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Revue de Presse 14 Mai 2018 Publié le 17/05/2018 à 10:16

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Lundi 14 mai 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Un Conseil des ministres devrait se tenir en fin de la semaine : La LFC 2018 au menu… (Reporters) ................................................................................................... 3
ï‚· POUR RÉDUIRE LA FACTURE D’ÉLECTRICITÉ DES COLLECTIVITÉS LOCALES : Le ministère de l’Intérieur mise sur les énergies renouvelables (Liberté) ..................................................................................................................................... 4
ï‚· Rééchelonnement des dettes et annulation des pénalités de retard : 1100 dossiers déposés à l’Ansej (Reporters) ..................................................................................... 5
ï‚· Youcef Yousfi au Complexe sidérurgique Sider : «Vous n’êtes plus seuls sur le marché» (Reporters) .................................................................................................... 6
ï‚· Communauté nationale à l'étranger: plus de 100 demandes pour la création de projets en Algérie (APS) ............................................................................................. 8
ï‚· Plus de 1.000 dossiers de rééchelonnement des dettes déposés auprès de l'ANSEJ (APS) ........................................................................................................................... 9
ï‚· Algérie Poste mobilise 358 milliards de dinars / Disponibilité des liquidités durant le Ramadhan, les assurances du P-DG (Reporters) ...................................................... 10
ï‚· ALORS QU’IL CONSTITUE UNE ALTERNATIVE AUX IMPORTATIONS : L’investissement agricole otage de la bureaucratie (Liberté) ................................... 11
ï‚· A nouveau Nabni plaide pour une «révision urgente» des subventions de l’Etat : «20 à 22 milliards de dinars ne vont pas aux concernés» (Reporters) ............................. 12
ï‚· Didier Pfleger. Senior vice-président Moyen-Orient et Afrique d’Alstom : «Pour Alstom, l’Algérie est un marché important et un positionnement stratégique» (El Watan) ....................................................................................................................... 14
ï‚· Conseil de la Nation: adoption à l'unanimité du projet de loi définissant les règles applicables en matière d'apprentissage (APS) .......................................................... 17
ï‚· Affaire du domaine foncier concédé au profit de Peugeot : Tayeb Louh : «L’Etat protège les terres agricoles» (Reporters) ................................................................... 19
ï‚· Lounis Hamitouche, PDG de Soummam : “L’État doit faire la différence entre les entreprises qui produisent et les autres” (TSA) ........................................................ 19
Commerce ............................................................................................................................................................ 20
ï‚· DJELLAB À PROPOS DES PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES :“Toute hausse pendant le Ramadhan sera injustifiée” (Liberté)....................................................... 21
ï‚· Conseil de la Nation: adoption du projet de texte sur les conditions d'exercice des activités commerciales (APS) ................................................................................... 22
ï‚· Les commerçants non concernés par la permanence des deux jours de l'Aïd tenus d'assurer l'approvisionnement des citoyens au troisième jour (APS) ....................... 23
ï‚· Filière de lait : producteurs et distributeurs doivent respecter les cahiers de charges pour assurer la disponibilité du lait (APS) ................................................................ 24
ï‚· Conseil de la Nation: adoption du projet de texte sur la protection du consommateur et la répression des fraudes (APS) ............................................................................ 25
Coopération ......................................................................................................................................................... 27
ï‚· Algérie-UE : A Bruxelles, le Conseil d’association pour détendre l’ambiance (Reporters) ................................................................................................................ 28
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A la une
Un Conseil des ministres devrait se tenir en fin de la semaine : La LFC 2018 au menu… (Reporters)
Les récentes annonces comprises dans la première mouture de la loi de finances complémentaire 2018 relatives à la fiscalité des Algériens préoccupent les ménages. Il semblerait que le gouvernement a examiné les possibles conséquences de certains articles sur les petites et moyennes bourses, ce qui a nécessité un temps d’arrêt nécessaire à une « seconde lecture ».
Selon des indiscrétions, le gouvernement s’est permis un moment de réflexion qui aura duré une quinzaine de jours et une seconde mouture de la LFC 2018 sera examiné en fin de cette semaine en Conseil des ministres. Il y aurait une réunion le mercredi 16 mai, soit à la veille du mois de Ramadhan, durant laquelle la LFC 2018 sera débattue. La multiplication des mesures fiscales depuis 2016, s’inscrivant dans une démarche de réformes amorcée pour faire face à la crise, a suscité des inquiétudes parmi les ménages.
D’où la demande du chef de l’Etat de faire une « deuxième lecture » de la loi de finances complémentaire de sorte à ce que certains articles ne soient pas un fardeau insoutenable pour les petites et moyennes bourses. Lors d’une récente intervention à ce sujet – répondant à une question qui lui a été posée lors de l’inauguration de la Foire internationale d’Alger - le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a confirmé que le texte allait être réexaminé sans pour autant livrer le moindre détail sur les articles qui font objet d’une éventuelle réécriture et/ou annulation. « La loi de finances complémentaire (LFC) pour l’exercice 2018 sera présentée en Conseil des ministres dans une ou deux semaines », avait affirmé le Premier ministre Ahmed Ouyahia.
Cette loi, a-t-il expliqué, a été dictée par la nécessité de faire avancer certains projets dans le cadre d’une situation financière qui reste « difficile ». Dans son plaidoyer en faveur de cette LFC, Ahmed Ouyahia a souligné également que cette loi budgétaire était nécessaire pour « faire avancer quelques projets ». Quant à son volet fiscal, objet d’une avalanche de critiques pour les catégories de contribuables ciblées ainsi que pour cette
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offensive fiscale sans répit à laquelle s’adonnait l’Exécutif, le Premier ministre ne souffla mot, invitant la presse à « être patients et attendre le passage du texte en Conseil des ministres pour avoir les détails ». Il faut dire que le rythme des impositions n’a pas ralenti ces trois dernières années, alors que les mesures de restriction ont augmenté en parallèle, ciblant ainsi deux objectifs : faire face à l’aggravation des déficits et rehausser les revenus de la fiscalité ordinaire. Cela témoigne de l’empressement du gouvernement à reprendre le train des réformes dont le ralentissement en 2017-2018 a pesé sur l’état des comptes extérieurs, voire sur les finances publiques.
Quoi qu’il en soit, le débat autour des mesures prévues dans la loi de finances complémentaire 2018 devrait reprendre dès mercredi. Plusieurs ordonnateurs attendent que leurs comptes soient alimentés pour pouvoir soutenir certains projets en cours et/ou un budget de fonctionnement pesant nécessitant des rallonges budgétaires. Du reste, il ne faut pas s’attendre à une révolution fiscale remettant totalement en cause la mouture initialement confectionnée. La tenue, aujourd’hui, de la 11e session du conseil d’association Algérie-Union européenne a probablement retardé l’approbation d’une nouvelle taxe applicable à l’importation des produits finis. Du reste, il sera possible de retoucher légèrement le volet fiscal de la LFC de sorte à ce que les inquiétudes suscitées par l’éventuelle hausse de la fiscalité des Algériens soient apaisées.
POUR RÉDUIRE LA FACTURE D’ÉLECTRICITÉ DES COLLECTIVITÉS LOCALES : Le ministère de l’Intérieur mise sur les énergies renouvelables (Liberté)
Les collectivités locales ont entamé le virage de la transition énergétique. Pour réduire la facture d’électricité qui pèse lourdement sur le budget des communes, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a mis en place un plan d’action pour “le développement territorial des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique”. Intervenant lors de la rencontre du Club Energia consacrée à la gestion des grands projets dans les domaines de l'énergie solaire, Mme Nahla Keddache, chef de projet énergie renouvelable au ministère de l’Intérieur, a révélé que la facture globale d’électricité supportée sur les budgets locaux est estimée à 20,9 milliards de dinars. L’éclairage public représente 70% de la consommation d’énergie dans le patrimoine des collectivités locales.
Chaque année les collectivités locales déboursent 10 milliards de dinars pour l’éclairage public. La cause : sur 3 134 824 points lumineux existants dans le parc d’éclairage public, 1 122 589 fonctionnent à base de lampes à mercure énergivores. Les lampes LED et photovoltaïques ne représentent, respectivement, que 2% et 0,42%. Hors éclairage public, la facture
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d’électricité des collectivités locales inclut, également les écoles et crèches (34%), les mosquées (22%), les infrastructures administratives (20%), les infrastructures sportives (14%), culturelles (5%) et commerciales (1%). Mme Nahla Keddache a indiqué que les dettes des communes envers Sonelgaz sont estimées à 5,1 milliards. Le plan d’action du ministère de l’Intérieur et des Collectivité locales prévoit qu’une opération d’envergure va être lancée au niveau de 48 écoles primaires en cours de construction ou en phase d’aménagement, à l’effet de réaliser des projets pilotes, utilisant des énergies propres (installation de kits photovoltaïques pour l’éclairage pour une utilisation simultanée avec l’énergie conventionnelle, l’utilisation systématique des lampes LED, les chauffe-eau solaires pour la production d’eau chaude sanitaire…). Mme Nahla Keddache a, aussi, cité un projet de substitution de 9 300 lampes à mercure par des systèmes (luminaires) à LED pour l’éclairage public au profit de 31 communes, à raison de 300 unités par commune, avec un financement à 50% de la commune et 50% du Fonds de maîtrise de l’énergie, des énergies renouvelables et de la cogénération. Au niveau des wilayas du Sud, tout nouveau projet d’éclairage public doit être réalisé systématiquement en utilisant la technologie photovoltaïque. La circulaire interministérielle n°1 du 5 février 2018 relative au développement de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables au niveau des collectivités locales prévoit la substitution des lampes dans les édifices publics et le parc de l’éclairage public. Pour toute nouvelle installation, la circulaire interdit l’utilisation des lampes à mercure. La circulaire promeut l’électrification individualisée des foyers à travers des kits mobiles adaptés à une consommation domestique dans les régions isolées, montagneuses et éloignées du réseau de distribution électrique. Au niveau des périmètres non électrifiés le ministère de l’Intérieur encourage la réalisation de petites installations utilisant l’énergie solaire photovoltaïque, en remplacement des projets habituellement programmés pour l’amener d’énergie, très coûteux au budget de l’État et l’accompagnement des jeunes investisseurs pour l’acquisition de pompes solaires ou kits solaires.
Rééchelonnement des dettes et annulation des pénalités de retard : 1100 dossiers déposés à l’Ansej (Reporters)
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Le dossier de remboursement des dettes contractées par les jeunes promoteurs, dans le cadre de la création de microentreprises, auprès de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), reste toujours ouvert au vu du nombre considérable des promoteurs qui rencontrent des difficultés à assainir leur situation vis-à-vis de l’Agence, notamment pour bénéficier d’un rééchelonnement de leurs dettes et d’annulation des pénalités de retard.
Pour preuve de l’acuité du problème, ce sont «quelque 1100 dossiers qui ont été déposés à ce jour par de jeunes promoteurs de microentreprises auprès de l’Ansej pour bénéficier des mesures de rééchelonnement des dettes et d’annulation des pénalités de retard», a fait savoir, hier, la directrice générale de l’Agence, Samira Djaïder.
«Plus de 500 de ces dossiers ont été déposés, à cet effet, par l’Agence auprès des banques concernées», a ajouté Mme Djaïder, lors du Forum d’El Moudjahid, qu’elle a animé en compagnie du directeur général de la Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac), Mohamed Hamoudi. En outre, près de 850 entreprises, parmi les 1100 ayant déposé un dossier, ont reçu la visite d’agents d’accompagnement des structures de l’Ansej au niveau local, a souligné la première responsable de l’Ansej, précisant que cette démarche a permis d’examiner de près la situation dans le cadre de la mesure de rééchelonnement des dettes et de l’annulation des pénalités de retard initiée par l’agence. Mme Djaïder a, en outre, fait savoir que des mesures de rééchelonnement des dettes et annulation des pénalités de retard avaient déjà été prises pour accompagner certains jeunes entrepreneurs rencontrant des «difficultés. Elle a néanmoins tenu à préciser que cette procédure d’allègement «ne veut aucunement dire l’effacement de la dette», a-t-elle insisté. «L’accompagnement concerne uniquement les jeunes entrepreneurs dont les projets ont bénéficié d’un financement avant mars 2011, ces derniers n’ayant pas profité des facilités et avantages accordés après cette date», a-t-elle souligné, rappelant que «le délai de dépôt des dossiers pour les entrepreneurs concernés par ces mesures cours jusqu’au 30 juin 2018». De son côté, M. Hamoudi a indiqué que la Cnac avait reçu 450 000 dossiers de jeunes créateurs de microentreprises créées dans le cadre de ce dispositif, pour bénéficier de la mesure de rééchelonnement des dettes et d’annulation des pénalités de retard. Il a, à l’occasion, invité les promoteurs concernés à se rapprocher des agences locales de la Cnac, dans le cadre de cette démarche mise en place pour relancer les microentreprises en difficulté.
Youcef Yousfi au Complexe sidérurgique Sider : «Vous n’êtes plus seuls sur le marché» (Reporters)
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Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a effectué, hier, une visite de travail à Annaba qui l’a conduit à inspecter différents projets et entreprises industrielles implantés dans cette wilaya de l’Est.
A Ferrovial, une entreprise publique spécialisée dans la construction de matériels et équipements ferroviaires, le ministre a visité les installations, se déplaçant d’un atelier à un autre. Il donnera des instructions fermes quant à la gestion de l’usine pour dire que chaque responsable devra s’acquitter de ses missions et prendre ses responsabilités. « Une nouvelle stratégie de travail devra être adoptée de sorte à diversifier les produits de l’entreprise et ainsi engranger de meilleures recettes, mais aussi et surtout, étendre le partenariat avec pour objectif premier la satisfaction des besoins du marché national tout en réduisant la facture d’importation, surtout en ce qui concerne la matière première. Ce type de partenariat est possible avec les grandes entreprises nationales, comme Sonatrach ou les complexes sidérurgiques d’El Hadjar et de Bellara. Des entreprises qui peuvent beaucoup apporter en matière de savoir-faire», a notamment souligné le ministre.
L’entreprise Ferrovial avait frôlé le dépôt de bilan il y a plus de deux ans n’étaient les pouvoirs publics qui sont intervenus pour la remettre en selle en dégageant une enveloppe de 4,2 milliards de dinars destinés à la renflouer. Ce qui a permis ainsi les interventions d’équipes de maintenance sur les installations à l’arrêt, faute de pièces détachées ou de pannes récurrentes. Une partie de cette enveloppe avait été utilisée pour la formation des personnels et des conventions avaient été signées avec l’université Badji-Mokhtar dans ce sens. A Cital, le ministre s’est informé sur la situation globale de cette entreprise, spécialisée dans le montage des tramways. Elle en a livré depuis sa création, en 2013, et sa mise en service, en 2015, pas moins de 198 rames à Constantine, Oran, Sidi Bel Abbès, Ouargla, Sétif, Alger. Bref, à toutes les villes dotées de ce moyen de transport. Le ministre appréciera les progrès de l’intégration locale dans les domaines du câblage embarqué, d’afficheurs électroniques, de vitrage et de réparation des systèmes électroniques. Les ateliers de révision des sous-ensembles clés du tramway, pour assurer les premières grandes révisions des rames, actuellement en exploitation, ont été présentés au commis de l’Etat. Ils pourraient servir plus tard, après adaptation, à d’autres types de maintenance. Cital, une entreprise mixte dont Alstom détient 49%, est aujourd’hui en difficulté du fait d’un plan de charge qui arrive à terme. Les trains Corradia, livrés récemment, pourraient donner à Cital un nouveau plan de charge en matière de maintenance. Un atelier est en cours de réalisation et des personnels,
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ingénieurs et techniciens, ont été formés en France pour prendre en charge ce type de train. Ce qui devrait, en principe, sortir Cital de la zone rouge et lui permettre d’avoir une bouffée d’oxygène. Au complexe sidérurgique, le ministre s’est beaucoup intéressé à la présentation qui lui a été faite par les responsables du site, avant de se diriger vers le Haut-Fourneau, coeur battant de l’usine, où là aussi, il a été briefé sur le process de production. Avant de rappeler que le gouvernement a mis le paquet dans ce complexe en consentant « un investissement de près de un (1) milliard de dollars pour la rénovation et la réhabilitation des installations ». « Maintenant, c’est à vous de rentabiliser cette usine. Sachez que vous n’êtes plus seuls sur le marché, il y a Bellara et d’autres qui seront bientôt en activité », a-t-il rappelé. Dans un point de presse « pressé », le ministre n’autorisera que trois questions, mais annoncera que le nouveau complexe de l’ERTHB Haddad, « l’un des meilleurs en Afrique », sera inauguré l’année prochaine et entrera en production. Il abordera ensuite la question de la gestion du complexe Sider. « La rigueur est de mise, il faudrait rationaliser les dépenses, veiller à la bonne marche des installations, intervenir rapidement en cas d’incident et augmenter la production pour pouvoir payer les dettes qui se sont accumulées ces dernières années », répéta-t-il à l’adresse des responsables.
Communauté nationale à l'étranger: plus de 100 demandes pour la création de projets en Algérie (APS)
Plus de 100 jeunes algériens établis à l'étranger ont été enregistrés à l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) et à la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC), depuis janvier 2018 en vue d'investir en Algérie à travers la création de micro-entreprises, a fait savoir dimanche la directrice générale (DG) de l'ANSEJ, Samira Djaïder.
"Plus de 100 jeunes relevant de la communauté nationale établie à l'étranger, notamment en France, ont déposé, à distance, leurs demandes pour investir en Algérie à travers la création de micro entreprises, dont 60 demandes dans le cadre de l'ANSEJ et 49 au niveau de la CNAC", a indiqué Djaïder au forum El-Moudjahid accompagné du DG de la CNAC, Mohamed Hamoudi.
Cette mesure, a-t-elle poursuivi, s'inscrit "dans le cadre des orientations du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, visant à inciter les membres de la communauté à participer au développement de l'économie nationale en bénéficiant notamment de mécanismes d'accompagnement et d' avantages mis au profit des jeunes porteurs de projets afin de leur permettre de créer des micro entreprises dans le cadre de l'ANSEJ et de la CNAC y compris ceux relatifs au financement et aux délais de paiement outre les mesures prises pour l'étude de dossiers".
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A ce propos, plusieurs facilités ont été accordées en vue d'encourager les Algériens établis à l'étranger, notamment les jeunes à venir investir en Algérie et mettre à profit leurs compétences.
De son côté, M. Hammoudi a indiqué que "les jeunes porteurs de projets sont orientés vers des secteurs productifs et générateurs de richesse qui répondent aux besoins locaux afin de diversifier l'économie nationale à l'instar des secteurs de l'industrie, de l'agriculture, du tourisme, de l'environnement et des technologies de l'information et de la communication (TIC)".
Evoquant le bilan des projets, le même responsable a fait état de la création de près de 500.000 micro-entreprises dans le cadre de l'ANSEJ et de la CNAC ce qui a permis de créer plus d'un (01) million poste de travail.
Plus de 1.000 dossiers de rééchelonnement des dettes déposés auprès de l'ANSEJ (APS)
Plus de 1.000 dossiers ont été déposés par de jeunes promoteurs de micro-entreprises auprès de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) pour bénéficier des mesures de rééchelonnement des dettes et d'annulation des pénalités de retard, a indiqué dimanche à Alger la directrice générale de l'Agence, Samira Djaïder.
"Quelque 1.100 dossiers ont été déposés à ce jour par de jeunes promoteurs de micro-entreprises auprès de l'ANSEJ pour bénéficier des mesures de rééchelonnement des dettes et d'annulation des pénalités de retard", a précisé Mme Djaïder, lors du Forum d'El Moudjahid, animé en compagnie du Directeur général de la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC), Mohamed Hamoudi. "Plus de 500 de ces dossiers ont été déposés, à cet effet, par l'Agence auprès des banques concernées", a-t-elle ajouté.
Les agents d'accompagnement des structures de l'ANSEJ au niveau local ont effectué des visites d'inspection à près de 860 micro-entreprises concernées pour examiner de près leur situation dans le cadre de cette mesure, a affirmé la responsable.
Elle a rappelé, en outre, que des mesures avaient été prises pour accompagner certains jeunes entrepreneurs rencontrant des "difficultés", consistant notamment en "le rééchelonnement des crédits contractés pour la réalisation de leurs projets et l'annulation des pénalités de retard".
"Cela ne veut aucunement dire l'effacement de la dette", a-t-elle insisté.
Ces mesures d'accompagnement concernent uniquement les jeunes entrepreneurs, dont les projets ont bénéficié d'un financement avant mars 2011, vu que ces derniers n'ont pas profité des facilités et avantages accordés après cette date", a souligné la même responsable, précisant que "le délai de dépôt des dossiers pour les entrepreneurs concernés par ces mesures s'étend jusqu'au 30 juin 2018".
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Hamoudi a, pour sa part, fait savoir que la CNAC avait reçu 450 dossiers dossiers de jeunes promoteurs de micro-entreprises, créées dans le cadre de ce dispositif pour bénéficier de la mesure de rééchelonnement des dettes et d'annulation des pénalités de retard, invitant les promoteurs concernés à se rapprocher des agences locales de la CNAC, dans le cadre de cette démarche visant à relancer les micro-entreprises en difficulté.
Algérie Poste mobilise 358 milliards de dinars / Disponibilité des liquidités durant le Ramadhan, les assurances du P-DG (Reporters)
Algérie Poste promet un Ramadhan sans embûches à ses clients. Sa Direction générale s’engage à répondre à toutes les attentes des clients, notamment la disponibilité des liquidités dans les bureaux de poste.
C’est ce qu’a déclaré, hier, Abdelkrim Dahmani, premier responsable d’Algérie Poste lors de son passage à l’émission « Invité de la Rédaction » de la Chaîne III de la Radio nationale. Le P-DG a rappelé que durant le Ramadhan de l’année écoulée, plus de 290 milliards de dinars avaient été retirés par les clients de la Poste. Et pour faire face à autant de demandes, il a souligné que près de 360 milliards de dinars sont mobilisés, cette année, pour y répondre.
« Nous avons sollicité la Banque d’Algérie et le Trésor pour mobiliser 358 milliards de dinars qui correspondent à nos estimations de la demande», a-t-il dit. Cette somme, a précisé le Directeur général, sera répartie sur les 3 800 bureaux de poste du pays, assurant que la question des liquidités ne se poserait ni durant le mois de Ramadan ni à l’Aïd el-Fitr. Les bureaux de poste resteront ouverts durant une partie de la nuit au cours des dix derniers jours du mois sacré, période lors de laquelle, indique-t-il, est observé le plus grand nombre de retraits de sommes d’argent. M. Dahmani a ajouté que ce dispositif est mis en place pour prendre en charge les demandes des clients en matière de retrait et assurer ainsi une meilleure qualité de service. Si nécessaire, selon Abdelkrim Dahmani, des permanences seront mises en place vu que les pensions de retraite et le paiement des salaires auront lieu avant le mois de Ramadhan, d’autant que pour éviter la saturation des bureaux de poste, durant la première semaine du mois sacré, les principaux bureaux seront ouverts de 8h30 à 19h.
Durant la deuxième semaine, il a confirmé l’ouverture nocturne des principaux bureaux de poste « Nous avons enregistré 2 millions d’opérations de retrait et pour le mois sacré, 3 millions d’opérations sont attendues. »
Evoquant la modernisation de son entreprise, il a fait part d’un programme s’étalant sur la période de 2018 à 2020 pour densifier les réseaux postaux et inaugurer de nouveaux services électroniques afin d’offrir les meilleures prestations à la clientèle. M. Dahmani a relevé par ailleurs qu’Algérie Poste gérait environ 23 millions de comptes postaux,
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dont 5 millions de détenteurs disposent de cartes de paiement électronique.
ALORS QU’IL CONSTITUE UNE ALTERNATIVE AUX IMPORTATIONS : L’investissement agricole otage de la bureaucratie (Liberté)
Le constat établi par des experts révèle que seules 20% des capacités agricoles sont exploitées en Algérie. Des centaines de milliers d’hectares de terres fertiles sont restées en jachère. Toute cette surface agricole a besoin d’être investie, d’être travaillée. Pour que le secteur de l’agriculture puisse jouer son rôle d’alternative aux importations, il doit bénéficier de nombreux projets d’investissement dans les différentes filières et autres activités connexes. L’investissement agricole doit être effectivement encouragé et soutenu par les pouvoirs publics.
Ce soutien passe au préalable impérativement par la création d’un climat favorable. Il s’agit de créer en fait toutes les conditions nécessaires. À commencer par la lutte la plus efficiente contre la bureaucratie. D’innombrables opérateurs qui ont émis le voeu d’investir dans l’un des créneaux liés à l’agriculture ont été stoppés net dans leur élan par les lenteurs administratives et autres contraintes bureaucratiques au niveau local et régional. Le ministère de l’Agriculture, voire tout le gouvernement, a affiché une réelle volonté politique dans ce sens. Mieux, le ministre de tutelle ne cesse de rappeler toutes les facilitations et les avantages accordés “à celui qui veut travailler la terre”.Le problème se pose en réalité au sein des wilayas, des communes, des services agricoles, des Chambres d’agriculture… où les responsables qui reçoivent les dossiers des investisseurs ne donnent pas suite. Ce sont des demandes déposées depuis 3, 4 et 5 ans sans que l’opérateur obtienne de réponse. Pour faire face à cette épineuse problématique, l’Association nationale des commerçants et artisans (Anca) vient d’installer une commission nationale chargée de l’investissement agricole. Cette organisation qui regroupera tous les acteurs du secteur agricole, chacun suivant sa spécialité, a pour but, de prime abord, de mettre en place une cartographie de l’activité agricole en Algérie.
C’est une sorte de banque de données sur le secteur qui renseignera sur les agriculteurs, les vétérinaires, les investisseurs, les mandataires, les importateurs de matériel et équipement agricoles, les exportateurs…
Des milliers de projets bloqués
Les membres fondateurs de cette commission affirment que des milliers de dossiers de projets bien ficelés sont jetés dans les tiroirs des bureaux des responsables depuis quelques années. Le phénomène s’est accentué notamment après que des importateurs traditionnels de produits aient décidé de se reconvertir en investisseurs suite à la décision prise par l’Exécutif d’interdire les importations.
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Ces anciens importateurs sont bien placés pour réussir leurs projets d’investissement, surtout dans la transformation, eux, qui ont d’ores et déjà les moyens requis dont les chambres froides, la logistique, le transport et le financement…, mais leurs projets demeurent suspendus au bon vouloir d’un simple responsable au niveau local ! Cette commission veillera également à l’identification du foncier agricole à même d’accueillir ce genre de projets. L’on s’intéressera aussi au développement du domaine de la transformation.
Ce qui permettra à l’agriculteur de produire en grandes quantités sans se soucier toutefois d’éventuelles méventes d’autant plus que son excédent de marchandise sera racheté par les transformateurs. Ainsi, cette production ne sera pas jetée tel que cela est pratiqué dans certaines régions actuellement. La plasticulture, qui intéresse en outre la commission, constitue une solution idoine pour la disponibilité des produits agricoles à longueur d’année. Une chose est certaine, les membres de cette commission comptent arrêter une feuille de route qui abordera toutes ces questions avec leurs solutions qu’ils proposeront prochainement au ministère de tutelle.
A nouveau Nabni plaide pour une «révision urgente» des subventions de l’Etat : «20 à 22 milliards de dinars ne vont pas aux concernés» (Reporters)
Le think thank Care a organisé, hier, une rencontre-débat autour du dernier rapport du collectif Nabni, publié fin avril, contenant une étude et des propositions quant à la politique de subventions intitulée «Inventer le modèle algérien de transferts monétaires directs».
Pour Mabrouk Aïb, membre du collectif Nabni, Il s’agit de revoir «dans l’urgence» la politique de subventions, en s’attaquant principalement aux subventions énergétiques et alimentaires. «Le modèle actuel de subvention n’est pas soutenable comme le notent beaucoup d’experts algériens, surtout depuis la crise de 2014», observe M. Aïb. Il poursuit en affirmant que même si le prix du baril, actuellement autour des 77 dollars, atteint 100 dollars, le modèle de subvention ne sera toujours pas soutenable. «Elles ont un caractère injuste car elles profitent aux riches comme aux pauvres et induisent beaucoup de gaspillage, énergétique ou alimentaire», argumente-t-il, ajoutant que ces subventions ont également un impact sur le trafic et la contrebande aux frontières. Il faudrait, selon l’intervenant, envisager un modèle simple à mettre en oeuvre et qui ne doit pas justifier l’inaction. En termes de chiffres, et selon les estimations du FMI, les subventions ont coûté 13,6% du PIB en 2015, alors qu’en 2016 les subventions prévues étaient de 27,7 milliards de dollars. L’énergie occupe la part du lion avec 60% du total des subventions, le logement représente pour sa part près de 19%. La subvention du carburant représente à elle seule plus de 8%
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du PIB. «Réformer les subventions veut dire qu’au lieu de subventionner du carburant ou de la farine, on donne de l’argent au citoyen qui en a besoin», explique Mabrouk Aïb. Il propose de doubler sur 5 ans le prix des carburants et de se donner plus de temps pour le gaz destiné à l’industrie, «qui est davantage compétitif et dont il ne faut pas se priver pour le moment».
Autre constat, celui de Mouloud Hedir, économiste et consultant en commerce international, qui a contribué à l’élaboration du rapport, qui affirme que la problématique ne réside pas dans les subventions mais bien dans leur distribution. Il rappelle, en ce sens, que tous les pays subventionnent une part de leurs produits sous une forme ou une autre, dont l’Union européenne, qui est l’une des grandes entités à subventionner le secteur agricole. «Mais pour l’Algérie, ce sont des subventions qui vont à l’importation qui posent problème», estime-t-il, chiffres à l’appui, tel le lait qui a coûté à l’Etat 41 DA/litre en 2014 puis 14,3 DA/litre en 2016. «Pour le lait et les céréales, on a les moyens techniques de les produire chez nous. Mais il faut faire en sorte que nos producteurs puissent supporter la concurrence étrangère», estime l’économiste, qui fait savoir que ces produits arrivent en Algérie en étant subventionnés dans leurs pays d’origine.
