, contre 230,2 millions de dollars à la même période de 2017, en hausse de près de 173 millions de dollars (+75%), détaille la même source.
Véhicules de transport: hausse des importations des CKD
Pour la facture d'importation des collections CKD des Véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises, elle a augmenté à 50,81 millions de dollars sur les deux premiers mois de 2018 contre 31,86 millions de dollars à la même période de 2017, en hausse de près de 19 millions de dollars (+60%).
Quant aux Véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises finis importés, leur facture d'importation a été de 15,65 millions de dollars contre 94,22 millions de dollars.
Le nombre des Véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises finis importés a été de 434 unités en janvier-février 2018 contre 6.731 unités sur la même période de 2017.
Ainsi, la facture d'importation globale des Véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises finis et des collections CKD de cette catégorie de véhicules, s'est chiffrée à 66,46 millions de dollars contre 126,08 millions de dollars.
Par ailleurs, les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles (pièces détachées pour les automobiles finies...) ont diminué à 52,46 millions de dollars contre 61,28 millions de dollars (-14,4%).
Pour rappel, en 2017, la facture d'importation des véhicules finis (toutes catégories) et des collections CKD/SKD destinées à l'industrie de montage des véhicules avait augmenté à 2,13 milliards de dollars contre 2,12 milliards de dollars en 2016.
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Ayant représenté 84% de cette facture, les importations des CKD/SKD avaient grimpé à plus de 1,8 milliard de dollars en 2017 contre 897,35 millions de dollars en 2016 (+101%).
Industrie automobile : Le gouvernement a encore tout à prouver… (Reporters)
Les importations des kits SKD/CKD, nécessaires au fonctionnement de l’industrie de montage automobile sont en nette hausse, à en croire un bilan diffusé par l’administration douanière.
Les importations des kits CKD/SKD, destinés à l’industrie de montage des véhicules de tourisme et de transport de personnes et de marchandises, se sont chiffrées à 449,1 millions de dollars entre début janvier et fin février 2018, contre 219,5 millions de dollars sur la même période de 2017, en hausse de près de 230 millions de dollars (+104%). La facture évolue crescendo sans qu’aucun indicateur ne puisse justifier la hausse. La parité euro-dinar se stabilise depuis quelques semaines, le niveau des droits de douanes n’a pas bougé d’un iota, à l’heure où le gouvernement tente tant bien que mal d’étouffer dans l’oeuf la polémique des voitures made in Algeria, dont les prix renchérissent sans raison apparente. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en a parlé lors de sa conférence de presse de samedi à Alger.
La question lui a été posée sur les prix des véhicules montés en Algérie. Il a expliqué que son gouvernement n’avait pas fixé de prix, mais a procédé à une évaluation du coût de la voiture montée localement, ce qui laisse penser au citoyen qu’il y a un écart qui n’est autre que la marge bénéficiaire. La marge bénéficiaire des industriels locaux pourrait être raisonnable, car ils se sont engagés à payer les droits et coûts des charges y découlant, telles que les impôts et autres, a indiqué le Premier ministre. Dit autrement, le ministère de l’Industrie n’a fait que jouer la transparence tant avec les marques automobiles qu’avec les consommateurs. S’agissant de la spéculation dans le secteur de l’automobile, le Premier ministre a fait savoir qu’elle était «conjoncturelle» et qu’elle était le résultat de «l’arrêt de l’importation qui avait atteint à un certain moment le seuil de 600 000 voitures par an». En attendant une relance effective
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des usines de montage, il y a actuellement six usines qui activent dans le domaine du montage de véhicules produisant un «volume modeste». La production devrait atteindre 200 000 à 250 000 unités en l’espace de deux ans, ce qui assurera une disponibilité des véhicules et encouragera la concurrence. La stratégie de favoriser l’industrie de montage pèse sur la balance commerciale
Au-delà des questions liées à la disponibilité des véhicules et de l’impact de la politique d’encadrement des importations, la stratégie consistant à favoriser l’industrie de montage commence à peser sur la balance commerciale. Initialement, le gouvernement avait décidé à la mi-2015 d’instituer les licences d’importation pour les produits et consommables dont la facture pèse dans la structure globale des importations. Il était question de ramener la facture à un niveau soutenable en fixant des quotas à chacun des concessionnaires activant dans l’activité d’importation de véhicules. L’idée a ensuite évolué, migrant vers l’impératif de favoriser l’industrie de montage, prétextant que ce serait un moyen de donner naissance à une filière automobile qui sera d’un grand apport à l’économie, tant en matière de valeur ajoutée (création d’emplois et transfert technologique) qu’en termes d’économies en devises.
Force est de constater que depuis 2016, date de la publication de la première réglementation applicable à l’industrie automobile, les gains en termes de valeur ajoutée ne sont pas de nature à constituer un apport conséquent à l’économie. Au rythme où vont les choses, les importations des kits SKD/CKD nécessaires au fonctionnement de l’industrie de montage automobile équivaudraient, en valeur, à la facture des importations de véhicules du temps où il faisait bon vivre pour nombre de concessionnaires. Pourtant, Ahmed Ouyahia avait posé dès potron-minet les termes d’un bon débat sur l’objectif attendu de cette industrie automobile naissante. Du point de vue économique, il avait fait comprendre, lors de l’inauguration de la dernière édition de la foire de la production nationale, que la prolifération des usines de montage poserait à terme un sérieux problème de rentabilité. Il était question aussi de garder un oeil sur l’évolution de la facture des importations, prétextant que l’Etat n’avait pas assez de devises pour accréditer une quarantaine de concessionnaires pour l’importation des kits SKD-CKD.
Il semblait sincèrement déterminé à mettre de l’ordre dans un marché livré à l’anarchie. Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire que le gouvernement soit armé de la même volonté pour l’éclosion des métiers aidant à la naissance d’une vraie industrie automobile. Autrement, ce serait un retour à la case départ…
Automobile: Pourquoi les prix ne vont pas baisser de sitôt (Maghreb Emergent)
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La démarche de transparence adoptée par le gouvernement est saluée mais reste insuffisante aux yeux des observateurs.
La publication des listes des véhicules sortis d’usine en Algérie n’aura eu qu’un effet placebo. Le document du ministère de l’Industrie aura enflammé les débats sur les plateaux mais également sur les réseaux sociaux. Toutefois l’on estime que cet édit n’est que de la poudre aux yeux tant le sacro-saint principe de l’offre et de la demande demeure le seul déterminant dans l’équation du coût des voitures made in Algérie.
Aussi, et par le truchement de la loi de l’offre et de la demande, désormais en vigueur, une faune de revendeurs s’adonne au sport de la spéculation et continue d’engranger des dividendes substantiels en profitant de la pénurie et du manque de disponibilité des produits convoités. Il n’est donc pas étonnant de voir encore une mini-citadine défier l’entendement en affichant un prix parallèle qui dépasse souvent les deux millions de dinars.
Au milieu de ce tohu-bohu général il arrive souvent que l’on invoque le retour du fameux moins de trois ans. Un moindre mal, diront certains en avançant que ce dernier aurait au moins le mérite d’engranger quelques taxes au profit des impôts. Finalement, les dernières évolutions n’auront rien réglé au problème et les prix tels que publiés par le ministère de l’Industrie ne reflètent en rien la réalité sur le terrain.
L’initiative des pouvoirs publics est néanmoins applaudie et ce bien que la méthode de calcul reste inconnue du grand public. En somme, tout porte à croire que les prix des quatre roues sortis d’usine demeurent accompagnés de marges bénéficiaires exagérément importantes. Ce qui laisse cois bien des analystes et qui s’interrogent cependant : Maitrise-t-on tout dans l’industrie automobile ? Pour fixer le prix d’un produit il faut connaitre le volume de production. A quoi correspond le prix d’usine et à quel volume de production ? S’interroge Mourad Saadi confrère et Directeur de l’Argus Algérie.
Il soutient toutefois que les opérateurs économiques méritent tout le soutien du gouvernement et de l’Etat. Ce dernier détenant les moyens de contrôler les prix. Notre interlocuteur au même titre que d’autres intervenants est interpellé par des marges bénéficiaires excessives. D’où ces interrogations : Que se passe-t-il dans les usines de montage automobile ? Sur quelle base est calculé le taux d’intégration ? Ce taux avoisine les 10 % les 15 voire les 20% ou est la vérité ? Novembre 2014 mars 2018. Quel est le taux d’intégration atteint et le chiffre de transfert de technologie réalisé par les différentes usines implantées en Algérie ? Et d’asséner enfin : Les constructeurs ont-ils une réelle volonté de transfert de la technologie sur un certain nombre de pièces entrant dans la composition des véhicules ? Mourad Saadi rebondit d’ailleurs sur cette dernière interrogation en étayant qu’il aurait mieux valu aller vers la production de la pièce de rechange que de mettre la charrue avant les boeufs et produire directement des voitures.
Il cite l’exemple de l’Iran, un pays qui a choisi d’aller sur des projets structurants et non sur la production de pièces annexes comme les tapis ou le plastic. Les iraniens ont choisi d’usiner des pièces mécaniques, de
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l’électronique et ont réussi en dépit d’un embargo de plus de vingt ans à devenir un producteur attitré de voitures et qui a inondé les marchés voisins comme l’Irak, la Jordanie, la Syrie…Conclut-il en préconisant de créer le métier de la reprise en Algérie comme alternative à la crise.
Entretien : Mohammed Yaddadène, consultant dans le domaine de l’automobile : «Tous les avantages consentis doivent apparaître sur les prix pratiqués» (Reporters)
Reporters : Dans une conférence de presse, animée samedi 14 avril, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a déclaré, concernant les prix des véhicules : «Les choses vont changer dans l’avenir». Que veut dire le Premier ministre à votre avis ?
Mohammed Yaddadène : Je pense que cette déclaration indique la volonté de maîtriser une situation provoquée par des décisions qui ont démontré le problème de choix stratégiques et de suivi. Depuis la diffusion des prix sortie d’usine, les clients algériens ont vu des écarts importants avec ceux pratiqués au quotidien sur des produits, dont tous les avantages consentis par l’Etat qui n’étaient pas répercutés sur les prix de vente. Si on fait donc une lecture, cela traduit cette volonté de dire que nous avons les informations nécessaires pour agir et que chaque marque doit assumer ses responsabilités pour moraliser ce marché, soumis à trop de turbulences ces trois dernières années. Avec tous les avantages que l’Etat a accordés, il était temps de suivre de près ces investissements sur tous les plans. Cela veut dire qu’il y a une volonté de reprendre les choses en main.
On a vu, ces derniers temps, certains producteurs de véhicules, comme KIA, baisser leurs prix. Quel commentaire faites-vous à ce sujet ? Pour rappel, les assembleurs, qui ne sont pas des producteurs, bénéficient d’avantages pour leurs investissements. Ils ont réagi sous l’effet de la panique face à tout ce qui s’est dit et diffusé après que les clients aient pris connaissance des prix sortie d’usine. Les écarts constatés sont importants.
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Mais, attention, les opérateurs ne doivent pas supprimer certains équipements ou accessoires qui étaient de série sur les modèles et dire que les prix ont baissé.
La pression du marché devient croissante et donc dénote qu’il n’y avait aucune stratégie ni politique des prix.
Chaque opérateur voulait tirer profit de la situation du marché qui traverse une conjoncture complexe.
Le ministre de l’Industrie a déclaré récemment : «Si les autorités encouragent les constructeurs automobiles qui ont lancé leurs projets, elles veilleront en parallèle à la protection des droits du consommateur, et des citoyens, en général.» Cela l’a amené à inviter les constructeurs à être «transparents» avec leurs clients. «Il faut qu’il y ait de la transparence en matière de prix des voitures», a-t-il déclaré. Quel commentaire faites-vous ?
C’est une mise en garde à destination de la cible concernée. Une excellente chose, tout en espérant qu’il y aura des effets sur le terrain et que les consommateurs ne subissent plus des prix surcotés. Il y a également les problèmes de défaillance dans la distribution des produits qu’on retrouve un peu partout sur les trottoirs avec des majorations de prix.
Tous les avantages consentis doivent apparaître sur les prix pratiqués. Les Algériens sont à jour et ils savent ce qui se passe sur les autres marchés, ainsi que les prix pratiqués, tout comme ils font bien la différence entre les prix et la qualité également.
Pour M. Yousfi, «sans sous-traitance, cette industrie n’aura aucun sens». C’est pour cela, poursuit-il, que «nous encourageons cette branche, qui doit produire les principaux composants de la voiture». Comment à votre avis peut-on développer cette branche ?
Chaque opérateur concerné doit s’impliquer et motiver son partenaire étranger à travailler dans l’accompagnement et la création d’une véritable industrie de la sous-traitance, par des installations et l’encouragement en direction des équipementiers spécialisés qui ont une grande expérience à travers le monde. Les industriels locaux avec les encouragements des marques automobiles doivent également s’impliquer dans ce programme par la recherche de partenariats pour exploiter le potentiel industriel du pays. Je suis convaincu que les pouvoirs publics vont encourager et motiver cette industrie de la sous-traitance. Il faut agir au plus vite et voir loin car le temps est précieux.
Levée d’interdiction sur l’importation des intrants ; Les opérateurs économiques s’impatientent (El Watan)
Les opérateurs économiques des secteurs touchés par l’interdiction d’importation de certains intrants, nécessaires à leur activité de
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fabrication, attendent avec impatience la mise en oeuvre de la décision de levée du gel annoncée récemment par le ministère du Commerce.
Ayant déjà prévenu contre les conséquences de l’interdiction d’importation des arômes sur la production, le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), Ali Hamani, se dit impatient de voir la levée de l’interdiction effectivement mise en application. «Nous sommes en phase d’inquiétude et on souhaite que cette décision de levée d’interdiction soit appliquée le plus rapidement possible», nous dit M. Hamani.
Selon lui, la suspension qui frappe l’approvisionnement en intrants ne touche pas uniquement le secteur des boissons, mais plutôt l’ensemble de la filière agroalimentaire qui se voit aujourd’hui privée de matière première indispensable et non disponible localement. «Les stocks sont en rupture dans certaines unités et les travailleurs de beaucoup d’entreprises de production de boissons risquent de se retrouver au chômage technique avant de se retrouver au chômage tout court à la veille du mois de Ramadhan», souligne le président de l’APAB.
Et d’affirmer que certaines chaînes de production «sont déjà à l’arrêt ou travaillent à mi-temps en raison de l’indisponibilité des arômes sur le marché local». Pour l’heure, la nouvelle liste négative de laquelle les intrants ont été retirés n’a pas été rendue publique officiellement, mais le président de l’APAB révèle qu’il a été contacté par le ministère du Commerce pour qu’il lui transmette la liste des entreprises souhaitant importer des arômes et les quantités souhaitées. Les autres intrants ciblés par la levée d’interdiction à l’importation concernent la fabrication du plastique.
Sur ce point, le président du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (Ceimi), Kamel Moula, souligne qu’il a toujours milité «pour que les producteurs du secteur aient toute la latitude de s’approvisionner à partir des marchés qu’ils veulent, en ce sens que ce sont eux les seuls à même de savoir les quantités d’intrants dont ils ont besoin et la qualité qu’ils leur faut». Selon lui, l’interdiction d’importation des intrants «a été décidée vraisemblablement par erreur» au vu des innombrables préjudices qu’elle engendrerait et qu’on pouvait aisément prévoir.
Quant à la disponibilité de certains intrants sur le marché local, le président du Ceimi précise que «les fabricants algériens optent toujours pour le produit local, à condition que ce produit réponde aux normes». Il convient de rappeler que le ministère du Commerce a annoncé, la semaine dernière, qu’une soixantaine de produits seront retirés de la liste de ceux interdits à l’importation, totalisant actuellement quelque 1000 produits, auxquels s’ajouteront une quarantaine d’autres issus des industries du verre et de l’aluminium.
Pour ce qui concerne les soixante produits qui feront l’objet de retrait de cette liste, le même responsable a indiqué qu’il est question essentiellement d’intrants nécessaires à la fabrication du plastique, ainsi que les arômes alimentaires, dont l’interdiction a engendré des problèmes d’approvisionnement aux producteurs de boissons.
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Brahim Guendouzi. Professeur d’économie : «Tout le système économique est orienté vers l’importation» (El Watan)
Le gouvernement vient d’annoncer une nouvelle mise à jour de la liste des produits concernés par les restrictions à l’importation. L’instabilité de la politique observée en la matière ne risque-t-elle pas de pénaliser davantage la sphère productive ?
La liste des marchandises soumises au régime de restrictions à l’importation a été arrêtée par le décret exécutif n°18-02 du 7 janvier 2018. Elle comprend une contradiction dès lors qu’elle comporte de nombreux produits utilisés comme inputs par des entreprises de production. Ces dernières ont réagi et l’ont fait savoir au ministère du Commerce. D’où la décision d’épargner peut-être les marchandises utilisées dans la sphère productive du régime des restrictions à l’importation.
C’est une correction de la première liste qui est destinée, en premier lieu, à rassurer les producteurs que les prohibitions ne sont pas orientées vers le blocage de la production nationale mais beaucoup plus pour la renforcer. C’est la protection du marché national qui est visée en priorité.
En revanche, il faut s’attendre à voir d’autres produits apparaître sur la nouvelle liste dans le cadre de la mise en oeuvre de sauvegarde visant à prémunir une ou plusieurs branches industrielles de menaces liées à l’importation massive de produits étrangers similaires. Il est à rappeler que le ministère du Commerce a institué, par arrêté interministériel du 8 janvier 2018, un dispositif de gestion et de suivi des mesures de sauvegarde conformément aux recommandations de la loi de finances 2018. Les barrières non tarifaires imposées au commerce extérieur sont-elles vraiment efficaces pour réduire la facture d’importation ?
Les barrières non tarifaires à l’importation ont montré leurs limites dans la plupart des pays et sont décriées par les opérateurs économiques. Depuis 2016, leur mise en application en Algérie, que ce soient les licences d’importation ou le régime des restrictions, a fait des mécontents : importateurs pour la revente en l’état, producteurs nationaux et
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partenaires commerciaux de l’Algérie, notamment l’Union européenne du fait de l’Accord d’association.
Cependant, les contingentements des importations ne suffisent pas pour ramener l’équilibre de la balance commerciale. Il faut faire jouer également deux autres instruments qui ont montré leur efficacité : le tarif douanier et le taux de change. Certes, ils peuvent entraîner une hausse des prix des produits importés, mais les consommateurs et les producteurs seront amenés à faire des arbitrages.
C’est le dosage de l’ensemble des mesures de protection ainsi que la concertation avec les associations de producteurs et de consommateurs qui pourraient rendre efficiente une politique commerciale extérieure. Les réformes structurelles annoncées récemment par le gouvernement intègrent une rationalisation des investissements publics à forte intensité d’importation. Quel impact risque d’induire une telle mesure sur l’activité économique ?
Le secteur public, à travers les entreprises publiques économiques (EPE), est très dépendant des importations. La contradiction est celle par exemple de l’industrie manufacturière entière (plusieurs branches industrielles) qui ne contribue que pour 5% du PIB, mais en même temps absorbe près des trois quarts des importations alors que ses exportations ne sont que de l’ordre de 2% du total. S’il faut faire des réformes, c’est aller dans le sens de l’inversion de cette logique. En réalité tout le système économique est orienté vers l’importation. D’où la nécessité de changer de modèle de croissance économique. Un véritable défi ! Les limitations aux importations sont-elles de nature à alimenter l’inflation ?
Pour le moment, nous n’en sommes pas là. Mais si dans quelques mois, les effets des restrictions quantitatives à l’importation ne sont pas compensés par une part importante de la production nationale, et si le taux de change du dinar par rapport aux monnaies étrangères venait à se déprécier encore un peu plus, alors dans ce cas des tensions inflationnistes pourraient apparaître du fait de l’existence sur le marché d’une demande importante alors que l’offre ne suit pas, surtout si d’autres facteurs venaient à contribuer indirectement à aggraver le déséquilibre.
Métidji, N’gaous, General Emballage : ces entreprises algériennes en grande forme malgré la crise (TSA)
La crise que connait le pays depuis 2014 suite à l’effondrement des cours du pétrole ne semble pas affecter certaines grandes entreprises algériennes de l’agroalimentaire.
Elles s’en sortent pas mal malgré la contraction de la consommation des ménages algériens et, signe de leur bonne santé financière, elles s’offrent des projets d’investissement pour renforcer leurs capacités de production.
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« Ça ne nous a pas touchés, le groupe n’a fait qu’évoluer », se félicite Samir Seladji, directeur export du groupe Métidji, basé à Mostaganem, rencontré au salon Djazagro.
La preuve ? Le nombre de projets d’extension que compte lancer le groupe pour « augmenter nos capacités de production », assure-t-il.
Mieux encore, cette année le groupe familial devrait réaliser une croissance à deux chiffres. « Nos prévisions, c’est de continuer notre évolution. Même si la situation est difficile, avec la morosité du marché due à la chute du pouvoir d’achat, nous prévoyons une croissance de 5 à 10% », conjecture M. Seladji.
Lancé en 2000, le groupe compte aujourd’hui un réseau de distribution dans 35 wilayas. Mieux, depuis 2013, il exporte quelque 1200 tonnes de couscous (sa marque Safina, notamment) et pattes vers les pays de l’Afrique de l’Ouest, la France, l’Espagne et le Canada.
Même son de cloche du côté de N’gaous, filiale du groupe Mazouz. Sa belle notoriété a aidé la marque à mieux faire face aux vents contraires.
« On n’est pas touchés par la crise car on est une marque très connue en Algérie », assure Smain Boukal. Et d’appuyer : « On en est en pleine extension. On est en train d’avancer et d’investir dans le développement de notre entreprise ».
L’entreprise N’gaous compte en effet lancer des lignes de production de lait UHT et de lait aromatisé ainsi qu’une usine de raffinerie de sucre d’une capacité de 2000 tonnes/jour qui ouvrira ses portes en septembre prochain.
Le groupe Berrahal n’est, lui aussi, nullement touché par la crise. « On est un produit de large consommation, la crise on ne la sent pas directement. Quel que soit la situation, on consomme du sucre », explique Rafik Abdelhamid Azzouz, directeur général adjoint du groupe.
Et les cours de la matière première qui n’ont pas connu d’augmentation ont aidé aussi l’entreprise à proposer des prix de vente « raisonnables ».
La crise a plutôt un « effet positif » sur l’industrie algérienne, estime M. Azzouz, notamment avec la limitation des importations et le lancement de projets d’investissement.
C’est le cas du moins du groupe Berrahal qui a dans ses cartons un projet de raffinerie d’huile qui sera lancé courant 2018. « C’est notre projet phare. On va se diversifier mais en restant dans l’agroalimentaire », annonce M. Azzouz.
Le groupe va aussi procéder à l’extension de son usine oranaise de sucre pour augmenter sa capacité de production dès juin prochain en la portant à 2500 tonnes/jour au lieu des 1500 tonnes/jour actuellement dont une partie sera destinée à l’exportation.
« On est en train de prospecter le marché international (Turquie, Afrique et Moyen-Orient). À la fin de ce mois, une quantité de 600 à 700 tonnes sera exportée », précise M. Azzouz.
Il est vrai que son groupe rencontre des difficultés, notamment sur le plan de la préparation logistique (préparation de containers, lignes maritimes, autorisations sanitaires, etc.) en appelant de ses voeux la mise en place d’un guichet unique pour faciliter la tache aux exportateurs.
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Mais M.Azzouz a la conviction bien chevillée que l’Algérie a les moyens de « renverser la vapeur ». « La sortie de crise passe inévitablement par l’investissement au niveau local », estime-t-il.
Zakari Sayah, responsable de la communication de Danone, préfère, lui, parler de la crise induite par l’interdiction d’importer certains produits instituée par le gouvernement en janvier 2018.
« La crise touche tous les opérateurs de l’agroalimentaire. On est obligé de s’adapter, notamment avec l’interdiction d’importer certaines matières premières », explique-t-il, avant d’enchaîner : « On est dans une démarche de certification de fournisseurs locaux pour pouvoir pallier certains produits qui n’existent plus sur le marché. On est en train de s’orienter vers les produits complémentaires pour répondre aux besoins des familles nombreuses ».
Dans cette optique, l’entreprise a lancé en mars 2018 deux nouveaux produits : deux types de yaourt en bouteille aromatisés (fraise et abricot) cédé chacun à 120 DA et deux autres type de yaourt en bouteille toujours mais fruités cette fois (fraise et abricot) cédé chacun à 150 DA.
Sans nier les incidences de la baisse des cours du pétrole sur le monde de l’entreprise, Mohamed Bessa, directeur de communication du groupe Général Emballage, spécialisé dans la fabrication et la transformation de carton ondulé, estime que « la crise est beaucoup plus psychologique que tangible ».
C’est-à-dire ? « Il y a surtout une contraction de la consommation des ménages algériens qui craignent des lendemains sombres. Il y a un décor qui a été implanté par les différents leaders d’opinion (presse, hommes politiques, etc.) qui a pris racine dans la baisse des cours du pétrole », explique-t-il.
Selon lui, l’Algérie est en train de passer de « l’économie de production vers l’économie de marché, dans le sens où le marché ne peut plus absorber mécaniquement toute la production disponible ».
Aussi, l’entreprise algérienne est aujourd’hui, du point de vue de M.Bessa, face aux défis de « management et de rationalisation des ressources ».
« Il s’agit de produire mieux et plus mais avec les mêmes ressources pour espérer recouper les besoins du marché », dit-il. Question : Général Emballage est-il touché par la crise ? Réponse de M. Bessa : « Malgré la crise et les envolées des cours du papier sur les marchés mondiaux qui ont connu cette année un pic historique jamais atteint depuis 2012, on a réalisé un croissance de 20% en chiffres d’affaires ».
Petit bémol : le rendement du capital a connu une dégradation. « On a vendu plus en valeur comme en volume mais la rentabilité n’a pas évolué dans les même proportions », explique M. Bessa. La recette face à cette situation de crise ? : « Être attentif au management, la bonne allocation des ressources et augmentation de la production », recommande-t-il.
La France appréhende l’ouverture du marché algérien au blé russe (TSA)
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Un genou à terre: avec sa récolte de blé de l’an dernier, la France espérait reconquérir le terrain perdu en Afrique mais elle peine à se redresser face aux épis russes, moins chers et dont les caractéristiques plaisent aux meuniers africains.