Limiter le risque d’exclusion des populations nécessiteuses Cependant, se pose la question cruciale du ciblage. A qui donner l’argent pour remplacer une partie des subventions, sachant que l’administration ne dispose pas d’un système statistique développé ? «Ce qu’on peut faire, compenser une partie des citoyens par rapport à la perte de leur pouvoir d’achat. Ensuite, soit cibler une population ou mettre en place un revenu universel», développe l’intervenant, qui propose de compenser les subventions par un montant de 12 000 DA/ménage/mois (15 000 DA pour un grand ménage) ou, individuellement, à 24 000 DA/adulte/mois (1 200 DA par enfant de moins de 15 ans) pour compenser la perte de pouvoir d’achat avec un risque d’exclusion et d’erreurs très faible. Comprendre : viser une grande partie de la population, soit 40% environ, à travers un modèle totalement déclaratif quel que soit le citoyen qui demande à être éligible, quitte à «assumer une part des bénéficiaires qui en profiteraient indûment». Les recommandations de Nabni tablent sur l’absence de contrôle a priori mais sur la mise en place progressive d’un contrôle a posteriori. «Car nos capacités administratives ne permettent pas de contrôler a priori. Assumons donc le taux d’inclusion élevé pour éviter l’exclusion», propose Mabrouk Aïb.
Pour Abdelkrim Boudra, président du collectif Nabni, il s’agit de limiter le risque d’exclusion des populations nécessiteuses par le biais du système déclaratif, ce qui pose la problématique des personnes activant dans l’informel et dont il est peu aisé d’évaluer les revenus. «Des personnes profitent déjà indûment des subventions actuellement. Cela n’aggravera pas les choses», selon le représentant de Nabni, qui indique que le système déclaratif pourrait baisser le coût des subventions à 5%. «La question n’est pas d’ôter les subventions mais plutôt de réduire la part d’erreur des destinataires de ces subventions. On parle de 20 à 22
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milliards de dinars qui ne vont pas aux concernés», affirme-t-il. Même si la mise en place d’un système statistique est un long travail, «il est temps d’entamer le système déclaratif», estime-t-il.
Didier Pfleger. Senior vice-président Moyen-Orient et Afrique d’Alstom : «Pour Alstom, l’Algérie est un marché important et un positionnement stratégique» (El Watan)
Rencontré à Sétif, lors de l’inauguration du tramway de cette ville des Hauts-Plateaux, le patron du groupe Alstom pour la région Afrique et Moyen-Orient nous parle, dans cette interview, de l’avenir de l’usine de montage de tramways implantée à Annaba, sur l’expérience de Cital, sur les perspectives du marché algérien ainsi que du rapprochement Alstom-Siemens.
Si on vous demande de commenter la cartographie des projets d’Alstom dans la région Moyen-Orient et Afrique, que diriez-vous et quelle place allez-vous donner à l’Algérie ?
Cela fait plusieurs années que nous sommes sur le marché algérien, soit depuis une trentaine d’années plus précisément. Naturellement, donc, le marché algérien a depuis toujours été un des plus importants de la région pour le groupe Alstom. L’investissement dans les projets de métro et de tramways a fait que le marché algérien devienne un des plus attrayants, même si, avons-nous constaté, il y a aujourd’hui un léger ralentissement par rapport aux années précédentes. Je fais allusion à ce petit ralentissement dans les investissements d’EMA (Entreprise du métro d’Alger) et de la SNTF (Entreprise nationale du transport ferroviaire). Assurément, il y a encore des investissements à venir dans le métro et le tramway et nous restons ainsi confiants et optimistes sur l’évolution du marché algérien.
Pour Alstom, l’Algérie est un marché important oui, mais c’est aussi un positionnement stratégique pour le groupe, étant donné que nous disposons de plus de 300 personnes hautement qualifiées sur ce marché, spécialisées surtout dans la conduite des projets, l’engineering, etc.
Ce sont des ressources locales que nous gardons et nous utilisons sur d’autres marchés. Nous l’avons déjà fait pour des marchés au Moyen-Orient et nous comptons aussi les utiliser sur des projets en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest. Sur ce marché, nous comptons
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justement dépêcher nos ressources algériennes pour manager les projets d’Alstom dans cette région d’Afrique.
Les projets de tramways lancés par l’Algérie ces dernières années ont permis à Alstom et ses partenaires d’investir dans une industrie de montage à travers une plateforme située à Annaba. Quel sera l’avenir de cette base industrielle, si les commandes venaient à baisser et/ou à se raréfier, sous le poids de la crise financière que connaît l’Algérie, voire après la réalisation des projets de tramways prévus ?
Sur la partie Annaba, où nous avons un investissement dans une coentreprise avec l’EMA, la SNTF et Ferrovial, nous sommes effectivement en train de livrer les derniers trains assemblés à Annaba. Cependant, cette entreprise continuera à vivre grâce aux travaux de maintenance de tous les trains que Cital a mis sur les rails.
A terme, il y aura plus de 200 trains qui passeront aux ateliers de Cital pour les besoins de maintenance. Je vous rappelle aussi que nous sommes sous-traitant de la Setram, qui est la société chargée de l’exploitation des tramways algériens pour tous les travaux de maintenance des infrastructures.
Vous voulez dire que la maintenance des tramways et des infrastructures est la future vocation de l’usine Cital ?
En partie oui, mais il y a aussi le marché du métro qui promet de belles perspectives. Nous sommes en train de discuter justement avec l’Entreprise du métro d’Alger sur les perspectives de ce marché. Nous avons aussi les trains régionaux qui promettent d’autres perspectives ainsi que les trains Coradia prévus pour l’Algérie ; un dossier qui souffre malheureusement d’un petit blocage que nous espérons surmonter, car il y a un vrai besoin en trains régionaux. Nous avons bon espoir que Cital puisse reprendre cette activité, puisque nous avons préparé toute la partie industrielle nécessaire à cette activité. Nous avons le marché des 17 Coradia et nous espérons réaliser à terme les projections de 80 trains initialement faites. La SNTF est intéressée. Le ministère des Transports aussi. Donc, j’ai bon espoir que Cital puisse se développer davantage et étendre son activité industrielle aux trains Coradia.
Cital a-t-elle vocation à grandir davantage et à négocier des contrats à l’étranger ? En Afrique par exemple…
En effet. Nous avons le projet de la ville tunisienne Sfax comme exemple. Elle est la prochaine cible de Cital en matière d’approvisionnement en matériel roulant. Des négociations ont été menées avec des responsables de la ville de Sfax qui sont venus visiter Cital. Les études sont en cours et l’appel d’offres va sortir probablement d’ici la fin de l’année.
Quel bilan pouvez-vous dresser de l’expérience Cital ? Avez-vous d’autres ambitions et/ou projets sur le marché algérien ?
Nous venons d’inaugurer le tramway de Sétif après celui de Sidi Bel Abbès et de Ouargla qui sont en exploitation au niveau matériel roulant. Au niveau maintenance, vous avez le matériel roulant (48 rames) au niveau d’Alger qui est maintenu depuis 2008, Oran aussi (30 rames), Constantine (24 rames), où la maintenance du matériel roulant est assurée exclusivement par Cital qui est sous-traitant de l’exploitant Setram.
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Donc, l’expérience est là, les process sont de qualité et de dernière génération et nous avons bon espoir que cette expérience puisse s’exporter. Cette ambition était même à l’origine de la création de cette joint-venture. L’objectif était de rayonner sur le continent africain d’abord et d’élargir le champ de vision de Cital sur le reste de la région.
Cital a investi sur beaucoup de compétences techniques depuis sa création, tant sur la base industrielle de Annaba qu’en terme de management des projets et d’engineering. Nous avons investi dans l’intégration, puisque nous avons aujourd’hui beaucoup de fournisseurs locaux.
Nous avons quelque chose comme 300 références algériennes, tant au niveau de l’assemblage qu’au niveau maintenance et infrastructures. Nous avons par exemple des fournisseurs algériens sur les parties vitrage et câblage et nous sommes en train de négocier avec un autre fabriquant de cartes électroniques. Nous avons pu ainsi donner naissance à un écosystème de sous-traitants et à une base de compétences grâce au transfert technologique. Nos fournisseurs algériens peuvent également s’exporter avec nous sur d’autres projets en Afrique et/ou dans la région MENA.
Dans le monde, la baisse de compétitivité d’Alstom est-elle à l’origine du rapprochement avec Siemens ?
C’est plutôt le contraire ! Vous avez le cas de GE qui a racheté la partie Power d’Alstom il y a de cela deux années, parce que le marché est en baisse et qu’il y avait un problème de charges. Le rachat d’une partie d’Alstom par GE était plus une consolidation qui s’était faite à cause du problème du marché. Avec Siemens, c’est plutôt le contraire, puisque vous avez deux compagnies qui se développent, parce que le marché est en développement. Les deux compagnies sont en bonne santé ; les résultats sont en progression. Le rapprochement des deux compagnies est une préparation de l’avenir.
On se prépare pour la digitalisation, l’autonomie du transport… des défis qui nécessiteront des investissements importants, les financements et les compétences des deux compagnies. C’est une consolidation positive pour les besoins d’un positionnement stratégique sur le marché mondial.
En France, le groupe Alstom vit-il réellement de la commande publique ?
Le marché français reste solide pour nous, mais il est un des marchés de la région. L’Europe, la France comprise, ne représente que 40% de l’activité d’Alstom. Les 60% restants des marchés d’Alstom sont en Asie pacifique, au Moyen-Orient, aux Etats-Unis et en Afrique.
Vous pouvez ainsi constater qu’Alstom a réussi à s’implanter un peu partout dans le monde, alors que Siemens reste plutôt sur le marché européen. Mais avec cette compagnie, nous allons développer davantage la partie digitalisation et signalisation, où Siemens est un peu plus fort que nous, alors que cette compagnie va utiliser la force d’Alstom en termes de positionnement sur les marchés extérieurs.
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Conseil de la Nation: adoption à l'unanimité du projet de loi définissant les règles applicables en matière d'apprentissage (APS)
Les membres du conseil de la Nation ont adopté dimanche, à l'unanimité, le projet de loi définissant les règles applicables en matière d'apprentissage, lors d'une séance plénière, présidée par M. Abdelkader Bensalah, président du conseil, en présence du ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, M. Mohamed Mebarki.
A l'issue de la séance de vote de cette loi, adoptée début d'avril dernier par les membres de l'APN, M. Mebarki a affirmé que les pouvoirs publics aspiraient, à travers ce projet, à l'adaptation du cadre juridique du domaine de la formation et à la modernisation des dispositifs et des méthodes pédagogiques, outre la dynamisation du rôle de l'entreprise économique pour devenir un "partenaire efficient" dans la formation et l'acquisition des compétences.
Les membres du conseil de la Nation ont exprimé, à travers ce vote, "la contribution du pouvoir législatif à la consolidation des fondements du système de formation pour le mettre au diapason des besoins du marché de l'emploi, au service de l'économie nationale, dans la perspective du développement durable", a ajouté le ministre.
A cet effet, la commission de l'Education, de la formation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses a estimé que ce texte constituait "un cadre juridique supplémentaire à même de contribuer efficacement à la réforme du mode de la formation professionnelle, à sa relance, à sa mise en adéquation avec les donnes et les nouveautés du monde du travail et à son adaptation à l'évolution des métiers et techniques".
La commission a formulé, dans ce cadre, des recommandations sur un nombre de questions "pour leur prise en charge par les autorités concernées", portant sur l'importance de qualifier et de développer des encadreurs et de former les formateurs, pour la promotion et l'actualisation de leurs capacités en vue de répondre aux exigences actuelles et aux standards internationaux, outre la nécessité de tirer profit des expériences d'autres pays leaders dans le domaine de la formation.
Parmi les autres questions soulevées par la commission, il y a lieu de citer la nécessité de varier les spécialités de formation selon les besoins du marché à travers la main d'oeuvre qualifiée, les spécificités des régions, et la relance des cadres de concertation, de coordination et d'intégration entre les structures de formation et d'apprentissage ainsi que les milieux professionnels, outre la relance des lycées professionnels et la protection nécessaire pour garantir les droits des apprentis.
A rappeler que parmi les mesures incitatives approuvées par cette loi, "l'accès de l'apprenti à un présalaire, aux services de sécurité sociale dans le cadre de la couverture sociale, aux allocations familiales, au droit à un congé de maternité et au contrôle médical, la garantie des droits de
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brevets d'invention pour l'apprenti créateur tout au long de son stage de formation, à travers l'octroi des droits d'auteurs".
Il offre également "la possibilité de recrutement de l'apprenti sans recours préalable aux dispositifs d'emploi".
La formation par apprentissage est ouverte à tous les jeunes âgés entre 15 à 35 ans maximum, à la date de signature du contrat d'apprentissage et y sont exclus des personnes présentant des handicaps physiques. Il est tenu compte des voeux et capacités des candidats aux postes d'apprentissage lors de l'orientation.
L'orientation de l'apprenti est organisée, en association avec l'établissement public de formation professionnelle et l'employeur, la durée de formation par apprentissage étant fixée de 1 à 3 années maximum, selon les spécialités.
Il est également prévu, en vertu de cette loi, "la création d'une banque de données auprès de l'administration centrale du ministère". Les données "sont établies par commune et par wilaya et comportent notamment la liste nominative et les qualifications professionnelles des maîtres d'apprentissage, des artisans ainsi que la liste des employeurs".
Le nouveau texte de loi fait obligation à la commune d'oeuvrer, en coordination avec les établissements publics de formation professionnelle se trouvant sur son territoire, à la promotion de l'apprentissage à travers l'information du large public, notamment des jeunes, sur les opportunités de placement en matière d'apprentissage offertes par les différents employeurs", ainsi que la mise en place au niveau local, d'une commission de conciliation pour tout litige éventuel à l'occasion de l'exécution du contrat d'apprentissage.
Le texte souligne également que les chambres nationales, régionales et de wilayas du commerce et de l'industrie, de l'agriculture, de l'artisanat et des métiers de la pêche, les collectivités locales, ainsi que les unions professionnelles, les organisations patronales, les associations concernées contribuent à la promotion de l'apprentissage", à travers l'identification des nouveaux postes d'apprentissage et l'élaboration des informations statistiques relatives à ce mode de formation, ainsi que l'ouverture
d'enquêtes sur la carrière professionnelle des jeunes formés par apprentissage, outre l'élaboration d'un fichier national des personnels et artisans, dans la perspective de le mettre à la disposition de l'administration chargée de la formation professionnelle.
La loi prévoit, en outre, la création d'un corps d'inspecteurs chargés de la formation professionnelle par apprentissage pour chaque spécialité, la mise en place d'un nouveau dispositif d'orientation et de placement des apprentis, ainsi que la mise en place d'un système pédagogique relatif à l'apprentissage, outre la mise en oeuvre d'un dispositif de suivi et d'évaluation technique et pédagogique.
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Affaire du domaine foncier concédé au profit de Peugeot : Tayeb Louh : «L’Etat protège les terres agricoles» (Reporters)
L’affaire de l’agriculteur qui déplorait, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, il y a près de deux semaines, que son terrain à vocation agricole allait être cédé au constructeur Peugeot pour y implanter son usine, a de nouveau refait surface hier.
Le ministre de la Justice, M. Tayeb Louh, a été interpellé au Conseil de la nation, jour de vote du code de procédure pénale, sur ce cas, à propos duquel il dira que c’est à la justice de vérifier les faits et de se prononcer en conséquence. «Sachez que la protection du foncier agricole et des terres à vocation agricole est constitutionalisée à la faveur de l’amendement de la Constitution de 2016», a tenu à préciser en premier M. Louh, lors d’un point de presse à l’issue du vote.
«Concernant l’atteinte à des terres agricoles à Oran ou ailleurs, la justice s’active directement pour protéger ces terres, car la Constitution ainsi que les lois l’exigent et surtout parce qu’il s’agit d’un crime dangereux», a-t-il précisé. Selon l’article 19 de la Constitution «l’Etat protège les terres agricoles», mais c’est la loi qui détermine les modalités de mise en oeuvre de cette disposition. Pour ce qui est du projet d’usine automobile de Peugeot, implantée dans la région d’El Hamoul, les médias évoquaient 120 hectares de terres agricoles, destinés principalement à la céréaliculture, qui devaient changer de statut pour les besoins du site du complexe industriel. De part la loi, l’Etat peut récupérer des terrains à travers l’expropriation mais uniquement des terrains ou des biens immobiliers privés. En tout cas, le texte y afférent - la loi n°91-11 fixant les règles relatives à l’expropriation pour cause d’utilité publique - ne font nullement mention de terres agricoles : «L’expropriation pour cause d’utilité publique constitue un mode exceptionnel d’acquisition de biens ou de droits immobiliers. Elle n’intervient que lorsque le recours à tous les autres moyens a abouti à un résultat négatif. Elle n’est possible que pour la mise en oeuvre d’opérations résultant de l’application des instruments réguliers d’urbanisme, d’aménagement du territoire et de planification concernant les réalisations d’équipements

Revue de Presse 13 mai 2018 Publié le 17/05/2018 à 10:15

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Dimanche 13 mai 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· INDICE DE CONFIANCE DES CHEFS D’ENTREPRISE : Ça ne décolle pas de la zone négative (Liberté) ............................................................................................... 4
ï‚· Le climat d'affaires en Algérie incitatif pour les investissements arabes et étrangers (APS) ........................................................................................................................... 5
ï‚· 1ER RAPPORT DE CARE SUR LE CLIMAT DES AFFAIRES : “La gouvernance de l'État est perçue comme faible” (Liberté) ............................................................... 6
ï‚· Le gazoduc Illizi-Djanet important et utile pour la région et pour l'économie nationale (APS) ........................................................................................................... 7
ï‚· Sonatrach-Total: création d'une société mixte pour la réalisation d'un projet de pétrochimie (APS) ...................................................................................................... 9
ï‚· L'acquisition de la raffinerie d'Augusta a coûté moins de 1 milliard de dollars (APS) ................................................................................................................................... 10
ï‚· Sonatrach-ExxonMobil : acquisition d'une raffinerie et de 3 terminaux pétroliers en Italie (APS) ............................................................................................................... 11
ï‚· ENERGIES RENOUVELABLES : Les financements extérieurs sont incontournables (Liberté) .......................................................................................... 13
ï‚· Réaliser le Programme national des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (APS) ..................................................................................................... 14
ï‚· Réaliser le Programme national des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (APS) ..................................................................................................... 15
ï‚· Le méga projet d'électricité de sources renouvelables sera concrétisé avec des équipements locaux (APS) ........................................................................................ 17
ï‚· Distribution électrique et de gaz: seuls 30% des matériels sont fabriqués en Algérie (APS) ......................................................................................................................... 18
ï‚· Eclairage public: l'utilisation de l’énergie solaire a contribué à rationaliser la consommation d'électricité (APS) ............................................................................. 19
ï‚· Distribution électrique et de gaz: Sonelgaz appelé à élaborer un programme pour encourager la production des équipements (APS) .................................................... 20
ï‚· Marché pétrolier : Les prix rivés sur les tensions géopolitiques (Reporters)............ 21
ï‚· La concession, seule formule pour l'exploitation des terres agricoles relevant des domaines de l'Etat (APS) .......................................................................................... 22
ï‚· Céréaliculture: une récolte abondante attendue grâce à la bonne pluviométrie (APS) ................................................................................................................................... 24
ï‚· Tomate industrielle: vers l'interdiction de l'importation du triple concentré de tomate (APS) ......................................................................................................................... 25
ï‚· Groupe GICA: 1ères opérations d’exportation de ciment à destination de l’Europe (APS) ......................................................................................................................... 27
ï‚· Lancement du groupe GICA sur les marchés extérieurs: fruit de la politique nationale d’investissement (APS) ............................................................................. 28
ï‚· Industrie pharmaceutique: 2 nouveaux projets algéro-danois en voie de finalisation (APS) ......................................................................................................................... 29
ï‚· Le Sud a bénéficié d'une part importante des programmes publics de développement (APS) ......................................................................................................................... 29
ï‚· Le développement du produit artisanal nécessite une nouvelle méthode de travail (APS) ......................................................................................................................... 31
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ï‚· Entrepreneuriat social : Bilan positif pour la 2e édition du programme Impact@work (Reporters) ................................................................................................................ 32
ï‚· AVEC 10.000 VÉHICULES LIVRÉS : L'Algérie, draisine de la marque Seat (L’Expression) .......................................................................................................... 34
ï‚· LE GROUPE PARTICIPE AVEC UNE GAMME DE PRODUITS : Condor expose ses nouveautés à la FIA (Liberté) ............................................................................. 35
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 37
ï‚· Signature d'une convention entre le CPA et les promoteurs immobiliers (APS) ..... 37
ï‚· Huit nouvelles agences seront ouvertes en 2018 : Al Salam Bank se prépare au développement de la finance islamique (El Watan).................................................. 37
ï‚· Un cinquième des agriculteurs assurés au niveau de la CNMA (APS) .................... 38
Commerce ............................................................................................................................................................ 39
ï‚· Régulation des marchés : L’action publique à rude épreuve (Reporters) ................. 39
ï‚· Le Conseil de la concurrence appelle à la révision de l’ordonnance sur la concurrence (APS) .................................................................................................... 40
ï‚· Ramadhan 2018: ouverture de près de 150 marchés de proximité au niveau national (APS) ......................................................................................................................... 42
ï‚· Ramadhan: les fruits et légumes seront disponibles à des prix raisonnables (APS) . 44
ï‚· LES EUCALYPTUS QUATRE JOURS AVANT LE JOUR «J» : Immersion dans un marché de gros (L’Expression) ............................................................................ 45
Coopération ......................................................................................................................................................... 47
ï‚· Guitouni évoque la coopération énergétique avec l'ambassadeur du Mozambique (APS) ......................................................................................................................... 47
ï‚· Zaalane et le ministre hollandais des Affaires Etrangères effectuent une visite au port d'Alger (APS) .................................................................................................... 47
Veille ..................................................................................................................................................................... 48
ï‚· Energie atomique: le 10è Forum International de l’"ATOMEXPO" du 14 au 16 mai en Russie (APS) ........................................................................................................ 48
ï‚· Groupe des pays d’Afrique du Nord : L’Algérie élue au poste de vice-président du Parlement panafricain (El Watan) ............................................................................. 49
ï‚· La ZLECA générera des revenus additionnels atteignant les 13 milliards de dollars (Maghreb Emergent) ................................................................................................. 49
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A la une
INDICE DE CONFIANCE DES CHEFS D’ENTREPRISE : Ça ne décolle pas de la zone négative (Liberté)
L’indice de confiance global des chefs d’entreprise (tous secteurs d’activité économique confondus) s’est amélioré de 4 points, sans toutefois quitter la zone négative. Il affiche une valeur de -13 au mois d’avril contre -17 au mois de mars. C'est ce que relève l'enquête des chefs d'entreprise du mois d’avril 2018, publiée par le Forum des chefs d'entreprise (FCE). L'enquête mensuelle Baromètre des chefs d'entreprise est un sondage réalisé par Internet. L'indice de confiance des chefs d'entreprise est le résultat le plus connu de l'enquête. Il est calculé à partir de trois questions : perspectives de production, volume des commandes et niveau des stocks. “L’ensemble des secteurs d’activité économique a enregistré une amélioration par rapport au mois de mars, à l’exception de celui des industries (hors IAA)”, constate le FCE. L’organisation patronale explique l’embellie constatée dans certains secteurs par, entre autres, l’augmentation des perspectives de production de 16 points, qui passent de -23 en mars à -7 en avril.
L’indice concernant les perspectives de production pour le secteur IAA (Industries alimentaires) a augmenté de 54 pts (-29 en mars à +25 avril). Le FCE évoque, également, une hausse des perspectives de l'emploi de 11 points, passant de -13 en mars à -2 en avril. Le secteur des services semble se porter mieux. L’indice des perspectives de l'emploi dans ce secteur a crû de 18 pts (-18 en mars à 0 en avril). L’enquête révèle, aussi, l’accroissement de 10 points du carnet de commandes locales qui a évolué de -52 en mars à -42 en avril.
Cette dernière augmentation est particulièrement remarquable pour les IAA et les Services qui ont enregistré une hausse de, respectivement, 46 pts (-71 en mars à -25 en avril) et de 20 pts (-52 en mars à -32 en avril). Par ailleurs, le FCE a noté une baisse des prix des fournitures industrielles (achats de matières premières, intrants...) de 5 points (69 en mars à 64 en avril).
Par secteur d’activité économique, celui des services a enregistré une forte hausse de 16 points, passant de -18 en mars à -2 en avril. L’indice de confiance des industries agroalimentaires “IAA” a progressé de 13 points, avec une valeur qui passe de -13 en mars à 0 en avril. L’indice de confiance du secteur BTPH s’est amélioré de 5 points. Il affiche une valeur de 16 au mois d’avril, contre 21 au mois de mars. En revanche, le 4e secteur, celui des industries (hors IAA), a baissé de 7 pts par rapport à mars (-14 en mars à -21 en avril).
Par régions géographiques, l’indice de confiance des régions centre et ouest a affiché une hausse par rapport au mois de mars. Pour la région centre, il a progressé de 10 pts (-19 en mars à 9 en avril) et pour la région ouest, la hausse est de 9 pts (-26 en mars à -17 en avril). En
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revanche, pour la région Est, l’indice a baissé d’un point par rapport au mois précédent (-13 en mars à -14 en avril).
Le climat d'affaires en Algérie incitatif pour les investissements arabes et étrangers (APS)
Le président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), Mohamed Elaid Benamor a indiqué, mercredi à Alger, que la stabilité de l'Algérie à tous les niveaux, l'amélioration de son climat d'affaires et ses nombreuses opportunités d'investissement lui permettent d'attirer d'avantage d'investissements arabes et étrangers.
Intervenant à l'ouverture des travaux de la 127e session du Conseil de l'Union des chambres arabes de commerce et d'industrie, tenue pour la première fois en Algérie en présence des représentants des chambres arabes de commerce et d'industrie et des opérateurs économiques de différents secteurs, M. Benamor a déclaré que cette rencontre permettra de donner une ample idée sur les opportunités d'investissement et les atouts dont jouit l'Algérie dans les divers secteurs économiques.
Dans une présentation globale du système économique en Algérie et ses potentialités étayée par des chiffres sur les taux de croissance ces dernières années, M. Benamor a affirmé que les capacités et les opportunités qu'offre Algérie peuvent être traduites en projets de partenariat prometteurs et créateurs de richesse.
Pour sa part, le président de l'Union des chambres arabes de commerce et d'industrie, Nael Radja Al Kabariti a valorisé les facilitations et les exonérations fiscales qu'offre l'Algérie aux investisseurs, estimant que la stabilité politique et économique dont elle jouit et sa position stratégique sont de nature à inciter les hommes d'affaires arabes à investir dans les différents domaines, notamment stratégiques.
Soulignant que les pays arabes viennent en deuxième position en termes d'investissement en Algérie, M. Kabariti a affirmé que c'est là une preuve de l'attractivité du marché algérien, ajoutant que toutes les conditions sont réunies pour le renforcement des relations économiques avec l'Algérie.
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La 127e session du Conseil de l'Union des chambres arabes du commerce et d'industrie ( 9 et 10 mai) portera sur l'examen des opportunités d'investissement et la promotion des affaires en Algérie ainsi que les voies et moyens de développer les relations économiques entre l'Algérie et les pays arabes.
Au programme de cette rencontre, plusieurs communications de représentants des secteurs de l'industrie, du commerce, du tourisme et de l'agence nationale du développent de l'investissement (ANDI) traitant des procédures et mesures initiées par les pouvoirs publics algériens en matière d'investissement dans les secteurs stratégiques.
S'exprimant à cette occasion, le Secrétaire général du ministère du Commerce, M. Belghanem Lahcene a indiqué que l'Algérie restait ouverte sur le monde extérieur grâce à l'adoption d'une politique favorisant la diversification de l'économie nationale et la recherche de secteurs alternatifs aux hydrocarbures dans le but de créer la richesse et encourager le commerce interarabe.
Pour sa part, le directeur général du développement industriel et technologique au ministère de l'Industrie et des mines a passé en revue les atouts de plusieurs secteurs, à l'image de l'industrie, l'agriculture et l'agroalimentaire, en sus des secteurs ayant vu un développement et une croissance notable, notamment les industries textiles, l'électricité, les matériaux de construction et la sidérurgie.
Le Secrétaire général au ministère de l'Industrie et des mines, Mahdjoubi Kheireddine a appelé, pour sa part, à la nécessité de redoubler d'efforts pour augmenter la compétitivité et renforcer les espaces communs, notamment la zone arabe de libre échange afin de diversifier l'investissement productif.
Le directeur des investissements touristiques au ministère du Tourisme et de l'artisanat, M. Zoubir Sofiane a donné un aperçu sur les infrastructures touristiques et la politique de promotion du secteur, rappelant à ce propos, l'adoption, par le conseil du Gouvernement, du plan d'orientation de l'aménagement touristique à l'horizon 2030.
S'agissant de l'investissement et du climat d'affaires en Algérie, le directeur général de l'ANDI, M. Mansouri Abdelkarim a mis en avant, dans son intervention, les opportunités d'investissement en Algérie et les filières prioritaires, affirmant que le climat d'affaires en Algérie était "très incitatif".
1ER RAPPORT DE CARE SUR LE CLIMAT DES AFFAIRES : “La gouvernance de l'État est perçue comme faible” (Liberté)
Les actions du gouvernement et leur impact sur les entreprises sont jugés très insuffisants. C’est ce qui ressort du premier rapport de l’Observatoire du climat des affaires (OCA), publié par le Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (CARE). Le rapport résulte de l'enquête que CARE a
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menée, du 28 février au 22 avril 2018, tournant autour de cinq axes : la gouvernance et actions de l'État, la compétitivité des entreprises le financement et la fiscalité et parafiscalité. 250 chefs d'entreprise sur le territoire national ont été interrogés, sur la base d’un questionnaire en arabe et en français via l’internet, les SMS et le téléphone. Le taux de participation à l'enquête est estimé à 58%. Du point de vue des chefs d'entreprise sondés, le climat des affaires est en dessous des attentes. L'indice du climat des affaires pour le premier trimestre 2018 affiche une note de 7,1/20. En matière de gouvernance, les actions du gouvernement et leur impact sur les entreprises sont jugés très insuffisants, avec une note 5,5/20. “Cet indicateur enregistre le plus bas score sur l'ensemble des axes”, relève le rapport.