“Après la mauvaise récolte de blé français en 2016, le blé russe a eu l’opportunité de rentrer dans notre marché. On l’a essayé, on a trouvé qu’il entrait dans notre cahier des charges. Depuis, on travaille à 100% avec du blé russe”, a témoigné Imad Talil, du groupe sénégalais Olam, lors d’un récent colloque organisé par France Export céréales à Paris.
Au gré des différentes interventions, les acheteurs de blé du Sénégal, du Maroc et du Cameroun ont expliqué pourquoi le blé russe, venu combler un vide, celui des grains de l’ancienne puissance coloniale, a finalement gagné leurs faveurs, notamment grâce à son taux de protéines.
Et lorsqu’on évoque un risque d’entrée des blés russes en Algérie, premier débouché de la France hors de l’Europe, une voix s’élève dans le public pour dire: “la question n’est pas si, mais quand.”
Alors que la campagne de commercialisation du blé récolté en 2017 touche à sa fin, l’organisme FranceAgriMer estime à 6 millions de tonnes (Mt) la quantité de blé français écoulée dans les pays hors Europe, essentiellement en Afrique, contre près de 10 Mt il y a deux ans, année certes record en termes de production.
“Le meunier, s’il a un blé de base de départ dans sa recette bien protéiné, il n’a pas besoin d’aller racheter sur le marché des blés améliorants qui coûtent extrêmement cher – trois fois le prix à peu près -, et un fabricant d’aliments du bétail, il a moins besoin d’acheter des tourteaux de soja ou de colza, qui coûtent plus cher, pour compenser en protéines”, explique à l’AFP un courtier sous couvert d’anonymat.
Une donnée d’autant plus cruciale qu’à l’achat, ces blés de Russie sont déjà nettement moins chers: “Avec la capacité exportable qu’ils détiennent, (les blés russes) sont un élément de référence sur le marché mondial, alors que leurs prix de revient sont 30% moins chers que les nôtres”, a expliqué Pierre Duclos, de France Export céréales, lors de la conférence.
Il a pointé des “problèmes structurels”, liés notamment à “un taux de mécanisation à la tonne produite plus important que chez nos concurrents”, appelant à une “mutualisation” plus importante des matériels agricoles.
– Un atout dans le jeu diplomatique russe –
Autre faiblesse structurelle, selon lui: la taille moyenne des exploitations françaises, autour de 150 hectares, face à des exploitations russes qui atteignent souvent 1.000, voire 2.000 hectares.
“On a souhaité garder en France une agriculture familiale. Ca a toute sa vertu, bien évidemment, mais cela ne porte pas bénéfice à la capacité concurrentielle que nous devons aujourd’hui avoir pour être en phase avec notre concurrent”, a estimé M. Duclos.
“Il faut relativiser l’histoire d’inquiétude ou de déclin de la France sur ces marchés”, tempère cependant auprès de l’AFP Sébastien Abis, chercheur associé à l’Iris, spécialiste des matières premières agricoles, pour qui “la
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France reste autour de la Méditerranée l’une des nations qui contribuent aux équilibres alimentaires et céréaliers de ces pays fortement dépendants des marchés internationaux”.
Il rappelle que l’ensemble de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient représente 4% de la population mondiale, mais près de “35% de l’importation mondiale de blé”.
“Il y aura une diversité probablement plus importante (des pays fournisseurs de l’Afrique) mais l’augmentation tendancielle des échanges et des volumes fait qu’il y aura encore de la place pour les blés français”, renchérit Rémi Haquin, président du conseil spécialisé céréales de FranceAgriMer.
En Algérie, “à ce stade, le cahier des charges proposé par les autorités algériennes n’est pas compatible avec l’origine russe, notamment pour ses grains punaisés”, rappelle M. Abis. Il note toutefois que les céréales “font partie des atouts majeurs que la Russie positionne dans sa politique étrangère”.
“La dimension politique de l’agriculture ne semble pas aussi prégnante dans l’esprit des instances régaliennes françaises qu’elle ne l’est chez nos voisins russes”, regrette M. Duclos. Il estime, à propos notamment de l’Algérie, que “la qualité des blés russes, s’améliorant d’année en année, ouvre le champ des possibilités sur des marchés qui étaient jusqu’à présent réservés à des origines franco-européennes”.
Selon le président de l'Association générale des entrepreneurs algériens : 1 000 entreprises du BTPH ont cessé leur activité (Liberté)
Les délégués de l’AGEA ont soulevé plusieurs contraintes. Ils ont évoqué, entre autres, la question des paiements des avenants, dont certains remontent à six ans.
L’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) a souhaité, hier, que les ressources financières supplémentaires mobilisées par le gouvernement pour la viabilisation des logements puissent être captées par les entreprises algériennes. Pour rappel, en application des orientations du président de la République, le Premier ministre avait
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annoncé, jeudi, la mobilisation immédiate de 33 milliards de dinars en autorisations de programmes supplémentaires ainsi que de 58 milliards de dinars en crédits de paiement dont la libération sera étalée. “C’est une bouée de sauvetage”, affirme le président de l’AGEA, Mouloud Kheloufi. “Nous allons demander au ministre de l’Habitat d’octroyer ce programme aux entreprises algériennes”, a-t-il ajouté, lors d’un point de presse à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire organisée au siège de l’association patronale.
Le secteur du BTPH, plus que tout autre, a subi, de manière importante, les contraintes sur la commande publique induites par le resserrement des dépenses publiques. Des centaines d’entreprises de ce secteur, essentiellement des PME, sont mises à mal. Selon le président de l’AGEA près de 1 000 entreprises du secteur du BTPH ont cessé leur activité. Celles qui activent ont réduit leurs effectifs. D’autres secteurs, notamment celui des matériaux de construction, ont été impactés négativement par la crise. M. Kheloufi estime essentiel d’accorder une plus grande attention à ce secteur, pour sauvegarder et valoriser son potentiel de réalisation en prenant des mesures d’octroi de plans de charge. Le président de l’AGEA a relevé que 80% des situations des travaux liés à l’exécution des marchés publics ont été régularisées. Entre 15 à 20% des entreprises n’ont pas, encore, recouvré leurs créances. “La semaine prochaine, nous allons sensibiliser les ministères et les directeurs de wilaya pour que les entrepreneurs qui n’ont pas été payés puissent recouvrer leurs créances”, a indiqué M. Kheloufi. Les délégués de l’AGEA ont soulevé plusieurs contraintes. Ils ont évoqué, entre autres, la question des paiements des avenants, dont certains remontent à six ans.
Des entrepreneurs sont contraints de solliciter la justice pour recouvrer leur dû. D’autres entrepreneurs ont parlé de favoritisme dans l’octroi de marchés. Ils ont également relevé des problèmes avec le ministère des Finances, la Casnos et la Cacobatph.
Pour rappel, l’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait demandé au ministre des Finances et à celui du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale d'instruire les organismes concernés à l'effet de reporter les échéances de paiement des impôts et taxes dus par l'entreprise à l'administration fiscale et des dettes au titre des cotisations sociales, et ce, en faveur des entreprises liées par des contrats conclus avec des institutions, organismes et établissements publics, en attente du recouvrement des situations de travaux accomplis. Mais sur le terrain, dans certaines wilayas, ces mesures, semble-t-il, ne sont pas appliquées. C’est le cas aussi du principe de préférence nationale.
AIDES FINANCIÈRES AUX CATÉGORIES VULNÉRABLES : 60 000 personnes radiées des fichiers (Liberté)
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La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia, a annoncé, hier à Alger, la radiation de 63 000 personnes des listes des bénéficiaires d'aides financières destinées aux catégories vulnérables suite aux enquêtes menées sur les bénéficiaires. "Ces listes ont été assainies soit à cause du décès du bénéficiaire ou à travers l'obtention d'informations ou données confirmant que la personne concernée perçoit d'autres pensions", a précisé la ministre. "Cette démarche vise à parvenir à définir les catégories vulnérables, rationaliser les dépenses et donner ces aides aux vrais ayants-droit", a souligné la ministre mettant en exergue "l'importance de l'introduction du numérique dans la définition des vrais nécessiteux et l'assainissement des listes de ceux qui tentent de contourner la loi".
Concernant la revendication d'augmenter la pension mensuelle de 4 000 DA, la ministre a estimé que cette revendication était "légitime car cette pension est insuffisante pour subvenir aux besoins des concernés dans l'&ea

Revue de Presse du 12 avril 2018 Publié le 12/04/2018 à 10:48

الخميس 12 أفريل 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلفان فوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
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الفهرس
 الافتتاحية ....................................................................................................................................... 3
تسجيل نم و اقتصادي ب 6 ر 0 بالمائة في الثلاثي الأخي ر لسنة 2017 )واج( .............................................. 3
وهران : انطلاق الطبعة الخامسة لصالون الإنتاج الوطني "منتوج بلادي " )واج( ................................ 3
الحكومة توافق على إنشاء مركب كبي ر للتثمين الطاقوي للنفايات بالجزائ ر الكبرى )واج( ................. 4
المدي ر العام لمصنع "تارتاريني" الإيطالي لتجهيزات "سيرغاز" ليونارد و نابي ل"الشروق ": .................... 5
“ حكومتكم منحتنا تسهيلات لتعميم سيرغاز.. وسنكوّن الشباب عب ر الولايات ” ................................... 5
ملتقى حول الأمن "السيبيراني" في مجالات الشبكيات بالتعاون مع أكاديمية "سيسكو " ................. 6
200 ألف جزائري في “تكوين مغلق” لتأمين الحسابات المالية الرقمية من القرصنة ! )الشروق
أونلاين( ....................................................................................................................................................... 6
مدي ر أنظمة مترو الجزائ ر للإذاعة: ............................................................................................. 7
نح و 200 ألف مساف ر يوميا بعد دخول الخطين الجديدين حي ز الخدمة)الإذاعة الوطنية( ............... 7
 بنوك/مالية/تأمينات ..................................................................................................................... 7
القروض الإيجارية لا تتجاوز 70 مليا ر سنويا)الخب ر أونلاين( .................................................................. 7
 تعاون وشراكة ................................................................................................................................ 8
 تجارة ................................................................................................................................................. 8
رفع قيمة دعم الوقود المستعمل في المجال الفلاحي )النها ر أونلاين( ...................................................... 8
مفوضة التجارة بالإتحاد تشك و عدم احترام الإتفاقيات .............................................................. 9
أوروبا منزعجة من زحف المنتجات الصينية على الجزائ ر )الشروق أونلاين( ........................................ 9
 يقظة إعلامية ................................................................................................................................. 9
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الافتتاحية
تسجيل نمو اقتصادي ب 6 ر 0 بالمائة في الثلاثي الأخير لسنة 2017 )واج(
سجل الناتج الداخلي الخام للجزائر نموا ب 0،6 بالمائة )من حيث الحجم( خلال الثلاثي الرابع لسنة 2017 مقارنة بنفس
الفترة من 2016 ، حسبما علمته اليوم الأربعاء وأج لدى الديوان الوطني للإحصائيات.
وتظهر نفس البيانات ارتفاع الناتج الداخلي الخام خارج المحروقات ب 3،1 بالمائة في الثلاثي الأخير للعام الماض ي مقارنة
بنفس الفترة من 2016 ، بفضل النتائج المحققة أساسا في قطاعات البناء والأشغال العمومية والتجارة والتي سجلت
معدلات نمو ب 7 بالمائة و 4،8 بالمائة على التوالي.
ومن حيث القيم الجارية، نما الناتج الداخلي الخام ب 6،8 بالمائة في الثلاثي الأخير لسنة 2017 مقارنة بنفس الفترة من
سنة 2016 .
من جهته، عرف معامل انكماش الناتج الداخلي الخام ارتفاعا ب 6،2 بالمائة خلال الأشهر الثلاث الأخيرة ل 2017 مقارنة
بالفت رة ذاتها من 2016 .
وكان معامل الانكماش بلغ في آخر ثلاثي ل 2016 نسبة 3،9 بالمائة مقارنة بنفس الفترة من 2015 .
يذكر بأن الاقتصاد الجزائري سجل نموا ب 3،7 بالمائة في الثلاثي الأول لسنة 2017 مدفوعا بتحسن الإنتاج في قطاع
المحروقات والذي ارتفع ب 7،1 بالمائة في هذه الفترة.
ووصل معدل النمو الاقتصادي في الثلاثي الثاني إلى 1،5 بالمائة قبل أن يتراجع بشكل طفيف إلى 1،4 بالمائة في الثلاثي
الثالث على أساس سنوي بينما بلغ معدل النمو خارج قطاع المحروقات 1 ر 2 بالمائة.
واعتبر البنك الدولي في تقرير اقتصادي أصدره أكتوبر الماض ي أن الاقتصاد الجزائري سجل دفعة جيدة في 2017 بالرغم
من استمرار ضعف أسعار النفط.
وتفسر هذه الهيئة الدولية "صلابة" الاقتصاد الوطني ب"النمو القوي لإنتاج المحروقات وكذا النفقات العمومية الأعلى
من المتوقع".
غير أنها أشارت إلى النمو الاقتصادي قد يشهد تباطؤا في السداس ي الثاني ل 2017 وفي 2018 تحت وطأة إجراءات التطهير
المالي.
وعليه فإنه من المتوقع أن يصل معدل النمو إلى 2،2 في كامل عام 2017 وفي حدود 2 بالمائة في عامي 2018 و 2019 .
من جهته، توقع صندوق النقد الدولي في تقرير أصدره في أكتوبر الماض ي أن يتباطآ النمو في الجزائر إلى 1،5 بالمائة في
2017 ثم إلى 0،8 بالمائة في 2018 بسبب تقلص النفقات العمومية قبل أن تستعيد توازنها على المدى المتوسط لتصعد
إلى 2،4 بالمائة في 2022 .
وقد توقع قانون المالية ل 2017 نمو الناتج الداخلي الخام خارج المحروقات ب 3،9 بالمائة.
وهران : انطلاق الطبعة الخامسة لصالون الإنتاج الوطني "منتوج بلادي " )واج(
انطلقت اليوم الأربعاء بقصر المعارض بالمدينة الجديدة بوهران فعاليات الطبعة الخامسة لصالون الإنتاج الوطني
"منتوج بلادي" بمشاركة أزيد من 130 عارضا.
وتميز هذا الموعد الاقتصادي الذي اشرف على افتتاحه ممثل عن رئاسة الجمهورية مراد ساس ي ورئيس المجلس الشعبي
البلدي لوهران بوخاتم نور الدين بمشاركة لأول مرة وزارة الدفاع الوطني الممثلة بمديرية الصناعات العسكرية بمجموع
7 مؤسسات وذلك في إطار تعزيز التواصل مع المجتمع والتعريف بمنتوجات الصناعات العسكرية.
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وأكد ممثل رئاسة الجمهورية في تصريح صحفي على هامش افتتاح هذه التظاهرة "دعم وتشجيع رئيس الجمهورية
السيد عبد العزيز بوتفليقة للمنتوج الوطني" مضيفا بأن الجزائر تتوفر على مؤهلات وقدرات من شأنها المساهمة في
تطوير الإنتاج الوطني .
ويشارك في هذه التظاهرة التي تتواصل إلى غاية 19 أبريل الجاري عدد من المؤسسات الوطنية من القطاعين العمومي
والخاص التي تعرض منتجات غذائية وميكانيكية وكهرومنزلية وكذا منتجات البلاستيك والنسيج والأقمشة والألبسة
وغيرها.
ويكمن الهدف من تنظيم هذا الصالون في ترقية المنتوج الوطني محليا والتعريف بمختلف الصناعات والتجهيزات
وتقريبها من المواطن بأسعار معقولة لتشجيعه على اقتنائها والترويج للعلامة الوطنية من أجل تقليص فاتورة استيراد
مختلف المواد ومرافقة المؤسسات الجزائرية والمهنيين في عملية التصدير، وفق المنظمين.
كما يشكل هذا الصالون فضاء للقاء والتقارب بين مختلف الفاعلين في عديد التخصصات و"هو ما يسمح بخلق قاعدة
اقتصادية وتجارية حقيقية خاصة في ظل التوسع الكبير الذي تشهده السوق الجزائرية الباحثة عن الانفتاح
والتكنولوجيات الحديثة" كما أشير إليه.
كما يرتقب خلال هذه التظاهرة الاقتصادية المنظمة بمبادرة من شركة "ايفن برو اكسبو" إبرام صفقات بين العارضين
الوطنين والتي من شأنها تعزيز وتشجيع المنتوج المحلي .
وسينظم على هامش الصالون سلسلة من المحاضرات تتناول "أهمية نشاط التصدير في تطوير المؤسسة" و"المعايير
وإعادة التأهيل لترقية التصدير" و"محاور للنقاش حول إستراتيجية التصدير" و"البورصة والتجارة الخارجية" وغيرها.
الحكومة توافق على إنشاء مركب كبير للتثمين الطاقوي للنفايات بالجزائر الكبرى )واج(
أعلنت وزيرة البيئة و الطاقات المتجددة فاطمة الزهراء زرواطي يوم الثلاثاء ببومرداس على موافقة الحكومة لإنجاز
مركب كبير للتثمين الطاقوي للنفايات للجزائر الكبرى التي تضم عدد من ولايات الوسط.
وأكدت الوزيرة في ندوة صحفية على هامش زيارة تفقد و معاينة لمشاريع بيئية عبر الولاية بأن القطاع "تحصل على
موافقة الوزير الأول أحمد أويحيى من أجل إنجاز مركب كبير للتثمين الطاقوي للنفايات الذي سيحل بشكل نهائي مشكل
النفايات على مستوى الجزائر الكبرى التي تشمل ولايات الجزائر العاصمة و بومرداس و البليدة و تيبازة".
و تندرج الموافقة على إنجاز هذا المشروع الكبير و الحيوي -- تضيف الوزيرة-- في إطار "تنفيذ برنامج رئيس الجمهورية
السيد عبد العزيز بوتفليقة الذي ينص على ضرورة العمل على تحسين الإطار المعيش ي للمواطن و كذا في إطار سياسة
القطاع التي انتقلت إلى خطوة أخرى تتمثل من جهة في الاستثمار في المجال البيئي مباشرة و من جهة أخرى في ضرورة
العمل على تقليل و التكفل بكل الاختلالات في القطاع البيئي من خلال الاستثمار و كذلك التحسيس و التوعية في
المجال"، تضيف .
و جاء هذا المشروع الذي "أنجزت الدراسات الخاصة به وأموال إنجازه رصدت و بقي فقط تاريخ بداية الإنجاز الذي
سيعلن عنه لاحقا"، تؤكد السيدة زرواطي، "انطلاقا من التوصيات التي خرج بها الصالون الدولي ا لأخير للبيئة و الطاقات
المتجددة و كذلك للدراسات التي أنجزت من طرف أخصائيين من دولة كوريا الجنوبية التي سنبلغ عن كل فحواها و
نتائجها خلال الأيام القليلة القادمة".
و يندرج كذلك إنجاز هذا المرفق الهام الذي سيعتمد على التكنولوجيات الحديثة في تثمين و رسكلة النفايات و تح ويلها
إلى مادة أولية تؤكد وزيرة البيئة و الطاقات المتجددة في إطار تحقيقي "وفق خطة مدروسة، هدف صفر نفايات خلال
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المدة الزمنية التي تم تحديديها تماشيا مع التزامات الدولة مع الشريك الأجنبي في المجال التي ترمي إلى الدخول مباشرة
و الوصول إلى تحقيق أهداف التنمية المستدامة في حد ود 2035 ."
و من شان هذا المركب أن يساعد قطاع البيئة على التحول من مرحلة الحماية المراقبة للنفايات كما هو حاصل إلى
مرحلة أخرى لا تقل أهمية و هي المساندة و المرافقة في الاستثمار للتقليل من مختلف النفايات و تحويلها إلى مادة
استثمارية و اقتصادية.
و بعد الحصول على هذا الدعم الهام من الحكومة تضيف السيدة زرواطي سنصل "في أقرب الآجال" لتحقيق الهدف
المذكور مؤكدة بأن ذلك يتطلب إلى جانب تكاثف كل الجهود "إشراك المواطن الذي يعتبر عامل أساس ي في أي عملية
تنموية استثمارية".
و استهلت الوزيرة زيارتها بقرية تيزة ببلدية عمال شرق الولاية التي فازت بالجائزة الأولى في مسابقة "أحسن قرية" لهذه
السنة بالولاية، حيث طافت بمختلف الفضاءات الثقافية و التربوية و الترفيهية لهذه القرية و مختلف أحيائها التقليدية
إلى جانب الوقوف على المجهودات المبذولة من طرف جمعية "تافات" الثقافية النشطة على مستوى هذه القرية .
و بمنطقة الزعاترة ببلدية زموري شرقا عاينت الوزيرة مشروع إنجاز مركز الردم التقني الذي يعرف تأخرا في التسليم
بسبب اعتراضات المواطنين على إنجازه بهذه المنطقة، حيث أكدت على أهمية التواصل مع المواطنين من أجل توعيتهم
حول أهمية هذا المشروع و آثاره الإيجابية على كل المنطقة إلى جانب استماعها لعرض مفصل حول مؤشرات القطاع
بالولاية .
و بمنطقة النشاطات لبلدية أولاد موس ى غربا تفقدت السيدة زرواطي مصنع خاص متخصص منذ سنة 2000 تاريخ
دخوله الإنتاجي في إعادة رسكلة الزيوت المستعملة و تصدير كميات كبيرة منها إلى الخارج و الذي يطمح حسب مسيره
إلى توسيع الاستثمار إلى تخصصات أخرى في المجال .
أما ببلدية قورصو عاينت الوزيرة مركز الردم التقني ثم انتقلت إلى دار البيئة بمدينة بومرداس، حيث زارت معرض
حول الاقتصاد ا لأخضر لتستمع بعد ذلك إلى عرض حول الخدمات المقدمة من طرف مؤسستي "مادي نات" و" مادي
فار" بحديقة الحرية ببلدية بومرداس تبع ذلك لقاء مع الجمعيات الفاعلة في المجال .
المدير العام لمصنع "تارتاريني" الإيطالي لتجهيزات "سيرغاز" ليوناردو نابي ل"الشروق ":
“ حكومتكم منحتنا تسهيلات لتعميم سيرغاز.. وسنكوّن الشباب عبر الولايات ”
ï‚· أشرفتم اليوم على منح الشهادات Ù„ 12 مكونا في مجال تنصيب تجهيزات “سيرغاز” في الجزائر، كيف ستتواصل
العملية للمرحلة المقبلة؟
أبدى الشباب الجزائري اهتماما كبيرا بالتكوين والتربص في مجال تنصيب وتركيب تجهيزات سيرغاز، أشرفنا الي وم على
منح الشهادات رفقة شريكنا اسماعيل عبد النور، صاحب شركة البيئة والاقتصاد المختصة في هذا المجال في الجزائر،
وسنش رف على تكوين شباب آخرين في نفس التخصص خلال المرحلة القادمة، وعلى العموم أبشركم بأن نسبة إقبال
الجزائريين على الغاز المسال في السيارات ارتفعت بشكل كبير جدا، ويرتقب أن تزداد بشكل أكبر خلال المرحلة المقبلة .
ï‚· أين وصل مشروع مصنع “تارتاريني” لتجهيزات سيرغاز، المزمع إنجازه مع شركة “البيئة والاقتصاد” الجزائرية
بمنطقة رأس العيون بولاية باتنة؟
المصنع حاليا في مرحلة المفاوضات مع السلطات الجزائرية وهنا أبلغكم أن هذا الأخير يرتقب أن يكون الأول من نوعه
في الجزائر وإفريقيا والوطن العربي، وسيكون بمنطقة رأس العيون كما ذكرتم بولاية باتنة حيث سيساهم في تحقيق
الاكتفاء الذاتي من تجهيزات سيرغاز للسيارات التي تسير بالغاز وأيضا سيساهم في تصديرها للخارج لتتحول الج زائر في
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ظرف سنوات قليلة من بلد مستورد لهذه التجهيزات إلى بلد مصدر لها، وبنوعية جيدة جدا، بل وممتازة، وهو ما يندرج
في صلب اهتمامات حكومة بلادكم التي تسعى منذ سنوات لتخفيض فاتورة الواردات .
 كيف تقيمون مناخ الاستثمار في الجزائر؟
مناخ الاستثمار في الجزائر محفز للغاية، وأنا ضد كل من يتحدث عن صعوبات وعراقيل تعيق الاستثمار في الجزائر،
وحتى أولئك الذين يتحدثون عن عراقيل بالنسبة للقاعدة الاستثمارية 51 49 ، فنحن نرى أن الحكومة الجزائرية تمنح
تسهيلات كبرى للمستثمرين الأجانب ومناخ أعمال يشجع على القدوم للسوق الجزائرية، وعلى العموم حاليا نحن في
مرحلة المفاوضات ويرتقب أن يتحول حلم المشروع إلى حقيقة قريبا .
ملتقى حول الأمن "السيبيراني" في مجالات الشبكيات بالتعاون مع أكاديمية "سيسكو "
200 ألف جزائري في “تكوين مغلق” لتأمين الحسابات المالية الرقمية من القرصنة ! )الشروق
أونلاين(
خضع أزيد من 200 ألف جزائري لتكوين مشدد خلال سنة واحدة لضمان تأمين التعاملات الرقمية للجزائريين خلال
المرحلة المقبلة، ويأتي ذلك تزامنا مع إطلاق عمليات التمويل الإلكتروني في الجزائر، في الوقت الذي يرتقب تنظيم ملتقى
حول الأمن “السيبيراني” في مجال الشبكيات بالتعاون مع أكاديمية “سيسكو” على مدى 3 أيام بداية من 15 أفريل
الجاري، لمناقشة الإمكانيات الجديدة المتعلقة بأمن الشبكات والبرمجيات .