La gouvernance de l'État est perçue comme faible. “Les décisions discrétionnaires qui ont trait à la gestion économique du pays sont prises sans concertation et par voie de décret, ce qui alimente ce ressentiment de la communauté algérienne des affaires”, analyse le rapport. Concernant la compétitivité des entreprises, le document évoque un score de 8,5/20, traduisant le sentiment d'une compétitivité relative, selon les chefs d'entreprise. “Cela pourrait aussi être induit par des efforts d'amélioration de la qualité des produits et services nationaux confrontés à une forte compétition de produits importés depuis plus d'une décennie”, estime-t-on. Sur le financement, les chefs d'entreprise indique que l'offre de financement reste en dessous de leurs attentes, avec un score de 7,5/20, traduisant un frein à la croissance et au développement des entreprises. “L’absence de compétitivité dans le secteur financier avec une dominance des banques publiques et le retard de modernisation du secteur bancaire expliquent en partie cela. Le financement par le biais de la Bourse d'Alger demeure à l'état embryonnaire”, souligne le rapport. Sur le dernier axe, le capital humain, la note de 7/20 attribuée par les chefs d'entreprise confirme que les compétences et talents recherchés sont très en dessous de leurs attentes en qualité et en nombre.
Cette appréciation de la part des chefs d’entreprise pose des questions sur la capacité des institutions de formation à fournir les ressources humaines qualifiées en qualité et en nombre.
Le gazoduc Illizi-Djanet important et utile pour la région et pour l'économie nationale (APS)
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Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a affirmé samedi à Djanet dans la wilaya d'Illizi que le gazoduc Illizi-Djanet, inauguré ce jour, était "important et utile" pour la population de la région et pour l'économie nationale, en ce sens que le secteur de l'énergie est un levier essentiel pour le développement socio-économique et dans la contribution à la création de l'emploi à travers le renforcement du tissu des nouvelles infrastructures en vue d'améliorer le Service publique au profit du citoyen.
Cet important projet énergétique qui assurera, selon sa fiche technique, l'approvisionnement de la wilaya déléguée d'Illizi en gaz naturel à partir du chef-lieu de wilaya sur un linéaire de 370 km, a nécessité un investissement public de 13,7 milliards DA.
Réalisé par quatre entreprises et des bureaux d'Etudes nationaux, dans des délais fixés à 40 mois, le gazoduc alimentera la population de Djanet et des localités environnantes en plus de la centrale électrique, fonctionnant jusque-là, au gasoil.
Ce projet "vital" situé dans la zone de Tiguentourt, comporte trois (3) postes de coupure et 16 postes de sectionnement pour la protection des divers risques sur le gazoduc dont le tracé jouxte celui de la RN-3 sur son tronçon Illizi-Djanet, a-t-on précisé.
Pour plus de sécurisation du gazoduc, le projet dispose d’équipements d’énergie solaire pour les mesures de température et est accompagné d’un renforcement du réseau de télécommunication et de téléphonie.
Entrant dans le cadre de la mise en oeuvre du programme du Président de la République Abdelaziz Bouteflika, le projet va permettre d’approvisionner la région en gaz naturel, aussi bien pour les besoins de sa population que de sa centrale électrique et des futurs projets d’investissement dans les domaines industriel, agricole et touristique.
A ce propos, M. Guitouni a précisé que ce projet a permis la création de 1.500 postes d'emploi (70% de main d’oeuvre locale) en plus de l'approvisionnement de la ville de Djanet et des localités environnantes, dont Fadhnoune, Ifni, Ihrir et Bordj El-Haouès, ce qui contribuera, a-t-il dit, à booster le développement économique dans ces zones.
Soulignant l'importance capitale de ce projet qui s'inscrit, a insisté M. Guitouni, dans le cadre des actions d'envergure de développement au profit de la région à travers le raccordement de près de 4.500 foyers à Djanet et Bordj El-Haouès dans un premier lieu puis à Ifni et Ihrir dans une seconde étape.
Le ministre s'est félicité en outre de la réalisation de ce projet par des entreprises nationales, en l'occurrence le groupe pétrolier Sonatrach, la Société nationale de génie civil et bâtiment (GCB) et l'Entreprise nationale des grands travaux pétroliers (ENGTP) outre l'utilisation de canalisation de production nationale.
Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni est accompagné dans cette visite par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, du P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour et du Pdg de Sonlegaz, Mohamed Arkab.
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Bedoui avait effectué dernièrement une visite de travail similaire dans la wilaya de Tamanrasset où il avait inauguré une centrale solaire, d'une capacité de 13 mégawatts, un gazoduc (16 inch) et une station de transfert de gaz naturel, inscrits dans le cadre du projet d'approvisionnement de la capitale de l'Ahaggar en gaz naturel.
Sonatrach-Total: création d'une société mixte pour la réalisation d'un projet de pétrochimie (APS)
Une société mixte sera créée entre la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et le groupe français Total pour la réalisation, le développement et l'exploitation d'un complexe de déshydrogénation du propane et de production du polypropylène (PDH-PP).
Un mémorandum d'entente a ainsi été signé, vendredi à Alger, entre les P-dg, respectivement, de Sonatrach et du groupe Total, MM. Abdelmoumen Ould Kaddour et Patrick Pouyanne.
D’une capacité de production de 550.000 tonnes/an de polypropylène, en utilisant une charge de 650.000 tonnes/an de propane issu des installations de séparations de GPL d’Arzew, ce projet pétrochimique comprendra une usine de déshydrogénation de propane (PDH), une unité de production de polypropylène et une unité logistique à la pointe de la technologie, a indiqué le directeur exécutif du Business développement et marketing auprès de Sonatrach, Toufik Hakkar.
La structure de partenariat dans ce projet est de 51% pour Sonatrach et de 49% pour Total.
Premier projet de polypropylène en Algérie
Il s’agit du premier projet de polypropylène en Algérie et du deuxième projet de pétrochimie après le CP 1k réalisé dans les années 1970.
D’un investissement de l'ordre de 1,5 milliard de dollars pour les deux partenaires, qui lanceront les études d’ingénierie de détails au courant du deuxième semestre 2018, ce projet sera financé à hauteur de 30% en capitaux propres et de 70% en emprunt bancaire, a précisé M. Hakkar qui a avancé qu'en parallèle de la création d'une société mixte dédiée à ce projet, "nous commencerons une période de la recherche d’un financement très important".
Le projet, dont le lancement des travaux est prévu dans un an, permettra d’assurer une couverture totale des besoins du pays en polypropylène, qui
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est actuellement importé, ainsi que la création d’emplois directs avec 6.000 personnes en phase de construction et 600 personnes en phase d'exploitation commerciale.
Rien qu'en 2017, pas moins de 78.000 tonnes de ce produit ont été importées par l'Algérie pour un montant de plus de 100 millions de dollars.
Les besoins de l’Algérie en polypropylène sur la période 2018-2023 seront de 500.000 tonnes pour un montant estimé à plus de 650 millions de dollars.
Abordant la compétitivité commerciale de ce projet, M. Hakkak a indiqué qu’il sera "idéal" pour atteindre les marchés-cibles en l’occurrence l’Afrique du Nord, l’Europe et la Turquie.
Il a, à ce titre, rappelé que les marchés européens et turcs sont les importateurs "nets structurels" de ce produit.
Pour sa part, M. Ould Kaddour a indiqué que ce projet s’inscrit dans la stratégie de Sonatrach dans le développement de la pétrochimie, notamment en ce qui concerne la transformation des matières premières en Algérie, et ce, pour mieux valoriser les produits par rapport à leurs exportations à l'état brut, d'une part, et la création d’emplois, d'une autre part.
De son côté, M. Pouyanne a souligné que ce projet s’inscrivait dans la stratégie du groupe Total dans la pétrochimie, qui consiste à développer ses activités à partir de matières premières bénéficiant d’un avantage de compétitivité, notamment issues du gaz, afin de tirer parti de la croissance de la demande mondiale en plastique.
Il représente également, a-t-il soutenu, l’opportunité de renforcer la coopération avec Sonatrach en investissant conjointement dans l’aval, et ce, au-delà des relations de longue date que ce groupe français et Sonatrach entretiennent ensemble en amont dans l’exploration-production.
A ce propos, le premier responsable du groupe Total a fait savoir que les deux parties, outre la pétrochimie, devraient également lancer des partenariats dans d'autres domaines qui seront dévoilés incessamment.
Pour rappel, le polypropylène est utilisé dans différents domaines comme le textile, le film et emballage, l’industrie automobile et navale, hydraulique bâtiment, l'industrie des transports ainsi que dans le domaine pharmaceutique.
L'acquisition de la raffinerie d'Augusta a coûté moins de 1 milliard de dollars (APS)
La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a acquis la raffinerie d’Augusta (Italie) auprès d'Esso Italiana à un prix ne dépassant pas un (1) milliard de dollars, a indiqué vendredi à Alger, son P-dg, Abdelmoumen Ould Kaddour.
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"Nous avons acquis la raffinerie d’Augusta à un prix extraordinaire, soit moins d’un (1) milliard de dollars, sachant que le projet de raffinerie de Hassi Messaoud devra coûter 3 à 4 milliards de dollars", a déclaré M. Ould Kaddour à la presse en marge de la signature d’un mémorandum d'entente entre Sonatrach et le groupe français Total portant sur un projet de pétrochimie.
En outre, M. Ould Kaddour a précisé que suite à l'appel d’offre lancé en août 2017 par Esso Italiana (filiale du groupe américain ExxonMobil), "Sonatrach a pu arracher ce contrat de trois autres partenaires".
Pour rappel, Sonatrach a signé, mercredi dernier à Rome, un accord avec Esso Italiana portant sur l’achat de la raffinerie d’Augusta (Sicile) er de trois (3) terminaux pétroliers situés à Augusta, Naples et Palerme ainsi que de leurs systèmes d’oléoducs associés.
Capable de traiter à la fois du Sahara Blend ainsi que du fuel résiduel issu de la raffinerie de Skikda, la raffinerie d’Augusta s’intégrera directement dans le système de raffinage de Sonatrach.
Elle pourra également traiter directement des produits qui sont excédentaires en Algérie en vue de réimporter des produits aujourd’hui en déficit comme le gas oil et l’essence.
Elle est dotée d’une capacité de traitement de 10 millions de tonnes par an. Ce qui en ferait la deuxième raffinerie de Sonatrach.
En outre, avec l’acquisition des trois terminaux, l’autonomie de la consommation en diesel et en essence de l’Algérie est, quant à elle, augmentée de plusieurs jours de consommation.
Sonatrach-ExxonMobil : acquisition d'une raffinerie et de 3 terminaux pétroliers en Italie (APS)
La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a signé, mercredi à Rome, un accord avec Esso Italiana (filiale du groupe américain ExxonMobil) pour l’acquisition de la raffinerie d’Augusta et de trois (3) terminaux pétroliers en Italie, a indiqué Sonatrach dans un communiqué.
"Faisant suite à l’accord des autorités algériennes et de son conseil d’administration, Sonatrach annonce mercredi avoir signé un accord avec Esso Italiana Srl (filiale à 100% d’ExxonMobil) portant sur l’achat de la raffinerie d’Augusta (Sicile) et de trois (3) terminaux pétroliers situés à Augusta, Naples et Palerme ainsi que de leurs systèmes d’oléoducs associés", précise le communiqué.
Cet accord "est le fruit d’une procédure de mise en vente concurrentielle. Le transfert de la propriété de la raffinerie et de ses actifs à Sonatrach interviendra à la fin de l’année 2018, sous réserve du respect de certaines conditions, notamment l’approbation de cette vente par les autorités en charge de la concurrence", note Sonatrach.
"Capable de traiter à la fois du Sahara Blend ainsi que du fuel résiduel issu de la raffinerie de Skikda, la raffinerie d’Augusta s’intégrera directement
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dans le système de raffinage de Sonatrach. Elle pourra également traiter directement des produits qui sont excédentaires en Algérie en vue de réimporter des produits aujourd’hui en déficit comme le gas oil et l’essence", détaille le communiqué.
Selon les termes de cet accord, Sonatrach "travaillera également en étroite collaboration avec Esso Italiana Srl et ExxonMobil pour assurer la continuité effective de l’exploitation de la raffinerie d’Augusta pendant la période de transition ainsi qu’à son issue", poursuit la même source.
Avec l’acquisition des ces trois terminaux, "l’autonomie de la consommation en diesel et en essence de l’Algérie est, quant à elle, augmentée de plusieurs jours de consommation", ajoute le communiqué.
A l’occasion de la signature de cet accord, le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a déclaré: "Nous sommes extrêmement fiers de réaliser notre premier investissement dans le raffinage international en Italie. Avec la proximité géographique de l’Italie et les relations privilégiées qui ont toujours lié Sonatrach à ce pays, il est naturel que notre première acquisition dans le raffinage se fasse en Italie".
En outre, a-t-il fait valoir, "la raffinerie d’Augusta représente un actif idéal sur le plan géographique et sur le plan des synergies envisageables avec la raffinerie de Skikda. Nous entendons assurer la continuité de son management, la stabilité de l’emploi et continuer à faire progresser ses standards déjà élevés en matière de santé, de sécurité et de respect de l’environnement".
La compagnie Sonatrach, a-t-il avancé, "entend également établir et nourrir un dialogue ouvert et permanent avec l’ensemble des parties prenantes dans cette opération".
Par ailleurs, le communiqué explique que dans le cadre de sa stratégie de couverture des besoins nationaux en carburants et en attendant la mise en place de nouvelles capacités de traitement et de transformation d’hydrocarbures localement, Sonatrach, après avoir obtenu l’accord des autorités algériennes, a ainsi répondu favorablement à la consultation lancée par ExxonMobil à la fin août 2017 pour la vente de sa raffinerie de 198.000 bbl/j, située à Augusta en Sicile (Italie).
La raffinerie d’Augusta est une raffinerie qui traite des bruts légers à l’instar du Sahara Blend algérien, de l’Arabian Light (Arabie Saoudite) ou de l’Azeri (Azerbaïdjan).
Elle est dotée d’une capacité de traitement de 10 millions de tonnes par an. Ce qui en ferait la deuxième raffinerie de Sonatrach.
Grâce à ses unités de production d’huile de base et son FCC, cette raffinerie est dotée d’un indice de complexité relativement plus élevé que l’indice de complexité moyen des raffineries exploitées en Algérie.
Sur le bassin méditerranéen, Augusta est surtout connue pour être le premier producteur d’huiles de base de cette région.
Durant les années 90, cette raffinerie s’approvisionnait régulièrement auprès de Sonatrach en Zarzaitine qui offre un bon rendement en huile de base.
Jusqu’en 2009, cette raffinerie s’approvisionnait également en fuel à basse teneur en soufre issu de la raffinerie de Skikda.
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La raffinerie d’Augusta permettra de couvrir les déficits algériens en essences et en gas oil sur toute la période du plan à moyen terme 2018-2022, et ce, même dans l’hypothèse d’un décalage de 2 années dans la mise en service des nouveaux projets de reforming de naphta, du projet d’hydrocrackage de fuel à Skikda et de la nouvelle raffinerie de Hassi Messaoud, avance Sonatrach dans son communiqué.
La raffinerie d’Augusta constitue un "bon bridge" entre le processing virtuel lancé en 2018 par Sonatrach et l’arrivée de nouvelles capacités de raffinage en Algérie.
En effet, note la même source, Sonatrach pourra processer physiquement son pétrole brut pendant les périodes de déficit et utiliser cette raffinerie comme source d’optimisation avec les raffineries algériennes.
Les terminaux de carburants de Naples, Palerme et Augusta (inclus dans la transaction) offrent une capacité de stockage supplémentaire de 565 kb (565.000 barils) de gas oil et 309 kb (309.000 barils) d’essence.
Ce qui permettra, vu leur proximité de l’Algérie, d'assurer 3 jours supplémentaires d’autonomie de stockage par rapport à l’autonomie qui existe en Algérie à travers les capacités de Naftal et de Sonatrach.
De surcroît, assure Sonatrach, l’un des éléments importants du cahier des charges d’ExxonMobil réside dans l’exigence de reprendre la production d’huile de base à travers un contrat d’offtake de 10 ans.
Cette condition permet non seulement d’avoir une source de revenus garantie pour les huiles de base, mais surtout d’avoir ExxonMobil comme partenaire de fait pendant au moins dix (10) ans.
ENERGIES RENOUVELABLES : Les financements extérieurs sont incontournables (Liberté)
Le programme des énergies renouvelables semble avoir donné une certaine lisibilité à des investisseurs algériens pour se lancer dans l’industrie photovoltaïque. Selon M. Boukhalfa Yaïci, président du Cluster Énergie Solaire, avant fin 2018, l’Algérie aura une capacité de production de 510 MW en matière d'encapsulation des modules photovoltaïques. 190 MW sont déjà opérationnels et 320 MW de capacité sont en construction. M. Boukhalfa Yaïci cite notamment les entreprises Condors Electronics (430 MW), Aures Solaire (30 MW), ENIE (18 MW) et ALPV (12 MW) qui sont opérationnelles, alors que Zergoun Brothers (160 MW), Milttech (80 MW) et Innova Solar (80 MW) sont en construction. Dans la chaîne de valeur du photovoltaïque, en matière de structure, d’autres acteurs se positionnent, à l’image de Strugal Algérie, MFG et Africaver dans le verre ainsi que l’Enie dans la jonction box. M. Yaïci a estimé que la partie aval de la chaîne de valeur du photovoltaïque “est plus au moins couverte par les acteurs”. Le président du Cluster Énergie Solaire évoque des similitudes avec l’Inde qui s’est lancée dans un vaste effort de développement des énergies renouvelables. M. Yaïci précise que l’industrie
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algérienne du photovoltaïque, naissante, a besoin d’être soutenue. Les capacités nationales dans l’assemblage des modules photovoltaïques doivent être exploitées dans le cadre du programme des énergies renouvelables, notamment dans sa partie solaire photovoltaïque. Dans les 10 recommandations, élaborées à l’occasion de la conférence sur les énergies renouvelables organisée au début de l’année, le Club Energia a proposé d’instituer un bonus sur le KWHR indexé aux intrants fabriqués localement. L’Inde peut être un bon exemple dont pourraient s’inspirer les autorités algériennes.
Les experts estiment que les coûts de production de l’électricité solaire ne sont plus un obstacle. Le prix du KWh a considérablement baissé, pour être, aujourd’hui, concurrentiel par rapport aux autres formes d’énergie. Le seul obstacle qui pourrait se poser pour l’Algérie est celui du financement. Si, pour les petits programmes, la question du financement pourrait être gérée, pour les 22 000 MW, le recours aux financements extérieurs est inévitable.
Or, le gouvernement exclut, du moins aujourd’hui, le recours à l’endettement extérieur. Pour le président du Conseil national de concertation pour le développement des PME (CNCD-PME), Salah Eddine Abdessemed, le financement est un élément qui boosterait le programme ou le ralentirait. “Si nous considérons que nous avons une véritable ambition d’aller sur les 22 GW, la partie financement devient incontournable”, a-t-il estimé. M. Adel Baba-Aïssa, directeur de Renewable Energy Partner, a indiqué que l’Algérie peut bénéficier de plusieurs leviers de financements, suggérant également de s’inspirer de l’expérience marocaine qui a créé une agence (Masen) qui pilote le programme marocain des énergies renouvelables.
Réaliser le Programme national des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (APS)
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a indiqué jeudi à Alger, que l'Etat était "résolument déterminé à poursuivre ses efforts pour atteindre tous les objectifs du Programme national des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique", malgré une crise financière persistante.
"Le secteur de l'énergie a réalisé des progrès notables dans notre pays et l'Etat est résolument déterminé à poursuivre ses efforts pour atteindre tous les objectifs de son Programme national des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique", a affirmé M. Ouyahia, en réponse à la question d'un membre du Conseil de la nation sur les mesures prises par le Gouvernement pour lever le gel sur certains projets de développement liés au raccordement aux réseaux de gaz de ville et d'électrification rurale dans la wilaya de M'sila, lue en son nom par le ministre des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda, lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales.
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Outre la réalisation du raccordement total de l'ensemble du territoire national aux réseaux de gaz et d'électricité, le programme en question vise à assurer de nouvelles ressources énergétiques, a souligné le Premier ministre.
La politique énergétique est "l'un des piliers du modèle de croissance économique adopté par l'Etat, en tant que véritable levier du développement économique et social du pays", a soutenu M. Ouyahia, précisant que le Gouvernement "s'emploie à réunir les conditions et les moyens nécessaires pour poursuivre la mise en £uvre du grand programme mis en place dans ce domaine visant à porter la production électrique à plus de 30.000 mégawatts à l'horizon 2020".
Le taux de raccordement au réseau électrique était de 99% en 2017 et celui du gaz à près de 55% à l'échelle nationale, a rappelé le Premier ministre.
Au sujet des projets énergétiques concernés par le gel dans la wilaya de M'sila, il a indiqué que cette décision s'inscrivait dans le cadre de l'application de la politique nationale de rationalisation des dépenses publiques, adoptée par les autorités publiques pour maîtriser les dépenses publiques et préserver les équilibres financiers du pays, suite aux "conditions difficiles" dues à la chute des cours du pétrole à l'échelle internationale, induisant une baisse sensible des revenus de l'Etat.
Il s'agit là d'autant de facteurs ayant généré "une crise financière qui persiste à ce jour", a-t-il ajouté.
Ouyahia a affirmé "l'attachement" des autorités publiques aux projets non encore lancés au niveau de cette wilaya, en dépit du report de leur exécution, ajoutant que leur reprogrammation "se fera en fonction des priorités et des besoins, et ce dès l'amélioration de la situation économique et financière du pays".
Le Premier ministre a indiqué que le programme quinquennal (2010-2014), en cours d'exécution, a permis à la wilaya de M'sila de "réaliser un développement notable" en matière d'électrification rurale et de raccordement au gaz naturel, le taux de raccordement au réseau électrique étant passé de 82% en 1999 à près de 98% en 2017, et le taux de raccordement au gaz est passé de 21% en 1999 à près de 98% en 2017".
"44 communes ont été raccordées au gaz naturel, et la wilaya a bénéficié de divers projets de développement tracés par l'Etat et pour lesquels des budgets importants ont été alloués", selon le même responsable.
Réaliser le Programme national des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (APS)
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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a indiqué jeudi à Alger, que l'Etat était "résolument déterminé à poursuivre ses efforts pour atteindre tous les objectifs du Programme national des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique", malgré une crise financière persistante.
"Le secteur de l'énergie a réalisé des progrès notables dans notre pays et l'Etat est résolument déterminé à poursuivre ses efforts pour atteindre tous les objectifs de son Programme national des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique", a affirmé M. Ouyahia, en réponse à la question d'un membre du Conseil de la nation sur les mesures prises par le Gouvernement pour lever le gel sur certains projets de développement liés au raccordement aux réseaux de gaz de ville et d'électrification rurale dans la wilaya de M'sila, lue en son nom par le ministre des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda, lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales.
Outre la réalisation du raccordement total de l'ensemble du territoire national aux réseaux de gaz et d'électricité, le programme en question vise à assurer de nouvelles ressources énergétiques, a souligné le Premier ministre.
La politique énergétique est "l'un des piliers du modèle de croissance économique adopté par l'Etat, en tant que véritable levier du développement économique et social du pays", a soutenu M. Ouyahia, précisant que le Gouvernement "s'emploie à réunir les conditions et les moyens nécessaires pour poursuivre la mise en £uvre du grand programme mis en place dans ce domaine visant à porter la production électrique à plus de 30.000 mégawatts à l'horizon 2020".
Le taux de raccordement au réseau électrique était de 99% en 2017 et celui du gaz à près de 55% à l'échelle nationale, a rappelé le Premier ministre.
Au sujet des projets énergétiques concernés par le gel dans la wilaya de M'sila, il a indiqué que cette décision s'inscrivait dans le cadre de l'application de la politique nationale de rationalisation des dépenses publiques, adoptée par les autorités publiques pour maîtriser les dépenses publiques et préserver les équilibres financiers du pays, suite aux "conditions difficiles" dues à la chute des cours du pétrole à l'échelle internationale, induisant une baisse sensible des revenus de l'Etat.
Il s'agit là d'autant de facteurs ayant généré "une crise financière qui persiste à ce jour", a-t-il ajouté.
Ouyahia a affirmé "l'attachement" des autorités publiques aux projets non encore lancés au niveau de cette wilaya, en dépit du report de leur exécution, ajoutant que leur reprogrammation "se fera en fonction des
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priorités et des besoins, et ce dès l'amélioration de la situation économique et financière du pays".
Le Premier ministre a indiqué que le programme quinquennal (2010-2014), en cours d'exécution, a permis à la wilaya de M'sila de "réaliser un développement notable" en matière d'électrification rurale et de raccordement au gaz naturel, le taux de raccordement au réseau électrique étant passé de 82% en 1999 à près de 98% en 2017, et le taux de raccordement au gaz est passé de 21% en 1999 à près de 98% en 2017".
"44 communes ont été raccordées au gaz naturel, et la wilaya a bénéficié de divers projets de développement tracés par l'Etat et pour lesquels des budgets importants ont été alloués", selon le même responsable.
Le méga projet d'électricité de sources renouvelables sera concrétisé avec des équipements locaux (APS)
La concrétisation du méga projet de 4.000 MW d’électricité de sources renouvelables se fera avec des moyens et équipements locaux, a indiqué jeudi à Alger, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.
"Nous avons décidé d’installer 4.000 MW d’électricité de sources renouvelables, pour 8 milliards de dollars, et ce, avec nos moyens et capacités et non pas avec des équipements importés", a souligné M. Guitouni, en marge d’une journée pour l’incitation à la fabrication en Algérie de matériels électriques et gaziers.
Selon lui, l’Algérie est aujourd’hui déterminée à asseoir une industrie dédiée aux énergies nouvelles et renouvelables.
Il a, à ce titre, précisé qu’à fin 2017, la production nationale de panneaux photovoltaïques s’est située entre 100 et 150 méga watts.
L’Algérie, a-t-il poursuivi, continuera à fabriquer ces équipements, d’autant que plus de 160 MW d'électricité de sources renouvelables seront, "dans peu de temps" mis sur le marché.
"Nous allons, dans peu de temps, mettre sur le marché, quelques 160 MW d'électricité d'origine renouvelable dont deux (2) fois 25 MW, au titre du programme de Sonelgaz, pour débrider les centrales du Sud et diminuer la consommation du gasoil, alors que 100 à 120 MW devant être mis aux enchères pour permettre aux investisseurs privés de s’y mettre", a-t-il indiqué.
Par ailleurs, M. Guitouni a réaffirmé que le projet d’exploitation du gaz de schiste "est toujours à l'étude".
Il a, à ce propos, souligné que l’Algérie qui étudie les possibilités pour l’exploitation du gaz de schiste, comme beaucoup d’autres pays, recèle un potentiel important, occupant la troisième place mondialement en matière de réserves.
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Dans ce sens, le ministre a expliqué, que l’Algérie est en train de rassembler toutes les données concernant les gisements et l’exploitation de gaz de schiste avant de se décider de se lancer dans ce domaine.
"Nous étudions profondément toutes les questions qui concernent le projet d’exploitation du gaz de schiste, notamment s’agissant des conditions de développement de cette ressource et des technologies liées à son exploitation, en plus de l’efficacité économique et la protection de l’environnement, des ressources hydriques et de la population", a-t-il rassuré.
Distribution électrique et de gaz: seuls 30% des matériels sont fabriqués en Algérie (APS)
Seuls 30% des matériels utilisés dans les réseaux de distribution 'électricité et de gaz sont de fabrication algérienne, le reste étant importé, a indiqué jeudi à Alger la P-dg du Centre de recherche et de développement de l’électricité et du gaz (Credeg), Wassila Salhi.
"Seuls 30% des matériels électriques et gaziers des réseaux de distribution sont fabriqués en Algérie alors que 70% sont importés", a fait savoir Mme Salhi lors d’une journée d'information pour l’incitation à la fabrication en Algérie de matériels électriques et gaziers, tenue en présence des ministres, respectivement, de l’Energie et de l’Industrie et des mines, Mustapha Guitouni et Youcef Yousfi, et le P-dg de Sonelgaz, Mohamed Arkab.
A ce propos, le P-dg de Sonelgaz a indiqué que plus de 300 composants industriels sont aujourd’hui utilisés pour la réalisation et la maintenance des réseaux locaux d’électricité et du gaz alors qu'une part importante de ce matériel pourrait être fabriquée par des entreprises algériennes et à des coûts compétitifs et rentables.
Pour sa part, le ministre de l’Energie a recommandé de s’orienter vers la fabrication locale de ce type d’équipements en relevant que les capacités nationales en la matière existent mais qui restent "éparpillées".
"Jusqu’à quand nous continuerons à importer. L’Algérie est en train de perdre des sommes colossales. Il faut que nous soyons capables de produire ces équipements en Algérie. C’est une obligation", a-t-il insisté.
A cet effet, M. Guitouni a appelé le groupe Sonelgaz à élaborer un programme destiné aux producteurs locaux pour la fabrication, dans les trois (3) années à venir, de plusieurs matériels et équipements utilisés dans la distribution électrique et de gaz.
A ce propos, Mme Salhi a indiqué qu’à l’horizon 2028, le pays aura besoin, entre autres, pour le réseau électrique, de 16 millions d'unités de connecteurs de réseau et de branchement basse tension et de 350.000 unités de coffrets basse tension.
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Pour le réseau de distribution du gaz, le pays aura besoin, entre autres, de 36.000 unités de vannes en polyéthylènes et de 390.000 unités d’accessoires en réseau en polyéthylène.