وتنظم وزارة التكوين والتعليم المهنيين أيام 15 و 16 و 17 من الشهر الجاري، ملتقى حول الأمن السيبيراني في مجالات
الشبكيات بالتعاون مع أكاديمية سيسك و العالمية بمركز الامتياز لتكنولوجيات الإعلام والاتصال ومهن الهاتف
ببوسماعيل بولاية تيبازة، حيث سيتم التطرق فيه إلى مختلف التكنولوجيات الجديدة المتعلقة بأمن الشبكات
والبرمجيات . كما سيسمح هذا البرنامج التكويني الذي سيحضره عدة خبراء ومختصين من مختلف القطاعات الوزارية من بينها
الداخلية، التربية الوطنية، البريد وتكنولوجيات الإعلام والاتصال ومصالح الأمن في التعريف بأكبر آليات البرمجة
والتحكم الممركز والتنسيق والتزامن وفق الموارد الشبكية الرقمية .
وأفاد المكلف بالإعلام والاتصال بوزارة التكوين والتعليم المهنيين، سفيان تيسيرة في تصريح إلى “الشروق”ØŒ بأن هذا
الملتقى سيسمح بتصديق كفاءات العديد من المهندسين الجزائريين في الإعلام الآلي والرقمنة، إلى جانب مكوني قطاع
التكوين والتعليم المهني في معايي ر ومقاييس سيسكو العالمية حتى يتمكن هؤلاء المكونون بدورهم من تكوين المتربصين
الشباب من خلال أكاديميات سيسك و الموجودة بمختلف المؤسسات التكوينية الجزائرية . وأضاف المتحدث أن التصديق على الكفاءات يتم وفق معايير سيسكو العالمية في التكنولوجيات، التي ستكون بمثابة
قفزة كبيرة تهدف إلى تمكين الخبرة الجزائرية من التحكم في عالم أمن المعطيات وحماية موارد الشبكات الرقمية من
أي تهديد محتمل، يمكن أن يتعرض لها خلال التعاملات الرقمية التي قد تهدده بشتى الأشكال . إلى ذلك، أوضح المتحدث أن وزارة التكوين والتعليم المهنيين تعمل جاهدة على الرفع من إمكانيات التكوين في مجالات
الرقمنة والإعلام الآلي حتى يتسنى توفير يد عاملة مؤهلة في مجالات خاصة باستغلال العالم الافتراض ي من جهة، وتهدف
الحكومة من خلال ذلك إلى خلق الثروة ومن جهة أخرى إلى حماية المعطيات والمعاملات الرقمية، في الوقت الذي تم
فيه تكوين أكثر من 200 ألف متكون سنة 2016 من المؤسسات التابعة إلى القطاع .
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مدير أنظمة مترو الجزائر للإذاعة:
نحو 200 ألف مسافر يوميا بعد دخول الخطين الجديدين حيز الخدمة)الإذاعة الوطنية(
قال مدير أنظمة مترو الجزائر ساجي خالد نتوقع بعد الاستغلال التجاري للتوسعيتين الجديدتين لمترو الجزائر من
محطة تافورة /البريد المركزي نحو ساحة الشهداء وحي البدر باتجاه عين النعجة الذي انطلق هذا الثلاثاء تسجيل
200 ألف مسافر يوميا بعدما تم تسجيل 120 ألف مسافر يوميا في بداية 2018.
وأكد ساجي خالد لدى نزوله هذا الثلاثاء ضيفا على برنامج "نحن في الخدمة" للقناة الإذاعية ا لأولى توفر الخطين
الجديدين على كل الوسائل العصرية حيث سيساهمان في تخفيف متاعب تنقل المسافرين وكذا التقليل من الإزدحام
المروري مبرزا انه تم تسجيل فرحة كبيرة لدى مستعملي المترو بعد تدشين هذين التوسعتين من قبل رئيس الجمهورية
عبد العزيز بوتفليقة أمس الإثنين .
وأوضح المتحدث ذاته أن الخط الرابط بين تافورة وساحة الشهداء يمتد على طول 1.7 كلم وعمق 35 متر إلى جانب
توفره على 14 سلم كهربائي و 3 مصاعد كهربائية ،كما انه يحوي على متحف خاص بوزارة الثقافة مضيفا أن هذه
المحطة تتميز بطابع خاص يتلاءم مع خصوصية القصبة .
وعن الخط الرابط بين حي البدر وعين النعجة يمتد على طول 3.6 كلم –يضيف المتدخل- ومجهز بكل الوسائل
العصرية معلنا عن شروعهم في فتح محلات تجارية على مستوى بعض المحطات خلال 2018.
وعن المحطات الموجودة داخل هذين الخطين والتي لم تستغل بعد ويتعلق الأمر بكل من محطة علي ب ومنجل ومحطة
الورشات وجسر قسنطينة أفاد ساجي خالد أنه من المقرر فتحهم هذه الصائفة حيث سيتم استكمال انجازهم خلال
ال 3 الأشهر المقبلة ليتم بعدها الانطلاق في التجارب .
كما أشار مدير أنظمة مترو الجزائر إلى عدم تغير سعر التذكرة المقدر ب 50 دج مذكرا بالتخفيضات التي يتم منحها
لمستعملي هذه الوسيلة الذين يمتلكون بطاقة اشتراك .
وفي معرض حديثه عن المشاريع التي هي قيد الانجاز من قبل شركة كوسيدار منها مشروع خط عين النعجة –براقي أكد
أن هذا الخط الذي يحوى على 6 محطات سيتم الانتهاء منه في 2021 ، في حين سيتم تسليم خط الحراش-مطار
هواري بومدين المكون من 9 محطات والممتد على طول 9.5 في 2020 بعدما وصلت نسبة أشغال الانجاز 50 بالمائة .
بنوك/مالية/تأمينات
القروض الإيجارية لا تتجاوز 70 مليار سنويا)الخب ر أونلاين(
أكد المدير العام لمؤسسة الجزائر إيجار يوسف لعشاب ،اليوم الأربعاء، لدى نزوله ضيفا على برنامج "ضيف الصباح"
للقناة الإذاعية الأولى أن صيغة التمويل بالقرض الإيجاري لا تزال غير معروفة لدى المتعاملين الاقتصاديين بالرغم من
المزايا التي تقدمها مقارنة بالقروض البنكية منذ الانطلاقة الفعلية لهذه الخدمة المالية في عام 2000 .
ووصف يوسف لعشاب إمكانيات سوق الإيجار المالي في الجزائر بالكبيرة غير أن استغلالها لا يتجاوز حدود ال 10 بالمائة
بتمويل قيمته 70 مليار سنتيم سنويا للمؤسسات الصغيرة والمتوسطة التي لا تقل مدة تواجدها في السوق عن
العامين مشيرا إلى وجود 12 مؤسسة للإيجار المالي في الجزائر منها 6 تابعة لبنوك خاصة.
وفي هذا السياق قال ضيف الأولى إن 200 شركة صغيرة و متوسطة استفادت من القروض الإيجارية وإن السقف
الأعلى للتمويل يقدر ب 35 مليارسنتيم فيما متوسط التمويل لا يتعدى 5 مليار سنتيم.
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كما أبرزالمسؤول مزايا القرض الإيجاري الذي تصل نسبته إلى 90 % من قيمة المشروع دون اشتراط ضمانات على
اعتبار أن العتاد يبقى ملك لشركة الإيجار المالي مضيفا أن المنتوج الذي تشتريه شركة الإيجار المالي تقوم بتأجيره مقابل
أجر شهري من الزبون الذي يمكن أن يستفيد في نهاية فترة الإيجار من شراء المنتوج المستأجر.
ولفت المدير العام لمؤسسة الجزائر إيجار إلى التركيز على تمويل المتعاملين الاقتصاديين في قطاع البناء والأشغال
العمومية والصناعات الغذائية مع العمل على توسيع مجال التمويل إلى قطاع الصحة .
تعاون وشراكة
تجارة
رفع قيمة دعم الوقود المستعمل في المجال الفلاحي )النهار أونلاين(
القرار جاء من أجل ضمان استقرار المنتوجات الفلاحية المنتجة محليا
335 دينار دعم لكل هكتار في الساحل و 395 دينار بالهضاب العليا و 455 دينار في الجنوب
الفلاحون سيتحصلون على أموال الدعم من الصندوق الوطني للتنمية الفلاحية
المستعمل من قبل الفلاحين، والذي بقي ثابتا منذ اعتماده في سنة » الغاز أويل « قررت الحكومة رفع قيمة دعم وقود
1997 ، حيث يستفيد الفلاحون من دعم مباشر من الصندوق الوطني للتنمية الفلاحية .
الغاز « وحسبما جاء في العدد الأخير من الجريدة الرسمية، فقد تقرر رفع قيمة الدعم للمواد الطاقوية المتمثلة في
حيث سيصبح ØŒ» أويل 335 دينا ر للهكتار الواحد في المناطق الفلاحية في الساحل وشبه الساحلية عوض 140 دينار،
و 395 دينار للهكتار الواحد بالنسبة لمناطق الهضاب العليا عوض 200 دينار، و 455 دينار للهكتار الواحد بالنسبة لمناطق
الجنوب الصحراوي عوض 260 دينار التي كانت معتمدة، ولم يتم تغييرها من قبل الحكومة منذ سنة 1997 تاريخ
صدور القرار في الجريدة الرسمية، أين كان يشمل فقط دعم زراعة الحبوب والعلف والبطاطا والنخيل .
وتضمّن المرسوم الجديد إلغاء جميع المراسيم السابقة، مما يعني أن قيمة الدعم ستتوسع لتشمل جميع المنتوجات
الزراعية في جميع المناطق من دون استثناء، وتضاف أيضا إلى الدعم الذي تمنحه الدولة للفلاحين الذين يستعملون
الطاقة الكهربائية المعتمدة منذ سنوات .
وحسب المعلومات المتوفرة، فإن فلاحي مناطق الوطن يستفيدون من دعم مباش ر على المواد الطاقوية من الصندوق
الوطني للتنمية الفلاحية، وذلك حفاظا على استقرار أسعار المواد الفلاحية المنتجة محليا، بعد الزيادة التي عرفتها أسعار
الوقود في قانون المالية للسنة الجارية .
ويأتي قرار الحكومة استجابة لمطالب الفلاحين في جميع الولايات، بضرورة رفع قيمة الدعم من أجل تشجيعهم على
الاستثمار في المجال الفلاحي وضمان استقرار الأسعار، كون الفلاحين يعتمدون على الوقود في المزارع، بسبب عزلة
المناطق الفلاحية وبعدها عن مناطق الربط بالكهرباء .
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وفي هذا الشأن، يمكن للفلاحين التقرب من المديريات الفلاحية الولائية وجميع المصالح التابعة لوزارة الفلاحة والتنمية
الريفية، من أجل تلقي المعلومات اللازمة عن قيمة الدعم الجديدة والإجراءات المتبعة للاستفادة منه .
مفوضة التجارة بالإتحاد تشكو عدم احترام الإتفاقيات
أوروبا منزعجة من زحف المنتجات الصينية على الجزائ ر )الشروق أونلاين(
قالت سيسيليا مالمستروم مفوضة التجارة بالإتحاد الأوروبي، الثلاثاء، أن الجزائر لم تحترم اتفاقيات التبادل الحر مع
أوروبا بشكل ساهم في تفضيل المنتجات الصينية .
وصرحت مالمستروم قولها خلال جلسة استماع أمام لجنة الشؤون الخارجية والاقتصادية بالجمعية الفرنسية، أن
“الكثير مما تقوم به الجزائر غير متطابق مع اتفاقيات التبادل الحر ”.
ونقلت عنه وكالة الأنباء الفرنسية أن إجراءات الجزائر “خلقت أفضلية للمنتجات الصينية، ولا بد من إيجاد حلول وإ لا
يجب إدراج بنود في الاتفاق من أجل حل الخلافات ”.
ووفق المسؤولة ذاتها، فإن الإتحاد الأوروبي أبلغ الجانب الجزائري بهذه الوضعية وهناك مفاوضات بين الجانبين لحل
المسألة . وتتربع الصين خلال السنوات الأخيرة، على عرش أكبر مموني للجزائر بمختلف السلع متجاوزة بذلك دولا مثل فرنسا .
يقظة إعلامية

Revue de Presse du 12 avril 2018 Publié le 12/04/2018 à 10:46

Revue de presse
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Jeudi 12 avril 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Une croissance économique de 0,6% au 4ème trimestre 2017 (APS) ........................ 3
ï‚· Baromètre des chefs d’entreprise : L’indice de confiance toujours au plus bas (Liberté) ...................................................................................................................... 4
ï‚· Industries agroalimentaires : Une priorité du gouvernement (El Moudjahid) ............ 5
ï‚· Complexe d'El Hadjar: 26 milliards DA pour moderniser et relancer les activités industrielles (APS) ...................................................................................................... 6
ï‚· Révision à la hausse du soutien des prix du gasoil utilisé en agriculture (JO) (APS) 7
ï‚· 16e Forum international de l'Energie: Guitouni intervient à New Delhi (APS) ......... 7
ï‚· Les restrictions sur les importations font augmenter les ventes de certains produits locaux (Maghreb Emergent) ....................................................................................... 9
ï‚· Conséquence de l’interdiction de 800 produits à l’importation : L’instabilité réglementaire bloque la production nationale (Liberté) ............................................ 10
ï‚· Selon la commissaire européenne au commerce: L'Algérie favorise la Chine au détriment de l'UE (Le Quotidien d’Oran) ................................................................. 11
ï‚· 5e Salon de la production nationale "Mentoudj Bladi" à Oran (APS) ...................... 12
ï‚· Le prix de la logistique internationale représente 35% du prix de la marchandise (Algérie Eco) ............................................................................................................. 13
ï‚· Industrie militaire: amélioration constante du produit et son adaptation aux technologies modernes (APS) ................................................................................... 14
ï‚· TABAC : Des licences de fabrication pour UTC (Liberté) ...................................... 15
ï‚· « L’OPEP ne veut pas mener les prix du pétrole à un niveau déraisonnable », ministre saoudien du pétrole (Algérie Eco) .............................................................. 16
ï‚· L'Algérie élue membre "authentique" du conseil d'administration de l'OAT pour la période de 2018-2020 (APS) .................................................................................... 17
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 18
ï‚· Une banque entièrement digitale sera lancée en Algérie par BPCE (Maghreb Emergent) .................................................................................................................. 18
ï‚· Le leasing n’a pas le vent en poupe chez les opérateurs algériens (Algérie Eco)..... 19
ï‚· Refinancement et «planche à billets» : Les banques sous perfusion (El Watan) ...... 20
ï‚· Algérie poste : L’application « BaridiMob » est lancée (El Moudjahid) ................. 21
Commerce ............................................................................................................................................................ 22
Coopération ......................................................................................................................................................... 22
ï‚· Energie: Guitouni et son homologue indien évoquent le renforcement de la coopération bilatérale (APS) ..................................................................................... 22
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A la une
Une croissance économique de 0,6% au 4ème trimestre 2017 (APS)
Le Produit intérieur brut (PIB) global de l'Algérie a enregistré une croissance de 0,6% (en terme de volume) au quatrième trimestre 2017 par rapport au même trimestre de l’année 2016, a appris mercredi l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS).
Quant au taux de croissance du PIB hors hydrocarbures, il a été de 3,1% au 4ème trimestre de l’année 2017 par rapport à la même période de 2016.
Selon l’ONS, ce taux de croissance a été essentiellement tiré par les secteurs d’activités du Bâtiment, Travaux Publics et Hydraulique (BTPH) et du commerce.
Ainsi, le taux de croissance a été de 7% pour le secteur du BTPH et de 4,8% pour le commerce.
En terme de valeurs courantes, le PIB augmenté de 6,8% au dernier trimestre 2017 par rapport à la même période de l’année 2016.
Le déflateur du PIB (niveau général des prix) a connu une hausse de 6,2% au 4ème trimestre 2017 par rapport à la même période de 2016, contre 3,9% au dernier trimestre de 2016 par rapport au même trimestre de 2015, note l'ONS.
Pour rappel, la croissance du PIB réel a augmenté de 3,7% au 1er trimestre 2017, en raison essentiellement de la forte production dans le secteur des hydrocarbures, qui avait augmenté de 7,1%.
Cette croissance du PIB global est passée à 1,5% au deuxième trimestre 2017 par rapport au même trimestre de l’année 2016, tandis que le taux de croissance du PIB hors hydrocarbures avait été de 2,1%.
La croissance du PIB a été de 1,4% au troisième trimestre 2017 par rapport au même trimestre de l’année 2016.
Dans son rapport publié en octobre dernier, la Banque mondiale (BM) avait indiqué que la croissance économique algérienne "est bien partie" en 2017 malgré la faiblesse des cours mondiaux du pétrole.
Selon cette institution financière internationale, la croissance économique "solide" enregistrée au début de l’année a été soutenue par "une forte
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croissance de la production d’hydrocarbures et des dépenses publiques supérieures aux prévisions".
Toutefois, selon la BM, la croissance devrait accuser un ralentissement au second semestre de 2017 et en 2018 à mesure que les mesures d’assainissement des finances auront des effets.
En conséquence, "la croissance du PIB devrait s’établir à 2,2% pour l’année 2017 et peinera à franchir la barre de 2% en 2018-2019 ", selon les mêmes projections.
Le FMI avait, quant à lui, indiqué dans son rapport publié en octobre dernier que la croissance en Algérie devrait ralentir à 1,5% en 2017, puis reculer à 0,8% en 2018, "sous l’effet de la compression projetée des dépenses publiques, avant de se redresser à moyen terme" et remonter à 2,4% en 2022.
Quant à la Loi de finances 2017, elle avait prévu une croissance du PIB hors hydrocarbures de 3,9%.
Baromètre des chefs d’entreprise : L’indice de confiance toujours au plus bas (Liberté)
L’amélioration n’a été enregistrée que dans deux secteurs : l’industrie agroalimentaire et les services. La confiance des chefs d’entreprise est restée stable en mars dernier, sans toutefois quitter la zone négative. L’indice de confiance global (toutes activités économiques confondues) affiche une valeur de -17, soit le même niveau enregistré au mois de février. C'est ce que relève l'enquête des chefs d'entreprise du mois de mars 2018, publiée par le Forum des chefs d'entreprise (FCE). L'enquête mensuelle, Baromètre des chefs d'entreprise, est un sondage réalisé par Internet. L'indice de confiance des chefs d'entreprise est le résultat le plus connu de l'enquête. Il est calculé à partir de trois questions : perspectives de production, volume des commandes et niveau des stocks. L’organisation patronale relève une amélioration dans deux secteurs : l’industrie agroalimentaire (IAA) et les services. L’indice du secteur des services affiche une valeur -18 en mars contre -28 en février, soit une progression de 10 points. Celui de l’industrie agroalimentaire s’est amélioré de 3 points, passant de -16 en février à -13 en mars. En revanche, les secteurs de l’industrie hors industrie agroalimentaire et du BTPH (bâtiment, travaux publics et hydraulique) enregistrent un recul. L’indice du secteur du BTPH s’est dégradé de 8 points. Il a baissé de -13 en février à -21 le mois dernier. L’indice du secteur des industries hors IAA affiche une valeur de -14 en mars contre -12 en février, soit un recul de 2 points. L’enquête Baromètre des chefs d'entreprise fait état, également, d’une baisse des perspectives de production de 22 points. L’indice concernant cette question est évalué à -23 en mars contre -1 en février. Par ailleurs, l’indice relatif au niveau des commandes, tous secteurs
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d’activités confondus, a chuté de 8 points, passant de -44 en février à -52 en mars. “Cette situation a eu pour conséquence une prévision d’une baisse de l’indicateur de l’évolution de l’emploi dans l’entreprise pour les 3 prochains mois, celui-ci passe de -1 en février à -13 en mars”, souligne l’organisation patronale. Par régions géographiques, l’indice de confiance des chefs d’entreprise de la région Centre enregistre une amélioration de 6 points (-19 en mars contre -25 en février). Celui des chefs d’entreprise de la région ouest a connu une baisse de 22 points, passant de -4 en février à -26 le mois dernier. C’est le cas aussi pour les opérateurs de la région Est. L’indice a reculé de -9 en février à -13 en mars de l’année en cours.
Industries agroalimentaires : Une priorité du gouvernement (El Moudjahid)
Dominée par le secteur privé, la branche agroalimentaire nationale est également prépondérante dans le secteur industriel national, et réalise un chiffre d’affaires de plus de 40% du total des industries hors hydrocarbures.
Avec une participation de 54% au PIB industriel et entre 41 et 45% de la valeur ajoutée, cette activité révèle un potentiel énorme en termes de substitution aux importations, de développement des exportations et de diversification économique. Des enjeux qui placent ce segment parmi les priorités du gouvernement, dont le plan d’action accorde une importance particulière au développement des industries agro-alimentaires comme gisement de croissance. L’appui à cette industrie, consacré à travers la politique de renouveau agricole, mise en oeuvre en 2009, et qui s’étendra jusqu’en 2025, ainsi que dans le cadre du plan de développement des industries agroalimentaires, lancé en 2010, est appelé ainsi à s’intensifier, à la faveur des actions décidées à ce niveau par les pouvoirs publics. La stratégie mise en place a pour objectif l’amélioration des capacités de production et des rendements agricoles, notamment en produits de large consommation, et la diminution de la dépendance de l’étranger, d’autant plus que la facture des importations de produits alimentaires, transformés notamment, demeure très lourde. La démarche préconisée dans le sillage de l’objectif de la sécurité alimentaire vise également une meilleure interactivité entre les filières de production et les activités, le maillon faible qui reste à consolider. Aussi, les orientations du gouvernement, qui souscrivent à l’objectif de l’autosuffisance alimentaire du pays, visent l’émergence d’un secteur agro-industriel performant, compétitif et suffisamment outillé, pour répondre aux besoins alimentaires des populations et à la demande du marché en assurant des produits de qualité et à des coûts étudiés. Mais, au préalable, le secteur agricole devra fournir la matière première, et c’est à ce niveau que se pose l’essentiel des défis, tant il s’agit d’assurer l’approvisionnement du marché local, de
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garantir une offre excédentaire en produits agricoles destinés à la transformation. Les industries agroalimentaires, qui ont connu un développement remarquable, durant ces deux dernières décennies, disposent encore d’énormes réserves, et leurs perspectives de croissance sont plus importantes et devraient être stimulées par la demande nationale en constante augmentation, en plus des opportunités d’exportations qu’offre le continent. Au préalable, les IAA devront se mettre au diapason des nouveaux standards et normes exigés par les nomenclatures internationales en la matière, par le biais de la mise à niveau, à même d’attirer les investissements nécessaires à leur développement, et pour acquérir les performances exigées, à travers la modernisation de leurs équipements, l’adaptation de savoir-faire, le recours au partenariat, l’innovation, la normalisation et la certification. Conscient de ces défis, le gouvernement, qui oeuvre à la réduction de la dépendance alimentaire du pays, vis-à-vis de l’étranger, par l’encouragement de la production nationale et la baisse des importations, a engagé une série d’actions destinées à soutenir davantage cette filière, dans la cadre de la politique agricole globale.
Complexe d'El Hadjar: 26 milliards DA pour moderniser et relancer les activités industrielles (APS)
Le complexe sidérurgique public Sider El Hadjar d’Annaba a bénéficié d’un budget complémentaire de 26 milliards DA pour moderniser et relancer ses activités industrielles, apprend-on mercredi de son directeur Chamseddine Maâtallah.
Avalisé par le Conseil des participations de l’Etat, ce financement servira à renforcer et à réhabiliter les unités de production du complexe pour répondre aux besoins nationaux en produits ferreux dirigés vers le secteur du bâtiment et les activités liées à l’agriculture et au transport d’hydrocarbures, ainsi que les produits ferreux nécessaires à la promotion de l’intégration des industries mécaniques de montage de véhicule et à l’électroménager, a précisé le même responsable.
Les investissements ainsi programmés porteront sur la réhabilitation et la relance des activités de la cokerie et la modernisation de l’aciérie à oxygène n 2 afin de promouvoir la production du coke et de produits
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ferreux semi-industrialisés (biellettes) nécessaires à la fabrication du rond à béton, est-il indiqué.
Ces opérations permettront d’augmenter les capacités de production de produits ferreux semi-industrialisés de 250.000 tonnes/an actuellement à 600.000 tonnes/an et d’en réduire l’importation et de doubler la production annuelle du rond à béton de 200.000 à 400.000 tonnes, est-il précisé.
Il sera également procédé, au titre de cet investissement, à la réalisation d’une centrale électrique de 500 mégawatts pour assurer l’autonomie des approvisionnements du complexe et réduire la pression sur la région d’Annaba, a indiqué M. Maâtallah qui a fait état d’un autre projet de réalisation d’une station de traitement des eaux usées d’une capacité de 60.000 m3 au niveau de la station région El Allalig, dans la région d’El Bouni, pour répondre aux besoins du complexe en eau.
Le complexe Sider El Hadjar a réalisé, au cours du premier trimestre 2018, l’équivalent de 23 millions dollars de produits ferreux dont 70 % exportés en Italie, Tunisie et Moyen-Orient.
Le complexe prévoit d’exporter à fin 2018 pour 140 millions dollars, a indiqué le directeur du complexe, tout en précisant que les produits sidérurgiques plats, les bobines galvanisées et le rond à béton viennent en tête des exportations du complexe.
Révision à la hausse du soutien des prix du gasoil utilisé en agriculture (JO) (APS)
Le soutien des prix du gasoil utilisé en agriculture a été revu à la hausse par un décret exécutif publié au Journal officiel no 16.
Ce soutien est accordé aux agriculteurs pratiquant les cultures, menées en irrigué, des céréales, des fourrages, de la pomme de terre et du palmier dattier.
Modifiant et complétant le décret exécutif de décembre 1997 relatif au soutien des prix des produits énergétiques utilisés en agriculture, le nouveau texte précise que le niveau de soutien par hectare du prix du gasoil passe à 335 DA pour les zones du littoral et du sublittoral, à 395 DA pour les Hauts Plateaux et à 455 DA pour les régions du sud.
Par ailleurs, le nouveau décret exécutif indique que ce soutien s’ajoute à celui des actions éligibles au Compte d’affectation spéciale intitulé "Fonds national de développement agricole" institué par les dispositions de la Loi de finances pour 2013.
16e Forum international de l'Energie: Guitouni intervient à New Delhi (APS)
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Les travaux du16ème Forum international de l'Energie, qui ont débuté mardi à New Delhi (Inde) et auxquels a pris part le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, ont été consacrés au thème: "L'accès à l'énergie et à la réduction de la pauvreté", un thème débattu en session plénière, a indiqué le ministère de l'Energie dans un communiqué.