Ainsi, "un énorme marché s’offre aux industriels nationaux pour répondre à ces besoins", a-t-elle fait valoir en précisant que 285 milliards de dinars (2 milliards d'euros) seront destinés à l’acquisition des matériels à l'horizon 2028.
Eclairage public: l'utilisation de l’énergie solaire a contribué à rationaliser la consommation d'électricité (APS)
Une étude élaborée dernièrement par le Centre national de développement des énergies renouvelables d’Alger a révélé que l’utilisation de l’énergie solaire en éclairage public en adoptant des lampes économiques LED a contribué à rationaliser la consommation d’électricité, a-t-on appris jeudi à Oran du Directeur général de ce centre.
Les résultats de cette étude, qui a ciblé un chemin de 5 kilomètres où sont utilisés des panneaux photovoltaïques de production d’énergie solaire en adoptant 250 lampes LED, ont fait ressortir que la consommation de l’électricité est deux fois et demie plus basse par rapport à l’utilisation de l’électricité et de lampes classiques, a indiqué Noureddine Yassaa dans une déclaration à l’APS en marge d’une rencontre sur l’intégration des énergies renouvelables en éclairage public.
Elaborée par une équipe du Centre national de développement des énergies renouvelables, l’étude a conclu que l’utilisation de l’énergie solaire et le remplacement des lampes classiques par d'autres économiques permettra de réduire le taux de consommation électrique en éclairage public, soit l'équivalent de plus de 60% du budget des collectivités locales.
Lors d’une rencontre tenue au siège de l’activité Aval de Sonatrach, le Directeur général du centre a souligné, dans une communication intitulée "Les collectivités locales: moteur de la transition énergétique", l’importance de maitriser la consommation énergétique en intégrant l’énergie solaire au niveau des écoles primaires, les nouvelles cités et les mosquées, surtout que la facture de consommation électrique au niveau des collectivités locales est très élevée.
M. Yassaa a fait part de la contribution du Centre national de développement des énergies renouvelables qui regroupe 362 chercheurs, à fournir l’énergie solaire aux maisons des zones du Sud du pays et de la mise en service de 300 pompes en énergie renouvelable au profit d'agriculteurs de ces régions.
Cette rencontre, initiée par l’APW d’Oran en collaboration avec l’activité Aval de Sonatrach, a vu la présence de chercheurs en énergies renouvelables.
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Distribution électrique et de gaz: Sonelgaz appelé à élaborer un programme pour encourager la production des équipements (APS)
Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a appelé jeudi à Alger,le groupe Sonelgaz à élaborer un programme destiné aux producteurs locaux pour la fabrication, dans les trois (3) années à venir, de plusieurs matériels et équipements utilisés dans la distribution électrique et de gaz.
"Jusqu’à quand nous continuons à importer (...), l’Algérie est en train de perdre des sommes colossales. Il faut que nous soyons capables de produire ces équipements en Algérie. C’est une obligation et un devoir", a martelé M. Guitouni, lors d’une journée pour l’incitation à la fabrication en Algérie de matériels électriques et gaziers.
Cette journée a vue également la présence du ministre de l’Industrie et des mines, Youcef Yousfi ainsi que le P-dg de Sonelgaz, Mohamed Arkab et la P-dg du Centre de recherche et de développement de l’électricité et du gaz (Credeg), Mme Wassila Salh

Revue de Presse du 10 mai 2018 Publié le 17/05/2018 à 10:13

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Jeudi 10 mai 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Les PME peuvent participer à la mise en place d’une industrie spécifique aux énergies renouvelables (FCE) (Maghreb Emergent) .................................................. 3
ï‚· Energies renouvelables: l'Algérie possède 24 centrales de plus de 354 mégawatts (APS) ........................................................................................................................... 3
ï‚· DÉVELOPPEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES : Les avis divergent (L’Expression) ............................................................................................................ 5
ï‚· Impôts: mise en service d'un système informatique unifié début 2019 (APS) ........... 6
ï‚· Produits interdits à l’importation : gain de 700 millions de dollars en 2018 (Horizons) ................................................................................................................... 8
ï‚· Projet de loi organique des lois de finances: plusieurs réformes pour une gestion financière efficace et transparente (APS).................................................................... 9
ï‚· Application des recommandations issues des Assises nationales de l’Agriculture : Installation de la commission sectorielle (El Moudjahid) ........................................ 11
ï‚· Informatisation des services financiers : Davantage de souplesse (El Moudjahid) .. 13
ï‚· Sonatrach-ExxonMobil : acquisition d'une raffinerie et de 3 terminaux pétroliers en Italie (APS) ............................................................................................................... 14
ï‚· La priorité pour Sonatrach est au business dans son offensive à l'international (APS) ................................................................................................................................... 16
ï‚· Sonatrach: examen des opportunités d'investissement en Bolivie (APS) ................. 17
ï‚· Le Brent s’envole, des analystes évoquent un baril à 80 dollars (TSA) ................... 18
ï‚· Initiée en faveur des entreprises et des institutions : La norme « ISO 26 000 » finalisée par l’IANOR (El Moudjahid) ..................................................................... 19
ï‚· Oléiculture : L’export, tributaire de la certification (El Moudjahid) ........................ 20
ï‚· Génération digitale, une caravane pour la promotion du paiement électronique (Maghreb Emergent) ................................................................................................. 22
ï‚· Automobile : sortie d’usine du premier camion Schacman assemblé en Algérie (TSA) ........................................................................................................................ 22
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 23
Commerce ............................................................................................................................................................ 23
ï‚· Les associations de protection du consommateur appelées à intensifier leurs activités de proximité (APS) ................................................................................................... 23
ï‚· Les opérateurs commerciaux de Tadjnant invités à la création d'entreprises productives (APS) ..................................................................................................... 24
Coopération ......................................................................................................................................................... 26
ï‚· Guitouni s'entretient avec le ministre des AE des Pays-Bas sur la coopération énergétique (APS) ..................................................................................................... 26
ï‚· Coopération algéro-néerlandaise : volonté commune d’aller de l’avant (El Moudjahid) ................................................................................................................ 27
ï‚· Algérie-Pays Bas: signature d'un accord sur la non-double imposition (APS) ........ 30
ï‚· Algérie-Pays-Bas: Impulser davantage la coopération économique (APS).............. 31
ï‚· Laid Benamor rejette les critiques américaines (TSA) ............................................. 32
ï‚· ALGÉRIE-USA : Quand les Chambres de commerce se parlent (L’Expression) .... 32
ï‚· L’Algérie veut séduire les investisseurs arabes (TSA) ............................................. 33
Veille ..................................................................................................................................................................... 34
ï‚· La ZLECA au coeur des débat des Ministres africains des Finances vendredi à Addis-Abeba (Maghreb Emergent) ........................................................................... 34
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A la une
Les PME peuvent participer à la mise en place d’une industrie spécifique aux énergies renouvelables (FCE) (Maghreb Emergent)
La rencontre organisée par le FCE a réuni des experts de Chine, d’Allemagne et des Emirats arabes Unis.
Les PME algériennes peuvent participer à la mise en place d’une filière industrielle spécifique au secteur des énergies renouvelables, a déclaré, mercredi, le président du Club Energia du FCE, Brahim Benabdesselem lors d’une rencontre organisée par le FCE en collaboration avec Dii Desert Energy.
Brahim Benabdesselem a fait savoir que plusieurs rencontres ont été déjà organisées avec les opérateurs nationaux de l’énergie, en l’occurrence la Sonelgaz et la Sonatrach, afin de dynamiser la filière des énergies renouvelables en impliquant des entreprises algériennes. Il a précisé également que le club qu’il représente travaille en collaboration avec le ministère de l’Energie et celui de l’Environnement et des énergies renouvelables, pour la relance de ce secteur.
L’intervenant s’est attardé, lors de son intervention, sur le potentiel de l’Algérie en matière d’énergies renouvelables. « L’Algérie peut jouer dans la cours des grands. Ce n’est pas moi qui le dis mais tous les spécialistes qui ont réalisé des études dans notre pays », a-t-il expliqué.
Pour sa part, le vice-président principal de DII Desert Energy, Cornelius Matthes, a indiqué que depuis 2010, son institut a beaucoup travaillé avec l’Algérie à travers des études et des analyses pour accompagner les projets des énergies renouvelables et créer des emplois.
Organisée sous le thème « la gestion des grands projets dans le domaine de l’énergie solaire », la rencontre a réuni, notons-le, des experts de Chine, d’Allemagne et des Emirats arabes Unis qui ont passé en revue les expériences respectives des pays ayant à peu près le même profil que celui de l’Algérie en ce qui concerne le secteur des énergies renouvelables.
Energies renouvelables: l'Algérie possède 24 centrales de plus de 354 mégawatts (APS)
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Le parc national des énergies nouvelles et renouvelables comprend actuellement 24 centrales cumulant une puissance globale de 354,3 mégawatts (MW), a indiqué, mercredi à Alger, le P-dg de Shariket Kahraba wa Taket Moutadjadida (SKTM, filiale de Sonelgaz), Chahar Boulakhras.
Ce parc des énergies nouvelles et renouvelables (EnR) se compose de 23 centrales de photovoltaïque (PV) d'une puissance globale de 344,1 MW et d'une (1) pour l’énergie éolienne de 10,2 MW, a précisé M. Boulakhras lors d’une rencontre organisée par le "Club Energia" du Forum des chefs d’entreprises (FCE) sous le thème "gestion des grands projets dans les domaines de l’énergie solaire".
A ce propos, il a rappelé que l'Algérie avait mis en place une stratégie nationale permettant de mettre en oeuvre le programme de développement de ces énergies.
"Nous ne sommes pas en retard dans la réalisation du Programme national du développement des EnR. L’Algérie a tracé une stratégie pour développer ces énergies à l’effet de mettre en place un éco-système et une industrie locale avec une intégration nationale progressive de tous les maillons de la chaîne de valeurs", a indiqué le même responsable à la presse en marge de cette rencontre.
Il a ainsi estimé que cette stratégie était bénéfique pour l’Algérie du fait que les coûts d’investissement ont finalement été ramenés de 50 milliards de dollars, tel qu'évalué initialement, à un montant oscillant entre 20 et 25 milliards de dollars.
Détaillant les étapes de cette stratégie, il a indiqué qu'elle était scindée en trois (3) phases dont la première avait consisté à réaliser des projets-pilotes et à mettre en place des mécanismes de financement nécessaires au développement de ce programme.
Les projets réalisés au titre de cette phase avaient porté sur la mise en place des installations pilotes pour tester les technologies disponibles, ainsi que le lancement du projet de réalisation d’une ferme éolienne de 10 MW à Kabertene (Adrar) et du projet de réalisation d’une centrale photovoltaïque de 1,1 MW à Ghardaïa.
Ces deux projets, réalisés dans le cadre de la phase expérimentale, sont en exploitation depuis 2014.
Pour ce qui est de la deuxième phase, achevée en juillet 2017, elle consistait à déployer 22 centrales, et ce, en partenariat avec des firmes internationales, a-t-il ajouté.
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S’agissant de la troisième phase, toujours en cours, elle vise à mettre sur pied une industrie dédiée aux EnR devant permettre la fabrication en Algérie des biens d’équipements liés à cette filière énergétique, a-t-il encore précisé.
Cette phase a également pour objectif de réaliser une intégration nationale progressive de tous les maillons de la chaîne de valeurs (système industriel énergétique intégré depuis la fabrication des équipements jusqu'aux services de construction, d’exploitation et de maintenance).
Pour sa part, un expert en transition énergétique, Tawfik Hasni, présent à cette rencontre, a indiqué à la presse que l’installation de plus de 340 MW en photovoltaïque place, certes, l’Algérie parmi les meilleurs pays africains dans ce domaine, mais vu les objectifs tracés, "l’Algérie est encore loin dans ce domaine".
Ainsi, pour accélérer le processus, "il est impératif de libérer les initiatives et de bannir la sélectivité dans le développement de ces énergies vertes", préconise-t-il.
En d’autres termes, cet expert estime qu'il ne faut pas se focaliser uniquement sur le photovoltaïque mais laisser aussi la chance à toutes les autres alternatives énergétiques renouvelables tels le solaire thermique et le nucléaire civil.
DÉVELOPPEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES : Les avis divergent (L’Expression)
Le mode opératoire pourrait connaître des changements. Les partisans du solaire thermique à la place du photovoltaïque avancent des arguments solides.
Comment favoriser le développement des énergies renouvelables (ENR) en Algérie? Une question à laquelle ont répondu des experts et des cadres au sein de la Sonelgaz et du Centre de développement des énergies renouvelables (Cder) lors d'une rencontre organisée, hier, par le Club Energia du Forum des chefs d'entreprise (FCE).Une rencontre rehaussée par la présence de responsables au sein de sociétés étrangères versées dans le domaine des ENR. Pour Chahar Boulakhras, P-DG de la Société d'électricité et des énergies renouvelables (Sktm) filiale de l'Entreprise publique économique Sonelgaz «est placée devant les enjeux de réduction coûte que coûte de la consommation d'énergie, l'option de développer l'énergie photovoltaïque devient une alternative incontournable. D'autant plus, toujours selon ce dernier, que «c'est à la portée du pays compte tenu du potentiel existant, qui ne demande qu' à être exploité, car son exploitation n'est pas du tout onéreuse. Ce dernier a avancé par ailleurs qu'«il devient urgent de booster ce secteur du fait que les besoins nationaux en énergie électrique et en gaz à l'horizon 2027 vont pratiquement doubler, une demande à laquelle il faudra répondre. C'est
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possible pour peu que l'on s'attelle à développer chez nous les Enrs». En effet, selon le P-DG, sa société est à la recherche de solutions économiquement viables pour répondre à la demande croissante de l'énergie et de surcroît avec un prix compétitif du kwh. Dans cette perspective, il a indiqué que la Sonelgaz a, entre autres, lancé une étude d'un portefeuille de sites qui se prête à l'installation de centrales solaires. Il a par ailleurs affirmé que le Groupe public Sonelgaz est ouvert au partenariat avec des entreprises étrangères. Pourquoi? selon Chahar Boulakhras, le Groupe Sonelgaz «vise à travers cette démarche à développer les capacités nationales en termes d'ingénierie, de services, de travaux et de fabrication en rapport avec la construction, l'exploitation et la maintenance des installations». Au sujet du parc solaire installé par son groupe, il a cité la centrale photovoltaïque de Adrar d'une capacité de production de 20 MWc, celle de Timimoun (9 MWc) et celle de Kabertène (3 MWc). Sur le potentiel éolien, le P-DG a informé le parterre des participants, que pour l'heure, 21 zones ont été identifiées comme étant des régions à fort potentiel, pour une vitesse de vent allant de 5 à 9m/s (à 150 m d'altitude) réparties sur le Sud -Ouest, la région des Oasis et le Sud-Est et des régions à moindre potentiel au nord-ouest et au nord-est du pays. Chahar Boukhars a conclu son intervention en rappelant que pour les pouvoirs publics, les Enrs sont une «priorité nationale». Et d'annoncer dans ce sens que «le dispositif réglementaire vers les partenariats privé- privé et public-privé sera plus soutenu, comme il a indiqué que le climat sera plus favorable aux investissements puisque les procédures administratives seront plus souples et compréhensibles par les investisseurs». Interrogé par L'Expression, en marge de cette rencontre, sur cette option de partenariat, Tewfik Hasni, consultant en transition énergétique et énergies, estime que «pour que la transition énergétique devienne une réalité chez nous, cela va demander beaucoup d'argent et comme le pays n'est pas en mesure d'y répondre, il ne reste plus que la voie du partenariat avec des sociétés étrangères».
Impôts: mise en service d'un système informatique unifié début 2019 (APS)
Un système informatique unifié des impôts sera mis en service en janvier 2019 au niveau de 23 wilayas avant sa généralisation progressive pour les
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autres wilayas, ont indiqué mercredi à Alger des cadres de la Direction générale des impôts (DGI).
Ce système, présenté il y a quelques jours, permettra de présenter, automatiquement et en détail, toutes les informations relatives au recouvrement fiscal et aux litiges y afférents dans les wilayas concernées, d'après les explications fournies par le directeur de la législation et de l'organisation fiscale à la DGI, Kamel Touati lors d'une réunion avec la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre du débat du projet de loi organique relative aux lois de finance.
L'introduction de ce système informatique unifié intervient dans le cadre du processus de réforme et de modernisation du système financier en général, et du système fiscal en particulier et en préparation de l'entrée en vigueur de la nouvelle mouture des lois de finance en 2021, a affirmé le directeur des études au niveau de la même direction, Kamel Lessouaf.
Abordant le nouvel encadrement de la gestion du budget prévu par la loi organique relative aux lois de finances, M. Lessouaf a fait savoir que cette mesure permettra d'améliorer les modes de gestion au niveau des administrations, en ce sens qu'il accordera davantage de souplesse aux gestionnaires, appelés à rendre des comptes sur les dépenses qu'ils engagent.
A ce propos, la formule de contractualisation sera introduite dans les affectations allouées à certains organismes où le niveau de financement sera lié aux résultats accomplis et selon les objectifs tracés.
Il permettra, en outre, d'améliorer les modalités de présentation des contenus des lois de finance et la transparence des données qu'elle comporte, qui seront très détaillées, ce qui renforcera les moyens de contrôle sur les dépenses des deniers publics.
M. Lessouaf a estimé, à ce propos, que la problématique du recouvrement fiscal en Algérie était liée essentiellement aux modalités de présentation des données fiscales, présentées actuellement dans leur état brut.
Selon le même responsable, les dettes fiscales s'élèvent actuellement à 13.000 milliards DA, un montant composé principalement des amandes judiciaires qui s'élèvent à 7.800 milliards DA, précise le responsable.
Aussi, les données fiscales dans le système actuel n'indiquent pas la valeur des montants non recouvrables (en raison de décès ou de sortie de l'investisseur étranger du pays ou la non-existence d'actifs de certaines compagnies en faillite, etc) et qui doivent recevoir un traitement particulier, affirme M. Lassouaf.
En outre, la nouvelle mouture des lois de finances permettra, pour la première fois, de mesurer le rendement des avantages fiscaux qui sont fournis dans les différents dispositifs de soutien dans tous les secteurs, d'après la déclaration de M. Touati.
Sur cette base, les lois de finances qui seront présentées sous une nouvelle forme à partir de l'année 2021 permettront de présenter des données exactes sur la valeur des taxes et impôts qui sont concernés par certains avantages ( exemption ou réduction) , ce qui en résulte comme impact économique ou social, et par conséquent, l'aide à la prise de
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décision par la poursuite de l'application de ces avantages, leur abrogation ou leur amendement.
Pour les besoins de cette nouvelle mouture des lois de finances, la Direction générale des impôts (DGI) oeuvre, d'autre part, à l'uniformisation des textes juridiques encadrant la fiscalité en Algérie, ce qui permet de simplifier le système fiscal et de le rendre encore plus efficace, d'après M. Touati qui a affirmé, à ce propos, qu'il sera procédé à la collecte de plusieurs impôts en un seul impôt, le cas échéant.
Les membres de la Commission du budget et des finances ont abordé, pour leur part, les modalités de l'augmentation des niveaux de recouvrement fiscal et des moyens de concrétisation de la justice fiscale et de l'allégement de la pression fiscale, la problématique de la compétence dans l'exploitation des ressources, la nécessité de garantir la protection suffisante aux travailleurs du secteur des impôts, ainsi que l'amélioration des conditions de l'exercice de leurs missions.
Présidée par Toufik Torche, président de la Commission, cette réunion s'est déroulée en présence de cadres du ministère des Relations avec le parlement.
Produits interdits à l’importation : gain de 700 millions de dollars en 2018 (Horizons)
Les mesures d’interdiction de 850 produits à l’importation ont donné leurs fruits. Le pays a pu économiser, durant le premier trimestre 2018, 700 millions de dollars et ramener le déficit de la balance commerciale à 490 millions de dollars.
C’est ce qu’a fait savoir, hier, le directeur du suivi et de la promotion des échanges commerciaux au ministère du commerce , Messaoud Bekah , lors d’une journée d’étude portant le thème « Encadrement du commerce extérieur et projet de stratégie nationale des exportations » organisée en marge de la 51e Fia que le Palais des expositions abritera jusqu’au 13 du mois en cours. Ce responsable a fait savoir que suite aux concertations engagées avec les opérateurs économiques nationaux dans le cadre d’une Commission consultative intersectorielle du suivi des mesures de sauvegarde de la production nationale décision de révision de la liste des produits interdits à l’importation a été prise . Le décret énumérant les produits concernés sera publié incessamment, voire la semaine prochaine, a-t-il précisé. « A l’issue de l’examen des requêtes par la Commission, les matières premières et les intrants ont été exclus », a-t-il expliqué.
Pour ce qui est de la mesure inhérente à l’instauration de droits de douane additionnels sur les produits finis, Bekah a indiqué que cette dernière est un projet et sa mise en oeuvre se déclinera par l’instauration d’un ancrage juridique. Il a fait savoir que la définition des produits se fera dans le cadre de la loi des finances complémentaire. Pour ce qui est des mesures d’incitation à l’exportation il a fait savoir que plusieurs questions sont en
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cours d’examen actuellement dont la révision de l'Ordonnance n°96-22 du 9 Juillet 1996, relative à la répression de l'infraction à la législation et la réglementation des changes et les mouvements de capitaux de et vers l'étranger. Elle permettra de lever la sanction relative au défaut de rapatriement de capitaux,(dépénalisation du défaut de rapatriement dans les délais réglementaire) et la prolongation du délai de domiciliation à l'exportation des produits frais, périssables de cinq (05)à quinze (15) jours à travers la modification de l'article 60 du règlement bancaire. Aissa Zeghmati coordinateur National de la Stratégie Nationale d’Exportation 2018-2022 a enfin annoncé que la quatrième consultation est prévue pour le mois de juin. Des discussions et validation du contenu de la feuille de route et plan d’action seront alors lancées.
Le commerce extérieur en chiffres
Dressant un bilan pour le premier trimestre de l’année en cours, Bekah a fait savoir que le volume des échanges commerciaux de l’Algérie a enregistré une hausse de 5,10%. Il passe de 20,858 milliards de dollars à 21,922 milliards de dollars. Le montant des importations est passé à 11,206 milliards de dollars contre 11,920 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit une baisse de 5,99%. Le montant des exportations quant à lui enregistré une augmentation de 19,89% passant de 8,938 milliards de dollars à 10,716 milliards en 2018 selon la même période de référence. Ces résultats font ressortir un déficit sur la balance commerciale d’un montant de 490 millions de dollars contre 2,982 milliards de dollars enregistré durant la même période en 2017. Selon lui, les produits destinés au fonctionnement de l’outil de production occupent la 1ère place avec un montant de 3,684 milliards de dollars soit 32,88% des importations totales. Ils sont suivis du groupe « équipements industriels et agricoles » avec un montant de 3,510 milliards de dollars et une baisse de 16,23%. Le groupe des biens alimentaires occupe la 3ème place avec un montant de 2,245 milliards de dollars Enfin le groupe des biens de consommation non alimentaires se positionne à la 4ème place avec un montant de 1,767 milliards de dollars US représentant une baisse de 12,18%.
Projet de loi organique des lois de finances: plusieurs réformes pour une gestion financière efficace et transparente (APS)
Le projet de loi organique des lois de finances introduit plusieurs réformes qui visent à rendre la gestion des finances publiques plus efficace, plus transparente et conforme aux normes et standards internationaux, a indiqué mercredi à Alger un responsable au niveau de la Direction générale du Trésor public.
Ces réformes s’articulent autour de deux axes principaux que sont la garantie de la soutenabilité budgétaire et de celle de la dette publique et l’amélioration de la gestion des comptes spéciaux du Trésor (CAS), a
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précisé le directeur de la trésorerie d’Etat au niveau de la DGT M. Salah Labani, lors d’une séance d’audition par la commission des finances et du budget de l’APN, présidée par M. Toufik Torch.
La loi organique des lois de finances, qui représente selon ce responsable "la constitution financière" du Gouvernement, a, dans ce cadre, défini de nouvelles normes pour ce qui est des rapports financiers de l’Etat afin que ces derniers soient plus réguliers, actualisés et puissent offrir une meilleure visibilité sur la situation financière de l’Etat et garantir des prévisions budgétaires à moyen terme.
Ainsi, ces rapports vont couvrir l’ensemble des actifs et des passifs de l’Etat et ne pas se limiter à présenter les données globales sur les dépenses et les recettes, comme ça se fait actuellement.
"Grâce à cette loi, la situation financière de l’Etat sera très claire" soutient le responsable.
D’ailleurs, un compte d’affectation spéciale sera créé pour rendre publics les flux et le stock annuel des participations et des engagements financiers de l’Etat, a-t-il avancé.
Les rapports financiers de l’Etat seront également plus objectifs et répondront aux normes internationales en matière de classification des dépenses. En fonction du même projet de loi, la Cours des comptes ne se contentera plus de l’élaboration d’un rapport sur l’exécution des lois de finances mais assumera la mission de certification des comptes de l’Etat, selon M. Labani.
Dans le même sillage, le Gouvernement sera appelé à rendre public annuellement le montant du manque à gagner supporté par le Trésor du fait de la dépense fiscale (exonérations des impôts et taxes). L’Exécutif sera également tenu d’informer le parlement sur les risques éventuels pouvant impacter les équilibres budgétaires.
Pour ce qui est des CAS, l’utilisation de leurs ressources sera limitée à des catégories de dépenses bien précises pour chaque compte. En plus, ces dépenses seront strictement liées à la nature des ressources. Par exemple, si un CAS est alimenté par les revenus des opérations de privatisations, ses dépenses ne peuvent être destinées qu’à des opérations de prises de participations ou autres opérations similaires, a explique M. Labani.
Quant aux affectations budgétaires annuelles destinées aux CAS, elles seront plafonnées à 10% des ressources recouvrées par chaque compte durant l’année N-1.
Les prélèvements du FRR plafonnés en fonction du PIB
L’autre nouveauté introduite par le projet de loi organique des lois de finances est le plafonnement des prélèvements annuels à partir du FRR (Fonds de Régulation des Recettes) sur la base d’un pourcentage calculé sur le PIB, fixé par la loi de finance de chaque année.
Ce projet de loi, qui autorise par ailleurs le Trésor public à effectuer des placements financiers, selon le même responsable, a, en outre, encadré l’octroi, par le Trésor, de crédits ou d’avances aux entreprises publiques. Les taux d’intérêts qui y sont imposés seront alors alignés à ceux appliqués pour les Bons du Trésor.
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Les membres de la commission se sont notamment interrogés, lors des débats ayant suivi l’exposé du responsable du Trésor, sur les mécanismes à mettre en oeuvre pour assurer la transparence des finances publiques et sur l’avancement du projet d’informatisation de l’administration des finances et du budget.
M. Labani a assuré que le projet de loi offrait tous les outils nécessaires pour un meilleur contrôle des finances publiques, en soulignant que le projet de mise en place d’un système intégré (informatisé) de gestion budgétaire avançait à grands pas.
Application des recommandations issues des Assises nationales de l’Agriculture : Installation de la commission sectorielle (El Moudjahid)
Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. Abdelkader Bouazghi, a annoncé l’installation officielle de la commission sectorielle chargée du suivi de l’application des recommandations issues des ateliers des Assises nationales de l’Agriculture, tenues le 23 avril dernier à Alger, sous le haut patronage du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
Le ministre, qui s’exprimait à l’ouverture d’une rencontre nationale tenue a Alger organisée au siège de son département ministériel, consacrée aux modalités de mise en oeuvre des recommandations ayant couronnées les travaux des assises, a précisé que cette commission est appelée à établir, périodiquement, un rapport devant s’appuyer sur des données chiffrées et des illustrations relatives aux différentes réalisations et acquis. Le ministre qui qualifie les assises de l’agriculture d’«événement le plus marquant dans l’histoire du secteur», a expliqué qu’outre la mobilisation enregistrée, il s’agit également d’un nouveau départ et ce, autant pour les secteurs de l’agriculture, que pour celui des forêts et de la pêche. Aussi et à la faveur de ce nouveau départ, il est notamment question de renouveler l’engagement relatif à la poursuite du travail entamé en l’an 2000 avec le plan national de développement agricole et avec les différents programmes de développement qui se sont suivis, a notamment souligné le ministre. Il faut dire que depuis maintenant près de deux décennies, le secteur de l’agriculture connaît des mutations «très positives, marquées par des acquis résultant de la sage politique menée par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika».
La valeur de la production agricole a « dépassé les 3.060 milliards de dinars »
Le ministre a détaillé que la valeur de production a «dépassé les 3.060 milliards de dinars» aux fins de concrétiser les programmes nationaux du développement agricole au profit des agriculteurs et producteurs, et pour assurer la disponibilité des ressources hydriques nécessaires au développement du secteur. Le ministre fera remarquer d’autre part que le
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PIB a grimpé pour «atteindre 12,3% alors que le taux de croissance avoisine les 8%.»
Ces chiffres, a-t-il signalé, ont pu être concrétisés à travers des programmes de développement agricole au profit notamment du monde rural qui a bénéficié entre autres de nouveaux logements, de raccordements en électricité et en gaz naturel mais aussi pour l’alimentation en eau potable ainsi que les différentes infrastructures de base et des nouvelles routes qui ont permis de désenclaver et de développer de nombreuses régions du pays. «Ce nouveau départ est aussi celui de l’auto-évaluation», note le ministre ajoutant qu’il vient ainsi combler les manquements et lever les contraintes auxquels font face les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs.
Il s’agit aussi de les sensibiliser en vue d’une contribution efficace en faveur de la nouvelle politique initiée dans le domaine de l’agriculture, ce qui se veut être un «signal fort pour relever le défi» et «faire front» pour la réussite du programme économique du Chef de l’Etat. Poursuivant ses propos, M. Abdelkader Bouazghi a affirmé que les orientations du Président de la République et les recommandations issues des neuf ateliers constituent en fait les fondements de la feuille de route du secteur agricole, laquelle feuille de route guidera nos pas durant la prochaine étape. Cette feuille de route qui sera élaborée en associant l’ensemble des acteurs et partenaires s’articule autour de onze axes.
Il s’agit de prime abord d’augmenter la production nationale en matière agricole, de pêche et d’aquaculture, de manière à répondre au mieux aux besoins du marché dans ce domaine. La feuille de route concerne aussi la nécessité de poursuivre les efforts consentis pour le développement du monde rural ; de continuer à soutenir les agriculteurs et éleveurs en leur assurant un accompagnement meilleur en ce qui concerne l’assurance. D’autres points aussi importants les uns que les autres ont été cités par le ministre lors de la rencontre d’hier, à l’image de l’importance d’encourager les jeunes à s’intégrer dans le monde agricole, de faciliter la voie aux investisseurs et porteurs de projets désireux d’investir dans le domaine forestier et celui de l’aquaculture. Le ministre a aussi insisté lors de son allocution, sur la prise du dossier du foncier agricole, de même qu’il a réitéré l’appel aux personnes ayant bénéficié de foncier agricole, de différentes formules, à entamer le travail.
40.000 tonnes de viande importées pour couvrir la demande au mois de Ramadhan
Les consignes portent aussi sur la promotion de l’investissement privé, sur le parachèvement du programme de développement de l’irrigation, à travers l’introduction des nouvelles techniques dans ce domaine assurant une économie de la ressource hydrique.
Un accent particulier sera mis aussi sur l’importance d’optimiser la gestion de la logistique ; de définir les mécanismes encourageant l’exportation des produits maraîchers de haute qualité et de réactiver le rôle des conseils interprofessionnels. M. Bouazghi, qui s’attardera aussi sur l’impératif de synergie des efforts, en ayant recours aux outils modernes dans la gestion et la planification, annonce que le document attendu sera enrichi, tout
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prochainement, par un travail impliquant les autres secteurs ayant pris part, en avril dernier aux assises nationales de l’agriculture. L’on apprend par ailleurs sur un autre registre que «toutes les mesures» ont été prises pour assurer un approvisionnement régulier des produits nécessaires, durant le mois de ramadhan et que ces produits seront disponibles en quantité et en qualité.
Pour ce qui est des viandes, il faut savoir que la production de notre pays s’élève à dix millions de quintaux, à raison de 5 millions de quintaux pour les viandes rouges et 5 autres pour les viandes blanches. Aussi, la quantité des viandes importées se situe autour de 40.000 tonnes. Toutes ces quantités couvriront largement la demande en ce mois sacré qui verra également l’ouverture des marchés de proximités lesquels devraient proposer les produits venant directement du producteur, ce qui aura un impact des plus positifs sur le prix proposé aux clients. L’autre bonne nouvelle à mettre en avant c’est que «selon les premières données, la saison de récoltes sera nettement meilleure par rapport à celles des années écoulées», assure le ministre. Il est utile de souligner que cette rencontre a vu la participation des cadres centraux, des responsables des organismes sous tutelle du ministère de l’Agriculture, des représentants de la profession et de l’interprofession agricole, des institutions nationales concernées, des directeurs des services agricoles (DSA), des directeurs de la Pêche et des Ressources halieutiques et des Conservateurs des forêts de l’ensemble des wilayas, a-t-on constaté sur place.
Informatisation des services financiers : Davantage de souplesse (El Moudjahid)
Un système informatique unifié des impôts sera mis en service, en janvier 2019, au niveau de 23 wilayas, avant sa généralisation progressive pour les autres wilayas, ont indiqué, hier à Alger, des cadres de la Direction générale des impôts (DGI). Ce système, présenté il y a quelques jours, permettra de donner, automatiquement et en détail, toutes les informations relatives au recouvrement fiscal et aux litiges y afférents dans les wilayas concernées, d’après les explications fournies par le directeur de la législation et de l’organisation fiscale à la DGI, Kamel Touati, lors d’une réunion avec la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre du débat du projet de loi organique relative aux lois de finances. L’introduction de ce système informatique unifié intervient dans le cadre du processus de réforme et de modernisation du système financier en général, et du système fiscal en particulier, et en préparation de l’entrée en vigueur de la nouvelle mouture des lois de finances en 2021, a affirmé le directeur des études au niveau de la même direction, Kamel Lessouaf. Abordant le nouvel encadrement de la gestion du budget prévu par la loi organique relative aux lois de finances, M. Lessouaf a fait savoir que cette
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mesure permettra d’améliorer les modes de gestion au niveau des administrations, en ce sens qu’il accordera davantage de souplesse aux gestionnaires, appelés à rendre des comptes sur les dépenses qu’ils engagent. À ce propos, la formule de contractualisation sera introduite dans les affectations allouées à certains organismes où le niveau de financement sera lié aux résultats accomplis et selon les objectifs tracés. Il permettra, en outre, d’améliorer les modalités de présentation des contenus des lois de finances et la transparence des données qu’elle comporte, qui seront très détaillées, ce qui renforcera les moyens de contrôle sur les dépenses des deniers publics. M. Lessouaf a estimé, à ce propos, que la problématique du recouvrement fiscal en Algérie était liée essentiellement aux modalités de présentation des données fiscales, présentées actuellement dans leur état brut. Selon le même responsable, les dettes fiscales s’élèvent actuellement à 13.000 milliards DA, un montant composé principalement des amandes judiciaires qui s’élèvent à 7.800 milliards DA, précise le responsable.
Sonatrach-ExxonMobil : acquisition d'une raffinerie et de 3 terminaux pétroliers en Italie (APS)
La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a signé, mercredi à Rome, un accord avec Esso Italiana (filiale du groupe américain ExxonMobil) pour l’acquisition de la raffinerie d’Augusta et de trois (3) terminaux pétroliers en Italie, a indiqué Sonatrach dans un communiqué.
"Faisant suite à l’accord des autorités algériennes et de son conseil d’administration, Sonatrach annonce mercredi avoir signé un accord avec Esso Italiana Srl (filiale à 100% d’ExxonMobil) portant sur l’achat de la raffinerie d’Augusta (Sicile) et de trois (3) terminaux pétroliers situés à Augusta, Naples et Palerme ainsi que de leurs systèmes d’oléoducs associés", précise le communiqué.
Cet accord "est le fruit d’une procédure de mise en vente concurrentielle. Le transfert de la propriété de la raffinerie et de ses actifs à Sonatrach interviendra à la fin de l’année 2018, sous réserve du respect de certaines conditions, notamment l’approbation de cette vente par les autorités en charge de la concurrence", note Sonatrach.
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"Capable de traiter à la fois du Sahara Blend ainsi que du fuel résiduel issu de la raffinerie de Skikda, la raffinerie d’Augusta s’intégrera directement dans le système de raffinage de Sonatrach. Elle pourra également traiter directement des produits qui sont excédentaires en Algérie en vue de réimporter des produits aujourd’hui en déficit comme le gas oil et l’essence", détaille le communiqué.
Selon les termes de cet accord, Sonatrach "travaillera également en étroite collaboration avec Esso Italiana Srl et ExxonMobil pour assurer la continuité effective de l’exploitation de la raffinerie d’Augusta pendant la période de transition ainsi qu’à son issue", poursuit la même source.
Avec l’acquisition des ces trois terminaux, "l’autonomie de la consommation en diesel et en essence de l’Algérie est, quant à elle, augmentée de plusieurs jours de consommation", ajoute le communiqué.
A l’occasion de la signature de cet accord, le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a déclaré: "Nous sommes extrêmement fiers de réaliser notre premier investissement dans le raffinage international en Italie. Avec la proximité géographique de l’Italie et les relations privilégiées qui ont toujours lié Sonatrach à ce pays, il est naturel que notre première acquisition dans le raffinage se fasse en Italie".
En outre, a-t-il fait valoir, "la raffinerie d’Augusta représente un actif idéal sur le plan géographique et sur le plan des synergies envisageables avec la raffinerie de Skikda. Nous entendons assurer la continuité de son management, la stabilité de l’emploi et continuer à faire progresser ses standards déjà élevés en matière de santé, de sécurité et de respect de l’environnement".
La compagnie Sonatrach, a-t-il avancé, "entend également établir et nourrir un dialogue ouvert et permanent avec l’ensemble des parties prenantes dans cette opération".
Par ailleurs, le communiqué explique que dans le cadre de sa stratégie de couverture des besoins nationaux en carburants et en attendant la mise en place de nouvelles capacités de traitement et de transformation d’hydrocarbures localement, Sonatrach, après avoir obtenu l’accord des autorités algériennes, a ainsi répondu favorablement à la consultation lancée par ExxonMobil à la fin août 2017 pour la vente de sa raffinerie de 198.000 bbl/j, située à Augusta en Sicile (Italie).
La raffinerie d’Augusta est une raffinerie qui traite des bruts légers à l’instar du Sahara Blend algérien, de l’Arabian Light (Arabie Saoudite) ou de l’Azeri (Azerbaïdjan).
Elle est dotée d’une capacité de traitement de 10 millions de tonnes par an. Ce qui en ferait la deuxième raffinerie de Sonatrach.
Grâce à ses unités de production d’huile de base et son FCC, cette raffinerie est dotée d’un indice de complexité relativement plus élevé que l’indice de complexité moyen des raffineries exploitées en Algérie.
Sur le bassin méditerranéen, Augusta est surtout connue pour être le premier producteur d’huiles de base de cette région.
Durant les années 90, cette raffinerie s’approvisionnait régulièrement auprès de Sonatrach en Zarzaitine qui offre un bon rendement en huile de base.
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Jusqu’en 2009, cette raffinerie s’approvisionnait également en fuel à basse teneur en soufre issu de la raffinerie de Skikda.
La raffinerie d’Augusta permettra de couvrir les déficits algériens en essences et en gas oil sur toute la période du plan à moyen terme 2018-2022, et ce, même dans l’hypothèse d’un décalage de 2 années dans la mise en service des nouveaux projets de reforming de naphta, du projet d’hydrocrackage de fuel à Skikda et de la nouvelle raffinerie de Hassi Messaoud, avance Sonatrach dans son communiqué.
La raffinerie d’Augusta constitue un "bon bridge" entre le processing virtuel lancé en 2018 par Sonatrach et l’arrivée de nouvelles capacités de raffinage en Algérie.
En effet, note la même source, Sonatrach pourra processer physiquement son pétrole brut pendant les périodes de déficit et utiliser cette raffinerie comme source d’optimisation avec les raffineries algériennes.
Les terminaux de carburants de Naples, Palerme et Augusta (inclus dans la transaction) offrent une capacité de stockage supplémentaire de 565 kb (565.000 barils) de gas oil et 309 kb (309.000 barils) d’essence.
Ce qui permettra, vu leur proximité de l’Algérie, d'assurer 3 jours supplémentaires d’autonomie de stockage par rapport à l’autonomie qui existe en Algérie à travers les capacités de Naftal et de Sonatrach.
De surcroît, assure Sonatrach, l’un des éléments importants du cahier des charges d’ExxonMobil réside dans l’exigence de reprendre la production d’huile de base à travers un contrat d’offtake de 10 ans.
Cette condition permet non seulement d’avoir une source de revenus garantie pour les huiles de base, mais surtout d’avoir ExxonMobil comme partenaire de fait pendant au moins dix (10) ans.
La priorité pour Sonatrach est au business dans son offensive à l'international (APS)
Le P-DG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a affirmé mercredi que la priorité pour sa compagnie pétrolière est au business, soutenant pour preuve sa première percée à l'international.
"La page est définitivement tournée. La priorité est au business", a expliqué le P-DG de Sonatrach dans une interview publiée par le quotidien français Les Echos, soulignant que le gouvernement n'oblige plus le groupe à investir exclusivement en Algérie.
Sous le titre "la Sonatrach donne le coup d'envoi de son internationalisation", le journal a rappelé l'acquisition par Sonatrach d'une raffinerie en Italie auprès d'Exxon, notant qu'Ould Kaddour explique que ce rachat s'inscrit dans une stratégie de développement à l'étranger.
Le quotidien de l'économie indique que la compagnie pétrolière et gazière algérienne va racheter à ExxonMobil la raffinerie d'Augusta, en Sicile, ainsi
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que trois terminaux pétroliers en Italie, précisant que la transaction devra être annoncée ce mercredi à Rome.
"Cette acquisition est notre premier grand projet d'envergure internationale", s'est félicité le P-DG de Sonatrach qui a expliqué que le premier objectif est d'améliorer l'approvisionnement de l'Algérie en carburants, dont la demande progresse rapidement car le marché automobile est en plein boom.
"Nous sommes un pays producteur de pétrole mais nous devons importer jusqu'à 2 milliards de dollars par an de produits raffinés. Il faut mettre fin à ce paradoxe", a-t-il dit, précisant que la raffinerie d'Augusta assurera un débouché pour le brut algérien tout en améliorant le ravitaillement de l'Algérie en carburants.
Il a souligné que "cela nous donnera plus d'autonomie et coûtera moins cher car nous contrôlerons toute la chaîne", indiquant que la compagnie algérienne est au beau milieu d'un programme de réhabilitation et d'extension de ses raffineries, et de nouvelles capacités sont prévues, mais cela, a-t-il averti, "prendra quatre à cinq ans au bas mot".
"Avec Augusta, nous avons accès immédiatement à des capacités supplémentaires", a-t-il encore expliqué, faisant savoir que les actifs d'Exxon en Italie "s'inscrivent dans une stratégie d'internationalisation de long terme".
Dans ce contexte, Ould Kaddour a annoncé que Sonatrach va également muscler "très rapidement" son activité de trading d'hydrocarbures, indiquant que le groupe est à la recherche d'un partenaire pour former une coentreprise.
Par ailleurs, il a également annoncé que le groupe est sur le point de signer avec Total pour une usine pétrochimique à Arzew (Oran).
"Ce sera la première unité de production de propylène et de polypropylène d'Algérie. L'essentiel sera exporté vers l'Europe", a-t-il dit.
Sonatrach: examen des opportunités d'investissement en Bolivie (APS)
Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a présidé mardi soir à Alger avec son homologue bolivien, Luis Alberto Sanchez une séance de travail, durant laquelle il été examiné les opportunités d'investissement en Bolivie par le Groupe Sonatrach.
Cette réunion a été sanctionnée par la signature d’un Procès-verbal portant les conclusions des discussions bilatérales, en présence du Vice-ministre bolivien Exploration et Exploitation des hydrocarbures, Carlos Alberto Torrico Borja et des resposanbles de groupe Sonatrach.
Signé par M.Guitouni et son homologue bolivien, il a été convenu dans ce Procès-verbal "d’explorer des opportunités d'investissement en Bolivie par Sonatrach en exploration et examiner des possibilités de partenariat dans
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le domaine de la pétrochimie dans le cadre d'une joint-Venture type éthylène, polyéthylène, propylène et polypropylène".
Il a été convenu également "la réalisation d'une étude de faisabilité pour une usine de GNL, transport et commercialisation du GNL à travers le port d'ILO au Pérou".
Les deux parties ont également convenu "d’examiner les opportunités de commercialisation des produits raffinés algériens, l'exportation du GNL et autres".
D'autre part, il a été convenu" l'étude d'exploitation de découvertes non développées".
Ainsi, les deux parties ont discuté des possibilités d'établir des relations de coopération et les perspectives de leur développement à travers des projets de partenariats" mutuellement bénéfique".
Les discussions ont été marquées par des présentations relatives au secteur des hydrocarbures en Algérie et le cadre juridique et les perspectives d'exploitation dans l'amont pétrolier, l'expérience de
Sonatrach dans le domaine de l'amont pétrolier, son expérience dans le domaine du GNL et les perspectives de coopération entre les deux pays.
"Les relations entre l’Algérie et la Bolivie sont excellentes", a déclaré M. Guitouni en fin de la réunion.
"Cette visite fait suite à celle que j’ai effectué en Bolivie du 22 au 25 novembre 2017 et aux discussions engagées à Santa Cruz en marge des travaux du 4eme Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement du forum des pays exportateurs de gaz (GECF) et aux cours desquelles ont été évoquée les opportunités d’affaires existantes entre les deux" , a t-il précisé.
Pour sa part, le ministre Bolivien a déclaré qu’ il "comptait sur l’expérience du groupe Sonatrach pour accompagner son pays et l’aider à développer le secteur des hydrocarbures" sur son sol.
Il n’a pas manqué à cette occasion d’affirmer que les relations entre les deux pays étaient toujours basées sur la fraternité, l’amitié et la sincérité des deux présidents.
Le ministre bolivien des Hydrocarbures a entamé mardi une visite de travail de deux jours en Algérie, à l’invitation M. Guitouni.
Le Brent s’envole, des analystes évoquent un baril à 80 dollars (TSA)
Les cours de pétrole sont en forte hausse, ce mercredi matin, au lendemain de l’annonce de Donald Trump sur le nucléaire iranien. Vers 7h30, le Brent, référence pour le pétrole algérien, progressait de 0,68% à 76,48 dollars, après avoir touché un plus haut à 76,73.
Certains analystes évoquent désormais la possibilité d’un baril à 80 dollars. La hausse est également alimentée par la crise au Venezuela,
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l’accord Opep/Russie sur la limitation de la production, une demande mondiale qui a le vent en poupe et des données sur une baisse de la production américaine.
“Les marchés sont portés principalement par le refus de Washington de renoncer aux sanctions contre l’Iran, et la perspective d’un resserrement de l’offre dans un marché aux marges de manoeuvres déjà étroites”, a jugé Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures à Singapour.
“Les observateurs dressent un parallèle avec le Venezuela, où, après les sanctions, les niveaux de productivité ont décliné et il y avait moins d’offre dans un marché resserré”.
Certains analystes ont toutefois estimé que l’Iran pourrait être tenté d’augmenter sa production avant l’entrée en vigueur des nouvelles sanctions tandis que la demande mondiale pourrait être alimentée par d’autres grands producteurs.
Initiée en faveur des entreprises et des institutions : La norme « ISO 26 000 » finalisée par l’IANOR (El Moudjahid)
L’Algérie vient d’accomplir un pas géant dans le domaine de la certification et de la normalisation en faveur des institutions et différents entités économiques. ISO 26 000 relative à la responsabilité civile et sociétale a fait l’objet d’un projet lancé en janvier 2017 par l’Institut algérien de normalisation (IANOR) dans le cadre du programme d’appui à la gouvernance politique et économique financé par l’Union européenne et géré par la P3A. Le projet qualifié «d’intense et de complexe» par le DG de l’Ianor, M. Djamel Hallas, vient d’aboutir après plus d’une année de labeur mené par cet institut du ministère de l’Industrie et ses partenaires européens. Ses résultats matérialisant ses objectifs réalisés à hauteur de 93% ont été révélés hier à l’occasion d’un séminaire organisé et dédié exclusivement à l’implémentation de la norme ISO 26 000. A l’occasion le DG de l’Ianor, relevant précise-t-on du ministère de l’Industrie, a soutenu d’entrée dans son allocution que cette norme traduit le concept traitant des préoccupations d’ordre social, environnemental et économique des institutions et entreprises. Mettant l’accent sur les opportunités de croissance qu’offre l’implémentation de cette norme, il dira qu’ISO 26 000 constitue un «moyen privilégié» pour contribuer efficacement à la réalisation des objectifs du développement durable initiés par les Nations unies à l’horizon 2030. Cette nouvelle norme a nécessairement pour impact d’assurer le renforcement des capacités des institutions algériennes en matière de gestion et de pratique de la responsabilité sociétale dans différents domaines dont ceux de la gouvernance économique et sociale, de la protection de l’environnement et des droits de l’homme suivant les normes internationales. Dans le cadre de la réalisation de ce projet, précise encore le DG de l’IANOR, une dizaine d’experts algériens ont été formés. Ces derniers auront pour principale
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mission d’assurer la formation au profit des organismes algériens désirant acquérir l’ISO 26 000. Autre acquis consacré dans le cadre de la réalisation de cette norme reconnue et adoptée au sein de nombreuses institutions de part le monde, il est question de l&rs

Revue de Presse du 09 mai 2018 Publié le 17/05/2018 à 10:12

Revue de presse
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Mercredi 09 mai 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Une LFC devant le Conseil des ministres dans "une ou deux semaines" (APS) ........ 4
ï‚· PROJET DE LOI DE FINANCES COMPLÉMENTAIRE 2018 : Le président impose une deuxième lecture (L’Expression) ............................................................. 5
ï‚· OUYAHIA INAUGURANT LA FOIRE INTERNATIONALE D'ALGER : "osez l'exportation!" (L’Expression) .................................................................................... 6
ï‚· Ouyahia inaugure la 51e Foire internationale d'Alger (APS) ..................................... 7
ï‚· FIA 2018: participation de 26 pays, dont la Chine en invité d'honneur (APS) .......... 8
ï‚· Baromètre du FCE : amélioration de l’activité économique au mois d’avril (Algérie Eco) ............................................................................................................................. 9
ï‚· L'industrie automobile en Algérie nécessite la confiance et le soutien de tous (APS) ................................................................................................................................... 10
ï‚· Céréales: la production nationale en 2018 supérieure aux années précédentes (APS) ................................................................................................................................... 11
ï‚· Assises de l'agriculture: installation de la commission sectorielle chargée du suivi de la mise en oeuvre des recommandations (APS) ......................................................... 12
ï‚· Sonatrach annonce l’acquisition d’une raffinerie et trois terminaux pétroliers en Italie (TSA) ............................................................................................................... 15
ï‚· Le Brent s’envole, des analystes évoquent un baril à 80 dollars (APS) ................... 16
ï‚· Dégradation de l’autoroute Est-Ouest : Bedoui accuse les conducteurs de poids-lourds (APS) .............................................................................................................. 16
ï‚· 7es assises nationales du commissariat aux comptes : Le contrôle, entre sanction et évaluation (El Moudjahid) ........................................................................................ 17
ï‚· Plus de 80% des diplômés de la formation professionnelle embauchés en moins de 6 mois (APS) ................................................................................................................ 18
ï‚· 1er Forum algéro-britannique de la cybersécurité : vers un partenariat gagnant-gagnant (Algérie Eco) ............................................................................................... 19
ï‚· En partenariat avec l'Université de Saida et des Universités canadiennes: Une Conférence internationale sur l'intelligence artificielle à l'USTO (Le Quotidien d’Oran) ...................................................................................................................... 20
Commerce ............................................................................................................................................................ 21
ï‚· Le marché national approvisionné suffisamment en produits nécessaires durant le Ramadhan (APS) ...................................................................................................... 21
ï‚· Ramadhan: vers la production de 50 millions de litres supplémentaires de lait (APS) ................................................................................................................................... 22
Coopération ......................................................................................................................................................... 23
ï‚· Algérie-Cuba: signature d’un accord de création du Conseil d’affaires mixte (APS) ................................................................................................................................... 23
ï‚· Algérie / Pays-Bas: Vers un accord de non-double imposition (Le Quotidien d’Oran) ................................................................................................................................... 24
ï‚· Commerce extérieur : Les américaines affichent leur scepticisme aux restrictions des importations (Algérie Eco)........................................................................................ 26
ï‚· COOPÉRATION ALGÉRO-US : "L'Algérie est un hub commercial important" (L’Expression) .......................................................................................................... 28
ï‚· Yousfi discute du partenariat industriel et minier avec le vice-président de la Chambre de Commerce américaine (APS) ............................................................... 29
Veille ..................................................................................................................................................................... 30
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ï‚· Les problèmes au Mali peuvent compromettre l’achèvement de la Transaharienne (Algérie Eco) ............................................................................................................. 30
ï‚· AfricInvest lance un nouveau fonds de 120 millions d’euros dédié aux start-up africaines (Algérie Eco) ............................................................................................ 31
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A la une
Une LFC devant le Conseil des ministres dans "une ou deux semaines" (APS)
Une Loi de finances complémentaire (LFC) pour l'exercice 2018 sera présentée en Conseil des ministres dans "une ou deux semaines", a affirmé mardi à Alger le Premier ministre Ahmed Ouyahia.
Selon M. Ouyahia, qui faisait une déclaration à la presse à l'issue de l'inauguration de la 51ème Foire internationale d'Alger, le recours à une LFC a été dicté par la nécessité de faire avancer certains projets dans le cadre d'une situation financière qui reste "difficile".
"Il y aura une loi de finances complémentaire d'abord parce que la situation financière du pays est toujours difficile. Nous travaillons actuellement avec des emprunts", a-t-il observé.
Vue cette situation, la LFC 2018 "ne contiendra pas de crédits (budgétaires) supplémentaires car nous devons veiller à la rigueur budgétaire", a avancé le Premier ministre.
Par contre, cette LFC verra l'augmentation des autorisations de programmes pour "nous permettre de faire avancer quelques projets", a-t-il précisé.
Interrogé sur les mesures prévues dans l'avant projet de loi, il a invité la presse à "être patients et attendre le passage du texte en Conseil des ministres pour avoir les détails".
A propos de la 51ème FIA, M. Ouyahia s'est réjoui de la variété des produits exposés par les producteurs nationaux et de l'orientation accrue de ces derniers vers l'exportation.
"Ce salon permet au grand public de s'assurer de la diversification de l'économie nationale dans différents secteurs. L'économie algérienne n'est pas une économie pétrolière uniquement mais une économie forte capable d'exporter", a-t-il soutenu.
Cette performance de l'économie algérienne "encouragera le Gouvernement à soutenir davantage les entreprises algérienne afin d'impulser l'économie nationale", a assuré le Premier ministre.
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PROJET DE LOI DE FINANCES COMPLÉMENTAIRE 2018 : Le président impose une deuxième lecture (L’Expression)
Le chef de l'Etat prend le temps d'évaluer les conséquences des dispositions contenues dans le projet de la loi de finances complémentaire sur le pouvoir d'achat des Algériens.
Le staff de Ouyahia ne se rendra pas aujourd'hui à la présidence. La réunion du Conseil des ministres, qui était prévue initialement pour ce mercredi, a été reportée, selon un membre du gouvernement. Les raisons de ce report sont liées à la nature du projet de loi de finances complémentaire 2018. Selon notre source, le président veut faire une deuxième lecture du projet de loi avant son passage en Conseil des ministres probablement, mercredi prochain. Ce projet de loi qui prévoit une batterie de taxes fait craindre le pire déjà. Le président va-t-il revoir la démarche du gouvernement? Telle est la question qui reste pendante. Après une loi de finances 2018, vivement critiquée et rejetée par l'opposition, le chef de l'Etat prend le temps d'évaluer les conséquences des dispositions contenues dans ce projet sur le pouvoir d'achat des Algériens. Ces derniers n'ont pas encore avalé la pilule des augmentations induites par la loi de finances de 2018, lesquelles ont sérieusement fragilisé le portefeuille des ménages. Le gouvernement ne doit pas s'aventurer avec le rajout des taxes supplémentaires. Celles-ci doivent être minutieusement étudiées pour éviter toute action de contestation, surtout que la conjoncture ne s'y prête pas. Au dernier tournant de son mandat présidentiel, le président Bouteflika, qui a toujours sauvegardé le caractère social, veut épargner au citoyen lambda de nouvelles charges. Le chef de l'Etat entend s'assurer d'abord de la nature des taxes et des catégories ciblées dans la société pour décider de ce qu'il y a lieu de faire. Dans son document, le gouvernement de Ahmed Ouyahia prévoit d'introduire «une taxe supplémentaire provisoire préventive», qui sera appliquée sur les marchandises finies importées, dont le taux variera de 60% à 200%, afin de protéger la production locale de la concurrence étrangère. L'exonération de la TVA au profit des opérateurs privés ayant lancé en Algérie des usines de montage des véhicules neufs sera annulée, vu qu'elle a causé un préjudice au Trésor public. L'avant-projet de la LFC 2018 réintroduira l'imposition de la TVA de 19% sur les ventes des véhicules neufs. Ce qui risque de revoir à la hausse les prix des véhicules qui donnent déjà le tournis. Il n'y a pas que ça. Le gouvernement compte soumettre l'enregistrement d'une nouvelle carte grise au paiement d'un montant conséquent. L'automobiliste devra payer, désormais, une somme qui variera selon la puissance du véhicule entre 10.000 DA et 20.000 DA. Un droit de timbre de 5 000 DA sera également fixé pour l'acquisition ou le renouvellement du permis de conduire. Ces dispositions vont toucher, sans doute, une large partie de la société, ce qui risque d'embraser le front social qui est déjà sous pression. L'avant-
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projet de loi de finances complémentaire 2018 accorde, pour la première fois en Algérie, le droit de concession des terres agricoles du domaine privé de l'Etat, aux personnes physiques de nationalité étrangère, dans le cadre du partenariat public ou privé. Jusqu'à présent, l'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'Etat est concédé uniquement à la personne physique de nationalité algérienne pour une durée maximale de 40 ans renouvelable, moyennant le paiement d'une redevance annuelle, déterminée par la loi de finances.
En somme, les dispositions contenues dans ce projet n'augurent pas de bonnes choses. Il y a lieu de souligner que la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune a plaidé récemment pour une loi de finances complémentaire pour l'année en cours à l'effet, selon elle, de «corriger la loi de finances 2018 qui consacre une politique d'austérité mortelle et provoque la majorité du peuple». Se référant au contexte régional, la Dame du PT a soutenu que c'est à «l'Etat qu'incombe la responsabilité de réunir les conditions pour immuniser le pays et préserver la cohésion sociale», et ce, par le biais d'une «politique à la hauteur des espérances et des besoins de la majorité, en diminuant les situations de tension».
OUYAHIA INAUGURANT LA FOIRE INTERNATIONALE D'ALGER : "osez l'exportation!" (L’Expression)
Pour le Premier ministre, la LFC est rendue nécessaire compte tenu de la situation difficile que traverse le pays.