L'objectif de cette session, a-t-on ajouté de même source, est "d'appréhender les principaux vecteurs favorisant l'accès à une énergie durable et de mettre en lumière tous les bénéfices qui peuvent être tirés, car, l'accès à l'énergie est crucial pour le développement durable".
Il a été rappelé, à cet effet, que près d'un milliard d'habitants n'ont pas accès à l'électricité notamment en Afrique, alors qu'un autre milliard n'y a accès que de manière intermittente tandis que le tiers de la population mondiale dépend des ressources traditionnelle d'énergie, note la même source.
"L'accès à l'énergie est un élément clé pour l'atteinte d'un développement économique, environnemental et social durable", lit-on dans le communiqué.
Cette session a été l'occasion aussi d'explorer les voies et moyens pour résorber la pauvreté énergétique, tout en passant en revue les situations de réussites pour un partage d'expérience.
Dans ce cadre, il a été relevé que des efforts sont faits, et qu'ils demeurent insuffisants. Il convient, donc, de faire plus en termes de transferts technologiques, de financement et de renforcement des capacités.
La baisse des coûts observée dans les énergies renouvelables est une opportunité. Ainsi, le photovoltaïque pourra constituer une composante principale de mini réseaux qui pourraient être, progressivement, combinés pour constituer des réseaux connectés plus importants, a ajouté la source.
"Des solutions de financement innovantes pourraient être mises en oeuvre pour permettre de faire face à investissement initial, relativement élevé", a rapporté le document.
A ce titre, la création de la micro-entreprise et le développement d'activité économique génératrice de revenus pourrait être encouragée.
Pour cela, le soutien des gouvernements et des institutions d'aide au développement est indispensable et le renforcement des capacités humaines est un facteur clé de succès.
Concernant les perspectives de développement du secteur dans le domaine des hydrocarbures, le ministre a évoqué les dispositions qui sont
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en cours pour une meilleure attractivité des investissements dans le secteur.
A noter qu'en marge des travaux de ce Forum qui se tient du 10 au 12 avril 2018, le ministre a rencontré, mercredi, le ministre iranien du pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, le ministre égyptien du pétrole et des ressources minérales, M Tarek El Mola ainsi que le ministre qatari de l'Energie et de l'industrie, Mohamed Bin Salah Al Sada.
Pour rappel, le ministre s'est entretenu mardi avec son homologue indien, le ministre du pétrole et du gaz naturel, Dhamendra Pradhan sur les possibilités de coopération et d'investissement entre les deux pays dans le domaine de l'énergie notamment dans les hydrocarbures.
Les restrictions sur les importations font augmenter les ventes de certains produits locaux (Maghreb Emergent)
Il faut rappeler que 900 produits ont été interdits à l’importation depuis janvier 2018 dans le cadre du nouveau dispositif d’encadrement du commerce extérieur.
Les restrictions sur les importations décidées par le gouvernement algérien n’ont pas fait que des mécontents. Il y a aussi ceux qui ont réussi à faire augmenter leur production à la faveur de cette décision.
Des opérateurs rencontrés lors de la 16ème édition du Salon international de la production agroalimentaire (Djazagro), ont augmenté leurs ventes mais aussi leurs parts de marchés, les produits étrangers ayant perdu du terrain depuis quelque temps.
Amir 2000, une entreprise algérienne spécialisée dans la fabrication de produits d’entretien et détergents, créée en 2006 dans la wilaya d’Oran fait partie de ces entreprises. Le superviseur des ventes dans la région centre-est de cette SARL, monsieur Layadi Abdelkader, nous a affirmé que depuis l’interdiction de l’importation des détergents, son entreprise a augmenté ses ventes de 110%. De son côté, le directeur de production de l’entreprise, Mohamed Amine Terkia Derdra assure que « grâce à cette mesure, nous avons pu distribuer nos produits dans 43 wilayas. Et nous pensons pouvoir couvrir tout le territoire national d’ici la fin de l’année en cours ».
M. Merabet, directeur général de Fruior, une entreprise nationale spécialisée dans la transformation des fruits et des produits dérives indique que les clients s’intéressent de plus en plus aux produits de cette entreprise, « notamment depuis l’interdiction d’importation des fruits. Même si nous n’avons pas enregistré une augmentation des ventes » et « nous avons des prévisions positives concernant notre portefeuille clients, avec l’application de la nouvelle loi relative à l’importation».
D’autre part, beaucoup d’anciens importateurs de chocolat pensent ouvrir des unités de production en Algérie. C’est du moins ce que nous disent
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des représentants de la marque allemande, Bohnke Luckau qui commercialise depuis 2004 des lignes de moulage de chocolat en Algérie. « Ces derniers temps nous vendons plus en plus de lignes de moulage de chocolat. Avec la nouvelle loi, les opérateurs algériens vont produire de plus en plus et nos ventes augmenteront », sourit le directeur des ventes, monsieur Ilko Kockeritz.« Depuis l’application de cette nouvelle loi, nous avons enregistré une augmentation de 70% de prises de contacts pour des achats » a ajouté son collègue.
Il faut rappeler que 900 produits ont été interdits à l’importation depuis janvier 2018 dans le cadre du nouveau dispositif d’encadrement du commerce extérieur.
Conséquence de l’interdiction de 800 produits à l’importation : L’instabilité réglementaire bloque la production nationale (Liberté)
Des opérateurs ne veulent pas investir dans de nouvelles lignes de production en raison d’un risque : la levée des mesures de suspension des produits à l’importation.
L’interdiction de 800 produits à l’importation continue de faire des vagues. Bien qu’elle ouvre des opportunités pour la fabrication sur place des produits suspendus à l’importation, plusieurs opérateurs ont déjà investi dans des usines destinées à la substitution aux importations, d’autres producteurs, jugeant le cadre réglementaire en matière de commerce instable, ne veulent pas prendre de risques. En d’autres termes, les changements récurrents dans les règles du commerce extérieur en Algérie ces deux dernières années, sont dissuasifs. “Qui peut assurer qu’il n’y aura pas prochainement de levée de l’interdiction frappant ces produits à l’importation ?”, lance un producteur de chocolat. “Nous avons une ligne de production. Nous n’envisageons pas d’investir dans d’autres lignes de production pour accroître notre production à cause de ce risque.
Il faut savoir que la production nationale de chocolat ne couvre que 5% des besoins. Le chocolat produit localement de manière générale est fait à partir de végécao (graisse végétale) et non à partir de beurre de cacao, d’où les prix abordables actuellement sur le marché. L’autre inconvénient pour cette industrie est cette difficulté à diversifier la gamme de chocolats produits localement en raison de l’interdiction à
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l’importation des fruits secs : noisettes, amandes, arachides, pistaches. Concernant la confiserie également interdite à l’importation, les producteurs locaux n’arrivent pas à s’approvisionner en glucose qui figure sur la liste des 800 produits interdits à l’importation. Le glucose est une matière première nécessaire pour la confiserie. Le producteur local de glucose n’arrive pas à satisfaire tous les besoins”, selon un producteur. Cette situation oblige la filière confiserie locale à ralentir le rythme de production. Toutes ces difficultés invitent le gouvernement, d’une part, à rassurer ces producteurs en leur garantissant qu’il n’y aura pas de levée de la suspension de ces importations et, d’autre part, à retirer de la liste les intrants indispensables à l’appareil de production qui ne sont pas couverts ou insuffisamment couverts par la production nationale, si on veut rapidement augmenter l’offre en substitution aux importations. Sur le plan de la stratégie en matière d’orientation de la production nationale, il est clair qu’“il n’est pas possible de produire sur place tous les produits importés. Il s’agit plutôt de choisir les filières où l’Algérie peut être compétitive, peut s’insérer dans la chaîne des valeurs internationales. Dans cette optique, il convient de produire non seulement pour le marché local, mais également pour l’exportation. La filière automobile nationale ne peut être rentable, par exemple, que dans le cadre de cette chaîne de valeurs internationales”, rappelle Mohamed Kessel, expert financier. Prenons l’exemple d’un constructeur européen ou asiatique : l’usine implantée devrait être de grande taille et disposer d’un réseau de sous-traitance locale dont la production est destinée non seulement à assurer les besoins de cette grande usine, mais aussi à satisfaire les besoins des usines du constructeur à travers le monde.
À noter que la mesure de suspension des 800 produits n’aura pas un impact important en termes de réduction des importations : 1,5 milliard de dollars seulement. Cette mesure administrative entraîne des perturbations sur le marché, la rareté des produits et, partant, encourage une augmentation sensible de produits de large consommation. Le remède le plus adéquat est de réduire les importations en introduisant des barrières non tarifaires aux frontières, c’est-à-dire imposer des normes pour refouler les produits non conformes, contrefaits ou qui présentent un danger pour la santé et la sécurité du consommateur. Quant à la promotion de la production nationale, la solution reste la régulation : accorder des avantages fiscaux et parafiscaux aux producteurs, au détriment des importateurs versés dans la revente en l’état.
Selon la commissaire européenne au commerce: L'Algérie favorise la Chine au détriment de l'UE (Le Quotidien d’Oran)
La commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, a estimé mardi que l'Algérie ne respectait pas ses accords commerciaux avec
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l'Union européenne, ce qui in fine revenait à favoriser les intérêts de la Chine. «L'Algérie, beaucoup des choses qu'ils font, ne sont pas en conformité avec nos accords de libre-échange», a déclaré Mme Malmström devant les commissions des affaires économiques et des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française.
Selon elle, les actions de l'Algérie «favorisent la Chine», a-t-elle déclaré en réponse à une question d'un député, mais sans donner d'exemples précis pour étayer ses déclarations. »Il faut qu'on trouve des solutions, sinon il faudra évoquer, dans l'accord, les clauses de règlement de différend», a-t-elle averti. «Nous sommes dans un échange de lettres et discussions avec les autorités algériennes à ce sujet», a-t-elle ajouté. Mme Malmström a été entendue pendant plus de deux heures mardi par les députés français sur les relations commerciales entre l'UE et le reste du monde.
5e Salon de la production nationale "Mentoudj Bladi" à Oran (APS)
La cinquième édition du Salon de la production nationale "Mentoudj Bladi" s'est ouvert mercredi au palais des expositions de hai "Medina Jdida" d’Oran, avec la participation de plus de 130 exposants.
Ce rendez-vous économique, dont l’ouverture a été présidée par un représentant de la présidence de la République, Mourad Saci, et le président de l’APC d’Oran, Boukhatem Noureddine, enregistre la participation pour la première fois du ministère de la Défense nationale (MDN) représenté par la direction des industries militaires avec 7 entreprises, dans le cadre du renforcement de la communication avec la société et pour faire découvrir les produits d’industrie militaire.
Le représentant de la présidence de la République a souligné, dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture de cette manifestation, l’encouragement et le soutien du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la production nationale, signalant que l’Algérie dispose de compétences et de potentialités lui permettant de développer la production nationale.
Cette manifestation, qui se poursuit jusqu’au 19 avril courant, enregistre la participation d’entreprises nationales des secteurs public et privé qui exposent des produits alimentaires, mécaniques, de plastique, de textile, des vêtements, de l'électroménager et autres.
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Ce salon vise à faire connaitre davantage le produit national et à le rapprocher du citoyen à des prix raisonnables pour l’inciter à l'acheter et faire la promotion du label algérien dans le but de réduire la facture d’importation de produits divers et d’accompagner des entreprises nationales et des professionnels dans l’exportation, ont indiqué les organisateurs.
Ce salon constitue également un espace de rencontre et de rapprochement entre différents acteurs dans plusieurs spécialités permettant de créer une véritable base économique, surtout devant l’expansion du marché national en quête d’ouverture et de technologies modernes.
Initiée par la société "Events Pro Expo", cette manifestation économique prévoit la conclusion de marchés entre les exposants nationaux pour encourager et renforcer le produit local.
Une série de communications sera animée en marge de ce salon, traitant de l’importance de l’exportation dans le développement d’une entreprise, des critères de mise à niveau pour la promotion de l’exportation, de la stratégie d’exportation, de la bourse et du commerce extérieur, entre autres.
Le prix de la logistique internationale représente 35% du prix de la marchandise (Algérie Eco)
La logistique reste un domaine méconnu des opérateurs économiques algériens, malgré son importance croissante, notamment lors des opérations d’exportation. A cet égard, le salon professionnel de la production agroalimentaire, Djazagro, qui se tient au Palais des Expositions d’Alger, a été l’occasion d’aborder l’univers de la logistique internationale.
A ce propos, M. Abdennour Sidi Saïd consultant à l’export et en logistique internationale, a déclaré « je recommande vivement aux opérateurs algériens de mettre en place dans leurs entreprises une infrastructure logistique, seul moyen pour maitriser les trois objectifs fondamentaux qui sont, d’abord la maitrise des coûts, des délais et de la sécurité ».
Il a développé, lors de son intervention sur « la logistique à l’export des produits agroalimentaires », les trois phases de la logistique qui sont la phase de pré-acheminement qui se rapporte au conditionnement à l’étiquetage emballage et le chargement, ainsi que l’acheminement des marchandises au niveau du port. La deuxième phase est l’acheminent principal qui consiste à charger les marchandises sur le moyen de transport et enfin la phase du post-acheminement. Ces trois phases impliquant le calcul des coûts et la maitrise des risques.
Il a rappelé que « le prix de la logistique internationale représente jusqu’à 35% du prix de la marchandise, ce qui est hors norme, alors que la norme
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est située entre 8% et 9% », tout en déplorant le manque de professionnels, « c’est pourquoi nous invitons les opérateurs algériens à aller dans les colis des transporteurs, ceux qui prennent possession de leurs marchandises ».et d’ajouter « il faut une cartographie des risques liés au transport des produits agricoles qui représentent des risques spécifiques ».
Pour M. Abdenour Sidi Saïd, l’opérateur algérien doit maitriser certaines techniques de base liées au processus d’acheminement des marchandises. L’une des techniques principales qu’ils doivent connaitre sont les incoterms qui représentent le niveau de risque, de coût et de formalité que l’opérateur doit assumer. En effet, le choix de l’incoterm détermine les trois niveaux précités. L’incoterm va déterminer qui de l’acheteur ou du vendeur va supporter les trois implications. L’opérateur doit choisir l’incoterm qui s’adapte à ses capacités.
Il a mis l’accent sur la maitrise des techniques de paiement par les opérateurs, tels que la remise, le crédit documentaire et le transfert libre. Ces techniques de paiement restent à déterminer en fonction de la confiance entre l’opérateur et l’acheteur, mais aussi en fonction de la réglementation. Autre technique non négligeable c’est la solution transport : l’opérateur doit connaitre le statut du transporteur et savoir calculer les coûts, ce qui implique une connaissance de la structure du fret en transport qui permet d’anticiper les surestaries, les majorations et la manutention.
Il conseille à un exportateur débutant d’éviter les incoterms appelés vente à l’arrivée qui sont DAP, DAT et DDP. Ces derniers rendent l’opérateur responsable jusqu’à l’arrivée des marchandises. Ils permettent à l’exportateur de prendre moins de risque.
Industrie militaire: amélioration constante du produit et son adaptation aux technologies modernes (APS)
L’industrie militaire oeuvre pour une "amélioration constante" du produit et son adaptation aux technologies modernes, a affirmé mercredi à Oran le représentant de la Direction de communication, d'information et d'orientation à l’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le commandant Belabed Touati Amine, en marge de l’ouverture de la 5ème édition du salon de la production nationale "Mentoudj bladi".
"Les entreprises relevant de la direction des industries militaires s'attellent à améliorer et à promouvoir le produit, à satisfaire toutes les demandes et à relancer le marché local avec le produit national concurrentiel", a indiqué le commandant Belabed Touati, dans une déclaration à l’APS en marge de l’ouverture du salon, au palais des expositions de hai (quartier) "Médina Jdida" d’Oran.
La participation du Ministère de la Défense nationale (MDN) comme invité d’honneur à cette édition du salon "vient contribuer à la concrétisation de
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la politique de relance économique, en application des instructions du général corps d’armée, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’ANP", a-t-il souligné.
Cette participation est représentée par la Direction des industries militaires qui exposent des produits militaires destinés à des entreprises civiles, réalisés par sept entreprises que sont l’Office national des substances explosives (ONEX), l’Entreprise algérienne des textiles industriels et techniques (EATIT), l’Etablissement d'habillement et de couchage, la Société algérienne de fabrication de moteurs de marques allemandes (SAFMMA), l’Entreprise de réalisations industrielles de Seriana (Batna), l’Etablissement de réalisation de système de vidéosurveillance et la Société nationale de véhicules industriels de Rouiba.
Le commandant Belabed Touati Amine a indiqué que ces entreprises exposent une gamme de produits d’industrie militaire destinés aux civils, à l’instar des explosifs utilisés dans les carrières et les mines et des habits et accessoires de couchage, affirmant que la Direction des industries militaires est en mesure de satisfaire les commandes dans divers domaines de l’industrie, habits, ameublement et autres.
Cet officier supérieur a appelé toutes les entreprises nationales, publiques et privées, à se rapprocher du stand du MDN pour prendre connaissance des produits de l’industrie militaire destinés aux civils, soulignant qu'"ils sont de qualité et aux normes en vigueur."
Il a estimé, dans ce sens, que l’industrie militaire est une locomotive du produit algérien, partant de ses équipements, les technologies modernes dont elle adopte et la rigueur dans le travail.
"Nous ambitionnons également, à travers cette participation, de conclure des marchés avec des entreprises nationales publiques et privées pour répondre à leurs besoins et, par conséquent, renforcer et encourager le produit local", a déclaré le représentant de la direction communication, information et orientation de l’état-major de l’ANP.
Le cinquième salon du produit national "Mentoudj Bladi" est organisé, neuf jours durant, par la société "Events Pro Expo" avec la participation de plus de 130 exposants.
TABAC : Des licences de fabrication pour UTC (Liberté)
Le Conseil des participations de l’État (CPE) a donné son accord pour l’élargissement du partenariat industriel entre le groupe Madar (ex-SNTA) et l’entreprise mixte United Tobacco Company (UTC). Il s’agit de la location des installations et des licences de l’ex-SNTA à UTC contre paiement de 3,5 milliards de dinars par an, avec la modernisation des installations et méthodes de la société publique. Il est à préciser que la société UTC est une entreprise mixte algéro-émiratie avec 51% d’actions algériennes et 49% émiraties. Par ailleurs, dans le cadre d’un partenariat algéro-tunisien pour la production de maraîchage, le Conseil national de
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l’investissement (CNI) a validé, lui, un partenariat agricole dans la wilaya d’El-Oued. Ce partenariat associe un opérateur algérien et un opérateur tunisien, sur la base de la règle 51/49%. Cet investissement, qui sera réalisé dans la commune de Djamaâ (wilaya d’El-Oued), consommera un montant de 9 milliards de dinars et introduira des méthodes modernes dans la production de maraîchage.
« L’OPEP ne veut pas mener les prix du pétrole à un niveau déraisonnable », ministre saoudien du pétrole (Algérie Eco)
Malgré la récente hausse des prix du pétrole, l’Arabie saoudite reste préoccupée par le fait que les investissements en amont n’ont pas encore atteint un « niveau raisonnable », a annoncé ce mercredi le ministre saoudien de l’Energie, Khalid al-Faliha, a rapporté le site spécialisé Global Platts.
Le ministre saoudien a écarté toute suggestion d’une fin précoce des réductions de production de l’OPEP. Il a déclaré lors d’une conférence de presse au Forum international de l’énergie« depuis 2013-2014, nous avons assisté à une baisse rapide de l’investissement qui, selon nous, va mordre les consommateurs et l’industrie dans son ensemble », ajoutant « nous essayons de signaler au marché, aux investisseurs, à la communauté financière, aux compagnies pétrolières internationales de réinvestir les investissements dans l’amont », selon la même source.
Cependant, il a cherché à rassurer le marché sur le fait que l’OPEP, avec 10 alliés non-OPEP menés par la Russie au milieu d’un accord de réduction de production de 1,8 million barils/jour, ne permettrait pas aux prix de grimper. « L’objectif est de créer une stabilité du marché afin que des investissements en amont puissent être réalisés pour répondre à la demande accrue de 1,5 million de barils/jour prévue dans un avenir prévisible », a-t-il souligné.
Il a précisé que « ce que nous essayons de faire, ce n’est pas de déplacer les prix à un niveau déraisonnable et de nous assurer que l’offre et la demande correspondent étroitement afin que les marchés ne s’inquiètent pas d’une surabondance et d’une offre excédentaire et que des investissements continus se déversent dans l’industrie », selon la même source.
A cette fin, l’Arabie saoudite et la Russie mènent des discussions sur l’élargissement de l’alliance de l’OPEP / non-OPEP « pour surveiller le marché et agir si nécessaire pour maintenir la stabilité, ce qui est une bonne nouvelle pour les producteurs et les consommateurs ».
Il a ajouté « nous ne resterons pas assis et laisserons une autre surabondance dans les années à venir et apporterons le marché à travers les montagnes russes que nous avons vues auparavant ».
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L’accord de réduction de la production, visant à réduire les stocks commerciaux de l’OCDE à la moyenne quinquennale, se termine fin 2018. M. Falih a déclaré que si le rééquilibrage du marché est proche, l’OPEP et ses alliés ne sont pas prêts à déclarer la victoire.
Le ministre a souligné que « jusqu’à ce que nous constations que nous atteignons un niveau d’investissement raisonnable, nous continuerons à nous inquiéter », ajoutant « en termes de fondamentaux, nous avons parcouru un long chemin, la surabondance a disparu, le stockage flottant a largement disparu et les stocks revenir plus près de leur moyenne quinquennale ».
Il a attribué l’écart d’investissement non seulement aux conditions du marché, mais aussi en raison d’un climat d’investissement influencé par des sentiments négatifs et des signaux trompeurs de la part des décideurs politiques et de certaines institutions financières exprimant des opinions négatives.
L'Algérie élue membre "authentique" du conseil d'administration de l'OAT pour la période de 2018-2020 (APS)
L'Algérie a été élue, mercredi au Caire, au terme des travaux de la 45e session de la conférence arabe du travail, membre "authentique" du groupe des gouvernements au conseil d'administration de l'Organisation arabe du travail (OAT) pour la période 2018-2020.
L'Algérie a également été élue au sein de la commission des affaires du travail de la femme arabe et de l'organisme de contrôle financier de l'OAT, et ce dans le cadre de la formation des instances constitutionnelles et organisationnelles de l'organisation, a indiqué un communiqué du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale.
La proposition algérienne concernant l'adoption d'une position arabe unifiée sur la révision des méthodes de travail de la Commission de l'application des normes dans le cadre de la sixième clause relative au rapport du Directeur général de l'OAT sur la 107e Conférence internationale du travail a été approuvée.
Evoquant le rapport du DG de l'OAT, la conférence a appelé à "adopter un cadre institutionnel et organisationnel du marché du travail arabe, à la lumière des mutations socio-économiques, de façon à s'adapter aux développements", ajoute la même source.
La conférence, qui a appelé à "soutenir les travailleurs palestiniens dans leur lutte en faveur de leurs droits, tant dans le cadre de l'OAT que dans le cadre du Bureau international du travail (BIT), a insisté sur l'impératif de "condamner les agressions israéliennes ciblant le peuple palestinien sur les territoires arabes occupés".
Elle a également exhorté la société civile à mettre un terme aux violations flagrantes du droit international et des chartes des droits de l'Homme.
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Plusieurs thèmes étaient au menu de cette session, dont le rapport du DG du Bureau arabe de travail sur "la dynamique des marchés de travail arabes, les mutations et les processus d'évolution", outre deux autres points sur "la responsabilité sociale des entreprises du secteur privé" et "la productivité et son rôle dans l'amélioration de la compétitivité et la croissance".
La session a passé en revue un rapport sur les activités et les réalisations de l'OAT en 2017 et les conclusions de la 37e session de la commission des libertés syndicales, l'état d'avancement du contrat de travail arabe, le travail de la femme arabe, outre le projet du budget de l'OAT et le plan 2019-2020 du Bureau arabe du Travail, ses instituts et centres.
Au terme de la conférence, l'OAT a présenté, au nom des délégations arabes présentes à cette 45e session de la conférence arabe du travail, ses sincères condoléances et ses sentiments de compassion les plus sincères au gouvernement et au peuple algériens ainsi qu'aux familles des victimes du crash de l'avion militaire", a conclu le communiqué.
Banque/bourse/Assurance
Une banque entièrement digitale sera lancée en Algérie par BPCE (Maghreb Emergent)
La banque mobile de la BPCE en Algérie devrait permettre l’ouverture de comptes par visioconférence.
La Banque populaire Caisse d'épargne (BPCE) s'apprête à lancer, via sa filiale Natixis Algérie, une banque entièrement digitale en Algérie incessamment. Cette banque sera, précise le site d’information Banque, inspiré du modèle de la néobanque Fidor Bank, la banque d’origine allemande rachetée en juillet 2016 par BPCE.
Ce modèle comprend deux volets: une offre de banque mobile et une plateforme communautaire, depuis laquelle les internautes peuvent échanger sur des problématiques bancaires. De plus, ajoute la même source, cette banque mobile de la BPCE en Algérie devrait permettre
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l’ouverture de comptes par visioconférence et son offre se limiterait à un compte courant sans épargne ni crédit.
La même source rappelle par ailleurs que, « rachetée en juillet 2016 par BPCE, la banque d’origine allemande Fidor Bank comprend deux volets : une offre de banque mobile et une plateforme communautaire, depuis laquelle les internautes peuvent échanger sur des problématiques bancaires. Fin novembre 2017, lors de la présentation du plan stratégique de BPCE, son président François Pérol indiquait que la plateforme serait lancée en France au cours du premier semestre 2018 et que la banque mobile suivrait quelques mois plus tard».
Le leasing n’a pas le vent en poupe chez les opérateurs algériens (Algérie Eco)
Le leasing reste méconnaissable chez une grande majorité des opérateurs économiques algériens, « en dépit des avantages qu’il offre par rapport au crédit bancaire ». Ce constat a été fait ce mercredi 11 avril par Youcef Lachab, directeur général d’El Djazair Idjar, un établissement financier de leasing algéro-saoudien.