«La loi de finances complémentaire 2018 ne contiendra pas de rallonge de budget supplémentaire mais seulement une augmentation des autorisations de programmes structuraux.» C'est ce qu'a précisé le Premier ministre Ahmed Ouyhia à l'issue de sa visite à la 51e Foire internationale d'Alger qu' il a inauguré hier, en compagnie de tous ses ministres et une pléiade d'ambassadeurs de pays accrédités à Alger. Toujours à propos de la LFC 2018 il a annoncé que l'avant-projet sera déposé au Conseil des ministres dans deux semaines. Auparavant, le chef de l'Exécutif a fait le tour des stands en commençant par le pavillon national. A chacune de ses haltes il a pris connaissance du niveau de qualité atteint par des entreprises et leurs perspectives d'avenir. A noter que les responsables des stands visités ont souligné au Premier ministre qu'ils s'inscrivaient dans la perspective de l'exportation. D'autres lui ont signifié qu'ils ont commencé à expédier leur production et que leur clientèle est satisfaite du made in Algeria. Le Premier ministre les a félicités mais il leur a demandé de gagner plus de parts de marché à l'export. «C'est d'ailleurs à votre portée puisque vos produits sont d'un niveau de qualité qui ouvre droit à des parts de marché plus importantes», leur a-t-il signifié. Arrivé sur le stand portant enseigne de la
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marque automobile KIA dont l'usine de montage est implantée à Batna, il a rappelé à l'adresse de ceux qui sont contre l'option de développer des usines de montage dans le pays «que de nombreux pays sont passés par cette phase».
Interpellant le directeur des investissements de Global Group, Boualem Ghaleb, il lui a demandé à ce que le niveau d'intégration au sein de ses usines passe à un niveau plus élevé «ce qui pourrait faire baisser vos prix sortis d'usine qui sont actuellement plutôt chers alors que la clientèle algérienne s'attendait à ce qu'ils soient plus bas de ce que vous proposez», lui a-t-il souligné.
Ghaleb lui a répondu «qu'il s'engageait à élever le taux d'intégration à hauteur de 50% d'ici la fin 2019». Dernier stand national visité par Ahmed Ouyahia celui du Groupe Condor. Et où il a félicité le P-DG du groupe et l'a encouragé à poursuivre sa stratégie de gagner des parts de marché plus importantes sur les marchés africain et européen. Du côté des stands étrangers, notamment chez les Allemands et les Japonais, le Premier ministre a demandé au patron de stand à ce qu'il accorde plus d'intérêt à nouer des contrats de partenariat avec des investisseurs locaux et de les exhorter à contribuer davantage au développement de l'Algérie. Poursuivant sa visite, il s'est rendu sur l'espace réservé à l'Afrique du Sud où là aussi il a indiqué que «nos deux pays ont tout à gagner en développement de leurs échanges commerciaux et de conclure des contrats de partenariat du type gagnant /gagnant».
Notons enfin que le pavillon chinois, pays qui a été choisi comme l'invité d'honneur de cette 51ème édition de la FIA, était l'avant-dernière étape de la visite du Premier ministre. Sur les lieux, il a mis en relief le niveau de coopération entre les deux pays, «en témoigne le nombre important de réalisations effectuées par les entreprises chinoises. Nous allons continuer dans ce sens», a affirmé Ahmed Ouyahia.
Ouyahia inaugure la 51e Foire internationale d'Alger (APS)
La 51ème édition de la Foire internationale d'Alger (FIA), placée sous le thème "le Commerce au service de la production nationale", a été inaugurée mardi au Palais des expositions (Pins maritimes) par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en présence de membres du Gouvernement, de hauts cadres et de diplomates.
Lors de sa première halte au pavillon central où des dizaines d’entreprises algériennes du secteur public et privé exposent, M. Ouyahia a réitéré son appel à l’adresse des opérateurs économiques nationaux pour accentuer l’effort permettant d’accéder aux marchés extérieurs.
Il a, dans ce sens, assuré que l’Etat veille à apporter tout le soutien afin que le produit national puisse trouver place dans les marchés à l'étranger.
Cette édition de la FIA, qui se tient du 8 au 13 mai en cours, enregistre la participation de 704 opérateurs économiques nationaux et étrangers avec
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la Chine, en tant que premier partenaire économique et commercial de l'Algérie, comme invité d’honneur et qui représentée par 58 entreprises.
La participation nationale est marquée par la présence de 350 entreprises algériennes et de 63 entreprises mixtes nées de partenariats avec des opérateurs étrangers.
Par secteurs, l'espace réservé au partenariat est prépondérant avec 63 exposants, suivi des secteurs de l’agroalimentaire (52 entreprises), de l'industrie énergétique et chimique et pétrochimique (60 entreprises), l'électrique et l'électronique (29 entreprises), les industries manufactures (31 entreprises), la mécanique, la sidérurgie et la métallurgie (30 entreprises), les services (49 entreprises) et les grands travaux du bâtiment (99 entreprises).
Un total de 296 exposants étrangers venus de 25 pays d'Afrique, d'Amérique, d'Asie et d'Europe occupent le pavillon officiel de cette édition de la FIA, sur une superficie de 3.829 M2.
Pour ce qui est de la participation étrangère à titre individuel, elle regroupe 20 firmes étrangères sur une superficie de 245 m2, provenant de huit (8) pays que sont la République Tchèque, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, l'Iran, l'Egypte, les Emirats Arabes et l'Arabie saoudite.
FIA 2018: participation de 26 pays, dont la Chine en invité d'honneur (APS)
Plus de 700 opérateurs économiques nationaux et étrangers venant de 25 pays prennent part à la 51ème édition de la Foire internationale d'Alger (FIA) inaugurée mardi par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avec la République populaire de Chine en qualité d'invité d’honneur.
Placée sous le thème "Le Commerce au service de la production nationale", la FIA 2018, qui se tiendra du 8 au 13 mai en cours au Palais des expositions (Alger), connaitra une forte participation nationale avec plus de 410 exposant, dont 143 entreprises du secteur public et plus de 200 sociétés privées, s’ajoutant aux 63 entreprises mixtes nées de partenariats avec des opérateurs étrangers.
Cette 51ème édition de la FIA se caractérise par la participation de la Chine en tant qu'invité d'honneur, une participation qui coïncide avec le 60ème anniversaire de l’établissement des relations économiques entre l’Algérie et la Chine qui préserve sa place comme premier partenaire économique et commerciale de l'Algérie.
Une soixantaine entreprises chinoises représentant les secteurs de l’industrie, de l’électronique, de l’électricité, des télécommunications, de construction, de l’automobile et des hydrocarbures exposent sur une surface de près de 1.500 m2.
Avec sa forte présence, la Chine représente la plus forte participation étrangère a cette 51 édition de la FIA suivie de la Turquie.
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En somme, la participation étrangère enregistre 296 opérateurs représentant 26 pays d'Afrique, d'Amérique, d'Asie et d'Europe, qui exposent sur une surface globale de près de 4.000 m2.
Pour ce qui est de la participation étrangère à titre individuel, elle regroupera 20 firmes étrangères sur une superficie de 245 m2, provenant de huit (8) pays qui sont la République Tchèque, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, l'Iran, l'Egypte, les Emirats Arabes et l'Arabie saoudite.
Par secteurs, l'espace réservé au partenariat sera prépondérant avec 63 exposants, suivi par le secteur de l’agroalimentaire (52 entreprises), l'industrie énergétique, chimique et pétrochimique (60 entreprises), l'électrique et l'électronique (29 entreprises), les industries de manufactures (31 entreprises), la mécanique, la sidérurgie et la métallurgie (30 entreprises), les services (49 entreprises) et les grands travaux du bâtiment (99 entreprises).
Pour rappel, le ministre du Commerce, Said Djellab, avait indiqué, lors d’un point de presse animé conjointement avec l'ambassadeur de la Chine à Alger, Yang Guangyu, que cette édition est "dédiée à la production nationale", avec un thème axé sur le rôle du commerce dans la promotion, le soutien et le renforcement de la production algérienne.
Pour sa part, l'ambassadeur de Chine à Alger a noté que son pays "ne s'est jamais absenté de la Foire internationale d'Algérie, et ce depuis 1967, année de sa première édition".
Selon lui, les entreprises chinoises présentes en Algérie sont prêtes à pérenniser leur présence dans le pays et contribuer à la diversification de l'industrie nationale.
Baromètre du FCE : amélioration de l’activité économique au mois d’avril (Algérie Eco)
L’activité économique tous secteurs confondus à l’exception des industries Hors Agro-alimentaires, a enregistré une reprise durant le mois d’avril 2018 par rapport à mars écoulé, bien qu’elle soit restée dans la zone négative.
En effet, selon l’enquête mensuelle intitulée «Baromètre des Chef d’Entreprises», pour le mois d’avril 2018 en comparaison au mois de mars, «l’ensemble des secteurs d’activité économique a enregistré une amélioration par rapport au mois de mars à l’exception de celui des Industries (Hors IAA)».
Ainsi, selon la même enquête «l’indice de confiance global des chefs d’entreprise (tous secteurs d’activité économique confondus) s’est amélioré de 4 points. Il affiche une valeur -13 au mois d’avril contre -17 au mois de mars».
Dans le détail, il est observé selon le même rapportpour trois secteurs d’activité que,«L’indice de confiance du secteur des Services a enregistré une forte hausse de 16 points, il passe de -18 en mars à -2 en avril. L’indice de confiance des industries Agroalimentaires «IAA»enregistre un
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progrès de 13 points, avec une valeur qui passe de -13 en mars à 0 en avril.L’indice de confiance du secteur BTPH augmente de 5 points. Il affiche une valeur de -16 au mois d’avril contre -21 au mois de mars».
Cette amélioration est portée d’après l’enquête du FCE par plusieurs facteurs. Dont, l’augmentation des Perspectives de productionde 16 points, qui passent de -23 en mars à -7 en avril. Et en particulier pour le secteur IAA (Industries alimentaires). Celui-ci a augmenté de 54 pts (-29 en mars à +25 avril).
Une hausse des Perspectives de l’Emploi de 11 points passant de -13 en mars à -2 en avril. Il en est de même pour le secteur des services dont les perspectives d’emploi a connu une hausse de 18 pts (-18 en mars à 0 en avril).
L’accroissement de 10 pointsdu Carnet de commandes locales, qui passe de -52 en mars à -42 en avril. Cette dernière augmentation est particulièrement remarquable pour les IAA et les Services qui ont enregistré une hausse de respectivement de 46 pts (-71 en mars à -25 en avril) et de 20 pts (-52 en mars à -32 en avril)».
Une baisse au niveau des prix des fournitures industrielles (achats de matières premières, intrants …) de 5 points (69 en mars à 64 en avril).
Par contre le 4èmesecteur celui des Industries (Hors IAA) a baissé de 7 pts par rapport à mars (-14 en mars à -21 en avril).
Concernant l’indice de confiance par régions géographiques, le document du FCE précise que celui-ci, a affiché, pour les régions Centre et Ouest, une hausse par rapport au mois de mars. Ainsi, «pour la région centre, il a progressé de 10 pts (-19 en mars à 9 en avril), et pour la région Ouest la hausse est de 9 pts (-26 en mars à -17 en avril). En revanche, pour la région Est, l’indicea baissé d’un point par rapport au mois précédent (-13 en mars à -14 en avril)», détaille la même source.
Pour l’Union Européenne, le même document indique que «l’indice de confiance de l’UEs’est amélioré de 0,6 point (6 en mars à 6,6 en avril), Ainsi que celui de la France qui a haussé de 2,1 points (1,8 en mars à 3,9 en avril)».
L'industrie automobile en Algérie nécessite la confiance et le soutien de tous (APS)
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Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi a déclaré, lundi à Tlemcen, que l’industrie automobile en Algérie nécessite la confiance et le soutien de tous.
Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya, Youcef Yousfi a souligné que cette confiance se concrétise par la fabrication de véhicules concurrentielles nécessitant des employés de qualité et un coût adéquat et permettant l’exportation.
Il a ajouté que la confiance s'installe avec le respect des délais et des conditions par les sous-traitants et la fourniture d'un service de qualité au consommateur par la chaine qui part de la fabrication jusqu’à la commercialisation et prenant en considération l'exigence du client et sa fidélité au produit algérien.
Le ministre a encore déclaré que cette confiance consiste en la lutte contre la spéculation et la transparence dans la chaine de fabrication dans tous types d’activités.
En visitant la société publique de fabrication des appareils de télécommunications et câbles "SITEL" dans la zone d’activités de Chetouane, Youcef Yousfi a précisé que la fabrication des composants électriques entre dans le cadre de la politique générale d’industrie automobile, à laquelle le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika accorde une grande importance.
L'Algérie dispose de tous les atouts pour développer cette industrie dont l’acier, le fer, le textile, la pétrochimie permettant la fabrication de composantes du véhicule, a-t-il affirmé, soulignant que "l’objectif est de créer des milliers d’entreprises privées en industrie d’accessoires et de composantes de véhicules".
Le ministre a expliqué, dans ce contexte, que chaque véhicule nécessite entre 30.000 et 40.000 de ces composantes permettant de créer 10.000 emplois, tout en rappelant que le gouvernement a accordé de gros avantages à cette industrie.
Le programme de la visite du ministre de l’industrie dans la wilaya comporte l’inspection de plusieurs entreprises industrielles, à l’instar du
groupe "Kherbouche" de fabrication du matériel agricole et production du fourrage concentré aux animaux, le projet de réalisation d’une unité de fabrication de poteaux électriques à Ain Fezza, la société de transformation et d’industrie du papier, une entreprise privée de fabrication de produits pharmaceutiques à Chetouane, une unité de transformation et d'exportation du caroube à Zenata, ainsi que le projet de réalisation d’un parc de jeux et d’attractions à Maghnia.
Céréales: la production nationale en 2018 supérieure aux années précédentes (APS)
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Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a affirmé mardi à Alger, que les données initiales sur la saison moisson-battage pour l'année en cours indiquaient que la production nationale au titre de cette année dépassera les taux enregistrés durant les années précédentes ce qui contribuera à la réduction de la facture d'importation de céréales.
"L'Algérie connait ces jours-ci le lancement de la saison moisson-battage et les données initiales indiquent que la production nationale en 2018 dépassera les taux enregistrés durant les années passées, ce qui confirme que la filière céréalière, outre le renforcement de sa place dans l'économie nationale, contribuera à la réduction de la facture des importations de cette matière vitale", a déclaré le ministre à l'ouverture d'une réunion avec les cadres du ministère et les directeurs du secteur, consacrée au suivi de la mise en oeuvre des recommandations issues des Assises nationales de l'agriculture.
Pour sa part, le secrétaire général (SG) de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), Nacereddine Messaoudi, a indiqué, en marge de cette rencontre, que "le retard accusé dans le lancement de la saison moisson-battage est dû aux perturbations climatique qu'a enregistrés le pays récemment", ajoutant que l'office a recensé 500 sites prêts pour la récolte." Toutes les conditions ont été réunies pour une saison réussie", a-t-il rassuré.
S'agissant du réseau de transport, le SGde l'OAIC a fait savoir que l'office avait mobilisé 1.000 camions au profit des paysans et ce, à travers les coopératives et les unions spécialisées dans le transport.
Evoquant le renouvellement du matériel de moissonnage et de battage, M. Messaoudi a affirmé que les coopératives des agriculteurs et les transporteurs procédaient périodiquement au renouvellement de leurs machines en vue de développer et de moderniser les opérations moisson-battage, relevant qu'un retard a été enregistré concernant 9 projets de stockage qui seront réceptionnés "prochainement".
En ce qui concerne les stocks, le même responsable a indiqué qu'en application des orientations émanant des autorités publiques "l'office dispose d'un stock stratégique permettant l'approvisionnement du marché tout en renouvelant le stock d'une manière périodique".
Assises de l'agriculture: installation de la commission sectorielle chargée du suivi de la mise en oeuvre des recommandations (APS)
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Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi a annoncé, mardi, l'installation de la commission sectorielle chargée du suivi de la mise en oeuvre des recommandations, ayant sanctionné les ateliers préliminaires des assises nationales de l'agriculture et qui permettront de mieux définir les perspectives de développement du secteur, pour contribuer davantage à la diversification de l'économie nationale et garantir une croissance permanente des activités de l'agriculture, des forêts, de la pêche et de l'aquaculture.
Présidant l'ouverture d'une rencontre avec les cadres du ministère et les directeurs du secteur, consacrée au suivi de la mise en oeuvre des recommandations des assises nationales de l'agriculture, le ministre a annoncé l'installation officielle de la commission sectorielle chargée de la mise en oeuvre des orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ainsi que des recommandations ayant sanctionné les ateliers préliminaires de ces assises, ajoutant que "la commission soumettra son rapport périodique, étayé de chiffres et de documents, sur les réalisations accomplies".
Le ministre a indiqué que les ateliers lancés par le ministère, au terme des travaux des assises nationales sur l'agriculture, organisées le 23 avril dernier, sous le slogan "l'agriculture au service de la souveraineté nationale", "ne donnera ses fruits qu'à travers la conjugaison des efforts de tous et le suivi des méthodes modernes, dans la gestion des affaires du secteur", appelant tous les cadres du secteur à "s'organiser, à classer leurs priorités et à entamer le travail". Les autres secteurs qui ont participé aux assises "nous rejoindront très prochainement", a-t-il ajouté.
Il a souligné que les orientations du président de la République et les 86 recommandations issues des neuf ateliers constitueront "la base de la feuille de route qui sera élaborée avec la participation de tous les secteurs et partenaires et qui orientera le secteur de l'agriculture dans la prochaine étape".
La future feuille de route s'articulera sur plusieurs points et objectifs à atteindre, en particulier l'augmentation de la production agricole nationale, de la pêche et de l'aquaculture, ainsi que du taux de couverture des besoins du marché national en produits agro-alimentaires, a fait savoir M. Bouazghi.
Elle vise également à poursuivre la politique de développement du monde rural et à en faire "le principal moteur" du développement agricole dans le pays, en assurant tous les moyens d'appui et d'accompagnement, en garantissant les conditions de vie décente à la population, en maintenant
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l'appui financier aux agriculteurs et éleveurs et en assurant un meilleur accompagnement en matière de sécurité sociale et d'assurances.
Ces recommandations tendent également à inciter les jeunes à une plus grande participation aux activités agricoles lucratives, tout en assurant l'appui financier nécessaire et la maitrise continue et croissante des nouvelles technologies et des niveaux de formation et d'apprentissage, outre l'encouragement des investisseurs et des porteurs de projets, désirant investir dans le domaine forestier et l'aquaculture, de manière à contribuer à la promotion de ces économies et à la valorisation du patrimoine naturel et écologique, a-t-il souligné.
Le ministre a mis l'accent sur la nécessité d'oeuvrer à promouvoir l'investissement privé, à travers la libéralisation de l'initiative et des potentialités, la simplification des procédures et la levée des obstacles, tout en encourageant les investisseurs engagés dans les différents programmes de développement, qu'il s'agisse de la valorisation des exploitations modèles, de la création d'entreprises d'aquaculture ou de valorisations des forêts.
Parmi les principaux points de la feuille de route, M. Bouazgui a cité la poursuite "avec constance et détermination", de l'assainissement du dossier du foncier agricole, en collaboration avec les walis et les collectivités locales, à travers le règlement des cas en suspens et la lutte contre le phénomène de détournement des terres agricoles, appelant, à ce titre, "tous les bénéficiaires d'assiettes foncières agricoles, toutes formules confondues, à lancer leurs activités".
Il sera question, lors de la prochaine phase, du parachèvement du programme de valorisation et de promotion de l'irrigation à travers l'intégration de techniques d'irrigation modernes et l'exploitation permanente des ressources en eaux, à travers toutes les wilayas du pays, en vue d'étendre la surface des terres irrigués, améliorer et maitriser la gestion du réseau logistique et de distribution des produits agroalimentaires, outre l'encouragement des industriels du domaine de la transformation à investir dans les systèmes modernes permettant l'amélioration et la promotion du produit agricole national "qui est en nette hausse, d'une saison à une autre", a précisé le ministre.
Il s'agit également de la régulation des mécanismes d'encouragement à l'exportation de produits agricoles "de qualité", à l'activation du système d'étiquetage national et la consécration du "label algérien" pour investir les marchés extérieurs, outre l'activation des conseils interprofessionnels, et leur contribution à la régulation du marché national et au développement du produit agricole.
Les assises nationales de l'Agriculture: un évènement phare dans l'histoire du secteur
Par ailleurs, Le ministre a salué la réussite des assises nationales de l'agriculture auxquelles ont pris part plus de 7.000 participants dont des agriculteurs, des éleveurs, des opérateurs économiques, des investisseurs, des porteurs de projets, des représentants de plusieurs secteurs et organisations (finances, ressources en eau, industrie et mines,
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commerce, banques, assurances, centres de recherche et partenaires sociaux), des organisations patronales et des institutions internationales.
Qualifiant ces assises d'"évènement phare dans l'histoire du secteur", qui constitueront un nouveau départ pour ce secteur, avec ses trois (03) filières: agriculture, forêts et pêche, M. Bouazghi a indiqué que cette manifestation permettra de proceder à une autoévaluation, de remédier aux insuffisances et de lever les obstacles rencontrés sur le terrain par l'agriculteur, l'éleveur, et le pêcheur, tout en les mobilisant en vue de contribuer à la nouvelle politique agricole, relever les défis et adhérer au programme du président de la République.
Aussi, il a mis en avant l'importance du secteur agricole et de la pêche, de par un cout de production avoisinant les 3.600 milliards DA, un PIB en hausse, estimé à 12,3% et un taux de croissance de près de 8%, grâce aux programmes bénéficiant aux populations rurales y compris de logement, le raccordement aux réseaux de gaz , d'électricité et d'eau potable, les infrastructures de base, les liaisons routières, la mobilisation des ressources en eau, la lutte contre la désertification, la relance des programmes de reboisement et d'autres ayant été appréciés par les citoyens.
Organisées sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, les Assises nationales de l'agriculture avaient pour objectif de réfléchir avec l'ensemble des partenaires et intervenants sur les questions importantes en matière de politiques agricole, rurale et de pêche.
Neuf (09) ateliers avaient été consacrés, à cet effet, pour débattre les questions liées au foncier agricole, la ressource hydrique, la valorisation des produits agricoles et agroalimentaires, l'exportation des produits agricoles, la formation et l'innovation, l'organisation professionnelle et interprofessionnelle, le financement et les investissements agricoles et agroalimentaire, le développement rural et l'économie forestière, ainsi que le développement de la pêche et de l'aquaculture.
Sonatrach annonce l’acquisition d’une raffinerie et trois terminaux pétroliers en Italie (TSA)
Sonatrach va racheter la raffinerie d’Augusta en Sicile (Italie) ainsi que trois terminaux pétroliers en Italie. L’annonce a été faite ce mercredi 9 mai par Abdelmoumen Ould Kaddour, PDG de la compagnie dans un entretien au journal français Les Echos. La raffinerie appartenait à Exxon.
«Cette acquisition est notre premier grand projet d’envergure internationale », se félicite Abdelmoumen Ould Kaddour qui annonce une stratégie de développement à l’étranger.
La raffinerie d’Augusta assurera un débouché pour le brut algérien tout en améliorant le ravitaillement de l’Algérie en carburants. « Cela nous
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donnera plus d’autonomie et coûtera moins cher car nous contrôlerons toute la chaîne », assure Abdelmoumen Ould Kaddour.
Un projet avec Total
Abdelmoumen Ould Kaddour annonce également le lancement prochain avec le géant français Total d’une usine pétrochimique à Arzew, près d’Oran. « Ce sera la première unité de production de propylène et de polypropylène d’Algérie, souligne le PDG. L’essentiel sera exporté vers l’Europe ».
Ce nouveau partenariat est possible maintenant que les deux compagnies ont soldé leurs différends (en 2016, Total avait lancé une procédure contentieuse contre le groupe algérien), explique Les Echos.
Le Brent s’envole, des analystes évoquent un baril à 80 dollars (APS)
Les cours de pétrole sont en forte hausse, ce mercredi matin, au lendemain de l’annonce de Donald Trump sur le nucléaire iranien. Vers 7h30, le Brent, référence pour le pétrole algérien, progressait de 0,68% à 76,48 dollars, après avoir touché un plus haut à 76,73.
Certains analystes évoquent désormais la possibilité d’un baril à 80 dollars. La hausse est également alimentée par la crise au Venezuela, l’accord Opep/Russie sur la limitation de la production, une demande mondiale qui a le vent en poupe et des données sur une baisse de la production américaine.
“Les marchés sont portés principalement par le refus de Washington de renoncer aux sanctions contre l’Iran, et la perspective d’un resserrement de l’offre dans un marché aux marges de manoeuvres déjà étroites”, a jugé Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures à Singapour.
“Les observateurs dressent un parallèle avec le Venezuela, où, après les sanctions, les niveaux de productivité ont décliné et il y avait moins d’offre dans un marché resserré”.
Certains analystes ont toutefois estimé que l’Iran pourrait être tenté d’augmenter sa production avant l’entrée en vigueur des nouvelles sanctions tandis que la demande mondiale pourrait être alimentée par d’autres grands producteurs.
Dégradation de l’autoroute Est-Ouest : Bedoui accuse les conducteurs de poids-lourds (APS)
Au troisième jour de sa visite de travail dans la wilaya de Sétif, le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, a imputé les dommages subis par l’autoroute Est-Ouest aux camions, incriminant plus particulièrement les camions des carrières.
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«Un message a été envoyé à tous les secteurs pour dire que la Délégation nationale de la prévention routière, en coordination avec le ministère des Transports et des Travaux publics, prendra des mesures strictes pour que toutes ces infrastructures réalisées à coups de milliards de dinars devront être respectées », a déclaré le ministre de l’Intérieur.
« Je parle de l’autoroute Est-Ouest qui, aujourd’hui, commence à pâtir du manque de respect de certains, notamment les conducteurs de camions qui ne respectent pas les limitations de poids », a ajouté Noureddine Bedoui qui a annoncé que « des mesures strictes seront adoptées pour organiser ce secteur ».
7es assises nationales du commissariat aux comptes : Le contrôle, entre sanction et évaluation (El Moudjahid)
« Le contrôle est une chose indispensable. Ce n’est pas uniquement un moyen de sanctionner, mais d’évaluer et d’améliorer la gestion de nos ressources, aussi bien publiques que privées», a déclaré, dimanche à Constantine, le directeur général de la comptabilité au ministère des Finances, Ghanem Mohamed Larbi, et d’expliquer : « Il y a 7 ou 8 ans, lorsqu’on évoquait la Cour des comptes, les gens pensaient directement à la prison, mais après la présentation devant l’Assemblée populaire nationale de la loi de règlement budgétaire, on a commencé à comprendre qu’il y avait des recommandations pour mieux gérer, et non pas pour sanctionner.» S’exprimant en ouverture des 7es Assises nationales du commissariat aux comptes, organisées sur le thème «Le commissaire aux comptes, partenaire des institutions publiques», lesquelles se sont déroulées à l’auditorium Mohamed-Seddik-Benyahia de l’université Mentouri, le représentant du ministre a indiqué que le commissaire aux comptes se devait d’étendre son périmètre d’intervention en investissant davantage les entités publiques, et ce en passant de la simple révision comptable à un full-audit intégrant toutes les fonctions opérationnelles de celles-ci. «L’introduction de la comptabilité générale et de la comptabilité analytique constitue un outil d’information financière important, notamment dans l’évaluation de la production intérieure brute, qui constitue la base pour la détermination de l’assiette fiscale et de nombreuses taxes sont les entités sont redevables vis-à-vis de l’État», dit-il. M. Ghanem a également soulevé la question de la formation, en se montrant rassurant quant au démarrage, «dans les meilleurs délais, de l’Institut de formation des professionnels de la comptabilité, dont la création a été initiée par les pouvoirs publics». Intervenant après celles organisées à Alger, Oran, Annaba, Tamanrasset, Béjaïa et Tlemcen, ces Assises ont regroupé quelque 800 participants, essentiellement des commissaires aux comptes, mais également des cadres comptables et
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financiers, des dirigeants d’entreprises des secteurs public et privé, ainsi que des cadres élus aux Assemblées locales.Au registre de la participation étrangère, il y a lieu de noter celle de Raouf Ghorbel (Tunisie), Issam El-Maguiri (Maroc), Jean-Michel Moreau (France) et Kinimi Lefaria (Afrique du Sud), qui ont chacun relaté l’expérience de leurs pays respectifs en matière de contrôle des institutions publiques. De leur côté, les anciens députés et présidents d’APC et d’APW sont revenus sur la gestion des dites institutions en Algérie. Pour le président du Conseil national de la Chambre nationale des commissaires aux comptes (CNCC), Larbi Redjimi, l’objectif de ces assises consiste à dégager des propositions pour les pouvoirs publics sur la gestion des institutions publiques, ainsi que le contrôle permanent auquel les commissaires aux comptes souhaiteraient les assujettir. Des ateliers ont été mis sur pied, lors de la seconde journée, portant, notamment, sur «Les IPSAS, outil de nouveau management public», « Les procédures analytiques», «La continuité d’exploitation» et «Le commissariat aux comptes et l’accès à la profession».
Plus de 80% des diplômés de la formation professionnelle embauchés en moins de 6 mois (APS)
Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a indiqué mardi à Alger que plus de 80% des diplômés des Instituts de la formation professionnelle inscrits à l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) sont embauchés en moins de six (6) mois.
Répondant aux questions des membres du Conseil de la nation sur le projet de loi relatif à l'apprentissage, présenté plus tôt, le ministre a précisé que "83% des demandeurs d'emploi diplômés des Instituts de la formation professionnelle sont embauchés en moins de six (6) mois", selon les chiffres publiées par l'ANEM en novembre 2017, qualifiant ces statistiques d'"encourageantes".
Il a ajouté que "63% des porteurs de projets financés par l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ) en 2017 sont également des diplômés des Instituts de la formation professionnelle".
"Quelque 250.000 diplômés sortent chaque année des Instituts de la formation professionnelle dans les différentes spécialités", a fait savoir M. Mebarki, précisant que la nomenclature de la formation professionnelle "compte 442 spécialités, mises en place an coordination avec les opérateurs économiques".
Concernant la proposition de modification de l'âge minimum (15 ans) requis pour pouvoir s'inscrire dans un institut de la formation et de l'enseignement professionnel, le ministre a souligné que "même si la loi interdit l'expulsion des élèves de moins de 16 ans, de nombreux élèves quittent l'école avant cet âge, ce qui a amené le Gouvernement à
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rechercher des solutions, dont l'intégration de cette catégorie dans le secteur de la formation professionnelle".