Selon lui, les potentialités du marché du leasing du pays sont « énormes ». Cependant, les PME algériennes n’optent pas, le plus souvent, pour ce moyen de financement. « Nous finançons les PME chaque années à près de 70 milliards de centimes, soit moins de 10% du potentiel », affirme-t-il sur les ondes de la Chaine I.
Et d’ajouter, « nous sommes très loin des Marocains et des Tunisiens (en la matière). Ils sont plus expérimentés. Les marocains ont adopté ce moyen durant les années 60, et les Tunisiens durant les années 80 ».
Outre le scepticisme affiché par les opérateurs, les restrictions d’importation, notamment de véhicules, imposées par les différents gouvernements ces dernières années n’ont pas aidé ce moyen de financement à se développer. « En règles générales, le leasing concerne l’achat de matériel roulant. Avec l’interdiction des importations (de véhicules), nous nous sommes tournés vers la production locale, qui demeure insuffisante. Ce qui a impacté négativement l’activité des entreprises du leasing », se désole-t-il.
Par ailleurs, le patron El DjazairIdjar a indiqué que 200 petites et moyennes entreprises locales ont bénéficié du leasing. Ce dernier est plafonné à hauteur de 35 milliards de centimes, alors que la moyenne de financement ne dépasse pas les 5 milliards.
« Le leasing est destiné généralement aux entreprises en activité. L’une d’une condition est que l’entreprise soit existante depuis deux ans », explique-t-il. « Il (le leasing) sert à développer et étendre l’activité, et non la création d’entreprise », remarque M. Lachab.
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Refinancement et «planche à billets» : Les banques sous perfusion (El Watan)
Le niveau de liquidité bancaire s’est accru de 77% en 2017, suite à la mise en oeuvre du financement non conventionnel.
Que deviendrait le système bancaire national sans les mécanismes actuels de mise sous perfusion, dont surtout le recours au financement non conventionnel ? La question mérite d’être posée, d’autant plus que ces mêmes mécanismes, qui garantissent pour ainsi dire la liquidité bancaire, sont par vocation exceptionnels et devront donc tôt ou tard devenir inopérants.
En effet, après avoir entamé une forte tendance à l’érosion, consécutivement au retournement de la conjoncture pétrolière à la mi-2014, le niveau de liquidité bancaire n’a commencé à se stabiliser et ensuite à fortement croître qu’à partir de novembre dernier, «suite à la mise en oeuvre du financement non conventionnel», admet la Banque d’Algérie (BA).
Dans sa dernière note de conjoncture, publiée tout récemment, la BA rappelle en ce sens qu’à partir de 2015, le niveau global de liquidité des banques a commencé à fortement chuter, passant de 2730,9 milliards de dinars à 1832,6 milliards de dinars en l’espace d’à peine une année, en raison surtout de la forte contraction des dépôts du secteur des hydrocarbures.
A fin 2016, est-il précisé dans le même rapport, la liquidité bancaire atteignait 820,9 milliards de dinars, dont 432,6 milliards de dinars au titre du refinancement opéré par la Banque centrale. Et ce n’est au final qu’à partir de mars 2017 que le niveau global des ressources bancaires s’est relativement stabilisé, «après le lancement d’opérations d’open market pour l’injection de liquidités», indique encore la note de conjoncture de la BA.
Quelques mois plus tard, soit après l’entrée en vigueur du dispositif de financement interne non conventionnel, la liquidité des banques a commencé à fortement croître pour atteindre un niveau de 1380,6 milliards de dinars à fin décembre 2017, soit une hausse de 77% par rapport au premier semestre de la même année, et de 68,2% comparativement à ce qu’elle était une année plus tôt.
Dopé surtout par des instruments monétaires non conventionnels et d’autres classiques, tels que l’open market, le système bancaire national retrouve ainsi un niveau de solidité appréciable, alors qu’il demeure structurellement peu efficace quant à sa fonction première de collecte de ressources, notamment celles circulant hors circuits officiels.
Aussi, si sa mise sous perfusion par les pouvoirs publics lui permet de maintenir un certain rythme de crédits à l’économie, celle-ci ne lui offre en définitive qu’un simple sursis de trois à cinq ans, avant de se voir à nouveau confronté à de sévères crises de liquidité, une fois asséchés les financements non conventionnels. Intervenant récemment lors d’un symposium sur la place financière locale, le gouverneur de la Banque
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centrale, Mohamed Loukal, avait lui-même formulé en ce sens une sévère mise en garde à l’adresse des banques primaires.
«Si, jusque-là, la politique monétaire a été assez accommodante, le refinancement des banques devra au fur et à mesure s’effectuer à des taux plus coûteux», a-t-il en effet averti, tout en incitant les établissements bancaires à oeuvrer à collecter au maximum les ressources qui continuent à circuler hors circuits bancaires. Celles-ci, rappelle-t-on, sont évaluées à quelque 4780 milliards de dinars, dont 1500 à 2000 milliards de dinars thésaurisés, tandis que le reste circule dans l’informel.
Quoi qu’il en soit, le secteur bancaire national, nous dit l’expert et ancien ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, doit oeuvrer rapidement à améliorer l’inclusion financière pour collecter surtout les ressources non bancarisées, car, admet-il, il ne faut pas attendre cinq ans pour trouver un relais aux instruments de refinancement et au financement non conventionnel. C’est que, comme nous l’explique si bien un ancien dirigeant d’une banque privée, «les solutions conjoncturelles ne peuvent en aucun cas offrir une vraie réponse aux problèmes structurels…»
Algérie poste : L’application « BaridiMob » est lancée (El Moudjahid)
L’opérateur public Algérie Poste a lancé, la soirée de mardi dernier, une nouvelle application «BaridiMob». La cérémonie de lancement s’est déroulée à l’hôtel El-Aurassi (Alger), en présence de la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda-I

Revue de Presse 10 avril 2018 Publié le 10/04/2018 à 11:37

الثلاثاء 10 أفريل 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلفان فوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
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الفهرس
 الافتتاحية ........................................................................................... 3
بتوفيرهم الرعاية والجراحة بمستشفي أزفون وعزا زڤة ............................................. 3
حداد يثمّن المبادرة التطوعية للوفد الطبي الجزائري المقيم بفرنسا)وقت الجزائر( .................................. 3
الرئيس بوتفليقة يدشن مسجد كتشاوة وتوسعة خط الميترو ساحة الشهداء-عين النعجة)واج( .................... 3
تيسمسيلت: السدود تتدعم بأكث ر من 10 ملايين مت ر مكعب من المياه الإضافية في شه ر مارس )واج( ................ 4
بيئة: التوقيع على مذكرة تفاهم بين الجزائ ر وبرنامج الأمم المتحدة للبيئة لتعزي ز التعاون الثنائي)واج( ............... 4
تيزي وز و : نسيب يشرف على بعث أشغال انجا ز سد سيدي خليفة )واج( ............................................. 5
مشروع قانون التجارة الالكترونية يمنح الأفضلية للعقوبات المالية )واج( ............................................. 6
جهود الدولة ستتواصل لأجل ربط أبعد القرى )واج( ................................................................... 7
المصادقة على مشروع القانون المحدد للقواعد المطبقة في مجال التمهين )واج( ...................................... 8
دعا بوعزقي إلى الاستثما ر في الصناعات التحويلية.. وزي ر التجارة الجديد : ................. 9
قائمة السلع الممنوعة من الإستيراد أنعشت المنتوج المحلي )الشروق أونلاين( ....................................... 10
منافسة لإنتزاع حصص تصدي ر بمنطقة التبادل والجزائريون يراهنون على 600 منتج .......... 10
55 سوقا إفريقية شعل
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ت “النار” بين الجزائ ر والمغرب.. وقودها السيارات ! )واج( ...................................... 10
127 مليا ر لإعادة تأهيل عتاد السكك الحديدية)الخب ر أونلاين( ....................................................... 11
النواب صادقوا عليه: قانون حماية المستهلك يتيح حق التراجع في البيع)واج( ....................................... 11
افتتاح الطبعة ال 16 جازاغرو « للصالون الدولي » ....................................... 12
المنتوج المحلي يفرض نفسه بالنوعية ويبحث عن أسواق خارجية )المساء( .......................................... 12
 بنوك/مالية/تأمينات ........................................................................... 14
 تعاون وشراكة .................................................................................... 14
زمالي يستعرض التجربة الجزائرية في مجال التشغيل في أشغال الدورة ال 45 لمؤتم ر العمل العربي بالقاهرة )واج(
........................................................................................................................... 14
 تجارة ................................................................................................. 15
مشروع قانون التجارة الالكترونية يمنح الأفضلية للعقوبات المالية )واج( ........................................... 15
اتصالات الجزائر: دعوة الزبائن للاستفادة من خدمة تلقي الفواتي ر الهاتفية عب ر الرسائل النصية القصيرة
والالكترونية)واج( ....................................................................................................... 17
 يقظة إعلامية .................................................................................... 18
نفط : سع ر سلة خامات أوبك يصل إلى 82 ر 64 دولارا للبرميل )واج( ................................................ 18
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الافتتاحية
بتوفيرهم الرعاية والجراحة بمستشفي أزفون وعزازڤة
حداد يثمّن المبادرة التطوعية للوفد الطبي الجزائري المقيم بفرنسا)وقت الجزائر(
ثمّن رئيس منتدى رؤساء المؤسسات، علي حداد، المبادرة النوعية التي قامت بها مندوبية منتدى رؤساء المؤسسات
لولاية تيزي وزو، والتي دعمت بشكل كامل فريق طبي تطوعي مكون من 30 وممرضين جزائريين مقيمين في فرنسا،
Ù‹
طبيبا
الذين يقومون بمهمة من 7 إلى 13 أفريل في مستشفيين عزازقة وأزفون بتيزي وزو، أين يقوم هؤلاء الأطباء بتوفير
الرعاية والتشاور والجراحة في هاذين المستشفيين، كما سيشاركون خبرتهم مع المهنيين المحليين . وقال حداد في منشور له عبر صفحته فايسبوك: “أحيي المبادرة النوعية التي قامت بها مندوبية منتدى رؤساء المؤسسات
لولاية تيزي وز و، التي من خلالها نؤكد مجددا البعد التضامني لمنظمتنا ”…” كل تقديري لأعضاء البعثة الطبية الذين سخروا كل وقتهم وتفانوا في عملهم ليخففوا آلام المرض Ù‰ ومعاناتهم في جو
تضامني جسّد فعلا القيم الإنسانية الراقية، وترجم تمسكهم بخدمة الوطن عبر تقاسم ونقل خبرتهم لزملائهم في
الجزائر . أدعو كافة مندوبياتنا عبر الوطن، لدعم مثل هذه المبادرات، لأنها تعكس ذلك التلاحم والتعاون بين أبناء الوطن الواحد ”.
الرئيس بوتفليقة يدشن مسجد كتشاوة وتوسعة خط الميترو ساحة الشهداء-عين النعجة)واج(
دشن رئيس الجمهورية،السيد عبد العزيز بوتفليقة، خلال زيارة قادته الى الجزائر العاصمة اليوم الاثنين، مسجد
كتشاوة التاريخي بعد ترميمه وكذا توسعة خط الميترو الرابط بين ساحة الشهداء و عين النعجة.
و قد حضر مراسم التدشين وزير الداخلية والجماعات المحلية والتهيئة العمرانية، نور الدين بدوي، وزير السكن
والعم ران والمدينة، عبد الوحيد تمار، وزير الشؤون الدينية والأوقاف، محمد عيس ى، وزير الأشغال العمومية والنقل،
عبد الغني زعلان، وزير الثقافة، عزالدين ميهوبي، ووالي العاصمة، عبد القادر زوخ.
وبعد تدشين المسجد تابع رئيس الدولة عرض فيديو، تضمن تاريخ هذا الصرح الحضاري ومختلف مراحل عملية
الترميم التي أشرفت عليها الوكالة التركية للتنسيق والتعاون "تيكا" بالتعاون مع مؤسسات وعلماء آثار جزائريين، وذلك
بموجب اتفاق موقع بين السلطات الجزائرية ونظيرتها التركية في سبتمبر 2013 .
و قد تضمن العرض جوانب من المراحل التاريخية التي عرفها الجامع منذ تشييده سنة 1612 ميلادية وتوسيعه سنة
1794 الى غاية فترة الاستعمار الفرنس ي أين حول إلى كتدرائية عنوة قبل استرجاعه مسجدا بعد استقلال الجزائر سنة
1962 .
وشملت عملية الترميم مراحل عدة، بداية من التشخيص الى غاية التزيين، حيث تمت تقوية ودعم الأعمدة الرخامية
المتضررة وإعادة تهيئة القبة والمأذنة و باب الجامع و الجدارن، ناهيك عن استبدال الأحجار المتضررة.
وبغية الحفاظ على الطابع التقليدي لهذا المعلم الحضاري والديني المتواجد في مدخل حي القصبة العتيق ،استخدم
الحرفيون نفس المواد التي استعملت في بناء المسجد في أول عهده، على غرار الجير ومسحوق الحجر والرخام وكذا
الالوان والزجاج مع إزالة كل المواد التي شوهته لا سيما الاسمنت.
للإشارة فقد تكفلت الوكالة التركية بجميع مراحل الترميم بإشراف وزارة السكن والعمران والمدينة وبمتابعة من الديوان
الوطني لتسيير الأملاك الثقافية المحمية واستغلالها، وأشرف على أعمال الرسم والكتابة، الخطاط التركي حسين قوطلو
الحائز على جائزة الرئاسة التركية للثقافة والفن عام 2016 .
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أما المرحلة الثانية من زيارة رئيس الجمهورية الى ولاية الجزائر فقد شملت تدشين توسعة خط المترو الرابط بين ساحة
الشهداء وعين النعجة، اين تابع رئيس الدولة قبل ان يستقل المترو نحو محطة عين النعجة، عرضا حول مختلف
مراحل التوسعات التي طرأت عليه الى جانب تكلفته.
وبهذه المناسبة قدم للرئيس لمحة حول متحف محطة ساحة الشهداء الذي يضم نماذج أثرية لمختلف الحقب التاريخية
و بعض الاثار كالنقود والفخار الإسلامي التي تم اكتشافها اثناء انجاز المشروع.
ويعد متحف محطة ساحة الشهداء تحفة تبرز جل الحقب التاريخية للجزائر و تمزج بين التراث الأثري و تهيئة الإقليم.
وبعد هاتين التوسعتين الجديدتين ) 2015 و 2018 (، يمتد ميترو الجزائر حاليا على طول 18 كم و يضم 16 محطة
انطلاقا من ساحة الشهداء إلى غاية الحراش وعين النعجة، كما أن هناك توسيعات أخرى قيد الانجاز أو ستنطلق
قريبا من شأنها أن تسمح في حدود سنة 2020 ببلوغ طول شبكة الميترو 40 كلم، ستربط لا سيما الدار البيضاء
)الضاحية الشرقية الجزائر العاصمة( بدرارية )أعالي الجزائر العاصمة(.
وكان رئيس الجمهورية قد حظي خلال هذه الزيارة باستقبال شعبي حار وذلك بالقرب من جامع كتشاوة و في ساحة
الشهداء وبعين النعجة حيث رفع المواطنون الاعلام الوطنية وصور رئيس الدولة وسط اجواء احتفالية بهيجة.
تيسمسيلت: السدود تتدعم بأكثر من 10 ملايين متر مكعب من المياه الإضافية في شهر مارس )واج(
تدعمت السدود الممونة لولاية تيسمسيلت بكمية إضافية من المياه تقدر بأكثر من 10 ملايين متر مكعب بفضل
التساقطات الثلجية والمطرية التي شهدتها المنطقة خلال شهر مارس الماض ي، حسبما أفادت به اليوم الاثنين مديرية
الموارد المائية.
وأوضح ذات المصدر بأن سد "كدية الرصفة" ببلدية بني شعيب استقبل خلال نفس الفترة أكثر من 6 ملايين متر مكعب
من المياه فيما تدعم سد "بوقارة" )بلدية تيسمسيلت( بأزيد من 1 مليون متر مكعب مما جعله يشهد تدفقا لمياهه بعدما
بلغ نسبة امتلاء 100 بالمائة حيث تقدر طاقة استيعابه ب 5 ر 11 مليون متر مكعب.
ومن جهته استقبل سد "دردر" )عين الدفلى( الذي يمون المناطق الشمالية الشرقية لولاية تيسمسيلت بالماء الشرو ب
أزيد من 3 ملايين متر مكعب من المياه الإضافية.
وأشار ذات المصدر إلى أن ذوبان الثلوج خلال الأسبوع الأخير من شهر مارس الماض ي مدعوما بكميات معتبرة من الأمطار
التي تساقطت خلال نفس الفترة قد مكن من توفير هذه الكميات "القياسية" من المياه.
وأبرز أن الكميات التي تدعم بها سد "كدية الرصفة" الذي يخزن حاليا 8 ر 61 مليون متر مكعب ستسمح بتأمين حاجيات
مواطني 15 بلدية بالماء الشروب لفترات طويلة.
وكشفت نفس المديرية بأن النسبة الإجمالية لامتلاء سدود الولاية تقدر حاليا بأكثر من 80 بالمائة.
واستبشر فلاحو الولاية خيرا بالتساقطات الثلجية والمطرية التي عرفتها الجهة خلال الشهر الماض ي والتي تشكل بالنسبة
لهم عاملا مساعدا على تحقيق إنتاج وفير من المحاصيل الكبرى لاسيما منتجي الحبوب و كذا البقوليات.
بيئة: التوقيع على مذكرة تفاهم بين الجزائر وبرنامج الأمم المتحدة للبيئة لتعزيز التعاون
الثنائي)واج(
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وقعت وزارة البيئة والطاقات المتجددة اليوم الاثنين بالجزائر العاصمة على مذكرة تفاهم مع برنامج الأمم المتحدة
للبيئة يهدف إلى تعزيز التعاون ونقل الخبرات في المجال البيئي.
وترمي هذه المذكرة التي وقع عليها كل من وزيرة البيئة والطاقات المتجددة فاطمة الزهراء زرواطي والمدير التنفيذي
لبرنامج الأمم المتحدة للبيئة إيريك صولهيم، إلى دعم جهود الجزائر الهادفة إلى تحسين الإطار المعيش ي للمواطن عن
طريق تنمية اقتصاد مستدام ومنسجم يعني بالمحافظة على البيئة.
وأوضحت السيدة زرواطي خلال مراسم التوقيع بأن هذه الاتفاقية سمحت بتحديد محاور التعاون ذات الأولوية
للطرفين وعلى رأسها التسيير المدمج للنفايات والمحافظة على الموارد الطبيعية والأنظمة البيئية وترقية الاقتصاد
الأخضر.
كما تتمحور هذه المذكرة على مكافحة التغيرات المناخية والتصحر وتطوير الطاقات المتجددة والتحكم فيها وكذا تعزيز
قدرات المفاوضين في إطار تنفيذ الاتفاقيات والمعاهدات الدولية.
وقبيل التوقيع على المذكرة، قام السيد صولهيم في إطار زيارة العمل التي يقوم بها إلى الجزائري بتفقد مشروع القضاء
على المفرغة العمومي لواد السمار وإعادة تأهيل الفضاء الذي أقيمت عليه لأكثر من ثلاثة عقود.
وتم خلال هذا المشروع استرجاع 45 هكتار من العقار واستغلالها في إنشاء منت زه عمومي سيتم تدشينه الصيف المقبل
بعد استكمال آخر أشغال التهيئة .
كما تم -ضمن نفس المشروع- استحداث وحدة لمعالجة وتجميع الغازات المنبعثة من الأرض بطاقة 1.942 نورمو
م 3 /الساعة، ستتولى الوكالة الوطنية للنفايات مهام تسييرها.
وتستغل الغازات الحيوية المجمعة في إنتاج الطاقة الموجهة للاستغلال في الهياكل الداخلية للمنتزه بشكل رئيسيي حسب
شروح الوزيرة.
من جهته، ثمن السيد صولهيم الذي يشغل أيضا مهام الأمين العام لهيئة الأمم المتحدة، هذا المشروع البيئي داعيا إلى
العمل على نقل مثل هذه التجارب إلى باقي الدول الإفريقية.
وتعمل الجزائر حاليا على القضاء على تسع ) 9 ( مفرغات عمومية كبرى وإعادة استغلالها بقيمة إجمالية تقدر ب 43
مليون دولار.
وعرفت السنوات الأخيرة القضاء على 2.000 مفرغة وإعادة تأهيل ثمانية ) 8( مفرغات عمومية كبرى في كل من العاصمة
وتبسة وعنابة والطارف وتيارت وسكيكدة والجلفةي بقيمة إجمالية تقدر ب 90 مليون دولاري حسب البيانات التي تم
عرضها خلال الزيارة.
تيزي وزو : نسيب يشرف على بعث أشغال انجاز سد سيدي خليفة )واج(
أشرف اليوم الاثنين وزير الموارد المائية، حسين نسيب، بولاية تيزي وزو على بعث أشغال انجاز سد سيدي خليفة
الواقع على بعد 8 كلم شرق مدينة أزفون.
وتقدر طاقة هذا السد ب 22 مليون م 3 /السنة بحيث سيمون زهاء ال 286 قرية موزعة عبر 18 بلدية سيما بالمنطقة
الساحلية للولاية أي ما يعادل 162.907 نسمة فيما سيتم توجيه 4 ر 4 مليون م 3 من مياهه لسقي المحاصيل الفلاحية.
ورصد لأشغال هذا المشروع الذي سينجز بوادي سيدي احمد يوسف )أصيف الحمامي 8 كلم شرق مدينة أزفون(
غلافا ماليا بقيمة 4 ر 8 مليار دج، كما تم اسناده مؤقتا لمجمع جزائري تركي.
وبإنجاز هذه المنشأة سيرتفع عدد السدود بالجزائر إلى 90 سدا، حسب ما أوضحه الوزير الذي لفت إلى أن الحظيرة
الوطنية للسدود الكبرى تجند ما حجم مجموعه 9 مليارم 3 من المياه.
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"إن سد سيدي خليفة يعد مكسبا حقيقيا للمنطقة بحيث يسمح بضمان و على المدى البعيد تموين بلديات المنطقة
الساحلية بالولاية بالمياه الشروب و كذا منطقة بوزغن التي سيتم ربطها بهذا السد"، كما أضاف ال وزير.
وذكر السيد نسيب أن الاستثمارات الكبرى التي بادر بها رئيس الجمهورية في قطاع الموارد المائية منذ سنة 2000
"سمحت بوضع الجزائر في أريحية في مجال التموين بالمياه الشروب".
مشروع قانون التجارة الالكترونية يمنح الأفضلية للعقوبات المالية )واج(
أكدت وزيرة البريد والمواصلات السلكية واللاسلكية والتكنولوجيات و الرقمنة ايمان هدى فرعون أن العقوبات المحددة
في إطار مشروع القانون المتعلق بالتجارة الالكترونية تتعلق في مجملها بعقوبات مالية.
وأوضحت الوزيرة، لدى عرضها لمشروع القانون المتعلق بالتجارة الالكترونية في جلسة علنية بمجلس الأمة ترأسها
السيد عبد القادر بن صالح وحضرها وزير العلاقات مع البرلمان السيد محجوب بدة، أنه "تم تفضيل تطبيق العقوبات
المالية ضد المخالفين لأحكام هذا القانون على العقوبات السالبة للحريات".
وتم إخضاع كيفيات المراقبة والمعاينة للمخالفات المنصوص عليها في هذا المشروع إلى الأحكام الواردة في التشريعات
والتنظيمات المعمول بها، سيما المتعلقة بالأنشطة التجارية التقليدية وحماية المستهلك ومحاربة الغش.
وتم تكييف العقوبات على مخالفة هذا القانون مع تلك المطبقة في المجال التجاري، تضيف الوزيرة.
وتم اعتمادي حسب السيدة فرعوني مبدأ تسوية المخالفات ذات العلاقة بالتجارة الالكترونية عبر غرامة الصلح دون
المساس بحقوق الضحايا في المطالبة بالتعويض.
ويمكن للإدارة المكلفة بالمستهلك اللجوء إلى غرامة الصلح مع الأشخاص الذين يتم متابعتهم على أساس المخالفات
الواردة في مشروع هذا القانوني ما يعتبر حسب الوزيرة، وسيلة فعالة لتجنب النزاعات و إثقال كاهل العدالة.
وتكريسا لمبدأ الصرامة في تطبيق القانون وخدمة المصلحة العامة، أكدت الوزيرة منع تنفيذ غرامة الصلح في المخالفات
المتعلقة ببيع المنتجات الممنوع بيعها الكترونيا كالتبغ والأدوية والمنتجات التي يعد الاتجار بها أصلا جريمة كالمخدرات،
كما لا يمكن اللجوء إلى الصلح في حال المساس بالدفاع الوطني أو الأمن أو النظام العام.
وتبعا لطبيعة الجرائم، يتم التخطيط لغرامات تتراوح بين 000 50 دينار و 2 مليون دينار، تضاف إليها إلغاء السجل
التجاري وإغلاق الموقع، وهذا دون الإخلال بتطبيق عقوبات أكثر صرامة منصوص عليها في التشريع الساري.
وبالإضافة إلى ذلك، ينص المشروع على أن المعاملات المحظورة هي تلك التي تتعامل مع ألعاب الصدفة والرهان
واليانصيب والمشروبات الكحولية والتبغ والمنتجات الصيدلانية والمنتجات التي تنتهك حقوق الملكية الفكرية أو
الصناعية أو التجارية.
كما يحظر أي معاملة الكترونية للمواد والمعدات والمنتجات الحساسة التي تحددها اللوائح السارية وكذلك أي منتج أو
خدمة أخرى قد تؤثر على مصالح الدفاع الوطني والنظام العام والسلامة العامة.
ويلزم هذا المشروع المورد الالكتروني على الحصول على موافقة المستهلك قبل جمع البيانات الشخصية له والتزام المورد
الالكتروني بالسهر على أمن نظم المعلومات التي قام بجمعها بالخضوع إلى أحكام تنظيمية وتشريعية في هذا المجال.