1er Forum algéro-britannique de la cybersécurité : vers un partenariat gagnant-gagnant (Algérie Eco)
Le premier Forum algéro-britannique de la cybersécurité s’est tenu ce mardi au Centre international de Conférences (CIC) et les travaux du forum se poursuivront demain.
A cette occasion, son Excellence monsieur l’Ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie, Barry Lowen, a indiqué que «la technologie a changé notre vie et son impact a évolue d’une manière inimaginable. Nous avons vu l’impact des incidents et attaques cybernétiques qui ont touché des secteurs sensibles. De ce fait, nous avons développé des stratégies de protection contre ces attaques ».
Evoquant les actions prises par son pays pour lutter contre la cyber criminalité, M. Lowen a rappelé la création en 2016 du centre national de cybersécurité, le NCSC, qui, selon l’Ambassadeur, « a enregistré depuis sa mise en service en 2016 plus de 800 cas d’attaques cybernétiques et 54 millions de tentatives d’attaques par mails », ajoutant « le Royaume-Uni a une expérience avérée dans le domaine de la cybersécurité et aujourd’hui est l’occasion d’identifier les opportunités pour travailler ensemble et j’espère que cela sera un partenariat gagnant-gagnant ».
De son côté, M. Abderrahmane Benkhalfa, expert économique, a indiqué que « le mouvement de numérisation des données en Algérie a été durant les 3 dernières années très fort, mais nous avons connu une inversion par rapport à d’autres pays : la numérisation de la data et de l’information a commencé en Algérie dans les données souveraines avant de s’étendre au données économiques ».
M. Benkhalfa pense que « dans le domaine économique, les transactions financières peuvent être demain la cible des attaques cybernétiques », ajoutant « les échanges par internet sont limités, puisque nos entreprises échanges peu à travers la toile ».
Il a rappelé que le gouvernement à adopté un texte sur la signature électronique et sur le e-commerce, « mais le texte a précédé la pratique », ajoutant « actuellement, les échanges papier sont encore
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dominants, les échanges par le biais de la toile n’ont pas beaucoup évolué et ils ne présentent pas encore un risque important ».
Pour M. Benkhalfa, « nous sommes à la veille d’un grand marché de transactions à distance, où il n’y a plus de contact entre le donneur d’ordre et le bénéficiaire. Les flux internationaux et les flux qui sont menacés quand il s’agit des flux transfrontaliers, sont encore limités », poursuivant « nous sommes moins exposés en termes de flux transfrontaliers sur le plan des transactions, le marché est encore captif, mais il reste limité ».
Par ailleurs, M. Sofiane Chafai, consultant en cybersécurité, a bien illustré, lors de son intervention, l’impact des attaques cybernétiques sur les entreprises. Selon M. Chafai, « dans 70% des cas, les cyber-attaques se traduisent par une interruption des activités de l’entreprise », ajoutant «en cas d’attaque, il est difficile de savoir si le problème a été résolu et de se dire qu’on est dans une phase de reprise ».
Décrivant la nature des cyber-attaques, M. Chafai, a indiqué qu’« elles sont polymorphiques, elles changent et peuvent venir de n’importe quel pays », tout en estimant que « les entreprises et les organisations ont une mauvaise appréciation de l’exposition à cette menace. Elle est mal comprise par les chefs d’entreprises et les directeurs de banques ».
M. Chafai a cité des exemples d’entreprises et d’organisation qui ont été victimes d’attaques cybernétiques comme le système swift, il y a deux ans, le constructeur automobile français, Renault, la banque centrale de Russie.
De son côté, M. Yacine Hidouche, responsable à l’Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT), a indiqué que «la cybersécurité constitue aujourd’hui un événement très important, notamment pour tous les ministères qui mettent beaucoup d’efforts concernant les systèmes d’information », poursuivant « les cybers attaques sont devenues aujourd’hui plus sophistiquées, ainsi nous devons nous investir davantage ».
En partenariat avec l'Université de Saida et des Universités canadiennes: Une Conférence internationale sur l'intelligence artificielle à l'USTO (Le Quotidien d’Oran)
La Conférence internationale sur l'intelligence artificielle et ses applications s'est ouverte, hier, à l'Université des Sciences et de la Technologie d'Oran ‘Mohamed Boudiaf', USTO, sous le slogan «Oran ville intelligente». Celle-ci est organisée en partenariat avec l'Université de Saida ‘Moulay Tahar', l'Université de Concordia et l'Université de Régina, au Canada, a indiqué, hier, M. Boudia responsable de la cellule d'information, de la communication et porte-parole de l'Université USTO. Le but de ces journées, dédiées à l'informatique et ses applications est de
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rassembler les différents acteurs afin de débattre de la problématique de l'intelligence artificielle et ses applications.
L'intelligence artificielle a pour but de faire par une machine des tâches réputées intelligentes en s'inspirant du fonctionnement perceptif et cognitif humain.
Elle est amenée à formaliser le savoir et les connaissances et à mécaniser les raisonnements dans les domaines de l'activité humaine, a indiqué le responsable. Les méthodes et techniques mises en oeuvre sont variées, pluridisciplinaires et souvent complémentaires: modèles symboliques fondés sur des connaissances, réseaux neuromimétiques, modèles stochastiques.
L'intelligence artificielle a permis, au cours des dernières années, de mettre au point des applications pratiques résolvant des problèmes réels, dans des domaines très divers tels que l'aide à la décision, le diagnostic, l'interprétation de signaux, la reconnaissance de la parole, le traitement du langage écrit, la robotique, l'interprétation d'images et la vision par ordinateur, les jeux, le réglage de machine, la conduite de processus industriels, etc.
Plus de 45 communications issues des universités nationales et internationales sont présentées, durant les trois jours de ce carrefour scientifique, a ajouté le responsable et de préciser que cette conférence dont le sujet est d'actualité, va permettre, également, une adéquation entre la formation supérieure et les besoins de l'entreprise en matière de nouvelles technologies et la création des passerelles entre les mondes scientifique, industriel et entrepreneurial. Pour cette 6ème édition, la journée d'hier a été, entièrement, dédiée aux doctorants et a été animée par d'éminents professeurs nationaux et internationaux. Notons que parmi les axes du débat figurent le ‘Data Mining', apprentissage machine, communication sans fil etc.
Commerce
Le marché national approvisionné suffisamment en produits nécessaires durant le Ramadhan (APS)
Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a assuré, mardi à Alger, que

Revue de Presse du 08 mai 2018 Publié le 08/05/2018 à 14:34

الثلاثاء 08 ماي 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلفان فوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
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الفهرس
 الافتتاحية 4
التقى بمجموعة من المتعاملين في القهوة والكاكا و من كوت ديفوار ............................. 4
حداد: “الحكومة تشجع كل مبادرات الشراكة والاستثمار ” )وقت الجزائر( ................... 4
كوندور تشتري شركة “ألفير” الفرنسية في الجزائر)تي آس Ø£( 5
شيخون يرحب بقرا ر تعديل قانون المحروقات : .......................................................... 5
شراكات جزائرية - أمريكية مرتقبة في مجال الطاقة )المساء( 5
قيطوني يدع و المؤسسات الأمريكية للمشاركة في المناقصات المقبلة )المساء( ............... 5
بدوي يؤكد على الأهمية التي توليها الدولة لتنمية المناطق النائية )واج( ..................... 5
نحوانتاج 50 مليون لت ر إضافية من مادة الحليب خلال شه ر رمضان )واج( ................ 6
تيارت : تسليم لعدد من الهيئات 409 سيارة من علامة "مرسيدس بنز" منتجة بمصنع
عين بوشقيف )واج( 7
صناعة السيارات في الجزائ ر تحتاج إلى الثقة ودعم الجميع ) وزير( )واج( .................. 8
إقبال كبي ر لمهنيي القطاع الفلاحي على فعاليات الصالون الوطني حول تربية الماع ز
)واج( 9
" الشروق" تنقل كواليس نزاع مواطنين مع الإدارة بسبب التعويضات ......................10
“ حرب العقّار” Ù„
Ù‘
تعط مشاريع بالملايي ر عب ر الولايات ! )الشروق أونلاين( ....................... 10
الحكومة تأم ر بإحصاء الشباب البطال في البلديات .................................................13
بدوي : هدم كل البنايات الفوضوية المشيدة دون رخصة )واج( 13
قال
إن الشفافية ستخلق الثقة .. ..........................................................................13
يوسفي: مرصد لمراقبة أسعا ر السيارات قريبا )الشروق أونلاين( 13
النادي الإقتصادي الجزائري يشكك في المشروع .....................................................14
“ هذا ما ينقص مصانع تركيب السيارات في الجزائر ”! )الشروق أونلاين( ................... 14
 بنوك/مالية/تأمينات .................................................................................................15
راوية عرض أمام لجنة البرلمان الصيغة المستحدثة لقوانين المالية ...........................15
إجراءات جديدة في الاعتمادات المالية وتسيي ر النفقات )الشروق أونلاين( ................. 15
اعتماد الموازنة انطلاقا من أهداف محددة سلفا وليس حسب طبيعة المصاريف ...... 15
راوية يتطرق للشراكة الاقتصادية مع أمريكا )الخب ر أونلاين( 16
 تعاون وشراكة ............................................................................................................16
الجزائ ر "أول بلد عربي يقيم علاقات شراكة إستراتيجية مع الصين من هذا المستوى " واج( ......... 16
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وزي ر الشؤون الخارجية الهولاندي في زيارة عمل الى الجزائ ر ابتداء من يوم الثلاثاء )واج( ............ 18
 تجارة .............................................................................................................................19
نفط: سع ر سلة خامات أوبك قرب 71 دولارا للبرميل )واج( 19
 يقظة إعلامية ................................................................................................................19
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الافتتاحية
التقى بمجموعة من المتعاملين في القهوة والكاكاو من كوت ديفوار
حداد: “الحكومة تشجع كل مبادرات الشراكة والاستثمار ” )وقت الجزائر(
أكد رئيس منتدى رؤساء المؤسسات، علي حداد، أن المتعاملين الاقتصاديين الجزائريين يملكون كل الإمكانيات للتوجه
إلى الأسواق الإفريقية لتسويق منتوجات بالجودة والكمية اللازمة، وهي الآليات التي ستسمح للمستثمرين والمقاولين
الجزائريين بتسهيل تواجدهم بقوة للاستثمار في القارة السمراء .
أوضح حداد أمس، خلال اجتماع جمعه برجال أعمال من كوت ديفوار، يمثلون شعب القهوة والكاكاو بمقر منتدى
رؤساء المؤسسات بالعاصمة، أن الحكومة تدعم كل المبادرات التي تصب في صالح الاقتصاد الوطني وتشجيع خلق
الاستثمارات سواء بالجزائر أو في الخارج قائلا: “بعد عودتي من المنتدى الاقتصادي الإفريقي للمديرين التنفيذيين الذي
نظم قبل شهرين في كوت ديفوار، عرضت على السلطات الجزائرية العراقيل التي تواجه المستثمرين الجزائريين والأجانب
في تطوي ر حجم المبادلات، منها النقل والتحويلات المالية، وفي هذا الإطار، أشار حداد أن العمل جاري لوضع خط جوي
مباشر بين الجزائر وابيجان، لتسهيل نقل السلع والبضائع وكذا وضع شبكة بنكية بين الجزائر وكوت ديفوار، لتفادي
كل المعوقات الإدارية فيما يخص تعزيز المبادلات .
وأضاف حداد، أن الجزائر اليوم أضحت تميزها ديناميكية جديدة خاصة في الجانب الاقتصادي وهذا منذ 2015 ،
بدليل المؤسسات التي توفر منتوجات وخدمات بجودة وأسعار تنافسية بالنسبة للمنتوجات الأجنبية المتوفرة في الأسواق
الإفريقية . أما فيما يخص الشراكة بين الجزائر وكوت ديفوار في بعض الشعب، على غرا ر القهوة والكاكاو، أشار حداد أن المستهلك
الجزائري يعي جيدا ماذا يستهلك وبأسعار تتناسب وجودة المنتوج، ما يتطلب حسبه تكريس الاتفاقيات بين المتعاملين
وتعزيز العلاقات التجارية بما يخدم مصالح السوقين في إطار شراكة رابح- رابح.من جهتهم، عبر مجموعة من المستثمرين
الجزائريين في مجال القهوة، أن التعامل مع كوت ديفوار في هذه الشعبة تعرقله مجموعة من الصعوبات، أولها الجودة
في المنتوجات التي تتغير في كل مرة، عكس ما تقدمه بلدان أخرى مصدرة للقهوة كفيتنام مثلا، إضافة إلى ضرورة إلغاء
الوسطاء في المعاملات بين البلدين في هذا المجال الذين يتحصلون على هامش ربح في عمليات تصدير القهوة، والتي
يمكن أن تلغى شرط تسهيل تنقل السلع بين البلدين . وكان رئيس منتدى رؤساء المؤسسات علي حداد، قد ناقش خلال
مشاركته في المنتدى الاقتصادي الإفريقي للمديرين التنفيذيين بساحل العاج، السبل الكفيلة لرفع حجم المبادلات
التجارية بين الجزائر وكوت ديفوار، خاصة فيما يخص تنقل السلع، أين نال النقل البحري حصة الأسد، باعتباره
وسيلة هامة لإدخال المنتوجات، ما يتطلب -حسب حداد- إعادة النظر في كيفية تقليص الآجال لتصدير المنتوجات
الجزائرية نحو أبيجان .
5
كوندور تشتري شركة “ألفير” الفرنسية في الجزائر)تي آس Ø£(
تمكن مجمع كوندور من شراء شركة “ألفير ” المتواجدة بالجزائر، وهي فرع للشركة الفرنسية “فيراليا”ØŒ وفقا لما أعلنت
عنه الشركة الأم اليوم الاثنين 7 ماي، على موقعها الرسمي على الانترنت .
ولم تعلن الشركة عن القيمة المالية للعقد، غير أن كوندور سيستحوذ على كل نشاطات الشركة .
وتقع شركة ” ألفير” في وهران، حيث توظف نحو 360 شخصا، وهي متخصصة في تصنيع القا رورات والأواني الزجاجية
الموجهة لصنع العصائر والمنتجات الغذائية في الجزائر، بحسب ما أوضحته الشركة الأم .
شيخون يرحب بقرار تعديل قانون المحروقات :
شراكات جزائرية - أمريكية مرتقبة في مجال الطاقة )المساء(
عبّ ر رئيس المجلس الجزائري الأمريكي للأعمال إسماعيل شيخون، عن ترحيبه بقرا ر تعديل قانون المحروقات، مشيرا
إلى ضرورة جعل قطاع النفط الجزائري أكث ر جاذبية لجلب استثمارات أمريكية أكثر في هذا المجال الحيوي بالنسبة
لبلادنا . وقال السيد شيخون، في تصريحات أدلى بها أمس، للاذاعة الوطنية، إن اللجوء إلى تعديل قانون المحروقات
ولاسيما إعادة النظر في الجباية البترولية ضروري لأن الأسعار لم تعد في مستوى ال 120 دولا را للبرميل كما في السابق.
المخاطر « كما لمح في حديثه إلى ضرورة تقاسم أعباء الاستكشافات بين الطرفين الجزائري والأمريكي، مرجعا ذلك إلى
التي تتحمّلها الشركات الأمريكية خلال عمليات الاستكشاف والتي قد تكون غير مثمرة في بعض الأحيان » الجيولوجية .
وفي السياق أعلن عن قدوم عدد من ممثلي شركات أمريكية لاحقا لإبرام اتفاقيات شراكة في مجالات الطاقات المتجددة
را أن هذا
Ù‘
والاستكشاف في عرض البحر وكذا المحروقات غير التقليدية، مذك يستجيب للسياسة الأمريكية الجديدة التي
تسعى إلى الاستثمار بقوة في القارة الافريقية .
أما في القطاعات خارج المحروقات فإن السيد شيخون، اعتبر أن نقص الاهتمام الأمريكي بها راجع إلى عوامل ذات
علاقة بمناخ الاستثما ر ولاسيما البيروقراطية .
قيطوني يدعو المؤسسات الأمريكية للمشاركة في المناقصات المقبلة )المساء(
أعرب وزير الطاقة مصطفى قيطوني عن أمله في رؤية المؤسسات الأمريكية تشارك في المناقصات التي يستعد قطاعه
لإطلاقها مستقبلا في ميدان المحروقات .
وتطرق الوزير خلال محادثاته أول أمس، مع وفد من غرفة التجارة للولايات المتحدة الأمريكية يقوده نائب رئيس الغرفة
مايرون بريانت بحضور سفير الولايات المتحدة الأمريكية في الجزائر جون ديروش ي، إلى فرص الشراكة والاستثمار بين
البلدين في ميدان الطاقة، لاسيما في ميدان المحروقات )ما قبل وما بعد الإنتاج( والطاقات المتجددة، حيث أعرب
الطرفان عن أملهما في تطوير مشاريع وخبرات من شأنها ضمان تحويل المهارة التكنولوجية في هذه الميادين .
كما بحث الطرفان حسب بيان لوزارة الطاقة، واقع علاقات التعاون بين الجزائر والولايات المتحدة الأمريكية في ميدان
واتفقا بالمناسبة على اتخاذ مبادرات لأجل تنظيم لقاءات .» الضاربة في التاريخ والممتازة « الطاقة واصفا هذه العلاقات ب
بين المتعاملين الاقتصاديين للبلدين لأجل تقوية وتعزيز ديناميكية الشراكة الجزائرية - الأمريكية في مختلف ميادين
قطاع الطاقة .
الاهتمام القوي « وأشار بيان الوزارة في نفس السياق إلى أن السيد بريانت أعرب عن » للمؤسسات الأمريكية بالسوق
الجزائرية والتي تأمل حسبه في تحقيق استثمارات في مختلف قطاعات الاقتصاد الوطني .
بدوي يؤكد على الأهمية التي توليها الدولة لتنمية المناطق النائية )واج(
6
أكد وزير الداخلية والجماعات المحلية و التهيئة العمرانية نور الدين بدوي اليوم الاثنين ببلدية بني ورتيلان الواقعة
على بعد 84 كلم )شمال سطيف( على الأهمية التي توليها الدولة لتنمية المناطق النائية.
و أوضح السيد بدوي خلال اليوم الثاني من زيارة العمل التي يقوم بها إلى ولاية سطيف رفقة وزير الموارد المائية حسين
نسيب بأن "المسار التنموي بالب لاد ليس له حدود وسيتواصل ليشمل جميع أرجاء الوطن".
وفي هذا السياق، أضاف الوزير بأن البرامج التنموية الشاملة في مجالات الصحة والتربية والتزود بالمياه الصالحة للشرب
وكذا إنجاز الطرقات "ستكون لفائدة جميع المواطنين وبخاصة أولئك القاطنين بالمناطق النائية".
وبعدما أكد على أن الديناميكية التنموية التي تطمح لها البلاد لا يمكن تجسيدها دون تضافر جهود الجميع أشار الوزير
إلى أن رئيس الجمهورية السيد عبد العزيز بوتفليقة "عمل ولا يزال يعمل من أجل تكريس البعد الاجتماعي للدولة الذي
يترجمه التكفل بانشغالات واهتمامات المواطنين".
وأشرف السيد بدوي الذي كان برفقة السيد حسين نسيب ببلدية عين القراج ) 60 كلم شمال سطيف( على انطلاق
ورشة الأشغال لمشروع التزويد بالمياه الصالحة للشرب لفائدة 6 بلديات بشمال عاصمة الهضاب العليا انطلاقا من
سد تيش ي حاف )بجاية( يندرج ضمن مشروع التحويلات الكبرى للمياه التي أقرتها السلطات العمومية للاستجابة
للاحتياجات المعبر عنها في مجال المياه الصالحة للشرب وتدعيم التنمية بهذه المناطق النائية.
وقد تطلب هذا المشروع الذي سيشمل كذلك بلديات بني ورتيلان وعين القراج وقنزات وبني موحلي استثمارا عموميا
بقيمة 76 مليار دج من أجل إنجاز 72 كلم طولي من شبكة المياه و 10 محطات للضخ حسب الشروح المقدمة بعين
المكان.
وبمجرد استكمال أشغال إنجاز هذا المشروع سيسمح بتوفير المياه الصالحة للشرب 24 ساعة على 24 ساعة لفائدة
مجموع 78 ألف نسمة تقطن بهذه البلديات ال 6 كما تمت الإشارة إليه.
وبعين المكان أمر السيد بدوي بضرورة تقليص آجال إنجاز هذا المشروع المحددة ب 26 شهرا مشيرا إلى أن هذا المشروع
يكتس ي "طابعا استعجاليا" ويجب تسخير -كما قال- جميع الوسائل البشرية والمالية من أجل استلامه في أقرب الآجال.
من جهته أعلن وزير الموارد المائية حسين نسيب بأن مشروع التزويد بالمياه الصالحة للشرب لفائدة بلديات بوعنداس
وبوسلام وموكلان وتلا إيفاسن سيكون انطلاقا من سد عين زادة.
وببلدية بوقاعة ) 50 كلم شمال سطيف( ترأس وزير الداخلية والجماعات المحلية و التهيئة العمرانية لقاءا مع ممثلي
المجتمع المدني أكد خلاله على التزام الدولة بمواصلة الحركة التنموية من خلال تشجيع الاستثمار وإنجاز مشاريع من
شأنها تحسين ظروف حياة ومعيشة مواطني المنطقة و خاصة تلك المتعلقة بالكهرباء الريفية والمياه الصالحة للشرب
والسكن.
وسيشرف وزير الداخلية والجماعات المحلية و التهيئة العمرانية رفقة وزير الموارد المائية ببلدية أوريسيا على تشغيل
مشروع التدعيم بالمياه الصالحة للشرب لفائدة المواطنين وذلك انطلاقا من سد الماونة.
نحوانتاج 50 مليون لتر إضافية من مادة الحليب خلال شهر رمضان )واج(
أكد وزير الفلاحة والتنمية الريفية والصيد البحري عبد القادر بوعزقي اليوم الإثنين بسعيدة أن الحكومة قررت انتاج
كمية 50 مليون لتر إضافية من مادة الحليب عبر الوطن خلال شهر رمضان القادم.
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وأوضح الوزير للصحافة على هامش معاينته لوحدة انتاج الحليب ومشتقاته "جيبلي" )عمومية( لمدينة سعيدة في اطار
اليوم الثاني من زيارته الى الولاية أنه سيتم تخصيص لإنتاج هذه الكمية 4.500 طن من مسحوق الحليب منها 3 آلاف
طن موجهة للملبنات العمومية و 1.500 طن لفائدة الملبنات الخاصة.
وأشار الى أن "هذا الحجم الهائل من مسحوق الحليب الذي سيتم تدعيم به مختلف الملبنات عبر الوطن يهدف إلى
جعل هذه المادة الحي وية في متناول جميع المواطنين".
وذكر السيد بوعزقي أن دائرته الوزارية تعمل على رسم خريطة طريق من أجل تلبية حاجيات المواطنين من هذه المادة
من خلال التركيز على عنصري انتاج الحليب وتوزيعه.
وأكد أنه سيتم "تطبيق القانون بكل حزم وقوة على المخالفين له فيما يخص انتاج وتوزيع الحليب من خلال غلق
الملبنات و فصل الموزعين الذين يقومون بتوزيع هذه المادة الحيوية لغير التجار".
كما أبرز عبد القادر بوعزقي أن الحليب المدعم يجب أن يذهب للأسر لاستعماله في احتياجاتها اليومية.
وأكد الوزير أن توزيع مادة الحليب بسعيدة يعرف "استق رارا وعدم وجود للمضاربة" معتبرا وحدة انتاج الحليب
ومشتقاته "جيبلي" لذات الولاية "نموذجا" يجب أن يحتذى به عبر الوطن.
وذكر أن هذه الوحدة تقوم بإنتاج 100 ألف لتر من الحليب يوميا لفائدة 400 ألف ساكن بولاية سعيدة مشيدا
بمجهودات مسيري الوحدة في توفير هذه المادة للمواطنين من خلال التحكم الجيد في عمليتي الإنتاج و التوزيع.
كما قام وزير الفلاحة والتنمية الريفية والصيد البحري بمعاينة محيط المرجة ببلدية دوي ثابت التابع لقطاع الغابات
والذي يتربع على مساحة 345 هكتار من المساحات الغابية حيث شدد على ضرورة استغلال جميع المساحات الغابية
و منحها للمستثمرين من أجل غراسة الأشجار المثمرة منها الزيتون واللوز والفستق وغيرها.
و وقف الوزير على تربية سلالة الأغنام الحمراء )الدغمة( بالمعهد الفلاحي لبلدية عين الحجر حيث دعا إلى تطويرها
والمحافظة عليها.
و ببلدية سيدي بوبكر قام السيد بوعزقي بزيارة مستثمرة فلاحية والتي أعطى بها إشارة الانطلاق في تربية أسماك
"التيلابيا" كما أشرف بذات الجماعة المحلية على تدشين مقر القسم الفرعي للمصالح الفلاحية.
تيارت : تسليم لعدد من الهيئات 409 سيارة من علامة "مرسيدس بنز" منتجة بمصنع عين بوشقيف
)واج(
تم يوم الاثنين بتيارت تسليم لعدد من الهيئات 409 سيارة من علامة "مرسيدس بنز" من إنتاج الشركة الجزائرية
لصناعة السيارات لعين بوشقيف )ولاية تيارت(.
وأشرف على حفل التسليم الذي جرى بمقر ذات الشركة رئيس مجلس الادارة للشركة العميد اسماعيل كريكرو حيث
تم في هذا الإطار تسليم 409 سيارة منها 80 من صنف كلاس جي رباعية الدفع و 229 من صنف سبرنتر لعدد من
الهيئات.
وقد وقع على بروتوكول تسليم حصة المديرية المركزية للعتاد التابعة لوزارة الدفاع الوطني والمتكونة من 325 سيارة
منها 250 من صنف كلاس جي و 75 من نوع سبرنتر العقيد تهامي رداوي ممثل ذات المديرية.
كما تسلمت المديرية العامة للأمن الوطني 37 سيارة منها سيارتان مهيئتان على شكل مخابر للشرطة العلمية والتي تم
تركيبها لأول مرة بهذه الشركة فيما تسلمت المديرية العامة لإدارة السجون وإعادة الادماج 49 سيارة سبرنتر مهيأة
كسيارات إسعاف حيث تعد المرة الأولى التي تقتني فيها هذه الهيئة سيارات مرسيدس بنز من ذات الشركة.
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وتم تسليم 7 سيارات لمؤسسة الأشغال العمومية كوسيدار و 7 سيارات للنقل والنقل المدرس ي لمديريات وجماعات
محلية بكل من ولايتي مستغانم وتبسة وثلاث سيارات نفعية للخواص على شكل ورشات متنقلة في إطار جهاز الوكالة
الوطنية لدعم تشغيل الشباب.
وبلغ إنتاج الشركة الجزائرية لصناعة السيارات من علامة مرسيدس بنز لعين بوشقيف منذ تدشينها سنة 2014 أكثر
من 12 ألف سيارة تم تسويق 80 بالمئة منها.
وبلغ إنتاج السيارات منذ بداية السنة الجارية أكثر من 1.700 سيارة من صنفي"كل س جي" رباعية الدفع وسبرنتر
حسبما علم لدى المدير العام للشركة كريم خروبي.
وأعلن رئيس مجلس الإدارة للشركة الجزائرية لصناعة السيارات من علامة مرسيدس بنز لعين بوشقيف أنه سيتم
الانطلاق في انتاج سيارة سبرنتر في اس 30 بداية السنة القادمة والتي انطلقت الشركة الأم بألمانيا في تصنيعها بداية
العام الجاري حيث أن تركيبها سيتم بنسبة 100 بالمائة لتطرح في السوق في مارس 2019 حيث يتم لهذا الغرض توسيع
وحدة الإنتاج.
ويتم التفاوض حاليا مع شركة ديملير من أجل انتاج سيارة كل س جي رباعية الدفع الموجهة للخواص والتي ستطرح
في السوق سنة 2019 حسب نفس المصدر.
للتذكير فقد جرى تدشين الشركة الجزائرية لصناعة السيارات من علامة مرسيدس بنز لعين بوشقيف في أكتوب ر 2014
من طرف نائب وزير الدفاع ورئيس أركان الجيش الشعبي الوطني الفريق أحمد قايد صالح لتساهم في التنمية وتنويع
الاقتصاد الوطني.
وقد أنشأت هذه الشركة في إطار الشراكة الجزائرية الاماراتية من خلال وزارة الدفاع الوطني بنسبة 34 بالمائة والمؤسسة
الوطنية للعربات الصناعية ب 17 بالمائة والصندوق الاماراتي "أعبار" بنسبة 49 بالمائة فيما تعد شركة
"ديملير" الالمانية الشريك التكنولوجي.
صناعة السيارات في الجزائر تحتاج إلى الثقة ودعم الجميع ) وزير( )واج(
صناعة السيارات في الجزائر تحتاج إلى "الثقة ودعم الجميع", حسبما أكده يوم الاثنين بتلمسان وزير الصناعة والمناجم
يوسف يوسفي.
وقال السيد يوسفي في تصريح صحفي على هامش زيارة عمل وتفقد لقطاعه بالولاية: "هذه الثقة تتجسد بالمصنعين
الذين بإمكانهم صناعة السيارات بطريقة تخلق المنافسة من خلال توفر عاملي النوعية والتكلفة المناسبة اللذان
يسمحان بالتصدير".
و أردف الوزير قائلا: "إن الثقة تأتي كذلك باحترام المناولين للآجال والشروط وتقديم خدمة نوعية للمستهلك عبر
سلسلة تنطلق من عملية الصناعة إلى غاية التسويق, زيادة على ثقة الزبائن المعروفين بالصرامة في طلباتهم و
وفائهم للمنتوج الجزائري", معتبرا أن "هذه الثقة كفيلة بالقضاء على المضاربة وأن الشفافية في سلسلة الصناعة في
جميع أنواع النشاطات تمنح للمنتوج الثقة".