ويلتزم المورد الالكتروني بموجب هذا المشروع بإعلام المستهلك بصفة واضحة ومعلومة مفهومة و مقروئة والتأكيد على
مسؤوليته بقوة القانون تجاه المستهلك بهدف التطبيق الجيد للالتزامات التعاقدية سواء تم تطبيقها من طرف المورد
أو من طرف مقدمي خدمات آخرين.
و وفقا للنص يمر طلب المنتج أو الخدمة بثلاث خطوات إجبارية: توفير الشروط التعاقدية للمستهلك الإلكتروني والتحقق
من تفاصيل الأمر الذي تصدره الأخيرة وتأكيد الأمر الذي يؤدي إلى تشكيل العقد.
ويحدد مشروع القانون أيضا المعلومات الإلزامية التي يجب احتواؤها في العقد الإلكتروني .
7
و فيما يتعلق بالتزامات المستهلك الإلكتروني ينص النص على أنه ملزم بدفع الثمن المتفق عليه في العقد الإلكتروني
حالما يتم تشكيل هذه الوثيقة.
ويترتب عن كل بيع للمنتوج أو تقديم لخدمة الكترونية إعداد فاتورة أو كل وثيقة الكترونية من طرف المورد الالكتروني
تسمح للمستهلك بالتحقق من خدماته عبر الاتصالات الالكترونية.
ويمكن للمستهلك بموجب هذا المشروع أيضا أن يعيد السلعة في حال لم يحترم المورد آجال التسليم.
ويهدف مشروع هذا القانون إلى تنظيم الفاعلين الاقتصاديين الذين يقدمون خدماتهم عبره و تأطيرهم وملء الفراغ
القانوني المسجل في مجال إبرام العقود بين المتعامل والزبون ، علاوة على تكييف التشريعات الوطنية مع القواعد
والمعايير الدولية.
كما يرمي القطاع إلى تأمين المعاملات التجارية ومكافحة التجارة الموازية على شبكة الانترنت وتشجيع نمو التجارة
والتعامل الالكتروني وحماية الشخص الطبيعي.
وبالنسبة للإجراءات التنظيمية والإدارية ينص مشروع القانون أولا على أن التسجيل في السجل التجاري وتحديد موقع
على شبكة الإنترنت شرطان أساسيان لممارسة التجارة الالكترونية.
ويتم إنشاء سجل وطني للممونين الإلكترونيين المسجلين في السجل التجاري في المركز الوطني للسجل التجاري الذي
يحدد المعلومات التي يجب أن ترافق العرض التجاري الإلكتروني )التعريف الضريبي والعنوان ورقم الهاتف و عدد
السجل التجار...(.
وفيما يتعلق بالمعاملات التجارية عبر الحدودي ينص مشروع القانون على أن بيع السلعة أو الخدمة من جانب ممون
مقيم للمستهلك الإلكتروني المنشأ في بلد أجنبي معفي من إجراءات مراقبة التجارة الخارجية. ويتبادل عندما لا تتجاوز
قيمته ما يعادل بالدينار من الحد الذي يحدده التشريع الساري.
ومع ذلك، يجب أن تقيد عائدات هذا البيع بعد الدفع لحساب مقدم الخدمات الالكترونية الذي يوجد مقره في الجزائر
مع مصرف معتمد من طرف بنك الجزائري أو من بريد الجزائر.
عندما يكون الشراء الإلكتروني من الجزائر من قبل مستهلك إلكتروني من ممون إلكتروني أنش ئ في بلد آخر ويقتصر
على الاستخدام الشخص ي، فإنه معفى أيضا من إجراءات التجارة الخارجية والعملات عندما لا تتجاوز قيمتها ما يعادله
بالدينار من الحد الذي يحدده التشريع الساري.
كما يتم توفير تغطية الدفع الإلكتروني لهذا الشراء من حساب بالعملة الصعبة "للشخص الطبيعي" للمستهلك
الإلكتروني المقيم في الجزائر.
ووفقا للنص ي يتم دفع المعاملات التجارية الالكترونية عن بعد أو عند تسليم المنتجي عن طريق الدفع المسموح به
بموجب التشريع الساري.
عندما يتم الدفع الإلكتروني، يتم ذلك من خلال منصات الدفع المخصصة، التي يتم إنشاؤها وتشغيلها بشكل حصري
من قبل البنوك المعتمدة من قبل بنك الجزائر أو بريد الجزائر ومتصلة بأي نوع من محطة الدفع الالكتروني عبر شبكة
من مشغل الاتصالات العامة.
يذكر أن نص مشروع القانون هذا يعطي للأشخاص الطبيعيين والاعتباريين الذين سبق لهم الاشتراك في التجارة
الالكترونية أجل ستة أشهر من تاريخ نشر هذا النص من اجل الامتثال للأحكام الجديدة.
جهود الدولة ستتواصل لأجل ربط أبعد القرى )واج(
أكد وزير الموارد المائية حسين نسيب يوم الأحد بتيزي وزو أن جهود الدولة ستتواصل لأجل ربط أبعد القرى.
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و ذكر السيد نسيب الذي شرع في زيارة عمل تدوم يومين إلى هذه الولاية أنه منذ بداية سنوات 2000 أولت مختلف
المخططات الخماسية المدرجة ضمن مبادرة رئيس الجمهورية السيد عبد العزيز بوتفليقة نصيبا أكبر للمشاريع المائية
الهيكلية )سدود و تحويلات كبرى ...الخ( من أجل توفير المورد و تحسين التزويد اليومي للسكان بالماء الش روب
مع امتصاص العجز.
وأشار الوزير إلى أن "الدولة قد بذلت في ولاية تيزي وزو التي تتميز بجرف يفوق ال 70 في المائة من الجبال، جهودا تفوق
تلك التي بذلتها في مناطق أخرى من أجل إيصال الماء إلى القرى الموجودة في المرتفعات "، مؤكدا على أن هذه العوامل
الطبيعية قد أخذت في الحسبان وستواصل الدولة مجهوداتها لتطوير وتكثيف شبكة التزويد بالماء الشروب في هذه
الولاية.
وفي هذا الصدد، لاحظ الوزير أن المدن التي تسجل اضطرابات مثل دائرة بوزقن يتم تزويدها بالماء من المنابع، لكن
تزويدها ينخفض في الصيف )قلة تساقط الأمطار في الشتاء والطلب الكبير على المياه في فصل الصيف( والمناطق
الشمالية للولاية، علاوة على تسجيل مشاريع نقل المياه في هذه المناطق من أجل التكفل بهذا المشكل.
وقال الوزير بأن الأمر يتعلق بنقل المياه نحو بوزقن انطلاقا من سد تيش ي-حاف في ولاية بجاية ومن السد الذي يزود
مدن الساحل انطلاقا من محطة تحلية مياه البحر بكاب جانت في ولاية بومرداس، مشيرا إلى أن انجاز سد سيدي
خليفة في منطقة ازفون والذي يشرف على انطلاق أشغاله يوم الاثنين وزي ر الموارد المائية ، سيسمح بالقضاء بشكل
دائم على مشكل الماء ودعم النشاط الفلاحي بالمنطقة.
و اشار الوزير إلى أن هذه المشاريع تدخل في إطار المخطط الوطني للمياه المتضمن خلق توازن بين المناطق عبر شبكات
الربط بين الولايات، كما ان ولاية استفادت أيضا من مشروع آخر مماثل يربط المناطق الجنوبية الشرقية من خلال
سد كدية اسردون الواقع بولاية البويرة.
و إضافة إلى هذه العمليات التي تهدف إلى تسخير كل الموارد و تعزيز الربط بالماء الشروب، تابع الوزير قائلا، تمت برمجة
مشاريع أخرى بغية حماية هذا المورد من التلوث.
"الأولوية كانت تكمن في رفع التجميد عن محطات التطهير المرتقب انجازها قبل سد تاكسبت بهدف القضاء على جميع
نقاط تصريف المياه المستعملة".
و في مجال التطهير، أوضح الوزير أن قطاعه قد ادرج مشاريع تهدف إلى تحسين نسبة ربط الولاية بشبكة التطهير من
خلال، لا سيما تعزيز الشبكة، حيث تصل النسبة حاليا إلى 88 % و هي نسبة اقل من المعدل الوطني، يقول الوزير.
و تنقل وزير الموارد المائية خلال أول يوم لزيارة العمل التي يجريها بولاية تيزي وزو إلى ورشة انجاز سد "سوق تلاتا "
الذي يرمي إلى تعزيز التزويد بالمياه على مستوى 188 قرية موزعة عبر 9 بلديات بما يمثل 240.000 نسمة . و عرف هذا
المشروع تأخرا و توقف ل 37 شهرا بعد معارضة خواص ليتمكن بعد ذلك اعادة اطلاقه بعد رفع جميع الصعوبات،
حيث بلغت نسبة تقدم الأشغال به 43 % و من المرتقب استلامه نهاية سنة 2019 ، حسبما علم بعين المكان.
و سيواصل الوزير زيارته ي وم غد الاثنين حيث سيتنقل إلى موقع سد تاكسبت ثم إلى دائرة بوزغن التي استفادت من
مشروع نقل المياه انطلاقا من سد تيش ي حاف. كما يتضمن برنامج الوزير تزويد البلديات الساحلية للولاية بالمياه
انطلاقا من محطة تحلية مياه البحر بكاب جنات، و كذا اطلاق اشغال انجاز سد سيدي خليفة و اعادة تهيئة محطة
تحلية المياه بتيغزيرت.
المصادقة على مشروع القانون المحدد للقواعد المطبقة في مجال التمهين )واج(
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صادق نواب المجلس الشعبي الوطني، يوم الاثنين، على مشروع القانون المحدد للقواعد المطبقة في مجال التمهين وذلك
في جلسة علنية ترأسها رئيس المجلس، السعيد بوحجة، بحضور وزير التكوين والتعليم المهنيين، محمد مباركي.
وعقب جلسة التصويت، أكد الوزير أن المناقشات التي دارت خلال جلسة مناقشة نص القانون "أثبتت ضرورة مواصلة
عصرنة المنظومة الوطنية للتكوين المهني في كل مكوناتها" لكونها --كما قال-- "أداة للتنمية الاقتصادية والاجتماعية".
وبعد تأكيده على العلاقة بين التكوين المهني والتنمية الاجتماعية والمحيط الاقتصادي، ذكر وزير القطاع أن الحكومة،
"وإدراكا منها بأهمية تعزيز هذه العلاقة، سطرت سياسات وبرامج طموحة للتكفل بقضايا التكوين والتعليم المهنيين
وسخرت لذلك وسائل و إمكانيات مادية بشرية ومالية هامة تجلت في إقامة شبكة كثيفة من المؤسسات التكوينية".
ومن بين أهم الإجراءات التحفيزية التي أقرها هذا القانون "تقاض ي الممتهن لشبه راتب واستفادته في إطار التغطية
الاجتماعية من خدمات الضمان الاجتماعي والعلاوات العائلية والحق في عطلة الأمومة والمراقبة الطبية وكذا ضمان
حقوق براءات الاختراع للممتهن المبدع في مساره التكويني من خلال منح حقوق المؤلف، كما يتيح إمكانية توظيف
الممتهن دون اللجوء المسبق لأجهزة التشغيل".
كما يمكن القانون الالتحاق بالتكوين عن طريق التمهين لكل شاب يت راوح سنة بين 15 سنة على الأقل و 35 سنة على
الأكثر عند إمضاء عقد التمهين، ويعفى من ذلك الأشخاص المعوقون جسديا، على أن يتم توجيه المترشحين نحو
مناصب التمهين حسب رغباتهم وقدراتهم. وينظم التوجيه بالاشتراك بين المؤسسة العمومية للتكوين المهني والمستخدم
وحددت مدة التكوين عن طريق التمهين بين سنة على الأقل وثلاث سنوات على الأكثر حسب كل تخصص.
وسيتم بموجب هذا القانون، انشاء بنك المعطيات على مستوى الادارة المركزية لوزارة التعليم والتكوين المهنيين، على
أن يتم اعداد معطياته على مستوى كل بلدية وكل ولاية. وتتضمن معطيات هذا البنك بصفة خاصة القائمة الاسمية
والمؤهلات المهنية لمعلمي التمهين والحرفيين وكذا قائمة المستخدمين.
وقد ألزم النص القانوني الجديد البلدية، من خلال التنسيق مع المؤسسات العمومية للتكوين المهني المتواجدة بإقليميها،
بترقية التمهين عن طريق إعلام الجمهور الواسع، خاصة فئة الشباب، عن فرص التمهين المقدمة من قبل مختلف
المستخدمين، إلى جانب وضع لجنة خاصة للمصالحة على المستوى المحلي مكلفة بالحسم في المنازعات المحتملة لدى
تنفيذ عقود التمهين.
ويتم تخصيص نمط التكوين عن طريق التمهين بالمؤسسات العمومية، بالإضافة إلى تمكين المؤسسات العم ومية ذات
الطابع الصناعي والتجاري التابعة للجيش الوطني الشعبي أن تستقبل المتمهن، وهو الأمر كذلك بالنسبة للمؤسسات
الأجنبية الناشطة بالجزائر.
ويمنح هذا المشروع مجالا واسعا لعدة مؤسسات وهيئات مثل الغرف الوطنية و الجهوية و الولائية للتجارة والصناعة
والفلاحة والصناعة التقليدية، الجماعات المحلية ومنظمات أرباب العمل في إطار هيئات للتشاور، ترقية التمهين من
خلال البحث عن مناصب جديدة في التمهين و إعداد وثائق إحصائية خاصة بهذا النمط من التكوين بالإضافة إلى
اجراء تحقيقات حول المصير المهني للشباب الذين تم تكوينهم عن طريق التمهين وكذا اعداد بطاقية للمستخدمين
والحرفيين بغية وضعهم تحت تصرف الادارة المكلفة بالتكوين المهني.
وينص القانون أيضا على انشاء سلك مفتشين مكلفين بالتكوين المهني عن طريق التمهين لكل تخصص، ووضع جهاز
جديد لتوجيه وتنصيب المتمهنين بالإضافة إلى وضع نظام بيداغوجي خاص بالتمهين وجهاز متابعة وتقييم تقني
وبيداغوجي.
دعا بوعزقي إلى الاستثمار في الصناعات التحويلية.. وزير التجارة الجديد :
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قائمة السلع الممنوعة من الإستيراد أنعشت المنتوج المحلي )الشروق أونلاين(
كشف وزير الفلاحة والتنمية الريفية عبد القاد ر بوعزقي، أن مصالحه اتخذت كافة التدابير لضمان استقرار السوق في
رمضان، مشيرا إلى أن السياسة الفلاحية التي انتهجتها الدولة تهدف تنويع الإنتاج وتحسينه، مؤكدا على ضرورة
الاستثمار في مجال الصناعات التحويلية لتثمين المنتجات الفلاحية .
وقال وزير الفلاحة في ندوة صحفية عقدها بقصر المعارض بالصنوبر البحري، رفقة وزير التجارة الجديد، أن
الاستراتيجية التي انتهجتها الدولة تسعى إلى وضع آليات جديدة لحماية الإنتاج الوطني، من خلال تنويع الإنتاج وتحسين
آليات التوزيع مع توفير وسائل التخزين والتبريد، ما يسمح لوفرة الإنتاج في أي وقت، وبالتالي ضمان منتجات طوال
السنة، وبالتالي ستكون بذلك الأسعار في متناول المواطن .
من جهته، دافع وزير التجارة الجديد سعيد جلاب عن قرار الحكومة بتبني رخص الاستيراد ومن ثم قائمة المواد الممنوعة
من الاستيراد، بدليل حسبه تحسن مستوى الإنتاج المحلي، الذي بات يزاحم مختلف المنتجات العالمية من حيث النوعية
ومن تجلى عنه ارتفاع معدلات التصدير للمنتجات خارج قطاع المحروقات، مشيرا أن الصالون الدولي للصناعات
الغذائية يعرف مشاركة أكثر من 170 منتج جزائري في مختلف المجالات، فيما تصل مختلف المنتجات نسبة الإدماج
إلى 60 بالمائة سواء قطاع الصناعة التحويلية أو الغذائية وغير ذلك
وسيكون الصالون الدولي للصناعات الغذائية جزاغرو على موعد مع مشاركة 700 عارض وطني وأجنبي من مختلف
الدول، حيث يهدف الوزير إلى تسهيل التبادلات والخبرات بين المستثمرين المحليين والأجانب، مع فتح المجال للمؤسسات
الراغبة في الاستثمار في الجزائر ويتخلل الصالون محاضرات ولقاءات بين مختلف الفاعلين الاقتصاديين لتطوير الإنتاج .
منافسة لإنتزاع حصص تصدير بمنطقة التبادل والجزائريون يراهنون على 600 منتج
55 شعل
ٌ
سوقا إفريقية ت “النار” بين الجزائر والمغرب.. وقودها السيارات ! )واج(
تتنافس الجزائر والمغرب على 55 سوقا إفريقية، في إطار اتفاقية منطقة التبادل الحر التي ستعقبها إعفاءات جمركية
عة من طرف
Ù‘
واندماج اقتصادي بين بلدان المجموعة، وفي الوقت الذي تسعى الجزائر لتصدير منتجاتها المحلية، الموق
600 متعامل جزائري نحو الدول الإفريقية، ترك ز المغرب التي احتفلت قبل أسبوع بإنتاج مليون سيارة على أسواق القارة
السمراء لتصريف فائض مركباتها .
وفي السياق، يؤكد خبير التجارة الخارجية ورئيس جمعية استشارات التصدير اسماعيل لالماس Ù„”الشروق” أنه رغم أن
الجزائر ليست جاهزة بعد لولوج تجربة منطقة التبادل الحر الإفريقية، بحكم أن بلادنا خسرت الكثير بسبب اتفاقية
الشراكة مع الإتحاد الأوروبي والتي تم تأجيلها من سنة 2017 إلى سنة 2020 ، ويمكن تأجيلها لسنوات إضافية في ظل
ره لدول الإتحاد الأوروبي وما تستورده منه، إلا أنها ق
نة بين ما تصدّ عجزها عن المواز ادرة في حال توفير الإمكانيات
اللازمة على ولوج الأسواق السمراء بقوة .
ويضيف المتحدث أن مفهوم منطقة التبادل الحر تقوم على 5 مراحل لتسهيل المبادلات بين 55 دولة، وتأسيس هذه
المنطقة هي الحلقة الأولى من هذه المراحل، يليها الإتحاد الجمركي، ثم تأسيس السوق الجمركية، ثم الإتحاد الاقتصادي
فالاندماج الاقتصادي، ولذلك فستكون الجزائر أمام منافسة شرسة للتصدير لهذه البلدان، أمام عرض تصديري
أجنبي ضخم .
وشدد اسماعيل لالماس على أن إفريقيا اليوم ليست هي إفريقيا السبعينيات التي تقبل بأي منتوج يدخل ترابها، فالجزائر
ستكون أمام منافسة حادة من طرف الجارة المغرب وكذا دول الإتحاد الأوروبي، وحتى المد الصيني الذي يريد غزو القارة
الإفريقية بمختلف منتجاته، فإفريقيا اليوم متفتحة على مختلف القوى الاقتصادية الكبرى وعمالقة التجارة والتصنيع
من أوروبا وأمريكا وآسيا والشركات متعددة الجنسيات .
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وتساءل خبير التجارة الخارجية إذا جهزت الحكومة الجزائرية نفسها جيدا قبل توقيع العقد مع دول القارة الإفريقية،
ونصبت الآليات اللازمة لمرافقة المصدرين الجزائريين في هذا المسعى، على غرار ضمان الجودة والنقل واللوجستيك،
والقدرة التنافسية مع البلدان التي تنام على تقاليد عالية في التصدير وقادرة على اختراق السوق الإفريقية بقوة . وعاد المتحدث ليذكر بتجربة الشراكة مع الإتحاد الأوروبي التي كانت نتائجها سلبية أكثر منها إيجابية بالنسبة للجزائر
التي منحت تسهيلات جمركية كبرى للشريك الأوروبي مقابل عدم وجود أي منتوج جزائري يدخل الس وق الأوربية،
مصرحا “لا يجب أن نكون ضحايا لاختياراتنا، ويجب على الحكومة أن تفكر بتريث وأن لا تخوض تجارب جديدة مقابل
عدم وجود أي ضمانات للجزائر ”.
ودعا لالماس السلطات الجزائرية إلى توفير مختلف الوسائل والإمكانيات لتسهيل تصدير المنتجات الجزائرية، مشددا
على أن عددا منها وجد طريقا للسوق الخليجية التي أبدت اهتمامها بها، ومن الممكن أن تجد طريقها للسوق الإفريقية
ولكن يجب قبل ذلك توفير الإمكانيات اللازمة والتسهيلات الضرورية للمصدرين .
127 مليار لإعادة تأهيل عتاد السكك الحديدية)الخبر أونلاين(
أعلن مدير معدات الجر في الشركة الوطنية للنقل بالسكك الحديدية عبد الرزاق مكربي، اليوم الإثنين، أن المؤسسة
استفادت من 127 مليار دينار في إطار إعادة تأهيل عتاد الشركة، و تم إنفاق 79 مليار دينار منها في إطار الصيانة واقتناء
العتاد.
وصرح عبد الرزاق مكربي، خلال نزوله ضيفا على برنامج ضيف التحرير للقناة الإذاعية الثالثة ، أن أسطول الشركة
الوطنية للنقل بالسكك الحديدية قد تدعم ب 30 قاطرة، بالإضافة إلى 17 قاطرة من نوع كوراديا، دخل منها ثمانية حيز
الخدمة على الخطوط التي تربط الجزائر بوهران وقسنطينة.
وأفاد مكربي أنه إلى جانب القاطرات الموجودة على الخطوط ، تملك الشركة حظيرة تتضمن 200 قاطرة قديمة خارج
الخدمة تتراوح أعمارها ما بين 22 و 30 سنة، و هو العتاد الذي استبعد المتحدث عرضه للبيع بسبب صعوبة إيجاد
المشترين الأجانب، وهذا ما جعل الشركة تفكر في إعادة تأهيلها ضمن ورشات إعادة التأهيل و الصيانة مستقبلا، على
اعتبار أن الظروف الاقتصادية الحالية لا تسمح بالإنفاق.
كما أوضح الضيف، بأن الشركة الوطنية للنقل بالسكك الحديدية قد رصدت غلافا ماليا يقدر ب 10 مليار دينار لفائدة
تجهيز ورشات الصيانة و إعادة التأهيل الموزعة على ولايات سيدي بلعباس و قسنطينة وبأحدث تقنيات الصيانة من
أجل تطوير آدائها في إطار إعادة تهيئة و عصرنة العتاد الموجود.
و حسب المدير البداية كانت ب 20 قاطرة مشيرا إلى أن تكلفة صيانة القاطرة الواحدة تكلف خزينة الشركة حوالي 300
مليون دينار سنويا، و هو رقم يشكل عبء كبيرا على شركة تعاني مشاكل مالية كبيرة .
النواب صادقوا عليه: قانون حماية المستهلك يتيح حق التراجع في البيع)واج(
صادق أعضاء المجلس الشعبي الوطني اليوم الاثنين بالأغلبية الساحقة على مشروع القانون المتعلق بحماية المستهلك
و قمع الغش.
و يؤطر النص شروط و كيفيات تطبيق الإجراءات المتعلقة بخدمات ما بعد البيع. كما يتضمن تجسيد حق التراجع في
البيع في إطار عقد الاستهلاك على غرار ما هو معمول به دوليا .
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و من خلال العراقيل التي تعترض الرقابة على مستوى الحدود و من اجل تفادي كل التداخلات مع مختلف القطاعات
المكلفة بالرقابة تم استبدال مصطلح “الرفض المؤقت” بعبارة “الدخول المؤقت” مع اضافة بعض التوضيحات الض رورية
في المادة 54 من هذا القانون و التي تؤطر احكامها الحالات المرخص بها بالدخول المؤقت من اجل مطابقة المنتوج
المستورد .
و في اطار التنسيق ما بين القطاعات من اجل مكافحة التقليد تم إدراج مادة تتضمن اجراءات تحفظية يمكن تطبيقها
على المنتجات المشتبه فيها. و يأتي هذا الحكم لملأ الفراغ القانوني المسجل في هذا الميدان لاسيما الأعوان المكلفين بالرقابة
التابعين للإدارة المكلفة بالتجارة الذين لا يمكنهم التدخل لمواجهة منتوج مشتبه بالتقليد في غياب شكاوي مالكي حقوق
الملكية الفكرية و حكم يثبت المخالفة .
كما يتضمن النص الجديد الغلق الإداري للمحلات بما يسمح بالتفريق بين التعليق المؤقت للنشاط و الغلق الإداري
للمحلات لكي لا يتم الإضرار بسلسة الانتاج من خلال غلق إداري للمؤسسة في حين أن التعليق المؤقت للنشاط الذي
يشكل محل مخالفة يعد كافي .
Ùˆ من بين التعديلات المقترحة ينص مشروع القانون أن “المنتوج يجب أن يحترم المتطلبات المتعلقة بمصدره Ùˆ النتائج
المرجوة منه و المميزات التنظيمية من ناحية تغليفه و تاريخ صنعه و التاريخ الأقص ى لاستهلاكه و كيفية استعماله و
شروط حفظه Ùˆ الاحتياطات المتعلقة بذلك Ùˆ الرقابة التي أجريت عليه ”.
Ùˆ تنص مادة أخرى على أنه “يجب أن لا يمس المنتوج المقدم للمستهلك بمصلحته المادية Ùˆ لا يسبب له ضررا معنويا ”.
افتتاح الطبعة ال 16 جازاغرو « للصالون الدولي »
المنتوج المحلي يفرض نفسه بالنوعية ويبحث عن أسواق خارجية )المساء(
ثمن وزيرا الفلاحة والتنمية الريفية والصيد البحري السيد عبد القادر بوعزغي والتجارة السيد سعيد جلاب، أمس،
المجهودات المبذولة من طرف المنتجين المحليين الذين رفعوا التحدي من خلال توفير منتجات محلية كانت تستورد منذ
سنتين من الخارج .
وأرجع جلاب هذه القفزة، إلى الشروع في تنفيذ الجيل الثاني من الإصلاحات التي أطلقها رئيس الجمهورية السيد عبد
العزيز بوتفليقة للنهوض بالاقتصاد الوطني خارج المحروقات، مؤكدا أن وزارة التجارة ستتشاور مع كل المتعاملين
الفاعلين لمرافقتهم والرد على طلباتهم للرقي بالمنتوج المحلي وحمايته من كل منافسة غير شرعية .
كما حرص وزير التجارة، خلال إشرافه رفقة وزير الفلاحة والتنمية الريفية والصيد البحري على تدشين الطبعة ال 16
على التأكيد بأن اللجان المنصبة على مستوى الوزارة لحماية المنتوج ØŒ» جازاغرو « للصالون المهني للصناعات الغذائية
الوطني تعمل عبر كل فروعها من أجل ا لاستماع لانشغالات المنتجين المحليين للخروج بورقة طريق تسمح بضبط
وتنظيم السوق، مبرزا أهمية التشاور مع كل المتعاملين الصناعيين بهدف ضمان المرافقة والدعم بما يخدم تطور
المنتوج المحلي. وبخصوص أهمية الصالون، أكد جلاب أن ارتفاع عدد العارضين الوطنيين إلى 170 مشاركا من أصل
700 عارضمن 32 دولة أجنبية، دليل على تطور المنتوج المحلي الذي أصبح ينافس أكبر العلامات التجارية. وأشار إلى
أن مثل هذه المعارض تسمح للحكومة بالوقوف على نتائج السياسة الوطنية المنتهجة لحماية الاقتصاد الوطني والتعرف
على تطلعات المنتجين الذين تحولت اهتماماتهم من الإنتاج للرد على الطلبات المحلية إلى التصدير .
كما أعرب الوزير عن ارتياحه لارتفاع نسبة إدماج المنتوج المحلي إلى نسبة 60 بالمائة في عدة تخصصات صناعية، وهو
ما يجعل من المنتوج محليا 100 بالمائة، داعيا زوار المعرض إلى البحث عن فرص التعاقد بين المنتجين لخلق التكامل
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الاقتصادي، متعهدا بضمان المرافقة من طرف الوزارة التي تسهر على تحيين قائمة المواد المحظورة من الاستيراد
لضمان حماية للمنتوج المحلي والسماح للصناعيين بتطوير وتوسيع نشاطهم .
من جهته، نوه وزير الفلاحة بنوعية المعروضات التي أكدت تطور الصناعات الغذائية التحويلية، مشيرا إلى أن دائرته
الوزارية عازمة على مرافقة كل المبادرات التي تسمح ببناء جسور التواصل ما بين الإنتاج الفلاحي، الذي يعرف فائضا
منذ عدة سنوات، والمجال الصناعي، بهدف إعطاء قيمة إضافية للمنتوج الزراعي .
كما أشار بوعزغي إلى العمل الذي تقوم به وزارة الفلاحة، الموزع على عدة جبهات، وهو ما يتركز أساسا على الرفع من
المنتوج المحلي ودعم المنتجين لبلوغ مستوى النوعية، مع إرساء قواعد لتسهيل الاستثمار الخاص ومرافقة الفلاحين
الراغبين في تصدير الفائض، مع السهر على تنظيم الشعب الفلاحية لتقريب الإدارة من المنتجين والرد على كل انشغالهم .
قرار حظر الاستيراد قلب معادلة لقاءات رجال الأعمال
جازاغرو « المتجول في أجنحة الصالون الدولي » يلمس تغيرا في ذهنيات الشركات الوطنية العارضة، فبعد أن كان الهدف
من المشاركة في مثل هذه التظاهرات الاقتصادية البحث عن شركاء أجانب لتسويق منتجاتهم بالسوق الوطنية، تح ول
الاهتمام إلى البحث عن أسواق خارجية والتعرف على الفرص والمعايير المتبعة لتصدير المنتوج المحلي .
برومو صالون « وحسب تصريح ممثل شركة »ØŒ المنظمة للصالون بالتنسيق مع الغرفة الجزائرية للتجارة والصناعة، فإن
8 بالمائة من الزائرين المهنيين للصالون، والقادمين من مختلف الدول الأجنبية، أكدوا أن زيارتهم تندرج في إطار
الاطلاع على نوعية المنتوج الجزائري وبحث إمكانية تسويقه في الخارج، من منطلق أن تكلفة الإنتاج بالجزائر منخفضة
مقارنة بما هو معمول به في باقي الدول الأوروبية. كما أن نوعية المنتوج المحلي بلغ مستويات عالمية، خاصة وأن العديد
من المنتجين كانوا قد تعاملوا مع أكبر العلامات التجارية والصناعية العالمية واكتسبوا خبرة .
المختص في » أيام « من بين الشركات الجزائرية العارضة بالصالون والتي تبحث لها عن مكانة في السوق العالمية، مجمع
صناعة النكهات الطبيعية والتعليب بمادة الألمنيوم والبلاستيك ومشتقاته . وحسبتصريح ممثل المجمع أسامة بليلي ل
فقد تم استغلال تجربة شاب جزائري امتهن صناعة النكهات من الفواكه الطبيعية بالأردن وإمارة دبي ليتم ØŒ» المساء «
فتح مجمع لصناعة النكهات ومسحوق الشكولاطة والمثلجات التي تعكس في ذوقها الثقافة الاستهلاكية الجزائرية، على
البرتقالة الحمراء « غرار ابتكار نكهة » والحلوة الشامية، والتوت البري في المثلجات الجزائرية الصنع، وهو المنتوج الذي
لقي رواجا كبيرا لدى المستهلكين والتجار على حد سواء .
وأكد أسامة، الذي يشارك في الصالون للمرة الثانية، أنه بصدد البحث عن شركاء لتصدير النكهات المحلية الصنع
إلى الخارج، مشيرا إلى أن قوة المنتوج الوطني يتمثل في توفر مختلف أنواع الفواكه بأسعار تنافسية، مما يسمح بتسويق
النكهات لمصنعي المواد الغذائية بأسعار تنافسية، مع ضمان النوعية وعدم استعمال المواد الحافظة. مؤكدا أن آخر
زيارة لمتعامل إيطالي متخصص في صناعة المثلجات، حفّزت أسامة وشريكه على الإبداع واقتراح مجموعة جديدة من
النكهات، خاصة أنه صنف المثلجات الجزائرية كأحسن وأجود المثلجات ومن شأنها منافسة المنتوج الإيطالي .
ومن بين المتعاملين الذين استفادوا من ق رار منع استيراد المنتجات المحلية، مصنعي التونة الذين يبلغ عددهم أربعة
للتغذية السيد رضا بربوش، فقد انتعشت » اسبانو الجزائر « متعاملين بال

Revue de Presse 10 avril 2018 Publié le 10/04/2018 à 11:34

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Mardi 10 avril 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· RÉFORME ÉCONOMIQUE ET RÉDUCTION DES IMPORTATIONS : Djellab fixe ses priorités (L’Expression) ................................................................................. 3
ï‚· Le président Bouteflika inaugure la mosquée Ketchaoua restaurée et les extensions du métro d'Alger (APS) .............................................................................................. 4
ï‚· Baromètre du FCE : Baisse de l’activité dans deux secteurs, et prévision négative pour l’emploi les 3 prochains mois (Algérie Eco) ...................................................... 5
ï‚· Activité industrielle : baisse des effectifs au 4ème trimestre 2017 (Algérie Eco) ...... 6
ï‚· APN : adoption de trois projets de loi (Algérie Eco) .................................................. 7
ï‚· Energie électrique: une hausse prévue de la demande durant la période de pointe de l’été 2018 (APS) ......................................................................................................... 9
ï‚· TOUFIK FREDJ, PRÉSIDENT DE GENERAL ELECTRIC AFRIQUE DU NORD : “L’américain GE veut développer l’éolien en Algérie” (Liberté) .............. 10
ï‚· Energies renouvelables : Le signal fort de l’état commence à donner des résultats (El Watan) ....................................................................................................................... 12
ï‚· Caci : La gestion du fret en débat (El Moudjahid) .................................................... 14
ï‚· Six ans après la vague des hausses salariales de 2012 : Malaise social sur fond d’érosion du pouvoir d’achat (El Watan) .................................................................. 15
ï‚· Walid Merouani .Chercheur au CREAD : «Trouver un salaire d’équilibre compatible avec la productivité» (El Watan) ............................................................ 17
ï‚· Djazagro : les producteurs d’arômes crient leur désarroi sur la liste des produits interdits à l’importation (Algérie Eco) ...................................................................... 21
ï‚· Salon International de la mesure (MESUREXPO) : Performance (El Moudjahid) .. 22
ï‚· Le pétrole profite des tensions en Syrie (TSA) ......................................................... 23
Commerce ............................................................................................................................................................ 24
ï‚· Le nouveau ministre du commerce promet : "Les prix seront abordables durant le Ramadhan" (L’Expression) ....................................................................................... 24
ï‚· APN: adoption du projet de loi sur les conditions d'exercice des activités commerciales (APS) ................................................................................................. 25
ï‚· Le projet de loi sur le commerce électronique opte pour les sanctions financières (Algérie Eco) ............................................................................................................. 27
Coopération ......................................................................................................................................................... 29
ï‚· 45e session de la Conférence arabe du travail: Zemali passe en revue l'expérience algérienne en matière d'emploi (APS) ...................................................................... 29
Veille ..................................................................................................................................................................... 30
ï‚· Interdiction de la pêche de l’espadon du 1 janvier au 31 mars de chaque année (Algérie Eco) ............................................................................................................. 30
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A la une
Réforme économique et réduction des importations : Djellab fixe ses priorités (L’Expression)
Le nouveau ministre du Commerce entend poursuivre la politique des réformes et la diminution des importations. «Nous allons poursuivre les réformes économiques initiées par le président de la République et la réduction des importations», a déclaré Saïd Djellab, en marge du vote des projets de lois hier, par l'APN. Le ministre a promis de revenir sur les dossiers lors d'une rencontre qu'il animera prochainement. Revenant sur le vote des deux projets de loi portant sur les conditions d'exercice de l'activité commerciale et celui sur la protection du consommateur, le ministre a qualifié ce vote de positif. «Ce vote va permettre d'apporter beaucoup de souplesse, je cite à titre d'exemple la création d'un portail électronique», a déclaré le ministre en précisant que le citoyen peut s'inscrire au registre de commerce pour la création de son entreprise sans autorisation préalable.
Le ministre a également affirmé que le projet de loi sur la protection du consommateur va garantir à ce dernier ses droits, entre autres la résiliation du contrat de consommation en cas de non-satisfaction. Les deux projets de loi ont été adoptés par la majorité des députés. La séance, présidée par le président de l'Assemblée, Saïd Bouhadja a été marquée par un consensus. Les partis, toutes mouvances confondues, ont apporté leur soutien aux projets de lois sans condition. Hormis les rectifications apportées par la commission qui portent sur la forme, aucun amendement n'a été proposé.
Le projet relatif aux conditions d'exercice des activités commerciales prévoit l'insertion de nouvelles dispositions instituant un ancrage juridique pour la création d'entreprises en ligne. Il porte même sur la création d'un portail électronique, hébergé par le Centre national du registre du Commerce (Cnrc), qui permettra aux créateurs d'entreprises d'enregistrer en ligne leurs entreprises et de recevoir en même temps un identifiant reconnu par les institutions concernées, et ce, en vue d'améliorer le climat des affaires.
Le texte prévoit de revoir les fermetures non organisées des commerces et des permanences dans le but d'assurer un meilleur approvisionnement du marché et d'éviter des situations de manque des biens et des services
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durant les périodes de congés ou de fêtes légales. Quant au projet portant sur la protection du consommateur, il vise à renforcer le contrôle sur les produits contrefaits pour assurer la disponibilité des produits de qualité aux citoyens. Ce projet encadre les conditions et les modalités d'application des dispositions relatives aux services après-vente et prévoit l'instauration du droit de rétractation pour toute vente de produits dans le cadre du contrat de consommation, à l'instar des normes internationales. Par ailleurs, le projet de loi sur l'apprentissage a été également adopté par la majorité sans faire l'objet d'amendements.
Le président Bouteflika inaugure la mosquée Ketchaoua restaurée et les extensions du métro d'Alger (APS)
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé lundi lors d'une visite dans la capitale, à l'inauguration de la mosquée Ketchaoua après sa restauration et de deux extensions du Métro d'Alger reliant la Grande-Poste à la Place des Martyrs et Hai El Badr à Ain Naadja.
Le président Bouteflika était accompagné par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, et le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh.
Le président de la République a ainsi procédé à l'inauguration de la mosquée Ketchaoua située à l'entrée de la Casbah. Considérée comme un monument historique classé au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO, la mosquée Ketchaoua a été fermée en 2008 après sa dégradation suite notamment au séisme qui a frappé Alger et ses environs en mai 2003.
Les travaux de restauration de ce site ont été assurés par l'Agence turque de la coordination et de la coopération (TIKA), avec l'apport d'entreprises et d'archéologues algériens, en vertu de l'accord signé en septembre 2013 par les autorités algérienne et turque.
La construction de cette mosquée, une des plus célèbres d'Alger, remonte à plus de quatre siècles. Mélange de styles architecturaux romano-byzantin et arabo-turc, elle a été bâtie vers 1613 et agrandie en 1794.
Elle a été transformée, pendant l'ère coloniale, en cathédrale, avant de retrouver sa vocation de lieu de culte musulman à l`indépendance du pays.
Le chef de l'Etat a, par la suite, procédé à l'inauguration de la nouvelle station de métro de la place des Martyrs où il a assisté à une projection vidéo détaillant les différentes étapes du projet d'extension du métro au niveau de la capitale.
Avec les deux extensions (Grande-Poste - Place des Martyrs et Hai El Badr - Ain Naadja), le Métro d'Alger s'étend actuellement sur une longueur de quelque 18 km et se compose de 16 stations allant de la Place des Martyrs
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jusqu'à El-Harrach, pour atteindre une distance de 35 km à la fin du projet.
Grâce à l'entrée en service de la ligne la Grande poste-Place des Martyrs (longue de 1,7 km) et celle de Ain Nâadja-Hai El Badr (3,6 km), cinq nouvelles stations ont ainsi vu le jour.
Avant l'inauguration de la station de métro de la place des Martyrs, située dans la zone de l'antique cité d'Icosium, dont des vestiges ont été découverts lors des travaux de réalisation du métro, le chef de l'Etat a visité une exposition mettant en avant un riche patrimoine archéologique retraçant les principales époques de l'histoire d'Alger. Des pièces de monnaies, des poteries et diverses mosaïques ornées de motifs polychromes trouvées dans ce site y sont exposées.
Après avoir procédé à l'inauguration de la mosquée Ketchaoua et de la nouvelle station du métro de la place des Martyrs, le président Bouteflika a pris le métro jusqu'à la station d'Aïn Naâdja où un accueil des plus chaleureux lui a été réservé par les habitants de ce quartier populaire comme cela a été le cas à la place des Martyrs où il a été accueilli par des salves de baroud et des youyous.
Baromètre du FCE : Baisse de l’activité dans deux secteurs, et prévision négative pour l’emploi les 3 prochains mois (Algérie Eco)
Dans son enquête mensuelle dénommée «Baromètre des Chefs d’Entreprises» pour le mois de mars 2018, le FCE a relevé une stabilisation de l’indice de confiance global (toutes activités économiques confondues), en affichant la même valeur que le mois de février dernier. Mais, une baisse de l’activité a été enregistrée dans deux secteurs, notamment, le BTPH et les Industries Hors Agroalimentaires, avec une prévision d’une baisse de l’indicateur de l’évolution de l’emploi dans l’entreprise pour les 3 prochains mois.
«Durant les mois de mars et février 2018, l’indice de confiance global (toutes activités économiques confondues) s’est stabilisé et affiche la même valeur : -17», peut-on lire dans l’enquête du FCE parvenue à notre rédaction.
Dans le même rapport, le FCE note une amélioration de l’indice de confiance dans deux secteurs d’activité, et un recul de celle-ci dans deux autres.
Dans ce sens, le FCE indique dans son document « une amélioration dans deux secteurs :Le secteur des Servicesqui affiche une valeur -18 en mars contre -28 en février, soit une progression de 10 points.Le secteur de
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l’Industrie Agroalimentaire (IAA) qui affiche une valeur -13 en mars contre -16 en février, soit une hausse de 3 points».
Par contre que, les deux autres secteurs que sont (le BTPH et le secteur des Industries hors agroalimentaires) enregistrent un recul. «Le secteur du BTPH a baissé de 8 points. Il passe d’une valeur -21 en mars à -13 en février.Le secteur des Industries (Hors IAA) affiche une valeur -14 en mars contre -12 en février, soit un recul de 2 points», note-t-on dans le même rapport.
Le FCE relève aussi une baisse des perspectives de production et du niveau des stocks de produits fabriqués ainsi que, la baisse du niveau des commandes, et ce dans tous secteurs d’activités confondus. «On remarque également une baisse des perspectives de production de 22 points (-1 en février à -23 en mars) et le niveau des stocks de produits fabriqués dégringole de 27 points (4 en février à -23 en mars), ainsi qu’une baisse du niveau des commandes, tous secteurs d’activités confondus, de 8 points (-44 en février à -52 en mars), précise le Forum des Chefs d’entreprises dans son enquête.
Cette situation, selon la même source, a eu pour conséquence «une prévision d’une baisse de l’indicateur de l’évolution de l’emploi dans l’entreprise pour les 3 prochains mois, celui-ci passe de -1 point en février à –13 en mars».
Par régions géographiques, le FCE indique que «l’indice de confiance des chefs d’entreprise de la région Centre enregistre une amélioration de 6 points (-19 en mars contre -25 en février)», en ajoutant que pour les régions Ouest et Est «l’indice de confiance enregistre une baisse, soit de 22 points pour l’Ouest (-26 en mars contre -4 en février) et une baisse de 4 points pour l’Est (-13 en mars contre -9 en février)».
Pour l’Union Européenne, selon la même enquête «l’indice de confiance de l’ensemble des industriels de l’UE et de la France enregistre une baisse au troisième mois depuis le début de l’année 2018». En précisant que «l’UE enregistre une valeur de 5,5 points en mars contre 7,3 en février, soit un recul de 1,8 point. Celui de la France s’est dégradé de 1,3 point et affiche une valeur de 2,4 points en mars contre 3,7 en février».
Activité industrielle : baisse des effectifs au 4ème trimestre 2017 (Algérie Eco)
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L’activité industrielle a connu une baisse d’effectifs au quatrième trimestre 2017. C’est ce qui ressort de l’enquête de l’APS effectuée auprès des chefs d’entreprises. Ces derniers ont déclaré que plus de 83% des concernés du secteur public et la majorité de ceux du secteur privé jugent le niveau de qualification du personnel suffisant. Près de 11% des enquêtés du secteur public et 31% de ceux du privé déclarent avoir trouvé des difficultés à recruter, notamment du personnel de maitrise et d’encadrement. Près de 42% des chefs d’entreprises du secteur public et plus de 74% de ceux du privé ne pourront pas produire davantage en embauchant du personnel supplémentaire.
Aussi, et selon l’opinion des chefs d’entreprises enquêtés, l’activité industrielle poursuit sa tendance à la hausse au quatrième trimestre 2017. La hausse est plus prononcée selon les concernés du secteur public. Plus de 80% des enquêtés du secteur public et plus de 31% de ceux du privé déclarent avoir utilisé leurs capacités de production à plus de 75%. Le niveau d’approvisionnement en matières premières a été inférieur à la demande exprimée selon près de 15% des premiers et près de 8% des seconds, ce qui a engendré des ruptures de stocks à plus de 9% des concernés du secteur public et à plus de 5% de ceux du secteur privé.
Près de 73% des enquêtés du secteur public et plus de 41% de ceux du privé ont connu des pannes d’électricité, conduisant à des arrêts de travail, inférieurs à 6 jours pour l’ensemble des concernés du secteur public et allant jusqu’à 12 jours pour la plupart de ceux du privé. Par ailleurs, l’approvisionnement en eau a été suffisant selon la majorité des enquêtés du secteur public et selon 43% de ceux du privé.
La demande en produits fabriqués a connu une hausse au quatrième trimestre 2017. La hausse est plus prononcée selon les enquêtés du secteur public. Plus de 88% des chefs d’entreprises du secteur public et près de 87% de ceux du privé ont satisfait toutes les commandes reçues. Cependant, il subsiste des stocks de produits fabriqués pour la majorité des enquêtés des deux secteurs, situation jugée anormale par l’ensemble des concernés du secteur public et par près de 67% de ceux du privé.
Quant à l’état de la trésorerie, elle est jugé bon selon près de 71% des chefs d’entreprises du secteur public et près de 51% de ceux du privé. Il reste normal, selon près de 27% des premiers et 46% des seconds. Les charges élevées, l’allongement des délais de recouvrements des créances et le remboursement des emprunts continuent d’influer sur l’état de la trésorerie. Près de 5% des chefs d’entreprises du secteur public et plus de 75% de ceux du privé ont recouru à des crédits bancaires et la plupart n’a pas trouvé de difficultés à les contracter.
Pour le premier trimestre 2018, les chefs d’entreprises enquêtés des deux secteurs prévoient une hausse de la production, de la demande, des prix de ventes et des effectifs. Par ailleurs, ils envisagent de bonnes perspectives de leur trésorerie pour les trois prochains mois.
APN : adoption de trois projets de loi (Algérie Eco)
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Sans aucun amendement proposé par les députés, le projet de loi sur la protection du consommateur et la répression des fraudes a été adopté aujourd’hui par l’Assemblée populaire nationale (APN), ainsi que celui relatif aux conditions d’exercices des activités commerciales et le projet de loi fixant les règles applicables en matière d’apprentissage.
A la fin du la séance du vote, et en s’exprimant sur la loi relative aux conditions d’exercices des activités commerciales, le nouveau ministre du commerce Mohamed Djellab a indiqué que cette loi « permettra beaucoup de souplesse et va nous permettre de créer un portail électronique pour la création des entreprises, ce qui va nous permettre d’améliorer le classement de l’Algérie dans la création des entreprises ».
Djellab a souligné aussi que le projet de loi «permettra aussi à l’opérateur algérien peut s’inscrire au registre de commerce sans passer par la procédure préalable sauf pour l’éducation qui ont leur propre règlement. Pour ce qui est de la loi sur la protection du consommateur et la répression des fraudes, le texte « consolide davantage les droits du consommateur» a indiqué M Djelab. A ce propos, ce dernier texte de loi qui modifie et complète la loi de février 2009 relative à la protection du consommateur et de la répression des fraudes, encadre les conditions et les modalités d’application des dispositions relatives aux services après-vente et prévoit l’instauration du droit de rétraction pour toute vente de produits dans le cadre du contrat de consommation à l’instar des normes internationales.
D’autre part, dans le cadre de la coordination intersectorielle pour la lutte contre la contrefaçon, un article est introduit portant sur les mesures conservatoires pouvant être opérées sur des produits suspectés de contrefaçon. Par ailleurs, les agents de la répression des fraudes relevant du ministère chargé de la protection du consommateur peuvent procéder à l’admission temporaire ou à un refus d’admission aux frontières des produits importés, à des consignations, à des saisies, à des retraits temporaires ou définitifs et à la destruction des produits ainsi qu’à la suspension temporaire d’activités ou la fermeture administrative des locaux commerciaux.
Concernant le projet de loi fixant les règles applicables en matière d’apprentissage, sa promulgation accordera une place centrale à l’apprentissage à travers une démarche adaptée aux besoins de l’économie nationale et qui associe largement les entreprises et les employeurs, prévoie notamment « la création d’une banque de données auprès de l’administration centrale du ministère de la formation professionnelle.
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Energie électrique: une hausse prévue de la demande durant la période de pointe de l’été 2018 (APS)
La demande en matière d’énergie électrique durant la période de pointe coïncidant avec la saison estivale de l’année 2018 devrait atteindre 15800 MGW, en hausse par rapport à la même période de l’année 2017 (14250 MGW), a indiqué dimanche à Aïn Defla, le PDG du groupe Sonelgaz, Mohamed Arkab.
Cette situation exige le redoublement des efforts de la part de Sonelgaz afin de faire en sorte qu’il n y ait pas ou peu de coupures, a souligné Arkab au cours d’une réunion de travail tenue au siège de la wilaya à la fin de sa visite de travail, faisant état du rajout, durant la période considérée, de 1500 MGW au volume de la production annuel estimé à 18 000 MGW.
Faisant remarquer que 20 à 25 % de la production annuelle d’électricité sert de réserve à laquelle il est recouru lorsque la nécessité s’impose, il a noté que la rationalisation de l’utilisation de l’électricité pourrait contribuer à économiser de grosses sommes d’argent.
D’aucuns ignorent que Sonelgaz investit quelque 3 milliards de dollars par an, un effort qui sera certainement davantage rentabilisé si le gaspillage de l’électricité n’avait pas atteint les proportions que tout un chacun connait , a-t-il assuré.
Evoquant Aïn Defla, il a assuré que ses besoins en matière de gaz et d’électricité seront satisfaits d’ici à 2028, soulignant que le programme de distribution gaz de la wilaya sera achevé d’ici trois années.
Le taux de desserte en gaz passera à l’échéance indiquée à 100 %, a déclaré Arkab, faisant état dans ce cadre d’une enveloppe de 1,5 milliards de dinars dégagée entre Sonelgaz et les services de la wilaya de Aïn Defla en vue de mettre à exécution ce projet.
Il a indiqué que sa visite s’inscrit dans le cadre de l’inspection des ouvrages en cours de réalisation notamment ceux permettant d’améliorer la qualité des prestations durant la saison estivale où un pic de la consommation énergétique est généralement observé.
Se félicitant que le programme 2005-2009 ait été réalisé dans sa totalité, il a fait remarquer que le programme 2010- 2014 ait connu quelques perturbations au regard des difficultés de la mobilisation des fonds nécessaires découlant de la situation financière du pays.
Le même responsable a soutenu que l’effort de l’Etat visant la consolidation de l’accès à l’énergie ne va pas s’arrêter car, a-t-il dit, il s’agit d’un programme tracé par le président de la République, refusant de parler de gel des opérations mais plutôt de différé.