و لدى زيارته للشركة العمومية لصناعة أجهزة الاتصالات والكوابل "سيتال" بمنطقة النشاطات الصناعية لبلدية
شتوان أبرز يوسف يوسفي"أن صناعة المكونات الكهربائية تدخل في السياسة العامة لصناعة السيارات التي يعطي لها
برنامج رئيس الجمهورية عبد العزيز أهمية والتي تتطلب قدرات عالية بهدف تطوير هذه الصناعة" مشيرا إلى أن الجزائر
"لديها كل الإمكانيات لصناعة السيارات نظرا لوجود صناعة أخرى كالحديد والصلب والنسيج والبتروكيمياويات التي
تسمح بصناعة مكونات السيارة".
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وقال وزير الصناعة "ان الهدف هو خلق ألاف المؤسسات المختصة في صناعة مكونات السيارات ".
وأوضح في هذا الصدد أن "كل سيارة تحتاج ما بين 30 ألف و 40 ألف من هذه المكونات, وأن هذا سيمسح بخلق 10
ألاف منصب شغل", لافتا "ان الحكومة اعطت امتيازات كبيرة لهذه الصناعة".
وتضمن برنامج زيارة وزير الصناعة بالولاية تفقد العديد من المؤسسات الصناعية على غرار مجمع "خربوش" لصناعة
العتاد الفلاحي وإنتاج العلف المركز للحيوانات ومشروع انجاز وحدة لصناعة الأعمدة الكهربائية ببلدية عين فزة
ومؤسسة تحويل وصناعة الورق ومؤسسة خاصة لصناعة منتجات صيدلانية بدائرة شتوان و وحدة
لتحويل وتصدير الخروب ببلدية زناتة ومشروع انجاز حديقة للألعاب والتسلية بمغنية.
إقبال كبير لمهنيي القطاع الفلاحي على فعاليات الصالون الوطني حول تربية الماعز )واج(
شهد الصالون الوطني حول تربية الماعز الذي افتتحت فعالياته يوم الاثنين بمقر المحافظة السامية لتطوير السهوب
بولاية الجلفة حضورا كبيرا لمهنيي العالم الفلاحي والريفي الذين توافدوا بقوة للاستفادة من خبرات في هذا الميدان و
الاحتكاك بالمربين ومختلف الفاعلين في هذه الشعبة.
وعرف هذا الصالون --الذي بادر إلى تنظيمه المكتب المحلي للمنظمة الوطنية لتطوي ر الفلاحة, بالتنسيق مع المحافظة
السامية لتطوير السهوب-- حضورا كبيرا لمربي الماعز من ولايات مختلفة من ربوع الوطن على غرار غرداية وأم
البواقي والأغواط, وكذا من عدد من المناطق الفلاحية ببلديات الجلفة حيث تم الوقوف على حركية كبيرة بأجنحة
الصالون و احتكاك بين العارضين وجموع المهتمين وكذا الفضوليين حول تربية الماعز.
وضمن هذه التظاهرة التي كانت فرصة سانحة للتعرف على خبايا هذه الشعبة وإمكانية الرقي بها وجعلها موردا
اقتصاديا و استثمارا مصغرا ذو نجاعة ومردودية, تم تخصيص عدة أجنحة للمشاركين الذين حضروا بمنتوجاتهم من
مشتقات الألبان وحليب الماعز وكذا عينات من السلالات الحلوب .
وعلى هامش فعاليات الصالون أكد ل/وأج مسؤول المكتب المحلي لمنظمة تطوير الفلاحة, معمر قاسم, بأن "الهدف
الذي أريد من هذه التظاهرة في طبعتها الأولى هو التعريف أكثر بشعبة تربية الماعز لفائدة الف لاحين والموالين بصفة
خاصة, وكذا العمل على تحديث وتطوير هذا النوع من التربية الحيوانية لخلق فرص العمل والمساهمة في بناء ركي زة
اقتصادية مربحة في قطاع قاعدي."
وأضاف أن الصالون الذي ستدوم فعالياته ثلاث أيام "يتوخى منه أيضا تشجيع الشباب على الاستثمار في هذه الشعبة
الفلاحية مع ترقية إنتاج حليب الماعز ومشتقاته من الأجبان في ظل ما يعرف به من جودة وخصائص غذائية متكاملة".
كما لم تستثن المرأة الريفية من هذا النشاط حيث تم إبراز دورها المنوط بالصناعة التقليدية التحويلية المرتبطة
أساسا بمنتجات حليب الماعز من أجل الحفاظ على تراث المنطقة وتمتين أصوله التي لم تندثر بعد بهذه الربوع.
وبجناح ولاية غرداية الذي كان مثالا من حيث التكامل في شعبة تربية الماعز من خلال عرض سلالات متنوعة من
الماعز وكذا منتجات مشتقات حليبها وألبانها, توافد الكثير على هذا الجناح الذي يستعرض نجاعة تجربة مجمع "منبع
الحياة" الذي هو جمعية فلاحية تكاثفت فيها الجهود في الرقي بتربية الماعز الحلوب بمنطقة "التوزوز".
وقد أكد ل/ وأج عيس ى بباز من جمعية "منبع الحياة" أن تربية الماعز بولاية غرداية, أعطت نتائج إيجابية على أرض
الميدان. فهناك سلالات كثيرة يعتنى بها على غرار " الشامي والسانين والميزابيت".
واستطرد ذات المربي حديثه بقوله بأن "فرصة تنظيم مثل هذه التظاهرات و صالونات وطنية تسمح بتبادل الخبرات
والأفكار لتطوير هذه الشعبة أكثر بين المربين في عموم الوطن".
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ومن جانبه ثمن رئيس لجنة الفلاحة بالمجلس الشعبي الولائي بالجلفة زناتي مصطفى هذه المبادرة, مشيرا إلى "الأهمية
التي يكتسيها الصالون من حيث كونه فرصة لتبادل المهارات والمعارف في مجال تربية الماعز الحلوب."
والجدير بالذكر فإن فعاليات هذا الصالون الذي وفر له مسؤول المحافظة السامية لتطوير السهوب, امجكوح مصطفى,
كل الظروف المواتية لإنجاحه أريد به أن يكون حلقة لتطوير الشعبة في ولاية تعرف بتربية الأغنام ولها باع كبير في
التربية الحيوانية عموما وتربية الأغنام بشكل خاص مما يجعل الاهتمام بالماعز الحلوب قد لا يتطلب جهدا كبيرا في
ظل الخبرات التي يتمتع بها الموالون والفلاحون من أبجديات في تربية رؤوس المواش ي, حسب العارفين بهذا المجال.
" الشروق" تنقل كواليس نزاع مواطنين مع الإدارة بسبب التعويضات
“ ار
حرب العق ” Ù„ مشاريع بالملايير عبر الولايات
تعط ! )الشروق أونلاين(
ملاك العقارات يحرمون آلاف العائلات من مشاريع ذات المنفعة العامة
مداشر بلا غاز وحقول بلا كهرباء بسبب الاعتراض وقيمة التعويض
احتجاجات على "تأميم" أراض وملفات تدخل القضاء
تسبّبت معارضة السكان وأصحاب الأراض ي لإنجاز مشاريع أو تمرير شبكات الغاز والماء والكهرباء فوق ملكياتهم، بعدة
مناطق من الوطن في تعطيل وعرقلة وحتى”تجميد” مشاريع تنموية هامة، وحرموا بذلك آلاف العائلات من الاستفادة
من هياكل ومرافق ضرورية تخفف عنهم وطأة العيش، في الوقت الذي تحص ي العدالة المئات من قضايا التعويض
العالقة، وهو ما زاد في تعقيد الوضع أكثر، وبالتالي استمرار معاناة سكان المداشر والأرياف وحرمانهم من ضروريات
العيش الكريم .
مواطنون يرفضون التنازل عن عقاراتهم بسبب قيمة التعويض بالوادي
فترض أن يربط الطريق الوطني رقم
ُ
اعترض عدد من ملاك الأراض ÙŠ بمدينة الوادي، شق الطريق الذي من الم 16 ”في
شقه بحي الشط” والطريق البلدي ”سوق ليبيا والجامعة”ØŒ مرورا ببركة الميا نحصرة بين الحديقة النباتي
ُ
ه الراكدة الم ة
وسوق الجملة للخضر والفواكه بالولاية .
ويقول أحد المعترضين، Ù„ “الشروق”ØŒ إن الأرض ورثها عن أبيه وجده منذ الحكم العثماني للجزائر، وكانت عبارة عن
غوط للنخيل، كانت مهنتهم التي يسترزقون منها منذ القديم، ومات نخيلها بسبب ظاهرة صعود المياه، وهي الآن عبارة
عن بركة من المياه الراكدة، وينتظرون منذ عشرات السنين أن تقوم السلطات المحلية بإيجاد حل للمياه حتى يسترجعوا
ممتلكاتهم، غير أنهم تفاجؤوا خلال العامين الماضيين لإقدام بلدية الوادي على دفن جزء من أراضيهم لتعبيد الطريق
سالف الذكر، واعترضوا على الأشغال، لاسيما أنهم لم يُستشاروا أو يتم إعلامهم قبل انطلاق الأشغال، أو إشعارهم
بتعويضهم عن ممتلكاتهم التي ورثوها أبا عن جد، على حد قولهم، حيث منذ ذلك الحين توقفت أشغال شق الطريق
الذي كان ينتظره المئات من سكان ولاية الوادي لفك الضغط عن حركة المرور التي تشهدها العديد من طرقات عاصمة
الولاية، ومازال مصير القضية غامضا إلى حد الساعة، لاسيما في ما يتعلق بنزع الملكية من أجل المنفعة العامة مع
تعويض ملاك الأرض، أو إلى أين ستؤول المسألة .
ويعرف مشروع الصرف الصحي في شقه المتعلق ببلديات الجهة الجنوبية بالولاية، الذي كلف الخزينة العمومية 3 آلاف
و 200 مليار، فضيحة خلل تقني على مستوى مفترق الطرق المؤدي إلى حي الشهداء جنوب عاصمة الولاية، حيث أهملت
مقاولة إنجاز المشروع إنجاز محطة رفع ودفع المياه المستعملة القادمة من بلديات الجهة الجنوبية بمفترق الطريق
المذكور، ما تسبب في خلل أدى إلى تكسر القنوات على مسافة أزيد من 7 أمتار تحت الأرض وحدوث انزلاق للتربة ما
نجم عنه في السنوات الماضية انهيار الأرضية، ما استدعى قيام ديوان التطهير بإجراء حلول ترقيعية لا تزال إلى حد
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الساعة . كما تعرف أرضية غرف محولات الكهرباء إشكالا كبي را، لاسيما داخل الأحياء، حيث يرفض العديد من السكان أن
يتنازلوا لمديرية توزيع الكهرباء والغاز أو مصالح البلدية عن أجزاء من مساحات بيوتهم الفسيحة لإنجاز غرف المحولات،
مثلما حدث بحي أول نوفمبر في الصائفة الماضية ولا يزال الإشكال قائما إلى حد الآن، فيما وجد سكان حي الشط صيغة
اتفاق في ما بينهم، وقاموا بشراء قطعة أرض من أحدهم شرط تسديد ثمنها له حتى يتنازل عنها لصالح الحق العام،
أما غرف تجهيزات الألياف البصرية الخاصة باتصالات الجزائر، فقد لقيت اعتراضا حتى من طرف مديري بعض
المدارس والثانويات لتشييد الغرف في جزء من مؤسساتهم في السنوات الماضية .
مشاريع متوقفة منذ 10 سنوات وسلطات عاجزة عن تسوية الملفات بخنشلة
لا تزال العشرات من المشاريع لاسيما التنموية منها، بإقليم تراب بلديات ولاية خنشلة، لاسيما منها النائية، متوقفة إلى
إشعار آخر، بسبب معارضة أصحاب الأراض ي، المخصصة من قبل سلطات الولاية، لإنجاز هذه المشاريع، بعد أن فشل
كل المسؤولين المتعاقبين على المنطقة، عن تسوية الوضع إداريا أو وديا، أمام إصرار كل طرف على أحقيته في الأمر،
ليبقى الصراع قائما رغم أهمية المشاريع، لأكثر من 10 سنوات كاملة، وظل المواطن المغبون يدفع الثمن إلى حد كتابة
هذه الأسطر .
ومن أهم المشاريع المعلقة، لذات الأسباب، على سبيل المثال لا الحصر، ذات طابع المنفعة العامة، مشروع تزويد قرى
بلدية عين الطويلة بخنشلة، انطلاقا من بلدية واد نيني بأم البواقي، بمشروع غاز المدينة، الذي ظل لسنوات معلقا،
رغم انتهاء الأشغال، بسبب رفض أحد المواطنين من أم البواقي، استغلال أرض فلاحية، لربط الشبكة على مسافة 50
مترا فقط، وهو ما حرم ما يزيد عن 2500 عائلة، والعديد من المرافق العمومية من الغاز رغم قسوة الطبيعة، ومعاناة
السكان مع رحلة الظفر بقارورة غاز البوتان، من جهة ومصالح البلدية في توفير بعض اللترات من مادة المازوت، لتوفير
التدفئة لتلاميذ المدارس، حيث عجزت السلطات إلى حد الآن عن تسوية الوضعية رغم الوعود . الأمر نفسه بالنسبة إلى سكان بلديات المنطقة الجنوبية بخنشلة، التي ما زال فلاحوها ينتظرون وصول الكهرباء، ووضع
حد لمعاناتهم مع توفير الوقود، لاستغلال المضخات، وتوفير الكهرباء لسقي البساتين، والحقول التي تزخر بها المنطقة،
لاسيما بعد تكبد الفلاحين خسائر وخيمة، كل هذا نتيجة رفض فلاح من خنقة سيد ناجي، بولاية بسكرة، تمرير الأعمدة
الكهربائية على أرض يحوز ملكيتها ليحرم أكثر من 1500 فلاح مستثمر من الكهرباء . وقد استدعى الأمر حتى مراسلة وزارة الداخلية للتدخل بين الولايتين، كما سجلت ذات المصالح معارضة، بقرية وادي
بوغقال بانسيغة، أوقفت أشغال مشروع إنجاز جسر، وطريق مزدوج وتوسيع الطريق الدولي الجزائر تونس، عبر محور
الطريق الوطني رقم 80 الرابط بين خنشلة وتبسة، نتيجة مطالبة السكان السلطات بالتعويض المالي، ورفض التقييم
الأولي، المعد من قبل أملاك الدولة، كما شهدت مشاريع السكن، بالواجهة الجديدة لمدخل مدينة خنشلة، في مختلف
الأنماط، تأخرا كبيرا، بعد تسجيل معارضات لأصحاب العقارات التي استغلت للمنفعة العامة، حيث دخلت السلطات
في مفاوضات كبيرة بحثا عن حلول .
وذكرت مصادر مطلعة Ù„ “الشروق”ØŒ أن مصالح الولاية قد سجلت في هذا الصدد ما يفوق 60 قضية جديدة، خاصة
بمعارضة الإنجاز .
خندق ب 300 متر يحرم 30 ألف عائلة من الغاز ببجاية
لا يزال مشكل المعارضة يعرقل ويعيق تجسيد المشاريع بولاية بجاية، الأمر الذي يرهن عجلة التنمية بهذه الأخيرة التي
تحولت في السنوات الأخيرة إلى عاصمة للحركات الاحتجاجية ذات صلة بقطع الطرقات، حيث تسبب المشكل المطروح
في توقف العديد من المشاريع التنموية لاسيما ما تعلق ببرنامج الربط بالغاز الطبيعي، حيث تسببت هذه المشكلة في
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تأخر عملية ربط عدة قرى وبلديات بهذه المادة التي أصبحت من ضروريات الحياة، منها التي تعرف الأشغال بها تباطؤا
كبيرا جراء رفض العديد من السكان تمرير قنوات الغاز بملكياتهم العقارية، مما حرم الكثيرين من استغلال هذه المادة
الحيوية، فيما تأجل موعد إط لاق الغاز ببعض المناطق الأخرى إلى إشعار آخر بعد ما وصلت المفاوضات التي أطلقتها
السلطات مع المواطنين المعارضين إلى طريق مسدود .
وبعد معارضة “تيدلسين” التي حرمت آلاف المواطنين من نعمة الغاز الطبيعي بالعديد من البلديات الشرقية للولاية،
على غرار سوق الاثنين وملب و وتامريجت وحتى زيامة منصورية التابعة لولاية جيجل، وذلك على مدار عشرية كاملة من
الزمن، بسبب معارضة بعض المواطنين تمرير القناة الممولة للمناطق المذكورة على أراضيهم، قبل أن يتم تغيير مسار
هذه القناة بعد طول انتظار، حيث أشرف الوزير بدوي مؤخرا على إطلاق الغاز الطبيعي لفائدة سكان بلدية سوق
الاثنين بعد إتمام المقطع المتبقي من المشروع والذي يمتد على مسافة 1.5 كلم بشق النفس. ورغم أن معاناة سكان المناطق الجبلية لا تقاس بأي ش يء، إلا أن المعارضة قد حرمت من طعم الراحة آلاف المواطنين،
ورغم استفادة الولاية من مبلغ خيالي خلال الخماس ي الممتد بين 2010 و 2014 يقدر ب 31 ألف مليار سنتيم من أجل
إيصال الغاز الطبيعي إلى بيوت المواطنين إلا أن المعارضة عرقلت مساعي الدولة الرامية إلى تحسين ظروف معيشة
المواطنين بهذه الولاية المعروفة بتضاريسها الصعبة وبرودتها القاسية، حيث حرمت معارضة بعض المواطنين ببلدية
بوجليل تمرير القناة الرئيسية ذات “ 20 بوس”ØŒ نحو 30 ألف عائلة من الغاز الطبيعي وتبعا للمعطيات فإن القناة
المذكورة من المفترض أن تمول العديد من البلديات، على غرار شلاطة وتينبذار وفناية وتمقرة وواد غير وتوجة وسوق
أوفلى وأكفادو وتيبان ومسيسنة وحتى بعض مناطق بلدية بجاية على غرار بوليماط والساكت دون الحديث عن منطقة
بني منصور ببوجليل، ورغم المساعي الحثيثة التي بذلتها السلطات من أجل إيجاد حل لهذه المعارضة إلا أن الأمور لا
تزال – حسب معلوماتنا – في نقطة الصفر .
اعتراض المواطنين يؤخر تجسيد مشاريع تنموية في تيزي وزو
تعتبر المعارضة بمختلف أشكالها من بين الأسباب التي جعلت ولاية تيزي وزو، تتخلف تنمويا وتتأخر في إنجاز عدة
مشاريع مهمة مقارنة بولايات أخرى من الوطن، وهذا ما يتجلي في الكثير من العراقيل والمشاكل التي تواجهها السلطات
المحلية أو بالأحرى الإدارة المحلية في تجسيد أي مشروع للمنفعة العامة وما حدث من مشاكل في إنجاز سد سوق
الثلاثاء بتادمايت والمنفذ نحو الطريق السيار شرق غرب الممتد على مسافة 48 كلم العابر في إقليم ثلاث بلديات هي
ذراع بن خدة، آيث يحي موس ى وذراع الميزان إلا خي ر دليل، حيث رفض في وقت سابق بعض ملاك الأراض ي التنازل عن
أملاكهم في قرية معمر، تافوغالت وأولاد عيس ى .
غير أن تحرك السلطات لإقناع المعارضين أتى بثماره حسب ما أكده مؤخرا رئيس دائرة ذراع الميزان للشروق، كما شهد
من قبل إنجاز ثلاثة مراكز تقنية لردم النفايات في كل من بوبهير، فريحة، ميزارنة معارضة شديدة جعل المعضلة تأخذ
منحى تصاعديا وسط سكان ولاية تيزي وزو، الذين يرفضون إتمام هذه المشاريع، خاصة عندما يتعلق الأمر بمرورها
عبر أراضيهم كما يحصل في شبكتي الكهرباء والغاز الطبيعي، وحتى في شبكتي إيصال المياه الصالحة للشرب والصرف
الصحي، وكذا فتح الطرقات، تشييد المدارس وتشييد مختلف المنشآت الأخرى . ومن الأمثلة الحيّة ربط بعض القرى في بلديات عين الحمام، إيفرحونان وبوزقان بالغاز الطبيعي الذي تأخر أكثر من
عامين وهذا نتيجة وجود معارضة من بعض السكان، كما شهدت بلدية مكيرة مؤخرا معارضة فتح طريقين نحو قريتي
محنوش وتحشاط، وعاشت قرية حرشاو بذات البلدية حالة من التوتر بسبب رفض بعض الأطراف تمرير شبكة صرف
صحي بعد ما نغصت المياه الطافية إلى السطح حياة السكان والمارة .
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“ الاعتراض من أجل الاعتراض” يعيق تقدم مشاريع التنمية بالبويرة
تنتشر ثقافة “ا لاعتراض” على مرور العديد من مشاريع التنمية الحيوية من طرف ملاك الأراض ÙŠ عبر أراضيهم بولاية
البويرة بكثرة، إلى درجة أنها باتت كثقافة سائدة ودون أي سند قانوني أو حجة بينة في كثير من الأحيان، الأمر الذي
حرم أو أخر “تغنانت” البعض من استفادة الأغلبية من عدة مشاريع حيوية على غرار شبكات الغاز والكهرباء والماء
الشروب . وحسب خبراء ومختصين عقدوا مؤخرا ندوة في الخصوص بالبويرة، فإن اعتراضات ملاك الأراض ي لاسيما بالقرى
والمداشر ساهم في تعثر تجسيد المشاريع التنموية بالولاية بنسبة 50 بالمائة، وكمثال عن تلك المشاريع التنموية نذكر
تعطل مشروع الطريق السيار الرابط بين البويرة وبجاية الذي تعطل لأكثر من سنة بسبب مطالبة ملاك الأراض ي
بمراجعة قيمة التعويض لعدة مرات، وهو نفس المصير الذي لاقاه مشروعا الطريق بين البويرة وتيزي وزو وكذا خط
السكة الحديدية المزدوج والمكهرب بين الثنية وبرج بوع ريريج مرورا بالبويرة .
أما عن المشاريع ذات النفع المباشر على مواطني الولاية فنذكر الاعتراض على مشروعي مركز الردم التقني في كل من
الأخضرية وأغبالو رغم أهميتهما وأولويتهما ولأسباب غير قانونية، فيما حرم اعتراض شخص واحد سكان قريتي آسيف
وإيليتن بالعجيبة من الاستفادة من مرور مشروع نقل الغاز الطبيعي إليهم عبر قطعته الأرضية، كما تنتشر ثقافة
الاعتراض كذلك بكل من آيت لعزيز وآيت منصور، أين عانت مؤسسة توزيع الكهرباء والغاز من تعطل 23 مشروعا على
غرار ربط محطات 2 ، 3 ، 4 للضخ بالمياه من سد تالسديت بالكهرباء، وهو ما أعاق تطور المؤسسة وتقدمها ضمن
مخططها التنموي من جهة وحرم سكان القرى والمداشر من وصول الماء الشروب بسبب ما وصفه المختصون بأنانية
البعض على حساب المنفعة العامة .
الحكومة تأمر بإحصاء الشباب البطال في البلديات
بدوي: هدم كل البنايات الفوضوية المشيدة دون رخصة )واج(
أمر وز ير الداخلية نور الدين بدوي، رؤساء المجالس الشعبية البلدية يإجراء عملية إحصاء للشباب البطال على مستوى
جماعاتهم المحلية بهدف مرافقتهم في عملية الحصول على وظيفة .
وقال بدوي في لقاء جمعه بفعاليات المجتمع المدني بولاية سطيف، إن مصالحه ليست بحاجة إلى مسيريين إدا ريين وإنما
لمسؤولين يساعدون الدولة على خلق الثروة والمساهمة في ملأ الخزينة العمومية .
وأوضح الوزير: “المسؤول الحقيقي من يحص ÙŠ عدد الأشخاص البطالين في البلديات التي يسيرها، ويحاول بشتى الطرق
خلق مناصب شغل لهم لامتصاص البطالة بصفة تدريجية ”. وأعاب بدوي، غلق عدة منشآت وهياكل بلدية منذ سنوات، على غرار المسابح ورياض الأطفال، ودور الشباب، صرفت
الدولة الملايير لإنجازها، مؤكدا أن الممتلكات ليس ملكا لرئيس البلدية أو الدائرة أو الوالي ولا وزير الداخلية وإنما هي
للشعب . وأعلن بدوي عن مرسوم تنفيذي سيتم توقيعه قريبا، يؤطر ويحدد بالتفاصيل مضمون الشراكة بين القطاعين العام
والخاص )البلديات وخريجي الجامعات( وفقا لدفتر شروط، قائلا: “لا يعقل أن نحص ÙŠ 500 روضة أطفال مغلقة منذ
سنوات ”. وخلال الزيارة التي قادت بدوي إلى ولاية سطيف، توعد بتهديم كل البنايات التي تجاوز أصحابها القانون بتشييدها بدون
رخصة بناء، مؤكدا أنه لا يوجد أحد فوق القانون حتى يقوم هؤلاء ببناء فيلات وعمارات بدون رخصة .
الشفافية ستخلق الثقة
قال إن ..
يوسفي: مرصد لمراقبة أسعار السيارات قريبا )الشروق أونلاين(
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أكد وزير الصناعة والمناجم، يوسف يوسفي، خلال زيارة العمل التي قادته إلى ولاية تلمسان، الإثنين، أن الحكومة
قدّمت كافة التسهيلات اللازمة والامتيازات لمصنعي السيارات، وهو ما يلزمها باعتماد الشفافية التامة في كل سلسلة
النشاطات التي تمتد من التصنيع إلى غاية التسويق يقول يوسفي . واعتبر وزير الصناعة، أن الشفافية ستخلق الثقة، مؤكدا أن وزارته تفكر في خلق مرصد يسلط الضوء على جميع
تكاليف سلسلة إنتاج السيارة. وكشف بأن صناعة السيارات تملك أهمية كبيرة في برنامج رئيس الجمهورية وتتطلب
قدرات عالية مؤكدا رغبة الحكومة في تطوير هذه الشعبة، “فرغبتنا أن نصنع ونخلق ونطور صناعة سيارات تكون قوية
وعصرية وتنافسية في نفس الوقت”ØŒ مؤكدا، أن المتعاملين الذين تتعامل معهم الحكومة يعتبرون من أكبر المصنعين في
العالم في عالم السيارات .
يوسفي أوضح بأن هدف الحكومة هو خلق الآلاف من المؤسسات التي تصنع مكونات السيارات، مؤكدا بأن كل سيارة
تحتاج ما بين 30 ألفا إلى غاية 40 ألف قطعة، موضحا بأن هذه المؤسسات المختصة في المناولة قد تخلق عشرات
الآلاف من مناصب الشغل لفائدة الشباب الجزائري .
النادي الإقتصادي الجزائري يشكك في المشروع
“ هذا ما ينقص مصانع تركيب السيارات في الجزائر ”! )الشروق أونلاين(
هاجم النادي الاقتصادي الجزائري مشروع مصانع تركيب السيارات في الجزائر، واعتبره مجرد “فقاعة”ØŒ بسبب ما يراه
غياب دراسات معمقة للمشروع، وعدم وجود أشخاص مكونين ومؤهلين لتحقيق صناعة فعلية للسيارات . وقال سعيد منصور، رئيس النادي الاقتصادي الجزائري خلال نزوله ضيفا على منتدى جريدة “لوكوريي”ØŒ الإثنين، أن
تطوير صناعة السيارات يتطلب بالضرورة استحداث مخبر وطني لمراقبة جودة ونوعية هذه المركبات، متسائلا عن كيفية
تصدير هذه المركبات بعد تصنيعها وتحقيق الاكتفاء الذاتي بالسوق الجزائرية، في ظل عدم وجود الآليات المناسبة
لإنجاح العملية، وكذلك انتقد بيروقراطية الإدارة والجمارك المعرقلة لحركة التصدير .
وذهب المتحدث أبعد من ذلك قائلا إن صناعة السيارات لا يزال ينتظرها الكثير باعتبارها قطاعا حساسا، يطرح العديد
من الإشكالات، ويفرض منافسة أكبر دولة منتجة للمركبات وهي الولايات المتحدة الأمريكية، في حين أن آخر دولة منتجة
للسيارات يتجاوز رقم تصنيعها 20 مليار دولار، وهو ما يؤكد أن الجزائر اليوم عاجزة عن منافسة هذه الدول . من جهته، رئيس النادي الاقتصادي الإفريقي الشرفي ووزير المؤسسات الصغيرة والمتوسطة الأسبق، عبد القادر سماري،
اعتبر أن مراجعة وتعديل وحذف بعض النصوص من قانون المالية أمر طبيعي، إلا أنه يتطلب بالضرورة دراسة الأوضاع
الاقتصادية والقانونية لهذا المشروع قبل خوض أية خطوة في هذا المجال، حيث أنه من الغريب تعديل نفس المادة
القانونية عدة مرات وحذفها، ثم إعادتها للقانون، وضرب مثالا في ذلك عن قرارات منع الاستيراد وتنظيمه ور خص
الاستيراد التي تم فرضها، ثم إلغائها ثم إعادة استحداث قائمة بالمواد الممنوعة من الاستيراد . وبالمقابل، طالب المتحدث بمنح المؤسسات الصغيرة والمتوسطة 20 بالمائة من الصفقات العمومية وفقا لما ينص عليه
القانون، وهو ما يمنحها دافعا للبقاء في السوق، كما دعا إلى مرافقتها من طرف الحكومة، ومنحها تسهيلات من طرف
مصالح الضرائب والجمارك والبنوك، وفرض اتصال دائم بين مختلف هذه الهيئات، واستحداث مديرية خاصة لمتابعة
هذه المؤسسات .
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بنوك/مالية/تأمينات
راوية عرض أمام لجنة البرلمان الصيغة المستحدثة لقوانين المالية
إجراءات جديدة في الاعتمادات المالية وتسيير النفقات )الشروق أونلاين(
ï‚· اعتماد المواØ

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