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Il n y a ni gel ni annulation des opérations entreprises par le groupe Sonelgaz mais, en vérité, il y a lieu de parler de planning et de priorisation en vue de lancer les opérations qui ne peuvent pas attendre au regard de leur portée économique et sociale , a-t-il expliqué, observant que l’extension du parc logement de la wilaya et l’implantation de nouvelles zones industrielles nécessitera, inévitablement, un accroissement en matière de la demande énergétique.
A la fin de cette rencontre, le PDG du groupe Sonelgaz a procédé à l’installation de M.Khellakhi Slimane au poste de directeur de l’antenne locale de la Société de Distribution de l’Electricité de l’Ouest (SDO) en remplacement de M.Rebboud Djelloul muté vers la wilaya de Mascara pour le même poste.
Auparavant, M. Arkab a mis en service le centre d’électrification rurale du douar Zeraraka (commune de Djellida), et le réseau de raccordement au gaz naturel au profit des groupements d’habitations Oued Slimane et Driricha (commune de Bir Ould Khélifa) ainsi que 435 familles au niveau de la commune de Aïn Lechiakh.
A El Attaf, il a inspecté le projet de réalisation d’une agence commerciale de Sonelgaz avant de se rendre au transformateur électrique de haute tension (30/60 kv).
Au niveau du douar Drabla relevant de la commune d’El Amra, il a enfin procédé à la mise en service du réseau de gaz naturel au profit de 400 familles.
TOUFIK FREDJ, PRÉSIDENT DE GENERAL ELECTRIC AFRIQUE DU NORD : “L’américain GE veut développer l’éolien en Algérie” (Liberté)
L’Algérie, qui n’est pas seulement un pays riche en pétrole et en gaz, dispose également d’un fort potentiel solaire et éolien. Cela vient d’être confirmé en particulier pour l’énergie éolienne.
En effet, l’américain Général Electric (GE), leader mondial dans les énergies renouvelables, vient d’identifier des zones étendues dans l’extrême-sud du pays où les vents atteignent 9 mètres/seconde et qui sont susceptibles d’abriter des parcs éoliens d’une capacité de production d’électricité de 1 000 MW, a-t-on appris auprès de son représentant. En Europe et aux États-Unis, il y a peu de zones vierges comme celles du Sud algérien où les vents atteignent 9m/s. Les sites ayant cette capacité accueillent dans leur quasi-totalité déjà des parcs éoliens dans les pays occidentaux.
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C’est pourquoi General Electric s’intéresse au développement de l’énergie éolienne en Algérie. “GE considère que l'Algérie est un marché stratégique dans la région. Notre présence et notre empreinte témoignent de notre engagement envers le pays. Nous ne sommes pas seulement intéressés par le développement de l'énergie éolienne en raison de notre présence historique en Algérie, mais parce que nous croyons fermement que cette technologie peut apporter une valeur ajoutée au mix énergétique algérien. À long terme, nous considérons que le vent peut être tout aussi compétitif que le gaz, les capacités de gaz économisé par la génération éolienne permettraient d'augmenter les recettes provenant des exportations de gaz. À ce stade, nous étudions la meilleure façon de développer une chaîne d'approvisionnement éolienne dans le pays qui peut alimenter les projets éoliens à venir en Algérie et potentiellement être également disponible pour l'exportation. Ces types de projets nécessiteront, certainement, la mise en place de partenariats stratégiques avec les principales parties prenantes en Algérie, du secteur public et du secteur privé. Travailler main dans la main avec les entreprises algériennes est, en effet, une priorité pour GE. Ce que nous faisons actuellement avec Sonelgaz pour la construction et le démarrage de l’usine de Batna est un exemple concret de l’investissement fait par GE pour développer des projets industriels dans le pays…”, a relevé Toufik Fredj dans un entretien accordé en exclusivité à Liberté.
Mais pour développer l’éolien en Algérie, tout un écosystème reste à construire. “Cet écosystème devra être capable de survivre au-delà des commandes publiques des premières années et de faire face à la compétition internationale. GE, au travers de sa global supply chain, sera alors capable d’offrir des opportunités sur les marchés extérieurs aux entreprises algériennes les plus compétitives dans les énergies renouvelables”, suggère-t-il.
Concernant le financement du développement de l’éolien et de manière générale des énergies renouvelables, les solutions existent. “Nous travaillons sur plusieurs types de financements en Algérie avec différentes institutions, cependant la structuration de ce type de financement ne pourra s’envisager sans l’accord préalable des autorités financières du pays ainsi que celui de nos clients”, a indiqué Toufik Fredj. La voie est donc toute tracée. Il s’agit de confirmer cet important potentiel éolien avant d’installer des parcs éoliens dans le Su dalgérien. Une capacité dans une première étape de production d’électricité de 1 000 MW pourrait été obtenue à partir de l’éolien.
La combinaison de l’éolien avec d’autres sources d’énergie comme le solaire et le gaz, pourrait faire économiser à l’Algérie plusieurs milliards de dollars, selon Manar Al-Moneef, la présidente de GE Renouvelable Afrique du Nord-Moyen Orient-Turquie. De nouveaux acteurs devront donc émerger pour permettre ces évolutions.
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Energies renouvelables : Le signal fort de l’état commence à donner des résultats (El Watan)
L’Algérie est sans doute l’un des pays les mieux lotis au monde en matière d’énergies renouvelables qui se déclinent sous formes d’énergie solaire, éolienne, géothermique et celle tirée de la biomasse. Si le soleil avec son potentiel d’irradiation de plus de 5000 Wh/m2 (10 fois la consommation mondiale) est à l’évidence la source plus généreuse en la matière, les trois autres sources d’énergies renouvelables ne sont pas négligeables et méritent attention.
La stagnation de la production d’hydrocarbures couplée à une croissance démesurée de la consommation nationale a suscité une forte réaction du gouvernement qui a décidé de prendre à bras le corps cet épineux problème de réduction des quantités d’hydrocarbures exportables. Un premier programme d’énergie renouvelable de 22.000 MW à long terme a ainsi vu le jour dès l’année 2011 avec pour objectif de mettre en place à l’horizon 2030 une capacité de production d’électricité de 12.000 MW essentiellement destinée à la consommation intérieure.
Ce potentiel d’énergie comportera 10.575 MW en photovoltaïque, 2000 en thermosolaire, 2.000 en éolien et le reste entre biomasse, géothermie et cogénération. Un second programme de 10.000 MW destiné à dégager une quantité considérable de gaz naturel aujourd’hui réservé à la production d’électricité, pour les destiner à l’exportation, a également été lancée mais il a, pour diverses raisons, pris du retard.
Ces deux programmes ont été accompagnés par la promulgation d’un arsenal juridique favorable à la promotion des énergies renouvelables à travers, non seulement, les incitations destinées à l’investissement dans les filières de l’énergie renouvelable et des diverses formes d’usages qui en seront fait, mais aussi, à la promotion de l’industrie du renouvelable et, notamment, la fabrication locale d’un part significative des équipements de production.
Dans le cadre de ces programmes il n’a, malheureusement, été réalisé à ce jour qu’une capacité de production de 354 MW, sur les 10.000 programmés. Bien que très timide la production d’énergie photovoltaïque et la fabrication locale de panneaux photo voltaïques constituent l’essentiel des résultats somme toute modestes.
Au ministère de l’Énergie on retient 2018 comme année effective du démarrage de cet ambitieux programme avec notamment le lancement des appels d’offres pour la réalisation d’une première tranche de 4050 MW. On prévoit de créer dans ce cadre une société par actions en mesure de financer, construire et exploiter un certain nombre de centrales photovoltaïques de 1030 MW chacune. Il est également question de constituer une société industrielle dont l’objectif est de réaliser et exploiter plusieurs usines de fabrication d’équipements et composants de centrales photovoltaïques. Potentialités inexploitées
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Bien que son potentiel soit beaucoup plus modeste que le solaire l’énergie éolienne retient elle aussi l’attention des pouvoir publics algériens qui ont inscrit bon nombre d’actions à entreprendre pour la développer du mieux possible. Le programme national d’énergies renouvelables prévoit la réalisation d’une capacité éolienne de 5.010 MW, dont 1010 MW à l’horizon 2020, et le reste de 4000 MW à l’horizon 2030.
Le programme ayant pris du retard on ne compte aujourd’hui qu’une modeste ferme pilote éolienne de 10 MW réalisée par la Sonelgaz à quelques encablures de la ville d’Adrar.
Pour ce qui est de l’énergie géothermique, le potentiel algérien à exploiter est constitué d’environ 240 sources géothermales performantes (entre 50 et 65°), pratiquement toutes localisées dans la partie nord du pays et un millier d’autres d’importance diverses dans le sud algérien. L’usage de cette énergie à des fins domestiques et agricoles (chauffage de serres), comme cela a déjà été fait à Touggourt, permet déjà de produire une dizaine de MW d’énergie essentiellement destinés à l’agriculture locale.
La biomasse constitue aussi une source privilégiée d’énergie sur laquelle le gouvernement va beaucoup miser. Le potentiel est énorme puisque l’Algérie génère bon an mal an, entre 10 et 12 millions de tonnes de déchets ménagers et agro-industriels qui sont pour l’essentiel rejetés dans des décharges (46%), ou des centres d’enfouissement techniques (36%).
Seuls 10% de ces déchets sont recyclés, le reste étant abandonné, alors qu’ils peuvent constituent un potentiel d’énergie non négligeable. Leur valorisation par méthanisation pourrait produire environ 974 millions M3 de biogaz et prés de 1750 GMh d’électricité.
Cette biomasse se trouve également dans une centaine d’usines d’épuration d’eaux vannes desquelles sont rejetées environ 250.000 tonnes de boue chaque année. De quoi produire 23 millions M3 par an de biogaz et 41 GWh d’électricité.
Une étude effectuée à la fin de l’année 2015, pour le compte du premier ministère, évoque également les déchets agro-industriels pouvant faire l’objet d’une valorisation énergétique appréciable par incinération ou méthanisation, à l’image des grignons d’olives dont le pouvoir calorifique est important. On évoque déjà la possibilité de tirer environ 215 GWh des millions de tonnes de grignons rejetés annuellement par les fabricants d’huile d’olives. Leur potentiel annuel est évalué à 215 GWh.
En plus de ces déchets ménagers et agricoles, le document évoque la possibilité de tirer de l’énergie à partir des déchets industriels provenant de l’activité pétrolière et de la consommation de produits pétroliers eux-mêmes.
Il s’agit des hydrocarbures rejetés avec les eaux polluées au pied des gisements pétroliers, des sites de raffinage, des sites de stockage, et des bourbiers de forage, sans omettre les rejets d’huiles usagées, de pneumatiques et autres objets en plastic ou en caoutchouc.
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Caci : La gestion du fret en débat (El Moudjahid)
C’est au siège de la Chambre algérienne du commerce et d’industrie, que des experts ont débattu, hier, de la problématique de la gestion du fret. Dans son intervention, Mohamed Boukechoura, expert dans le domaine du transport maritime, relève, de prime abord, que dans les pays développés, le prix du fret représente 5 à 10% de la valeur de la marchandise, tandis qu’en Algérie et dans d’autres pays en développement, il atteint, dans certains cas, les 30%.
Dans son intervention, l’expert relève la nécessité de maîtriser les coûts, relevant l’existence d’une multitude d’opérations «inutiles» après la réception de la marchandise et son corollaire de coûts supplémentaires. «La partie fret reste invisible du fait de l’opacité du domaine qui reste confinée dans les sphères fermées», ajoute l’intervenant. D’autre part, il dénonce, pour le transport maritime, l’invasion des compagnies étrangères suite au «déclin» de la Cnan. Nombre d’experts estiment que la CNAN couvre 3% des besoins de l’Algérie en matière de transport maritime de marchandises, et 97% sont couverts par des entreprises étrangères dont, entre autres, MAERSK LINES et CMA CGM. Pour parer à ce déficit qui fait que les tarifs de transport maritime de marchandises sont les plus élevés en Méditerranée, il a été envisagé d’ouvrir le secteur au privé national. Mais on n’est pas encore à ce stade. Si l’orateur ne s’oppose pas à leur présence en Algérie, il affirme qu’il est inadmissible de voir notre économie prise en otage par ces compagnies étrangères. À ses yeux, la solution consiste à gérer le fret, et non à acheter des navires. De son côté, Farid Yala, expert international dans le développement portuaire, note que le fret est lié à l’attractivité du pays, précisant que dans les pays développés, la moyenne de traitement est de 300 conteneurs/heure. En Algérie, on en est qu’à une vingtaine de conteneurs. Il n’est un secret pour personne, l’Algérie dépense annuellement des sommes colossales en devises dans le transport maritime des marchandises, au moment où les frais des prestations logistiques représentent 30% de la totalité des produits exportés, contre un taux de pas plus de 10% signalé en Europe. Le ministre des Transports, M. Zaâlane, avait considéré que cette situation «incite à oeuvrer au développement de ce secteur vital et à mettre un terme à cette dépense continue, en assurant en premier lieu la qualification de la ressource humaine». Plus explicité, il soulignait que «le secteur du transport maritime a besoin plus que jamais de développer ses capacités et compétences considérées comme vitales pour l’économie nationale». Le ministre avait également réitéré la volonté des pouvoirs publics, à soutenir et à renforcer la coopération entre l’entreprise économique et l’université, en vue du développement de la ressource humaine, considérée comme étant la base même du développement national.
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Six ans après la vague des hausses salariales de 2012 : Malaise social sur fond d’érosion du pouvoir d’achat (El Watan)
Depuis le début de l’année en cours, les mouvements de protestation se multiplient dans plusieurs secteurs, essentiellement l’éducation et la santé. Cette contestation est menée par une classe moyenne de plus en plus confrontée à l’érosion du pouvoir d’achat avec la flambée des prix et la dévaluation du dinar. Certes, les revendications exprimées jusque-là par les enseignants et les résidents grévistes ne sont pas d’ordre salarial mais elles ont un lien direct avec ce point.
La dégradation des conditions socioprofessionnelles dans ces secteurs est en effet à chaque fois mise en avant par les protestataires.
Et c’est le cas aussi pour les travailleurs d’autres secteurs, dont les représentants à travers les syndicats autonomes ne cessent de soulever le problème de la baisse du niveau de vie dans ce contexte de crise.
Une baisse accentuée par la dévaluation du dinar et la stagnation des rémunérations, puisque depuis la vague des revalorisations de 2011 et 2012, les salaires n’ont pratiquement pas bougé dans de nombreux secteurs, principalement dans la Fonction publique, où le ras-le-bol est exprimé de part et d’autre. Les changements prévus dans le cadre de l’avant-projet de loi portant code du travail ne sont pas pour rassurer les travailleurs.
Pour de nombreux syndicalistes, l’urgence est à l’amélioration du pouvoir d’achat. Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) nous le dira clairement en évoquant les motivations de la dernière grève des 21 et 22 février: «Ce sont des revendications à caractère social.
Nous n’avons pas d’autre voie pour sauvegarder les acquis avec un pouvoir d’achat anéanti par la dévaluation du dinar.» Et de s’interroger : «Qu’a-t-on fait pour mériter cela nous les fonctionnaires ? Nous sommes pourtant des producteurs indirects.» Notant que les syndicats autonomes sont conscients des enjeux de l’heure, il poursuivra : «C’est bien beau de gérer l’embellie, mais faudrait-il aussi savoir gérer la crise.
Et là la véritable question est de s’attaquer à la gestion des deniers publics et des finances sectorielles, mais aussi de revoir la politique salariale et fiscale.»
Un avis que partage Lyes Merabet du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), pour qui le problème ne réside pas uniquement dans la revalorisation du salaire mais dans le niveau de vie et le statut social. «Pour ces points, le gouvernement a montré ses limites dans la lutte contre la spéculation, source de l’inflation.
Nous nous retrouvons donc aujourd’hui avec des salaires amoindris», regrettera-t-il, proposant dans le même sillage la mise en place d’un observatoire pour la protection du pouvoir d’achat et mettant en garde par ailleurs contre les conséquences attendues du projet du code du travail.
Défaut d’anticipation
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Le constat de Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat national autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) va dans le même sens. Pour lui, la problématique réside dans l’érosion du pouvoir d’achat, résultat selon lui de l’absence d’une politique salariale planifiée. «Les pouvoirs publics n’anticipent pas. Ils règlent les problèmes avec des solutions conjoncturelles en courant derrière la paix sociale. D’où l’amoncellement de toutes ces difficultés et cette colère sociale.»
Sadek Dziri, secrétaire général de l’Union nationale des professionnels de l’éducation et de la formation (Unpef) appelle aussi à assurer l’équilibre du pouvoir d’achat.
Même son de cloche chez le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap). «Nos salaires n’ont pas de valeur», fera remarquer amèrement Rachid Malaoui, premier responsable de ce syndicat, tout en mettant l’accent sur la gravité de la situation.
Il tiendra à rappeler que l’effervescence ne s’est pas arrêtée ces dernières années sauf qu’aujourd’hui, on assiste à des mouvements corporatistes avec le malaise dans la santé et l’éducation.
Une situation que lie M. Malaoui aux défaillances en matière de gouvernance politique et économique. Mais aussi aux dysfonctionnements dans l’administration, comme l’illustre la gestion au niveau des différentes directions de l’éducation pour ne citer que cet exemple, à l’origine de la grève déclenchée à Béjaïa et Tizi Ouzou, avant de toucher d’autres wilayas et de perdurer, au détriment de tout un secteur et de toute l’économie, même s’il semble pour l’heure difficile de mesurer l’impact de tous ces mouvements, comme nous le précise l’économiste Souhil Meddah (voir encadré).
Exclusion
Cette situation était prévisible dès les premiers indices de la crise financière que travers le pays. Début 2015, Mohamed Benguerna, chercheur au Centre de recherche en économie appliquée au développement (Cread) nous disait : «Il faudra s’attendre que la classe moyenne réagisse en usant de différentes formes pour manifester son mécontentement.
Surtout que celle-ci constitue de plus en plus la cheville ouvrière de notre système socio-économique.» Et c’est justement le cas. «Dans ce cadre, il est utile d’avoir une intelligence de la situation pour dialoguer, écouter, convaincre cette classe moyenne des nouveaux enjeux et défis et surtout lui signifier son implication active dans ces nouveaux défis et que cette nouvelle bataille de la diversité économique pour sortir de cette dépendance pétrolière est une affaire sociétale loin des expertises économistes et des alternatives de laboratoire et de salons.
Nous avons besoin de l’intelligence de toutes les catégories sociales et cette classe moyenne est un vecteur important pour peu qu’ on la mette à contribution dans ces différents domaines», ajoutait-il.
Or, dans cette grande ébullition sur le front social et cette montée au créneau des travailleurs, les syndicats autonomes sont exclus du processus de dialogue avec le gouvernement. C’est en fait l’ingrédient manquant pour régler ces conflits à répétition.
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Entre-temps, les pertes s’accumulent à tous les niveaux et ne font qu’accentuer la tension, avec l’annonce d’autres mouvements de protestation. Une réaction adoptée au nom de «la stabilité» comme a encore tenu à le souligner le chef de L’Etat, Abdelaziz Bouteflika, dans son message aux travailleurs à l’occasion du 24 Février, au moment où la contestation tend à s’élargir.
Acquis menacés
«Il faut rappeler que les acquis sociaux, la réduction durable du niveau de chômage ainsi que les nombreuses réalisations socio-économiques n’ont pu être obtenus que grâce au rétablissement de la paix et de la stabilité qui ont prévalu tout au long de ces dernières années», lit-on dans son message, où l’accent est mis sur la nécessité d’élaborer «une politique de développement inventive, soucieuse de justice sociale qu’il nous revient aujourd’hui de mener dans une situation exceptionnelle, où la diversification de notre économie, dans un contexte de crise, impose rigueur et moralisation de la gouvernance».
Il appellera par ailleurs les travailleurs «à veiller à ce que la défense légitime et vigilante de leurs droits aille de pair avec l’observation effective et régulière de leurs devoirs et obligations, dans cette phase si cruciale du développement national». Une manière de noter que la grève n’est pas l’ultime recours pour exprimer des revendications, puisqu’il lie cette question à l’accomplissement des devoirs, allusion faite aux enseignants et médecins grévistes.
Donc, au lieu d’un dialogue effectif, les pouvoirs publics essayent de jouer sur la fibre des sentiments en mettant en avant le contexte de crise économique. Une démarche qu’ils n’adoptaient pas auparavant quand la situation financière du pays le permettait. «Mais pas à travers la prise en charge effective des doléances exprimées, à l’exemple de l’élaboration des statuts particuliers ou d’une politique salariale clairement étudiée.
Tout au long de ces années, les pouvoirs publics ont répondu à la protestation par la distribution de la rente au nom de la stabilité et maintenant que la crise est là, on use de la force de la répression», résume un ancien syndicaliste du Conseil des lycées d’Algérie (CLA).
Pour Bachir Hakem, l’enjeu pour le gouvernement est de faire passer la réforme du code du travail en utilisant les enseignants grévistes. «Les responsables cherchent à travers la dernière grève dans l’éducation à incriminer les syndicats de l’éducation dans le seul but de démontrer que les grèves dans ce secteur ne doivent pas exister et doivent être régies par des lois les rendant presque impossibles.
Tout le monde sait que le nouveau code de travail, rend la grève presque impossible», nous dira-t-il, précisant que le problème majeur à régler est la révision du statut particulier toujours en attente.
Walid Merouani .Chercheur au CREAD : «Trouver un salaire d’équilibre compatible avec la productivité» (El Watan)
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L’effondrement du pouvoir d’achat se fait de plus en plus ressentir. Comment faire pour assurer l’équilibre en cette période de crise marquée par la multiplication des mouvements sociaux ?
Effectivement, le taux d’inflation, mesurant l’augmentation générale des prix, a connu une hausse en 2017. Il est estimé à 6,5% par l’Office national des statistiques (ONS, 2017).
Cette inflation est souvent tirée par l’augmentation des prix des denrées de première nécessité. L’augmentation des prix sur le marché des biens et services pourrait être atténué par une augmentation de la production ou par la diminution de profit des capitalistes, si l’on croit la théorie des «salaire, prix et profit» de Karl Marx.
Cette théorie montre globalement que l’augmentation des salaires va engendrer une augmentation des prix des produits de première nécessité mais pas de ceux des produits de luxe. Ce qui donne une diminution des profits des capitalistes dans l’industrie des produits de luxe et un mouvement des capitaux vers l’industrie des produits de première nécessité.
Ce dernier secteur va donc assister à une augmentation de la production et donc une baisse des prix jusqu’à rééquilibrer le marché des biens et services. Karl Marx conclut son livre Capital en avançant que l’augmentation des salaires ne devrait nullement engendrer une augmentation des prix mais la baisse de profit pour les capitalistes.
Quid justement de la stratégie menée en matière de salaires en Algérie ?
En économie des marchés du travail, les salaires sont déterminés par l’offre et la demande du facteur travail, mais aussi par les rapports de force entre le patron et ses employés, selon Karl Marx. Ces rapports de force se traduisent souvent par des mouvements de grève des salariés réclamant une augmentation des salaires.
La notion de salaire et sa détermination fait l’objet de divergence entre le capitaliste et l’employé. Le premier voit le salaire comme une contrepartie de la productivité du salarié, à laquelle il ajoute une «plus-value» constituant sa richesse.
Le second (employé) définit le salaire ou la valeur de son travail par un standard de vie traditionnelle assurant l’existence physique et la satisfaction des besoins sociaux permettant de sa reproduction (Karl Marx, 1865).
Si l’on suppose que le salaire ne devrait pas être fixe, la détermination de sa valeur devrait faire continuellement l’objet de discussion entre le patronat, les syndicats et le gouvernement. Ces derniers sont censés
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trouver un salaire d’équilibre compatible avec la productivité des salariés et la conjoncture économique nationale.
Le débat est également focalisé autour du système des retraites. Comment prendre en charge ce dossier sensible ?
Le système algérien des retraites est assez simple à comprendre vu qu’il est unifié et géré par répartition. Le gouvernement se soucie pour son équilibre financier, alors que plusieurs auteurs pensent que le système de retraite n’est pas fait pour être équilibré mais pour prendre en charge une catégorie de la population qui n’est plus en mesure de travailler, les personnes âgées (Dupuis, 2002).
Les auteurs qui, comme le gouvernement algérien, se soucient de l’équilibre financier du système de retraite proposent deux types de réformes pour le rééquilibrer le système : la réforme paramétrique (Blanchet, 2003) et la réforme systémique (Holzman, 2015).
De manière assez classique, les réformes paramétriques consistent à changer l’un des trois paramètres de base du système : le taux de cotisation, le taux de pension ou l’âge légal de départ à la retraite (triangle des retraites).
La cotisation sociale pourrait croître en augmentant le taux de prélèvement ou en augmentant la productivité des travailleurs (les salaires). Cette dernière est meilleure, dans la mesure où le salarié ne se sentirait pas pénalisé.
Une troisième alternative s’offre pour les pays en développement, dont l’Algérie, l’extension de la couverture à tous les salariés sur le marché algérien du travail. Cela permettrait une augmentation immédiate des cotisations sociales.
La deuxième réforme paramétrique consiste en la réduction du taux de remplacement, qui serait pénalisant pour les retraités. Ces derniers verraient leur pouvoir d’achat baisser.
Enfin, la troisième réforme est l’augmentation de l’âge de départ à la retraite. Celle-ci est la plus adoptée, notamment dans les pays à espérance de vie élevé.
Malgré que la réforme systémique — qui consiste à créer un nouveau système de retraite à côté ou remplaçant le système existant — est rarement évoquée dans les débats politiques algériens, les recherches académiques se sont souvent emparées de la question (Merouani et al, 2016). Les systèmes de retraite et de Sécurité sociale algériens souffrent d’une incapacité flagrante dans le recouvrement des cotisations.
Plus de 40% de la population occupée n’est pas affiliée à la Sécurité sociale (enquête emploi, ONS, 2015) et ne contribue donc pas à la Caisse des retraites.
Le système de retraite tel qu’il est conçu aujourd’hui ne serait pas adéquat avec les besoins et les attentes de certaines catégories de travailleurs. Cela explique le désintérêt de ces catégories pour l’affiliation à la Sécurité sociale.
Ce désintérêt des travailleurs, dont les jeunes occupés (enquête Sahwa, 2016), envers la Sécurité sociale persiste depuis des années malgré que l’affiliation soit obligatoire.

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